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L’APPARITION DU SENTIMENT RELIGIEUX
La quête incessante du sens de la vie à travers les âges
Les religions de la préhistoire
L’homme de Neandertal enterrait ses semblables dans des tombes qu’il
préparait avec soin, ce qui témoigne belle et bien des croyances et des
pratiques religieuses.
Les premières tombes dates de 100 000 ans avant notre ère. On suppose que
c’est le début du sentiment religieux chez l’être humain.
De plus, dans la plupart des fosses retrouvées, on découvre des offrandes.
Ces pratiques témoignent d’une volonté d’honorer le mort et de lui donner des
moyens pour aborder la vie future.
La mort semble être envisagée comme un passage. Le rite funéraire est une
projection vers une vie future; c’est un comportement de type religieux
À travers leurs arts et leurs sépultures, on peut avancer que les homo sapiens
étaient préoccupés par les grandes questions de la mort et de la vie, de leur
origine et de leur destin tout comme nous le sommes aujourd’hui.
La religion originelle
HOMO SAPIENS
* vision du monde dualiste; TOUT ce qui existe a une contrepartie
complémentaire ( homme/femme, ciel/terre, visible/invisible, etc.)
* Les prototypes de ce dualisme sont le masculin et le féminin, leur
rencontre, la clef de l’harmonie.
Cette conceptualisation est la religion des origines. Elle a marqué l’existence de
l’homme depuis des millénaires.
lumière • mâle • soleil
lumière • le jour
ciel • montagne • été
chaud • vie
obscurité • femelle •
lune • ombre • la nuit
terre • eau • hiver
froid • mort
L’évolution religieuse
• Le polythéiste apparaît 8 000 ans avant notre ère
• Depuis ses origines, la religion se distingue en quatre types principaux:
* les religions paléolithiques
* les religions néolithiques
* les religions polythéistes antiques
* les religions de salut – les grandes religions actuelles
Ces changements sont liés à la modernité
Le chamanisme
La religion la plus typique
Nomades qui vivent de chasse et qui se voient identiques aux
animaux
Idée qui s’impose: l’animal a une âme tout comme l’homme et
qu’une force vitale circule de l’un à l’autre.
On ne dit pas que l’on tue le gibier mais qu’on l’obtient. Rite et
respect de l’animal lors de la chasse. Esprit qui se transcende
dans l’être humain.
Absence de prière et de sacrifice
Traits fondamentaux de la vie religieuse du paléolithique
L’importance des aînés amène des changements
Les regroupements s’élargissent et une hiérarchie se met en place avec
un chef pour guider le peuple sédentaire ou nomade.
Un lien se fait avec les âmes des ancêtres,
C’est le début de la prière, des offrandes et des sacrifices. Le rituel fait son
apparition.
C’est la fin de la pensée animiste (égalité entre homme et animal).
L’homme prend une supériorité. Toutefois, la vie reste sacrée et le
rite pour mettre à mort un animal reste de même.
Aucun animal n’est tué en dehors d’un rituel sacrificiel. (on en retrouve
encore les traces aujourd’hui, chez les juifs et les musulmans)
Un tournant majeur
On voit peut à peut apparaître des êtres surnaturels. Ces entités
proviennent de la personnification de phénomènes que l’on souhaite
mieux maîtriser qui ne dépendent pas des ancêtres, ni des esprits
animaux.
* fécondité
* pluie
* cycle des saisons
* soleil, etc.
La mythologie se construit et le concept du monde évolue plaçant les ancêtres
primordiaux, les grands esprits et les dieux au-dessus des humains.
Quand dieu était femme…elle
était grosse
Ces statuettes,
représentent la déesse
de la Fécondité /
Fertilité.
Les plus anciens objets découverts à ce jour et représentant le
corps humain remontent de la période du paléolithique
supérieur et ce sont pour la plupart des sculptures de nus
féminins.
La grande religion féminine
Avant l’avènement des premières civilisations patriarcales, les femmes avaient du pouvoir.
Terre-Mère: assure la survie et le bien-être des enfants, car elle leur fournit la nourriture, l’eau, les vêtements pour survivre à l’hiver, les plantes de
pouvoir pour guérir les maladies.
Les divinités féminines étaient
vénérées aussi pour leur courage,
leur force et leur sens de la justice.
L’apparence de la femme
La grosseur féminine a souvent
été associée à la fécondité
Vénus aux formes
exponentielles représente la
sexualité. Elle est l’objet de
mépris et de moqueries car elle
est exactement ce que les
femmes d’aujourd’hui ne veulent
pas être.
Le pouvoir de la femme
La filiation matrilinéaire = l'existence
d'une personne se rattache
entièrement par la mère et ses
ancêtres féminins.
Le mariage matrilocal = l'époux vit
dans le village de la femme ainsi que
dans sa famille. L'époux est choisi
par la femme qui l'enlève de son
village pour l'apporter dans le sien.
Les visages de la déesse
La déesse vivra des changements dans la société qui ne cessent de s’épanouir.
Mère Terre : part et revient, le principe lunaire. Elle nous aide, nous nourrit, nous loge, nous chérit.
Elle a des représentations animistes (Eau, Terre,...) aux croyances élaborées de la Wicca dianique actuelle.
La disparition du culte de la
déesse Le culte de la déesse est disparu au moins 5 000
ans avant notre ère.
Dieu = masculin → 0,75% de l'histoire de
l'humanité
Dieu = féminin → 99,75% de l'histoire de
l'humanité
→ Le revirement s'est produit sur plusieurs
générations.
→ Le lien qui nous unissait à l'esprit de la terre et
à un esprit divin nourricier a été remplacé par une
présence qui nous observe, nous gouverne et
nous juge du haut des cieux.
Les filiations généalogiques
Les filiations généalogiques que nous remontions
par le biais des femmes se retracent par celui des
hommes → Abraham
le développement des sociétés patriarcales est la
cause du changement : le dieu suprême, ou le
dieu unique, ne peut plus être conçu comme
féminin, car on valorise les attributs de puissance
de l’homme, sa capacité de dominer, son pouvoir
au ciel comme sur la terre; le monde est gouverné
par un mâle dominateur.
Son influence perd sa place par la suite, chez les celtes,
les nordiques et les autres peuples
lorsque le principe divin masculin fait son
entrée. Le polythéisme de cette période, propose quantité de déesses et de dieux pour toute occasion de la vie humaine.
se rétablit lorsque le Judaïsme (le premier Monothéisme masculin. )reprend le concept féminin. On la retrouve dans le personnage de Ève.
influence aussi le Christianisme car il garde le côté divin et féminin en la personne de Marie. Enfantement / virginité. Toutefois, elle tient un rôle bien moins important que Jésus et Dieu.
Johann Carl Loth
Le culte de la déesse est disparu au moins 5 000 ans
avant notre ère.
ce n’est qu’à l’époque moderne que cette hyper
masculinisation de Dieu est véritablement remise en
cause.
Vatican II change le visage de Dieu; Il n’est plus t
perçu comme un juge redoutable, mais surtout
comme bon et miséricordieux.
On pourrait dire que la figure typiquement
« paternelle » de Dieu tend à s’estomper au profit
d’une représentation plus typiquement « maternelle ».
Dans le catholicisme…
Même si le culte de la déesse disparait à travers
des millénaires, son influence persiste dans toutes
les culture du monde.
Dans le catholicisme, elle change de figure. On
décide de supprimer les Déesses en les
remplaçant par des Saintes qui porteraient les
mêmes attributs et les mêmes noms.
Déesse Brigid / Sainte Brigitte
Patronne de la poésie,
de la guérison, de
l’abondance et du
renouveau.
Voir présentation Hommage à
la déesse