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15 /10/10

Le Digital Post n°32

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L'actualité digitale par DDB° Paris

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15/10/10

Le mot de la semaineLe site web est-iL mort ?

Dans mes mails ce matin, une invitation à une table ronde : ‘Le site web est-il mort ?’ Quoi ? Déjà ? tous ces sites que l’on a créés, réalisés, animés, - défendus ! - depuis la dernière décennie, ils sont obsolètes, out, inutiles… ?

et puis, ce matin encore, je lis sur Netvibes mes flux rss. Je vais voir un article de rue89, et je m’aperçois que le mag, comme tant d’autres, nous invite à les rejoindre sur Facebook et twitter. Alors, c’est ça les sites de demain ? C’est là où désormais tout se passera ? C’est ici, et pas ailleurs, que les marques prendront la parole, que les journalistes délivreront leurs infos, que l’on s’exprimera… ? tous sur Facebook ? tous fans ? tous amis ? tous en bleu et blanc ?

Que restera-t-il en dehors de Facebook ?

Ce n’est peut-être pas encore pour demain, mais je m’interroge. sur le positionnement aujourd’hui du bon (vieux) site web, des objectifs de com que l’on peut encore atteindre grâce à lui… et puis, sur cette formidable force de frappe de Facebook, qui semble encore avoir de beaux jours devant lui, et offre toujours et encore plus de possibilités. où s’arrêteront-ils ? s’arrêteront-ils, d’ailleurs ?

mais, finalement, la problématique n’est-elle pas la même ? Car, créer une page Facebook pour être présent sur le réseau social le plus influent de la planète, mais aussi le plus ‘encombré’, ça ne suffit pas. encore faut-il savoir émerger, se faire connaître, générer du trafic, fidéliser… bref, exister.

et pour cela, il faudra, encore et toujours, dans cet environnement bleu et blanc, avant tout donner du sens, afficher sa personnalité de marque, qui devra, là encore plus qu’ailleurs, s’incarner dans un contenu éditorial qui soit aussi capable de séduire tous ces fans potentiels qui likent et commentent et râlent et s’amusent et partagent ou… dégagent.

segolène boutin, directrice éditoriale, tagaro DDb°

“oN eN pArLe”Gap s’emmêle les pinceaux sur son nouveau logo

NDLR : Le ‘nouveau’ logotype de Gap aura donc résisté seulement… 7 jours à la vindicte des consommateurs. Ils l’ont fustigé, moqué, raillé, tourné en dérision. Des milliers d’entre eux ont même spontanément proposé telle ou telle évolution du logo Gap sur la page Facebook de la marque. Jusqu’à ce que Gap décide finalement, en milieu de semaine, d’annuler l’opération.

‘Le code de marque appartient désormais aux clients, c’est en tous les cas un bien commun partagé avec la marque. Il est constitutif de l’appartenance, cette chose précieuse qui caractérise l’attachement entre une marque et ses clients. Il ne peut plus être soumis aux diktats d’un seul.’

‘Et si toute cette affaire n’était qu’un complot destiné à augmenter sa notoriété sur les réseaux sociaux ?’

‘L’affaire Gap a révélé la force de frappe d’une communauté et donc tout l’intérêt d’une marque à créer et développer la sienne. Je suis émerveillé devant tant de social power…’

‘Sans ce moyen pour Gap d’avoir un feedback instantané, cela aurait pu tourner au désastre marketing.’

‘Ça prouve que GAP n’est pas aujourd’hui en position de leader de sa communauté mais dans une situation de soumission impensable.’

La réponse de Gap sur Facebook : http://on.fb.me/GapAnswer

LA boNNe iDéeibm invente un jeu sérieux pour une planète plus intelligente

Le contexte : Depuis un an, IBM déploie ‘Smarter Planet’ - sa stratégie globale de développement d’entreprise. En communication, le géant techno américain s’attache à apporter systématiquement des preuves de sa contribution à rendre la planète ‘plus intelligente’ dans tous les secteurs ‘critiques’ de la vie urbaine (santé, transports, éducation, énergies, etc.)

La problématique : Comment faire ‘éprouver’ aux clients, et surtout aux prospects, aux décideurs, l’efficacité des solutions proposées par IBM ?

L’insight : ‘Une planète plus intelligente, je veux bien, mais concrètement ?’

L’idée : CityOne. Un ‘Serious Game’ (jeu de simulation) autour des enjeux de la vie urbaine, avec des problématiques réelles (comment gérer au mieux les réseaux de distribution d’eau ou d’énergies par exemple) et des solutions made in IBM à implémenter. Une communauté de joueurs dans le monde entier qui peuvent échanger leurs expériences et comparer leurs performances.

Le jeu : http://bit.ly/CityOneIBMLe trailer : http://bit.ly/CityOneTrailerLe making of : http://bit.ly/CityOneMakingOf

LA FAusse boNNe iDéeCorona Light invente les hommes-sandwiches 2.0

Vue de loin, l’opération que propose la bière Corona Light à ses fans sur Facebook a l’air d’une simplicité enfantine. La marque a décidé qu’elle devait remercier ses fans pour tout leur amour, que chacun avait effectivement droit à son quart d’heure de célébrité et qu’elle pouvait justement en être le pourvoyeur.

Pour les fans, il n’y a presque rien à faire : uploader leur photo s’ils veulent apparaître en grand écran sur Times Square à New York entre le 8 novembre et le 5 décembre prochains. Simplicité enfantine, mais simplicité trompeuse.

‘Remercier ses fans’- comme le justifie Corona Light, c’est surtout se mettre en position de leur délivrer des propositions de valeur, émotionnelles ou rationnelles. Et si l’on comprend bien l’objectif final et l’effet recherché de cette campagne (‘afficher’ sur Times Square la marque ‘des gens’ et ‘pour les gens’), la promesse du ‘quart d’heure de célébrité’ ne tient pas, alors même qu’il s’agit de transformer, sans autre forme de procès, des fans en hommes-sandwiches 2.0.

Animer une communauté, ce n’est pas l’afficher, ou pas seulement. Ce n’est certainement pas lui faire miroiter presque cyniquement quelques secondes en haut d’une affiche.

La page Facebook de l’opération : http://on.fb.me/CoronaLightTS

à DéCouvrirGoogle catalyseur de créativité

Le Creative Lab de Google a présenté cette semaine un document qui recense 106 ‘événements’ parmi les plus créatifs du web.

Ça va du concert en live de Hatsune Miku, la star virtuelle japonaise (mais qui a des millions de fans bien réels qui contribuent à la faire exister chaque jour), à des dispositifs impressionnants de data-visualisation en passant par des orchestres collaboratifs, des films en stop-motion, des dispositifs en temps réel, des mashes-up, des collaborations artistiques.

Bref, Google nous montre ici que technologie et créativité s’alimentent et comment elles s’amplifient l’une l’autre. C’est le must-see de la semaine.

La présentation Google Doc : http://bit.ly/TechCreativity

Le DiGitAL est pArtout... même dans les files d’attente des restaurants

Faire la queue trop longtemps au resto pour attendre une table, c’est le début d’une mauvaise ‘dining experience’. Désormais, pour éviter ce désagrément, il y a Textaurant. Un petit logiciel online vendu aux restaurateurs et qui permet aux clients de recevoir un SMS quand leur table s’est libérée et donc de vaquer en toute tranquillité à d’autres occupations en attendant.

Pour le moment, Textaurant est utilisé dans la région de Boston, en attendant de conquérir les Etats-Unis. Puis l’Europe ?

Le site : http://textaurant.com/

Les mArQues AGisseNtConverse ne produira plus seulement des baskets

Converse et la musique, c’est de l’histoire ancienne. D’abord parce que des générations et des générations de musiciens ont porté des Converse. Ensuite parce que la célèbre marque américaine a déjà sponsorisé plusieurs groupes de rock.

Mais cette fois, Converse va plus loin avec l’opération ‘Get Out Of The Garage’. Le principe : une plate-forme pour uploader un morceau, un seul, qui, s’il est sélectionné, ouvre à son ou ses auteurs les portes d’un studio d’enregistrement flambant neuf encore en construction à Brooklyn et financé par… Converse.

Ainsi, il ne s’agit plus de sponsoriser des groupes, il s’agit désormais de les produire. A l’heure où le secteur de la musique est en pleine crise, où les majors ne savent plus comment générer des revenus, où les artistes sont de plus en plus indépendant des circuits de distribution, l’irruption de nouveaux acteurs de ce type (les marques) complique un peu plus la donne.

Et pour des marques comme Converse, c’est une formidable opportunité pour proposer à leurs consommateurs plus qu’une paire de baskets, un ‘style’ de vie.

La plate-forme : http://getoutofthegarage.sonicbids.com/

Le www.De LA semAiNebAptiser pour s’ApproprierDes chaussures encore, mais cette fois une nouvelle marque de sneakers, espagnole, qui cherche à conquérir un public branché.

Pour cela, Satorisan joue la carte du crowdsourcing maîtrisé et permet aux internautes de baptiser eux-mêmes ses 27 modèles de sneakers en choisissant dans une liste pré-établie par la marque. Une fois ‘baptisées’, les chaussures ‘remercient’ les utilisateurs de Twitter en les entraînant dans une parade surréaliste en Twitter Connect. C’est frais.

Le site : http://satorisan.com/namethatsneaker/

LA viDéo CuLteLinkin park sous une pluie d’étoiles

Cette semaine, le clip de ‘Waiting for the End’, le dernier titre du groupe Linkin Park, ou comment les hommes et les machines prennent possession les uns des autres. Le clip a été réalisé par l’un des membres du groupe. Une esthétique entre pixels, hologrammes et Voie lactée. Déjà 2 millions de vues.

La vidéo : http://bit.ly/LinkinParkClip

36%C’est la proportion des personnes interrogées qui a plus envie d’acheter les produits

d’une marque depuis qu’ils sont fans de cette marque sur Facebook.

Source DDB° Paris – Opinion Way, octobre 2010, accéder à l’étude http://bit.ly/EtudeOverview

iNCroyAbLe

_The Social Network démarre_The Social Network a effectué le meilleur démarrage mercredi à Paris en attirant plus de 2.211 spectateurs dans 24 salles. Il s’agit malgré tout d’un démarrage inférieur au dernier film du réalisateur américain, L’Etrange histoire de Benjamin Button, qui avait attiré 3.900 personnes lors de ses premières séances parisiennes en février 2009.

_Le droit à l’oubli se cherche_Plusieurs réseaux sociaux, blogs, moteurs de recherche et associations de protection de l’enfance ont signé cette semaine une charte les engageant à faciliter la gestion par les internautes de leurs données personnelles, dans le cadre d’un futur ‘droit à l’oubli’ numérique. Mais ni Facebook, ni Google n’ont accepté de signer cette charte.

_Sony se connecte_Le japonais Sony a présenté à New York sa nouvelle ‘Smart TV’, un écran plat de télévision connecté à Internet baptisé Sony Internet TV, qui fonctionne avec le système Android et le moteur de recherche de Google. C’est ‘la première télévision au monde à permettre de regarder la télévision en haute définition, d’utiliser des applications sur Internet, ou de surfer sur la toile à partir d’un seul appareil et simultanément’, explique Sony.

_Google investit_Google vient de s’associer à différents acteurs internationaux pour participer à la construction d’un réseau électrique marin afin de transporter vers quatre Etats américains l’énergie provenant d’éoliennes situées en mer. Google, dont les centres de traitement de données sont très voraces en électricité, s’est engagé à investir dans le déploiement d’importantes infrastructures plus économes en énergie et plus écologiques.

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