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L'Ami des Animaux - Organe officiel de la Protection Suisse des Animaux PSA Edition 1/2012
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CHF 5.– / EURO 4.– 1/2012
Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.
CALINE - Basset des Alpes. Jolie femelle née le 16.3.2010. A placer sans chats!Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)
La protection animalen’a pas de frontières
La protezione degli animali non ha limiti
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 32
EditorialE
4 Réglementation Les élevages de volailles en batterie font de la résistance.
5 Ethique Plutôt nues qu’en fourrure.
6-7 Elevage Un label pour la détention correcte des chevaux.
8-9 Delphinariums Mortelle passion pour les dauphins.
10-12 News Panorama de nouvelles sur l’actualité animalière nationale et internationale.
13 Soutien PSA Pink Collar: un espoir pour les chiens en Chine.
14-15 Chine «Beautiful Killers» remporte le concours d’affiches.
16-18 Saïmiris Pleins de vie malgré leur aspect.
19 Service Page des sections.
20 Regolamento Raggirato l’allevamento in batteria.
21 Etica Meglio nude che in pelliccia.
22-23 Allevamento Un marchio per la custodia corretta dei cavalli.
24-25 Delfinari Mortale amore del delfino.
26-27 Saimiri Sono anche chiamati testina di morto.
28 Supporto PSA Pink Collar: speranza per i cani in Cina.
29 Cina «Beautiful killer» è il cartellone vincente.
30-31 News Un panorama di notizie sul mondo animale.
Campagne de diffamation et scriboullards
L’AMI DES ANIMAUXOrgane officiel de la Protection Suisse des Animaux PSANo 1, mars 2012, parution trimestrielleEditeur: Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle. Tél. 061 365 99 99, Fax 061 365 99 90, [email protected]édacteurs: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaborateurs: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara Wehrli, Helen SandmeierLayout, production: die zwei, Basel - Adaptation: AMS-Diffusion, Nyon Impression: Birkhäuser+GBC, ReinachPrix de l’abonnement annuel (4 parutions): Fr. 12.80 TVA comprisePrix au numéro Fr. 5.–L’AMI DES ANIMAUX, Service des abonnements: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tél. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorisée seulement avec l’accord de la rédaction et avec mention de la source.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitez nos sites internet:www.tierschutz.com ou www.protection-animaux.com
Les sections de la Protection Suisse des Animaux PSA - Le sezioni della Protezione Svizzera degli Animali PSA: aargau · appenzell · Basel-Stadt· Basel-land · Bern Kanton · Bern Stadt · Biasca · Biel-Seeland · Ceresio/Mendrisiotto · Emmental · Frauenfeld · Fribourg · Frutigen · Glarus · Graubünden · Grenchen · Haut-léman · Heiden · Horgen · interla-ken · Jura/aJPa · Jura/Soubey · Kreuzlingen · la Chaux-de-Fonds · liechtenstein · linth · locarno · lugano · luzern · Monthey · Neuchâtel · Nidwalden · Niedersimmental · Nyon · oberaargau · obersimmental · oberwallis · obwalden · olten · rheintal · romanshorn · rorschach · St. Gallen Kanton · St. Gallen Stadt · Saanenland · Sargans-Werdenberg · Schaff-hausen · Schwyz · Sirnach · Solothurn/Wasseramt · Steckborn · thun · toggenburg · Uri · Uster · Valais · Vaud · Winterthur · Zug · Fondation Neuchâteloise d’accueil pour animaux · refuge de darwyn Bernex · Gerenau-Stiftung für tierschutz, Wädenswil · Stiftung Mensch+tier, Basel-Stadt · aKUt aktion Kirche und tier · aPS auffangstation für Sittiche und Papageien · Club der rattenfreunde · Schweizer Jugendtierschutz · Schweizer Wildstation landshut · Prt Protection et récupération des tortues · VaZ Verein aquarium Zürich
PH
oto
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Co
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toC
KP
Ho
to L’AMICO DEGLI ANIMALIOrgano ufficiale della Protezione Svizzera degli Animali PSANo 1, marzo 2012, edizione trimestraleEditore: Protezione Svizzera degli Animali PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Basilea. Tel. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90, [email protected]: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaboratori: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara Wehrli, Helen SandmeierProduzione: die zwei, Basel - Adattamento: AMS-Diffusion, Nyon Impressione: Birkhäuser+GBC, ReinachPrezzo dell’abbonamento annuale (4 numeri): Fr. 12.80 IVA compresaPrezzo singolo Fr. 5.–L’AMICO DEGLI ANIMALI, Servizio degli abbonamenti: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tel. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorizzata solo con permesso della redazione e con menzione della fonte.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitate le nostre pagine internet:www.tierschutz.com o www.protezione-animali.com
Di campagne diffamatorie
e scribacchini
Editorial
Chère lectrice, cher lecteur,
Dans le cadre de la révision en cours de l’ordonnance sur la protec-tion des animaux, la PSA demande que soit introduite une obliga-tion de respect de l’éthique de protection animale pour les chasseurs dans la pratique de leur passion. En réalité, on devrait parler ici d’une évidence puisque chaque chasseur aime à se prévaloir de son état de conservateur et d’infirmier de la faune, voire de protecteur des animaux. Pourquoi dès lors ces mêmes chasseurs montent-ils aux barricades si l’on ose toucher à certaines de leurs pratiques aussi démodées que dépassées?
Ainsi désirons-nous par exemple une interdiction de la chasse au terrier, déjà refusée il y a quelques années mais qui aujourd’hui, selon un récent sondage d’opinion indépendant, serait acceptée par plus de 80% de la population. Pour la plupart des Suissesses et des Suisses en effet, cette lutte souterraine entre le chien et le renard est une forme de chasse cruelle qui n’a plus sa place dans le monde moderne. Il est en outre franchement sadique d’utiliser des renards capturés vivants pour former les canidés à cette chasse au terrier: si les chiens peuvent sembler y trouver du plaisir, il en va évidem-ment tout autrement de l’animal acculé. Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons pas réussi à savoir de quelle manière ces goupils sont déte-nus, ni combien de temps ils sont utilisés à ce jeu cruel avant d’ar-river au bout de leur calvaire. Il est dommage que nous n’ayons encore trouvé personne dans le milieu des chasseurs qui veuille répondre à ces questions. Cette citation du président d’une société de chasseurs parue récemment dans les médias – les protecteurs des animaux ont entamé une campagne de diffamation contre la chasse au terrier – est sans nul doute une tentative de diversion pour masquer la réalité.
Le lobby des chasseurs est d’ailleurs beaucoup plus loquace dans une lettre de lecteur émanant du président de ChasseSuisse et paru en décembre 2011. Il plaide pour promouvoir les interventions contre les nuisances des loups et des lynx, ce qui en clair signifie que leur protection doit être remise en question. Il espère que cela aussi de-vra être compris tôt ou tard par les scribouillards. Donc, aux yeux de certains chasseurs, je suis un scribouillard parce que j’ai un autre point de vue sur la responsabilité de l’homme face à toutes les es-pèces animales, même pour celles considérées comme nuisibles par les milieux de la chasse. Cela n’est pas un problème pour moi. Mais je me demande cependant si le président de ChasseSuisse connaît vraiment la véritable importance de l’écriture dans l’histoire.
Cordialement vôtre
Care lettrici e cari lettori,
Nell’ambito dell’attuale revisione dell’ordinanza federale sulla caccia, la PSA esige che vengano messe in pratica le fondamenta dell’etica sulla protezione animali. Alcune cose non sembrano infatti essere sott’intese: quale cacciatore infatti non si considera anche un curatore e protettore degli animali? Perchè però gridano «al lupo» se vengono messe in gioco le loro tradizioni oramai sorpassate?
Noi esigiamo pertanto un divieto della caccia con i terrier, la quale, da un’inchiesta indipendente, già da anni è stata rifiutata dall’80% della popolazione. Per questa grande maggioranza de-gli svizzeri, i combattimenti sotto terra tra cane e volpe rappre-sentano una forma di caccia intollerabile ai nostri tempi. Oltre a ciò trovo alquanto sadico che innoque volpi vengano abusate per addestrare i terrier. I cani si divertono, ma le volpi?
Fino ad oggi non siamo riusciti a sapere come questi animali selvatici sono custoditi, quando non vengno adoperati per am-maestrare i cani e per quanto tempo devono prendere parte a questo crudele gioco, fin che diventano inservibili. Peccato che nessuno dell’ambiente di caccia abbia saputo dare una risposta. «Gli animalisti sostengono una campagna aizzosa contro la caccia in tana» – questa breve citazione apparsa sui giornali ap-partiene al presidente di un’associazione di caccia, alla disperata ricerca di deviare il tema.
La lobby della caccia è normalmente più loquace, come ha dimostrato una lettera del dicembre 2011 scritta dal presidente di JagdSchweiz. Esige che per i «danneggiatori» come lupi e linci possa venir effettuata una regolazione, ovvero che la protezione sia ridotta. E spera che «questo venga compreso, prima o poi, anche dagli scribacchini». Agli occhi di certi cacciatori io sono uno scribacchino dato che mi assumo responsabilità per tutte le specie animali, anche per quelli considerati come danneggiatori. Naturalmente non ho alcun problema. Mi domando solamente se il presidente della JagdSchweiz mi può spiegare, che significato viene dato nella storia recente alla parola «scribacchino».
Cordialmente, il vostro
Heinz LienhardPrésident de la Protection Suisse des Animaux PSA / Presidente della Protezione Svizzera Animali PSA
l’aMi dES aNiMaUX 1/2012 l’aMiCo dEGli aNiMali
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 32
EditorialE
4 Réglementation Les élevages de volailles en batterie font de la résistance.
5 Ethique Plutôt nues qu’en fourrure.
6-7 Elevage Un label pour la détention correcte des chevaux.
8-9 Delphinariums Mortelle passion pour les dauphins.
10-12 News Panorama de nouvelles sur l’actualité animalière nationale et internationale.
13 Soutien PSA Pink Collar: un espoir pour les chiens en Chine.
14-15 Chine «Beautiful Killers» remporte le concours d’affiches.
16-18 Saïmiris Pleins de vie malgré leur aspect.
19 Service Page des sections.
20 Regolamento Raggirato l’allevamento in batteria.
21 Etica Meglio nude che in pelliccia.
22-23 Allevamento Un marchio per la custodia corretta dei cavalli.
24-25 Delfinari Mortale amore del delfino.
26-27 Saimiri Sono anche chiamati testina di morto.
28 Supporto PSA Pink Collar: speranza per i cani in Cina.
29 Cina «Beautiful killer» è il cartellone vincente.
30-31 News Un panorama di notizie sul mondo animale.
Campagne de diffamation et scriboullards
L’AMI DES ANIMAUXOrgane officiel de la Protection Suisse des Animaux PSANo 1, mars 2012, parution trimestrielleEditeur: Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle. Tél. 061 365 99 99, Fax 061 365 99 90, [email protected]édacteurs: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaborateurs: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara Wehrli, Helen SandmeierLayout, production: die zwei, Basel - Adaptation: AMS-Diffusion, Nyon Impression: Birkhäuser+GBC, ReinachPrix de l’abonnement annuel (4 parutions): Fr. 12.80 TVA comprisePrix au numéro Fr. 5.–L’AMI DES ANIMAUX, Service des abonnements: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tél. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorisée seulement avec l’accord de la rédaction et avec mention de la source.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitez nos sites internet:www.tierschutz.com ou www.protection-animaux.com
Les sections de la Protection Suisse des Animaux PSA - Le sezioni della Protezione Svizzera degli Animali PSA: aargau · appenzell · Basel-Stadt· Basel-land · Bern Kanton · Bern Stadt · Biasca · Biel-Seeland · Ceresio/Mendrisiotto · Emmental · Frauenfeld · Fribourg · Frutigen · Glarus · Graubünden · Grenchen · Haut-léman · Heiden · Horgen · interla-ken · Jura/aJPa · Jura/Soubey · Kreuzlingen · la Chaux-de-Fonds · liechtenstein · linth · locarno · lugano · luzern · Monthey · Neuchâtel · Nidwalden · Niedersimmental · Nyon · oberaargau · obersimmental · oberwallis · obwalden · olten · rheintal · romanshorn · rorschach · St. Gallen Kanton · St. Gallen Stadt · Saanenland · Sargans-Werdenberg · Schaff-hausen · Schwyz · Sirnach · Solothurn/Wasseramt · Steckborn · thun · toggenburg · Uri · Uster · Valais · Vaud · Winterthur · Zug · Fondation Neuchâteloise d’accueil pour animaux · refuge de darwyn Bernex · Gerenau-Stiftung für tierschutz, Wädenswil · Stiftung Mensch+tier, Basel-Stadt · aKUt aktion Kirche und tier · aPS auffangstation für Sittiche und Papageien · Club der rattenfreunde · Schweizer Jugendtierschutz · Schweizer Wildstation landshut · Prt Protection et récupération des tortues · VaZ Verein aquarium Zürich
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to L’AMICO DEGLI ANIMALIOrgano ufficiale della Protezione Svizzera degli Animali PSANo 1, marzo 2012, edizione trimestraleEditore: Protezione Svizzera degli Animali PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Basilea. Tel. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90, [email protected]: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaboratori: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara Wehrli, Helen SandmeierProduzione: die zwei, Basel - Adattamento: AMS-Diffusion, Nyon Impressione: Birkhäuser+GBC, ReinachPrezzo dell’abbonamento annuale (4 numeri): Fr. 12.80 IVA compresaPrezzo singolo Fr. 5.–L’AMICO DEGLI ANIMALI, Servizio degli abbonamenti: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tel. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorizzata solo con permesso della redazione e con menzione della fonte.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitate le nostre pagine internet:www.tierschutz.com o www.protezione-animali.com
Di campagne diffamatorie
e scribacchini
Editorial
Chère lectrice, cher lecteur,
Dans le cadre de la révision en cours de l’ordonnance sur la protec-tion des animaux, la PSA demande que soit introduite une obliga-tion de respect de l’éthique de protection animale pour les chasseurs dans la pratique de leur passion. En réalité, on devrait parler ici d’une évidence puisque chaque chasseur aime à se prévaloir de son état de conservateur et d’infirmier de la faune, voire de protecteur des animaux. Pourquoi dès lors ces mêmes chasseurs montent-ils aux barricades si l’on ose toucher à certaines de leurs pratiques aussi démodées que dépassées?
Ainsi désirons-nous par exemple une interdiction de la chasse au terrier, déjà refusée il y a quelques années mais qui aujourd’hui, selon un récent sondage d’opinion indépendant, serait acceptée par plus de 80% de la population. Pour la plupart des Suissesses et des Suisses en effet, cette lutte souterraine entre le chien et le renard est une forme de chasse cruelle qui n’a plus sa place dans le monde moderne. Il est en outre franchement sadique d’utiliser des renards capturés vivants pour former les canidés à cette chasse au terrier: si les chiens peuvent sembler y trouver du plaisir, il en va évidem-ment tout autrement de l’animal acculé. Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons pas réussi à savoir de quelle manière ces goupils sont déte-nus, ni combien de temps ils sont utilisés à ce jeu cruel avant d’ar-river au bout de leur calvaire. Il est dommage que nous n’ayons encore trouvé personne dans le milieu des chasseurs qui veuille répondre à ces questions. Cette citation du président d’une société de chasseurs parue récemment dans les médias – les protecteurs des animaux ont entamé une campagne de diffamation contre la chasse au terrier – est sans nul doute une tentative de diversion pour masquer la réalité.
Le lobby des chasseurs est d’ailleurs beaucoup plus loquace dans une lettre de lecteur émanant du président de ChasseSuisse et paru en décembre 2011. Il plaide pour promouvoir les interventions contre les nuisances des loups et des lynx, ce qui en clair signifie que leur protection doit être remise en question. Il espère que cela aussi de-vra être compris tôt ou tard par les scribouillards. Donc, aux yeux de certains chasseurs, je suis un scribouillard parce que j’ai un autre point de vue sur la responsabilité de l’homme face à toutes les es-pèces animales, même pour celles considérées comme nuisibles par les milieux de la chasse. Cela n’est pas un problème pour moi. Mais je me demande cependant si le président de ChasseSuisse connaît vraiment la véritable importance de l’écriture dans l’histoire.
Cordialement vôtre
Care lettrici e cari lettori,
Nell’ambito dell’attuale revisione dell’ordinanza federale sulla caccia, la PSA esige che vengano messe in pratica le fondamenta dell’etica sulla protezione animali. Alcune cose non sembrano infatti essere sott’intese: quale cacciatore infatti non si considera anche un curatore e protettore degli animali? Perchè però gridano «al lupo» se vengono messe in gioco le loro tradizioni oramai sorpassate?
Noi esigiamo pertanto un divieto della caccia con i terrier, la quale, da un’inchiesta indipendente, già da anni è stata rifiutata dall’80% della popolazione. Per questa grande maggioranza de-gli svizzeri, i combattimenti sotto terra tra cane e volpe rappre-sentano una forma di caccia intollerabile ai nostri tempi. Oltre a ciò trovo alquanto sadico che innoque volpi vengano abusate per addestrare i terrier. I cani si divertono, ma le volpi?
Fino ad oggi non siamo riusciti a sapere come questi animali selvatici sono custoditi, quando non vengno adoperati per am-maestrare i cani e per quanto tempo devono prendere parte a questo crudele gioco, fin che diventano inservibili. Peccato che nessuno dell’ambiente di caccia abbia saputo dare una risposta. «Gli animalisti sostengono una campagna aizzosa contro la caccia in tana» – questa breve citazione apparsa sui giornali ap-partiene al presidente di un’associazione di caccia, alla disperata ricerca di deviare il tema.
La lobby della caccia è normalmente più loquace, come ha dimostrato una lettera del dicembre 2011 scritta dal presidente di JagdSchweiz. Esige che per i «danneggiatori» come lupi e linci possa venir effettuata una regolazione, ovvero che la protezione sia ridotta. E spera che «questo venga compreso, prima o poi, anche dagli scribacchini». Agli occhi di certi cacciatori io sono uno scribacchino dato che mi assumo responsabilità per tutte le specie animali, anche per quelli considerati come danneggiatori. Naturalmente non ho alcun problema. Mi domando solamente se il presidente della JagdSchweiz mi può spiegare, che significato viene dato nella storia recente alla parola «scribacchino».
Cordialmente, il vostro
Heinz LienhardPrésident de la Protection Suisse des Animaux PSA / Presidente della Protezione Svizzera Animali PSA
l’aMi dES aNiMaUX 1/2012 l’aMiCo dEGli aNiMali
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 54
Selon la nouvelle directive de l’UE, chaque
volatile doit disposer d’une surface d’au
moins 600 cm2 (à peu près une feuille A4),
ce qui représente 16,7 poules au m2. La
hauteur des cages ne doit pas être infé-
rieure à 45 cm, chacune d’entre elles de-
vant être équipée d’un nid, d’un perchoir
et d’une zone de litière. Chaque ensemble
de cages doit en outre être pourvu d’un
aménagement permettant de limer les
griffes.
Il est évident qu’une surface et une
hauteur aussi restreintes ne sauraient per-
mettre – comme auparavant – ni de vo-
ler, ni de s’ébattre. Et les aménagements
prévus, notamment les perchoirs, contri-
buent même à réduire encore l’espace
intérieur. Dès lors, comme dans les an-
ciennes cages, il est impossible de courir
ou même de marcher.
40 millions d’œufs illégaux chaque jourAujourd’hui, près de la moitié des membres
de l’UE, dont la France, les Pays-Bas, l’Ita-
lie, la Belgique, la Pologne et l’Espagne,
confinent toujours leurs volailles dans
d’anciennes cages. Pourtant, leur inter-
diction a été décidée en 1999 déjà.
Ce non-respect des délais fait que la
Commission européenne a décidé de sévir:
treize des pays membres ont été convain-
cus de violation des règles imposées de-
puis le début de l’année. Les cages dé-
sormais interdites, en grillage métal-
lique, permettaient d’entasser chacune 4
à 5 poules sur une surface de 50 x 50 cm
pour une hauteur de 40 cm à l’avant et
35 à l’arrière. L’alimentation, le ravitail-
lement en eau, l’éclairage, la ventilation,
l’enlèvement des excréments et le prélè-
vement des œufs y étaient pleinement au-
tomatisés.
L’appellation d’élevage en batteries
découle de l’entassement des cages em-
pilées les unes par-dessus les autres. L’on
pouvait ainsi en installer quatre ou cinq
couches pour exploiter un maximum de
poules sur un minimum d’espace.
Menaces de sanctionsOn estime à 40 millions les œufs illégaux
produits chaque jour dans des cages dé-
sormais interdites. La Commission de l’UE
rappelle les règles désormais en vigueur
et souligne que leur non-respect peut en-
traîner des distorsions du marché. En ef-
fet, les élevages qui ont investi dans un
nouveau matériel se voient désavantagés.
Dès lors, si les gouvernements concernés
n’apportent pas de remède dans un délai
de deux mois, plainte sera déposée auprès
de la Cour européenne de justice, laquelle
peut infliger des amendes élevées.
Peu d’améliorationMais on ne saurait se contenter de l’in-
troduction de ces nouvelles cages qui
n’apportent que peu d’amélioration aux
besoins naturels des volailles. Ces nou-
velles règles apparaissent en effet comme
purement cosmétiques. Le consomma-
teur superficiellement informé peut peut-
être s’en satisfaire, mais le défenseur des
animaux engagé saura faire la différence
entre une nouvelle version de cage et une
détention réellement respectueuse. -�
� Mark Rissi
Les batteries font de la résistance
L’interdiction des cages tradition-nelles dans les élevages de poules de l’Union Européenne est entrée en vigueur le 1er janvier 2012. Dès cette date, ces fameuses cages doivent répondre à de nouveaux critères pas vraiment convain-cants. Car sur le plan éthologique, elles ne représentent pas une véritable alternative.
mark rissi
La PSA ouvre des voies nouvelles dans sa
lutte contre le sanglant commerce de la
fourrure. Plutôt nues qu’en fourrure pro-
clament le modèle Jasmin Brunner et l’ex-
miss Earth-Suisse Liza Andrea Kuster en
se dévoilant sur la nouvelle affiche de la
campagne anti-fourrure de la PSA. Depuis
plus de deux ans en effet, un label de la
PSA accompagné de la phrase «Ici on ne
vend pas de fourrure animale» indique les
commerces et les marques qui refusent de
vendre ou d’utiliser la fourrure naturelle
dans leur assortiment.
Finis les vêtements en fourrure véritableAmerican Apparel, Blackout, Blue Dog,
Chicorée, Colonys/Companys, Coop City,
Erfolg, Esprit, Filippa K., H&M, Helly
Hansen, Jack Wolfskin, Migros, Sherpa
Outdoor, Strellson, Tarzan, Zimtstern –
toutes ces firmes ont décidé d’écouter leur
conscience et de refuser de recourir à la
fourrure naturelle. Dès lors ce large éven-
tail de produits offre une véritable alterna-
tive à la souffrance animale. Car même si
l’industrie de la fourrure prétend offrir un
produit naturel de grande qualité, elle ne
saurait cacher le sang qui colle à ses coû-
teux vêtements et ornements
Victimes de la modeMalgré toutes les affirmations de l’indus-
trie de la fourrure et en dépit de dispen-
dieuses campagnes d’image et de pseudo-
labels, il n’y a pas de fourrure respec-
tueuse. Les élevages d’animaux à four-
rure sont toujours cruels. Des millions
d’animaux vivent une courte et doulou-
reuse vie dans une proximité révoltante et
meurent souvent au terme d’une longue
agonie. Dans les abattoirs spécialisés
chinois, des centaines de milliers d’ani-
maux sont écorchés vifs, comme l’ont
prouvé les documents vidéo de la PSA. Et
l’on estime à 80% du marché la part des
fourrures provenant de Chine, qui inonde
le monde de ses peaux bon marché. Tout
ce qui comporte des poils y est exploité.
Collecte de fourrures Parallèlement à l’événement bâlois, une
action de collecte de fourrures a été mise
sur pied en faveur de bergers nécessiteux
de Mongolie. Dans les hivers glacés de ce
pays d’Asie centrale, les vêtements démo-
dés trouvent une utilisation raisonnable
en tant que doublures pour les tradition-
nelles pelisses d’hiver des nomades. -
� Helen Sandmeier
Psa
Plutôt nues qu’en fourrureLors d’un défilé de mode mis sur pied à Bâle, la Protection Suisse des Animaux PSA s’est entou-rée de Kerstin Cook (Miss Suisse 2010) et d’autres candidates à ce titre prestigieux pour pré-senter des collections d’hiver garanties sans fourrure naturelle. Au programme, des collections signées Tarzan, Colonys/Companys, Coop City, Sherpa Outdoor, Chicorée et Jack Wolfskin, de même que des équipements à la mode, des vestes polaires, des bonnets et des écharpes parfai-tement adaptées au froid sans pour autant recourir aux peaux d’animaux!
Tous sont pour une mode sans fourrures animales: l’ex-miss suisse kerstin Cook, le Président de la Psa Heinz Lienhard, le mannequin et animatrice rekha Datta, le mannequin Jasmin Brunner et l’ex-miss Earth-suisse Liza andrea kuster.
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 54
Selon la nouvelle directive de l’UE, chaque
volatile doit disposer d’une surface d’au
moins 600 cm2 (à peu près une feuille A4),
ce qui représente 16,7 poules au m2. La
hauteur des cages ne doit pas être infé-
rieure à 45 cm, chacune d’entre elles de-
vant être équipée d’un nid, d’un perchoir
et d’une zone de litière. Chaque ensemble
de cages doit en outre être pourvu d’un
aménagement permettant de limer les
griffes.
Il est évident qu’une surface et une
hauteur aussi restreintes ne sauraient per-
mettre – comme auparavant – ni de vo-
ler, ni de s’ébattre. Et les aménagements
prévus, notamment les perchoirs, contri-
buent même à réduire encore l’espace
intérieur. Dès lors, comme dans les an-
ciennes cages, il est impossible de courir
ou même de marcher.
40 millions d’œufs illégaux chaque jourAujourd’hui, près de la moitié des membres
de l’UE, dont la France, les Pays-Bas, l’Ita-
lie, la Belgique, la Pologne et l’Espagne,
confinent toujours leurs volailles dans
d’anciennes cages. Pourtant, leur inter-
diction a été décidée en 1999 déjà.
Ce non-respect des délais fait que la
Commission européenne a décidé de sévir:
treize des pays membres ont été convain-
cus de violation des règles imposées de-
puis le début de l’année. Les cages dé-
sormais interdites, en grillage métal-
lique, permettaient d’entasser chacune 4
à 5 poules sur une surface de 50 x 50 cm
pour une hauteur de 40 cm à l’avant et
35 à l’arrière. L’alimentation, le ravitail-
lement en eau, l’éclairage, la ventilation,
l’enlèvement des excréments et le prélè-
vement des œufs y étaient pleinement au-
tomatisés.
L’appellation d’élevage en batteries
découle de l’entassement des cages em-
pilées les unes par-dessus les autres. L’on
pouvait ainsi en installer quatre ou cinq
couches pour exploiter un maximum de
poules sur un minimum d’espace.
Menaces de sanctionsOn estime à 40 millions les œufs illégaux
produits chaque jour dans des cages dé-
sormais interdites. La Commission de l’UE
rappelle les règles désormais en vigueur
et souligne que leur non-respect peut en-
traîner des distorsions du marché. En ef-
fet, les élevages qui ont investi dans un
nouveau matériel se voient désavantagés.
Dès lors, si les gouvernements concernés
n’apportent pas de remède dans un délai
de deux mois, plainte sera déposée auprès
de la Cour européenne de justice, laquelle
peut infliger des amendes élevées.
Peu d’améliorationMais on ne saurait se contenter de l’in-
troduction de ces nouvelles cages qui
n’apportent que peu d’amélioration aux
besoins naturels des volailles. Ces nou-
velles règles apparaissent en effet comme
purement cosmétiques. Le consomma-
teur superficiellement informé peut peut-
être s’en satisfaire, mais le défenseur des
animaux engagé saura faire la différence
entre une nouvelle version de cage et une
détention réellement respectueuse. -�
� Mark Rissi
Les batteries font de la résistance
L’interdiction des cages tradition-nelles dans les élevages de poules de l’Union Européenne est entrée en vigueur le 1er janvier 2012. Dès cette date, ces fameuses cages doivent répondre à de nouveaux critères pas vraiment convain-cants. Car sur le plan éthologique, elles ne représentent pas une véritable alternative.
mark rissi
La PSA ouvre des voies nouvelles dans sa
lutte contre le sanglant commerce de la
fourrure. Plutôt nues qu’en fourrure pro-
clament le modèle Jasmin Brunner et l’ex-
miss Earth-Suisse Liza Andrea Kuster en
se dévoilant sur la nouvelle affiche de la
campagne anti-fourrure de la PSA. Depuis
plus de deux ans en effet, un label de la
PSA accompagné de la phrase «Ici on ne
vend pas de fourrure animale» indique les
commerces et les marques qui refusent de
vendre ou d’utiliser la fourrure naturelle
dans leur assortiment.
Finis les vêtements en fourrure véritableAmerican Apparel, Blackout, Blue Dog,
Chicorée, Colonys/Companys, Coop City,
Erfolg, Esprit, Filippa K., H&M, Helly
Hansen, Jack Wolfskin, Migros, Sherpa
Outdoor, Strellson, Tarzan, Zimtstern –
toutes ces firmes ont décidé d’écouter leur
conscience et de refuser de recourir à la
fourrure naturelle. Dès lors ce large éven-
tail de produits offre une véritable alterna-
tive à la souffrance animale. Car même si
l’industrie de la fourrure prétend offrir un
produit naturel de grande qualité, elle ne
saurait cacher le sang qui colle à ses coû-
teux vêtements et ornements
Victimes de la modeMalgré toutes les affirmations de l’indus-
trie de la fourrure et en dépit de dispen-
dieuses campagnes d’image et de pseudo-
labels, il n’y a pas de fourrure respec-
tueuse. Les élevages d’animaux à four-
rure sont toujours cruels. Des millions
d’animaux vivent une courte et doulou-
reuse vie dans une proximité révoltante et
meurent souvent au terme d’une longue
agonie. Dans les abattoirs spécialisés
chinois, des centaines de milliers d’ani-
maux sont écorchés vifs, comme l’ont
prouvé les documents vidéo de la PSA. Et
l’on estime à 80% du marché la part des
fourrures provenant de Chine, qui inonde
le monde de ses peaux bon marché. Tout
ce qui comporte des poils y est exploité.
Collecte de fourrures Parallèlement à l’événement bâlois, une
action de collecte de fourrures a été mise
sur pied en faveur de bergers nécessiteux
de Mongolie. Dans les hivers glacés de ce
pays d’Asie centrale, les vêtements démo-
dés trouvent une utilisation raisonnable
en tant que doublures pour les tradition-
nelles pelisses d’hiver des nomades. -
� Helen Sandmeier
Psa
Plutôt nues qu’en fourrureLors d’un défilé de mode mis sur pied à Bâle, la Protection Suisse des Animaux PSA s’est entou-rée de Kerstin Cook (Miss Suisse 2010) et d’autres candidates à ce titre prestigieux pour pré-senter des collections d’hiver garanties sans fourrure naturelle. Au programme, des collections signées Tarzan, Colonys/Companys, Coop City, Sherpa Outdoor, Chicorée et Jack Wolfskin, de même que des équipements à la mode, des vestes polaires, des bonnets et des écharpes parfai-tement adaptées au froid sans pour autant recourir aux peaux d’animaux!
Tous sont pour une mode sans fourrures animales: l’ex-miss suisse kerstin Cook, le Président de la Psa Heinz Lienhard, le mannequin et animatrice rekha Datta, le mannequin Jasmin Brunner et l’ex-miss Earth-suisse Liza andrea kuster.
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 76
En cette journée de novembre, un épais
brouillard plombe le ciel de la campagne
argovienne. Nous sommes à Boswil, où
nous visitons l’élevage Flurweid d’Heidi
Fischer et de Karl-Martin Heck. Le temps
poisseux n’a apparemment aucune in-
fluence sur les chevaux qui piaffent d’im-
patience près de la sortie de l’écurie. A
peine Heidi Fischer en a-t-elle ouvert la
porte qu’ils se lancent au grand galop à
travers le pâturage.
Vie grégaireCe n’est qu’en queue de peloton
que les deux poulains francs-
montagnards osent s’élancer à
leur tour. C’est qu’ils ne sont là
que depuis quelques jours. Heidi
Fischer compatit: «C’est difficile
pour eux. Ils viennent d’être sé-
parés de leur mère et ils doivent
maintenant apprendre à se su-
bordonner à d’autres chevaux…»
En effet, même si les
hommes considèrent volontiers
les chevaux comme des animaux
au caractère affable, il faut sa-
voir qu’une hiérarchie très stricte
règne dans un troupeau. Et il faut
du temps jusqu’à ce que cette hié-
rarchie soit bien définie.
Mais le concept de ce couple
d’éleveurs est précisément orienté
vers ce comportement de groupe. Au
lieu de séparer les poulains du reste de
la troupe, priorité est accordée au mé-
lange des âges. Les jeunes peuvent ainsi
assimiler un comportement social naturel,
comme ce serait le cas dans un troupeau
de chevaux sauvages.
Système d’écurie flexibleL’élevage argovien, constitué selon les
plus récentes connaissances éthologiques,
offre une infrastructure idéale. Comme
le prescrit le label de la PSA, les che-
vaux disposent d’une écurie et d’un en-
clos de dimensions généreuses, tous deux
constamment accessibles.
L’accès au parc d’ébats s’effectue par
un large portail séparé en deux zones: en-
trée et sortie. Ainsi les chevaux de hié-
rarchie inférieure peuvent en tout temps
éviter d’être mis dans l’embarras par des
congénères. En outre, deux box d’intégra-
tion à portes coulissantes sont à disposi-
tion dans l’écurie. Enfin, le parc extérieur
peut lui aussi être subdivisé grâce à un
système de grillage flexible.
Les nouveaux-venus peuvent ainsi
prendre prudemment contact avec le trou-
peau sans risquer des bousculades et des
contacts brutaux. Afin de prévenir les
éventuelles blessures, les chevaux en in-
tégration ainsi que les juments sont dé-
pourvus de fers à cheval.
Elevage et reproductionCe management soigneusement établi est
particulièrement adéquat car le domaine
Flurweid pratique l’éducation de jeunes
poulains fraîchement sevrés de leur mère,
lesquels restent à Boswil jusqu’à l’âge de
trois ou quatre ans. Ils retournent ensuite
chez leur propriétaire en tant que chevaux
de sport ou de promenade ou pour être
vendus.
Le couple élève lui-même des che-
vaux de race Franches-Montagnes, légers
et sportifs. Deux box spéciaux séparés per-
mettent aux juments de s’occuper de leur
poulain dans les meilleures conditions.
Alimentation séparéeDans les écuries, des problèmes peuvent
se présenter en matière d’alimentation.
Quand il s’agit de nourriture, les chevaux
ne se font guère de cadeaux et chacun
veut passer le premier. C’est pourquoi ils
sont alimentés séparément dans des man-
geoires distinctes au domaine Flurweid,
chacun recevant exactement la ration qui
lui convient et qu’il peut déguster en toute
tranquillité. En effet, le besoin de nourri-
ture est très différent entre un poulain et
un cheval adulte.
Les chevaux étant des animaux très
attachés aux habitudes, ils retrouvent tout
naturellement la mangeoire leur étant
destinée.
Ouverte aux nouvelles expériencesHeidi Fischer, venue assez récemment
dans le monde de l’élevage des chevaux, a
cependant des visées parfaitement claires:
«Je voudrais produire des chevaux à la
fois dociles et peu craintifs.» Aussi pré-
fère-t-elle garder un jeune cheval jusqu’à
quatre ans si elle estime qu’il n’est pas
encore apte à la vente. Elle a suivi la for-
mation EquigardePlus au haras fédéral
d’Avenches, et depuis se recycle en per-
manence. «Comme prochaine étape, je
voudrais apprendre comment faire courir
un cheval de bois…» s’amuse encore cette
passionnée d’hippisme qui se qualifie elle-
même de cavalière de temps libre. -�
� Matthias Brunner
Se rouler sur l’herbe, galoper en groupe à travers les pâturages, se lisser mutuellement le poil avec des congénères et se gaver de végétaux savoureux, beaucoup de chevaux ne peuvent qu’en rêver. C’est exactement pour leur permettre de goûter à ces be-soins naturels que la PSA a créé un label pour la détention cor-recte des chevaux. L’Ami des Animaux a rendu visite à l’un des premiers élevages ainsi certifiés du pays.
Un label pour la détention correcte des chevaux
PHo
tos:
Mat
tHia
s Br
unn
er
une douzaine d’élevages ont jusqu’ici obtenu le label Psa pour la détention correcte des chevaux. Les exigences de ce label sont directement adaptées aux dispositions minimales de la loi sur la protection des animaux et l’un de ses points centraux est l’obligation de détention en groupe dans les écuries et de la possibilité de sortir chaque jour en enclos libre. De plus, une pâture doit être à disposition et un journal des sorties tenu à jour.
Pour la première fois, ce label de la Psa sous-entend une surveillance totale de l’élevage. Les contrôles d’attribution portent en effet sur de nombreux critères tels que les conditions intérieures de l’étable, la lumière, la litière et l’alimentation. il est prévu un contrôle subséquent effectué à l’improviste tous les deux ans. Les élevages certifiés reçoivent une plaquette qui leur permet de prouver l’obtention du label.
D’autres informations sur le label Psa pour la détention correcte des chevaux sont disponibles sur le site internet www.protection-animaux.com ou par téléphone au secrétariat central de la Psa au no 061 365 99 99.
Confiance: Heidi Fischer et Karl- Martin Heck basent leur élevage sur un contact direct avec les chevaux.
Liberté: Les chevaux peuvent vaquer chaque jour dans la prairie.
En savoir plus sur le label PSA
Vie en groupe: Deux portes dis-tinctes permettent aux chevaux de se croiser sans problèmes.
Box d’alimentation: a chaque cheval sa propre mangeoire.
Flurweid: un des premiers éle-vages bénéficiaires du label Psa.
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 76
En cette journée de novembre, un épais
brouillard plombe le ciel de la campagne
argovienne. Nous sommes à Boswil, où
nous visitons l’élevage Flurweid d’Heidi
Fischer et de Karl-Martin Heck. Le temps
poisseux n’a apparemment aucune in-
fluence sur les chevaux qui piaffent d’im-
patience près de la sortie de l’écurie. A
peine Heidi Fischer en a-t-elle ouvert la
porte qu’ils se lancent au grand galop à
travers le pâturage.
Vie grégaireCe n’est qu’en queue de peloton
que les deux poulains francs-
montagnards osent s’élancer à
leur tour. C’est qu’ils ne sont là
que depuis quelques jours. Heidi
Fischer compatit: «C’est difficile
pour eux. Ils viennent d’être sé-
parés de leur mère et ils doivent
maintenant apprendre à se su-
bordonner à d’autres chevaux…»
En effet, même si les
hommes considèrent volontiers
les chevaux comme des animaux
au caractère affable, il faut sa-
voir qu’une hiérarchie très stricte
règne dans un troupeau. Et il faut
du temps jusqu’à ce que cette hié-
rarchie soit bien définie.
Mais le concept de ce couple
d’éleveurs est précisément orienté
vers ce comportement de groupe. Au
lieu de séparer les poulains du reste de
la troupe, priorité est accordée au mé-
lange des âges. Les jeunes peuvent ainsi
assimiler un comportement social naturel,
comme ce serait le cas dans un troupeau
de chevaux sauvages.
Système d’écurie flexibleL’élevage argovien, constitué selon les
plus récentes connaissances éthologiques,
offre une infrastructure idéale. Comme
le prescrit le label de la PSA, les che-
vaux disposent d’une écurie et d’un en-
clos de dimensions généreuses, tous deux
constamment accessibles.
L’accès au parc d’ébats s’effectue par
un large portail séparé en deux zones: en-
trée et sortie. Ainsi les chevaux de hié-
rarchie inférieure peuvent en tout temps
éviter d’être mis dans l’embarras par des
congénères. En outre, deux box d’intégra-
tion à portes coulissantes sont à disposi-
tion dans l’écurie. Enfin, le parc extérieur
peut lui aussi être subdivisé grâce à un
système de grillage flexible.
Les nouveaux-venus peuvent ainsi
prendre prudemment contact avec le trou-
peau sans risquer des bousculades et des
contacts brutaux. Afin de prévenir les
éventuelles blessures, les chevaux en in-
tégration ainsi que les juments sont dé-
pourvus de fers à cheval.
Elevage et reproductionCe management soigneusement établi est
particulièrement adéquat car le domaine
Flurweid pratique l’éducation de jeunes
poulains fraîchement sevrés de leur mère,
lesquels restent à Boswil jusqu’à l’âge de
trois ou quatre ans. Ils retournent ensuite
chez leur propriétaire en tant que chevaux
de sport ou de promenade ou pour être
vendus.
Le couple élève lui-même des che-
vaux de race Franches-Montagnes, légers
et sportifs. Deux box spéciaux séparés per-
mettent aux juments de s’occuper de leur
poulain dans les meilleures conditions.
Alimentation séparéeDans les écuries, des problèmes peuvent
se présenter en matière d’alimentation.
Quand il s’agit de nourriture, les chevaux
ne se font guère de cadeaux et chacun
veut passer le premier. C’est pourquoi ils
sont alimentés séparément dans des man-
geoires distinctes au domaine Flurweid,
chacun recevant exactement la ration qui
lui convient et qu’il peut déguster en toute
tranquillité. En effet, le besoin de nourri-
ture est très différent entre un poulain et
un cheval adulte.
Les chevaux étant des animaux très
attachés aux habitudes, ils retrouvent tout
naturellement la mangeoire leur étant
destinée.
Ouverte aux nouvelles expériencesHeidi Fischer, venue assez récemment
dans le monde de l’élevage des chevaux, a
cependant des visées parfaitement claires:
«Je voudrais produire des chevaux à la
fois dociles et peu craintifs.» Aussi pré-
fère-t-elle garder un jeune cheval jusqu’à
quatre ans si elle estime qu’il n’est pas
encore apte à la vente. Elle a suivi la for-
mation EquigardePlus au haras fédéral
d’Avenches, et depuis se recycle en per-
manence. «Comme prochaine étape, je
voudrais apprendre comment faire courir
un cheval de bois…» s’amuse encore cette
passionnée d’hippisme qui se qualifie elle-
même de cavalière de temps libre. -�
� Matthias Brunner
Se rouler sur l’herbe, galoper en groupe à travers les pâturages, se lisser mutuellement le poil avec des congénères et se gaver de végétaux savoureux, beaucoup de chevaux ne peuvent qu’en rêver. C’est exactement pour leur permettre de goûter à ces be-soins naturels que la PSA a créé un label pour la détention cor-recte des chevaux. L’Ami des Animaux a rendu visite à l’un des premiers élevages ainsi certifiés du pays.
Un label pour la détention correcte des chevaux
PHo
tos:
Mat
tHia
s Br
unn
er
une douzaine d’élevages ont jusqu’ici obtenu le label Psa pour la détention correcte des chevaux. Les exigences de ce label sont directement adaptées aux dispositions minimales de la loi sur la protection des animaux et l’un de ses points centraux est l’obligation de détention en groupe dans les écuries et de la possibilité de sortir chaque jour en enclos libre. De plus, une pâture doit être à disposition et un journal des sorties tenu à jour.
Pour la première fois, ce label de la Psa sous-entend une surveillance totale de l’élevage. Les contrôles d’attribution portent en effet sur de nombreux critères tels que les conditions intérieures de l’étable, la lumière, la litière et l’alimentation. il est prévu un contrôle subséquent effectué à l’improviste tous les deux ans. Les élevages certifiés reçoivent une plaquette qui leur permet de prouver l’obtention du label.
D’autres informations sur le label Psa pour la détention correcte des chevaux sont disponibles sur le site internet www.protection-animaux.com ou par téléphone au secrétariat central de la Psa au no 061 365 99 99.
Confiance: Heidi Fischer et Karl- Martin Heck basent leur élevage sur un contact direct avec les chevaux.
Liberté: Les chevaux peuvent vaquer chaque jour dans la prairie.
En savoir plus sur le label PSA
Vie en groupe: Deux portes dis-tinctes permettent aux chevaux de se croiser sans problèmes.
Box d’alimentation: a chaque cheval sa propre mangeoire.
Flurweid: un des premiers éle-vages bénéficiaires du label Psa.
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 98
Il n’est pas possible d’assurer une vie
décente à des dauphins en captivité. Si
les grands zoos dirigés scientifiquement
savent à quel point il est difficile d’assu-
rer une détention adaptée aux mammi-
fères même indigènes, garantir le bien-
être des dauphins dans les champs de
foire que sont la plupart des delphina-
riums est tout simplement chimérique!
Un bassin monotone ne saurait rempla-
cer l’habitat complexe de la mer. Mais
cette passion pour les dauphins n’est pas
seulement problématique dans les parcs
animaliers, elle l’est aussi par le nouvel
engouement que connaît la delphinothé-
rapie.
Détention conforme impossibleCet engouement pour les dauphins a en-
gendré une véritable industrie. Il y a au-
jourd’hui environ 200 delphinariums
dans le monde, dont 60 dans la seule Eu-
rope. C’est qu’un dauphin en captivité
génère des recettes annuelles estimées à
un million de francs, un éléphanteau ne
dépassant pas quant à lui le demi-mil-
lion. Tandis que la plupart des animaux
sauvages en détention dans les zoos at-
teignent des âges plus avancés qu’en li-
berté, grâce notamment au manque d’en-
nemis naturels et aux soins vétérinaires,
il en va tout différemment pour les dau-
phins. En captivité, ils meurent beaucoup
plus vite que dans la nature. Dans la mer,
un delphinidé peut facilement atteindre
50 ans, mais rares sont ceux qui dépassent
30 ans en détention.
Pour parvenir à une détention cor-
recte des animaux sauvages, il ne faut
pas surestimer leur adaptabilité. La place
disponible, leurs occupations, la compo-
sition des groupes, l’alimentation et les
possibilités de reproduction sont des élé-
ments incontournables si on veut qu’un
animal puisse bénéficier d’un environne-
ment naturel en captivité. Dans ces condi-
tions, une détention correcte en zoo est
peut-être possible pour une loutre ou un
raton-laveur, mais elle pose d’énormes
problèmes d’adaptation pour les félins,
les éléphants ou encore les otaries. Mais
pour les dauphins, les experts considèrent
qu’elle est tout simplement impossible.
Les delphinariums tuent les dauphinsEn raison de cette haute mortalité en cap-
tivité, les delphinariums sont constamment
à la recherche de nouveaux pensionnaires.
Ils en trouvent notamment aux Caraïbes,
en Russie, au Japon et en Indonésie. Dé-
fendre ce commerce comme étant pro-
fitable au maintien de l’espèce relève du
cynisme. Les captures au Japon sont par-
ticulièrement cruelles, comme à Taijii où
chaque année des centaines de dauphins,
de marsouins et de globicéphales sont mas-
sacrés. Seuls quelques beaux spécimens
sont proposés à la vente et des experts esti-
ment que pour chaque dauphin livré, deux
à dix autres meurent durant la capture ou
le transport! Les survivants sont traumati-
sés par la perte de leur famille, la panique
de la capture et le stress du transport, et
ils souffrent à leur destination de condi-
tions de vie souvent défavorables. Selon la
convention CITES, entre 1979 et 2008 ce
sont 250 delphinidés qui ont été introduits
officiellement en Europe, dont 11 en Suisse.
Dans l’océan, les dauphins parcourent
chaque jour une bonne centaine de kilo-
mètres, plongent à plus de 100 mètres de
profondeur, se jouent des vagues et des
vents, forment des troupes complexes qui
communiquent dans un langage qui leur
est propre et sondent les alentours à l’aide
d’un sonar. Prisonniers d’un delphinarium,
leur activité se résume à des actions sté-
réotypées et répétitives. Ils développent des
insuffisances dues à la qualité médiocre de
l’eau et de leur alimentation, tandis que
leur langage et leur sonar - pourtant si im-
portant pour eux - s’estompent peu à peu.
En outre, ils souffrent quotidiennement du
soleil et du bruit, leur vie se résumant à des
sauts destinés à gober des poissons morts.
Et parce que les dauphins n’ont pas comme
les hommes un visage sur lequel on peut
lire le rictus du désespoir, on en conclut
qu’ils semblent parfaitement heureux.
con
nyl
and
isto
ckph
oto
isto
ckph
oto
Le cas de Conny-LandChez nous aussi il existe un delphinarium:
il se nomme Conny-Land et est situé en
Suisse orientale. L’automne dernier, il a
fait les gros titres de la presse suite au dé-
cès consécutif de deux dauphins en raison
d’un empoisonnement aux antibiotiques.
Les compétences de ce parc animalier ont
été remises en question, le fait d’utiliser
trop fréquemment de tels antibiotiques
étant un signe évident de carences. De
plus, au cours des trois dernières années,
pas moins de huit dauphins sont morts
au Conny-Land, soit pour des causes in-
connues, soit pour des inflammations des
poumons ou des défaillances rénales, ou
encore par noyade ou euthanasie. Un tel
Mortelle passion pour les dauphinsLes dauphins exercent une grande fascination sur les hommes. Créatures hautement intelligentes et sociales, ils nous sont étrangement à la fois proches et lointains puisqu’ils vivent dans cet autre uni-vers qu’est le monde aquatique. Les dauphins nous sont devenus familiers au travers notamment de la série télévisée à succès retraçant les aventures de Flipper. Les delphinariums instrumentalisent cette fascination en important des dauphins et refusent de voir le risque mortel auquel ils les exposent!
Rien de rigolo: les dauphins ne sont pas des clowns.
Conny-Land: Une détention conforme est impossible avec les dauphins.
nombre de décès soulève un véritable pro-
blème. Certes, les conditions de déten-
tion dans ce delphinarium respectent les
normes – minimalistes il est vrai – de la loi
sur la protection des animaux, mais le bas-
sin est trop petit, trop simpliste et pas assez
profond. Les trois dauphins restants ont en
outre passé l’hiver enfermés dans une pis-
cine couverte annexe. Ce parc est certes
conforme, mais assurément pas vraiment
respectueux du bien-être animal.
Mais la résistance face à cette indus-
trie prend de l’ampleur. Près de 80’000 per-
sonnes ont signé la pétition de l’organi-
sation Oceancare, demandant aux autori-
tés de l’UE l’interdiction à l’échelle euro-
péenne du commerce des dauphins et de la
construction de nouveaux delphinariums.
Parallèlement, une motion (dite Gadient)
exige des chambres fédérales une inter-
diction du commerce des delphinidés en
Suisse. La PSA soutient cette double exi-
gence, car la détention de dauphins dans
des parcs d’attractions n’est pas justifiable
dans un pays comme le nôtre.
En effet, les delphinariums ne peuvent
se targuer d’aucune valeur pédagogique
ou scientifique. Ils ne font que donner une
image faussée des animaux sauvages que
sont les dauphins, et chaque billet d’entrée
vendu soutient par ricochet la cruauté de
leur pêche. Quiconque aime et respecte les
dauphins se refusera de céder aux sirènes
de parcs animaliers comme le Conny-
Land.- Sara Wehrli
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 98
Il n’est pas possible d’assurer une vie
décente à des dauphins en captivité. Si
les grands zoos dirigés scientifiquement
savent à quel point il est difficile d’assu-
rer une détention adaptée aux mammi-
fères même indigènes, garantir le bien-
être des dauphins dans les champs de
foire que sont la plupart des delphina-
riums est tout simplement chimérique!
Un bassin monotone ne saurait rempla-
cer l’habitat complexe de la mer. Mais
cette passion pour les dauphins n’est pas
seulement problématique dans les parcs
animaliers, elle l’est aussi par le nouvel
engouement que connaît la delphinothé-
rapie.
Détention conforme impossibleCet engouement pour les dauphins a en-
gendré une véritable industrie. Il y a au-
jourd’hui environ 200 delphinariums
dans le monde, dont 60 dans la seule Eu-
rope. C’est qu’un dauphin en captivité
génère des recettes annuelles estimées à
un million de francs, un éléphanteau ne
dépassant pas quant à lui le demi-mil-
lion. Tandis que la plupart des animaux
sauvages en détention dans les zoos at-
teignent des âges plus avancés qu’en li-
berté, grâce notamment au manque d’en-
nemis naturels et aux soins vétérinaires,
il en va tout différemment pour les dau-
phins. En captivité, ils meurent beaucoup
plus vite que dans la nature. Dans la mer,
un delphinidé peut facilement atteindre
50 ans, mais rares sont ceux qui dépassent
30 ans en détention.
Pour parvenir à une détention cor-
recte des animaux sauvages, il ne faut
pas surestimer leur adaptabilité. La place
disponible, leurs occupations, la compo-
sition des groupes, l’alimentation et les
possibilités de reproduction sont des élé-
ments incontournables si on veut qu’un
animal puisse bénéficier d’un environne-
ment naturel en captivité. Dans ces condi-
tions, une détention correcte en zoo est
peut-être possible pour une loutre ou un
raton-laveur, mais elle pose d’énormes
problèmes d’adaptation pour les félins,
les éléphants ou encore les otaries. Mais
pour les dauphins, les experts considèrent
qu’elle est tout simplement impossible.
Les delphinariums tuent les dauphinsEn raison de cette haute mortalité en cap-
tivité, les delphinariums sont constamment
à la recherche de nouveaux pensionnaires.
Ils en trouvent notamment aux Caraïbes,
en Russie, au Japon et en Indonésie. Dé-
fendre ce commerce comme étant pro-
fitable au maintien de l’espèce relève du
cynisme. Les captures au Japon sont par-
ticulièrement cruelles, comme à Taijii où
chaque année des centaines de dauphins,
de marsouins et de globicéphales sont mas-
sacrés. Seuls quelques beaux spécimens
sont proposés à la vente et des experts esti-
ment que pour chaque dauphin livré, deux
à dix autres meurent durant la capture ou
le transport! Les survivants sont traumati-
sés par la perte de leur famille, la panique
de la capture et le stress du transport, et
ils souffrent à leur destination de condi-
tions de vie souvent défavorables. Selon la
convention CITES, entre 1979 et 2008 ce
sont 250 delphinidés qui ont été introduits
officiellement en Europe, dont 11 en Suisse.
Dans l’océan, les dauphins parcourent
chaque jour une bonne centaine de kilo-
mètres, plongent à plus de 100 mètres de
profondeur, se jouent des vagues et des
vents, forment des troupes complexes qui
communiquent dans un langage qui leur
est propre et sondent les alentours à l’aide
d’un sonar. Prisonniers d’un delphinarium,
leur activité se résume à des actions sté-
réotypées et répétitives. Ils développent des
insuffisances dues à la qualité médiocre de
l’eau et de leur alimentation, tandis que
leur langage et leur sonar - pourtant si im-
portant pour eux - s’estompent peu à peu.
En outre, ils souffrent quotidiennement du
soleil et du bruit, leur vie se résumant à des
sauts destinés à gober des poissons morts.
Et parce que les dauphins n’ont pas comme
les hommes un visage sur lequel on peut
lire le rictus du désespoir, on en conclut
qu’ils semblent parfaitement heureux.
con
nyl
and
isto
ckph
oto
isto
ckph
oto
Le cas de Conny-LandChez nous aussi il existe un delphinarium:
il se nomme Conny-Land et est situé en
Suisse orientale. L’automne dernier, il a
fait les gros titres de la presse suite au dé-
cès consécutif de deux dauphins en raison
d’un empoisonnement aux antibiotiques.
Les compétences de ce parc animalier ont
été remises en question, le fait d’utiliser
trop fréquemment de tels antibiotiques
étant un signe évident de carences. De
plus, au cours des trois dernières années,
pas moins de huit dauphins sont morts
au Conny-Land, soit pour des causes in-
connues, soit pour des inflammations des
poumons ou des défaillances rénales, ou
encore par noyade ou euthanasie. Un tel
Mortelle passion pour les dauphinsLes dauphins exercent une grande fascination sur les hommes. Créatures hautement intelligentes et sociales, ils nous sont étrangement à la fois proches et lointains puisqu’ils vivent dans cet autre uni-vers qu’est le monde aquatique. Les dauphins nous sont devenus familiers au travers notamment de la série télévisée à succès retraçant les aventures de Flipper. Les delphinariums instrumentalisent cette fascination en important des dauphins et refusent de voir le risque mortel auquel ils les exposent!
Rien de rigolo: les dauphins ne sont pas des clowns.
Conny-Land: Une détention conforme est impossible avec les dauphins.
nombre de décès soulève un véritable pro-
blème. Certes, les conditions de déten-
tion dans ce delphinarium respectent les
normes – minimalistes il est vrai – de la loi
sur la protection des animaux, mais le bas-
sin est trop petit, trop simpliste et pas assez
profond. Les trois dauphins restants ont en
outre passé l’hiver enfermés dans une pis-
cine couverte annexe. Ce parc est certes
conforme, mais assurément pas vraiment
respectueux du bien-être animal.
Mais la résistance face à cette indus-
trie prend de l’ampleur. Près de 80’000 per-
sonnes ont signé la pétition de l’organi-
sation Oceancare, demandant aux autori-
tés de l’UE l’interdiction à l’échelle euro-
péenne du commerce des dauphins et de la
construction de nouveaux delphinariums.
Parallèlement, une motion (dite Gadient)
exige des chambres fédérales une inter-
diction du commerce des delphinidés en
Suisse. La PSA soutient cette double exi-
gence, car la détention de dauphins dans
des parcs d’attractions n’est pas justifiable
dans un pays comme le nôtre.
En effet, les delphinariums ne peuvent
se targuer d’aucune valeur pédagogique
ou scientifique. Ils ne font que donner une
image faussée des animaux sauvages que
sont les dauphins, et chaque billet d’entrée
vendu soutient par ricochet la cruauté de
leur pêche. Quiconque aime et respecte les
dauphins se refusera de céder aux sirènes
de parcs animaliers comme le Conny-
Land.- Sara Wehrli
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 1110
P O L I T I Q U E A G R I C O L E
Le bien-être animal devra être ancré dans la loi sur l’agriculture
E X P E R I M E N T A T I O N A N I M A L E
Le test alternatif pour le Botox enfin admis
Swissmedic a enfin autorisé l’utilisation
du test de cellules développé par la firme
Allergan pour les produits à base de Bo-
tox, comme l’avaient fait auparavant les
services médicaux officiels américains et
canadiens.
Des dizaines de milliers de souris en
FOTO
LIA
gn
u
sOyL
enT
neT
wO
rk
La Confédération doit veiller à ce que
l’agriculture apporte une contribution es-
sentielle à la garantie du bien-être ani-
mal. Le Conseil fédéral propose d’ancrer
cette prescription dans la loi sur l’agri-
culture. Dans un message relatif à la poli-
tique agricole, il souligne que cette exi-
gence répond aux vœux des milieux de
protection des animaux. Même si aucune
modification fondamentale de la loi n’y
soit liée, on peut se réjouir de la signifi-
cation sociale de cette demande.
En effet, le Conseil fédéral place
concrètement le bien-être animal dans la
lignée des programmes de réglementation
déjà existants, tels que ceux régissant la
SST (Systèmes de stabulation respectueux
des animaux) et la SRPA (Sorties régu-
lières en plein air). Dans le cadre de ce
dernier programme, on vise une partici-
pation de 8% à l’horizon 2017.
Le Conseil fédéral reconnaît que le
taux de participation varie considéra-
blement selon les espèces animales. Si
la plupart des élevages de volailles sont
conformes aux normes SST, les élevages
de porcs ne participent qu’à 64% et ceux
de bovins à 42% seulement. Quant à la
participation au programme SRPA, elle
reste trop limitée dans certaines catégo-
ries d’élevage, celle des poulets notam-
ment.
profiteront. Car jusqu’ici le réexamen
des produits dérivés de cette matière très
toxique nécessitait le sacrifice de près de
600’000 rongeurs lors des expérimenta-
tions. Toutefois, la nouvelle méthode n’a
malheureusement pas encore été rendue
obligatoire.
La Commission du Conseil national pro-
pose à nouveau d’inscrire dans la loi l’in-
terdiction du transit des animaux de bou-
cherie par la route. Aujourd’hui, cette in-
terdiction de transit n’est ancrée que dans
une réglementation. Le Conseil national a
déjà approuvé ce changement suite à l’in-
terpellation parlementaire de l’ancienne
C O N S E I L N A T I O N A L
Les transports d’animaux de boucherie à nouveau en question
conseillère nationale Barbara Marty
Kälin. En effet, le Conseil national craint
que l’UE puisse insister sur l’annulation de
cette interdiction si elle n’est pas ancrée
dans la loi. Jusqu’ici, le Conseil des Etats
n’a jamais rien voulu savoir de ce chan-
gement, c’est pourquoi la Commission du
National revient à nouveau à la charge.
+ + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s
C O N S E I L D E S E T A T S
Plus de subventions
pour les tortionnaires
d’animaux
Le Conseil des Etats veut supprimer
ou réduire les paiements directs aux
exploitants qui ne respectent pas la
loi sur la protection des animaux.
Une motion allant dans ce sens, dé-
posée par le député UDC This Jenny,
a été acceptée par 22 voix contre 7.
Cette décision fait suite au cas
de ce paysan thurgovien qui, après
de multiples infractions à la loi sur
la protection des animaux, s’était
vu refuser le paiement de ses sub-
ventions directes par les autorités de
son canton. L’agriculteur avait alors
recouru devant le Tribunal fédéral,
qui lui avait donné raison. Pour la
haute cour en effet, seuls les paie-
ments directs ayant un lien avec
l’élevage peuvent être supprimés.
Le député s’est élevé contre cette
décision: pour lui, il n’est pas com-
préhensible que des tortionnaires
puissent bénéficier de subventions
de la part de la Confédération. Un
tel cadeau porte atteinte à l’image
des agriculteurs corrects.
P E A U X D E R E P T I L E S
La PSA distingue des marques
horlogèresDepuis le lancement, en 2011, de la cam-
pagne de la PSA contre l’utilisation de
la peau de reptiles pour les bracelets de
montres, plus de soixante firmes horlo-
gères suisses ont accepté officiellement de
renoncer à l’utilisation de tels produits.
La PSA a remis un certificat à chacune
d’entre elles, et elle les remercie chaleu-
reusement de cette preuve de conscience
et de prise de responsabilité vis-à-vis des
animaux et de la nature.
D U R C I S S E M E N T D E L A L O I
Interdiction du commerce des peaux de chiens et de chats
Le commerce des peaux de chats et de
chiens n’a guère trouvé de défenseurs. Le
Parlement a voté une motion demandant
au Conseil fédéral un durcissement de la
loi. Par conséquent, désor-
mais ce ne sont pas les seules
importations qui sont inter-
dites, mais également l’en-
semble de ce commerce.
En outre, cette révision de
la loi prévoit que le Conseil
fédéral peut interdire le com-
merce d’animaux entraînant
des problèmes physiques et
des détentions hors normes.
La commission concernée a recommandé
cette révision, laquelle repassera proba-
blement devant le Conseil national lors
de la session de printemps.
P E C H E
L’origine des poissons sera mieux contrôlée
La Suisse doit garantir au travers de ses
propres contrôles qu’aucun produit de
pêche illégal n’arrive dans le commerce.
La motion déposée par le conseiller natio-
nal socialiste Carlo Sommaruga a été ac-
ceptée par 26 voix contre 8 par le Conseil
des Etats. Le Conseil national avait éga-
lement approuvé la motion auparavant.
Le Conseil fédéral s’était prononcé
contre la motion, notamment parce
qu’une grande partie des poissons et de
ses dérivés provient de l’UE, où leur ori-
gine est déjà clarifiée.
FOTO
LIA
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 1110
P O L I T I Q U E A G R I C O L E
Le bien-être animal devra être ancré dans la loi sur l’agriculture
E X P E R I M E N T A T I O N A N I M A L E
Le test alternatif pour le Botox enfin admis
Swissmedic a enfin autorisé l’utilisation
du test de cellules développé par la firme
Allergan pour les produits à base de Bo-
tox, comme l’avaient fait auparavant les
services médicaux officiels américains et
canadiens.
Des dizaines de milliers de souris en
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wO
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La Confédération doit veiller à ce que
l’agriculture apporte une contribution es-
sentielle à la garantie du bien-être ani-
mal. Le Conseil fédéral propose d’ancrer
cette prescription dans la loi sur l’agri-
culture. Dans un message relatif à la poli-
tique agricole, il souligne que cette exi-
gence répond aux vœux des milieux de
protection des animaux. Même si aucune
modification fondamentale de la loi n’y
soit liée, on peut se réjouir de la signifi-
cation sociale de cette demande.
En effet, le Conseil fédéral place
concrètement le bien-être animal dans la
lignée des programmes de réglementation
déjà existants, tels que ceux régissant la
SST (Systèmes de stabulation respectueux
des animaux) et la SRPA (Sorties régu-
lières en plein air). Dans le cadre de ce
dernier programme, on vise une partici-
pation de 8% à l’horizon 2017.
Le Conseil fédéral reconnaît que le
taux de participation varie considéra-
blement selon les espèces animales. Si
la plupart des élevages de volailles sont
conformes aux normes SST, les élevages
de porcs ne participent qu’à 64% et ceux
de bovins à 42% seulement. Quant à la
participation au programme SRPA, elle
reste trop limitée dans certaines catégo-
ries d’élevage, celle des poulets notam-
ment.
profiteront. Car jusqu’ici le réexamen
des produits dérivés de cette matière très
toxique nécessitait le sacrifice de près de
600’000 rongeurs lors des expérimenta-
tions. Toutefois, la nouvelle méthode n’a
malheureusement pas encore été rendue
obligatoire.
La Commission du Conseil national pro-
pose à nouveau d’inscrire dans la loi l’in-
terdiction du transit des animaux de bou-
cherie par la route. Aujourd’hui, cette in-
terdiction de transit n’est ancrée que dans
une réglementation. Le Conseil national a
déjà approuvé ce changement suite à l’in-
terpellation parlementaire de l’ancienne
C O N S E I L N A T I O N A L
Les transports d’animaux de boucherie à nouveau en question
conseillère nationale Barbara Marty
Kälin. En effet, le Conseil national craint
que l’UE puisse insister sur l’annulation de
cette interdiction si elle n’est pas ancrée
dans la loi. Jusqu’ici, le Conseil des Etats
n’a jamais rien voulu savoir de ce chan-
gement, c’est pourquoi la Commission du
National revient à nouveau à la charge.
+ + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s
C O N S E I L D E S E T A T S
Plus de subventions
pour les tortionnaires
d’animaux
Le Conseil des Etats veut supprimer
ou réduire les paiements directs aux
exploitants qui ne respectent pas la
loi sur la protection des animaux.
Une motion allant dans ce sens, dé-
posée par le député UDC This Jenny,
a été acceptée par 22 voix contre 7.
Cette décision fait suite au cas
de ce paysan thurgovien qui, après
de multiples infractions à la loi sur
la protection des animaux, s’était
vu refuser le paiement de ses sub-
ventions directes par les autorités de
son canton. L’agriculteur avait alors
recouru devant le Tribunal fédéral,
qui lui avait donné raison. Pour la
haute cour en effet, seuls les paie-
ments directs ayant un lien avec
l’élevage peuvent être supprimés.
Le député s’est élevé contre cette
décision: pour lui, il n’est pas com-
préhensible que des tortionnaires
puissent bénéficier de subventions
de la part de la Confédération. Un
tel cadeau porte atteinte à l’image
des agriculteurs corrects.
P E A U X D E R E P T I L E S
La PSA distingue des marques
horlogèresDepuis le lancement, en 2011, de la cam-
pagne de la PSA contre l’utilisation de
la peau de reptiles pour les bracelets de
montres, plus de soixante firmes horlo-
gères suisses ont accepté officiellement de
renoncer à l’utilisation de tels produits.
La PSA a remis un certificat à chacune
d’entre elles, et elle les remercie chaleu-
reusement de cette preuve de conscience
et de prise de responsabilité vis-à-vis des
animaux et de la nature.
D U R C I S S E M E N T D E L A L O I
Interdiction du commerce des peaux de chiens et de chats
Le commerce des peaux de chats et de
chiens n’a guère trouvé de défenseurs. Le
Parlement a voté une motion demandant
au Conseil fédéral un durcissement de la
loi. Par conséquent, désor-
mais ce ne sont pas les seules
importations qui sont inter-
dites, mais également l’en-
semble de ce commerce.
En outre, cette révision de
la loi prévoit que le Conseil
fédéral peut interdire le com-
merce d’animaux entraînant
des problèmes physiques et
des détentions hors normes.
La commission concernée a recommandé
cette révision, laquelle repassera proba-
blement devant le Conseil national lors
de la session de printemps.
P E C H E
L’origine des poissons sera mieux contrôlée
La Suisse doit garantir au travers de ses
propres contrôles qu’aucun produit de
pêche illégal n’arrive dans le commerce.
La motion déposée par le conseiller natio-
nal socialiste Carlo Sommaruga a été ac-
ceptée par 26 voix contre 8 par le Conseil
des Etats. Le Conseil national avait éga-
lement approuvé la motion auparavant.
Le Conseil fédéral s’était prononcé
contre la motion, notamment parce
qu’une grande partie des poissons et de
ses dérivés provient de l’UE, où leur ori-
gine est déjà clarifiée.
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L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 1312
U S A
Fourrures interdites dans des bars
sere
na
slso
lom
on
Dn
ain
fo.c
om
isto
ckph
oto
Propriétaire de bars dans le quartier de
Manhattan, Johnny Barounis est sub-
mergé de courriels de félicitation prove-
nant du monde entier. En effet, les por-
teurs de fourrures sont refusés dans ses
établissements sis dans l’Upper East Side,
le Lower East Side et l’East Village de New
York.
En réalité, cette interdiction de la
fourrure avait été décrétée il y a déjà
une dizaine d’années, mais ce n’est que
lorsqu’elle a fait l’objet d’un article sur
internet qu’elle a été connue du grand
public. Les messages de félicita-
tion ont explosé sur la toile, en prove-
nance du monde entier. Des habitants de
Hollywood désirent ainsi imiter Barou-
nis, mais ils devront attendre 2013, soit
jusqu’à l’introduction d’une interdiction
de la fourrure dans cette ville de la côte
ouest.
A New York, cette interdiction n’a
cependant pas fait que des heureux. Il
a même fallu l’intervention de la police
pour calmer une cliente furieuse. C’est en
tant que défenseur convaincu de la cause
animale que John Barounis en est venu à
cette décision spectaculaire.
U E
Moins d’antibiotiques pour les animaux d’élevage
Le commissaire européen à la santé John
Dalli préconise de limiter l’usage des an-
tibiotiques chez les animaux d’élevage à
un minimum afin de prévenir les résis-
tances. L’administration purement pré-
ventive d’antibiotiques dans la filière ani-
G r E c E
Plus que des cirques
sans animauxLes animaux sont désormais interdits
dans les cirques grecs. Comme l’ont
souligné les médias de la péninsule
hellénique, la Grèce est un pionnier
en la matière sur le plan européen,
cette interdiction étant ancrée dans
sa nouvelle loi sur la protection des
animaux. Jusqu’ici, treize autres pays
européens ont promulgué l’interdic-
tion ou la limitation des animaux
sauvages dans les cirques.
male est une erreur qui doit être corrigée
rapidement, affirme Agra Europe. Dalli a
également critiqué l’utilisation des anti-
biotiques sans surveillance vétérinaire et
a demandé aux pays membres de partici-
per activement à son élimination.
c A n A d A
Le refus de la chasse au
phoque s’amplifieLa Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie
ont promulgué une interdiction d’importa-
tion et d’exportation des peaux de phoque.
Cette décision fait suite à celle du premier-
ministre Poutine qui, en 2009, avait interdit
la chasse aux phoques sur le territoire russe
pour des raisons de protection animale.
Avec plus de deux millions de phoques
abattus au cours de la dernière décennie,
les chasseurs canadiens détiennent un triste
record mondial. Pire, les statistiques de ce
massacre prouvent que 98% des pinnipèdes
tués au cours des cinq dernières années
n’avaient pas atteint l’âge de trois mois.
Décision: Végétarien, Johnny Barounis ne veut pas de fourrures dans ses bars new-yorkais.
+ + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E
Une nouvelle fois, le vieux triporteur
branlant a rendu l’âme. Pourtant, le béné-
vole qui s’apprêtait à entamer sa tournée
de vaccination contre la rage des chiens
de la ville de Pingyao en aurait eu bien
besoin.
Cette situation fait partie des mul-
tiples petits problèmes quotidiens ren-
contrés par Chen Qian et Zhang Yang,
les deux initiateurs de l’action de protec-
tion animale qu’ils ont décidé de mener à
terme. Une fois encore, ils devront recou-
rir à leur science de l’improvisation.
Un chemin malaiséDepuis que ces deux protecteurs des ani-
maux ont démarré leur action dans cette
ville médiévale avec le
soutien de la PSA, ils
doivent lutter contre
une inertie généralisée.
Certes, l’on reconnaît
aux chiens de nom-
breuses qualités posi-
tives, notamment au
travers des signes de
l’horoscope chinois.
Mais dans la vraie
vie, la plupart des détenteurs
d’animaux ne s’inquiètent guère de leur
santé. D’ailleurs, la République populaire
de Chine ne dispose pas encore d’une vé-
ritable loi de protection animale.
Par petits pasChen Qian et Zhang Yang ont démarré
leur campagne en faveur des chiens.
Sous l’appellation de «Pink Collar» (col-
lier rose), ils tentent de convaincre leurs
propriétaires de l’utilité du vaccin contre
la rage. Cette vaccination est gratuite, les
doses étant fournies par l’«Animals Asia
Foundation».
Les initiateurs de l’action sont tous
deux étudiants en médecine vétérinaire
à l’Université agricole de Shanxi. Ils
consacrent tous leurs week-ends libres
à cette tâche de vaccination des chiens
de Pingyao, accumulant les kilomètres
sur leur tricycle. Ce n’est pas chose fa-
cile que de convaincre les propriétaires
de la nécessité de l’intervention, la plu-
part d’entre eux n’ayant jamais entendu
parler de prévention ni de protection ani-
male.
Irrésistible marche en avantIl n’empêche que leurs efforts incessants
ont à ce jour permis la vaccination de
18% des chiens officiellement enregistrés
dans la ville.
Mais très motivés, les deux futurs
vétérinaires veulent aller plus loin. Leur
prochain objectif est de limiter la prolifé-
ration incontrôlée des chiens par le biais
de la castration. Grâce au soutien finan-
cier de la PSA et du «Marchig Trust», ils
ont mis sur pied un centre médical avec
salle d’opération, espaces de traitement et
bureau ouvert depuis octobre de l’année
dernière. -� Mark Rissi
Espoir pour les chiens en chine L’Empire du Milieu est un pays peu ouvert en ma-
tière de protection animale. Toutefois, un projet pionnier lancé dans la province chinoise de Pin-gyao marque une première ouverture.
Nous avons besoin de votre soutien
Pink Collar: Un collier de couleur rose est devenu le symbole des actions animalières à pingyao.
MERCIafin que cette action de protection animale en chine puisse continuer à être
soutenue, nous dépendons de votre aide. elle nécessite en effet un apport
financier indispensable pour l’achat de médicaments et d’équipements, ainsi
que pour la couverture des frais d’information de la population. nous vous
remercions sincèrement de votre contribution!
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/2012 1312
U S A
Fourrures interdites dans des bars
sere
na
slso
lom
on
Dn
ain
fo.c
om
isto
ckph
oto
Propriétaire de bars dans le quartier de
Manhattan, Johnny Barounis est sub-
mergé de courriels de félicitation prove-
nant du monde entier. En effet, les por-
teurs de fourrures sont refusés dans ses
établissements sis dans l’Upper East Side,
le Lower East Side et l’East Village de New
York.
En réalité, cette interdiction de la
fourrure avait été décrétée il y a déjà
une dizaine d’années, mais ce n’est que
lorsqu’elle a fait l’objet d’un article sur
internet qu’elle a été connue du grand
public. Les messages de félicita-
tion ont explosé sur la toile, en prove-
nance du monde entier. Des habitants de
Hollywood désirent ainsi imiter Barou-
nis, mais ils devront attendre 2013, soit
jusqu’à l’introduction d’une interdiction
de la fourrure dans cette ville de la côte
ouest.
A New York, cette interdiction n’a
cependant pas fait que des heureux. Il
a même fallu l’intervention de la police
pour calmer une cliente furieuse. C’est en
tant que défenseur convaincu de la cause
animale que John Barounis en est venu à
cette décision spectaculaire.
U E
Moins d’antibiotiques pour les animaux d’élevage
Le commissaire européen à la santé John
Dalli préconise de limiter l’usage des an-
tibiotiques chez les animaux d’élevage à
un minimum afin de prévenir les résis-
tances. L’administration purement pré-
ventive d’antibiotiques dans la filière ani-
G r E c E
Plus que des cirques
sans animauxLes animaux sont désormais interdits
dans les cirques grecs. Comme l’ont
souligné les médias de la péninsule
hellénique, la Grèce est un pionnier
en la matière sur le plan européen,
cette interdiction étant ancrée dans
sa nouvelle loi sur la protection des
animaux. Jusqu’ici, treize autres pays
européens ont promulgué l’interdic-
tion ou la limitation des animaux
sauvages dans les cirques.
male est une erreur qui doit être corrigée
rapidement, affirme Agra Europe. Dalli a
également critiqué l’utilisation des anti-
biotiques sans surveillance vétérinaire et
a demandé aux pays membres de partici-
per activement à son élimination.
c A n A d A
Le refus de la chasse au
phoque s’amplifieLa Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie
ont promulgué une interdiction d’importa-
tion et d’exportation des peaux de phoque.
Cette décision fait suite à celle du premier-
ministre Poutine qui, en 2009, avait interdit
la chasse aux phoques sur le territoire russe
pour des raisons de protection animale.
Avec plus de deux millions de phoques
abattus au cours de la dernière décennie,
les chasseurs canadiens détiennent un triste
record mondial. Pire, les statistiques de ce
massacre prouvent que 98% des pinnipèdes
tués au cours des cinq dernières années
n’avaient pas atteint l’âge de trois mois.
Décision: Végétarien, Johnny Barounis ne veut pas de fourrures dans ses bars new-yorkais.
+ + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E
Une nouvelle fois, le vieux triporteur
branlant a rendu l’âme. Pourtant, le béné-
vole qui s’apprêtait à entamer sa tournée
de vaccination contre la rage des chiens
de la ville de Pingyao en aurait eu bien
besoin.
Cette situation fait partie des mul-
tiples petits problèmes quotidiens ren-
contrés par Chen Qian et Zhang Yang,
les deux initiateurs de l’action de protec-
tion animale qu’ils ont décidé de mener à
terme. Une fois encore, ils devront recou-
rir à leur science de l’improvisation.
Un chemin malaiséDepuis que ces deux protecteurs des ani-
maux ont démarré leur action dans cette
ville médiévale avec le
soutien de la PSA, ils
doivent lutter contre
une inertie généralisée.
Certes, l’on reconnaît
aux chiens de nom-
breuses qualités posi-
tives, notamment au
travers des signes de
l’horoscope chinois.
Mais dans la vraie
vie, la plupart des détenteurs
d’animaux ne s’inquiètent guère de leur
santé. D’ailleurs, la République populaire
de Chine ne dispose pas encore d’une vé-
ritable loi de protection animale.
Par petits pasChen Qian et Zhang Yang ont démarré
leur campagne en faveur des chiens.
Sous l’appellation de «Pink Collar» (col-
lier rose), ils tentent de convaincre leurs
propriétaires de l’utilité du vaccin contre
la rage. Cette vaccination est gratuite, les
doses étant fournies par l’«Animals Asia
Foundation».
Les initiateurs de l’action sont tous
deux étudiants en médecine vétérinaire
à l’Université agricole de Shanxi. Ils
consacrent tous leurs week-ends libres
à cette tâche de vaccination des chiens
de Pingyao, accumulant les kilomètres
sur leur tricycle. Ce n’est pas chose fa-
cile que de convaincre les propriétaires
de la nécessité de l’intervention, la plu-
part d’entre eux n’ayant jamais entendu
parler de prévention ni de protection ani-
male.
Irrésistible marche en avantIl n’empêche que leurs efforts incessants
ont à ce jour permis la vaccination de
18% des chiens officiellement enregistrés
dans la ville.
Mais très motivés, les deux futurs
vétérinaires veulent aller plus loin. Leur
prochain objectif est de limiter la prolifé-
ration incontrôlée des chiens par le biais
de la castration. Grâce au soutien finan-
cier de la PSA et du «Marchig Trust», ils
ont mis sur pied un centre médical avec
salle d’opération, espaces de traitement et
bureau ouvert depuis octobre de l’année
dernière. -� Mark Rissi
Espoir pour les chiens en chine L’Empire du Milieu est un pays peu ouvert en ma-
tière de protection animale. Toutefois, un projet pionnier lancé dans la province chinoise de Pin-gyao marque une première ouverture.
Nous avons besoin de votre soutien
Pink Collar: Un collier de couleur rose est devenu le symbole des actions animalières à pingyao.
MERCIafin que cette action de protection animale en chine puisse continuer à être
soutenue, nous dépendons de votre aide. elle nécessite en effet un apport
financier indispensable pour l’achat de médicaments et d’équipements, ainsi
que pour la couverture des frais d’information de la population. nous vous
remercions sincèrement de votre contribution!
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012TIERREPORT 1/2012 1526
Le concours d’affiches anti-fourrures or-
ganisé en Chine par la PSA connaît un
succès remarquable. Depuis sa première
édition en 2007, ce ne sont pas moins de
61’317 étudiantes et étudiants en art qui
ont soumis leurs réalisations au jury du
concours.
Ces jeunes universitaires sont deve-
nus en quelque sorte des ambassadeurs
de notre vision de la protection animale.
Car au-delà du thème du commerce de la
fourrure lui-même, c’est toute la problé-
matique de sa perception dans le grand
public qu’il s’agit de transformer.
Conséquence directeCette année, la frêle étudiante en art Fang
Bing (23 ans), de l’Université Guangxi,
a remporté le premier prix du concours
avec son affiche intitulée «Beautiful kil-
lers». Pour réaliser son ébauche, elle a uti-
lisé un manteau de fourrure emprunté à
une camarade d’étude.
Au terme de son travail et avant de
rendre le manteau à sa collègue, elle lui
envoya par courriel le film de la PSA
sur le commerce de la fourrure en Chine
(www.protection-animaux.com/fourrure
et www.animal-protection.net/furtrade).
Ce court-métrage l’a bouleversée et
peu après, la camarade en question an-
nonçait sa décision de renoncer immédia-
tement au port de la fourrure et d’encou-
rager son entourage à en faire de même.
Une subtile transposition du thèmeC’est en premier lieu pour sensibiliser les
femmes que Fang Bing a choisi d’écarter
une vision de supplice animalier de son
affiche. Elle a préféré jouer la carte de la
douceur et du confort de la fourrure plu-
tôt que celle du coup de poing. Le mes-
sage – indirect – que procure l’affiche doit
secouer les sentiments et amener à la ré-
flexion, a expliqué la créatrice lors de la
présentation de son œuvre.
Des racines dans l’amour de la natureL’engagement de l’étudiante pour la pro-
tection des animaux a pris racine dans
son milieu familial. Son père est en effet
garde-forestier et son grand-père est spé-
cialisé dans la médecine chinoise tradi-
tionnelle. Depuis six ans, un chat baptisé
«Léopard» fait la joie de toute sa famille.
Au terme de ses études, Fang Bing
veut devenir enseignante. Elle s’est d’ores
et déjà fixé comme but de développer la
fibre de la protection animale chez ses fu-
turs élèves des deux sexes. -�
� Mark Rissi
zvg
«Beautiful killers» remporte le concours d’affiches
L’étudiante en art Fang Bing a remporté le premier prix du dernier concours anti-fourrures chinois. Au lieu de travailler avec des images sanguinaires, elle a choisi d’aborder le sujet par le biais de l’émotivité féminine.
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012TIERREPORT 1/2012 1526
Le concours d’affiches anti-fourrures or-
ganisé en Chine par la PSA connaît un
succès remarquable. Depuis sa première
édition en 2007, ce ne sont pas moins de
61’317 étudiantes et étudiants en art qui
ont soumis leurs réalisations au jury du
concours.
Ces jeunes universitaires sont deve-
nus en quelque sorte des ambassadeurs
de notre vision de la protection animale.
Car au-delà du thème du commerce de la
fourrure lui-même, c’est toute la problé-
matique de sa perception dans le grand
public qu’il s’agit de transformer.
Conséquence directeCette année, la frêle étudiante en art Fang
Bing (23 ans), de l’Université Guangxi,
a remporté le premier prix du concours
avec son affiche intitulée «Beautiful kil-
lers». Pour réaliser son ébauche, elle a uti-
lisé un manteau de fourrure emprunté à
une camarade d’étude.
Au terme de son travail et avant de
rendre le manteau à sa collègue, elle lui
envoya par courriel le film de la PSA
sur le commerce de la fourrure en Chine
(www.protection-animaux.com/fourrure
et www.animal-protection.net/furtrade).
Ce court-métrage l’a bouleversée et
peu après, la camarade en question an-
nonçait sa décision de renoncer immédia-
tement au port de la fourrure et d’encou-
rager son entourage à en faire de même.
Une subtile transposition du thèmeC’est en premier lieu pour sensibiliser les
femmes que Fang Bing a choisi d’écarter
une vision de supplice animalier de son
affiche. Elle a préféré jouer la carte de la
douceur et du confort de la fourrure plu-
tôt que celle du coup de poing. Le mes-
sage – indirect – que procure l’affiche doit
secouer les sentiments et amener à la ré-
flexion, a expliqué la créatrice lors de la
présentation de son œuvre.
Des racines dans l’amour de la natureL’engagement de l’étudiante pour la pro-
tection des animaux a pris racine dans
son milieu familial. Son père est en effet
garde-forestier et son grand-père est spé-
cialisé dans la médecine chinoise tradi-
tionnelle. Depuis six ans, un chat baptisé
«Léopard» fait la joie de toute sa famille.
Au terme de ses études, Fang Bing
veut devenir enseignante. Elle s’est d’ores
et déjà fixé comme but de développer la
fibre de la protection animale chez ses fu-
turs élèves des deux sexes. -�
� Mark Rissi
zvg
«Beautiful killers» remporte le concours d’affiches
L’étudiante en art Fang Bing a remporté le premier prix du dernier concours anti-fourrures chinois. Au lieu de travailler avec des images sanguinaires, elle a choisi d’aborder le sujet par le biais de l’émotivité féminine.
17
A les voir sauter avec habileté et vivacité
d’une branche à l’autre, on ne peut que
constater que ces gracieux petits singes
n’ont rien de morbide. Il faut chercher
l’origine de leur surnom dans l’aspect de
leur faciès qui fait penser à un crâne hu-
main avec ses orbites noires entourées de
fourrure blanche et son petit museau noir.
Le reste de sa fourrure est plus coloré, al-
lant du vert d’argile du corps au jaune-
orange moutardé des membres. Le ventre
est quant à lui blanc ou gris clair.
Sujet d’expérimentation et animal domestiqueAvec un corps d’une longueur de 26 à
rique centrale, se divisent en cinq espèces
distinctes, toutes essentiellement insecti-
vores. Ils passent la moitié de leur temps
à sauter agilement de branche et branche
à la recherche de papillons, d’araignées,
de coléoptères et autres insectes souvent
cachés sous les feuilles. Si cette chasse
s’avère insuffisante, quelques fruits,
fleurs, nectars ou bourgeons suffisent à
leur bonheur.
Mâles exhibitionnistes et femelles dominantesLorsque la période d’accouplement se fait Saïmiris
Pleins de vie malgré leur aspect
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012
exotique. Le plus célèbre d’entre eux est
sans doute le «Monsieur Nilsson» d’un des
romans suédois d’Astrid Lindgren, porté à
l’écran à plusieurs reprises, où le saïmiri
joue le rôle d’un macaque.
Aujourd’hui encore, de nombreuses
petites annonces paraissent dans la presse
et sur internet pour proposer l’achat de
tels primates. Mais aussi attachants qu’ils
puissent paraître, ils n’en restent pas
moins des animaux sauvages et leurs
exigences de mouvement sont si énormes
qu’elles rendent totalement inadéquate
une vie domestique normale. Dans les
zoos dirigés scientifiquement, on peut en
effet observer que les saïmiris sont en per-
pétuelle agitation.
En outre, cet animal qui vit habituel-
lement en communauté ne peut qu’être
malheureux en solitaire. Les jeunes mâles
en particulier passent leur temps à se cha-
mailler joyeusement et à jouer à se tirer
par la queue.
Des arboricoles très agilesCes petits singes, qui vivent dans les forêts
pluviales du bassin amazonien et d’Amé-
Savoureux insectes: C’est là leur nourriture principale, mais ils se contentent de fruits lorsque la chasse n’est pas fructueuse.
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012
36 cm sans la queue, les saïmiris – appe-
lés aussi singes-écureuils – sont plus petits
et plus légers que la plupart des primates,
les mâles étant sensiblement plus grands
que les femelles. Plus longue que le corps
lui-même, leur queue n’est pas préhensile
mais leur sert de balancier et de contre-
poids.
Leur petite taille leur vaut cependant
bien des ennuis. Parce qu’il est apparem-
ment facile à manipuler, le saïmiri a sou-
vent été utilisé comme sujet d’expérimen-
tation par l’industrie pharmaceutique ou
adopté en tant qu’animal domestique
foto
lia
keys
ton
e
Les saïmiris sont aussi appelés singes à tête de mort. Pourtant, ces petits primates américains n’ont rien de cadavérique, bien au contraire. Ils sont en effet en perpétuel mouvement. Mais leur habitat naturel est fortement menacé.
foto
lia
Pause: Durant les moments de calme, ils enroulent souvent leur queue autour de leurs épaules.
16
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A les voir sauter avec habileté et vivacité
d’une branche à l’autre, on ne peut que
constater que ces gracieux petits singes
n’ont rien de morbide. Il faut chercher
l’origine de leur surnom dans l’aspect de
leur faciès qui fait penser à un crâne hu-
main avec ses orbites noires entourées de
fourrure blanche et son petit museau noir.
Le reste de sa fourrure est plus coloré, al-
lant du vert d’argile du corps au jaune-
orange moutardé des membres. Le ventre
est quant à lui blanc ou gris clair.
Sujet d’expérimentation et animal domestiqueAvec un corps d’une longueur de 26 à
rique centrale, se divisent en cinq espèces
distinctes, toutes essentiellement insecti-
vores. Ils passent la moitié de leur temps
à sauter agilement de branche et branche
à la recherche de papillons, d’araignées,
de coléoptères et autres insectes souvent
cachés sous les feuilles. Si cette chasse
s’avère insuffisante, quelques fruits,
fleurs, nectars ou bourgeons suffisent à
leur bonheur.
Mâles exhibitionnistes et femelles dominantesLorsque la période d’accouplement se fait Saïmiris
Pleins de vie malgré leur aspect
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012
exotique. Le plus célèbre d’entre eux est
sans doute le «Monsieur Nilsson» d’un des
romans suédois d’Astrid Lindgren, porté à
l’écran à plusieurs reprises, où le saïmiri
joue le rôle d’un macaque.
Aujourd’hui encore, de nombreuses
petites annonces paraissent dans la presse
et sur internet pour proposer l’achat de
tels primates. Mais aussi attachants qu’ils
puissent paraître, ils n’en restent pas
moins des animaux sauvages et leurs
exigences de mouvement sont si énormes
qu’elles rendent totalement inadéquate
une vie domestique normale. Dans les
zoos dirigés scientifiquement, on peut en
effet observer que les saïmiris sont en per-
pétuelle agitation.
En outre, cet animal qui vit habituel-
lement en communauté ne peut qu’être
malheureux en solitaire. Les jeunes mâles
en particulier passent leur temps à se cha-
mailler joyeusement et à jouer à se tirer
par la queue.
Des arboricoles très agilesCes petits singes, qui vivent dans les forêts
pluviales du bassin amazonien et d’Amé-
Savoureux insectes: C’est là leur nourriture principale, mais ils se contentent de fruits lorsque la chasse n’est pas fructueuse.
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012
36 cm sans la queue, les saïmiris – appe-
lés aussi singes-écureuils – sont plus petits
et plus légers que la plupart des primates,
les mâles étant sensiblement plus grands
que les femelles. Plus longue que le corps
lui-même, leur queue n’est pas préhensile
mais leur sert de balancier et de contre-
poids.
Leur petite taille leur vaut cependant
bien des ennuis. Parce qu’il est apparem-
ment facile à manipuler, le saïmiri a sou-
vent été utilisé comme sujet d’expérimen-
tation par l’industrie pharmaceutique ou
adopté en tant qu’animal domestique
foto
lia
keys
ton
e
Les saïmiris sont aussi appelés singes à tête de mort. Pourtant, ces petits primates américains n’ont rien de cadavérique, bien au contraire. Ils sont en effet en perpétuel mouvement. Mais leur habitat naturel est fortement menacé.
foto
lia
Pause: Durant les moments de calme, ils enroulent souvent leur queue autour de leurs épaules.
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L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/201218
A califourchon: les mères transportent leurs petits sur le dos durant cinq semaines.
proche, les mâles tentent de séduire les fe-
melles en se frappant sur le ventre et en
exhibant leurs muscles ainsi que leur attri-
but sexuel. Le principe est simple: c’est l’in-
dividu le plus «musclé» qui trouve le plus
de considération dans le monde des dames.
En dehors des périodes de procréation,
la hiérarchie est différente dans ces groupes
sociaux pouvant atteindre plusieurs cen-
taines d’individus. Là ce sont les femelles
qui sont dominantes, les mâles étant relé-
gués dans des rôles subordonnés.
A califourchon sur le dosLes femelles mettent leur progéniture au
monde au terme d’une grossesse de cinq
mois environ. Jusqu’à cinq semaines, les
petits restent accrochés à califourchon sur
le dos de leur mère puis ils commencent
à découvrir le monde par leurs propres
moyens.
isto
CkPH
oto
les saïmiris appartiennent à la famille des cébidés (cebidae), laquelle se subdivise en cinq espèces:•le saïmiri commun (saimiri sciureus) qui vit dans le nord de l’amérique du sud;•le saïmiri de Bolivie (saimiri boliviensis), qui vit dans ce pays;•le saïmiri noir (saimiri vanzolinii), qui ne vit que dans un secteur limité de l’amazonie;•le saïmiri à dos rouge (saimiri ustus) qui se distingue des autres parce que sans touffes
de poils aux oreilles;•le saïmiri à dos rouge (saimiri oerstedii) qui vit en amérique centrale (côte pacifique
du Costa Rica et Panama). Il est sur la liste rouge de l’UICN pour être menacé de dis-parition.
zoo Basel
Fiche zoologique
15
+ s e c t i o n s + n e w s + s e z i o n i +
Billet du présidentAu cours de l’année 2011, nous avons en-
registré un record d’entrées en chatterie
concernant des chatons. Affaiblis et per-
clus de parasites, certains d’entre eux ne
s’en sont pas sortis, et ce malgré les soins
prodigués. Une vague sans précédent de
FIP et FELV a été constatée dans notre ré-
gion. Encore une fois, il nous semble im-
portant de relever la nécessité de vacciner
les chats pouvant sortir, car le danger de
contamination est important.
D’autre part, nous avons eu la joie de
voir notre projet d’agrandissement ac-
cepté par le service de l’urbanisme: nous
l’en remercions.
Pour la SPA Chaux-de-Fonds,
le président J.-J.Evard
Natale 2011L’anno 2012 è iniziato con grande entu-
siasmo e forti emozioni, grazie soprattutto
all’attività dei nuovi volontari che ci aiu-
tano a mantenere il nostro rifugio e che
si occupano con gioia e passione dei no-
stri animali.
Entro l’estate vogliamo costruire ac-
canto al nostro terreno uno spazio recin-
tato di circa 1000 mq dove lasciare cor-
rere i nostri cani e svolgere le nostre ma-
nifestazioni. Un ulteriore felice contributo
alla nostra attività che ci permetterà di
migliorare il benessere degli animali in
nostra custodia o in pensione. Ed ogni
novità, anche piccola, ci dà sempre una
grande soddisfazione e coraggio di conti-
nuare. Grazie ancora a tutti coloro che ci
sostengono e che pensano a noi!
Il Presidente
avv. Piero Mazzoleni
Puce électroniqueAfin d’améliorer encore la qualité d’adop-
tion de nos chats, nous avons pris la décision
d’implanter la puce électronique à tous les
chats arrivant dès le 1er janvier 2012.
Trop de chats arrivent dans notre refuge
sans aucun moyen d’identification et mal-
heureusement trop peu sont réclamés, d’où
l’importance de faire mettre la puce par votre
vétérinaire.
Tout ceci a bien entendu un coût, c’est la
raison pour laquelle nous nous voyons dans
l’obligation d’augmenter le prix de l’adop-
tion de Fr. 120.- à Fr. 160.-.
Un grand merci pour votre fidèle sou-
tien! Martine Viquerat
19
Coupon à envoyer à la Protection suisse des animaux Psa, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle, ou à faxer au 061 365 99 90. Vous pouvez aussi commander l’abonnement sur le site www.tierreport.ch
Oui, je m’abonne
L’AMI DES ANIMAUXJe m’abonne à L’AMI DES ANIMAUX au prix de seulement Fr. 12.80 pour une année.
J’offre un abo à L’AMI DES ANIMAUX au prix de Fr. 12.80. Envoyez-moi la facture. Je désire soutenir le travail de la Protection Suisse des Animaux PSA et j’effectue un versement de
Fr. _______________ à son intention.
• Il vous informe sur les activités nationales et internationales de pro-tection animale.
• Il couvre aussi l’en-vers du décor et ap-pelle les choses par leur nom.
• Il donne de nombreux conseils sur les soins à donner aux animaux.
• l’aMI Des aNIMaUX est également dispo-nible par abonnement au prix de fr. 12.80 (4 éditions par année).
Mon adresse (adresse de facturation)Prénom
Nom
Rue et No
NP/Lieu
Date Signature
Bénéficiaire de l’abonnement (nous l’informerons nous-mêmes de ce cadeau)Prénom
Nom
Rue et No
NP/Lieu
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Abonnez-vous à
L’AMI DES ANIMAUX CHF 5.– / eURo 4.– 1/2012
Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.
CALINE - Basset des alpes. Jolie femelle née le 16.3.2010. a placer sans chats!section Psa du Haut-lémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)
La protection animalen’a pas de frontièresLa protezione degli animali non ha limiti
News animalières - Notizi
e d’animali
www.tierre
port.ch
È trascorso un altro anno nel quale ab-
biamo registrato un ulteriore migliora-
mento nel nostro campo di attività con-
cernente il mondo canino con l’ introdu-
zione dell’ obbligatorietà dell’identifica-
zione degli animali per mezzo del micro-
chip.
La maggioranza dei comuni si sono
dotati del lettore risparmiandoci gli in-
terventi alla ricerca dei proprietari degli
animali fuggiti o perduti. Il corso teorico
obbligatorio e l’esame della solvenza dei
nuovi proprietari di cani prima ancora
dell’acquisto dell’animale, da parte delle
polizie comunali ha già ridotto il nostro
impegno per interventi di custodie ina-
deguate.
Con la nuova legge risulta chiara la
responsabilità dei comuni nella fattispecie
con i quali siamo sempre pronti a collabo-
rare. Il presidente
Sempre meglio...
Tandis que les mâles ne s’intéressent
guère à la nouvelle génération, les mères
prennent en charge l’éducation des petits,
souvent avec l’aide d’une autre femelle
jouant le rôle de tante.
Habitat menacéComplètement arboricoles, les saïmiris ne
descendent que rarement sur le sol où ils
sont menacés par leurs prédateurs natu-
rels, serpents et rapaces notamment. Mais
pour ces populations de primates, le prin-
cipal danger est constitué par la défores-
tation galopante. -
Matthias Brunner
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012L’AMI DES ANIMAUX 1/201218
A califourchon: les mères transportent leurs petits sur le dos durant cinq semaines.
proche, les mâles tentent de séduire les fe-
melles en se frappant sur le ventre et en
exhibant leurs muscles ainsi que leur attri-
but sexuel. Le principe est simple: c’est l’in-
dividu le plus «musclé» qui trouve le plus
de considération dans le monde des dames.
En dehors des périodes de procréation,
la hiérarchie est différente dans ces groupes
sociaux pouvant atteindre plusieurs cen-
taines d’individus. Là ce sont les femelles
qui sont dominantes, les mâles étant relé-
gués dans des rôles subordonnés.
A califourchon sur le dosLes femelles mettent leur progéniture au
monde au terme d’une grossesse de cinq
mois environ. Jusqu’à cinq semaines, les
petits restent accrochés à califourchon sur
le dos de leur mère puis ils commencent
à découvrir le monde par leurs propres
moyens.
isto
CkPH
oto
les saïmiris appartiennent à la famille des cébidés (cebidae), laquelle se subdivise en cinq espèces:•le saïmiri commun (saimiri sciureus) qui vit dans le nord de l’amérique du sud;•le saïmiri de Bolivie (saimiri boliviensis), qui vit dans ce pays;•le saïmiri noir (saimiri vanzolinii), qui ne vit que dans un secteur limité de l’amazonie;•le saïmiri à dos rouge (saimiri ustus) qui se distingue des autres parce que sans touffes
de poils aux oreilles;•le saïmiri à dos rouge (saimiri oerstedii) qui vit en amérique centrale (côte pacifique
du Costa Rica et Panama). Il est sur la liste rouge de l’UICN pour être menacé de dis-parition.
zoo Basel
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15
+ s e c t i o n s + n e w s + s e z i o n i +
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clus de parasites, certains d’entre eux ne
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FIP et FELV a été constatée dans notre ré-
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contamination est important.
D’autre part, nous avons eu la joie de
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Il Presidente
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tion de nos chats, nous avons pris la décision
d’implanter la puce électronique à tous les
chats arrivant dès le 1er janvier 2012.
Trop de chats arrivent dans notre refuge
sans aucun moyen d’identification et mal-
heureusement trop peu sont réclamés, d’où
l’importance de faire mettre la puce par votre
vétérinaire.
Tout ceci a bien entendu un coût, c’est la
raison pour laquelle nous nous voyons dans
l’obligation d’augmenter le prix de l’adop-
tion de Fr. 120.- à Fr. 160.-.
Un grand merci pour votre fidèle sou-
tien! Martine Viquerat
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CALINE - Basset des alpes. Jolie femelle née le 16.3.2010. a placer sans chats!section Psa du Haut-lémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)
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La maggioranza dei comuni si sono
dotati del lettore risparmiandoci gli in-
terventi alla ricerca dei proprietari degli
animali fuggiti o perduti. Il corso teorico
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nuovi proprietari di cani prima ancora
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deguate.
Con la nuova legge risulta chiara la
responsabilità dei comuni nella fattispecie
con i quali siamo sempre pronti a collabo-
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Tandis que les mâles ne s’intéressent
guère à la nouvelle génération, les mères
prennent en charge l’éducation des petits,
souvent avec l’aide d’une autre femelle
jouant le rôle de tante.
Habitat menacéComplètement arboricoles, les saïmiris ne
descendent que rarement sur le sol où ils
sont menacés par leurs prédateurs natu-
rels, serpents et rapaces notamment. Mais
pour ces populations de primates, le prin-
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Matthias Brunner
L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012 2120
La PSA segue una nuova strada contro il
sanguinoso commercio delle pellicce. Me-
glio nude che in pelliccia: si mettono in
mostra la modella Jasmin Brunner e la
Miss-Earth-Svizzera Liza Andrea Kuster;
per la nuova campagna innovativa «anti-
pelliccia» della PSA hanno lasciato cadere
i vestiti. Da più di due anni il «marchio
anti-pelliccia della PSA» contraddistingue
con il motto «qui non si vendono pellicce
di animali» i negozi e le marche di abbi-
gliamento, che nella loro collezione non
utilizzano e non vendono vere pellicce.
Basta con abiti di vera pellicciaAmerican Apparel, Blackout, Blue Dog,
Chicorée, Colonys/Companys, Coop City,
Erfolg, Esprit, Filippa K., H&M, Helly
Hansen, Jack Wolfskin, Migros, Sherpa
Outdoor, Strellson, Tarzan, Zimtstern – se
volete comperare qui da noi con buona co-
scienza e garantito senza pelliccia annotate
questi commerci.
Questa vasta scelta è una benedizione
nella lotta contro il maltrattamento degli
animali. Mentre l’industria della pelliccia
promette ai consumatori un prodotto natu-
rale di gran pregio, nasconde che ai costosi
vestiti e alle bordature di moda è appicci-
cato del sangue.
Vittime della modaMalgrado tutte le dichiarazioni dell’indu-
stria della pelliccia, malgrado milionarie
campagne d’immagine e pseudo-marchi,
non esiste pelliccia da una custodia con-
forme alla specie. Le fattorie di animali da
pelliccia sono commerci crudeli: milioni
di animali vivono una corta e dolorosa
vita in strettezze opprimenti e muoiono
di una morte lunga e tormentata. Nelle
macellerie dell’industria delle pellicce ci-
nesi ogni anno vengono scuoiati, ancora
coscienti, centinaia di migliaia di animali.
La Protezione svizzera degli animali PSA
lo ha già documentato da anni.
L’80 percento delle pellicce commer-
ciate nel mondo provengono dalla Cina.
Questo paese, dove tutto ciò che è peloso
viene lavorato, sommerge il globo intero
con pelliccie a basso costo.
Azione raccolta pellicce Nell’ambito dell’ evento di Basilea venne
inoltre effettuata un’ azione di raccolta
di pellicce in favore dei pastori indigenti
della Mongolia. Negli inverni glaciali dell’
Asia centrale gli anacronistici ritagli di
vestiti provenienti dalla Svizzera trovano
un utile impiego quali fodere dei tradi-
zionali mantelli d’inverno dei nomadi. -
� Helen Sandmeier
sts
Meglio nude che in pellicciaIn una sfilata di moda della Protezione svizzera degli animali PSA a Basilea, Kerstin Cook, Miss Svizzera 2010, e altre Miss svizzere candidate presentarono la moda invernale garantita senza pelliccia dalle collezioni di Tarzan, Colonys/Companys, Coop City, Sherpa Outdoor, Chicorée e Jack Wolfskin. Hanno voluto mostrare che esistono belli e impressionanti accessori di moda, giacche riscaldanti, berretti e scialli anche senza maltrattamento animali!
Sono per la moda senza vere pellicce: L’ex-Miss svizzera Kerstin Cook, il presidente PsA Heinz Lienhard, la modella e animatrice Rekha Datta, la modella Jasmin Brunner e la ex-Miss-Earth svizzera Liza Andrea Kuster.
Secondo le disposizioni della UE, ora, ogni
gallina ha a disposizione una superficie di
almeno 600 cm2 (circa un foglio A4) per
una densità d’occupazione di 16,7 esem-
plari per m2 nelle sopraccitate gabbie, la
cui altezza misura 45 cm. Ad aggiungersi
c’è un nido, un ballatoio e una zona con
strame. Ogni parte della gabbia deve essere
predisposta per accorciare gli artigli.
In queste piccole dimensioni sia di lar-
ghezza quanto di altezza, non è cambiato
nulla: le ovaiole non possono nè volare
nè razzolare. Gli allestimenti e soprattutto
i ballatoi restringono ancora di più l’area
per il movimento. Gli animali non possono
compiere normali comportamenti come
caminare e correre, esattamente come nelle
vecchie gabbie.
40 milioni di uova illegali giornalmenteQuasi la metà degli stati membri della UE,
tra i quali Francia, Olanda, Italia, Belgio,
Polonia e Spagna, continuano ad allevare
i polli nelle vecchie gabbie, malgrado il
divieto delle batterie sia stato già intro-
dotto nel 1991.
La continua lotta a proposito delle
gabbie troppo piccole ha fatto ora reagire
la commissione della UE: ha aperto una
procedura per violazione del contratto
contro i 13 stati membri che infrangono
le regole introdotte all’inizio dell’anno. Le
gabbie tradizionali sono composte da gra-
ticole e 4-5 galline vi vegetano durante la
loro esistenza. Le misure corrispondono a
50 x 50 cm, con un’altezza di 40 cm da-
vanti e 35 dietro. L’approvvigionamento,
l’illuminazione, la ventilazione, la rac-
colta delle uova e la pulizia degli escre-
menti avviene in modo completamente
automatizzato.
Il nome «gabbie da batteria» deriva dal
fatto che si dispongono in doppia fila, con
la schiena volta a ciascuna, 4-5 file acca-
tastate l’una sopra l’altra. Così si riescono
a tenere il maggior numero di animali nel
minor spazio possibile.
Multa in arrivoAttraverso l’allevamento in queste gabbie
troppo piccole, non solo vengono tortu-
rate 40 milioni di galline, sostiene la com-
missione, ma anche la non curanza delle
regole apporterebbe anche a distorsioni
del mercato: le imprese che hanno inve-
stito nelle nuove gabbie sono state svan-
taggiate. Se i governi colpiti non agiranno
entro 2 mesi, come conseguenza finale
saranno denunciati alla corte europea e
costretti a pagare multe salate.
Quasi nessun miglioramento Anche con queste cosiddette nuove gabbie
trasformate le esigenze dei polli vengono
prese in considerazione solo in minima
parte. Si tratta di pura finzione: il consu-
matore informato superficialmente si la-
scia tranquillizzare e il vero animalista sa-
prà distinguere tra questa nuova versione
di gabbie e un vero allevamwento rispet-
toso della specie. -�
� Mark Rissi
Raggirato l’allevamentoin batteria
Dal 1° gennaio 2012 nella UE vige il divieto delle convenzio-nali gabbie nell’allevamento delle ovaiole in batteria. Ora sono previste le cosiddette gabbie allestite: una perifrasi tuttavia d’abbellimento. Dal punto di vista etologico, non rappresentano alcuna vera al-ternativa!
MARK Rissi
L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012 2120
La PSA segue una nuova strada contro il
sanguinoso commercio delle pellicce. Me-
glio nude che in pelliccia: si mettono in
mostra la modella Jasmin Brunner e la
Miss-Earth-Svizzera Liza Andrea Kuster;
per la nuova campagna innovativa «anti-
pelliccia» della PSA hanno lasciato cadere
i vestiti. Da più di due anni il «marchio
anti-pelliccia della PSA» contraddistingue
con il motto «qui non si vendono pellicce
di animali» i negozi e le marche di abbi-
gliamento, che nella loro collezione non
utilizzano e non vendono vere pellicce.
Basta con abiti di vera pellicciaAmerican Apparel, Blackout, Blue Dog,
Chicorée, Colonys/Companys, Coop City,
Erfolg, Esprit, Filippa K., H&M, Helly
Hansen, Jack Wolfskin, Migros, Sherpa
Outdoor, Strellson, Tarzan, Zimtstern – se
volete comperare qui da noi con buona co-
scienza e garantito senza pelliccia annotate
questi commerci.
Questa vasta scelta è una benedizione
nella lotta contro il maltrattamento degli
animali. Mentre l’industria della pelliccia
promette ai consumatori un prodotto natu-
rale di gran pregio, nasconde che ai costosi
vestiti e alle bordature di moda è appicci-
cato del sangue.
Vittime della modaMalgrado tutte le dichiarazioni dell’indu-
stria della pelliccia, malgrado milionarie
campagne d’immagine e pseudo-marchi,
non esiste pelliccia da una custodia con-
forme alla specie. Le fattorie di animali da
pelliccia sono commerci crudeli: milioni
di animali vivono una corta e dolorosa
vita in strettezze opprimenti e muoiono
di una morte lunga e tormentata. Nelle
macellerie dell’industria delle pellicce ci-
nesi ogni anno vengono scuoiati, ancora
coscienti, centinaia di migliaia di animali.
La Protezione svizzera degli animali PSA
lo ha già documentato da anni.
L’80 percento delle pellicce commer-
ciate nel mondo provengono dalla Cina.
Questo paese, dove tutto ciò che è peloso
viene lavorato, sommerge il globo intero
con pelliccie a basso costo.
Azione raccolta pellicce Nell’ambito dell’ evento di Basilea venne
inoltre effettuata un’ azione di raccolta
di pellicce in favore dei pastori indigenti
della Mongolia. Negli inverni glaciali dell’
Asia centrale gli anacronistici ritagli di
vestiti provenienti dalla Svizzera trovano
un utile impiego quali fodere dei tradi-
zionali mantelli d’inverno dei nomadi. -
� Helen Sandmeier
sts
Meglio nude che in pellicciaIn una sfilata di moda della Protezione svizzera degli animali PSA a Basilea, Kerstin Cook, Miss Svizzera 2010, e altre Miss svizzere candidate presentarono la moda invernale garantita senza pelliccia dalle collezioni di Tarzan, Colonys/Companys, Coop City, Sherpa Outdoor, Chicorée e Jack Wolfskin. Hanno voluto mostrare che esistono belli e impressionanti accessori di moda, giacche riscaldanti, berretti e scialli anche senza maltrattamento animali!
Sono per la moda senza vere pellicce: L’ex-Miss svizzera Kerstin Cook, il presidente PsA Heinz Lienhard, la modella e animatrice Rekha Datta, la modella Jasmin Brunner e la ex-Miss-Earth svizzera Liza Andrea Kuster.
Secondo le disposizioni della UE, ora, ogni
gallina ha a disposizione una superficie di
almeno 600 cm2 (circa un foglio A4) per
una densità d’occupazione di 16,7 esem-
plari per m2 nelle sopraccitate gabbie, la
cui altezza misura 45 cm. Ad aggiungersi
c’è un nido, un ballatoio e una zona con
strame. Ogni parte della gabbia deve essere
predisposta per accorciare gli artigli.
In queste piccole dimensioni sia di lar-
ghezza quanto di altezza, non è cambiato
nulla: le ovaiole non possono nè volare
nè razzolare. Gli allestimenti e soprattutto
i ballatoi restringono ancora di più l’area
per il movimento. Gli animali non possono
compiere normali comportamenti come
caminare e correre, esattamente come nelle
vecchie gabbie.
40 milioni di uova illegali giornalmenteQuasi la metà degli stati membri della UE,
tra i quali Francia, Olanda, Italia, Belgio,
Polonia e Spagna, continuano ad allevare
i polli nelle vecchie gabbie, malgrado il
divieto delle batterie sia stato già intro-
dotto nel 1991.
La continua lotta a proposito delle
gabbie troppo piccole ha fatto ora reagire
la commissione della UE: ha aperto una
procedura per violazione del contratto
contro i 13 stati membri che infrangono
le regole introdotte all’inizio dell’anno. Le
gabbie tradizionali sono composte da gra-
ticole e 4-5 galline vi vegetano durante la
loro esistenza. Le misure corrispondono a
50 x 50 cm, con un’altezza di 40 cm da-
vanti e 35 dietro. L’approvvigionamento,
l’illuminazione, la ventilazione, la rac-
colta delle uova e la pulizia degli escre-
menti avviene in modo completamente
automatizzato.
Il nome «gabbie da batteria» deriva dal
fatto che si dispongono in doppia fila, con
la schiena volta a ciascuna, 4-5 file acca-
tastate l’una sopra l’altra. Così si riescono
a tenere il maggior numero di animali nel
minor spazio possibile.
Multa in arrivoAttraverso l’allevamento in queste gabbie
troppo piccole, non solo vengono tortu-
rate 40 milioni di galline, sostiene la com-
missione, ma anche la non curanza delle
regole apporterebbe anche a distorsioni
del mercato: le imprese che hanno inve-
stito nelle nuove gabbie sono state svan-
taggiate. Se i governi colpiti non agiranno
entro 2 mesi, come conseguenza finale
saranno denunciati alla corte europea e
costretti a pagare multe salate.
Quasi nessun miglioramento Anche con queste cosiddette nuove gabbie
trasformate le esigenze dei polli vengono
prese in considerazione solo in minima
parte. Si tratta di pura finzione: il consu-
matore informato superficialmente si la-
scia tranquillizzare e il vero animalista sa-
prà distinguere tra questa nuova versione
di gabbie e un vero allevamwento rispet-
toso della specie. -�
� Mark Rissi
Raggirato l’allevamentoin batteria
Dal 1° gennaio 2012 nella UE vige il divieto delle convenzio-nali gabbie nell’allevamento delle ovaiole in batteria. Ora sono previste le cosiddette gabbie allestite: una perifrasi tuttavia d’abbellimento. Dal punto di vista etologico, non rappresentano alcuna vera al-ternativa!
MARK Rissi
L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012 2322
Un giorno di novembre, una fittissima
nebbia attornia Boswil, nella campa-
gna argoviese mentre visitiamo l’azienda
Flurweid di Heidi Fischer e Karl-Martin.
Ai cavalli questo tempo „da lupi“ non
sembra disturbare particolarmente. Impa-
zienti scalpitano e si accalcano all’uscita
del pascolo accessibile tutto l’anno. Ap-
pena Heidi Fischer apre i cordoni di chiu-
sura, i cavalli scattano come a comando
e galoppano sul prato.
Vivere in gruppoAlla fine, anche i due giovani
puledri Freiberger arrivati da
poco osano raggiungere i loro
simili. «È molto dura: sono ap-
pena stati separati dalla madre
e si devono già disporre infe-
riormente nel rango, altrimenti
vengono rimproverati dagli al-
tri cavalli», ci racconta Fischer.
Anche se noi umani ve-
diamo i cavalli spesso come es-
seri docili e dolci, all’interno di
un branco vige una stretta ge-
rarchia; finchè l’ordine di rango
non è stabilito, gli animali si
comportano tra di loro in modo
assai sgarbato.
Proprio su questo compor-
tamento è basato il concetto dei
signori Fischer: al posto di stare
in un pascolo con solo puledri, i giovani
esemplari devono imparare a stare in un
gruppo misto e adulto, così da poter im-
parare il naturale comportamento sociale,
come sarebbe anche in libertà.
Sistema di stabulazione flessibileL’azienda offre inoltre un’ideale infrastrut-
tura basata sulle più nuove conoscenze di
etologia. Come prevede il marchio della
PSA, i cavalli saranno tenuti in gruppo in
stalla ed avranno sempre a dispositzione
una grande area per poter uscire.
La stalla dispone di una grande entrata
separata: i cavalli di rango inferiore pos-
sono schivare gli altri esemplari in ogni
momeneto. Inoltre possiamo trovare 2 box
di integrazione con porte scorrevoli. An-
che la parte esterna, grazie al flessibile si-
stema di recinsione, può essere suddivisa.
I nuovi arrivati possono così cercare di
prendere contatto con il branco senza do-
versi trovare di fronte a liti di rango per lo
stretto contatto. Quale protezione contro
ferimenti, sia i nuovi arrivati che le fattrici
non vengono ferrati.
Azienda d’allevamentoQuesta stalla così scrupolosamente ponde-
rata, in questo caso è specialmente deter-
minante, perché la fattoria Flurweid è con-
cepita quale stalla d’allevamento per pu-
ledri svezzati dalle loro madri. I giovani
cavalli restano lì di regola fino all’età di
tre o quattro anni: in seguito ritorneranno
dai loro proprietari oppure potranno es-
sere venduti quali cavalli da tiro o da sella.
I coniugi allevano Freiberger del tipo
leggero e sportivo. Ci sono due box sepa-
rati a disposizione, dove la giumenta può
partorire tranquillamente il suo piccolo.
Foraggiamento separatoI problemi principali nelle stalle insor-
gono soprattutto durante il foraggia-
mento. Quando si tratta di cibo, i cavalli
non capiscono più alcuno scherzo: tutti
vogliono essere i primi. Per questo mo-
tivo ai cavalli di «Flurweid» viene dato il
cibo in posti separati. Così è sicuro che
ogni animale riceva la propria razione e
possa mangiare in pace. Il fabbisogno di
un puledro è molto differente di quello di
un cavallo anziano.
Dato che i cavalli sono animali parti-
colarmente abitudinari, cercano pratica-
mente sempre lo stesso posto per man-
giare, cosa che quindi diventa molto più
semplice.
Aperti per nuove esperienzeFischer è ancora nuovo nell’allevamento di
cavalli ma ha già le idee in chiaro: «voglio
allevare animali socievoli con l’uomo e do-
cili.» Preferisce custodire un puledro fino a
4 anni piuttosto che venderlo quando non
è ancora pronto. Ha portato a termine il
corso di EquigardePlus alla scuderia na-
zionale di Avenches e da allora si aggiorna
continuamente.«Come prossima cosa vor-
rei imparare come si può spostare legna
con il cavallo» dice l’intraprendente amica
dei cavalli, che si definisce amazzone a
tempo libero. -� Matthias Brunner
Potersi rotolare nella terra, galoppare con i propri simili al pascolo, curarsi il pelo a vicenda e mangiare erba fresca: tanti cavalli sognano tutto questo. La PSA vuole promuovere un mar-chio per la corretta custodia dei cavalli che tenga conto di tutte queste loro naturali esigenze. L’AMICO DEGLI ANIMALI ha fatto visita alla prima azienda certificata del nostro paese.
Un marchio per la custodia corretta dei cavalli
foto
s: M
atth
ias
Brun
ner
finora una dozzina circa di aziende ha ricevuto il marchio della Psa per cavalli. Le richieste sono chiaramente al di sopra delle minime disposizioni di legge dell’ordi-nanza sulla protezione animali.
un punto centrale del marchio consiste nella custodia in gruppo e la quoti-diana libertà. inoltre un pascolo deve essere sempre a disposizione e ogni uscita deve venir annotata su un apposito diario.
il servizio di controllo della Psa prende anzitutto in considerazione la totalità dell’azienda ed esamina se oltre alle specifiche disposizioni ci siano altri criteri importanti, come il clima nella stalla, la luce, la lettiera e il foraggio. il primo con-trollo viene effettuato due anni dopo; le aziende certificate ricevono una targa con la quale viene loro riconosciuta la validità.
ulteriori informazioni sul marchio della Psa ed annotazioni sulla corretta cu-stodia dei cavalli sono disponibili su internet al sito www.tierschutz.com o presso segretariato della Psa (tel. 061 365 99 99).
balbalba:blablabbbabababalbalbalbaablablabalbalablabalbaa
Fiducia di base: heidi fischer e Karl-Martin heck curano il contatto con i cavalli.
Pascolo: i cavalli hanno a disposizio-ne giornalmente la libera uscita.
Più informazioni sul marchio della PSA concernente i cavalli
Stalla con uscita di gruppo: gra-zie a due entrate i cavalli possono schivarsi.
Luoghi di approvvigionamento: con questo metodo, nessun cavallo arriva in ritardo.
Flurweid: una delle prime aziende certificate dalla Psa.
L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012 2322
Un giorno di novembre, una fittissima
nebbia attornia Boswil, nella campa-
gna argoviese mentre visitiamo l’azienda
Flurweid di Heidi Fischer e Karl-Martin.
Ai cavalli questo tempo „da lupi“ non
sembra disturbare particolarmente. Impa-
zienti scalpitano e si accalcano all’uscita
del pascolo accessibile tutto l’anno. Ap-
pena Heidi Fischer apre i cordoni di chiu-
sura, i cavalli scattano come a comando
e galoppano sul prato.
Vivere in gruppoAlla fine, anche i due giovani
puledri Freiberger arrivati da
poco osano raggiungere i loro
simili. «È molto dura: sono ap-
pena stati separati dalla madre
e si devono già disporre infe-
riormente nel rango, altrimenti
vengono rimproverati dagli al-
tri cavalli», ci racconta Fischer.
Anche se noi umani ve-
diamo i cavalli spesso come es-
seri docili e dolci, all’interno di
un branco vige una stretta ge-
rarchia; finchè l’ordine di rango
non è stabilito, gli animali si
comportano tra di loro in modo
assai sgarbato.
Proprio su questo compor-
tamento è basato il concetto dei
signori Fischer: al posto di stare
in un pascolo con solo puledri, i giovani
esemplari devono imparare a stare in un
gruppo misto e adulto, così da poter im-
parare il naturale comportamento sociale,
come sarebbe anche in libertà.
Sistema di stabulazione flessibileL’azienda offre inoltre un’ideale infrastrut-
tura basata sulle più nuove conoscenze di
etologia. Come prevede il marchio della
PSA, i cavalli saranno tenuti in gruppo in
stalla ed avranno sempre a dispositzione
una grande area per poter uscire.
La stalla dispone di una grande entrata
separata: i cavalli di rango inferiore pos-
sono schivare gli altri esemplari in ogni
momeneto. Inoltre possiamo trovare 2 box
di integrazione con porte scorrevoli. An-
che la parte esterna, grazie al flessibile si-
stema di recinsione, può essere suddivisa.
I nuovi arrivati possono così cercare di
prendere contatto con il branco senza do-
versi trovare di fronte a liti di rango per lo
stretto contatto. Quale protezione contro
ferimenti, sia i nuovi arrivati che le fattrici
non vengono ferrati.
Azienda d’allevamentoQuesta stalla così scrupolosamente ponde-
rata, in questo caso è specialmente deter-
minante, perché la fattoria Flurweid è con-
cepita quale stalla d’allevamento per pu-
ledri svezzati dalle loro madri. I giovani
cavalli restano lì di regola fino all’età di
tre o quattro anni: in seguito ritorneranno
dai loro proprietari oppure potranno es-
sere venduti quali cavalli da tiro o da sella.
I coniugi allevano Freiberger del tipo
leggero e sportivo. Ci sono due box sepa-
rati a disposizione, dove la giumenta può
partorire tranquillamente il suo piccolo.
Foraggiamento separatoI problemi principali nelle stalle insor-
gono soprattutto durante il foraggia-
mento. Quando si tratta di cibo, i cavalli
non capiscono più alcuno scherzo: tutti
vogliono essere i primi. Per questo mo-
tivo ai cavalli di «Flurweid» viene dato il
cibo in posti separati. Così è sicuro che
ogni animale riceva la propria razione e
possa mangiare in pace. Il fabbisogno di
un puledro è molto differente di quello di
un cavallo anziano.
Dato che i cavalli sono animali parti-
colarmente abitudinari, cercano pratica-
mente sempre lo stesso posto per man-
giare, cosa che quindi diventa molto più
semplice.
Aperti per nuove esperienzeFischer è ancora nuovo nell’allevamento di
cavalli ma ha già le idee in chiaro: «voglio
allevare animali socievoli con l’uomo e do-
cili.» Preferisce custodire un puledro fino a
4 anni piuttosto che venderlo quando non
è ancora pronto. Ha portato a termine il
corso di EquigardePlus alla scuderia na-
zionale di Avenches e da allora si aggiorna
continuamente.«Come prossima cosa vor-
rei imparare come si può spostare legna
con il cavallo» dice l’intraprendente amica
dei cavalli, che si definisce amazzone a
tempo libero. -� Matthias Brunner
Potersi rotolare nella terra, galoppare con i propri simili al pascolo, curarsi il pelo a vicenda e mangiare erba fresca: tanti cavalli sognano tutto questo. La PSA vuole promuovere un mar-chio per la corretta custodia dei cavalli che tenga conto di tutte queste loro naturali esigenze. L’AMICO DEGLI ANIMALI ha fatto visita alla prima azienda certificata del nostro paese.
Un marchio per la custodia corretta dei cavalli
foto
s: M
atth
ias
Brun
ner
finora una dozzina circa di aziende ha ricevuto il marchio della Psa per cavalli. Le richieste sono chiaramente al di sopra delle minime disposizioni di legge dell’ordi-nanza sulla protezione animali.
un punto centrale del marchio consiste nella custodia in gruppo e la quoti-diana libertà. inoltre un pascolo deve essere sempre a disposizione e ogni uscita deve venir annotata su un apposito diario.
il servizio di controllo della Psa prende anzitutto in considerazione la totalità dell’azienda ed esamina se oltre alle specifiche disposizioni ci siano altri criteri importanti, come il clima nella stalla, la luce, la lettiera e il foraggio. il primo con-trollo viene effettuato due anni dopo; le aziende certificate ricevono una targa con la quale viene loro riconosciuta la validità.
ulteriori informazioni sul marchio della Psa ed annotazioni sulla corretta cu-stodia dei cavalli sono disponibili su internet al sito www.tierschutz.com o presso segretariato della Psa (tel. 061 365 99 99).
balbalba:blablabbbabababalbalbalbaablablabalbalablabalbaa
Fiducia di base: heidi fischer e Karl-Martin heck curano il contatto con i cavalli.
Pascolo: i cavalli hanno a disposizio-ne giornalmente la libera uscita.
Più informazioni sul marchio della PSA concernente i cavalli
Stalla con uscita di gruppo: gra-zie a due entrate i cavalli possono schivarsi.
Luoghi di approvvigionamento: con questo metodo, nessun cavallo arriva in ritardo.
Flurweid: una delle prime aziende certificate dalla Psa.
L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012 2524
I delfini in cattività non possono essere cu-
stoditi secondo le loro esigenze. La grande
difficoltà riscontrata negli zoo gestiti in
modo scientifico già con i mammiferi di
terra – cioè la corretta custodia in cattività
– per il parco dei divertimenti, come sono
la più parte dei delfinari, risulta impossibile
da gestire: un bacino monotono non può
sostituire il complesso biotopo marino. In-
fine sono anche problematici i proponenti
«terapie delfinarie», i quali spacciano il fa-
scino dei delfini in promesse di guarigioni
scientificamente insostenibili.
Impossibile custodia correttaL’industria dei delfinari fiorisce: nel mondo
ne esistono ca. 200, di cui 60 solo in Eu-
ropa. Un solo delfino genera al parco en-
trate del tenore di un milione di CHF l’anno!
(Un Baby elefante circa 500’000 CHF di
entrate supplementari). Mentre la mag-
gior parte degli animali negli zoo, grazie
alla mancanza di nemici naturali e all’as-
sistenza veterinaria, diventano più vecchi
che nella natura, i delfini al contrario in
cattività muoiono molto prima che in na-
tura: in mare possono raggiungere piena-
mente 50 anni, in cattività arrivano rara-
mente a 30 anni.
Per custodire correttamente animali
selvatici non bisogna strapazzare le loro
facoltà di adattamento. La totalità dell’of-
ferta di spazio, lo svago adeguato, la com-
posizione dei gruppi, il foraggiamento, la
riproduzione devono consentire all’ani-
male di mostrare anche in cattività il re-
pertorio naturale del comportamento. Da
questo punto di vista la custodia corretta di
cercopitechi o procioni negli zoo può essere
possibile, ma già quella di belve, elefanti o
anche leoni marini dovrebbe di massima
essere messa in discussione – per i del-
fini secondo gli esperti è considerata im-
possibile.
I delfinari uccidono i delfiniCausa l’alta mortalità in cattività i delfi-
nari necessitano in continuazione nuove
catture per pareggiare l’effettivo, che av-
vengono In Russia, Giappone e Indone-
sia. Che questi per il loro commercio tal-
volta impiegano l’argomento dell’ «alleva-
mento conservativo», sotto questo aspetto
è a dir poco cinico! Specialmente crudeli
sono le catture in Giappone, dove durante
i massacri annuali di Taiji centinaia di fo-
cene e delfini vengono macellati e alcuni
esemplari specialmente belli sono venduti
ai delfinari. Esperti stimano che per ogni
delfino preso durante l’azione di cattura o
del trasporto devono morire da due fino
a dieci (!) ulteriori animali della specie! I
sopravissuti sono traumatizzati per la per-
dita della famiglia, il panico della cattura,
lo stress del trasporto – e nel loro luogo di
destinazione soffrono per le avverse con-
dizioni di custodia. Secondo la CITES, dal
1979 al 2008 furono introdotte legalmente
verso l’ Europa al minimo 285 specie di ba-
lene, 11 delle quali in Svizzera.
In natura i delfini percorrono più di
cento chilometri al giorno, si immergono
fino a cento metri di profondità, sono espo-
sti al vento e alle onde, formano complessi
branchi con una propria lingua ed esplo-
rano l’ambiente per mezzo del loro eco-
metro. Nel delfinario deperiscono in ste-
reotipiche nuotate circolari, sviluppano un
indebolimento del sistema immunitario a
causa della deficiente qualità dell’ acqua e
del foraggio, e la loro lingua e il sonar, il
più importante organo sensoriale, si dete-
riorano. Soffrono sotto il sole e il rumore
e la «caccia» si limita a salti in aria per
pesci morti.
Il caso ConnylandIn Svizzera esiste un delfinario: il «Con-
nyland». La custodia dei delfini in questo
parco di divertimenti è apparsa nell’ au-
tunno 2011 in modo negativo in prima pa-
con
nyl
and
isto
ckph
oto
isto
ckph
oto
gina dei giornali, perché in poco tempo
due animali morirono per avvelenamento
di antibiotici. Solo il fatto che la frequente
soministrazione di antibiotici potesse ma-
scherare le consequenze di una cattiva cu-
stodia è estremamente dubbioso. In più ne-
gli ultimi tre anni a Connyland sono morti
otto (!) delfini. Le cause della morte furono
spesso sconosciute, oppure si trattò di pol-
moniti, insufficienze renali, annegamento
o eutanasia. I molti casi di morte lasciano
concludere ad una scorretta custodia. Le
condizioni di custodia superano certo le
Mortale amore del delfino
I delfini suscitano grande fascino nell’uomo: sono organismi molto intelligenti e sociali come noi, ma il loro elemento è l’acqua; sono familiari e nel medesimo tempo estranei. Essi vengono trasfigurati quali «nostri amici selvatici» soccorritori e salvatori, e gli uomini vogliono essere vicino al Flipper come lo conoscono nella serie televisiva. I delfinari strumentalizzano questo fascino – accollandosi però la loro morte!
Non c’è da ridere: i delfini non sono dei clowns.
Connyland: nei delfinari è impossibile una custodia conforme alla specie.
direttive minimaliste dell’ordinanza della
protezione animali, ma il Pool è troppo pic-
colo, troppo basso, il posto più profondo
è di pochi metri e in inverno i rimanenti
tre animali lo trascorrono in una piscina
coperta chiusa. Questa custodia è sì con-
forme alla legge, ma certo non conforme
all’animale!
Ora si sveglia però una resistenza con-
tro la custodia dei delfini. Una petizione
dell’ organizzazione Oceancare firmata da
80’000 persone e consegnata al Consiglio
federale e il messaggio della UE chiedono
l’arresto immediato del commercio euro-
peo con delfini e della costruzione di del-
finari. Allo stesso tempo la «Mozione Ga-
dient» esige un divieto per l’importazione
di specie di balene e delfini in Svizzera. La
Protezione svizzera degli animali PSA ap-
poggia questa richiesta, perché una custo-
dia di delfini sostenibile all’interno della
Svizzera è assolutamente impossibile!
I delfinari non hanno nessun valore
scientifico e tanto meno pedagogico. Tra-
smettono una falsa immagine dell’animale
selvatico e ogni bigletto venduto agevola
la richiesta di delfinari e ulteriori catture.
Perciò chi ama veramente i delfini non
frequenta delfinari come il Connyland. -
Sara Wehrli
L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012 2524
I delfini in cattività non possono essere cu-
stoditi secondo le loro esigenze. La grande
difficoltà riscontrata negli zoo gestiti in
modo scientifico già con i mammiferi di
terra – cioè la corretta custodia in cattività
– per il parco dei divertimenti, come sono
la più parte dei delfinari, risulta impossibile
da gestire: un bacino monotono non può
sostituire il complesso biotopo marino. In-
fine sono anche problematici i proponenti
«terapie delfinarie», i quali spacciano il fa-
scino dei delfini in promesse di guarigioni
scientificamente insostenibili.
Impossibile custodia correttaL’industria dei delfinari fiorisce: nel mondo
ne esistono ca. 200, di cui 60 solo in Eu-
ropa. Un solo delfino genera al parco en-
trate del tenore di un milione di CHF l’anno!
(Un Baby elefante circa 500’000 CHF di
entrate supplementari). Mentre la mag-
gior parte degli animali negli zoo, grazie
alla mancanza di nemici naturali e all’as-
sistenza veterinaria, diventano più vecchi
che nella natura, i delfini al contrario in
cattività muoiono molto prima che in na-
tura: in mare possono raggiungere piena-
mente 50 anni, in cattività arrivano rara-
mente a 30 anni.
Per custodire correttamente animali
selvatici non bisogna strapazzare le loro
facoltà di adattamento. La totalità dell’of-
ferta di spazio, lo svago adeguato, la com-
posizione dei gruppi, il foraggiamento, la
riproduzione devono consentire all’ani-
male di mostrare anche in cattività il re-
pertorio naturale del comportamento. Da
questo punto di vista la custodia corretta di
cercopitechi o procioni negli zoo può essere
possibile, ma già quella di belve, elefanti o
anche leoni marini dovrebbe di massima
essere messa in discussione – per i del-
fini secondo gli esperti è considerata im-
possibile.
I delfinari uccidono i delfiniCausa l’alta mortalità in cattività i delfi-
nari necessitano in continuazione nuove
catture per pareggiare l’effettivo, che av-
vengono In Russia, Giappone e Indone-
sia. Che questi per il loro commercio tal-
volta impiegano l’argomento dell’ «alleva-
mento conservativo», sotto questo aspetto
è a dir poco cinico! Specialmente crudeli
sono le catture in Giappone, dove durante
i massacri annuali di Taiji centinaia di fo-
cene e delfini vengono macellati e alcuni
esemplari specialmente belli sono venduti
ai delfinari. Esperti stimano che per ogni
delfino preso durante l’azione di cattura o
del trasporto devono morire da due fino
a dieci (!) ulteriori animali della specie! I
sopravissuti sono traumatizzati per la per-
dita della famiglia, il panico della cattura,
lo stress del trasporto – e nel loro luogo di
destinazione soffrono per le avverse con-
dizioni di custodia. Secondo la CITES, dal
1979 al 2008 furono introdotte legalmente
verso l’ Europa al minimo 285 specie di ba-
lene, 11 delle quali in Svizzera.
In natura i delfini percorrono più di
cento chilometri al giorno, si immergono
fino a cento metri di profondità, sono espo-
sti al vento e alle onde, formano complessi
branchi con una propria lingua ed esplo-
rano l’ambiente per mezzo del loro eco-
metro. Nel delfinario deperiscono in ste-
reotipiche nuotate circolari, sviluppano un
indebolimento del sistema immunitario a
causa della deficiente qualità dell’ acqua e
del foraggio, e la loro lingua e il sonar, il
più importante organo sensoriale, si dete-
riorano. Soffrono sotto il sole e il rumore
e la «caccia» si limita a salti in aria per
pesci morti.
Il caso ConnylandIn Svizzera esiste un delfinario: il «Con-
nyland». La custodia dei delfini in questo
parco di divertimenti è apparsa nell’ au-
tunno 2011 in modo negativo in prima pa-
con
nyl
and
isto
ckph
oto
isto
ckph
oto
gina dei giornali, perché in poco tempo
due animali morirono per avvelenamento
di antibiotici. Solo il fatto che la frequente
soministrazione di antibiotici potesse ma-
scherare le consequenze di una cattiva cu-
stodia è estremamente dubbioso. In più ne-
gli ultimi tre anni a Connyland sono morti
otto (!) delfini. Le cause della morte furono
spesso sconosciute, oppure si trattò di pol-
moniti, insufficienze renali, annegamento
o eutanasia. I molti casi di morte lasciano
concludere ad una scorretta custodia. Le
condizioni di custodia superano certo le
Mortale amore del delfino
I delfini suscitano grande fascino nell’uomo: sono organismi molto intelligenti e sociali come noi, ma il loro elemento è l’acqua; sono familiari e nel medesimo tempo estranei. Essi vengono trasfigurati quali «nostri amici selvatici» soccorritori e salvatori, e gli uomini vogliono essere vicino al Flipper come lo conoscono nella serie televisiva. I delfinari strumentalizzano questo fascino – accollandosi però la loro morte!
Non c’è da ridere: i delfini non sono dei clowns.
Connyland: nei delfinari è impossibile una custodia conforme alla specie.
direttive minimaliste dell’ordinanza della
protezione animali, ma il Pool è troppo pic-
colo, troppo basso, il posto più profondo
è di pochi metri e in inverno i rimanenti
tre animali lo trascorrono in una piscina
coperta chiusa. Questa custodia è sì con-
forme alla legge, ma certo non conforme
all’animale!
Ora si sveglia però una resistenza con-
tro la custodia dei delfini. Una petizione
dell’ organizzazione Oceancare firmata da
80’000 persone e consegnata al Consiglio
federale e il messaggio della UE chiedono
l’arresto immediato del commercio euro-
peo con delfini e della costruzione di del-
finari. Allo stesso tempo la «Mozione Ga-
dient» esige un divieto per l’importazione
di specie di balene e delfini in Svizzera. La
Protezione svizzera degli animali PSA ap-
poggia questa richiesta, perché una custo-
dia di delfini sostenibile all’interno della
Svizzera è assolutamente impossibile!
I delfinari non hanno nessun valore
scientifico e tanto meno pedagogico. Tra-
smettono una falsa immagine dell’animale
selvatico e ogni bigletto venduto agevola
la richiesta di delfinari e ulteriori catture.
Perciò chi ama veramente i delfini non
frequenta delfinari come il Connyland. -
Sara Wehrli
27
La denominazione «testina di morto» è
tutt’altro che appropriata per questi vi-
vacissimi e gracili primati nel modo in
cui saltano da un ramo all’altro. Questo
nome è stato loro dato apparentemente
per il marcante disegno sulla testa: una
maschera bianca in viso, gli occhi pro-
fondi neri ed il muso, pure nero. Il resto
del corpo è anche abbastanza colorato e
passa da un lieve tono di verde ad un color
senape o arancione sulle zampe. La pancia
è bianca o grigia scura.
Animali da sperimentazione o da compagniaCon una lunghezza che varia dai 26 ai 36
cm, le scimmiette, a confronto con gli altri
primati, sono piuttosto piccole e leggere.
I maschi sono più grandi delle femmine;
la coda, che non serve da appiglio ma per
bilanciare l’equilibrio durante i salti e le
arrampicate, è decisamente più lunga del
resto del corpo.
Il piccolo corpo è stato loro fatale:
siccome sembrano tanto facili da maneg-
principio è semplice: il maschio più mas-
siccio riceve maggiori attenzioni dalle si-
gnore. I giovanotti giocano con i muscoli
anche loro durante questo periodo e la-
sciano libero corso alle loro aggressioni.
Per quanto riguarda invece l’ordine di
rango all’interno del gruppo, composto da
una dozzina a diverse centinaia di esem-
plari, le scimmiette sono invece abba-
stanza tranquille. Particolare è il fatto che
le femmine restino per lo più tra di loro
e assumano una posizione dominante. I
maschi pertanto rimangono piuttosto ai
margini del gruppo ed hanno un ruolo al-
quanto sottomesso.
I piccoli vengono portati sulle spalleLa maggior parte delle femmine del me-
desimo gruppo partoriscono nello stesso
periodo, dopo una gestazione di circa 5
mesi. Dalla nascita, le madri portano i pic-
coli in giro con loro sulla schiena. A par-
tire dalla quinta settimana, i piccoli fanno
le prime escursioni senza le loro madri,
alla scoperta del mondo. Mentre i padri
non si occupano quasi dei loro piccoli, le
madri hanno una «migliore amica» all’in-
terno del gruppo che per il nuovo arrivato
è come una «zia».
Habitat naturale minacciatoI saimiri restano raramente a terra. Infatti
sono messi in pericolo dai loro nemici na-
turali, come serpenti e rapaci. Ancora più
pericoloso però per queste scimmiette è il
disboscamento delle foreste pluviali. -
� �Matthias Brunner
L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012
si muovano velocissimamente in conti-
nuazione.
Qui diventa anche lampante come la
banda di scimmiette sia giocherellona: so-
prattutto i giovani maschi si azzuffano e
si rincorrono. A volte succede anche che
un compagno di giochi con le sue lunghe
dita lo tenga stretto per la coda.
Agili abitanti degli alberiIn libertà, le scimmiette testa di morto, vi-
vono soprattutto nelle foreste pluviali del
bacino amazzonico e in America centrale,
dove è possibile trovare 5 sottospecie. La
maggior parte di loro vive nelle zone infe-
riori degli alberi e li accomuna la predile-
zione per gli insetti.
Circa la metà della giornata, le scim-
miette sono occupate a saltare di albero in
albero per accaparrarsi farfalle, maggio-
lini ed altri insetti. Se la caccia non risulta
profiqua, allora si cibano anche di frutta,
nettare, fiori, germogli o foglie, per riem-
pire la pancia.
Maschi grassocci e femmine dominantiI maschi sono particolarmente ingordi
quando incombe il periodo dell’accop-
piamento. Infatti, al posto di fare la corte
come si deve alle femmine, il «sesso forte»
si rimpinza per fare più impressione. Il
L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012
giare, i saimiri vengono impiegati nell’in-
dustria farmaceutica per la sperimenta-
zione e la gente privata li custodisce quali
animali da compagnia esotici. L’esem-
plare più famoso è senza dubbio «il signor
Nilsson» del romanzo svedese Pippi calze
lunghe di Astrid Lindgren. La scimmietta
aveva però il ruolo di un cercopiteco.
Ancora oggi sui piccoli annunci di in-
ternet si trovano le scimmiette in ven-
dita. Sono infatti così tenere alla vista,
ma rimangono degli animali selvatici e
già solo per questo motivo necessitano
di un enorme spazio per il movimento
e sono totalmente inadatte quali animali
da compagnia. Negli zoo scientifici è pos-
sibile osservare come questi vispi animali
non stiano fermi per un solo secondo e
26
Le testine di morto (saimiri) appartengono alla famiglia dei cebidi e si suddividono in 5 soot-tospecie:
•La specie comune (saimiri sciureus) pre- sente nel nord dell’America latina.
•Il saimiri boliviani (saimiri boliviensis).
•Il saimiri scuro (saimiri vanzolinii) che esiste solo in alcune zone limitate dell’Amazonia.
•Il saimiri di Geoffroy (saimiri ustus) si diffe-renzia dalle altre specie perché non porta il ciuffo di peli sulle orecchie.
•Il saimiri del centro America (saimiri oerste-dii) popola alcune piccole zone della costa del Pacifico in Costa Rica e Panama. È sulla lista rossa dell’unione mondiale per la conser-vazione della natura (IUCN) ed è una specie minacciata di estinzione.
Scheda zoologica
Sacco in spalla: dalla nascita i piccoli vengono portati sulla schiena.
zoo
bAs
eL
zoo
bAs
eL
Aiuto nel bilanciamento: la lunga coda non serve per arrampicarsi.
I saimiri, chiamati anche testina di morto, sono tutt’altro che esseri monotoni, come sembra suggerire il loro nome. Questi agili primati sono quasi sempre in continuo movimento; il loro habitat naturale è fortemente minacciato.
Vivaci saimiri
Isto
Ckph
oto
27
La denominazione «testina di morto» è
tutt’altro che appropriata per questi vi-
vacissimi e gracili primati nel modo in
cui saltano da un ramo all’altro. Questo
nome è stato loro dato apparentemente
per il marcante disegno sulla testa: una
maschera bianca in viso, gli occhi pro-
fondi neri ed il muso, pure nero. Il resto
del corpo è anche abbastanza colorato e
passa da un lieve tono di verde ad un color
senape o arancione sulle zampe. La pancia
è bianca o grigia scura.
Animali da sperimentazione o da compagniaCon una lunghezza che varia dai 26 ai 36
cm, le scimmiette, a confronto con gli altri
primati, sono piuttosto piccole e leggere.
I maschi sono più grandi delle femmine;
la coda, che non serve da appiglio ma per
bilanciare l’equilibrio durante i salti e le
arrampicate, è decisamente più lunga del
resto del corpo.
Il piccolo corpo è stato loro fatale:
siccome sembrano tanto facili da maneg-
principio è semplice: il maschio più mas-
siccio riceve maggiori attenzioni dalle si-
gnore. I giovanotti giocano con i muscoli
anche loro durante questo periodo e la-
sciano libero corso alle loro aggressioni.
Per quanto riguarda invece l’ordine di
rango all’interno del gruppo, composto da
una dozzina a diverse centinaia di esem-
plari, le scimmiette sono invece abba-
stanza tranquille. Particolare è il fatto che
le femmine restino per lo più tra di loro
e assumano una posizione dominante. I
maschi pertanto rimangono piuttosto ai
margini del gruppo ed hanno un ruolo al-
quanto sottomesso.
I piccoli vengono portati sulle spalleLa maggior parte delle femmine del me-
desimo gruppo partoriscono nello stesso
periodo, dopo una gestazione di circa 5
mesi. Dalla nascita, le madri portano i pic-
coli in giro con loro sulla schiena. A par-
tire dalla quinta settimana, i piccoli fanno
le prime escursioni senza le loro madri,
alla scoperta del mondo. Mentre i padri
non si occupano quasi dei loro piccoli, le
madri hanno una «migliore amica» all’in-
terno del gruppo che per il nuovo arrivato
è come una «zia».
Habitat naturale minacciatoI saimiri restano raramente a terra. Infatti
sono messi in pericolo dai loro nemici na-
turali, come serpenti e rapaci. Ancora più
pericoloso però per queste scimmiette è il
disboscamento delle foreste pluviali. -
� �Matthias Brunner
L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012
si muovano velocissimamente in conti-
nuazione.
Qui diventa anche lampante come la
banda di scimmiette sia giocherellona: so-
prattutto i giovani maschi si azzuffano e
si rincorrono. A volte succede anche che
un compagno di giochi con le sue lunghe
dita lo tenga stretto per la coda.
Agili abitanti degli alberiIn libertà, le scimmiette testa di morto, vi-
vono soprattutto nelle foreste pluviali del
bacino amazzonico e in America centrale,
dove è possibile trovare 5 sottospecie. La
maggior parte di loro vive nelle zone infe-
riori degli alberi e li accomuna la predile-
zione per gli insetti.
Circa la metà della giornata, le scim-
miette sono occupate a saltare di albero in
albero per accaparrarsi farfalle, maggio-
lini ed altri insetti. Se la caccia non risulta
profiqua, allora si cibano anche di frutta,
nettare, fiori, germogli o foglie, per riem-
pire la pancia.
Maschi grassocci e femmine dominantiI maschi sono particolarmente ingordi
quando incombe il periodo dell’accop-
piamento. Infatti, al posto di fare la corte
come si deve alle femmine, il «sesso forte»
si rimpinza per fare più impressione. Il
L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012
giare, i saimiri vengono impiegati nell’in-
dustria farmaceutica per la sperimenta-
zione e la gente privata li custodisce quali
animali da compagnia esotici. L’esem-
plare più famoso è senza dubbio «il signor
Nilsson» del romanzo svedese Pippi calze
lunghe di Astrid Lindgren. La scimmietta
aveva però il ruolo di un cercopiteco.
Ancora oggi sui piccoli annunci di in-
ternet si trovano le scimmiette in ven-
dita. Sono infatti così tenere alla vista,
ma rimangono degli animali selvatici e
già solo per questo motivo necessitano
di un enorme spazio per il movimento
e sono totalmente inadatte quali animali
da compagnia. Negli zoo scientifici è pos-
sibile osservare come questi vispi animali
non stiano fermi per un solo secondo e
26
Le testine di morto (saimiri) appartengono alla famiglia dei cebidi e si suddividono in 5 soot-tospecie:
•La specie comune (saimiri sciureus) pre- sente nel nord dell’America latina.
•Il saimiri boliviani (saimiri boliviensis).
•Il saimiri scuro (saimiri vanzolinii) che esiste solo in alcune zone limitate dell’Amazonia.
•Il saimiri di Geoffroy (saimiri ustus) si diffe-renzia dalle altre specie perché non porta il ciuffo di peli sulle orecchie.
•Il saimiri del centro America (saimiri oerste-dii) popola alcune piccole zone della costa del Pacifico in Costa Rica e Panama. È sulla lista rossa dell’unione mondiale per la conser-vazione della natura (IUCN) ed è una specie minacciata di estinzione.
Scheda zoologica
Sacco in spalla: dalla nascita i piccoli vengono portati sulla schiena.
zoo
bAs
eL
zoo
bAs
eL
Aiuto nel bilanciamento: la lunga coda non serve per arrampicarsi.
I saimiri, chiamati anche testina di morto, sono tutt’altro che esseri monotoni, come sembra suggerire il loro nome. Questi agili primati sono quasi sempre in continuo movimento; il loro habitat naturale è fortemente minacciato.
Vivaci saimiri
Isto
Ckph
oto
L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012L‘AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012 2928
Il concorso del cartellone pubblicitario
anti-pelliccia ideato dalla PSA per gli stu-
denti d’arte corre oramai quasi da solo.
Sin dalla prima edizione nel 2007, le mi-
gliori idee vengono premiate da una giu-
ria. Da allora già 61 317 (!) studenti hanno
partecipato al concorso e sono diventati
ambasciatori della protezione animali
nelle loro università. Infatti, prima di po-
ter tematizzare i retroscena del commer-
cio di pelliccia, devono prima occuparsi
fino in fondo della problematica.
Effetto immediatoLa minuta 23enne studentessa d’arte Fang
Bing dell’università Guangxi ha vinto
quest’anno il primo premio con il cartel-
lone «Beautiful Killers». Per il suo progetto
si è procurata una pelliccia da una sua
compagna di studio.
Prima di ridare il capo d’abbiglia-
mento dopo aver concluso il suo lavoro,
ha inviato alle sue compagne il video della
PSA sulla produzione di pelliccia in Cina.
(www.protezione-animali.com/pelliccia e
www.animalprotection.net/furtrade).
Poco dopo la sua amica si è fatta viva,
dicendosi pronta a rinunciare immediata-
mente alla pelliccia ed a divulgare il mes-
saggio anche alle sue conoscenti.
Sottile trasposizione del temaFang Bing, per il suo cartellone, ha scelto
una rappresentazione senza violenze su-
gli animali, soprattutto per rivolgersi di-
rettamente alle donne. Donne che da un
lato conoscono la morbida e soffice sen-
sazione della pelliccia ma che contempo-
raneamente vengono piuttosto intimorite
da drastiche illustrazioni. Il messaggio
indiretto che trasmette il cartellone do-
vrebbe scuotere e far riflettere, ha spie-
gato Fang Bing durante la consegna del
premio.
Ancorata all’amore per la naturaLa studentessa trova appoggio nel suo im-
pegno animalista nella casa dei genitori.
Il padre è un guardaboschi ed il nonno
un medico della medicina tradizionale ci-
nese. Da sei anni anche il gatto «Leopard»
fa parte della famiglia.
Dopo aver terminato gli studi, Fang
Bing vuole diventare insegnante. Ha già
messo i presupposti per avvicinare i suoi
studenti alla protezione degli animali. -
� Mark Rissi
zvg
La studentessa d’arte Fang Bing ha vinto il primo premio dell’ul-timo concorso anti-pelliccia in Cina. Al posto di usare immagini sanguinarie, con il sottofondo del suo cartellone fa parlare di-rettamente le emozioni delle donne.
è il cartellone vincente
Ancora una volta si è rotto qualcosa nello
sgangherato trabicolo a tre ruote: il vo-
lontario voleva salire in sella per il pros-
simo tour nella città cinese di Pingyao,
alla ricerca di cani da vaccinare contro
la rabbia.
Questo appartiene a uno dei problemi
meno importanti, con i quali Chen Qian
e Zhang Yang, responsabili del progetto
di protezione animali, sono confrontati
quasi giornalmente e perciò non si può
far perder loro il controllo . Una volta di
più è richiesta l’arte dell’improvvisazione.
Cammino difficileDa quando i due protettori degli animali
hanno lanciato la loro campagna, con
l’aiuto della PSA, in
questa città medie-
vale devono lot-
tare contro grandi
difficoltà. Nell’o-
roscopo cinese
ai cani vengono
attribuite mol-
teplici proprietà
ma nella vita re-
ale la maggior
parte dei pro-
prietari non si prende cura come si
deve dei «4 zampe». A tutt’oggi la Repub-
blica Popolare Cinese non dispone di una
legge sulla protezione animali.
Si avanza passo per passoChen Qian e Zhang Yang vogliono con-
vincere i padroni dei cani con la loro
campagna di protezione animali. L’a-
zione si chiama «Pink Collar» (collarino
rosa), attraverso la quale i cani della città
possono essere vaccinati gratuitamente
contro la rabbia. L’associazione «Animals
Asia Foundation» ha messo a disposizione
mille vaccini.
Gli studenti di medicina veterinaria
dell’Università agricola di Shanxi ogni
week end vanno di porta in porta con i
loro trabicoli a tre ruote a vaccinare i cani
di Pingyao ed a convincerne i proprietari
della necessità. Questo non è affatto un
compito semplice: molta gente infatti non
ha mai sentito parlare di protezione ani-
mali o non se n’è mai interessata.
In questo modo, è stato comunque
possibile vaccinare il 18% dei cani regi-
strati della città.
Trend irrefrenabileGli animalisti sono sempre motivati e vo-
gliono ancora avanzare di un passo; il
loro scopo è quello di castrare il numero
maggiore possibile di cani per arrestare
la moltiplicazione incontrollata e traboc-
cante. Con l’aiuto della PSA e del Marchig
Trust sono riusciti a trovare un luogo con
una sala operatoria, un locale per le visite
ed un ufficio. Agli inizi di ottobre dello
scorso anno è stato già possibile iniziare
a lavorarvi. -�
� � � �Mark Rissi
Speranza per i cani in Cina La Cina è un campo minato per la protezione ani-
mali. Il progetto pilota nella provincia cinese di
Pingyao mostra però già i primi successi.
Abbiamo bisogno del vostro sostegno!
Pink Collar: un collarino rosa quale simbolo di successo della campa-gna di vaccinazione a Pingyao.
GRAZIEAffinchè questo progetto per la Cina possa proseguire abbiamo bisogno del
vostro aiuto: necessitiamo urgentemente denaro per medicamenti, attrezza-
ture, materiale e mezzi per informare la popolazione. vi ringraziamo per il vo-
stro sostegno!
L’AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012L‘AMICO DEGLI ANIMALI 1/2012 2928
Il concorso del cartellone pubblicitario
anti-pelliccia ideato dalla PSA per gli stu-
denti d’arte corre oramai quasi da solo.
Sin dalla prima edizione nel 2007, le mi-
gliori idee vengono premiate da una giu-
ria. Da allora già 61 317 (!) studenti hanno
partecipato al concorso e sono diventati
ambasciatori della protezione animali
nelle loro università. Infatti, prima di po-
ter tematizzare i retroscena del commer-
cio di pelliccia, devono prima occuparsi
fino in fondo della problematica.
Effetto immediatoLa minuta 23enne studentessa d’arte Fang
Bing dell’università Guangxi ha vinto
quest’anno il primo premio con il cartel-
lone «Beautiful Killers». Per il suo progetto
si è procurata una pelliccia da una sua
compagna di studio.
Prima di ridare il capo d’abbiglia-
mento dopo aver concluso il suo lavoro,
ha inviato alle sue compagne il video della
PSA sulla produzione di pelliccia in Cina.
(www.protezione-animali.com/pelliccia e
www.animalprotection.net/furtrade).
Poco dopo la sua amica si è fatta viva,
dicendosi pronta a rinunciare immediata-
mente alla pelliccia ed a divulgare il mes-
saggio anche alle sue conoscenti.
Sottile trasposizione del temaFang Bing, per il suo cartellone, ha scelto
una rappresentazione senza violenze su-
gli animali, soprattutto per rivolgersi di-
rettamente alle donne. Donne che da un
lato conoscono la morbida e soffice sen-
sazione della pelliccia ma che contempo-
raneamente vengono piuttosto intimorite
da drastiche illustrazioni. Il messaggio
indiretto che trasmette il cartellone do-
vrebbe scuotere e far riflettere, ha spie-
gato Fang Bing durante la consegna del
premio.
Ancorata all’amore per la naturaLa studentessa trova appoggio nel suo im-
pegno animalista nella casa dei genitori.
Il padre è un guardaboschi ed il nonno
un medico della medicina tradizionale ci-
nese. Da sei anni anche il gatto «Leopard»
fa parte della famiglia.
Dopo aver terminato gli studi, Fang
Bing vuole diventare insegnante. Ha già
messo i presupposti per avvicinare i suoi
studenti alla protezione degli animali. -
� Mark Rissi
zvg
La studentessa d’arte Fang Bing ha vinto il primo premio dell’ul-timo concorso anti-pelliccia in Cina. Al posto di usare immagini sanguinarie, con il sottofondo del suo cartellone fa parlare di-rettamente le emozioni delle donne.
è il cartellone vincente
Ancora una volta si è rotto qualcosa nello
sgangherato trabicolo a tre ruote: il vo-
lontario voleva salire in sella per il pros-
simo tour nella città cinese di Pingyao,
alla ricerca di cani da vaccinare contro
la rabbia.
Questo appartiene a uno dei problemi
meno importanti, con i quali Chen Qian
e Zhang Yang, responsabili del progetto
di protezione animali, sono confrontati
quasi giornalmente e perciò non si può
far perder loro il controllo . Una volta di
più è richiesta l’arte dell’improvvisazione.
Cammino difficileDa quando i due protettori degli animali
hanno lanciato la loro campagna, con
l’aiuto della PSA, in
questa città medie-
vale devono lot-
tare contro grandi
difficoltà. Nell’o-
roscopo cinese
ai cani vengono
attribuite mol-
teplici proprietà
ma nella vita re-
ale la maggior
parte dei pro-
prietari non si prende cura come si
deve dei «4 zampe». A tutt’oggi la Repub-
blica Popolare Cinese non dispone di una
legge sulla protezione animali.
Si avanza passo per passoChen Qian e Zhang Yang vogliono con-
vincere i padroni dei cani con la loro
campagna di protezione animali. L’a-
zione si chiama «Pink Collar» (collarino
rosa), attraverso la quale i cani della città
possono essere vaccinati gratuitamente
contro la rabbia. L’associazione «Animals
Asia Foundation» ha messo a disposizione
mille vaccini.
Gli studenti di medicina veterinaria
dell’Università agricola di Shanxi ogni
week end vanno di porta in porta con i
loro trabicoli a tre ruote a vaccinare i cani
di Pingyao ed a convincerne i proprietari
della necessità. Questo non è affatto un
compito semplice: molta gente infatti non
ha mai sentito parlare di protezione ani-
mali o non se n’è mai interessata.
In questo modo, è stato comunque
possibile vaccinare il 18% dei cani regi-
strati della città.
Trend irrefrenabileGli animalisti sono sempre motivati e vo-
gliono ancora avanzare di un passo; il
loro scopo è quello di castrare il numero
maggiore possibile di cani per arrestare
la moltiplicazione incontrollata e traboc-
cante. Con l’aiuto della PSA e del Marchig
Trust sono riusciti a trovare un luogo con
una sala operatoria, un locale per le visite
ed un ufficio. Agli inizi di ottobre dello
scorso anno è stato già possibile iniziare
a lavorarvi. -�
� � � �Mark Rissi
Speranza per i cani in Cina La Cina è un campo minato per la protezione ani-
mali. Il progetto pilota nella provincia cinese di
Pingyao mostra però già i primi successi.
Abbiamo bisogno del vostro sostegno!
Pink Collar: un collarino rosa quale simbolo di successo della campa-gna di vaccinazione a Pingyao.
GRAZIEAffinchè questo progetto per la Cina possa proseguire abbiamo bisogno del
vostro aiuto: necessitiamo urgentemente denaro per medicamenti, attrezza-
ture, materiale e mezzi per informare la popolazione. vi ringraziamo per il vo-
stro sostegno!
L’AMI DES ANIMAUX 1/2012
I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.
BOULI - Belle chatte née en 2009. Affec-tueuse mais un peu timide dans les pre-miers temps, elle a besoin d’un jardin.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
MACCHIA - Gatto europeo, fem-mina castrata, nata il 27.4.2008.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45
Nous cherchons un foyer
Cerchiamo una casa
SPAM - Très joli Westie né en 2007. Affectueux et joueur, il aime les grandes promenades et la compagnie des autres chiens.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
TAMAROK - Labrador croisé, mâle castré né le 29.4.2011. Chien vif, attachant, n’aimant pas rester seul.Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)
MITZI - Chat mâle castré, né le 1.5.2004. A placer chez une personne calme avec jardin. Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)
DOUDOU - Très grand et beau chat né en 2005. Discret, il adore les câlins et a besoin d’un jardin.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
Lolita Morena vous présente :
La nouvelle émission
pour le placement des
animaux sans foyer.
www.toudou.ch
Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.
NOA - Gatto europeo, maschio castrato, nato ca. 2010.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45
Abandonnée
Abandonné
FLASH - American Staffordshire Terrier, maschio castrato, nato ca. nel 2007.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45
RinunciatoDélaissé
Rinunciata
Délaissé
Trouvé
Rinunciato