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Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
Journal de l’Amicale des Retraités KSB - N° 33 - Janvier 2018
Les ECHOS de L’AMICALE
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
2
L'année 2017 se termine avec le sentiment de ne pas avoir totalement répondu à vos attentes avec certaines
activités proposées par l'Amicale.
Certes, l'Assemblée Générale au mois de janvier, la soirée parisienne avec la pièce « UN AIR DE FAMILLE »
au Théâtre de la Porte Saint Martin ainsi que notre voyage au Portugal ont été des francs succès avec une très
bonne participation, mais le voyage proposé pour le mois de septembre à Prague a dû être annulé, le nombre
d'inscrits étant insuffisant.
Cette situation nous amène à nous interroger sur le choix de cette programmation pour les années à venir afin
de mieux répondre à vos attentes.
À ce sujet, toutes les bonnes idées de visite d'une région, d'une ville, de préférence en France pour le mois de
septembre 2018 sont les bienvenues et seront étudiées avec la plus grande attention. Bien sûr, le Bureau de
l'Amicale y réfléchit également de son côté. Pour émettre vos idées, nous vous rappelons notre adresse E-mail :
amicaleksb@ free.fr
Le bureau de l'amicale poursuit également ses réflexions sur le programme général d'activités en 2018, et même
pour 2019. Vous avez déjà reçu en décembre notre programme 2018 et nous vous tiendrons informés tout au
long de l'année de son évolution.
Notre première manifestation en 2018 sera notre Assemblée Générale qui se tiendra le 26 janvier au Restaurant
PHARAMOND 24, Rue de la Grand Truanderie à Paris 1er.
? Gerhard Lutz
Édito
2017 - 2018
Sommaire2 Édito
- Nos peines
- Sommaire
- Liste des membres de la rédaction
3 Rencontres annuelles
- Un Air de Famille au théâtre
5 A Voir
- Ile de Lémnos
7 Voyages
- Sous le soleil du Portugal
15 Le saviez-vous ?
- Daguerre
17 Le coin des photographes au Portugal
18 Le coin des conteurs et des poètes.
- Poèmes de Jean Mulot
19 Recette du Portugal
- Le frango na pùcara
20 Les astuces de Grand-Mère
22 Histoires d’en rire :
- Piques et Répliques de l‘Histoire
- Autres Citations
23 PUB
Le comité de rédaction• Annick GÉRARD
• Chantal THÉVENOT
• Luisa TAMBURRINI (BERNARD)
• Francis KIM
• Gerhard LUTZ
• Lucien PINAULT (Rédacteur en chef)
Nos Peines
Notre ami Jean-Pierre Bonnet
s’en est allé le 29 mars 2017.
Il a travaillé au département
«Surpression» chez KSB SA, à Neuvy
puis à Châteauroux.
Avec beaucoup d’ardeur, de chaleur
et un brin de malice, il organisait,
avec son équipe, les rallyes
qui nous faisaient découvrir notre
belle région du sud du Berry.
? Annie Martinat
Contact :
Lucien PINAULT
14 rue de la Guiblette
95240 Cormeilles en Parisis
Tél. 06 78 14 96 55/01 39 78 50 05
mail : [email protected]
Les photographes de ce journal sont :
(JPD) Jean-Paul DUBOIS
(ML) Monique LEBOUCHER
(ADM) Annie et Dany MARTINAT
(MP) Maryan et Jean PAUBLANT
(LP) Lucien PINAULT
(PR) Pierre RIBAUDEAU
(PS) Philippe SUSSET
(LT) Luisa TAMBURRINI
(PI) Photo Internet
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
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Rencontres Annuelles
Soirée parisienne du 18 mars 2017
« Un air de famille »
Annick Bourmaleau, notre nouvelle responsable des soirées parisiennes
nous avait donné rendez-vous, à 16 h 30 précises, devant le Théâtre
de la Porte St-Martin, ce qui nous semblait très raisonnable pour un
samedi après-midi. Mais ce que nous ne pouvions pas prévoir, en période
électorale présidentielle, c’est le grand meeting de Jean-Luc Mélenchon
place de la République, et les rues fermées dès la Porte St-Martin. Enfin,
à 17 heures, tout le monde était là pour les trois coups.
La pièce que nous sommes venus voir, « Un air de famille » écrite par le
couple très connu, Agnès Jaoui/Jean-Pierre Bacri, mise en scène d’Agnès
Jaoui, est interprétée par : Catherine Hiegel (la mère), Léa Drucker (Yoyo
la belle-fille), Nina Meurisse (Betty la fille), Laurent Capelluto (Denis),
Gregory Gadebois (Henri) et Jean-Baptiste Marcenac (Philippe).
Comme tous les vendredis soir, les Ménard se réunissent au restaurant
de Philippe, le « Père Tranquille ». Ce soir-là, on fête l’anniversaire de
Yoyo, la belle fille. En attendant Yolande, la femme de Philippe, qui est
partie, et pendant le repas, la mère, sa fille Betty et ses deux fils, Henri
et Philippe, décident de régler leurs comptes… Les secrets de chacun
éclatent alors au grand jour. Et quand Denis, le garçon de café, décide
de s’en mêler, un nouvel ordre familial se profile.
La pièce fut créée le 27 septembre 1994 et jouée jusqu’au 21 décembre
1995 au Théâtre de la Renaissance. Elle était interprétée par : Claire
Maurier (la mère), Catherine Flot (Yoyo la belle-fille), Agnès Jaoui (Betty
la fille), Jean-Pierre Darroussin (Denis), Jean-Pierre Bacri (Henri) et
Wladimir Yordanoff (Philippe).
Elle fut adaptée au cinéma en 1996 par Cédric Klapisch avec les mêmes
acteurs.
Ce samedi 18 mars 2017, se trouvait dans la salle un des premiers
interprètes, Jean-Pierre Darroussin. À la sortie, prenant mon courage
(celui d’un jeune journaliste amateur très intimidé) à deux mains, je me
permis de l’interviewer.
Changement de formule cette année :
pièce de théâtre dite en « matinée » puis
dîner sans limite de temps.
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
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Bonsoir Monsieur Darroussin, c’est pour
les « Échos de l’Amicale ». Non, non je
n’ai pas rajouté ça, j’ai juste dit : bonsoir
Monsieur Darroussin, que pensez-vous de
l’interprétation de Laurent Capelluto qui
reprend votre rôle du film ?
J.-P.D. : Il ne faut pas comparer le rôle de
Denis par rapport au film mais par rapport
à la pièce que j’ai eu l’honneur de jouer à sa
création. Tous les acteurs sont excellents et
même Laurent qui a repris mon rôle. J’ai passé
une très bonne soirée.
Lucien : Merci Monsieur Darroussin, je ne
veux pas vous déranger plus longtemps,
je veux simplement vous dire que j’aime
beaucoup ce que vous faites, bravo, et à
bientôt dans « le bureau des légendes ». Bonne
soirée !
J.-P.D. : Bonne soirée à vous aussi.
Après le théâtre, dîner au restaurant « Les
Artistes » près de la porte Saint-Martin, et
comme d’habitude, la soirée fut des plus
cordiales et nous nous sommes quittés
enchantés.
? Lucien Pinault
Soirée parisienne du 18 mars 2017 - « Un air de famille »
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
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À voir
Lemnos, le papillon des Dardanelles.Lemnos la grecque, l’île aimée des vents et bénie des dieux, étend ses ailes là-bas, tout
là-bas, au nord de la mer Égée, sentinelle postée à l’entrée du détroit des Dardanelles.
À mi-chemin entre le mont Athos, à l’Ouest et la côte turque, à l’Est, l’île de Lemnos se pose comme un papillon de terre dessiné
par la mer… Dans ses ailes, une surprenante variété de paysages : collines arides, bosquets de pins, larges plaines fertiles, lacs et
zones humides où vivent des myriades d’oiseaux. Et puis, il y a la côte, 260 km de rochers et de criques préservées, de vraies plages,
de petits ports de pêche aussi charmants qu’accueillants. Une destination d’exception, pas si loin de chez nous et assurant un vrai
dépaysement. En outre le nombre de touristes au mètre carré est loin d’être le plus conséquent dans cette partie de l’Europe.
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
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Uu peu d'histoire…Comme toujours en Grèce, l’Histoire est
pleine d’histoires. D’origine volcanique,
Lemnos aurait été la demeure d’Héphaïstos,
le Dieu du feu… En vérité Lemnos existait
bien avant la Grèce antique. Loin des fines
colonnes doriques et des villages tout blancs,
c’est une Grèce archaïque que l’on trouve ici
dont l’histoire remonte au Ve millénaire avant
J.-C., avec l’arrivée de colons venus d’Asie
mineure, suivis de tribus préhelléniques.
Au VIe siècle, toujours avant J.-C., elle est
propriété d’Athènes, puis Byzance s’en
empare. L’île est fertile et ses grandes plaines
agricoles servirent de grenier à ses conquérants
successifs. Les moines d’Athos et de Patmos y
auront de vastes propriétés, disputées par les
Sarrasins, les Génois et les Vénitiens. C’est à
ceux-ci que les Turcs la prirent, en 1478. Ils la
conserveront jusqu’en 1948 où elle regagnera
le giron grec.
Cap sur MyrinaUne fois sur place, profitez du charme paisible
de la petite capitale balnéaire, Myrina. Puis,
partez à la découverte des vieilles maisons de
marins et des demeures traditionnelles aux
balcons de bois, et investissez les tavernes
joyeuses qui débordent sur les ruelles
pavées. Montez jusqu’au Kastro byzantin,
impressionnante citadelle, qui atteste du
passé actif et bousculé de la ville. Construit
au XIe siècle, il fut remanié tour à tour, par
les Vénitiens, les Génois et les Ottomans.
Complétez cette visite par celle du musée
archéologique en face de la plage. Vous y
verrez de nombreuses pièces provenant des
divers sites de fouille de l’île : stèles funéraires,
lampes votives, objets de culte du sanctuaire
des Cabires… Autre sanctuaire à découvrir
tout près, au nord de la ville, dans les jardins
du Porto Myrina Palace, celui d’Artémis
Selem, construit au VIIe siècle avant J.-C.
Enfin sur le port de Myrina, louez une voiture
ou, mieux, un scooter, et prenez les chemins
de traverse en vous laissant séduire par le
charme incroyable de cette île inondée de
soleil et encore préservée.
Ballade archéologiqueL’île est si variée qu’elle mérite qu’on l’arpente
en tous sens. La découverte est partout. Mais
il est deux sites archéologiques à ne pas
manquer. Si les vestiges très anciens laissent
parfois sur sa faim, l’émotion reste d’actualité
tant le paysage est grandiose. Tout d’abord,
Poliohni, où, à cet endroit, a été mise à jour
une cité préhistorique (entre 5000 et 4000
avant J.-C.), sans doute la plus ancienne
communauté organisée d’Europe, avec, au
milieu des ruines, un superbe trésor de bijoux
en or.
Mais le plus fabuleux a pour nom : Lesta,
site époustouflant de beauté, sur la baie de
Pournia. Une vaste citée antique, encore à
explorer, cernée par la mer, qui prospéra dès
le Ier millénaire avant J.-C. et fut le centre
économique du lieu jusqu’au XIe siècle.
À quelques kms, citons le sanctuaire des
Cabires, divinités agrestes liées au culte
d’Héphaïstos, isolé au bout du cap Chloé.
Avec la mer autour , tout autour ,
immensément bleue, immensément belle,
comment ne pas croire aux dieux devant tant
de splendeur ?
Peut-être un jour ?
? Lucien Pinault
Inspiré d’un article paru en 2015,
sur «La Provence Communication»
Lemnos, le papillon des Dardanelles.
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
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Voyage
Sous le soleil du Portugal(1ère Partie)
Mardi 6 juinDe bonne heure et de bonne humeur, nous nous sommes tous
retrouvés à Orly-Ouest pour nous envoler en direction du Portugal.
Arrivée à 11 h 30 environ (heure locale) à Porto où nous avons fait
connaissance de notre très charmante guide, Sandra, qui nous dirigera
pendant la semaine complète.
Après s’être présentée, Sandra nous dit « bonjour » en portugais et
nous le fait répéter 2 fois pour que nous ayons bien l’accent, puis
nous commençons notre visite, avant d’aller déjeuner et déguster la
fameuse soupe au chou, par un tour panoramique, en car, du centre
historique de Porto. Nous pouvons admirer le palais de la Bourse, la
cathédrale, l’église saint François et l’église Saint-Ildefonse recouverte
de fresques en carreaux de faïence bleus. Ensuite nous traversons le
pont « Dom Luis Ier » qui enjambe le « Douro », pour aller à « Vila
LE PORTUGALLe Portugal, en version longue la République portugaise, en
portugais República Portuguesa, est un pays du sud de l’Europe,
membre de l’Union européenne, situé à l’ouest de la péninsule
Ibérique. Délimité au nord et à l’est par l’Espagne puis au sud et
à l’ouest par l’océan Atlantique, il est le pays le plus occidental
de l’Europe continentale. Il comprend également les archipels
des Açores et de Madère, deux régions autonomes situées dans
le nord de l’océan Atlantique. Membre fondateur de l’OTAN,
le Portugal est étroitement lié politiquement et militairement
avec l’ensemble des autres pays occidentaux. Il est également
membre de l’OCDE, de l’ONU, du conseil de l’Europe, de l’espace
Schengen et est l’un des pays fondateurs de la zone euro. Le
Portugal entretient en outre d’importantes relations avec
l’Espagne, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie, qui
sont ses cinq plus importants partenaires commerciaux.
Forme de l’état : République unitaire semi-présidentielle
Président de la république : Marcelo Rebelo de Sousa
Premier ministre : Antonio Costa
Langues officielles : Portugais, Mirandais, la langue des signes
portugaise
Capitale : Lisbonne
Plus grandes villes : Lisbonne, Porto, Vila Nova de Gaia, Coimbra,
Braga, etc
Superficie : 92 358 km² dont 0,5% en eau
Les portugais sont 10 374 822 soit 114 hab. /km²
Taux de chômage : 13,9% (2014)
Monnaie : l’Euro
Visite en car de Porto – Eglise De Carmo. (PS)
Croisière en bateau sur le Douro. (MP)
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Nova de Gala », le restaurant où nous déjeunerons sous d’anciens
hangars désaffectés et convertis en restos.
Après la soupe au chou, le poisson et la crème brulée, une petite balade
sous le soleil nous fait rejoindre notre embarcadère et nous installer
dans une grande barque de touristes pour notre croisière sur le Douro.
Nous passerons sous les six ponts qui jouent un rôle majeur dans
l’activité économique de Porto, tout en faisant partie du patrimoine
historique de la ville : le « Ponte Dom Luis Ier » inauguré en 1886
construit par Théophile Seyrig, un disciple de Eiffel, le « Ponte Dona
Maria Pia » dit pont Eiffel, le « Ponte da Arrabida, le « Ponte de Säo
Joäo, le « Ponte do Freixo » (1980) et le plus récent, le « Ponte do
Infante » inauguré en 2003. Ce dernier est construit d’un seul arc et
sa traversée de 280 m est encore une performance au niveau mondial.
Pour nous rafraichir un peu, nous visitons ensuite les caves de
CALEM, fabriquant de vin de « porto » où toutes les explications
sur la couleur, la qualité, la fabrication, les mélanges, le vieillissement
et le stockage des vins nous seront données par une jeune guide locale.
La visite finira par une dégustation de deux sortes de Porto, blanc
et rouge, avant un passage à la boutique pour d’éventuels souvenirs
en liquide.
La journée est presque finie, il nous faut rejoindre notre hôtel, à
quelques kms de Porto, à Vila do Conde, pour y diner et y passer
notre première nuit.
? Lucien Pinault
Les barques pour le transport du porto devant le Ponte Don Luis Ier. (PS)
Visite des caves de Calem (MP)
Le groupe
Tout fini par une dégustation (LP).
Sous le soleil du Portugal
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
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Sous le soleil du Portugal
Mercredi 7 juinAprès avoir passé notre première nuit dans la région de Porto nous
prenons la direction du nord afin de découvrir la province de Minho.
La ville de GUIMARAES sera la première étape de notre circuit, un
symbole puisqu’il s’agit de la première capitale portugaise considérée
comme le berceau de la nation. En effet, c’est depuis GUIMARAES
qu’ALFONSO HENRIQUES, en 1130, reconquit tout le pays et
devient ainsi le premier roi du Portugal.
Équipés d’audio-guides bien utiles, nous suivons notre guide
SANDRA qui nous mène au château. Nous en découvrons ses exté-
rieurs et son histoire : au milieu du Xe siècle, la comtesse Mumadona
Dias demanda qu’un monastère soit construit, une forteresse fut
ajoutée par la suite pour protéger les moines et la communauté
chrétienne. Au XIIe siècle, le comte Dom Henrique et Dona Teresa
viennent vivre au château et c’est probablement là qu’Alfonso
Henriques est né. Il deviendra le premier roi du Portugal.
Nous nous dirigeons ensuite vers l’église S. MIGUEL et le centre
historique où nous avons une heure de temps libre. C’est un endroit
paisible où il fait bon flâner dans les petites rues pavées bordées de
bâtisses médiévales, traverser les places remplies de terrasses de café
et contempler les nombreux monuments et églises. Le soleil est de
la partie, la journée débute très bien !
La deuxième étape de la matinée est la ville de BRAGA.
Nous commençons par la visite du sanctuaire du Bon Jésus do Monte,
symbole de l’art baroque, construit sur une colline dominant la val-
lée. Le sanctuaire a été érigé à la place d’une petite chapelle. Les tra-
vaux commencèrent en 1784 pour se terminer en 1811.
Le grand escalier de granit qui relie la partie haute de la ville au som-
met de la colline comporte environ 600 marches. Il comprend 17
paliers décorés de fontaines symboliques, de statues allégoriques et
autres décorations baroques consacrées à plusieurs thématiques : la
Voie Sacrée, les Cinq Sens et les Vertus.
Descente du Sanctuaire du « Bon Jésus Do Monte ». (PS)
Premier Palier de la descente du Sanctuaire. (PS)
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
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Sous le soleil du Portugal
Le car nous dépose au sommet du sanctuaire, il nous récupérera en bas.
Après avoir visité l’église, nous nous dirigeons vers la descente. Nous
avons le choix entre le funiculaire (aujourd’hui le plus ancien au
monde en fonctionnement qui utilise un système de contrepoids d’eau)
et les 600 marches de l’imposant escalier. Notre guide nous vante
l’intérêt de descendre à pied afin d'apprécier le point de vue, l’ar-
chitecture ainsi que les différentes fontaines et les petites chapelles
qui jalonnent le parcours. Nous sommes tous convaincus et nous
sommes bien récompensés de nos efforts car la perspective lorsque
l’on regarde vers le haut du sanctuaire est remarquable, les photo-
graphes sont à leur affaire !
Nous déjeunons à BRAGA, ville épiscopale extrêmement riche en
édifices religieux. On dit qu’il s’agit de la ville du Portugal où l’on
compte le plus d’églises et de chapelles par habitant. Après le déjeuner
nous suivons notre guide SANDRA jusqu’à l’ancien palais épiscopal
puis nous visitons cette belle cité à l’architecture baroque en arpen-
tant tranquillement les rues. Partout à BRAGA, il y a une église, une
chapelle ou un clocher dans notre champ de vision. Partout dans les
nombreuses rues piétonnes de la ville, foisonnent des édifices. Pour
terminer notre promenade nous nous attardons quelques instants
dans la cathédrale et son cloître remarquable.
Nous continuons ensuite vers la ville de BARCELOS qui sera la troi-
sième et la dernière étape de cette journée bien remplie.
La ville doit sa notoriété à un coq de légende, symbole de la liberté
retrouvée, devenu l’un des emblèmes du Portugal.
Je vous rapporte la légende (en version courte) : un vol avait été com-
mis à Barcelos et le voleur n’avait pas été arrêté. Un pèlerin de passage
qui se rendait à St Jacques de Compostelle fut accusé, et bien qu’il
clamât son innocence, personne ne le crut. Condamné à être pendu,
il demanda à être présenté au juge qui assistait à un banquet. Le pèle-
rin affirma à nouveau son innocence et comme on ne le croyait tou-
jours pas, il désigna du doigt un coq rôti sur la table et dit :
«Pour prouver mon innocence ce coq va chanter quand vous me pendrez.»
Vous devinez la suite ! Le miracle se produit car lorsque le pèlerin fut
sur le point d’être pendu, le coq cuit se redressa sur la table et chanta. Le
pèlerin fut immédiatement relâché et partit en paix. Il revint, quelques
années plus tard et érigea un monument à la Vierge et à St Jacques.
C’est pourquoi nous verrons ce petit coq partout à BARCELOS, en
céramique, en porte clé, brodé sur des torchons ...
Donc, nous sommes à BARCELOS et effectivement, des coqs partout,
mais aussi ... des églises. La ville possède également des monuments
de différentes époques et de belles bâtisses recouvertes d’Azulejos.
Citons les deux églises les plus importantes de la ville :
- l’église bénédictine de Notre Dame do Terço datant du XIXe siècle.
Autrefois, elle faisait partie d’un couvent de sœurs bénédictines ; l’in-
térieur est éblouissant d’azulejos de 1713, retraçant la vie de Saint
Benoit, et d’un plafond à caissons peint.
- L’église du Seigneur Bon Jésus de la Croix liée à la mystérieuse appa-
rition d’une Croix en terre noire dans le sol. On peut y admirer les
autels en bois sculpté doré, notamment celui qui possède l’image du
Seigneur de la Croix, datée du XVIe siècle.
Cette visite terminera la journée et c’est un peu fatigués mais ravis
que nous regagnons notre hôtel près de Porto.
? Annick GérardLe Coq portugais à BARCELOS. (AM)
Devant une des églises à Braga. (MP) Braga – Jardin de Santa Barbara. (MP)
Boite aux lettres portugaise. (PS)
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
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Sous le soleil du Portugal
Jeudi 8 juin Ce matin après le petit déjeuner nous quittons notre hôtel Vila
do Conde à 8h30 pour une nouvelle journée encore très chargée.
Nous prenons la route pour Aveiro puis Coimbra et enfin Nazaré.
En chemin, Sandra nous explique le système éducatif portugais.
L’enseignement est obligatoire pour les garçons dès 1950 et pour
les filles dès 1960, il devient récemment obligatoire pour tous de 6
à 16 ans.
Après 1h15 de route nous arrivons à AVEIRO, cette ville connue pour
le charme de ses canaux et aussi pour la lagune appelée en portu-
gais « ria » la liant directement à la mer. Aveiro est traversée par un
réseau de canaux, sur lesquels circulent les « barcos moliceiros ». Ces
embarcations aux formes élancées (sorte de gondoles) et aux cou-
leurs vives servaient à ramasser les algues et le varech ; aujourd’hui,
elles sont utilisées pour les promenades touristiques. Elégants, colo-
rés, peints sur la proue et la poupe avec des motifs traditionnels invo-
quant l’histoire ou la dévotion populaire, les moliceiros sillonnent la
Ria montrant l’autre côté de la ville d’Aveiro.
Les moliceiros n’ont pas toujours été des bateaux touristiques. Au
XIXè siècle le « moliço » (algues) était récolté et après avoir été étendu
pour sécher au soleil, servait comme engrais pour les sols sableux
des agriculteurs de la région. Mais le remplacement progressif des
algues par des engrais chimiques a fait baisser l’activité au cours du
XXe siècle.
Faire la visite à pied d’Aveiro cela n’exige pas beaucoup d’efforts,
puisque la ville est plate, et ceux qui aiment pédaler peuvent opter
pour les « bugas », vélos mis à disposition par la mairie et dont l’uti-
lisation est gratuite.
Aveiro possède un ensemble de bâtiments de style Art nouveau qui
suscite l’admiration. La plupart sont situés près du canal principal.
Cette ville fascinante s’étend autour de plusieurs canaux, à l’embou-
chure du Rio Vouga.
La région tire aujourd’hui l’essentiel de ses ressources de l’industrie
(porcelaine, cellulose, conserveries, industries mécaniques). C’est le
troisième centre industriel du pays, après Lisbonne et Porto. C’est
aussi un centre universitaire réputé. Nous nous rendons au marché de
poissons « le mercado do peixe ». C’est ici qu’est vendue la pêche de la
nuit. Puis, Sandra nous guide pour notre promenade en bateau. Nous
nous répartissons dans deux moliceiros. Notre « conducteur » nous
explique que ces barques transportaient autrefois 7 tonnes d’algues
et qu’un bateau pesait 4 tonnes, il fallait donc 3 hommes pour mener
cette embarcation chargée. La Ria d’Aveiro est un lagon qui s’étend
vers l’intérieur, parallèlement à la mer, sur une distance de 45 km
et une largeur maximale de 11 km. Elle se trouve au nord de Mira.
Mais voilà déjà la fin de notre balade et notre « conducteur » nous
invite à déguster des douceurs préparées avec des jaunes d’œufs et
du sucre, appelées « ovos moles », entourées d’une pâte d’hostie,
celles-ci sont le symbole de la ville. Il est temps de repartir et de lais-
ser Aveiro derrière nous pour Coimbra.
Arrivés à Coimbra il est temps d’aller nous restaurer au « restau-
rante observatorio ». Au menu « riz au canard ». Après ce bon
repas, nous partons pour la visite de Coimbra, ville universitaire la
plus ancienne du Portugal située dans le centre du pays. C’est là que
fut construite la première université portugaise. Elle compte parmi
les plus anciennes d’Europe, et est considérée comme une des meil-
leures universités du monde. Fondée en 1290 par le roi Denis 1er,
elle a été à deux reprises transférée à Lisbonne, sous le règne des rois
Alphonse IV et Ferdinant 1er. C’est enfin en 1537 durant le règne de
Jean III que l’université s’établit définitivement à Coimbra, installée
dans le palais de l’Alcaçova.
La ville reste peuplée de très nombreux étudiants venus de tout le
Portugal. Ils entretiennent des rituels et des traditions, comme celle
appelée la « praxe ». Le costume traditionnel des étudiants est un
complet noir pour les garçons, un tailleur noir pour les filles, tout
cela avec une cravate et une cape noire. L’année universitaire débute
à la mi-octobre et s’achève à la mi-mai.
La vieille ville est située sur la colline de l’Alcaçova. On y accède par
Gare de AVEIRO, vue du car. (PS) Aveiro – Art Nouveau. (PR)
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
12
Sous le soleil du Portugal
Coimbra. (MP)
un enchevêtrement de ruelles étroites et pittoresques, parfois entrecoupées d’escaliers au
nom significatif « escadas de quebra-costas » : ‘escaliers brise-dos’.
Coimbra fut le lieu de naissance des six premiers rois du Portugal et, en concurrence avec
Guimaräes, la capitale du Portugal avant la prise de Lisbonne.
Après cette visite, Sandra nous donne quartier libre pendant une heure, ce qui nous permet
de déambuler dans les rues de Coimbra, boire un verre, faire du shopping ou bien visiter la
cathédrale Velha de style roman dont le premier roi du Portugal Afonso Henriques a financé
la construction au XIIe siècle.
Nous reprenons notre route vers Nazaré. A notre arrivée nous prenons possession de notre
chambre à l’Hôtel Maré, en bordure de mer. Nazaré est située à 10 km au nord-ouest
d’Alcobaça, elle se trouve à 118 mètres d’altitude, bien qu’une bonne partie soit au niveau
de la mer. Au large, le canyon de Nazaré est un spot de surf renommé internationalement,
où les records des plus grosses vagues surfées sont battus régulièrement.
Après une rapide installation dans notre chambre nous nous rendons au restaurant en bord
de mer. Ce fut une soirée fort agréable avec au menu une dorade grillée, puis vint le moment
de rentrer à l’hôtel pour nous reposer de cette journée très chargée.
? Luisa TamburriniEtudiante à Coimbra. (LT)
Ballade en « moliceiros ». (PS)
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
13
Sous le soleil du Portugal
Vendredi 9 juin Depuis notre hôtel au centre de Nazaré (ce
nom viendrait d’une statue de Notre-Dame-
de-Nazareth rapportée par un moine au 4ème
siècle), nous décidons de prendre de la hau-
teur pour admirer la ville et ses plages du
haut des falaises. Facile ! Le petit funicu-
laire du 19ème siècle (rénové en 2002) nous
y emmène en quelques minutes. Malgré une
légère brume, nous avons tout loisir d’admi-
rer le paysage et une mer exceptionnellement
calme. Au détour d’une rue, nous découvrons
le petit atelier d’un artisan qui fabrique les
modèles réduits des anciens bateaux de pêche
très colorés, typiques de Nazaré. Typiques
également les costumes que portaient autre-
fois les pêcheurs : chemise et pantalon à car-
reaux, ceinture à 3 tours et long bonnet noir.
Les femmes portaient des jupes froncées avec
sept jupons. Une petite chapelle du 12ème
siècle rappelle un miracle qui sauva la vie
d’un seigneur de la ville poursuivant un cerf
qui tomba du haut de la falaise. Porté par son
élan, le cheval aurait dû tomber lui aussi, mais
le seigneur pria Notre-Dame-de-Nazareth et
le cheval s’arrêta net au bord de la falaise
et sauva son cavalier. De nos jours, Nazaré
est aussi connue pour ses vagues propices à
la planche à voile et au surf. En 2013 a été
enregistrée la plus haute vague du monde (33
mètres) et pour commémorer cet événement,
une statue a été érigée sur la falaise, représen-
tant un corps d’athlète à tête de cerf appuyé
sur sa planche de surf.
Nous partons ensuite pour Batalha (bataille).
Devant le monastère Santa Maria de Vitoria
trône la statue du vainqueur de la bataille
d’Aljabarrota (1385) qui évita au Portugal
de passer sous domination espagnole. C’est
en l’honneur de cette victoire que furent
construits l’église et le monastère. Dans
l’église, la plus haute du Portugal, se trouvent
les tombeaux du roi Jean 1er, de sa femme
Filipa de Lancaster et de leurs cinq fils, dont
Henri le Navigateur. Derrière le chœur de
l’église, les chapelles inachevées sont à ciel
ouvert. Le monastère comprend également
Nazaré – En haut de la falaise (LP)
Batalha – Monastère Santa Maria de Victoria (LP)
Tombeau du soldat inconnu. (LP)
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
14
Sous le soleil du Portugal
la salle du tombeau du soldat inconnu (en réalité deux soldats por-
tugais morts l’un en France, l’autre en Afrique au cours de la pre-
mière guerre mondiale) avec relève de la garde toutes les heures. La
voûte exceptionnelle de cette salle fut réalisée par l’architecte fran-
çais Huguet. Nous terminons la visite par le très beau cloître royal
(début 16ème siècle) de styles gothique et manuélin, aux influences
indiennes et africaines.
Notre route se poursuit vers Alcobaça, où après le déjeuner nous visi-
tons le monastère cistercien, également classé au patrimoine mondial
de l’UNESCO. Fondé au 12ème siècle par le premier roi du Portugal,
endommagé lors du tremblement de terre de 1755, il fut reconstruit à
la fin du 18ème siècle. L’église renferme les tombeaux de Pedro 1er et
Inès de Castro : au 14ème siècle, Pedro 1er devait épouser Constance
de Castille, mais il s’éprit de sa dame d’honneur Inès. Son père, le roi
Alphonse VI fit assassiner Inès, et Pedro, furieux, tortura à mort les
assassins d’Inès. Deux ans après sa mort, il fit exhumer Inès, plaça son
corps sur un trône et obligea la noblesse à baiser la main du cadavre.
Dernière étape de la journée, nous parvenons au village d’Obidos, cité
médiévale qui appartenait aux reines du Portugal. Elle fut détruite
par le tremblement de terre, puis reconstruite. Enfermée dans une
haute muraille d’enceinte, c’est une suite de rues étroites bordées de
maisons blanchies à la chaux, portes et fenêtres entourées de bandes
bleues ou jaunes, toutes très fleuries. Ce sont essentiellement des
boutiques d’artisanat, de souvenirs, des restaurants et galeries d’art.
La spécialité du lieu ? Une liqueur de griottes que l’on boit dans une
coupelle en chocolat. Sur la place principale, les murs de l’église Ste
Marie sont complètement recouverts d’azulejos. D’autres églises ont
été transformées en musée ou en librairie.
? Michèle Lutz
Suite du récit de notre voyage au Portugaldans notre prochain Numéro des Echos de l’Amicale
Alcobaça - Monastère (JPD)
Village d’Obidos vu des remparts (LP)
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
15
Le saviez-vous ?
Daguerre
Le daguerréotypeInvention française qui, succès éphémère
et sans descendance, donnant des images
uniques d’une étonnante précision, le
daguerréotype, occupe une place à part
dans l’histoire de la photographie. Premier et
principal procédé photographique employé
en France, puis en Europe comme aux États-
Unis à partir du début des années 1840, sa
période de gloire ne dure pas plus de dix ans
puisqu’il se voit progressivement surplanté,
fin des années 1840, par le procédé négatif/
positif sur papier.
On assigne généralement par convention
1839 comme date de naissance à la
photographie. Cette année-là voit en
effet divers procédés de reproduction
photochimiques, sans intervention manuelle.
En premier se trouve le daguerréotype, du
nom de son inventeur : Louis-Jacques-
Mandé Daguerre et le procédé sur papier
de l’Anglais William Henry Fox Talbot.
Ces procédés sont le fruit de longues
années de recherche et l’aboutissement
provisoire d’un processus entamé au début
du XIXe siècle, accompagnant l’essor de
la chimie naissante autour de la fixation
d’images apparaissant dans la chambre
noire, la « camera obscura » employée par
les peintres. Dans le cas du daguerréotype,
ces recherches furent engagées dès 1816 par
Nicéphore Niépce, puis à partir de 1827,
en collaboration avec Daguerre, peintre
parisien, décorateur de théâtre et directeur
du très célèbre Diorama de la place de
Château d’Eau à Paris. Daguerre est avant
tout un passionné de jeux d’optique, plus
préoccupé de perfection de l’image que de
multiplicité. À la mort de Niépce en 1833,
Daguerre perfectionne le procédé de Niépce
et obtient ses premières plaques. Présentées
par Arago devant l’Académie des sciences,
en janvier et en août 1839, elles suscitent
l’enthousiasme.
Le daguerréotype est une plaque de cuivre
plaquée d’argent, polie pour avoir l’aspect
d’un miroir, sensibilisée aux vapeurs
d’iode, exposée dans une chambre noire,
puis révélée après exposition grâce à des
vapeurs de mercure dans une boîte à l’abri de
la lumière, et enfin lavée pour en éliminer les
résidus. Opération longue, complexe, encore
aléatoire, nécessitant des temps d’exposition
très variables (de quelques minutes à une
heure, voire plus), dépendant de nombreux
paramètres comme la lumière extérieure,
l’objectif utilisé, la qualité de la préparation,
mais dont la longue durée interdit toute
saisie de mouvement. Enfin, contrairement
au procédé de Talbot en 1841, il ne donne
qu’une image unique, dépassant rarement
16 x 21 cm et non reproductible.
Malgré les inconvénients, le daguerréotype
s’implante dans les années 1840, surplantant
Dans chaque ville, village , où vous habitez, est né, a vécu ou est mort un illustre personnage,
plus ou moins connu mais qui a marqué notre Histoire. Cormeilles en Parisis est la ville
natale (18 novembre 1787) d’un des pionniers de la photographie : Louis-Jacques-Mandé
Daguerre inventeur du daguerréotype. Ce premier procédé photographique a été
pratiqué pendant une quinzaine d’années dans le monde entier.
Photo de Lucien
Louis Daguerre Daguerréotype de Jean-Baptiste Sabatier en 1844
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
16
Daguerre
tous les autres procédés. Acheté par le gouvernement français qui
en fait don à l’humanité, le procédé est libre de brevet et exploitable
par quiconque. Le succès immédiat du daguerréotype sur les autres
concurrents directs tient avant tout à son incroyable précision. On
le compare à un miroir, à une empreinte, à un moulage en deux
dimensions, n’omettant aucun détail. Ses détracteurs critiquent
cette représentation de la réalité, fidèle à la réalité mais froide,
mettent sur le même plan le trivial et le sublime, donnant une image
insignifiante et dénuée de ce souffle divin qui fait tout le talent de
l’artiste et le talent des œuvres d’art. Le daguerréotype, tout au
long de sa prédominance, n’est que rarement assimilé à une œuvre
d’art, même par ses défenseurs, mais le plus souvent rangé parmi
les produits de l’industrie.
Le domaine de prédilection du daguerréotype est le portrait.
Malgré la lenteur des temps de pose obligeant à des subterfuges,
à des accessoires pour faire tenir le modèle en place, le procédé
s’implante progressivement, mettant fin au règne des miniaturistes.
Tout au long des années 1840, un certain nombre de recherches
sont menées pour améliorer le procédé de Daguerre. Très vite
on parvient à « redresser » les plaques qui offraient au départ
une image renversée, puis à réduire le miroitement excessif de la
surface de cuivre. Restent cependant les 2 principaux défauts du
procédé : la non-reproductibilité de l’image et des temps de pose
excessifs notamment pour le portrait. Concernant ces derniers,
diverses améliorations apportées aux objectifs, aux préparations,
ainsi qu’à une meilleure connaissance des techniques d’éclairage
du modèle en permettent progressivement une réduction effective.
Ceux-ci restent toutefois très variables et l’on est encore loin d’une
quelconque instantanéité, même si certains opérateurs, tel Marc-
Antoine Gandin, se targuent dès 1841 d’avoir réalisé des images en
1/10e de seconde.
Pour la non-reproductibilité, elle est d’une tout autre ampleur
puisqu’elle constitue, à l’heure de l’expansion de l’imprimerie et de la
lithographie, un frein certain à la diffusion de l’image daguerrienne.
Hippolyte Fizeau, en collaboration avec L.-H. Brévière, a mis au
point un procédé de transformation directe des plaques en matrices
pour la gravure, dont il dépose un brevet en juin 1843. Ce procédé
complexe, donnant des images moins précises que l’original, ne fut
que peu pratiqué.
À partir de la fin des années 1840, l’essor de la photographie sur
papier met fin progressivement au règne du daguerréotype qui
continue pourtant à être pratiqué, aux États-Unis jusqu’à la fin
des années 1860. En 1852, Victor Hugo, en exil à Jersey, s’initie au
daguerréotype pendant un certain temps. Mais le poète, sensible aux
progrès, voit vite dans la photographie sur papier, un avantage pour
diffuser son image et son nom au-delà des mers. Dès le printemps
1853, c’est à elle que Hugo se consacra pleinement. C’est dit : la
« révolution photographique » que Victor Hugo appelle de ses vœux
s’accomplira par le papier.
? Lucien Pinault
Inspiré par Françoise Heilbrun et Quentin Bajac
Sur « ORSAY La photographie » chez SCALA EDITIONS
Louis Dodier, intendant d’Hymbert de Molard en prisonnierDaguerréotype de Hymbert de Molard en 1800 (11,3 x 15,5 cm)
Daguerréotype-Camera. 1839
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
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Le coin des photographes au Portugal
Expo à l’université (PS)
Les tricoteuses sur le trottoir de Nazaré (ML) Vendeur de maquettes de barques à Nazaré (LT) Étal pour touristes à Porto (ML)
Marchande à Nazaré (PS)
Marchande de poisson à Nazaré (ML) Marchande à Nazaré (JPD) Marchand à Nazaré (LT) Marchande à Nazaré (ADM)
Poissons séchant au soleil à Nazaré (ML)
Poissons séchant au soleil à Nazaré (ML)
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
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Le coin des poètes ou des conteurs
Un Amour, une maman,
Maman ! À ce nom si doux les cœursSont parcourus de frissons de tendresse.Maman, dont le sourire caressant sèche les pleurs,Maman, dont la simple présence efface la tristesse.
Homme blanc ou à peau de couleur,Que tu sois misérable ou, de ce monde, puissant,Dans la peine, la joie, le délire, la douleur,Ta Maman est là pour guider tes pas hésitants
Opulence de nantis, sueur de misérables,Ainsi la nature a conçu le monde des humains,Mais d’une Mère, Oh ! Bonheur ineffable,L’amour est sans frontière, insatiable est sa faim.
Ses yeux rougis pour avoir veillé trop de nuitsSur ton sommeil, agité de rêves éphémères,Enfant ingrat et prodigue bientôt tu as fui,Pour, un jour, suivre le chemin tracé par ta Mère.
Oubliée, louée, épuisée pour avoir trop lutté,Pour faire de toi ce que tu es, ou ce que tu seras,Un jour, pour une finale fois, elle devra s’aliterPour s’endormir à jamais, vaincue par un ultime combat.
Puis ton tour viendra et au moment sacré,Où la mort, tragique compagne, en passant nous touche,Tu jetteras un dérisoire appel désespéréQue tous les petits du monde ont à la bouche.
L’étrange réveil du temps passé, parfois oublié,Fait revivre un instant dans notre inconscient,Ce nom, le premier, éternellement dernier,Symbole d’un unique amour, c’est le nom de Maman !
? Jean Mulot
Transfert,…
Des parcelles d’âme caressent en touches légèresUne toile blanche ce matin encore inédite.Comme pour perpétuer un acte rituel, l’Homme austère,Insuffle la vie à cette chose qui lentement palpite.
Au dehors la nuit peuple d’ombre la grande cité ;Le talon pressé du passant attardé, sonne l’heureOù les êtres s’enferment dans l’obscurité,Leur isolement, leur tribut d’aujourd’hui, sans chaleur.
Mais lui, l’artiste, le doux rêveur, se révolteDevant cette solitude. Les pigments se font miroirsEt s’étendent, çà et là, en une vaste récolte,Pour fixer à jamais toutes les notes de l’espoir …
,Les passants blasés regardent, accrochés aux cimaises,Ces taches multicolores. Et puis, soudain, ô miracle !Leurs yeux se figent. L’œuvre rayonne telle une braiseDes cœurs battent à l’unisson de l’art, unique réceptacle.
Dans ce monde, de compassion démunie, où la matière règne,Poète du pinceau puisses-tu, par ton exemple, abolirLes luttes et divergences terrestres que l’on enseigne,Et éclairer l’ardu chemin qu’il nous faut accomplir.
? Jean Mulot
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Pour 4 personnes, il vous faut :1 Poulet fermier1 dl de vin blanc1 dl de porto80 gr de beurre doux3 gousses d’ail10 petites échalotes100 gr de jambon sec100 gr de lard fumé2 feuilles de laurier1 petit bouquet de persil platSel et poivre
Préparation• Nettoyer et couper le poulet en morceaux.• Assaisonner le poulet avec le sel et le poivre, ajouter la moitié du vin et
du porto.• Laisser mariner 2 à 3 heures environ.• Mettre la cocotte (la Pùcara ou une cocotte en fonte) sur feu moyen
avec le beurre et faire revenir les morceaux de poulet des deux côtés jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés.
• Ajouter la marinade ainsi que les échalotes entières et l’ail.• Ajouter le reste du vin blanc, le porto et les feuilles de laurier.• Couper le jambon en petits dés ainsi que le lard fumé et rajouter le
tout dans la cocotte.• Préchauffer le four à 160 degrés.• Couvrir la cocotte avec son couvercle et mettre au four à 160 degrés
pour finir la cuisson tout doucement (environ 40 minutes). Vérifier la cuisson.
• Hacher le persil et parsemer le plat au moment de servir.• Accompagner ce plat de pommes frites.
? Luisa Tamburrini
Nos recettes régionales ou internationales
Le Frango na Pucara (Ragoût de poulet)Le « Frango na Pùcara » est un plat typique du Portugal et plus concrètement de la région centre du pays. Il est cuisiné dans une marmite en terre cuite, la « pùcara » que l’on trouve dans les boutiques autour de la ville d’Alcobaça. On peut remplacer cette marmite par un plat à tagine ou une cocotte en fonte avec son couvercle.
Pour continuer cette rubrique qui semble très intéressante, vous avez bien gardé sur un cahier d’école ou autre, une recette spécifique et si possible régionale ou mondiale, venant de votre grand-mère, ou de votre mère, alors n’hésitez pas. Faites une photo de cette page si bien conservée avec amour et envoyez là au journal qui la publiera.
Recette originale
Ce plat nous a été rapporté par Luisa qui le cuisine avec amour pour son ami portugais.
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Les Astuces de Grand-Mère
6 astuces pour nettoyer et entretenir le cuir de façon naturelle
Le cuir est une matière noble qui mérite un soin particulier, qu’il s’agisse de vêtements, de chaussures, de canapés ou de fauteuils. Découvrez comment nettoyer, entretenir, nourrir et réparer le cuir grâce à ces astuces de grand-mère.
Lustrage à la peau de bananeLustrez vos chaussures en cuir avec l’intérieur d’une peau de
banane par frottements réguliers, puis passez un chiffon en
coton et/ou une brosse douce, afin d’en éliminer les éventuels
dépôts du fruit et de parfaire l’entretien. Vos chaussures seront
propres et brillantes !
Nettoyage au laitVoilà encore une astuce de nos ancêtres. Humidifiez un chiffon
en coton avec du lait ; nettoyez le cuir avec ce textile imprégné
en formant des mouvements délicats et réguliers. Le cuir sera
propre et nourri.
Lavage au savon de MarseilleAprès avoir dépoussiéré la surface à nettoyer, appliquez du
savon de Marseille sur un gant mouillé, puis servez-vous-en pour
nettoyer le cuir délicatement mais avec énergie. Ensuite, rincez
le gant abondamment, essorez-le et repassez-le sur la surface
pour éliminer le savon. Une fois sec, le cuir aura retrouvé une
seconde jeunesse !
Dépoussiérage à la peau de chamoisPour un cuir beau et brillant, appliquez soigneusement
une peau de chamois un peu humide sur la surface, afin
d’éliminer la poussière qui s’y serait déposée.
Réparation à la glycérine végétaleLorsque votre produit en cuir s’est craquelé ou comporte de
petites rayures, appliquez-y un coton imbibé d’un peu de
glycérine végétale. Cela permettra de le réparer et de lui
redonner de l’éclat.
Nettoyage au blanc d’œuf en neige
Montez un blanc d’œuf en neige puis imprégnez-en une
éponge. Passez-la sur la surface en cuir à nettoyer. Enfin,
essuyez à l’aide d’un chiffon doux. Le cuir sera éclatant !
Où acheter ?Vous pouvez acheter de la glycérine végétale, du savon de
Marseille et une peau de chamois sur Internet et dans les
magasins spécialisés.
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Masque antirides à l’argile verteLe masque à l’huile de bourrache et à l’ar-
gile verte permet de garder une peau ferme
et d’avoir un teint éclatant !
Masque antirides de grand-mère1-Mélangez dans un bol l’argile verte et
l’huile de bourrache.
2-Appliquez ce masque antirides sur le
visage, en évitant le contour des yeux.
3-Laissez agir pendant 15 minutes environ.
4-Rincez délicatement à l’eau tiède.
Ingrédients
1 c. à soupe d’argile verte ultra ventilée
1 c. à soupe d’huile de bourrache
Équipement
Un bol en verre
Une cuillère en bois
Les conseils de nos grands-mèresOù trouver de l’argile verte ? Vous pouvez
acheter de l’argile verte sur Internet, les
magasins bio et les parapharmacies.
Où trouver de l’huile de bourrache ? Vous
pouvez acheter de l’huile de bourrache sur
Internet et dans les magasins bio.
? Lucien Pinault
Copié sur Internet
Origine : [email protected].
grands-meres.com
4 réflexes à avoir en cas de vol de smartphone
Les vols de smartphones sont malheureusement très fréquents. Voici quelques conseils à appliquer si l’on vole votre téléphone.
N’attendez pasSi votre téléphone volé est encore
allumé lors de son vol, il pourrait ainsi
être localisé. Contactez donc votre
opérateur pour bloquer votre ligne
afin que le voleur ne puisse l’utiliser.
Si vous avez gardé votre numéro IMEI
(International Mobile Equipment
Identity), vous pourrez demander à ce
que l’on bloque complétement votre
téléphone. Ce numéro se situe sur la
boîte du téléphone, il est donc utile
de le préserver après votre achat. Pour
le retrouver, il vous suffit de taper « *
#06# » sur le clavier de votre mobile. Un
numéro de quinze chiffres apparaitra
alors afin que vous puissiez le noter.
Il y a cependant d’autres endroits où
vous pourrez le trouver tels que sous
la batterie, au dos de votre mobile, ou
encore sur votre facture, près du code-
barres.
Portez plainteLe numéro IMEI est également nécessaire
si vous souhaitez porter plainte aux
services de police ou de gendarmerie.
Grâce au procès-verbal, vous pourrez
bloquer votre téléphone et obtenir une
assurance vol si vous n’en possédiez pas
au préalable.
Modifiez vos mots de passeDe nos jours, nos smartphones ne servent
plus seulement qu’à passer des appels.
Ils sont utilisés pour lire les emails,
s’informer grâce aux réseaux sociaux,
faire du shopping en ligne, surveiller son
compte en banque, etc. Ainsi, la sécurité
de vos différents comptes pourrait être
en danger si votre voleur est doué en
informatique, c’est pour cela que vous
devriez, dès le vol de votre mobile,
modifier vos mots de passe.
Améliorez la sécurité de votre téléphoneAfin de renforcer au maximum la sécurité
informatique de votre appareil, pensez
à le verrouiller à l’aide d’un mot de
passe complexe (évitez 0000 ou 1234) ou
même d’une empreinte digitale, si votre
smartphone le permet.
Pensez également à laisser la
géolocalisation de votre appareil. En
effet, quelques constructeurs, ingénieurs
ou opérateurs pourraient vous aider à
traquer votre appareil en cas de vol ou
de le bloquer à distance après avoir, pour
certains cas, sauvegardé vos données afin
de pouvoir les récupérer.
Cette sauvegarde sera possible si vous
synchronisez votre téléphone avec un
service de stockage en ligne (iCloud,
dropbox). Certains de ces services sont à
la portée de tous puisqu’ils sont gratuits
et permettent de sauvegarder une
certaine quantité de données (contacts,
photos). Vous pourrez ainsi récupérer vos
données et les dupliquer sur votre nouvel
appareil.
Pour finir, veillez à garder précieusement
votre numéro IMEI.
Comment faire soi-même un masque antirides ?
Les Astuces de Grand-Mère
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
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Histoires d'en rire
Victor Hugo, homme aux « mille » maîtresses, assis à côté d’une
femme ravissante, lui faisait une cour empressée. Cette dernière,
voulant y couper court, risqua ces mots :
« Mais, Maître, mon cœur est déjà pris. - Mais, Madame, je ne
visais pas si haut. »
Alexandre Dumas, éternel panier percé, avait été sollicité pour
financer les obsèques d’un pauvre bougre sans le sou. Dumas lui
donna quinze francs. Apprenant que le défunt exerçait la profession
d’huissier, il puisa derechef dans sa bourse et dit :
« Tenez, voici quinze autres francs. Tâchez d’en enterrer
deux ! »
Un jour qu’on demandait au surintendant de Louis XIV, Colbert,
d’expliquer ses méthodes pour faire rentrer l’impôt dans les caisses
vides de l’Etat, il déclara avec enthousiasme :
« L’art de l’imposition consiste à plumer l’oie pour obtenir le
plus possible de plumes avec le moins possible de cris. »
Après une épuisante chevauchée, Henri IV arriva à Amiens. Il y fut
accueilli par le premier magistrat de la ville qui prononça en son
honneur un discours zélé commençant par ces mots :
« Très grand, très bon, très valeureux, très clément, très magnifique
souverain… »
Harassé par ces interminables harangues, le roi de France interrompit
son hôte sans le ménager :
« Ajoutez ceci : très fatigué. Je vais me coucher et j’écouterai
le reste une prochaine fois. »
Le Général de Gaulle, opéré de la prostate alors qu’il était à
l’Elysée en 1964, avait suscité des effets de presse et des
commentaires publics qui lui inspirèrent cette réplique :
« Avant les Français me regardaient comme si j’étais la France,
maintenant ils savent que je suis un continent (incontinent). »
? Lucien Pinault
Copié sur « Piques et Répliques de l’Histoire » de Stéphane BERN
chez ALBIN MICHEL
Autres citations
Coluche : Je suis capable du meilleur comme
du pire. Mais pour le pire, c’est moi le meilleur.
Georges Bernard Shaw : Si les Anglais
peuvent survivre à leur cuisine, ils peuvent
survivre à tout.
Pierre Dac : Ce n’est pas parce qu’en hiver on
dit « fermez la porte, il fait froid dehors », qu’il
fait moins froid dehors, la porte fermée.
Pierre-Jean Vaillard : Un bienfait n’est
jamais perdu. C’est peut-être pour ça qu’on
n’en trouve jamais.
Georges Courteline : Pour avoir une
conversation distinguée, se souvenir de n’ouvrir
la bouche que lorsqu’on n’a rien à dire.
Coluche : Il y a deux genres d’avocats ; celui
qui connaît bien le droit et celui qui connaît
bien le juge.
Recueillis par Lucien Pinault
Piques et Répliques de l’Histoire
Alexandre Dumas
Colbert
Le Général de Gaulle
Henri iV
Vicor Hugo
Les ECHOS de L’AMICALE - N ˚ 33
23
Appartement T2 double exposition
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et jardin. (Lever de soleil)■■ Parking privé, accès direct à la plage,■■ 4ème et dernier étage, ascenseur, vide-ordures sur palier.
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pizzéria « à emporter », salon de coiffure.
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électrique et micro-onde,
frigo, batterie de cuisine. Salle de bain, WC séparé.■■ Chambre lit double, vue sur les étangs et couchers de soleil
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Animaux non autorisés
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