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L’Education au Développement Durable. Un peu d’histoire…. L’EDUCATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE. Protocole de Montréal, septembre 1987 - PowerPoint PPT Presentation
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L’EDUCATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Protocole de Montréal, septembre 1987
Cet accord international, signé par 24 pays et par la Communauté économique européenne, vise à réduire de moitié des substances qui appauvrissent la couche d'ozone.
Il impose, entre autre, la suppression de l’utilisation de CFC (chlorofluorocarbones) et de halons (utilisés pour lutter contre l’incendie).
L’EDUCATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Publication du Rapport Brundtland qui définit le concept de développement durable et de son institutionnalisation.Le développement durable est défini comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. » (Rapport Brudland, 1987)
Gro Harlem BRUNDTLANDPrésidente de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, mandatée par l’Assemblée générale des Nations Unies, en 1983.
L’EDUCATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Conférence de Rio, Brésil, juin 1992Sommet de la Terre…
Une réelle prise de conscience au niveau mondial, consacre la nécessité d’un développement durable conciliant
l’équité sociale la préservation de l’environnement l’efficacité économique.
Signature de la Convention de la Biodiversité par 154 pays
L’EDUCATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Mise en place de l’Agenda 21 planétaire :« Programme d’actions pour le 21ème siècle »
27 principes d’actions permettant la mise en œuvre du concept de développement durable
Agenda 21 : les 27 principes d'action
40 chapitres groupant plus de 2500 recommandations ciblées essentiellement sur la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, la production de biens et de services durables, la protection de l’environnement…
Les 40 chapitres de l'Agenda 21
L’EDUCATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Conférence de Kyoto, Japon, décembre 1997
Conférence sur le réchauffement climatique (159 pays participants)
Protocole de Kyoto : impose à une quarantaine de pays développés de réduire collectivement leurs émissions de gaz à effet de serre (CO2, N2O, CH4, HFC, PFC, SF6) de 5,2 % sur la période 2008 – 2012, par rapport à 1990
Texte Résumé
L’EDUCATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Sommet de Johannesburg, Afrique du Sud, septembre 2002…
Sommet mondial sur le développement durable durant lequel il était initialement question de faire le point sur la concrétisation des engagements pris à Rio mais il apparaît que les conventions sur le changement climatique et la biodiversité n’ont pas été à la hauteur des enjeux.
Les 3 pôles du Développement Durable :
L’EDUCATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
PréservationRégénération
Efficacité
Satisfaction des besoins humains
Le concept de développement durable impose donc de prendre en compte:
• Les différentes échelles de temps et d’espace
Du local La planète
• Les différentes composantes de l’environnement
• Le principe de responsabilité de chacun et le principe de solidarité
L’EDUCATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
L’EDUCATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
L’agenda planétaire est décliné
au niveau mondial (1992)au niveau national (2003)au niveau local (« Agendas 21 locaux ») au
niveau des régions, des départements, des communes (dès l’année 2000 en Bourgogne)La Charte de l’Environnement (promulguée le 1er mars 2005) soulignent la nécessité d’une éducation relative à l’environnement.
L’EDUCATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
L’EEDD voit le jour
Education à l’Environnement et auDéveloppementDurable
Elle s’adresse à tous les individus, tout au long de leur vie.
L’EDUCATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
La circulaire n°2004-110 du 8 juillet 2004 du Ministère de l’Éducation Nationale inscrit L’EEDD dans les programmes scolaires.
On assiste alors à la mise en place en établissements scolaires de démarches telles que l’Agenda 21 d’établissement, Ecosffere, Etablissement E 3D
Circulaire n°2004-110 du MEN Bibliographie thématique EEDD
Des objectifs
Intégrer l’environnement dans les activités et le fonctionnement de l’établissement
Amener chacun (jeune ou adulte) vers une démarche éco-responsable, au sein de l’établissement mais également dans sa vie quotidienne
Des personnes ressources/pilotes doivent être désignées pour mener à bien les projets EDD
L’EDUCATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Des moyens
La circulaire 2004 du MEN qui donne des pistes pour intégrer l’EDD dans toutes les disciplines
Le projet d’établissement qui en est le garant Des personnes ressources/pilotes désignées
pour mettre en place et mener à bien les projets EDD
La mise en place d’éco-délégués au sein de chaque classe
L’EDUCATION AU DÉVELOPPEMENT DURABLE
EDD ET ÉCO-DÉLÉGUÉ
La mise en place d’éco-délégué dans chaque classe, c’est :
la volonté d’inclure l’ensemble des élèves à la démarche Environnement et Développement Durable de l’établissement.
La matérialisation de la prise en compte du développement Durable dans le projet d’établissement
EDD : L'ÉCO-DÉLÉGUÉ, QU’EST-CE QUE C’EST ?
Une personne relais concernant les questions de l’environnement, du cadre de vie et du développement durable
Une personne volontaire
Une personne élue pour toute l’année par ses camarades de classe.
EDD : L'ÉCO-DÉLÉGUÉ, SES FONCTIONS
Faire le lien entre sa classe et le Comité de Pilotage des projets EDD de l’établissement
Etre l’interlocuteur privilégié auprès du responsable des projets EDD
Informer sa classe des projets auxquels chacun peut s’associer
Susciter des actions en lien avec l’EDD dans sa classe
EDD : L'ÉCO-DÉLÉGUÉ, SES ENGAGEMENTS
Suivre la formation en début d’année scolaire
S’investir dans les projets initiés
Participer aux réunions d’éco-délégués
Informer sa classe du déroulement des projets
Sensibiliser les élèves de l’établissement aux problèmes de l’environnement
EDD : L'ÉCO-DÉLÉGUÉ, SA FORMATION
Quand ? En début d’année scolaire
Durée ? Deux jours consécutifs
Où ? Dans un lieu convivial et adapté, autre que l’établissement scolaire
Comment ? 4 temps forts/• Information/sensibilisation à l’environnement et au
Dev.Durable• Communication, apprentissage des techniques de
communication• Action concrète• Convivialité à travers temps de pause, repas, animations du
soir
Présence de personnes ressources lors de cette formation.
EDD : L'ÉCO-DÉLÉGUÉ, SA FORMATIONLa première journée (déroulement possible)
Le matin (dans l’établissement)- Pot d’accueil convivial et présentation des 2 journées- Jeux d’extérieur pour apprendre à se connaître- Rallye-découverte de l’établissement et des acteurs EDD - Présentation du rôle d’éco-délégué par d’anciens Départ pour le gîte. Repas sur place L’après-midi (au gîte)- Interventions : tri des déchets, recyclage, compostage…- Ateliers : tri sélectif des déchets, empreinte écologique…- Jeux : questionnaire sur une exposition (YAB par
exemple) Installation en chambres, dîner Projection d’un film en soirée
EDD : L'ÉCO-DÉLÉGUÉ, SA FORMATION
La deuxième journée (déroulement possible)
Le matin- Lister les projets à réaliser dans l’établissement- Choisir ceux retenus pour l’année- Réaliser un calendrier d’actions Repas L’après-midi- Ateliers d’apprentissage des techniques de
communication- Ateliers : créer un journal, faire vivre le site web- Evaluation individuelle de la formation (fiche)- Remise d’un kit « éco-délégué » Rangement du gîte, retour
établissement
EDD : L'ÉCO-DÉLÉGUÉ, SA FORMATION
Une formation sous forme de pédagogie de projet
Pour acquérir des informations générales sur le thème environnement et développement durable
Pour avoir la possibilité de s’approprier le concept à travers des actions concrètes :
Au sein de l‘établissementDans la vie de tous les jours
EDD : L'ÉCO-DÉLÉGUÉ, SES OBJECTIFS
Se responsabiliser en tant que porteur de projet
Faire changer les choses dans son lycée et dans les comportements
Sensibiliser ses camarades au respect de l’environnement
S’informer et en savoir plus sur le développement durable
S’ouvrir à l’Europe, à d’autres cultures Partager des passions et des projets
communs
L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE
L'empreinte écologique est une estimation de la surface bioproductive nécessaire à une personne pour répondre à l'ensemble de ses besoins en ressources naturelles et à ses besoins d’absorption des déchets.
Elle se mesure en « hectare global » (hag).
En 2001, elle est de 2,3 hag par personne
Empreinte écologique = mesure de la pression qu’exerce l’homme sur la nature.
LA BIOCAPACITÉ
La biocapacité (ou capacité biologique) est la capacité de production biologique utilisable totale d’une surface biologiquement productive, pour une année donnée.
Elle s’exprime en hectares globaux. Elle se calcule en divisant la surface
biologiquement productive par le nombre d’individus en vie
En 2001, elle est de 1,8 hectares globaux par personne. (11,3 milliards hag : 6,15 milliards d’habitants)
L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE AU NIVEAU MONDIAL
Or la biocapacité mondiale était de 1,8 hag par personne en 2001 et de 2,1 hag en 2005.Nous vivons en sur-régime…
2001
2005
L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE AU NIVEAU MONDIAL
1961 : l’empreinte écologique globale représentait 70 % de la capacité biologique de la planète. 1999: nous sommes passés à 120 %. 2050 : elle pourrait atteindre 180 à 220 %.
L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE AU NIVEAU DE LA FRANCE
En 1999, la biocapacité en France est de 2,88 hag par personne
5,26 hag
L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE AU NIVEAU DE LA FRANCE
Empreinte écologique et biocapacité par personne en France, 1961-2005 (Empreinte écologique en rouge – Biocapacité en vert)2005 : L’empreinte écologique de la France (4,9 hag par personne) excède ainsi de 62 % sa biocapacité (3,0 hag par personne)
Millions d'hectares globaux
CALCULER SON EMPREINTE ÉCOLOGIQUE
Chacun de nos comportements, chacun de nos gestes, chacun de nos choix ont une incidence sur la planète. Il est possible d’agir concrètement en faveur d’un développement durable.
Encore faut-il prendre conscience que cela est nécessaire…
Calculer son empreinte écologique