32
1 Ecole primaire Lycée GUEBRE MARIAM Année scolaire 2015/2016 ADDIS ABEBA ETHIOPIE L’ECOLE PRIMAIRE FAIT SON CIRQUE ! enseignants impliqués : 38 (Il faut ajouter les intervenants Langues maternelle et anglais) 37 classes PS : Tous 5 personnes : Francine , Edom, Mouna, Indiga MS : Tous 5 personnes : Tigist, Bezaye, Nahom, Florence, Hebret GS : 4 enseignants : Stéphane, Nathalie, Audrey, Ludmila, Mme Delattre, Mme Dévote (sous réserve) CP :Tous 6 personnes : Delphine, Emilie, Hewan, Mme Carblanc, Mme Doumax, Mr Delattre CE1 : Tous 6 personnes : Karine, Mme Santenac, Abyot, Laëtitia, Iyaessemer, Tatyana CE2 : 4 enseignants : André , Beza, Yechi, Dominique CM1 : 4 enseignants : Jean –Pierre, Marie, Betheyesus, Richard CM2 : 4 enseignants : Serge, Sandrine, Cécile/Linda Collège : Professeur de musique Mme Tiguist Responsable du projet : Cécile Duprey PEMFE S / C de madame la Directrice Martine Fouquet Henri Matisse 1943 Le cirque collection Jazz technique de gouache découpée

L’ECOLE PRIMAIRE FAIT SON CIRQUE - guebre … · Leur proposer un petit lexique des termes du spectacle (scène, piste, gradin, projecteur, choré-graphe, metteur en scène, équilibriste,

Embed Size (px)

Citation preview

1

Ecole primaire

Lycée GUEBRE MARIAM Année scolaire 2015/2016

ADDIS ABEBA

ETHIOPIE

L’ECOLE PRIMAIRE FAIT SON CIRQUE ! enseignants impliqués : 38 (Il faut ajouter les intervenants Langues maternelle et anglais)

37 classes

PS : Tous 5 personnes : Francine , Edom, Mouna, Indiga

MS : Tous 5 personnes : Tigist, Bezaye, Nahom, Florence, Hebret

GS : 4 enseignants : Stéphane, Nathalie, Audrey, Ludmila, Mme Delattre, Mme Dévote (sous réserve)

CP :Tous 6 personnes : Delphine, Emilie, Hewan, Mme Carblanc, Mme Doumax, Mr Delattre

CE1 : Tous 6 personnes : Karine, Mme Santenac, Abyot, Laëtitia, Iyaessemer, Tatyana

CE2 : 4 enseignants : André , Beza, Yechi, Dominique

CM1 : 4 enseignants : Jean –Pierre, Marie, Betheyesus, Richard

CM2 : 4 enseignants : Serge, Sandrine, Cécile/Linda

Collège : Professeur de musique Mme Tiguist

Responsable du projet : Cécile Duprey PEMFE

S / C de madame la Directrice Martine Fouquet

Henri Matisse 1943 Le cirque collection Jazz technique de gouache découpée

2

1. Diagnostic :

- Les élèves d’Addis- Abeba ont peu l’habitude d’aller au spectacle.

- Les activités sportives sont très prisées, elles sont régulièrement pratiquées par les enseignants et les élèves

y sont motivés. Selon les compétences exigibles du programme officiel, deux modules « danse » et « activi-

tés gymniques » sont à développer.

- Les élèves à forte majorité éthiopienne au tempérament réservé ont besoin d’être valorisés.

- L’équipement :

* en locaux existants permet la pratique d’exercices physiques, salle de motricité en maternelle, stade et

larges espaces de cour de récréation, théâtre.

* en petit matériel, ballons, foulards, trampoline …

-Une cohésion entre la maternelle, le C2 et C3 est à renforcer (espace géographique proche mais différent,

communauté enseignante nombreuse, mixité culturelle)

- L’ouverture sur les écoles locales et la culture cible est essentielle : L’Ecole du cirque Fekat Circus est implan-

tée depuis quelques années et des élèves fréquentent ses ateliers hors temps scolaire.

- L’éducation artistique et culturelle est encore à développer, les artistes sont peu nombreux pour une ville de

plus de 4 millions d’habitants. Nous allons puiser dans les ressources de l’école : posters de reproduction des

grands peintres et les exploiter pédagogiquement pour contribuer au développement de la culture huma-

niste.

2. Le cirque à l’école : quels enjeux ?

Le cirque dans l’enseignement : un thème, un projet !

Les arts du cirque font partie des arts du spectacle vivant.

Le cirque propose un croisement des disciplines et favorise essentiellement les apprentissages d’éducation

physique et sportive et l’éducation artistique.

Car l’école ne doit pas seulement transmettre des connaissances mais favoriser des expériences et des pra-

tiques permettant aux élèves de se repérer, de donner du sens, de verbaliser en 3 langues, de conceptuali-

ser à partir du vécu impulsé par les activités corporelles, à partir d’une documentation riche.

Le cirque est un lieu de langages : gestuel, verbal, graphique, tactile…De plus notre école est un lieu

d’apprentissage de plusieurs langues. Les professeurs de français, d’anglais, d’amharique vont pouvoir in-

tégrer dans leurs séances de cours, l’exploitation des expériences par le biais du « story telling » mais aussi

par l’exploitation de supports adaptés qu’ils pourront traduire (lexique des objets, littérature de jeu-

nesse…)

En effet, c’est à partir des expériences, de l’ « agir » que se construit le langage des mots. L’élève partira du

vécu pour le parler, le représenter puis l’écrire. Les arts du cirque permettent de travailler la perception et la

maîtrise de soi, (véritable école d’énergie et de discipline ! )de connaître le champ des possibles et ses

propres limites, apprendre à vivre ensemble, se voir, s’écouter et regarder l’autre en bref SE RESPECTER !

L’exploitation des ressources artistiques et leur pratique permettent de rêver, dévoiler, inventer les rap-

ports sociaux de demain, préparer l’enfant à une forme de pensée ouverte pour construire son avenir.

Les arts du cirque à l’école ouvrent les élèves sur une dimension peu pratiquée à l’école : l’extraordinaire,

l’art du dépassement où se mêlent l’humour, la sensibilité, la magie, la virtuosité, les performances phy-

siques.

Par le biais de la préparation d’un grand spectacle final, l’élève développe des capacités cognitives : com-

prendre, mémoriser, créer en recherchant l’originalité.

3

3. Mise en œuvre

1. Elément déclencheur : spectacles proposés par la troupe devant les élèves en DEUX TEMPS

a) ELEMENTAIRE

b) MATERNELLE

Rencontre avec les artistes : spectacle proposé par la troupe FEKAT CIRCUS deux temps (maternelle et élé-

mentaire)

AUTOUR DU SPECTACLE : EXPLOITATION PEDAGOGIQUE PAR CYCLES

Domaine discipli-naire

Objectifs

C1 C2 C3

AVANT LE SPEC-TACLE

Maîtrise de la

langue

-familiariser à la « forme » du spectacle qu’ils vont voir : les artistes seront présents physiquement face au public) et cela in-duit un comportement de spectateur attentif aux autres. -rappeler les règles -conduire l’élève à devenir un spectateur bienveillant, averti et curieux -transférer en amharique, en anglais -proposer des œuvres de littérature de jeunesse que l’on va étudier, relever des mots de vocabulaire, les mettre en évidence dans les trois langues.

-familiariser à la « forme » du spectacle qu’ils vont voir - expliquer ce qu’est le « spectacle vivant » mieux connaître le monde artis-tique : les arts du cirque - développer la curiosité des élèves : Conduire l’élève à devenir un spectateur bienveillant, averti et curieux… Cette éducation du regard doit être nourrie par la lecture d’œuvres circas-siennes, spectacles vivants et vidéo enrichir les connaissances -se documenter sur la suc-cession des numéros en montrant des affiches de cirque connus (Pinder, etc ) Comme les artistes seront présents physiquement cela induit un comporte-ment de spectateur attentif aux autres. Leur proposer un petit lexique des termes du spectacle (scène, piste, gradin, projecteur, choré-graphe, metteur en scène, équilibriste, acteur…). Préparer le moment d’échanges avec la troupe : Apprendre à poser des questions : rédiger en dic-tée à l’adulte ou par

-appréhender de façon plus concrète la dé-marche artistique. enrichir les connaissances des élèves -distinguer le cirque tradi-tionnel du cirque con-temporain - Informer les élèves sur le spectacle qu’ils vont voir : Sa forme : Cirque tradi-tionnel ou cirque actuel – Danse – Théâtre – Conte – Marionnettes… Leur présenter des al-bums, des romans, des œuvres plastiques ou des vidéos abordant la thé-matique du cirque, de la danse, de la musique… Induire du vocabulaire spécifique : les objets, les hommes, les animaux, les accessoires, les numéros, la musique… Informer les élèves sur le spectacle qu’ils vont voir : Préparer le moment d’échanges avec la troupe : Préparer un question-naire qui sera proposé aux artistes Sa forme : Cirque tradi-tionnel ou cirque actuel – Danse – Théâtre – Conte – Marionnettes…

4

groupes : Quelle technique utilisent les artistes qui vont venir ? (jongleurs, acrobates, clowns, équilibristes etc…) ? - Comparer avec le spec-tacle des maternelles éven-tuellement

Quelle technique utili-sent-ils (jongleurs, acro-bates, clowns, équili-bristes etc…) ?

PEN-DANT

LE SPEC

TACLE

Laisser les enfants s’émerveiller, se laisser transporter par le spectacle. Rencontrer et échanger avec les artistes

prendre des photos pour fixer l’instant, en reparler, remettre en ordre.

Questions sur la compagnie : D’où viennent- ils ? Dans quels lieux jouent- ils ? Quel est leur mode de vie ? Qu’est- ce qu’une journée d’artiste de cirque ? Qui s’occupe de leur tournée ? Qui monte le chapiteau ? A combien travaillent-ils dans la compagnie ? Quels sont les rôles de chacun ? Comment sont- ils devenus ar-tistes de cirque, ou danseurs, ou comédiens…? Questions sur le spectacle : Pourquoi ce spectacle ? Comment ont-ils eu l’idée ? Comment l’ont-ils construit ? Comment l’ont-ils préparé ? Qui a fait la mise en scène ? Comment ont-ils choisi les costumes. Qui les a fabriqués ? Qui choisit et s’occupe des éclai-rages ? Qui choisit et s’occupe de la musique ? Pourquoi ce décor ? Pourquoi cette affiche ? Pourquoi ce titre de spectacle ?

APRES LE SPEC-TACLE

Exploiter le ressenti, les impressions des élèves.

Interroger les élèves sur ce qu’ils ont pu percevoir dans le spectacle pour en-richir leurs connaissances et les réinvestir. Leur pro-poser le jour ou le lende-main du spectacle de faire un dessin ou d’écrire un poème sur le moment du spectacle qui leur a le plus plu ou le plus marqué.

QUESTIONNAIRE SUR LE SPECTACLE VIVANT « APRES LE SPECTACLE »

Cf fiche annexe 1 *

*pour le C3 , questions à restreindre pour le C2, à adapter

C2 / Au retour d’un spectacle de cirque ou en partant d’affiches de cirque accrochées dans la salle, on de-

mande aux élèves de noter sur une petite feuille (ou en dictée à l’adulte au tableau selon l’âge des enfants):

« Quels sont les mots qui vous viennent à l’idée lorsqu’on évoque le cirque? » Clowns, étoiles, chevaux, nez

rouge,… jongleurs, équilibristes, acrobates, tigres, éléphants, …

« Quelles sont les couleurs majoritairement employées ? » Rouge, jaune, bleu, blanc, peu de vert

les couleurs sont plutôt employées pures et peu nuancées

« Quelle est la forme géométrique qui revient souvent ? »

Le cercle (balles, cerceaux, anneaux, piste…)

« Quelles matières sont beaucoup utilisées ? »

Les tissus brillants, les paillettes, les rayures et les gros pois…

Ces mots permettent d’entrer sur la piste du cirque et pourront commencer à renforcer le lexique des

élèves, et serviront de repères lorsqu’on voudra réaliser des compositions plastiques en deux ou trois di-

mensions, des affiches ou des costumes.

5

2. Exploitation en classe : Un support riche au croisement de plusieurs disciplines

B

A

a) interdisciplinarité :

A . INTERDISCIPLINARITE

1 . Maîtrise de la langue :

- lecture et création de poésies, d’affiches, d’invitations, de fiches de fabrication

- fiche technique « se maquiller » pour paraître « clown »

- lecture et écriture de programme, bande dessinée, texte littéraire ( H. Troyat « la grive », J-C Mourlevat

« l’homme à l’oreille coupée » Contes de cirque ….)

• rédaction de questionnaires, compte-rendu … Expression orale et écrite, mise en scène, exposés

oraux… faire figurer dans le journal de l’école. (Site du lycée)

• Vocabulaire : CYCLE 3 … un exemple de répertoire

un projet à dominante

EPS

pluridisciplinaire dans le

domaine de l’EPS :

activités à mener

mime

jeux collectifs

roule et glisse

danse

acrosport

gymnastique

interdisciplinaire

1. lire/dire/écrire

4. sciences

3. littérature

2. arts visuels

5. histoire/géographie

6. TICE

Education musicale

module cirque

-acrobatie

-activités d’équilibre

-manipulation

-expression et communication

Au service d’apprentissages dans d’autres

disciplines contribuant à atteindre les

compétences suivantes du socle commun

des connaissances et de compétences

- maîtrise de la langue française

- maîtrise des langues vivantes

- maîtrise des TUIC

- culture humaniste

- compétences sociales et civiques

6

Les arts du spectacle

Les procédés de composition

Unisson / Canon / Polyphonie Trame et rupture /Trame et variation/Reprise Transposition/Accumulation/Addition Inversion/Répétition Leitmotiv Augmentation/diminution Symétrie/dissymétrie Alternance /Miroir Le décalé/ La cascade La forme du groupe Le choix de l’espace L’entrée et sortie de scène…

Les arts du cirque

Abécédaire des mots spécifiques du cirque

Acrobate : personne dont la souplesse, l’agilité et la force sont artistiquement mis en valeur... au tapis, à cheval, à la bascule Aérien : Artiste qui travaille en hauteur, avec corde, perche ou autres agrès. Les trapé-zistes ne rentrent pas dans cette catégorie, ils sont des volants. Antipodisme : Travail de jonglage ou d'équilibre exécuté avec les pieds en étant couché sur le dos. Auguste : Personnage comique du cirque de type pitre, en opposition au clown qui est souvent son partenaire. Avant-courrier : Précède le cirque ambulant dans chaque ville de la tournée, pour préparer la publicité et aménager la place. Ballant : Le temps d'élan au trapèze. Ballon : Cerceau tendu de papier utilisé pour les sauts de l'écuyère. Bambou : Perche utilisée à l'origine par les acrobates japonais. Banque : Désigne le monde des forains, des voyageurs puis du cirque ; mot apparenté à saltimbanque, qui saute sur le banc (estrade). Banquiste : Celui qui fait partie de la banque. Banquette : Bordure qui délimite la piste. Barrière : L'ensemble des artistes et employés en uniforme qui se tiennent à l'entrée de la piste et aident à la préparation matérielle des numéros. Bascule : Planche basculante utilisée par les troupes de sauteurs. Batoude : Grand tremplin composé d'une planche inclinée. Cascade : Chute simulée après un saut acrobatique des clowns acrobates. Cascadeur : (voir voltigeur) Chambrière : Le grand fouet du dresseur de chevaux. Chapiteau : La tente qui abrite les spectacles des cirques ambulants. Charivari : Présentation simultanée de cascades, de sauts, de culbutes, de gifles so-nores, de cris par plusieurs clowns et augustes. Chiquer : Rater volontairement un exercice pour mettre en valeur sa difficulté. Circassien : Artiste de cirque. Contorsionniste : Artiste qui prend des positions difficiles et inhabituelles grâce à l'ex-trême souplesse de ses articulations. Entrée de clown : Petite saynète comique qui sert de canevas au jeu des clowns. Équilibre : Maintien d'un objet en équilibre sur le corps par le jongleur — Maintien du corps en équilibre en position anormale (sur les mains, sur la tête) au sol, sur un appa-reil ou un partenaire. Excentrique : Comique généralement solitaire, pratiquant souvent la parodie, puisant son humour dans sa façon d'affronter les obstacles dans l'action, à travers des acces-soires. Fildefériste : Équilibriste sur fil d'acier, travaillant à faible hauteur. Funambule : Équilibriste sur câble métallique, travaillant à grande hauteur.

7

Gabardine : Rideau qui se trouve entre la piste et les coulisses. Loyal (Monsieur) : Chef de piste, qui présente les numéros et surveille le bon déroule-ment de la représentation. Il donne parfois la réplique aux clowns. À l'origine c'était le nom d'une dynastie de régisseurs et propriétaires de cirque. Mains à mains : Travail où un porteur exécute des figures d'équilibre avec un voltigeur. Pale : Travail de saltimbanque en place publique. Panneau : Large selle plate utilisée par les écuyères. Perchiste : Voltigeur qui évolue sur une perche tenue en équilibre sur l'épaule ou le front d'un porteur. Piste : Espace circulaire délimité par la banquette où se produisent les artistes. Porteur : Artiste qui reçoit les voltigeurs sur les épaules, les mains ou les jambes. Rigodon : Saut acrobatique avec porteur. Tapis : Ensemble des exercices acrobatiques qui peuvent se faire sans autre accessoire qu'un tapis. Trinka : Siège sur lequel repose le porteur antipodiste. Volant : Numéro de trapèze volant. Voltigeur : Acrobate qui exécute des sauts et équilibres avec l'aide d'un porteur.

CYCLES 1 ET 2 enrichir le lexique

Les numéros Les animaux les accessoires les actions en lien avec les 4 familles de n°

Un acrobate Un équilibriste Un trapéziste Un clown Un dompteur Une écuyère L’équitation Un jongleur Le dressage Le dompteur La danseuse Le contorsion-niste Le funambule Le fildefériste Le magicien Le lanceur de couteaux L’assistante Les adjectifs ; Habile, adroit, agile, obéissant, enfariné, Description d’un numéro de clown Pirouetter, s’affaler, se dislo-quer,

Des singes Les fauves Des tigres, des éléphants Des chiens Des otaries Des chevaux Des colombes Des ours Les pandas

Le chapiteau, le public, les spec-tateurs, les gra-dins, le présenta-teur , la parade , une roulotte, la ménagerie l’orchestre, la répétition, les coulisses Les assiettes Les anneaux Les balles Les massues Les diabolos Les foulards Le bâton du diable Les chapeaux Un anneau Un monocycle Un fouet Une balançoire Détournements d’objets Des ballons de baudruche, des balles de handball, boîtes, bâtons, rubans, comètes, para-pluies

Jonglerie - lancer- rattraper - se lancer - poser - équilibrer sur le corps - faire glisser - rouler, enrouler, faire rouler - faire rebondir - bloquer - tourner, faire tourner Acrobatie Monter/- descendre - porter - tenir - se stabiliser - maintenir une figure un temps donné - enchainer Equilibre - s’immobiliser - se déplacer - se retourner - se renverser - marcher - reculer - sauter - glisser sur différentes parties du corps - pédaler Voltige - se suspendre - se renverser - tourner - grimper - se balancer - sauter - lâcher / rattraper

8

• 2 . Arts visuels :

- a) travail sur le corps et ses représentations simplifiées,

- les clowns : Dubuffet, Mark Baring artiste anglais

ou l’acrobate à la boule, Matisse (collection Jazz), , Georges Seurat , Calder et son cirque miniature…

- étude des couleurs du cirque (jaune et rouge)

- créations artistiques diverses…

- comparaison avec les couleurs utilisées par les peintres (Chagall

- b) le Clown C1 /C2

- L’histoire des clowns :

- Issus de la tradition de la Commedia Del Arte, les premiers clowns sont apparus au XVIIIe

siècle dans les cirques équestres en Angleterre. Il s’agissait alors de jeunes valets de

ferme ne sachant pas monter à cheval, qui amusaient le public entre deux numéros de

cavalerie professionnels, comme le font aujourd’hui les clowns caricaturant ou paro

les artistes et leurs prouesses.

- Ils travaillent parfois en trio composé :

- - du clown blanc : sérieux, distingué, intelligent, élégant, habillé tout en blanc, qui ra

pelle le personnage de Pierrot.

- - de l’Auguste : personnage loufoque, bouffon au nez

sures, qui déstabilise le clown blanc.

- - d’un contre pitre : clown balourd et écervelé.

Exploitation en classe : le clown CYCLES 1 ET 2

C1

Qu’est-ce qu’un clown ? A partir de différentes images fixes ou animées et des connaissances des enfants, dreser une liste de caractéristiques possibles :caractéristiques physiques : taille de la bouche, recours à des couleurs récurrentes (blanc, noir, rouge), nez rouge, sourcils dissymétriques, … - choix du costume, du maquillage,… - présence d’accessoires (vêtements, chapeau, parpluie) Les clowns représentés par des artistes, différentes techniques et expressions du visage. En parler : Exemple : comparer ces 2 œuvres :

Avoir le vertige Avoir le trac

- se déplacer

et ses représentations simplifiées, analyse d’œuvres de peintres célèbres

Mark Baring artiste anglais, Marc Chagall, Pablo Picasso « l’acrobate

ou l’acrobate à la boule, Matisse (collection Jazz), , Georges Seurat , Calder et son cirque miniature…

(jaune et rouge) , fabrication des décors, des costumes

comparaison avec les couleurs utilisées par les peintres (Chagall : couleurs froides…)

Issus de la tradition de la Commedia Del Arte, les premiers clowns sont apparus au XVIIIe

siècle dans les cirques équestres en Angleterre. Il s’agissait alors de jeunes valets de

ferme ne sachant pas monter à cheval, qui amusaient le public entre deux numéros de

cavalerie professionnels, comme le font aujourd’hui les clowns caricaturant ou paro

Ils travaillent parfois en trio composé :

du clown blanc : sérieux, distingué, intelligent, élégant, habillé tout en blanc, qui ra

de l’Auguste : personnage loufoque, bouffon au nez rouge, vêtu de couleurs éclatantes, de grandes chau

sures, qui déstabilise le clown blanc.

d’un contre pitre : clown balourd et écervelé.

CYCLES 1 ET 2

C2

ce qu’un clown ? A partir de différentes images es ou animées et des connaissances des enfants, dres-

ser une liste de caractéristiques possibles : caractéristiques physiques : taille de la bouche, recours à des couleurs récurrentes (blanc, noir, rouge), nez

présence d’accessoires (vêtements, chapeau, para-

Les clowns représentés par des artistes, différentes

- caractère et attitude (drôle, burlesque, extravagant,…), pratiquant l’outrance, la pitrerie, la parodie, la dérision ou au contraire la sobriété, …Transformer un personnage présent sur une phie afin d’en faire un clown, en jouant sur les variables suivantes : - déformer, allonger, agrandir, raccourcir, changer d’échelle, inverser les positions de certainesparties du visage… : avec des outils informatiques, des médiums ou des supports différents (peinture liquide, support extensible permettant de déformer le dessin), en recourant à la mise au carreau…- ajouter, enlever, associer, superposer des matières, des couleurs : pour créer du relief (arcadessourcilières épaisses, joues rebondtaines parties du visage… - différencier, accentuer des éléments : par l’épaisseur du trait, les contrastes de couleur, de matériaux, …- Observer l’expressivité des traits, le caractère du clown réalisé, l’écart entre le portrait initformé, le changement d’identité. proposition de description de l’expression des clowns dans la peinture cf C1

analyse d’œuvres de peintres célèbres.

l’acrobate » , « sur un ballon

ou l’acrobate à la boule, Matisse (collection Jazz), , Georges Seurat , Calder et son cirque miniature…

, fabrication des décors, des costumes

: couleurs froides…)

Issus de la tradition de la Commedia Del Arte, les premiers clowns sont apparus au XVIIIe

siècle dans les cirques équestres en Angleterre. Il s’agissait alors de jeunes valets de

ferme ne sachant pas monter à cheval, qui amusaient le public entre deux numéros de

cavalerie professionnels, comme le font aujourd’hui les clowns caricaturant ou parodiant

du clown blanc : sérieux, distingué, intelligent, élégant, habillé tout en blanc, qui rap-

rouge, vêtu de couleurs éclatantes, de grandes chaus-

C2

caractère et attitude (drôle, burlesque, extravagant,…), pratiquant l’outrance, la pitrerie, la parodie, la dérision ou au contraire la sobriété, … Transformer un personnage présent sur une photogra-phie afin d’en faire un clown, en jouant sur les variables

déformer, allonger, agrandir, raccourcir, changer d’échelle, inverser les positions de certaines parties du visage… : avec des outils informatiques, des

s différents (peinture liquide, support extensible permettant de déformer le dessin), en recourant à la mise au carreau…

ajouter, enlever, associer, superposer des matières, des couleurs : pour créer du relief (arcades sourcilières épaisses, joues rebondies), pour cacher cer-

différencier, accentuer des éléments : par l’épaisseur du trait, les contrastes de couleur, de matériaux, …

Observer l’expressivité des traits, le caractère du clown réalisé, l’écart entre le portrait initial et le portrait trans-formé, le changement d’identité. proposition de description de l’expression des clowns

9

Marc Chagall, 1887Le clown rouge, 1967, Lithographie

Clown 1928 – 1999

c) production en volume

Pratiquement, on se trouve rapidement confronté à cette notion d’équilibre dès qu’on veut construire une œuvre en

trois dimensions… il faut qu’elle tienne debout. (Si elle

sur lequel elle repose ou avoir une base bien large…)

Fabriquer un personnage (clown, équilibriste, acrobate) avec du fil de fer, de la pâte à modeler, en équilibre ou en

déséquilibre…

Recouvrir le fil de fer de papier aluminium ou papier de soie pour lui donner du volume.

Comparaison des réalisations, trouvailles, difficultés, moment d’échange oral

d) Histoire des Arts CYCLE 3

Arts du visuel références

Pierre-Auguste Renoir, « Au cirque Fernando », 1879, huile sur toile, 130 x 98 cm,

The Art Institute, Chicago.

- Edgar Degas, « Au cirque », vers 1879, huile sur toile, 117 x 77,5 cm, National Gallery,

Londres.

- Henri de Toulouse-Lautrec, « Le Pitre », vers 1888, huile sur carton, 35 x 32 cm,

Marc Chagall, 1887- 1985,

Dubuffet

L’analyse plastique des œuvres permettra de faire émerger les notions de couleur, de formedu visage

- Se maquiller : fiche technique de maquillage Cf ANNEXE 3

Pratiquement, on se trouve rapidement confronté à cette notion d’équilibre dès qu’on veut construire une œuvre en

trois dimensions… il faut qu’elle tienne debout. (Si elle est trop haute, il faut penser à augmenter la surface du

sur lequel elle repose ou avoir une base bien large…)

Fabriquer un personnage (clown, équilibriste, acrobate) avec du fil de fer, de la pâte à modeler, en équilibre ou en

vrir le fil de fer de papier aluminium ou papier de soie pour lui donner du volume.

Comparaison des réalisations, trouvailles, difficultés, moment d’échange oral

nando », 1879, huile sur toile, 130 x 98 cm,

Edgar Degas, « Au cirque », vers 1879, huile sur toile, 117 x 77,5 cm, National Gallery,

Lautrec, « Le Pitre », vers 1888, huile sur carton, 35 x 32 cm, Collection particulière.

L’analyse plastique des œuvres permettra de faire émerger les notions de couleur, de forme, d’expression

: fiche technique de maquillage

Pratiquement, on se trouve rapidement confronté à cette notion d’équilibre dès qu’on veut construire une œuvre en

est trop haute, il faut penser à augmenter la surface du socle

Fabriquer un personnage (clown, équilibriste, acrobate) avec du fil de fer, de la pâte à modeler, en équilibre ou en

vrir le fil de fer de papier aluminium ou papier de soie pour lui donner du volume.

Collection particulière.

10

- Henri de Toulouse- Lautrec, « Le Maître de manège », 1888, huile sur toile, 100,3 x161,3 cm, The Art Institute, Ch

cago.

Pablo Picasso, « Famille d’acrobates », 1905, aquarelle et encre

- Albert Gleizes, « Les clowns », 1917. Paris MNAM

- Alexander Calder, “The Flying trapeze”, vers 1925, huile sur toile, 91,5 x 107 cm,

- Alexander Calder, « Cirque Calder », 1926

Museum of American Art.

- Henri Matisse, «Le cirque », de la série Jazz, 1947.

Pompidou, Paris.

- Fernand Léger, « La Grande Parade au fond rouge », 1953, Musée national Fernand

- Fernand Léger, «L’Ecuyère noire sur fond bleu », 1953, huile sur toile, 73 x 92 cm,Galerie Louise Leiris, Paris.

- Marc Chagall, « Le Grand Cirque », 1968, huile sur toile, 160x 170 cm, Pierre Matisse Gallery, New York.

- Alexander Calder, « Yellow Equestrienne », 1975, gouache sur papier, 58,4 x 77,8 cm,Collection particulière.

- André François, « Les cuillères », 1996, encre et collage, 102 x 107 cm, collection André François.

Exemple : exploitation en classe de CYCLE 3

COMPARAISON DE

COMPETENCES

- décrire et comparer des images en utilisant un vcabulaire approprié; - comparer sa propre production aux démarches et procédés d’artistes; - reconnaître et nommer certaines et les mettre en relation.-

Lautrec, « Le Maître de manège », 1888, huile sur toile, 100,3 x161,3 cm, The Art Institute, Ch

Pablo Picasso, « Famille d’acrobates », 1905, aquarelle et encre , 24 x 30,5 cm. Muséum of art, Baltimore.

Albert Gleizes, « Les clowns », 1917. Paris MNAM

Alexander Calder, “The Flying trapeze”, vers 1925, huile sur toile, 91,5 x 107 cm, collection particulière.

Alexander Calder, « Cirque Calder », 1926- 1931, Matières diverses, 137,2 x 239,4 x239,4 cm.

Henri Matisse, «Le cirque », de la série Jazz, 1947. Planche en couleur exécutée au pochoir, 105x 65 cm, Centre

Fernand Léger, « La Grande Parade au fond rouge », 1953, Musée national Fernand Léger, Biot.

Fernand Léger, «L’Ecuyère noire sur fond bleu », 1953, huile sur toile, 73 x 92 cm,Galerie Louise Leiris, Paris.

Marc Chagall, « Le Grand Cirque », 1968, huile sur toile, 160x 170 cm, Pierre Matisse Gallery, New York.

Yellow Equestrienne », 1975, gouache sur papier, 58,4 x 77,8 cm,Collection particulière.

André François, « Les cuillères », 1996, encre et collage, 102 x 107 cm, collection André François.

CYCLE 3 exemple

SON DE « L’ECUYERE » DANS DIFFERENTES ŒUVRES VISUE

COMPETENCES ACTIVITES

décrire et comparer des images en utilisant un vo-

comparer sa propre production aux démarches et

reconnaître et nommer certaines œuvres d’artistes

L’analyse plastique des œuvres permettra de faire émerger les notions de couleur, de forme(figuratives : personnages, animaux ou géomtriques), de ligne, de matériaux (peinture à l’huile,gouache, encre, craie, aquarelle, tissu, papiers colés…), de support, de technique, de lumière et deressenti (calme, sérénité, angoisse, drame, merveileux...). On pourra mettre ces œuvres en lien avec les prductions plastiques des élèves pour leur permettrede trouver une source de réponses à leurs questions.

EXEMPLE : La danseuse, écuyère, est en équilibre sur le cheval qui semble voler ; on voitégalement un personnage que le bord de la piste qui fait « l’équilibre » Tout semble équilibré au niveau de la composition les personnages principauxs’inscrivent dans un cercle, la courbe accentuant le mouvement, les spectateurs quant à eux, ne bogent pas et sont disposés sur des lignes horizontales; les petits points de cette technique pointilliste, les cheveux des personnages et une dominantede blanc ajoutent à l’impression de légèreté…

Lautrec, « Le Maître de manège », 1888, huile sur toile, 100,3 x161,3 cm, The Art Institute, Chi-

Muséum of art, Baltimore.

collection particulière.

1931, Matières diverses, 137,2 x 239,4 x239,4 cm. New York, Witney

Planche en couleur exécutée au pochoir, 105x 65 cm, Centre

Léger, Biot.

Fernand Léger, «L’Ecuyère noire sur fond bleu », 1953, huile sur toile, 73 x 92 cm,Galerie Louise Leiris, Paris.

Marc Chagall, « Le Grand Cirque », 1968, huile sur toile, 160x 170 cm, Pierre Matisse Gallery, New York.

Yellow Equestrienne », 1975, gouache sur papier, 58,4 x 77,8 cm,Collection particulière.

André François, « Les cuillères », 1996, encre et collage, 102 x 107 cm, collection André François.

DANS DIFFERENTES ŒUVRES VISUELLES

ACTIVITES

L’analyse plastique des œuvres permettra de faire émerger les notions de couleur, de forme (figuratives : personnages, animaux ou géomé-triques), de ligne, de matériaux (peinture à l’huile,

ie, aquarelle, tissu, papiers col-lés…), de support, de technique, de lumière et de ressenti (calme, sérénité, angoisse, drame, merveil-

On pourra mettre ces œuvres en lien avec les pro-ductions plastiques des élèves pour leur permettre

e source de réponses à leurs questions.

: La danseuse, écuyère, est en équilibre sur

le cheval qui semble voler ; on voit également un personnage que le bord de la piste qui

Tout semble équilibré au niveau de la composition : les personnages principaux s’inscrivent dans un cercle, la courbe accentuant le mouvement, les spectateurs quant à eux, ne bou-gent pas et sont disposés sur des lignes horizontales; les petits points de cette technique pointilliste, les

nnages et une dominante de blanc ajoutent à l’impression de légèreté…

11

On pourra mettre en regard la sculpture en fil de fer de Calder qui reprend le personnage faisant l’équilibre sur le bord de la piste. (les deux images mises côte à côte permettront sans doute de mettre l’accent sur ce personnage commun)

Chagall 1964 le cheval de cirque Toulouse Lautrec Au cirque Fernando

Seurat Le cirque Matisse le cheval, l’écuyère et le clown

Art de l’espace

Le chapiteau : même si dans le cirque contemporain, on ne retrouve pas forcément le chapiteau, pour

tous les enfants, c’est la référence ; on pourra dessiner sa forme particulière ou montrer pourquoi il a

cette forme et comment les gens du cirque peuvent le monter et le démonter rapidement. On pourra en

construire avec ficelle et toile cirée…

- Des ronds partout : la forme ronde, circulaire se retrouve partout dans le cirque (la piste, les anneaux,

cerceaux, assiettes, … accentuant l’idée de mouvement, de vitesse.

Cycle 1 et 2 le livre chapiteau ANNEXE 2

- Le cirque de Calder : un travail sur l’espace… on mesure toute l’ingéniosité de l’artiste qui crée et remplit

l’espace.

Art des objets

utiliser, détourner les objets du cirque

Art du son

C1 Imagier sonore

F:\cirque\imagier sonore\notice 1.jpg

12

Compétences :

- écouter les autres, pratiquer l’écoute intérieure de courts extraits;

- produire des rythmes simples avec un instrument, marquer corporellement la pulsation;

Explorer les différents univers musicaux du cirque (de la fanfare à la musique internationale) la spécificité

de la musique de parade et création d’un accompagnement musical original en lien avec le Collège pour la

préparation du spectacle.

On peut frapper des pulsations, repérer des phrases musicales, chanter en variant les interprétations, in-

venter des paroles en respectant la structure du texte.

On peut s’intéresser aux instruments de musique loufoques du clown ou aux objets qu’il détourne. On

pourra laisser les élèves se livrer à des expériences sur les sons et réaliser des bruitages et rythmes. Un

exercice serait, en écoutant les sonorités cuivrées des musiques dites « de cirque », de chercher à recon-

naître des instruments de la fanfare.

Création d’instruments de musique.

3. Littérature

Etude de la langue

Compétences :

- comprendre les informations explicites d’un texte littéraire ou d’un texte documentaire appropriés

à l’âge et à la culture des élèves;

- trouver dans un texte documentaire imprimé les réponses à des questions simples;

- dégager le sens global d’un texte (de qui ou de quoi parle-t-il ?)

Etude d’albums et de poésies...sur le thème du cirque.

Exploitation des albums de littérature de jeunesse par niveaux

C1 et début de C2

• L’imagerie du Cirque GS

• Ernest et Célestine au cirque MS

• Petit clown PS

13

• 4. Sciences:

travail sur les équilibres, les leviers, le corps humain : ses

• Technologie : construction d’objets de cirque ou de mise en scène…éclairages, jeux d’ombres et de l

mières, jeux de magie

• 5. Histoire :géographie

Naissance et évolution du cirque au cours du temps ; caractéristiques sociales des époques traversées…

Le cirque dans le temps de Rome

Du cirque traditionnel à la multitude des formes circassiennes actuelles

• géographie : situations des cirques dans le monde

D’autres domaines :

• LVE : Anglais : le vocabulaire du cirque…

• les professeurs d’Amharique et d’anglais peuvent reprendre les mots du lexique et l asyntaxe induite par

le thème et les activités sportives écrit

• Langue maternelle : les verbes d’actions

6. Recherche documentaire

Domaines transversaux :

: documentation avec recherche internet et

C2 Découverte du monde

Compétences : - distinguer le passé récent du passé plus gné; - identifier une information relative au passé en la situant dans une suite chronologique

- observer, identifier et décrire quelques cractéristiques de la vie animale.

C3 Histoire

travail sur les équilibres, les leviers, le corps humain : ses membres, ses articulations.

: construction d’objets de cirque ou de mise en scène…éclairages, jeux d’ombres et de l

et évolution du cirque au cours du temps ; caractéristiques sociales des époques traversées…

Le cirque dans le temps de Rome à nos jours en passant par les grandes familles de cirque comme

Du cirque traditionnel à la multitude des formes circassiennes actuelles. ANNEXE 2

: situations des cirques dans le monde ANNEXE 3

: Anglais : le vocabulaire du cirque…LES INTERVENANTS PARLENT anglais et amharique

les professeurs d’Amharique et d’anglais peuvent reprendre les mots du lexique et l asyntaxe induite par

le thème et les activités sportives écrites.

: les verbes d’actions C1

6. Recherche documentaire

recherche internet et appui de DVD

Activités

distinguer le passé récent du passé plus éloi-

identifier une information relative au passé en la situant dans une suite chronologique

La vie quotidienne du cirque : les gens du voyage Autrefois / maintenant Une journée au cirque C2

observer, identifier et décrire quelques ca- Le vivant : - Etablir des classements sur les animaux présents dans un cirque - Faire des études sur certains d’entre eux.

Activités

, ses articulations.

: construction d’objets de cirque ou de mise en scène…éclairages, jeux d’ombres et de lu-

et évolution du cirque au cours du temps ; caractéristiques sociales des époques traversées…

à nos jours en passant par les grandes familles de cirque comme

ANNEXE 2

LES INTERVENANTS PARLENT anglais et amharique

les professeurs d’Amharique et d’anglais peuvent reprendre les mots du lexique et l asyntaxe induite par

La vie quotidienne du cirque : les gens du voyage

Etablir des classements sur les animaux présents

Faire des études sur certains d’entre eux.

14

Le temps : Le cirque a des racines millénaires, on pourra ainsi se pencher sur l’étude de l’évolution du cirque à travers les siècles.

Lecture : l’histoire du cirque ANNEXE 3 le cirque d’aujourd’hui et de demain : le cirque en crise, le cirque de demain

CIRQUE TRADITIONNEL ET CIRQUE ACTUEL les différences

CIRQUE TRADITIONNEL ou CLASSIQUE Naissance du cirque occidental, en 1768, en Angleterre et exportation en Europe, puis aux États- Unis et vers les autres continents.

CIRQUE CONTEMPORAIN ou ACTUEL Apparition, en France, au milieu des années 70 du nou-veau cirque qui a revu un par un, mais pas forcément simultanément, ni conjointement, tous les codes du cirque traditionnel.

La succession de numéros : Une douzaine, durant environ 8 mn chacun. La logique de leur enchaînement, non narrative, est celle du collage d'éléments variés. Un numéro peut en remplacer un autre. Les différents artistes présents sur le même spectacle ont rarement conçu ensemble ce spectacle. L' ordre des numéros obéit à des contraintes techniques et à une hiérarchisation des émotions. Reprises clownesques et interventions de mon- sieur Loyal pour ponctuer régulièrement le spectacle, détourner l'attention du spectateur pendant l'installation d'agrès et le soulager des « émotions fortes » par le rire.

L'unité élémentaire n'est plus le numéro, mais le geste : Les successions de gestes représentent des tableaux. Il n'y a pas d'unité dans le temps. Il peut y avoir plu-sieurs tableaux en même temps, mis sur le même plan. Le spectateur est dans l'impossibilité tout voir et doit choisir son point de vue. Le geste ne prend sens que lié à d'autres gestes, donc à un niveau syntaxique. Le spectateur ne reçoit pas une suite de mots, mais un discours composé de phrases. La signification du geste est conditionnée par les autres gestes qui précèdent, par ceux qui suivent et même par les autres éléments sur lesquels s'appuie cette signification(costumes, scéno-Les fondamentaux :

Ils sont toujours présents : entrées clownesques, chevaux, fauves, aérien, acrobatie, équilibre, jonglage, grande illusion. Le spectacle se termine toujours par une parade. La musique est à base de cuivre et de percussions.

Il y a une écriture poétique. Il peut y avoir un récit. La composition s'apparente plus à celle du théâtre et de la musique. Les fondamentaux ne sont plus forcements présents. Les compagnies se spécialisent (Compagnies de clowns, de jongleurs, d'arts aériens, d'arts équestres). Apparition du théâtre de rue .

B. PLURIDISCIPLINARITE EN EPS :

Les 3 familles circassiennes correspondant aux activités réalisables dans le cadre de l’enseignement de l’EPS

1. La jonglerie

Il s’agira de proposer aux élèves de manipuler une grande variété d’objets de multiples manières.

- objets à déplacement lent facilitant la mise en place à terme de la technique de jonglage :

Foulards, tissus légers, papier de soie, plume, ballon de baudruche, journaux, sac plastique…

- objets facilitant la préhension (tenir, rattraper) : sac de graines, sac plastique rempli de papier de journal,

petit coussin, cordelette nouée, balle de jonglage…

- objets développant différents types de préhension :tissus de différentes tailles et poids, anneaux, boîte,

massue, petite bouteille plastique, cordelette, balle de ping-pong, baller bondissante, bouée gonflable, cha-

peau…

-objets à manipulation indirecte : bâton du diable, diabolo, objet et corbeille, objet et tissu, assiette…

La situation de jonglage peut se complexifier

- en jouant sur l’objet de jonglage retenu

- en augmentant le nombre d’objets, de jongleurs

- en introduisant des déplacements

et s’enrichir en jouant sur l’expression, l’aspect visuel et sonore.

2. L’acrobatie

15

Il s’agit d’engager son corps dans des actions dynamiques et inhabituelles en s’appuyant sur l’acrobatie au

sol (roulade, équilibre sur les mains, roue…) et les portés ou acrosport

(à 2 : mains à mains ; à plusieurs : pyramides) en maintenant l’équilibre 3 à 5 secondes.

L‘acrosport consiste à réaliser un enchainement de figures acrobatiques collectives, statiques et dyna-

miques, combinées à des éléments individuels sur un support musical.

Cette pratique met en jeu des rôles différents : acrobate, porteur, voltigeur et pareur.

Règles à respecter : sécurité, respect de l’autre

positions de base du ou des porteurs :

- 4 pattes

- 1 genou au sol

- sur le dos : - jambes allongées - jambes fléchies- jambes à la verticale

- cuisses (debout, jambes écartées et fléchies à angle droit)

- les points d’appui utilisés par le(s) voltigeur(s) sur le(s)

porteur(s): main(s), pied(s), genou(x), épaules, omoplates,

bassin-fessiers, aine, les bras s’il y a 2 porteurs….

- les positions du voltigeur : assis, debout, à genoux, à 4 pattes, à plat ventre, à plat dos, sur les mains, sur 1

genou, en fente….toutes figures acrobatiques

3. L’équilibre

Il s’agira de proposer aux élèves de trouver leur équilibre dans des positions inhabituelles, sur différents

supports (de stables à instables), en appui sur différentes parties du corps, sur place, en déplacement.

- supports stables créant le déséquilibre : échasse d’école maternelle, mini poutre, caissette, plot rigide,

corde, cordelette, plan incliné… chaises, (acrochaise ANNEXE 7)

- supports instables :

support à bascule, mousse, coussin, demi-lune, rouleau en mousse, ballon rebondissant, cordes tendues

(pont de singe, échelle de corde, trottinette, vélo, patins à roulettes…

- supports conventionnels de cirque : bolla, boule, balles mousse, échasses de cirque,

4. La voltige

Il s’agit d’engager son corps dans une succession d’actions sans contact avec le sol, ni appui pédestre.

Supports : corde lisse, corde à nœuds, bascule, trampoline, agrès utilisables (barre fixe, cheval d’arçon,

barres asymétriques…)

- tout agencement de matériel permettant la succession d’actions sans contact avec le sol…

(corde lisse, corde à nœuds, échelle horizontale…)

4. d’autres familles circassiennes : la magie, les clowns

3. Formation Entrainement des professeurs

Animations pédagogiques (2) X 3h Découvrir le monde du cirque

l’initiation à l’art du clown

l’acrobatie, les exercices de jonglerie…

Cf propositions Fekat Circus

4 . Décloisonnement Maternelle /élémentaire

La séance commencera par un échauffement. Entraînement des 3 classes de CM2 pour faire une démonstration

dans les classes de maternelle.

Groupe de 4 élèves

72 élèves sur 15 classes et une mise en forme (exercices de musculation)

16

Ensuite plusieurs ateliers pourront être mis en place afin d’aborder les disciplines de base et technique du

cirque. Tous les ateliers se clôtureront par un temps de retour au calme et de réappropriation du vécu de

l’atelier par la parole.

Les différentes phases d’apprentissage.

• Phase de sensibilisation.

Elle a pour but de créer un climat propice à l’action, de faire prendre conscience de toutes les possibilités

qu’offrent les arts et techniques du cirque.

• Phase de progression

Elle comprend l’apprentissage des techniques et la recherche artistique en vue d’une représentation.

• Phase de valorisation

Conception et réalisation d’un spectacle de cirque.

Cette phase est importante, elle permet d’entretenir une motivation permanente.

Le dispositif de sécurité.

Une prise de risque calculée est inhérente aux arts du cirque. La sécurité du pratiquant repose sur une juste

appréciation de ses capacités, la mise en place d’une sécurité adaptée et l’utilisation d’un matériel fiable.

Aussi chaque participant devra respecter les consignes de sécurité qui seront données par le personnel en-

seignant et devra les mettre en application. Dans certaines techniques, il aura une parade ou l’aide d’un ini-

tiateur afin d’aborder le mouvement sans risque.

Compétences à la fin de cycle 3

Acteur / metteur en scène

Présenter à plusieurs (5 élèves maximum) un numéro de 5 min au plus comportant :

- une figure de jonglage

- une figure acrobatique statique

- une figure acrobatique dynamique

- une figure d’équilibre sur engin

Avec : une entrée, une sortie, les liaisons entre les figures prenant en compte les spectateurs.

Les numéros peuvent être élaborés à partir d’un thème ou d’une histoire à raconter.

5. Spectacle final

Chaque classe s’engage à produire une scène faisant partie du spectacle final.

L’évaluation

Les compétences à évaluer sont décrites à la fin de chaque cycle pour les élèves, comme acteur, metteur en

scène et comme spectateur.

Compétences à la fin de cycle 2

• Acteur / metteur en scène

Présenter seul ou à plusieurs (5 élèves maximum) un numéro de 5 min au plus comportant au moins deux

éléments choisis parmi :

- une figure de jonglage

- une figure acrobatique statique

- une figure acrobatique dynamique

- une figure d’équilibre sur engin ( à voir)

Le numéro peut être composé de plusieurs prestations individuelles et de quelques prestations collectives

avec une entrée, une sortie.

L’enchaînement des différentes prestations doit être prévu.

La présentation devra prendre en compte l’orientation par rapport au public.

• Spectateur- Observer pour évaluer le respect des contenus des numéros (cf fiche d’évaluation)

- Qualifier le numéro d’un groupe.

17

ANNEXE 1 QUESTIONNAIRE SUR LE SPECTACLE VIVANTIA du Gers

Tu viens de voir un spectacle vivant. Peux

Tes impressions …

ANNEXE 1 QUESTIONNAIRE SUR LE SPECTACLE VIVANT « APRES LE SPE

Tu viens de voir un spectacle vivant. Peux-tu répondre aux questions suivantes ?

« APRES LE SPECTACLE » Fiche

tu répondre aux questions suivantes ?

18

19

ANNEXE 2 PATRON

20

ANNEXE 3

21

ANNEXE 4 Histoire du cirque

Les prémices du cirque

De tout temps, en tout lieu, les hommes ont offert des spectacles où l'habileté corporelle, la prouesse phy-

sique, l'affrontement du danger, la farce comique étaient le ressort de l'émotion.

À travers les documents qui nous sont parvenus, on peut retrouver trace de ce qui, aujourd'hui encore, ali-

mente les numéros du cirque moderne.

L'Antiquité :

- L'Égypte

Des peintures sur poteries ou fresques (grottes de Beni-Hassan par exemple) de l'ancienne Egypte témoi-

gnent de la présence de dresseurs, de danseurs acrobates, antipodistes, voltigeurs à cheval, jongleurs, pyra-

mides humaines.

- La Chine

la « Théorie des cent exercices ». Tout au long de l'histoire de la Chine on trouve des traces d'une grande ac-

tivité acrobatique. Sous la dynastie des Han (202 av J.-C.) l'empereur fait réaliser un inventaire des disciplines

acrobatiques avec : équilibres sur bambou , jonglage.

- L'Inde

Traces de contorsionnistes.

- L'Asie antique (Asie mineure, Indes, japons)

Pratique de jeu de cordes ; contorsionnistes

- La Grèce

Les Acrobates sont mentionnés dans l'Iliade et l'Odyssée.

Dans la Grèce antique sont répertoriés les équilibristes (ascoliasmos — jeu de l'outre), les jeux de cordes

(danseurs de corde appelés neurobates ou schoenobates )

L'Empire Romain :

Au Colisée se produisaient les jongleurs (pilarii), les acrobates sur chevaux (desultores), dompteurs (mansue-

tarii), les illusionnistes (petaunistae), les équilibristes (circulatores), les sauteurs (saltatores), les funambules.

Le Moyen-âge

Tout au long du Moyen-âge, les saltimbanques présentaient leurs spectacles, allant de foire en foire ou de

château en château. Jongleurs, acrobates, danseurs de corde et montreurs de bêtes ambulants parcoururent

les routes de l'Europe médiévale dès la chute de l'empire d'Occident. Jusqu'au XIV siècle le terme de ménes-

trel désigna indifféremment jongleur, musicien, chanteur, ou bateleur.

On appelait banquiste (qui se produit sur un banc sur une estrade) ces troupes ambulantes. La vie des ban-

quistes était rude, certains moururent de faim, ou brûlés pour cause de sorcellerie.

Le Travail en palc désignait le travail en plein air, sur la place publique.

À noter l'expression « payer en monnaie de singe » : les bateleurs qui se présentaient avec des singes étaient

exemptés de péages.

Il y avait aussi les tsiganes : les Roms, les Manouches et les Gitans. En matière de spectacle ils se sont expri-

més en tant que montreurs d'ours, dresseurs de chèvres ou de singes, jongleurs, danseurs et musiciens.

Tout au long de l'histoire de la Chine on trouve des traces d'une grande activité acrobatique. Sous la dynastie

des Han (202 av J.-C.) l'empereur fait réaliser un inventaire des disciplines acrobatiques avec équilibres sur

bambou ; jonglage.

Naissance du cirque moderne

Philip Astley

22

Les historiens du cirque tel que nous le connaissons aujourd'hui, avec sa piste ronde, ses numéros, fixent sa nais-sance vers 1768, en Angleterre. Ils ont retenu le nom de Philip Astley (1742 — 1814) comme étant l'inventeur du cirque moderne, même s'il s'est largement inspiré des pratiques alors en cours à son époque en Angleterre. Le cirque est avant tout, à ses débuts, un spectacle équestre. Les besoins de l'époque (militaires et commerciaux) ont favorisé l'amélioration des races de chevaux et le développement du dressage. En raison d'une accalmie des guerres, les besoins en chevaux et en militaires sont moins importants, et les rendent donc disponibles pour d'autres activités. En 1766, Philip Astley, alors sergent-major dans le 15` dragon, chargé du dressage des chevaux, quitte l'armée en rece-vant un cheval pour ses bons services. Observateur des divers voltigeurs équestres qui se produisent dans les jardins de Londres et des environs, Astley se lance à son tour dans l'aventure en 1768.

Ses exhibitions se déroulent d'abord en plein air, dans un espace délimité de forme circulaire. C'est ainsi que naît la piste ronde du cirque, de 13 mètres de diamètre, (en rapport avec la longueur de la chambrière). Ce cercle est, à la fois, la trajectoire idéale pour la voltige sur chevaux, mais aussi la forme spontanée de rassemble-ment d'un public ; c'est le cercle où convergent tous les regards et qui exclut toute tricherie. Progressivement les spectacles se diversifient. Les numéros équestres proposent des exercices variés autour de la vol-tige, du dressage, de la pantomime, puis du clown. Ce clown (d'un mot anglais signifiant rustre) est un personnage vêtu de façon grotesque, maladroit, jouant dans un premier temps des parodies des jeux équestres. Progressivement, d'autres numéros apparaissent avec jongleurs, acrobates, danseurs de cordes, hercules, dresseurs d'animaux. À noter que durant cette période le droit à la parole (en Angleterre depuis 1660, en France depuis 1701) est le privi-lège de quelques théâtres. Le cirque est donc le lieu où l'expression passe essentiellement par le corps. Il faudra at-tendre 1864 pour que le cirque gagne le droit à la liberté de parole, avec l'abrogation de la loi sur le privilège des théâtres. Avec le succès, Astley couvre d'un toit ce qui n'était qu'une arène en plein air, puis construit en 1779 « Astley Amphithéatre Riding House », qui est le premier cirque en dur, même s'il n'en porte pas le nom. Charles Hughes, ancien écuyer de Philip Astley s'installe à son propre compte et construit à son tour un édifice où appa-raît pour la première fois le mot « circus » ; référence à la fois au cirque antique et au cercle. Le succès grandissant toujours, le modèle britannique va rayonner un peu partout, en Europe d'abord (France, Italie, Russie, Allemagne, Belgique, Autriche), puis en Amérique du Nord, en Inde, au Japon, en Australie, en Afrique du Sud. Charles Hughes, principal rival de Philip Astley quitte l'Angleterre pour la Russie en 1793 où il devient un favori de l'im-pératrice Catherine II. Le cirque en France Astley est invité à présenter une première fois son spectacle devant Louis XV ; celui-ci connaît un tel succès qu'il décide de revenir. En1782 il s'installe pendant deux mois à Paris (Faubourg du temple). En1783, il revient et fait construire « l'am-phithéâtre anglois » où il donne ses spectacles. C'est la naissance du premier cirque français. Au début de la révolution, Astley quitte la France, l'édifice est alors occupé par Antonio Franconi et ses fils, qui développe-

ront à leur tour le cirque en France. Ils font bâtir en1807 le « cirque olympique » qui sera le premier bâtiment en France

à porter le nom de cirque. Louis Dejean, à la même époque, contribuera largement au développement du cirque en

France, c'est lui qui sera à l'initiative de la construction du « Cirque Napoléon ».

De nouveaux édifices verront le jour, un peu partout en France et en Europe, au cours XIXe siècle.

Aujourd'hui il ne subsiste en France que huit de ces constructions : à Paris (« le cirque d'Hiver », à l'origine « cirque

Napoléon »), à Amiens, Douai, Troyes, Châlons-en-Champagne, Reims, Elbeuf et Valenciennes.

Les débuts du cirque français se caractérisent par la pantomime, essentiellement sous la forme d'un théâtre équestre. Il

s'agit de mises en scène fastueuses, aux décors et costumes flamboyants, d'inspiration militaire, orientale, exotique.

Vers la seconde moitié du XIXe siècle, le cirque à travers ses voyages va multiplier les expériences et les rencontres

pour proposer une large palette de numéros avec comme point commun la recherche du spectaculaire. Jongleurs, an-

tipodistes, acrobates, trapézistes, dompteurs, clowns, magiciens, ménageries constituent les ingrédients de la plus part

des cirques.

23

Le cirque continuera à se développer et à vivre en France à travers quelques grandes familles : Bouglione, Amar, Rancy,

Gruss, Médrano, Fratellini, Zavatta, etc.

Le nouveau cirque Dans les années 1970, un nouveau courant se dessine, au croisement du cirque, de la rue, du théâtre, de la danse, de la

musique des arts plastiques dans un bouillonnement de création. C'est ce qu'on appellera en 1984, le « nouveau

cirque ». Les artistes ne sont plus issus des seules familles traditionnelles, mais viennent des arts de la rue et des écoles

de cirque.

Parallèlement s'opère une révolution en matière de transmission des savoirs. Dans le cirque traditionnel l'enseigne-

ment s'exerçait en vase clos, entre « gens du cirque », voire de la même famille, il fallait être « enfant de la balle ».

À partir de 1970 les premières écoles de cirque sont créées, favorisant l'ouverture du cirque vers un public étranger au

milieu du cirque.

Svlvia Monfort crée « l'École au Carré » avec Alexis Gruss en 1974. Pierre Etaix avec Annie Fratellini ouvrent l'École na-

tionale du cirque. Le CNAC (Centre National des Arts du cirque) est créé en 1985 à Châlons-en-Champagne. La FFEC

(Fédération Française des Écoles de Cirque) est créée en 1988, elle fédère en 2005 plus de 150 écoles et 19 000 adhé-

rents allant du loisir (plus de 190 écoles affiliées à la Fédération des Écoles de Cirque) à la formation professionnelle. On

dénombre en 2005 16 écoles préparatoires et 3 écoles supérieures : l'Académie du spectacle équestre, l'Académie Fra-

tellini, le Centre National des Arts du Cirque).

À noter qu'en 1979 le cirque quitte le ministère de l'Agriculture pour être rattaché à celui de la Culture.

De nouveaux cirques voient le jour : Jules Cordières avec « Le palais des Merveilles » ; Jean-Baptiste Thierré crée avec

Victoria Chaplin le « cirque Bonjour » qui se produit en 1971 à Avignon. En 1973 Maripaule B. et Philippe Goudard crée

le « cirque nu » et Christian Taguet le « Puits aux images » ; puis suivent le « Cirque Aligre », le « Cirque Bidon », la

compagnie Foraine, le cirque de Barbarie, les Matapeste, le cirque Plume, Archaos, Zingaro, Docteur Paradis, et bien

d'autres encore, en 2005 on peut estimer à plus de 100 le nombre de compagnies présentant des spectacles.

Ils s'inspirent des numéros traditionnels du cirque mais pour se les réapproprier, en apportant de nouvelles dimensions

: festives, poétiques, théâtrales. Une « mise en piste » comme ailleurs une mise en scène, va contribuer à donner au

spectacle une nouvelle forme. Il ne s'agit plus de proposer une succession de numéros, sans lien entre eux, mais de

construire un spectacle qui aura son unité, en proposant un fil conducteur, des climats voire une histoire qui va se dé-

rouler, des personnages qui vont vivre et se rencontrer, le tout à travers les techniques du cirque. Le jeu de l'artiste de

cirque se double d'un jeu d'acteur, de danseur, de musicien.

Les nouveaux cirques vont développer chacun leur style, leur esthétique. Les recherches peuvent porter sur des

domaines variés, avec des combinaisons mais aussi des dominantes : les images poétiques, le merveilleux, la déri-

sion, la dimension comique, la parodie, l'absurde, la note philosophique, l’engagement politique, le conte ou la lé-

gende, l'historique, le théâtre.

Le particularisme se retrouvera également à travers les techniques utilisées : les animaux vont pratiquement dispa-

raître (à l'exception des chevaux ou des animaux familiers) ; certains utiliseront un mixage de techniques diverses

alors que d'autres se spécialiseront dans une seule technique : jonglage (Jérôme Thomas), trapèze (les Arts-sauts),

clowns (les Nouveaux Nez), chevaux (Zingaro), acrobatie main à main (la compagnie vent d'Autan).

Le jeu lui-même est modifié, l'accent n'est plus mis sur la performance pure, mais sur le jeu corporel, -Le geste et

l'image porteurs de sens, d'émotion, au-delà de la virtuosité, même si celle-ci demeure.

Les lieux de spectacle évoluent. Le chapiteau (si chapiteau il y a) va s'adapter au spectacle : la bulle des Arts s-Sauts,

la nef d'Archaos pour « métal clown », la volière de Dromesko, le petit chapiteau de Jérôme Thomas avec sa piste

rotative. Mais la scène de théâtre devient également un lieu que s'approprie le cirque.

Ce nouveau cirque continue d'évoluer, au gré des rencontres, des métissages, des individus et groupes qui le cons-

truisent.

24

ANNEXE 5 Le cirque dans le monde Le cirque allemand

Au début du XIX e siècle, la plupart des cirques qui se produisaient en Allemagne étaient d'origine française. On note

également des directeurs allemands, anciens élèves de cavaliers espagnols.

Le grand promoteur du cirque allemand, celui qui lui donna une renommée nationale et internationale, fut Ernst

Jacob Renz (1815 — 1892).

Son cirque comme ceux de cette époque fut d'abord équestre. Les représentations eurent tout d'abord lieu dans des

constructions de fortune (souvent en bois et en tôle) dont la durée de vie était souvent éphémère.

Avec le succès, il fit bâtir de magnifiques établissements en dur, dont son cirque de la Karlstrasse à Berlin, qui fut l'un

des plus grandioses jamais construit.

La seconde moitié du XXème siècle voit éclore la suprématie du cirque allemand (au détriment de la France), avec les

spectacles présentés par les familles Renz, Schumann, Busch, Blumenfeld. Les représentations d'alors sont essentiel-

lement constituées de spectacles équestres, complétés par des numéros d'acrobates et de clowns.

Au xx` siècle, avec l'influence du cirque américain Barnum et Bailey, le cirque allemand prit une nouvelle orientation

avec l'utilisation des chapiteaux, et des ménageries et dresseurs. Les grands noms du début du siècle furent Krone,

Sarrasani, Hagenbeck.

Le cirque suisse

Vers la fin du XIX e siècle, les troupes helvétiques présentent leurs spectacles en plein air, dans des « arènes ». La

représentation s'articule le plus souvent autour d'un travail de funambule et d'un travail au tapis (jonglerie, acroba-

tie, gymnastes aériens, clowns).

On notera les familles Bühlmann, Nock, Gasser comme les plus représentatives du cirque de la première moitié du

XXe siècle.

La première arène de la dynastie des Knie apparaît au début du XIXe siècle. Les numéros de funambules constituent

le clou du spectacle.

En 1919 est créé par les frères Knie le « Cirque national suisse ». Pour ses débuts, le spectacle se déroule sous un

chapiteau à deux mâts. Il présente des chevaux, des fauves, des éléphants, des clowns et acrobates, dans un spec-

tacle varié.

À noter l'origine suisse du grand clown Grock.

Le cirque italien

Une des premières dynasties célèbre en Italie est celle des Chiarini.

L'Italie qui a fourni de nombreux artistes de cirque, n'a eu qu'un petit nombre de cirques stables. Beaucoup d'artistes

ont travaillé à l'étranger (Angleterre, France, États-Unis, Russie).

Ainsi Franconi a travaillé en France et a repris l'amphithéâtre d'Astley.

Guerra fut un des plus célèbres créateurs de cirque du début du XIXe siècle. Il était écuyer comme tous les artistes

de cette époque ; il pratiquait jonglerie et acrobatie sur ses chevaux. Le spectacle se terminait par des pantomimes

comme il était d'usage ; l'une d'entre elles représentait les derniers jours de Pompéi.

Une branche de la dynastie Zavatta, dont un des plus célèbres descendants est Achille, a travaillé en France.

Les Caroli ont produit plus de 300 artistes, dont les Francesco (trio de clowns célèbres). Les Fratellini ont fait une

brillante carrière en France.

Ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale que les cirques ambulants italiens se multiplieront.

Le cirque d'Europe Centrale et de l'Est

En 1847, le tsar Nicolas let initia la création d'une école des arts du cirque équestre à Saint-Pétersbourg, dirigée par

Paul Cuzent (artiste français de grande réputation).

À la fin du XIXe siècle, les frères Nikitine bâtirent de nombreux cirques (le premier cirque russe est fondé en 1873).

Après la révolution d'octobre, les cirques sont nationalisés ; une école du cirque est créée en 1927, dont sont sortis,

entre autres, de nombreux clowns de renom (Karandash, Popov, Nikouline ). L'école de clown soviétique est très

exigeante et demande à ses élèves de pratiquer tous les arts de la piste. L’école russe renouvelle également la mise

en scène des numéros de trapèze.

25

Le cirque américain

La naissance du cirque américain est attribuée à deux anglais, Thomas Pool vers 1785 ou John Bill Ricketts (élève de

Charles Hughes le rival d'Astley) avec son « Circus » créé en 1793 à Philadelphie.

Durant le premier quart du XIXe siècle, de nombreuses troupes étrangères vinrent présenter leurs spectacles en

Amérique.

L'itinérance de ces troupes était liée à l'ouverture de nouvelles voies : route, fleuves, puis chemin de er. Les spec-

tacles étaient présentés en plein air, ou dans des constructions en bois éphémères ou dans quelques constructions

en dur. Rapidement, les troupes associèrent à leur spectacle des ménageries qui rencontraient un vif succès. Van

Amburgh connut une réputation internationale grâce à son travail avec des lions.

Les premières tentes apparurent au début des années trente. Rapidement il y eut une rivalité et les chapiteaux de-

vinrent de plus en plus grands.

Avec l'évolution du chemin de fer, le cirque partit lui aussi à la conquête de l'Ouest.

Durant le troisième quart du XIXe siècle, on vit fleurir les « showboats » et les « wagons shows », spectacles ambu-

lants par trains et bateaux. Le plus grand bateau fut le « Floating Palace »qui pouvait accueillir 3 400 spectateurs, et

à bord duquel vivait une centaine de personnes.

Barnum, d'abord seul, puis associé à Bailey, lança le cirque dans le gigantisme avec « The greatest show on earth ».

Des trains spéciaux furent utilisés pour les déplacements ; de gigantesques parades précédaient les spectacles qui

étaient présentés sous des chapiteaux de plus en plus grands avec l'innovation en 1881 d'un spectacle qui se donnait

simultanément sur 3 pistes. La publicité était particulièrement soignée et des « coups médiatiques » étaient montés

avec des attractions sensationnelles comme le colossal éléphant Jambo, dont la taille était surdimensionnée dans les

affiches, ou un soi-disant éléphant blanc, ou encore Tom Pouce (enfant lilliputien transformé en « général »).

Le cirque chinois

Que ce soit dans les cours des empereurs ou dans les rues, la pratique de l'acrobatie fait partie de la culture chinoise,

et on trouve des témoignages de ces pratiques qui remontent à 5 000 ans.

Une des caractéristiques de l'acrobatie chinoise est d'utiliser des objets usuels (assiettes, bols, ombrelles, chaises,

bambou) ou des objets de la cour (armes, drapeaux).

Vers la fin du XIXe siècle, des troupes européennes font des tournées en Chine et participent à l'évolution du cirque

chinois.

Sun Fuyou, acrobate chinois, crée sa propre troupe au début du XXe siècle, tourne en Europe orientale puis dans

toute la Chine jusqu'en 1945. Il est considéré comme le père du cirque moderne chinois.

Le niveau technique du cirque chinois aujourd'hui est très impressionnant. Il s'explique entre autre par le grand

nombre d'écoles de cirque, le plus souvent rattachées à une troupe, qui accueillent les enfants dès six, sept ans, et

qui les incorporent dans les spectacles très tôt.

Le nombre d'acrobates chinois est estimé aujourd'hui à 50 000.

Une des plus fameuses troupes de Chine est le cirque de Pékin, qui reçut de Zhou Enlai en 1951, le privilège de re-

présenter la Chine.

Le cirque ailleurs

Il existe des cirques dans le monde entier, aucun continent n'échappe à ce mode d'expression. La plupart des pays

ont, dans leurs traditions, des formes de jeu proches de celles du cirque.

La diffusion du cirque moderne, suite à Astley, a gagné plus ou moins rapidement toutes les régions du monde, qui

ont participé à leur tour à l'enrichissement des spectacles, en puisant dans leur propre culture. L'itinérance est la

caractéristique du spectacle de cirque, et donc un des facteurs de diffusion et de stimulation.

L'Afrique noire (à l'exception de l'Afrique du Sud où le cirque démarra dès le XIXC siècle) est la dernière arrivée dans

ce concert. Mais les troupes africaines se développent et trouvent leur propre style. Il existe même un festival orga-

nisé à Paris depuis 2001, « Circafrica ». Des troupes, issues de pays comme le Burkina Faso, le Gabon, le Ghana, la

Guinée, le Kenya, le Sénégal ont présenté de fabuleux spectacles.

ANNEXE 6 L’évaluation

26

Les compétences à évaluer sont décrites à la fin de chaque cycle pour les élèves, comme acteur, metteur en scène et

comme spectateur.

5.1 Des niveaux pour évaluer

ANNEXE 7 DES POÉSIES ET DES EXTRAITS D’OEUVRES LITTÉRAIRES :

27

des textes choisis pour le sujet : le magicien, le clown... ou pour le genre : poétique, journalistique,

narratif...

Chansons

ANNEXE 8

Il s’agit de rechercher et de produire des formes

textes choisis pour le sujet : le magicien, le clown... ou pour le genre : poétique, journalistique,

L’ACROCHAISE

Il s’agit de rechercher et de produire des formes corporelles

textes choisis pour le sujet : le magicien, le clown... ou pour le genre : poétique, journalistique,

indivi-

28

duelles ou collectives réalisées en équilibre sur un support plus ou moins élevé, la ou les chaises, à visée spectacu-

laire, c'est-à-dire dans le but d’être vues et / ou jugées selon un code construit et admis par le groupe.

Pour les élèves de maternelle la logique de l’activité reste la même, seul le prétexte à ce jeu est différent : ici les

enfants de TPS et PS montent sur les chaises pour ne pas être mangés par le loup.

De plus, il sera vu et non jugé par ses camarades. On établira alors avec eux un répertoire collectif des attitudes

trouvées par chacun. Ce répertoire sera alors décrit et écrit (dictée à l’adulte) en attitudes reconnues et répertoriées

: assises, debout, accroupies, etc.…

Cette entrée dans l’activité par l’imaginaire, surtout chez les TPS et PS, est indispensable pour faire adhérer tous les

élèves au jeu. Ce jeu du loup par exemple est le moteur des actions motrices produites librement par les élèves et

source de richesse dans leur production motrice.

Pistes pédagogiques: l’ACROCHAISE ou comment jouer à l’acrobate sur une chaise !

Enseigner l’EPS à l’école maternelle à travers l’activité Acrochaise, c’est apprendre à:

Maîtriser la prise de risque pour oser réaliser en sécurité, c'est-à-dire aider l’élève à acquérir une perception et une

utilisation sécuritaire de l’aménagement du milieu :

Finalités éducatives pour le cycle 1

· Amener les élèves à utiliser ce matériel chaise « autrement » comme support à des attitudes

équilibrées qui vont de la position la plus communément et socialement adoptée ( assise),

à des attitudes non traditionnelles et encore peu ou pas expérimentées : debout, semi renversées, autres.

· Amener les élèves à construire leur schéma corporel lié à un vocabulaire spatial bien spécifique, c'est-à-dire se si-

tuer dans un espace ORIENTE en :

- repérant les chaises par rapport à lui-même : devant moi, derrière moi, au dessus de moi, au dessous de moi, et

pour les GS à droite de moi, à gauche de moi ;

- se déplaçant par rapport à des objets fixes, (les chaises) : aller vers, glisser sur, glisser sous, etc.…

· Amener les élèves à découvrir la richesse dans la manipulation du « matériel chaise » mis au sol de différentes

façons pour qu’elles tiennent en équilibre stable, et ceci, lié à un vocabulaire spatial spécifique :

- chaise « couchée »

- chaise « renversée »

- chaise mise sur le « côté »

Amener les élèves à construire un espace aménagé, combiné de plusieurs chaises, et ceci, lié à un vocabulaire spatial

spécifique :

- face à face,

- à côté,

- dos à dos,

- etc.,…

· Amener les élèves à partager un espace restreint, étroit pour construire à deux ;

· Amener les élèves à réinvestir ces attitudes exécutées en solo, pour jouer en duo ;

· Amener les élèves à imaginer et inventer la chaise comme « autre objet pour vivre et faire vivre autrement l’objet »

· Amener les élèves à construire une représentation codée de leur jeu avec les chaises

Amener les élèves à construire une représentation codée de leur jeu avec les chaises :

- emplacement des chaises les une par rapport aux autres et les formes et sens des déplacements pour les PS

par exemple

· Amener les élèves à lire et décrire une représentation photographique ou dessinée, et la reproduire corporellement

: passage d’une lecture de l’espace en 2 dimensions à un espace en 3 dimensions (et inversement).

Des numéros au cirque contemporain.

Pistes pédagogiques: l’ACROCHAISE ou comment jouer à l’acrobate sur une chaise !

Répertoire des différentes positions d’une chaise stabilisée:

Positions spatiales de la chaise et vocabulaire: espace postural de la chaise:

29

Chaise «debout»: « se placer dessus, comment, quelle position dessus?»

30

31

32