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> Les 20 ans de Vérification, ça se souligne ! > L’ASMAVERMEQ offre aux transporteurs l’atelier sur la gestion du carburant > Première conférence en Amérique du Nord visant à améliorer l’efficacité énergétique Dossiers à surveiller Le bulletin de liaison des professionnels en sécurité routière Vol.18 N°1 NOVEMBRE 2008

Le bulletin de liaison des professionnels en sécurité …€¦ · 5 Mise à jour du Guide de vérification mécanique ... remplacement ou de resserrage, ... l’entretien des roulements

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> Les 20 ans de Vérification, ça se souligne !> L’ASMAVERMEQ offre aux transporteurs l’atelier sur la gestion du carburant

> Première conférence en Amérique du Nord visant à améliorer l’efficacité énergétique

Dossiers à surveiller

L e b u l l e t i n d e l i a i s o n d e s p r o f e s s i o n n e l s e n s é c u r i t é r o u t i è r e

Vol.18 N°1 NOVEMBRE 2008

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Bonjour à tous,

C’est avec plaisir que je me présente et m’adresse à vouspour la première fois par l’entremise de cette publica-tion.

Depuis 1979, j’ai occupé tour à tour, au sein du GroupeGaudreault, les postes de mécanicien, de contremaître,de coordonnateur et de superviseur des ateliers méca-niques, poste que j’occupe présentement. J’ai participéà plusieurs tables de concertation et je suis heureuxd’avoir l’occasion de travailler à la fois avec vous et avec

le conseil d’administration. L’Association est impliquée dans plusieurs dossiers etcontinuera à vous représenter le mieux possible. Pour la prochaine année, la prioritérestera la sécurité des véhicules routiers.

Nous serons présents à la table du programme PIEVA, programme d’inspection et d’en-tretien des véhicules automobiles. Au sujet de ce programme, nous recommandons lavérification obligatoire des véhicules de plus de huit ans par les centres d’inspectionqui ont l’accréditation de la SAAQ.

Notre présence sera tout aussi importante en ce qui a trait à la vérification des véhi-cules légers, aux enquêtes VGA ainsi qu’à la formation des mécaniciens attitrés auxvéhicules reconstruits et à ceux de construction artisanale. Nous sommes de plus trèsfavorables aux orientations d’affaires, comme le service de vérification des taxi-mètres. Par ailleurs, nous poursuivrons notre partenariat avec les corps policiers,continuerons d’adhérer au programme écoénergétique et participerons à la table desécurité Industrie - Gouvernement.

Surtout, n’hésitez pas à communiquer avec l’Association pour toute demande ou ren-seignement complémentaire, nous sommes toujours ouverts à vos commentaires.Aidez-nous à vous aider.

Serge Simard, président

Rédacteur en chefJoseph Bavota

ÉditeurJoseph Bavota

CollaborateursOlivier Bellavigna-LadouxJosianne HaspeckMario BussièresPierre BellemareGuy BrissonJean-Robert FontaineSerge SimardLise LambertKayca Cotton

Conception graphiqueGraphic-Art819 864-9110

Imprimé à Québec sur les presses de JB Deschamps inc. Piché

Pour informations additionnelles ou pour soumettre un texte, communiquez avec Joseph Bavota :[email protected] 888 566-2917

Toute reproduction est autorisée à condition d’enindiquer la source.

est le bulletin de l’Association des mandataires en vérification

mécanique du Québec inc.

» Mot du président

SOMMAIRE4 Entretien mécanique des camions et des semi-remorques

5 Mise à jour du Guide de vérification mécanique

6 Pour un passage plus rapide au poste de contrôle routier de Saint-Bernard-de-Lacolle

7 La Maison Martin-Matte. Un rêve devient une réalité !

8 Atelier sur l’ABC de la gestion du carburant

9 Systèmes de transport intelligents embarqués et économie de carburant

10 Le Groupe Boutin gagnant du prix Air pur 2008

11 Première conférence en Amérique du Nord visant à améliorer l’efficacité énergétique

Éditorial

12 Meilleures pratiques pour réduire la consommation d’énergie et limiter l’émission des gaz à effet de serre

14 On souligne les 20 ans de Vérification

15 Évaluation d’une nouvelle configuration de véhicule

16 Reconstituer une collision, pas une mince tâche

17 Photos-souvenirs

18 Tables d’honneur

20 Banquet

21 Merci à nos partenaires et exposants

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Entretien mécanique des camions et des semi-remorquesPrécautions à prendre lors de la pose, de la vérification et del’ajustement des roulements de roues (2e d’une série de 3 articles)»

L’entretien préventif et la vérificationmécanique des véhicules lourds, telsque les camions, les autobus et les semi-remorques, nécessitent un personnel qualifié utilisant des outilsappropriés et des techniques de travailreconnues. Malheureusement, encorede nos jours, des accidents de la routeimpliquant des véhicules commerciauxsurviennent à la suite de bris méca-niques résultant de mauvaises pra-tiques ou de techniques d’entretiendéficientes. Ces pratiques fautives sont,par exemple, liées à l’utilisation d’outilsinadaptés, de techniques inadéquatesde vérification ou encore de mauvaisesprocédures d’installation des pièces.

Les erreurs les plus communes pouvantavoir des conséquences graves se produi-sent principalement lors de l’entretien etde la pose des roues, des roulements deroues ainsi que des régleurs automa-tiques de freins. Ce deuxième articled’une série de trois donne un aperçu des bonnes pratiques de vérification mécanique ainsi que des procédures d’entretien à suivre concernant les roule-ments de roues des véhicules lourds.

La pose des roulements de roues doit sefaire selon une procédure en 7 étapesnécessitant l’utilisation d’une clé dyna -mométrique pour le serrage de l’écrou d’ajustement et le serrage du contre-écrou. Simplement «accoter» l’écrou,comme le font certains mécaniciens, estinsuffisant, car l’assemblage peut ne pasêtre bien en place, ce qui causera undesserrage dès que le véhicule reprendrala route.

De même, si un des écrous est trop serré,l’assemblage subira des dommagesinternes lors des premiers kilomètresd’utilisation. Même si le desserrage ou lesurserrage sont très faibles, ils influe-ront négativement sur la durée de vie del’assemblage nouvellement fait. Danscertains cas extrêmes, un bris catastro-phique par grippage des pièces pourraégalement survenir, souvent quelquesmois après la pose. La dernière étape dela pose, soit la vérification du jeu radialde l’assemblage, est donc l’étape pri mordiale de pose, car l’installation nedoit ni être trop serrée ni être trop lâche(entre 0,001po et 0,006po de jeu radialest recommandé, ce qui est très faible).On évalue généralement ce jeu à l’aided’une barre de force d’au moins 4pi, ententant de soulever la roue ou l’assemblagede roues double. Le technicien peu expé-rimenté ou peu habitué à ce type de travail doit obligatoirement utiliser unejauge micrométrique avec cadran indica-teur pour vérifier le jeu radial final.

Par ailleurs, lors de la vérification préventive des roulements de roues sur unvéhicule lourd (au minimum tous les3mois pour les véhicules moteur et tousles 4mois pour les semi-remorques), ondoit soulever l’extrémité de chacun desessieux et faire manuellement tourner lesroues en gardant une main toujours encontact avec la jante. Si, en soulevant laroue à l’aide d’une barre de force, un jeuradial clairement perceptible est identifié(à partir d’environ 0,015po) ou si unbruit ou une vibration indiquant un frot-tement anormal sont détectés quand l’assemblage de roues est tourné, il faut

démonter et faire unevérification visuelledes roulements, puisles remplacer ou lesajuster, selon le cas.Si les portées d’unroulement présen-tent des défauts desurface, même petits,cela exige généralement le remplacementcomplet des pièces. Toutefois, si le jeu estdétecté à temps, un simple resserragefera l’affaire. Ce resserrage devra toute-fois être effectué selon la méthode depose en 7 étapes. Lors de ces travaux deremplacement ou de resserrage, la graisseou l’huile de lubrification des roulementsdoit toujours être remplacée par dulubrifiant propre.

Illustration d’un roulement de roue àrouleaux coniques typique (imageSAAQ – Les pertes de roues causéespar des roulements défectueux, 2004)

Bref, pour garantir la sécurité des véhi-cules commerciaux sur la route, des pré-cautions doivent être prises au moment del’entretien des roulements de roues. Pourrépondre à ces exigences et éviter deserreurs coûteuses, les mécaniciens, lestechniciens et les gestionnaires doiventmettre à jour leurs connaissances.

Par Olivier Bellavigna-Ladoux

Une nouvelle fiche publiée par l’Institutde recherche Robert-Sauvé en santé eten sécurité du travail (IRSST) présentele phénomène d’éclatement mécaniquedes pneus de véhicule lourd montés surroues et les événements qui conduisentà leur éclatement ou à leur explosionsous l’effet d’un apport de chaleur.

Basées sur les connaissances actuelles,des mesures préventives sont suggérées.Les mesures préventives les mieuxconnues sont celles qui s’adressent particulièrement au personnel qui faitla réparation et l’entretien des pneusdes camions lourds. Dans le cas desconducteurs, l’information est plutôt

limitée. Le principe de précaution s’ap-plique en tout temps.

La fiche peut être téléchargée sans frais :http://www.irsst.qc.ca/files/documents/PubIRSST/R-568.pdf

L’éclatement et l’explosion des pneus – fiche technique IRSST»

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»Mise à jour du Guide de vérification mécaniqueDepuis l’édition de 2002 et le projet d’amélioration de 2005, aucun changement!

Un nouveau guide avec tous les bulletins, les fiches techniques et les points énumérés ci-dessous, est-ce un mythe ouune réalité? Voilà ce qui serait vraiment l’outil de référence idéal pour les mécaniciens de nos centres de vérification.

1 Remarque page 80, item 10.2 c (aucunedéfectuosité pour le niveau d’huile bassinde roulement de roue). Demande de défec-tuosités mineures : lorsque le niveau deliquide lubrifiant est plus bas que le mini-mum requis et qu’il y a une présence defuite autre qu’un suintement ou lorsque lebouchon est brisé ou manquant.

2 Remarque (camion Inter 2005 avecessieu auto vireur relevable s’actionne seulement lorsqu’il y a une charge dans lecamion) : on ne peut vérifier cet essieuparce que les freins, la suspension et ladirection sont inopérables lorsque l’essieuest relevé. Demande d’ajouter un para-graphe dans les Dispositions générales dessections 3 - Direction, 4 - Suspension et 5-Frein. Le véhicule doit être conçu demanière à ce que ses composantes qui sontcouvertes par le Guide de vérification mécanique soient fonctionnelles lorsque levéhicule n’est pas chargé (exemple : essieurelevable).

3 Remarque page 69, section 8.1 a (pare-brise manquant, mineure ou majeure): laisser intact (mineure) parce que norma-lement, personne dans ces circonstancesne circulera sur la route sans pare-brise.

4 Demande des mandataires PEP: avoir le droit de conformer les défectuositésmajeures.

5 Remarque page 69, section 8.1 a (terni,brouillé ou brisé, de façon à nuire à la visibilité de la route ou de la signalisation).Ajouter le mot fissuré.

6 Remarque ABS page 52, section 5.3(demande d’ajouter dans NOTE): indiquer àpartir de quelle date (année de fabrication)le système de frein antiblocage est obliga-toire sur les camions et remorques.

7 Remarque: il n’y a aucune norme sur lejeu et les tolérances des barres stabilisa-trices (antiroulis). Le jeu permis n’est pasinscrit, puisqu’il n’y a pas de risque dedanger, mais le jeu maximal devrait être de ¼ de pouce pour les barres de granddiamètre des véhicules lourds.

8 Remarque: plaque de teflon sur une sellette d’attelage. Il ne doit pas y avoirde plaque de téflon lors de la vérification,

puisque aucun élément ne doit cacher laplaque d’attelage ou la sellette d’originepour qu’on puisse vérifier ces éléments.

9 Remarque page 56, section 5.7 b : demande d’ajouter une défectuosité mi -neure sur la longueur des tiges de pousséelorsque la différence entre la longueur destiges de poussée des récepteurs de freinaged’un même essieu dépasse ¼ de pouce enposition de relâchement.

10 Remarque (version anglaise) page 41:il manque la lettre R à deux endroits dansle mot « spring ».

11 Remarque page 59, section 5.7 e (ajou-ter au même type de levier d’ajustement).Les régleurs automatiques de jeu sur unmême essieu ne sont pas du même type,de même configuration ou de mêmedimension (mineure).

12 Remarque page 59, section 5.7 e (ajouterau même type de levier d’ajustement). Lesrégleurs automatiques de jeu installés surun même essieu directeur ne sont pas dumême type, de même configuration ou demême dimension (majeure).

13 Remarque page 55, section 5.6 h (lavalve de protection du camion tracteur nefonctionne pas) : ajouter ou est absente.

14 Remarque page 86, section 11.12 (Lematériau destiné à absorber les chocs etinstallé à l’origine par le fabricant est manquant ou détérioré) : après «détérioré»ajouter au point de nuire à la sécurité.

15 Remarque RVM lourd : il n’y a pas dedéfectuosité majeure sur les codes 239,240 et 241. Cependant à la page 81,Dispositions générales (Une partie de la carrosserie, un équipement ou un accessoireest mal fixé et risque de se détacher duvéhi cule) majeure. Cela permettrait d’être plusexplicite dans les défectuosités majeures.

16 Remarque RVM léger, code 200 : arbrede transmission ne devrait pas avoir demajeure. Page 73, item 9.12, il n’y a pas demajeure.

17 Remarque RVM lourd : enlever 309majeure. N’est pas inscrit majeure à lapage 68, item 7 e.

18 Remarque RVM moto : il y a un itembéquille. Dans le nouveau guide, il n’y aplus cet item. Pourquoi?

19 Remarque : réparation de jante, châssis,pivot d’attelage par soudure. Est-ce autoriséet, si oui, à quelles conditions?

20 Remarque, page 60, item 5.8 d, oupage 62, item 5.9 c (Lorsqu’on applique lefrein de service, on ne perçoit aucunerésistance de rotation sur une roue.).Modifier la phrase comme suit : Sur unvéhicule à trois essieux et plus, lorsqu’onapplique le frein de service, on ne perçoitaucune résistance de rotation sur une rouequi n’est pas sur l’essieu directeur.

21 Remarque: Roulement de roue est unemineure s’il y a un jeu excessif et risque deséparation. Prendre pièces de fixation etmettre majeure. Ajouter au RVM léger,ajouter code 277, Pièces de fixations.

Voici les remarques recueillies lors de la tribune libre au congrès 2005.

22 Système de freinage hydraulique,section 5.2.1 a) : demande d’avoir une défec-tuosité mineure lorsque la canalisationrigide est renflée.

23 Système d’alimentation en carburant:demande d’avoir une défectuosité mineurelors de réparation non conforme (maté-riaux incompatibles ou renflement).

24 Pneu : demande que lorsque la dimen-sion ou la cote de vitesse n’est pas dispo-nible en pneu d’hiver, cette défectuosité nesoit pas mineure.

25 Sellette d’attelage : demande une spé-cification (mesure) lorsque la surface estcourbée ou déformée.

26 Garde boue: demande d’avoir un bulletinpour la distance au sol. Les camions (véhi-cule léger) ont actuellement la même normeque les camions lourds.

27 Véhicule modifié : demande d’avoir unnouveau guide ou de nouvelles normes.

28 Véhicule artisanal : demande d’avoirun nouveau guide ou de nouvelles normes.

À suivre…

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Pour un passage plus rapideau poste de contrôle routier de Saint-Bernard-de-Lacolle»Système de transport intelligent

Dans le cadre d’un projet global d’amélioration du postefrontalier Lacolle-Champlain, la Société de l’assurance automobile du Québec, en collaboration avec le ministèredes Transports du Québec et Transports Canada, a construit,à Saint-Bernard-de-Lacolle, un nouveau poste de contrôleroutier muni d’un système de transport intelligent (STI).

La performance du STI repose principalement sur l’identificationadéquate du véhicule lourd, de son propriétaire ou de l’exploitant afin de déterminer s’il y aura vérification auposte de contrôle. Cette présélection automatisée permetd’améliorer la sécurité routière et la protection du réseauroutier grâce à un meilleur ciblage des véhicules à risque.Elle contribue également à réaliser des économies de tempset de carburant, à faciliter les échanges commerciaux enréduisant les délais d’attente pour les véhicules conformes età favoriser ainsi la fluidité de la circulation au poste frontalier.

NORPASS

Le moyen le plus efficace d’identifier un véhicule au poste frontalier de Saint-Bernard-de-Lacolle est de le munir d’untranspondeur. Cette technologie permet une identification de98% des véhicules. Les vérifications habituellement effectuées

au poste de contrôle peuvent ainsi être réalisées en moins de18 secondes sur la route, et ce, sans que le conducteur ait àralentir ou à attendre en file pour passer au poste de contrôle.

Plusieurs entreprises nord-américaines, comme NORPASS,Pre-Pass et E-Zpass, offrent ces appareils. Cependant, laSociété de l’assurance automobile du Québec est membre deNORPASS et siège à son conseil d’administration. Pour obtenir un transpondeur, vous devez d’abord vous inscrireauprès de l’une de ces entreprises.

À titre d’exemple, pour adhérer à NORPASS, le transporteurdoit demander à être inscrit dans toutes les administrations(neuf États américains et deux provinces canadiennes) où ildésire que son véhicule soit reconnu. Le coût de l’appareil estde 45 $US, à payer une seule fois au moment de l’acquisition.La durée de vie utile du transpondeur est de cinq à dix ans.Par la suite, aucuns autres frais annuels ou d’utilisation ne sont facturés. De plus, si le transporteur possède déjà des transpondeurs compatibles, comme Pre-Pass et E-Zpass, l’inscription à NORPASS est sans frais.

Vous pouvez vous inscrire à NORPASS ou obtenir des informations en visitant le site Web (www.norpass.com) ouen composant le 1 877 224-7336.

La banque de données de la NHTSA, un outil fort utile Vous êtes aux prises avec un véhicule qui présente unproblème récurrent et dont la cause (et la solution)semble introuvable? Eh bien, en consultant le site de la National Highway and Safety Administration, vous pourriez peut-être découvrir que ce problème n’est pas si« unique » qu’il le semble.

En consultant le www.nhtsa.dot.gov et en cliquant sur«Recalls, defects and complaints database», vous verrez appa-raître divers onglets. Il vous suffira de cliquer sur «Search ourcomplaint database» dans l’onglet «File a complaint». Vousn’aurez qu’à fournir les informations demandées à chaqueétape (exemple : type de recherche, année, marque, modèle,etc.). Le résultat obtenu pourrait vous permettre de documentervotre situation et de continuer vos démarches dans le but detrouver une solution au problème de votre véhicule.

Il est à noter que les problèmes répertoriés dans cettebanque d’information proviennent des États-Unis. En d’autres

mots, ces renseignements concernent lesvéhicules immatriculés aux États-Unis.Comme les véhicules destinés aux États-Unis et immatriculés à cet endroit sontsouvent similaires aux véhicules livrés etimma triculés au Québec, ce site est utileet peut même devenir un outil révélateuren ce qui a trait à u ne ou des possiblespistes de solution. En effet, le simple faitde constater que le problème de votre véhicule est plus fré-quent que vous ne le pensiez peut faciliter la recherche d’unesolution au problème.

Par ailleurs, plusieurs autres services sont disponibles dansce même site. Par exemple, vous pouvez consulter lesenquêtes en cours ou les rappels aux États-Unis. N’hésitezpas à consulter ce site, c’est une mine d’information.

» Par Kacya Cotton

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La première Maison Martin-Matte a été inaugurée officiel-lement en collaboration avec la Fondation IntégrACTIONdu Québec (FIQ) le 22 septembre à Laval. Cette réalisationse chiffrant à 1 860 000 $ aura un impact direct sur dixpersonnes et leurs familles.

En s’associant à la Fondation d’IntégrACTION du Québec(www.integraction.org), la Fondation Martin-Matte s’assured’offrir aux personnes aidées un endroit où prime la qualitéde vie. La FIQ a plus de 20 ans d’expertise en service d’accompagnement et d’hébergement. Les familles et lesproches des résidents lui ont accordé un taux de satisfactionde 84 % en 2005.

De plus, cette nouvelle maison bénéficiera de la grandeexpertise développée par l’Hôpital juif de réadaptation de

Laval auprès des personnes ayant subi untraumatisme crânien. Les places, déjàtoutes attribuées, ne sont pas gérées par laFondation Martin-Matte, mais bien parl’Agence de la régie régionale de la santé.

»La Maison Martin-Matte Un rêve devient une réalité !

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La fiche techniqueest maintenant disponible dans la 19e édition SR du Code de la sécurité routière.

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Fiche technique aux corps policiers :

Code de la sécurité routière, 19e édition

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»L’ASMAVERMEQ, en collaboration avec le programme des transports de l’Office de l’efficacité énergétique deRessources naturelles Canada, présentera bientôt auxgestion naires de parcs de véhicules un nouvel outil Écoflotte,à savoir l’atelier L’ABC de la gestion du carburant.

Cet atelier d’une journée vise à aider les gestionnaires deparcs de véhicules à préparer un plan de gestion du carburantpour leur entreprise, leur établissement de services publics ouleur parc municipal, à mettre ce plan en œuvre, ainsi qu’àmesurer et à vérifier les progrès réalisés.

Le programme comporte quatre étapes :

• Pourquoi préparer un plan de gestion énergétique

• Comment préparer le plan

• Comment mener une analyse comparative avec votre parcde véhicules

• Comment faire accepter le plan par la direction, le mettre enœuvre, en analyser les résultats et planifier pour l’avenir

Pourquoi avons-nous besoin d’un plan de gestion ducarburant? En votre qualité de gestionnaire, vous a-t-ondéjà posé les questions suivantes?

• Nous avons besoin d’une base de référence sur la consom-mation de carburant de notre parc de véhicules. Commentpourrions-nous l’établir?

• Comment pourrions-nous accroître l’efficacité énergétiquede notre parc de véhicules?

• Comment pourrions-nous diminuer les frais d’exploitationde notre parc de véhicules et réduire également les impactssur l’environnement?

• Si oui, comment avez-vous répondu à ces questions?Aviez-vous les réponses? Comment vos réponses ont-ellesété perçues?

Si vous n’avez pas eu à répondre à ces questions, ce n’estqu’une question de temps. Chaque année, on met de plus enplus l’accent sur la protection de l’environnement. Un nombrecroissant d’organisations décide de contribuer à la réductionde la consommation de carburant et des émissions nocives desvéhicules.

L’ABC de la gestion du carburant est un atelier d’une journéequi vous procurera les outils nécessaires pour répondre à ces

questions et vousoffrira de nombreuxconseils, des idées etun modèle pour la créa-tion d’un plan de gestion ducarburant de votre parc de véhi-cules.

Les renseignements contenus dans ce programme s’appliquentà tous les types de parcs de véhicules, donc si vous gérez leparc de véhicules d’une municipalité, d’une entreprise de taxi,de camionnage, de messagerie, etc., ces renseignements serévéleront d’une valeur inestimable.

Pour vous inscrire à l’atelier L’ABC de la gestion du carburant,communiquez avec Joseph Bavota au 1 888 566-2917 ou parcourriel à [email protected]

Atelier sur l’ABC de la gestion du carburant

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Systèmes de transport intelligents embarquéset économie de carburant»Selon STI Canada, le domaine des systèmes de transport

intelligents, ou STI, réfère à « l’application des technologiesavancées et émergentes (ordinateurs, capteurs, commandes,communications et dispositifs électroniques) dans letransport pour sauver des vies, du temps, de l’argent, del’énergie et l’environnement ». Ces technologies s’appliquentlargement, depuis la gestion des systèmes d’un véhicule,tels que le moteur, la transmission et la suspension, jusqu’àla navigation du véhicule, la régulation de la circulation,la gestion des conteneurs et la sécurité, comme la surveillance de la vitesse et l’identification des plaquesd’immatriculation. Elles intègrent l’information sur ledéglaçage des ponts, la surveillance des conditionsmétéorologiques et d’autres systèmes informationnels. LeSTI rend possible la mise en application efficace desrèglements et des procédures, par exemple concernant laconformité à la sécurité, le dédouanement et le péageautomatique.

Les technologies STI embarquées utilisent les ordinateursembarqués, les commandes électroniques et les capteurs devitesse des véhicules, l’équipement de communication sans filet les systèmes de navigation, comme le positionnement global(GPS). Basés sur ces caractéristiques, les camions et lesmachines sont passés de l’hydraulique à l’électronique, la cléétant l’intégration systématique de l’ergonomie, du bon étatet de la productivité de la machine, la bonne information aubon moment et le contrôle de qualité effectué par la machineelle-même. Déjà, la composante électronique coûte presqueplus cher que le camion.

Les tâches automatisées pour les vérifications avant départ,le diagnostic automatique, le pronostic avancé et la commandede l’équipement utilitaire ajouté sont quelques-unes des nou-velles caractéristiques des systèmes électroniques embarqués.D’autres tâches comprennent : les enregistreurs électroniquesde la performance de route, la conformité aux règlements surle ralenti (fermeture automatique du moteur), la sécuriténationale et la réaction aux situations à risque dans le transportdes matières dangereuses (HAZMAT) (mise hors de fonction duvéhicule à distance).

Ces dispositifs électroniques sont des outils conçus pouroptimiser le repérage continu et le contrôle, la logistique etles communications. Ils font économiser du temps et du carburant et, comme résultat, font réduire les émissions degaz à effet de serre.

Les ordinateurs de bord enregistrent des données sur l’état etl’activité d’un véhicule et de son conducteur et, combinés à unlogiciel d’analyse, produisent des rapports sur ces données. Unsystème de repérage de véhicules suit la position géographiqued’un véhicule depuis un point de contrôle stationnaire ou par

Internet, en temps réel ou différé. Un logiciel de répartitionest un outil logistique qui rassemble l’information relativeaux parcs de véhicules, aux produits transportés et auxclients dans le but d’établir et d’optimiser des itinéraires detransport complexes. Un logiciel de cartographie numériquecalcule des trajets et des itinéraires simples et peut être utiliséen appui aux systèmes de repérage ou de répartition desvéhicules. Les banques de données sur l’entretien rendentpossibles le calcul des coûts, la gestion des stocks et deshoraires ainsi que l’allocation des ressources.

Plusieurs flottes de camionnage et des organisations, commela division Feric de FPInnovations, utilisent largement lesordinateurs embarqués pour recueillir les données sur laconsommation de carburant en provenance des modules decontrôle électroniques (ECM) des moteurs de camion. Lesordinateurs de bord sont très utiles pour établir le profil desconducteurs et surveiller leurs habitudes de conduite (ex.: tempsde ralenti, changements de vitesse, erreurs de conduite, soitfreinage brusque, accélération brusque, excès de vitesse),permettant la mise en place de programmes incitatifs en vued’améliorer la performance des conducteurs, de surveiller l’activité des véhicules au moyen du GPS et de créer des zonesdélimitées de surveillance de la conformité.

Les ordinateurs embarqués peuvent être combinés à d’autressystèmes de contrôle, tels que les systèmes de contrôle de lapression de pneus (TPCS) et les balances embarquées, afind’optimiser la performance des véhicules, l’efficacité du trans-port et également de surveiller la conformité aux règlements(vitesse dans les zones scolaires, utilisation de freins ralen-tisseurs [Jacobs ou Jake] sur moteur en zones urbaines,poids, pression, etc.).

Au cours des cinq dernières années, Feric a connu beaucoupde succès dans l’implantation des technologies STI embar-quées dans l’industrie du transport forestier. Par suite desefforts de Feric et du soutien du programme écoÉNERGIE pourles parcs de véhicules, l’industrie forestière canadienne compteparmi les chefs de file qui utilisent la technologie STI pourgérer leurs opérations. Plus de 500 ordinateurs embarquéssont maintenant en usage au Canada pour améliorer l’efficacitédes camions forestiers. Feric a également créé un catalogueen ligne (www.cdware.net/catalogueferic) afin d’aider lesutilisateurs à trouver les outils dont ils ont besoin pour devenirdes gestionnaires avertis de parcs de véhicules, tant sur leplan financier qu’écologique.

Feric continuera à soutenir l’industrie du transport en améliorantles nouvelles technologies STI embarquées, en développantdes approches novatrices pour tirer pleinement profit de latechnologie et, particulièrement, en travaillant à desméthodes d’implantation qui mènent au succès.

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Le Groupe Boutin gagnant du prix Air pur 2008»L’ASMAVERMEQ, en partenariat avecL’Écho du Transport, a demandé à sesmembres de choisir les parcs decamions considérés les plus soucieuxde l’environnement, en fonction de la qualité de l’entretien de leursvéhicules.

Vous savez tous qu’un camion qui faitl’objet d’un entretien rigoureux et minu-tieux, même s’il est âgé de quelquesannées, sera souvent moins polluantqu’un autre plus récent mais dont lepropriétaire laisse l’entretien à désirer.Cette année, le Groupe Boutin étaitretenu comme le parc le plus propre.

Voici la présentation de Jean-RobertFontaine, directeur du parc depuis 12 ans au Groupe Boutin.

«C’est un grand plaisir pour le GroupeBoutin de s’inscrire au concours Air pur,car il s’agit d’une occasion de démontrerson implication dans le respect de l’environnement et son désir de maintenirune bonne qualité d’air. Ainsi, c’estavec exactitude et régularité que lesprocédures mises en place par le GroupeBoutin sont effectuées dans leurs ateliers.Par ailleurs, il sera donc mentionné iciles différents points permettant deprendre conscience que la flotte duGroupe Boutin est la plus propre.

« Tout d’abord, grâce à sa gestion despneus, tous les membres de l’équipe duGroupe Boutin se montrent des plus vigilants quant à la mesure du 32e ainsiqu’à la permutation de façon périodique.Ils veulent être en mesure, et ce, entout temps, de faire une évaluationcomplète de la bande de roulement despneus de leur parc. Par la suite, lesmembres du Groupe Boutin savent quelest le produit pneumatique le plus per-formant à appliquer selon l’emplacementet le type de véhicule, qu’il s’agisse d’untracteur ou d’une remorque, comptantdeux, trois ou quatre essieux. De plus,ils effectuent le traçage/retraçage despneus à l’aide de chips électroniquesqu’ils appliquent à l’intérieur des pneus,

ce qui est une première mondiale et quiest présentement unique à cette entre-prise. Ainsi, il est évident que le GroupeBoutin a à cœur la gestion et l’entretiendes pneus de son entreprise.

« De plus, le fait d’aligner les équipe-ments chaque fois que de nouveauxpneus sont installés et balancés, qu’ils’agisse de pneus de remorque ou detracteur, est hors du commun. Il est doncpossible de prendre conscience que leGroupe Boutin respecte l’environnementen prenant soin d’éviter l’usure irrégu-lière des pneus installés sur ses véhi-cules pour ainsi réduire le phénomènede la résistance au roulement.

« Par ailleurs, en ce qui concerne lesvidanges d’huile et l’analyse de celle-ci,une liste des points d’inspection prescritspour tous les véhicules est fournie àchaque mécanicien, et ce, en tempsréel sur un écran cathodique à son postede travail. Ainsi, selon les spécificationsde cette liste, les mécaniciens effectuentdes échantillonnages d’huile à chaqueinspection PEP (moteur, transmission,différentiel). De plus, ils procèdent àl’extraction des informations contenuesdans l’ordinateur du moteur, comme letemps de ralenti (shut down 5 minutes)et le limiteur de vitesse à 100 km/h, lavérification du système de chauffageauxiliaire (Webasto) ainsi que la vitessemaximale atteinte.

« Cette dernière information permetd’éviter les excès de vitesse (ex. : dansune côte), ce qui permet d’exercer uncontrôle sur les conducteurs du GroupeBoutin et de réduire ainsi la quantité deCO2 tout en posant des gestes concretsafin d’améliorer la sécurité routière.

« Dans un ordre d’idées différent, ilsemble important de mentionner que leGroupe Boutin investit dans les ajouts aérodynamiques sur les différents véhi-cules tracteurs et remorques constituantsa flotte et investit aussi dans desappareils de clima ti sation de couchette(Novocab et Webasto) qui sont ajoutés

dans les véhicules, ce qui permet unmeilleur confort pour les conducteurs etempêche le ralenti du moteur. Ensomme, le Groupe Boutin tient à être unchef de file en matière d’efficacité éner -gétique de sa flotte tout en se souciantdu confort de ses conducteurs, ce quin’est pas peu dire.

« En ce qui concerne les changementsde rapport progressifs, il est importantde mentionner que le Groupe Boutin afait l’acquisition de plusieurs véhiculesmunis d’une transmission auto shift etshure shift qui, de par leurs conceptionsrespectives, change de rapport de façon progressive automatiquement. En ce quitouche les autres véhicules, la mise enplace d’une programmation du moteurpermet d’obtenir les mêmes résultats.

« La flotte du Groupe Boutin est deloin la flotte la plus propre et des mieuxentretenues, elle fait honneur à cetteindustrie qui est celle du transport. Deplus, il est essentiel de mentionner que,par les nombreux soins que cette entreprise prodigue à ses véhicules, leGroupe Boutin est fier de souligner quechaque véhicule qui constitue sa flotteproduit 7,13 tonnes de CO2 de moinsdepuis l’implantation du programmed’efficacité énergétique Ecoenergizertm, de mars 2006 à avril 2007 (Source: Energium GHG/G.E.S. inc.). Il est bonde rappeler que le Groupe Boutin a étéla première flotte de transport parcamions enregistrée au Canada, parl’entremise d’Energium, au programmede réduction des gaz à effet de serre(G.E.S.) qui était en processus ISO14064 et avait déjà réduit ses émissionsde G.E.S. de plusieurs tonnes au coursdes dernières années. Par ailleurs, leGroupe Boutin, en collaboration avecl’Agence d’effica cité énergétique, a élaboré

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un projet d’optimisation de la consom-mation de carburant des camions lourdsqui s’est échelonné de mars 1994 àmars 1996.

« Dans un autre ordre d’idées, le personnel d’entretien est très actif etdemeure toujours à l’affût de nouvellestechno logies qui pourraient être béné-fiques pour l’ensemble des opérationsdu Groupe Boutin. À titre d’exemple, ils’implique au niveau de différentesassociations, dont l’ASMAVERMEQ, l’ACQ,le CTCQ, la SST et bien d’autres. De plus,les mécaniciens du Groupe Boutinreçoivent différentes formations sur unebase annuelle qui sont offertes par cesassociations afin d’uniformiser leursméthodes d’inspection ainsi que lesprocédures mises en place au sein deleur établissement.

« Il est donc possiblede conclure que leGroupe Boutin est unpionnier et travailledepuis déjà plus de15 ans à diminuer lesG.E.S. émis par saflotte. Il est à rap -peler les nombreusesinterventions, dontcelle qui s’est déroulée sur l’île Notre-Dame en 1998, où le GroupeBoutin était présent avec plus de 25véhicules et ne récoltait pas moinsqu’une note parfaite de la part de l’organisme Un air d’avenir, présidé parAndré Bélisle. Force est de constaterque le Groupe Boutin a fait beaucoupde chemin depuis sa création en ce quiconcerne la diminution de la production

des G.E.S. et demeure bien conscientqu’il en reste encore un long bout à parcourir.

« Joignons nos efforts afin de protégernos générations futures.»

Toronto, du 30 septembreau 2 octobre 2008

Mêmes routes, nouveauxdéfis a été la premièreconférence en son genre à offrir l’occasion aux professionnels du trans-port routier de se réunirpour trouver des solutions

visant à améliorer l’efficacité énergé-tique de leurs parcs de véhicules etpour apprendre à calculer le rendementdu capital investi dans la formation desconducteurs, dans les nouvelles technolo-gies et dans la planification des activitésdu parc de véhicules. Des conférenciersprovenant de partout en Amérique duNord ont partagé leurs expériences etleur expertise avec plus de 150 partici-pants. Cet événement a été possiblegrâce à la contribution financière deRessources naturelles Canada.

Voici la présentation de Jean-FrançoisPagé, directeur du parc de TransportHervé Lemieux depuis six ans :

«Transport Hervé Lemieux a été fondédans la région de Montréal par HervéLemieux en 1947. À l’époque, la compa-gnie se spécialisait dans le transport decharbon et d’huile à chauffage.Aujourd’hui, elle est dirigée par les deux fils de Lemieux. L’entreprisese spécialise dans le transport local et régional au Québec, dans l’est del’Ontario, dans les provinces del’Atlantique et au nord-est des États-Unis. L’organisation compte environ400 employés, dont 350 chauffeurs decamion, et plus de 700 véhicules. Sonparc de camions parcourt annuellementplus de 15200000 km et consommeplus de 7300000 litres de diesel par année.

« Depuis le milieu des années 90, lahausse du coût du pétrole est un problème. Comme preuve, nous avonsconnu en 10 ans des hausses de plus de300% du coût en carburant. Aujourd’hui,c’est un problème majeur.

« Avec le temps, nous avons mis enapplication plusieurs solutions afin deréduire nos coûts en carburant. La première solution qui, à l’époque, a étémise en place en partenariat avec laFCA, l’équivalent de la NAT aux États-Unis, a été d’inclure une surcharge decarburant sur la facture de transport. Audébut de l’an 2000, nous avons renégociéde nouvelles ententes avec les pétrolièreset nous avons modifié notre méthoded’approvisionnement en carburant. Enplus, depuis environ cinq ans, nouseffectuons des modifications sur lesvéhicules afin de les rendre moins

À l’intention des professionnels du transport routier

Première conférence en Amérique du Nord

visant à améliorer l’efficacité énergétique»Jean-François Pagé

Éric Cloutier, du Groupe Bomart, Richard Corriveau et Jean-Robert Fontaine, du Groupe Boutin.

Pour l’ensemble de cette présen tation, consul-tez notre site Web (www.asmavermeq.ca), sections «Quoi de neuf» et «Congrès».

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»Le Centre d’expertise en transportintermodal (CETI) du Collège François- Xavier-Garneau est fier de s’être associéà l’ASMAVERMEQ afin de lancer leconcours «Partenaires en sécurité».

Ce concours s’adressait aux étudiants del’AEC en techniques de la logistique dutransport multimodal. Ce programmeforme des gestionnaires en transport depersonnes et de marchandises à l’échellelocale et internationale. La formation estaxée sur l’utilisation de plusieurs modesde transport ainsi que sur des méthodes

de gestion efficaces en matière de sécuritéroutière.

Les participants au concours ont rédigéun document d’appui à leur candidaturequi reflétait leur perception et leur compré-hension des meilleures pratiques pourréduire la consommation d’énergie etlimiter l’émission des gaz à effet de serred’un parc. Les candidats avaient à proposerune mesure incitative favorisant l’adoptiond’une de leurs pratiques et un calendrierde mise en place de ces dernières sur unhorizon de cinq ans.

Voici quelques extraits de la présentation du gagnant de la bourse, Éric Perreault :

«Je suis très heureux de vous présenterle fruit de mes recherches sur les meil leures pratiques dans l’industriecamionnage pour réduire la consom -mation d’énergie et limiter l’émission desgaz à effet de serre.

« Je suis très heureux de vous présenterle fruit de mes recherches sur lesmeilleures pratiques dans l’industrie du

Meilleures pratiquespour réduire la consommation d’énergie et limiter l’émission des gaz à effet de serre

énergivores. Que ce soit en modifiantles spécifications des moteurs, des différentiels, les paramètres du moteur,en ajoutant des équipements aérodyna-miques, etc., nous testons constammentde nouvelles technologies et de nouvellesidées afin d’avoir les véhicules les plusperformants possible.

« Depuis environ trois ans et à la suitede plusieurs analyses et de tests effectuéspendant plus de six mois, nous avonsdéterminé qu’un opérateur de camionavait, par son comportement de conduite,une influence notable sur la consomma-tion de carburant. D’après notre analyseet la recherche d’information et deconseils de la part des fabricants decamions et de moteurs, mais aussigrâce à la participation et à l’expertised’organismes gouvernementaux, commeÉcoflotte, nous avons déterminé sixcomportements du chauffeur ayant desrépercussions sur la consommation decarburant.

« D’abord, le temps de ralenti. Noussavons tous que lorsqu’un véhicule tourneau ralenti, il pollue et consomme.L’objectif est d’éliminer le ralenti inutile.

« L’accélération et la décélération ontaussi un effet important sur la consom-mation, surtout lorsque le chauffeur

effectue des livraisons dans des centresurbains. Cela peut faire varier de beaucoup la consommation, selon sonagressivité de conduite.

« Ensuite, l’utilisation de la boîte devitesses de façon adéquate évite lesmontées inutiles du régime du moteur etpermet de mieux exploiter sa puissance.

« Selon nos tests, l’utilisation du régu-lateur de vitesse de façon adéquateréduit la consommation.

« Finalement, l’anticipation de la routeévite les manœuvres brusques et leschangements importants du régime dumoteur. De plus, en ville, un chauffeurqui anticipe les feux de circulationévite des arrêts/départs qui demandentbeaucoup d’énergie au moteur.

« Afin de valider nos hypothèses etnotre programme de formation, nousavons élaboré un tableau regroupantdifférentes données provenant de l’ECMdu moteur des véhicules. Les donnéesanalysées nous permettent de savoir siles comportements du chauffeur ont étémodifiés à la suite de la formation et, sic’est le cas, de valider si la consommationde carburant a diminué. Pour nous, lesdonnées du moteur, malgré une certainemarge d’erreur, sont très importantes

afin d’identifier le comportement d’unchauffeur.

« Par exemple, un pourcentage idleélevé, un pourcentage stop idle basavec un pourcentage de top gear basnous indiquent que le chauffeur a travaillé en ville et que même si le idleest élevé, le chauffeur a fait attentionà son ralenti.

« En conclusion, chez Transport HervéLemieux, nous croyons que notre pro-gramme de formation sur la conduiteéconomique permet aux opérateurs demodifier leurs comportements sur laroute, faisant diminuer de façon substantielle notre consommation decarburant et les coûts qui y sont rattachés.

« De plus, à la suite des discussionsavec les cadres, des chauffeurs et le for-mateur, nos client sont conscient de nosefforts et nous félicite constamment.

« Grâce à notre programme, nousdémontrons une volonté de réduire laconsommation et la pollution. Fina -lement, en diminuant la pollution causée par les moteurs de nos camions,nous agissons en citoyen corporatif responsable qui prend conscience deson rôle social.»

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camionnage pour réduire la consom -mation d’énergie et limiter l’émission desgaz à effet de serre.

« Je suis allé voir les chauffeurs tard unjeudi soir dans leur local d’arrivée. Ilsétaient presque tous là, je m’en doutais bien, c’est pourquoi je m’y suisrendu à cette heure-là. J’ai parlé à plusieurs d’entre eux, j’ai exposé mavision de votre volonté à demeurer vigou-reusement actifs sur le marché du trans-port vers l’ouest des États-Unis par lemaintien d’un service hors pair. Cela per-mettrait de conserver les emplois de plu-sieurs personnes dans l’équipe tout enleur offrant la possibilité de participer àla préservation de l’image d’une compa-gnie soucieuse de l’environnement. J’aisenti leur motivation à se rendre utiles.J’ai eu l’idée de la création d’un comitéénergétique qui pourrait bien sûr être unbel exemple de départ pour cibler lespoints à améliorer, car les employés quiconnaissent la flotte sont en mesure depointer rapidement ses faiblesses.

« Je suis d’avis qu’une excellente façonde promouvoir la diminution de consom -mation est l’emploi d’instructeurs spé cialement adaptés à vos désirs de per-formance accrue. Anciens et nouveauxconducteurs suivraient une séance d’initiation à des pratiques routièresd’économie d’énergie. Des cours de forma-tion, comme “Les séances de formationdu conducteur averti” peuvent vous aiderà réduire la consommation de carburant devotre flotte de véhicules. Lors de cescours, il y aurait distribution de la docu-mentation issue du programme Écoflotte.Il faudrait bien en expliquer la pertinence,ainsi que les méthodes d’utilisation. Leschangements de vitesse progressifs et unebonne inspection avant départ, selon lesnouvelles règles de l’industrie, doiventfigurer à l’ordre du jour. Cette formationdevrait être rafraîchie et mise à jourannuel lement. Vous pourriez engendrerdes bonifications à la performance auxmeilleurs utilisateurs de ces ressources.

« Une autre mesure à mettre en placeserait l’utilisation progressive du limiteurde vitesse auprès des chauffeurs les plussusceptibles d’accepter son utilisation etd’en faire comprendre le bénéfice aux

autres pour graduelle-ment, en une année,l’implanter à toute laflotte. Tous s’entendentà dire que réduire lavitesse des camions à105 km/h a un effetdirect sur la factured’essence et la réduc-tion des émis sions degaz à effet de serre.L’Ontario vient d’ailleurs d’autoriser la réductionde la limite de vitesse à105 km/h sur les grandsaxes routiers. Une telleréduction de vitesse setraduit par : des économies de carburantde l’ordre de 10 500 litres pour unensemble tracteur et semi-remorque, ce quireprésente des économies annuelles deplus de 8000 $ par camion (consomma-tion de carburant basée sur un ensembletracteur et semi-remorque parcourant201000km [125000milles] par année etréduisant sa vitesse de 120 à 105 km/h);une réduction des émissions de gaz àeffet de serre (pas moins de 350 kilo-tonnes de gaz à effet de serre par année,au Canada seu lement); une réduction dunombre d’accidents impliquant un camionet une automobile.

« Il est prouvé qu’une saine gestion de lamaintenance des camions contribue gran-dement à diminuer la consom mation decarburant et à rouler proprement. Prenonsl’exemple des nouveaux filtres à air et desmoteurs hybrides. Ce sont de grandes percées technologiques qui permettentmaintenant d’avoir des camions plus performants tout en diminuant d’autantplus les émissions de dioxyde de carbone.Est-ce que les pneus utilisés sont à quatrerainures? Ont-ils une bonne pressiond’air? Leur parallélisme est-il systémati-quement vérifié? Tout ça pour réduire larésistance au roulement et prévenir l’usureinégale. Ça offre aussi une meilleuretenue de route et peut éviter des panneset des collisions. Je vous conseilleraisd’utiliser généralement les pneus à crampons seulement durant la saisonhivernale. Réal m’annonce l’entrée pro-chaine de l’utilisation d’un seul gros pneusur les essieux, diminuant encore les fraisgénéraux.»

À partager avec ses amisConseils très utiles en matière de conduite

Évitez la conduite agressive. Les départsen trombe, les freinages brusques et laconduite agressive font consommer jusqu’à 37% plus de carburant. Respectezla limite de vitesse – passer d’une vitessede croisière de 100 km/h à 120 km/h faitaugmenter d’environ 20% la consom mationde carburant. Limitez la marche au ralenti.Lorsque vous laissez tourner le moteur devotre véhicule au ralenti pendant plus de10 secondes, vous consommez plus de carburant qu’il n’en faut pour le redémar-rer. Planifiez vos déplacements. Par mauvais temps, il faut partir plus tôt demanière à limiter les dangers. Minimisezl’utilisation de la climatisation. Si vousutilisez la climatisation lorsque vous êtesdans une circulation dense, cela peutaccroître de 20 % votre consommation decarburant. Mesurez la pression des pneusrégulièrement. Le sous-gonflage d’un seulpneu de seulement 56kPa (8lb/po2) peutaccroître de 4% la consommation de carburant du véhicule.

Pour économiser le carburant, utilisez lerégulateur de vitesse – afin de rouler àune vitesse constante sur les portionssèches de la grande route où le relief estplat et la circulation, légère ou modérée.La qualité de l’entretien est importante.Un véhicule mal entretenu consomme plusde carburant, produit plus d’émissions,exige des réparations souvent plus coûteuses. La conduite prudente est éconergétique.

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Éric Cloutier, éditeur du magazine Gestion & Logistique, Joseph Bavota,directeur général, Éric Perreault, gagnant de la bourse de 500 $ offerte parl’ASMAVERMEQ, Nicole Verge, responsable de la formation continue au CollègeFrançois-Xavier-Garneau, Richard Corriveau, président.

Pour l’ensemble de cette présentation, consultez les sections «Quoi de neuf» et «Congrès» de notre site Web (www.asmavermeq.ca).

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On souligne les 20 ans de VérificationPar Josianne Haspeck

La vérification mécanique s’impose de plus en plus, gaged’une meilleure sécurité sur nos routes. L’ASMAVERMEQ adonc souligné les 20 ans du programme de vérificationmécanique lors de son 17e congrès, qui se déroulait du 18 au 20 septembre au Château Bonne Entente de Québec.

La présidente de la Commission des transports du Québec,Lise Lambert, a déclaré que ce programme a été «très impor-tant dans l’encadrement des transporteurs au Québec, en intro-duisant des obligations visant à assurer de façon continue lebon état mécanique de leurs véhicules». «Ce programmedemeure un élément clé en sécurité routière, car les défec-tuosités mécaniques seraient un facteur contributif dansprès de 13 % des accidents concernant un véhicule lourd»,a-t-elle rappelé en se basant sur une étude réalisée en 1997par l’École polytechnique de Montréal.

Le vice-président et directeur général de Contrôle routier,Yves Charrette, a souligné « que tout au long de ces 20années, notre association a été un partenaire privilégié, nonseulement par les quelque 250 000 vérifications de véhiculeschaque année, mais aussi par notre souci d’accompagner laSociété de l’assurance automobile du Québec et Contrôle routierQuébec dans l’amélioration constante du programme».

Quelque 200 congressistes ont assisté aux conférences, sousle thème 20 ans de vérification d’hier à aujourd’hui. Il a étéquestion d’évaluation d’une nouvelle configuration de véhicule,de reconstitution avancée d’une collision, de l’assurancequalité du programme de vérification mécanique obligatoireet du programme d’entretien préventif, ainsi que des précau-tions à prendre lors de l’entretien et de la pose de roues etde régleurs automatiques de freins.

Plusieurs prix ont été remis lors du dîner du vendredi. Le prixAir pur est allé au Groupe Boutin, dont le parc est considérécomme le plus propre sur le plan environnemental. Pour souli-gner le travail des lieux accrédités pour la formation continue,un certificat a été remis à Gaudreau Environnement, auGroupe Boutin, à Camouest, à Dussault pièces d’auto, à Thiroltée et à Transport Transbo. L’étudiant Éric Perreault a, quantà lui, obtenu la bourse de gestion et logistique de 500$après avoir rédigé un rapport sur la gestion du carburant etla consommation d’énergie.

Cette année, la Fondation Marie-Robert a partagé le septièmedon de l’Association avec la Fondation Martin-Matte. Unmontant de 3000 $ sera ainsi investi dans la recherche sur

les traumatismes crâniens etdans l’établissement de mai-sons d’hébergement pour lesvictimes de traumatismes.

Le nouveau conseil d’adminis-tration a également été misen place lors de l’assembléegénérale. Serge Simard devientprésident; Frédéric Lafleur,vice-président administratif;Pierre Beaudoin, vice-présidenttechnique; Richard Jalbert,trésorier; Jean-Robert Fontaine,Michel Rondeau et Richard Florant, directeurs; VincentCormier, suppléant.

Le président sortant, Richard Corriveau, estime que, pendantson mandat, l’Association a travaillé à mettre en branle desprojets, comme la fréquence d’inspection des véhiculeslourds et l’inspection obligatoire des véhicules légers de plusde huit ans au moment de la revente. Selon lui, les émissionsde gaz à effet de serre engendrées par ces véhicules contri-buent à augmenter la pollution, ce qui constitue un argu-ment de taille auprès des instances. « Environ 90 % de lapollution provient de 70 % des véhicules âgés de plus dehuit ans. C’est plus acceptable politiquement de faire passerce projet », affirme celui qui a siégé au CA pendant six ans.

Yves Charette, vice-président de Contrôle routier Québec.

Lise Lambert,présidente de la Commission des transports du Québec.

V o u s p o u v e z c o n s u l t e r l ’ e n s e m b l e d e s p r é s e n t

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Évaluation d’une nouvelleconfiguration de véhiculeComment intègre-t-on une nouvelle configuration de véhicule sur nos routes? C’est ce que Mario Bussières, duService de la normalisation technique du ministère desTransports, est venu décrire, lors de la conférence «Évalua-tion d’une nouvelle configuration de véhicule».

D’abord, la démarche comprend quelques étapes pour inclureune configuration de véhicule dans le Règlement sur lesnormes de charges et de dimensions applicables aux véhiculesroutiers et aux ensembles de véhicules routiers. À l’aide d’outils informatiques, diverses analyses sont effectuées. Leministère réalise une analyse géométrique pour découvrirqu’elle serait, par exemple, la dérive d’un grand train routierdans une courbe. Une analyse portant sur la stabilité dyna-mique vient révéler l’amplification arrière lors d’unemanœuvre d’évitement. Ces analyses virtuelles permettentde limiter les coûts. On valide ensuite ces résultats pour s’assurer qu’ils représentent la réalité.

Les véhicules utilisés sont équipés d’instruments pour capterla pression et les angles, ainsi que mesurer la vitesse, la distance, etc. Cette simulation se rapproche d’une situationréelle. D’autres essais sont réalisés pour établir le niveaud’efficacité de freinage et de certains systèmes de traction.«Parmi les étapes précédant l’intégration d’une nouvelleconfiguration de véhicule, il est nécessaire d’évaluer, à l’aided’outils informatiques ou d’essais sur piste, le comportementdynamique de ces véhicules», affirme M. Bussières.

Au cours de la présentation, il a été question de l’évaluationd’un camion porteur à quatre essieux. « Nous avons effectuéune analyse sur le 12 roues parce que les utilisateurs ont dela difficulté à répartir convenablement les charges permises

par réglementation. Souvent, la charge axiale est importantesur l’essieu arrière », indique-t-il. On voulait ainsi assurer unniveau de stabilité optimal, faciliter le respect de la réglementation, simplifier le changement du véhicule 10 rouesen 12 roues et diminuer, si possible, le coût des modifications.

Le ministère a évalué le seuil de renversement statique, permettant de démontrer que le type d’essieu ajouté peutinfluencer le comportement du véhicule, et la manœuvra -bilité du véhicule, permettant de démontrer les efforts quele conducteur doit fournir pour maintenir le véhicule dans ladirection souhaitée. Diverses évaluations et essais sur pisteplutôt convaincants ont été présentés par M. Bussières. Lesrésultats de l’évaluation ont d’ailleurs prouvé :

• que l’optimisation de la charge a permis de positionnerl’essieu et la benne à l’endroit optimal pour l’empattementde ce véhicule;

• que l’évaluation du seuil de renversement a permis dedéterminer la contribution de chacun des essieux testés;

• que l’évaluation de la manœuvrabilité du véhicule a permis de distinguer le comportement du véhicule avecles trois types d’essieux.

« L’objectif du ministère est de s’assurer de la sécurité desusagers de la route tout en considérant l’optimisation desvéhicules et la compatibilité avec les autres administrationsnord-américaines. Nous ne sommes pas là pour achopper lestransporteurs », a conclu le conférencier.

Précautions à prendre lors de l’entretienet de la pose des roues, des roulements deroues et des régleurs automatiques de freinage

Le 19 septembre dernier au Château Bonne Entente, au coursdu 17e congrès de l’ASMAVERMEQ, une présentation a étéofferte par Olivier Bellavigna-Ladoux, ingénieur chez ProLadExperts inc. et consultant en formation pour l’Association.Cette présentation couvrait les éléments suivants :

• Les précautions à prendre lors de la pose (serrage) et de l’entretiendes roues

• Les précautions à prendre lors de la pose et de l’entretien des pneus• Les précautions à prendre lors de la vérification et du serrage des

roulements de roues• Les précautions à prendre lors de l’installation, de l’entretien et

du diagnostic des régleurs automatiques de freinage, incluant :

- les 11 étapes à effectuer lors de la pose;- les 6 étapes à effectuer lors du diagnostic.

Lors de cette allocution, les caractéristiques générales desprincipaux modèles de régleurs automatiques (Bendix,Rockwell-Meritor, Haldex et Gunite) ainsi que des diverstypes de récepteurs de freinage ont été présentées. Les principaux pièges à éviter lors de la pose et de l’entretiendes régleurs automatiques ont également été abordés.

Mario Bussières,ministère des transports du Québec.

Olivier Bellavigna-Ladoux,ingénieur chez ProLadExperts inc.

a t i o n s s u r n o t r e s i t e w e b w w w . a s m a v e r m e q . c a

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Reconstituer une collision, pas une mince tâcheLes congressistes ont pu assister à une conférence fortintéressante sur la reconstitution avancée d’une collision, présentée par le président de Collision Expert,Pierre Bellemare. Ayant près de 20 ans d’expérience dansle domaine de l’enquête et de la reconstitution de collisions, le conférencier a présenté l’ensemble des éléments nécessaires à la reconstitution avancée d’unchoc entre véhicules.

L’enquête consiste en l’étude approfondie de l’ensemble deséléments qui ont contribué à la collision. «Cette étude estfondée sur la décomposition de la chaîne d’événements, etce, tant à partir des témoignages rassemblés lors de l’enquêtequ’à partir des preuves physiques recueillies sur les lieux»,indique-t-il. La collecte des données relatives aux témoins etaux acteurs impliqués est effectuée par la personne chargée dusuivi des opérations. Quant à la reconstitution de l’événement,elle peut être réalisée par un reconstitutionniste du domainepolicier ou privé. «C’est lui qui fait parler la scène. Qu’est-cequ’elle dit? Il remarque, par exemple, les traces au sol et letype de véhicule pour jumeler ces informations à celles destémoins. Cela permettra de valider les informationsrecueillies», explique-t-il.

Pierre Bellemare a énuméré les étapes de la reconstitution,soit l’examen de la scène, la prise de photos, l’analyse et laconfection d’un croquis. Les photographies serviront depreuve dans le cas d’accusations. L’analyse sert à trouver lacause de l’accident. Les facteurs contributifs peuvent s’avérerhumains, environnementaux ou provenant du véhicule. Parexemple, on peut penser à la vitesse, aux facultés affaiblies,à la météo, à la signalisation ou encore à l’état des freins etau type de conduite.

Le conférencier a également expliqué le rôle du reconstitu-tionniste, sa formation et ses outils de travail. «Le reconstitu-tionniste est une personne possédant une formation avancéedans le domaine de l’examen de la scène pour l’interprétationdes éléments physiques retrouvés sur une scène de collision.Ce sont des gens habilités et non des ingénieurs», a-t-il spé-cifié. Le reconstitutionniste se sert d’un appareil photo, d’unappareil vidéo, d’un décéléromètre, d’un indicateur de trajec-toire, d’appareils de mesure (rubans, laser) et d’un logiciel dedessin assisté par ordinateur.

Pierre Bellemare a donné l’exemple d’un cas réel qui a étéreconstitué, avec à l’appui des photos établissant le manquede visibilité du chauffeur, expliquant en partie la collision.«Il y a de la sensibilisation à faire concernant la conduite

préventive. Il faut que les angles morts soient couverts»,mentionne-t-il.

Il ajoute que le reconstitutionniste trouve toujours des éléments sur les lieux de la collision, mais ceux-ci ne permettent pas tout le temps d’expliquer «hors de toutdoute» possible l’accident. Dans un contexte judiciaire, il estalors impossible de s’en servir comme preuves.

L’assurance qualité du programme de vérification mécaniqueobligatoire et du PEP

L’assurance qualité des programmes de vérificationmécanique obligatoire (PVMO) et d’entretien préventif(PEP) a pour but d’améliorer la sécurité des usagers de laroute, d’assurer la protection du réseau routier québécoiset de veiller à maintenir l’équité concurrentielle entre lescompagnies de transport routier. Tout ça afin de sauverdes vies. C’est ce qui est ressorti de l’allocution de GuyBrisson, chef du Service de la vérification mécanique etdu soutien aux mandataires (SVMSM) de Contrôle routierQuébec (CRQ).

Pour y parvenir, le SVMSM, créé en septembre 2007, veille àformer le personnel employé par les mandataires et à luioffrir un soutien administratif, technique et légal, en plus degérer les contrats du PVMO, de soutenir l’organisation en

Pierre Bellemare,président de Collision Expert.

Guy Brisson, chef de service de la vérification mécanique et

du soutien aux mandataires de Contrôle routier Québec.

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Garantie d’un servicede qualité

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vérification mécanique et, bientôt, d’administrer et de gérerle PEP. «Nous sommes soumis aux objectifs gouvernementaux,celui de réduire la taille de l’État, de mieux cibler nos inter-ventions pour un contrôle juste et équitable», fait savoirGuy Brisson.

Assurance qualité du PVMOPour assurer la qualité de ce programme, les mandatairesdoivent participer à des formations, demander du soutien,ainsi que rendre le service attendu au contrat avec rigueur,respect et cohérence. Ensuite, CRQ effectue un contrôle dequalité administratif chez 10% des mandataires et uncontrôle de qualité opérationnel en fonction des plaintes,des dénonciations et des interventions sur route.

Cette stratégie opérationnelle de contrôle en trois niveauxest basée sur les activités régulières de contrôle lors desquelles il est possible de vérifier les véhicules qui ontrécemment été inspectés par un mandataire, ainsi que desactivités spécifiques de contrôle ciblant des mandataires.

Parmi les conséquences possibles, il y a les avis écrits lors demanquements et d’infractions au Code de la sécurité routière.Sous un principe de gradation, il est possible d’écoper depénalités, de la suspension ou de la révocation d’un mécani-cien, d’une suspension ou de la résiliation de contrats. «Plusvous allez être proactifs dans le contrôle et l’assurance qualité, plus vous allez vous sécuriser. Il existe plein de trucsque vous pouvez mettre de l’avant», estime-t-il.

Assurance qualité du PEPL’assurance qualité du PEP passe par la reconnaissance d’unprogramme d’entretien préventif, la formation et la certifica-tion des mécaniciens ainsi que le soutien, affirme le conférencier.Cette stratégie opérationnelle de contrôle est effectuée un peucomme dans le cas du PVMO, mais envers les entreprises dontle PEP est reconnu. Comme mesures correctives, des avis écritspeuvent être envoyés, des infractions au Code de la sécuritéroutière peuvent être émises et le certificat de reconnaissancepeut être révoqué.

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• Photos-souvenirs •

Pierre Gingras,un maître hors pair.

Richard Corriveau et Joseph Bavota remettent à

Lise Lambert, présidente de la CTQ, un album-souvenir de Vérification.

Un travail d’équipe: Linda Deblois,Joseph Bavota, Céline Deblois etSandra Dubé.

Conseil d’administration de l’ASMAVERMEQ

À l’avant, de gauche à droite : Richard Jalbert, trésorier, Richard Florant, directeur, Serge Simard, président, Joseph Bavota, directeur général et secrétaire.

À l’arrière, de gauche à droite :Vincent Cormier, substitut, Michel Rondeau, directeur, Frédéric Lafleur,vice-président administratif, Pierre Beaudoin, vice-président technique,et Jean-Robert Fontaine, directeur.

Luc Lafrance, directeur général del’ATEQ, Gaston Lemay, président de

l’ATEQ, Yves Charette, vice-présidentde Contrôle routier Québec, et

Joseph Bavota, directeur général del’ASMAVERMEQ.

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À l’avant, de gauche à droite : Capitaine Hélian Bourque, Service de police de Québec, Gaston Lemay, président de l’Association du transport écolier du Québec,Pierre Beaudoin, vice-président administratifASMAVERMEQ, Nicole Desjardins, FondationMartin-Matte.

À l’arrière, de gauche à droite :Serge Simard, vice-président technique ASMAVERMEQ, Richard Corriveau, président sortant, Me Marie Robert et Claire Robert,Fondation Marie-Robert, Yves Charrette, vice-président de Contrôle routier Québec.

À l’avant, de gauche à droite : Éric Cloutier, éditeur du magazine Gestion &Logistique, Bertrand Bergeron, Commission des transports du Québec, Vicky Pomerleau,Fondation Martin-Matte, Esther Quirion, SAAQ,directrice du Service du soutien aux opérationset Nicole Verge, conseillère pédagogique,direction de la formation continue, Collège François-Xavier-Garneau.

À l’arrière, de gauche à droite :Richard Jalbert, trésorier ASMAVERMEQ, Mario Bussières, Ministère des Transports,Joseph Bavota, directeur général, OlivierBellavigna-Ladoux, ProLad Experts et formateur et Pierre Gingras, animateur.

À l’avant, de gauche à droite : Pierre Bellemare, L’Équipe Collision Expert, sergent Christian Simard, Sûreté du Québec,Fréderic Lafleur, vice-président administrationASMAVERMEQ, Guy Brisson, SAAQ, chef du Service de la vérification mécanique et du soutien aux mandataires, Michel Rondeau, directeur ASMAVERMEQ.

À l’arrière, de gauche à droite :Luc Lafrance, directeur général, ATEQ, RichardFlorant, directeur ASMAVERMEQ, Yvan Grenier,Association des propriétaires de machinerieslourdes, directeur général, Mario Sabourin, président, Association des chauffeurs et chauffeuses du Québec, Claude Chouinard, directeur général, Camo Route.

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• Tables d’honneur •

Prix Air purÉric Cloutier, du Groupe Bomart, Richard Corriveau et Jean-RobertFontaine, du Groupe Boutin.

Prix Formation continueOlivier Bellavigna-Ladoux, Yvon Pellerin, Jean-Robert Fontaine, Steve Michaud, Yvon Dalpé

À l’arrière, de gauche à droite :Yves Charette, Richard Florant, François Roux.

Prix Gestion et logistiqueÉric Cloutier, du Groupe Bomart, Nicole Verge, conseillère pédagogique,Marie-Ève Béland, Nathalie Roberge (absente), Jean-François Bouffard, Éric Perreault, gagnant, et Richard Corriveau, président.

• Le

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Marie Robert, de laFondation Marie-Robert,Nicole Desjardins, de laFondation Martin-Matte

et Richard Corriveau,président de

l’ASMAVERMEQ.

Une photo vaut mille mots!

Me Marie Robert et Claire Robert, de la Fondation Marie-Robert,

Nicole Desjardins etVicky Pomerleau,

de la Fondation Martin-Matte, Joseph Bavota et Richard Corriveau.

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Album-souvenir des 20 ansde la revue VérificationMichel Marcotte, Bertrand Bergeron,Yves Charette, Nicole Verge, Eddy Valliéres, Claude Chouinard et Richard Corriveau.

Une retraite bien méritée!Serge Simard et Pierre Beaudoin remettent un prix à Richard Corriveau.

Bravo papa Olivier!Plusieurs autres à suivre...

• De beaux souvenirs •

• Golf •

Yves Charette, vice-présidentdu Contrôle routier Québec,souhaite encore 20 ans de partenariat!

Une visite enrichissante!

Grand gagnant, le chanceux Bernard Gagnon!Centre de formationde transport de Charlesbourg

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• Banquet •

On fête le 400e avec les «Filles du Roy»!Angélique la précieuse, Elisabelle la charmante et Marie-Marie qui cherche un homme, un vrai!

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Mer

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nos

... partenaires Société de l’assurance automobile du QuébecCommission des transports du QuébecMinistère des Transports du QuébecRessources naturelles CanadaContrôle routier QuébecL’Écho du TransportCummins Est du Canada SECCentre d’estimation SherbrookeNormand Huberdeau, photographeCentre de vérification RondeauChâteau Bonne EntenteFondation Marie-RobertFondation Martin-MatteLe Groupe GuyMécanique générale MPC Rive-SudCamions Excellence PeterbiltCentre du camion GauthierRessorts MaskaLe groupe GaudreaultProLad Experts inc.Alex pneu et mécanique (5500)CAA-QuébecClub de golf de la FauneMécamobile

Camions Inter EstrieHino-MontréalUTRCentre du camion AmianteArvin MeritorCentre du camion Sainte-MarieCamouestRessort DézielCentre d’entretien et réparation du camionL’équipe Collision ExpertAMERISPAFrenoCentre du camion BeauceSuspension J.C. BeauregardLe Groupe BoutinSuspension Turcotte AlmaLe Centre routier (1994)Camions Inter AnjouCentre de formation en transport de CharlesbourgCentre de formation du transport routier Saint-JérômeJoliette Dodge ChryslerCascades Transport inc.Pneus et mécanique Saint-Laurent

Du So Pièces d’autoCummins FiltrationValvoline

exposantsFondation Marie-RobertSAAQContrôle routier QuébecAgence de l’efficacité énergétiqueFPInnovationsMinistère du Développement durable – PievalL’Écho du TransportArvin MeritorSûreté du QuébecCommission des transports du QuébecCommission scolaire des Trois-LacsGiroliftPalmar inc.Centre de formation du transport routier Saint-JérômeCentre de formation en transport de CharlesbourgCummins FiltrationValvolineCamo-route inc.

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Pour tous ces souvenirs en images...

merci à notre photographe,Normand Huberdeau / NH Photographe ltée

Manoir Richelieu du 10 au 12 septembre

Au plaisir de vous rencontrer!

CONGRÈS 2009

Cummins est du Canada SEC

Venez visiter nos installations sophistiquées et consulter notre équipe de 6 inspecteurs expérimentés.

Cummins est du Canada SEC 2400, rue Watt (Québec) G1P 3T3 Contactez Eric Lemelin, 418 651.2911, poste 266

Ouvert du lundi au jeudi de 7h30 à 1h00et le vendredi de 7h30 à 22h00

Nous avons renouvelé notre mandat d’inspection mécanique des véhicules

de plus de 3000 kilos avec la Société d’assurance automobile du Québec.

• Freinomètre

• Unité mobile complète pour inspections• Salle d’attente avec sofas, télévision et

ordinateur à votre disposition

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Le Centre de formation en transport de Charlesbourg offre à l’industrie et à ses travailleurs un éventail de cours à la carte et sur mesure.

700, rue de l’Argon, Québec (Québec) G2N 2G5www.cftc.qc.ca

• Chariot élévateur

• Réglementationsur les heuresde service

• Normessur l’arrivage

• Anglais adaptéau transport

• Transport dematièresdangereuses

• Vérificationavant départ

• Loi 430

• Perfectionnement sur simulateurde conduite

• et plus encore …

• Formations dispensées au centre ou en entreprise

• Personnel enseignantexpérimenté en transport

• Établissement à la fine pointe des nouveautés technologiques et règlementaires

• Perfectionnement éligible à la Loi sur la formation de la main-d’oeuvre (1 %)

• Accessibilité à un diplôme d’études professionnelles (DEP) par le programme de reconnaissance des acquiset des compétences (RAC)

Pour information 1 866 849-5580(418) 634-5580, poste 3471

[email protected]

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Ce cours est une mise à jour des connaissances et vise une amélioration de la performance. Formation pratique de 4 heures sur véhicules, pour des groupes d’une douzaine de chauffeurs et/ou de gestionnaires. Examen pratique individuel à la fin du cours.

> Ronde de sécurité

Cet atelier d’une journée aidera les gestionnaires de parcs de véhicules à préparer un plan de gestion du carburant pour leur entreprise, leur établissement de services publics ou leur parc municipal, à mettre ce plan en œuvre, ainsi qu’à mesurer et à vérifier leurs progrès.

> L’ABC de la gestion du carburant

Ce cours veut rafraîchir et mettre à jour les connaissances des mécaniciens. Formation pratique d’une journée en atelier, pour des groupes d’une quinzaine de mécaniciens.

> Vérification mécanique et entretien préventif (PEP)

Adaptée au type de roues utilisées par l’entreprise, formation pratique de 90 minutes qui vise à régler des problématiques particulières.

> Serrage de roues de camion

L’ASMAVERMEQvous offre des cours de formation continue :

Inscrivez-vous dès maintenant !Tél. : 1 888 566-2917 • Téléc. : 819 566-6213 • [email protected] • www.asmavermeq.ca

COURS DE FORMATION