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Le Journal de Saint Ouen 22
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du jeudi 25 novembre au mercredi 8 décembre 2010
N°22
Dessine-moi la libertéDu 10 au 24 novembre, 330 écoliers audoniens ont participé à l’événement « dessins d’enfants pour les otages » mis en place par la Ville et le comité de soutien à Stéphane Taponier, Hervé Ghesquière et leurs trois accompagnateurs retenus depuis 330 jours en Afghanistan. Cette productionrafraîchissante, résultant d’échanges avec des journalistes telle Florence Aubenas, ne manque ni de pertinenceni d’espoir. > p.7
puces
Préserver un lieu unique
Du côté des puciers comme de la Ville,tout le monde s’accorde à dire que cequartier a une âme particulière. L’idéeconjointe est de la préserver avecl’ensemble des acteurs. Point d’étapesur cette dynamique.
> p.2
nuits des lauréats
Jeunesse en réussite
Le 19 novembre, au musée Pierre-Cardin, la Ville organisait satraditionnelle Nuit des lauréats àdestination des diplômés audoniensdu CAP à bac +. Près de 400 d’entreeux ont participé avec enthousiasme,fiers de leur réussite scolaire.
> p.6
coopération avec le RwandaLa Ville a entrepris une coopérationavec le district rwandais deKicukiro. Une délégation du paysd’Afrique centrale a rallié Saint-Ouen depuis Kigali du 17 au 20 novembre afin d’apprendre à se connaître, d’échanger les expériences et de construireune coopération basée sur la compréhension mutuelle.
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2du jeudi 25 novembre au mercredi 8 décembre 2010
Patrimoine
PAUL MACEDOConseiller
municipal déléguéau commerce,
à l'artisanat et audéveloppement
des Puces
L’activité économique des Puces
représente environ 350 mil-
lions d’euros pour le secteur
des antiquités, 70 millions pour
le textile et 20 millions pour
les services. Cela signifie des
milliers d’emplois directs et
indirects (artisanat d’art, hôtel-
lerie, restauration). Il reste à
développer une offre touristi-
que qui en ferait une destina-
tion attractive. Les Puces doivent
redevenir un lieu populaire.
Pour cela, quelques mesures
doivent être prises. La ques-
tion de la circulation et du sta-
tionnement doit être repensée,
une nouvelle réflexion doit
être menée en matière d’urba-
nisme, en lien avec le futur
quartier des Docks. Ne serait-
il pas pertinent, par exemple,
de réfléchir à une vidéosurveil-
lance telle qu’on peut la voir
dans d’autres lieux touristi-
ques ? Avec les puciers et les
associations concernées, une
politique de développement
ambitieuse doit être menée qui
intègre la dimension d’anima-
tion et de promotion des Puces
tout au long de l’année.
Dynamique quartierAprès une première phase menée depuis la findes années 1990 et un dialogue renoué avec lespuciers, la Ville passe à une seconde étape pourvaloriser ce lieu unique au monde.
Vous souvenez-vous combien les kaléi-doscopes nous fascinaient enfants ?D’un petit tour de main, un nouveaumonde s’offrait à nous. Regardez lesPuces avec les mêmes yeux. Le calmeplat en semaine; une vie de fou samedi,dimanche et lundi. Des commerçantsqui déballent dans la rue, une ambiance« vieille France » dans les brasseries,du jazz manouche dans les cafés etmême un jardin éphémère où les étu-diants des Beaux-Arts exposent leursœuvres de fin d’année.C’est un marché insolite, foisonnant.Qui génère des nuisances liées à l’ac-tivité, aussi : problèmes d’accès, destationnement, de propreté, de sécu-rité. Sur ce territoire, aucune inter-vention ne saurait être réalisée sanstenir compte de ce bric-à-brac spon-tané, cette atmosphère que l’on appelletout simplement « l’âme des Puces ».
« Village gaulois »Ici, on voit grand : le Mondial de l’an-tiquité a lieu tous les deux ans. Le qui-dam y côtoie les people (Sophie Marceau,Marion Cotillard) et les cinéastes ytrouvent leurs décors naturels. WoodyAllen y a tourné l’une des scènes deMidnight in Paris en août. Peut-êtreparce que les Puces sont un « villagegaulois », comme le dit FrançoisBachelier, président du marché Paul-Bert. Un village qui se méfie de tout,comme dans Astérix, et en premierlieu de ses voisins, ceux de la cité desBoute-en-Train. Et un village diviséplus d’une fois : toute tentative decoordination est perçue comme uneentrave à la liberté. Aux côtés de l’his-torique Association pour la promo-tion des Puces de Paris Saint-Ouen(ADPPSO), parvenue à un accord surles horaires d’ouverture et la luttecontre la contrefaçon, il en existe unenouvelle depuis le 13 novembre. LeMap (Marché aux Puces) souhaite ras-sembler, sous une « présidence tour-nante », les présidents de marché, lesbistrotiers et les riverains.Voilà pour les Gaulois. Et les Romains,où sont-ils ? Dans les institutions,toutes les institutions. Les relationsdes puciers se sont tout de mêmeassagies avec la municipalité. Ils «ontfini par comprendre qu’ils n’avaient pasen face d’eux un adversaire mais un par-tenaire », concède Serge Malik, co-organisateur avec Didier Lockwooddu festival de Jazz musette. DominiqueGarcia-Durocher, conseillère muni-cipale déléguée au tourisme et à la
promotion de la ville, confirme: «Noussommes tous d’accord, les Puces sont unbijou. Un patrimoine vivant que nousavons le devoir de défendre. » Autourde cinq millions de visiteurs par an,ce n’est pas rien – la tour Eiffel en aaccueilli 6,9 millions en 2008.Voilà donc un vivier d’emplois et desavoir-faire, une organisation spa-tiale originale, un véritable poten-tiel économique, touristique et culturel.« Le marché aux Puces reflète bien lamixité sociale vers laquelle Saint-Ouenveut aller », souligne l’élue. Aussi,Jacqueline Rouillon et la municipa-lité multiplient les initiatives pourrenforcer l’attractivité des marchés :travaux d’embellissement, soutienlogisitique aux événements (Mondialde l’antiquité, festival Jazz musette),mise en place d’une signalétique adhoc, édition et diffusion de 350 000dépliants promotionnels en Ile-de-France… En 2001, la Ville classe aussiles Puces en Zone de protection dupatrimoine architectural, urbain et pay-sager (ZPPAUP) ; ce qui permet delimiter la densité et la hauteur desconstructions comme de baliser deschemins attractifs pour les prome-neurs. Et de poser les jalons d’un véri-table projet de quartier.
Une nouvelle imagePas moins de 10 millions d’euros ontété investis, de 2001 à 2008, pour amé-liorer la propreté et la sécurité. «Nousavons beaucoup travaillé à la résorptionde l’habitat insalubre », rappelleDominique Garcia Durocher. Dansce programme figurent égalementle développement d’un pôle d’arti-sanat d’art et de formation ainsi quela promotion de l’image culturelledu marché aux Puces.Aujourd’hui, le marché aux Pucesintéresse d’autres acteurs : la Ville deParis, le comité régional de tourisme,le Conseil général, la Chambre decommerce et d’industrie de Paris, laCaisse des dépôts et consignations,etc. On passe d’une vision locale,audonienne, à une vision métropoli-taine, voire régionale. L’étude pros-pective réalisée par les serviceséconomiques de la Ville a dégagé, enconcertation avec les acteurs, les prin-cipaux enjeux (urbain, technologi-que, commercial, touristique) ainsique les futurs possibles de ce lieuunique au monde.•
Dossier réalisé
par Jacqueline Martinez
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Les antiquaires et brocanteurs (1 600 environ), fiers de représenter « le premier marché du
monde », sont portés par le Mondial de l’antiquité, tous les deux ans. « Recycler, redonner vie à
des objets anciens, c’est une carte développement durable que Saint-Ouen a tout intérêt à jouer »,
affirme Dominique Garcia-Durocher, conseillère municipale déléguée au tourisme et à la
promotion de la ville.
Les clients rajeunissent. « Les quadras moins argentés n’en sont pas moins attirés par le beau. Le
collectionneur professionnel cède peu à peu la place au mordu de la décoration », constate l’élue.
Un tournant que certains commerçants ont su prendre. Les « pêcheurs de lune », ces
chiffonniers qui fouillaient les poubelles dans les années 1920, ont toujours su se renouveler.
Les puciers ont du nez pour sentir ce qu’il faut faire. Les clients américains restent chez eux
après les attentats de 2001 ? Ils se tournent vers l’Europe de l’Est ; les places financières
s’effondrent en 2008 et le marché russe avec elles ? Ils se tournent vers les Asiatiques, etc.
C’est vrai aussi pour les fringues. Certes, les fripiers sont devenus rares, mais les commerces de
vêtements prospèrent – ils sont 450, sans compter les ambulants. Leur clientèle est jeune et
recherche des articles à petits prix – rarement plus de 60 euros en moyenne.
Entre ces deux familles, divergences de vues, divergences d’intérêts. Ce que regrette Dominique
Garcia-Durocher :« Nous nous trouvons face à 2 000 très fortes individualités difficiles à fédérer. »
er des Puces
Puciers : l’art du renouvellement
Patricia Ederhy
La griffe de l’antiquaireChez Patricia Ederhy, galerie Cristo, l’ancien
côtoie le contemporain. Il faut oser entrer, les
couleurs chaudes bercent, l’ambiance feutrée
envoûte. Et l’accueillante jeune femme n’a rien à
voir avec la « vendeuse sans scrupules piégée en
caméra cachée » par les reporters de M6 pour
l’émission Enquêtes exclusives. « Abattre
quelqu’un pour faire de l’audience, c’est vraiment
n’importe quoi », s’indigne-t-elle. Et de l’audience,
les chaines M6 et W9 en ont fait avec le repor-
tage « Puces de Saint-Ouen, l’envers du décor ».
Le 7 décembre 2008, date de la première diffu-
sion, M6 s’est placée au second rang derrière TF1
et ses Experts : 2,4 millions de téléspectateurs, la
meilleure performance de la saison.
L’antiquaire se rebiffe, elle engage une procé-
dure en diffamation. Pour elle, pour sa fille, pour
la profession. Deux années dans l’isolement le
plus complet. « Personne ne voulait se mettre à
dos les journalistes », se souvient-elle.
Aujourd’hui, elle est « heureuse d’avoir gagné ».
Ses clients lui ont fait un magnifique cadeau :
des attestations sur la qualité de son travail et
sur son intégrité. La chaîne et le producteur ont
été condamnés fin octobre par le tribunal de
Nanterre. An
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Une nouvelle associationCréée le 13 novembreà l’instigation deSerge Malik(à gauche),l’association Map(Marché aux Puces)entend rassembler les présidents des marchés,les cafetiers et lesriverains des Puces.
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Pour la deuxième année consécutive, l’équipemunicipale se rend dans les quartiers à larencontre des habitants. Un temps d’échangeau cours duquel les Audoniens exprimentleurs difficultés, leurs doléances, etc. C’est éga-lement l’occasion pour les élus de faire lepoint sur les projets en cours dans chacun desquartiers. Trois premières visites ont déjàeu lieu les 9, 16 et 23 novembre, dans leVieux Saint-Ouen, en centre-ville et à Debain-Michelet. •prochaines rencontres
_Mardi 7 décembre, quartier Rosiers/Les Puces
départ : devant le lycée Blanqui - arrivée : école
Joliot-Curie.
_Jeudi 9 décembre, quartier Garibaldi/Porte de
Saint-Ouen départ : devant l’hôtel Manhattan -
arrivée : crèche Ottino.
_Mardi 14 décembre, quartier Pasteur/Zola/Hugo
départ : Place Payret - arrivée : école Victor-Hugo.
Tous les rendez-vous sont fixés à 18 heures.
::jusqu’au 19 décembre:::::::::Siné en haut de l’affiche
seniors
9 décembre Restitution des rencontresDurant les mois de mai et
juin 2010,le maire et les élus
ont rencontré des retraités
et personnes âgées dans
cinq quartiers de la ville.
La restitutions de ces ren-
contres incluant les propo-
sitions de la municipalité
auront lieu jeudi 9 décem-
bre à 15 heures, salle
Barbara.
16 décembreSortie cabaret Sortie au César Palace,caba-
ret situé dans le 15e arron-
dissement parisien, qui
propose un déjeuner suivi
d'un spectacle avec imita-
teur, chansonnier, magicien
et danseuses, le jeudi
16 décembre.
Participation : 50 euros.
Lieux et horaires de rendez-
vous : place d'Armes : 10 h ;
mairie : 10 h 05 ; angle rues
Bauer/Michelet : 10 h 10 ;
Debain : 10 h 15 ; Rosiers :
10 h 25 ; Garibaldi : 10 h 30 ;
Monmousseau : 10 h 35.
A partir du 7 janvierAtelier dessin L'unité animations des retrai-
tés,en partenariat avec l'école
municipale des beaux-arts,
met en place des cours de
dessin chaque lundi entre
9 h 30 et 11 h 30 à la salle
Mariton (10 rue Mariton).
Premier cours le 7 janvier
2011. Participation : 5 euros
par semaine. Paiement au
trimestre.
en savoir plus
Renseignements et inscriptions
à l'unité animations des retraités,
espace Valérie-Geoffroy,
41 rue Albert-Dhalenne
Tél. : 01 49 45 77 01
Jusqu’au 14 décembre
L’exposition consacrée au dessinateur caricaturiste Siné et présentée à l’Espace1789 depuis le 8 novembre a connu son point d’orgue avec le vernissage quis’est tenu le 18 novembre en présence de l’artiste et de l’adjointe au maire char-gée de la culture, Hayat Dhalfa (photo). L’exposition montre surtout le travailréalisé par l’artiste sur les affiches de cinéma et non les dessins de presse quiont fait la renommée de cet agitateur-né.Du 12 au 15 mai prochain, la Ville prévoit aussi un événement dédié à la bande dessinée « indépendante » et à une myriade d’autres disciplinesartistiques – la création graphique, la musique, le cinéma d’animation,la lecture, la vidéo et la performance.Un programme riche qui jalonnera tout Saint-Ouen et qui, du coup, per-mettra au public de « déambuler au gré de ses envies et de sa soif de découverte »,
promet-on du côté du ser-vice culture. Qui ajoute :« Les Audoniens auront l’oc-casion d’appréhender desœuvres rares et peu connuesdu grand public, mais aussides classiques à travers desexpositions, des conférenceset des ateliers. »La médiathèque Persépolisa d’ores et déjà été désignéepour être le laboratoire dece dispositif. L’Espace 1789,le Château, les médiathè-ques Lucie-Aubrac etGlarner, l’Atlas et Mains-d’Œuvres seront égalementinvestis.•
G.R.
Photos : Pascal Raynaud
::28 novembre::::Portes ouvertes au Syctom
La Ville participe, comme d’habitude, à laJournée mondiale de lutte contre le sida, mercredi 1er décembre. Cette année, pas debarnum devant la mairie, mais une batteried’interventions au lycée Marcel-Cachin sousforme de témoignages ou de questions anony-mes rédigés par les élèves, histoire de gom-mer les gênes éventuelles inhérentes au thème.Il convient également de rappeler que lePlanning familial et le service jeunesse mènenttoute l’année, de concert, des actions de sen-sibilisation auprès de la population.•en savoir plus
Planning familial – Tél. : 01 49 55 69 55
Dans le cadre de la Semaine européenne de laréduction des déchets, qui se déroule jusqu’au28 novembre, le Syndicat intercommunal de trai-tement des ordures ménagères de l’agglomé-ration parisienne (Syctom) organise, en partenariatavec la Ville, une journée portes ouvertes deson usine gérée par la Tiru, rue Ardoin. Dimanche28 novembre de 10 heures à 17 heures, les visi-teurs pourront découvrir le fonctionnementdu centre qui traite chaque année 630000 ton-nes de déchets, produits par 1,4 million d’habi-tants. Une exposition sur la réduction desdéchets et sur le recyclage précèdera la visite.•en savoir plus
Entrée gratuite, visite toutes les 20 minutes.
Navettes gratuites devant la mairie toutes les
30 minutes (sauf entre 12 heures et 14 heures).
22-24 rue Ardoin – www.syctom-paris.fr
Les visitesde quartier continuent
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::1er décembre::::Saint-Ouen contre le sida
En centre-ville, le 16 novembre.
Première des six rencontres entre les élus et les habitants, le 9 novembre dans le Vieux Saint-Ouen.
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Solidarité
Créés par Coluche en 1985, les Restos du cœur, quine devaient pas durer, entament leur 26e saison…Ouvert en 1996, le local de Saint-Ouen est devenul’un des plus actifs du département.
organisée au niveau national, les 4 et 5 marsprochains. L’an dernier, l’antenne de Saint-Ouenavait ainsi récupéré 28 tonnes de marchan-dises. Un record dans le département.
Ville solidaireForte du soutien de la Ville, qui loge gratui-tement les Restos, l’association a pu élargirson action. Quatre-vingt-dix enfants sontpartis en vacances grâce à elle l’an dernier. Pourfinancer trois séjours par an, Freddy Meyerorganise des spectacles salle Barbara ou àl’Espace 1789 : « La Ville nous prête ces lieux,insiste le responsable. Il faut que les gens sachentque le prix de leur place est intégralement reverséaux Restos. »Depuis 1996, la municipalité n’est jamaisrevenue sur ses engagements en directionde l’association. « Les Restos font un travail for-midable, estime-t-on au service municipal del’action sociale. Ils sont un apport très importantpour les familles en grande difficulté. Y comprispour les 17 familles roms du village d’insertionque nous suivons depuis deux ans. »A côté des aides ponctuelles octroyées auxfamilles par le Centre communal d’actionsociale (CCAS), du suivi effectué par les assis-tantes sociales ou des rendez-vous tel que le
Noël de la solidarité (15 et 16 décembre, salleBarbara), les Restos du cœur sont devenusun partenaire incontournable sur le terrainde la solidarité. •
Isabelle Friedmann
en savoir plus
Restos du cœur
115 avenue Victor-Hugo – Tél. : 01 49 45 12 79
(06 11 11 05 69 en cas d’urgence)
Chapeau les Restos !
Le 5 février 1986, Coluche organise,en collaboration avec la municipalité
(ici Paulette Fost, alors maire), un tournoide foot à l’Ile-des-Vannes en faveur des
Restos du cœur.
Les robots, fort bien accueillis à l’Atlas lors du premier forum qui leur
était consacré en février dernier, reviennent en force pour participer
à la rencontre « Caprica puissance 2 » ! Grâce à l’association
Caliban, constituée de passionnés de conception et de création
de robots – notamment ceux dotés d’une intelligence
artificielle –, et au centre de culture scientifique audonien,
les professionnels, les amateurs et le grand public vont de
nouveau pouvoir échanger leurs points de vue samedi
4 décembre.
Hormis les discussions entre humains passionnés, la journée
sera l’occasion pour les créatures électromécaniques de montrer
ce dont elles sont capables. Les organisateurs annoncent d’ores et
déjà des démonstrations de créations très étonnantes…
Les personnes qui souhaitent présenter leur robot peuvent envoyer un mail à
l’association Caliban ([email protected]) pour qu’une table leur soit
réservée.•I.T.
en savoir plus
Tout public, entrée libre. Samedi 4 décembre, de 10 h à 19 h à l’Atlas,
7 rue de l’Union – Tél. : 01 49 18 10 40 – http://atlas.ville-saintouen.fr
4 décembre
Robots : stars d’un jour à l’Atlas
La plupart des antennes des Restos du cœurs’apprêtent à rouvrir leurs portes le 29 novem-bre pour la campagne d’hiver ; à Saint-Ouen,on est prêt car… il n’y a pas eu de pause esti-vale ! Toute l’année, l’équipe du 115 boulevardVictor-Hugo est sur le pont. Cet été, elle aaccueilli 498 familles. L’hiver, les effectifssont plus importants encore. Et en augmen-tation permanente, surtout : « On est passéd’une centaine de familles inscrites à plus de 550,depuis l’ouverture en 1996 », indique FreddyMeyer, responsable du comité local des Restos.Quant au public accueilli, il est de moins enmoins ciblé : « On avait essentiellement desfamilles monoparentales, constate Freddy.Aujourd’hui, c’est très grave, il y a beaucoup degens à la retraite qui n’y arrivent pas, des jeu-nes, des familles avec des bébés… »Pour faire face à la misère grandissante, lesRestos ont besoin de marchandises. Les dixtonnes de denrées livrées chaque semainepar l’organisation nationale, pendant la cam-pagne d’hiver, ne suffisent plus. C’est pour-quoi les bénévoles de Saint-Ouen multiplientles collectes dans la ville. La première de lasaison aura lieu le 18 décembre dans lesFranprix de l’avenue Michelet et du VieuxSaint-Ouen. Sans oublier, bien sûr, la «récolte»
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L’école d’ingénieurs Supmeca a organisé deux jour-nées scientifiques dans ses locaux audoniens les18 et 19 novembre. Elles visent, deux fois par an, àfavoriser les échanges entre chercheurs. «C’est égale-ment une tribune pour les jeunes doctorants, précise le maî-tre de conférences Vincent Cheutet. Ils ont l’occasion deprésenter leurs travaux, de confronter leurs idées et d’avoir unretour de leurs aînés.» Ces spécialistes en productique,la science des systèmes de production et de leur environ-nement, se tournent de plus en plus vers les biens et lesservices. Autrement dit, leurs études auparavant cen-trées sur l’industrie manufacturière ont aujourd’hui
des retombées dans l’agro-alimentaire, le développe-ment durable, etc.Jacqueline Rouillon, présente à l’ouverture du colloque,a salué la démarche de Supmeca qui intègre, dans «unedémarche originale», les institutionnels, les chercheurset les entreprises. «Notre ville, au passé industriel considé-rable, est confrontée à un défi, un enjeu de mutation sans pré-cédent au moment où l’on réfléchit à la création d’un cluster–un pôle de matière grise intégrant toutes les dimensionsnécessaires aux perspectives d’avenir et de réussite d’une villede banlieue.»
J.M.
Journées scientifiques de Supmeca
Une tribune pour les jeunes chercheurs
Nuit des lauréats
Le rêve de Sarah
Ce jour de la fête des lauréats, SarahBouchella fête aussi son quinzième anni-versaire. Elle est venue avec ses parentset sa petite sœur Lydia, 8 ans. L’occasionpour elle de retrouver ses copines detroisième du collège Jean-Jaurès : Sirine,Salma, les deux Charline, Myriam, Zakia,Ines et Seïna.Elles ont toutes en main un sac cadeau:le service jeunesse de la mairie, « fièrede leur succès » au brevet des collèges,vient de leur remettre une clé USB, unchèque livre, un chèque disque. Toutespoursuivent cette année leur scolaritéen classe de seconde au lycée Blanqui.Sauf une : Sarah, toute menue, toutetimide. C’est elle que les copines pous-sent en avant : « Vous devriez lui parler, le succès c’est elle ! »Son histoire est en effet singulière.L’année dernière, ses parents reçoiventun coup de fil de l’assistante sociale ducollège. Un problème? Bien au contraire!Sarah caracole en tête de sa classe, avecplus de 19/20 de moyenne. Le collègeveut présenter son dossier à deux lycées
parisiens : Henri-IV et Louis-le-Grand.Le père n’est pas peu fier. Chauffagistede métier, c’est en cours du soir qu’ilobtient son certificat d’études dans lesannées 1960. « Bien sûr, je ne peux pasl’aider en mathématiques, mais j’ai fait toutce que j’ai pu pour elle. » Et, bien sûr, ildonne son accord pour le transfert.Sarah est aujourd’hui à Louis-le-Grand.
Elle suit «sans problème», dit-elle, et «lesprofs ne font pas de différence entre moi,sortie de la banlieue, et les autres ». Desétudes, elle souhaite en faire le pluslongtemps possible, « devenir chercheuseet trouver un remède contre le sida, pourquoipas ? ».
Jacqueline Martinez
Photos : Jérôme Panconi
Droits de l’enfant
La salle Barbara a connu une fréquentationconstante pour l’exposition sur le droit à l’ex-pression qu’elle accueillait du 17 au 20 novem-bre à l’occasion du 21e anniversaire de laConvention internationale des droits de l’en-fant. Les 12 portes de la « rue du monde »créées pour l’occasion par les enfants descentres de loisirs ont réservé des animationspédagogiques et ludiques aux scolaires ensemaine, aux familles le samedi.
Le 19 novembre, quelque 350 jeunes Audoniens titulaires d’undiplôme scolaire ou universitaire se sont rendus à la réceptionorganisé par la Ville au musée Cardin. L’occasion de fêter leur réussiteet de croiser de beaux parcours.
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Aux couleurs de la paix
Le 92e anniversaire de l’armistice du 11 novem-bre 1918 a été marqué par la participation colo-rée des militants du Mouvement de la paix à lacommémoration. Ils ont mêlé leurs drapeauxarc-en-ciel à la cocarde tricolore et Lydia Texier,membre du bureau local du mouvement, a prisla parole, de même que Jacqueline Rouillon etGérard Cauchie, président de l’Union locale desanciens combattants (Ulac).
L’expression bien défendue
La chanteuse de R’n’B Sheryfa Luna était l’invitée surprise de la soirée.
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Otages en Afghanistan
du jeudi 25 novembre au mercredi 8 décembre 2010
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les principales délibérations du 15 novembre
_Office de tourisme. Une convention
pluriannuelle d’objectifs entre la commune de
Saint-Ouen et l’association Office de tourisme
est adoptée pour la période 2011-2014.
_Logement. Les élus votent la construction de
47 logements sociaux au 17 rue Dieumegard.
A ce titre, une garantie communale est
accordée à la Société d’économie mixte de
Saint-Ouen (Semiso) selon les nouvelles
modalités d’emprunt.
_OPH. La municipalité accorde à l’office public
de l’habitat (OPH) Saint-Ouen Habitat une
garantie communale, relative à un emprunt
contracté aux fins de ravalement et d’isolation
de la tour du Landy, sise 2 rue du Landy
Prolongée.
_Ludothèque. Le conseil autorise le maire – ou
son représentant – à solliciter une subvention
d’investissement auprès du département
de la Seine-Saint-Denis pour la ludothèque
de l’espace enfant située dans le quartier
Hugo-Payret-Zola.
_Supmeca. Une subvention exceptionnelle
est allouée à l’Institut supérieur de mécanique
de Paris (Supmeca) dans le cadre de
l’organisation des 14es Journées sciences et
techniques qui ont eu lieu les 18 et 19 novembre.
_Jeunes diplômés. Les élus approuvent
l’attribution de prix aux jeunes diplômés de
l’enseignement secondaire et de
l’enseignement supérieur résidant à Saint-
Ouen, au titre de l’année scolaire 2009-2010.
_CUCS. Une subvention est accordée aux
associations locales dans le cadre du Contrat
urbain de cohésion sociale (CUCS) conclu avec
l’Etat.
47nouveaux logements sociauxd’ici 2012Au 17 rue Dieumegard sont en construction des logements
sociaux. Le montage de ce projet immobilier, dont la livraison
est prévue début 2012, comprend 47 logements répartis en
3 bâtiments ainsi qu’un parking souterrain de 54 places,
accessible depuis la rue Dieumegard. La société d’économie
mixte de Saint-Ouen (Semiso) a été désignée comme maître
d’ouvrage.
G. R.
prochaine séance
Lundi 13 décembre à 20 heures en mairie.
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Nouveaux Audoniens
A la découverte de leur ville
Pour le 11e mois de captivité d’Hervé Ghesquière, de StéphaneTaponier et de leurs trois accompagnateurs afghans, la municipalitéa organisé l’événement « dessins d’enfants pour les otages ». Un projet qui a réuni quelque 330 écoliers.
Les dessins de l’espoir
Du 10 au 24 novembre, les écoliers audoniens ont vécu aurythme d’une mobilisation renforcée pour réclamer la libé-ration de l’Audonien Stéphane Taponier, de Hervé Ghesquièreet de leurs trois accompagnateurs retenus en otage enAfghanistan depuis bientôt onze mois – soit 330 jours exac-tement au 24 novembre, ce qui a donné lieu à la réalisationde 330 dessins par des enfants de 6 à 11 ans fréquentant lescentres de loisirs de la ville. «Ces dessins partiront en Afghanistan.Nous espérons qu’ils parviendront à Hervé et Stéphane, détailleMéry, du comité de soutien. C’est peut-être l’unique moyen dontnous disposons pour leur apporter un peu de réconfort et d’espoir.»Le premier acte de l’opération s’est tenu le 10 novembre àla médiathèque Persépolis, où la journaliste Florence Aubenaset plusieurs de ses confrères sont venus sensibiliser les petitsdessinateurs au sort des otages. «Pourquoi sont-ils retenus enotage?» ; «Etaient-ils dans la guerre?» ; «Font-ils un métier ris-qué ou dangereux ? » L’auditoire a soumis les journalistes àun feu roulant de questions. «Malgré ce qui est arrivé à Stéphaneet Hervé, le métier de reporter reste extraordinaire car il défend lesvaleurs de liberté», a fait valoir Florence Aubenas. «Mobiliserles enfants permet de les faire réfléchir sur les notions d’informa-tion, de liberté, de démocratie», a commenté Jacqueline Rouillon.Les 12, 15 et 16 novembre, rendez-vous avait été pris dansles écoles Nelson-Mandela, Ampère et Jules-Vallès où lespetits ont «croqué» les otages. Maxence les a dépeints avec«des cicatrices pour montrer qu’ils souffrent énormément là-bas».Selma, à l’inverse, a opté pour un message gai : une prisonaux barreaux arc-en-ciel. Julian a imaginé un vaisseau spa-tial bleu-blanc-rouge « pour aller les libérer ».Le dernier temps fort devrait se tenir le 24 novembre, avec unrassemblement de soutien sur la place de la République, oùles dessins devaient être exposés. Avant d’être envoyés enAfghanistan.•
Grégoire Remund
« Saint-Ouen est une ville où il existe denombreuses portes qui donnent sur Paris.Comme le dit un architecte, les portes sontdes lieux de politesse. Accueillir les nou-veaux Audoniens est une démarche de poli-tesse et de bienvenue. » C’est par ces motsque Paul Planque, premier adjoint encharge de l’urbanisme, accueille à laMaison des projets une cinquantainede nouveaux Audoniens, invités le20 novembre à prendre connaissancede leur ville d’adoption. Puis JacquelineRouillon met l’accent sur les projets dela municipalité, plus particulièrementcelui des Docks, et souligne la richessereprésentée par la diversité de la ville.Nadège, 35 ans, a quitté Paris pour s’ins-taller à Saint-Ouen en mai. «Je suis passéd’un 20 m2 à un 40 m2 pour un loyer un peuplus élevé. Je vais enfin découvrir la ville ! »Jérôme, 30 ans, est audonien depuis juil-let. «J’habite à Garibaldi et je suis à 5 minu-
tes de mon boulot. Je trouve la programma-tion de l’Espace 1789 géniale et je me suis ins-crit au Rowing Club pour faire de l’aviron.»Les nouveaux arrivants ont ensuitedécouvert la ville en car – le Vieux Saint-
Ouen, les Docks, Victor-Hugo et sonparc, les Puces – guidés par Paul Planqueet plusieurs autres élus. •
Claude Bardavid
Retrouvez l’intégralité des débats et des décisions du conseil municipalsur
Les écoliers ont posé de nombreuses questionsaux journalistes, dont Florence Aubenas, venusà leur rencontre le 10 novembre.
La séance du conseil municipal a été interrompue par le maire
à 23h45 suite à des débordements d’élus.
Les points qui n’ont pas fait l’objet de délibération sont
reportés à la prochaine séance.
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Voilà deux ans que des échanges s’opèrent entre le Rwandaet Saint-Ouen. Mails, correspondances… jusqu’à la venue,ce 17 novembre, d’une délégation rwandaise. Jules Ndamage,maire du district de Kicukiro (256 000 habitants), FlorenceKayiraba, vice-maire, et Vera Mukeshimana, représentantede la société civile, posaient le pied en France pour la premièrefois. A leurs côtés, José Kagabo, sénateur, est un habitué desvols Paris-Kigali. Enseignant, l’homme est également cher-cheur à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS).« Cette rencontre est une première étape au cours de laquelle nousallons dessiner les contours de notre partenariat. Rien n’est encoreécrit, tout est à construire ! » s’enthousiasme la conseillèremunicipale Elise Boscherel, qui a passé du temps au Rwandaen août dernier. A Saint-Ouen, la délégation rwandaise adécouvert la ville et son fonctionnement, rencontré des ser-vices municipaux. Egalement au programme : des visites dela ludothèque Le Chat perché, des jardins ouvriers, de l’Atlas,du centre municipal de santé Barbusse, d’une Amap, etc.Au fil des jours, les élus audoniens et rwandais ont jeté lesbases de leur coopération. La discussion s’est rapidementorientée autour d’un projet de ferme pilote. « Un mode dedéveloppement économique qui permet à des familles entières de
8du jeudi 25 novembre au mercredi 8 décembre 2010
Coopération décentralisée
vivre en cultivant des lopins de terre, en élevant des animaux.Ce projet existe. Seuls les fonds manquent. Près de 92 foyers seraientconcernés », développe Jules Ndamage. « Une ferme de ce typea déjà été créée sur le territoire de Kicukiro, précise Elise Boscherel.Ce sont de véritables modèles miniatures d’une société rwandaiseen pleine reconstruction. Au regard de leur histoire, les Rwandaisont réussi le pari du vivre ensemble. » Un pari audacieux quandon songe au terrible génocide de 1994 entre Hutus et Tutsis.Un drame d’ailleurs très présent dans les discussions: «Le géno-cide a interrogé notre propre réflexion sur le vivre ensemble »,note Jacqueline Rouillon.
Ferme pilote et centre culturelAutre piste à explorer : la création d’un centre culturel dontl’une des composantes serait une ludothèque, à l’image decelle qui existe dans le quartier Debain-Michelet. « C’est unestructure intéressante que nous souhaiterions exploiter, relève lemaire de Kicukiro. Lorsque les parents travaillent, il faut unlieu où les enfants puissent jouer et apprendre. » Saint-Ouenpourrait donc s’engager sur le plan financier mais aussi tech-nique. « Pourquoi ne pas imaginer que les employés municipauxpartagent leur savoir-faire dans la construction de jouets en bois,
GNAMÉBAGAYOKO
conseillère municipale
déléguée aux relations
internationales
Dès le début de ce mandat,
la municipalité s’est interro-
gée sur une ouverture interna-
tionale autre que le jumelage.
Ce type de coopération décen-
tralisée avec Kicukiro est une
première à Saint-Ouen. Deux
mondes et deux réalités diffé-
rentes se rencontrent pour
échanger et mener ensemble
des actions. Le Rwanda d’au-
jourd’hui a beaucoup à nous
apprendre : la société civile est
très impliquée et les femmes
ont une place entière dans la
vie politique, notamment. Ce
pays est un véritable labora-
toire de recherche sur le déve-
loppement humain. De notre
côté, nous allons leur appor-
ter un appui technique et une
aide financière en fonction
du partenariat établi. Enfin,
l’humain reste au cœur de cette
coopération. C’est pourquoi
nous souhaitons que les asso-
ciations audoniennes s’impli-
quent dans ce projet.
Des liens se tissent ePlus de 5000 kilomètres séparent le district rwandais de Kicukiro de Saint-Oued’échanges et de partage n’ont pas de frontières. Preuve en a été donnée du 17 aquand la municipalité et des Audoniens de tous horizons ont accueilli une déléAvec pour objectif de mettre sur pied une coopération décentralisée entre les p
République du Rwanda Pays d’Afrique centrale de 11 millionsd’habitants sur 26 338 km2. Ethniesmajoritaires: Hutus et Tutsis. En 1994,un génocide y a fait 800000 victimes.Kicukiro est l’un des 3 districtsde la capitale Kigali. Il rassemble256 000 habitants.
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par exemple », avance Gnamé Bagayoko, conseillère munici-pale audonienne déléguée aux relations internationales età la coopération décentralisée.Pour tous les élus, le partenariat doit cependant aller au-delàde l’entraide technique et financière. « Les projets doivent êtreportés par les deux populations », rappelle Gnamé Bagayoko.Ainsi, qu’elles soient rwandaises ou audoniennes, les asso-ciations ont un rôle à jouer. « Libre à chacune d’elles de s’inté-grer dans cette coopération. La municipalité est là pour impulser ladynamique de partenariat», souligne Elise Boscherel, qui ajoutequ’un travail sur l’histoire du Rwanda sera probablementamorcé avec la population et les associations audoniennes. Unsouhait que partage Mustapha Krimat, conseiller municipaldélégué à la vie associative, qui a participé au groupe de tra-vail sur le Rwanda. Le 20 novembre, une soirée culturelle avecla délégation a permis à une centaine de personnes et de nom-breuses associations d’échanger et de découvrir la culturerwandaise. Affaire à suivre donc. Une délégation audoniennedevrait à son tour s’envoler pour le Rwanda en 2011.•
Dossier réalisé par Géraldine Bouton
Photos : Pascal Raynaud
Il est des voyages scolaires
qui laissent des souvenirs
indélébiles. En juin, une
vingtaine d’élèves du lycée
Blanqui se sont envolés
pour Kigali. Un séjour qui
ponctuait le travail de
toute une année scolaire.
« Nous avons organisé
des conférences, établi
des contacts avec des
associations rwandaises
avant de nous lancer dans un travail de
correspondance, notamment avec des
associations locales comme Tubeho. Une structure
dans laquelle sont regroupés des orphelins chefs
de famille», explique Laure Coret, professeur de
français et instigatrice du projet. Les lycéens
avaient ainsi réalisé des reportages audio afin de
faire découvrir leur ville aux Rwandais.
Au Rwanda, les élèves ont poursuivi leurs
reportages dans les rues de la capitale, Kigali*.
Les jeunes Audoniens ont également œuvré avec
les associations partenaires. Whitney a travaillé
avec les femmes des Benimpuhwe, des femmes
qui interviennent dans la formation, l’aide au
logement et la transmission des arts traditionnels
rwandais. «Je suis frappée par le courage de cette
population, de ce pays qui a réussi à se relever. Il y
a une véritable fraternité», confie Whitney. Sonia,
elle, se montre toujours émue par l’expérience
vécue avec l’association Tubiteho auprès de
jeunes déficients mentaux. « Une expérience
dont je sors grandie ! » Les élèves ont aussi
découvert un pays en pleine mutation. « Ils ont
été frappés par la rapidité avec laquelle il se
reconstruit. Autres sources d’étonnement, la place
des femmes et de la société civile dans cette
reconstruction», souligne Laure Coret. Les lycéens,
dont certains sont aujourd’hui étudiants,
se sont donné rendez-vous dans six ans…
à Kigali ! Le temps de terminer leurs études.
* Une présentation en sera donnée à Saint-Ouen au
cours du premier semestre 2011.
en savoir plus
www.friendsoftubeho.org
De Blanqui à Kigali
9
entre Saint-Ouen et Kicukiro
du jeudi 25 novembre au mercredi 8 décembre 2010
-Ouen. Mais les enviesu 17 au 23 novembre,e délégation rwandaise.les populations.
La coopération vue par…
Les relations diplomatiques
entre la France et le Rwanda se
débloquent. Et ce type de par-
tenariat est un signal fort pour
nos deux populations. Nous
avons été agréablement surpris
par l’accueil que les Audoniens
nous ont réservé. Durant notre
séjour, nous avons été attentifs
au développement des infra-
structures audoniennes, à son
organisation. Car Kicukiro n’en
est qu’aux prémices de sa
construction. Saint-Ouen est
une ville cosmopolite où les
gens vivent ensemble… mais
je n’ai pas l’impression qu’ils
échangent beaucoup. Au
Rwanda, malgré notre histoire,
le lien social et la cohésion font
partie de notre culture. Et c’est
peut-être sur ce point que les
Rwandais pourront échanger
avec les Audoniens.
JULES NDAMAGE Maire du district
de Kicukiro
Jeanne Djoumbissié, présidente
de Femmes solidaires
« Je vois une éventualité de continuer
le travail de Femmes solidaires. Nous
avons eu un échange avec la délégation
rwandaise au cours de la semaine.
J’ai entendu parler des valeurs de laï-
cité, d’interdiction de la polygamie…
La place des femmes, notamment au
niveau politique, y est prépondérante.
Un travail d’échange, de bonnes prati-
ques pourrait être envisagé. »
Etienna Etienne, présidente
du Mouvement des Haïtiens
pour une conscience nationale
« Les Haïtiens ont une part d’Afrique en
eux. Nous sommes prêts à échanger, à
partager. Pourquoi ne pas intervenir
auprès des plus jeunes ? Ma propre fille
est partie au Rwanda grâce au lycée. Je
serais heureuse d’accueillir à mon tour
de jeunes Rwandais. »
Bruce Clarke, artiste
« Je suis allé au Rwanda après le géno-
cide de 1994. Ce pays s’est reconstruit
tout seul. Les tensions diplomatiques
entre la France et le Rwanda s’estom-
pent. Cette coopération est une pre-
mière en France. C’est un message fort.
Et derrière tout cela, il y a la question
pour les deux populations du maintien
du lien social. »
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10du jeudi 25 novembre au mercredi 8 décembre 2010
Audoniens, à vos souvenirs !Debain-Michelet
Soirée animée au Cap’J à la veille d’Halloween! Les organisateurs de la soi-rée «Cap’Vegas» n’étaient autres que les jeunes du quartier Debain-Michelet.Pauline, Priscillia, Béa, Anthony, Hakim, Mounir et quelques autres ont faitpreuve d’initiatives, de créativité et d’implication pour accueillir près de 40copains pour la soirée organisée autour du casino et de la danse. Après le BlackJack, les jeux de roulette et autres Tchic Tchic, la soirée s’est achevée tard dansla nuit par un concours de danse.•
« Tu te souviens ? Mme L. habitait là, au coin. » Devant les pho-tos anciennes du quartier Debain-Michelet exposées à lamédiathèque Lucie-Aubrac, des habitants se remémorent leurvie d’antan. L’école Michelet, la rue Debain, la « zone »… Deslieux chargés de vécu et d’anecdotes que les résidents viennentpartager un mardi par mois à l’occasion des ateliers mémoireQuartiers en histoire(s). Jusqu’en juin 2011, Debain est à l’hon-neur, avant de céder la place à un autre quartier l’an prochain.En présence de l’historien Pierre-Jacques Derainne, qui s’ap-puie sur des documents d’archives et oriente le débat, le publics’exprime, ce 16 novembre, sur le thème : « Debain-Michelet,un village ? » La nostalgie d’une époque « dorée » se fait vitesentir : «Dans les années 1950/1960, on vivait dans la rue, les unsavec les autres. On était très solidaires », explique une partici-pante. Et aujourd’hui ? « Le lien entre les habitants n'est plusaussi fort, mais le quartier reste à taille humaine et attachant. »Sa voisine enchaîne : « Je ne veux pas quitter mon quartier,j’y mourrai. »
Un quartier à forte identitéDans ce quartier à forte identité, l’idée de village a toujours étérenforcée par les lieux de rencontre –les buvettes, les squarespuis les cafés –, l’enracinement sur plusieurs générations etdes limites bien marquées. Pour certains, le quartier se borneà la place Debain ; pour d’autres, il forme un triangle entrel’avenue Michelet, le périphérique et les lignes de cheminsde fer de la gare du Nord. Mais tous sont d’accord sur un point:« Quand on n’était pas du quartier, il fallait un peu de temps pourêtre accepté, comme dans un vrai village. »Les rendez-vous de Quartiers en histoire(s) s’inscrivent dansle cadre des « 100 engagements » de la municipalité, afin de« faire raconter l’histoire de Saint-Ouen en s’appuyant sur lefonds des archives municipales» (engagement 82). En plus desateliers, des témoignages sont recueillis aux archives et àdomicile, pour les personnes qui ont du mal à se déplacer ;
des appels à dons de documents personnels ont aussi été lan-cés. Différents artistes (photographe, écrivain, metteur enscène…) travaillent actuellement sur des projets qui restitue-ront le travail de mémoire au printemps prochain.•
Béatrice Catanese
en savoir plus
Prochains ateliers mémoire les mardis 14 décembre
(« Grandir à Saint-Ouen »), 11 janvier, 8 février, 2 mars et
5 avril. A 19 heures.
Médiathèque Lucie-Aubrac, 13-15 rue Eugène-Berthoud
– Tél. : 01 49 21 01 50.
Dans le cadre de l’opération Quartiers en histoire(s), des ateliers sont organisés chaque moispour permettre aux habitants de raconter leur quartier. Une façon de susciter l’échange et detransmettre la mémoire.
::Toute la ville::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::Elections : plus de 8 000 foyers concernésDepuis le 15 novembre, les locataires du parc social élisent leurs représentantsau sein des conseils d’administration. Chaque bailleur organise un vote selon desmodalités (correspondances, urnes, etc.) et un calendrier différents – la datelimite étant fixée au 15 décembre. Tous les locataires ayant signé un contrat delocation – six semaines avant la date du scrutin minimum – recevront les pro-fessions de foi des diverses fédérations et les bulletins de vote. A Saint-Ouen, cesélections concernent quelque 8200 foyers. La ville compte 40% de logementssociaux répartis entre 23 organismes dont la Semiso (1700 logements), Saint-OuenHabitat public (4115 logements) ou encore l’office départemental HLM (655logements).Traditionnellement peu fédératrices, ces électionsreprésentent pourtant un enjeu de taille pour leslocataires. Elus pour quatreans, les représentants ont lesmêmes obligations que lesautres administrateurs; ilssont donc les porte-voixdes locataires sur des sujetsaussi essentiels que les aug-mentations de loyer et decharges locatives, lesrénovations, le vote dubudget, etc.
G.B.
Centre-ville
DR
An
na
Ro
uk
er
_Atelier de recherche historique les
mercredis 1er et 8 décembre à 16 heu-
res aux archives municipales,9 bou-
levard Victor-Hugo. Entrée libre.
Renseignements au 01 71 86 62 68.
_ Exposition «De Cayenne à Debain»
à la médiathèque Persépolis du
27 novembre au 31 décembre sur les
métiers à Debain-Michelet depuis le
XIXe siècle.
Et aussi…
Des jeunes plein d’initiativesau Cap’J
L’atelier du mardi 16 novembre a permis aux habitantsd’échanger sur le thème « Debain-Michelet, un village ? »
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Centre-ville
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Rues Ardoin et des Bateliers Sondages. Circulation
gênante jusqu’à la mi-décembre.
11 bis rue Raspail Ravalement d’un immeuble.
Occupation du domaine public. Stationnement interdit
3 mois à partir de fin novembre.
13 rue Garibaldi Intervention sur réseau GRDF.
Stationnement gênant.
21/23 rue Ernest-Renan Marquage au sol.
Stationnement et circulation gênants jusqu’au
15 décembre.
30/32 rue Ernest-Renan Intervention sur réseau ERDF.
Stationnement interdit du 6 au 12 décembre.
65 bis Gabriel-Péri Ravalement du fast-food. Pose d’un
échafaudage et stockage de matériel. Stationnement
gênant jusqu’à fin décembre.
Rue du Docteur-Bauer Travaux d’étanchéité à la
patinoire. Circulation gênante jusqu’à début décembre.
Rue du Docteur-Bauer Remplacement du chéneau
patinoire. Occupation du domaine public. Stationnement
interdit jusqu’au 31 décembre.
Rue Alphonse-Helbronner Intervention sur réseau
GRDF. Stationnement interdit jusqu’au 3 décembre.
Rues Diderot, Ambroise-Croizat, Ampère
Aménagement en zone 30. Stationnement gênant jusqu’au
10 décembre.
38/40 rue Gambetta Branchement neuf de Véolia.
Stationnement et circulation perturbés de fin novembre à
mi-décembre.
23 rue Voltaire Création d’îlots. Stationnement gênant
du 6 au 10 décembre.
42/44 rue des Entrepôts Intervention sur réseau GRDF.
Stationnement gênant du 9 au 17 décembre.
Rue des Entrepôts Couche de roulement, marquage au
sol. Stationnement et circulation interdits du 29 novembre
au 10 décembre.
Rue Baudin Réfection corniche et couverture.
Occupation du domaine public jusqu’à fin décembre.
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La Puce fête ses 5 ans
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Situé 17 rue Ernest-Renan, à mi-chemin entre le boulevard Victor-Hugo etl’avenue Gabriel-Péri, le restaurant La Puce souffle ses cinq bougies lundi 6décembre. L’occasion pour Eric Danel, le patron de l’établissement spécialisédans la cuisine française traditionnelle, de dresser un bilan. « Il est positif. J’ai lachance de recevoir une clientèle fidèle composée d’Audoniens, bien sûr, mais aussi deClichois et de Parisiens », détaille le chef au CV bien garni, puisqu’il fut second decuisine puis sous-chef dans des restaurants étoilés, notamment à Paris 8ème. « Jetrouvais que le centre-ville de Saint-Ouen manquait d’un endroit animé, dynamique,ouvert de jour comme de nuit, argumente celui que ses clients surnomme DocteurHouse. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi cet emplacement », à proximité duquartier des Docks, en plein développement.Dotée de trente-six couverts, La Puce propose des menus à 30 euros. Le cappuccinode potiron et châtaignes, les ravioles de foie gras et lentilles ou le tiramisu auxspéculoos font partie des plats qui affolent les papilles. «La carte change au gré dessaisons, j’en propose douze par an», explique le chef qui devrait lancer en décembre unecarte de fidélité donnant droit à un déjeuner offert au bout du dixième.Son seul regret : le manque de place. «J’aurais aimé disposer d’une plus grande cuisineet d’une plus grande salle, j’ai déjà refusé jusqu’à vingt-cinq couverts», déplore Eric Danel.Soucieux de valoriser le tissu social local, l’entrepreneur a récemment recruté unestagiaire commis de cuisine ainsi qu’un apprenti. Tous deux originaires de Saint-Ouen. Il compte à nouveau participer à l’aventure Explora Jeunes qui se tient enmars-avril 2011 dans la perspective de recruter du personnel.•
Grégoire Remund
en savoir plus
La Puce, 17 rue E.-Renan - Tél. : 01 40 12 63 75 - [email protected]
Ouvert du mardi au samedi.
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Après le long combatmené sur le plan socialpar les salariésinquiets de l’avenir deleur retraite et unrenoncement
gouvernemental, les centristes se posentlégitimement la question de leur avenirdans le pays. Aujourd’hui, chacuncomprend bien que la place du centre estaujourd’hui indispensable.Démocrates d’inspiration chrétienne,radicaux, libéraux, de progrès, humanistesde centre gauche et de gauche ont unevoix, un projet et un idéal à défendre.Ce n’est pas la Droite qui peut incarner une espérance. La gauche, quant à elle,est profondément écartelée sur le planidéologique. Entre des sociaux démocratesprofondément mal à l’aise comme tous les observateurs l’ont remarqué au momentde la grève sur les retraites et une gauchecommuniste et socialiste qui constitue un
front à gauche, il n’y a rien de commun.Les uns se préparent à une gestion pasfranchement différente de ce qui se faitprésentement, les autres réfléchissent et élaborent une société profondémentdifférente, dirigiste et isolée en Europe.Les Centristes sont les seuls à vouloirdans un esprit de dialogue, d’ouverture etde tolérance, proposer une troisième voie.Cette voix récuse le capitalismeultralibéral et constate l’impasse d’uneperspective socialiste. C’est la perspectived’une économie sociale de marché ou d’uncapitalisme d’Etat. Démocrate etdécentralisateur, social et soucieuxd’efficacité économique, attentif à labonne gestion et à la rigueur des financespubliques, le Centre est la seuleperspective de progrès en France et àSaint-Ouen.
Albert Kalaydjian reçoit sur rdv au 06 77 51 38 70
Albert Kalaydjian _ Tiziana Zumbo-Vital
Cette majorité muni-cipale a une certainefaculté à nager en eautrouble. Il n’y a qu’à sepencher sur le scan-dale de la piscine
municipale pour se rendre compte qu’ilssont les champions de la brasse coulée.Et pour cela, ils ont choisi un spécia-liste, élu au sport et président du groupesocialiste, pour tenter de noyer le pois-son. Nous nous souvenons de cettefameuse phrase au vu de la dégradationfulgurante de cet établissement « Lapiscine est victime de son succès » !Mais que penser de cette nouvelledéclaration écrite dans le n° 17 p. 7 dujournal afin de transformer la réalité enun grossier mensonge : « Huit ans aprèssa mise en service, l’espace nautiquedoit être mis en conformité avec lesnouvelles normes, etc… »Le même élu, lors du conseil municipaldu 25 janvier 2010 affirmait pourtant
« C’est un bâtiment qui a été malconstruit et effectivement il y avait deslitiges qui perduraient, nous avons prisla décision avec Paul Planque (PC) depasser par pertes et profits les procès ».Vous l’aurez bien compris, avec plus de4,5 millions d’euros de travaux et uneannée de fermeture, les pertes serontpour les Audoniens et les profits pourles constructeurs et architectes ! Avecun peu de malchance, nous allonsreprendre les mêmes sans que la garan-tie dommage ouvrage les ait contraintsà réparer les malfaçons, ce qui auraitété une obligation légitime pour ces« BEST FRIEND’S »...Une fois de plus, les Audoniens boirontseuls la tasse !
www.audonien.com Permanence tél. pour rdv : 01 49 45 66 08
William Delannoy _ Marina Venturini _ WahibaZedouti _ Brigitte Zucchiati
12du jeudi 25 novembre au mercredi 8 décembre 2010
LES GROUPES DE LA majorité municipaleLES GROUPES DE L’ opposition municipale
Groupe Saint-Ouen en toute liberté
« Henri Lelorrain se noie dans le petit bain » …
Groupe Les Verts
De la conduite des débats du conseil municipal
Suite à l’interruptionde séance du conseilmunicipal du15 novembre dernier,les Élus Verts tenons à rappeler que nousreconnaissons et res-
pectons la responsabilité du Maire dansla conduite des débats. Il est donc justi-fié, comme le prévoit le règlement, qu’unconseiller qui s’écarte, au cours de sonintervention, du sujet de la délibération,soit interpellé pour recentrer celle-ci.Il est tout aussi indispensable qu’unconseiller, qui procède à des attaquespersonnelles ou met en cause la probitéet l’honneur des autres élus, soit ferme-ment rappelé à l’ordre.En revanche, il n’y a pas lieu de refuser la prise de parole demandée par un éluqui, même pour la deuxième ou troisièmefois, s’apprête à intervenir sur le contenu
de la délibération. C’est dans cet espritque notre collègue Mamadou Keita,qui a toujours été force de propositionsde progrès et respecté les règles de fonctionnement de notre assembléecommunale, demandait à intervenir.Une telle dérive de la conduite de laséance ne peut qu’aggraver le caractèrehouleux des échanges et déboucher,comme nous l’avons vu le 15 novembre,sur l’impossibilité de traiter l’ordre dujour jusqu’au bout.Il est indispensable que les groupesd’élus se ressaisissent afin que prévale lavolonté de rétablir le fonctionnementnormal et démocratique de l’assembléemunicipale.
Brigitte Marigault _ Rémi Fargeas
BrigitteMarigault
Groupe socialiste et citoyen
La culture associative est porteuse de projetssociaux
Le concept de citoyenrenvoie traditionnelle-ment à une commu-nauté de personnesinvesties de valeursplus ou moins com-
munes. Malheureusement la sociétémoderne a transformé l’individu qui estsouvent devenu un « consommateur » etdont le déclin du civisme pose problème.Face à cela, le tissus associatif peut-être un socle, une base de travail, enguise de réponse à ces problématiques,ainsi qu’à l’intégration d’une partie de lapopulation restant à l’écart de la société.Les associations ont une culture de projet qui renforce l’identité du citoyen.C’est cette identité sociale qui contribueau développement et à l’épanouissementde chacun sans perdre de vue le sensdes responsabilités et l’esprit d’initiative.L’associatif c’est d’abord aller vers le col-
lectif en utilisant le projet comme unoutil de travail et de concertation et jesuis convaincu que nous devons êtrepédagogues pour animer nos politiquespubliques. Cette modalité est essentielledans la quête d’une identité qu’elle soitcollective ou individuelle.Par ailleurs, l’éducation populaire a aussi introduit un véritable savoir faire et une pratique socioculturelle en voiede disparition aujourd’hui. On trouvebeaucoup de jeune dans le paysageassociatif audonien mais très peu d’associations qui s’identifient à cettedimension « jeune ». C’est un sujet quimérite réflexion pour l’avenir.
Notre blog : www.saint-ouen-socialiste.fr
Sophie Jacquot-Gautun _ Abdelhak Kachouri _ MorganeGarnier _ Yassir Fichtali _ Karim Bouamrane _ DominiqueGarcia-Durocher _ Mustapha Krimat _ Henri Lelorrain _Paul Macedo _ Jean-Claude Le Ny _ Élisabeth Auerbacher_ Elise Boscherel _ Estelle Villard
MustaphaKrimat
Willian Delannoy
Association Saint-Ouen Ensemble Autrement - Europe Ecologie
« D'abord ils vous ignorent, puis ils se moquent de vous, ensuiteils vous combattent, et enfin vous gagnez. »
Gandhi
Pour nous joindre : 01 49 45 66 92
Lias Kemache _ Cyrille Plomb
Lias Kemache
Groupe Union centriste-UDF-Modem
Le Centre à la croisée des chemins
Albert Kalaydjian
Groupe citoyen, communiste, républicain
Pour un vrai débat démocratique !
Certains parmi noscollègues ont prisl’habitude de pertur-ber régulièrement le conseil municipal.Ces comportements
ont pour but de provoquer un rappel aurèglement de la part du Maire, garantdu bon fonctionnement de l’assembléeet de sa capacité décisionnaire, afin des’ériger en victimes d’une prétenduecensure … Le chronométrage du dernier conseilindique: Majorité (29 élus) 25 interven-tions 44 mn 07 (hors le Maire),Opposition (10 élus) 23 interventions 43 mn 58.Le fait qu’en plus d’instaurer un climatdétestable au sein de l’assemblée cespratiques entravent les prises de déci-sions conformes à l’intérêt général suf-fit à leur réprobation.Mais quand nous constatons que cesmises en scène coïncident avec l’émis-sion d’un message anonyme portant
des accusations de racisme à l’encontredes élus et appelant à un rassemble-ment en vue du conseil, une barrière estfranchie qui porte gravement atteinte àl’exercice de la démocratie représenta-tive dans son cadre républicain.Nous œuvrons avec nos collègues de lamajorité et de l’opposition soucieuxd’honorer dignement leur mandat pourrestaurer la sérénité nécessaire auxtravaux du conseil municipal, maisdevant le niveau de gravité des faits,nous nous faisons un devoir d’alerternos concitoyens et de faire appel à lavigilance de tous pour le respect desrègles les plus élémentaires de ladémocratie et la défense des valeursqui nous sont chères pour lesquellesnous sommes élus.
Hayat Dhalfa _ Jacqueline Rouillon _ Paul Planque _Nicole Amédro _ Nadia Soltani _ François Giunta _Monique Tesseyre _ Hakim Hallouch _ Françoise Arnaud _Gnamé Bagayoko _ Roger Guérin _ Sandrine Besse _Gilbert Haustant _ Ndeye Fatou Kébé
Hayat Dhalfa
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Ce vendredi 19 novem-bre 2010, s’est tenue lapremière réunionpublique depuis l’ap-pel du 15 septembre
sur la démocratie participative avec unesoixantaine de personnes dont des élusde la majorité et de l’opposition de gau-che. Outre la pertinence des interven-tions, la circulation et la qualité deséchanges, s’est montrée une manifestevolonté des participants à donner unnouveau souffle à l’exercice citoyen etpolitique à Saint-Ouen. Favoriser la miseen place de dispositifs consultatifs pourpermettre à chacun de connaître, decomprendre, de réfléchir ensemble etdécider conjointement. Rapprocher lesdécisions municipales des citoyens, desassociations, des acteurs de la vie locale(services, institutions). Un point sur lesujet de 1996 à nos jours, a permis deconstater l’absence dans notre ville de la
simple démocratie qui exige des élus uncontact régulier, plus profond, plus struc-turé avec la population. Et pourtant, lesexpériences en la matière ne manquentpas. Des pistes de réflexions et de travailthématiques ont été annoncées à partirde riches expériences présentées aucours de la soirée. Compte tenu de lanécessité et de l’intérêt de cette démar-che, je formule le vœu de la voir se déve-lopper. J’invite tous les Audonien-ne-s àfaire émerger des espaces où chacunvient avec ses conceptions, où le débatrespectueux des uns et des autres inter-vient vivement, où élus et citoyens s’enri-chissent de l’apport de l’autre.
Mamadou Keita _ Nour-Eddine Senhadji
13du jeudi 25 novembre au mercredi 8 décembre 2010
6 rue Diderot 93406 Saint-Ouen Cedex tél. : 01 49 45 67 89 fax: 01 49 45 77 08 courriel: [email protected] web: ville-saintouen.fr DIRECTRICE DE LA PUBLICATION: Jacqueline Rouillon DIRECTRICE DE LA COMMUNICATION: Monique Valageas RÉDACTEUREN CHEF: Christophe Disic RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE : Isabelle Terrassier SECRÉTAIRE DE RÉDACTION: Pierre Desirat RÉDACTION: Géraldine Bouton, Grégoire Remund ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO: Claude Bardavid, Béatrice Catanese, Steeve Fauviau, Isabelle Friedmann,Jacqueline Martinez SECRÉTARIAT : Sandra Buisson PHOTOGRAPHES : Pascal Raynaud, Jérôme Panconi ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO : Sébastien Bossi, Stéphanie de Boutray, Anna Rouker DESSINS : Dalaine CONCEPTION ÉDITORIALE ET GRAPHIQUE : Anatome MAQUETTE :DGC 01 48 03 50 30 Bertrand Bourn, Jean-Charles Lardeau IMPRESSION : Public Imprim PUBLICITÉ : Médias et Publicité 01 49 46 29 46 CE NUMÉRO A ÉTÉ IMPRIMÉ SUR PAPIER RECYCLÉ À 25400 EXEMPLAIRES. Prochain numéro jeudi 9 décembre
Les contributions publiées dans ces colonnes n’engagent pas la rédaction duJournal de Saint-Ouen. Elles sont publiées sous la responsabilité de leurs auteurs.
Groupe de gauche Ensemble pour Saint-Ouen & Citoyens
Une démarche participative citoyenne à Saint-Ouen !
Mamadou Keita
vos élus
Madame le maire, conseillère générale
Jacqueline Rouillon
• Les adjoints
Paul Planque, 1er adjoint, finances,
urbanisme, administration générale,
patrimoine et travaux
Abdelhak Kachouri, prévention, sécurité
Morgane Garnier, environnement, cadre
de vie, propreté
Nicole Amédro, ressources humaines,
enfance, enseignement
Nadia Soltani, affaires économiques,
vacances
Hayat Dhalfa, culture, animation
de la cité
Rémi Fargeas, plan de déplacement
urbain, transports, circulation,
stationnement
Yassir Fichtali, action sociale, politique
d’insertion, CCAS
Karim BouamraneSophie Jacquot-Gautun, petite
enfance, droits des femmes, handicap
François Giunta, logement, cultes
•Les conseillers municipaux délégués
Monique Tesseyre, prévention, santé
Hakim Hallouch, jeunesse
Françoise Arnaud, retraités, prévention
des expulsions locatives
Gnamé Bagayoko, relations
internationales, coopération décentralisée
Dominique Garcia-Durocher, tourisme,
promotion de la ville
Roger Guérin, histoire locale, mémoire,
culture de paix
Mustapha Krimat, vie associative
Henri Lelorrain, politique sportive
Paul Macedo, commerce, artisanat,
développement économique des Puces
Jean-Claude Le Ny, popularisation
du projet de ville
• Les autres conseillers municipaux
de la majorité
Brigitte Marigault, Gilbert Haustant, Estelle
Villard, Elisabeth Auerbacher, Sandrine
Besse, Elise Boscherel, Ndeye Fatou Kébé
• Les conseillers municipaux
de l’opposition
Vivre et s’épanouir à Saint-OuenWilliam Delannoy, Brigitte Bachelier, Albert
Kalaydjian, Marina Venturini, Lias Kemache,
Tiziana Zumbo-Vital, Cyrille Plomb,
Wahiba Zedouti
Groupe de gauche Ensemble pourSaint-Ouen & CitoyensMamadou Keita, Nour-Eddine Senhadji
• Permanences
Madame le maire, conseillère générale,tous les mardis matin sur rendez-vous
uniquement. Adressez votre demande
exclusivement par courrier en mairie.
Bruno Le Roux, député, sur rendez-vous
en mairie de 17 h à 19 h.Tél. : 01 40 63 68 58.
Mathieu Hanotin, conseiller général,
lundi après-midi à partir de 16 h,
sur rendez-vous au 01 43 93 93 30.
Les élus Verts - Europe Ecologie tous les
mardis de 17 h à 19 h en mairie, sur rendez-
vous uniquement. Tél. : 06 85 27 16 10.
Saint-Ouen Ensemble Autrement -Europe Ecologiele 3e jeudi de chaque mois de 20 h à 22 h,
salle municipale, 69 rue des Rosiers.
Email : [email protected]
Abdelhak Kachouri, adjoint au maire
en charge de la prévention/sécurité
et vice-président du Conseil régional
d’Ile-de-France en charge de la citoyen-
neté/politique de la ville/sécurité, tous
les mercredis de 9 h à 17 h 30 en mairie,
sur rendez-vous uniquement.
état civil
Naissances _ Bah Malhado _ Poirier Hector _ Pereverzev Alla _ Szwed
Olivier _ Phan-Alizier Kimlyne _ Diallo Oumou _ Dembélé Bintou _ Yvenou Alice _Ouzid Nadia _ Gallouch Nassim _ Rouab Israe _ Martineau Louis _ Hu Léonard _Cissé Abdoulkhadry _ Loser Blessing _ Galou Axel _ Fouchard Degrandi Dahoé _Kachouri Lounes _ Mary Salomé _ Diallo Jade _ Bismuth Hannah _ Diallo
Ouleymatou _ Hadj-Chaïb Azouaw _ Belle Daphné _ Sahnoun Anaïs _ Chanut-
Griffon Marguerite _ Feknous Yasmine _ Feknous Lina _ Miguel Nzuzi Wendy _Lamzaouek Nejlâ _ Agher Manon _ Caudeville Zola _ Kebir Selyan _ Kemache Inès
_ Donnelly Léon _ Nsungu Daron _ Nsungu Divine _ Najari Adem _ Sene N'goné _Richefeu Lorenzo _ Dudziak Dany _ Bani Rayane _ Atia Anas _ Liboka Mathieu _Liboka Noam, Schiltz Louis
Mariages _ Antonio Braga et Christine Bastos _ Babacar Dioum et Fatou
Wadji _ Nicolai Iurcovschi et Olesea Savva
::11 décembre:::::::::::::
Braderie duSecours populaireLe Secours populaire de Saint-Ouenorganise une grande braderie lesamedi 11 décembre de 10 h à 16 h enses locaux. On pourra s’y procurer desvêtements, des jouets, des rollers…L’association tient par ailleurs unepermanence hebdomadaire lesmardis de 14 h à 17 h 30.en savoir plus
Secours populaire français, 32 rue des
Rosiers – Tél. : 06 08 66 13 51 (Mme Morin)
::député:::::::::::::::::::::::
Rencontre salle BarbaraDans le cadre de son mandat, BrunoLe Roux, député de la 1re
circonscription de Seine-Saint-Denis,invite la population à une rencontrepour lui présenter ses actions àl’Assemblée nationale et débattre desprojets de transport du Nord parisienen présence de Jean-Luc Laurent,conseiller régional d’Ile-de-France,délégué spécial sur le Grand Pariset sur la métropole francilienne.en savoir plus
Jeudi 2 décembre à 19 h 30, salle Barbara
::erratum:::::::::::::::::::::
SOS Victimes 93Une malencontreuse coquille publiéedans le numéro précédent a transformél’association SOS Victimes 93 en SOS Femmes. Accueillie par l’antennemunicipale d’accès au droit et d’aideaux victimes, son numéro resteinchangé : 01 49 18 98 04.
::écrivain public:::::::::::
Africa augmenteses permanencesFaciliter et accompagner l’accès auxdroits ; aider à la création decorrespondances ; faciliter laconstitution de dossiers liés auxdémarches administratives de la viequotidienne. Tels sont les objectifs dela permanence d’accès aux droits etd’écrivain public mise en place parl’association Africa dans les maisonsde quartier. Qui propose dorénavantquatre rendez-vous hebdomadairesau lieu d’un : le lundi de 13 h 30 à 16 hà la maison Debain ; le mardi de 9 h 30à 12 h à la maison du Landy ; le mardide 13 h 30 à 16 h à la maison Pasteur ;le vendredi de 9 h 30 à 12 h 30 et de13 h 30 à 15 h 30 à l’antenne Cordon.en savoir plus
Maison de quartier Pasteur: 01 41 66 36 20 –
maison de quartier du Landy: 01 49 45 07 84
::services municipaux:
HorairesOuverture tous les jours (sauf jeudimatin) de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 18 heures. Le samedi sont ouvertsl’état civil et les affaires générales (carted’identité, passeport…) de 8h30 à 12 hau centre administratif Fernand-Lefort.en savoir plus
Tél. : 01 49 45 67 89
::santé:::::::::::::::::::::
Pharmacie de gardeLa pharmacie Bismuth reste ouvertetous les dimanches et jours fériés.en savoir plus
85 avenue Gabriel-Péri – Tél. : 01 40 11 02 52
AUTRE SENSIBILITÉ DU conseil municipal
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Dix épreuves, neuf médailles. Le bilan du Club des sports de
glace de Saint-Ouen (CSG) au 16e trophée Anne-Marie Dureville,
une compétition nationale qu’il organisait les 20 et 21 novembre
à la patinoire, témoigne des progrès du club. Qui, depuis
plusieurs années, tutoie les sommets de la glace en artistique
et en ballet.Avec les Confettis,championnes de France 2010 de
ballet après avoir terminé troisièmes de la Coupe du monde
2010, pas moins de quatorze Audoniennes de 12 à 17 ans ont
goûté au plus haut niveau. Les protégées d'Agnès Oliviero,
présidente du club, ont ainsi gagné leur billet pour la 2e Coupe
du monde de ballet à Boston (Etats-Unis), au printemps 2011.
Les élèves de Véronique Capron et Fred Harpagès se frottent au
gotha mondial dans diverses compétitions à travers la France,
où elles ont tout loisir pour peaufiner leurs réglages.Car le ballet
sur glace exige une musique et une chorégraphie cohérentes,au
service d’un thème imposé. L'homogénéité de
leur collectif a ainsi permis aux Confettis de res-
pecter parfaitement celui du « don d'organe »
l'an dernier.Cette année,les événements de la place
Tian'anmen à Pékin seront au cœur de leur spec-
tacle.«Tout a été pensé pour que les juges et les
spectateurs soient conquis par ce numéro d'en-
viron six minutes,confie Agnès Oliviero.Tout n'est
pas encore bien huilé, mais pour le gala du 5
décembre, nous présenterons une partie de ce
nouveau spectacle.»
Art et techniqueContrairement au patinage artistique, le ballet
sur glace ne se concentre pas sur l'aspect athlé-
tique du patinage, mais sur son potentiel théâ-
tral et artistique. «C’est à la fois un sport et un
spectacle,explique Agnès Oliviero. Le ballet mêle
l'expression artistique à la performance techni-
que,ce qui en fait une discipline très complète.»
Mais quelle que soit la discipline,les responsa-
bles sont toujours attentifs à la qualité de la
glisse, à la sûreté des carres, à la vitesse, l'ai-
sance et la beauté des mouvements. Ils comp-
tent aussi beaucoup sur l'homogénéité des équipes pour envoû-
ter les spectateurs.
L’organisation du gala départemental André-Molard a aussi per-
mis à la section artistique d'affûter ses numéros. Sonia Alvès,
14e Française, a ainsi répété ses gammes aux côtés d'un reve-
nant, Jean Carlet. L'ancien champion de France de la catégorie
«novice» revient de Rennes renforcer son ancienne équipe.«Nous
souhaitons populariser notre sport,se réjouissent les entraîneurs
bénévoles. Avec les résultats de l'an dernier et le retour de nos
meilleurs éléments, nous sommes sur la bonne voie. Nous avons
déjà 185 licenciés (ballet et patinage, ndlr)… à cette période de
l’année!»
Pour apprécier les patins affûtés du CSG,rendez-vous dimanche
5 décembre sur la piste de Saint-Ouen.D’autant que le gala devrait
attirer du beau monde:outre les démonstrations des Confettis et
des clubs de la région, devraient être présentes la troupe cana-
dienne du Patin libre ainsi que Surya Bonaly, vice-championne
du monde et championne d’Europe à cinq reprises.•Steeve Fauviau
en savoir plus
Dimanche 5 décembre à partir de 15 heures à la patinoire.
Tarifs :10 euros/6 euros (-12 ans).Tel :01 40 11 43 38 –
www.carilis.fr/francais/patinoire-de-saintouen
14du jeudi 25 novembre au mercredi 8 décembre 2010
pati
nage
le gala des étoilesClub des sports
de glace
Du club loisirs aux cours intensifs en passant par le ballet, le CSG propose de nombreuses activités sur glace. Ses 185 licenciés attendent les passionnés dimanche 5 décembre pour le 6e trophée André-Molard.
La patinoire est ouverte au public
tous les jours, sauf le lundi, aux
horaires suivants :
• mardi et vendredi de 11 h 30 à 13 h
et de 20 h 30 à 23 h ;
• mercredi et dimanche de 10h à 12h
et de 14 h 30 à 18 h ;
• jeudi de 11 h 30 à 13 h ;
• samedi de 14 h 30 à 18 h et de 21 h
à 23 h ;
Tarifs : de 2,20 euros à 4 euros
l’entrée, de 2,20 euros à 3 euros la
location de patins. Une cafétéria
permet de se restaurer.
8 rue du Docteur-Bauer
Tél. : 01 40 10 89 19
Patinoire municipale
::judo:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::Majeur, le tournoi des jeunesLe « tournoi des jeunes judokas » organisépar l’Usma judo, samedi 13 novembre augymnase Tommie-Smith, a rassemblé lesjeunes pousses audoniennes – des mini-poussins aux benjamins – qui brillent surles tatamis de la région. La journée s’estconclue par des démonstrations de sportsvoisins (karaté et aïkido).
Sé
ba
sti
en
Bo
ss
i
Pa
sc
al
Ra
yn
au
d
en bref
Football _ Le parcours du Red Star
FC 93 s’est achevé au
7e tour de la Coupe de
France, dimanche
21 novembre.
En déplacement à Douai,
les Verts et Blancs se
sont inclinés 1 but à 0.
Les Audoniens vont
désormais se concentrer
exclusivement sur le
championnat de CFA
qu’ils dominent après
11 journées. Pour
consolider leur position,
ils devront l’emporter
face à Moissy-Cramayel
au stade Bauer, samedi
27 novembre.
Rugby_ La victoire enregistrée
contre Marcq-en-
Baroeul lors de la
journée précédente
n’aura été qu’un sursaut
sans suite pour le Red
Star olympique rugby
(RSOR). Dimanche
21 novembre, le club
audonien a essuyé
un nouveau revers,
le cinquième en sept
matches de Fédérale 3,
sur la pelouse de
Béthune (6-8).
Conséquence, le RSOR
rétrograde au
classement et pointe à
la 9e place (sur 11).
Pour son prochain
match, le 29 novembre,
il recevra Armentières
au stade Pablo-Neruda.
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