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par Haïm NISENBAUM Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch 27 45 è année v"c La liberté au bout de la fête ! [email protected] www.loubavitch.fr Serveur vocal Le’haïm : 01 44 52 02 52 Association reconnue d’Utilité Publique habilitée à recevoir les DONS et les LEGS Directeur : Rav S. AZIMOV Articles et contenu réalisés par le BETH LOUBAVITCH 8, rue Lamartine - 75009 Paris Tél : 01 45 26 87 60 - Fax : 01 45 26 24 37 Toutes les fêtes résonnent dans notre conscience et chacune y produit sa sonorité particulière. Pourrait-il, du reste, en être autrement alors qu’elles sont intimement liées non seulement à notre histoire mais aussi à notre âme ? La fête de Pessa’h est, pourtant, peut-être diffé- rente. Est-ce parce que, comme l’affirme le prophète Ezéchiel, elle est le moment de «la nais- sance du peuple juif» en temps que peuple ? Les événements dramatiques que nous venons de vivre nous ont encore rap- pelé, si c’était nécessaire, à quel point notre destin collectif est singulier. Particulièrement à présent l’en- jeu est de toute première impor- tance. Certes, c’est la sortie d’Egypte dont nous allons, une fois de plus, nous souvenir et que nous allons célébrer. Mais se contenter d’y voir un événe- ment historique – même fonda- teur – serait, sans doute, com- mettre une grave erreur. Le texte de la Haggada, que nous disons le soir de la fête, s’empresse de nous mettre en garde : «Chacun est tenu de se considérer comme s’il était sorti ce jour- même d’Egypte» ! Pourtant, tout cela paraît si ancien… Mais il existe plusieurs sortes d’Egypte. Celle du pharaon a irrévocablement disparu, engloutie par son orgueil. Il en subsiste une autre : notre Egypte intérieure qui nous retient en servitude spirituelle aussi sûrement que la première nous avait asservis matérielle- ment. C’est de cet oppresseur intérieur qu’il faut, à présent, nous délivrer. La bataille est d’importance car c’est notre liberté qui est en jeu : liberté de s’attacher à D.ieu, d’accomplir Sa volonté, liberté aussi de décider pour soi malgré les faux-sem- blants que, parfois, le monde nous propose et en dépit de toutes les menaces. C’est une liberté chèrement acquise et d’autant plus précieuse. Pour la découvrir, tous se retrou- vent à la table de la fête, celle du Séder où monte le chant de la liberté. Ils sont, dit la Haggada, «sages ou impies, naïfs ou ne sachant pas poser de questions» mais ils sont tous présents. Quant à ceux qui ne voient pas encore leur place dans cette liberté nouvelle, ils savent que la porte leur est ouverte, aussi grande que les plus beaux des arcs de triomphe. Car, nous le savons, la fête s’écoule et, avec elle, la liberté avance. Elle se répand telle une belle et puis- sante marée jusqu’à culminer au moment se conclut la semaine de fête, selon la tradi- tion ‘hassidique, par le repas de Machia’h. Comme le matin d’une liberté nouvelle. Pessa’h Etre libre La nuit de Pessa’h, durant le Séder, nous sommes face à une multitude de gestes, de symboles, de coutumes et de rites compliqués et à plusieurs périodes de l’histoire juive. A la base de toute cette richesse et de cette variété, réside néanmoins une idée centrale qui unifie les parties dispa- rates du Séder en un tout harmonieux : «Autrefois nous étions esclaves, maintenant nous sommes libres.» Cette idée de liberté trouve sa pleine expression le soir de Pessa’h, dans la Haggadah : à la fois dans son rituel, dans ses actes symboliques, dans sa poésie et dans l’ambiance générale de la soirée. La Haggadah n’est pas un traité phi- losophique et pourtant y sont exprimées des idées d’une profondeur inouïe, dans la forme la plus accessible, par des mots et des actes simples. La signification de ces actes est audacieuse et frappante et, que cela soit conscient ou non, elle se fraie un chemin dans les âmes de ceux qui y participent. La liberté et l’esclavage paraissent être totalement oppo- PESSA’H DU SAMEDI 7 AVRIL AU SAMEDI 14 AVRIL 2012 15-22 NISSAN 5772 Une vidéo du Rabbi de Loubavitch Horaires d’entrée de Pessa’h en PROVINCE PARIS ILE DE FRANCE 1 er soir (vendredi 6 avril) : avant 20h 11 2 è soir* (samedi 7 avril) : après 21h 22 Sortie 21h 24 Horaires d’entrée et sortie des deux premiers jours de PESSA’H * Allumer à partir d’une flamme déjà existante Strasbourg 20.17/21.22 Lyon 19.52/20.58 Marseille 20.10/21.20 Bordeaux 19.56/21.02 Toulouse 19.52/20.56 Nice 19.55/21.03 Nancy/Metz 19.55/21.03 Grenoble 20.24/21.31 Montpellier 19.45/20.49 Lille 19.48/20.56 Nantes 20.08/21.12 1 er soir 2 è soir* après 1 er soir 2 è soir* après 1 er soir 2 è soir* après à partir du dimanche 1 er avril 2012 Heure limite du Chema : 10h41 Pose des Téfilines : 6h24 Fin Kidouch Levana : toute la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 avril (14 Nissan) Recherche du ‘Hamets jeudi 05/04 à partir de 21h00 On arrête de manger le ‘Hamets vendredi 06/04 à 11h40 On brûle le ‘Hamets vendredi 07/04 avant 12h46

La Sidra de la semaine

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La Sidra de la semaine

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Page 1: La Sidra de la semaine

par Haïm NISENBAUM

Adaptéd’un discours

du Rabbide Loubavitch

2745è année

v"c

La liberté au bout de la fête !

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Association reconnue d’Utilité Publiquehabilitée à recevoir les DONS et les LEGS

Directeur : Rav S. AZIMOVArticles et contenu réalisés par leBETH LOUBAVITCH8, rue Lamartine - 75009 Paris Tél : 01 45 26 87 60 - Fax : 01 45 26 24 37

Toutes les fêtes résonnent dansnotre conscience et chacune yproduit sa sonorité particulière.Pourrait-il, du reste, en êtreautrement alors qu’elles sontintimement liées non seulementà notre histoire mais aussi ànotre âme ? La fête de Pessa’hest, pourtant, peut-être diffé-rente. Est-ce parce que, commel’affirme le prophète Ezéchiel,elle est le moment de «la nais-sance du peuple juif» en tempsque peuple ? Les événementsdramatiques que nous venonsde vivre nous ont encore rap-pelé, si c’était nécessaire, à quelpoint notre destin collectif estsingulier.Particulièrement à présent l’en-jeu est de toute première impor-tance. Certes, c’est la sortied’Egypte dont nous allons, unefois de plus, nous souvenir etque nous allons célébrer. Mais secontenter d’y voir un événe-ment historique – même fonda-teur – serait, sans doute, com-mettre une grave erreur. Le textede la Haggada, que nous disonsle soir de la fête, s’empresse denous mettre en garde : «Chacunest tenu de se considérercomme s’il était sorti ce jour-même d’Egypte» ! Pourtant,tout cela paraît si ancien…Mais il existe plusieurs sortesd’Egypte. Celle du pharaon airrévocablement disparu,engloutie par son orgueil. Il en

subsiste une autre : notreEgypte intérieure qui nousretient en servitude spirituelleaussi sûrement que la premièrenous avait asservis matérielle-ment. C’est de cet oppresseurintérieur qu’il faut, à présent,nous délivrer. La bataille estd’importance car c’est notreliberté qui est en jeu : liberté des’attacher à D.ieu, d’accomplir Savolonté, liberté aussi de déciderpour soi malgré les faux-sem-blants que, parfois, le mondenous propose et en dépit detoutes les menaces. C’est uneliberté chèrement acquise etd’autant plus précieuse.Pour la découvrir, tous se retrou-vent à la table de la fête, celle duSéder où monte le chant de laliberté. Ils sont, dit la Haggada,«sages ou impies, naïfs ou nesachant pas poser de questions»mais ils sont tous présents.Quant à ceux qui ne voient pasencore leur place dans cetteliberté nouvelle, ils savent que laporte leur est ouverte, aussigrande que les plus beaux desarcs de triomphe. Car, nous lesavons, la fête s’écoule et, avecelle, la liberté avance. Elle serépand telle une belle et puis-sante marée jusqu’à culminer aumoment où se conclut lasemaine de fête, selon la tradi-tion ‘hassidique, par le repas deMachia’h. Comme le matind’une liberté nouvelle.

Pessa’h

Etre libre

La nuit de Pessa’h, durant le Séder, nous sommes face àune multitude de gestes, de symboles, de coutumes et derites compliqués et à plusieurs périodes de l’histoire juive.A la base de toute cette richesse et de cette variété, résidenéanmoins une idée centrale qui unifie les parties dispa-rates du Séder en un tout harmonieux : «Autrefois nousétions esclaves, maintenant nous sommes libres.»Cette idée de liberté trouve sa pleine expression le soir dePessa’h, dans la Haggadah : à la fois dans son rituel, dansses actes symboliques, dans sa poésie et dans l’ambiancegénérale de la soirée. La Haggadah n’est pas un traité phi-losophique et pourtant y sont exprimées des idées d’uneprofondeur inouïe, dans la forme la plus accessible, pardes mots et des actes simples. La signification de ces actesest audacieuse et frappante et, que cela soit conscient ounon, elle se fraie un chemin dans les âmes de ceux qui yparticipent.La liberté et l’esclavage paraissent être totalement oppo-

PESSA’HDU SAMEDI 7 AVRIL

AU SAMEDI 14 AVRIL 2012

15-22 NISSAN 5772

Une vidéo du Rabbi de Loubavitch

Horaires d’entrée de Pessa’h en PROVINCE

PARIS — ILE DE FRANCE1er soir (vendredi 6 avril) : avant 20h 11 2è soir* (samedi 7 avril) : après 21h 22

Sortie 21h 24

Horaires d’entrée et sortie des deux premiers jours de PESSA’H

* Allumer à partir d’une flamme déjà existante

Strasbourg 20.17/21.22

Lyon 19.52/20.58

Marseille 20.10/21.20

Bordeaux 19.56/21.02

Toulouse 19.52/20.56

Nice 19.55/21.03

Nancy/Metz 19.55/21.03

Grenoble 20.24/21.31

Montpellier 19.45/20.49

Lille 19.48/20.56

Nantes 20.08/21.12

1er soir 2è soir*après

1er soir 2è soir*après

1er soir 2è soir*après

à partir du dimanche 1er avril 2012

Heure limite du Chema : 10h41 Pose des Téfilines : 6h24

Fin Kidouch Levana : toute la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 avril (14 Nissan)

Recherche du ‘Hamets jeudi 05/04 à partir de 21h00

On arrête de manger le ‘Hamets vendredi 06/04 à 11h40

On brûle le ‘Hamets vendredi 07/04 avant 12h46

Page 2: La Sidra de la semaine

La SSiiddrraa ddee llaa SSeemmaaiinnee est une publication hebdomadaire éditée par ““ LLaa RRééggiiee LLaammaarrttiinnee”” 110022 AAvv.. ddeess CChhaammppss--EEllyyssééeess 7755000088 PPaarriiss

Directeur de la publication: YY.. BBeennhhaammoouuImpression: Imprimerie de Chabrol: 189 rue d’Aubervilliers-75018 Paris

TTiirréé àà 3355..000000 eexxeemmppllaaiirreess DDiiffffuusséé ppaarr ee--mmaaiill àà 1155..000000 eexx ISSN 1762 - 5440

Etude du Séfer Hamitsvotdu Rambam (Maïmonide)

Une étude quotidienne instaurée par le Rabbi pour l’unité du peuple juif

• Samedi 31 mars – 8 Nissan

Mitsva positive n° 17 : Il s'agit du commandement quinous a été enjoint selon lequel tout roi de notre peuplesiégeant sur le trône royal doit écrire un rouleau de laTorah pour lui-même, dont il ne se séparera pas.

• Dimanche 1er avril – 9 Nissan

Mitsva positive n° 14 : C'est le commandement qui a étéenjoint de faire des franges (Tsitsit) à nos vêtements quipossèdent quatre coins.

• Lundi 2 avril – 10 Nissan

Mitsva positive n° 19 : Il s'agit de l'ordre qui nous a étéenjoint de rendre grâce à D.ieu après chaque repas.

• Mardi 3 avril – 11 Nissan

Mitsva positive n° 19 : Il s'agit de l'ordre qui nous a étéenjoint de rendre grâce à D.ieu après chaque repas.

• Mercredi 4 avril – 12 Nissan

Mitsva positive n° 19 : Il s'agit de l'ordre qui nous a étéenjoint de rendre grâce à D.ieu après chaque repas.

• Jeudi 5 avril – 13 Nissan

Mitsva positive n° 19 : Il s'agit de l'ordre qui nous a étéenjoint de rendre grâce à D.ieu après chaque repas.Mitsva positive n° 215 : Il s'agit du commandement quinous a été enjoint de pratiquer la circoncision.

• Vendredi 6 avril – 14 Nissan

Mitsva positive n° 215 : Il s'agit du commandement quinous a été enjoint de pratiquer la circoncision.Il faut aussi étudier ce jour le texte des prières et le para-graphe NOAGOU HAAM.... jusqu'à IMLO'H ALENOU.

• Samedi 7 avril – 15 Nissan

Il faut étudier ce jour le texte des prières et des bénédic-tions issu du Michné Torah.

• Dimanche 8 avril – 16 Nissan

Il faut étudier ce jour le texte des bénédictions après lerepas (Birkat Hamazone) issu du Michné Torah.Mitsva positive n° 154 : Il s'agit du commandement quinous a été enjoint de nous abstenir de tout travail le jourdu Chabbat.

• Lundi 9 avril – 17 Nissan

Mitsva positive n° 154 : Il s'agit du commandement quinous a été enjoint de nous abstenir de tout travail le jourdu Chabbat.

Re t ro u ve z l ’ i n t é g ra l i t é d e l ’ é t u d e d u S é fe r H a m i t svo ts u r n o t re s i te w w w. l o u b a v i tc h . f r

e t s u r l e s e r ve u r vo ca l L E H A I M : 0 1 4 4 5 2 02 5 2Vo u s p o u ve z é g a l e m e n t co m m a n d e r l e S é fe r H a m i t svo t

s u r w w w.e d i t i o n s- l o u b a v i tc h . f r

sés, chacun se définissant par l’ab-sence de l’autre. L’esclavage est l’ab-sence de liberté et la liberté est l’ab-sence d’esclavage. Mais chacun deces termes doit être compris en réfé-rence à l’autre.Secouer ses ailes ne signifie pas quel’on soit devenu libre. L’esclavagereprésente cette situation danslaquelle une personne est toujoursassujettie à la volonté d’un autre. Laliberté, par ailleurs, est l’aptitude àagir selon sa propre volonté indé-pendante et à l’exécuter.L’individu qui manque de volontépropre ne devient pas libre une foisqu’il s’est libéré de ses entraves : ilest simplement un esclave sans maî-tre ou, dans le cas d’un peuple, celuiqui a été abandonné par son chefsuprême.Entre l’étape où il cesse d’être unesclave et celle où il acquiert laliberté, l’individu doit passer, dans saprogression, par un stade intermé-diaire sans lequel il ne peut devenirvéritablement libre : il doit dévelop-per par lui-même des qualités inté-rieures.Le miracle de l’Exode ne fut pasaccompli par le départ du peuplehébreu de la maison d’esclavage. Ilavait besoin de se développer pourdevenir un peuple véritablementlibre et pas seulement des esclavesfugitifs.La situation des Hébreux, alors qu’ilsse tenaient sur les bords de la MerRouge, talonnés par l’armée duPharaon, a été décrite par le com-mentateur médiéval, Ibn Ezra : lesEnfants d’Israël ne pouvaient pasmême concevoir une forme d’oppo-sition au Pharaon car ils avaientgrandi dans l’esclavage et y étaienttellement accoutumés que leursanciennes attitudes de soumissionréapparurent à la vue de leur anciendominateur.Ce n’est qu’une fois que toute lagénération qui avait vécu sous l’es-clavage eut péri dans le désert queses descendants purent entrer enTerre d’Israël et s’y établir en peuplelibre.En d’autres termes, l’esclave est dou-blement asservi : il l’est tout d’abordà la volonté d’un autre mais aussi àson manque de volonté et de per-sonnalité propres. Un être qui garde

son propre caractère intrinsèque nepeut jamais être complètement assu-jetti. Et à l’opposé, celui qui ne pos-sède aucune image indépendante delui-même ne peut jamais être com-plètement libre.Ce que nous avons dit de la relationentre l’esclavage et la liberté estencore plus vrai en ce qui concerne lelien entre l’exil et la rédemption. Lafin d’un exil n’est pas suffisante pourconstituer la rédemption, quelquechose d’autre doit avoir lieu.Le sens du mot «exil» ne se limite pasà une définition physique. Toutcomme en ce qui concerne l’escla-vage, le sens et la signification pleinede ce mot résident dans le royaumespirituel. Etre en exil signifie que l’ons’est soumis à une échelle de valeurs,à des relations et à un mode de viequi sont étrangers à la véritablenature de l’individu ou de la collecti-vité.Quand le Peuple Juif, persécuté, dutpartir en exil, il dut changer le modede vie et les habitudes qui le définis-saient. Autrefois agriculteur, il devaitdésormais se tourner vers le com-merce ou les affaires. Autrefois libreet indépendant, il se retrouvait sou-mis à divers seigneurs. Autrefois maî-tre de son propre mode de vie, il allaitmaintenant dans le sens de la modeenvironnante.Tant qu’il maintint son caractère spi-rituel, ses principes religieux, sa direc-tion spirituelle interne et son modede vie distinct, en toute indépen-dance, le Peuple Juif ne fut jamaisréellement asservi, tout au moinsdans la dimension spirituelle de sonexistence.L’obscurantisme et l’ignorancemédiévaux ne réussirent en rien àaltérer ou diminuer la créativité et laspiritualité du Peuple Juif en exil. LesJuifs de cette période étaient persé-cutés, humiliés et méprisés. Ilsdevaient admettre leur faiblesse etleur impuissance dans bon nombrede domaines de leur vie. Néanmoins,leur exil ne fut jamais réellementtotal car ils ne se considéraient nicomme méprisables ni comme infé-rieurs à quiconque puisqu’ils gar-daient leur propre caractère essen-tiel. Leur monde spirituel n’était paspour eux un simple réconfort. C’était

>>> suite page 4

Page 3: La Sidra de la semaine

J’ai participé à toutes sortes deSedarim communautaires, depuisl’énorme Séder organisé par le Beth‘Habad de Dar El Salam dans le nord del’Inde, avec des centaines d’israéliensjusqu’à celui que j’organise avec lesétudiants dans le campus dont je suisresponsable à l’Université Rutgers dansle New Jersey. Le Séder dont je veuxvous parler n’est ni le plus grand aumonde ni le plus remarquable. Mais auSéder auquel j’ai assisté l’année der-nière, de précieuses Nechamot, desâmes juives ont apparu en pleinelumière, ont brisé des barrières pourredevenir une part de leur peuple.J’ai atterri au Sri Lanka la veille dePessa’h et je me suis rendu immédiate-ment au Beth ‘Habad dirigé par monfrère Mendi. Je suis venu moins pourdonner que pour recevoir, moins pourêtre vu que pour voir et je n’ai pas étédéçu.Il y avait cette dame, habillée aussidécemment que n’importe quellefemme pratiquante de Bné Brak ; mais,de fait, elle était mariée avec unMusulman local. Ses enfants étaienthabillés de tuniques blanches et por-taient le couvre-chef musulman tradi-tionnel : qui aurait pu se douter qu’enfait, ils sont juifs à 100 % ? Elle necompte pas quitter son mari mais, petità petit, elle se rapproche de ses racines.C’était le premier Pessa’h qu’elle célé-brait avec d’autres Juifs.

Sa mère l’avait rejointe. Elle était venuede Suisse et était devenue pratiquantedepuis quelques années. Elle semblaittrès triste de voir sa fille et ses petits-enfants vivre ainsi. Quand elle appritque je devais venir des États-Unis, ellem’avait demandé de lui apporter de lafécule de pommes de terre CachèreLePessa’h afin qu’elle puisse préparerdes céréales Cachères LePessa’h pourson petit-fils. Elle avait les larmes auxyeux en le voyant accompagner samère au Beth ‘Habad sans que son pèresoit au courant de leur démarche. Ellepriait pour que cette soirée si émou-vante affecte durablement l’âme dujeune garçon qui déciderait peut-êtrepar la suite de rejoindre de son pleingré son peuple.Il y avait un couple de Californie quiavait loué leur splendide villa deBeverly Hills et avait utilisé l’argentainsi gagné pour faire le tour dumonde. Cela faisait quatre ans qu’ilsvoyageaient ainsi, sans lien ni avecleurs familles ni avec le judaïsme, cher-chant à totalement se détacher detout. Mais cette soirée au Séder du SriLanka les toucha tellement qu’ils déci-dèrent de passer toute la fête dePessa’h dans le Beth ‘Habad : ils man-gèrent cachère, prièrent, étudièrent la‘Hassidout – ce qui constitua un anti-dote puissant contre toutes les faussesidéologies auxquelles ils avaient étéconfrontés durant leurs pérégrinations.

Dans leur journalpersonnel, ils écrivi-rent : «C’est unesemaine durantlaquelle nous avonsrechargé nos pilesspirituelles».Quand nous avonsachevé notre tourdes grands hôtelspour y découvrirdes Juifs, une voi-ture s’arrêta à côtéde nous et un desp a s s a g e r sdemanda : «Y a-t-il ici aussi un Beth‘Habad ?» : il était

abasourdi de réaliser que les émissairesdu Rabbi avaient pu atterrir mêmedans ce pays si éloigné, géographique-ment et spirituellement. Nous l’avonsévidemment invité au Beth ‘Habad et ily est arrivé avec son père qui, lui, étaitvenu d’Hawaï pour rejoindre son filsqui visitait l’Extrême-Orient depuisquelques mois.Tous deux étaient capti-vés à l’idée de célébrer Pessa’h avec descoreligionnaires.Un autre couple était venu d’Alle-magne et ne savait même pas cequ’était Pessa’h. Un homme converti aujudaïsme qui n’avait pas réussi às’adapter à la vie en Israël était revenuau Sri Lanka et mettait toute son éner-gie au service du Beth ‘Habad. Il y avaitun couple d’israéliens qui souhaitait nerencontrer aucun Israélien mais quiavait fait une exception pour Pessa’h ;et ce «camarade» du Kiboutz qui avaitannoncé ne venir que pour l’ambiancemais qui finalement avait lu attentive-ment chaque mot de la Haggadah. Etcet homme qui avait juré de consacrertoute son énergie à mettre des bâtonsdans les roues du Beth ‘Habad quandcelui-ci avait ouvert. A son retour d’unlong voyage à l’étranger, son premiercoup de téléphone quand il arriva futpour l’émissaire du Rabbi !Qui ne serait pas ému – et admiratif –devant l’ampleur de l’action du Rabbiet de son souci du bien-être de chaqueJuif ? Le Rabbi a envoyé des émissairesdans le monde entier, avec toutes lesdifficultés que cela implique dans leurvie quotidienne dans le seul but deramener des Juifs aussi éloignés queceux-ci à la table du Séder. On n’entendpas toujours parler d’eux et de leurssuccès mais nous n’avons nul douteque si, même dans des endroits aussiétranges que le Sri Lanka, des Juifsretrouvent leurs racines, c’est que l’exils’achève et que Machia’h est de plus enplus proche !

SShhrraaggaa CCrroommbbiieettrraadduuiitt ppaarr FFeeiiggaa LLuubbeecckkii

Les cinquièmes fils du bout du monde

Le temps du rire

En référence à la venue de Machia’h, les Psaumes (126: 2) annoncent:“Notre bouche se remplira de rire”. Si ce verset décrit parfaitement lajoie qui s’emparera de nous en ce nouveau temps, il n’en reste pasmoins qu’une question se pose. En effet, dans la mesure où la venuede Machia’h s’accompagnera d’une intense révélation de la LumièreDivine, littéralement sans précédent, quelle importance peut avoir lefait que “notre bouche s’emplira de rire”?L’idée est, au contraire, essentielle. A ce moment, la joie et le plaisir deD.ieu se révèleront, ils seront la conséquence de l’accomplissementpar les Juifs du service divin. C’est cette joie-là qui, justement, s’expri-mera. Ainsi, le mot “vie”en hébreu a pour valeur numérique 414. C’estaussi celle de l’expression “Lumière infinie”. Cette identité souligne lavraie raison de ce “rire”: le plus grand plaisir de D.ieu.

(d’après Séfer Hamaamarim 5700, p. 68et Likouteï Torah, Bamidbar, p. 19d) HH..NN..

Page 4: La Sidra de la semaine

AAtttteennttiioonn :: ccee ffeeuuiilllleett nnee ppeeuutt ppaass êêttrree ttrraannssppoorrttéé ddaannss llee ddoommaaiinnee ppuubblliicc ppeennddaanntt llee CChhaabbbbaatt..

Quelles sont les Mitsvot essentielles du Séder ?

Le vendredi 6 et le samedi 7 avril 2012, on organise le repas duSéder pour célébrer la sortie d’Egypte. On ne pourra commen-cer qu’après la nuit tombée (21h 00 vendredi soir et 21h 22samedi soir - heure de Paris).Tous les Juifs doivent participer auSéder, hommes, femmes et enfants. Il faut :

Raconter la sortie d’Egypte

On le fait en lisant la Haggadah. Il faut raconter l’événement àtous les participants et en particulier aux enfants, selon ce qu’ilspeuvent comprendre. Pour éviter qu’ils ne s’endorment, on aurapris soin de les faire dormir l’après-midi et on leur fera chantercertains paragraphes de la Haggadah.

Manger de la Matsa

On mange de la Matsa les deux soirs du Séder après avoir dit labénédiction : ««BBaa rroouu’’hh AAttaa AAddoo--nnaaïï EElloo--hhéénnoouu MMééllèè’’hhHHaaoollaamm AAcchhèèrree KKiiddéécchhaannoouu BBéémmiittssvvoottaavv VVeettssiivvaannoouu AAllAA’’hhiillaatt MMaattssaa»»,, en plus de la bénédiction habituelle «Hamotsi».La Matsa du Séder sera «Chemourah», c’est-à-dire qu’on aurasurveillé depuis la moisson, que les grains de blé, et plus tard lafarine, n’auront pas été en contact avec de l’eau, ce qui auraitrisqué de les rendre ‘Hamets. Nombreux sont ceux qui préfèrentconsommer les Matsots rondes cuites à la main (et non à lamachine) comme au temps de la sortie d’Egypte. Il faut mangerau moins 30 grammes de Matsa, et il est préférable de les man-ger en moins de quatre minutes. Il faudra manger trois fois cettequantité de Matsa : pour le «Motsi», pour le «Kore’h» (le «sand-wich» aux herbes amères), et pour le «Afikoman», à la fin durepas, en souvenir du sacrifice de Pessa’h qui était mangé aprèsle repas.

Manger des herbes amères (Maror)

On mange des herbes amères en souvenir de l’amertume del’esclavage en Egypte. On achètera de la salade romaine qu’onnettoiera feuille par feuille devant une lumière pour être sûrqu’il n’y a pas d’insecte, après l’avoir fait tremper dans de l’eau.On prépare pour chacun des convives au moins 19 grammes de«Maror», c’est-à-dire de salade romaine avec un peu de raifortrâpé, trempé dans le «Harosset» (compote de pommes, poire etnoix, avec un peu de vin) après avoir prononcé la bénédiction :««BBaarroouu’’hh AAttaa AAddoo--nnaaïï EElloo--hhéénnoouu MMééllèè’’hh HHaaoollaamm AAcchhèèrreeKKiiddéécchhaannoouu BBéémmiittssvvoottaavv VVeettssiivvaannoouu AAll AA’’hhiillaatt MMaarroorr»».. Onconsomme encore 19 grammes de Maror bien séché entouréde Matsa pour le «Sandwich de Kore’h».

Boire 4 verres de vin

On doit boire au cours du Séder au moins quatre verres de vinou de jus de raisin cachère pour Pessa’h. Le verre doit contenirau moins 8,6 centilitres, et on doit en boire à chaque fois aumoins la moitié, en une fois. Les hommes et les garçons doivents’accouder sur le côté gauche, sur un coussin, pour manger laMatsa et boire les quatre verres de vin.

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donne le plein pouvoir au Rabbin L.I. Kahn pour procéder à la vente avant Pessa'h de toutes sortes de 'Hamets et de la vaisselle'Hamets non nettoyée m'appartenant, de même qu'à la location des lieux suivants où ils seront entreposés:.......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................et partout où il se trouveet j'accepte toutes les modalités et les conditions énoncées dansl'acte général de procuration pour la vente du 'Hamets établi parle Rabbin L. I. Kahn.

Date : ...... /..... / 2012 Signature :

PROCURATION de VENTE du ‘HAMETS

Vous pouvez renvoyer cette procuration au BETH LOUBAVITCH : 8, rue Lamartine -75009 Paris• Par la poste: (ne pas envoyer en recommandé) ce formulaire doit être envoyé au plus tard lemardi 3 avril 2012. Passé ce délai, ce formulaire peut être apporté au BETH LOUBAVITCHjusqu'au jeudi 5 avril 2012 à 19 heures.• Par fax aux numéros suivants : 01 45 26 24 37 / 01 42 80 28 26 / 01 45 26 35 97 / 01 45 26 21 27• Par Internet à l’adresse suivante : www.loubavitch.fr, avant le jeudi 5 avril 2012 à 19 heures.Nous ne pouvons accepter aucune responsabilité quant aux formulaires qui nous parviendraient tardivement.N.B. Inutile d'avoir rangé tout votre 'Hamets pour renvoyer la procuration. Précisez simplement les lieuxoù vous le déposerez. Il suffit que le 'Hamets s'y trouve à la date de la vente effective.

Page 5: La Sidra de la semaine

Etude du Séfer Hamitsvotdu Rambam (Maïmonide)

Une étude quotidienne instaurée par le Rabbi pour l’unité du peuple juif

• Mardi 10 avril – 18 Nissan

Mitsva négative n° 320 : Il nous est interdit de faire tout travail leChabbat.

• Mercredi 11 avril – 19 Nissan

Mitsva négative n° 320 : Il nous est interdit de faire tout travail leChabbat.

Jeudi 12 avril – 20 Nissan

Mitsva négative n° 322 : Il est interdit de punir les coupables et de met-tre à exécution la sentence du Tribunal, le Chabbat.

• Vendredi 13 avril – 21 Nissan

Mitsva négative n° 322 : Il est interdit de punir les coupables et de met-tre à exécution la sentence du Tribunal, le Chabbat.

• Samedi 14 avril – 22 Nissan

Mitsva négative n° 321 : C'est l'interdiction qui nous a été faite de voya-ger le Chabbat.

COMPTE DU OMER 5772� Samedi soir 7 avril – 1er jourHayom Yom E'had Laomèr

� Dimanche soir 8 avril – 2ème jourHayom Chéné Yamim Laomèr

� Lundi soir 9 avril – 3ème jourHayom Chelocha Yamim Laomèr

� Mardi soir 10 avril – 4ème jourHayom Arbaa Yamim Laomèr

� Mercredi soir 11 avril – 5ème jourHayom 'Hamicha Yamim Laomèr

� Jeudi soir 12 avril – 6ème jourHayom Chicha Yamim Laomèr

� Vendredi soir 13 avril – 7ème jourHayom Chivea Yamim Chéhèm Chavoua E'had Laomèr

� Samedi soir 14 avril – 8ème jourHayom Chemona Yamim Chéhèm Chavoua E’had Veyom E’had Laomèr

� Dimanche soir 15 avril – 9ème jourHayom Tichea Yamim Chéhèm Chavoua E'had Ouchené Yamim Laomèr

� Lundi soir 16 avril – 10ème jourHayom Assara Yamim Chéhèm Chavoua E'had Ouchelocha Yamim Laomèr

� Mardi soir 17 avril – 11ème jourHayom A'had Assar Yom Chéhèm Chavoua E'had Vearbaa Yamim Laomèr

� Mercredi soir 18 avril – 12ème jourHayom Cheneïm Assar Yom Chéhèm Chavoua E'had Va'hamicha Yamim Laomèr

� Jeudi soir 19 avril – 13ème jourHayom Chelocha Assar Yom Chéhèm Chavoua E'had Vechicha Yamim Laomèr

� Vendredi soir 20 avril – 14ème jourHayom Arbaa Assar Yom Chéhèm Chné Chavouot Laomèr

� Samedi soir 21 avril – 15ème jourHayom ‘Hamicha Assar Yom Chéhèm Chné Chavouot Veyom E’had Laomèr

Après la tombée de la nuit du second soir dePessa'h, on commence

à compter le Omer. On récite alorsla bénédiction suivante:

Barou'h Ata Ado-NaïElo-hénou Mélè'h Haolam

Achèr Kidechanou Bemitsvotav Vetsivanou Al Sefirat Haomèr

On cite ensuite le jour correspondant etl’on dit la phrase suivante:

“Hara’hamane Hou Ya’hazir LanouAvodat Beit Hamikdach Limekomah

Bimhéra Béyaménou Amen Séla”

Que doit-on faire si l'on a oublié de compter le Omer ?- Si on a oublié de compter le Omer pendant la nuit -

on pourra le faire dans la journée suivante, mais sans faire la bénédiction.On continuera le compte le soir suivant, en récitant la bénédiction.

- Si on a oublié de compter le Omer un soir et également pendant toute la journée suivante -on continuera à compter les autres soirs, mais sans réciter la bénédiction.

* Allumer à partir d’une flamme déjà existante

Horaires d’entrée de la fin de Pessa’h en PROVINCE

PARIS — ILE DE FRANCE

7è soir (jeudi 12 avril) : 20h 198è soir* (vendredi 13 avril) : avant 20h 21

Sortie 21h 34

Horaires d’entrée et sortie de la fin de PESSA’H

Strasbourg 20.25/20.26

Lyon 20.00/20.01

Marseille 20.19/20.21

Bordeaux 20.04/20.05

Toulouse 19.59/20.00

Nice 20.02/20.04

Nancy/Metz 20.03/20.05

Grenoble 20.32/20.33

Montpellier 19.52/19.53

Lille 19.57/19.58

Nantes 20.15/20.16

7è soir 8è soir*avant

7è soir 8è soir*avant

7è soir 8è soir*avant

>>> suite de la page 2

réellement leur foyer, et dans cette dimension de leur vie,l’exil n’existait pas.Paradoxalement, c’est la déjudaïsation qui rendit completl’exil car lorsque le Juif se départit de son propre caractèredistinctif, il renonça au dernier lambeau de son indépen-dance. C’est pourquoi, bien qu’il ait gagné sa liberté, entant qu’individu, il se retrouva exilé, au plein sens duterme, au niveau national. Désormais c’était le mondeextérieur qui déterminait ses valeurs, son caractère et sesrelations, non seulement à un niveau superficiel mais dansles profondeurs de son cœur.La véritable tragédie de l’exil d’Egypte fut que les esclavesse mirent peu à peu à ressembler à leurs maîtres, pensantcomme eux et faisant les mêmes rêves. Leur plus granddésespoir venait, en réalité, du fait que leurs maîtres neleur permettaient pas d’accomplir le rêve égyptien. Il neleur suffit pas de réaliser combien ils souffraient sous lerégime de terreur auquel ils étaient soumis, il leur fallutdécider qu’ils n’en voulaient plus.Changer la structure sociale de l’Egypte, pour qu’eux aussipuissent aspirer à devenir officiers et maîtres, n’aurait passuffi à les libérer de leur esclavage. Ce n’est qu’une foisqu’ils furent prêts à partir, non seulement de la terre maté-rielle d’Egypte mais également de l’esprit du monde danslequel ils avaient vécu, qu’une fois qu’ils furent prêts àabandonner leur dévotion aux valeurs égyptiennes (et ilsen donnèrent la preuve par ce premier agneau pascal),c’est seulement alors qu’ils purent être véritablement sau-vés.Pour parvenir à une véritable rédemption, et pas seule-ment à la fin de l’exil, il ne suffit pas que le Peuple Juifquitte «le désert des nations». Il doit regagner sa propreessence, son caractère, son esprit, ses modes de pensée etde vie. Ce n’est qu’alors qu’il peut être réellement libre. Cen’est qu’alors qu’il est réellement sauvé.Grâce à toutes les lois, toutes les coutumes du soir duSéder, nous mettons vraiment l’accent sur ce qui nousconcerne le plus profondément : «Autrefois nous étionsesclaves, maintenant nous sommes libres». Tout en traver-sant les rites du Séder, en lisant la Haggadah et en discu-tant du texte écrit et de ce qu’il implique, nous nousdevons de comprendre encore plus profondément quenous ne sommes réellement libérés que lorsque nousentreprenons de satisfaire notre besoin de vivre selonnotre mode de vie spécifique, c’est-à-dire nous libérer,dans le vrai sens du terme.

2 derniers jours de fête : vendredi 13 et samedi 14 avril 2012

à partir du dimanche 8 avril 2012

Heure limite du Chema : 10h33

Page 6: La Sidra de la semaine

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