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þÿ r * -'-**"** __8ixiåme_annåe. 29 þÿû a t 1898. þÿû u m é r g 204- .xounuss i-issnnounnsixns ssorsaieus -- v'- þÿ § l I : M l l l I | l l l l I l I l l l | Iû l l l | l I l . l l l l I l l H ' l I LB SURNATUREL . Dmncrnun : PAPUS LB H As A RD , _ Rédacteur en ohefp : Llclll IIIIGIIEL _ "°'""° P" smeuim dela menait.: þÿ | : . stunt tu mn SISIIM "'°'""° P" 5 Le Numéro : 10 Centimies ` ^'°"f'f"§:'cf""' ADMINISTRATION & BÉDACTION 2 ^9°'{NElENT$ un _______ ,,,._ 79, Faubourg Poissonnière, 7 9 ,,,, A, U:m_°'Î pfufafco rr. þÿ t ? . , ' l ° 2 . : ; . : 1 1112: runs ;;9î,¿Îg¿,_- ¿ ¿ p ¿ gfg LI SCIBIBE El 'Li BEl.llll0l Nos lecteurs ont vu dans les journaux quotidiens le compte rendu du banquet ofïert å M. Berthelot; ils ont également eu connaissance de Pattitude prise par M. Bru- netière depuis son voyage å Rome ; les rela- tions entre ces deux grands représentants de þÿ s S u r s - e n n e m i e s - ou soi-disant telles - se sont dès lors un tantinet aigries ; et le philosophe ne voit pas sans quelque pitié indulgente les articles de la Revue des Deux-Mondes se croiser avec les brochu- res de M. Berthelot. Ce dernier n'a sans doute être, au banquet glorificateur, que le porte-parole du matérialisme maçonnique; aussi les affirmations positivistes abondent-elles dans son discours ; dans la quantité, quelques- unes, énormes, þÿ s l u p éû e n t à entendre sortir d'une bouche de science :la moralité, la solidarité humaine, la charité sont unique- ment en raison directe de la culture scien- tifique; la compréhension esthétique obéit à la même loi. M. Brunetière répond å ces aperceptions par les arguments usés de la vieille théolo- gie. On ne sait du catholique ou du savant lequel est le plus en 'dehors de la vie céré- brale de notre temps. Ils doivent tous deux donner aux exégètes allemands, aux philo- logues anglais un piètre idée de la haute culture française; M. Brunetière en est encore å la conception sectaire et bossuéti- que d'lsraël peuple de Dieu; et M. Berthe- lot, dont les découvertes chimiques auraient élargir Pesprit, rétrograde jusqu'å_ la critique å courte-vue des Encyclopédistes. A quoi servent donc les fouilles d'Egypte et celles de Ninive,'à (quoi les recherches des Max Müller, des Burnout' et des Las- sen si deux des universitaires les plus titrés de France se jettent des arguments suren- nés dignes d'un apprenti maçs. ou d'un séminariste ? Nous n'oserions pas formuler contre ces personnages illustres le re- proche d'ambition ou d'avidité; ce ne sont que les dérivations d'un vice suprême: Porgueil. Eli phas Léviaécrit là-dessus, dans* ses livres ésotériques,des pages frappantes.. Plus qu'une vue superficielle ne le pourrait supposer, la science demande à. ses ponti- fes l'humilité et la simplicité du þÿ c S u r . Toute notion phénoménique correspond à une puissance métaphysique et réciproque- ment; les degrés de l'être sont infiniment variés; il suffit cependantd'un acte d'amour pour les percevoir; un seullnslant de com- munion sincère avec l"Eglise universelle - cette Eglise que M. Brunetière défend si maladroitement parce qu'il n'en saisit .pas la magnifique unité - illumine pour tou- jours Pesprit scientifique qui Pa vécu, --

Le Voile d'Isis - 1895-05-29 - 204

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Le Voile d'Isis « organe hebdomadaire du Groupe indépendant d'études ésotériques de Paris » (1890-1935). Revue ésotérique française publiée à Paris par la Bibliothèque Chacornac, fondée par Papus (Dr Gérard Encausse), consacrée à l'occultisme

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    __8ixime_anne. 29 a t1898. u m r g204-

    .xounuss i-issnnounnsixns ssorsaieus'

    -- v'- . . l I : M l l l I | l l l l I l I l l l | I l l l | l I l . l l l l I l l H ' l I l

    LB SURNATUREL . Dmncrnun : PAPUS LB H As A RD, _

    Rdacteur en ohefp : Llclll IIIIGIIEL _"'"" P" smeuim dela menait.: | : .stunt tu mn SISIIM "''"" P" 5

    Le Numro : 10 Centimiesq

    `

    ^'"f'f":'cf""' ADMINISTRATION & BDACTION 2 ^9'{NElENT$un_______ ,,,._ 79, Faubourg Poissonnire, 7 9 ,,,, A, U:m_' pfufafco rr. e t ? . , ' l 2 . : ; . :1 1112: runs ;;9,g,_- p gfg

    LI SCIBIBE El 'Li BEl.llll0lB

    Nos lecteurs ont vu dans les journauxquotidiens le compte rendu du banquetofert M. Berthelot; ils ont galement euconnaissance de Pattitude prise par M. Bru-netire depuis son voyage Rome ; les rela-tions entre ces deux grands reprsentantsde s S u r s - e n n e m i e s- ou soi-disant telles- se sont ds lors un tantinet aigries ; etle philosophe ne voit pas sans quelque pitiindulgente les articles de la Revue desDeux-Mondes se croiser avec les brochu-res de M. Berthelot.

    _

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    Ce dernier n'a d sans doute tre, aubanquet glorificateur, que le porte-paroledu matrialisme maonnique; aussi lesaffirmations positivistes abondent-elles dansson discours ; dans la quantit, quelques-unes, normes, s l u p e n t entendre sortird'une bouche de science :la moralit, lasolidarit humaine, la charit sont unique-ment en raison directe de la culture scien-

    tifique; la comprhension esthtique obit la mme loi.

    M. Brunetire rpond ces aperceptionspar les arguments uss de la vieille tholo-gie. On ne sait du catholique ou du savantlequel est le plus en 'dehors de la vie cr-brale de notre temps. Ils doivent tous deuxdonner aux exgtes allemands, aux philo-

    logues anglais un pitre ide de la hauteculture franaise; M. Brunetire en estencore la conception sectaire et bossuti-que d'lsral peuple de Dieu; et M. Berthe-lot, dont les dcouvertes chimiques auraientd largir Pesprit, rtrograde jusqu'_ lacritique courte-vue des Encyclopdistes.

    A quoi servent donc les fouilles d'Egypteet celles de Ninive,' (quoi les recherchesdes Max Mller, des Burnout' et des Las-sen si deux des universitaires les plus titrsde France se jettent des arguments suren-ns dignes d'un apprenti mas. ou d'unsminariste ? Nous n'oserions pas formulercontre ces personnages illustres le re-

    proche d'ambition ou d'avidit; ce ne sontl que les drivations d'un vice suprme:Porgueil. Eliphas Lviacrit l-dessus, dans*ses livres sotriques,des pages frappantes..Plus qu'une vue superficielle ne le pourraitsupposer, la science demande . ses ponti-fes l'humilit et la simplicit du c S u r .Toute notion phnomnique correspond une puissance mtaphysique et rciproque-ment; les degrs de l'tre sont infinimentvaris; il suffit cependantd'un acte d'amourpour les percevoir; un seullnslant de com-munion sincre avec l"Eglise universelle -cette Eglise que M. Brunetire dfend simaladroitement parce qu'il n'en saisit .pasla magnifique unit - illumine pour tou-jours Pesprit scientifique qui Pa vcu, --

  • .Q LE VOLE M818

    et bien loin de le faire tomber dans les bas-fonds du ralisme, l'lve jusqu'aux hori-zons sublimes o il peut apercevoir lesinfinies combinaisons de l'essence informantsans cesse la substance, -- et se les assi-miler au moyen de la mthode universellede connaissance qui constitue la Mathse.

    Les savants trouveront ces ides ridicu-lement mystiques, et les thologiens y ver-ront un panthisme fleurant l'hrsie;une seule observation pourrait cependantleur ouvrir les yeux tous : quand les pre-miers comprendront que le phnomne estYexpression symbolique de l'Ide, -quandles seconds auront saisi ladaptation quel'Ide subit dans sa forme - le vrai cru-cilicment du Logos - ils seront bien prsde s'entendrc. Puissent les efforts des spi-ritualistes htcr ce jour bni, ou luira l'aubed'un nouveau cycle de progrs.

    Srnm.

    UN DISCIPLE DE BRUCK

    Surlaconcordancequiexisle entre la loihistorique de Brch, la chronologie de laBible et celle de la grande pyramide deChops, avec une interprtation nouvelleduplan prophtique de la Rvlation, par

    Ch. Lagrange, professeur l'cole militaire,membre de l'./cadmie royale de Belgique ;Bruxelles, Kiessling, 79, montagne de lacour, 1893, 8, 5 fr.

    Un astronome, M. Ch. Lagrange, s'cstparfaitement assimil l'ouvrage de Brcksur Phumanit, ainsi que la Bible et lessavants travaux de Piazzi Smith et FlindersPetrie sur la grande pyramide (I). MaisM. Lagrange est quelque chose deplusqu"unvulgarisateur ; c`est un dcouvreur, qui a supousser plus loin les recherches de Brcket trouver des concordances nouvelles con-firmant les premires. T

    M. Piazzi Smith a prouv que la grandepyramide est d'origine hbraque ; que sonsystme mtrique est celui de la Bible, quec'est un livre de pierre o sont consigncs,.'l'aide d'une unit de mesure emprunteau globe terrestre,lcs constantes fondamen-tales de Pastronomie et de la physique duglobe ; que, trs probablement, la chrono-logic de la Bible est inscrite dans la pyra-

    _(l) L'/zumanit, son developpement et sa durJe, par

    R. Briick. 2 vol. in~8, l S 6 : l .- Life and ll"ork at thegreat Pyramid during the months of January, Fe-bruary. March and April, A. D. 1865, 3 vol. in-S,1867. l~}dZuburg. by Piaui Smith. - lil.: Our Inherietance in' the great Pyramid. in-8. 1870, London, thed. - Id., Nerf Mcasuvizs of Ille great Pyramid, by_a new Measurer, 1394. - The Pyramid: gm! Tem-_ple: ol Gizrh ; new an_d revised edition, in-8. byW. M. Flinders Petrie. - Qutelet, Physique sociale:

    FEUILLETON DU voiue n'isis 5

    E T U D IG SSUR

    LA MATHSE'

    eu lnareliie el Hierareiie le la Seienee'du D' Jean MALFATTI de MONTEREGGIO' traduites par Christien OSTROWSKI (l)

    Oette allgorie divine qui occupe le milieude la dcade ainsi que le chilre important5_ qui lui correspond reprsente ce grandhiroglyphe du monde qui s'enchane avecMala au moyen du son voile, renfermant enluitous lestypes, et duquel Haranguerbchahapparait sous le symbole de la premireellipse ferme qui n'est pas encore l'ellip-sode.

    Les Chinois ont considr le chilire 5(1) rms, iiiwaim A. Franck, ee. rue Ricliolieu,ll9.

    comme le premier nombre moyen completet l`ont reprsent sous la forme d'un zroferm ( g .k).

    Mais les Indiens ont dessin dans le 5 ladouble reprsentation plus prcise d'une el-lipse il moiti ouverte et moiti fermetelle que celle de notre zro mtaphysico-mathmatique ; car le signe fondamental duchilfre 5 est connu ( g .l), ce qui le sur-monte est le signe de la multiplication ( g .m),signe qui,comme il a t dit, ap-partient particulirementau ternairemoyen,le caractre de la dure et de la conserva-tion ne pouvant tre a l r m que par la mul-tiplication.

    Ce que dit la doctrine indienne sur *l'all-gorie d`0um, la plus importante de toutes,est vraiment surprenant. D`aprs le dve-loppement de Dieu dans Maia, il fallait quele miroir changeant de l'imagination ,retune idale et relle cqnsolidatiou dans Oum,comme dans la volontcorporellement g u -re du crateur.

  • .~ry'_.1

    LE VOILE D'lSIS 3

    mide au moyen du diagramme des passagesintrieurs, par proportionnalit des lon-gueurs aux temps de l`histoire humaine( raison d'un pouce pyramidal par anne),Brck a dmontr ceci : la loi du dvelop-pement de Fhumanit comprend un terme.de prcession d'est en ouest, et un termepriodique quinquasculaire comprenant5 phases ; de constitution, de prorganisa-tion,d'organisation, d'apohie et de dca-dence, pour chaque centre civilisateur.

    Le temps que met un mridien quinqua-sculaire pour revenir un mridien fixeest de 516 ans, et le temps qu'il met re-venir un mridien de prcession est de520. Le savant belge reconnait qu'il y a desanomalies, et qu'en outre un peuple peutavoir une priode de trs grand clat aprsune dcadence (1).

    M. Ch. Lagrange, aprs avoir rappelqu`une ligne trac sur le mur d'un passageindique la date de la grande pyramide,d'ailleurs ca'cule astronomiquement dixans avant le calcul de la distance entrecette ligne et l'cntre, constate aussi qu'unpoint notable (VV) correspond la datede 1882, anne qui vit l'occupation de F-

    (I) Le septnaii-e n'apparait pas dans ee systemetandis qu'il se trouve en d'autres que _j'ai cits dansle Voile d'Isis. ajoutez une priode de naissance et

    ne d'tai stationnaire, vous avez sept priodes.

    Oum est un mot mystique de symbole, eton -lit dans les trois livres de Beid que, dansce mot,git le principe iondamental de laracine du Tout.

    Oum est une prclamation de tout cequi rleueT*'nt; un prototype du premier dve-loppement cosmognsique,- un souffle dela fie originelle,-le contenant de la nature venir, - l'enveloppe de la science, _ lecorps mystique de Brahm, - lame de toutavec et dans Brahm.

    < Oum a t sa propre forme originellede toute ternit, mais cependant il s'estatiirm lui-mme dans la mditation de lapense humaine mise en mouvement par letravail. - L'homme l'a cherche comme fai-sautretentir le souffle spirituel inarticulde Dien dans la connaissance relevant lascience. refltant sa lumire sur le mystredela vrit. - Et, comme l'liomme voulaitle manifester aux autres hommes, il devintsubstantenr des lments, revtement deslettres, forme du son.

    -Sigl-

    gypte par les Anglais ; l'auteur admet queceux-ci descendent des Isralites par suitede la dispersion des dix tribus (l). Cetteide n'est pas nouvelle : bien des indpen-dants l'avaient au XVIl sicle; et Crom-well contemporain d'Ashmole, le rnovateurde la franc-maonnerie anglaise, Cromwell,protecteur des juifs, parat avoir adoptcette opinion. M. Lagrange insiste sur lesanalogies frappantes entre les mesures an-glaises et les mesures pyramidalcs.

    La chronologie littrale de la Bible estd`aecord avec celle de la pyramide ; ledluge a eu lieu en 2528, lExode en 1516avant J.-C. d'aprs lelivre sacr; or l'entredu passage descendant est ouverte la date2528 ou 2530, 95 ; et Fintersection de l`axedu passage descendant avec le sol prolongdu passage ascendant donne 1512, 15 en1515, 7. Une diagonale de la chambre duroi donne 515, 105 (ou 510, priode quin-quasculaire de Brck), et la somme desdiagonales ,donne 1030, 330 (or Brckadmet 1032 ans comme dure d_e la vie d`unpeuple). Une surlvation du sol de lachambre correspond l'intervalle entre lesapcges des peuples chefs successifs.. 1882,

    .

    (I) The Banner of Israel, vol. XIV, l88, London.- Glover, England lhe remuant of Junla and theIsrael ofEphraim, London, 1881, 2d edit.

    Qui pourrait ne pas reconnaitre dans cesmagnifiques paroles le rapport et la s i g n i -cation de nos c h i r e shiroglyphiquesiQuand mme on n'aurait pu trouver la con-struction du zro elliptique, dans sa figureallgorique, on aurait dj saisi ncessaire-ment dans ces mots seuls son rapport symvbclique au zro.

    Dans la ligure d'Oum, quoique forme ducercle et dans le cercle, comme nous l'avonsdit plus haut, sort de la bouche de Brahmadans un rayonnement triple : la premiretriade ou le trinome ternaire de la dcade,qui porte sur l ` S u fdu monde, tandis qn'aumilieu du quadrilatre et du triangle inscritdans le cercle, le pentagone reconnu mystique (nombre 5), est indiqu. Mais ce pointde vue se prsente de la manire la plusvidente, quand Oum est reprsent sousune forme humaine, comme viril et commefminin dans l'acte de Paccouplement.

    Ici nous retrouvons le rapport au nombre5, non seulement dans les cinq doigts de ses

  • 4H

    .

    LE VOILE D'lSlS

    19'11, 1939, 1957, 1964, 2000, seraient desdates remarquables ; l'chelle chronolo-gique,s'arrte.2V38_dans la chambre duRoi (1). Une table horizontale qui se conti-nue jusqu'au fond de la Chambre du Roimarque, d'aprs l'auteur, la priode dedomination de l'Angleterre : Je ne voit paspourquoi il la fait commencer' en 1870plutt qu'en 1814 ou mme en 1713, datedu trait d`Utrecht. `

    M. Lagrange, anticlrical et protestantconaincu, donne une trs grande impor-tanee la Rforme; mais il ne remarquepas que le gnosticisme en est PanctrePorigine de l're chrtienne et qu'il n'estpas possible de rattacher Luther aux ap-tres, tandis que les papes se rattaehentceux-ci historiquement (pages 61, 113, 116,195). Il oublie que les glises rformes n'ontconserv qu'une partie des vrits rvles." Cette mme proccupation lui fait ad-mettre, par des raisonnements fort ing-nieux, que la 8 puissance de l1Apocalypseest la papaut; tout comme des auteurscatholiques ont prouv par l'Apocalypsequeeettxa 8 puissance est le mahomtisme,qui parait avoir t trappe mort, mais re-

    '

    (1) Ces donnes s'accordent, a une on deux annesprs, avec celles des prophties d'0rval, Prmol, etc.M. Lagrange ne les cite iamais.-.-

    deux mains, mais aussi dans les cinq doigtsde ses pieds. - Ce que cette allgorie a deplus remarquable consiste en ce . que desdoigts des pieds et deceux des mains de la -gure de l'homme sort un torrent de 1'eu,etc.,tandis que des doigts des pieds et de ceuxdes mains de la g u r ede femme jaillit, aucontraire, un torrent d'eau.

    Donc le c h i r e5 est,en lui-mme et`dansla dcade, en mme temps reprsent etsymbolis par deux lments originels dou-bles, comme viril et fminin. Les philo-sophes grecs ont galement aussi bien sentiqu'apprci Pimportance du chiffre 5. -Aussi Anonymus le nommait-il Nemesis,quia distribuit convenenter tum c S l e s t i a .tum divina et naturalia clemento. :

    Etil reconnaissait en lui : Facultas mi-nima Vivendi cum tria sint seeundum phy-sicos, q u S v i v i c a n tpost corporationem,facnltas vegetativas, animalis et rationalis,ac rationalis quidem Jnsta septenarium con-stituta, animalis jnxta senarium, vegetativa

    naitra lorsque se formera' cet empire dellantechrist dont M. Lagrange ne croit pasdevoir parler (pages 70, 88, 107) (1).

    Quoi qu'il en soit, son mystre ne serait

    crivain qui aurait autant de science et derigueur dans le raisonnement. L'Eglisecatholique lui parat s'tre matrialisedepuis les successeurs de Charlemagne etmriter d'tre qualifie de bte par l'Apo-calypse(XI1l,Il). Depuis le concile de Nice(en 325), 4 priodes de 515 ans sont mar-ques par les dates de 843 (trait de Ver-d"un); 1355 (milieu de la vie de Wiclef);1870 (poque actuelle), 'et 2385 (fin del'chelle chronologique). ~

    Il me semble qu'on pourrait rapprocherces observations, soit un point de vuecatholique, soit unpoint de- vue contrairede Phypothse faite par M. Chauffard, quiadmet plusieurs sicles de vie pour l'huma-nit aprs l'antchrist.

    Nostradamus parle peu prs dans lesmmestermes :

    De cinq een.: an: plus compte l'on tiendra.Celuy qu'estoit l'ornement de son temps;Puis a un coup grande clart donnera,Qui par ee sicle les rendra trs contens (Ill, 94).

    (1) J`aimerais a voir M. Lagrange discuter cettequestion de l`Apocalypse avec M Chantfard, ancienmagistrat Lavaur (Tarn).

    necessario in quinarioincidit ita ut etiamextremitas quaedam minima tacultatis vi-vendi existat. :'

    Plutarque dit: Quinarius primum omniacomplectitur omnis numeri speeiem, et bi-narium primum parem, et ternarium pri-mum imparem, unde item nomen ille matri-monium, tanquam ex viro et femina con-stet. :

    Martianus Capelle : Hnnc nnmerum quineget esse diametrum, nam decadis per-fectio circulasque hujus hemispheri seca-tur. - Semideus quod in medio sit constitu-tus. Geminus quod senarium sibi dividat. :

    Anonymus : Cordialem vocat juxta siml-litudinem cordis quod in medio animaliposita habent. Appellatur quoque providen-tia justitia, quia i n S q u a l i a S q u a t .Sonumprimum in musica esse Quintam. :

    Maerobius : I-Iic ergo numerus, simulomnia et supra et subjeeta designat, autenim Deus summus est, aut meus ex eo natain qua species rerum continentur, aut mund

    pas facilement rfutable, mme pour un

  • lLE VOILE D"lSlS _ 5

    Ceci s'accorde avec la loi de Brck, 'quiveut qu'une priode do trs grand clatpuisse suivre une priode de dsorganisa-tion (l). . - - .

    ll est impossible, dans un court article,de mentionner la prodigieuse quantit deconcordances que M., Lagrange trouveentre les .donnes chronologiques des pro-phtes de la Bible et celles que fournit lagrande pyramide. Ezchiel lui parait avoirclairement dsign le fluide subtil danslequel les organismes des peuples puisentleur activit selon le systme de Brtick(p 101). Daniel, d'aprs le calcul de M. La-grange, annonce le retour d'Isral (l'Angle-terre) en Orient Pan 1882 (p. l8l), etc.

    Le systme infrieur de la pyramide estexpliqu avec la mme logique. .

    *-ld.~l;.agstange* ne parait- pas pouvoir ac-cepter toutes les ides de Poceultisme mo-derne, puisqu'il croit fermemement qu'ilfaut admettre d'une facon littrale ce que ditla Bible de la naissance d'Adam, de satentation, etc. (p. 2l3); et puisqu'il soutientque la pyramide est un monument hbreux

    *(l) Je souhaite que M Lagrange se mette en rela-tion avec M. Rigaux, cur d ' A r g S u v e s ,prs Amiens,possesseur d'ouvrages inestimables de Nostradamus,lequel doit tre apprcie a une heure prochaine,tout comme la grande pyramide.

    anima q u Sanimarum omnium fous est, autcelestia sunt usque ad nos, aut terrena na-tura est, et sic Quinarius rerum omniumnumerus tnr. :

    Je me permettrai, en tluissant ce chapitre,de poser cette question : < Si la dnomina-tion d'0um, d'une part, comme s o u l edeDien, admise par les Indiens comme sonterme mystique, ne drive pas de Om, paranalogie avec Brahm, et si, d'un autre cot,le mot Ovum ( S u fdu monde) ne provient pasdu mot Oum! :- Je le prsume d'autantplnsque le zro elliptique comme hiro-glyphe du monde participe a ces deux mots,et de leur milieu e'unit au cercle divin d'unepart, et de l'autre a la sphre de la na-ture (l). _

    (1) Ce que Jacob Wagner dit, dans sa Philosophiedes Mathdmattquea, a ce sujet, mrite d'tre rapporteloi. s Si le milieu est un chiffre unlquefsa puissanceest egale aux produite d'egales distances. Ainsi,dans a. b, c, d, e on trouve ae -- bd et c' - ae -bd. Un rapporfest-il donne dans le nombre c on -en

    (p.) 215) quoique Abraham ne 1'ait pointcommence (tandis qu'il serait possiblel'admettre qu`elle_ ft l ' S u v r ed'un grandiniti, d'un pontife gyptien inspir ou ayantconquis la science de l'avenir).

    Quoi qu`il en soit, M. Lagrange faitpenser. Les questions traites' dans cet ou-vrage mritent une discussion" approfon-die ee' Congrs des religions qui nous estannonc pour 1900. L'auteur sympathisedu reste avec les occultistos par son ddainpour le clricalisme scientifique qui, commeson adversaire (page 199), ne voit la vritqu' travers des mandataires : ,par sa' vic-toire sur ses prjugs de

    "

    naissance, parsa conviction que la science commencepar un acte de foi et finit seulement par lavue _(p. 215, 266), enfin par son amourpour les hautes vrits que dmontrent lesfaits concrets et tangibles.

    - Son ouvrage devrait tre entre les mainsde tous les occultistes.

    '

    Saruaninus (1).

    (l) Quelqu'un pourrait-il me faire savoir o jepourrais me procurer Fouvrage de Brok : flluma-nitf

    ._ .ii-

    I

    Get aspect avait frapp le grand Proclus.lorsque dans Particle De circuli in numeriscontemplatione quo ad potentiam : ,il s'ex-prime comme suit : Quo circa in numerisquoque hic media continet contra totiusnumerorum progressionis quae ab unitate

    peut dduire une quation. Cette equation reposedonc sur une antithse. En algbre Fequation estconsidre comme un cercle ferm de transforma-tlons, qui sont une ombre de la vie organique. :

    L'ide que Wagner se fait du cercle diffre com-pltement de la notre, de telle sorte que. dans lecas cit, nous pourrions, au lieu du mot cercle.nousservir de celui de circulation. Car le cercle tantune quivalence pure, aucun acte de changement nepeut avoir lieu en lui, a moins' qn'il ne soit mis enmouvement, mais alors il cesse par' la mme d'trecercle et devient ellipse, Proohus dit : _ Quemad-modum porro si cireulus in modum funds movea-tur, ellipsis statim apparet. :

    Je croirais presque que l'ide et le nom de circu-lation proviennent de cette transformation, surtoutpar cette raison que e'est dans ce changement ducercle en ellipee et reciproquement que nous conce-vonstout le proces de la vis dans la creation. A

  • o ~ LE voina n * i s i a_

    Ulnstruuiien intgrale(Suite)

    Nos degrs seront donc emprunts detoutes faons la nature seule ; ils parta-geront les enfants selon leur ge ou leursprogrs psychologiques, non d'aprs leurrang social, ni leur destination prjugs.En mme temps et par la mme raison,chaque degrsera le dveloppement du pr-cdent, et, comme il sera toujours ency-clopdique, il n'enfermera Pleve dansaucun cercle spcial : notre enseignementrestera constamment impartial.

    Y,

    * U I

    Entrons un peu plus dans les dtails. Lecaractre propre de chaquedegr doit pn-trer chacun des trois facteurs de Pnsiruc-tion :la matre,qui en est comme le corps;la mthode, qui en est Pme (et que nousindiquerons seulement), et l'esprit, ou es-sence idale.

    Le premier degr, celui de l'Instrz/.ationprimaire, est celui du concret.

    La matire de son enseignement n'em-brassera que les faits, mais les faits desneuf ordres de connaissance, car on ne peuttrop insister sur ce point que Pinstruction

    ne doit pas cesser un instant d'tre ency-clopdique. Ainsi- l`lve primaire recon-natra les faits psychologiques, logiques,thiques et mme mtaphysiques (1) aussibien que ceux du monde palpable. Seule-ment, comme ceux-ci sont les plus frap-pants et les plus frquents,au dbutsurtout,c'est sur eux que porteront les premiers etles principaux dveloppements, ils fournis-sent, nous l'avons dit, la teinte de ce pre-mier plan : les autres viendront par la suitecomme des gnralits, un premier degr,un pressentment de l`abstrait.

    (A suivre.) F.-Ch. BARLET.

    BIBLIEAPHIE iHenri Dubcliot : L`Orientation. Cha-

    muel, diteur, br. - 8.L'auteur de cette brochure sait rester

    (I) il est e u p e r usans doute d'noncer que les faitslogiques sont,par exemple. ceux qui font reconnaitreles trois termes de la proposition 5 les fait: dvhiquessont dans les rvlations instinctives de la consciencemorale (Fimpratif catgorique de Kant) ; les faitsmtaphysiques sont ceux qui rvlent une volontinvisibl, intelligente, harmonieuse (lnconscientd'[iartmann, la volont de Schopenhauer, etc., lesarguments sentimeniaux de la Thodice en faveurde l'8XllGIlC6 de Dieu). ~

    Les lois mtaphysiques sont dans les preuves cos-moiogiques et morales de Dieu _ la mtaphysiquede l'thi-me est la recherche de la base morale.

    usque ad Denarium circumvoivitur. Quna-rins-enim atque senarins ex omnibus circu-larem ostendit potentiamguippe qui in iis q u S u n tex sese progressionibus in seseiterum revertuntur, cum non multiplicanturin sese desinunt. Progressionis image estmultiplicatio, regressionis sxistus in eademspecie. Horum_ autem uirumque circular-is p r S b e t p o t e n t i a ,excitans a manente veluticentro cansas multitudinis productrices,convertens vero post productiones multitu-dines ad causas. Duo itaque numeri mediuminter omnespossident locum circuli proprie-tatem habentes, quorum unus omnes mas-cnlorum imparisque naturte convertibilegenus praecedit ; alten veroomne f S m i n e u met par aecundasque series ad propria revo-cat principia juxta circuleirem potentiam. :

    HLRANG UBRBEHAH _ .

    Comme conclusion au deuxime ternaire(de Vischnou de la dure), il comprend enlui le c h i r e5 et toute sa symbolique,

    1

    comme 6, comme-5 ferm, comme eiiipseferme. - Six consistant en 3 iois'2 et2 fois trois, en lui se s u b s t a n t i enon seule-ment la totalit reue de Fhermaphrodi-tisme idal et rel comme genre, commeesprit du monde rnferm dans l ' S u tdumonde, et cela dans le sens propre des an-ciens, mais aussi l'idc d'un dveloppementen dehors de soi du sexe fini dans la troi-sime puissance du 2 - 8 qui, dans la troi-sime ternaire, s'exprime dans une indivi-dualit infinie.

    Ce que nous apprenons de l'0upnekhat,du Wedu et du Schuster sur F a i a r a n g u e r -behah allgorique nous conduit a la percep-tion abstraite d'une normalit prcrairicede l'me du monde *reprsente dans unidal de la substance.

    Haranguerbehah est la facult de lacoordination des lments fondamentaux dela force de production, des images de laforme du monde.

    En lui gt ie germe originel du monde

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    von.s irisis,

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    toujours simple, toujours noble et gal lui-mme, dans l'expos de hautes vrits,en un langage d'une beaut svre qui estfait pour plaire au penseur. L'esprit conso-lateur le lui a dit : Nul ne peut rien rece-voir s'il ne lui a t donn du ciel. : : Lesicle est mr pour regarder en face l'clatdela loi, qui t`utjusqu'ici voil.

  • 8 LE VOILE D'ISIS "

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