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Les principales théories économiques pour appréhender la crise mondiale : Séance 1. 31 janvier 2013 Tournon. 3 approches des crises. 1 : Le courant libéral 2 : Le courant marxiste 3 : Le courant keynésien. L’approche libérale. Adam Smith (1723-1790). L’approche libérale. - PowerPoint PPT Presentation
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Sd’A 31/01/13
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LES PRINCIPALES THÉORIES ÉCONOMIQUES POUR APPRÉHENDER LA CRISE MONDIALE : SÉANCE 1
31 janvier 2013Tournon
3 APPROCHES DES CRISES
1 : Le courant libéral
2 : Le courant marxiste
3 : Le courant keynésien
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L’APPROCHE LIBÉRALE
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Adam Smith (1723-1790)
L’APPROCHE LIBÉRALEHomo oeconomicusMarchés autorégulateurs (marchés efficients)
« Règles plutôt que discrétion » 4
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LA CRISE, POURQUOI ? LA FED A COMMIS DES ERREURS
TAUX DIRECTEUR DE LA FED
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LA FED A COMMIS DES ERREURS
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Les banques
peuvent se financer
(emprunter) à bas taux auprès de
la FED
Les banques accroissent
leurs prêts aux acquéreurs de
logements
Baisse des taux
d’intérêt de la FED
Les banques se lancent dans
des opérations financières
risquéesBulle financière et immobilière
Crise financière.. Puis
crise économique
L’INTERVENTIONNISME, CAUSE DE LA CRISE.
« [AuxEtats-Unis], les banques ont ainsi été incitées ou même contraintes d'accorder des crédits à des emprunteurs peu solvables sous le prétexte absurde d'éviter de prétendues
discriminations. » Pascal Salin, Le Monde, 20 mars 2010
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L’INTERVENTIONNISME, CAUSE DE LA CRISE.
« Ce qui me parait grave dans le sauvetage des banques, c’est qu’on renforce l’idée […]qu’il ne faut pas laisser les banques faire faillite, en particulier lorsqu’elles sont grandes (le fameux « too big to fail »). C’est créer l’irresponsabilité. »
Pascal Salin, Expression libre, 23 février 2010
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Trop d’impôts tue l’impôt
Trop de charges sur les salaires détruit l’emploi
Trop de rigidités nuit à l‘autorégulation des marchés.
Etc.
TROP D’ETAT
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FACE À LA CRISE La crise est une purge nécessaire :
ne pas entraver le processus
L’Etat peut accompagner le processus en mettant en œuvre des politiques d’aides incitatives aux victimes de la crise…
… Et des aides à la R&D
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FACE À LA CRISE : L’AUSTÉRITÉ EXPANSIONNISTE
L’Etat doit s’efforcer de réduire son déficit et son endettement tout en allégeant ses prélèvements sur les agents économiques
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Il faut encadrer les banques centrales et l’Etat par des règles rigoureuses pour brider leur pouvoir discrétionnaire
LE COURANT MARXISTE
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Karl Marx (1818-1883))
LE COURANT MARXISTE
ExploitationSuraccumulation du capital
Socialisme
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LE MONDE EST, DEPUIS LA FIN DES ANNÉES 1990, EN SITUATION D'EXCÈS D'OFFRE DE BIENS ET DE SERVICES.
les pays émergents ont des taux d'investissement très élevés et un investissement en forte croissance (Chine notamment)
les taux d'investissement n'ont pas été réduits jusqu'à la crise dans les pays de l'OCDE 14
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AU NIVEAU MONDIAL, UN SURINVESTISSEMENT (OU SURACCUMULATION) BAISSE TENDANCIELLE DES TAUX DE PROFIT
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Face à cette évolution, les entreprises compriment les salaires, ce qui explique la déformation assez générale du partage des revenus au détriment des salariés.
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Elles se concentrent sur leurs métiers de base, de manière à devenir des leaders mondiaux.
Elles cherchent ainsi à obtenir des rentes d'oligopole (monopole).
Pays de l’OCDE : stimulation du crédit d’où la très forte progression de l'endettement aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, dans la zone euro (hors Allemagne) avec des taux d'intérêt faibles.
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Sd’A 31/01/13Pour éviter la sous-utilisation
des capacités de production avant la crise
Pour éviter la sous-utilisation des capacités de production avant la crise
Dans les pays émergents : les gouvernements stimulent les exportations par la sous-évaluation du taux de change de leurs devises (accumulation de réserves de change en dollars dans les pays émergents)
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FACE À LA CRISE
Politiques de soutien.
Socialisation des pertes et privatisation des profits.
« Marchandisation » croissante du non marchand ?
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LE COURANT KEYNÉSIEN
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John Maynard Keynes (1883-1946)
LE COURANT KEYNÉSIEN
IncertitudeDemande anticipéeEtat régulateur
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LES CAUSES DE LA CRISELa demande est déprimée par les
inégalités croissantes des revenus
… Et les politiques économiques des Etats trop souvent restrictives.
Au niveau mondial, un accroissement considérable de l’épargne qui pèse sur la demande. 24
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LES CAUSES DE LA CRISE
Un avenir inquiétant…
… D’autant plus que se déclenche la crise financière.
Méfiance généralisée.
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FACE À LA CRISE
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Creuser le déficit
budgétaire (relance)
FACE À LA CRISE
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Baisser les taux
directeurs pour
soutenir les banques et
le crédit
FACE À LA CRISEVers une nouvelle gouvernance mondiale ?
Contrôle de la finance, prise en compte des intérêts des PED, recherche d’un système monétaire international moins
chaotique…
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Sd’A 31/01/134 : MÊLONS L’EAU ET LE FEU !
Chômage classique : dû à une insuffisance de l'offre (suite à un manque d'investissement du fait d'une profitabilité jugée insuffisante). Le taux de chômage croît alors que le taux d'utilisation des capacités de production augmente ou stagne.
Chômage keynésien : dû à une insuffisance de la demande. les capacités de production sont alors sous-utilisées. Le taux de chômage croît et le taux d'utilisation des capacités de production diminue.
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TAUX D'UTILISATION DES CAPACITÉS DE PRODUCTION (ENTREPRISES MANUFACTURIÈRES) ET TAUX DE CHÔMAGE EN FRANCE
Depuis 2011, un chômage qui redevient davantage keynésien et moins classique
Depuis 2010, un chômage de moins en moins keynésien et de plus en plus classique
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Sd’A 31/01/13TAUX DE MARGE ET TAUX D'AUTOFINANCEMENT EN FRANCE (ENTREPRISES NON FINANCIÈRES)
Il y a un pb de profitabilité : on est largement en dessous de la tendance historique
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OPINION DES INDUSTRIELS.
Difficultés d'offre = capacités de production insuffisante face à la demande ;
Difficultés de demande = capacités de production surabondantes par rapport à ce qui est nécessaire pour satisfaire la demande.
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OPINIONS DES INDUSTRIELS (EN FRANCE)
Lecture : en 2012, 48% des industriels font état de difficultés de demande seulement, 15% de difficultés d'offre seulement, et 37% des deux à la fois.
Mais pour le moment c'est bien la demande qui crée des difficultés (et par ailleurs pèse sur la rentabilité).
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Donc à court terme : soutenir la demande
A moyen et long terme : renforcer la profitabilité en restaurant le taux de marge
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FIN
SE PRÉPARER À LA SÉANCE 2 : LE COURANT
SCHUMPETÉRIEN
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Joseph Alois Schumpeter(1883-1950)
LE COURANT SCHUMPETÉRIEN
Cycles longsProgrès technique/innovations
Destruction créatrice 38
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DES CYCLES LONGS
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Joseph Aloïs SCHUMPETER « Le nouveau ne sort pas de l’ancien, mais apparaît à côté de l’ancien, lui fait concurrence jusqu’à le ruiner. »(Théorie de l’évolution économique, 1911)
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Joseph Aloïs SCHUMPETER
« [Le] processus de destruction créatrice constitue la donnée fondamentale du capitalisme et toute entreprise doit, bon gré mal gré, s’y adapter.»(Capitalisme, socialisme et démocratie, 1942) 41
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TAUX DE CROISSANCE ANNUEL MOYEN EN FRANCE
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Nous en
sommes là
2013
DES MESURES STRUCTURELLES ALLANT AU-DELÀ DE LA GESTION DE LA CRISE
À COURT TERME.Développer les investissements en R&D et de formation
Développer les « clusters » (effets d’agglomération)
Aider les entreprises innovantes
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