Les soins à l’hôpital : le rire, les clowns

I) Intro

« C’est un phénomène complet qui joue un rôle fondamental au carrefour des manifestations musculaires, respiratoires, nerveuses, et psychiques de l’individu.

Le rire est un exercice musculaire, le rire est une technique respiratoire, le rire libère des endorphines cérébrales, le rire est un stimulant psychique, le rire, par son action sur le système neurovégétatif, combat le stress.

II) Deux médecins célèbres Si l’on veut parler du rire en tant que soin, il est indispensable de parler de deux médecins qui sont convaincus que l’on peut proposer des soi ns médicaux alternatifs.

Le docteur Hunter « Patch » Adams fut un précurseur dans l’usage du rire comme soins. Il estime que le soignant doit donner des soins avec amour et compassion aux malades. Il est l’auteur d’un ouvrage : Docteur tendresse. Son exemple et son témoignage ont donné naissance, outre le soutien par le rire en milieu médical, à de nombreuses vocations médicales.

Le docteur Madan Katarina, médecin généraliste, ancien interne en cardiologie, très intéressé par le yoga, donne des conférences sur le rire et ses bienfaits. En 1995 il a fondé le premier « Club de rire ». Le Docteur Kataria forme des animateurs de Clubs de rire partout dans le monde.

III) Les bienfaits du rire

Même si tous les chercheurs ne sont pas d’accord sur ce sujet, l’enfant rirait en moyenne 40 fois par jour et l’adulte ne rirait plus que 20 fois par jour.

Nous perdons notre capacité à rire car les conventions sociales nous incitent à devenir sérieux (école, travail). Or le rire, l’humour sont de bons antistress.

A) Les effets physiologies Le rire est bon pour le système cardio-vasculaire car il permet de réduire la tension artérielle et d’augmenter

l’oxygénation de l’organisme. Au niveau du système respiratoire, le rire déclenche un massage des côtés, un travail du diaphragme, il

favorise l’élimination de résidus contenus dans les poumons et augmente la capacité respiratoire. Le rire a bien d’autres vertus : il réduit les tensions musculaires, il augmente la tolérance à la douleur, il

renforce le système immunitaire, améliore les fonctions cognitives et contribue à réduire le stress. B) Les effets psychologiques

Plusieurs auteurs s’accordent à dire que les personnes optimistes, ayant un grand sens de l’humour, abordent les événements stressant de la vie sans se laisser abattre. Plus les personnes possèdent un grand sens de l’amour mieux elles seraient adaptées socialement et plus « séduisantes, ce qui augmenterait leurs chances d’être en forme et en bonne santé.

Ils confirment que les émotions positives comme le rire et l’humour entrainent des effets analgésiques et renforcent l’immunité.

Le rire exerce avant tout une fonction sociale, ce qui pourrait expliquer en partie son importance dans l’équilibre psychologie des personnes.

Les humoristes, les optimistes ont en général une plus grande estime d’eux-mêmes et une meilleure estimation de leurs compétences et qualités dont ils se servent en ayant une vie sociale bien remploie. Le rire facile les rapports avec les autres et l’intégration à un groupe.

III) L’intérêt du rire et des clowns à l’hôpital

Les clowns-docteurs utilisent le rire et l’humour pour : réduire la crainte de l’hospitalisation et la solitude ressenties par les patients créer une plus grande complicité avec les patients libérer les inhibitions relaxer les patients permettre au patient de mieux affronter les réalités difficiles donner du bien-être (d’ailleurs Dr Clown parle de « prescriptions de tendresse ») être en meilleur santé.

En revanche, tous s’accordent à dire que certains patient présentent des états contre-indiqués à des séances d’humour ou de rire.

Une mauvaise interprétation est possible pour les personnes paranoïdes, gravement malades ou en soins palliatifs.

Un avis médical est conseillé avant de participer à une séance de dire pour les personnes souffrant de descente d’organes, de glaucome, d’hernie abdominale, d’hypertension artérielle, d’hémorroïdes actives, de troubles cardiaques après une chirurgie abdominale et durant un grossesse ) risque .