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N°24 2 e trimestre 2015 Lettre d’information du Comité Départemental des Retraités et des Personnes Agées de la Haute-Marne Du conseil général au conseil départemental Edito Permanence : Les membres du bureau du CODERPA assurent une permanence le mardi de 10h à 12h dans les locaux mis à sa disposition par le conseil général, 2 rue du 14 juillet à Chaumont. Tél. 03 25 31 66 07 - [email protected] L es 32 cantons que nous connaissions depuis 1982 ont fait place à 17 nouveaux territoires issus d’une loi de 2014. Le législateur a équilibré le nombre d’habitants de chaque canton alors qu’auparavant la population était très disparate de l’un à l’autre. Une autre nouveauté a été introduite, la représentation de chaque canton par un binôme, une femme et un homme pour constituer un conseil départemental de 34 élus. Ainsi les élections des 22 et 29 mars 2015 ont permis de désigner celles et ceux qui, durant six ans, vont administrer le département. Le conseil compte 13 anciens conseillers généraux et 21 nouveaux élus. Président du conseil général depuis 1998, Bruno Sido a été réélu à la tête du conseil départemental avec 10 vice-présidents, parmi lesquels 9 anciens conseillers généraux. Pour ce qui nous concerne, Mme Marie-Claude Lavocat conserve la Vice-présidence en charge des personnes âgées et handicapées, elle continuera donc de présider les séances plénières de notre comité. La cinquième commission, compétente sur toutes les questions sociales et de solidarité, sera présidée par M. Jean-Michel Feuillet. Comme les compétences du département ne seront pas modifiées dans le domaine médico-social, nous poursuivrons notre mission, en très bonne entente avec tous les services du département, en particulier ceux de la solidarité départementale, que nous sollicitons régulièrement. Lieu de dialogue et de réflexion, le CODERPA ne manquera pas de faire des propositions aux nouveaux élus du département sur les conditions de vie des aînés, les différentes aides prévues par la législation ou les souhaits exprimés par les usagers que nous rencontrons lors de nos visites dans les établissements ou dans nos diverses réunions. Le 30 avril 2015 Jacques Maurice Vice-président du CODERPA p. 2 Les écrivains de Haute-Marne p. 3 Loi sur le vieillissement p. 4 La tarification des établissements p. 5 L’accueil familial p. 6 Arts Vivants 52 p. 7 Donnons la parole à : Tendre la main p. 8 Les services d’aide à domicile Sommaire

Lettre du coderpa 24

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Page 1: Lettre du coderpa 24

N°24

2e trimestre 2015

Lettre d’information du Comité Départemental des Retraités et des Personnes Agées de la Haute-Marne

Du conseil général au conseil départemental“ Edito

Permanence :

Les membres du bureau du CODERPA assurent une permanence le mardi de 10h à 12h

dans les locaux mis à sa disposition par le conseil général, 2 rue du 14 juillet à Chaumont.

Tél. 03 25 31 66 07 - [email protected]

Les 32 cantons que nous connaissionsdepuis 1982 ont fait place à 17 nouveauxterritoires issus d’une loi de 2014. Le

législateur a équilibré le nombre d’habitants dechaque canton alors qu’auparavant la populationétait très disparate de l’un à l’autre. Une autrenouveauté a été introduite, la représentation dechaque canton par un binôme, une femme et un homme pour constituer un conseildépartemental de 34 élus.Ainsi les élections des 22 et 29 mars 2015 ontpermis de désigner celles et ceux qui, durant sixans, vont administrer le département. Le conseilcompte 13 anciens conseillers généraux et 21 nouveaux élus. Président du conseil généraldepuis 1998, Bruno Sido a été réélu à la tête duconseil départemental avec 10 vice-présidents,parmi lesquels 9 anciens conseillers généraux.Pour ce qui nous concerne, Mme Marie-ClaudeLavocat conserve la Vice-présidence en chargedes personnes âgées et handicapées, ellecontinuera donc de présider les séances

plénières de notre comité. La cinquièmecommission, compétente sur toutes lesquestions sociales et de solidarité, sera présidéepar M. Jean-Michel Feuillet.Comme les compétences du département neseront pas modifiées dans le domaine médico-social, nous poursuivrons notre mission,en très bonne entente avec tous les services du département, en particulier ceux de lasolidarité départementale, que nous sollicitonsrégulièrement.Lieu de dialogue et de réflexion, le CODERPAne manquera pas de faire des propositions auxnouveaux élus du département sur lesconditions de vie des aînés, les différentes aidesprévues par la législation ou les souhaitsexprimés par les usagers que nous rencontronslors de nos visites dans les établissements oudans nos diverses réunions.

Le 30 avril 2015Jacques Maurice

Vice-président du CODERPA

p. 2 Les écrivains de Haute-Marnep. 3 Loi sur le vieillissementp. 4 La tarification des établissementsp. 5 L’accueil familialp. 6 Arts Vivants 52p. 7 Donnons la parole à : Tendre la mainp. 8 Les services d’aide à domicile

Sommaire

Page 2: Lettre du coderpa 24

Les écrivains de Haute-MarnePatrick Quercy : un auteur original qui mérite d’être plus connu

PPatrick Quercy est né en 1956à Rosny-sous-Bois, près deParis, dans une famille

ouvrière. A l’âge de 17 ans il asouscrit un contrat auprès de la baseaérienne de Dugny-le Bourget qui luia permis de poursuivre une longuecarrière de météorologiste dansl’armée de l’air. Désormais retraité, ilréside à Chatonrupt et est aussicorrespondant de presse. il a rédigé4 ouvrages inspirés de son enfance,de son ancien métier, mais aussi decelui de correspondant de presse. Ses œuvres sont toutes très originales etcaptivent le lecteur par un style à la foisminutieux et imagé, réaliste et pittoresque.

L’atoll du sourire : Ce récit de voyagepermet de découvrir la Polynésie françaiseet particulièrement l’archipel des Tuamotu où Patrick Quercy aexercé ses fonctions de météorologiste militaire. il dévoile unenature et des lieux extraordinaires : faune, flore, peuple desatolls, navigations en haute mer, plongées sous-marines, lapêche, mais aussi ouragans et essais nucléaires français décritspar le détail.

Les maîtres de la Bùra : Lors d’une mission en opérationsextérieures dans l’ancienne Yougoslavie, Patrick Quercy étaitle responsable de la station météorologique de l’aéroportinternational de Mostar (Bosnie-Herzégovine). Dans un paysdévasté par la guerre, l’auteur a rédigé un journal qui décrit avecminutie ses missions à Mostar, ses déplacements en Bosnie-Herzégovine et en Croatie, la beauté des paysages. En plusdes mines innombrables, il faut affronter un vent terrible, laBùra, dont la violence balaie l’Herzégovine et provoque des

tempêtes en mer Adriatique. « Les maîtresde la Bùra » est un ouvrage qui revient surl’origine de l’humanité et l’histoiretourmentée des Balkans, mais tente aussid’expliquer comment un tel désastre a pu sereproduire en Europe en cette fin du XXe siècle.

Le wagon vert : Patrick Quercy revient surson enfance au sein d’une famille ouvrièrede la banlieue parisienne. Son père est« travailleur de l’ombre » (égoutier) deParis. L’auteur fait revivre l’époque où lesfaubourgs évoquaient encore la ruralité,avec des fermes et des chevaux de labourdans les champs d’une « ceinture verte »qui ravitaillait les vieilles Halles, le « ventre» de Paris sous les pavillons « Baltard ».La pauvreté des mal-logés, la « zone » destaudis, le monde des égouts, lesévènements de mai 1968, l’histoire tragiqued’une banlieue meurtrie par les combats de1870, les bombardements de 1918 et les

fusillades de 1944, tout cela est à découvrir à bord du wagonvert de 2ème classe du Métropolitain, symbolique du mondeouvrier. Patrick Quercy y évoque également la Lorraine de songrand-père et ses séjours en colonie de vacances.

Turbulences (récits d’un météorologiste) : Dans le premierde ces récits, Patrick Quercy narre la beauté des montagnesdu Queyras (Haute-Alpes) où il effectua des randonnéesmémorables lors de son adolescence. Dans les quatre récitssuivants, le lecteur découvre les arcanes du monde del’aéronautique et de la météorologie, mais aussi le harcèlementmoral au travail et l’isolement qui frappe celui qui en est victime.Le dernier récit concerne la correspondance de presse danslaquelle Patrick Quercy poursuit encore avec enthousiasmel’aventure d’une vie déjà bien remplie.

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Le Centre Culturel Haut-Marnais (CCHM) propose des séjours pour les retraités à Château-Tanguy : Du 25 au 31 août 2015 « A la découverte de Pléneuf et des alentours »Du 1er au 9 septembre 2015 « Entre Manche et mer d’Iroise »Pour tous renseignements, contactez Katia au 03 25 32 13 87

► LE CCHM ET LES RETRAiTéS AU VAL-AnDRé (BRETAgnE)

Les ouvrages de Patrick Quercy sont en attente d’éditeur.

On peut néanmoins se procurer une édition artisanale auprès de lui : [email protected]

L’atoll du sourire est en lecture gratuite sur le site de l’association haut-marnaise des écrivains

Accès direct par le lien suivant : http://www.ecrivains-haute-marne.com/upload/numerique/1395734591.pdf

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Le projet de loi sur l’adaptation dela société au vieillissement a été

examiné par le Sénat. Une secondelecture à l’Assemblée nationale estnécessaire avant son adoptiondéfinitive … et son application !Les démarches entreprises par leCODERPA auprès de Monsieur lePréfet et des sénateurs ont portéleurs fruits puisqu’à la suite d’uncourrier du sénateur Bruno Sido, laministre lui répondait « Le texte seraexaminé dans le courant du mois demars ». Cela a été fait du 17 au 19 mars. Le projet de loi a été adoptépar 178 voix pour, 0 contre, les autressénateurs s’étant abstenus (dont les 2 haut-marnais). Pour l’anecdote onnotera que l’abstention a été qualifiée de « positive » par les uns et de« combative » par les autres !

Comme les députés, les sénateursont déploré la faiblesse des moyensmobilisés pour répondre au défi de la perte d’autonomie liée auvieillissement. Sur cette question lessénateurs ont décidé de sanctuariserl’affectation de la CASA (contributionadditionnelle de solidarité àl’autonomie) auprès de la CnSA(caisse nationale de solidarité àl’autonomie) en précisant lespourcentages des ressources quidoivent être dédiées à la préventionet à l’accompagnement duvieillissement. Cette précision, si elleest reprise par l’Assemblée nationale,devrait mettre fin au détournement de

la CASA, prélevée depuis avril 2013 sur lespensions des retraités imposables,servant pour l’instant à abonder leminimum vieillesse.

Parmi les autres amendements adoptéspar les sénateurs notons l’intention de

créer un régime unique d’autorisation desservices à domicile, l’extension du forfaitautonomie à l’ensemble des logementsfoyers, l’intervention des centres de santédans ces mêmes logements foyers, et lerétablissement du haut conseil de l’âgepour la gouvernance nationale du dispositif.

nos revendicationsLes revendications que nous avionsformulées, avec d’autres CODERPA,n’ont pas été reprises par lesParlementaires. Les retraités neseront pas représentés dans la conférence des financeurs,organisme nouveau chargé dedistribuer les crédits pour laprévention. Pourtant il s’agit bien derépartir des sommes payées par lesretraités. La gouvernance locale n’estpas non plus modifiée avec un « conseil départemental de lacitoyenneté et de l’autonomie »,instance trop complexe et trop lourdeà notre avis.

L’avenir nous dira si d’autresmodifications interviendront dans lasuite du parcours législatif. Le plusimportant pour nous est de conclurele plus rapidement possible car,comme nous l’avons déjà dit à tousnos interlocuteurs, de nombreusespersonnes en difficulté attendent lesaides promises et celles-ci doiventconcourir à renforcer l’emploi dansles services à la personne.

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La loi au SénatLoi sur le vieillissement : une nouvelle étape est franchie

Paroles de MinistreA propos de l’amélioration de l’APA(Allocation Personnalisée d’Autonomie)la Ministre Laurence Rossignol a tenu àsouligner devant les Sénateurs quec’était « probablement l’un des articlescentraux du projet de loi ». Citonsquelques extraits de sa déclaration :

« … le dispositif créé en 2001 a montréses limites : un plan d’aide sur quatre

est saturé, dont 46% des giR 1 ; leniveau du reste à charge peut entraînerun renoncement à l’aide pour lespersonnes âgées aux revenus faibles …nous avons conclu à la nécessité deposer les bases de l’acte ii de l’APA, quiconcerne 60% des bénéficiaires, soit730 000 personnes. il faut savoir que80% d’entre eux sont en giR 3 ou 4 et 20% en giR 1 ou 2. A cet effet, le

gouvernement a activé trois leviers et mobilisé 350 millions d’euros, soit 54%de la CASA. Le budget de l’APAenregistre donc une hausse de 13%...»

nous ne manquerons pas de vérifier lesretombées de ces annonces positivessur les dotations versées à la Haute-Marne lorsque la loi sera en vigueur…le plus tôt possible répétons-le.

amenetrier-duaygues
Texte surligné
est-ce possible de réduire un peu les espaces?
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TarificationLe calcul du prix de journée en établissement

Les principes de tarificationLe code de l’action sociale et des famillesprécise que « Les prestations fournies parles établissements comportent : un tarifjournalier afférent à l’hébergement, untarif journalier afférent à la dépendance ,un tarif journalier afférent aux soins ».

Le budget d’un EHPAD (Etablissementd’hébergement pour personnes âgéesdépendantes) se compose alors de 3sections étanches, dont les dépenses etles recettes sont règlementées,conduisant à un résultat propre à chaquesection. Le gestionnaire d’un EHPAD doitgérer 3 équilibres financiers, 1 pourchaque section de financement.

Le tarif « soins » est pris en chargepar l’assurance maladie.

Le tarif « dépendance » est financéen partie par l’Allocation Personnaliséed’Autonomie (APA) versée globalementpar le conseil général à l’établissement etpar le résident sous la forme d’un « ticketmodérateur » correspondant à la dépen-dance faible (giR 5/6).

Le tarif « hébergement » est entiè-rement à la charge de l’usager.En Haute-Marne, les tarifs moyens 2014 serésument ainsi (total journalier à la charge du résident):

Hébergement 52,63€+ dépendance 5,50€____________________

58,13€

Le tableau ci-contre précise la répartitiondes charges entre les 3 sections tarifaires.Les charges de personnel sont bien sûr lesplus lourdes dans le calcul du prix de journée.

Vaste débat que celui de la tarification des EHPAD. Les pouvoirs publics le reconnaissent comme un sujeturgent tout en repoussant chaque année son examen.

Déjà, en 2005, le ministre en charge des personnes âgées, Philippe Bas,déclarait « lorsque les charges d’hébergement en viennent à dépasserrégulièrement le montant d’une retraite moyenne, il y a là un problèmegrave qu’il faut absolument résoudre ». Dix ans plus tard la situation nes’est pas améliorée pour les résidents, au contraire. il est donc utile desavoir de quoi on parle et le CODERPA, dans sa séance plénière du 12 février a entendu un exposé des responsables de la tarification auconseil général. En voici le résumé.

Charges de personnel hébergement dépendance soins

Direction, administration 100%Cuisine, services généraux, diététicien 100%Animation, service social 100%Agents de service hospitalier 70% 30%Aide soignant, AMP 30% 70%Psychologue 100%infirmier(e)s, cadre de santé 100%Auxiliaires médicaux 100%Pharmacien 100%Médecin 100%Autres chargesDépenses courantes (alimentation, électricité,véhicules, Energie…) et de structure (amortis-sements mobiliers et immobiliers, frais financiers )

100%

Blanchissage, produits d’entretien, fournitures diverses 70% 30%

Couches, alèses et produits absorbants 100%Produits pharmaceutiques et médicaux 100%

Le calcul des tarifsEn fin d’année l’établissement adresseson budget prévisionnel pour l’annéesuivante aux autorités de tarification(l’agence régionale de santé pour le tarif« soins » et le conseil général, pourl’hébergement et la dépendance). Aprèsvérification et dialogue entre les deuxparties, le Président du conseil généralprend un arrêté fixant le tarif applicable àl’établissement pour l’année en cours. Cetarif est élaboré à partir des chargesprévisionnelles et des recettescorrespondant à la capacité installée et àl’activité prévisionnelle retenue.

A l’occasion de la signature desconventions pluriannuelles tripartites(établissement, conseil général, agencerégionale de santé pour le tarif « soins »),la fixation pluriannuelle du budget, pour 5 années, permet d’apporter une plusgrande lisibilité aux gestionnaires ainsiqu’aux résidents et aux familles. Cettepratique va se généraliser à tous lesétablissements.

Toutefois cette procédure ne règle pas leproblème de fond à savoir les dépensesimputables aux charges à répartir entreles résidents. il s’agit d’une règlenationale qui ne pourra être modifiée qu’àla faveur du débat toujours annoncé maistoujours reporté jusqu’à présent.

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C’est une solution alternative entre le domicile et l’établissementpour les personnes âgées ou les personnes en situation de handicapqui ne désirent plus ou qui ne peuvent plus demeurer chez elles.

Ce mode d’accueil est trèsdéveloppé dans notre département,surtout en milieu rural et dans lesarrondissements de Chaumont etLangres. Au 31 décembre 2013,244 personnes étaient agréées en tant qu’accueillants familiauxpour 347 places. Pour deveniraccueillant familial il faut obtenir un agrément délivré par leprésident du conseil départemental(ex conseil général), s’engager àparticiper à des sessions deformation, pouvoir assurer lacontinuité de l’accueil lors depériodes d’indisponibilités, collaboreravec les travailleurs médico-sociauxchargés du suivi des personnesaccueillies.

Etre accueillant familialL’accueillant familial a pour rôle d’offrir unenvironnement familial sécurisant à uneou plusieurs personnes âgées de plus de60 ans ou personnes adultes en situationde handicap, d’accompagner la personneaccueillie dans le respect de ses besoinset de son autonomie, de mettre àdisposition une chambre aménagée ausein du logement familial. Ce métier, quiest aussi un engagement, permetd’exercer une activité rémunérée àdomicile.

Vivre chez un accueillant familialPour la personne accueillie c’est choisirun hébergement chaleureux etindividualisé, partager la vie et lesactivités d’une famille dans le respect etla convivialité, bénéficier d’une aidepersonnalisée adaptée à ses besoins.L’accueillant et la personne accueillie (ou son représentant légal) sont tenuesde signer un contrat qui régit lesconditions matérielles, morales etfinancières de l’accueil et de souscrireune assurance responsabilité civile.

C’est quoi…L’accueil familial

Vous désirez devenir accueillant familial,Vous souhaitez vivre en famille d’accueil ?Vous devez vous adresser à l’un des deux services coordonateurs de l’accueil àdomicile (SCAD), rattachés aux EHPAD d’Arc-en-Barrois et de Doulaincourt, enfonction de votre lieu de résidence. Le SCAD d’Arc-en-Barrois intervient surl’arrondissement de langres et sur les anciens cantons d’Arc-en-Barrois et deChâteauvillain. Le SCAD de Doulaincourt intervient sur les autres cantons.

SCAD d’Arc-en-Barrois, EHPAD Saint-Martin, tél. 03 25 02 14 68SCAD de Doulaincourt, EHPAD Pougny, Tél. 03 25 94 68 73

L’avis des professionnels

Pour compléter votre information, nous avons interrogé les deuxreprésentantes de l’Associationdépartementale des Familles d’accueilqui siègent au CODERPA.

Q : Pourquoi avoir choisi ce métier ?

R : Par vocation d’être au contact depersonnes âgées ou handicapées, afinde les aider à s’épanouir malgré leurdépendance ou handicap. Ou bien à lasuite d’un changement d’orientationprofessionnelle décidé après un retouren Haute-Marne.

C’est également un avantage certainde pouvoir travailler à son domicilemalgré une présence 24 heures sur 24.

Q : Y a-t-il un accueil type ?

R : nous qui accueillons despersonnes depuis de nombreusesannées, n’avons pas d’emploi dutemps bien défini. Tout dépend dudegré de handicap de la personneaccueillie. La journée s’organise enfonction des contraintes qu’impose parexemple une aide constante pour tousles actes de la vie courante. A l’opposél’accueillant familial peut faire participerson pensionnaire à toutes ses activitésquotidiennes, le laisser libre de serendre à des clubs ou même lui fairepartager ses vacances.

Q : Quels conseils donner à descandidats à ce métier ?

R : Surtout bien réfléchir, c’est un vraimétier à temps plein qui nécessite uneacceptation totale des obligations qu’ilcomporte par la famille de l’accueillant.D’autre part il faut s’astreindre à uneformation continue, par exemple chezles pompiers, en milieu médical ou enmatière de nutrition.

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L’association Arts Vivants 52 est née en 1987 pour accompagner le développement du spectacle vivant enHaute-Marne. Elle agit dans le respect de la politique culturelle du conseil départemental et du schémade développement des enseignements artistiques sous toutes ses formes (musique, danse, théâtre).

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Connaissez-vous…Arts Vivants 52

BULLES CHOREgRAPHiQUES – par la Compagnie Contrepoint

Les bulles chorégraphiques, suite de petites formes dansées qui se jouent dans desespaces chargés d’une poésie et d’une âme particulière, portent la danse là où on nel’attend pas. Toutes ces bulles sont reliées par des chansons d’amour, comme unesorte de récital amoureux qui rappelle un souvenir nostalgique, une déclarationpassionnée, un chagrin d’amour.

Jeudi 21 mai – Langres

vendredi 22 mai – Montigny-le-Roi (horaires à confirmer, entrée libre)

REnCOnTRES VOCALES(choristes adultes et enfants issus du Département)

Dimanche 7 juin à 15h – Joinville, Château du grand jardin

Dans le cadre des rendez-vous au jardin en partenariat avec le château du grand jardin et le FdCHM.

EnSEMBLE FAEnZA : BAROQUE à LA CARTESamedi 13 juin à 18h30 – Abbaye d’Auberive

Réservations : 03 25 84 20 20

Un partenariat avec Fugue à l’Opéra et l’Abbaye d’Auberive dans le cadre de l’effet papillon.

Arts Vivants 52 c’est aussi :Un partenariat artistique avec le CODERPA lors de la semainebleue avec le spectacle « la boîte à crics » de Patrick Mathis aunouveau Relax et un spectacle d’improvisation avec laCompagnie Lisa 21 à la salle des fêtes. Arts Vivants 52 apporteégalement un soutien technique et administratif pour lesspectacles organisés par le CODERPA.

Sont en cours lors de ce deuxième trimestre 2015, des interventionsen milieu scolaire et des spectacles sur le territoire avec :

• La compagnie de danse Contrepoint dans les collèges Diderotde Langres et de Montigny-le-Roi dans le cadre d’un PAg (projetartistique globalisé) danse.

• Présentation du spectacle Les bulles chorégraphiques les 20 et 21 mai 2015.

• Le musicien Jonathan Mathis avec le projet HarmonieMécanique : concerts et rencontres artistiques en partenariatavec l’école de musique, la commune et la communauté decommune de la région de Bourbonne-les-Bains. Concert final le 6 juin 2015.

Le CD réalisé avec des artistes locaux est une compilation de douze textes du nogentais Bernard Dimey.Fabriqué en Haute-Marne, ce CD collectif est une œuvre unique à la hauteur du personnage qui s’estillustré de nogent à Montmartre.il est possible de se le procurer auprès de l’Association Bernard Dimey ([email protected]) ou surle site du festival bien connu maintenant : www.festival-dimey.fr

► DiMEY PLURiEL

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Pour joindre « Tendre la Main »Tèl. 03 25 31 04 19 – Portable : 06 83 93 69 99 – Courriel : [email protected]

10, rue du général Leclerc – 52700 VESAignES SOUS LAFAUCHE

Donnons la parole à ... «Tendre la Main » Service d’aide à la Personne Agée et/ou Handicapée à Domicile

« Tendre la Main » est un service d’aide à la Personne à son domicile, c’est une entreprise « prestataire de services ».« Tendre la Main » se situe à Vesaignes sous Lafauche (52700)« Tendre la Main » intervient sur une zone d’environ 20 kms de rayon, principalement sur les anciens cantonsd’Andelot, Saint Blin, Bourmont.

Les personnes aidées• Les personnes âgées plus ou moins dépendantes. Cettedépendance est souvent liée soit par le grand âge, soit parla maladie (Parkinson, Alzheimer, sclérose en plaque, etc…) • Les personnes paralysées ou handicapées• Les personnes fragilisées momentanément hospitalisation,décès, accident)

L’équipe d’intervention

La gérance de « Tendre la Main » est assurée par Mme girodElisabeth. Toutes les interventions sont mises en place et suiviespar Mme girod, une équipe de six auxiliaires ou employées de vieintervient 7 jours sur 7 y compris les jours fériés.

Objectifs des prestations proposées Concourir au maintien à domicile d’une personne en situation debesoin d’aide, dans le respect de ses choix de vie, dans l’objectifde maintenir, et/ou restaurer, et/ou stimuler son autonomie

En fonction des potentialités et des incapacités constatées, nosfonctions se déclinent selon deux logiques d’interventions :

Aider à / Aider à faire• La toilette.• Prévoir et préparer des repas équilibrés et adaptés à lapathologie de la personne.• Prendre les repas.• Se déplacer à l’intérieur comme à l’extérieur du domicile.• L’entretien du linge et de la maison.

Faire à la place lorsque la personneest dans l’incapacité de faire

• La toilette complète à la salle de bains ou alitée.• Les repas.• L’entretien du linge et du domicile.

Accompagner dans les activités socialeset relationnelles

• Chez le médecin. • Chez le coiffeur.• Au club du village • Faire les courses• Au cimetière • En promenade• Lire le journal, jouer à des jeux de société …

Le domicile est un lieu de vie privé qui abrite l’existence familiale etintime des personnes aidées. L’intervention fait coexister l’espaceprivé et l’espace de travail, ce qui implique éthique et déontologiquede notre part.

Pour cela, « Tendre la Main » et son équipe s’engage :

• A établir une relation de confiance et de dialogue avec lapersonne aidée et son entourage.• A solliciter l’accord de la personne aidée sur l’action àentreprendre et sa collaboration.• A adopter une attitude générale de respect impliquant réserveet discrétion à tout moment de l’intervention.

Tarifs et accompagnement auprès des services sociaux

L’Entreprise « Tendre la Main » étant autorisée par le conseilgénéral, ses tarifs sont fixés par ce dernier et révisés tous lesans au 1er Janvier à savoir :

• Pour les personnes âgées relevant de l’A.P.A. (AidePersonnalisée à l’Autonomie) : 21,49 H.T euros de l’heure• Pour les personnes en situation de handicap relevant dela P.C.H. (Prestation compensatoire du Handicap) : 17,77H.T. euros de l’heure

« Tendre la Main » est un service agréé, vous bénéficiez d’uneréduction fiscale de 50 %

« Tendre la Main » s’engage à assister la personne dans lebesoin et sa famille auprès des services, principalement duconseil général pour pouvoir répondre aux besoins les plusajustés que possible.

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Ce numéro vert permet aux personnes âgées ainsi qu’à leur famille et aux professionnels d’obtenir rapidement des réponsesà leurs questions autour de la prise en charge des personnes âgées. Une correspondante aux personnes âgées conseillesur tous les problèmes liés à la dépendance et sur les dispositifs d’aide les plus adaptés.

numéro vert gratuit du conseil général : 0 800 11 44 20

Les services d’aide à domicileDepuis 2013 nous publions une information sur chaque service d’aide à domicile, associatif ou privé, autorisé par le département.La carte ci-dessous précise l’implantation de ces différents services et les coordonnées de chacun. (les territoires d’interventionssont propres à chaque service)