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L'édito... La disparition de Roger Melloux me rappelle à quel point son cheminement tendait vers la réflexion. Le rencontrant pour la première fois au détour d'un livre, j'ai très vite découvert un homme simple, dévoué, instruit, honnête et juste. Au fil de nos échanges, j'ai appris à le connaître. Me souvenant de ce qu'il me confia un jour : «la douleur doit être discrète», j'ajoute en le revoyant taire ses maux ; «et secrète» ! Tout au long de son parcours, la vie prend de multiples visages, parmi cette multitude, celui de Roger Melloux laissera une trace particulière dans nos souvenirs. Et puisqu'il n'est pas vraiment parti, c'est sans nostalgie que j'en parle. Fabrice ...de Siber Le journal des résidents en EHPAD n°7 – Octobre 2008 Dépôt légal et ISSN en cours Hor s, combien la gât ent sans r éaliser que t out es ces r écompenses que vous lui of f r ez (biscuit s, conf iser ies, chocolat s, sucr es, gât eaux, r est es de r epas), nuisent à sa sant é. Ar kane devient cout umièr e des cr ises de f oie. Elle pr end anor malement du poids, n' a plus f aim quand il s' agit de manger ses cr oquet t es, nour r it ur e pour t ant mieux équilibr ée pour elle. Puisqu' elle sait vous at t endr ir par ces r egar ds, ses espiègler ies, et qu' il vous est dif f icile de ne pas la gât er , il exist e des biscuit s pour chien qu' elle appr écier ait t out aut ant qu' un mor ceau de chocolat , et qui lui gar ant ir aient une meilleur e sant é ! Ent r e l' envie de la choyer , et l' exigence de veiller à son bien-êt r e, il y a des solut ions adapt ées. Demandez conseil, non pas à Ar kane, int elligent e comme elle est , elle vous convaincr ait d' un r egar d at t endr issant , que les cr êpes au chocolat son meilleur es pour elle ! Non, ne vous adr essez sur t out pas à Ar kane, mais demandez aux animat eur s et aux soignant s, lesquels vous ser ont de bons conseils puiqu' ils La gourmandise est son péché ! Sachant combien la plupart d'entre vous est attachée à Arkane, sa santé ne peut donc vous laisser indifférents. Bimestriel distribué gratuitement / IPNS Directeur de la publication : Gilles Planchon, directeur de l'HCB Hôpital Coeur du Bourbonnais 03240 TRONGET 04 70 47 60 60 www.hopcobour.fr

Le journal des résidents en EHPAD n°7 – Octobre 2008ch-coeurdubourbonnais.fr/sites/default/files/files/Journal Ehpadant... · d'un livre, j'ai très vite découvert un homme simple,

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L'édito...

La disparition de Roger Melloux me rappelle à quel point son cheminement tendait vers la réflexion. Le rencontrant pour la première fois au détour d'un livre, j'ai très vite découvert un homme simple, dévoué, instruit, honnête et juste. Au fil de nos échanges, j'ai appris à le connaître. Me souvenant de ce qu'il me confia un jour : «la douleur doit être discrète», j'ajoute en le revoyant taire ses maux ; «et secrète» ! Tout au long de son parcours, la vie prend de multiples visages, parmi cette multitude, celui de Roger Melloux laissera une trace particulière dans nos souvenirs. Et puisqu'il n'est pas vraiment parti, c'est sans nostalgie que j'en parle.

Fabrice

...de Siber

Le journal des résidents en EHPAD n°7 – Octobre 2008Dépôt légal et ISSN

en cours

Hor s, combien la gât ent sans r éaliser que t out es ces

r écompenses que vous lui of f r ez (biscuit s, conf iser ies,

chocolat s, sucr es, gât eaux, r est es de r epas), nuisent à

sa sant é. Ar kane devient cout umièr e des cr ises de f oie.

Elle pr end anor malement du poids, n' a plus f aim quand il

s' agit de manger ses croquet t es, nour r it ur e pour t ant

mieux équilibr ée pour elle. Puisqu' elle sait vous

at t endr ir par ces r egar ds, ses espiègler ies, et qu' il vous

est dif f icile de ne pas la gât er , il exist e des biscuit s

pour chien qu' elle appr écier ait t out aut ant qu' un

mor ceau de chocolat , et qui lui gar ant ir aient une

meilleur e sant é ! Ent r e l' envie de la choyer , et

l' exigence de veiller à son bien-êt r e, il y a des solut ions

adapt ées. Demandez conseil, non pas à Ar kane,

int elligent e comme elle est , elle vous convaincr ait d' un

r egar d at t endr issant , que les cr êpes au chocolat son

meilleur es pour elle ! Non, ne vous adr essez sur t out pas

à Ar kane, mais demandez aux animat eur s et aux

soignant s, lesquels vous ser ont de bons conseils puiqu' ils

La gourmandise est son péché !

Sachant combien la plupart d'entre vous est attachée à Arkane, sa santé ne peut donc vous laisser indifférents.

Bimestriel distribué gratuitement / IPNSDirecteur de la publication : Gilles Planchon, directeur de l'HCB

Hôpital Cœur du Bourbonnais 03240 TRONGET �04 70 47 60 60 �www.hopcobour.fr

Pour rompre la monotonie de notre maison, nos animateurs, tous gentils et dévoués, nous ont permis d'admirer le passage du Tour de France, la plus belle course cycliste du monde.

Après le pique-nique champêtre dans la cour ombragée de l'école Notre Dame des Victoires, bien installés sur le trottoir réservé pour nous, nous avons pu admirer les magnifiques athlètes en plein effort...

Personnellement, j'avais vu passer le tour à St-Pourçain en 1952, année où le « campionissimo » Fausto Coppi dominait sans partage la compétition.

J'ai été impressionné, en cette année 2008, par l'importance de la caravane publicitaire : le haut-parleur nous annonçait le peloton traversant Vichy alors que les premiers véhicules passaient devant nous... Mais quelle caravane de voitures plus ou moins originales, étincelantes de couleurs vives ! Chaque équipe sportive disposant de son propre matériel de rechange, des milliers d'euros de friandises ou de gadgets distribués tout au long du parcours !

Il est loin le temps où Maurice Garin ou Louis Trousselier prenaient le départ du tour avec un vélo estampillé qui devait rentrer à Paris sans aucune modification, la seule tolérance étant un tube de dissolution et une boîte de rustines à condition que l'intéressé répare lui-même sans l'aide de qui que ce soit !

En 1919, Eugène Christophe, maillot jaune, brisait sa fourche dans la descente du Tourmalet, il réparait seul chez un forgeron et perdait ainsi 2 heures à faire ce travail et le maillot jaune au profit de Firmin Lambot, mais il entrait dans la légende...

Nous aussi, nous avons eu nos heures de gloire... En 1956, notre bourbonnais d'adoption Roger Walkowiak à la surprise générale dominait tous les grands tenors et ramenait le maillot jaune à Paris.

Quelques années plus tôt, notre grand champion régional Raphaël Geminiani était sur le podium, brillant second de la grande épreuve.

Le début du tour de France 1903, c'était l'affaire des Français, il fallut attendre 1909 pour voir un étranger, le luxembourgeois François Faber venir faire le trouble-fête, puis ce furent les Belges avec Philippe Thys et Firmin Lambot et en 1924, apparaissaient les Italiens avec Ottelio Bottecchia et les Espagnols, rois de la montagne avec Trueba, Ezquerra ou Berendero durent attendre 1959 pour voir Frederico Bahamontes en maillot jaune à Paris, par la suite avec Ocana, Delgado et Indurain qui ont pratiquement dominé la grande épreuve.

La mort brutale en plein effort du champion britannique Tom Simpson, sur les pentes du Ventoux sema la tristesse chez tous les participants et un contrôle plus approfondi sur l'alimentation des coureurs fut ordonné.

Actuellement nous sommes bien au creux de la vague, satisfait si l'on peut dire quand un français gagne une étape ou s'il est dans les dix premiers au classement général !

Mais ne dramatisons pas, de jeunes espoirs se lèvent et dans quelques années, nous aurons encore nos champions... Emile Merle

Passage du Tour de France à Saint-Pourçain sur Sioule...

Après un copieux repas, nous remontons dans nos « carrosses » pour voir enfin le fameux viaduc de Millau et empruntons une route touristique passant juste en dessous afin de mieux admirer l'incroyable et gigantesque oeuvre architecturale !

Ce que nous avons trouvé impressionnant, c'est de voir les camions qui passaient dessus « gros comme une boîte d'allumettes » ! Nous avons pu remarquer également l'impressionnante construction : un tablier fabriqué en acier thermomécanique sur lequel circulent les véhicules, et qui pèse 36 000 tonnes, soit

5 fois le poids de la tour Eiffel ; 7 piles, supports du tablier construites avec 85 000 m3 de béton armé ; et les pylônes en acier, sortes de mâts soutenant le tablier grâce à 11 paires de haubans, mesurant 90 m de hauteur. Le viaduc par son caractère fin, léger et élancé s'inscrit parfaitement dans le paysage et son profil est original car sa pente douce décrit une légère courbe.

Pour terminer d'explorer cet ouvrage d'art exceptionnel, nous empruntons l'A75 afin de nous permettre de circuler non plus sous le viaduc mais sur le viaduc : place aux sensations fortes en découvrant la vue exceptionnelle qui s'offre à nous là haut, sachant que nous sommes à peu près « comme en haut de la tour Eiffel » à 246 m d'altitude prêts à décoller vers les nuages...

Après toutes ses émotions, nous nous arrêtons à l'aire de repos du viaduc permettant de mieux connaître le site grâce à la visite d'un espace d'informations dédié à la construction du viaduc et de ramener pour certains, quelques cadeaux souvenirs achetés dans la boutique...

Nous gardons tous un magnifique souvenir de cette formidable journée « dépaysante », et sommes unanimes pour inviter nos animateurs à renouveler ce genre de sortie, voire pourquoi pas sur plusieurs jours pour prendre le temps d'explorer des régions que nous ne connaissons pas.... Madame Lévêque, messieurs Chrétien et Lacroix

En 2008, les organisateurs de ce festival ont souhaité revenir à la formule d'autrefois : la cavalcade a redémarré de Paluet et le thème était « l'Espagne ».

Un beau défilé, riche en couleurs... de somptueux chevaux ouvraient les festivités suivies de dix-sept chars venant des communes du vignoble saint-pourcinois, parsemés de groupes folkloriques, de bandas, d'harmonies ainsi que de la Confrérie des compagnons de la Ficelle et des Fins Palais qui nous ont fait déguster le vin nouveau.

Parmi les chars, nous avons pu remarquer celui de l'association « Jour de Fête », ainsi que le dynamisme de la troupe qui accompagnait le char. Ce dernier a été réalisé en partenariat avec les résidents de notre maison de retraite : pendant plusieurs semaines, mesdames Rebot, Castaing, Mantin et Landras, aidées de Danielle venue bénévolement animer l'atelier, ont confectionné les centaines de fleurs en papier crépon servant à décorer ce char.

Le dernier week-end d'Août, depuis deux ans, le « festival viticole et gourmand » remplace la « fête des vins ». La première fête des vins date de septembre 1934. Yvonne Genin fut la première reine, entourée de ses dauphines Yvonne Jouvanson et Lucienne Juniet. Cette fête se déroulait pendant la période des vendanges et permettait de déguster le vin nouveau pendant tout un week-end ; le dimanche après-midi une cavalcade composée de chars décorés par chaque viticulteur démarrait du Faubourg Paluet et sillonnait les rues de la ville. Les chars étaient tirés par des chevaux et des groupes folkloriques animaient le défilé.

Le festival viticole et gourmand retrouve son parfum d'antan...

Installés confortablement à côté de la Villa Cep'âge, 85 résidents étaient aux premières loges pour voir passer la cavalcade : l'ambiance était de mise, une occasion pour nous tous de revivre le bon vieux temps ! Un grand merci à tous les accompagnateurs (personnels soignants, animateurs et familles des pensionnaires) qui se sont dévoués pour nous rendre cet après-midi si festif... Cette semaine viticole et gourmande pour sa deuxième édition était une vraie réussite et nous espérons que les organisateurs nous ferons revivre cette fête l'an prochain car tout le monde a le droit de se distraire. Mesdames Landras, Rebot et Mantin

A la découverte du « gigantesque » Viaduc de Millau...

Partis de bon matin, sous la pluie, nous faisons une halte ensoleillée au viaduc de Garabit pour « casser la croûte » : rillettes, saucisson et pain de seigle, histoire de se « caler un peu l'estomac » avant de reprendre la route...Nous arrivons à Millau vers 13h45, le temps de trouver un « p'tit coin » sympa et ombragé pour pique-niquer. Là, nous sentons que nous ne sommes pas loin du sud de la France tant la chaleur est étouffante...

Retour sur la Commission des menus du 22 juillet 2008Comme j'avais été très content de la précédente réunion du 10 mars, ayant rencontré

des gens très agréables pour discuter de nos repas, je me suis rendu à l'invitation de la commission du 22 juillet où régnait la même ambiance réciproque.

Personnellement j'ai signalé le mécontentement général pour le service du café que tous nous désirons voir servi sur la table du restaurant à la fin du déjeuner !

J'ai également fait savoir que l'omelette n'est vraiment pas bonne... que l'on n'en fasse

le moins souvent possible. La salade n'est pas bonne non plus mais il serait facile d'y remédier : une bonne laitue préalablement enrobée d'une bonne sauce vinaigrette et tous les amateurs

de salade se régaleraient !Une résidente de Saint-François a fait remarquer que nous offrir des oranges au

dessert au mois de juillet n'était guère de saison, alors que pas une seule fois nous n'avons eu

des fraises... pourquoi ne nous sert-on pas plus souvent du melon ou des radis, récoltés beaucoup plus près de chez nous que le pamplemousse que l'on nous propose et qui est cultivé

à dix mille kilomètres !Le dernier numéro de L'Ehpadant (juillet 2008) relate en première page des

changements annoncés dans la composition de nos repas et nous notons que certaines de nos suggestions lors de la dernière commission des menus seraient prises en compte : par

exemple, les menus du dîner seront moins copieux et préparés avec un peu plus de finesse

pour nos palais délicats...Mais à la date d'aujourd'hui, je suis un peu déçu que l'on ait pas porté plus d'attention

à nos remarques : la salade est toujours aussi mal accommodée et les menus du soir sont toujours aussi mal équilibrés... Espérons quand même !

Emile Merle

Coups de coeur... et coups de colère...

Un rendez-vous à noter sur vos agendas...Un rendez-vous à noter sur vos agendas...Un rendez-vous à noter sur vos agendas...Un rendez-vous à noter sur vos agendas...

Tarzan, Daktari, la reine de Saba ... et nous voilà partis au rythme des tam-tam dans la brousse torride, derrière un troupeau d'éléphants...

L'exposition « Au coeur de l'Afrique » réveille en nous un attrait magique. Elle retrace aussi la véritable histoire de l'Afrique, ses composantes géographiques et sociales, son rayonnement culturel au niveau mondial.

Des panneaux d'information attractifs et des films dressent un état des lieux et dessinent les perspectives de développement de ces jeunes nations dans le contexte international

« Au coeur de l'Afrique Noire » est aussi une très belle exposition d'ouevres d'art et d'artisanant local, réalisées le plus souvent dans un cadre familial ou dans de petits ateliers, en étroit partenanriat avec des O.N.G. Ou des associations. Elles agissent sur le terrain, auprès des familles défavorisées, dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la formation professionnelle grâce à la vente de ces produits artisanaux. Batiks colorés, sculptures en bois et en pierre, masques et bijoux vous attendent avec tout leur sens rituel, leur beauté et leur émotion.

Exposition « Au coeur de l'Afrique »« Au coeur de l'Afrique »« Au coeur de l'Afrique »« Au coeur de l'Afrique »Du lundi 3 au vendredi 7 Novembre 2008

de 13 h 30 à 18 h 30Salle Jean Reynaud