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Les pathologies respiratoires

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Page 1: Les pathologies respiratoires

Les pathologies respiratoires

Page 2: Les pathologies respiratoires

Deux types d’insuffisance respiratoire

• Aigue (= détresse respiratoire) :

C’est une urgence médicale. Peut mettre en jeu le pronostic vital.

Présence d’une hypoxie voire d’une hypercapnie, dyspnée avec tirage,

cyanose, sueurs, angoisse, agitation ou torpeur, encombrement et toux

inefficace.

Multiples causes possibles (infections, asthme, embolie, pleurésie,

pneumothorax, OAP…)

Traitements : oxygénothérapie, Ventilation Non Invasive,

bronchodilatateurs en aérosolthérapie, corticoïdes en Intra-Veineux,

kinésithérapie

Page 3: Les pathologies respiratoires

Deux types d’insuffisance respiratoire

• Chronique :

Correspond à une défaillance progressive et prolongée de l’hématose

Multiples causes (tabac ++)

Traitements : traitement symptomatique, kiné respiratoire, prévention des

surinfections, hygiène de vie, éducation thérapeutique

3 phases :

o Bronchite chronique

o Bronchite chronique obstructive

o Insuffisance respiratoire chronique

Bronchite chronique : affection dégénérative bronchique caractérisée par une toux et une

hypersécrétion, présente au moins 3 mois chaque année depuis 2 ou 3 ans

Bronchite chronique obstructive : + dyspnée, râles, sifflements

Insuffisance respiratoire chronique : + hypoxie, altération de l’état général (AEG)

Page 4: Les pathologies respiratoires

PLAN

I. Pathologies infectieuses

A) Pneumopathies (pneumonie, bronchite, surinfection, d’inhalation)

B) Tuberculose

II. Pathologies obstructives

A) Asthme

B) BPCO, emphysème, DDB, Insuffisance respiratoire chronique

C) Embolie Pulmonaire

III. Pathologies de la plèvre A) Pleurésie

B) Pneumothorax

IV. Autres pathologies : mucoviscidose, apnée du sommeil, trachéotomie, grippe, COVID

Page 5: Les pathologies respiratoires

Définition

Etiologies (= causes)

Signes

Examens

Rôle AS

Traitements

Page 6: Les pathologies respiratoires

I. Les pathologies infectieuses

Page 7: Les pathologies respiratoires

• D : Infections du tissu pulmonaire et des alvéoles (les alvéoles sont

remplies de liquide, l’air ne pénètre plus)

• E : principalement d’origine bactérienne (pneumocoque…)

• S : - hyperthermie importante (40°),

- sueurs,

- frissons,

- maux de têtes,

- gêne respiratoire,

- douleurs thoraciques en point de côté,

- toux,

- expectorations purulentes,

- manque d’appétit,

- fatigue

I. A) Les pneumopathies

Les pneumonies

Page 8: Les pathologies respiratoires

• E : radio pulmonaire (RP), examen des crachats (ECBC), hémocultures

• R : - surveiller les paramètres vitaux et les signes respiratoires,

- surveiller les éventuelles expectorations,

- écoute, empathie,

- gestion de l’anxiété,

- veiller au confort du patient,

- apporter une aide adaptée pour les soins d’hygiène et l’habillage,

- favoriser le repos (regrouper les soins, installation confortable)

• T : antibiothérapie, oxygénothérapie, aérosolthérapie, kiné de drainage bronchique

I. A) Les pneumopathies

Les pneumonies

Page 9: Les pathologies respiratoires

• D : Inflammations des bronches

• E : le plus souvent d’origine virale

• S : - toux,

- parfois accompagnée d’expectorations,

- fièvre légère,

- courbatures,

- douleurs thoraciques,

- maux de tête,

- fatigue,

- dyspnée

Les bronchites

I. A) Les pneumopathies

Page 10: Les pathologies respiratoires

• E : radio pulmonaire (RP), examen des crachats (ECBC), hémocultures

• R : - surveiller les paramètres vitaux et les signes respiratoires,

- surveiller les éventuelles expectorations,

- écoute, empathie,

- gestion de l’anxiété,

- veiller au confort du patient,

- apporter une aide adaptée pour les soins d’hygiène et l’habillage,

- favoriser le repos (regrouper les soins, installation confortable)

• T : aérosolthérapie, kiné de drainage bronchique

Les bronchites

I. A) Les pneumopathies

Page 11: Les pathologies respiratoires

Les surinfections bronchiques

La surinfection bronchique est une bronchite surinfectée, c'est-à-dire que

deux causes différentes d'inflammation touchent successivement les bronches :

une bronchite aiguë ou chronique de différentes origines

une surinfection bactérienne qui s'ajoute à la première

cause d'inflammation.

I. A) Les pneumopathies

Page 12: Les pathologies respiratoires

Les pneumopathies d’inhalation

Fausse route (pouvant aboutir à la mort par suffocation)

Se produisent chez des patients ayant des troubles de

déglutition, de la conscience, ou ayant fait un AVC.

Le plus souvent, provoque une quinte de toux puis

apparaissent ensuite des signes d’infection (hyperthermie,

encombrement…)

Traitement par antibiotiques

(parfois nécessité d’extraire les corps étrangers par fibroscopie)

(quand les troubles de la déglutition sont importants, il faut

parfois avoir recours à l’alimentation mixée et à l ‘eau gazeuse

ou gélifiée, voire à une nutrition par sonde)

I. A) Les pneumopathies

Page 13: Les pathologies respiratoires

Rôle AS important lors de l’installation et lors de l’aide au repas

des patients ayant des troubles de la déglutition…

Page 14: Les pathologies respiratoires

I. B) la tuberculose

La tuberculose

• D : Maladie infectieuse bactérienne , à déclaration obligatoire (dépistage de l’entourage de la

personne infectée )

• E : - dûe au bacille de Koch (= nom du médecin Robert Koch qui a découvert la maladie en 1882)

- Maladie a transmission inter humaine

- Le bacille se transmet par voie aérienne (gouttelettes de Flügge) si contact continu et rapproché

avec une personne infectée (famille, travail, collectivité)

- Cette bactérie peut atteindre

→ le poumon (2/3 des cas) = tuberculose pulmonaire, maladie contagieuse

→ le rein, le cerveau, les os, les ganglions = forme non contagieuse

- La tuberculose évolue en plusieurs étapes

→ la primo infection : premier contact avec le bacille

→ l’incubation : de 1 à 3 mois

puis 2 possibilités :

• Forme latente : le bacille peut rester enkysté et présent dans les poumons avec la

possibilité de se réactiver plus tard si faiblesse immunitaire

• Forme active

Page 15: Les pathologies respiratoires

Population à risque

- Les personnes non vaccinées par le BCG

(bacille de Calmette de Guérin = BK atténué)

- Les personnes qui ont une diminution de leurs

défenses biologiques

- Les personnes en situation de précarité,

- Les personnes qui ont peu d’accès aux soins,

- Les personnes arrivant d’un pays défavorisé

où il n’y a pas de vaccination…

I. B) la tuberculose

Page 16: Les pathologies respiratoires

I. B) la tuberculose

• S : - Altération de l’état général (les trois A : Amaigrissement, Asthénie, Anorexie ),

- toux sèche persistante,

- fièvres,

- sueurs nocturnes,

- hémoptysies,

- adénopathies

• E : RP, scanner thoracique, recherche de BK dans les crachats (ou par tubage gastrique),

Intra-Dermo Reaction (IDR), Fibroscopie bronchique

Page 17: Les pathologies respiratoires

• R : - surveillance des paramètres vitaux,

- surveillance des éventuelles expectorations,

- écoute, empathie,

- gestion de l’anxiété,

-veiller au confort du patient (changement régulier des draps, taies oreiller),

- respect des précautions complémentaires d’hygiène de type AIR,

- apporter une aide adaptée pour les soins d’hygiène et l’habillage,

- favoriser le repos (regrouper les soins, installation confortable),

- aérer la pièce

• T : association de 3 ou 4 antibiotiques (Rimifon, Rifadine, Myambutol, Pirilène, Streptomycine) ;

ils sont pris à jeun, et donnent des urines de couleur orangée, le traitement sera maintenu

pendant 6 mois voire plus car le BK est très résistant. Le patient sera mis en isolement le

temps nécessaire aux antibiotiques pour qu’il n’y ait plus de BK dans les crachats.

I. B) la tuberculose

Page 18: Les pathologies respiratoires

I. B) la tuberculose

Page 19: Les pathologies respiratoires

II. Les pathologies obstructives

Page 20: Les pathologies respiratoires

II. A) L’asthme

• D : Inflammation des voies respiratoires, avec hyperréactivité entrainant une

réduction du calibre des bronches (et donc une diminution du flux aérien),

liée aux mécanismes suivants : - œdème bronchique (diminution du diamètre des bronches)

- une sécrétion de mucus épais et abondant = hypersécrétion bronchique

- des épisodes de spasmes bronchiques = contractions

• E : allergiques, génétiques, le froid, le stress, psychosomatique, liés à

l’environnement (tabagisme actif ou passif, pollution), pouvant être favorisées

par l’exercice physique, une infection

Page 21: Les pathologies respiratoires

• S : Cela va de la simple gêne respiratoire à l’ état de mal asthmatique qui

est une urgence vitale.

- Survient souvent la nuit ou déclenché par l’effort

- Toux sèche irritative

- Dyspnée intense, signes de tirage, pincement des ailes du nez

- Expiration difficile, longue et sifflante

- Pâleur, sueur, cyanose

- Tachycardie et augmentation de la TA

- Angoisse liée à la sensation d’oppression thoracique

- Puis, en fin de crise : quintes de toux grasse avec crachats

blanchâtres perlés

• E : auscultation, interrogatoire, tests allergiques cutanés ou sanguins,

peakflow, EFR, gaz du sang

II. A) L’asthme

Page 22: Les pathologies respiratoires

II. A) L’asthme

Peak-fow

Tests cutanés

Page 23: Les pathologies respiratoires

II. A) L’asthme

• R : - Installer le patient en position demi assis

- Le rassurer en restant calme soi-même

- Alerter l’ infirmière et / ou le médecin

- Préparer le matériel pour l’ oxygénothérapie, l’aérosol, le chariot d’urgences

- Surveiller le patient : fréquence respiratoire, spO2, FC, PA, apparition de

cyanose, état de conscience…

- Aide au soins d’ hygiène selon la fatigue du patient

- Entretien de la chambre // allergie aux acariens

- Rôle en collaboration avec l’IDE pour éducation du patient à la bonne prise

des traitements inhalés

Page 24: Les pathologies respiratoires

II. A) L’asthme

• T : aérosols de broncho-dilatateurs, corticoïdes, oxygénothérapie, kiné respiratoire,

traitement par injection sous-cutanés (Nucala, Xolair..), traitement de fond inhalé

(sprays), antihistaminiques et parfois désensibilisation en cas d’allergie,

aménagement de l’environnement, évitement de l’allergène, arrêt du tabac,

éducation thérapeutique

Page 25: Les pathologies respiratoires

II. A) L’asthme

Réalisation d’un spray :

4. Bien se rincer la bouche pour prévenir l’apparition de mycose buccale

Page 26: Les pathologies respiratoires

• D : BPCO = broncho-pneumopathie chronique obstructive : maladie chronique

caractérisée par une obstruction permanente des bronches, entraînant ainsi

une diminution irréversible des débits expiratoires.

→ Epaississement de la paroi de la bronche

→ hyperproduction de mucus

→ diminution de l’activité des cils bronchiques favorisant l’encombrement

des bronches

• E : - tabac ++ (90% des cas),

- exposition répétée à certains solvants, aux poussières de ciment et de silice,

à certains produits agricoles et aux produits de la mine augmente le risque de

développer cette maladie.

- forme héréditaire (rare).

II. B) La BPCO

La Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive

Page 27: Les pathologies respiratoires

• S : toux intermittente quotidienne (toux chronique), essoufflement général,

respiration sifflante, hypertension artérielle pulmonaire, limitations des capacités

physiques, difficultés à dormir sur le dos, cyanose, hippocratisme digital

Ces symptômes évoluent progressivement, avec plusieurs stades :

- Stade 0 : toux matinale, crachats, souffle normal,

- Stade 1 : peu de dyspnée,

- Stade 2 : crachats, toux, dyspnée à l’effort,

- Stade 3 : dyspnée de repos au moindre effort,

- Stade 4 : insuffisance respiratoire

L'évolution de la BPCO se fait par épisodes d'exacerbation (deux ou trois par

an) durant lesquelles les symptômes s'aggravent.

• E : EFR, RP, scanner thoracique, gaz du sang

II. B) La BPCO

La Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive

Page 28: Les pathologies respiratoires

II. B) La BPCO

La Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)

• R : à votre avis ???

• T : arrêt du tabac, bronchodilatateurs, corticoïdes, kiné respiratoire,

oxygénothérapie, ventilation non invasive, antibiothérapie en cas de

surinfection, prévention des exacerbations, réhabilitation respiratoire

Page 29: Les pathologies respiratoires

II. B) L’emphysème pulmonaire

L’emphysème

Progressivement, le poumon a du mal à se vider du fait du rétrécissement des bronchioles.

Les alvéoles, se distendent. Fragilisées, elles se rompent et fusionnent entre elles

emphysème pulmonaire

Les tissus qui entourent les alvéoles perdent leur élasticité et les empêchent de se gonfler.

Ce phénomène réduit la quantité d’oxygène qui passe dans la circulation sanguine et rend la respiration

plus difficile. L’air reste emprisonné dans les poumons. Ces poches d’air maintiennent les poumons

gonflés en permanence et le thorax prend une forme particulière dite « en tonneau ».

Il arrive que ces poches d’air éclatent dans la cavité qui sépare les poumons de la cage

thoracique. L’air qui s’accumule dans cette cavité gêne l’inspiration et aggrave l’essoufflement

Dans la plupart des cas, l’emphysème est une complication de la BPCO.

Page 30: Les pathologies respiratoires

II. B) BPCO et emphysème

Page 31: Les pathologies respiratoires

II. B) La DDB

La Dilatation Des Bronches

Maladie respiratoire chronique qui se caractérise par

une modification de calibre (dilatation), généralement

peu réversible, des bronches.

La dilatation est causée par l’inflammation des bronches.

L’inflammation répétée entraîne une perte d’élasticité des

bronches provoquant leur dilatation.

Lorsque les bronches sont dilatées, le fonctionnement

des cils vibratiles est diminué, ce qui nuit à l’élimination

des sécrétions.

Le risque de surinfection est important, notamment avec

des germes résistants (pyocyanique)

L’évolution peut également aller vers une IRC.

Page 32: Les pathologies respiratoires

II. B) L’insuffisance respiratoire chronique (IRC)

Quand un patient est atteint d’IRC, ses échanges gazeux sont perturbés

- Hypoxie

- Hypercapnie

Les traitements sont alors l’oxygénothérapie et la Ventilation Non Invasive

Lunettes O2 Masque simple O2 Masque à Haute Concentration O2

Page 33: Les pathologies respiratoires

II. B) L’insuffisance respiratoire chronique (IRC)

La VNI est une aide mécanique à la respiration

grâce à un appareil qui délivre de l’air pressurisé par

l’intermédiaire d’un masque appliqué sur le visage (bouche

+ nez ou nez seulement).

La ventilation non invasive permet ainsi de

diminuer le travail des muscles respiratoires, et une

amélioration des échanges gazeux (meilleure oxygénation

et diminution du taux de gaz carbonique).

Page 34: Les pathologies respiratoires

II. B) L’insuffisance respiratoire chronique (IRC)

Sauf en cas d’hypoxie majeure et d’urgence vitale, il faut faire attention à ne pas apporter

trop d’oxygène à un patient insuffisant respiratoire, car il y a un risque d’augmenter

son gaz carbonique, et donc d’être encore plus délétère pour la personne.

Page 35: Les pathologies respiratoires

• D : Migration d'un thrombus (caillot)

veineux dans la circulation

pulmonaire. L'origine de ce

thrombus se situe souvent dans les

veines des membres inférieurs

(phlébite). Il est responsable d'une

diminution, voire d'un arrêt du flux

sanguin en aval du caillot.

• E : Tous les facteurs provoquant une

stase veineuse : alitement,

immobilisation d’un membre (plâtre,

attelle…), chirurgie, cancer, troubles

de la coagulation, association tabac et

pilule

II. C) L’embolie pulmonaire (EP)

L’embolie pulmonaire

Page 36: Les pathologies respiratoires

II. C) L’embolie pulmonaire (EP)

• S : - dyspnée angoissante

- polypnée superficielle

- hypoxémie

- hypocapnie (sur l’hyperventilation)

- douleur thoracique, constrictive et d’apparition brutale,

augmentée à l'inspiration profonde

- toux irritative

- hémoptysie

- cyanose

- douleur abdominale de l'hypochondre droit

- tachycardie

- syncope au lever (EP sévère)

- état de choc (dit cardiogénique) avec chute brutale de la TA

• E : ECG, gaz du sang, prise de sang (D Dimères et hémostase), RP,

angioscanner pulmonaire, scintigraphie pulmonaire, échographie cardiaque,

écho-doppler à la recherche de thrombose veineuse périphérique

Page 37: Les pathologies respiratoires

II. C) L’embolie pulmonaire (EP)

• R : - faire respecter le REPOS STRICT tant qu’il est prescrit

- surveiller les paramètres vitaux et les signes respiratoires,

- surveiller les éventuelles expectorations,

- écoute, empathie,

- gestion de l’angoisse,

- veiller au confort du patient,

- apporter une aide adaptée pour les soins d’hygiène et l’habillage,

• T : Anticoagulation à dose curative, et repos strict le temps que ce soit efficace,

Parfois chirurgie pour lyser le caillot

Oxygénothérapie

Compression veineuse en cas de phlébite

Page 38: Les pathologies respiratoires

III. Les pathologies de la plèvre

Page 39: Les pathologies respiratoires

III. A) La pleurésie

• D : Épanchement liquidien entre les deux feuillets de la plèvre

• E : Infections, insuffisance cardiaque, cancer

• S : dyspnée, douleurs thoraciques, hyperthermie avec frissons

(origine infectieuse), toux sèche

• E : Echographie pleurale, RP, ponction pleurale avec analyse

du liquide pleural, + autres examens permettant la

recherche de l’origine (échographie cardiaque, scanner,

fibroscopie…)

• T : Ponctions pleurales, Pleur-X (drain pleural), antalgiques,

traitement de la cause (antibiotique, diurétique,

chimiothérapie…)

Page 40: Les pathologies respiratoires

III. A) La pleurésie

Ponction pleurale

Page 41: Les pathologies respiratoires

III. B) Le pneumothorax

• D : Épanchement gazeux (= air) entre les deux feuillets de la plèvre

• E : traumatisme, fracture de côte, chirurgie thoracique, spontané, emphysème

• S : Douleur thoracique d’apparition brutale, dyspnée, parfois toux sèche, tachycardie, hypertension, agitation, anxiété, sueurs froides, pâleurs

Un pneumothorax sous tension est une urgence absolue

• E : RP, auscultation (absence de trame pulmonaire)

• T : antalgiques – parfois, nécessité de poser un drain thoracique

Quand il y a présence de sang dans la cavité pleurale, on parle de ???

HEMOTHORAX

Page 42: Les pathologies respiratoires

III. B) Le pneumothorax : drainage thoracique

Principe du drain : acte médical consistant à introduire un drain dans la cavité pleurale

afin d’évacuer l’épanchement.

Ce drain est ensuite relié à un système de recueil (Pleur-évac) qui

permet de recueillir l’air ou les liquides et d’apporter une dépression.

Page 43: Les pathologies respiratoires

FILM « POSE D’UN DRAIN THORACIQUE »

https://www.youtube.com/watch?v=DcB7MZFyq-w

Page 44: Les pathologies respiratoires

Importance de la surveillance du système de tuyauterie

III. B) Le pneumothorax : drainage thoracique

Comme pour tout drainage, importance du positionnement du drain et du pleur-evac

P.I.E.D.S =

Perméabilité

Irréversibilité du liquide

Etanchéité du système

Déclivité du système

Stérilité

Page 45: Les pathologies respiratoires

IV. Autres pathologies

Page 46: Les pathologies respiratoires

IV. Autres pathologies

La mucoviscidose

La mucoviscidose est une maladie génétique et héréditaire qui touche les cellules qui tapissent

différents organes tels que les voies respiratoires, le tube digestif, les glandes sudorales en altérant

leurs sécrétions (mucus, sueur, …).

Elle est due à l’altération (mutation) d’un gène appelé CFTR et localisé sur le chromosome 7.

La mucoviscidose touche un enfant sur 4500 naissances en France, c’est-à-dire que près de

200 enfants qui naissent chaque année sont atteints de mucoviscidose

Page 47: Les pathologies respiratoires

IV. Autres pathologies

La mucoviscidose

La mucoviscidose altère la production des sécrétions de différentes cellules de l’organisme.

• Au niveau respiratoire, le mucus produit par les cellules qui tapissent les bronches est plus

épais que la normale, et s’écoule difficilement. Il est retenu et fournit un milieu propice

à la multiplication des germes (bactéries, champignons) qui provoquent des infections.

• Au niveau du tube digestif, le mucus épaissi bloque les conduits du pancréas et interfèrent avec

l’absorption des aliments, provoquant des troubles nutritionnels.

• Le pancréas produisant les enzymes essentielles à la digestion des aliments, notamment des

protéines et des graisses, ces enzymes ne peuvent pas être libérés dans l’intestin par le

pancréas.

Page 48: Les pathologies respiratoires

IV. Autres pathologies

La mucoviscidose

Page 49: Les pathologies respiratoires

IV. Autres pathologies

La mucoviscidose

Signes :

• toux chronique avec des expectorations purulentes et visqueuses, pouvant aller jusqu'une

insuffisance respiratoire.

• cyanose

• reflux gastro-œsophagien,

• diarrhées ou au contraire constipation, pouvant aller jusqu’à l’occlusion intestinale.

• déshydratation avec une sensation de saveur salée de la peau, la sueur riche en Nacl,

• troubles osseux,

• atteinte hépatique

• diabète

• carences nutritionnelles,

• faible prise de poids

• troubles de la croissance.

• stérilité chez les hommes dans 98% des cas

• Hypofertilité chez la femme mais les grossesses sont possibles

Page 50: Les pathologies respiratoires

Le diagnostic se fait par :

Le test à la sueur (papier buvard) à la recherche de Nacl ;Le test de Guthrie

Il est pratiqué généralement 72 heures après la naissance Il s’agit de prélever

quelques gouttes de sang au niveau du talon du nourrisson (cinq gouttes de

sang pour détecter cinq maladies) ;les gouttes de sang sont placées sur du

papier buvard ;puis les prélèvements sont analysés en laboratoire

Ce test permet de détecter des maladies rare dont : l’hypothyroïdie congénitale

l’hyperplasie congénitale des surrénales, la drépanocytose ; la mucoviscidose.

Il n’existe pas de traitement spécifique ,on soigne les complications , kiné respiratoire ,

aérosols avec fluidifiants, antibiotiques, régime pauvre en graisses…

IV. Autres pathologies

La mucoviscidose

Page 51: Les pathologies respiratoires

L’apnée du sommeil

IV. Autres pathologies

• D : Ce syndrome se caractérise par la survenue d’épisodes anormalement fréquents d’interruptions (apnées) ou de réductions (hypopnées) de la respiration durant le sommeil.

Ces pauses de respiration durent de 10 à 30 secondes, voire plus, se produisent au moins 5 fois par heure de sommeil et peuvent se répéter une centaine de fois par nuit.

Elles sont dues à des obstructions répétées complètes ou partielles des conduits respiratoires de l'arrière-gorge survenant au cours du sommeil.

Ces pauses entrainent un manque en oxygène. Le cerveau réagit et la personne se réveille pour reprendre sa respiration. Ces éveils sont de courte durée : on parle de « micro-éveils » dont la personne n'a pas conscience.

Ce syndrome est associé à un ronflement nocturne et à une somnolence diurne, conséquence d'un sommeil très perturbé, saccadé er de mauvaise qualité.

Cela peut avoir pour conséquences l’augmentation des risques de développer une hypertension artérielle, une maladie coronarienne, une insuffisance cardiaque, des troubles du rythme cardiaque, un accident vasculaire cérébral...

Page 52: Les pathologies respiratoires

L’apnée du sommeil

IV. Autres pathologies

• E : surcharge pondérale (on parle de syndrome d’obésité hypoventilatoire ou SOH), problèmes ORL, anomalies de taille et de position de la mâchoire ou de la langue, âge

• S: pauses respiratoires nocturnes, ronflements, endormissement diurne, asthénie,

difficultés de concentration, troubles de la mémoire, troubles de l’humeur, baisse de

vigilance = retentissement +/- important dans la vie quotidienne

Page 53: Les pathologies respiratoires

L’apnée du sommeil

IV. Autres pathologies

• E : polygraphie nocturne = enregistrement du sommeil

Page 54: Les pathologies respiratoires

L’apnée du sommeil

IV. Autres pathologies

• T : mesures hygiéno-diététiques (arrêt du tabac, perte de poids…)

mise en place d’une orthèse d’avancée mandibulaire

Mise en place d’une Pression Positive Continue (PPC)

Page 55: Les pathologies respiratoires

La trachéotomie

IV. Autres pathologies

Intervention chirurgicale qui consiste à pratiquer une ouverture à la face antérieure du cou au niveau

de la trachée, bien en dessous des cordes vocales.

L’introduction d’une canule à cet endroit permet le passage de l’air, qui n’a plus besoin de passer

par le nez ni la bouche, pour pénétrer dans les poumons.

Une trachéotomie est provisoire (tomie = incision).

Une trachéostomie est définitive (stomie = abouchement à la peau)

Page 56: Les pathologies respiratoires

La trachéo

IV. Autres pathologies

Indications d’une trachéotomie :

- Ventilation artificielle prolongée et difficultés de sevrage de la ventilation

- Obstacle laryngé important (œdème = urgence ; tumeur)

- Chirurgie ORL importante

- …

Indications d’une trachéostomie :

- laryngectomie

- Anomalies définitives entrainant des troubles de la déglutition avec risque d’inhalation

- Maladies neuromusculaires (myopathies…) dont l’affaiblissement des muscles respiratoires

diminue l’efficacité de la respiration, entrainant la nécessité d’une assistance ventilatoire.

- …

Page 57: Les pathologies respiratoires

La trachéo

IV. Autres pathologies

Les canules :

Il en existe de nombreux modèles : avec ou sans ballonnet, fenêtrée ou non,

avec chemise interne ou non, avec canule parlante ou non…

En cas d’encombrement

L’orifice de trachéo permet de passer la sonde pour aspirer les sécrétions.

Il est important d’humidifier l’air ambiant ou l’oxygène directement apporté

car les fonctions de réchauffement et d’humidification des voies aériennes

ne sont plus efficaces.

Page 58: Les pathologies respiratoires
Page 59: Les pathologies respiratoires

FILM « LES DIFFERENTES CANULES »

https://www.youtube.com/watch?v=T9E7peR4pAM

Page 60: Les pathologies respiratoires

La trachéo

IV. Autres pathologies

Les risques :

• Retrait involontaire de la canule = URGENCE en cas de trachéotomie récente

• Infection

• Bouchon muqueux lié à l’hypersécrétion et au dessèchement

• Inhalation en cas de ballonnet mal gonflé au moment du repas

Le rôle AS:

• Prévenir IDE ou médecin en cas d’éjection de la canule

• Surveillance des signes respiratoires et des signes d’infection

• Surveillance des paramètres vitaux

• Soins relationnels ++ (perturbation du schéma corporel)

Page 61: Les pathologies respiratoires

• D : infection respiratoire contagieuse qui peut entraîner chez les personnes à risque des complications graves, telles qu'une pneumonie ou l'aggravation d'une maladie chronique déjà existante

• E : virus transmis par voie respiratoire (gouttelettes), par objets contaminés (contact)

• S : apparition soudaine : fièvre, courbature, céphalées

Période d’incubation entre 1 et 3 jours

Disparition des signes au bout de 8 à 10 jours

• T : Repos au lit

Hydratation

Médicamenteux : antipyrétiques

Antibiothérapie préventive chez sujets à risque

Traitement prophylactique par la vaccination

La grippe

IV. Autres pathologies

Page 62: Les pathologies respiratoires

La COVID

IV. Autres pathologies

Le COVID-19 est une maladie respiratoire aiguë, parfois

grave, provoquée par un coronavirus, le SRAS-CoV-2.

Modes de transmissions :

• Le contact direct, en touchant une surface contaminée

Le virus peut persister plusieurs heures sur une surface

inerte.

• La transmission aérienne, via les gouttelettes ou un

aérosol émis par la personne infectée.

Elles sont émissent par la bouche et le nez, en toussant,

en parlant , en chantant , en criant , en éternuant et en

fumant.

Page 63: Les pathologies respiratoires

Contagiosité :

• 5 à 8 jours entre l’infection du sujet et sa contagiosité.

• Risque de transmission maximum à l’apparition des

symptômes, mais débute 2 à 3 jours avant et diminue

jusqu'à 7 jours après.

• Exceptionnellement au plus tard 14 jours après le début

des symptômes.

• Plus les symptômes sont sévères et persistent plus on

est prudent.

• Nécessité de mise en quarantaine et de précaution

d’isolement

La COVID

IV. Autres pathologies

Page 64: Les pathologies respiratoires
Page 65: Les pathologies respiratoires

La COVID

IV. Autres pathologies

Les sujets qui ont une infection à COVID-19 peuvent n'avoir que peu ou pas de symptômes,

bien que certains patients soient gravement malades et décèdent.

Les symptômes peuvent comprendre :

• Fièvre

• Toux

• Essoufflement ou difficultés respiratoires

• Frissons ou tremblements répétés avec des frissons

• Fatigue

• Douleurs musculaires

• Céphalées

• Maux de gorge

• Perte récente de l'odorat ou du goût

• Congestion ou écoulement nasal

• Nausées ou vomissements

• Diarrhée

Page 66: Les pathologies respiratoires

Evolution :

- 80% disparition progressive des signes en 8 à 14 jours.

- Le risque de maladie grave et de décès en cas de COVID-19

augmente avec l'âge, le tabagisme et chez les sujets présentant

d'autres troubles médicaux graves,

- Les formes graves se développent durant la seconde semaine,

La maladie grave est caractérisée par une dyspnée, une hypoxie

et une atteinte pulmonaire étendue à l'imagerie.

- Autres complications graves, insuffisance rénale, troubles du rythme

cardiaque, trouble thromboembolique, septicémie

- Elle peut évoluer vers une insuffisance respiratoire nécessitant

une ventilation mécanique, un choc, une défaillance multi viscérale

et la mort.

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IV. Autres pathologies

Page 67: Les pathologies respiratoires

COVID long :

Études en cours …

Persistance de signes plusieurs semaines ou mois après :

symptômes cardiorespiratoires, asthénie, douleurs musculaires et articulaires, troubles neurologiques,

perte du gout et de l’odorat, syndrome post-traumatique.

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IV. Autres pathologies

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