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L’ESSENTIEL Filiale du groupe Stard, Ozembal produit à Nœux-les-Mines (Nord) des flacons et bidons plastiques destinés aux produits ménagers, de l’hygiène, de la cosmétique et de l’alimentaire. Constituée il y a moins de dix ans lors de la fusion des activités de Sted Flaconnage, basée à Arques, avec celles de MOB, précédemment filiale de Smoby, elle connaît depuis un essor remar- quable. Son outil de production a été moder- nisé, sa stratégie commerciale s’est affinée et ses ventes enregistrent ces dernières années une croissance régulière ce qui est loin d’être courant dans ce type d’activité. Son c.a. a atteint 8,4 millions d’euros en 2016, avec une part export à 15 % et environ 35 % de produits spécifiques. Le groupe Stard, qui a comme autre filiale la socié- té Edard, grand spécialiste des systèmes de bouchage à fermeture mécanique, lui a apporté non seulement une sécurité financière mais aussi d’importants moyens en gestion et ressources humaines. Christian Théry, son président, a ainsi consti- tué autour de Thomas Michaud, le directeur de site, une équipe très solidaire en développement, industrialisation, qualité et logistique. 45 personnes font actuel- lement fonctionner l’atelier en 3 x 8 en continu, 5 jours sur 7. Suite page 5 Créée en février 2007 consécutivement à l’acqui- sition de Rhodia Silicones par la société China National Bluestar Cor- poration, filiale du conglo- mérat étatique ChemChina, Bluestar Silicones est devenu en dix ans l’un des cinq grands producteurs de silicones dans le monde. Totalement intégrée depuis l’extraction du silicium jusqu’à la synthèse du silicone et l’élaboration des formulations de spé- cialités pour l’automobile, le médical ou l’emballage. Dirigée par Frédéric Jacquin, elle a réalisé en 2016 un c.a. de plus de 530 millions d’euros. Elle emploie 1 500 salariés dont 590 en France et dispose de 10 sites industriels répartis dans le monde. Suite page 13 lire page 17 Avec la reprise des activités de la société SKE, MAT a renforcé sa capacité d’intervention dans les industries du film et de la câblerie. Distribution Mars - Avril 2017 ISSN 1620 - 9184 [email protected] Prix de vente : 12 France métropolitaine Numéro 072 - 17 e année 24 pages SERVICE LECTEUR 1 Après avoir failli disparaître dans l’éclatement de Rhône-Poulenc, la production de silicones à Saint-Fons (Rhône) est repartie de l’avant grâce à son repreneur chinois. Ingénierie et installation clé en main : Pour l'injection, l'extrusion, le soufflage, le rotomoulage, le recyclage et la regranulation 04 74 76 72 87 - www.mat-technologic.com Alimentations centralisées Transporteur pneumatique de matière Chargeur mécanique et vis sans fin Sécheurs - Dessiccateurs Doseurs volumétriques Doseurs gravimétriques Stations de dosage Thermorégulateurs Convoyeurs à bande Broyeurs pied de machine et centralisés Trémies de stockage sur machine Silos flexibles Vidange automatique de sacs Vidange automatique de big-bags et octabins Solutions spéciales NOUVELLE DIVISION EXTRUSION FILM AVEC : Extrudeuses Lignes d’extrusion Anneaux de régulation de profil Granulateurs de lisière Macro et micro-perforatrices en ligne Cages de calibration de bulle Traitements corona. Stands 09/N10 et 011 Une gestion fonctionnelle et rentable des déchets Profession L’intrapreneuriat source d’idées innovantes 2 Les salons allemands du moule trouvent leur public 4 Plasturgie Le groupe RGF Change de mains 6 Sagard investit dans Ipackchem 7 Surfilm devient Surfilm Packaging 9 Empreintes La Bretagne, terre mouliste 10 Moules alu pour pièces bonne matière 10 Matières Les films conducteurs, atouts pour l’électronique nomade 14 Une solution au recyclage des PET opaques 15 Equipements & procédés Davis-Standard, acteur mondial de l’extrusion 18 Un service complet Herbold 19 Maag et Gala créent de nouvelles granulatrices sous eau 21 Rubriques Nominations p.2/3 Agenda p.4 Annonces classées p. 23 Recruter p. 22 - Vendre p. 23 Ozembal amplifie sa compétitivité Bluestar Silicones fête ses dix ans Fort d’une équipe mobilisée, ce plasturgiste des Hauts-de-France se renforce en moyens de production et connait un développement soutenu. 298 communes de Moselle ont développé un projet de gestion globale de leurs déchets, allant jusqu’à l’extrusion de films plastiques. Syndicat mixte de transport et de traite- ment des déchets ménagers de Moselle-Est, le Sydeme regroupe 10 intercommunalités réparties sur 298 communes représentant une population d’environ 380 000 habitants. Son territoire de compétence comprend notamment les trois arrondissements de Sarreguemines, Forbach et St-Avold. Opérant ponctuellement en coopération avec de proches territoires sarrois alle- mands, le Sydeme constitue une structure très avancée de gestion circulaire, avec col- lecte sélective des biodéchets quotidiens, collecte des recyclables en porte-à-porte et apport volontaire, gestion des déchets d’ac- tivités de soins à risques infectueux, gestion des résidus végétaux issus du jardinage et de l’entretien des espaces verts, gestion des déchets textiles, valorisation des déchets fermentescibles dans un centre de méthani- sation, recyclage du verre, des D3E, bois de déchetterie, collecte de mobilier pour valori- sation. Pour gérer tous ces flux, le syndicat s’est doté de nombreux sites et équipe- ments : centres de tri, unités de méthanisa- tion, plateforme de broyage de déchets verts et de bois, ferme énergétique, centres de transferts … et flotte de véhicules fonc- tionnant au biométhane. Suite page 7 Bluestar a investi des millions d’euros en France et en Chine. lire page 6 STLinks va réunir sous un même toit le moulage de pièces techniques et la production d’articles cosmétiques haut de gamme. Plastics Vallée lire page 16 Les super-polyamides renforcés fibres longues de Solvay gagnent encore plus en propriétés mécaniques. Composites Machine d’extrusion-soufflage tout-électrique PlastiBlow PB 15 E.

L’ESSENTIEL Ozembal amplifie sa compétitivité Une gestion · Bericap, producteur de bouchons pour l’agroalimentaire et l’industrie. Administrateur du centre tech-nique industriel

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L’ESSENTIELFiliale du groupe Stard, Ozembal produit

à Nœux-les-Mines (Nord) des flacons etbidons plastiques destinésaux produits ménagers, del’hygiène, de la cosmétiqueet de l’alimentaire.Constituée il y a moinsde dix ans lors de lafusion des activités de StedFlaconnage, basée àArques, avec celles deMOB, précédemment filialede Smoby, elle connaîtdepuis un essor remar-quable. Son outil de production a été moder-nisé, sa stratégie commerciale s’est affinée etses ventes enregistrent ces dernières annéesune croissance régulière ce qui est loin d’êtrecourant dans ce type d’activité. Son c.a. aatteint 8,4 millions d’euros en 2016, avec une

part export à 15 % et environ 35 % de produitsspécifiques.

Le groupe Stard, qui acomme autre filiale la socié-té Edard, grand spécialistedes systèmes de bouchage àfermeture mécanique, lui aapporté non seulement unesécurité financière maisaussi d’importants moyensen gestion et ressourceshumaines. Christian Théry,son président, a ainsi consti-tué autour de Thomas

Michaud, le directeur de site, une équipe trèssolidaire en développement, industrialisation,qualité et logistique. 45 personnes font actuel-lement fonctionner l’atelier en 3 x 8 en continu,5 jours sur 7.

Suite page 5

Créée en février 2007consécutivement à l’acqui-sition de Rhodia Siliconespar la société ChinaNational Bluestar Cor -poration, filiale du conglo-mérat étatiqueChemChina, BluestarSilicones est devenu en dixans l’un des cinq grandsproducteurs de siliconesdans le monde. Totalement intégrée depuisl’extraction du silicium jusqu’à la synthèse

du silicone et l’élaborationdes formulations de spé-cialités pour l’automobile,le médical ou l’emballage.Dirigée par FrédéricJacquin, elle a réalisé en2016 un c.a. de plus de 530millions d’euros. Elleemploie 1 500 salariés dont590 en France et disposede 10 sites industriels

répartis dans le monde.Suite page 13

lire page 17

Avec la reprise desactivités de la sociétéSKE, MAT a renforcésa capacitéd’intervention dans lesindustries du film et de la câblerie.

Distribution

Mars - Avril 2017

ISSN 1620 - [email protected]

Prix de vente : 12 €France métropolitaineNuméro 072 - 17e année24 pages

SERVICE LECTEUR n° 1

Après avoir failli disparaître dans l’éclatement de Rhône-Poulenc, la production de silicones à Saint-Fons (Rhône) est repartie de l’avant

grâce à son repreneur chinois.

Ingénierie et installation clé en main :Pour l'injection, l'extrusion, le soufflage, le rotomoulage, le recyclage et la regranulation

04 74 76 72 87 - www.mat-technologic.com

Alimentations centraliséesTransporteur pneumatique de matièreChargeur mécanique et vis sans finSécheurs - DessiccateursDoseurs volumétriquesDoseurs gravimétriquesStations de dosageThermorégulateurs

Convoyeurs à bandeBroyeurs pied de machine et centralisésTrémies de stockage sur machineSilos flexiblesVidange automatique de sacsVidange automatique de big-bags et octabinsSolutions spéciales

NOUVELLE DIVISION EXTRUSION FILM AVEC :ExtrudeusesLignes d’extrusionAnneaux de régulation de profilGranulateurs de lisièreMacro et micro-perforatrices en ligneCages de calibration de bulle Traitements corona.

Stands 09/N10 et 011

Une gestionfonctionnelleet rentabledes déchets

ProfessionL’intrapreneuriat

source d’idées innovantes 2

Les salons allemands du moule

trouvent leur public 4

PlasturgieLe groupe RGF

Change de mains 6

Sagard investit

dans Ipackchem 7

Surfilm devient

Surfilm Packaging 9

EmpreintesLa Bretagne,

terre mouliste 10

Moules alu pour pièces

bonne matière 10

MatièresLes films conducteurs, atouts

pour l’électronique nomade14

Une solution au recyclage

des PET opaques 15

Equipements & procédésDavis-Standard, acteur

mondial de l’extrusion 18

Un service complet

Herbold 19

Maag et Gala créent de nouvelles

granulatrices sous eau 21

RubriquesNominations p.2/3

Agenda p.4

Annonces classées p. 23

Recruter p. 22 - Vendre p. 23

Ozembal amplifie sa compétitivité

Bluestar Silicones fête ses dix ans

Fort d’une équipe mobilisée, ce plasturgiste des Hauts-de-France se renforceen moyens de production et connait un développement soutenu.

298 communes de Moselleont développé un projet de gestion

globale de leurs déchets,allant jusqu’à l’extrusionde films plastiques.

Syndicat mixte de transport et de traite-ment des déchets ménagers de Moselle-Est,le Sydeme regroupe 10 intercommunalitésréparties sur 298 communes représentantune population d’environ 380 000 habitants.Son territoire de compétence comprendnotamment les trois arrondissements deSarreguemines, Forbach et St-Avold.Opérant ponctuellement en coopérationavec de proches territoires sarrois alle-mands, le Sydeme constitue une structuretrès avancée de gestion circulaire, avec col-lecte sélective des biodéchets quotidiens,collecte des recyclables en porte-à-porte etapport volontaire, gestion des déchets d’ac-tivités de soins à risques infectueux, gestiondes résidus végétaux issus du jardinage etde l’entretien des espaces verts, gestion desdéchets textiles, valorisation des déchetsfermentescibles dans un centre de méthani-sation, recyclage du verre, des D3E, bois dedéchetterie, collecte de mobilier pour valori-sation. Pour gérer tous ces flux, le syndicats’est doté de nombreux sites et équipe-ments : centres de tri, unités de méthanisa-tion, plateforme de broyage de déchetsverts et de bois, ferme énergétique, centresde transferts … et flotte de véhicules fonc-tionnant au biométhane.

Suite page 7

Bluestar a investi des millionsd’euros en France et en Chine.

lire page 6

STLinks va réunir sous un même toit le moulage de piècestechniques et laproduction d’articlescosmétiques haut degamme.

Plastics Vallée

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Les super-polyamidesrenforcés fibres longuesde Solvay gagnent encore plus en propriétésmécaniques.

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PROFESSION2 MARS - AVRIL 2017

NOMINATIONSKurt Muender, diplômé en

génie mécanique de l’universitéallemande de Braunschweig, asuccédé à Jean-Claude Carlin auposte de p.-d.g. de KnaufIndustries.

Collaborant au groupe Knaufdepuis plus de 20 ans, il a occupéentre autres les postes de direc-teur technique et directeur géné-ral de la division mousse plas-tique de Knauf Insulation. Il aégalement dirigé Silvercote LCCaux États-Unis, une filiale decette division.

Pour sa part, J.-C. Carlinprend la direction de KnaufInsulation en tant que p.-d.g. Ilremplace Thies Knauf qui s’est dit« très heureux de (lui) trans-mettre les rênes ».

Réalisant un c.a. de 320 mil-lions d’euros, Knauf Industriesemploie plus de 2 000 salariéssur plus de 40 sites implantésdans 8 pays concevant et fabri-quant des emballages, des iso-lants et des pièces techniquespar moulage alvéolaire, injectionplastique et thermoformage. .

Thierry Geisen a pris au 1eravril la direction générale de lasociété Pöppelmann France, suc-cédant à Hubert Schaff qui a faitvaloir ses droits à la retraite aprèsavoir conduit cette entreprisedurant 15 ans.

Ingénieur diplômé en géniemécanique de l’Insa deStrasbourg, Th. Geisen possèdepour sa part d’une expérienceconfirmée dans l’industrie auto-mobile. Après avoir travaillé chezBehr France/Mahle de 1994 jus-qu’en 2007, il a ensuite occupé lesfonctions de directeur plateformeprojet au sein du groupe améri-cain Delphi Mechatronics. Il arejoint Pöppelmann France enoctobre 2016 en tant que direc-teur de division.

Pöppelmann France est ins-tallée à Rixheim en Alsace etemploie 90 salariés.

Philippe Pellerin, ingénieurArts et Métiers, vient d’êtrenommé vice-président Innovationde la Fédération de la plasturgieet des composites.

Plasturgiste depuis toujours, ilest également gérant de la filialefrançaise du groupe allemandBericap, producteur de bouchonspour l’agroalimentaire et l’industrie.

Administrateur du centre tech-nique industriel IPC, créé en 2016,il s’est investi depuis plus de 10ans dans des mandats syndicaux(MEDEF et Allizé Plasturgie) etdans des réseaux patronaux(Réseau Entreprendre et APM).

Dans ses nouvelles attributionsau sein de la Fédération de la Plas -turgie, il souhaite créer des syner-gies au sein de la filière ainsi quedes passerelles inter-industries.

Thierry Geisen (à gauche)succède à Hubert Schaff(à droite) à la directionde Pöppelmann France.

Afin d’encourager les entreprises deplasturgie à mieux impliquer leurs collabo-rateurs dans la production d’idées inno-vantes, la Fédération de la Plasturgie et desComposites a décidé de lancer le program-me Plasturgie for change. L’idée sous-jacen-te à cet anglicisme est de promouvoir « l’in-trapreneuriat », une vision globale de l’inno-vation débordant le simple cadre de la R&D.Selon la présidente Florence Poivey, « l’in-novation est le nerf de la guerre pour lacompétitivité des entreprises et noussommes convaincus que l’intelligence col-lective permet de générer de la valeur ajou-tée pour les entreprises. C’est pour cela quenous avons constitué le Centre techniqueindustriel IPC pour la profession et quenous lançons des projets comme FabLabInside, pour stimuler la R&D par un travailcollectif ».

Dans cette perspective de démultiplica-tion des capacités d’innovation, la Fédérationa organisé une « journée d’initiation » visantà faire travailler ensemble des industriels dela plasturgie et des composites en s’inspirantde démarches développées avec succès chezDanone et Airbus pour déceler de grandsaxes et déployer l’innovation pour tous. « Onse rend compte que les grands groupesdéveloppent de l’intrapreneuriat pour libérerles énergies créatives individuelles du poidsde leur structure, et nous pensons que lesp.m.e. peuvent aussi optimiser leur agilité, etimpliquer davantage leurs collaborateursdans la démarche d’innovation. » expliqueFlorence Bonnet-Touré, déléguée généraleadjointe de la Fédération. Les thèmes iden-tifiés lors de la journée sont axés sur le ren-forcement de l’engagement des collabora-teurs dans une perspective de performance

globale, la définition d’un modèle écono-mique qui permette de développer l’intrapre-neuriat, et enfin, la création des conditionsd’émergence des talents, des appétences oudes projets, en les développant.

Les industriels participant à cette journéeont confirmé leur volonté d’impulser ce typede démarche, mais ont souhaité être davan-tage sensibilisés aux méthodologies, pourprendre appui sur elles et inspirer en retourleurs collaborateurs.

La Fédération prépare un programmeautour de ces axes qui sera détaillé le 14 juin2017 à Lyon lors d’une rencontre qu’ellesouhaite organiser. Philippe Pellerin, sonnouveau vice-président Innovation, a com-mencé à s’impliquer pleinement dans ceprocessus visant à développer des synergiesau sein de la filière, ainsi que des passe-relles inter-industries.

Industrie L’intrapreneuriat source d’idées innovantes

L’association PlasticsEurope qui repré-sente la plupart des producteurs de poly-mères a enregistré avec satisfaction l’adop-tion fin mars par le Parlement Européen,après moult atermoiements, du Paquet rela-tif à l’économie circulaire. Ce Paquetdéchets valide la fin future de la mise endécharge et le tri sélectif de tous les déchetsd’emballage. PlasticsEurope poussait delongue date à l’adoption de mesures législa-tives susceptibles de stimuler l’investisse-ment dans les équipements de traitementtout en créant un cercle vertueux.L’association juge essentiel le tri à la sourcepar les ménages de tous les emballages afinde garantir des approvisionnements consis-tants, seuls susceptibles de soutenir lesinvestissements nécessaires au recyclagede ces produits. Cette mesure contribueraselon elle à limiter les pertes dans l’environ-nement, créera des emplois en Europe et

sécurisera la chaine de valeur du recyclagedéjà en place.

Les députés européens ont fixé la fin de lamise en décharge des déchets municipaux àl’horizon 2030, avec l’idée d’une mise enœuvre progressive de la mise en décharge detous les déchets susceptibles d’être recyclésou valorisés. L’industrie européenne des plas-tiques appelle de ses vœux la mise en placed’un cadre réglementaire pour interdire dès2025 la mise en décharge de tous les déchetspost consommation, qu’ils soient recyclablesou autrement valorisables. « C’est une priori-té pour l’Europe que ces déchets soient enfinconsidérés comme une ressource », insisteMichel Loubry, d.g. de PlasticsEurope pourla région Ouest Europe.

Mais l’EU fixe à 60 % le taux des embal-lages plastiques qui devront être recyclésd’ici à 2025. Ce nouvel objectif est jugé diffi-cile à atteindre par PlasticsEurope, surtout

s’il est assorti d’une méthode de calcul plusstricte. L’association estime que les 55 % ini-tialement prévus par la Commission étaientdéjà difficiles à atteindre compte tenu destechnologies actuellement disponibles. Elleappelle de ce fait la présidence du conseil àétudier attentivement les impacts avantd’adopter tout amendement aux règles decalcul proposées initialement par laCommission.

La position des producteurs de matièresn’est pas vraiment en phase avec celle desrecycleurs, notamment français, qui ont atti-ré récemment l’attention sur les difficultésqu’allaient entraîner pour eux l’extensiondes consignes de tri à des déchets plastiquescomme les pots en PS et les sacs et sachetsen PE qui vont nécessiter d’importantsinvestissements dans les centres de tri alorsqu’ils n’ont pour l’heure ni débouchés finauxvéritables ni prix rémunérateurs.

Recyclage Le parlement européenvote le Paquet déchets

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SERVICE LECTEUR n° 2

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PROFESSIONMARS - AVRIL 2017 3

Christian Crépet succède àPatrick Peuch à la tête de PetcoreEurope, l’association représen-tant les acteurs de l’industrie duPET, producteurs de matières,transformateurs et recycleurs. Ilassurera cette fonction pour lesquatre ans qui viennent.

Après avoir démarré sa carrière chez Dow Chemical,C. Crépet a travaillé chez le chi-miste italien Enichem avant dediriger durant plus de 20 ans lasociété française de recyclagede PET Sorepla Industrie dispo-sant de près de 50 000 t/an decapacité de régénération àNeufchateau en Lorraine qui esten redressement judiciairedepuis 2016.

Jay Ward est le nouveau d.g.du groupe américain Quadion,mieux connu sous le nom deMinnesota Rubber & Plastics. Ilsuccède à Marlin Braun qui occu-pait ce poste depuis 2013.

Jusqu’alors dirigeant dufabricant de systèmes de filtra-tion Donaldson (2,4 milliards dedollars de c.a.), il prend la direc-tion d’un groupe de 1 300 sala-riés disposant de sept sites deproduction fabriquant des piècesplastiques, élastomères et sili-cones (principalement desjoints) destinées à l’automobileet les transports, le médical,l’eau, l’énergie, l’alimentaire etles boissons. Ce groupe disposeégalement d’une antenne com-merciale en France, à Pacy-sur-Eure (Eure) depuis 1984.

Jean-Marc Galvez, diplôméde l’école nationale supérieure dechimie de Montpellier, a pris lesfonctions de président de la divi-sion Consumer Packaging dugéant américain de l’emballageBerry Plastics, en remplacementde Tom Salmon qui a été appelé àla présidence du groupe.

J.-M. Galvez a notammentoccupé le poste de directeurcommercial du producteur dematières espagnol Merquinsa de2002 à 2011, après avoir travailléchez Monsanto et Dow Chemical.

Berry Plastics dispose de plusde 120 sites de production d’em-ballages rigides et souples sur lescinq continents. Ce groupe a réali-sé en 2016 un c.a. de 7,6 milliardsde dollars et emploie plus de23 000 salariés.

Kristian Askegaard est lenouveau p.-d.g. du constructeurdanois d’équipements périphé-riques (sécheurs, doseurs, ali-mentateurs) Labotek. Il remplacePeter Jessen Jürgensen, action-naire principal de la société, qui ladirigeait depuis le départ fin 2016de Michael Garde.

K. Askegaard dispose d’unelongue expérience dans le com-merce international après avoirtravaillé aux États-Unis et enChine durant une dizaine d’an-nées pour le compte de sociétésde distribution et vente d’équi-pements. Disposant de filialesen Allemagne, Suède et Inde,Labotek s’appuie également surun réseau d’une cinquantaine dedistributeurs dans le monde.

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Index des entreprises citées Advanc3d Materials 15Albis Plastic 12Arkema 12BASF 14Battenfeld-Cincinnati 20Bluestar Silicones 1-13Carbios 15Ceisa Packaging 7Davis-Standard 18Deutsche Edelstahlwerke 11Dow-Dupont 12Erema 19Evonik 14Extrudex 20Fanuc 11

Fimic 22Gamma Meccanica 20Gammaflux 10Gerresheimer 5-6Haitian 17Hasco 11Herbold 19Hexpol TPE 15HP 10Ipackchem 5Jindal 5-7Kautex 17-18Kem One 14KraussMaffei 17Lactips 15

Lanxess 14Linpac 5Maag-Gala 21MAT 17Mecaplast 6Meusburger 11Motan-Colortronic 20Moulding Expo 4OMB 9Ozembal 1-5Plastic Omnium 6PolyOne 12Protoform Bourgogne 9PRP 6Rapid Granulator 19

RGF 6Rhonalpex 8Röchling 6S.E.S. 8Sepro 17Sermi-Plast 6Smurfit Kappa 5Solvay 12-13-16Sphere 7Steep Plastique 6STLinks 6Surfilm Packaging 8Sydeme 1-7Wittmann 22

Jay Ward, nouveau d.g. deMinnesota Rubber & Plastics

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4 MARS - AVRIL 2017

MANIFESTATIONS

SERVICE LECTEUR n° 4

Du 4 au 10 mai 2017INTERPACK 2017Salon de l'emballage et de ses procédésParc des expositionsde DüsseldorfOrganisateur : MesseDüsseldorf www.interpack.com175 000 visiteurs en 2014 2 670 exposants sur 180 000 m²Contact pour la France :Promessa 3, rue de la LouvièreF-78120 RambouilletTél. +33 (0)1 34 57 11 [email protected]

Du 23 au 26 mai 2017PLASTPOL21e salon international de la transformation des plastiquesParc des Expositionsde Kielce – Pologne18 500 visiteurs en 2016772 exposants sur 32 000 m²Organisateur : Targi KielceZakladowa 1 – PL-25-672 Kielce Tél. +48 41 365 12 22www.targikielce.pl

Du 30 mai au 2 juin 2017MOULDING EXPO2e salon international dela fabrication des moules,modèles et prototypesParc des expositions deStuttgart - Allemagnewww.messe-stuttgart.de/en/moulding-expo/14 000 visiteurs en 2015400 exposants sur 21 000 m²Contact France : ChambreFranco-Allemande deCommerce et d’Industrie18 rue Balard - 75015 ParisTel : +33 (0)1 40 58 35 [email protected]

Du 13 au 16 juin 2017FIPForum International de la PlasturgieLyon Eurexpo – Halls 1 & 2Chassieu9 296 visiteurs en 2014800 exposants sur 32 000 m²Organisateur : Idice MC -Monaco

Du 27 au 29 juin 2017PSE EUROPEPolyurethanes SolutionsExpo1e salon international dessolutions en polyuréthanesParc des expositionsMOC de Münichwww.pse-europe.comContact : PSE Europe TeamMack Brooks Exhibitions LtdPSE Europe 2017Romeland House - Romeland HillSt Albans Herts AL3 4ETGrande-BretagneTel : +44 (0)1727 814 400Email: [email protected]

Du 11 au 15 septembre 2017DRINKTEC 2017Salon de l’industrie desboissons et liquidesalimentairesParc des expositions deMunich - AllemagneOrganisateur : Messe Muenchenwww.drinktec.com67 000 visiteurs en 2013 1 433 exposants sur 132000 m²Contact pour la France :Promessa 3, rue de la LouvièreF-78120 RambouilletTél. +33 (0)1 34 57 11 [email protected]

AG E N DA

Avec pas moins de quatre salons professionnels annuels oubisannuels dédiés aux industries des moules, outillages et pro-totypes, ajoutés aux manifestations plus orientées vers la machi-ne-outil et ses accessoires, on pouvait craindre une certainesaturation du calendrier allemand et des déconvenues pour cer-taines villes organisatrices. Il semble qu’il n’en soit rien pour lesdeux grands entrants sur ce marché, Moulding Expo à Stuttgartet FormNext à Francfort (très orienté impression 3D - prochai-ne édition : 14 au 17 novembre), qui enregistrent d’excellenteslocations de surfaces de stand, dans la foulée de premières édi-

tions organisées avec succès, respectivement en 2015 et 2016.Plus orienté usinage et travail du métal et machines-outils, AMBà Stuttgart, continue à se développer parallèlement. Il commen-ce à atteindre une taille plus que respectable, avec 1 500 expo-sants et 120 000 m² de stands, et 90 000 visiteurs attendus pourl’édition qui se tiendra du 18 au 22 septembre 2018. Le seul per-dant est pour l’heure l’ancien leader Euromold parti deFrancfort qui peine à retrouver à Munich son aura d’antan entandem avec le salon aéronautique Airtec (prochaine édition :du 24 au 26 octobre prochains).

Il manquait aucalendrier interna-tional un véritablesalon pour mou-listes. C’est ce cré-neau qu’a choisila ville de Stuttgarten créant MouldingExpo en coordina-tion avec les quatre principaux syndicats etassociations professionnelles allemands desmoules, maquettes et modèles : la fédéra-tion des fabricants de maquettes et demoules (MF), l’association de la construc-tion mécanique (VDMA), l’association desoutilleurs-moulistes (VDWF) et l’associa-tion des constructeurs de machines-outils(VDW), également rejoints par le Cefamolportugais et l’union internationale de l’ou-tillage et du moule, l’ITSMA qui représenteplus de 8 000 sociétés dans le monde.

Avec de tels parrains, et une Allemagnedu centre et du sud particulièrementbien pourvue en donneurs d’ordres indus-triels, la tâche de l’organisateur s’en esttrouvée facilitée.

De fait, la prochaine édition de MouldingExpo qui se tiendra du 30 mai au 2 juin pro-chains s’annonce sous des augures favo-rables avec près de 700 exposants de 30pays, dont un fort pourcentage de mou-listes, présents dans les quatre grands hallsmis à disposition de cette manifestation.

Compte tenu de la progression du nombred’exposants, près de 20 %, et les importantsefforts de promotion réalisés auprès desgrandes industries utilisatrices de moules etoutillages, les organisateurs prévoient uneforte augmentation du nombre de visiteurs.Pour mémoire, plus de 14 000 profession-nels avaient visité la première édition orga-nisée en 2015.

Une dizaine d’exposants français seule-ment sont attendus, ce qui reflète la faibles-se exportatrice de l’industrie hexagonaledes outillages pour pièces techniques. Cinqmoulistes français seront présents, CemaTechnologies, Cero, Compose, DMM etSeco Industries. Une quarantaine de socié-tés portugaises sont annoncées, et une tren-taine d’italiennes, dont un bon nombre demoulistes.

L’impression 3D et la fabrication additiveplastiques et métaux seront également pré-sentes en force avec des constructeursd’équipements, des producteurs de maté-riaux et nombre de prestataires de services.

Contact France : Ulrike Meyer - 01 40 58 35 [email protected]

Les salons allemands du moule trouvent leur public

Moulding Expo en excellente formeLES EXPOSANTS FRANÇAIS

À MOULDING EXPOMOULISTES Cero – stand 6A75Cema - stand 6 E04Compose - stand 6B60DMM - stand 4C49Seco industries - stand 4C49

PÔLE DE PLASTURGIEPlastipolis - stand 4C49

ÉQUIPEMENTSThermorégulationSise - stand 4C49

RECHARGEMENT D’OUTILLAGESSST Microwelding 3A52

SCANNERS LASERS ET MACHINES ÀMESURER 3DCreaform – stand 5E56

ACIERS ET ÉLÉMENTS STANDARDSLugand Aciers – Stand 6B77

GRAPHITEMersen – stand 5D55

Le parc des expositions de Stuttgart est l'un des plus modernes d'Allemagne.

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5MARS - AVRIL 2017

Emballages souplesUne nouvelle ligneBOPP pour Jindal

Le producteur indien de films Jindal a prévud’accroître les capacités de production de sonsite de Virton au Luxembourg en investissantdans une nouvelle ligne de BOPP de 50 000 t/ande capacité (en laize de plus de 10 m) qui devraitdémarrer à l’été 2018. Ce site est considéré par legroupe comme le plus flexible et le plus produc-tif, capable de produire différents films destinésnotamment à l’emballage et à la réalisation d’éti-quettes, films multicouches blanc opaques, filmsmétallisés ou couchés.

Outre les films BOPP, Jindal produit égalementdes films BOPET. Il possède cinq autres sites deproduction, situés à Brindisi en Italie, Kerkradeaux Pays-Bas, la Grange et Shawnee aux États-Unis, et Nasik en Inde. Sa capacité globale actuel-le est de 380 000 t/an. Il emploie environ 3 000salariés dans le monde et a pour filiale de métalli-sation la société Rexor à Paladru (Isère). .

Emballages rigides Ipackchem, déjà revendu

Issue d’une activité créée en 1987 au seind’Air Products, Ipackchem a désormais pouractionnaire le fonds d’investissement franco-canadien Sagard qui en a pris le contrôle avecl’encadrement. Cette société a été pionnière dansles technologies de fluoration de contenantsplastiques afin d’améliorer leurs propriétés bar-riers pour le conditionnement et le transport deproduits nécessitant de fortes exigences d’imper-méabilité.

Elle a depuis développé d’autres procédésprocurant une barrière élevée aux solvants et àl’oxygène. Elle met en oeuvre ces procédés dansses cinq usines, situées en France, à Saint-Victor(Ardèche), en Grande-Bretagne, en Hongrie, auBrésil et en Afrique du Sud. Ipackchem réalise unc.a. consolidé de 60 millions d’euros avec 350salariés.

Cette évolution capitalistique n’est pas la pre-mière, elle a été cédée encore récemment, en2014, au fonds d’investissement CereaPartenaires, qui vient de la revendre.

Fondateur et actuel p.-d.g. d’Ipackchem, Jean-Philippe Morvan s’est déclaré très heureux del’arrivée de Sagard, cet actionnaire étant le garantde la continuité de la stratégie de développementet d’accompagnement à l’international de l’entre-prise, l’objectif étant désormais de prendre piedindustriel en Asie.

Emballage Smurfit Kappadéveloppe le bag-in-box

Le producteur irlandais de carton ondulé etcarton plat Smurfit Kappa (45 000 salariés dans34 pays – 8,2 milliards d’euros en 2016) a récem-ment renforcé ses capacités dans le domaine del’emballage vinicole en prenant le contrôle dufabricant portugais de bag-in-box Litbag Lda.Installé dans la région de Braga au nord du pays,ce dernier fournit des contenants de 2 à 20 lbasés sur des films multicouches à barrièreEVOH qu’il produit lui-même. Outre le vin, il livreles marchés de l’eau, de l’huile d’olives et des jusde fruit, et possède une clientèle installée enEspagne, France et Portugal. Cette acquisitionpermet à Smurfit Kappa de disposer de deux uni-tés pour bag-in-box dans la péninsule ibérique,après l’installation fin 2014 d’un site à Ibi dans lesud de l’Espagne capable de produire chaquemois plusieurs millions de systèmes de bou-chages et robinets et des poches multicouches àbase PE.

MédicalGerresheimer investit en Espagne

Le spécialiste allemand de l’emballage phar-maceutique et de santé Gerresheimer a forte-ment renforcé les capacités de son site espagnolde Sarragosse, racheté à une société ibérique en2008.

Dédié à la production de flacons en PET pour lapharmacie, il a été doté d’une nouvelle salle blancheISO 8 dans laquelle sont installées une dizaine depresses à injecter et machines d’injection-soufflage.Avec ses 600 m², cette salle pourra abriter dans unfutur proche six machines supplémentaires.

PLASTURGIE

SERVICE LECTEUR n° 101

Flaconnages

Suite de la page 1Dans un domaine où pro-

ductivité et qualité font lois,le groupe a largement renou-velé le parc machine, inves-tissant dans des matériels àentraînements électrique ouhybride. Le nombre desextrudeuses-souffleuses aété réduit, les plus ancienséquipements étant rempla-cés par du neuf ou du récentplus performant. Les capaci-tés en décor et marquagepar sérigraphie ont été égale-ment renforcées par deuxnouvelles machines de séri-graphie 3 et 4 couleurs KBA-Kammann. Plus compactes,plus précises, conçues pourproduire en grandes séries,elles ont été installées dansun atelier isolé.

Parallèlement, pourmieux servir les marchés dela cosmétique, parapharma-cie et hygiène, un atelierpropre de 400 m² a été crééavec atmosphère en surpres-sion, doté de 5 machinesd’extrusion-soufflage pour lafabrication de flacons de50 ml à 1 l.

Après avoir dépensé 2millions d’euros dans lesbâtiments d’une surface cou-verte d’environ 10 000 m2 etdans son parc machines,Ozembal a encore investi 1,2millions en 2016 pour y finali-ser la mise en place d’un ate-lier spécialisé pour la produc-tion de bidons standard de 5l. Quasiment autonome ausein de l’usine, en connexiondirecte avec les quais d’expé-dition, et doté de troismachines, il a été renforcépar une souffleuse supplé-mentaires Plastiblow PB 15E, tout-électrique, double-poste, équipée de moules à2+2 cavités. Les bidons sontautomatiquement palettiséset mis sous film en sortie desoufflage. Quatre camionscomplets sortent ainsichaque jour de l’usine. Cetatelier dispose en permanen-ce d’une capacité de moulagede 10 empreintes pour four-nir des clients dans un rayonde 200 km à la ronde à desprix très compétitifs.L’optimisation des paraisonset de la forme des contenants

ainsi que lap r é c i s i o ndes réglagesm a c h i n e sont permisd’abaisser lepoids matièrepour certainstypes à 120 gtout en conser-vant une excel-lente stabilitéau gerbage.

Le dyna-misme com-mercial d’Ozembal lui ap e r m i sd’étendre cesdeux der-nières années

son portefeuille clients, avecde grands noms tels queColgate. Les deux techni-ciens de son bureau d’étudesjouent un rôle capital danscette démarche et travaillenten permanence à larecherche de solutions inno-vantes sur mesure et aussi àla mise au point de produitspropres. Le dernier en date,le Precidose est un systèmede contenant garantissant ladélivrance d’une quantitéprécise de liquide, systèmetrès utile par exemple pour ledosage de produits à diluer.Ce système peut être adaptésur différents types de flaconavec une grande capacité depersonnalisation, coloration,matériaux barrière ou non,ligne de remplissage, avecbouchons CRC ou Sécuricap.

Souhaitant développerson activité de productiond’emballages plastiquesrigides à l’international, legroupe Stard a acquis endécembre 2015 la sociétépolonaise WGM, installée àZielona Gora. Désormaisrebaptisée PetRing, elleemploie une quarantaine depersonnes et réalise un c.a.de 3 millions d’euros. Elle est

l’un des principaux produc-teurs indépendants polonaisde préformes, flacons et potsPET, de 0,5 à 3 l, produits encycles froids. Elle consommeenviron 1 800 t/an de PET.Spé cialiste des petites etmoyennes séries, elle estéquipée de 8 presses à injec-ter pour la production de pré-formes sur des moules de 4 à16 empreintes et de 8 souf-fleuses. Dirigée par KamilWasilewski, fils du fondateur,elle a décidé de passer pro-gressivement à l’injection-soufflage en cycle chaud etva doubler la surface de sonsite pour atteindre plus de4 000 m². Un investissementde plus de 2 millions d’eurosest programmé à partir de2017 pour l’achat de 8machines Aoki avec lesmoules, à la cadence de deuxnouvelles machines par an.L’entreprise sera ainsi àmême de produire des fla-cons et de pots de 50 ml à 1 len PET pour différents mar-chés dont la cosmétique. Enparallèle, le groupe a égale-ment pris le contrôle deMetal CNC, un atelier mou-listes employant neufs com-pagnons et un dessinateurCAO. Ils travaillent à la réali-sation d’empreintes de souf-flage pour PET cycle froid etde moules d’extrusion-souf-flage, pour PetRing, pour desclients externes,… et bientôtOzembal.

Ozembal amplifie sa compétitivité

Fort d’une équipe mobilisée, ce plasturgiste des Hauts-de-France serenforce en moyens de production et connait un développement soutenu.

Des productionsdans lesquelles Ozembalsait conjuguer qualitéet innovation.

L’atelier produisant des bidons de 5 l est placé en liaison directe avec les les quais d’expédition.

L’un des sept points qualité répartis au sein del’usine de Nœud-les-Mines.

L’AMÉLIORATION CONTINUEDE LA QUALITÉ

Afin de procurer aux opérateurs les moyens de piloter leurs lignes avec un retouren temps réel, tout en offrant à l’encadrement une visibilité sur les problèmes ren-contrés et les performances des équipements, Ozembal s’est doté début 2015 dulogiciel PAQTools Quality de l’éditeur Nerogia, basé à Versailles. Ce logiciel assu-re à la fois l'acquisition de mesures et l'analyse statistique des contrôles réalisésainsi qu’une traçabilité complète et accessible permettant d'optimiser la qualité etd’être transparent dans la relation client. L’atelier a été doté de 7 points qualité oùles opérateurs peuvent mener plusieurs opérations de contrôle et remplir desquestionnaires spécifiques à chaque fabrication. Cinq postes reliés aux 30 lignesde production ont permis d’augmenter la fréquence et le nombre des contrôlesqualité journaliers et suivre en temps les imperfections liées aux processus indus-triels. Trois contrôleurs qualité, un par équipe, valident les productions en final.Destiné aussi bien à la production qu'au service qualité, ce dispositif facilite lamise en œuvre de l'autocontrôle au sein des ateliers. Selon Thomas Michaud, « l'idée d'informatiser la procédure de contrôle qualité dela production était très séduisante. Nous l’avons transformée en réalité terrain,avec une mise à plat du système de contrôle promptement réalisée. » Aprèsquelques journées de formation, le suivi de qualité grâce à ce logiciel a étédéployé sur l'ensemble de l'usine en moins d’un mois.

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PLASTURGIEMARS - AVRIL 2017

Constituée en 2012 parJoël Viry, ex-dirigeant deSetaram, STLinks prend lecontrôle à 100 % de la sociétéd’injection et de soufflagePRP pour 2,5 millions d’eu-ros. Elle souhaite ainsi créerun pôle à plus haute valeurajoutée en réunissant cetteentreprise fournissant desbouchages-flaconnages etaccessoires pour la parfume-rie-cosmétique et l’hygiène,avec Sermi-Plast qui a étéacquise 5 ans plus tôt et sertdes marchés moins presti-

gieux, notamment du bâti-ment et de l’électroménager.

Suite aux difficultés surve-nues chez Sermi-Plast en2015, un plan de redresse-ment a été décidé en juillet2016 prévoyant la suppressionde cinq postes, une baissesignificative des frais géné-raux (location, entretien, etc.)et une réorganisation interne.Il a permis de baisser lescharges et d’améliorer lesrésultats avec une perte d’unpeu plus de 150 000 euros seu-lement en 2016.

F o n d é een 1975 par GérardGoujon, PRPmaîtrise plu-sieurs techno-logies (injec-tion et bi-i n j e c t i o n ,injection-souf-flage, et déco-ration) qui luiont ouvert des

marchés dans la parfumeriehaut de gamme (Dior,Channel, Guerlain, etc.), lacosmétique grand public(Marionnaud, Clarins,Biotherm), et la parapharma-cie (Pierre Fabre, Virbac).La société a réalisé un c.a.avoisinant les 12 millionsd’euros en 2016 avec uneperte légèrement supérieureà 400 000 euros.

En acquérant PRP,STLinks prévoit donc defusionner rapidement lesdeux structures pour consti-tuer une entité rentableayant une taille supérieure à15 millions d’euros. L’activitédu premier trimestre 2017laisse prévoir un c.a. 2017 quipourrait atteindre 15,7 mil-lions d’euros, un montantsupérieur à l’hypothèse laplus optimiste formulée dansle plan de reprise. Reste àréduire les pertes des deuxstructures et à développerdes synergies entre deux

activités aussi différentesque la production de compo-sants pour la parfumerie-cos-métique et l’injection depièces techniques.

Pour la réalisation duplan, un comité stratégique aété constitué autour deJ .Viry. Il rassemble IsabelleBou Antoun, du fonds d’in-vestissement Rhône-AlpesCréation, Noël Ancian, ex-dirigeant du groupe Ileos, etMax Linossier, ex-président-fondateur d'Eurotab. Cecomité sera prochainementrenforcé par Gérard Goujon.

Plastics Vallée

PRP domine notamment la technologie demétallisation liquide sur flacons plastiques.

Sermi-Plast quittera ses locauxactuels pour s’installerchez PRP.

Réunir sous un même toit le moulage de pièces techniques et la productiond’articles pour la parfumerie-cosmétique haut de gamme, tel est l’objectif dece nouvel acteur de la plasturgie.

STLinks veut fusionner Sermi-Plast et PRP

Après avoir fort biencédé le mouleur SIMP augroupe chinois HCPPackaging, le fonds d’inves-tissement parisien OmnesCapital a les yeux deChimène pour le secteur dela plasturgie. En atteste, saprise de contrôle en marsdu groupe jurassien RGF,basé à Pratz, non loin deMoirans-en-Montagne. Il estaccompagné dans l’opéra-tion par Bpifrance et CapitalTransmission, émanation dela Banque Cantonale deGenève. Joël Béraldin, pré-sident et actionnaire à 100 %du groupe RGF, cède l’inté-gralité de ses parts dans

l’opération et réinvestit defaçon très minoritaire dansla structure de reprise.

La direction de l’entrepri-se est confiée à Pascal Daviet, bien connu de la pro-fession pour avoir assuréde nombreuses fonctionsde direction au sein desgroupes Eurotec-Manducheret Plastibell.

Constitué d’acquisitionssuccessives dans la plastur-gie et la production demoules et outillages, legroupe RGF a connu ces 10dernières années sous l’égi-de de Joël Béraldin une trèsforte croissance et portéson c.a. a un peu plus de 20

millions d’euros en 2016. Ila ainsi acquis successive-ment Plastic Alpes à Ruy

(Isère) ainsi que sa petitefiliale roumaine PlasticCrisana à Bihor, le décolle-teur Jarrossay à Thyez(Savoie), et le moulisteCharvet à Eybens près deGrenoble.

C’est cette offre complè-te en conception et injectionde pièces plastiques, endécolletage de précision, eten conception-réalisation demoules qui a séduit OmnesCapital qui compte bien surP. Daviet pour faire progres-ser encore le groupe et déga-ger les marges nécessaires àson financement.

Jura Le groupe RGF change de mains

SERVICE LECTEUR n° 5

SERVICE LECTEUR n° 102

SERVICE LECTEUR n° 103

Le groupe RGF possède70 presses de 20 à 500 t.

Producteur d’emballages médicaux en verreet plastique, et de dispositifs comme des stylos àinsuline, des seringues et ampoules,Gerresheimer possède plus de 40 sites indus-triels en Europe, Amériques et Asie. Employantplus de 11 000 salariés, il a réalisé en 2016 un c.a.de plus d’1,4 milliard d’euros.

AutomobileSteep Plastiqueau Portugal

L’équipementier français Steep Plastique aannoncé son intention d’investir 50 millions d’eu-ros dans les quatre ans à venir pour créer etdévelopper un site de production dans le nord duPortugal, à Viana do Castelo au nord de Porto.

Dans un premier temps, il a lancé la construc-tion pour 10 millions d’euros d’un atelier de 7000m² qui démarrera en juin 2018 et emploiera unecinquantaine de salariés. À termes, en 2021, cetteusine devrait couvrir plus de 35 000 m² et donnerdu travail à plus de 250 personnes.

Créé par Paul Zarifian en 1969, et actuelle-ment dirigé par Eric Delachambre, le groupeSteep est basé à Saint-Maurice-de-Beynost (Ain).Il emploie un peu plus de 400 salariés en France,en Slovaquie, en Turquie et bientôt au Maroc eten Inde. Grand spécialiste des fonctions sous-capot moteur et des ensembles pour l’intérieurdes véhicules, il réalise un c.a. de plus de 100 mil-lions d’euros.

Mecaplast en IranLe groupe Mecaplast-Key Plastics vient de

conclure un accord avec la société iranienneRiseco (Rise Investment and Strategy Extension)en vue de la constitution en 2017 d’une coentre-prise à 50/50, basée à Téhéran et destinée à pro-duire et commercialiser des pièces sous capotmoteur et composants de carrosserie décorés,notamment pour Iran Khodro, Renault et PSA quicomptent bien relancés leurs investissementssur le marché iranien. cteur iranien. Cette coen-treprise bénéficiera de la forte implantation deRiseco, spécialiste du réservoir carburant dotéd’une usine moderne à Safadash et aura égale-ment vocation à exporter jusqu’à 30 % de sesproductions dans des pays du Moyen-Orient.L’objectif est d’atteindre un c.a. de 10 à 15 mil-lions d’euros dans les 4 ans à venir en postulantsur une ouverture croissante du marché iranienfavorisant l’implantation d’autres constructeursétrangers. Les premières productions vontdémarrer dans un bâtiment existant qui dispose-ra d’une quinzaine de presses à injecter.

Un nouveau siteRöchling

La division automobile du plasturgiste alle-mand Röchling, équipementier fournisseur degrilles de faces avant, de systèmes d’encapsula-tion de moteurs et de composants aérodyna-miques actifs montés sous les véhicules, a ouvertun nouveau hall de production de près de 2 000 m²sur son site de Peine, près de Hanovre. Sa surfacetotale de production dépasse désormais les12 000 m². Ce nouveau hall équipé d’un pont rou-lant de 50 t de capacité de levage est notammentdoté de deux presses à injecter de fort tonnage. Ilcommunique directement avec un hall de stocka-ge construit en 2016. L’ensemble des travaux etachats d’équipements nouveaux ont représenté uninvestissement de plus de 13 millions d’euros.Employant 350 salariés, ce site de Peine fabriqueprès de 27 millions de pièces plastiques par an.

Deux nouvelles usinesP.O. aux États-Unis

Après avoir implanté deux usines àChattanooga dans le Tennessee, pour livrer legroupe Volkswagen, et Fairfax dans le Kansas,pour General Motors, le français Plastic Omniumva créer deux sites supplémentaires, opération-nels à la mi-2018. L’unité de Greer en Caroline duSud livrera des pièces de carrosserie peintes pourBMW, Volvo et Daimler, quant à celle dans leTennessee, elle produira des systèmes à carburantpour un constructeur japonais. Pour ces quatreimplantations américaines employant près de1000 salariés, P.O. aura investi au total 300 mil-lions de dollars en 3 ans.

Ces unités vont consolider la place des États-Unis comme premier marché du groupe, avec 1,4milliard de dollars réalisé en 2016. Par ailleurs,l’usine de Greer sera l’usine pilote du groupepour l’implémentation de l’Industrie 4.0, destinéeà améliorer les process industriels, la qualité, larobotisation, la standardisation et la compétitivitédu groupe.

La construction de ces sites s’inscrit dans unprogramme d’investissement de 2,5 milliards d’eu-ros annoncé sur la période 2016-2020.

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7MARS - AVRIL 2017

EXTRUSION

Leader européen des embal-lages ménagers avec une pro-duction de plus 150 000 t/an, legroupe Sphere vient de signerun protocole d’accord en vue del’acquisition auprès du fondsd’investissement Bridgepoint dugroupe de distribution d’embal-lages AEF. S’il est approuvé parl’autorité de la concurrence, cerachat renforcera l’intégrationverticale de SPhere dans la com-mercialisation des sacs etsachets plastiques, notammenten plastiques biodégradables etcompostables, avec en amont safiliale Biotec, productrice decompounds biosourcés, puis sescapacités de production et trans-formation, et désormais en aval,la distribution via AEF. Ce rap-prochement intervient à peineun an après la création de lacoentreprise Végéos unissantSPhere et AEF dans le but depromouvoir en France et à l’in-ternational différentes gammesde sacs compostables, notam-ment pour les fruits et légumes.L’idée est bien sûr de dévelop-per les interactions et les syner-gies déjà existantes entre lesdeux sociétés.

Ayant atteint en 2016 un c.a.de 140 millions d’euros, le grou-pe AEF résulte lui-même de plu-sieurs opérations de fusions-

acquisitions. Tout d’abord en2010, le groupe Artedist a étéconstitué suite au rapproche-ment des sociétés Hyper Embalet Valeurdis, spécialisées dansla fabrication et la distributiond’emballages pour la grandedistribution alimentaire.Artedist a ensuite acheté lasociété rémoise Alpem ennovembre 2012 puis la firmenantaise Publi Embal en sep-tembre 2013, ce qui a donnénaissance au groupe AEF. Cedernier revendique plus de 50 %du marché français de la distri-bution de produits d’emballagesà destination des profession-nels, notamment plus de 3 mil-liards de sacs pour fruits etlégumes écoulés annuellement.

Fondé parJohn Persendaen 1976, SPherepossède unevingtaine defiliales dont 12sites de produc-tion en Europede l’Ouest.E m p l o y a n t1 100 collabora-teurs, le groupea réalisé en 2016un chiffre d’af-faires de 368millions d’euros

en concevant, produisant et com-mercialisant des sacs à déchets,sacs fruits et légumes, sacs demagasin, sachets congélation,films industriels, films et papiersalimentaires, feuilles et bar-quettes aluminium, etc., pour legrand public, les professionnel etles municipalités.

« Avec cette acquisition,notre vision est de construireensemble un groupe à l’échellemondiale en adéquation avec lesenjeux environnementaux àrelever dans les trente pro-chaines années », a déclaré JohnPersenda lors de la signature duprotocole d’accord avec le fondsBridgepoint.

Sphere absorbe le distributeur de sacs AEF

Emballage souple

SERVICE LECTEUR n° 104

SERVICE LECTEUR n° 106 SERVICE LECTEUR n° 108

La gamme Végéos comprend différents types de sacscompostables.

Reprise en 2013 par le groupeExcelRise, l’usine Semoflex de StCyr en Val dans le Loiret, rebapti-sée Semo Packaging a connu auxcôtés de sa société sœur CeisaPackaging un important dévelop-pement qui a permis de pérenni-ser la trentaine d’emplois sauvéspar cette reprise, puis d’embau-cher. Ce site qui produit des embal-lages pour les secteurs de l'hygiè-ne et de l'industrie a bénéficié de 2millions d’euros d’investissementafin de moderniser et renforcer leparc machines, revoir l’ergonomiedes postes de travail et informati-ser l’atelier de pro duction.

Le dernier investissement endate est une nouvelle imprimeuseflexographique 8 couleurs qui estentrée en production à la mi-mars2017. Représentant à elle seule uninvestissement de plus d'un milliond'euros, cette machine va augmen-ter fortement la capacité de pro-

duction du site. De 4 200 tonnes defilms imprimées en 2016, la pro-duction devrait atteindre cetteannée les 6 000 tonnes. L'achat decette imprimeuse aura égalementun effet bénéfique sur l’emploi,puisque 16 opérateurs serontrecrutés en intérim entre avril etjuillet pour couvrir la période deproduction la plus intensive de l'an-née. Sur ces 16 intérimaires, la moi-tié sera recrutée de manière per-manente, en plus des 27 salariésdéjà employés sur le site en CDI.

Extrudeur, imprimeur flexoet recycleur, l’ensemble Ceisa

Packaging et Semo Packagingest positionné, avec ses 120 mil-liosn d’euros de c.a., parmi les 15principaux fabricants européensde films et d’emballages en poly-éthylène. Le groupe sert dansune soixantaine de pays un panelde 500 clients intervenant dansl’agro-alimentaire, les boissons,l’hygiène, le médical, l’industrie,le bâtiment et la logistique. Il col-lecte et recycle en France surtrois sites plus de 10 000 tonnesde film PE.

Ceisa Packaging investit à St Cyr en Val

Loiret

Le groupe ExcelRise est particulièrement actif dans ledomaine de l’emballage alimentaire.

Propriétés du même fondsd’investissement américainStrategic Value Partners(SVPGlobal), spécialisé dans leretournement d’entreprises endifficulté, l’allemand KlöcknerPentaplast (KP) et le britanniqueLinpac vont être rassemblés dansune même entité, le premierrachetant le second. Cette fusiondevrait intervenir cet été, aprèsapprobation des autorités de laconcurrence.

Ce mouvement préfigure àl’évidence une mise en vente quipourrait survenir dès l’automne.Ces deux spécialistes des embal-lages rigides et souples repré-senteront un c.a. cumulé de plusde 2 milliards de dollars avec desproductions de films et feuillescomplémentaires, intéressant lesmarchés de l’alimentaire et desboissons, de la pharmacie, desproduits industriels et de grandeconsommation.

La nouvelle entité KP /Linpacdisposera de 32 sites de produc-tion dans 16 pays (dont la France,avec Linpac Pontivy), employantprès de 6 300 salariés. Elle seradirigée par Wayne Hewett, le pré-sident de KP, Daniel Dayan, celuide Linpac, devenant responsabledes activités destinées à l’embal-lage alimentaire.

Cette fusion constitue l’ultimeopération de SVP Global pourremettre sur pied ces deux entre-prises qui ont connu d’énormesdifficultés financières dans lepassé et les céder dans de bonnesconditions. Au début des années2000, KP a été l’objet d’une suc-cession d’achats et reventes à desprix devenant inconsidérés et le

symbole d’une dérive financièrenéfaste à la vie des entreprises. Lefonds Blackstone qui avait acquisKP en 2007 a ainsi quasimentperdu toute sa mise. L’ayant payé1,3 milliards de dollars, plus de 7fois l’EBE, avant la crise financiè-re, la hausse des matières pre-mières et une dette de rembour-sement trop élevée l’ont obligé àjeter l’éponge en 2012 au grandbonheur d’Oaktree Capital etSVPGlobal qui l’ont repris épuiséepour le prix de ses dettes. Devenupropriétaire unique et après l’avoirredressée, SVPGlobal a tenté derevendre KP en 2014 sans y par-venir, pour un prix estimé à 1,9milliard de dollars. Après avoirpris le contrôle de Linpac en 2014en rachetant une part importantedes dettes d’acquisition non rem-boursées par Montaigu depuis2003, SVPGlobal a égalementessayé de mettre en vente l’extru-deur sans y parvenir au prix de samise c’est-à-dire 500 millions d’eu-ros sans aboutir. D’où le choix dumariage. Mais une fois mariées,les deux entreprises seront-ellesplus attractives pour de futursacquéreurs ? La question devraittrouver réponse en 2020.

Emballage

Klöckner Pentaplastacquiert Linpac

Employant près de 10 000salariés sur 56 sites de productionimplantés dans 24 pays, et réali-sant un c.a. qui a dépassé en 2016les 2 milliards d’euros, le groupeautrichien Constantia Flexiblesfigure parmi les cinq plus impor-tants fournisseurs mondiaux defilms et feuilles pour emballagealimentaire. Avec des ventes enhausse de plus de 8 % et une ren-tabilité opérationnelle en haussede 14 % à 302 millions d’euros, il aentrepris de restructurerquelques peu son implantation enEurope de l’Est. Il a notammentdécidé de fermer son site deBucarest employant 90 personneset de répartir ses productions defilms pour en-cas et confiseriessur d’autres sites en Pologne,Turquie et Allemagne. Constantiadispose d’une douzaine de sites

de fabrication dans huit paysd’Europe. Ils fournissent desfilms d’emballage et des éti-quettes (notamment via l’impri-meur belge Verstraete) aux indus-tries laitières, de la viande, laconfiserie et les plats cuisinés.

Emballage souple

Constantia restructureses activités européennes

Outre un investissementdans une ligne de production defilm BOPP de 50 000 t/an decapacité sur son site luxembour-geois de Verton, le producteurindien de films plastiques d’em-ballage et pour étiquettes Jindala fortement investi sur son site

italien de Brindisi. Dans lessemaines qui viennent, uneligne d’extrusion pouvant pro-duire des films de 10,5 m delaize va y démarrer, et ausecond semestre de cette annéeune nouvelle unité de métallisa-tion de films deviendra opéra-

tionnelle. D’une capacité de10 000 t/an, elle vient renforcerune ligne de métallisation instal-lée sur ce site en 2016 qui fonc-tionne déjà au maximum de sespossibilités.

Emballage souple Jindal investit à Brindisi

SERVICE LECTEUR n° 105

Linpac développe des emballagespour produits frais et la restaurationrapide.

Constantia est l’un des leadersmondiaux des films pour emballagesouple et étiquettes.

SERVICE LECTEUR n° 107

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8 MARS - AVRIL 2017

EXTRUSION

SERVICE LECTEUR n° 110

PME familiale créée en 1988par René Grail, dirigée par son filsJean-Philippe depuis 1998, StefanyEmballages Services (ou S.E.S.)était à l'origine une société denégoce de gaines, films et embal-lages plastiques souples. Elle aprogressivement évolué vers latransformation en intégrant dessoudeuses, notamment utiliséspour livrer des sacs et sachets pré-découpés livrés en rouleaux.

Durant la décennie 2000, l'en-treprise va se lancer dans lespolymères hydrosolubles. En2003, elle deviendra le 1er fabri-cant français indépendant de sacsà ouverture soluble pour le lingecontaminé, ainsi que de sacs àfermeture étanche par colle hot-melt utilisés pour sécuriser lesprélèvements. 2004 verra les pre-mières applications de plastiquesbiocompostables issus de l'ami-don de maïs (et par la suite dedes fécule de pomme de terre),mais aussi de la mise au point decompounds PE certifiés pour lesdispositifs médicaux. En 2006,les premiers essais sur des sacshydrosolubles alimentaires sontréalisés.

Tous ces développementsont conduit la société à intégrerl'extrusion dans de nouveauxlocaux à Saint-Pal de Mons. 8 000m² d’ateliers et de stockage danslesquels la société s'installe en

2008 et commence à produiresur ses deux premières lignesd'extrusion complétées par dessoudeuses permettant de fabri-quer des sacs, housses et feuillesen rouleaux prédécoupés,liasses, vrac...

Le parc s’est fortement déve-loppé, comptant sept lignesmonocouches extrudant jus-qu’en 1800 mm de laize, 2 impri-meuses 4 couleurs, 3 lignes deregranulations, 10 soudeusespour la fabrication d’une gammeétendue de produits polyéthylè-ne ou biocompostables, houssespour protection d'échelles et dechariots ; coiffe-palettes ; gaineset films pour pressing et blan-chisseries, pour conditionne-

ment automatique ; films de rou-tages, sacs réutilisables,sacs/housses pour fond et dou-blure de caisses... Certifiée ISO9001, 14 001, 15 378 et NF EN15 593, S.E.S. emploie une qua-rantaine de salariés et réalise unc.a. de 7 millions d’euros.

La croissance s’est encoreaccélérée en 2016 avec un inves-tissement de 7 millions d’euros,consacré à l’acquisition d’unenouvelle ligne Macchi, la premiè-re coextrusion tricouche instal-lée dans l’atelier, de quatre sou-deuses, de deux lignes de regra-nulation spécifiques pour lesmatières biocompostables et degroupes d’impression en ligne.S.E.S. a également racheté en2016 la société SEID à Dunières,un extrudeur qui réalise un peuplus de 6 millions de c.a. avec unequinzaine de salariés.

L’acquisition de la ligneMacchi s’inscrit dans la stratégied’investissement dans les maté-riaux biosourcés. S.E.S. collabo-re notamment depuis près d’unedizaine d’années avec le com-poundeur Biotec. Ses matériauxà base de fécule de pommes deterre sont les constituants princi-paux de la gamme de produitsbiocompostables Bioversus queS.E.S. développe. Elle comprenddes films d’emballage et de rou-tage, des sacs pour emballage

primaire livrés en rouleaux etliasses, des sacs bretelles, dessacs à pain tranché, des pochespâtissières etc.

Tout le parc machine peuttransformer des biomatériaux.Les équipements de SEID vontêtre entièrement renouvelésdans les cinq prochaines annéespour devenir compatibles.

S.E.S. collabore égalementavec la startup lyonnaise Lactipsqui développe des granulés ther-moplastiques solubles dans l’eauet 100% biodégradables fabriquésà partir de caséine de lait. L’unedes applications visées concernela production de tablettes pourdétergents utilisables dans lesmachines à laver le linge et la

vaisselle. La société développepar ailleurs son partenariat avecle producteur brésilien Braskemet ses PEbd biosourcés et recy-clés I’m Green. Elle revoit enoutre ses formulations avec descompounds spécifiques afin dediminuer les épaisseurs enconservant les mêmes fonction-nalités. De même certains pro-duits sont réalisables à 100% enrecyclés avec une qualitéconstante grâce à un partenariatavec un recycleur. SES se présen-te comme une entreprise éco-citoyenne faisant bénéficier sesclients de solutions « co-conçues » offrant des bilans car-bones réduits.

Coextrusion, biopolymères, S.E.S. mise sur l’innovationHaute-Loire

Avec SEID, S.E.S. dispose d’un totalde 21 lignes d’extrusion transformantprès de 700 t/mois de PE.

L’offre Bioversus comprend notamment des sacs pour compostage ménager et des emballages primaires pour produits frais.

Récent repreneur de la société SEID, S.E.S. est un filmeur en pleine croissance.

Suite de la page 1En amont, la gestion des

déchets ménagers est organiséeautour de centres de tri multi-flux chargés d’orienter vers lelieu de traitement correspondantles trois fractions de déchets col-lectés dans des sacs plastiquesorange (recyclables), verts (bio-déchets) et bleus (résiduels).Afin de disposer en permanenced’une quantité suffisante de sacsmis à disposition des habitants,le Sydeme a eu l’idée originaled’investir en 2013 dans une unitéde production équipée de deuxlignes de coextrusion Hosokawa-Alpine et de deux lignes defaçonnage Saldoflex et FAS.Offrant des capacités de débitrespectives de 340 et 250 kg/hces installations dotées chacunede trois extrudeuses de 65 mm

de diamètre de vis en 30D de lon-gueur (filières de 160 et 180 mm– têtes d’extrusion à basse pres-sion TBF 16-32 X – extrusion enlaizes de 400 à 670 mm) produi-sent annuellement une cinquan-taine de millions de sacs de col-

lecte de déchetsde 15, 30 et 50 lde contenance,en épaisseursde 40 à 50 µm,livrés en rou-leaux dans les3 couleurs re -quises. Cetteproduction inté-grée a remplacéà coût égal les

sacs d’origine asiatique utilisésprécédemment. Le défi tech-nique relevé par HosokawaAlpine était de concilier desdébits d’extrusion élevés avec dehautes propriétés mécaniques.Cette combinaison, laizes plutôtétroites, propriétés mécaniqueset débits élevés, rend ces lignesassez spéciales.

La coextrusion permet deproduire deux couches en PEbdvierge (l’un chargé carbonate decalcium) entourant une couchecentrale en recyclé produit dansl’atelier. Les deux lignes sontdotées de systèmes de dosagepondéral et régulation d’épais-seur générant une production

de qualité indus-trielle. L’usineproduit d’ailleursà façon pour desclients françaiset allemandsdes sacs bre-telles, des sacsde collecte devêtements etdes coussins deprotection anti-choc pour letransport demarchandisespar exemple. Lefait de disposerd’une installation de haute tech-nologie fonctionnant à effectifréduit, 12 personnes seulement,avec des équipes de trois opéra-teurs et régleurs (pour l’extru-sion et le façonnage) sur chaqueligne, permet au Sydeme degérer ce site de manière finan-cièrement équilibrée, avec unbudget annuel de l’ordre de3,5 millions d’euros. Preuvequ’avec une bonne organisation,il est possible de concilier respect de l’environnement etemploi en respectant lesfinances publiques.

L’équipe technique dirigéepar Laurent Reiter étudie égale-

ment de prochaines étapes dedéveloppement, notamment lamontée en puissance des biopo-lymères. Les équipements pré-sents sont parfaitement compa-tibles avec ces derniers. Restepour l’heure l’obstacle du prixet des disponibilités. LeSydeme évalue aussi les possi-bilités de régénération des sacsorange, les plus utilisés, afin deles produire en partie à partirde granulés recyclés en inter-ne. Cette démarche devraitencore améliorer la rentabilitéde la production.

Une gestion fonctionnelle et rentable des déchets Lorraine

SERVICE LECTEUR n° 109

298 communes de Moselle ont développé un projet de gestion globale de leurs déchets,allant jusqu’à l’extrusion de films plastiques.

L’atelier de façonnage des sacs.

Le stock de bobines produites en 3 couleurs.

L’une des lignes de coextrusion Hosokawa-Alpine.

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L’extrusion à façon de tubeset profilés de précision est unmétier exigeant, exercé enFrance par un nombre limitéd’entreprises. Un peu plus d’unevingtaine restent spécialiséesdans ce domaine, dont unemajorité de TPE employant de10 à 20 salariés.

Créée en 1982, Rhonalpexinstallée à Belligneux dans laplaine de l’Ain, revendique fière-ment les vertus de ce métier,notamment la capacité à mainte-nir un haut niveau de précision

dans le cadre d’un process parnature instable. Gérée par deuxfrères et leur beau-frère, Patrick

et Joël Gulling etHervé Caix, res-p e c t i v em e n tchargés desdirections tech-niques, finan-cières et com-merciales, elleemploie 11 per-sonnes. Avec ceteffectif, la pro-duction est orga-

nisée du lundi au samedi matinen 3x8 (trois équipes de deuxopérateurs) sur une base de 39

heures hebdomadaires. Aveccette organisation rôdée depuisune bonne dizaine d’années,Rhonalpex fonctionne parfaite-ment, réalisant régulièrementdes c.a. de plus d’1,8 milliond’euros, avec une bonne rentabi-lité. La société applique dans sesproductions un référentiel quali-té inspiré de l’ISO 9001, avecdes procédures d’autocontrôletrès strictes suivies par les opé-rateurs, basées sur des gammesde fabrication et de contrôle. Laconception des outillages et

filières est supervisée en inter-ne mais confiée à des sous-trai-tants pour leur réalisation finale.

Pour réaliser des tubes,bandes, joncs et profilés surmesures en toutes matières enpetites et moyennes séries, leparc machines comprend septlignes de marque allemande,équipées d’extrudeuses mono-vis ayant des diamètres de visde 45 à 75 mm. Une coextru-deuse additionnelle permet deréaliser des profilés bi-matières, notamment en PVCsouple sur rigide. La majoritédes productions répondent àdes cahiers des charges exi-geants pour des tubes et profi-lés extrudés en une grandediversité de matières, PC, PSchoc et cristal, ABS, PVC, PE,PA 6 et 12, TPU, POM, TPE.Environ 300 t/an de matièressont transformées.

Les marchés servis sonteux-mêmes très variés, profilésautomobiles, profilés pour déco-ration, luminaires, encadre-ments, bâtiment, vitrages, man-drins PVC, tubes d’emballage,joints pour l’électroménager,etc., ce qui rend la société moinssensible aux aléas conjonctu-rels. Le taux d’export est prochede 10 %.

9MARS - AVRIL 2017

EXTRUSION

SERVICE LECTEUR n° 6

L’usine Rhonalpex de Belligneux.

Spécialiste de la productionde films et de sacs plastiquesréutilisables, la société Surfilm,née à Surgère (d’où son nom) etdésormais installée à Médis(Charente-Maritime), vient dechanger d’actionnaire et a étérebaptisée Surfilm Packaging.La famille Schoettel qui en étaitpropriétaire et la dirigeaitdepuis le début des années 2000a en ef fet cédé ses parts àSeydou Ouattara, qui est accom-pagné par Bpifrance et le fondsOcéan Participations, filiale duCrédit Mutuel.

Fin connaisseur du marchédu film plastique et de sa trans-formation, S. Ouattara a notam-ment dirigé la société Rémy àSaultain (Nord), puis RKWFrance après sa reprise en 2001,et a occupé ensuite le poste de

vice-président de la branchefilms techniques de la divisionHygiène & Industrie de ce grou-pe allemand. S. Ouattara s’estdéclaré séduit par l’excellentpositionnement de Surfilm sur lemarché des sacs réutilisables, undomaine qu’il juge plein d’avenirsachant que tout pousse, la prati-cité et les normes environne-mentales, à un usage accru de cetype de sacs.

Le c.a. de 17 millions d’eurosréalisé par Surfilm Packaging

avec 75 salariésrepose sur quatremétiers complé-m e n t a i r e s .L’extrusion, envi-ron 12 000 t/ande matièrestransformées surune dizaine de

lignes de mono et coextrusion,l’impression flexographique jus-qu’à 8 couleurs, la soudure (capa-cité de 300 millions de sacs/an) etle négoce de produits comme lessacs papier et les sacs-cabas.

Fervent défenseur de l’éco-nomie circulaire, S. Ouattaracroit au potentiel de développe-ment des sacs réutilisables en PErecyclé (fourni par un partenaireexterne) qu’il fabrique. Pourl’heure, le biosourcé le laissedubitatif, et il prône d’inciterdavantage et de convaincre lespartenaires que sont les GMS às’approvisionner en France etnon en Asie avec un service etune qualité qu’ils sont en droitd’exiger pour le consommateurfinal : ce qui aura un impact éco-logique favorable.

S u r f i l mPackaging pro-duit des gainesde 15 à 200 µmd ’ é p a i s s e u r .Celles dédiéesaux sacs réu -tilisables sesituent généra-lement dansune gamme de50 à 80 µmd ’ é p a i s s e u r .Elle s’est focali-sée sur lespetites (1 500sacs pour maga-sins locaux) etm o y e n n e sséries (jusqu’à 3 à 4 millionsd’unités maxi) pourvues d’im-pressions de qualité. Elle dispo-se d’un parc d’équipements bienadapté à ses besoins, tant entermes de souplesse que dequalité de production. Ses plusrécents investissements ont étéune ligne de coextrusionMacchi 3 couches et une nou-velle ligne de sacherie trèsflexible.

Fort de cette reprise d’entre-prise sur des bases solides et dusoutien de ses partenaires finan-ciers, S. Ouattara a de hautesambitions pour SurfilmPackaging et compte rapidementatteindre la dimension d’une ETIpar croissances interne et exter-ne, et faire de l’entreprise ungroupe leader sur son secteur.

Surfilm devient Surfilm Packaging

SERVICE LECTEUR n° 112

SERVICE LECTEUR n° 111

Emballage souple

Ain

Un aperçu des productions de tubeset profilés.

Haute précision, sans dérive

Surfilm packaging est implanté à Médis.

Les sacs réutilisables ou pour surgélation bénéficient d’impressions de qualité.

Cette ligne de coextrusion Macchi 3 couchesa récemment été installée dans l’atelier.

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10 MARS - AVRIL 2017

EMPREINTES

Cool Tech for Hot Runners

L’engagement dans tous les détailsL‘engagement personnel constitue la base de notre culture d’entreprise. Nous n’affi rmons pas sans preuves : témoin, le développement de nos buses à canaux chauds BlueFlow®. Ces buses fi nes à faible diamètre permettent d’injecter les pièces en plastique thermo-sensibles avec une qualité et une liberté de conception accrue – tout au bénéfi ce de nos clients. S’engager, c’est ça !

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Trois ex-salariés de la sociétémouliste Daniel qui a fermé sesportes à l’automne 2015 ont crééen septembre dernier une nouvel-le entreprise, OMB (Outillages etmoules de Bretagne), installée àPloeren dans le Morbihan.Christophe Séveno, d.g., égale-ment responsable maintenance,Christophe Hanriot, p.-d.g. et responsable commercial, etChristophe Le Douarin d.g. et res-ponsable de l’atelier, ont choisicette commune du fait de la pré-sence d’une main d’œuvre qu’ilssavaient compétente et de saproximité avec un certain nombrede clients potentiels appartenant

notamment aux secteurs de la cos-métique et du luxe, de la pharma,de l’emballage alimentaire et desapplications électroniques et tech-niques. Les trois associés ontinvesti 500 000 euros dans l’achatde machines-outils, notammentdeux centres d’usinage UGV etune machine d’électroérosion par

enfonçage afin de démarrer leuractivité de conception et réalisa-tion de moules d’injection pesantjusqu’à 2 t. La stratégie est des’orienter résolument vers le trèstechnique et la haute précisionavec des outillages multi-empreintes, de bi-injection, égale-ment moules à dévissage parexemple.

L’équipe de départ comprend10 salariés, dont deux techniciensau bureau d’études. Desembauches sont déjà prévuespour renforcer les services de pro-duction. La société recherche untourneur, un fraiseur et un polis-seur (contact : omb.directioncom-

[email protected]). De même, leparc d’équipements sera complé-té, notamment pour renforcer lepôle maintenance et réparationd’outillages, des services de plusen plus demandés par les transfor-

mateurs. La pré-vision est de réali-ser près d’un tiersdu c.a. avec cetype de presta-tions.

Six moisaprès le démar-rage, la sociétémonte en puis-sance commeprévu, avec déjà,

un carnet de commande de bonniveau pour l’année en cours, etun a priori très favorable au seinde la clientèle prospectée.

La Bretagne, terre moulisteEntreprise

Cette machine d’électroérosion Charmilles et son robotviennent d’être livrés dans l’atelier.

Le pôle ajustage-montage en plein travail.

SERVICE LECTEUR n° 113

Implantée à Chalon-sur-Saône depuis 1998, la sociétéProtoform Bourgogne est spécia-lisée dans l’étude et la réalisationde moules d’injection plastiquesen aluminium de haute qualitépermettant de produire despièces prototypes ou des petitesou moyennes séries, typique-ment de 5 000 à 30 000 pièces,voire beaucoup plus. CertifiéeISO 9001 version 2015, elle sertprincipalement des construc-teurs et équipementiers automo-biles européens intéressés parl’obtention de pièces en bonnematière, pièces sous capotmoteur (couvre-culasse, ramped’injection, répartiteur, etc), inté-rieures (ébénisterie, composantsde planches de bord) ou exté-rieures (rétroviseurs, facesavant). Parmi les composantsintérieurs, il faut noter les canauxde tir permettant de laisser pas-ser les cousins d’airbags lors deleur déclenchement.

L’aluminium offrant uneconductivité thermique trois foissupérieure à celle de l’acier, lesmoules prototypes conçus parProtoform offrent de multiplespossibilités en termes de com-plexité de forme, de dimensions,d’épaisseur, de tolérance, de pla-néité, de finition des angles, avecune garantie de précision dimen-sionnelle et de qualité d’aspectfinal des pièces. Avec des cyclesde chauffe et refroidissementrapides, ces moules sont parfaite-ment adaptés à la production éco-

nomique de petites séries depièces, ce qui satisfait pleine-ment l’automobile, que ce soitpour des véhicules de sport oules nombreuses séries spéciales.

Protoform procure à sesclients une gamme de servicesétendue sous confidentialité tota-le, avec des conseils experts eninjection et conception optimiséedes moules. L’atelier d’usinageéquipé de 6 fraiseuses UGV pro-

duit plus d’unecentaine demoules par an.Quatre presses àinjecter de 80 à1 150 t de forcede fermeturepermettent detester lesoutillages et deproduire despièces proto-types, de présé-ries ou de séries,

bonne matière. Les moules sontcompatibles avec des injections àhaute température de polymèrestrès techniques (seul le PEEKest exclu), notamment jusqu’àdes PPA ou PPS avec descharges de tous types. La sociétéa récemment investi dans unemachine de soudage par vibra-tion pour compléter son offre enassemblage et finition de piècesinjectées qui comprend des équi-pements de soudage miroir etpar infrarouge.

L’automobile s’orientant réso-lument sur l’utilisation de pièces

hybrides allégées, Protoform ainvesti dans des équipements etdéveloppé des technologies per-mettant de produire des piècescomposites renforcées à matricethermoplastique. Elle disposenotamment d’un système assu-rant l’estampage d’un insert com-posite, sa découpe et son sur-moulage par du PP ou du PA enun seul coup de presse. Le chauf-fage modulaire s’adapte à toutesformes, dimensions et épaisseursde pièces. Le temps de transfert,depuis la fin du préchauffage jus-qu’au formage de l’insert compo-site est généralement inférieur à8 s. Cette ligne est ainsi très com-pétitive pour valider les proto-types en « tôle organique » dansles futures conditions série.

Repreneur de l’entreprise en2013, le p.d.-g. Pierre Bédry a misen place sur la base de son expé-rience industrielle un système deproduction inspiré du lean manu-facturing. La relation client estconfiée à trois chargés d’affairesqui pilotent les projets et sont res-ponsables de la performance etde la qualité, en dialogue perma-nent avec tous les autres interve-nants, bureau d’études,outilleurs, opérateurs de presses,etc. Cette organisation bien rôdéea redonnée de la réactivité et dudynamisme à l’entreprise qui aréalisé en 2016 un c.a. de 4,3 mil-lions d’euros avec 20 salariés. Sontaux d’export est de 20%.

Bourgogne Moules aluminium pourpièces bonne matière

SERVICE LECTEUR n° 7

SERVICE LECTEUR n° 114

La société produit de nombreux types de pièces prototypes.

Pièce prototype en tôle organique surmoulée par unthermoplastique.

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11MARS - AVRIL 2017

EMPREINTES

Après un premier lancementnon concluant en 2010 de petitesimprimantes travaillant par dépôtde fil fondu construites parStratasys, Hewlett Packard n’apas abandonné l’idée de se faireune place de choix sur le marchéde la fabrication additive. Legéant américain revient cetteannée avec une nouvelle techno-logie de liage de poudres poly-mères activé par une source laserqui semble prometteuse. Elle estactuellement présentée sur tousles salons spécialisés. Les visi-teurs du récent salon Industrie àLyon, ont notamment pu ladécouvrir.

L’offre comprend deux impri-mantes HP Jet Fusion types 3200et 4200, clairement destinées auxapplications industrielles, prototy-page et développements enbureau d’études pour le premiermodèle, prototypage en plusgrande taille et fabrication additi-ve en série (éventuellement depièces multiples) pour le second.Cette technologie résulte de plusde cinq années de développementchez HP, ensuite complété pardes partenariats avec de grandsutilisateurs d’imprimantes 3Dcomme Nike, BMW, Jabil,

Johnson & Johnson et ProtoLabs, entre autres. Les prix devente des deux modèles se mon-tent à 120 000 et 145 000 euros.

Pour entrer sur ce marchétrès concurrentiel, face à de tech-nologies éprouvées, HP devaitapporter de véritables innova-tions. Cela semble le cas. Toutd’abord, le procédé Jet Fusion estselon HP jusqu’à 25 fois plus rapi-de que le dépôt de fil fondu et 10fois plus véloce que le frittage depoudre polymère, tout en pro-mettant un coût d’impression depièces deux fois moindre. Latechnologie HP s’appuie sur leconcept de voxel, sorte de pixeltridimensionnel. Chaque voxelcontient des informations volu-

métriques qui permettent de pro-duire des pièces disposant despropriétés souhaitées. Lesmachines HP peuvent gérer plusde 340 millions de voxels parseconde et contrôler très précisé-ment en boucle fermée la tempé-rature de chaque voxel afin defaire varier la fusion couche àcouche et contrôler les proprié-tés finales de chaque zone de lapièce en cours d’impression. Despièces monochromes, et bientôtpolychromes, sont produitesavec une épaisseur de couchesd’environ 20 µm.

Les deux imprimantes sontflanquées d’une station de traite-ment assurant le chargement desmatériaux et le nettoyage final

des pièces. Par rap-port aux impri-mantes existantestransformant despoudres PA 12, legrand avantage deces machines estqu’elles peuventréutiliser 80 % de lapoudre chargéedans la machinepour la production d’une pièce.Le taux de renouvellement enpoudre vierge est ainsi de 20 %seulement.

Contrairement à la majoritédes fabricants d’imprimantes 3D,HP a fait le choix de développerune plateforme ouverte n’utili-sant pas de matériaux proprié-taires. Les travaux en cours avecdes chimistes comme EvonikArkema, BASF, Lehmann &Voss,vont mettre à disposition des uti-lisateurs un grand nombre degrades, colorés ou non. Pourl’heure, le seul matériau proposéau lancement de la gamme est unPA 12, mais des PA 11, des PA 12renforcés de billes de verre, desgrades ignifugés ou conductifs,

transparents, ainsi que des élas-tomères, vont être rapidementdisponibles.

Capables de produire despièces intégrantdes capteurs etautres dispositifsélectroniques ouélectriques intelli-gents, ces nou-velles imprimantesse positionnentdans la mouvancede l’Internet desObjets.

L’offre s’accom-pagne d’une suitelogicielle bapti-

sée SmartStream 3D développéeen collaboration avec Autodesk,Materialise et Siemens. Elle estcompatible avec des pluginsdéveloppés par des sociétés exté-rieures et des périphériquesmobiles de types smartphones ettablettes. Le logiciel lit bienentendu classiquement lesfichiers STL, mais c’est le format.3MF développé par un consor-tium dirigé par Microsoft qui per-met d’exploiter au mieux lescapacités de ces imprimantes.

HP dévoile ses nouvelles imprimantes 3DImpression 3D

Imprimante HP Jet Fusion accompagnée de sa station de traitement assurant le chargement des matériaux et le nettoyage final des pièces.

Dans quelques mois, l’offre en matériau va s’étofferavec des grades colorés, souples, etc.

Cet anneau d’une vingtaine de cm en PA 12 pesantmoins de 150 g a été imprimé en moins de 30 mnsur une machine HP. Il peut soulever un poids de 4,5 t sans casser.

HP revient sur le marché de l’impression 3D avec une technologie présentée comme plusrapide et économique que la stéréolithographie ou le frittage de poudres polymères.

Excellente résistance à l‘usure grâce au revêtement DLC

Implantation et positionnement simple permettant une précision de centrage très élevée

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Décidément, rien n’arrête legroupe Barnes ! Après avoiracquis trois constructeurs desystèmes à canaux chauds,Synventive (en 2012), OttoMänner (en 2013) etThermoplay (en 2015), le spé-cialiste de l’instrumentation desoutillages Priamus (en 2015également) et le mouliste alle-mand Foboha (en 2016), ceconglomérat américain qui aréalisé en 2016 un c.a. consolidéd’1,23 milliard de dollars vientde racheter Gammaflux,constructeur de régulateurs detempérature et systèmes d’in-jection séquentielle pourcanaux chauds.

Jusqu’à présent, sa stratégieconsiste à laisser une grandeliberté de conduite à ses filiales,notamment les trois construc-teurs de systèmes à canauxchauds qui développent leursactivités indépendamment en res-

tant concur-rents surune bonnepartie de leursgammes. Saufé v o l u t i o n stratégique,G amma f l u xdevrait donccontinuer àconcur rencerSynven t i ve ,Männer etThermoplaysur le marchéde la thermorégulation des petitset moyens systèmes canauxchauds jusqu’à 24 zones, tout encomplétant leur offre avec desarmoires à écran tactile pouvantréguler jusqu’à 480 zones.Gammaflux possède deux sitesde production, aux États-Unis, eten Europe, à Wiesbaden.

Canaux chauds

Barnes s’empare de Gammaflux

ArmoiremultizoneGammaflux.

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SERVICE LECTEUR n° 115

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12 MARS - AVRIL 2017

AVANT-PREMIÈRES MOULDING-EXPO

À Moulding Expo, l’aciéristeallemand Deutsche Edel -stahlwerke (hall 6 – stand B55),filiale du groupe Schmolz +Bickenbach dévoilera son nouvelacier pour moules d’injection plas-tique Formadur 400. Cette qualitépré-trempée se caractérise par unemicrostructure moléculaire trèshomogène dans une plage deduretés allant de 365 à 410 HB.Grâce à cela, le Formadur 400offre une grande aptitude au polis-sage et au grainage ce qui permetde produire des surfaces mou-lantes de haute qualité pour injec-ter des pare-chocs, des garde-boueet des éléments de haillons auto-mobiles par exemple. La produc-tion d’écrans est égalementconcernée. Constituant l’évolutiondes grades standards pré-trempés

1.2311 et 1.2738, le Formadur 400pré-trempé à cœur convient parti-culièrement à la réalisation de grosmoules d’injection complexes.

Pour les outillages qui nécessi-tent un polissage encore pluspoussé, l’aciériste propose le

Formadur 400 Superclean issud’une refusion sous laitier électro-conducteur. La refusion induit unehomogénéité structurelle encoresupérieure. Et pour les applica-tions requérant une dureté infé-rieure, Deutsche Edelstahlwerkelancera également à MouldingExpo la qualité d’acier Formadur320 en 355 HB, également dispo-nible en version Superclean.

Producteur d’aciers spéciaux,le groupe Schmolz + Bickenbachpossède six usines sidérurgiquesen Europe et en Amérique duNord. Il est notamment propriétai-re d’une usine française Ugitech,produisant des produits longs enacier inoxydable à Ugine, non loinde Faverges en Savoie.

Aciers Un nouvel acier pour moules

L’acier Formadur 400est particulièrement adaptéà l’usinage et au polissage ultra-précis de formes complexes.

Le fabricant autri-chien d’éléments stan-dards et accessoirespour le mouleMeusburger (hall 6 –stand C17) mettra l’ac-cent sur ses nouveauxcliquets d'arrêt plats E1820 et loquets cylin-driques E 1840 quibénéficient désormaisd’un revêtement protec-teur DLC. Outre une réductionde l’usure, ce revêtement confè-re à ces éléments de trèsbonnes propriétés de fonction-nement à sec qui les indiqueparticulièrement pour l’équipe-ment des moules travaillant ensalle blanche.

Les cliquets d’arrêt servent àla commande et au verrouillagedes plaques dévêtisseuses desmoules 3 plaques. Le cliquet d'ar-rêt plat compact E 1820 offre uneexcellente transmission de forcegrâce à un cliquet robuste ayantune large surface. La précision de

commande est assuréepar des cames précises etdes amortisseurs intégréspermettant un fonctionne-ment silencieux et protec-teur pour les moules.

Le loquet cylindriqueE 1840 est une solutionpratique lorsqu’il n’estpas possible de monterdes éléments à l’extérieurd’un moule. L’usinage des

poches d’implantation de celoquet peut s’effectuer simple-ment en une seule passe. Ces élé-ments disponibles sur stock peu-vent être commandés en lignesur le site Meusbuger.

Éléments standards Cliquets d’arrêt et loquets cylindriques

Hasco (Hall 6 - Stand C58)annonce de nombreuses nou-veautés au sein de sa largegamme d’éléments standards,canaux chauds et accessoirespour le moule. Dans le domainedes carcasses, ce sont les canonsde guidage dotés de gorges decirclips qui seront mis en avant,ainsi que de nouvelles plaquesd’identification des moules confi-gurables indépendamment, avecpar exemple mention du numérod’inventaire, du nom de produit,date de production ou lieu destockage par exemple. De nou-veaux éléments sont égalementattendus dans les domaine dulevage et du déplacement desmoules avec des points d’at-taches conformes au plus hautstandard de qualité et sécurité, etdans le secteur de la thermoré-gulation des outillages avec dessolutions facilitant encore plus la

conception desmoules.

Hasco estégalement unfournisseur desystèmes canauxchauds réputé.La société pré-sentera notam-ment un nou-veau pupitre decommande ergo-nomique, sesrégulateurs mul-tizones à modules enfichablespouvant être équipés d’un afficha-ge à écran tactile et la gamme debuses Vario-Shot qui a été complé-tée depuis sa première présenta-tion au salon K 2016 par un nou-veau modèle Type 40. Cettegamme Vario-Shot offre plus de1 000 variantes permettant deconfigurer toutes sortes de sys-tèmes des plus simples aux confi-

gurations d’injection sous-marinepar exemple, en passant par dessolutions à obturation haut degamme. Certaines buses peuventplonger jusqu’à 300 mm dans lemoule. La gamme actuelle couvretous les besoins en petite etmoyenne injection, pour des poidsinjectés allant jusqu’à 2 000 g.

Éléments standards La gamme ultra-modulaire Vario-Shot

Les torpilles à la pointe des buses Vario-Shot sontfabriquées à partir d’alliages à très haute conductibilitéet très résistants à l’usure.

Le constructeur japonaisFanuc (hall 3, stand B35) va pré-senter sa nouvelle gamme demachines d’électroérosion à filRobocut α-CiB. Elle comprendtrois machines, les α-C400iB et α-C600iB qui remplacent les Robocutexistantes, et une nouvelle machi-ne modèle α-C800iB. Offrant uneplage de travail de 800 x 600 x310 mm, elle peut usiner despièces pesant jusqu’à 3 000 kg.

Les α-CiB offrent une plusgrande rigidité et une meilleurestabilité thermique aux machines,gages d’une plus grande précisiond’érosion

La série α-CiB est égalementéquipée d’un nouveau système decontrôle d’impulsions baptiséFPC (flexible discharge pulsecontrol) associé à une commandedotée du contrôleur 31i-WB CNCexploitant l’interface utilisateurFANUC iHMI. Cette commandeintuitive permet d’utiliser directe-ment le logiciel Robocut CAMidepuis l’écran tactile de la machi-ne. Cette gamme est aussi compa-tible avec le logiciel Robot QSPoffrant une intégration aisée avecun robot de chargement.

Machines-outils

Une nouvelle gammeélectroérosion

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13MARS - AVRIL 2017

MATIÈRES

KétonesArkema double sescapacités en PEKK

Le chimiste français Arkema a annoncé ledoublement de sa capacité de production enrésine PEKK (Polyéther-cétone-cétone) Kepstanau Cerdato à Serquigny en France. Il a parailleurs confirmé ses investissements visant àimplanter une unité de production de PEKKd’importance mondiale sur son site de Mobileen Alabama. Ce dernier devrait être opérationnelau cours du second semestre 2018.

Ces augmentations de capacité visent àaccompagner deux grandes types d’applica-tions, la production de composites renforcésfibres de carbone destinés aux environnementsextrêmes comme l’extraction pétrolière ou l’aé-ronautique, et l’impression 3D. Le PEKK com-plète la gamme PAEK (Polyaryl-éther-cétones)au sein de l’offre d’Arkema en polymères à trèshautes performances mécaniques et ther-miques.

Parmi les polymères de haute performance,le PEKK (Poly-Ether-Ketone-Ketone) offre despropriétés hors normes avec un point de fusiontrès élevé (300 à 360 °C selon les grades) et uneexcellente résistance aux agressions chimiquesainsi qu’à l’abrasion. Arkema a réussi le pari deson industrialisation et se lance désormais dansla production pour concurrencer les PEEK.

ChimieLanxess dans le vert

Avec ses 54 sites de production et ses 16 700salariés, Lanxess a connu une année 2016 plutôtfavorable en terme de rentabilité. En dépit d’unc.a. en légère baisse (- 2,6 %, à 7,7 milliards d’eu-ros), le groupe basé à Cologne a vu son bénéficenet augmenter de 16,6 % (192 millions d’euros) etson EBITDA croître de 12,4 % à 995 millions. Le p.-d.g. Matthias Zachert s’est déclaré très satisfait deces résultats qui traduisent le succès des effortsde réorganisation menés depuis 2014 au sein dugroupe. Il dispose désormais de 10 divisions opé-rationnelles (contre 14 auparavant), et est parve-nu à rendre profitable certaines activités dans lescaoutchoucs synthétiques. Ainsi, Lanxess aconstitué la coentreprise Arlaxeo à 50/50 avec lepétrolier saoudien Aramco pour redynamiser sesactivités de production de caoutchoucs spéciauxpour les pneumatiques et celle d’élastomèreshautes performances. Les 1,2 milliard d’eurospayés par le groupe saoudien pour constituer lacoentreprise ont servi à réduire la dette, qui n’estplus que de 269 millions d’euros.

En parallèle, Lanxess devrait prochainementfinaliser l’acquisition pour l’équivalent de 2,4 mil-liards d’euros du groupe américain Chemtura,spécialisé dans les additifs retardants de flammeet la chimie des lubrifiants.

Polymères techniquesSolvay élargit sagamme plomberie…

Le chimiste belge Solvay a encore élargi sagamme de matériaux hautes performances des-tinés à remplacer le métal dans les systèmes detraitement de l’eau en plomberie, chauffage etsanitaire.

Il a notamment développé des grades dePPS Ryton homologués pour les installationsd’eau potable, venus compléter sa gamme exis-tante. Celle-ci comprend différents grades depolysulfones (PSU, PPSU et PESU), de PVDF,de PA modifiés (PPA, PARA et HPPA) et dePEEK.

Solvay est l’un des rares chimistes à unegamme de polymères certifiés en Europe et enAmérique du Nord (NSF International, WRAS,KTW…) pour contact avec l’eau potable. Cesmatériaux remplacent le métal en éliminant lesrisques de corrosion galvanique et d’accumula-tion de tartre. Offrant une meilleure isolationthermique, et une grande liberté de conception,ils conviennent aux applications sanitaires etd’eau de chauffage (eau froide, eau chaude ouvapeur), à l’eau potable ultra-pure et à l’eau chi-miquement agressive des systèmes de chauffa-ge, ainsi qu’aux tuyauteries à haute et bassepression destinées aux applications de moyen-ne à très longue durée, jusqu’à 50 ans.

... et cède ses PE réticulables

Solvay a conclu avec le groupe italien à capi-taux familiaux Finproject la cession de son activi-té de production de compounds PE réticulablesdestinés aux applications câblerie et tubes.

Suite de la page 1Également maison-mère

du constructeur Krauss -Maffei, ChemChina emploieen France près de 2 000 per-sonnes, notamment par l’in-termédiaire de ses deuxfiliales, Adisseo (spécialistede la nutrition animale, éga-lement ex-filiale de Rhodia)et Bluestar Silicones. Peucommune à l’époque où elleest intervenue, et doncsource de méfiance, la repri-se de Rhodia Silicones, àl’époque en grandes difficul-tés financières, par uneentreprise chinoise a per-mis de relancer l’activité, delui apporter une stratégie etde réaliser les investisse-ments nécessaires en R&Det production.

A l’époque, RhodiaSilicones bénéficiait d’unetechnologie vieillissante maisexistante et possédait grâce àses équipes une connaissan-ce pointue des marchés, lapartie chinoise, quant à elle,avait des moyens financiers,une vision industrielle à longterme et une stratégie dedéploiement mondial. C’estainsi que le groupe acquis en2011 la société norvégienneElkem, leader mondial dansl’extraction de silicium, afind’intégrer l’amont de la pro-duction de silicones. En juin2015, Bluestar Silicones lui aété rattaché afin d’amplifierles synergies industrielles et

commerciales entre les deuxentreprises.

En parallèle, plusieursdizaines de millions d’eurosont été investis dans l’outilindustriel en France et enChine. La R&D a été renfor-cée et le site de Saint-Fons aété promu centre mondial decompétences. « Beaucoups’interrogeaient sur notreavenir lors du rachat de notreactivité par un acteur chinois,de surcroît société d’état, peuconnue en 2007. Aujourd’huiplus personne ne doute del’intérêt réciproque de cemariage. La vision industriel-le de notre actionnaire chi-nois, renforcée par notre inté-gration au groupe norvégienElkem, et la créativité françai-se font qu’aujourd’hui nousnous battons pour briguer le

top 3 des acteurs mondiauxdes silicones, et non pluspour assurer notre survie. » adéclaré F. Jacquin, lors del’inauguration, concomitanteaux festivités du 10e anniver-saire, d’un nouvel atelier deproduction d’élastomères silicones EVC à Saint-Fons.D’une capacité de12 000 t/an, cet atelier areprésenté un investissementde 15 millions d’euros et va

permettre d’augmenter de30 % la production d’élasto-mères du site. Il va égalementfaciliter la mise au point et laproduction de formulationsspécifiques dédiées à certainsmarchés à hautes exigencescomme l’alimentaire, l’aéro-nautique et le médical en pre-nant en comptes les normesspécifiques de chacun.

Bluestar Silicones fête ses dix ans

Silicones

Les installations de Bluestardans la vallée de la chimie ausud de Lyon.

Tuyaux et tubes pour le médical et l’automobile, fils et câbles enélectricité-électronique, figurent parmi les grands marchés des silicones.

Après avoir failli disparaître dans l’éclatement de Rhône-Poulenc, la production de silicones à Saint-Fons (Rhône) est repartie de l’avantgrâce à son repreneur chinois.

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L’une des trois mégafu-sions en cours dans le mondede la chimie vient de franchirun pas décisif avec l’autorisa-tion donnée fin mars sousconditions par la Commissioneuropéenne. Reste à obtenircelle des autorités américainespour que le nouvel ensemblepesant quelque 130 milliardsde dollars en bourse ne prenneson envol. Ces autorisationsrésultent d’un processus fortcomplexe compte tenu del’étendue et la diversité desactivités des deux futursmariés, et des cessions d’actifs

imposées pour valider lafusion.

Exigée par les régulateurseuropéens, la cession des acti-vités Protection des semencesde DuPont (herbicides etinsecticides, etc…) a notam-ment retardé l’avancée desopérations. Au terme desaccords conclus avec l’améri-cain FMC, ce dernier va acqué-rir une partie (dont la R&D) dela division, tandis que DuPontrecevra en retour les activitésSanté et Nutrition de FMC,accompagnées de 1,2 milliardsde dollars en cash.

Le principe d’une fusionentraînant la création de troissociétés indépendantes a étéaccepté. La première spin-offqui conservera le nom de Dowintégrera les activités PU etrésines thermoplastiques. Lesdeux autres se consacrerontaux produits de spécialité et àceux destinés à l’agriculture.

L’agenda des mégafusionschimiques comprend aussi lemariage du chinoisChemChina avec le suisseSyngenta, et l’union Bayer-Monsanto qui n’a pas encoreété notifiée aux autorités euro-

péennes et américaines. Ce quine va pas faciliter l’approbation,car les régulateurs ont bien pré-cisé qu’ils jugeraient chaquecas en fonction de la situationcréée par les précédentes. Lesorganisations écologistes res-tent vent debout contre cesfusions qui vont entraîner uneconcentration jugée particuliè-rement dangereuse : les troisnouveaux mastodontes contrô-leront en effet 70 % de l’agro-chimie et plus de 60 % dessemences commerciales.

Fusions-acquisitions La fusion Dow-DuPont avance

10 ANS D’INNOVATION DANS LES SILICONES

Les nombreuses industries utilisatrices de formulations silicones sont particulièrementappétentes en innovations afin de bénéficier des excellentes propriétés du matériaudans de nouvelles applications. Avec ses neuf laboratoires d’applications et de servicestechniques en Europe, aux États-Unis, en Amérique latine et en Asie, et son centred’excellence rhônalpin, Bluestar Silicones dépose près de 10 nouveaux brevets chaqueannée, complétant un portefeuille de plus de 1 300 brevets déposés depuis la créationde l’activité en 1944. Le groupe lance en parallèle une dizaine de nouveaux produitschaque année.

Quelques exemples de développements :

2009 : procédé de fabrication de résines silicones pour le marché des airbagsréduisant les effluents et le coût énergétique

2011 : gamme de catalyseurs verts pour les matériaux silicones

2011 : gamme Bluesil Novolastic. Des mousses assurant l’isolation des canalisationssous-marines destinées à l’extraction du pétrole

2012 : gamme Silbione HC2, gels adhésifs pour applications médicales, pansementsà retrait atraumatique pour le traitement des plaies

2014 : Bluesil RT Foam 3243, une nouvelle mousse silicone pour le jointoiement enl’électroménager par exemple

2015 : Bluesil FRC 8470, nouvelle génération d’élastomère silicone (EVC) pourl’application câble de sécurité à haute résistance au feu.

2015 : lancement d’une gamme de silicones compatibles avec l’impression 3D

2016 : élastomère silicone Silbione M550 pour les applications médicales typeimplants long terme.

2017 : mise sur le marché d’un nouveau produit pour l’enduction textile des airbags.

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MARS - AVRIL 20171414

MATIÈRESBasé à Roccabianca près de Parme, cette

activité a généré un c.a. de 82 millions d’euros en2016. Pour sa part, le groupe Finproject produitdéjà des mousses injectables, des compounds àbases polyoléfines et PVC.

Compounds Albis renforce son offre médicale

Approfondissant leur partenariat de longuedate, le distributeur-compoundeur Albis Plastic etle producteur de polyoléfines LyondellBasell ontsigné un accord de licence autorisant Albis à pro-duire dans ses sites des PE et PP Purell colorésmasse. Ces matériaux dédiés aux applicationsmédicales et pharmaceutiques vont renforcer leportefeuille médical d’Albis.

Cet accord confirme le savoir-faire d’Albis encompoundage et coloration, car les matériauxPurell sont couverts par des exigences éle-vées de conformité avec les normes médicalesaméricaines et européennes, stabilité des formu-lations, biocompatibilité avérée, documentation,etc. Respectant toutes ces contraintes, Albispourra proposer des grades colorés sur mesuresn’influant pas sur les propriétés fondamentalesdes polymères Purell tout en débarrassant lestransformateurs des difficultés d’alimentation etdosage de colorants sur les machines de produc-tion. La couleur revêt une importance toute parti-culière dans les emballages et dispositifs médi-caux. Elle apporte des fonctionnalités en matièrede sécurité d’utilisation des dispositifs (pour lesperfusions notamment) et de qualité d’aspect.

PolyOne continue ses emplettes

Le compoundeur et fabricant de mélanges-maîtres américain PolyOne a conclu deux nou-velles acquisitions depuis le début de l’année2017. Son choix s’est porté sur la société améri-caine Silcotec basée à La Porte dans l’Indiana, etsur la firme allemande ComptekKunststoffverarbeitung installée à Diez, près deCoblence. Deux entreprises de petite taille, maisdisposant de savoir-faire très pointus, complé-mentaires à ceux dont dispose déjà le géantaméricain (3,3 milliards de c.a. en 2016).

Employant 30 salariés, Silcotec produit desmélanges-maîtres couleurs sur base silicone,tandis que Comptek fabrique des compounds etdes concentrés couleur à base de fluoropoly-mères et de polymères très techniques. Cesdeux entreprises réalisent des c.a. estimés à10/12 millions d’euros.

IndeBASF créé un centretechnique à Bombay

Marquant l’importance de l’Inde dans l’avenirde l’industrie chimique et plastique mondiale, legroupe BASF a inauguré début mars à Bombayun nouveau centre applications & développe-ment. Représentant un investissement de 50 mil-lions d’euros, il constitue le plus important effortde ce type consenti par le groupe allemand enAsie du Sud. Les programmes de recherche qui yseront menés concerneront l’hygiène humaine etdomestique, le développement de procédésindustriels, la synthèse organique et les poly-mères, la protection des semences, la modélisa-tion moléculaire, et bien d’autres.

Dotés des plus récentes technologies, etconstruit selon les normes écologiques les plusélevées, ce campus de 20 000 m² couverts abri-tera jusqu’à 300 techniciens indiens et étrangers.

Kem One s’installe à Pondichery

Le producteur français de PVC Kem One aconclu un accord avec la société chimique indien-ne Chemplast Sanmar visant la création d’unecoentreprise à 50/50 qui produira du PVC sur-chloré. En phase finale d’approbation par lesautorités indienne, ce projet sera implanté dansla zone industrielle du port de Karaikal àPondichery. Représentant un investissement del’ordre de 48 millions d’euros, il utilisera la tech-nologie de Kem One dans une installationcapable de produire 22 000 t/an de résines et decompounds PVC surchloré.

Avec ses 1 300 salariés et ses 8 sites indus-triels, Kem One est le second producteur euro-péen de PVC.

Sans écrans, les télé-phones ne seraient jamaisdevenus de petits ordinateurs.La luminosité des écransactuels n'a plus rien à voir aveccelle des premiers écrans. Lesrésolutions en qualité HDactuelles ne posent plus pro-blème, tout en répondant auxexigences de réduction de laconsommation énergétique.Cette progression résultenotamment des progrès réali-sés par les fabricants d’écranssoutenus par les producteursde matières, notamment dePMMA.

Pour que les utilisateurspuissent visualiser quelquechose sur leur écran LCD, ilfaut que l'écran soit éclairé parl'arrière. Pour les écrans LED,qui sont éclairés latéralement,ce sont les conducteursoptiques en PMMA qui rem-plissent ce rôle. Le matériaudiffuse la lumière des diodesavec une répartition uniformesur toute la surface de l'écran.Grâce à cette technique, –contrairement aux modèles oùles diodes DEL se trouventdirectement derrière l'écran,les écrans peuvent être beau-coup plus minces.

Ces dernières années, lesconducteurs optiques sontdevenus de plus en plus fins,et donc plus légers . En 2009,par exemple, la plaqueconductrice de lumière d'unordinateur portable avait uneépaisseur de 3 mm. Trois ansplus tard, les fournisseursl'avaient déjà diminuée de moi-tié. Pour les tablettes, on réali-se actuellement des plaquesconductrices moulées parinjection qui ont une épaisseurde 0,55 mm. "Avec ce résultat,

on a atteint la limite des possi-bilités en matière de réductionde l'épaisseur des plaques. Cequi nous a permis d'aller aussiloin, ce sont les films conduc-teurs de lumière en PMMAPlexiglas“,explique MarkusParusel, responsable tech-nique chez le producteur alle-mand Evonik.

Les films conducteurs enPlexiglas sont désormais dis-ponibles en épaisseur 0,2 mmseulement, tout en conservantles mêmes caractéristiquesoptiques que les films plusépais. "Ces films contribuent

à rendre lesappareils plusmaniables etplus légers",e x p l i q u eParusel. Lacontrainte n'estdésormais plusl'épaisseur dumatériau mais ladisponibilité demicro -d iodesDEL suffisam-ment mincespour être pla-

cées sur la tranche du film. Ce n'est plus le poids des

écrans qui est prioritaire, maisleur intensité lumineuse. "Depar ses propriétés optiques, lePlexiglas a une excellente pho-toconductivité", souligneParusel. Les petites structuresmicroscopiques photoconduc-trices présentes sur le filmrépartissent la lumière desmicro-diodes de manière uni-forme sur toute la surface del'écran et éclairent l'écran destablettes ou des smartphonespar l'arrière. Cette technologied'éclairage par l'arrière garan-tit une luminosité homogène.

Pour d'autres applications,les structures qui répartissentla lumière ne doivent pas êtrevisibles. C’est notamment lecas pour les livres numé-riques, très souvent éclairéspar l'avant. L’écran doit doncforcément être transparent etne doit diffuser la lumièrequ'en direction de l'écran dulivre numérique, faute de quoi,le contraste serait diminué.C'est pourquoi il existe desvariantes spéciales pour cetype d'applications, où les

structures non visibles per-mettent à la lumière de ressor-tir du film.

Les conducteurs optiquesutilisés doivent rester transpa-rents afin que, dans la durée,la brillance optique ne soit pasamoindrie. La plupart des plas-tiques jaunissent avec letemps, ce qui risquerait d'alté-rer l'image. Composant decouleur neutre, le PMMA n’apas d’action négative sur lescouleurs.

Les films conducteurs, atouts pour l’électronique nomade

PMMA Les e-books, tablettes et smartphones sont plus légers et plus compacts, et bien plus économes en énergie. Cela est en grande partie dû à l’utilisationde nouveaux films conducteurs en PMMA.

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Les livres numériquesdisposent très souvent d'unéclairage par l'avant, quidiffuse la lumière en directionde l'écran en premier, et puisen direction de l’utilisateur.

Les films conducteurs en Plexiglas sont désormais disponibles avec une épaisseur de seulement 0,2 mm, en conservant cependant les mêmescaractéristiques optiques que les films plus épais.

Les structures microscopiques photoconductricesrépartissent la lumière sur toute la surface del'écran. Il est également possible d’apporter cesstructures uniquement sur une partie du film,comme le montre le logo d’Evonik. La partie non-structurée reste transparente.

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15MARS - AVRIL 2017

MATIÈRES

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SERVICE LECTEUR n° 126SERVICE LECTEUR n° 124

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Depuis quelques années,certains producteurs de lait ontdéveloppé des conditionne-ments en PET rendu opaque parincorporation de diversescharges (noir de carbone, micaou silice). Réduisant le poidsmatière de 25 % par rapport auxbouteilles en PEhd convention-nelles, supprimant l’opercule enaluminium, ces bouteillesconnaissent un succès croissant.Mais, n’étant pas recyclables parles moyens conventionnels,elles perturbent les flux chez lesrecycleurs qui se voientcontraints de les envoyer versl’incinération ou l’enfouisse-ment, faute de pouvoir leur don-ner une seconde vie industrielle.Le problème devenant de plusen plus aigu, le taux de bou-teilles en PET opaque ayantdépassé le seuil des 3 % (mais100 % des bouteilles de lait pour-

raient être en PET opaque d’ici 5à 10 ans, selon certaines prévi-sion), le gouvernement a récem-ment menacé de limiter leur uti-lisation, voire de les interdire.

Ayant consacré un large voletde sa recherche au développementd’un procédé de recyclage enzy-matique du PET, la startup françai-se Carbios propose une solutiondédiée au recyclage des bouteillesPET, qu’elles soient transparentes,colorées ou opaques.

Ses travaux ont en effet per-mis de démontrer la dépolyméri-sation à 100% de produits com-

merciaux en PET (bouteilles,flacons, barquettes, films…) enleurs monomères d’origine,l’acide téréphtalique et le mono-éthylène glycol. Cette technolo-gie propriétaire pourra aider àatteindre les objectifs ambitieuxdéfinis par la CommissionEuropéenne, recycler 55% desplastiques à l’horizon 2025.Moins de 30 % le sont actuelle-ment en Europe. Cette proposi-tion technique est d’autant plusintéressante que les emballagesen PET prennent toujours plusde parts de marché. Toutesapplications confondues, le PETcroit de 4 à 5 % par an, avec destonnages considérables. 43 mil-lions de t sont transformées enfibres, 15 mt en bouteilles plas-tiques et 6 mt en emballagesdivers et films souples.

Recyclage Une solution au recyclagedes PET opaques

Le nombre de polymèresdisponibles pour l’impression3D ne cesse d’augmenter. Leproducteur allemand Advanc3dMaterials basé à Hambourgvient ainsi de développerl’AdSint TPU 80 shA, unepoudre en PU thermoplastiquedestinée au frittage sélectiflaser de plastiques. Avec sadureté de 80 Shore A, il consti-tue le polymère techniquedédié à cette technologie leplus souple actuellement dispo-nible sur le marché. Il offre unetrès haute élongation à la ruptu-re de 600 % qui en fait un maté-riau très étirable tout en conser-vant les propriétés intrinsèquesd’un TPU en matière de résis-tance chimique et à l’abrasion.Sa structure à nase de parti-cules sphériques parfaites

garantit également l’obtentiond’un état de surface de grandequalité. Il peut être utilisé surla plupart des imprimantes(température inf. à 100°C) pourproduire des pièces comme dessemelles de chaussures, desmodèles orthopédiques, destubes et gaines, des joints etroues.

Impression 3D

Un TPU pour frittage laser

Startup fondée en 2014 dansla mouvance de l’université deSaint-Etienne, Lactips dévelop-pe des technologies de produc-tion de biopolymères à partir deprotéines de lait, la caséine prin-cipalement. Dirigée par Marie-Hélène Gramatikoff, elle militepour la création d’une filière derécupération du lait impropre àla consommation afin de l’utili-ser dans le développement deses applications non comes-tibles. Les technologies breve-tées qu’elle a développées per-mettent de produire des granu-lés plastiques présentant une

grande variété de propriétés,hydrosolubilité, comestibilité,biodégradabilité, éventuelle-ment associés à des fonctionna-lités intéressantes comme despropriétés barrières au gaz parexemple.

Collaborant depuis plusieursannées avec des transformateurspar injection et extrusion, Lactipsdéveloppe plusieurs produits,désormais en phase pré-industriel-le. La société a prévu de se doterdans les années à venir d’une unitéde production. Le premier produitlancé en ce premier trimestre 2017est un plastique hydrosoluble tota-lement biodégradable sans tracerésiduelle dans l’environnementdestiné au conditionnement destablettes de détergent utiliséesdans les lave-vaisselle.

Biopolymères Des plastiques à base de lait

La détergence est le premiermarché auquel s’attaque Lactips.

Shéma du procédé Carbios

Le producteur suédois d’élas-tomères thermoplastiquesHexpol TPE a développé unegamme Dryflex DW spéciale-ment conçue pour les applicationstelles que les joints de plomberie,raccords de tuyauterie etpommes de douche par exempleentrant en contact, direct ou indi-rect avec l'eau potable. Il est eneffet important que l’eau achemi-née jusqu’aux robinets ne soit pasaltérée par des odeurs, couleursou saveurs indésirables. Il est

également nécessaire d’évitertoute contamination microbienne.

Les compounds TPE DryflexDW ont été testés et approuvésconformément à la DirectiveAllemande pour « l'évaluationhygiénique des matières orga-niques en contact avec l'eaupotable » (Norme KTW) pourl'eau froide et chaude (23°C /60°C). Ils n’entrainent aucunrisque de prolifération microbien-ne et ne nécessitent pas l’utilisa-tion de biocides. Ils ont été homo-logués selon la norme techniqueDVGW, W270, qui décrit uneméthode d'essai pour déterminerla croissance microbienne sur lesmatériaux non métalliques desti-nés à être utilisés dans les sys-tèmes d'eau potable.

Les compounds TPE DryflexDW pour injection et extrusionsont disponibles en duretés 50 à90 shore A, en naturel et en noir,mais aussi dans des teintes spéci-fiques respectant les normes etcertifications. Les matières pre-mières utilisés pour les fabriquersont homologuées pour le contactalimentaire (EU) No 10/2011. Ilsadhèrent au PP et au PE pour lesapplications bi-matières.

TPE

Des Dryflex pour eau potable

Cette pomme de douchepossède des composants en TPEDryflex DW.

L’AdSint TPU 80 shA intéressenotamment l’industrie de lachaussure.

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16 MARS - AVRIL 2017

MATIÈRES

SERVICE LECTEUR n° 12

Les renforts fibres de verre longues constituent une solution reconnue pour booster les propriétés des polyamides. Avec des super-polyamides, les résultatssont encore plus probants.

La gamme de polymères despécialité de Solvay s’est enrichiedes deux grades HPPA OmnixLF-4050 et LF-4060, deux poly-amides hautes performances res-pectivement renforcés 50% et 60%fibres de verre longues. Cesmatériaux sont destinés au mou-lage de pièces soumises à unecharge constante ou à des condi-tions de fonctionnement sévères,domaine où prédomine encore lemétal. Le HPPA Omnix est déjàutilisé dans les applications oùles limites de performances entempérature et stabilité hydroly-tique du PA66 sont atteintes. Lesdeux nouveaux grades LF quisurmontent également ceslimites offrent des avantages entermes de coûts et performancespar rapport au métal. Ils peuventintéresser une grande diversitéde marchés : transport, automo-bile, électroménagers et biens deconsommation, sports et loisirs,ingénierie mécanique et indus-trielle, etc. Ces grades Omnix LFpeuvent être livrés en noir etnaturel dans le monde entier.Complémentaire des thermo-

plastiques techniques renforcésfibres courtes, la technologieLFT se caractérise par la forma-tion d’une ossature tridimension-nelle de fibres longues enchevê-trées dans la pièce moulée quiconfère à cette dernière unecombinaison unique de rigidité,ténacité et stabilité dimension-nelle, tout en inhibant la propaga-tion des fissures.

Comparés aux Omnix ren-forcés standards, la ductilité desgrades LF révèle une résistanceaux chocs multiaxiaux et unerésilience sur éprouvetteentaillée jusqu’à 350% supérieu-re tout en préservant la rigidité

du matériau. Ces gains seraientimpossibles à obtenir avec desplastiques modifiés choc clas-siques, où la nature élastomé-rique du modifiant choc diminuegénéralement la rigidité dumatériau.

Les Omnix LF présententégalement une rétention élevéede leurs propriétés sous l’effet dela chaleur et de l’humidité.Comparée au HPPA renforcéfibres courtes, la technologieLFT apporte une amélioration dela rigidité de 10 à 15% à 23°C, quigrimpe à 85% à 120°C, tempéra-ture largement supérieure à latempérature de transition vitreu-se de la résine. En outre, lesgrades LF surpassent fortementles matériaux HPPA à fibrescourtes en termes de résistanceà la déformation sous fortescharges à température élevée.

Solvay travaille actuellementà étendre la technologie LFT àd’autres polymères de spécialité,dont notamment PPA Amodel, lePARA Ixef et PPS Ryton.

Composites

Solvay lance des HPPA fibres longues

Le spectre de propriétés desOmnix LF est très différent de celuides grades HPPA standards.

SERVICE LECTEUR n° 130

Avec une petite dizaine deproducteurs seulement, le mar-ché du dioxyde de titane est entension permanente depuis desannées, avec des prix élevés etdes difficultés d’approvisionne-ment récurrentes. La situations’étant encore dégradée, l’allian-ce Polymers for Europe, créée en2015 par l’association européen-ne des transformateurs de plas-tiques EuPC en réaction à uneimportante crise d’approvision-nement en polymères, vient derendre publique une alarmeconcernant de graves rupturesoccasionnant notamment des dif-ficultés dans la production demélanges-maîtres blancs et destabilisants UV pour les produitsen PVC rigide destinés à unusage en extérieur.

Ron Marsh, le président decette alliance en appelle aux pro-ducteurs : « Nous demandons àtous les producteurs de TiO2 dese concerter afin de sécuriser ledéveloppement du marché euro-péen et de ses transformateurs. »De trop nombreux arrêts de pro-duction pour maintenance limi-tent les quantités disponibles etla pénurie fait monter les prix des

mélanges-maîtres et additifs àdes niveaux inacceptables met-tant en péril la compétitivité desentreprises. Il semble en outrequ’aucune quantité supplémen-taire ne soit disponible auprèsdes producteurs non-européens,alors qu’il faudrait soutenir leredémarrage actuel des applica-tions PVC dans le bâtiment.

En plus du TiO2, l’Alliancepointe également des problèmesd’approvisionnement et de fortesaugmentations de prix de certainspolymères. Du fait d’opérations demaintenance et de réductions decapacité, les transformateurs sontune fois encore pris en tenailleentre les producteurs de matièreset les utilisateurs de pièces plas-tiques. Les industriels de l’embal-lage français et allemands ontainsi dénoncé au mois de févrierpar l’intermédiaire de leurs asso-ciations représentatives, Elipso etIK (Industrie vereinigung Kunst -stoff verpackungen), le prix élevédes polystyrènes compacts etexpansés. Des prix jugés anor-maux alors que le prix du barilreste très bas.

Pigments

Le dioxyde de titane en tension

Selon le cabinet de marketingbritannique Smithers Pira, le mar-ché annuel des TPE devrait conti-nuer de croître de 5,5 % par an d’ici2022. Depuis 2012, il a connu unecroissance annuelle de 5,4 % pouratteindre 4,24 millions de tonnes.En 2022, il devrait ainsi représen-ter une consommation supérieureà 5,5 millions de t. L’étude quivient d’être publiée (The future ofthermoplastic elastomers to 2022 -vendue 4 500 £ Sterling) prévoitune montée en puissance desTPO, basés sur des matrices oléfi-niques, au détriment desSEB/SEBS à base styrénique quidominent le marché depuis plu-sieurs décennies. Les raisons invo-quées pour cette évolution sont leprix plus élevé et un manque rela-tif de nouveaux développements.Le seul développement significatifsera selon les promoteurs de cetteétude la mise sur le marché deSBS réticulables. Mais, il faudrasûrement plusieurs années avantqu’ils passent en phase de produc-tion industrielle.

L’automobile restera le princi-pal consommateur de TPE. LesTPE automobiles ont crû de prèsde 6 % par an depuis 2012, repré-sentant un marché de 1,8 millionsde t en 2017, soit 43,4 % de laconsommation mondiale totale.

La croissance de ce segmentdevrait rester identique d’ici 2022,ce qui conduira l’automobile àconsommer près de 2,5 millionsde t de TPE.

Régionalement, l’Asie-Pacifique représentera presque50 % du marché mondial en 2017,et sa part devrait dépasser 53 % en2022.

L’Amérique du Nord et leMexique qui consommerontcette année 25,5 % des TPE mon-diaux, verront leur consomma-tion régresser proportionnelle-ment à 24,5 % en 2022. Mêmeconstat pour l’Europe qui verrasa consommation passer de 19,7% en 2017 à 17,8 % du total mon-dial en 2022. Compte tenu de sesdifficultés économiques récur-rentes, l’Amérique du Sud verrasa consommation stagner jus-qu’en 2022 et sa part de marchédiminuer.

Tous les autres marchésactuels consommateurs de TPE,médial, emballage, bâtiment, élec-troménager et produits ménagers,sports & loisirs, jouets, câblerie,connaîtront, selon cette étude, unecroissance à peu près identiqueaux années passées, autour de 5 %l’an. (www.smitherspira.com)

Étude de marchés

Les TPE en croissance à l’horizon 2022

SERVICE LECTEUR n° 129

SERVICE LECTEUR n° 128

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17MARS - AVRIL 2017

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

SERVICE LECTEUR n° 13

Robotique

Sepro livre Milacron…

Poursuivant sa stratégie de partenariats avecles constructeurs de presses à injecter, leconstructeur vendéen de robots cartésiens Seprovient de conclure un nouvel accord avec le grou-pe américain Milacron prévoyant la fourniture derobots 3 et 5 axes qui seront commercialisésdans toute l'Europe. Le pilotage du robot est tota-lement intégré aux commandes de la machineMilacron. Cet accord fait suite au partenariatréussi signé en 2010 avec ce même groupe, quivend sous sa marque aux États-Unis, Canada etMexique des robots construits par Sepro. Leconstructeur français a également conclu desaccords similaires avec Sumitomo (SHI) Demag,Stork et Billion. Milacron a déjà vendu plus d’unequinzaine de robots Sepro à des clients enAllemagne, au Portugal et dans d'autres pays.

…et s’implanteen Suisse

Afin de mieux servir sa clientèle suisse,Sepro a récemment ouvert un bureau commercialet un service après-vente installés dans la régionde Zurich. Après Sepro Canada ouvert en janvier2016 et Sepro Autriche Hongrie en mars 2016, ils’agit-là de la troisième filiale ou bureau de ventedirect local inauguré par Sepro en un an. Le grou-pe en compte donc désormais onze. Comptetenu de son trilinguisme, le marché suisse estcouvert par trois responsables commerciaux, unSuisse, Thomas Scherz, gère la partie germano-phone, un Français, Olivier Violy, les cantons fran-cophones en plus de la zone sud-est de laFrance, et le distributeur italien Sverital couvrepour sa part la partie italophone. Ce développe-ment commercial intervient durant une périodeparticulièrement faste de l’histoire de Sepro. Pourla 5e année consécutive, la société française a eneffet battu à nouveau son record de vente enatteignant 103 millions d’euros de c.a. en 2016.

Recyclage

K.M. ouvre un centre d’essai

Le groupe allemand KraussMaffei va ouvriren juin prochain un centre d’essai dédié aux tech-nologies de recyclage et compoundage-regranu-lation à Gunskirchen en Autriche. Il sera équipéde technologies KraussMaffei Berstorff, notam-ment des extrudeuses bi-vis corotatives asso-ciées à des équipements fournis par le spécialis-te autrichien Erema. Ce centre pourra mener desessais en collaboration avec une clientèle com-posée de recycleurs et de compoundeurs.

Injection

Haitianen progression

Principal constructeur de presse à injecterchinois, Haitian International a dévoilé de bonsrésultats 2016, avec un c.a. équivalent à plus d’unmilliards d’euros, en progression de 10,4 %. Sesprofits ont pour leur part augmenté de 17,2 %, à243 millions d’équivalents euros. Le groupe avaitenregistré une perte de c.a. en 2015. Les deuxgammes les plus dynamiques sont les petites etmoyennes presses hydrauliques à deux plateauxJupiter ont progressé de plus de 30 % (ellesreprésentent 132 millions d’euros de c.a.) et lesmachines tout-électriques germano-chinoisesZhafir ont vu leurs ventes croître de près de 18 %à 107 millions d’euros. Ces hausses concernent àla fois le marché chinois et les exportations (318millions d’euros). Haitian déclare avoir vendu enEurope plus de 1 000 presses en 2016, et dispo-ser d’un carnet de commandes en cours de 1 250unités. Globalement ce constructeur revendiquela première place mondiale avec 29 538 pressesvendues à un prix moyen de 36 000 euros.

Extrusion-soufflage

Kautex s’agranditLe constructeur allemand de machines d’ex-

trusion-soufflage Kautex Maschinenbau a lancé enfévrier la construction sur son site de Bonn d’unnouveau bâtiment de 5 000 m², qui abritera un halld’assemblage et des bureaux. Le hall aura pour

Basée à Nantua dansl'Ain, la société MAT s'estconstituée en 25 ans un porte-feuille très complet de repré-sentations en équipementspériphériques matières etrecyclage avec pour parte-naires des constructeurscomme Plastic Systems (ali-mentation matières, dessicca-teurs et sécheurs, doseurs àperte de poids, etc.), Ferlin(doseurs gravimétriques parbatch tout inox), Zerma(broyeurs, déchiqueteurs etmicroniseurs), Sollau (sépara-teurs de métaux et aimantshaut de gamme), Helios(vidange automatique de big-bags et octabins, micro-des-siccateurs ainsi que dépous-siéreurs très haut degamme), Kahl (dépalettiseursde sacs de 25kg et manipula-teurs de sacs), et Mass(convoyeurs à bandes).Depuis plus de 2 ans, MATcollabore aussi avec le suisseRegloplas pour apporter dessolutions innovantes en ther-morégulation de fluides.

Disposant d'une équipetechnique intégrée, MAT quiemploie 18 salariés assure les.a..v. pour l'ensemble deséquipements qu'elle commer-cialise et se charge desétudes de faisabilité et de laconception de lignes com-plètes clés en main utilisantplusieurs types de matériels.

Ces prestations d’ingénie-rie et de montage sur site vontencore se développer dans lanouvelle configuration de lasociété, suite à l’acquisitioncourant 2016 des actifs de la

société parisienne SKEKoenig Equipements, spécia-liste reconnu de l'extrusion defilms et de la câblerie. Cettereprise apporte des cartescomplémentaires comme leconstructeur italien de ligned’extrusion-gonflage Zocchi,présent sur ce marché depuisprès de 40 ans, Addex et sesanneaux de refroidissementde la bulle et systèmes derégulation d’épaisseur, lesmacro et micro-perforatricesen ligne ou hors-ligneMaklaus. MAT continueraégalement le développementde certains matériels SKE,comme des systèmes detransport pneumatique indivi-duel et/ou centralisé et desdépoussiéreurs par exemple.La synergie de ces nouvellescartes avec les doseurs PlasticSystem et Ferlin permet à lasociété dirigée par LaurentConvert d’étendre ses presta-tions d’ingénierie dans ledomaine de la régulation de

poids au mètre, la gestion dutirage des matériaux extru-dés, et le rétrofit des cages decalibration des bulles d’extru-sion par exemple.

La dernière innovationAddex, le système ICE accélè-re le refroidissement de labulle pour renforcer sa stabili-té et parfois augmenter de 15à 40% la productivité de laligne d'extrusion. Leconstructeur italien Exact estégalement un partenaire deréférence pour le traitementdes lisières de gaines en ligne,par compression-broyage àfroid ou à chaud et, mais aussire-granulation en ligne. Tousces nouveaux équipementscommencent à être intégrésdans le centre d’essai de 1 800m² dont MAT dispose àNantua. Il permet de valider lechoix et les performancesexactes du ou des machinesnécessaires pour atteindre lesrésultats attendus.

Bien entendu, les activitésfilms et câblerie vont se déve-lopper parallèlement à la spé-

cialité principale de MAT, lelavage, broyage et recyclagedes plastiques. Le BE conçoitdes solutions complètes parassemblage de déchiqueteurset broyeurs Zerma, associéessi nécessaires à des technolo-gies de broyage à 2 ou4 arbres, des convoyeurs àbande, des séparateurs demétaux. Une nouvelle gammede broyeurs sera par ailleursprésentée en exclusivité surle prochain salon FIP.

Avec un c.a. 2016 de4,4 millions d’euros, en pro-gression de plus de 35 %,MAT a profité à plein de lareprise des investissementsen France. La consolidationcomplète des activités SKEgénérera certainement desrésultats 2017 de la mêmeveine. Laurent Convert sou-haite conserver un dévelop-pement maîtrisé garantissantun haut niveau de serviceapporté à un nombre crois-sant de clients.

Gamme élargie, nouveaux services, MAT accélère son développement

Distribution Avec la reprise des activités de la société SKE, MAT a renforcé sa capacitéd’intervention dans les industries du film et de la câblerie.

Ligne d’extrusion bulle Zocchi.

Addex est l’un des leadersmondiaux des anneauxde refroidissement et de la régulation d’épaisseurde gaines.

Plastics Systems est unspécialiste de la gestioncentralisée des matières. MAT dispose de son équipetechnique pour le montage etl’entretien de ces installations.

SERVICE LECTEUR n° 131

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ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉSMARS - AVRIL 201718

SERVICE LECTEUR n° 132

SERVICE LECTEUR n° 14

activités principales la production et les essais demise au point des cinq modèles de machines tout-électriques compactes KBB simples et doublepostes (de 10 à 50 t de force de fermeture – 7 à 20cavités) dédiées à la production mono et multi-couches de flacons et de bidons gerbables.L’assemblage des machines de soufflage (tra-vaillant en extrusion continue alimentant des têtesd’accumulation) de pièces industrielles et réser-voirs KSB y sera également effectué.

Durant ces 12 dernier mois, Kautex a lancésur le marché plus de nouvelles machines qu’il nel’a jamais fait durant ses 80 années d’activité.C’est notamment le cas de la nouvelle générationKCC MK3, gamme emballage économique dontplus de 300 exemplaires sont en fonctionnementdans le monde. Elles sont dotées d’une unité defermeture plus rapide avec un système à deuxplateaux à guidages linéaires et des nouvellestêtes Kautex qui accélèrent les changements decouleurs et de matières tout en garantissant unmeilleur centrage de la paraison.

Z.A. 121 Rue des Lavours01100 Martignat (France)

e-mail : [email protected]

Injection Extrusion

Doseur pondéralde 4 à 12 composants

jusqu’à 3 600 kgRéf. WSB

Doseur pondéralmono composantRéf. MGF

par perte de poidsjusqu’à 1 400 kg/h

Réf. LIW

Doseur pondéralavec potence articulée support chargeurRéf. WSB 140 MP

Plastiques Flash Journal :Pouvez-vous nous présenter glo-balement votre groupe ?

James Murphy : Basé àPawcatuck dans leConnecticut, Davis‐Standardque je dirige depuis 2015 apour actionnaire principal lefonds d’investissement cana-dien ONCAP, filiale de Onex,un géant financier gérant plusde 24 milliards de dollars departicipations dans le monde.Notre société est présente à lafois dans les technologiesd’extrusion et de complexage.Nous développons plus de dixgammes d’équipements pourplastiques et caoutchoucs uti-lisés dans les grands secteursindustriels. Nous employonsdirectement 900 salariés dansle monde et notre réseaud’agents est présent danspresque tous les pays. Nouspossédons des usines defabrication et d’assemblageaux États-Unis, en Allemagne,en Grande-Bretagne et enChine. Ces cinq dernièresannées, notre croissance a étésoutenue, avec par exempleune augmentation supérieureà 10 % de notre c.a. en 2016.

Plastiques Flash Journal :Vous proposez une très largegamme d’équipements.

Mark Woodgate : Sûrementla plus large de tous lesconstructeurs occidentaux.Elle comprend des extru-deuses de tous types, des viset fourreaux, des systèmes decommandes, des enrouleurs,des filières, pour la produc-tion de films bulles et cast,feuilles, profilés et tubes, ainsique la câblerie, avec des équi-pements de transformation deplastiques et élastomères.Nous proposons égalementdes lignes d’enduction et decomplexage, des installationsde production de feuillesexpansées, ainsi que des tech-nologies de compoundage,recyclage et granulation.Nous construisons aussi desmachines d’extrusion-souffla-ge de corps creux.

Plastiques Flash Journal :en extrusion et complexage,votre portefeuille technolo-gique est largement issu desacquisitions opérées durant lesdécennies 90 et 2000 ?

J. M. : Nous avons en effetété très actifs dès le début desannées 90 en acquérant destechnologies que nous déve-loppons toujours, issues desmarques Killion, Sterling, ER-WE-PA, Egan, Black Clawson

Converting Machinery etBetol notamment. Nousavons également repris etassurons toujours le supportdes ex-marques françaisesFairex, Samafor, Andouart,McNeil Akron, Kaufman,EMS et Repiquet.

Nous avons acquis en2015 Gloucester EngineeringCompany (GEC), qui possèdele plus important parc mon-dial installé de lignes d’extru-sion de films en grandeslaizes, jusqu’à 9 m en stan-dard, avec des configurationsde coextrusion jusqu’à 11couches à très haut débit.

Plastiques Flash Journal :Quelle est votre stratégie ?Comment vous dif férenciez-vous en étant présents dansautant de secteurs différents ?

J. M. : Dans tous lesdomaines, notre stratégie s’ap-puie sur la fourniture d’équipe-ments de qualité, bien placésen prix, bénéficiant d’un hautniveau de service mondial.Avec le soutien de notre action-naire, et grâce à nos bonsrésultats, nous investissonsbeaucoup dans la modernisa-tion de nos usines et dans ledéveloppement de nouvellestechnologies via nos labora-toires de R&Dinstallés auxÉtats-Unis, enAllemagne eten Chine.Nous sommescapables derépondre sous24 heures àtoute deman-de de dépan-nage ou four-niture de

pièces déta-chées partoutdans le monde.

Nous nousefforçons ded e v e l o p p e rdes technolo-gies répon-dant auxbesoins mon-diaux entermes de fia-

bilité, productivité, consom-mation énergétique, simplicitéde mise en œuvre. Unexemple typique de ces déve-loppements est le nouveauconcept de lignes modulairescompactes dsX™ que nouspouvons livrer en différentesconfiguration pour l’extru-sion-couchage, l’extrusion defilms bulles ou cast. Les instal-lations d’extrusion-couchagedsX flex-pack™ connaissentnotamment un succès remar-quable en accompagnant unmarché de l’emballageflexible en pleine expansion.Elles excellent dans tous les

c o m p a r t i -ments, extru-sion, lamina-tion, enroula-ge-déroulage.Dispon ib lesenlaizes de1 200, 1 350 et1550 mm, ellespeuvent tra-vailler jusqu’àdes vitesses detirage prochesde 450 m/mn.Leurs utilisa-

teurs bénéficient d’unemeilleure stabilité des para-mètres, de produits finaux demeilleure qualité, et d’une pro-ductivité supérieure avecmoins de rebuts et des coûtsréduits. Récemment, leslignes dsX flex-pack ont étédotée de capacities d’extru-sion-couchage en mode tan-dem, ce qui a renforcé d’au-tant leur pertinence sur lemarché.

M.W. : Nous avons ajoutédes capacités de réparation etnettoyage de filières d’extru-sion-gonflage sur notre siteanglais de Brierley Hill prèsde Birmingham. Typiques de

nos services d’assistance à laclientèle, ces prestationsconcernent toutes les installa-tions Davis-Standard, y com-pris celles de GloucesterEngineering.

Plastiques Flash Journal :Que pouvez-vous dire de votreprésence en Europe. Et enFrance ?

M.W. : L’Europe bénéficiedu même niveau de servicesque les autres zones géogra-phiques. De nombreuxgroupes européens, présentsmondialement, sont desclients fidèles. En Europe,nous avons l’avantage de dis-poser de deux importants sitesappartenant à nos divisionsExtrusion et Complexage.Basé près de Düsseldorf, ER-WE-PA est un leader sur lemarché de l’extrusion-coucha-ge. Nous disposons en Franced’une équipe de commerciauxet de techniciens d’assistance.Nous pouvons livrer despièces de rechange et dépan-ner les installations encoreen service des anciensconstructeurs français rache-tés par notre groupe dans lesannées 90.

Plastiques Flash Journal :En tant que fournisseur mon-dial, voyez-vous des différencesde besoins entre les différenteszones géographiques ? Les ren-dements énergétiques des ins-tallations sont-il notammentdes critères disciminants ?

J. M. : Des différences sub-sistent bien entendu entre lescontinents. Le niveau technolo-gique a tendance à s’unifier,mais les approches culturelleset les quantités à produirenécessitent encore uneapproche personnalisée. Le faitque nous disposions de per-sonnels partout dans le mondefacilite notre approche tech-nique et notre compréhensiondes valeurs culturelles propresà chaque pays ou région.

M.W. : Davis-Standard tra-vaille activement à rendre seséquipements moins énergi-vores et plus respectueuxde l’environnement. Noussommes très en pointe dans ledéveloppement de technolo-gies de mise en œuvre des bio-polymères. Que se soit pouraméliorer les rendementsénergétiques ou faciliter lacompatibilité avec les poly-mères biosourcés, nous pou-vons mettre à niveau des ins-tallations anciennes.

Davis-Standard, acteur mondial de l’extrusion

Extrusion Davis-Standard est l’un des constructeurs d’équipements d’extrusion les plus diversifiés au plan technologique. Le CEO, James Murphy, et Mark Woodgate, directeur de la filiale anglaise, nous dressent le portrait de leur groupe.

Jim Murphy et Mark Woodgate.

Les lignes d’extrusion-couchage dsX flex-pack™peuvent travailler en mode tandem.

L’usine de Birmingham offre des prestations de réparation et nettoyage de filières d’extrusion-gonflage pour clients européens de GloucesterEngineering.

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19MARS - AVRIL 2017

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

Porté par un marché mondialdu recyclage en progressionconstant malgré la difficileconjoncture que traverse ce sec-teur depuis plusieurs années dufait de la faiblesse des prix desmatières vierges, le constructeurautrichien Erema continu devoler de succès en succès. En2016, son c.a. consolidé a encoreprogressé de 5 % pour atteindrele nouveau record de 138 mil-lions d’euros.

Lors de la présentation desrésultats de son entreprise, led.g. Manfred Hackl a insisté surle lancement réussi des deuxnouvelles filiales de son groupe.Pure Loop qui développe destechnologies de recyclage de

déchets industriels propresbasées sur des broyeurs-déchi-queteurs et Umac, chargée decommercialiser des installationsd’occasion, semblent en effetavoir rapidement trouvé leurmarché. Pure Loop a bouclé sonpremier exercice sur un c.a. de4,5 millions d’euros et Umac afacturé 1,5 million d’euros. Plusancienne, mais tout aussi per-formante, la filiale 3S qui pro-duit des composants d’extru-deuses (vis et fourreaux notam-ment) et des ensembles pourl’industrie pétrolière a pour sapart réalisé un c.a. de 14,5 mil-lions d’euros.

Les ventes de machines ausein du groupe ont connu uneforte embellie. Entre octobre2016 et mars 2017, le carnet de

commande àaugmenté de50 % par rapportà la périodesimilaire 2015-2016. Ceci s’ex-plique notam-ment par la misesur le marchéde plusieursnouveaux équi-pements très

intéressants, comme le systèmede recyclage de flocons de PETlavés et production en ligne depréformes PET Vacurema InlinePreform développé en partena-riat avec l’italien Sipa, l’IntaremaRegrindPro dédié au recyclagede déchets post-consommationdésormais complété par l’installa-tion de nettoyage thermique etphysique de la matière recycléeReFresher. Chez Pure Loop, lesystème ISEC ivo offre 25 % decapacité de traitement de déchetsindustriels supplémentaire parrapport au précédent modèle.

Erema a également enregis-tré de bons résultats en Francegrâce à son représentant la socié-té parisienne Pronix.

Erema continue sur sa lancée

Recyclage

Co n t r a i r e -ment à ce quel’on pourrait croi-re, l’Europe n’estpas le continentla plus avancé enmatière de recy-clage des plas-tiques, notam-ment celui duPET bouteilles. Certains paysd’Amérique Centrale sont très enpointe dans ce domaine, témoinle Honduras qui recycle 84 % deses bouteilles en PET.

L’un des principaux recy-cleurs locaux, la société Invemas’est récemment équipée d’uneligne de tri, broyage des déchetsde bouteilles et de nettoyagecomplet des flocons de PET fabri-quée, montée et mise en servicepar le constructeur allemandHerbold Meckesheim. Selon un

procédé homologué par la FDAaméricaine, cette installation pro-duit un PET recyclé ultra-proprecompatible avec le recyclage« bottle-to-bottle ». Après regra-

nulation, ce Petest revendu à desfabricants de pré-formes, notam-ment au fabricantlocal de bouteillesde Coca-Cola. Sacapacité estactuellement de2000 t/mois, cequi nécessited’importer desbouteilles de paysvoisins pour l’ali-menter à pleindébit. Le groupeInvema emploieainsi 370 per-

sonnes au Honduras et une cen-taine au Salvador chargées degérer la collecte et le tri de bou-teilles ensuite expédiées auHonduras. La qualité du PETrecyclé produit par l’installationHerbold a été saluée par le groupeCoca-Cola. Invema possède égale-ment une ligne destinée au recy-clage de la fraction polyoléfine,bouchons et étiquettes, issue durecyclage des bouteilles. Une par-tie de l’énergie nécessaire au fonc-tionnement des lignes de recycla-ge est produite sur le site via 3 640panneaux solaires montés sur letoit des bâtiments qui génèrent 1mégawatt d’électricité.

Un service completHerbold

Recyclage

Le spécialiste des compounds sensibles à la température et au cisaillement établit de nouveaux points de référence en terme de qualité et de productivité.

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SERVICE LECTEUR n° 15

SERVICE LECTEUR n° 135

SERVICE LECTEUR n° 134

SERVICE LECTEUR n° 133La fraction polyoléfines résultant du recyclage des bouteilles subit un nettoyage additionnel par un hydrocyclone également fourni par Herbold.

Erema est basé à Ansfelden au sud de Linz en Autriche.

En sortie de tri, les bouteilles PETsont broyées par deux broyeursHerbold ayant un débit de 1 800 kg/h chacun

L’usine d’Invema recycle 2000 t/mois de bouteilles PET.

Le constructeur de broyeurs etdéchiqueteurs suédois RapidGranulator est en train de démar-rer une unité de fabrication de6000 m² à Leetsdale en Penn -sylvanie, au nord de Pittsburg.Comprenant également un show -room, des bureaux et une zone destockage, elle constitue pour Rapidun retour sous ses propres cou-leurs en Amérique du Nord. Eneffet, depuis 2008, la productionaméricaine de ses broyeurs étaitexternalisée chez le constructeurde périphériques Conair, son pro-priétaire d’alors, le groupe IPEGayant décidé de fermer l’usine dontRapid disposait dans l’Illinois.

Appartenant depuis 2015 augroupe suédois Lifco, Rapid aretrouvé un meilleur dynamis-me, tant en Europe qu’enAmérique du Nord, où la sociétéà réalisé un c.a. record en 2016.

Fondé en 1942 à Bredarydau sud de la Suède, Rapidemploie environ 160 salariésdans ce pays, mais égalementdans les filiales commercialesqu’il possède aux États-Unis, enAllemagne, France (La sociétéAlbro Technologie à Chaponnaydans le Rhône), Italie, Singapouret Chine.

Rapid Granulator sedéveloppe aux États-Unis

Broyage

Manfred Hackl, d.g. du groupeErema.

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20 MARS - AVRIL 2017

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

Producteur de fibresoptiques, micro-et mini-câblesrenforcés de f.v. et de tubes pourréseaux de télécommunication,la société Emtelle emploie 350salariés sur plusieurs sites deproduction en Ecosse et auDanemark. Elle fournit égale-ment sur mesures des tubes d’ad-duction d’eau pour laScandinavie, des tubes d’irriga-tion pour l’Inde, ainsi que desgaines électriques et informa-tiques pour les voitures et lestrains au Royaume-Uni. Afin derépondre rapidement aux com-mandes de ses clients sans main-tenir un stock important de tubesd’adduction d’eau, elle a récem-ment commandé à Battenfeld-Cincinnati une ligne d’extrusionde tubes très flexible pour sonsite danois de Sønder Felding.

Elle comprend quatre coex-trudeuses produisant les couchesde paroi des tubes et une extru-deuse additionnelle pour lesbandes de couleur. Elle est aussidotée de deux manchons de cali-

bration et d’un ensemble de péri-phériques FDC pour produire destubes de 200 à 800 mn de dia-mètre, ce qui est inédit dans cetteindustrie. Le plus petit des man-chons de calibration automatiquegère les diamètres de 200 à355 mn, les grands manchons lesdiamètres de 400 à 630 mn. Desdiamètres compris entre 710 et800 peuvent être gérés avec desmanchons de calibrations stan-dards. Constitués d’une feuille demétal roulée, ils permettent dechanger automatiquement le dia-mètre externe du tube, mais aussi

l’épaisseur deparoi qui peutvarier de 6,3 et57,2 mm.

« Le change-ment de dimen-sion entièrementautomatisé étaittrès importantpour nous. Eneffet, de plus enplus de clientsnous demandent

des tailles sur mesure, parexemple pour des bouchons detubes. Ces produits doivent avoirune paroi très mince tout enayant un diamètre externe relati-vement important », ajoute KennE. Byllemos, d.g. de EmtelleDanemark. « En pratique, grâceau système FDC, le changementde dimensions des tubes prendau maximum 20 minutes et pas-ser automatiquement de 200 -355 mn à 400 - 630 mn parexemple, peut être réalisé rapide-ment. En outre, ces changementsne génèrent qu’une une très peti-

te quantité de déchets, moins de500 kg en moyenne ».

Pour cela, la ligne disposed’une ouverture réglable après latête d’extrusion, à la place d’unensemble filière-cylindre quidevrait être changé lors d’unchangement de production. Parailleurs, pour faciliter les change-ments de couleur de la coucheexterne, un distributeur radial estintégré dans l’ouverture réglable.Le changement de couleur estopéré rapidement en consom-mant peu de matière pour purgerle canal de la couche externe.

Le changement automatiquede dimensions et donc la grandeflexibilité de la ligne dans sonensemble sont au final égalementassurés par les composants FDC,uniques dans l’industrie. Lapompe à vide fonctionnant avecun support couvrant 180° de lacirconférence du tube estréglable en continu dans toutesles dimensions sans aucunemodification. Cela s’applique éga-lement aux outils de coupe et de

tirage qui peuvent eux-aussi êtreajustés automatiquement durantles changements de production.

Conçu en collaboration avecEmtelle, le tirage évite les défor-mations des tubes sur mesuresayant de faibles épaisseurs deparois. « Ce développement com-mun avec Battenfeld-Cincinnatis’est très bien passé et noussommes très satisfaits du résul-tat. Tous les composants peuventêtre changés en appuyant simple-ment sur un bouton » conclutKenn E. Byllemos.

Une ligne ultra-flexible pour EmtelleExtrusion de tubes

Grâce à cette ligne FDC, le changement de dimensionsde tubes sont réalisés en 20 mn à peine chez Emtelle.

Construisant des lignes derecyclage basées offrant desdébits allant jusqu’à 2 500 kg/h,Gamma Meccanica désormaisreprésenté en France par HenriSautel, est présent dans de nom-breux pays. Son parc installé enFrance se monte à une vingtainede lignes.

Il a récemment livré une ins-tallation GM160 Compac à unimportant recycleur argentin.Appartenant à la nouvelle généra-tion d’équipements conçus pourle recyclage de film PE en épais-seur de plus de 200 μm, incluantjusqu'à 10% de film étirable, ellepeut aussi traiter des bouteillesen PEhd.

Installée en aval d’un systèmede tri et de lavage fournis par unconstructeur allemand, cetteligne comprend un système d’ali-mentation Compac dotée d’unbroyeur-compacteur intégré,d’une extrudeuse monovis àdégazage, d’un changeur de filtreautomatique et d’une granulatri-

ce TDA. La station de compacta-ge directement reliée à l'extru-deuse par une vis d'alimentationqui assure un transfert rapide dela matière, évitant ainsi la déper-dition d'énergie et la reprise del'humidité. Ce compacteur estcommandé par le logicielEcotronic qui régule la puissanceen économisant jusqu'à 40%d'énergie. Cette ligne peut recy-cler des matériaux à haute teneuren humidité (10% à 15%), tout entravaillant en mode automatiqueen fonction des consignes dedébits et températures fixées par

l’opérateur. Ce système qui fonc-tionne sans eau pour contrôler latempérature dans le broyeur-compacteur évite la surchauffe etla détérioration des polymères.

L’autre atout de cette nouvel-le ligne GM160 Compac qui peutproduire jusqu’à 1 400 kg/h dematière recyclée réside dans savis d'alimentation, qui garantit unflux d’entrée constant dans l'ex-trudeuse. La production est ainsiplus stable ce qui assure unemeilleure productivité.

L’offre Gamma MeccanicaRecyclage

Ligne de recyclage GM160 Compac Gamma Meccanica.

La ligne FDC permet le changement de dimensionsde tubes et d’épaisseur de paroien cours de production

Afin de faciliter la tâche desopérateurs en atelier chargés dela gestion des alimentationsmatières, le constructeur alle-mand de périphériques de trans-port, dosage et préparation despolymères a développé un nou-veau dispositif d’accouplementmanuel de circuits d’alimenta-tion matières MetroConnect,disponible en version simple ouavec reconnaissance RFID inté-grée. Cette dernière sécurisetotalement les branchements enévitant les erreurs humaines etpeut être utilisée pour certifierque la bonne matière à étéenvoyée vers la bonne machine.Dans cette version RFIDMetroConnect C, les poignéesbasculantes servant à connecterles flexibles d’alimentation sontconçues pour que le transpon-deur et le capteur RFID se trou-vent automatiquement dans laposition adéquate, sans rotationdes flexibles. Une diode LEDs’allume pour confirmer l’activa-tion et l’envoi éventuel de don-nées en Ethernet vers une com-mande d’alimentation centrali-sée MetroNet. Jusqu’à 8 circuitsde transport pneumatique peu-vent être reliés à une matrice

MetroConnect. Chaque circuitcomprend jusqu’à 96 chargeursavec 125 points d’accouplement(et 250 en option).

Ce système compatible avectoutes les installations peut servirà moderniser une configurationd’atelier ancienne, quelle que soitla marque des équipements quil’équipent. Les systèmesMetroConnect sont proposés enversions intégrant ou non le systè-me RFID, sachant qu’il sera tou-jours possible de passer facile-ment de la version simple à celleintégrant le RFID. Outre sa pratici-té, cette technologie a l’avantagede fonctionner sans aucune main-tenance. Les données émises parle transpondeur peuvent être luesou écrites par le capteur sanscontact visuel direct.

Motan fait appel à la technologie RFID

Périphérie matières

Le système MetroConnect deMotan équipé RFID facilite etsécurise l’alimentation matièresdes machines de production.

Agent français desconstructeurs de lignesd’extrusion Welex (lignespour feuilles) et GloucesterEngineering (lignes pourfilms bulles grandes laizes),la société Extrudex baséeà la Garenne-Colombesreprésente également le fabri-cant de filières plates EDS(Extrusion Die Systems).Disposant de sites enAllemagne et Autriche associésà celui de son partenaire améri-cain Allied Dies, EDS a étéfondé par des experts bénéfi-

ciant de plus de 20 ans d’expé-rience dans ce domaine.

Disposant d’un BE complettravaillant avec les outils deconception 3D, EDS peut fournirtous types de filières ainsi quedes blocs de coextrusion 3 à 7couches pour films cast, feuilles

et plaques. La société domi-ne toutes les technologiescomme les outils à lèvresflexibles, et les systèmeslimitant la création de sur-épaisseurs sur chaque borddes feuilles. L’un des deuxsites allemands est spécialisé

dans la remise en état et la répa-ration de tous types de filièresexistantes. Flexible et réactif,EDS dispose de nombreuses réfé-rences chez des transformateurseuropéens, et français.

Extrudex représente EDSExtrusion

EDS fabrique des filières d’extrusion sur mesures.

SERVICE LECTEUR n° 136

SERVICE LECTEUR n° 137

SERVICE LECTEUR n° 138 SERVICE LECTEUR n° 139

La table d’accouplement estéquipée d’une commande reliée ausystème de gestion des matières.

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21MARS - AVRIL 2017

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

La K 2016 a vu la présentationsur le stand Maag des granula-trices sous eau Pearlo ainsi quedu système compact Pearloflexet des nouvelles générations desécheur centrifuges Cyclo, pre-miers équipements issus de lacollaboration entre l’expérienceconjointe de Gala, Automatik etMaag.

Ces nouveaux granulateurssous eau sont équipés du systè-me de commande EAC(Electronic Adjustment Cutter),d´une nouvelle chambre decoupe tangentielle et d´un nou-

veau porte-couteaux à effet turbi-ne. La technologie EAC, dévelop-pée par Gala, apporte un plus enmatière de précision pour leréglage et le contrôle de l’avancedes couteaux vers la filière, touten garantissant une granulationconstante et régulière.

Les chambres de coupeAutomatik qui ont fait leurs

preuves depuis den o m b r e u s e sannées reposentsur le principebreveté de coupetangentielle, amé-liorant la formedes granulés etempêche l’agglo-mération de ceux-ci. Cette coupealliée aux cou-teaux simple-faceen forme de turbi-ne dotés de nou-veaux porte-cou-

teaux optimisés, réduit la forma-tion de particules fines. Les gra-nulés sont évacués plus rapide-ment de la chambre de coupe,tout en subissant moins decontraintes et de déformation

durant la phasede refroidisse-ment. L’utili -sation de cou-teaux simple-facepermet égale-ment de dimi-nuer les arrêts deproduction.

La nouvellegranulatrice souseau Pearlo peuttransformer unelarge gamme depolymères enproduisant desgranulés quasi-sphériques. Ce système flexible,pouvant produire jusqu’à 36 t/h,est adapté à la production depolymères, compounds,mélanges-maîtres, plastiquestechniques, composites chargéset/ou renforcés fibres natu-relles, compounds bois-plas-tiques, élastomères et TPE,adhésifs hot-melts, ainsi qu’aurecyclage. Les entrées et sortiestangentielles de la chambre decoupe optimisent l’écoulementde l’eau durant le refroidisse-ment des granulés, ce qui évite la

création d’agglomérats et depoussières.

Le système compactPearloflex est pour sa part unéquipement qui offre une grandeflexibilité de production, pourdes débits allant jusqu’à 500kg/h. Équipée d’une vanne dedérivation, il peut être doté enoption d’une pompe à engrenageet d’un changeur de filtre pouroptimiser la productivité avec desdémarrages plus rapides, deschangements aisés de forme ettaille des granulés, et une dispo-nibilité plus grande des équipe-ments. Les temps de productionpeuvent être réduits en utilisantle nouveau sécheur coniqueTornado qui booste le débit de laligne de granulation. Cet équipe-ment optimise l’effet centrifugeen améliorant la qualité de sécha-ge et en réduisant la quantité depoussières.

Autre nouveautés, les Cycloapportent un séchage moinsénergivore sous une forme com-pacte. Ils peuvent équiper les gra-nulatrices Pearlo, ainsi que leséquipements de granulation souseau Maag types M-USG and P-USG. Offrant une grande accessi-bilité interne qui facilite mainte-nance et nettoyage, les Cyclosont dotés d’une double paroi iso-lante réduisant le volume sonoreen dessous de 80 dB(A) en fonc-tionnement, avec une capacité de2,5 à 8 t/h de granulés.

Généralement, ces équipe-ments atteignent leur limitelorsque la température de fonc-tionnement atteint 100°C et que

l’eau de process devientbouillante. Grâce à un dispositifbaptisé OTP (OptimizedTemperature Pelletizing), la pro-duction de granulés de hautequalité, sans vides internes, ouautre défauts, même en tra-vaillant avec de l’eau sous pres-sion portée à une températuresupérieure à 100°C, est possible.Avec l’OTP, les granulés subis-sent un double refroidissementen étant transférés de l’eau souspression et surchauffée à plusde 100°C vers un second circuitmaintenu à une températureinférieure à 95°C. Après la pre-mière phase, la pression estréduite et les granulés sont ren-voyés vers le circuit standardavec un sécheur centrifuge. Cesystème travaillant en bouclefermée évite tout rejet chimiquedans l’atmosphère et toutecontamination du produit final.

Les compounds bois-plas-tiques ou WPC tendent à se déve-lopper en Europe et en Francedans des applications variées,comme l´automobile, les plan-chers et mobilier de jardin. Lesproducteurs de ces compoundsparticuliers recherchent des sys-tèmes de séchage plus efficaces,le taux d’humidité résiduel est eneffet un paramètre critique pourla granulation des WPC. Dans cetesprit Gala a développé le procé-dé i-Heat (brevet en cours) tra-vaillant par injection d’air pourséparer les granulés et pour lesenvoyer plus rapidement vers le

système de sécha-ge. La capacité dui-Heat à accélérerle transfert dupolymère vers lesécheur réduit letemps de séjourdans le circuitd´eau et la duréede contact avecl’eau, ce qui per-met aux granulésde conserver plusde caloriesinternes. Cettechaleur supplé-mentaire réduitfortement l’humi-dité résiduelle.

Depuis plus de 100 ans,Maag a livré un produit de hautequalité avec des pompes àengrenages. En équipe avecGala Industries, le portefeuilleglobal de produits s’est étofféavec toutes ces dernières inno-vations afin d’accompagner lesopérateurs de l’industrie du plas-tique à optimiser leurs proces-sus en terme de qualité, de rapidité, de fiabilité, de coûts etd'impact environnemental. Lereprésentant de Gala etAutomatik pour la coupe souseau en France est maintenantHenri Sautel .

Maag et Gala créent de nouvelles granulatrices sous eau

Compoundage

Les granulatrices Pearlo : le meilleur des technologiesdu groupe Maag.

Pearloflex : compacité et flexibilité jusqu’à 500 kg/h.

SERVICE LECTEUR n° 140

Entré dans le groupe Maag en octobre 2015, le constructeur de systèmes de granulation Gala Industries développe conjointement avec Automatik une gamme sous eau de nouvelle génération.

Les installations Crystalline Pellet Technology ont été optimisées pour réduire les coûts de production des PET et PLA.

SERVICE LECTEUR n° 16

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22 MARS - AVRIL 2017

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

Le constructeur italien desystèmes de filtration automa-tique des matières Fimic a instal-lé en janvier dernier cinq sys-tèmes de filtration dans cinqpays. Ils ont été montés sur deslignes transformant des matièrestrès différentes, PEbd post-consommation, PEbd post-indus-triel, mélange de PEbd post-industriel et consommation, PPissus de big-bags et PEhd et PSpost-industriels non-lavés.

Le premier système a été ins-tallé aux États-Unis sur une ligne

recyclant 2 800 kg/h de PEbdpost-consommation contenant

autour de 8% decarton. Ce trans-formateur possè-de aussi une ins-tallation recy-clant en profilésplastiques duPEbd issu d’em-ballages. Cetteligne atteint undébit de1 500 kg/h grâce

à un systèmeFimic RAS600personnalisé fil-trant à 600 µmsur un tamissimple.

Pour traiterplus facilementdes déchets for-tement contami-nés ; ce recy-cleur s’est équipéd’une ligne d’ex-

trusion dotée d’un système d’ag-glomération/ densification per-mettant de transformer de lamatière humide (jusqu’à 10% enmoyenne). Pendant l’ouverturede la valve de décharge, le filtreautomatique Fimic permet dedécharger les contaminants blo-qués dans le filtre, tout en laissants’échapper les gaz et l’humiditérésiduels. Ce type de produit nenécessitant pas une filtration trèsfine, un simple filtre maille suffit.Par contre, pour traiter un PEbd

post-industriel exigeant une filtra-tion fine, Fimic propose depuisplusieurs années des tamis percéspar laser. Ils peuvent être réutili-sés jusqu’à quatre fois après net-toyage dans un four à pyrolyse.Bien qu’un peu plus onéreux àl’achat, ces filtres laser se révèlentau final plus économiques.

C’est pour cela que les quatreautres filtres installés en janvierutilisent des filtres percés au laser(trous de 100 à 250 µm), qui garan-tissent une qualité supérieure duproduit final avec des pertesmoindres de matière. L’usineAnviplas installée non loin deBarcelone possède une ligne derecyclage Starlinger recoSTARDynamic 165 C-VAC. Elle est équi-pée d’un filtre Fimic RAS700 fil-trant constamment à 100 µm pourtraiter 1 500 kg/h d’un mélange defilms PEbd post-industriel et post-consommation. Les résultatsaprès quelques semaines d’utilisa-tion sont éloquents. La qualité fina-

le du recyclé est bien meilleurequ’avec le filtre concurrent installéauparavant, et les pertes de matiè-re ont été fortement réduites. De 7à 10 % en moyenne, elles sont pas-sées à moins de 1 % en utilisant lefiltre automatique Fimic. Ceci apermis au recycleur d’augmenterle pourcentage de matière de post-consommation à l’entrée de laligne et donc d’améliorer samarge, sans changer le niveau dequalité finale. Fimic est représentéen France par Pascal Pageot.

Une filtration adaptée à chaque applicationFiltration

Ligne d’extrusion équipée avec d’un filtre automatiqueFimic RAS600

Conçue pour des applicationsde recyclage en ligne de carottesau pied de presses à injecter jus-qu’à 400 t de forces de fermeture,la gamme de broyeurs mobiles etcompacts G-Max de Wittmann aété complétée par de nouveauxmodèles G-Max 12 et G-Max 23, encours de lancement commercial.

Le 12 (débit maxi 50 kg/h) estéquipé d’un rotor étagé générantune coupe rapide et puissante parl’action progressive des lamesdécalées. Les broyeurs G-Max 23(80 kg/h) et 33 (110 kg/h) sontéquipés d’un rotor hybride à lamesdécalées et partie centrale ouver-te. Cette conception de rotor facili-

te le broyage de matières chaudesgrâce à l’action refroidissanted’une circulation d’air entre l’axe

du rotor et leslames matière.Le rotor est réali-sé par assembla-ge de pièces mas-sives procurantde l’inertie pourle broyage dedéchets épaistout en assurantun bon équilibra-ge et un coupleimportant. Lasérie G-Max estéquipée en stan-

dard d’une grille à trous coniques.Ce profil facilite le passage dematières souples au travers de la

grille, évitant ainsi le bourrage dela grille. LA présence sur tous lesmodèles de nouveaux moteursIE2 à haut rendement réduit leurconsommation électrique.

Cette gamme G-Max se dis-tingue de la concurrence par sacommande portative qui remplacele pupitre de contrôle placé sur lecoffret électrique du broyeur.Outre sa praticité, elle apportebeaucoup plus de fonctions :compteur horaire, affichage dufonctionnement, alerte de cassecourroie, détection de niveau hautde la matière broyée, détecteur dephases pour le contrôle du sens derotation et de l’absence de phase.

Comme la plupart des périphé-riques Wittmann, ces broyeurssont dotés du dispositif d’alertelumineuse avec code couleurambiLED. S’inscrivant dans ledéveloppement de solutionsIndustrie 4.0, ces appareils peu-vent aussi échanger des informa-tions en réseau et s’interfacer élec-triquement avec les presses pourmise à l’arrêt automatiqueafin d’économiser l’énergie. Cettegamme est le fruit de développe-ments réalisés par l’équipede Wittmann France à Moiransen Isère.

Les nouveaux G-Max de WittmannBroyage

Les broyeurs G-Max sont dotés d’une console portativequi intègre de nombreuses fonctionnalités.

Cette ligne Starlinger est dotéed’un filtre Fimic RAS700spécialement développé pour la société espagnole Anviplas.

Film PEBD agricole recyclé, filtré avec un filtre percé aulaser Fimic à 100 µm comparé avec un filtre concurrent. SERVICE LECTEUR n° 141

SERVICE LECTEUR n° 142

SERVICE LECTEUR n° 17

Cabinet indépendant, basé en Rhône-Alpes, spécialisé dans le recrutementpour la filière plasturgie,

recherche :CHEF D'ÉQUIPE / RÉGLEUR EXTRUSION-SOUFFLAGE (H/F)

Leader mondial (4 500 pers.), spécialisé dans la conception et la fabrication d'emballages industriels destinés aux industries chimiques, pétrochimiques, de l'agroalimentaire et de la cosmétique… Dans le cadre de la mise en placed'une nouvelle ligne de production pour l'un de ses trois sites français.

Poste : Rattaché(e) au responsable de production, votre mission consiste à : u Manager votre équipe, 3 à 4 personnes : un opérateur-régleur,

2-3 opérateurs et un cariste, organiser le travail, gérer les congés, la formation, les entretiens d'évaluation …

u Assurer la mise en route des équipements u Assurer le contrôle qualitéu Assurer la maintenance de 1er niveauu Veiller en permanence à l'optimisation des process.

Profil : De formation Bac Pro, BTS vous disposez d'une solide expérience sur unposte identique en extrusion-soufflage, dont vous maîtrisez le process. Vous disposez d'aptitudes au management d'une équipe en atelier de production. La connaissance du secteur de l'emballage constitue un atout.

Localisation : Le poste est basé en région lyonnaise (dép. 69).

Merci d'envoyer votre CV et votre lettre de motivation sous n°PFJ 721 à [email protected]

Cabinet indépendant, basé en Rhône-Alpes, spécialisé dans le recrutement pour la filière plasturgie,

recherche :DIRECTEUR DE SITE DE PRODUCTION (H/F)

Filiale d'un groupe allemand de haute technologie, cette entreprise (30 pers., ISO 9001 - V 2016, CA : 3 M€) spécialisée dans la fabrication et le négoce de pièces injectées pour des clients diversifiés recrute pour l’un de ses sites français.

Poste : Rattaché(e) au président, avec une large autonomie conformément à la stratégiedu groupe, vous assurez la responsabilité du site sur les plans industriel, commer-cial, financier et organisationnel, en termes d'hommes et de moyens. Vous êtes legarant de l'application des règles et objectifs en matière de HSE. Vous gérez lesprojets d'évolution du site. Vous représentez la direction dans les actes de gestioncourante et vous assurez le reporting auprès de la société-mère.

Profil : De formation technique supérieure en plasturgie, vous connaissez les contraintesde la sous-traitance et vous disposez du recul et du charisme pour accompagnerle développement du site à court et moyen termes. Vous bénéficiez d'une expérience d'au moins 10 ans, dont au moins 5 en manage-ment d'équipes en injection plastique et environnement ISO. Vous connaissez leprocess d’injection et vous avez déjà déployé des outils d'amélioration continue(5S, KANBAN, JAT). Votre anglais est professionnel ou rapidement perfectible.

Localisation : Le poste est basé en région Nouvelle-Aquitaine.

Merci d'envoyer votre CV et votre lettre de motivation sous n°PFJ 722 à [email protected]

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