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Laquirou brochure (français)

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brochure du Château Laquirou

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En 1807, quand la famille Hug rachèteun magasin de musique situé dans la Au-gustinergasse, à Zurich, sait-elle qu’elledeviendra un jour la plus grande enseig-ne musicale de Suisse? En 1993, ErikaHug Harke et son mari, Eckard Harke-Hug, dénichent un domaine idyllique, si-tué en plein cœur du somptueux massifde la Clape, à mi-chemin entre Nar-bonne et la mer. Pour le vieux châteauLaquirou, cette découverte marque ledébut d’une restauration patiente et soi-gnée. Aujourd’ hui, on y produit des vinsde caractère, très digestes et au charmeméditerranéen. Ou, pour l’exprimerdans un jargon plus musical: on y com-pose des symphonies gustatives.

EditorialSymphonies gustatives …

a musique et le vin s’accordent àmerveille. En témoignent, notam-ment, Mozart qui aimait faire hon-

neur à Bacchus et Neil Diamond quichante le réconfort apporté par un ver-re de vin rouge. Le vocabulaire de la mu-sique et celui du vin connaissent denombreuses similitudes. Des formulescomme «d’une légèreté ondoyante» ou«d’une résonance rafraîchissante» décri-ront ainsi, avec autant de justesse, unesonate de Frédéric Chopin et un cru àbase de bour boulenc, ce cépage blancimplanté au Sud de la France. Dans laphase de création, les terminologies seconfondent également: à l’instar du com-positeur, qui marie mélodies, rythmes etaccords pour créer un morceau, le vi-gneron compose souvent ses nectars àpartir de différents cépages et parcellesde vigne.

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«Bacchus war ein braver Mann,der zuerst der goldnen Rebe süssen Nektar abgewann …»

L’Enlèvement au sérail, Wolfgang Amadeus Mozart

«Red red wine you make me feel so fineYou keep me rocking all of the time»Red Red Wine, Neil Diamond (repris entre autres par UB40)

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Le domaineDégustation dans un pigeonnier …

ors du court trajet qui mène deBéziers au bord de la mer, en pas-sant par Saint-Pierre, la petite

route se tortille entre de bien étrangesfalaises avant d’atteindre le massif de laClape. Devant nous, des pins, des oli-viers, des vignobles. Et un doux parfumde garrigue, empreint de thym, de roma-rin et de genêt. Juste après la crête, lamer en point de mire, nous découvrons,logé dans une vaste cuvette et protégépar les deux flancs de la vallée, le châ-teau Laquirou. Le site ressemble à un co-quillage qui renferme une perle précieu-se. Niché au cœur d’un écosystème in-tact, l’endroit est peuplé de sangliers, deperdrix et de couleuvres à collier. Desespèces rares d’oiseaux migrateurs y éli-sent régulièrement domicile, tels le guê-pier ou le rollier d’Europe.

Les Romains y cultivaient déjà du raisin.Pour récompenser les combattants lesplus méritants de sa Xe légion, Jules Cé-sar leur offrait parfois un bout de terrede la Clape, qui était encore une île sau-vage. Les Romains aimaient ériger leursdomaines dans des endroits protégés,orientés sud-ouest, comme l’est le La-quirou. Le premier écrit mentionnant le

domaine date de 1495, époque à laquel-le on l’appelait encore «a la Quiro», ter-me occitan signifiant «petit rocher».Après avoir été acheté par la famille Hugen 1993, le domaine d’une centained’hectares – dont 40 sont plantés deceps – a fait l’objet d’importants travauxde restructuration, de rénovation et d’él-argissement. La replantation de nom-breuses parcelles, sur la base d’analysesdétaillées du sol, s’est accompagnée dela construction d’une nouvelle cave en1995. S’inspirant de l’architecture typi-que du Midi, cette bâtisse a su compléterle complexe de manière harmonieuse,malgré son volume imposant. La nou-velle cave offre tout ce qu’il faut pourélaborer des vins de grande qualité –notamment un réglage précis de la tem-pérature des cuves et de la cave à barri-ques ainsi que la possibilité de transvaserles raisins écrasés, le moût et les vins nonplus par un pompage mécanique, maisen laissant faire la gravité, tout simple-ment.

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Le jardin des cépagesSur les rives de la Méditerranée,les Grecs et les Romains ont posé,en leur temps, les fondements de la viticulture moderne. Pour témoigner son appartenance à l’espace viticole méditerranéen,le château Laquirou a aménagésur son site un jardin unique dédiéaux cépages les moins courants –parfois même oubliés – de diverses origines. On y trouve desvariétés rares comme le matichadu Maroc, le bokaskère de Turquie, l’einuni d’Israël, ainsi quede vieux ceps du Languedoc, telsque le terret ou l’aspiran.

Le jardin aromatiqueLa garrigue, formation végétale caractéristique du Sud de laFrance, n’est en fait rien d’autrequ’un grand jardin de fines herbes.Saviez-vous que la lavande ne secontente pas de sentir bon, maisqu’elle permet également de surmonter la fatigue, que le thym purifie les voies respiratoires etque la sauge a des vertus désinfectantes. Dans le jardin aromatique du château Laquirou,la menthe marocaine, l’hysope, la camomille et l’absinthe côtoientune myriade d’autres végétaux. De l’avis de certains visiteurs, rienque le parfum émanant de cetespace vert exerce déjà un effet «curatif»...

Le «jardin de la Méditerranée» duchâteau Laquirou a été dessinédans l’esprit d’un jardin d’ornementfrançais classique. Les seize parterres sont séparés par des chemins de promenade. Le site estouvert tous les jours, de 9 h à 18 h,tout comme l’espace de vente.

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Emblème du domaine, l’ancien pigeonnier abrite aujourd’hui un charmant caveau où les visiteurs peuvent déguster et acheter les vins ChâteauLaquirou.

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La ClapeSecrets doux-salés et plus si affinités ...

deux petits kilomètres du châ-teau Laquirou, le massif de la Cla-pe renferme un phénomène na-

turel qui n’a pas son pareil: le «gouffre del’Œil doux». En plein cœur du décor ro-cheux de la garrigue s’ouvre soudain uncénote de forme circulaire. Au pied d’uneformation calcaire de 40 m de haut, unlac couleur émeraude brille de milleéclats. Bien que situé à environ un kilo-mètre de la mer, il contient de l’eau dou-ce, même si personne n’en connaît laprovenance. Il y a des années, le Com-mandant Cousteau, en personne, a tentéde percer le mystère de l’Œil doux. Enraison des courants sous-marins, le lacest considéré comme dangereux, et labaignade y est interdite. Le terroir de laClape n’est pas prêt de révéler tous sessecrets ...

Des croquis montrent qu’il y a six sièclesencore, la Clape était une île côtière.Avec le temps, ce bout de terre tout enrelief, de 17 km de long et de 8 km delarge, a fini par être raccordé au conti-nent sous l’accumulation d’alluvions del’Aude. Aujourd’hui, trente domaines yexploitent un vignoble d’un millierd’hectares. Les vins AOP sont élaborés à

partir de cépages traditionnels comme lasyrah, le grenache, le mourvèdre et le ca-rignan (rouges) ainsi que le bourboulenc,le grenache blanc, la clairette, la marsan-ne, le piquepoul, le rolle et la roussanne(blancs). Les ceps poussent sur des colli-nes calcaires, à des hauteurs comprisesentre 20 et 250 m. Selon l’altitude, lacomposition du sol varie et le calcaire,majoritairement poreux, se mélange plusou moins au grès, à la marne, voire auschiste. La Clape possède un climat mé-diterranéen, avec des étés chauds et secs.Et pourtant, la chaleur est régulièrementpercée par le cers, un vent frais et secprovenant du nord, ainsi que par le ma-rin, qui caresse les vignes en apportantun air humide de la mer. Les précipitati-ons sont d’à peine 568 mm par an et m2.

AOP «La Clape»

Le Languedoc est la plus granderégion viticole de France. Dansl’imposant vignoble de 250 000hectares que compte le Midi, laClape fait figure de perle rareavec son petit millier d’hectares.Depuis 1985, les vins «La Clape»sont mis en bouteilles sous l’AOC «Coteaux du Languedoc».Grâce au millésime 2011, la petiterégion a réussi son ascensionparmi l’élite des grands crus duLanguedoc. Aujourd’hui, les vinssont commercialisés sous leurpropre appellation «AOP LaClape». Avec ce pas la désignationAOC (Appellation d'OrigineContrôlée) devient AOP (Appellation d'Origine Protégée).

Informations sur l’«La Clape AOP»:www.laclape.com

AL’Œil doux, un lac de cratère mystérieux

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Un sol aride, un climat méditerranéen: le terroir de La Clape est fait pour produire des vins de très grande qualité.

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Un écosystème resté intact: les vignes duChâteau Laquirou se trouvent au cœur d’unpaysage de garrigue et de pins.

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Le vignoble40 hectares, 24 parcelles, 7 cépages …

u’elles chantent, comme l’écri-vait le grand poète provençalFrédéric Mistral, ou qu’elles met-

tent nos nerfs à rude épreuve avec leurson strident, une chose est sûre: les ciga-les font partie du terroir de la Clape aumême titre que la brise légèrement sa-lée au parfum de romarin et de thym quicaresse les feuilles de vigne. Les raisinsdu château Laquirou poussent dans unécosystème méditerranéen caractérisé.Vu du ciel, le domaine ressemble, lui aus-si, à une île en plein cœur de la garriguesauvage, ce paysage de végétationbroussailleuse composé notamment deromarin, de thym, de lavande, de gené-vrier, de sauge et de bois-gentil. Si, aupremier abord, le vignoble du châteauLaquirou semble former une unité ho-mogène, en y regardant de plus près, onrelève quelques différences. Les parcellesles plus profondes, lovées dans le creuxde la vallée, et leurs sols riches en nutri-ments, mélange de sable et de matièresorganiques, livrent des vins extraordinai-rement élégants, comme le très digesterosé «sarriette». Quant aux sols très cal-caires des zones vallonnées, aux refletsblancs, les coteaux sur lesquels poussentde vieux ceps de grenache et de cari-

gnan, âgés de soixante ans pour certains,ils donnent naissance à des vins incroy-ablement denses et concentrés. Le troi-sième type de sols est composé de li-mon constellé de pierres rouges. C’est làque la syrah et le mourvèdre, en parti-culier, mais aussi l’ancien cépage blancbourboulenc déploient tout leur poten-tiel. Mettant à profit sa situation privilé-giée en plein cœur d’un environnementriche et varié, le château Laquirou setrouve en transision vers la viticulturebiologique en renonçant à l’utilisation depesticides, tels que les herbicides et lesinsecticides.

Le château Laquirou mise pleinementsur les variétés établies depuis long-temps à la Clape, comme le grenache, lecarignan, le mourvèdre ou le bourbou-lenc. Et comme ces dernières exprimentencore mieux leurs qualités en «cohabi-tation», le domaine ne produit pas demonocépages, comme le veut la traditi-on dans la région. Tous les vins du châ-teau Laquirou sont ainsi des assembla-ges, dont la composition peut varier d’unmillésime à l’autre étant donné que leprocessus de maturation diverge enfonction des cépages.

Les variétés

Voici les sept cépages traditionnelsdu Languedoc cultivés au châteauLaquirou:

Blanc

Bourboulenc (4 ha)

Il n’est cultivé que sur 800 ha dansle monde, dont 50 se trouvent à la Clape. Cépage à maturité tardive. Souvent excellent, il révèleune bonne structure, des arômesd’agrumes et une acidité marquée.

Grenache blanc (1,5 ha)

Charnu, avec une subtile palettearomatique dominée par les fines herbes et une acidité plutôt profonde.

Roussanne (0,25 ha)

Des arômes fleuris et minéraux.Un cépage corsé, présentant unebelle acidité. Se prête à la garde.

Rouge

Grenache (12 ha)

Sur un terroir aride naissent des vins richement fruités, relativement alcoolisés et pourtant soyeux, possédant peude tannins.

Syrah (11 ha)

Cépage noble. Des arômes degroseilles et de poivre. Beaucoupde tannins et un bon potentiel degarde.

Carignan (9 ha)

Corsé, avec une acidité remarquéeet de nombreux tannins. Des arômes de prunes et de figues,souvent bien mûrs.

Mourvèdre (2,5 ha)

Cépage à maturité très tardive.Cépage corsé de couleur foncée,très tannique, avec des arômes demûres.

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En caveUne alliance subtile entre intensité et sophistication …

cépage spécifique, vinificationspécifique», tel est le credo deDavid Amiel, régisseur général au

Château Laquirou. Cet homme parle enconnaissance de cause: son grand-pèreet son père travaillaient déjà le vin dansla région de Narbonne. David est un au-thentique Languedocien. Il a même pra-tiqué le rugby à un niveau fédéral pen-dant plusieurs années.

«Au Château Laquirou, nous cherchonsà créer une symbiose entre le charmeméditerranéen et la sophistication. Noussouhaitons réaliser des vins qui stimu-lent, qui ne fatiguent pas», explique Da-vid Amiel. Alors que la mode est aux vinstoujours plus riches, y compris dans larégion du Languedoc, il revendique ledroit à la retenue, particulièrement pourles cépages vedettes que sont le gren-ache et le carignan, qui exigent beau-coup de doigté. «Si l’extraction du moûtest trop forte, les vins perdront rapide-ment de leur fruité et présenteront unefinale amère et dure.» Pour donner suf-fisamment de fruité et de fraîcheur auxcuvées rouges, David Amiel utilise uneméthode ancienne qui a fait toutes sespreuves. Il vinifie jusqu’à 20% de raisins

de syrah et de carignan en macérationcarbonique. Fruités et légers, les vins debase ainsi produits servent alors à «ra-fraîchir» les lots qui ont subi une macé-ration classique, d’une durée d’un moispour la plupart. Les techniques, tellesque la macération préfermentaire à froid(surtout la syrah), le pigeage, le remonta-ge et le délestage sont mis en œuvrepour extraire de la pellicule un maxi-mum de couleur, de fruité et de tanins.Les vins sont élevés en partie dans descuves en inox et dans des barriques dechêne français, même si les petits fûts dechêne sont utilisés avec parcimonie.

Bien que les cépages rouges dominentavec une part de 70%, les vins blancs duChâteau Laquirou ne sont pas dénuésde charme. Grâce au bourboulenc, uncépage de très haute qualité qui est lacolonne vertébrale des Laquirou blancs,ces derniers font preuve d’une fraîcheurséduisante que l’on trouve trop rare-ment dans les vins blancs du Sud de laFrance.

Les techniques de macération

Pour extraire un maximum de «matières premières» de bonnequalité des vieux cépages rouges de La Clape, les maîtres de chai duChâteau Laquirou utilisent plusieurstechniques de fermentation:

Macération CarboniqueLes raisins sont versés entiers dans la cuve de fermentation et lafermentation commence au niveauintracellulaire dans les baies. Ceprocédé respectueux de la matièreproduit des vins fruités et souples.

Macération préfermentaire à froidLes raisins mis en macération sontfortement refroidis pour que le jus prenne de la couleur, du fruitéet des tanins avant même que lafermentation ne commence.

PigeageLe chapeau formé par la pressioncarbonique à la surface du moût etconstitué des parties solides du raisin est enfoncé régulièrementdans la cuve de façon manuelle oumécanique (par des bâtons ou despédales).

RemontageLe chapeau surnageant à la surface du moût est régulièrementarrosé et enfoncé dans la cuve parpompage du moût.

DélestageLe moût est retiré entièrement dela cuve, puis repompé par-dessus lechapeau resté au fond de la cuve.

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Une sélection rigoureuse: avant que les grains arrivent en cave, ils sont minutieusementsélectionnés.

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Au milieu des fûts: Erika Hug Harke, EckardHarke-Hug et le régisseur général DavidAmiel dégustent les meilleurs vins du ChâteauLaquirou élevés en barrique.

Les vinsDes parfums de garrigue et de fruits mûrs …

a production du Château Laqui-rou couvre une gamme de vins al-lant de l’Albus, un vin blanc franc,

aux rouges d'excellence élevés en barri-que, parfaitement structurés tels quel'Ausines et le Aureus, en passant par leSarriette, un rosé bien structuré. S’il estun trait que les vins de Laquirou ont encommun, c’est celui d’allier la sensualitédu Sud de la France à la fraîcheur de laMéditerranée toute proche.

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Albus Assemblage blanc de bourboulenc, deroussanne et de grenache blanc. Nezd’agrumes, de fleurs et de garrigue. Trèséquilibré en bouche, franc et frais. Albussignifie «blanc» en latin.

Age moyen des vignes: 20 ansElevage: en cuve d’acier, sans fermentation malolactiqueConvient à merveille avec: huîtres, moules, poisson grillé, charcuterieA boire: dans les trois ans après la récolte

RoxanneLa sélection prestige de cépages blancs aété baptisée d’après la chanson épony-me du groupe anglais The Police: il s’agitd’une cuvée issue de bourboulenc, deroussanne et de grenache blanc. Palettearomatique mûre et complexe, avec desnotes d’agrumes, de vanille, d’orangeconfite, d’herbes fraîches et d’épices.Structure complexe en bouche, étofféeet portée par une acidité fruitée. Notesboisées joliment fondues. Longue persis-tance.

Age moyen des vignes: 30 ansElevage: fermentation et élevage en barrique (6 mois), dont 50% de bois neuf. Pas de fermentation malolactique.Convient à merveille avec: homard, carpaccio de saumon ou de thon, terrines et pâtésA boire: dans les six ans après la récolte

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SarrietteRosé classique à base de syrah et degrenache, les cépages traditionnels de LaClape, vinification en macération pellicu-laire courte. Arômes de baies rouges,mêlés de notes d’amandes, de viennoise-ries et de fines herbes. Bien structuré etferme en bouche. Ce vin à la fois sec etéquilibré est merveilleusement rafraî-chissant, vivifiant et franc. La dénominati-on Sarriette fait écho à la plante aroma-tique qui pousse dans la garrigue de LaClape.

Age moyen des vignes: 20 ansElevage: macération pelliculaire courte, fermentation et élevage dans les cuves en inoxConvient à merveille avec: poisson grillé, bouillabaisse, paella, risotto de légumes, plats asiatiquesA boire: jusqu’à trois ans après la récolte

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Champs Rouge Cuvée rouge de syrah, grenache, mour-vèdre et carignan, baptisée d’après uneparcelle du Château Laquirou. Nez defruits rouges et de garrigue, mêlé de no-tes minérales et d’une touche de cuir, deréglisse et de sous-bois. Agréable en bou-che et tonique, avec des tanins très pré-sents et une acidité rafraîchissante et bienfondue.

Age moyen des vignes: 30 ansElevage: à 50% en cuve inox et 50% en barrique (8 mois)Convient à merveille avec: cassoulet et potées, viandes grillées, pâtesA boire: dans les quatre ans après la récolte

AusinesCuvée de syrah (80%), carignan et gren-ache issus de vieilles vignes sélection-nées. Arômes de fruits noirs et de cerise,mêlés de réglisse, de poivre, de tabac, desous-bois et d’humus. Notes minéralesexpressives, comme le graphite. Bouchepuissante, épicée, à dominante fruitée etde structure complexe, s’appuyant surdes tanins mûrs et une acidité de sève.Ausines est le terme occitan pour désig-ner le chêne vert, dont quelques exem-plaires de plus de 200 ans ornent le do-maine du Château Laquirou.

Age moyen des vignes: 50 ansElevage: en barrique à 30% de bois neuf pendant huit à dix moisConvient à merveille avec: gibier, bœuf, lentilles, ragoût de champignons, fromage au lait cru bien faitA boire: jusqu’à six ans après la récolte

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Aureus PrestigeAureus Prestige, le fleuron du domaine,est le résultat d’une double sélection.Premièrement, il est produit uniquementà partir de très vieilles vignes, situéesdans les meilleurs crus, les «coteaux».Deuxièmement, pour élaborer cette cu-vée composée de syrah (80 pour cent),de grenache et de carignan, on a utiliséuniquement les trois ou quatre fûts dontles vins se sont le mieux développés.Arômes de fruits rouges et noirs, somp-tueuses notes d’épices et d’herbes deProvence. Concentré en bouche, il révè-le une matière fruitée abondante, des tanins très fins et une acidité mature joliment développée. Longue persistance.

Age moyen des vignes: 50 ansElevage: en fûts de chêne français neufs pendant 12 à 18 moisConvient à merveille avec: agneau de Sisteron aux épices, chateaubriand, râble de lièvre, ragoût de champignons, fromage au lait cru bien faitA boire: jusqu’à huit ans après la récolte

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Dans une ambiance typique du Sud de laFrance, les visiteurs peuvent déguster tous lesvins Laquirou dans le caveau.

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Piano avec vue sur les vignes: le vin et la musique forment une véritablesymbiose au Château Laquirou.

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Musique et vin: l’accord parfait Händel, rock et «trobadore»

eu après 1800, dans la ville deZurich, en plein essor culturel, leprêtre Jakob Christoph Hug,

musicien passionné, ouvre la premièreboutique de partitions en Suisse. Au-jourd’hui, plus de 200 ans et six générati-ons plus tard, Erika Hug est à la tête duplus important «vendeur de musique»de Suisse. Après avoir pris très tôt descours de violon classique, tradition fami-liale oblige, elle a suivi l’esprit de sa géné-ration pour s’intéresser de plus près aufolk, au rock et aux musiques du monde.C’est ainsi qu’elle a baptisé la meilleurecuvée de blanc du Château Laquirou«Roxanne», en hommage à la chansonéponyme du groupe anglais «The Poli-ce», sortie en 1978.

En mettant sa passion au service du Châ-teau Laquirou à La Clape, Erika Hug a ap-pris non seulement la viticulture, maiségalement l’histoire musicale très richedu Languedoc, la région du parler occi-tan. A partir de la seconde moitié du XIesiècle, la musique vocale profane s’y estdéveloppée jusqu’à un haut niveau decomplexité. Les «trobadore» étaient despoètes, compositeurs et chanteurs. Ils sil-lonnaient la région et divertissaient la po-

pulation par leurs «canso» (chantsd’amour), «sirventes» (poèmes satiriquesou politiques) et «balada» (ballades). Lestrobadore venaient de toutes les cou-ches de population, parmi eux se trouvai-ent à la fois des nobles, des moines, despaysans et des artistes. Il y avait mêmedes femmes, au premier rang desquelles,la plus célèbre, la comtessa de Dia (entre1140 et 1175 environ).

Les représentations se déroulaient la plu-part du temps dans un environnementfestif. Dans un roman en vers de l’épo-que, on peut lire: «Voici venir les jon-gleurs, chacun veut se faire entendre… lerécitant, l’accompagnateur, le joueur decornemuse, le joueur de mandore, le ma-rionnettiste, le jongleur de couteau».L’âge d’or de la culture des troubadoursa duré environ 200 ans. Originaire deNarbonne, Guiraut Riquier (1230-1294)est cité dans les manuels d’histoire occi-tane en tant que dernier troubadour. Surles 89 chansons qu’il a composées, 48nous sont parvenues. La disparition decette tradition vocale est le résultat descroisades menées contre les Cathares etde la répression des cultures régionalescommandée par le centralisme parisien.

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Nouvelles orchestrationspour des chants de troubadours

L’un des chanteurs de traditionoccitane les plus connus actuelle-ment est l’auteur, ethnologue etcompositeur Gérard Zuchetto, quia publié une série d’enregistre-ments sur CD depuis 1985. En fabriquant des instruments ancienslargement oubliés, il poursuit unedémarche qu’il aime à résumerpar les termes «motz de valor»(mots de valeur). Gérard Zuchetto est également le directeur fondateur du CentreTrobar na loba à Carcassonne,consacré à l’exploration et à la diffusion de la culture occitane destroubadours aux XIIe et XIIIe siècles.

Les enregistrements de Gérard Zuchetto et autres interprètes de la culture médiévale traditionnelledes troubadours sont disponibles chez Hug Musique à Zurich (Suisse)au tél. +41 (0)44 269 41 82 ou directement au Château Laquirou. Vous trouverez un panorama de la musique occitane contemporainesur le rabat intérieur en dernière page de ce livret.

Le Languedoc fut le berceau de la culture

des troubadours.

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Depuis une vingtaine années, la cultureoccitane renaît dans la région duLanguedoc. Pour preuve, les «calendre-tas», ces écoles privées où l’on enseigneen occitan, connaissent une affluence re-cord. Nombreux sont également les vil-lages qui ont une chorale chantant enoccitan. Les groupes de musique profes-sionnels qui réinterprètent ces chansonsmédiévales ont souvent recours aux in-struments traditionnels tels que le luth, laharpe, la cornemuse, la vielle à archet, lavielle à roue ou l’accordéon, auxquels ilsmêlent la guitare, la basse, le clavier, le sa-xophone et la batterie. Au Moyen Age,les instruments à vent jouaient un rôlecentral, particulièrement les flûtes, ainsique l’«autbòi», un parent proche duhautbois . Les compositions faisant appelà cet instrument rappellent souvent lessonorités des pâturages, marquées parles meuglements du bétail, le tintementdes cloches et les appels des pastoure-aux. Certains interprètes de la jeune gé-nération associent l’héritage des trouba-dours et les influences du jazz et durock, voire du hip-hop.

Le nouveau souffle apporté à la culturerégionale sous toutes ses formes s’ac-

compagne d’un intérêt retrouvé pour lacommunauté chrétienne des Cathares,installée dans le Languedoc du XIIe auXIVe siècle, à la même époque que lestroubadours. Les Cathares étaient sur-tout présents dans les contreforts lesmoins accessibles des Pyrénées et desCévennes. Ils menaient une vie modeste,acétique et recluse, avant d’être pour-chassés et exterminés par l’église romai-ne dans le cadre des «croisades contreles Albigeois».

Plusieurs musiciens ont mis en musiqueles vers de poètes occitans contempo-rains pour les rendre accessibles à unplus grand public. Le chanteur bien con-nu Gérard Zuchetto, par exemple, a ar-rangé une sélection de poèmes de RenéNelli (1906-1982). Voici un extrait deson poème «La tronadissa»:

Le fracas du tonnerre s’enfonce dans la fraîcheur de la vallée

Les oiseaux se sont envolés avec les couleurs de la terre

Seuls les chemins qui fuient l’horizon me rapprochent de ce que j’aime

Des femmes occitanesde caractère

Avec un tempérament méditer -ranéen, une fraîcheur électrisanteet une puissance venue de la nuitdes temps, les six femmes de laformation «La Mal Coiffée» interprètent les chansons populaires occitanes, souvent issues du patrimoine des ancienstroubadours. Le dynamisme deleur interprétation naît de la ren-contre entre le chant a capella àsix voix et les battements de tambour, le tout accompagné d’instruments anciens. Le plussouvent, leurs «Chansons languedociennes des vignes et desbistrots» décrivent la vie rurale. La chanson «Roseta», par exemple, parle d’une jeune femmequi épouse le forgeron du village,bien qu’elle redoute les étincellesde sa forge …

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Les enregistrements de «La Mal Coiffée» etautres interprètes de la musique occitane sontdisponibles chez Hug Musique à Zurich (Suisse)au tél. +41 (0)44 269 41 82 ou directement auChâteau Laquirou. Vous trouverez un aperçude la musique occitane contemporaine sur le rabat intérieur en dernière page de ce livret.

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Le Languedoc, corne d’abondance: le marché de Narbonne offre le meilleur de ce que la mer et la terre peuvent produire.

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Savoir-vivre«Entre terre et mer»

près avoir acheté leur poissonfrais et leurs légumes encore bienterreux au marché des «Halles de

Narbonne», les restaurateurs se retrou-vent au bar à tapas pour prendre un ver-re de «La Clape» blanc, accompagné de«Pa amb tomàquet» (pain blanc toasté,frotté à l’ail et à la tomate et humectéd’huile d’olive. De la même façon quel’occitan parlé ici a plus en commun avecle catalan qu’avec le français, la cuisinenarbonnaise laisse clairement entrevoirdes influences catalanes. Ainsi, ce n’estpas une ratatouille française que l’onvous servira avec le rouget barbet, maisl’«escalivada» de Catalogne, à base d’au-bergines, de poivrons, d’oignons et detomates, grillés, pelés et découpés en la-melles, puis arrosés d’huile d’olive. Instal-lées dans un spectaculaire pavillon mé-tallique datant de 1901, les Halles deNarbonne sont ouvertes tous les jourset sont plébiscitées par les vrais connais-seurs, contrairement aux marchés heb-domadaires du Sud de la France, dont lavocation touristique est de plus en plusaffirmée.

Les vins du Château Laquirou s’accor-dent à la perfection avec les spécialités

du Languedoc, enracinées à la fois dansla mer et dans le terroir. Ainsi, la fraî-cheur et le fruité de l’Albus font merveil-le avec les huîtres premier choix del’Etang de Gruissan, vendues à moins devingt kilomètres du Château. Et pour ac-compagner le légendaire cassoulet, la ré-férence par excellence de la cuisinelanguedocienne, rien de tel que leChamps Rouge. Plus qu’un simple plat,un cassoulet préparé avec talent s’élèveau rang d’œuvre d’art. Les amateurs decassoulet peuvent débattre pendant desheures de la nature des ingrédients né-cessaires: confit d’oie, lard fumé ou sau-cisse de Toulouse. Quant à la questionde savoir s’il faut ou non remuer la croû-te formée en cours de cuisson, elle n’ajamais été tranchée. Instance de dernierrecours en matière culinaire, la GrandeConfrérie du Cassoulet est chargée deveiller à l’authenticité du cassoulet.

Conseils

La Perle GruissanaiseBase Conchylicole6/7 Avenue de la ClapeF-11430 GruissanTél. +33 (0)4 68 49 23 24Heures d’ouverture: tous les jours de 9 h à 19 h

Les huîtres et les moules fraîchement pêchées peuvent êtredégustées sur la plage, sur desbancs de bois confortables. Conseil: emporter un Albus Château Laquirou bien frais, du pain bis et du beurre!

Les Halles de NarbonneBoulevard Docteur FerroulF-11100 NarbonneTél. +33 (0)4 68 32 63 99www.narbonne.halles.frOuvert 365 jours par année, de 7 h à 13 h

Le rendez-vous des gourmets deNarbonne. Après la fermeture dumarché, une visite de la cathédraledu XIIIe siècle s’impose. Devantl’hôtel de ville, on peut observerune portion de la via Domitia, lapremière voie romaine construiteen Gaule.

A

Depuis 1901, les Halles de

Narbonne sont uneinstitution.

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Bages

Béziers

Agde

Marseillan

Sète

Narbonne-Plage

St-Pierre-la-MerNarbonne

Gruissan

Contact

Arrivée par le nord:

Quitter l’autoroute A9 par lasortie n° 36 (Béziers-Ouest),continuer sur la D64 en direction de Béziers pendantquelques centaines de mètres, puis tourner sur la D14 en direction de Lespignan. Continuer sur laD14, puis sur la D618 jusqu’àFleury. Au centre-ville, prendre la D1118 endirection de Saint-Pierre-la-Mer. Suivre la signalisationdu Château Laquirou.

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Arrivée par le sud:

Quitter l’autoroute A9 à lasortie n° 37 (Narbonne-Est)et prendre la D168 au premier rond-point. Suivre laroute sinueuse sur environ12 km jusqu’à Narbonne-Plage.De là, longer la côte jusqu’àSaint-Pierre-la-Mer par laD1118. A Saint-Pierre-la-Mer,continuer sur la D1118 en direction de Fleury. Suivre lasignalisation du Château Laquirou.

Château LaquirouRoute Saint-Pierre-la-MerF-11560 Fleury d’AudeTél. +33 (0)468 33 91 90Fax +33 (0)468 33 84 [email protected]

Heures de visite:

De lundi à vendredi de 9 h à18 h. En été, également ouvertle week-end. Visites de groupesur réservation téléphonique.

Erika Hug Harke et Eckard Harke-Hug s'engagent depuis 1993 pourChâteau Laquirou.

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concept et réalisation: mettler vaterlaus gmbh, zurich

www.chateaulaquirou.com