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LITTORAL FORTUNÉ ROBAUDY FONDATEUR ADMINISTRATION ET RÉDACTION i 24, RUE HOCHE, CANNES . TÉLÉPHONE 904-86 HEBDOMADAIRE LITTÉRAIRE, MONDAIN ET SPORTIF D E L A COTE D'AZUR fuBul in «NNQ^s «jr>,dAi»ES ET L<SGAI Fy LES *VM DES ' « »UN*.JK Df COMMf^t. »Cj% <** tOOf'K. VtNTFS ET CEDONS Of *ONOS Df COW«HCE. ETC H C CANNES « M] 5 5 e AN N Eli NUMERO I i II'.I'DI 27 JUILLET I'> < < /./*' V ' ; \1 F. • o 50 CENT spo rt ifs pour les photographies de vos réunions - banquets -compétitions studio 82. avenue st-cossien la bocca - cannes téléphona 925-18 spécialiste des sports déplacement*!volontéttà tllre gracieux paiemanl aprèi livraison En longeant la Côte Nous avons jR-nétré dans la saison estivale ou plutôt les estivants vien- nent de nous démontrer une (ois de plus que nous pouvions faire confiance à ces mois de Juillet. d'Août et Sep- tembre qui, dan* un autrefois pas très lointain, représentaient l'abandon de notre rivage par nos hôtes. Les plages s'animent de plus en plus. La floraison des parasols multicolores cherche des emplacements pouréclore. La jeunesse prend ses ébats avec un entrain (ou sous le regard vigilant des parents qui regrettent de n'avoir pas connu, au beau temps de leur enfance, ces plaisirs faciles et revivifiants. Nous assistons, sur nos promenades, a ces défilés de tenues légères qui ne prouvoiit pas toujours la beauté des formes humaines aussi simplement dé- voilées. Mais il s'agit tout >ir ' de se créer un choix de w .-f/accorrfer ton aJteJiUor> M 1 ' ^ cieuses académies. Or, sans tmUst.v lîon possible, nos yeux ont le droit de voir de jolies choses. Et nous sommes à fin Juillet. Que nous réserve le mois d"Août ? Une affluence encore plus grande de tous ceux qui auront su attendre ce complet épanouissement et les regrets de ceux qui, par la lot dts vacances limitées, seront rentrés chez ' t«ux en emportant des regrets. Il est très difficile de faire admettre ces saisons estivales de la Côte d'Azur dans des contrées que nous avons privée» d'une affluence. Ainsi nous reviennent aux oreilles des petites histoires qui auraient pour but de détourner nos visiteurs et de leur prouver qu'en mille autres lieux ils trouveraient beaucoup plus d'avan- tages que chez nous, mais la mode est lancée. L'amour de la Lumière triom- phe de toutes ces combinaisons et nous avons la certitude qu'après être venus chez nous nos hôtes ont envie d'y revenir. Nous ne craignons pas la concurrence pour cette griserie de soleil devant une mer bleue. Alors, laissons faire, laissons dire et conti- nuons à employer tous nos instants à l'enjolivement de ce séjour. C'est bien en ce mois d'Août, pro- chainement atteint et en Septembre que se dérouleront les grandes festi- vités de la Côte d'Azur, celles qui feront le plus de bruit dans le monde. Notre publicité est donc assurée, ce ^^fffTn'est pas une petite histoire quand on sait ce que coûterait cette diffusion mondiale si nous en avions la charge financière. Bien mieux, ulir (Hupa- gande servira aussi notre saison d'hiver car la hantise de cette région française s'installe dans tous les esprits, sous des motifs divers. Les uns attendent le Festival International du Film, d au- tres se préparent au Congrès Eucha- ristique de l'an prochain. Tous les motifs sont bons pour décider un voyage. Et, pendant ce temps-là, il nous faut travailler d'arraché-pied pour ne pas offrir la moindre désillusion. Mais quel beau rôle nous jouons dans l'histoire du développement du Tourisme, cette force qui allie l'utile à l'agréable I On commence, semble-t-il, à s en rendre compte en haut lieu et nous avons le droit d'espérer que l'aide du Je Huit <fi- i rite attirance excep- tionnelle qui est une fortune pour tout le pays de France. Nous avons tra- vaillé avec nos propres moyens et il serait temps qu'on nous apporte une illahoration efficace. Sans doute il y a le soleil et la beauté des sites. Mais ces agréments existaient iila dix ans et plus quand on fuyait la Côte d'Azur de Mai à Décembre. Notre labeur compte donc bien pour quelque chose. C'est le moment de l'encourager. I..V SEMAINE PROCHAINE K K G L K M K N T DU CONCOURS RADIO-ZEPHYR Petits Messieurs! // était fait allution, la semaine der- nière, à ces milieux douteux, qui mar- quent noire région azuréenne dans la saison d'été et dont les lois n ont pas suffisamment assuré jusqu'ici le contrôle. Des hommes de tous âges fréquentent ces boîtes et nous laisserions volontiers à la police le soin d'en surveiller le fonc- tionnement intérieur si ces "Messieurs ne prenaient pas la fâcheuse habitude d'envahir la rue de leurs débordements nocturnes. Dans tes parages de ces lieux de plaisir il est facile de voir évoluer une catégorie d'individus qui se recommandent a I ut- tcntiim des paisibles promeneurs par des allures vraiment trop marquées, des ma- quillages trop savants, des chevelures trop ondulées et des enlaiements trop symptomaiiques. Les péripatéticiennes, plus discrètes, parcourent, de leur côté, la ville à la re- <herche duclient. Cependant, une certai- ne tenue leur est demandée et, assez fré- quemment, la police des moeurs les oblige à finir ta nuit au poste de police en leur appliquant une contravention. Or cette même police des moeurs est inopérante devant les scandaleuses atti- tudes de l'élément masculin qui opère QVCC plus d'audace et qui s affiche libre- ment. Elle est inopérante pane qu'il n'y a pas de règlements qui autorisent quel- ques rafles bien conduites autour de ces établissements. Et pourtant toutes les exagérations ont libre cours. Il suffit de passer dans certaines rues pour être parfaitement renseigné sur le nombre et le métier de ees indésirables professionnels, souvent mêlés à d'autres histoires. « Cela devient intolérable. J L'impunité les encourage et le danger public s'accentue. Nous nous permettons de demander aux autorités gouvernementales, qui dot- vent être renseignées, si, dans des villes de saison, une clientèle honorable et une population laborieuse doivent être en- combrées par de tels spectacles. XXX. LA SEMAINE PROCHAINE R E G I. K M E N T DU COXCOl RS RADIO-ZEPHYR C'EST A CANNES QU'AURA LIEU LE BAL DES PETITS LITS BLANCS La date a été fixée au 22 août LES PROCHAINES FETES A CANNES FÊTE ENFANTINE ELECTION DU COUPLE LEPLUS DÉBROUILLARD COMBAT NAVAL FLEURI GOUTER - SAUTERIE Magnifique It'le de bienfai- sance, manifestation mondai ne et artistique incomparable, voilà ce que M. Léon Bailby, Direc- teur du Jour-Echo de Paris, et fondateur de cette oeuvre re- marquable desPetits Lits Blancs, va entreprendn ^ar il y a n L'oeuvre d'aide aux enfants est attachante. M. Léon Bailby ne connaît pas plus de refus quand il fait appel à la richesse généreuse qu'au moment où il réclame la collaboration des plus grandes vedettes du moment. Enfin la collaboration de M. Jean Fillioux et de son état- major est aussi habile que complète. 11 est encore trop tôt pour révéler un programme complè- tement modifié (,-t qui contien- dra des surprises jusque-là in- concevables. Ce qui n'est pas douteux, c'est que le principal collabore- teur de M. Léon Bailby, M. Muller est arrivé à Cannes, et que les derniers détails de cet- te préparation importante sont maintenant bien étudiés et par- faitement mn^w pwnt. Mais il y a un grand change- ment dans 1 organisation géné- rale du Bai des Petits Lits Blancs. L'afflucnce extraordinaire qui s'était manifestée l'an dernier avait forcement créé des compli- cations de la dernière heure. Pour parer à certains in- convénients, car il a fallu 1ha- bileté d une organisation par- faite pour improviser à la der- nière minute des diners sup- plémentaires, M. Léon Bailby a décidé de limiter * le nombre des convives au chiffre de 1.000, et il demande à chaque convive 1.000 francs. Ce chiffre, qui restera inva- riable, va donc créer une émula- tion de générosité et, dès main- tenant il est permis de se faire inscrire au Palm Beach de Can- nes. Il n'y a donc plus une minute à peidie pour avoir la certitude Se participer à cette réunion unique. Nous ajoutons que ce prix de 1.000 fiants comprendra le champagne et tous auties frais, et que la limitation du nombre des convives leur assureia plus de chances de gain à la 1 ombola somptueuse, qui couronne cette fête. Qu'on se le dise ! La semaine sociale de Bordeaux Nous avons tenu à souligner, pour nos lecteurs, l'ouverture de la Semaine Sociale de Bordeaux, pour un double motif : Au cours de ces dernières réunions d'études, ont été expo- sés et défendus des principes tels que, sans être particulière- ment croyant, tout bon Fran- çais peut faire siens sans hési- tation. Qu'on en juge par cette citation que nous empruntons à notre confrère « Paris-Soir » : En tête du programme, un problème brûlant : la lutte des classes — et non pas seulement en France, mais encore dans différents pays représentés. M. Eugène Duthoit, doyen de la Faculté libre de droit de Lille, rappelle cette doctrine que vient encore de ratifier le nouveau pape. II y a des classes, dit-il. C'est un fait d'expérience. Ces classes sont formées de gens que rapproche une façon com- mune de gagner leur vie, d'exer- cer leur profession, de désirer ou de répudier certaines choses. « Mais, ces classes, en elles- mêmes ne sont pas un fait mau- vais ; ce qui est mauvais, ce qui est néfaste, c'est de les dresser les unes contre les autres — ce qu'on appelle la lutte des clas- ses. Il faut, au contraire qu'elles s'entendent et qu'elles collabo- rent, car elles se complètent tout naturellement. «• Pour cela, on peut faire par- ticulièrement appel aux classes moyennes, si nombreuses en France et que leur situation en quelque sorte géographique met à même de fa>re la liaison entre le très grand capital et le pro- létariat. « Mais surtout on s'efforcera de répandre parmi tous les hom- mes un idéal commun celui de la dignité et de la liberté de la personne humaine qui les empê- chera de s'inféoder à des inté- rêts égoïstes et particuliers. » D'autre part, il nous est agré- able de remarquer que cette Semaine Sociale est inspirée et présidée par Mgr Maurice Feltin archevêque de Bordeaux, dont toute l'activité, toute lu haute élévation de pensée, sont tour- nées vers l'amélioration de notre organisation sociale dans le res- pect de la jK-rsonne humaine. Mgr Feltin, titulaire de la Légion d'Honneur, de la Médail- le militaire et de la Croix de guerre, qui sera notre hôte lors du Congrès Eucharistique forme avec Mgr Lamy, archevêque de Sens et Mgr Rémond, chef de notre diocèse, une trilogie de dévouement au Pays, à la Foi et à l'Union, que nous nous fai- sons un devoir de saluer. Le Père lait Chevalier par le Fils Sous ce titre, nous lisons dans Le Jmir-Echo de Paris du 19 juillet : ' Ce Français de 84 ans qui, perdu dans la foule de la revue, salue avec jîété les drapeaux et qui, tout à coup, ;'affaisse et expire, dont la dernière ,'ision terrestre aura été l'élan unanime de la nation dans le culte de la patrie, c'est déjà un épisode émouvant à fixer dans la mémoire des enfant* de France. Mais ce qui donne sa pleine valeur mystique à l'événement, le VOICI : M. Lamy était un ingénieur très distingué ; en 1914, à plus de 60 ans, J partit officier dans les réserves, quand *es beaux services de guerre lui valu- rent la croix de chevalier, c'est à l'un de ses fils que furent conférés les pou- voirs pour l'investir. Ce (ils, c'était un ieunc sergent d'infanterie déjà fait chevalier pour sa bravoure exemplaire et son sang largement répandu. C'est le fils qui arma chevalier le père, par le coup de plat du sabre sur l'épaule et par l'accolade. Et le sergent de naguère, c'est l'actuel archevêque de Sens, Mgr Lamy. A l'évocation de ce souvenir émou- vant et de la disparition de 1 Ingénieur Lûmy, Le Littoral ne peut que s'incli- ner devant Mgr Lamy, prêtrç-soldat dont la noble figure honorera les céré- monies du Congrès de Mgr Rémond, dont le passé militaire est trop connu jioiir que nous y revenions. Le contrôle de la fréquentation scolaire La presse quotidienne a reten- ti, ces jours derniers, des échos tlu Congrès tenu par le syndicat « national > de l'enseignement. Nous avons pu constater qu'il a été question de laïcité, de poli- tique intérieure et extérieure ; bref, de nombreuses idées ou principes qui n'ont rien à voir directement avec le seul souci qui devait animer de véritables syndicalistes, c'est-à-dire, l'inté- rêt professionnel. Et nous reprenons, à ce sujet, notre antienne : si de telles assises négligent des questions aussi importantes que le contrô- le de la fréquentation scolaire, sur qui devons-nous compter pour mener cette grave affaire à bien ? Et si ces mêmes organismes syndicaux — d'ailleurs illégaux - négligent délibérément les seuls sujets qui devraient les préoccuper, comment veulent-ils qui nous arrivions un jour à admettre leur droit légal à la vie, droit basé sur le seul principe de la défense et de l'organisa- tion professionnelles ? LA COURSE MOTONAUTIQUE LYON MARSEILLE-CANNES N'A PU ETRE TERMINÉE C'est par la faute d'un vent violent qui avait agité la mer lundi, mardi et hier que les dirigeants du M.Y.C.C.A. ont pris', à Teyru, la décision d'arrêter la course motonautique à Marseille. La première partie de 1'épreuOt s'était poursuivie dans d'assez bonnes conditions. Nous avons été aussi privés de la parade aéronautique qui devait se dérouler dans notre ville, mardi après- midi. Nous déplorons, avec les organisa- teurs, ce contretemps et nous attendons avec impatience la grande semaine motonautique qui aura lieu à la fin d'août M. PIKKKK NOUVEAU EST DKCOUE DE L'ORDRE DK LEOl'OLD 1" DE Nous adressons nos vives félicita- tions à M. le Maire de Cannes qui vient d'être informé par M. Willy Lamott, Consul de Belgique à Nice que Sa Majesté le Rui lui conférait la croix LE GALA DU PALM-BEACH ET L'OUVERTURE DU PARADISECLUB Ce fut un succès prodigieux que celui remporté samedi soir par le Palm-Beach. Pius de trois cents convives s'étaient donné rendez-vous sur les terrasses où un magnifique spectacle se déroula devant le décor naturel de la Mer. Les plus belles toilettes fémi- nines y furent remarquées et une grande animation régna par- tout jusqu'au matin, surtout au Paradise-Club, si habilement dé- coré par Paul Brusset, où l'on retrouvait l'entrain des grandes nuits féeriques, Souhaitons que ce joyeux gala soit le signal de la grande vie estivale à Cannes et sur la Côte d'Azur. LE GRAND RALLYE OEAUVILLE-VICHY-CANNES de L'Aéro-Club de Cannes arrivera à Cannes Dimanche ÉCHOS UOIIH à M. Emile Abeille, Contrôleur des P.T.T., lieutenant d'artillerie dp réserve, qui vient d'être fait Chevalier de la Légion d'Honneur au titre mili- taire. MARIAGE Nous sommes heureux d'apprendre le très prochain mariage de Mllo An- drée Dcguel, fille de Mme et M. Cy- rille Dcguel, Directeur du Service des Etrangers, à la Mairie deCannes, avec M. Pierre Bodin. La bénédiction nuptiale sera donnée aux jeune» époux jeudi prochain, 3 Août, à 11 h. 30 en l'église Notrc-Dtune de Bon-Voyage. Noa sincères félicitations au jeune couple et aux deux famille». Cannes suit son destin de ville aéronautique, et devient même une vedette. A la fin de la semaine, c'est l'arrivée, sur notre bel aéroport, maintenant doublé, des concur- rents du deuxième rallye inter- national aérien Deau ville-Vichy- Cannes, organisé par la Ville et l'Aéro-Club de Cannes. C'est un parcours triomphal que feront les concurrents... Ils seront reçus au départ de Deau- ville par les soins du Casino et de M. Esdera, puis par l'Aéro- Club de Vichy et le même soir où ils auront une réception à l'Hôtel Carlton. Le lendemain ils seront reçus par la Fédéra- tion des Aéro-Clubs de la Drô- me, à Romans, où un déjeuner- pique-nique sera offert. lis arriveront à Cannes di- manche soir, et seront reçus au terrain par les membres de l'Aéro-Club, et tous dînerons ensemble le soir à l'Hôtel Gallia. Le lendemain, les concurrents pourront jouir en liberté de tous les attraits de Cannes et se réu- niront le soir du lundi au Palm- Beach Casino où les lauréats seront couronnés et seront récompensés de leurs louables efforts par la distribution de 21.500 francs de prix en espèces et de nombreuses et superbes coupes offertes par les différents groupements et Aéro-Clubs amis. La plus fameuse est sans contredit cette magnifique oeu- vre d'art offerte par M. Piquerez à l'Aéro-Club de Cannes, il y a quelques années et remise en compétition à l'occasion du rallve. LE 3 AOUT au Palm Beach ds Cannes aura lieu un Gala Franco-Russe Et ce sera une soirée extraordinaire par la qualité de l'assistance et par les préparatifs auxquels M. Fillioux ac- corde déjà toute son activité. L'oeuvre franco-russe mérite d être aidée, ses charges sont lourdes et les vieillards ou enfants qu'elle soutient ne peuvent pas êlre privés des soins nécessaires. La Grande Duchesse Hélène de Russie, Princesse de Grèce, qui avait manifesté le désir de cette suirée, a trouvé aussitôt le plus généreux accueil au Palm Beach où l'on sait tout entre- prendre et tout réussir pour apporter un secours aux oeuvres d assistance. Une fête enfantine d'une formule nouvelle, gaie, sportive, élégante, est irganisée par le Comité des Fêtes et des Sports pour le début d'août, avec le concours des professeurs diplômés de Cannes. Tous les enfants des deux sexes, jusqu'à treize ans, peuvent y prendre part et n'ont qu'à s'inscrire d'ores et déjà aux stades suivants auront lieu les éliminatoires: LE l** r AOÛT: Eliminatoire du Palm Beach (Professeur Haimovith). LE 2 AOÛT : Eliminatoire au Carlton (Professeur Berg). LE 3 AOUT : Eliminatoire au Grand Hôtel (Professeur Menu) LE 4 AOÛT : Eliminatoire aux Flots Bleus (Professeur Barrioz). Le même programme se dérou- lera à chaque endroit : course, saut, nage, reptation, grimper, lancement de ballon, etc., sur un parcours déter- miné. Cinq couples seront retenus à cha- que éliminatoire ; c'est donc vingt garçons et vingt fillettes qui prendront part à la finale du Palm Beach. Celle-ci aura lieu !o»samedi 5 août, à 16 heures, sur la plage sud. Les enfants retenus recevront un dossard numéroté ; deux cartes d in- vitation pour leur famille et un bon goûter. La partie sportive terminée, tous le» participants 4 la finale prendront part, sur des embarcations fleuries, au com- bat naval qui se déroulerasur la piscine. Dos bouquets à lancer seront donnés aux occupants des embarcations et ce sera, pendant un quart d'heure, un vivant échange de fleurs entre les finalistes et le public. Puis viendra l'heure de la danse et de la... restauration. Les orchestres du Palm Beach et la Fanfare du 9" B.C.A. prêteront leur concours à cette gracieuse réunion qui aura les honneurs des actualités ciné- matographiques. Des coupes seront remises aucouple élu et des insignes à tous les partici- pants de la finale. LE JEUDI 3 AOUT A 22 h. 30 dam les Jardins de l'Hôtel Gallia BAL PROVENÇAL C'est dans un cadre délicieux, in- connu même de laplupart des Cannois, que le bal Provençal tiendra, le jeudi 3 août, ses assises nocturnes. A deux reprises, en intermède, l'Académie Provençale se produira dans ses danses et jeux, et ainsi les nombreux amateurs de Folklore pour- ront applaudir les classiques interpré- tations de notre * Académie " qui vient de recueillir à nouveau, partout elle est passée, le plus chaleureux accueil. Puis la danse profane reprendra ses droits au sons de deux jazz entraî- nants et de nombreux concours d'une plaisante facture dotés de prix rafraî- chissants... et de qualité, permettront aux esprits subtils de s'adjuger des coupes.•• des coupes à boire. Retenez cette date sur le calendrier de vos nuits : 3 août, à 21 h. 30. jar- dins de l'Hôtel Gallia. 13 AU 28 AoUT : Grande Quinzaine Motonautique , organisée par le M.Y.C.C.A., avec le concours du Comité des Fêtes. 13 AoLT : Régales. - Bataille de Fleurs Nocturne sur la Croisette. Crand spectacle pyrotechnique sur la Rade. 14 AOUT: Bal "Blanc' au Palm Beach Casino. 19 AOÛT: Nocturne Cycliste sur tel Alk-es de la Liberté. 21 AOÛT : BAL des "PETITS LITS BLANCS", au Palm Beach. 24 AOUT : Concourt Nocturne d'Elé- gance Féminine en automobile dans les jardins Albcrt-i' r . 29 AOUT : Election de la Reine de Ca/i- nes au Palm Beach. (Cette Reine prendra part en septembre au Tour- noi final des Reines des Station» Thermales à Juan-tes-Pin;.). M. TARASCON « AS DK OL'KICKK » EST FAIT Grand Officier DE LA Légion d'Honneur Cette nouvelle a été accueùlie avec enthousiasme à Cannes où M. Paul Tarascon a de nom- breux amis et où il a rendu de grands services comme un des promoteurs du Champ d'Avia- tion. Nous ne saurions mieux faire, en cette circonstance, que de reproduire la citation qui accom- pagnait l'inscription au tableau de la Légion d'Honneur en 1920 du lieutenant d'infanterie au 1" régiment d'aviation Paul Taras- con, ^ Pilote d'élite, entraîneur d'hommes exceptionnel, amputé d'une jambe au cours d'un acci- dent de vol, au moment où l'Aviation faisait ses premiers pas, a rejoint la France, à la mobilisation, pour s'engager. « D'une énergie indomptable a. par ses exploits héroïques, immédiatement montré qu'il possédait les plus belles qualités de la race. Classé parmi les pre- miers, reste une figure inoublia- ble et un exemple d'incompara- ble bravoure. A officiellement abattu, au cours de la campagne, douze avions ennemis, et trois entièrement désemparés. » Nos plus vives félicitations vont à notre ami Tar;LS< on. LATITUDE 43 A SAINT-TROPEZ ? N..W, v<nw ranp.-li>iM qur !- ÎU2» ,HiuT Plmnon aura li<<u I- 20 juild-t. AU Uiitu.l.- 4», à Snim.Trc.pri. ]crii<-nt «-ii H-'j-.nr «tir 1» Itivimi, ont déjà rvttiiii l.-iirn tnl'lrs rt »n aura le plaisir d'y vnir lc« principaux iiiter-pnHwi du film Mafao, (|Uf l'on tourne actuellement h Nice. LA SEMAINE PROCHAINE REGLEMENT DU CONCOURS RADIO ZEPHVR EN MARGE DU TOUR DEFRANCE A 1 heures de l'après-midi à Cannes. il y avait beaucoup de monde sur le passage des coureurs. Or il avait fallu déjeuner de bonne heure, venir se griller ausoleil pendant de longues minutes pour quelques secondes fie satisfaction. * C'est donc que le Tour de France cycliste o0re encore assez d'intérêt. Je pense plutôt que toute cette curiosité sympaihique allait à René Vietto. dé- tenteur du maillot jaune, et à Gîanello, jeune coureur courageux, tous deux Cannois. En effet, les résultats quotidiens du Tour de France ne créent plus ces ailrou- pements qui encombraient la circulation de la Rue d'Antibes chaque après-midi et je me demande ce qu'il serait resté des admirateurs si Vietto ne nous avait pas intéressés à la course. Ne nous plaignons pas toutefois de la publicité qui est faite à Cannes et accompagnons de nos vaux René Vietto qui aura droit, après son triomphe, à une réception digne de son succès et de ses résultats de propagande. Avounni que, sous re rapport-là, nous avons une veine assez marquée, puisque très souvent le nom de Cannes vient s'étaler sur les manchettes de toute la presse, pour signaler tel ou tet fait dont nous n'espérions pas tirer profit. Or. vous voulez bien penser avec moi que si Vietto gagne le Tour, ce qui est de plus en plus rationnel, il y aura beau- coup de gens à Paris et ailleurs pour 'dire : Mais qu'est-ce que c'est que cette ville de Cannes qui accapare les Rois, les Grands Hommes et les Vedettes célèbres, qui détient le Festival Interna- tional du Film et le Bal des Petits Lits Blancs, qui a même I audace de fournit des champions cyclistes ? Alors, on éprouvera le besoin de Venir voir cette ville et nous savons bien, entre nous, que ceux qui auront été attirés . nous serons acquis puisque Cannes c'est beaucoup mieux que tout ce qu'on raconte XXX.

LITTORALarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1939/Jx5... · O n commence , semble-t-il à s e rendr e compt en hau t lieu nous avons l e droit d'espérer qu l'aid du

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LITTORALFORTUNÉ ROBAUDY FONDATEUR • ADMINISTRATION ET RÉDACTION i 24, RUE HOCHE, CANNES . TÉLÉPHONE 904-86

H E B D O M A D A I R E L I T T É R A I R E , M O N D A I N E T S P O R T I F D E L A C O T E D ' A Z U RfuBul in « N N Q ^ s «jr>,dAi»ES ET L<SGAI Fy LES *VM DES '« »UN*.JK Df COMMf^t . » C j % <** t O O f ' K . VtNTFS ET CEDONS Of *ONOS Df COW«HCE. ETC H C CANNES « M]

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spécialiste des sports

déplacement*!volontéttà tllre gracieuxpaiemanl aprèi livraison

En longeant la CôteNous avons jR-nétré dans la saison

estivale ou plutôt les estivants vien-nent de nous démontrer une (ois deplus que nous pouvions faire confianceà ces mois de Juillet. d'Août et Sep-tembre qui, dan* un autrefois pas trèslointain, représentaient l'abandon denotre rivage par nos hôtes.

Les plages s'animent de plus en plus.La floraison des parasols multicolorescherche des emplacements pouréclore.La jeunesse prend ses ébats avec unentrain (ou sous le regard vigilant desparents qui regrettent de n'avoir pasconnu, au beau temps de leur enfance,ces plaisirs faciles et revivifiants.

Nous assistons, sur nos promenades,a ces défilés de tenues légères qui neprouvoiit pas toujours la beauté desformes humaines aussi simplement dé-voilées. Mais il s'agit tout >ir 'de se créer un choix de w

.-f/accorrfer ton aJteJiUor> M1'^ cieuses académies. Or, sans tmUst.v

lîon possible, nos yeux ont le droit devoir de jolies choses.

Et nous sommes à fin Juillet.Que nous réserve le mois d"Août ?Une affluence encore plus grande

de tous ceux qui auront su attendrece complet épanouissement et lesregrets de ceux qui, par la lot dtsvacances limitées, seront rentrés chez

' t«ux en emportant des regrets.Il est très difficile de faire admettre

ces saisons estivales de la Côte d'Azurdans des contrées que nous avonsprivée» d'une affluence. Ainsi nousreviennent aux oreilles des petiteshistoires qui auraient pour but dedétourner nos visiteurs et de leurprouver qu'en mille autres lieux ilstrouveraient beaucoup plus d'avan-tages que chez nous, mais la mode estlancée. L'amour de la Lumière triom-phe de toutes ces combinaisons etnous avons la certitude qu'après êtrevenus chez nous nos hôtes ont envied'y revenir. Nous ne craignons pas laconcurrence pour cette griserie desoleil devant une mer bleue. Alors,laissons faire, laissons dire et conti-nuons à employer tous nos instants àl'enjolivement de ce séjour.

C'est bien en ce mois d'Août, pro-chainement atteint et en Septembreque se dérouleront les grandes festi-vités de la Côte d'Azur, celles quiferont le plus de bruit dans le monde.Notre publicité est donc assurée, ce

^^fffTn'est pas une petite histoire quandon sait ce que coûterait cette diffusionmondiale si nous en avions la charge

financière. Bien mieux, ulir (Hupa-gande servira aussi notre saison d'hivercar la hantise de cette région françaises'installe dans tous les esprits, sous desmotifs divers. Les uns attendent leFestival International du Film, d au-tres se préparent au Congrès Eucha-ristique de l'an prochain. Tous lesmotifs sont bons pour décider unvoyage.

Et, pendant ce temps-là, il nous fauttravailler d'arraché-pied pour ne pasoffrir la moindre désillusion.

Mais quel beau rôle nous jouonsdans l'histoire du développement duTourisme, cette force qui allie l'utileà l'agréable I

On commence, semble-t-il, à s enrendre compte en haut lieu et nousavons le droit d'espérer que l'aide du

Je Huit <fi- i rite attirance excep-tionnelle qui est une fortune pour toutle pays de France. Nous avons tra-vaillé avec nos propres moyens et ilserait temps qu'on nous apporte une

illahoration efficace.Sans doute il y a le soleil et la beauté

des sites. Mais ces agréments existaientiila dix ans et plus quand on fuyait

la Côte d'Azur de Mai à Décembre.Notre labeur compte donc bien pour

quelque chose. C'est le moment del'encourager.

I..V SEMAINE PROCHAINEK K G L K M K N T D UCONCOURS RADIO-ZEPHYR

Petits Messieurs!// était fait allution, la semaine der-

nière, à ces milieux douteux, qui mar-quent noire région azuréenne dans lasaison d'été et dont les lois n ont passuffisamment assuré jusqu'ici le contrôle.

Des hommes de tous âges fréquententces boîtes et nous laisserions volontiers àla police le soin d'en surveiller le fonc-tionnement intérieur si ces "Messieursne prenaient pas la fâcheuse habituded'envahir la rue de leurs débordementsnocturnes.

Dans tes parages de ces lieux de plaisiril est facile de voir évoluer une catégoried'individus qui se recommandent a I ut-tcntiim des paisibles promeneurs par desallures vraiment trop marquées, des ma-quillages trop savants, des chevelurestrop ondulées et des enlaiements tropsymptomaiiques.

Les péripatéticiennes, plus discrètes,parcourent, de leur côté, la ville à la re-< herche du client. Cependant, une certai-ne tenue leur est demandée et, assez fré-quemment, la police des mœurs les obligeà finir ta nuit au poste de police en leurappliquant une contravention.

Or cette même police des mœurs estinopérante devant les scandaleuses atti-tudes de l'élément masculin qui opèreQVCC plus d'audace et qui s affiche libre-ment. Elle est inopérante pane qu'il n'ya pas de règlements qui autorisent quel-ques rafles bien conduites autour de cesétablissements.

Et pourtant toutes les exagérationsont libre cours. Il suffit de passer danscertaines rues pour être parfaitementrenseigné sur le nombre et le métier deees indésirables professionnels, souventmêlés à d'autres histoires.« Cela devient intolérable.J L'impunité les encourage et le dangerpublic s'accentue.

Nous nous permettons de demanderaux autorités gouvernementales, qui dot-vent être renseignées, si, dans des villesde saison, une clientèle honorable et unepopulation laborieuse doivent être en-combrées par de tels spectacles.

XXX.

LA SEMAINE PROCHAINE

R E G I. K M E N T D U

COXCOl RS RADIO-ZEPHYR

C'EST A CANNESQ U ' A U R A L I E U

LE BAL DES PETITS LITS BLANCSLa date a été fixée au 22 août

LES PROCHAINES FETES A CANNESFÊTE ENFANTINE

ELECTION DU COUPLE LE PLUS DÉBROUILLARDCOMBAT NAVAL FLEURIGOUTER - SAUTERIE

Magnifique It'le de bienfai-sance, manifestation mondai neet artistique incomparable, voilàce que M. Léon Bailby, Direc-teur du Jour-Echo de Paris, etfondateur de cette œuvre re-marquable desPetits Lits Blancs,va entreprendn

^ar il y a n

L'œuvre d'aide aux enfantsest attachante. M. Léon Bailbyne connaît pas plus de refusquand il fait appel à la richessegénéreuse qu'au moment où ilréclame la collaboration des plusgrandes vedettes du moment.Enfin la collaboration de M.Jean Fillioux et de son état-major est aussi habile quecomplète.

11 est encore trop tôt pourrévéler un programme complè-tement modifié (,-t qui contien-

dra des surprises jusque-là in-concevables.

Ce qui n'est pas douteux,c'est que le principal collabore-teur de M. Léon Bailby, M.Muller est arrivé à Cannes, etque les derniers détails de cet-te préparation importante sontmaintenant bien étudiés et par-faitement mn^w pwnt.

Mais il y a un grand change-ment dans 1 organisation géné-rale du Bai des Petits LitsBlancs.

L'afflucnce extraordinaire quis'était manifestée l'an dernieravait forcement créé des compli-cations de la dernière heure.

Pour parer à certains in-convénients, car il a fallu 1 ha-bileté d une organisation par-faite pour improviser à la der-nière minute des diners sup-plémentaires, M. Léon Bailby

a décidé de limiter * le nombredes convives au chiffre de 1.000,et il demande à chaque convive1.000 francs.

Ce chiffre, qui restera inva-riable, va donc créer une émula-tion de générosité et, dès main-tenant il est permis de se faireinscrire au Palm Beach de Can-nes.

Il n'y a donc plus une minuteà peidie pour avoir la certitudeSe participer à cette réunionunique.

Nous ajoutons que ce prixde 1.000 fiants comprendra lechampagne et tous auties frais,et que la limitation du nombredes convives leur assureia plusde chances de gain à la 1 ombolasomptueuse, qui couronne cettefête.

Qu'on se le dise !

La semainesocialede Bordeaux

Nous avons tenu à souligner,pour nos lecteurs, l'ouverture dela Semaine Sociale de Bordeaux,pour un double motif :

Au cours de ces dernièresréunions d'études, ont été expo-sés et défendus des principestels que, sans être particulière-ment croyant, tout bon Fran-çais peut faire siens sans hési-tation. Qu'on en juge par cettecitation que nous empruntons ànotre confrère « Paris-Soir » :

En tête du programme, unproblème brûlant : la lutte desclasses — et non pas seulementen France, mais encore dansdifférents pays représentés.

M. Eugène Duthoit, doyen dela Faculté libre de droit de Lille,rappelle cette doctrine que vientencore de ratifier le nouveaupape.

— II y a des classes, dit-il.C'est un fait d'expérience. Cesclasses sont formées de gensque rapproche une façon com-mune de gagner leur vie, d'exer-cer leur profession, de désirerou de répudier certaines choses.

« Mais, ces classes, en elles-mêmes ne sont pas un fait mau-vais ; ce qui est mauvais, ce quiest néfaste, c'est de les dresserles unes contre les autres — cequ'on appelle la lutte des clas-ses. Il faut, au contraire qu'elless'entendent et qu'elles collabo-rent, car elles se complètenttout naturellement.

«• Pour cela, on peut faire par-ticulièrement appel aux classesmoyennes, si nombreuses enFrance et que leur situation enquelque sorte géographique metà même de fa>re la liaison entrele très grand capital et le pro-létariat.

« Mais surtout on s'efforcerade répandre parmi tous les hom-mes un idéal commun celui dela dignité et de la liberté de lapersonne humaine qui les empê-chera de s'inféoder à des inté-rêts égoïstes et particuliers. »

D'autre part, il nous est agré-able de remarquer que cetteSemaine Sociale est inspirée etprésidée par Mgr Maurice Feltinarchevêque de Bordeaux, donttoute l'activité, toute lu hauteélévation de pensée, sont tour-nées vers l'amélioration de notreorganisation sociale dans le res-pect de la jK-rsonne humaine.

Mgr Feltin, titulaire de laLégion d'Honneur, de la Médail-le militaire et de la Croix deguerre, qui sera notre hôte lorsdu Congrès Eucharistique formeavec Mgr Lamy, archevêque deSens et Mgr Rémond, chef denotre diocèse, une trilogie dedévouement au Pays, à la Foiet à l'Union, que nous nous fai-sons un devoir de saluer.

Le Père lait Chevalierpar le Fils

Sous ce titre, nous lisons dans LeJmir-Echo de Paris du 19 juillet : '

Ce Français de 84 ans qui, perdudans la foule de la revue, salue avecjîété les drapeaux et qui, tout à coup,;'affaisse et expire, dont la dernière,'ision terrestre aura été l'élan unanimede la nation dans le culte de la patrie,c'est déjà un épisode émouvant à fixerdans la mémoire des enfant* de France.

Mais ce qui donne sa pleine valeurmystique à l'événement, le VOICI :

M. Lamy était un ingénieur trèsdistingué ; en 1914, à plus de 60 ans,J partit officier dans les réserves, quand*es beaux services de guerre lui valu-rent la croix de chevalier, c'est à l'unde ses fils que furent conférés les pou-voirs pour l'investir. Ce (ils, c'était unieunc sergent d'infanterie déjà faitchevalier pour sa bravoure exemplaireet son sang largement répandu.

C'est le fils qui arma chevalier lepère, par le coup de plat du sabre surl'épaule et par l'accolade.

Et le sergent de naguère, c'estl'actuel archevêque de Sens, MgrLamy.

A l'évocation de ce souvenir émou-vant et de la disparition de 1 IngénieurLûmy, Le Littoral ne peut que s'incli-ner devant Mgr Lamy, prêtrç-soldatdont la noble figure honorera les céré-monies du Congrès de Mgr Rémond,dont le passé militaire est trop connujioiir que nous y revenions.

Le contrôlede la fréquentation

scolaireLa presse quotidienne a reten-

ti, ces jours derniers, des échostlu Congrès tenu par le syndicat« national > de l'enseignement.

Nous avons pu constater qu'ila été question de laïcité, de poli-tique intérieure et extérieure ;bref, de nombreuses idées ouprincipes qui n'ont rien à voirdirectement avec le seul souciqui devait animer de véritablessyndicalistes, c'est-à-dire, l'inté-rêt professionnel.

Et nous reprenons, à ce sujet,notre antienne : si de tellesassises négligent des questionsaussi importantes que le contrô-le de la fréquentation scolaire,sur qui devons-no us compterpour mener cette grave affaireà bien ?

Et si ces mêmes organismessyndicaux — d'ailleurs illégaux- négligent délibérément les

seuls sujets qui devraient lespréoccuper, comment veulent-ilsqui nous arrivions un jour àadmettre leur droit légal à la vie,droit basé sur le seul principede la défense et de l'organisa-tion professionnelles ?

LA COURSE MOTONAUTIQUE

LYON MARSEILLE-CANNESN'A PU ETRE TERMINÉE

C'est par la faute d'un vent violent quiavait agité la mer lundi, mardi et hierque les dirigeants du M.Y.C.C.A. ontpris', à Teyru, la décision d'arrêter lacourse motonautique à Marseille.

La première partie de 1'épreuOts'était poursuivie dans d'assez bonnesconditions.

Nous avons été aussi privés de laparade aéronautique qui devait sedérouler dans notre ville, mardi après-midi.

Nous déplorons, avec les organisa-teurs, ce contretemps et nous attendonsavec impatience la grande semainemotonautique qui aura lieu à la fin d'août

M. PIKKKK NOUVEAUEST DKCOUE DE L'ORDRE

DK LEOl'OLD 1"DE

Nous adressons nos vives félicita-tions à M. le Maire de Cannes qui vientd'être informé par M. Willy Lamott,Consul de Belgique à Nice que SaMajesté le Rui lui conférait la croix

LE GALA DU PALM-BEACHET L'OUVERTURE

DU PARADISECLUBCe fut un succès prodigieux

que celui remporté samedi soirpar le Palm-Beach.

Pius de trois cents convivess'étaient donné rendez-vous surles terrasses où un magnifiquespectacle se déroula devant ledécor naturel de la Mer.

Les plus belles toilettes fémi-nines y furent remarquées etune grande animation régna par-tout jusqu'au matin, surtout auParadise-Club, si habilement dé-coré par Paul Brusset, où l'onretrouvait l'entrain des grandesnuits féeriques,

Souhaitons que ce joyeuxgala soit le signal de la grandevie estivale à Cannes et sur laCôte d'Azur.

LE GRAND RALLYEOEAUVILLE-VICHY-CANNESde L'Aéro-Club de Cannes

arriveraà Cannes Dimanche

ÉCHOS

UOIIH à M. Emile Abeille, Contrôleurdes P.T.T., lieutenant d'artillerie dpréserve, qui vient d'être fait Chevalierde la Légion d'Honneur au titre mili-taire.

MARIAGENous sommes heureux d'apprendre

le très prochain mariage de Mllo An-drée Dcguel, fille de Mme et M. Cy-rille Dcguel, Directeur du Service desEtrangers, à la Mairie de Cannes, avecM. Pierre Bodin.

La bénédiction nuptiale sera donnéeaux jeune» époux jeudi prochain, 3Août, à 11 h. 30 en l'église Notrc-Dtunede Bon-Voyage.

Noa sincères félicitations au jeunecouple et aux deux famille».

Cannes suit son destin deville aéronautique, et devientmême une vedette.

A la fin de la semaine, c'estl'arrivée, sur notre bel aéroport,maintenant doublé, des concur-rents du deuxième rallye inter-national aérien Deau ville-Vichy-Cannes, organisé par la Ville etl'Aéro-Club de Cannes.

C'est un parcours triomphalque feront les concurrents... Ilsseront reçus au départ de Deau-ville par les soins du Casino etde M. Esdera, puis par l'Aéro-Club de Vichy et le même soiroù ils auront une réception àl'Hôtel Carlton. Le lendemainils seront reçus par la Fédéra-tion des Aéro-Clubs de la Drô-me, à Romans, où un déjeuner-pique-nique sera offert.

lis arriveront à Cannes di-manche soir, et seront reçus auterrain par les membres del'Aéro-Club, et tous dîneronsensemble le soir à l'Hôtel Gallia.Le lendemain, les concurrentspourront jouir en liberté de tousles attraits de Cannes et se réu-niront le soir du lundi au Palm-Beach Casino où les lauréatsseront couronnés et serontrécompensés de leurs louablesefforts par la distribution de21.500 francs de prix en espèceset de nombreuses et superbescoupes offertes par les différentsgroupements et Aéro-Clubsamis.

La plus fameuse est sanscontredit cette magnifique œu-vre d'art offerte par M. Piquerezà l'Aéro-Club de Cannes, il y aquelques années et remise encompétition à l'occasion durallve.

LE 3 AOUTau Palm Beach ds Cannes

aura lieu un GalaFranco-Russe

Et ce sera une soirée extraordinairepar la qualité de l'assistance et par lespréparatifs auxquels M. Fillioux ac-corde déjà toute son activité.

L'œuvre franco-russe mérite d êtreaidée, ses charges sont lourdes et lesvieillards ou enfants qu'elle soutientne peuvent pas êlre privés des soinsnécessaires.

La Grande Duchesse Hélène deRussie, Princesse de Grèce, qui avaitmanifesté le désir de cette suirée, atrouvé aussitôt le plus généreux accueilau Palm Beach où l'on sait tout entre-prendre et tout réussir pour apporterun secours aux œuvres d assistance.

Une fête enfantine d'une formulenouvelle, gaie, sportive, élégante, estirganisée par le Comité des Fêtes et

des Sports pour le début d'août, avecle concours des professeurs diplômésde Cannes.

Tous les enfants des deux sexes,jusqu'à treize ans, peuvent y prendrepart et n'ont qu'à s'inscrire d'ores etdéjà aux stades suivants où auront lieules éliminatoires:LE l**r AOÛT: Eliminatoire du Palm

Beach (Professeur Haimovith).LE 2 AOÛT : Eliminatoire au Carlton

(Professeur Berg).LE 3 AOUT : Eliminatoire au Grand

Hôtel (Professeur Menu)LE 4 AOÛT : Eliminatoire aux Flots

Bleus (Professeur Barrioz).Le même programme se dérou-

lera à chaque endroit : course, saut,nage, reptation, grimper, lancement deballon, etc. , sur un parcours déter-miné.

Cinq couples seront retenus à cha-que éliminatoire ; c'est donc vingtgarçons et vingt fillettes qui prendrontpart à la finale du Palm Beach.

Celle-ci aura lieu !o»samedi 5 août, à16 heures, sur la plage sud.

Les enfants retenus recevront undossard numéroté ; deux cartes d in-vitation pour leur famille et un bongoûter.

La partie sportive terminée, tous le»participants 4 la finale prendront part,sur des embarcations fleuries, au com-bat naval qui se déroulerasur la piscine.Dos bouquets à lancer seront donnésaux occupants des embarcations et cesera, pendant un quart d'heure, unvivant échange de fleurs entre lesfinalistes et le public.

Puis viendra l'heure de la danse etde la... restauration.

Les orchestres du Palm Beach et laFanfare du 9" B.C.A. prêteront leurconcours à cette gracieuse réunion quiaura les honneurs des actualités ciné-matographiques.

Des coupes seront remises au coupleélu et des insignes à tous les partici-pants de la finale.

LE JEUDI 3 AOUTA 22 h. 30 dam les Jardins

de l'Hôtel Gallia

BAL PROVENÇALC'est dans un cadre délicieux, in-

connu même de la plupart des Cannois,que le bal Provençal tiendra, le jeudi3 août, ses assises nocturnes.

A deux reprises, en intermède,l'Académie Provençale se produiradans ses danses et jeux, et ainsi lesnombreux amateurs de Folklore pour-ront applaudir les classiques interpré-tations de notre * Académie " qui vientde recueillir à nouveau, partout oùelle est passée, le plus chaleureuxaccueil.

Puis la danse profane reprendra sesdroits au sons de deux jazz entraî-nants et de nombreux concours d'uneplaisante facture dotés de prix rafraî-chissants... et de qualité, permettrontaux esprits subtils de s'adjuger descoupes.•• des coupes à boire.

Retenez cette date sur le calendrierde vos nuits : 3 août, à 21 h. 30. jar-dins de l'Hôtel Gallia.

13 AU 28 AoUT : Grande QuinzaineMotonautique , organisée par leM.Y.C.C.A., avec le concours duComité des Fêtes.

13 AoLT : Régales. - Bataille de FleursNocturne sur la Croisette. Crandspectacle pyrotechnique sur la Rade.

14 AOUT: Bal "Blanc' au Palm BeachCasino.

19 AOÛT: Nocturne Cycliste sur telAlk-es de la Liberté.

21 AOÛT : BAL des "PETITS LITSBLANCS", au Palm Beach.

24 AOUT : Concourt Nocturne d'Elé-gance Féminine en automobile dans lesjardins Albcrt-i'r.

29 AOUT : Election de la Reine de Ca/i-nes au Palm Beach. (Cette Reineprendra part en septembre au Tour-noi final des Reines des Station»Thermales à Juan-tes-Pin;.).

M. TARASCON« AS DK OL'KICKK »

EST FAIT

Grand OfficierDE LA

Légion d'Honneur

Cette nouvelle a été accueùlieavec enthousiasme à Cannes oùM. Paul Tarascon a de nom-breux amis et où il a rendu degrands services comme un despromoteurs du Champ d'Avia-tion.

Nous ne saurions mieux faire,en cette circonstance, que dereproduire la citation qui accom-pagnait l'inscription au tableaude la Légion d'Honneur en 1920du lieutenant d'infanterie au 1"régiment d'aviation Paul Taras-con,

^ Pilote d'élite, entraîneurd'hommes exceptionnel, amputéd'une jambe au cours d'un acci-dent de vol, au moment oùl'Aviation faisait ses premierspas, a rejoint la France, à lamobilisation, pour s'engager.

« D'une énergie indomptablea. par ses exploits héroïques,immédiatement montré qu'ilpossédait les plus belles qualitésde la race. Classé parmi les pre-miers, reste une figure inoublia-ble et un exemple d'incompara-ble bravoure. A officiellementabattu, au cours de la campagne,douze avions ennemis, et troisentièrement désemparés. »

Nos plus vives félicitationsvont à notre ami Tar;LS< on.

LATITUDE 43A SAINT-TROPEZ ?

N..W, v<nw ranp.-li>iM qur !- ÎU2»,HiuT Plmnon aura li<<u I- 20 juild-t.AU Uiitu.l.- 4», à Snim.Trc.pri.

]crii<-nt «-ii H-'j-.nr «tir 1» Itivimi, ont déjàrvttiiii l.-iirn tnl'lrs rt »n aura le plaisird'y vnir lc« principaux iiiter-pnHwi dufilm Mafao, (|Uf l'on tourne actuellementh Nice.

LA SEMAINE PROCHAINE

R E G L E M E N T DU

CONCOURS RADIO ZEPHVR

EN MARGEDU TOUR DE FRANCE

A 1 heures de l'après-midi à Cannes.il y avait beaucoup de monde sur lepassage des coureurs.

Or il avait fallu déjeuner de bonneheure, venir se griller au soleil pendantde longues minutes pour quelques secondesfie satisfaction. *

C'est donc que le Tour de Francecycliste o0re encore assez d'intérêt.

Je pense plutôt que toute cette curiositésympaihique allait à René Vietto. dé-tenteur du maillot jaune, et à Gîanello,jeune coureur courageux, tous deuxCannois.

En effet, les résultats quotidiens duTour de France ne créent plus ces ailrou-pements qui encombraient la circulationde la Rue d'Antibes chaque après-midi— et je me demande ce qu'il serait restédes admirateurs si Vietto ne nous avaitpas intéressés à la course.

Ne nous plaignons pas toutefois de lapublicité qui est faite à Cannes etaccompagnons de nos vaux René Viettoqui aura droit, après son triomphe, àune réception digne de son succès et deses résultats de propagande.

Avounni que, sous re rapport-là, nousavons une veine assez marquée, puisquetrès souvent le nom de Cannes vients'étaler sur les manchettes de toute lapresse, pour signaler tel ou tet fait dontnous n'espérions pas tirer profit.

Or. vous voulez bien penser avec moique si Vietto gagne le Tour, ce qui estde plus en plus rationnel, il y aura beau-coup de gens à Paris et ailleurs pour

'dire :• Mais qu'est-ce que c'est que cette

ville de Cannes qui accapare les Rois,les Grands Hommes et les Vedettescélèbres, qui détient le Festival Interna-tional du Film et le Bal des Petits LitsBlancs, qui a même I audace de fournitdes champions cyclistes ?

Alors, on éprouvera le besoin de Venirvoir cette ville et nous savons bien, entrenous, que ceux qui auront été attirés .nous serons acquis puisque Cannes c'estbeaucoup mieux que tout ce qu'on raconte

XXX.