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Imprimé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique. Édité sous la responsabilité du Maire d’Haramont C ombien de fois n’avons-nous pas eu envie de murmurer cette chanson… ? Au moins une fois par an… Cette année, nous reprendrons, en chœur, le refrain. Cette fleur à clochettes blanches, appelée aussi lys des vallées est connue depuis l’antiquité. On dit qu’Apollon, dieu du Mont Parnasse, en avait fait tapisser le sol afin que les neuf Muses puissent marcher pieds nus. Cette plante présentée à la déesse des fleurs lors des Flo- réales organisées en son honneur par les Romains, devint, déjà, signe de porte-bonheur chez les Celtes. En France, elle est connue depuis le moyen âge. Le 1 er mai 1561, le roi Charles IX ayant reçu du mu- guet, vraisemblablement à l’époque, d’une ambas- sade, eut l’idée d’en offrir un brin à toutes les Dames de la cour. La coutume était née. L’Histoire s’empara du mythe et dans certains vil- lages un « Bal du Muguet » était organisé. Sa raison d’être était qu’il soit le seul de l’année où la pré- sence des parents n’était pas bienvenue… Les jeunes filles devaient être en tenue blanche et les garçons porter un brin de muguet à la boutonnière… Ah ! Rencontres amoureuses… Je crois bien que pour Vous, jeunes Ramoniot(e)s, cette méthode n’a plus cours. Mais l’Histoire continue sa course. En 1793, Fabre d’Eglantine, vous connaissez… Rappelez-vous… Il pleut, il pleut bergère… C’est lui ! Ce député pro- pose une fête du travail au troisième jour des « Sans -culottides », et celle du muguet le 26 avril, déclaré Jour Républicain et destiné à effacer la tradition royale. Ces journées, oubliées durant une bonne partie du XIXème siècle,, seront associées à partir de 1889. Que se passa-t-il en Mai 1914. Le premier jour fut fêté comme à l’accoutumée. Au début du mois, Ro- bert de Jouvenel, directeur de l’Œuvre, journal quoti- dien radical-socialiste et pacifiste, publia le Feu de l’écrivain Henri Barbusse qui décrit, dans son livre, les horreurs de la guerre. Le 10 mai, les Français allèrent aux urnes pour le deuxième tour des élec- tions législatives qui envoya au parlement une majo- rité de gauche pacifiste : Socialistes, Radicaux- socialistes et Union Républicaine. Le président de la république Raymond Poincaré, connu comme belli- ciste, mettra un mois pour nommer premier ministre René Viviani, socialiste mais partisan de la force. L’abrogation du service militaire à trois ans avait été un élément de la campagne électorale est remise en question. Notons, en passant, que c’est à cette époque que l’impôt sur le revenu fut discuté et voté, en juillet, juste avant la guerre. Les opposants à la guerre manifesteront à maintes reprises en mai puis les semaines suivantes guidés par leur leader Jean Jaurès qui sera assassiné le 31 juillet la veille du début des hostilités. On ne saura jamais qui avait armé la main de Raoul Vilain. Le muguet pouvait-il être porte bonheur ? A cette période déjà difficilement voire impossible après l’attentat qui entraîna la mort du Prince héritier aus- tro-hongrois François Ferdinand et de sa femme, le 28 juin à Sarajevo et fut la cause du conflit. Soutenu par l’Allemagne, l’Empire austro-hongrois déclara la guerre à la Serbie qui par le système des alliances devint la première guerre mondiale. Le muguet porta-t-il bonheur à cette jeune fille et ce garçon qui s’étaient rencontrés lors d’une manifes- tation pour la paix. Plutôt que de dépouiller une mar- guerite de ses pétales, ayant trop peur de finir sur «pas du tout», ils avaient joué avec les clo- chettes blanches, symbole de leur bonheur et de leurs sentiments, en les comptant sans les arracher, et attribuant à chacune un vœu destiné à leur vie future, déjà bien menacée. Il partit, non pas la fleur au fusil, mais avec un brin qu’il plaça dans une poche près de son cœur. Hier, avant l’assaut, il l’avait regardé… Les jours passaient, les semaines se succédaient… Le soir, après une journée de travail harassante, elle se mettait à la fenêtre regardant vers le nord évo- quant son regard et lui, les pieds dans la boue d’une tranchée, rêvait à son sourire, tous deux sous le même semis d’étoiles. Les Sans-Culottides, ou fête des Sans-culottes était la troisième journée chômée correspondant aux cinq jours complémentaires du calendrier républicain qui ne comportait que 360 jours. Ils figuraient en « Fructidor » douzième mois de l’année, période où le soleil dore et mûrit les fruits d’août à septembre. Le mot du Maire Le budget primitif a été voté, je souhaiterais vous apporter les précisions suivantes : -Le taux d’imposition communal des trois taxes (taxe d’habitation, taxe foncière sur les pro- priétés bâties et la taxe foncière sur les propriétés non bâties) n’augmentera pas pour la troisième année consécutive. En revanche, cela ne veut pas dire que vous ne subirez pas d’aug- mentation puisque les bases établies par le Trésor Public ont été revalorisées. Je précise que ces taux sont nettement inférieurs aux moyennes départementale et nationale. A titre indi- catif la taxe d’habitation est de 16,26% à Haramont, 25,19% pour la moyenne départementale et 23,88% pour la moyenne nationale ; la taxe sur le foncier bâti est de 14,51% à Haramont, 21,66% pour la moyenne départementale et 20,11% pour la moyenne nationale ; la taxe sur le foncier non bâti est de 87,98% (en baisse depuis 2 ans) à Haramont, 31,48% pour la moyenne départementale et 48,94% pour la moyenne nationale. -Le prix du m 3 d’eau n’évoluera pas malgré de gros problèmes sur l’entretien du réseau, pro- blèmes qui devraient être résolus dans les prochains jours. -La communauté de communes disposant de la compétence en matière de traitement des dé- chets, vous avez tout le loisir de déposer vos déchets encombrants à la déchetterie située à Villers-Cotterêts. Une benne à végétaux sera néanmoins installée le vendredi 2 mai. Elle sera réservée aux déchets verts de la commune, du cimetière et des personnes ne disposant pas de véhicule approprié pour mener eux-mêmes leurs déchets en déchetterie. A moins que ces derniers n’utilisent le service de transport à la demande, Villéo-Retzéo, mis en place par la communauté de communes... -La mauvaise nouvelle, car il en faut une, est l’absence du centre de loisirs en juillet. En effet, considérant la faible participation en 2012 et 2013, le conseil a choisi de reporter ce budget sur les services d’accueil périscolaire et de restauration scolaire qui sont eux renouvelés pour deux ans. A titre d’information, j’indique aux parents qui seraient à la recherche d’un centre de loisirs pour cet été pour leurs enfants, que la commune de Villers-Cotterêts met en place de tels accueils et qu’ils sont ouverts aux enfants des communes de la communauté de com- munes. -Le marché public pour le terrain multisport sera lancé et l’achèvement est prévu à l’automne. En ce qui concerne les autres projets de la campagne, je vous les commenterai dans un pro- chain numéro. A bientôt, Gérard Bouchonville La photo de cette montgolfière qui se pose dans les champs route de Largny a été prise le 9 avril à 20h de la rue Mouflier. Si vous aussi détenez la photo insolite et que vous souhaitiez la voir publier dans l’Echo Ramoniot, envoyez-là à : [email protected] •Le compte administratif 2013 de la com- mune et du Service d’Eau ainsi que le bud- get primitif 2014 ont été approuvés et vo- tés à l’unanimité. •Les subventions aux associations ont été reconduites, à savoir : 150€ pour la FNACA, la Cie d’Arc et le Club des 4 Saisons ; 1150€ pour le Cercle Haramontois (les 1000€ de plus représentent les emplacements de la brocante que l’association n’a pas le droit d’encaisser directement) ; 1219€ pour l’ADMR et 1500€ pour le CCAS. •Les élus ont décidé de ne pas augmenter la fiscalité (voir le mot du maire en 1 ére page). •Le conseil décide de ne pas organiser de Centre d’Accueil de Loisirs (par 2 voix POUR et 12 CONTRE) et de reconduire le contrat d’accueil périscolaire pour 2 ans. •Le conseil propose la liste des 24 per- sonnes présentées à la commission commu- nale des Impôts Directs. Le conseil décide l’acquisition du feu d’arti- fice du 14 juillet pour un montant de 3000€. Extrait des délibérations du conseil municipal du 25 avril 2014.

Le mot du MaireLe muguet porta-t-il bonheur à cette jeune fille et ce garçon qui s’étaient rencontrés lors d’une manifes-tation pour la paix. Plutôt que de dépouiller une

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Page 1: Le mot du MaireLe muguet porta-t-il bonheur à cette jeune fille et ce garçon qui s’étaient rencontrés lors d’une manifes-tation pour la paix. Plutôt que de dépouiller une

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C ombien de fois n’avons-nous pas eu envie de murmurer cette chanson… ? Au moins une fois par an… Cette année, nous reprendrons,

en chœur, le refrain. Cette fleur à clochettes blanches, appelée aussi lys des vallées est connue depuis l’antiquité. On dit qu’Apollon, dieu du Mont Parnasse, en avait fait tapisser le sol afin que les neuf Muses puissent marcher pieds nus. Cette plante présentée à la déesse des fleurs lors des Flo-réales organisées en son honneur par les Romains, devint, déjà, signe de porte-bonheur chez les Celtes. En France, elle est connue depuis le moyen âge. Le 1er mai 1561, le roi Charles IX ayant reçu du mu-guet, vraisemblablement à l’époque, d’une ambas-sade, eut l’idée d’en offrir un brin à toutes les Dames de la cour. La coutume était née. L’Histoire s’empara du mythe et dans certains vil-lages un « Bal du Muguet » était organisé. Sa raison d’être était qu’il soit le seul de l’année où la pré-sence des parents n’était pas bienvenue… Les jeunes filles devaient être en tenue blanche et les garçons porter un brin de muguet à la boutonnière… Ah ! Rencontres amoureuses… Je crois bien que pour Vous, jeunes Ramoniot(e)s, cette méthode n’a plus cours. Mais l’Histoire continue sa course. En 1793, Fabre d’Eglantine, vous connaissez… Rappelez-vous… Il pleut, il pleut bergère… C’est lui ! Ce député pro-pose une fête du travail au troisième jour des « Sans-culottides », et celle du muguet le 26 avril, déclaré Jour Républicain et destiné à effacer la tradition royale. Ces journées, oubliées durant une bonne partie du XIXème siècle,, seront associées à partir de 1889. Que se passa-t-il en Mai 1914. Le premier jour fut fêté comme à l’accoutumée. Au début du mois, Ro-bert de Jouvenel, directeur de l’Œuvre, journal quoti-dien radical-socialiste et pacifiste, publia le Feu de l’écrivain Henri Barbusse qui décrit, dans son livre, les horreurs de la guerre. Le 10 mai, les Français allèrent aux urnes pour le deuxième tour des élec-tions législatives qui envoya au parlement une majo-rité de gauche pacifiste : Socialistes, Radicaux-socialistes et Union Républicaine. Le président de la république Raymond Poincaré, connu comme belli-

ciste, mettra un mois pour nommer premier ministre René Viviani, socialiste mais partisan de la force. L’abrogation du service militaire à trois ans avait été un élément de la campagne électorale est remise en question. Notons, en passant, que c’est à cette époque que l’impôt sur le revenu fut discuté et voté, en juillet, juste avant la guerre. Les opposants à la guerre manifesteront à maintes reprises en mai puis les semaines suivantes guidés par leur leader Jean Jaurès qui sera assassiné le 31 juillet la veille du début des hostilités. On ne saura jamais qui avait armé la main de Raoul Vilain. Le muguet pouvait-il être porte bonheur ? A cette période déjà difficilement voire impossible après l’attentat qui entraîna la mort du Prince héritier aus-tro-hongrois François Ferdinand et de sa femme, le 28 juin à Sarajevo et fut la cause du conflit. Soutenu par l’Allemagne, l’Empire austro-hongrois déclara la guerre à la Serbie qui par le système des alliances devint la première guerre mondiale. Le muguet porta-t-il bonheur à cette jeune fille et ce garçon qui s’étaient rencontrés lors d’une manifes-tation pour la paix. Plutôt que de dépouiller une mar-guerite de ses pétales, ayant trop peur de finir sur «pas du tout», ils avaient joué avec les clo-chettes blanches, symbole de leur bonheur et de leurs sentiments, en les comptant sans les arracher, et attribuant à chacune un vœu destiné à leur vie future, déjà bien menacée. Il partit, non pas la fleur au fusil, mais avec un brin qu’il plaça dans une poche près de son cœur. Hier, avant l’assaut, il l’avait regardé… Les jours passaient, les semaines se succédaient… Le soir, après une journée de travail harassante, elle se mettait à la fenêtre regardant vers le nord évo-quant son regard et lui, les pieds dans la boue d’une tranchée, rêvait à son sourire, tous deux sous le même semis d’étoiles. Les Sans-Culottides, ou fête des Sans-culottes était la troisième journée chômée correspondant aux cinq jours complémentaires du calendrier républicain qui ne comportait que 360 jours. Ils figuraient en « Fructidor » douzième mois de l’année, période où le soleil dore et mûrit les fruits d’août à septembre.

Le mot du Maire

Le budget primitif a été voté, je souhaiterais vous apporter les précisions suivantes :

-Le taux d’imposition communal des trois taxes (taxe d’habitation, taxe foncière sur les pro-

priétés bâties et la taxe foncière sur les propriétés non bâties) n’augmentera pas pour la

troisième année consécutive. En revanche, cela ne veut pas dire que vous ne subirez pas d’aug-

mentation puisque les bases établies par le Trésor Public ont été revalorisées. Je précise que

ces taux sont nettement inférieurs aux moyennes départementale et nationale. A titre indi-

catif la taxe d’habitation est de 16,26% à Haramont, 25,19% pour la moyenne départementale

et 23,88% pour la moyenne nationale ; la taxe sur le foncier bâti est de 14,51% à Haramont,

21,66% pour la moyenne départementale et 20,11% pour la moyenne nationale ; la taxe sur le

foncier non bâti est de 87,98% (en baisse depuis 2 ans) à Haramont, 31,48% pour la moyenne

départementale et 48,94% pour la moyenne nationale.

-Le prix du m3 d’eau n’évoluera pas malgré de gros problèmes sur l’entretien du réseau, pro-

blèmes qui devraient être résolus dans les prochains jours.

-La communauté de communes disposant de la compétence en matière de traitement des dé-

chets, vous avez tout le loisir de déposer vos déchets encombrants à la déchetterie située à

Villers-Cotterêts. Une benne à végétaux sera néanmoins installée le vendredi 2 mai. Elle sera

réservée aux déchets verts de la commune, du cimetière et des personnes ne disposant pas

de véhicule approprié pour mener eux-mêmes leurs déchets en déchetterie. A moins que ces

derniers n’utilisent le service de transport à la demande, Villéo-Retzéo, mis en place par la

communauté de communes...

-La mauvaise nouvelle, car il en faut une, est l’absence du centre de loisirs en juillet. En effet,

considérant la faible participation en 2012 et 2013, le conseil a choisi de reporter ce budget

sur les services d’accueil périscolaire et de restauration scolaire qui sont eux renouvelés pour

deux ans. A titre d’information, j’indique aux parents qui seraient à la recherche d’un centre

de loisirs pour cet été pour leurs enfants, que la commune de Villers-Cotterêts met en place

de tels accueils et qu’ils sont ouverts aux enfants des communes de la communauté de com-

munes.

-Le marché public pour le terrain multisport sera lancé et l’achèvement est prévu à l’automne.

En ce qui concerne les autres projets de la campagne, je vous les commenterai dans un pro-

chain numéro.

A bientôt,

Gérard Bouchonville

La photo de cette montgolfière qui se pose dans les champs route de Largny a été prise le 9 avril à 20h de la rue Mouflier. Si vous aussi détenez la photo insolite et que vous souhaitiez la voir publier dans l’Echo Ramoniot, envoyez-là à : [email protected]

•Le compte administratif 2013 de la com-mune et du Service d’Eau ainsi que le bud-get primitif 2014 ont été approuvés et vo-tés à l’unanimité. •Les subventions aux associations ont été reconduites, à savoir : 150€ pour la FNACA, la Cie d’Arc et le Club des 4 Saisons ; 1150€ pour le Cercle Haramontois (les 1000€ de plus représentent les emplacements de la brocante que l’association n’a pas le droit

d’encaisser directement) ; 1219€ pour l’ADMR et 1500€ pour le CCAS. •Les élus ont décidé de ne pas augmenter la fiscalité (voir le mot du maire en 1ére page). •Le conseil décide de ne pas organiser de Centre d’Accueil de Loisirs (par 2 voix POUR et 12 CONTRE) et de reconduire le contrat d’accueil périscolaire pour 2 ans. •Le conseil propose la liste des 24 per-sonnes présentées à la commission commu-nale des Impôts Directs. •Le conseil décide l’acquisition du feu d’arti-fice du 14 juillet pour un montant de 3000€. Extrait des délibérations du conseil municipal

du 25 avril 2014.

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Inscriptions scolaires

Elles ont commencé le lundi 5 mai et se poursuivent le lundi 12 mai de 16h15 à 17h30 à l’école d’Haramont, ou sur rendez-vous en téléphonant au 03 23 96 34 58. Vous munir du livret de famille et du car-net de santé de l’enfant.

Kermesse des écoles

La kermesse des écoles du regroupement scolaire Haramont / Largny-sur-Automne / Taillefontaine / Retheuil, aura lieu le dimanche 18 mai de 13h30 à 17h30 à l’école de Largny.

Fermeture de la mairie

Il n’y aura pas de permanence de mairie les vendredis 9 et 29 mai. Merci de pren-dre vos dispositions.

Elections

Nous vous rappelons que le scrutin pour les élections européennes aura lieu le di-manche 25 mai. Le bureau de vote sera ouvert de 8h à 18h à la salle polyvalente.

Cérémonie du 8 mai

La célébration du 8 mai 1945 aura lieu sur la place de Verdun devant le Monu-ment aux Morts. 9 h 15 : Rassemblement au Monument 9 h 30 : Envoi des couleurs, dépôt de gerbes, lecture des messages, appel des noms des soldats d’Haramont « Morts pour la France », défilé jus-qu’au cimetière pour un fleurissement et un recueillement sur les tombes. À l’issue de la cérémonie, un vin d’hon-neur, sera servi à la salle polyvalente.

Avec l'arrivée du printemps nous avons eu la chance de mener à bien, par le biais d'une couveuse, la naissance d'une trentaine de poussins. Monsieur le Maire qui nous a présenté la poule et l’œuf, a confectionné des coquetiers que chaque enfant a pu décorer et garnir d’œufs... en chocolat.

Mais au fait, pourquoi offre-t-on des œufs en chocolat ?

Les enfants : Annaelle : "parce que c'est le métier du lapin" Chléa : "les cloches aiment pondre des œufs en chocolat" Gabriel : "parce que c'est la fête de l’œuf" Justine : "parce que c'est le printemps"

Pourquois.com

Autrefois, les œufs durant la période de Carême, étaient interdits à la consommation. On conservait donc les œufs pondus, et on les donnait au terme de la période de Carême, à Pâques donc, aux enfants. Ces œufs étaient alors décorés ou peints, et les enfants acceptaient ces petits présents. Il fallut attendre une période assez longue pour que la tradition des œufs disparaisse et laisse la place aux œufs et autres lapins en chocolat. L'œuf reste donc un symbole fort de la période de Pâques, en raison de l'interdiction de l'Église, au 4ème siècle, de les consommer. La tradition d'offrir des œufs à Pâques est donc restée, mais on l'a améliorée en offrant à la place des vrais œufs de poule, des œufs en chocolats, puis des lapins, ou plus simplement des chocolats !

Odile

Troc plants...

Les premiers rayons de soleil ont à peine montré le bout de leur nez que les premiers jardiniers haramontois se sont donnés rendez-vous, sur la place de Verdun, à la fameuse “Bourse aux végétaux”, organisée par le Cercle Haramontois. Devenue rituelle, cette ma-nifestation reste un moment privilégié où tous les passionnés de jardinage peuvent échanger graines, plants, boutures, idées… et surtout sans jamais parler d’argent. Cha-

cun cherche la chaussure à son pied, telle cette dame en quête d’un “pommier” d’amour, malheureusement pour elle, les quelques hommes présents ne disposaient que des “poignées”... Toujours fidèle au rendez-vous, Jacqueline expose ses bonsaïs qui s’étoffent d’années en années. Cette grande rencontre printanière doit son succès à Isabelle qui organise et gère son sujet de main de “maître”. A l’année prochaine...

Au CCAS

Réunis en séance le 29 avril dernier, les membres du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) ont élu, à l’unanimité, Monique Desanghère au poste de Vice-présidente et ont ensuite approuvé le compte de gestion 2013 et le budget pri-mitif 2014. Pour rappel, le CCAS étudie les demandes d’aides sociales qui lui sont adressées, organise un repas en début d’année et gère les festivités de Noël (colis des an-ciens et jouets des enfants) avec la com-mune. Les membres du CCAS sont les sui-vants : Astarick Isabelle, Clognier Mo-nique, Corroyer Véronique, Davoust Véro-nique, Delcourt Sergine, Desanghère Mo-nique (Vice-présidente), Devillers Virginie, Legros Béatrice, Obigand Christian, Wysoczynski Jacqueline, sous la prési-dence de Bouchonville Gérard, maire. Si vous (ou votre voisin) avez des difficul-tés (de santé, financière, démarches ad-ministratives, etc.) n’hésitez pas à en par-ler à ces personnes, elles sont là pour vous aider, vous assister, vous conseiller.

Concert

Le vendredi 16 mai, la Communauté de Communes Villers-Cotterêts Forêt de Retz CVCFR vous propose un concert “Musiques actuelles” à la salle Demoustier à 20h. Entrée gratuite.

A votre bon cœur

Du 24 mai au 1er juin, Jacqueline, Françoise et Michèle passeront dans vos chaumières pour recueillir vos dons au profit de la Croix-Rouge Française. Vous n’avez aucune obli-gation de donner quoi que se soit, par contre, réservez un bon accueil aux béné-

voles qui donnent de leur temps. Un sou-rire, un mot gentil… sont parfois plus encou-rageants qu’une pièce ou un billet.

Fête des voisins

Ne l’oubliez pas, elle aura lieu vendredi 23 mai.

Histoire et tourisme

Publié par “Tourisme dans l’Aisne” ce dé-pliant de 36 pages vous dévoile l’engage-ment des troupes Britanniques dans l’Aisne, le Chemin des Dames (terre de mémoire), le Soissonnais et le pays de Retz au plus près du front, la vie en zone occupée (une autre guerre), l’entrée en guerre des Américains dans l’Aisne, l’assaut de la ligne Hindenburg et le ces-sez-le-feu. Disponible gratuitement dans tous les offices de tourisme de l’Aisne et sur :

www.calameo.com/books/000187200e0a7e59a3648

Tout le monde s’installe avant l’arrivée des visiteurs...

La traditionnelle chasse aux œufs a réuni une vingtaine d'enfants et leurs parents à la Fontaine des Gardes le 21 avril, munis de leurs paniers et leurs parapluies. En effet cette année, la pluie était au rendez-vous ce qui n'a pas empêché les enfants de fureter dans la forêt pour trouver les trésors de cho-colats de Pâques dissimulés sous les

feuillages. Les chaussures un peu salies par la boue, les enfants sont venus dé-poser leur récolte afin qu'elle soit dis-tribuée équitablement entre tous. Parents et enfants nous ont donné ren-dez-vous l'an prochain et cette fois, on espère avec le soleil.

Huguette

Nos photos :

1 / Les enfants devant la couveuse découvrent la nais-sance des poussins.

2 / Les nouveau-nés.

3 / Les coquetiers décorés et garnis d’œufs… en chocolat.

4 / Photo de groupe pour l’au revoir d’Annaelle qui a déménagé pendant les vacances de Pâques.

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