Le sicle des totalitarismes Isabelle Chalier, Lyce Kberl,
Slestat Dessin de David Low, 1940
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Daprs le BO n9 du 30 septembre 2010 Question Gense et
affirmation des rgimes totalitaires (sovitique, nazi et fasciste)
Mise en uvre Les rgimes totalitaires dans lentre-deux-guerres :
gense, points communs et spcificits Les totalitarismes face aux
dmocraties dans les annes 1930 Question La fin des totalitarismes
Mise en uvre La dnazification de lAllemagne et le procs de
Nuremberg La sortie progressive du totalitarisme en URSS :
Khrouchtchev, la dstalinisation et ses limites ; Gorbatchev, de la
Glasnost la disparition de lURSS
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Quelques lectures Bernard Bruneteau, Le Totalitarisme. Origines
dun concept, gense dun dbat, 1930-1942, Cerf, 2010. Michael Geyer,
Sheila Fitzpatrick, (dir.), Beyond Totalitarianism. Stalinism and
Nazism Compared, Cambridge, Cambridge University Press, 2009. Enzo
Traverso, Le totalitarisme. Le XXe sicle en dbat, Seuil, Paris,
2001. (recueil de textes prsents par Traverso) Henry Rousso, d.,
Stalinisme et nazisme : Histoire et mmoire compares, Bruxelles,
IHTP-CNRS/Complexe, coll. Histoire du temps prsent , 1999. Ian
Kershaw et Moshe Lewin, d., Stalinism and Nazism: Dictatorships in
Comparison, Cambridge, MA : Cambridge University Press, 1997. Ian
Kershaw Nazisme et stalinisme, limites dune comparaison , Le Dbat
n89, 1996. Ian Kershaw Retour sur le totalitarisme. Le nazisme et
le stalinisme dans une perspective comparative , Esprit, 1996.
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Capacits et mthodes vises 1- Matriser des repres chronologiques
et spatiaux -nommer et priodiser les continuits et ruptures
chronologiques -situer et caractriser une date dans un contexte
chronologique 2- Matriser des outils et mthodes spcifiques
-identifier des documents (nature, auteur, date, conditions de
production) -cerner le sens gnral d'un document ou d'un corpus
documentaire, et le mettre en relation avec la situation historique
tudie -critiquer des documents de types diffrents (textes, images,
cartes, graphes, etc.) -dcrire et mettre en rcit une situation
historique
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Capacits et mthodes vises 2- Matriser des outils et mthodes
spcifiques - lire un document et en exprimer oralement ou par crit
les ides cls, les parties ou composantes essentielles ; passer de
l'observation la description -utiliser les Tic ordinateurs,
logiciels, tableaux numriques ou tablettes graphiques pour rdiger
des textes, confectionner des cartes, croquis et graphes, des
montages documentaires 3- Matriser des mthodes de travail personnel
- mener bien une recherche individuelle ou au sein d'un groupe ;
prendre part une production collective
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Affiche de la SFIO, 1951 Amener le thme et une problmatique,
ici sur la comparaison et sa valeur, des naissances jusquaux fins
des totalitarismes
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Le chef Un seul parti Le systme concentrationnaire Censure,
propagande Annexions Elimination des opposants Culte du chef
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Dcoupage propos I - Comment les rgimes totalitaires se sont
dvelopps et affirms ? (4h) A- Naissances du totalitarisme (1h-1h30)
B- Similarits et spcificits (2h30-3h) II- Comment se sont-ils
confronts aux dmocraties dans les annes 30 ? (3h) A- Totalitarisme
et dmocratie, quels antagonismes ? (1h) B- Le recul des dmocraties
librales face aux rgimes totalitaires (2h) III- Comment ont-ils
disparu ? (4h) A- La Seconde guerre mondiale a mis un terme au
nazisme (2h) B- En URSS, la sortie du totalitarisme a t progressive
(2h)
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Quelques lectures complmentaires Bernard Bruneteau, LAge
totalitaire, Paris, Le Cavalier bleu, 2011. Stphane Courtois
(dir.), Une si longue nuit : l'apoge des rgimes totalitaires en
Europe, 1935-1953, Paris, LAge dhomme, 2003. Stphane Courtois
(dir.), Quand tombe la nuit, Origines et mergence des rgimes
totalitaires en Europe 1900-1934, Paris, LAge dhomme, 2001.
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Premire partie Comment les rgimes totalitaires se sont dvelopps
et affirms ? A- Naissances du totalitarisme Caricature amricaine,
1930
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Si l'on cherche comment, dans son immense majorit l'opinion
allemande, interprte l'armistice du 11 novembre 1918, et la paix de
juin 1919, on se trouve en face de la version suivante, propage par
tous les journaux, enseigne dans toutes les coles, ancre dans tous
les cerveaux, bien avant l'accession d'Hitler au pouvoir :
l'Allemagne n'a pas t militairement vaincue ; son arme n'a pas t
battue en rase campagne ; ses frontires n'ont pas t violes; elle
n'a pas t envahie ; elle a t victime, avant tout, du blocus, moyen
de guerre inhumain, contre lequel l'emploi de la guerre sousmarine
outrance tait parfaitement lgitime ; [] enfin, lunivers tait ligu
contre elle ; c'est pourquoi, l'instigation du gouvernement civil
et des milieux parlementaires, elle a demand un armistice, prologue
une paix qui, dans sa pense, devait tre ngocie d'gal gal [] ; les
conditions mises par les Allis l'octroi d'un armistice ont t
cependant draconiennes [] ; l'Allemagne aurait pu les repousser et
reprendre la lutte ; mais, ce moment, les sociaux-dmocrates, les
marxistes, les juifs ont port la patrie un coup de poignard dans le
dos ; l'arrire a trahi le front ; il a fait une rvolution qui
rendait toute rsistance impossible. Les Allis ont [... ] impos
l'Allemagne, sous menace d'invasion, une paix non librement ngocie,
mais dicte, un Diktat, ils l'ont contrainte se reconnatre coupable
de guerre. Andr-Franois Poncet, ambassadeur de France Berlin de
1931 1938, De Versailles Postdam, Flammarion, 1948.
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Nous allons au Reichstag pour utiliser notre profit les armes
de la dmocratie. Nous devenons dputs pour paralyser lesprit de
Weimar avec sa propre collaboration. Si la dmocratie est assez
stupide pour nous donner des cartes de transports gratuits et une
indemnit parlementaire, cest son affaire []. Nous prendrons tous
les moyens lgaux notre disposition afin de rvolutionner la
situation actuelle. Si nous arrivons lors des lections placer 60 ou
70 agitateurs de notre parti dans les diffrents parlements (=le
Reichstag et les autres assembles locales), l'tat lui-mme nous
offrira les armes avec lesquelles nous le combattrons (... ).
Mussolini aussi s'est fait lire au Parlement et peu de temps aprs,
il a march sur Rome avec ses chemises Noires. Il ne faut pas croire
que nous avons dcouvert dans le parlementarisme notre chemin de
Damas. Nous y venons en ennemis! Comme le loup fait irruption dans
la bergerie. Joseph Goebbels, Der Angriff (= LAttaque), 30 avril
1928.
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Cette rencontre entre Hitler et Papen, le 4 janvier 1933, dans
ma maison de Cologne, fut arrange par moi, aprs une dmarche de
Papen dans ce sens le 10 dcembre 1932. Avant d'entreprendre ce pas,
je me concertai avec un grand nombre de dirigeants de l'conomie et
m'informai de leur tat d'esprit. Ils aspiraient l'arrive au pouvoir
d'un Fhrer fort, pour former un gouvernement durable. Lorsque le
NSDAP subit son premier revers, aux lections du 6 novembre 1932, un
soutien par l'conomie allemande devint urgent. Un intrt commun du
grand capital rsidait dans la peur du bolchevisme et l'espoir que
les nationaux-socialistes, une fois au pouvoir, creraient en
Allemagne les fondements d'une politique et d'une conomie stables.
[... ] On attendait galement une nouvelle conjoncture conomique par
la distribution de plus grosses commandes de l'tat: [... ] Hitler
prvoyait l'accroissement de larme allemande de cent mille trois
cent mille hommes, la construction d'autoroutes du Reich,
l'amlioration des moyens de transport, en particulier les chemins
de fer du Reich. Dclaration du banquier Kurt von Schrder, extrait
de Nazi Conspiracy and Agression, 1946.
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Affiche sovitique des annes 30
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1919 Versailles 1922 La marche sur Rome 1924 Mort de Lnine 1933
Hitler chancelier
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Premire partie Comment les rgimes totalitaires se sont dvelopps
et affirms ? B- Similarits et spcificits Les finalits : -Fabriquer
lhomme nouveau -Eliminer lennemi Les moyens : -La terreur -La
communication de masse Un guide
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La fabrique de lhomme nouveau Aoste, statue du Stade des
Marbres, 1932 Der Wchter, bas-relief dArno Breker, 1938 Le couple,
Alexandre Rodtchenko, photo, 1932
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August Sander, Vtrans aveugles, photographie, 1929, tirage en
1950
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Lexposition internationale Paris en 1937
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Dfinition et exclusion de lennemi Chassons les koulaks du
kolkhoze affiche sovitique du dbut des annes 30 Les pres ayant t
arrts, ce fut le tour des familles, au dbut de 1930. Le Gupou ny
suffisant plus, on a mobilis les fils dactivistes. Ctaient des
hommes du pays, des gens que tout le monde connaissait mais on
aurait dit quils taient comme hbts, envouts. Ils considrent ces
paysans comme du btail, comme des cochons. () Ils puent, ils ont
tous la vrole, mais ce sont des ennemis du peuple () tandis que les
komsomols et les miliciens sont tous des hros. Ces propos
commencrent minfluencer moi aussi, jtais une gamine. () La radio,
le cinma, les crivains et Staline disaient la mme chose : () il
faut les anantir tous, en tant que classe, ces maudits (). Pour les
tuer, il fallait dclarer : les koulaks, ce ne sont pas des tres
humains. Tout comme les Allemands disaient : les juifs, ce ne sont
pas des tres humains. Cest ce quont dit Lnine et Staline, ce ne
sont pas des tres humains. V. Grossman, Tout passe, 1963,
extraits.
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Dfinition et exclusion de lennemi Peuvent tre assigns un sjour
forc de police ceux qui ont commis ou manifest le propos dlibr de
commettre des actes dirigs branler violemment les ordonnancements
nationaux, sociaux et conomiques constitus lintrieur de lEtat ou en
diminuer la sret, ou encore contrecarrer ou faire obstacle laction
des pouvoirs de lEtat, de manire porter de faon quelconque un
dommage aux intrts nationaux en relation avec la situation
intrieure ou extrieure de lEtat . Loi fasciste de 1926
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Dfinition et exclusion de lennemi Brochure nazie expliquant les
lois de Nuremberg aux enfants, 1938
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La terreur une pratique au cur des totalitarismes Avec les TICE
en groupe, en autonomie ou non, sur le Goulag, partir du site
internet des Mmoires europennes du Goulag
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La terreur une pratique au cur des totalitarismes
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Etude transversale Le chef, la jeunesse et la propagande dans
les rgimes totalitaires Comme leurs yeux brillent, lorsque le Fhrer
est tout prs deux ! Photographie dHeinrich Hoffmann, Maison Brune
Munich, 1932
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Je crois en le Duce suprme Crateur des Chemises noires Et en
Jsus Christ son unique protecteur. Notre sauveur fut conu Dune
bonne mnagre et dun brave forgeron. Il fut un valeureux soldat, il
eut des ennemis. Il est descendu Rome : le troisime jour, il a
ressuscit lEtat Il est mont au pouvoir Il sige la droite de notre
souverain Do il viendra juger les bolcheviks. Je crois en ses lois
sages En la communion des citoyens En la rmission des peines En la
rsurrection de lItalie, en la force ternelle. Ainsi soit-il. Acte
de foi envers le Duce appris par les enfants des Italiens en
Tunisie dans les Maisons dItalie , annes 30
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Jamais nos champs fertiles n'ont donn une telle moisson. Jamais
nos villages n'ont connu un tel bonheur. Jamais la vie n'a t aussi
bonne et les esprits aussi levs. Jamais jusqu' prsent le seigle ne
fut si vert. Sur toute la terre, le soleil lance une lumire plus
chaude. Car la face de Staline le fait briller plus fort. Je chante
pour mon enfant reposant dans mes bras. Grandi telles ces fleurs,
dlivr de toute crainte. Tu apprendras la source de ce soleil qui
baigne notre pays. Et tes petites mains copieront le portrait de
Staline. Ode Staline en 1939, sur une musique de Prokofiev
Photographie dArkadi Shaikhet, annes 30
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Affiche du film Le jeune hitlrien Quex, de Hans Steinhoff, 1933
Autre piste pdagogique : Comparer lhistoire du jeune Quex avec
celle de Pavlik Morozov.
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Pendant un demi-sicle, Pavlik Morozov fut le modle du pionnier
communiste qui, 14 ans, dnona son pre comme ennemi de classe puis
fut assassin par des membres de sa famille. Le mythe a depuis vol
en clats mais il n'en finit pas de hanter le pays. Lors de la
perestroka la fin des annes 80, la lgende de Pavlik Morozov est
l'une des premires tre revisite. Pour les dmocrates, le petit
villageois qui a accus son pre d'aider les koulaks (paysans riches)
et qui l'a envoy pour dix ans au goulag n'tait qu'un pauvre enfant
embrigad par le Parti. Sa mythification illustre l'une des priodes
les plus sombres de la rpression stalinienne, le dbut des annes 30
avec la collectivisation force et la liquidation sanglante des
koulaks. Le hros a agi dans l'objectif pur et sacr de servir le
Parti. La lgende est ne. Des meetings de protestation sont organiss
dans les coles. De tout le pays, des lettres parviennent au
tribunal, au procureur Vychinski, Staline lui-mme. Les coliers
promettent des tudes de fer et une discipline de choc pour venger
Pavlik, et supplient: pas de pardon pour l'ennemi de classe.
Dsormais dans toutes les coles, la salle rserve aux pionniers va
porter le nom de Pavlik Morozov. Daprs larticle de Vronique Soule
paru dans Libration le 23 juin 1999
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Deuxime partie Totalitarismes et dmocraties A- Totalitarisme et
dmocratie, quels antagonismes ?
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Quelques lectures Marcel Gauchet, A lpreuve des totalitarismes,
1914-1974, Lavnement de la dmocratie, t. 3, Paris, Gallimard, 2010.
Juan J. Linz, Rgimes totalitaires et autoritaires, Paris, Armand
Colin, 2007. Juan J. Linz L'effondrement de la dmocratie,
autoritarisme et totalitarisme dans l'Europe de
l'entre-deux-guerres , Revue internationale de politique compare
4/2004 (Vol. 11), p. 531-586.
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Le fascisme nie que le nombre, par le seul fait dtre le nombre,
puisse diriger les socits humaines. Il nie que ce nombre puisse
gouverner grce une consultation priodique. Il affirme lingalit
ineffaable, fconde, bienfaisante des hommes quil nest pas possible
de niveler grce un fait mcanique et extrieur comme le suffrage
universel. On peut dfinir les rgimes dmocratiques comme ceux qui
donnent au peuple, de temps en temps, lillusion de la souverainet.
() Le fascisme repousse dans la dmocratie labsurde mensonge
conventionnel de lirresponsabilit collective, le mythe du bonheur
et du progrs indfinis. Mais si la dmocratie peut tre comprise
diffremment, si elle signifie ne pas refouler le peuple en marge de
lEtat, le fascisme a pu tre dfini par celui qui crit ces lignes
comme une dmocratie organise, centralise et autoritaire . Benito
Mussolini, La doctrine du fascisme, 1930, extraits.
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Sur la base de larticle 48, paragraphe 2, de la Constitution du
Reich, les dispositions suivantes sont ordonnes pour contrer les
violences communistes qui mettaient lEtat en danger : 1- Les
articles 114, 115, 117, 118, 123, 124 et 153 de la Constitution du
Reich sont suspendus jusqu nouvel ordre. Il est donc possible de
restreindre les droits la libert personnelle, la libert dopinion,
la libert de la presse, la libert de sorganiser et de se
rassembler, la confidentialit des communications postales,
tlgraphiques et tlphoniques. Les mandats pour les perquisitions
ainsi des ordonnances pour les confiscations et les limitations de
la proprit sont possibles au-del des limites proscrites. 2- Si,
dans un Land, les mesures ncessaires pour rtablir la scurit et
lordre ne sont pas prises, le gouvernement du Reich peut se charger
titre provisoire des pouvoirs de lautorit suprme du Land.
Ordonnance du prsident du Reich pour la protection du peuple et de
lEtat , 28 fvrier 1933
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Congrs du BUF (British Union of Fascists), Londres, 1939