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les fous de bassan ! proposent Tous ne sont pas des anges Texte de Jean-Pierre Cannet Mise en scène de Thierry Barbet et Christian Sterne Création 2010 Jean-Gilles Badaire

les fous de bassan ! Tous ne sont pas des anges · 2010. 4. 7. · Succession de monologues : quotidien, tourments intimes, autodérision, rapports sociaux ou conjugaux, décalages…

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les fous de bassan ! proposent

Tous ne sont pas

des anges

Texte de Jean-Pierre Cannet Mise en scène de Thierry Barbet et Christian Sterne

Création 2010

Jean-Gilles B

adaire

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un texte inédit

« Etranges, étrangers » : tel fut donc le titre que Jean-Pierre CANNET et les fous de bassan ! ont donné à sa résidence d’auteur durant tout l’automne 2008 à Beaugency. Puis passèrent dans cette visée, ses soifs d’écriture, nos échanges autour de l’actualité et nos spéculations de tout type, des rencontres… A l’arrivée : TOUS NE SONT PAS DES ANGES. Texte composite : 28 courts textes pour un seul personnage (C’est lui, l’un et l’autre qui est le même, le personnage unique et multiple – indique JP Cannet en introduction du texte). Succession de monologues : quotidien, tourments intimes, autodérision, rapports sociaux ou conjugaux, décalages… Enchevêtrement dans la parole adressée et la pensée murmurée… d’un homme de maintenant. Chaos d’instantanés, de flashs… cet ensemble propose une vision fragmentée et multiple de l’homme et de son environnement. Fête foraine, brochette expressionniste, zapping, chemin de croix ou collage surréaliste ? Et « étrangement » (ou pas !), maintenant, ce texte rappelle inévitablement Camus (L’étranger et surtout Le mythe de Sisyphe…). Absurde devient le maître mot de Tous ne sont pas des anges. Un absurde très contemporain. A partir du moment qu’elle est reconnue, l’absurdité est une passion, la plus déchirante de toutes. (A. Camus) Thierry Barbet et Christian Sterne

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un peu d’histoire

Première rencontre avec Jean-Pierre CANNET au cours du projet Aux sources de La Source à Orléans (de1994 à 1996) conclu par l’écriture et la création de Résurgences (Alfil). A suivi la création de Des manteaux avec personne dedans (Théâtrales) en 1999 – Tournées en 2000 et 2001. En 2007, nouvelle création de La grande faim dans les arbres (Théâtrales). Suite à cette mise en scène, nous avons convenu de prolonger par une résidence d’auteur à Beaugency de septembre à décembre 2008. Et voici TOUS NE SONT PAS DES ANGES. Trois mises en scène mais je n’ai pas joué DU CANNET. Cela a fait partie de notre pacte : je jouerai ! Défi, obstination, pertinence, promesse, cette nouvelle création me passionne à plus d’un titre. Je veux donc la jouer, m’y engager totalement ET en partager la mise en scène avec Thierry BARBET*. Christian Sterne *Thierry BARBET participe au projet Aux sources de La Source à Orléans (de 1994 à 1996) et joue dans Résurgences. Depuis 1993, il est aussi l’un des comédiens d’Envolées de Lettres que la compagnie continue de tourner. Il conçoit aussi, avec la compagnie Pièce montée (Rennes), la création d’un texte de Jean-Pierre CANNET, La chair et le ciel c’est pareil, en 2006.

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intentions

Expressionnisme et surréalisme, goût du néant et velléité d’en rire, âpreté du quotidien et passion… virevoltent dans ce théâtre de mots à forts penchants existentialistes. En l’absence d’un fil narratif, le cadre poétique, totalement allégorique, semble le plus approprié pour aborder cet ensemble kaléidoscopique. LE personnage est homme de mémoire, de traces, très contemporain. Il est habité d’une accumulation de moments, de situations, de sensations… Appelons ce personnage Lambda, archétype d’un homme ordinaire ! Dans un monde, sans repères apparents, Lambda avance, vacant. Devenu étranger à lui-même, il semble ne plus s’habiter. Il déambule, il voyage, seul avec son lit, substrat de son intimité. En lui, autour de lui, avec ou contre lui, deux «ombres claires» l’accompagnent, le provoquent et le cinglent, l’apaisent ou le tourmentent. L’un (comédien paillasse) figurant sa part d’enfance et ses déclinaisons, l’autre (danseuse), sa part manquante : la femme et ses évocations. Ce sont les « fantômes privés » de Lambda. Anges ou démons, doubles ou images, échos ou aiguillons, ils seront les déclencheurs : la fantaisie et la grâce, la liberté et le désir, la naïveté et l’inconnue. A trois, ils formeront le trépied, la trinité, l’unique. Après sa capture dans le réel du théâtre, Lambda est au pied du mur. Condamné à ressentir, à agir, à comprendre, à affronter, à rire, à riposter… Pour repousser le néant, tenter de combler le vide, combattre la mort. Condamné à recommencer, à répéter, à renouveler, à chaque soliloque… Et heureux de pouvoir recommencer ! Porter cette langue à la scène, l’incarner, c’est accepter le surgissement de cette part en soi, siège de nos peurs, nos rages et nos fantasmes, qui fait l’homme de maturité dans ses replis secrets. A lui de pénétrer dans toutes ces vies, les éprouver dans leur diversité [car] c’est proprement les jouer. (Albert Camus, La comédie dans L’homme absurde) Thierry Barbet et Christian Sterne

Max Ernst, Le Baiser, 1927

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citations

S’il y a une forme d’art en parfaite concordance avec le monde dans lequel nous vivons, c’est bien le collage. Il nous transmet le sentiment et l’évidence du fragment : l’idée de vivre, d’être un fragment dans un monde de fragments… Préface catalogue exposition d’Une semaine de bonté de Max ERNST Et je vis Sisyphe qui souffrait de grandes douleurs et poussait un énorme rocher avec ses deux mains. Et il s'efforçait, poussant ce rocher des mains et des pieds jusqu'au sommet d'une montagne. Et quand il était près d'en atteindre le faîte, alors la masse l'entraînait, et l'immense rocher roulait jusqu'au bas. Et il recommençait de nouveau, et la sueur coulait de ses membres, et la poussière s'élevait au-dessus de sa tête. HOMERE L’absurde naît de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde. Albert CAMUS Sur les routes, par les nuits d'hiver, sans gîte, sans habits, sans pain, une voix étreignait mon coeur gelé : "Faiblesse ou force : te voilà, c'est la force. Tu ne sais ni où tu vas ni pourquoi tu vas, entre partout, réponds à tout. On ne te tuera pas plus que si tu étais cadavre." Au matin j'avais le regard si perdu et la contenance si morte, que ceux que j'ai rencontrés ne m'ont peut-être pas vu. Dans les villes la boue m'apparaissait soudainement rouge et noire, comme une glace quand la lampe circule dans la chambre voisine, comme un trésor dans la forêt !... Arthur RIMBAUD

Les villes font mal aux yeux le dimanche. Les jardins sont impossibles le lundi. Les morts tiennent la rue le mardi. Et ainsi de suite (Semaine de bonté) Sommes-nous d’accord ? Si oui, nous resterons amis. Max ERNST

Max Ernst, L’Ange au foyer, 1937

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options

Suite à nos différents travaux, lectures et chantier et en accord avec JP Cannet, nous avons dessiné à partir de 21 monologues un parcours où distance et passion s’enivreraient l’une l’autre. Lambda, homme archétypal, en sursis, n’a pas d’autre choix que de tenter ce qui lui est proposé. Endosser, jouer toutes ces bribes de vie, de pensée, composent son lot quotidien… Tel Sisyphe, il va donc expérimenter, rituellement, chacune des vies suggérées… Compressions de l’espace et du temps pour cette plongée dans l’intime, interventions de ses « fantômes privés » telles des strates créant failles, relief et aussi fantaisies. L’élément «lit-cage» se dédouble et révèle monstruosités ou exaltations, lâchetés ou enthousiasmes. Amplifications des sons y compris des sons internes au corps. Contaminations, distractions, transgressions… par ses « ombres claires ». Entre ce qu’il croit et ce qu’il est, quelle coïncidence ? Recommencer à jamais, à toujours, dans le même plaisir d’agir, d’être présence au monde. Thierry Barbet et Christian Sterne

Tracey Eastham, Springeth Grenn, 2008

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scénographie (à l’étude)

L’élément majeur de la scénographie sera comme un lit-cage aux dimensions trois fois plus grandes que le lit-cage de Lambda.

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scénographie (à l’étude)

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scénographie et costumes (à l’étude)

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costumes (à l’étude)

Personnage 1

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costumes (à l’étude)

Personnage 2

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Jean-Pierre Cannet Auteur de poésie, romans, nouvelles, Jean-Pierre Cannet se consacre aujourd'hui à l'écriture théâtrale. Rien ne lui paraît plus extraordinaire que de voir incarner ses propres chimères et l'on retrouve dans son théâtre un thème essentiel à tous ses écrits : les personnages mis en danger. Depuis plusieurs années, Jean-Pierre Cannet est sollicité pour des résidences d'écrivains. Il apprécie ces temps de rencontre et de sensibilisation à la littérature contemporaine. Pour Little boy la passion, sa cinquième pièce de théâtre, il a obtenu une bourse de création du Centre National du Livre, le soutien de la D.M.D.T.S, le prix d'écriture théâtrale 2005 de Guérande ainsi que le prix SACD de la dramaturgie francophone au festival des Francophonies de Limoges (2005).

Bibliographie Théâtre Chelsea Hotel (Théâtrales, 2009) La petite Danube (Théâtrales, 2007) La chair et le ciel c’est pareil (Le bruit des autres, 2007) Little Boy, la passion (Théâtrales, 2005) La grande faim dans les arbres (Théâtrales, 2003) Brise-glaces (Le bruit des autres, 2001) Des manteaux avec personne dedans (Théâtrales, 1999) Résurgences (Alfil,1996)

Romans Simploque le gitan (Julliard, 1998) Les Vents coudés (Gallimard, 1993) Nouvelles On aurait pu me croire vivant (Alfil,1996) Gueules d’orage (Marval, 1994) Bris de guerre (Dumerchez, 1992) La Lune chauve (L’Aube, 1991)

Poésie Portraits à la boue, avec Jean-Gilles Badaire (Cadastre 8zéro, 2008) De toute lumière (Joca Seria, 2006) Mordre la falaise (La passe du vent, 2004) Lettre par la fenêtre, avec Dominique Sampiero (Dumerchez, 1995) Le Petit « disons » de Saint-Quentin (Alfil, 1995)

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sur l’écriture de Jean-Pierre Cannet

Dans le Carnet de lecture n°15 publié par Aneth (auxnouvellesécrituresthéâtrales), Roger Wallet écrit : Jean-Pierre Cannet, La viande et les étoiles

Il est venu au théâtre comme à une évidence. Ce que son théâtre affirme, c’est la primauté de la langue. Plus que les personnages (à quoi, trop souvent, on réduit le dramaturge), plus que les situations dramatiques (qui, trop souvent, résument la pièce), c’est bien la matière même de la langue, sa « chair », qui fait si singulier le théâtre de Jean-Pierre Cannet.

Son écriture, devrais-je dire. Car, que ce soit nouvelle, poésie, roman ou théâtre, c’est le même territoire qu’il arpente. Une langue toujours mise en voix, rugueuse, âpre. Gutturale. Une langue de voyageur en tout cas, d’où nous vient ce sentiment d’étrangeté à la lire, comme si elle s’était chargée, à voyager, de sabirs et de parlers oubliés. Je connais peu d’écrivains aussi peu soucieux de plaire. Il avance dans la rocaille langagière, il en provoque même les éboulis avec ce goût qu’il a pour les voisinages détonants (La grande faim dans les arbres), pour les associations improbables (La chair et le ciel c’est pareil) et les évidences qui gardent leur mystère (La foule, elle rit). Si sa phrase obéit à la syntaxe, le lexique provoque la rupture par l’emploi décalé des mots. On pourrait y lire parfois une proximité avec le surréalisme, mais l’écriture de Jean-Pierre Cannet est tout le contraire de l’automatisme : si elle foisonne, si elle multiplie les tonalités, et jusqu’aux envolées lyriques, elle n’est que labeur : « Lorsqu’on écrit, on travaille. »1

Il n’est pas jusqu’au choix des noms qui ne traduise cette volonté tenace d’effranger le langage, de l’inscrire dans la marge (La petite Danube comme si, dans ce pays, « Danube » était désormais le prénom dévolu aux femmes) pour mieux le faire surgir à l’improviste. De là, la singularité d’un théâtre qui se tient à l’écart des modes et des écoles et ne se revendique d’aucune filiation. Un théâtre qui reconstruit la réalité comme Bacon reconstruit les corps – Jean-Pierre Cannet peignit aussi, et griffonne toujours, du côté d’Egon Schiele et de Soutine.

Comme eux, ses personnages sont tordus, disloqués, ravagés. En rupture de société, il va sans dire. Marge et exclusion. Mais, dans le déferlement furieux qui les emporte, on aurait tort de ne voir que l’apparente noirceur de vies où « la nuit tombait, froide et sans étoile »2. Jean-Pierre Cannet peut bien donner à voir des errants, des déracinés, des fragiles, des pitoyables, silhouettes démantibulées par la vie, ce ne sont que vies d’emprunt dont il affuble ses utopies et ses obsessions. Même les silhouettes surgies de l’enfance le disant : rien de rédempteur, mais déjà la passion. Ce dont parle son théâtre, c’est bien de passion. Il hait la tiédeur, le fade, il hait le sentiment quand le sentiment est doucereux. Seule la chair peut dire la violence qui habite chacun d’entre nous et finalement nous fait homme. Son théâtre « éperdu d’humanité » laisse le spectateur pantelant. A lui de reprendre souffle, il a la vie pour ça…

1 Interview au Matricule des Anges 1994. 2 La petite Danube

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distribution Texte : Jean-Pierre Cannet Mise en scène et scénographie : Christian Sterne et Thierry Barbet Jeu : Christian Sterne, Arnaud Aldigé, Jasmina Prolic (danse) Création sonore : Pierre-Emmanuel Mériaud (sous réserves) Création lumières : en cours Création vidéo : en cours Costumes : Dominique Emard Chargée de production : Michèle Tortolero Chargée de diffusion : Magali Berruet-Rigaud

Christian Sterne Metteur en scène, comédien, directeur artistique, formé à l’atelier-école Charles Dullin. En 1987, il crée sa compagnie, les fous de bassan ! à Beaugency (45), dont il signe toutes les mises en scène, certaines en collaboration. Ses travaux révèlent son désir de tisser des liens en dépistant les mémoires ou en débusquant le fantastique social, de susciter l’esprit de curiosité en éveillant le réel comme les songes… Il privilégie les textes contemporains, favorise les rencontres avec les auteurs et participe à l'écriture de ses projets. Comédien, il a travaillé au théâtre avec Yves Kerboul, Patrice Douchet, Jacques Le Ny, Gérard Audax, Antonio Arena, Robert Hossein, Jean-Marie Broucaret, Gilbert-M. Duprez, Renaud Robert, Jacques Courtès, Philippe Lipchitz… A la télévision, il a été dirigé par Jean-Louis Bertucelli, Luc Béraud, Marion Sarraut, Josée Dayan, Philippe Monnier…

Thierry Barbet Comédien et metteur en scène, formé à l’école Jacques Lecoq et aux cours P.Gaulier et M.Pagneux (Paris). Il joue au théâtre des textes de Aladin Nozière, Christophe Lemoine, Witold Gombrowicz, Italo Calvino, François Rannou, Marguerite Duras, Jean-Pierre Cannet, Jean Tardieu, Raymond Queneau, Jean-Gabriel Nordmann, William Shakespeare, Molière, Nathalie Sarraute, Claude Demarigny mis en scène par Christophe Lemoine, Michel Cabaud, Jean-Pierre Jacquet, Bernard Colin, Hervé Lelardoux, Loïc Chérel, Vincent Spatari, Christian Sterne, Renaud Robert, Jean-Marc Galéra, Eric Kruger, Jeanne Clinchamp, Ludovic Lelez. Il met en scène La Bonne Âme du Setchouan de Bertold Brecht, Du lu au dit, M. Aymé de Guy de Maupassant et Mémoire d’Encanche de lui-même. Il tourne au cinéma et à la télévision avec Herbé Baslé, Henri Blanchard, Philomène Esposito, David Delrieu, Marc Rivière, Arnaud Ladagnous, Sophie Tatischeff, Jean-Pierre Mocky, Bertrand Soriot, Philippe Lioret.

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distribution (sous réserves) Arnaud Aldigé Comédien formé au Conservatoire d’Art Dramatique d’Orléans puis à l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes. Au cours de sa formation, il travaille avec, entre autres, Emilie Valantin, Eugène Durif, Noëlle Renaude, Josef Nadj, André Markowicz, François Rancillac. Au théâtre, il joue les textes de Marguerite Duras, Christian Siméon, Edward Bond, William Shakespeare, Pierre Corneille, Anton Tchekov, Jean-Luc Lagarce, Federico Garcia Lorca, Bernard Noël, Georg Büchner, Eugène Labiche, Botho Strauss, Michel Azama dans les mises en scène de Patrice DOuchet, Thierry Falvisaner, Thomas Fourneau, Mickaël Hallouin, Wissam Arbache, Charlotte Ranson. Au cinéma il joue sous la direction d’Olivier Py, Jean-Baptiste Saurel, Thomas Fourneau, Clotilde Chaboche, David Morley.

Jasmina Prolic Née en 1976 à Sarajevo, Jasmina Prolic commence la danse classique à l’âge de dix ans à l’Ecole Nationale de Danse et de Musique. En 1990, elle est la plus jeune membre du Théâtre National “Pozoriste Mladih” et en 1991, elle obtient le 3e prix au Concours National de danse classique de Yougoslavie et intègre le Corps de Ballet du Théâtre National de Sarajevo. Elle y reste jusqu’à l’éclatement de la guerre en avril 1992. Réfugiée à Zagreb, elle réussit en 1993 l’examen d’entrée du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, qu’elle intègre en cycle de danse contemporaine. Elle remportera le premier prix au Concours des jeunes chorégraphes de France Solo Mio à Albi en 1999. Membre du Junior ballet du CNSMDP en 1996-97, elle danse dans des pièces de : Jean-Claude Pambe Wayack, Hanya Holm, Doris Humphrey, Caroline Marcadé, Jennifer Müller, Carolyn Carlson, Alwin Nikolaïs, Murray Louis, Frédérique Chauveau, Hanya Holm, Jean-Claude Pambe-Wayack, Philippe Tréhet, Angelin Preljocaj. Depuis 1997, elle a travaillé en tant qu’interprète professionnelle avec différents chorégraphes tels que Jean Claude Gallota, Joachim Schlomer, Maguy Marin, ou Palle Granhoj en France, Suisse, Allemagne, et au Danemark, et a tourné avec ces compagnies dans le monde entier, aux USA, au Canada, au Brésil, à Madagascar, à la Réunion, en Espagne, Allemagne, France, Italie, Finlande, Belgique, Autriche… Elle a finalement créé sa propre compagnie, la Compagnie Jasmina, à Orléans en 2002, et ses pièces en tant que chorégraphe ont tourné en France, Italie, Bosnie-Herzégovine, Serbie, Croatie et Slovénie. Elle collabore également en tant que chorégraphe avec des metteurs en scène tels que Gildas Bourdet, Gilles Zaepffel et Balazs Gera et travaille régulièrement avec des compositeurs et des musiciens comme Maja Pavlovska, Sebastien Surel, Szilard Mezei, Duo Resonante, Bruno Bianchi, Antonio Meliveo….