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À l’initiative du Bureau de promotion du short-sea shipping (BP2S), la DGITM et l’Ademe ont présenté à Paris la nouvelle obligation “Information CO 2 imposée à tous les transporteurs et commissionnaires de trans- port. Issue de la loi Grenelle II suivi du décret n° 2011-1336 , elle a plusieurs objectifs, selon Olivier Gavaud, de la DGITM : “Sensibiliser les entreprises sur leurs émissions de CO 2 , leur fournir un critère de choix entre les solutions de transport, et harmoniser les méthodes afin que les décla- rations et les comparaisons soient faites sur des bases équitables” . Pour le ma- ritime, seul mode exclu du protocole de Kyoto et donc non soumis à des obliga- tions de réduction de ses émis- sions de CO 2 , “il s’agit d’une ex- cellente mesure. Elle améliorera la connaissance des émissions du secteur et favorisera les innova- tions”, selon Antoine Person, président du BP2S. En sont exclus le transport pour compte propre, les loueurs et les trajets en transit sur le sol français. MéTHODES DE CALCUL Les bénéficiaires sont les char- geurs et les commissionnaires qui ont la même obligation auprès de leurs clients chargeurs. Sans sanction ni contrôle, le dispositif concerne tous les modes de trans- port (de marchandises comme de personnes) quelle que soit la taille de l’entreprise ou sa natio- nalité du moment où la prestation a pour origine ou destination le territoire français. Quatre méthodes permettent aux transporteurs de calculer les émissions de CO 2 . De niveau 1, la plus accessible mais la moins précise consiste à utiliser des données forfaitaires reprise dans un arrêté ministériel du 10 avril 2012. Ces valeurs pourront servir aussi aux commissionnaires ainsi qu’aux transports multimodaux pour reconstituer l’information CO 2 . “Elles pourront être utili- sées par toutes les entreprises jusqu’au 1 er juillet 2016 et suivant les conclusions d’un rapport sur la mise en œuvre du dis- positif d’ici le 1 er janvier 2016”, pré- cise Marc Cottignies, de l’Ademe. Pour reconstituer l’information, les commissionnaires pourront éga- lement intégrer l’activité de leurs sous-traitants sous la forme de moyenne comme, par exemple, la quantité de CO 2 émise au titre de l’année précédente. Les niveaux 2 et 3 s’appuient sur des valeurs moyennes dé- terminées à partir d’historiques récents. Quant au niveau 4, le plus précis, il consiste à me- surer les valeurs pour chaque prestation, et implique une collecte d’informations sur les conditions réelles du trans- port. Publié par l’Ademe, un guide méthodologique explique la mise en œuvre du dispo- sitif*. À l’aide d’exemples, l’application dans le maritime y est présentée de la page 61 à la page 75 à travers le transport de conteneurs, de vracs, les au- toroutes de la mer (short-sea) et la desserte des îles. Chaque exemple est complété des mo- dalités possibles de diffusion de l’information. Lesquelles sont multiples et laissées au choix des parties. À défaut d’accord, l’information est transmise au plus tard deux mois après la réalisation du transport. SOUPLESSE ET DIVERGENCES À préciser dans le cas de services sous DSP comme la desserte de la Corse, lors du démarrage de nouvelles lignes (autoroutes ferroviaires ou de la mer par exemple), l’utilisation de valeurs subjectives est autorisée afin de ne pas les pénaliser. En l’état, le dispositif français diverge avec la norme européenne NF EN 16258 sur le calcul des gaz à effet de serre qui couvre, en plus du dioxyde de carbone (CO 2 ), les émissions de méthane (CH 4 ), oxyde nitreux (N 2 O), hy- drofluorocarbone (HFC), hydro- carbure perfluorée (PFC) et hexa- fluorure de soufre (SF6). Autre différence : le facteur d’émis- sion du CO 2 pour le diesel est de 3,07 kg de CO 2 /litre dans le dis- positif français contre 3,24 kg de CO 2 /litre dans la norme. Aussi les chargeurs, commissionnaires et plusieurs transporteurs inter- nationaux, dont aériens et mari- times, demandent-ils à la France de s’aligner sur l’approche européenne... Érick DeMAnGeOn * www.developpement-durable.gouv. fr/IMG/pdf/Guide_Information_ CO2.pdf BP2S Entrée en vigueur de l’Information CO 2 À compter d’aujourd’hui, tous les transporteurs, tous modes confondus, ont obligation d’informer leurs clients sur les émissions de CO2 de leurs expéditions. Pour respecter cette règle, plusieurs méthodes de calcul sont proposées selon une démarche d’amélioration continue avec possibilité d’en changer au fil du temps. SNCF : Le plan stratégique 2020 dévoilé Un tiers du chiffre d’affaires réa- lisé à l’étranger, une croissance de 3 % par an, priorité à l’Île- de-France et au “porte-à-porte” et 1,3 milliard d’euros d’écono- mies : le plan d’entreprise de la SNCF, “Excellence 2020”, sera présenté le 15 octobre. Alitalia : Perte au premier semestre Alitalia a annoncé une augmen- tation de capital d’une centaine de millions d’euros et une forte perte au premier semestre. page 3 15.000 Tout juste deux mois après avoir pris la tête du géant in- dustriel allemand Siemens, Joe Kaeser, annonce le prix à payer pour la re structuration du groupe : 15.000 suppressions de postes dans le monde, dont un tiers en Allemagne. “Les suppressions de postes en cours ou projetées dans le cadre du Plan Siemens 2014 sont de 15.000 dans le monde entier, dont 5.000 en Allemagne”, a fait savoir di- manche 29 septembre un porte-parole du conglomérat de Munich. Cela correspond à environ 4 % de son effec- tif mondial actuel. Le groupe compte sur les départs volontaires ou en retraite et les redéploiements internes pour éviter les licenciements secs. Dans le détail, sur les 5.000 suppressions de postes en Allemagne, quelque 2.000 concernent le secteur industriel, 1.400 le secteur énergie, 1.400 l’activité infra- structures et 200 d’autres secteurs. Siemens comprend un effectif mondial de quelque 368.000 employés. le chiffre du jour “Avec l’application du slow-streaming, le maritime a réduit ses émissions de CO 2 de 15 % depuis 2007” International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com Ouverture de la zone franche de Shanghai La zone franche de Shanghai (ZFS), laboratoire des réformes économiques de la Chine, deuxième puis- sance économique mon- diale, a ouvert dimanche 29 septembre, conformé- ment au calendrier. Cette zone de 29 km 2 est un “banc d’essai pour les autorités chinoises afin d’approfondir les réformes orientées vers le marché et doper la vi- gueur économique”. Au sein de la ZFS, la Chine autorise, à titre expérimental, la libre convertibilité du yuan sur les comptes de capitaux ainsi que des échanges transfron- taliers de sa devise. Elle va aussi y tester une libéralisa- tion des taux d’intérêts. Les restrictions sur les inves- tissements étrangers seront également assouplies dans la ZFS, où les règles régis- sant les activités des firmes étrangères et de leurs co- entreprises avec des socié- tés chinoises seront “tem- porairement ajustées” pour trois ans, à partir d’aujourd’hui. La Chine va également assouplir ses réglementations sur les échanges commer- ciaux, ainsi que dans dix- huit autres secteurs de ser- vices, allant de la finance au fret maritime, en passant par l’industrie culturelle. Entreprises © VolVo Trucks © BP2s Corse : Réclamer son dû à la SNCM... ou faire payer Veolia L’exécutif régional corse se prépare à demander le rembour- sement de 200 millions d’euros dus par la SNCM, et a l’intention de se retourner vers Veolia si la compagnie n’est pas en mesure de régler la note. Canal de Panama : Tonnage en baisse Tunnel sous la Manche : Les tarifs sont justifiés page 2 Infrastructures/ Institutions 68 ème année - N°19.045 Mardi 1 er octobre 2013 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480 Antoine Person, président du BP2S

Lantenne 01 10 2013

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À l’initiative du Bureau de promotion du short-sea shipping (BP2S), la DGITM et l’Ademe ont présenté à Paris la nouvelle obligation “Information CO2” imposée à tous les transporteurs et commissionnaires de trans-port. Issue de la loi Grenelle II suivi du décret n° 2011-1336 , elle a plusieurs objectifs, selon Olivier Gavaud, de la DGITM : “Sensibiliser les entreprises sur leurs émissions de CO2, leur fournir un critère de choix entre les solutions de transport, et harmoniser les méthodes afin que les décla-rations et les comparaisons soient faites sur des bases équi tables” . Pour le ma-ritime, seul mode exclu du protocole de Kyoto et donc non soumis à des obliga-tions de réduction de ses émis-sions de CO2, “il s’agit d’une ex-cellente mesure. Elle améliorera la connaissance des émissions du secteur et favorisera les innova-tions”, selon Antoine Person, président du BP2S. En sont exclus le transport pour compte propre, les loueurs et les trajets en transit sur le sol français.

Méthodes de calcul

Les bénéficiaires sont les char-geurs et les commissionnaires qui ont la même obligation auprès de leurs clients chargeurs. Sans sanction ni contrôle, le dispositif concerne tous les modes de trans-port (de marchandises comme de personnes) quelle que soit la taille de l’entreprise ou sa natio-

nalité du moment où la prestation a pour origine ou destination le territoire français.

Quatre méthodes permettent aux transporteurs de calculer les émissions de CO2. De niveau 1, la plus accessible mais la moins précise consiste à utiliser des données forfaitaires reprise dans un arrêté ministériel du 10 avril 2012. Ces valeurs pourront servir aussi aux commissionnaires ainsi qu’aux transports multimodaux pour reconstituer l’information CO2. “Elles pourront être utili-sées par toutes les entreprises

j u s q u ’ a u 1er juillet 2016 et suivant les conc lus ions d’un rapport sur la mise en œuvre du dis-positif d’ici le 1er janvier 2016”, pré-cise Marc

Cottignies, de l’Ademe. Pour reconstituer l’information, les commissionnaires pourront éga-lement intégrer l’activité de leurs sous-traitants sous la forme de moyenne comme, par exemple, la quantité de CO2 émise au titre de l’année précédente.

Les niveaux 2 et 3 s’appuient sur des valeurs moyennes dé-terminées à partir d’historiques récents. Quant au niveau 4, le plus précis, il consiste à me-surer les valeurs pour chaque prestation, et implique une collecte d’informations sur les conditions réelles du trans-port. Publié par l’Ademe, un guide méthodologique explique la mise en œuvre du dispo-sitif*. À l’aide d’exemples, l’application dans le maritime y est présentée de la page 61 à

la page 75 à travers le transport de conteneurs, de vracs, les au-toroutes de la mer (short-sea) et la desserte des îles. Chaque exemple est complété des mo-dalités possibles de diffusion de l’information. Lesquelles sont multiples et laissées au choix des parties. À défaut d’accord, l’information est transmise au plus tard deux mois après la réalisation du transport.

souplesse et divergences

À préciser dans le cas de services sous DSP comme la desserte de la Corse, lors du démarrage de nouvelles lignes (autoroutes ferroviaires ou de la mer par exemple), l’utilisation de valeurs subjectives est autorisée afin de ne pas les pénaliser.

En l’état, le dispositif français diverge avec la norme européenne NF EN 16258 sur le calcul des gaz à effet de serre qui couvre, en plus du dioxyde de carbone (CO2), les émissions de méthane (CH4), oxyde nitreux (N2O), hy-drofluorocarbone (HFC), hydro-carbure perfluorée (PFC) et hexa-fluorure de soufre (SF6). Autre différence : le facteur d’émis-sion du CO2 pour le diesel est de 3,07 kg de CO2/litre dans le dis-positif français contre 3,24 kg de CO2 /litre dans la norme. Aussi les chargeurs, commissionnaires et plusieurs transporteurs inter- nationaux, dont aériens et mari-times, demandent-ils à la France de s’aligner sur l’approche européenne...

Érick DeMAnGeOn* www.developpement-durable.gouv. fr/IMG/pdf/Guide_Information_CO2.pdf

BP2S

Entrée en vigueur de l’Information CO2

À compter d’aujourd’hui, tous les transporteurs, tous modes confondus, ont obligation d’informer leurs clients sur les émissions de CO2 de leurs expéditions. Pour respecter cette règle, plusieurs méthodes de calcul sont proposées selon une démarche d’amélioration continue avec possibilité d’en changer au fil du temps.

SNCF :Le plan stratégique 2020 dévoiléUn tiers du chiffre d’affaires réa-lisé à l’étranger, une croissance de 3 % par an, priorité à l’Île-de-France et au “porte-à-porte” et 1,3 milliard d’euros d’écono-mies : le plan d’entreprise de la SNCF, “Excellence 2020”,sera présenté le 15 octobre.

Alitalia :Perte au premier semestreAlitalia a annoncé une augmen-tation de capital d’une centaine de millions d’euros et une forte perte au premier semestre.

page 3

15.000Tout juste deux mois après

avoir pris la tête du géant in-dustriel allemand Siemens, Joe Kaeser, annonce le prix à payer pour la re structuration du groupe : 15.000 suppressions de postes dans le monde, dont un tiers en Allemagne. “Les suppressions de postes en cours ou projetées dans le cadre du Plan Siemens 2014 sont de 15.000 dans le monde entier, dont 5.000 en Allemagne”, a fait savoir di-manche 29 septembre un porte-parole du conglomérat de Munich. Cela correspond à environ 4 % de son effec-tif mondial actuel. Le groupe compte sur les départs volontaires ou en retraite et les redéploiements internes pour éviter les licenciements secs. Dans le détail, sur les 5.000 suppressions de postes en Allemagne, quelque 2.000 concernent le secteur industriel, 1.400 le secteur énergie, 1.400 l’activité infra- structures et 200 d’autres secteurs. Siemens comprend un effectif mondial de quelque 368.000 employés.

le chiffre du jour

“Avec l’application du slow-streaming, le maritime a réduit

ses émissions de CO2

de 15 % depuis 2007”

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

mailto:[email protected]

http://www.Transprojets.com

Ouverture de la zone franche de Shanghai

La zone franche de Shanghai (ZFS), laboratoire des réformes économiques de la Chine, deuxième puis-sance économique mon-diale, a ouvert dimanche 29 septembre, conformé-ment au calendrier. Cette zone de 29 km2 est un “banc d’essai pour les autorités chinoises afin d’approfondir les réformes orientées vers le marché et doper la vi-gueur économique”. Au sein de la ZFS, la Chine autorise, à titre expérimental, la libre convertibilité du yuan sur les comptes de capitaux ainsi que des échanges transfron-taliers de sa devise. Elle va aussi y tester une libéralisa-tion des taux d’intérêts. Les restrictions sur les inves-tissements étrangers seront également assouplies dans la ZFS, où les règles régis-sant les activités des firmes étrangères et de leurs co- entreprises avec des socié-tés chinoises seront “tem-porairement ajustées” pour trois ans, à partir d’aujourd’hui. La Chine va également assouplir ses réglementations sur les échanges commer-ciaux, ainsi que dans dix-huit autres secteurs de ser-vices, allant de la finance au fret maritime, en passant par l’industrie culturelle.

Entreprises

© VolVo Trucks

© B

P2s

Corse :Réclamer son dû à la SNCM... ou faire payer VeoliaL’exécutif régional corse se prépare à demander le rembour-sement de 200 millions d’euros dus par la SNCM, et a l’intention de se retourner vers Veolia si la compagnie n’est pas en mesure de régler la note.

Canal de Panama :Tonnage en baisse

Tunnel sous la Manche :Les tarifs sont justifiés

page 2

Infrastructures/Institutions

68ème année - n°19.045 Mardi 1er octobre 2013 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0313T79480

Antoine Person, président du BP2S

La SNCM, ainsi que l’État, mènent actuellement deux re-cours contre une condamnation de la Commission européenne du mois de mai, qui exige de la France qu’elle recouvre 220 millions d’aides jugées illé-gales versées à la compagnie reliant la Corse au conti-nent entre 2007 et 2013. Dans une lettre à Veolia, qui doit en principe devenir d’ici fin octobre l’action-naire majoritaire de la SNCM, le président de la Collectivité

territoriale de Corse (CTC), Paul Giacobbi, relève qu’il est d’ores et déjà “contraint” de préparer le recouvrement de cette somme.

“À la suite de la décision de la Commission eu-ropéenne du 2 mai 2013 et au récent rejet de la de-mande de sursis à exécution, la CTC

est créancière de la SNCM et va être prochainement contrainte, ainsi que la loi l’y oblige, de recouvrer auprès de la SNCM une somme d’un peu plus de

200 millions d’euros”, écrit-il dans une lettre datée du 24 sep-tembre. Dans ce courrier, égale-ment envoyé au gouvernement, le président de l’exécutif corse avertit Veolia qu’il a l’intention de lui demander directement les fonds si la SNCM était trop fra-gile, arguant que Veolia était “di-rigeant de fait” de la compagnie méditerranéenne française.

aucun engageMent

Jeudi 26 septembre, Paul Giacobbi a précisé qu’il n’avait jamais exigé de la SNCM le rem-boursement de cette somme, re-levant que le courrier est adressé au seul Veolia. “Ni à ce jour ni à un terme prévisible, il n’a été et ne sera émis aucun titre de re-cette exécutoire à l’encontre de la SNCM, en vue de recouvrer les sommes mises à la charge de la SNCM par la Commission euro-péenne”, insiste-t-il.

Du côté de Veolia, l’hypothèse de devoir rembourser ces aides a fait bondir la direction du géant français de l’eau et des déchets, lui-même en cure d’austérité, qui n’a pas provisionné de fonds pour cette éventualité. “Veolia conteste fermement toute récla-mation qui pourrait être faite à son encontre et confirme qu’elle n’a aucun engagement à l’égard de la SNCM dans ce cadre”, a réagi le groupe. Veolia, entré à reculons dans la SNCM lors de la privatisation de la compagnie en 2006, est indirectement action-naire via Transdev, sa coentre-prise avec la Caisse des dépôts, laquelle détient 66 % du capital. L’État contrôle directement 25 %. Mais Veolia doit, en principe d’ici fin octobre, devenir seul maître à bord de la SNCM, en prenant en compte propre cette participation des deux tiers.

Marc PrÉel

Le conseil général des Pyrénées-Atlantiques a voté vendredi 27 septembre la suspension de sa part de financement du tronçon Tours-Bordeaux de la Ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV-SEA), conséquence du report par l’État du tronçon Bordeaux-Espagne, a-t-on appris auprès de conseillers généraux. Dès juillet, après ce report du tronçon Bordeaux-Hendaye à l’après-2030, le président du Conseil général, Georges Labazée, avait indiqué “qu’il fallait suspendre les paie-ments de Tours-Bordeaux en cours de construction jusqu’au début des travaux de la LGV Bordeaux-Espagne”.

Financement

L’enquête anti-dumping sur les vins européens menée

par la Chine “est en cours”, a annoncé jeudi 26 septembre l’interprofession des vins de Bordeaux, qui craint qu’elle puisse avoir “un impact” sur

les exportations, même si celui-ci n’est pas avéré à ce

jour. “60 % des vins euro-péens exportés en Chine sont français et 60 % des

vins français sont des vins de Bordeaux. Il y a urgence

à régler ce dossier avant que nos concurrents ne s’engouf-

frent définitivement dans la brèche”, a déclaré le prési-dent du Comité interprofes-

sionnel des vins de Bordeaux (CIVB), Bernard Farges.

Impact

CorseMaritime

réclamer son dû à la sncM... ou faire payer veolia

L’exécutif régional corse se prépare à demander le remboursement de 200 millions d’euros dus par la SNCM, et a l’intention de se retourner vers Veolia si la compagnie n’est pas en mesure de régler la note.

2 - Mardi 1er octobre 2013 - l’antenne

“Veolia conteste fermement toute

réclamation”

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k anD

Infrastructures/Institutions

Les tarifs du tunnel sous la Manche sont justifiés selon Paris et Londres. La France et la Grande-Bretagne devaient remettre hier à la Commission européenne leurs mémoires en réponse, dont les contenus vont dans le même sens. “La Commission européenne avait trois griefs principaux : pas assez de méthode et de transparence dans l’imputation des coûts, des tarifs aux péages trop élevés, et un doute sur l’indépendance de la commission intergouverne-mentale (CIG)”, chargée de la sécurité et du contrôle d’Euro-tunnel et des opérateurs ferro-viaires, rappelait-on vendredi au

ministère des Transports. Paris, dans son mémoire, explique que les tarifs du péage sont basés sur des coûts à long terme, sur l’amor-tissement de l’investissement, pas uniquement sur des coûts opérationnels. “Les deux mi-nistres m’ont assuré que les États rejetteraient conjoin-tement cette demande de la commission européenne”, s’est réjoui vendredi le PDG d’Eurotunnel, Jacques Gounon. “On ne change pas les règles du jeu”, a-t-il ajouté, précisant que “ce n’est pas au moment où on sort la tête de l’eau qu’on va prendre dans notre poche pour enrichir untel ou untel”.

Tunnel sous la MancheFerroviaire

les tarifs sont justifiésLa France et la Grande-Bretagne devaient assurer hier de la légitimité de leurs tarifs la Commission européenne, qui leur avait demandé de faire baisser les coûts imposés aux trains pour circuler dans le tunnel sous la Manche exploité par Eurotunnel.

“Cette année, malheureuse-ment, nous n’allons pas avoir le même niveau de trafic ni les mêmes niveaux de tonnage” que sur l’exercice précédent, a déploré jeudi 26 septembre l’administra-teur du canal de Panama, Jorge Quijano. Au cours de l’année fiscale 2012 (1er octobre 2011 au 30 septembre 2012), le canal a vu transiter un record de 333 millions de tonnes. En 2011, le volume s’élevait à 321 millions de tonnes et 300 millions l’année précédente. Environ 5 % du commerce mon-dial transite par cette voie entre océans Atlantique et Pacifique, qui fêtera son centenaire en 2014 et fait l’objet actuellement de pharaoniques travaux d’élargisse-ment visant à permettre le passage de navires transportant jusqu’à 12.000 conteneurs.

“Je ne crois pas que nous allons arriver beaucoup plus loin que 320 millions de tonnes” cette année, a poursuivit Jorge Quijano, à seulement quatre jours de la fin de l’exercice fiscal en cours. Sur l’exercice précédent,

14.448 navires ont emprunté le canal de 80 km, un petit peu moins qu’en 2011 et contre 14.100 en 2010. Jorge Quijano a attribué cette baisse de trafic “principalement à la sécheresse aux États-Unis et à un déplace-ment de porte-conteneurs vers le canal de Suez”. La sécheresse aux États-Unis a provoqué une baisse des récoltes de céréales, transpor-tées par voie maritime d’une côte américaine à l’autre. Cette saison, les céréales proviennent d’Argen-tine et l’approvisionnement de la côte Ouest des États-Unis se fait via le cap Horn.

Malgré cette baisse de trafic, les revenus du canal de Panama devraient augmenter cette année en raison d’une hausse des péages, rapportant 960 millions de dollars à l’État. Concernant le prochain exercice, Jorge Quijano a pronostiqué un volume d’envi-ron 320 millions de tonnes, esti-mant qu’il y aurait des change-ments uniquement si la situation économique “en Europe et aux États-Unis s’améliore”.

Canal de PanamaMaritime

tonnage en baisse Le canal de Panama, en plein travaux d’agrandissement afin de recevoir de plus gros navires, accuse une baisse de trafic sur son dernier exercice fiscal.

La proposition de modification des règles de stockage des métaux dans les entrepôts agréés par la Bourse London Metal Exchange (LME), qui était soumise à consulta-tion jusqu’à hier, ne semble convaincre aucun des acteurs du secteur. Le LME, qui a été racheté par la Bourse de Hong Kong l’année dernière, propose de forcer les entrepôts où les délais d’attente dépas-sent cent jours à livrer plus de métal qu’ils n’en reçoivent chaque jour. La consultation de trois mois sur cette propo-sition s’est terminée hier mais aucune décision de la part du LME n’est attendue avant la prochaine réunion de son conseil d’administration en octobre.

Proposition

Le ministre des Outre-Mer, Victorin Lurel, a annoncé di-

manche 29 septembre que le gouvernement validait l’option du charbon pour la future cen-

trale électrique de la Société Le Nikel (SLN) à Nouméa,

malgré les réticences des élus locaux. “Le charbon est la so-

lution la plus rentable et la plus efficace du point de vue de

l’environnement. Ce choix est le meilleur et il est confirmé”, a déclaré Victorin Lurel, à l’issue

d’une visite de cette usine métallurgique, située à l’entrée

de Nouméa.

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Accès aisé dans vaste cour pour les transporteurs, travail soigné par équipe de professionnels

l’antenne - Mardi 1er octobre 2013 - 3

Technip a annoncé vendredi 27 septembre qu’il projetait le licenciement de 250 salariés sur son site de Pori (sud-ouest de la Finlande), faute de nouvelles commandes. Par ailleurs, le groupe français d’ingénierie a annoncé hier avoir renforcé son partenariat avec Shell Cansolv, filiale du géant pétrolier anglo-néer-landais Royal Dutch Shell spécialisée dans le traitement des émissions de gaz. Technip et Shell Cansolv vont proposer des services d’ingénierie, de fourniture des équipements et de construction pour les projets de capture de CO2 postcombustion.

Emploi

Le groupe CNH Industrial a fait hier son entrée en Bourse

à New York et sur le marché Mercato Telematico Azionario

(MTA) de Milan. Le titre a fait son entrée au NYSE hier matin, et “immédiate-

ment après sur le MTA”. CNH Industrial est issu de la fusion

entre Fiat Industrial, compa-gnie parente du constructeur

automobile Fiat et de sa filiale américaine CNH Global. Fiat

Industrial rassemble principa-lement Iveco (camions et bus)

et CNH (engins agricoles et de construction). Leur union était destinée à simplifier la

structure de la société.

La SNCF dévoile son plan stra-tégique 2020, et vise 1,3 milliard d’euros d’économies. Dévoilé dans le magazine interne de la SNCF, à travers un discours pro-noncé par le président Guillaume Pepy en direction des managers le 12 septembre, ce plan stratégique vise, pour la SNCF, à financer les “investissements sans aucune dette supplémentaire. Grâce à une marge opérationnelle portée de 3 à 4 milliards d’euros”. La SNCF prévoit des économies au niveau notamment des achats ou de l’informatique, à hauteur

de 700 millions d’euros par an d’ici fin 2015, et une meilleure organisation de ses services, pour économiser 1,3 milliard d’ici 2020. L’endettement de la SNCF s’élève à 7 milliards d’euros.

une des trois priorités : l’international

“Retenez ce chiffre de crois-sance du chiffre d’affaires : 3 % annuels (donc plus ou moins 40 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018)”, a lancé Guillaume Pepy aux

managers. Le chiffre d’af-faires devra, d’ici 2018, être réalisé à 30 % à l’internatio-nal, qui est l’une des trois prio-rités fixées par ce plan. Cette part était de 13 % en 2007 et de 24 % en 2012. Pour ce faire, le principal levier de croissance visé par la SNCF sera de remporter des appels d’offres. Principaux moteurs : sa filiale transport rou-tier et logistique Geodis, et sa fi-liale de transport de passagers Keolis, dont la croissance à l’international “sera de 80 % en cinq ans, grâce à sept zones-clés choisies et à un développement fer-roviaire hors de France”. SNCF Voyages “s’est fixé l’objectif am-bitieux d’un voyageur grande vi-tesse sur deux en Europe, Thalys devient une entreprise ferroviaire comme Eurostar (2015), l’Es-pagne se connecte enfin au réseau (fin 2013) et nous concourrons à la grande vitesse en Russie (2014) et au Brésil (2015)”, dé-taille encore Guillaume Pepy.

Les deux autres priorités du plan sont l’amélioration des transports du quotidien, tout par-ticulièrement en Île-de-France, et le développement des solu-tions de transports “porte-à-porte” avec d’autres modes de transport. Ces “clients du quo-tidien” figuraient déjà parmi les priorités du précédent plan d’en-treprise, en 2008. Pour 2013, c’est tout particulièrement le sort des passagers franciliens qui doit être amélioré, avec des “travaux sans égal sur les lignes RER

existantes. L’Île-de-France est une priorité nationale”. Enfin, la SNCF veut proposer à ses clients, tant pour le voyage que pour le fret, des solutions porte-à-porte, pour simplifier le trajet avant et après le train, à travers les divers modes de transports existants, du bus au tram en passant par le vélo ou le covoiturage. Vendre un ticket par trajet, regroupant l’ensemble de ces moyens de

transport et de ces opérateurs, filiales de la SNCF ou non : “Nous ne nous ferons pas marginaliser par Google”, a com-menté Guillaume

Pepy, évoquant “une marque unique SNCF, simple et bien-veillante”. Et, si elle a racheté, cet été, la société GreenCove Ingénierie, éditrice du site de covoiturage 123envoiture.com, ce n’est pas par le biais d’acqui-sitions qu’elle souhaite dévelop-per le porte-à-porte. “Faire de SNCF la référence d’excellence mondiale des services de mo-bilité, voilà notre vision pour 2020. Comme Apple, devenu la référence en matière de design, Nespresso, modèle sur la rela-tion clients, ou Leclerc avec les prix bas, nous devons devenir le champion du service rendu à nos clients”, dit encore le prési-dent de la SNCF. “Ce projet est celui de la SNCF aujourd’hui, et pas celui du futur système issu de la réforme” ferroviaire, a-t-il précisé.

Julie ChAbAnAs

SNCFFerroviaire

le plan stratégique 2020 dévoiléUn tiers du chiffre d’affaires réalisé à l’étranger, une croissance de 3 % par an, priorité à l’Île-de-France et au “porte-à-porte” et 1,3 milliard d’euros d’économies : le plan d’entreprise de la SNCF, “Excellence 2020”,sera présenté le 15 octobre au conseil d’administration.

“Des solutions porte-à-porte intermodales”

Cotation

Entreprises

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Des usines bloquées début septembre par leur propriétaire,

la famille Riva, dans le cadre du bras de fer qui l’oppose à la justice italienne autour

de l’aciérie italienne Ilva, ont rouvert hier, selon le ministère

du Développement écono-mique. Ces sites, sept usines

et deux sociétés de transports et services, avaient vu l’activité de leurs 1.400 employés “sus-pendue” il y a deux semaines

par la famille Riva à la suite de la mise sous séquestre, dans

le cadre de l’enquête sur le dossier Ilva, de biens immobi-

liers et de comptes courants lui appartenant, à hauteur de

916 millions d’euros.

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Alitalia a annoncé une aug-mentation de capital et une forte perte au premier semestre. Le conseil d’administration de la compagnie a donné jeudi 26 septembre son feu vert à cette mesure, qui doit encore être va-lidée en assemblée générale le 14 octobre. Outre ce vote, les actionnaires seront également invités à “compléter” à hauteur de 55 millions d’euros un prêt convertible octroyé plus tôt cette année. Alitalia n’a en revanche donné aucune indication sur l’état de ses pourparlers avec Air France-KLM, son premier ac-tionnaire avec 25 %, et qui envi-sagerait de monter à 50 %. Selon l’agence Ansa, le représentants d’Air France-KLM se sont pro-noncés jeudi contre l’augmenta-tion de capital et la décision a été adoptée à la majorité. Le groupe avait indiqué lundi 23 septembre attendre des éclaircissements sur la situation réelle d’Alitalia avant d’arrêter sa position sur

une éventuelle évolution de sa participation. Une nouvelle réu-nion du conseil d’administration d’Alitalia est prévue le 3 octobre.

des coMptes dans le rouge

La compagnie a en revanche confirmé que ses comptes sont restés profondément dans le rouge au premier semestre, avec une perte nette de 294 mil-lions d’euros, contre une perte de 201 millions d’euros sur la même période de 2012. L’Ebit de la compagnie s’élève à - 198 millions d’euros, contre - 169 millions d’euros en 2012. Le chiffre d’affaires a reculé de 4 % à 1,621 milliards d’euros. La compagnie indique en outre avoir réduit sa dette au 30 juin à 946 millions d’euros, contre 1,023 milliard d’euros fin mars. La liquidité totale disponible fin juin s’élève à 128 millions d’euros.

AlitaliaAérien

Forte perte au premier semestre

La compagnie aérienne italienne en difficultés Alitalia, au cœur d’intenses spéculations sur une éventuelle montée à son capital du groupe Air France-KLM, a annoncé jeudi 26 septembre une augmentation de capital d’une centaine de millions d’euros et une forte perte au premier semestre.

Les opérateurs ferroviaires Thalys et Eurostar ont an-noncé vendredi 27 septembre une nouvelle liaison vers Amsterdam : Lille-Amsterdam à partir d’avril 2014 pour Thalys et Londres-Amsterdam à partir de décembre 2016 pour Eurostar. À compter d’avril 2014, Thalys reliera, en 2 h 40, Lille à Amsterdam. Eurostar, de son côté, a signé un accord avec l’entreprise ferroviaire Nederlandse Spoorwegen (NS), en vue du lancement d’un service direct entre Londres et Amsterdam à partir de décembre 2016. Par ailleurs, Eurostar a formulé une demande pour supprimer le deuxième conducteur à bord, demande dénoncée ven-dredi par le PDG d’Eurotunnel.

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4 - Mardi 1er octobre 2013 - l’antenne InternationalLe sucre brut au plus haut en six mois, le cacao se stabilise

Le sucre brut a marqué jeudi à New York un plus haut depuis le 25 mars dernier alors que le cacao se stabiliseaprès avoir atteint des plus hauts ces dernières semaines. Dans le même temps, l’or et l’argent évoluaient dans une fourchette

étroite en raison d’incertitudes aux États-Unis.OR-ARGENT - L’or et l’argent ont évolué dans une

fourchette étroite en raison des incertitudes sur le budget et le plafond de la dette aux États-Unis et des spécu-lations sur les intentions de la Réserve fédérale améri-caine (Fed).

“Les facteurs haussiers et baissiers se contre- balancent en ce moment. Le fait que les États-Unis se rapprochent du plafond de la dette et le risque qui en ré-sulte de défaut de paiement est apparemment compensé par les attentes que la Fed va bientôt réduire ses rachats d’actifs après des données économiques respectables”, ont expliqué les analystes de Commerzbank.

“Le marché semble ne pas avoir de direction, se trou-vant tour à tour fort et haussier puis faible et baissier en l’espace d’un instant”, ont abondé les analystes du courtier Triland Metals. Les parlementaires américains doivent relever le plafond de la dette du pays d’ici le 17 octobre faute de quoi les États-Unis devront gérer le premier défaut de paiement de leur histoire, un scénario qui entamerait considérablement la confiance des inves-tisseurs envers la première économie mondiale.

Par ailleurs, le marché s’interroge toujours sur les intentions de la Fed, qui a, de façon inattendue, main-tenu le statu quo sur ses rachats d’actifs lors de la réu-nion de septembre de son Comité de politique monétaire (FOMC). “Le marché se focalise toujours sur la Fed, à savoir si l’institution réduira ou non ses aides lors de sa prochaine réunion en octobre”, a ainsi indiqué Brenda Kelly, analyste chez IG.

Par ailleurs, le “prix de l’or pourrait trouver un nou-veau soutien en Inde (premier consommateur mondial du métal jaune), où les importations d’or devraient aug-menter dans le futur proche”, la saison des mariages et des fêtes traditionnelles approchant, ont rappelé les analystes de Commerzbank.

Sur le London Bullion Market, l’once d’or a terminé à 1.341 dollars au fixing du soir, contre 1.349,25 dollars le vendredi précédent.

L’once d’argent a clôturé à 21,61 dollars, contre 22,74 dollars sept jours auparavant.

PLATINE-PALLADIUM - Le platine est tombé brièvement sous la barre des 1.400 dollars vendredi, à 1.396,65 dollars, un plus bas depuis le 11 juillet, malgré le début d’une grève chez le premier producteur mon-dial de platine, le sud-africain Anglo American Platinum (Amplats).

Cette grève, précédée d’un préavis déposé par le nouveau syndicat radical de mineurs Amcu, est légale, contrairement au long mouvement social qui avait mis la région à feu et à sang il y a un an. Elle vise à protester contre un plan social.

Après avoir consenti des hausses de salaires l’an der-nier, Amplats a annoncé en janvier 14.000 suppressions d’emplois, avant de reculer sous la pression du gouver-nement et des syndicats pour revoir son plan social et réduire les licenciements à 3.300, ce qui reste trop pour Amcu.

“Le manque de réaction du prix du platine montre que cette grève était attendue et que la majorité de l’in-vestissement spéculatif (à travers les ETF) a déjà été faite”, ont jugé les analystes de Liberum Capital.

Sur le London Platinum and Palladium Market, l’once de platine a fini à 1.416 dollars contre 1.447 dol-lars une semaine auparavant.

L’once de palladium a clos à 725 dollars, contre 726 dollars la semaine précédente.

MÉTAUX DE BASE - Les prix des métaux indus-triels ont eu du mal à trouver une direction, évoluant fébrilement dans une fourchette étroite au gré des incer-titudes sur les questions budgétaires et monétaires aux États-Unis – hormis l’étain qui a marqué un plus haut en six mois.

Comme l’ont fait remarquer les analystes du courtier Triland Metals, “l’incertitude autour du budget (aux États-Unis) retient les opérateurs d’échanger de plus gros volumes”.

Par ailleurs, le marché s’interroge toujours sur les in-tentions de la Fed, qui a, de façon inattendue, maintenu le statu quo sur ses rachats d’actifs lors de la réunion de septembre de son Comité de politique monétaire (FOMC). Les investisseurs attendront tout particulièrement le pro-chain rapport mensuel sur l’emploi et le chômage aux États-Unis, dont la publication est prévue le 4 octobre. Ce rapport pourrait notamment aider les investisseurs à y voir plus clair sur les intentions de la Fed.

L’étain a atteint vendredi un nouveau plus haut en six mois, à 23.469 dollars la tonne, “après l’annonce que le gouvernement indonésien a retiré la licence minière à PT Koba tin (filiale à hauteur de 75 % de Malaysian Smelting Corp, le deuxième plus gros producteur mon-diaux d’étain)”, ont remarqué les analystes de Triland

Metals. L’étain est “le seul métal de base à avoir effacé toutes ses pertes depuis le début de l’année”, ont relevé les économistes de Commerzbank.

Selon les données du Groupe international d’étude sur le cuivre (ICSG), le marché mondial du cuivre raf-finé a été en déficit d’offre pour le deuxième mois consé-cutif en juin. Mais sur les six premiers mois de l’année, le marché est resté en excédent d’offre, avec un surplus de 18.000 tonnes (183.000 tonnes en données corri-gées des variations saisonnières), contre un déficit de 529.000 tonnes (373.000 tonnes en données corrigées) à la même période l’année dernière. Cette évolution “est attribuable à une augmentation significative de la production minière alors que la demande mondiale reste quasiment inchangée”, ont expliqué les économistes de Commerzbank.

Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s’échangeait à 7.287,25 dollars la tonne ven-dredi, contre 7.346 dollars le vendredi précédent.

L’aluminium valait 1.835,25 dollars la tonne, contre 1.827 dollars.

Le plomb valait 2.111 dollars la tonne, contre 2.105 dollars.

L’étain valait 23.430 dollars la tonne, contre 23.285 dollars.

Le nickel valait 13.955 dollars la tonne, contre 14.370 dollars.

Le zinc valait 1.914 dollars la tonne, contre 1.900 dollars.

CACAO - Les prix du cacao se sont stabilisés après avoir atteint ces dernières semaines des plus hauts ni-veaux en un an en raison de craintes d’aggravation du déficit d’offre sur le marché mondial.

“Même si les pluies reprennent dans les régions pro-ductrices de cacao en Afrique de l’Ouest, ça ne sera peut-être pas assez pour compenser le manque d’humi-dité de la terre due à une période prolongée de temps sec”, a estimé Kona Haque. “Nous pensons toujours que les récoltes ivoiriennes et ghanéennes pour la saison 2013-2014 seront bien inférieures à la moyenne”, a-t-elle ajouté.

À Londres, la tonne de cacao pour livraison en dé-cembre valait 1.703 livres sterling vendredi contre

1.705 livres sterling le vendredi précédent. À New York, la tonne pour livraison en décembre valait 2.617 dollars contre 2.615 dollars sept jours plus tôt.

CAFÉ - Le café a poursuivi sa baisse, le robusta coté à Londres atteignant vendredi un nouveau plus bas depuis trois ans, à 1.632 dollars la tonne, à cause d’une offre pléthorique.

La semaine précédente, l’arabica échangé à New York avait touché un plus bas en quatre ans et demi (à 111,10 cents la livre).

À Londres, la tonne de robusta pour livraison en novembre valait 1.647 dollars contre 1.680 dollars le vendredi précédent. À New York, la livre d’arabica pour livraison en décembre valait 115,60 cents contre 115,25 cents sept jours auparavant.

CÉRÉALES-SOJA - Les cours du blé ont nettement profité à Chicago d’un regain de demande de la part de la Chine et du Brésil tandis que la hausse des prix du maïs et du soja restait plus modérée.

“Le blé est revenu sur le devant de la scène” à la Bourse de Chicago “en raison des problèmes météo- rologiques qui ont affecté la qualité de la récolte en Chine et au Brésil”, remarque Paul Georgy de la maison de courtage Allendale. “Comme ces pays consomment beau-coup de blé, ils en achètent du coup de grandes quantités un peu partout dans le monde”, ajoute-t-il. Ils se tour-nent d’autant plus vers le blé américain que les conditions météorologiques en Argentine, un important producteur et exportateur de la céréale, ne sont pas favorables : un temps déjà froid et sec menace d’évoluer vers un gel qui affecterait fortement les récoltes. Ces facteurs positifs pour le prix du blé américain sont accentués par le fait que les cours évoluent peu depuis plusieurs semaines.

Le marché était en revanche plus prudent vis-à-vis du maïs et du soja. La moisson n’en est qu’à ses débuts dans les régions du Sud des États-Unis et les premiers retours sur les rendements sont très positifs. De plus, “les récentes pluies qui sont tombées dans le Nord du Midwest”, la principale zone de production de l’oléa-gineux, “peuvent améliorer le rendement d’une récole affectée par un temps sec en août”, souligne Dewey Strickler d’AG Watch Market Advisors.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat de référence sur le marché, a ter-miné à 4,54 dollars contre 4,51 dollars en fin de semaine précédente (+ 0,67 %).

Le boisseau de blé pour la même échéance s’est établi à 6,83 dollars contre 6,4625 dollars le vendredi précé-dent, son plus haut niveau depuis fin juin (+ 5,69 %).

Le boisseau de soja pour livraison en novembre, le contrat le plus échangé, a clôturé à 13,1975 dollars contre 13,1525 dollars il y a une semaine (+ 0,34 %).

COTON - Les prix du coton coté à New York se sont nettement relevés jeudi et vendredi après un début de semaine terne, portés par une demande solide en prove-nance de l’Asie du Sud-Est.

“Le nombre de balles de coton disponibles pour li-vraison en octobre a fortement diminué, ce qui reflète un très fort intérêt” pour la fibre blanche, remarque le courtier indépendant John Flanagan. La Chine reste l’acheteur le plus important mais la demande provient de l’ensemble du Sud-Est asiatique, souligne-t-il. Pékin est d’autant plus demandeur de fibre blanche que la ré-colte du pays ne devrait pas être aussi élevée que prévu.

Parallèlement, “de fortes pluies ont inondé des zones des États du Gujarat et du Maharashtra” jeudi en Inde, l’un des plus important producteur et exportateur de coton dans le monde, notent les analystes de Plexus Cotton. “Pour l’instant, les opinions diffèrent sur l’im-pact que cela peut avoir sur la récolte”, ajoutent-ils. Mais “les récentes pluies qui sont tombées sur les prin-cipales zones de production aux États-Unis, en Chine et maintenant en Inde rappellent aux courtiers que la production de coton, même si la saison touche à sa fin, restera vulnérable aux conditions météorologiques pen-dant encore quelques semaines”.

Ainsi la récolte de la fibre blanche en est encore à ses débuts dans le Sud des États-Unis mais “de plus en plus de boules de coton sont ouvertes” et “les pluies qui touchent actuellement le Texas et la région du delta du Mississippi n’aident ni à la quantité ni à la qualité”, re-marque Sharon Johnson de KCG Futures.

La livre de coton pour livraison en décembre, le contrat le plus échangé sur le marché, a terminé à 86,63 cents contre 84,52 cents à la clôture le vendre-di précédent (+ 2,5 %). L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d’Orient, valait 91,45 dollars contre 90,75 dollars pour 100 livres il y a une semaine (+ 0,77 %).

En vedette…SUCRE

Le sucre brut a marqué jeudi à New York un plus haut depuis le 25 mars dernier à 18,24 cents la livre.

“Le sucre a pris 5 % en une semaine, ce qui est assez impressionnant étant donné que le marché est plus que largement approvisionné”, se sont étonnés les économistes de Commerzbank.

La hausse des prix a été provoquée par le ralen-tissement de la récolte au Brésil, premier producteur mondial de sucre, à cause du mauvais temps.

Selon la fédération professionnelle Unica, les moulins de la région Centre-sud (où est concentré l’essentiel des cultures sucrières du pays) ont broyé 7,5 % de moins de cannes à sucre durant la première quinzaine de septembre qu’au cours des quinze jours précédents.

De plus, ces fortes pluies “pourraient affecter le taux en sucre des cannes (qui est déjà inférieur à l’année dernière), poussant plus de canne vers la production d’éthanol”, a expliqué Kona Haque, analyste chez Macquarie. La balance penche déjà en faveur de l’éthanol puisque seulement 44,97 % de la canne récoltée jusqu’ici dans la région de Centre-sud a été destinée à la fabrication de sucre contre 49,50 % l’année dernière.

Sur le Liffe de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en décembre valait 484 dollars contre 486,50 dollars le vendredi précédent. Sur le NYBoT-ICE à New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars 2014 valait 18,02 cents contre 17,73 cents sept jours auparavant.

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9 - Mardi 1er octobre 2013 - l’antenne

En baisseEn hausseLa demande mondiale de cuivre

a progressé de 31 % entre 2003 et 2012, alimentée principalement par l’appétit de la Chine, tandis que la production augmentait de 32 %, selon les données compi-lées par le Groupe international d’étude sur le cuivre (ICSG). Sur cette période de dix ans, la pro-duction annuelle de cuivre raffiné est passée de 15,3 millions de tonnes en 2003 à 20,1 millions de tonnes en 2012 tandis que la consommation mondiale annuelle progressait de 15,7 millions de tonnes à 20,5 millions de tonnes.

Plombés par une offre sur- abondante, en particulier au Brésil, et une demande qui a du mal à repartir dans les pays riches, les cours du café s’enfon-cent depuis plusieurs semaines à leur plus bas niveau en trois-quatre ans. Le robusta, coté à Londres, a ainsi touché vendredi 27 septembre un nouveau plus bas depuis le 8 octobre 2010, à 1.632 dollars la tonne. L’arabica, échangé à New York, a lui atteint son plus bas depuis quatre ans et demi la semaine dernière à 111,10 cents la livre.

Plus de la moitié des pilotes britan-niques (56 %) se sont déjà endormis dans le cockpit et près d’un tiers d’entre eux ont découvert à leur réveil que leur copilote dormait également, selon une enquête publiée vendredi 27 septembre par l’association britannique des pilotes de ligne. Quelque 43 % des pilotes es-timent aussi que leurs compétences ont été compromises au moins une fois par mois au cours des six derniers mois à cause de la fatigue. Près de la moitié des pilotes (49 %) jugent que la fatigue est la principale menace pesant sur la sé-curité aérienne, un facteur trois fois plus important que toute autre menace, selon un sondage réalisé auprès de 500 pilotes

de ligne par l’institut ComRes. L’enquête est rendue publique alors que deux pi-lotes d’un Airbus appartenant à une compagnie aérienne britannique se sont

endormis pendant un vol le 13 août. L’un des pilotes a expliqué que lui et son collègue n’avaient eu que cinq heures de sommeil la nuit précédant le vol. Le sondage réalisé pour l’association des pilotes de ligne (Balpa) est publié avant un vote, hier, de la commission des trans-ports du parlement européen sur un texte consacré aux temps de travail et repos minimum requis pour le personnel aérien. Balpa s’oppose à cette nouvelle régula-tion, affirmant notamment qu’un pilote pourra atterrir 22 heures après s’être ré-veillé, ce qui correspond à “un niveau de fatigue équivalant à celui ressenti après avoir consommé quatre fois la limite d’al-cool autorisée pour voler”.

La moitié des pilotes s’endorment dans le cockpit

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IncidentUn Airbus d’Alitalia en provenance

de Madrid a eu un incident d’atter-rissage qui n’a pas fait de blessé, di-manche 29 septembre, à l’aéroport de Rome-Fiumicino. L’A320 a été victime d’une avarie du train d’atterrissage et a dû atterrir vers 20 h 40 penché sur le flanc sans toutefois finir hors de la piste. Aucun des 151 passagers à bord n’a été blessé. Le pilote a réussi à arrêter l’appareil avant qu’il ne sorte de la piste.

PanneLa Norvège a refusé le droit au

survol de son territoire à un Boeing 787 “Dreamliner” de la compagnie aérienne polonaise Lot, en panne de système d’identification, a annoncé dimanche 29 septembre le transporteur polonais. Par ailleurs, la compagnie aérienne Norwegian a indiqué samedi 28 sep-tembre avoir rangé au garage un de ses deux appareils Boeing 787 Dreamliner, le temps que le constructeur américain le rende fiable.

RéunionLes victimes de la catastrophe ferro-

viaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne), qui a fait sept morts et des dizaines de blessés le 12 juillet, pourront bé-néficier d’une indemnisation même si elles se portent partie civile au pénal, ont-elles appris samedi 29 septembre lors d’une réunion à Paris. Les quelque 300 personnes, victimes ou proches, qui ont assisté à cette réunion se sont vu remettre une convention, signée no-tamment par Réseau ferré de France (RFF), la SNCF, Axa en tant qu’assu-reur du groupe ferroviaire, et les asso-ciations d’usagers.

Link Logistics

L’indice de fret canadien a connu un léger ralentissement en août

Selon la société canadienne TransCore, la filiale de Roper Industries, l’indice de fret canadien Link Logistics a enregistré peu de changement au mois d’août 2013. En glissement mensuel et en glissement annuel, les volumes de chargement ont connu une baisse légère de 2 %. Les volumes transportés au cours de ce mois sont restés inchangés comparé à ceux du mois d’avril dernier.

Les envois postaux transfrontaliers ont représenté 68 % du total des volumes pour le mois d’août. Les chargements en provenance des États-Unis à destination des provinces canadiennes ont connu une baisse de 11 % en glissement annuel. Inversement, les lots transfrontaliers originaires du Canada à destination des États-Unis ont connu une hausse de 6 % par rapport à la même période de 2012. Les cinq principaux États d’origine des chargements à destination du Canada ont été l’Ohio, la Pennsylvanie, l’Illinois, l’Indiana et le Michigan. Les cinq principaux États de destination des chargements en provenance du Canada ont été New York, la Californie, la Pennsylvanie, le Texas et la Floride.

Les volumes de chargement domestiques ont baissé au Canada de 1 % en glisse-ment annuel, représentant 26 % des volumes totaux pour le mois d’août.

Les envois d’équipements se sont calmés au mois d’août après avoir atteint leur plus haut niveau en dix ans le mois dernier. En glissement annuel, ce type d’expédi-tions ont connu une baisse de 3 %, mais ont été de 7 % supérieures par rapport aux niveaux de la même période l’an dernier. Pour le mois d’août, le ratio des équipements à acheminer a connu une légère baisse, passant de 2,62 à 2,57 en juillet.

Les informations sur l’indice de fret englobent l’ensemble des données intérieures, transfrontalières et inter-étatiques présentées par les clients canadiens de Loadlink.

La base de données de jumelage de cargaisons Loadlink, créé en 1990 à Toronto, constitue le plus vaste réseau canadien de transporteurs routiers de marchandises, de courtiers de fret et d’intermédiaires. Elle traite 13 millions de lots complets et de groupage, et de camions chaque année.

L’indice de fret canadien de TransCore est le reflet des variations du marché et permet d’archiver l’historique des mouvements de fret transfrontaliers et nationaux. Le réseau Loadlink fournit aux sociétés établies au Canada un réseau de données de disponibilité de cargaisons et de camions en ligne, un accès illimité au réseau et à des services intégrés et un paiement garanti.

Les plates-formes de chargement ou de jumelage de cargaisons de la société com-prennent Loadlink au Canada et le réseau DAT aux États-Unis. Loadlink possède la plus vaste base de données canadienne de jumelage de fret pour des cargaisons et des camions et propose un accès à d’autres services, tels que Quickpay, des rapports de solvabilité, des organismes d’exploitation et d’assurance, un logiciel de parcours...

Focus...

PollutionLa Ligue de protection des oiseaux

(LPO), qui poursuivait Total pour pré-judice écologique après une fuite de pétrole dans l’estuaire de la Loire en 2008, a été déboutée vendredi 27 septembre par la Cour d’appel de Rennes. Total avait été condamné en 2012 à 300.000 euros d’amende pour une fuite de 500 m3 de fuel lourd, dont 180 s’étaient retrouvés dans l’éco- système très fragile de l’estuaire, lors du ravitaillement d’un navire le 16 mars 2008 à la raffinerie de Donges.

ManifestationDimanche 29 septembre, près de

200 manifestants se sont rassemblés aux abords de l’aéroport international Atatürk d’Istanbul pour soutenir une grève des salariés de Turkish Airlines. Les manifestants soutenaient une grève entamée le 15 mai dernier par des sa-lariés de Turkish Airlines pour dénoncer la décision de leur direction de ne pas réintégrer 305 employés licenciés après un mouvement de grève l’an dernier. La grève de cette année n’a pas perturbé les vols de la compagnie.

EnquêtesLa justice du Venezuela a ordonné

vendredi 27 septembre le placement en détention provisoire de 17 des 22 sus-pects interpellés, dont un responsable local d’Air France, après la saisie de cocaïne en France acheminée sur un vol Caracas-Paris de la compagnie française. Quant à l’affaire des lingots d’or de Roissy, six hommes ont été in-terpellés à l’aube vendredi, soupçonnés d’avoir participé au vol de ces 44 kg d’or dans les soutes d’un avion d’Air France en partance pour la Suisse la semaine dernière, et parmi eux figure au moins un salarié du sous-traitant Swissport.

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