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8/7/2019 La santé dans le canton de Vaud Analyse des données de l’Enquête suisse sur la santé 2007 Editeurs: Observatoire…
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La santé dans le canton de Vaud
Analyse des données de l’Enquête suisse
sur la santé 2007Editeurs: Observatoire suisse de la santé (Obsan) etDépartement de la santé et de l’action sociale du canton de Vaud
OBSAN RAPPORT 46
46
8/7/2019 La santé dans le canton de Vaud Analyse des données de l’Enquête suisse sur la santé 2007 Editeurs: Observatoire…
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L’Observatoire suisse de la santé (Obsan) est une institution mandatée par la Con-fédération et les cantons. L’Observatoire suisse de la santé analyse les informationsexistant en Suisse dans le domaine de la santé. Il soutient la Confédération, les can-tons et d’autres institutions du secteur de la santé publique dans leur planification, leur prise de décisions et leur action. Pour plus d’informations, consultez www.obsan.ch.
Paraissent dans la série «Obsan Rapport» des rapports et des analyses consacrés audomaine de la santé. La réalisation des rapports est assurée par l’Obsan ou confiéeà des experts externes. Une commission de révision contrôle la qualité des rapports.Le contenu de ces derniers est de la responsabilité de leurs auteurs. Les rapports del’Obsan sont généralement publiés sous forme imprimée.
Impressum
Editeurs
Observatoire suisse de la santé (Obsan) et
Département de la santé et de l’action sociale du canton de Vaud
Auteurs
– Hanspeter Stamm, Markus Lamprecht et Doris Wiegand (Lamprecht und
Stamm Sozialforschung und Beratung AG)
– Jean-Luc Heeb (Haute école spécialisée de Suisse occidentale HES-SO)
– Niklas Baer et Tanja Fasel (Service cantonal de psychiatrie du canton de
Bâle-Campagne)– Laila Burla, Hélène Jaccard Ruedin, Stéphane Luyet, Florence Moreau-Gruet,
Daniela Schuler, Maik Roth, Isabelle Sturny, France Weaver, Marcel Widmer
et Andrea Zumbrunn (Obsan)
Reviewboard
– Jean-Luc Heeb (Haute école spécialisée de Suisse occidentale HES-SO)
– Niklas Baer (Service cantonal de psychiatrie du canton de Bâle-Campagne)
– Andrea Zumbrunn, Paul Camenzind, France Weaver, Florence Moreau-Gruet
et Laila Burla (Obsan)
Responsables du projet dans le canton:
Henri Briant et Vlasta Mercier, Service de la santé publique, Lausanne
Direction du projet à l’Obsan
Florence Moreau-Gruet, Laila Burla, Andrea Zumbrunn et Oliver Egger
Série et numéro
Obsan Rapport 46
Référence bibliographiqueObservatoire suisse de la santé et Département de la santé et de l’action
sociale du canton de Vaud (Eds, 2010). La santé dans le canton de Vaud.
Analyse des données de l’Enquête suisse sur la santé 2007 (Obsan rapport
46). Neuchâtel: Observatoire suisse de la santé.
Renseignements/informations
Office fédéral de la statistique, OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
(Personne de contact: Marilina Galati-Petrecca), www.statistik.admin.ch
Langues du texte original
Français et allemand
Traduction
Services linguistiques de l’OFS
Révision
Sophie Neuberg, Wortlabor, Berlin
Page de couverture
Roland Hirter, Berne
Graphisme et mise en page
DIAM, Prepress / Print, OFS
Commandes
Département de la santé et de l’action sociale du canton de VaudService de la santé publique
Rue Cité-Devant 11
1014 Lausanne – CH
Tél. +41 (0)21 316 42 69
http://www.santepublique.vd.ch/
gratuit
Téléchargement du fichier PDF
http://www.santepublique.vd.ch/ (Publications)
ISBN
978-3-907872-77-2
© Obsan 2010
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1La aé a L a Va
2.4 Santé sociale 42
2.4.1 entiments de solitude 42
2.4.2 Personne de confince 44
2.5 Mortalité et causes de décès 45
2.5.1 L mortlit gnrle dns le cnton de Vud 45
2.5.2 omprison rgionle 462.5.3 Principles cuses de dcs 48
2.5.4 annes potentielles de vie perdues 50
2.6 Résumé 50
3 Attitudes et comportements pouvant
influencer la santé 52
3.1 Attention portée à la santé 52
3.1.1 omptence en mtire de snt 54
3.2 Poids corporel, habitudes alimentaires
et activité physique 56
3.2.1 urchrge pondrle 56
3.2.2 attention porte à l’limenttion, hbitudes
limentires et pport en liquide 59
3.2.3 activit physique 61
3.3 Consommation de substances psychoactives 65
3.3.1 onsommtion de tbc 65
3.3.2 Fume pssive 683.3.3 onsommtion d’lcool 70
3.3.4 onsommtion de cnnbis 73
3.3.5 onsommtion de mdicments 74
3.4 Résumé 78
4 Conditions de logement et situation
professionnelle 79
4.1 Nuisances à la maison 80
ble des mtires
Préambule 3
Abréviations 5
Résumé général 6
1 Introduction 9
1.1 Objectifs 9
1.2 Orientation thématique 10
1.3 Sources de données et méthodologie 13
1.4 Le canton de Vaud en comparaison régionale 15
2 Etat de santé 19
2.1 Santé subjective 19
2.2 Santé physique 22
2.2.1 Problmes de snt de longue dure 22
2.2.2 roubles physiques 25
2.2.3 Limittions pssgres dns les
ctivits hbituelles 26
2.2.4 Limittions fonctionnelles dnsl vie quotidienne 27
2.2.5 Fcteurs de risque des mldies
crdio-vsculires 30
2.2.6 accidents 31
2.2.7 hutes 33
2.3 Santé psychique 35
2.3.1 Problmes psychiques 35
2.3.2 entiment de mîtrise de l vie 37
2.3.3 entiment de cohrence 39
2.3.4 ymptômes dpressifs 40
aL aè
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La aé a L a Va2
aL aè
4.2 Nuisances au travail 83
4.2.1 uisnces 83
4.2.2 hrges physiques et tensions psychiques
u trvil 85
4.3 Satisfaction dans la vie professionnelle 87
4.4 Crainte de perdre son emploi et de
ne pas retrouver d’emploi comparable 88
4.5 Résumé 90
5 Analyses détaillées:
dépression et surcharge pondérale 92
5.1 Identification de groupes à risque
à symptomatologie dépressive, possibilités
d’intervention 92
5.1.1 itution 92
5.1.2 thode d’nlyse des groupes à risque 93
5.1.3 sultts 94
5.1.4 vlution des rsultts d’prs l’tt
de l recherche 98
5.2 Poids corporel, comportements pouvant
influencer la santé et inégalités sociales 995.2.1 ntroduction 99
5.2.2 thode 100
5.2.3 sultts 101
5.2.4 iscussion 106
5.3 Résumé 107
6 Recours aux services de santé 109
6.1 Recours aux consultations médicales
en cabinet 109
6.2 Recours aux examens/mesures préventifs 116
6.2.1 pistge des mldies chroniques 1166.2.2 pistge des cncers 119
6.2.3 Prvention de l grippe 121
6.3 Recours à la médecine complémentaire 123
6.4 Recours aux hôpitaux 124
6.5 Recours à l’aide à domicile
(aide formelle «Spitex» et informelle) 127
6.6 Résumé 129
7 Evolution des coûts et des primes
de l’assurance obligatoire des soins (AOS) 130
7.1 Les coûts de l’AOS dans le canton de Vaud 131
7.2 Modèles d’assurance et primes 135
7.3 Résumé 137
Glossaire 138
Index des figures et des tableaux 140
Bibliographie 145
Annexe 152
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3La aé a L a Va
PéaL
Prmbule
Des chiffres pour la santé des Vaudoises et des Vaudois
Lorsque j’i commenc à trviller dns le secteur de l
snt publique pour m’occuper de prvention, il y un
peu plus de douze ns, je venis de terminer une priode
professionnelle de recherche en sciences humines,
sciences dites «molles». J’i tout de suite t impres-
sionn pr l dimension scientifique et rtionnelle de ldmrche de dfinition des priorits de snt publique.
n effet, sur l bse des rsultts de l’nquête suisse
sur l snt, s’tblissit, sur commnde du cnton, un
rpport sur l’tt de snt de l popultion vudoise. es
rsultts tient ensuite confis à l’nstitut universitire
de mdecine socile et prventive, vec comme objectif
de dterminer les xes de l politique cntonle de pr-
vention et de promotion de l snt à dvelopper pour l
lgislture suivnte. eux-ci tenient compte des princi-
pux risques de mldie identifis en fonction de leur
prvlence et des ctions qui tient reconnues comme
potentiellement utiles à l rduction des fcteurs de
risque. Les progrmmes tient lors confis à des ser-
vices de l’tt ou à des institutions cntonles reconnues,
pour être dploys de mnire quitble sur le territoire
vudois.
nfin, en prllle u monitoring nnuel des ctions,
l’vlution de l politique de prvention et de promo-
tion de l snt se fisit en tudint l’volution des
comportements de l popultion en mtire de snt,
celle des mldies, de leur prvlence et de leur inci-
dence, pr le biis de l’tblissement, tous les cinq ns,
de l’nquête suisse sur l snt et… du document sur l
snt dns le cnton de Vud. L boucle tit insi bou-
cle!
Le document de l’bservtoire suisse de l snt,
pour l prtie qui nous concerne plus prticulirement:
«L snt dns le cnton de Vud» est, ujourd’hui
encore, essentiel à l construction et u pilotge de l
politique cntonle de snt publique. e rpport, pr l
photogrphie qu’il donne de l snt des Vudois à un
moment donn, permet non seulement de vrifier les
effets des progrmmes et ctions ntrieurs sur l snt
de l popultion, mis il donne une vision clire et dfi-
nie des besoins de snt prsents et à venir.
ainsi, on y pprend pr exemple que, en uisse
comme dns les utres pys occidentux, 60% de l
mortlit peut être ttribue à cinq fcteurs de risque:
l’hypertension rtrielle, l consommtion de tbc, untux de cholestrol snguin trop lev, le surpoids et le
mnque d’ctivit physique. eux-ci sont les principles
cuses d’pprition des mldies crdio-vsculires. rois
d’entre elles: l’hypertension, l’excs de cholestrol et le
surpoids rsultent, u moins en prtie, d’une liment-
tion trop riche et du mnque d’ctivit physique. r,
dns le cnton de Vud, l prt de l popultion physi-
quement ctive progress de 29% en 2002 à 33,2%
en 2007, lors que l prt des personnes inctives s’est
rduite de 4,1 points à 20,6% durnt l même priode.
Prmi d’utres cuses externes, il est probble que lesnombreuses inititives lnces ces dernires nnes pour
ccroître le niveu d’ctivit physique de l popultion
commencent à porter leurs fruits! ’utres messges
sont entendus puisque l proportion de fumeurs dimi-
nu: en 2002, 31,8% des Vudoises et des Vudois
tient fumeurs; ils ne sont plus que 26,4% en 2007.
Ggeons que l’interdiction de fumer dns les lieux
publics intervenue en 2009 modifier encore les rsultts
à venir et qu’elle conduir à une diminution des ffec-
tions respirtoires chroniques en prticulier!
Le rpport de l’bsn permet d’identifier non seule-ment les dfis à venir pour l snt de l popultion,
mis ussi les groupes les plus à risque et leur environne-
ment. n y pprend, pr exemple, qu’il est utile d’tu-
dier les signes prcurseurs de l mldie dpressive. L
dpression et les symptômes dpressifs sont troitement
lis – pr des rpports de cuslit, de consquence ou
de concomitnce – à des problmes d’insertion socile,
tels que l’isolement ou les difficults professionnelles et à
des vnements critiques de l vie, tels que l perte d’un
emploi, le divorce ou l perte d’un proche. ne bonne
connissnce de ces liens peut fournir des indictions
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La aé a L a Va4
PéaL
utiles pour l plnifiction des mesures de prvention et
pour l mise sur pied d’interventions prcoces et de pr-
vention secondire. e document permet d’orienter les
politiques pour que l snt publique de demin rponde
ux besoins de snt de l popultion de demin.’est glement vec plisir que j’i lu dns le rpport
que, u cours des vingt dernires nnes, le cnton de
Vud connu une forte croissnce de son esprnce de
vie à l nissnce, que l mortlit est en net recul et que
l’esprnce de vie des personnes âges de plus de 65 ns
progresse.
L’objectif du rpport est de permettre ux respon-
sbles politiques, ux professionnels de snt publique et
ux personnes intresses de disposer d’une vue d’en-
semble de l snt de l popultion vudoise. L’objectif
est tteint! Je tiens ici à en remercier ses uteurs, nonseulement pour leur trvil d’nlyse et de rdction,
mis ussi pour leur contribution à ce que j’ppelleri:
«notre dveloppement durble».
Jen-hristophe sson,
chef du ervice de l snt publique du cnton de Vud
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5La aé a L a Va
aéVa
abrvitions
AA assurnce-ccidents
ADL/AVQ activities of dily living/activits de l vie
quotidienne
AI assurnce-invlidit
AM assurnce militire
AOS assurnce obligtoire des soins
APVP annes potentielles de vie perduesAVS assurnce-vieillesse et survivnts
BADL/AFVQ sic ctivities of dily living/activits fond-
mentles de l vie quotidienne
BEVNAT ttistique du mouvement nturel de l
popultion
CUDIT nnbis se isorders dentifiction est
EMS tblissement mdico-socil
ESPAD uropen chool urvey Project on alcohol
nd ther rugs
ESPOP ttistique de l’tt nnuel de l popultion
ESS nquête suisse sur l sntHBSC Helth ehviour in chool-ged hildren
HEPA seu suisse nt et ctivit physique
(Helth nhncing Physicl activity)
HMO Helth intennce rgniztion (orgnis-
tion pour le mintien en bonne snt)
IADL/AIVQ nstrumentl ctivites of dily living/activits
instrumentles de l vie quotidienne
ICD/CIM nterntionl lssifiction of iseses/ls-
sifiction interntionle des mldies
IMC ndice de msse corporelle
ISPA nstitut suisse de prvention de l’lcoolismeet utres toxicomnies
LAMal Loi fdrle sur l’ssurnce mldie
LCA Loi sur le contrt d’ssurnce
LiMA Liste des moyens et ppreils
MCA decine lterntive et complmentire
n ombre de personnes interroges
n.s. non-significtif
OCDE rgnistion de cooprtion et de dvelop-
pement conomiques (rgnistion for co-
nomic o-opertion nd evelopment
)
OECD rgnistion for conomic o-opertion
nd evelopment (rgnistion de coopr-
tion et de dveloppement conomiques
)
OFS ffice fdrl de l sttistique
OFSP ffice fdrl de l snt publique
OMS rgnistion ondile de l nt (WorldHelth rgniztion WH)
PIB Produit intrieur brut
SECO ecrtrit d’tt à l’conomie
SSN ocit uisse de utrition
TMS ux de mortlit stndrdis
UMSA nit multidisciplinire de snt des doles-
cents (wiss ulticenter adolescent urvey:
aH)
WHO World Helth rgniztion (rgnistion
ondile de l nt )
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La aé a L a Va6
éé GééaL
sum gnrl
ne ctivit cible de prvention et de promotion de l
snt ncessite une bonne connissnce prlble de l
snt de l popultion. Le prsent rpport, x sur le
cnton de Vud, s’ttche à identifier certins problmes
de snt dns divers groupes de popultion, à mettre en
vidence des comportements fvorbles ou nuisibles à l
snt et à dcrire certines conditions de logement et detrvil dfvorbles à l snt, à prsenter enfin le
recours ux soins et les coûts des presttions mdicles.
Les donnes utilises dns ce rpport reposent en pre-
mier lieu sur l’nquête suisse sur l snt 2007 et, pour
les comprisons temporelles, sur l’enquête de 2002.
’utres donnes ont t tires de l sttistique des
cuses de dcs de l’ffice fdrl de l sttistique ou
du «pool de donnes» de sntsuisse. ne grnde prtie
des rsultts sont insi fonds sur des rponses donnes
pr les personnes interroges. Le rpport t tbli pr
l’bservtoire suisse de l snt sur mndt du cntonde Vud.
Troubles de la santé fréquents malgré une bonne santé
subjective
L mjorit de l popultion vudoise (85,7%) se sent
en bonne, voire en trs bonne snt, ce qui tit djà le
cs en 2002. Les hommes se dclrent un peu plus en
bonne ou trs bonne snt que les femmes. is 27,8%
des personnes interroges souffrent d’un problme de
snt de longue dure (hndicp ou mldie chronique).
ne proportion presque semblble (26,6%) de per-
sonnes interroges se plint de troubles physiques
importnts comme des mux de têtes, des mux de dos,
des sentiments de fiblesse ou de lssitude et des
troubles du sommeil. n observe ici une diffrence entre
les sexes: l moiti des hommes mentionnent de tels
troubles physiques contre sept femmes sur dix. Les
hommes prsentent pr contre plus souvent des fcteurs
de risque de mldies crdio-vsculires (p. ex. excdent
de poids et tux de cholestrol lev) que les femmes.
Les hommes jeunes sont ussi deux fois plus exposs u
risque d’ccident que les femmes du même âge. n
note ussi que le sentiment d’être en bonne snt dimi-
nue vec l’âge et, que, à l’inverse, les problmes de
snt de longue dure, les chutes, les limittions dns les
ctivits quotidiennes, mis glement les fcteurs de
risque de mldies crdio-vsculires, deviennent plus
frquents.
Plus d’un cinquième de la population vaudoise a des
problèmes psychiques moyens ou importants
21,6% des Vudoises et Vudois dclrent voir des pro-
blmes psychiques moyens à importnts (nervosit,
dcourgement, dprime, etc.) et 22,2% se disent ffec-
ts pr des symptômes dpressifs (le plus souvent
fibles). es problmes psychiques ne sont ps des ml-
dies dignostiques, mis ils ont des consquences
importntes pour l qulit de vie, l’ptitude u trvil et
les reltions sociles. ls sont souvent les signes vnt-
coureurs d’une dpressivit ultrieure crctrise. L
prt de l popultion vudoise dclrnt voir des pro-
blmes psychiques moyens à forts se situe u-dessus de
l moyenne suisse. nt dns le cnton de Vud que
dns l’ensemble de l uisse, les femmes mentionnent
plus souvent que les hommes des symptômes dpressifs.
omme l’ont montr des nlyses pprofondies sur l
dpression (chpitre 5), les symptômes dpressifs sont
troitement lis à l prsence de troubles physiques
(chroniques), u sentiment de solitude et d’inscurit
insi qu’à l’instisfction et ux tensions psychiques u
trvil. Les femmes (jeunes notmment), les personnes
vivnt seules ou levnt seules des enfnts et les per-
sonnes ffectes pr de fortes souffrnces physiques ou
de fortes tensions psychiques prouvent plus souvent
des sentiments de solitude. ns le domine de l snt
psychique, il s’vre que les personnes mnifestnt un
fible sentiment de mîtrise de l vie et un fible senti-
ment de cohrence fce ux vnements de l vie souf-
frent plus frquemment de troubles psychiques moyens
à forts.
8/7/2019 La santé dans le canton de Vaud Analyse des données de l’Enquête suisse sur la santé 2007 Editeurs: Observatoire…
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7La aé a L a Va
éé GééaL
n plus de l’âge et du sexe, l formtion est un l-
ment essentiel pour l snt. L corrltion suivnte peut
être mise en vidence tnt dns le cnton de Vud que
dns l uisse entire: plus le niveu de formtion et le
revenu sont levs, mieux une personne se sent, physi-quement comme psychiquement.
Le taux de mortalité des femmes vaudoises est inférieur
à la moyenne suisse
au cours des 20 dernires nnes, l’esprnce de vie –
en prticulier celle des personnes de 65 ns et plus –
s’est constmment llonge dns le cnton de Vud
comme dns l uisse entire. Le tux de mortlit dns
le cnton de Vud ne diffre ps de l moyenne suisse
pour les hommes, tndis qu’il est infrieur de 2% pour
les femmes. Les mldies crdio-vsculires reprsententdns ce cnton, comme en uisse, l cuse de dcs l
plus frquente, devnt les cncers. Les dcs pr cncer
du poumon, de l trche et des bronches sont signific-
tivement plus frquents dns le cnton de Vud qu’en
moyenne suisse pour les deux sexes. l en v de même
pour les cncers du pncrs et de l’estomc pour les
hommes. Les dcs dus à l dmence et les mldies de
l’ppreil respirtoire sont significtivement plus fr-
quents qu’en moyenne suisse, tndis que l mortlit
due ux mldies crdio-vsculires est d’environ 20%
infrieure à l moyenne ntionle.
Les principles cuses de dcs ne sont ps les mêmes
selon les groupes d’âge: pour les personnes de 15 à 34
ns, les ccidents, les ctes de violence et les suicides
occupent l premire plce; plus trd, ce sont les cncers
et, à prtir de 80 ns, les mldies crdio-vsculires. Les
cncers sont à l’origine de 42% des nnes potentielles
de vie perdues des femmes, respectivement de 27%
pour les hommes.
Evolution positive des habitudes de la population vau-
doise au niveau de l’activité physique et de
l’alimentation
ntre 2002 et 2007, l prt des personnes physiquement
ctives dns le cnton de Vud semble voir un peu ug-
ment, pssnt de 29,0% à 32,2%. Les personnes ne
prtiqunt ucune ctivit physique reprsentent 20,6%
de l popultion, vec une frquence plus leve prmi
les personnes ynt un fible niveu de formtion. Pr
illeurs, les femmes et les personnes âges sont moins
ctives physiquement que les hommes et les personnes
jeunes. Le niveu d’ctivit physique dns le cnton deVud est infrieur à celui observ dns l uisse entire.
n ce qui concerne les hbitudes limentires, on
observe que 34,9% des personnes interroges (femmes:
44,4%; hommes: 25,3%) suivent l recommndtion de
consommer u moins cinq portions de fruits ou de
lgumes pr jour, une proportion suprieure à lmoyenne ntionle. outefois, dns le cnton de Vud,
les personnes qui disent fire ttention à leur liment-
tion sont proportionnellement moins nombreuses que
dns l’ensemble de l uisse (V: 54,6%, H: 70,5%).
n compte dns le cnton de Vud 37,4% de per-
sonnes en surpoids, dont 8,2% sont obses. es pour-
centges sont à peu prs les mêmes pour l’ensemble de
l uisse. L prt des personnes en surpoids est reste
reltivement stble depuis 2002. avec l’âge, l propor-
tion des personnes en surchrge pondrle ou obses
tend à ugmenter. L prt des personnes en surpoids estnettement plus leve chez les hommes que chez les
femmes, et cel dns tous les groupes d’âge.
La consommation de médicaments, de tabac et d’alcool
est variable selon le sexe
Le cnton de Vud compte 26,4% de fumeurs, soit prs
de 5% de moins qu’en 2002. L bisse touch les deux
sexes, et notmment les personnes fumnt beucoup. Le
pourcentge de fumeurs (hommes et femmes confon-
dus) diminue vec l’âge. ns tous les groupes d’âge, les
hommes fument plus souvent que les femmes. L pro-portion de fumeurs dns le cnton de Vud (hommes et
femmes confondus) se situe dns l moyenne suisse. L
prt des personnes exposes quotidiennement à l
fume pssive dns l’nne de l’enquête est plus leve
dns le cnton de Vud (19,9%) que dns l uisse
entire (15,6%). Le pourcentge de Vudois ynt
consomm du cnnbis u moins une fois dns leur vie
(35,7%) n’est ps diffrent de l moyenne ntionle.
ns le cnton de Vud, 19,2% des personnes boi-
vent de l’lcool chque jour, 43,3% u moins une fois
pr semine et 37,5% plus rrement ou jmis. nobserve de nettes diffrences entre les sexes qunt à l
consommtion d’lcool: 35,7% des femmes en boivent
rrement ou jmis, contre 15,4% des hommes. n
revnche, l prt des personnes buvnt chque jour est
plus leve chez les hommes (26,6%) que chez les
femmes (11,1%). ur le pln de l quntit d’lcool
consomme, presque 8% des Vudois et des Vudoises
consomment une quntit d’lcool qui fit encourir un
risque moyen à lev pour l snt. L consommtion
d’lcool des femmes dns le cnton de Vud se situe à
peu prs dns l moyenne suisse pr contre celle deshommes est suprieure.
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La aé a L a Va8
éé GééaL
L prt des personnes ynt pris u moins un mdic-
ment dns l semine prcdnt l’enquête ugment
entre 2002 et 2007 (pssnt de 40,8% à 46,3%). lle
nettement progress chez les hommes. L consomm-
tion de mdicments dns le cnton de Vud est sup-rieure à l moyenne ntionle. a l’chelle suisse, les
femmes consomment plus frquemment des mdic-
ments que les hommes, une tendnce que l’on retrouve
dns le cnton de Vud.
Nuisances et immissions à la maison et au travail:
plus fréquentes lorsque le statut social est bas
Prs d’un qurt (22,2%) des personnes interroges sont
exposes à deux nuisnces ou plus (notmment bruit du
trfic utomobile et bruit provoqu pr d’utres per-
sonnes) dns leur environnement rsidentiel. Les per-sonnes ynt un fible niveu de formtion et un bs
revenu sont prticulirement exposes. Les personnes
qui subissent plus frquemment des nuisnces à l mi-
son se plignent ussi plus souvent d’un muvis tt de
snt. ur le lieu de trvil, les personnes ynt un sttut
socil modeste sont ussi dvntge touches pr des
nuisnces telles que le bruit et des temprtures trop le-
ves ou trop bsses.
ns le cnton de Vud, l mjorit des personnes
professionnellement ctives (60,3%) sont trs stisfites
de leurs conditions de trvil (H: 65,8%). nmoins,16,9% des Vudois professionnellement ctifs sont sou-
mis u trvil à des chrges physiques importntes et
41,8% à des tensions psychiques leves. es propor-
tions correspondent à celles observes dns l’ensemble
de l uisse. Les chrges physiques sont mentionnes en
prticulier pr des personnes exerçnt des professions
mnuelles, lors que les tensions psychiques le sont
vnt tout pr des cdres. n 2007, 14,5% des ctifs
occups vient peur de perdre leur emploi, et 44,4%
n’prouvient ucune crinte à ce sujet.
Les Vaudoises passent plus souvent une mammographie
que les habitantes des autres cantons
81,6% des Vudois et des Vudoises ont un mdecin de
fmille. ette proportion tend à être lgrement inf-
rieure à l moyenne ntionle (87,9%). epuis 2002, le
nombre de consulttions mdicles globlement ug-
ment ussi bien dns l uisse entire que dns le cn-
ton de Vud, les hommes ynt prticulirement contri-
bu à cette volution. ns l’nne de l’enquête, 39,6%
des femmes de moins de 40 ns se sont soumises à unexmen de dpistge du col de l’utrus et 33,7% des
femmes de 50 ns et plus ont pss une mmmogr-
phie. n cinquime des hommes de 40 ns (22,7%) ont
subi un contrôle de l prostte. Les exmens de dpis-
tge – à l’exception de l mmmogrphie – sont moins
frquents dns le cnton de Vud que dns l’ensemblede l uisse. ns le cnton de Vud, le recours ux ser-
vices mdicux mbultoires est plus lev qu’u niveu
de l uisse entire. l n’y ps de diffrence pour l’utili-
stion des services hospitliers entre le cnton de Vud
et l moyenne ntionle.
Des coûts supérieurs à la moyenne, mais hausse plus
faible
e 2003 à 2007, les coûts de l snt relevnt de l’ssu-
rnce obligtoire des soins (a) ont ugment moins
fortement dns le cnton de Vud (+2,8%) que dns luisse entire (+4,5%), mis ils restent suprieurs à l
moyenne ntionle (V: 3239 frncs pr personne ssu-
re, H: 2860 frncs). ne forte progression des coûts
s’observe dns le secteur hospitlier (en prticulier u
niveu de l’mbultoire hospitlier), dns le secteur des
soins et de l’ssistnce à domicile insi que pour les
mdicments vendus en cbinet.
Le modle d’ssurnce vec frnchise à option est le
modle le plus rpndu dns le cnton de Vud. Le
modle du mdecin de fmille ggn en importnce
ces dernires nnes, toutefois encore nettement moinsdns ce cnton (11,3%) que dns l’ensemble de l
uisse (14,0%).
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9La aé a L a Va
ntroductionAndrea Zumbrunn, Florence Moreau-Gruet et Isabelle Sturny
1.1 Objectifs
L snt de l popultion est un thme essentiel de l
politique cntonle. Jusqu’ici, l politique de l snt
portit en premier lieu sur le dveloppement et le
finncement des presttions mdicles. aujourd’hui, on
tend à considrer les choses sous un ngle diffrent: lesfcteurs sociux et conomiques à l’origine de certines
mldies prennent une plce de plus en plus importnte
dns l politique de l snt (Wilkinson & rmot,
2004). Les dpenses conscres à l prvention et à l
promotion de l snt sont cependnt trs modestes en
uisse (2,2% des dpenses de snt) compres à celles
conscres à l mdecine curtive, et sont reltivement
fibles en comprison interntionle (moyenne despys de l’: 2,7%; rpport de l’: , 2006).
L’pprhension plus globle que l’on ctuellement de l
snt met en lumire l’importnce de nombreux fcteursqui l’influencent et montre à quel point elle doit être
prise en considrtion dns diffrents domines de
l’ction politique et socile. ertines mesures de poli-
tique snitire peuvent insi viser des chngements
structurels: lutte contre l puvret et le chômge, m-
liortions des conditions de trvil et de l’environnement,
mis ussi renforcement du soutien socil u niveu
communl ou promotion de l snt et de l prvention
u niveu individuel (p. ex. limenttion, mouvement,
consommtion de certines substnces) (hlgren &
Whitehed, 1991). ’est l rison pour lquelle on prleujourd’hui du principe d’une politique de snt multi-
sectorielle («Helth in ll Policies»).
Objectifs du deuxième rapport sur la santé dans le can-
ton de Vaud
Pour pouvoir mnger une politique de l snt xe
sur l crtion de conditions sociles fvorbles à l
snt, il est indispensble de disposer de donnes de
bse sur l’tt de snt de l popultion et sur ses
fcteurs dterminnts. Le prsent rpport pour but defournir ux responsbles politiques, ux professionnels
de l snt et ux milieux intresss une vue d’ensemble
de l snt de l popultion vudoise et des comporte-
ments de cette dernire dns le domine de l snt.
Principux objectifs:
– le rpport sur l snt est une tude de rfrence sur
diffrentes questions de snt publique;
– les groupes à risque et les groupes-cibles y sont identi-fis en vue d’ctions curtives, prventives et de pro-
motion de l snt;
– les chngements intervenus entre 2002 et 20071 y
sont dfinis et dcrits (pprition de nouveux prob-
lmes de snt, ggrvtion de problmes de snt);
– les spcificits du cnton de Vud sur le pln sociod-
mogrphique et structurel insi que sur le pln des
indicteurs de snt y sont mises en vidence;
– les conditions et les fcteurs influnt sur l snt y
sont illustrs pr le biis de deux thmes de snt pub-
lique: l surchrge pondrle et l dpression.
Collaboration intercantonale coordonnée pour
l’établissement de rapports sur la santé
L’bservtoire suisse de l snt (bsn) t chrg
d’nlyser les donnes de l’nquête suisse sur l snt
2007 et d’utres sources de donnes, et d’tblir un rp-
port sur l snt pour les cntons de Lucerne, d’appen-
zell-hodes extrieures, de Fribourg, de Genve, du es-
sin, d’ri et de Vud. es rpports s’inscrivent dns le
prolongement des rpports cntonux publis prc-demment sur l bse des donnes collectes lors des
nquêtes suisses sur l snt de 1992/1993, 1997 et
2002 (p. ex. bsn, 2005; bservtoire vlisn de l
snt & P, 2004; Weiss, 2000). l s’git donc pour
le cnton de Vud du premier rpport cntonl effectu
pr l’bsn. L rdction eu lieu dns le cdre d’une
collbortion coordonne entre l’bservtoire suisse de
l snt et les cntons concerns. Les trvux ont t
rliss pr des collbortrices et collborteurs de l’b-
sn insi que pr des expertes et experts externes. Le
1 e rpport se bse principlement sur les donnes vudoises de l’nquêtesuisse sur l snt, disponibles pour les nnes 2002 et 2007.
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11La aé a L a Va
instnces cntonles. es effectifs prfois trop fibles u
niveu cntonl ont ussi influenc l slection de cer-
tines thmtiques. Les fcteurs d’influence suivnts
sont prsents dns le rpport:
– Le point 1.4 prsente une slection de donnes cnto-nles sur les crctristiques sociodmogrphiques et
structurelles de l popultion vudoise. l donne un
perçu de l sitution contextuelle dns le cnton, pr
exemple, concernnt l structure pr âge de l popul-
tion ou l composition des mnges.
– Le point 2.4 borde brivement l question de l’exis-
tence d’un rseu socil et de s qulit.
– Le chapitre 3 expose, de mnire pprofondie, une
slection de comportements et ttitudes influençnt l
snt des individus (ctivit physique, limenttion,
consommtion de substnces psychoctives).– Le chapitre 4 trite des spects des conditions de vie,
de logement et de trvil des Vudoises et des Vudois
(nuisnces à l mison et u trvil, tensions psy-
chiques u trvil, stisfction u trvil et peur de
perdre son emploi).
– afin d’ller u-delà de l description des fcteurs
influençnt l snt, le chapitre 5 met en vidence, à
l’ide d’exemples, les liens (à l’chelle suisse) entre les
fcteurs explictifs de l’volution de deux problmes
de snt, l dpression et l’obsit, et leur importnce.
Informations complémentaires sur le système de prise
en charge médicale
e rpport porte principlement sur l’tt de snt de l
popultion, ses comportements pr rpport à l snt et
son contexte de vie. es informtions sont ussi ppor-
tes sur le systme de soins. L prise en considrtion
des presttions mdicles donne, pr exemple, d’utres
indictions sur les problmes de snt insi que sur le
comportement de l popultion pr rpport à l snt.
– ns ce rpport, des renseignements sont fournis pr
les personnes interroges sur le recours à des prest-
tions mdicles dns le cnton de Vud (chapitre 6), et
notmment sur le recours à des presttions hospit-
lires ou à des exmens prventifs. Le point 1.4 four-
nit pr illeurs des chiffres cls sur le systme de soins
dns le cnton de Vud, tels que l densit de mde-
cins, l densit de lits ou le tux d’hospitlistion.
– Pour les personnes interroges, le recours ux soins
reprsente une chrge finncire qui se reflte notm-
ment dns l’volution des coûts et des primes de l’s-
surnce obligtoire des soins (a). Le chapitre 7 en
donne un perçu.
Les différences entre les groupes de population
Les conditions de vie et les comportements vrient pr-
fois fortement selon les groupes de popultion. e
constt est dterminnt pour prendre des mesures de
prvention et de promotion de l snt cibles. ns lerpport vudois sur l snt, les diffrents groupes de
popultion sont systmtiquement comprs entre eux.
es tbleux uniformiss prsentent l frquence de dif-
frentes problmtiques selon le sexe, l’âge, l form-
tion, l ntionlit, le revenu et le degr d’urbnistion
(p. ex. tbleu 2.1). n prt du principe que les condi-
tions de vie et les comportements sont diffrents en
fonction de l ctgorie d’pprtennce. L’encdr gris
(ci-dessous) illustre les diffrences observes pr rpport
à l snt entre les femmes et les hommes, les jeunes et
les personnes âges insi qu’entre les personnes lesmieux et les moins formes et/ou fortunes. L’tt de
snt et les comportements vis-à-vis de l snt vrient
glement selon le pys d’origine et l’histoire migrtoire
des personnes (FP, 2007). Pour des risons mtho-
dologiques, ce rpport ne procde qu’à une distinction
grossire entre deux groupes, celui des uisses et uis-
sesses et celui des trngers et trngres3. L thm-
tique borde est prsente ensuite en fonction de l
popultion urbine ou rurle (vrible du degr d’urb-
nistion), selon l rgion linguistique et une slection de
cntons, ce qui permet d’tblir des comprisons entreles diffrentes structures de popultion rgionles.
3 ne prsenttion pr ntionlit ne peut être tblie en rison du fiblenombre de cs observs. L ctgorie des trngers/trngres comprenddonc toutes les ntionlits et ussi bien les migrntes et migrnts rri-vs rcemment en uisse que les trngers fisnt prtie de l deuximeou de l troisime gnrtion. l est pr consquent difficile d’interprter
l modlit trngers/trngres. Le monitorge de l snt de l popu-ltion migrnte tbli pr l’FP fournit des informtions dtilles sur cethme u pln ntionl (www.migres.dmin.ch).
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La aé a L a Va12
La pertinence de certains déterminants de la santé varie
selon le sexe
L vrible sexe n’est ps considre comme une vribleisole et simple, mis comme le rsultt d’un grnd nombrede processus individuels et structurels. Les femmes et les
hommes doivent être vus comme deux groupes sociuxprsentnt chcun des expriences, des ressources et desfcteurs de risque diffrents. ur le pln de l snt, certinsfcteurs sont plus frquents et/ou plus importnts chez lesfemmes que chez les hommes: p. ex. dns l vie profession-nelle (trvil à temps prtiel, conditions de trvil prcires,bs revenus), dns l vie prive (prent levnt seul desenfnts, comptibilit entre vie ctive et vie fmilile) ou univeu de l’tt de snt (esprnce de vie plus longue, plusgrnde frquence de mldies chroniques et de troublespsychiques) (FP, 2008b). Les diffrences entre les sexessusceptibles d’influencer l snt peuvent subsister même àun âge vnc, p. ex. u niveu de l’importnce du soutiensocil et de l frquence de vie en institution (les femmesvivent plus longtemps que les hommes et meurent plus sou-vent prs leur conjoint).
Nettes différences entre les groupes d’âge quant à la mor-
bidité et aux comportements dans le domaine de la santé
Les rsultts de ce rpport se rfrent principlement uxdonnes de l’nquête suisse sur l snt 2007, dns le cdrede lquelle seules des personnes de 15 ns et plus ont tinterroges. e rpport ne trite donc ps des dterminntsde l snt des enfnts et des jeunes4. hez les personnesdultes, certines situtions de vie ne sont ps fvorbles àl snt, pr exemple l sitution des prents levnt seulsdes enfnts, l sitution des personnes migrntes et cer-tines situtions lies à des conditions de trvil prticulires.ur le pln des conditions de trvil, l’ugmenttion des exi-gences psychiques et psychosociles dns le monde du tr-vil – simultnit frquente de diverses tpes de trvil,nombreux dlis, frquentes nouveuts – peut poser desproblmes et ncessiter un mngement du trvil pour lesctifs occups plus âgs (Höpflinger & Weiss, 2009). avecl’âge, les problmes de snt et les infirmits deviennentplus frquents et conduisent ssez souvent à une morbiditmultiple. n observe cependnt de grndes diffrencesentre les individus âgs qunt à l snt physique et psy-chique, à l’utonomie et u bien-être. es reltions socilesintctes, l’indpendnce, des ressources finncires suf-fisntes insi que le respect et l reconnissnce reprsen-
tent des lments prticulirement importnts pour le min-tien de l qulit de vie à un âge vnc (P Zürich,2008; Perrig-hiello, 2005). Les personnes trs âges sontsouvent ffectes pr des troubles cognitifs et psychiques.n uisse, 1 à 2% des personnes de 65 à 69 ns souffrentde troubles dmentiels, une proportion qui psse à plus de30% chez les plus de 90 ns (Kickbusch & spelt-iepelt,2009).
Les personnes ayant un faible niveau de formation ont
davantage de problèmes de santé
L formtion est un bien rprti de mnire ingle dns lsocit et elle de multiples effets sur l snt et les com-
4 au niveu cntonl, il n’est ps possible de procder à des nlysespprofondies concernnt les jeunes à l’ide de l’ 2007 en rison dufible nombre d’observtions.
portements vis-à-vis de l snt. Les personnes yntchev une formtion suprieure ont gnrlement un com-portement plus fvorble à l snt et une esprnce de vieplus longue que les personnes dont le niveu de formtionest bs (ielck, 2005; H. tmm & . Lmprecht, 2009).
es tudes menes en uisse montrent ussi qu’un tr-villeur non qulifi vit en moyenne qutre à cinq nnes demoins qu’un universitire (Kickbusch & ngelhrdt, 2009).n relve des diffrences considrbles de mortlit et demorbidit entre les personnes n’ynt suivi que l’cole obli-gtoire et celles qui ont chev un pprentissge profession-nel. Les diffrences sont pr contre bien plus fibles entre cedernier groupe de popultion et celui des personnes yntun diplôme du degr tertiire. au cours des vingt derniresnnes, l prt de l popultion suisse sns formtion post-obligtoire est psse de 47% à moins de 30% (H. tmm& . Lmprecht, 2009).Le concept d’«inglit en mtire de snt» – que l’on peutdfinir comme le rpport entre le sttut socil d’une prt, lmorbidit et l mortlit d’utre prt – englobe, en plus dufcteur formtion, les diffrences selon le sttut profession-nel et le revenu. ns ce rpport, les diffrences entregroupes professionnels (ctgories socioprofessionnelles)sont trites essentiellement u chpitre 4 «conditions delogement et sitution professionnelle». ependnt, lerevenu5 tnt une vrible centrle, il est prsent systm-tiquement dns le tbleu comprtif mlgr certins pro-blmes mthodologiques. tnt donn qu’il ne s’git psd’un rpport thmtique sur les inglits sociles et lsnt, ces vribles ne sont discutes que ponctuellement.
ns ce rpport, les ctgories de l vrible formtion sontles suivntes:
Ecole obligatoire:Les personnes qui sont encore à l’cole obligtoire ou quin’ont ps termin leur scolrit obligtoire et celles qui n’ontps (encore) chev de formtion postobligtoire6.
Degré secondaire II:Les personnes qui ont chev une formtion lmentire,une formtion professionnelle, le cursus d’une cole profes-sionnelle à plein temps, qui ont obtenu une mturit profes-sionnelle, et celles qui ont un diplôme d’une cole de com-merce d’un à deux ns, d’une cole de degr diplôme, d’unecole de culture gnrle, d’une cole prprnt à l mtu-rit ou d’une cole d’conomie domestique.
Niveau tertiaire:Les personnes qui ont chev une formtion à l’cole nor-mle, obtenu une mîtrise, un brevet fdrl, un diplômed’une cole technique ou professionnelle, d’une cole sup-rieure, hute cole spcilise, universitire ou utre.
5 ns ce rpport, l vrible revenu se rfre u revenu d’quivlencedu mnge, c’est-à-dire u revenu de chcun des membres du mnge,compte tenu du revenu totl du mnge, de l tille de celui-ci et dunombre d’enfnts de moins de 15 ns dns le mnge. n trouver ussid’utres renseignements mthodologiques dns l dernire prtie de lsection 1.3.
6 n tout, 90% environ des personnes dns cette ctgorie ont chevl’cole obligtoire et 10% environ n’ont ps suivi ou chev l’cole obli-gtoire.
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13La aé a L a Va
1.3 Sources de données et méthodologie
La principale source de données est l’Enquête suisse
sur la santé
Le prsent rpport est bs essentiellement sur les rsul-tts de l’nquête suisse sur l snt () de l’nne
2007 (enquête l plus rcente). L snt de l popul-
tion, en rgle gnrle, ne chnge ps de mnire dter-
minnte d’une nne à l’utre, c’est pourquoi il est pos-
sible de rendre compte de mnire stisfisnte de l
sitution ctuelle à prtir des rsultts de 20077. ette
enquête de l’ffice fdrl de l sttistique reprsente
une importnte source de donnes pour l uisse dns le
domine de l snt en rison de son lrge ventil de
thmes et de s reprsenttivit ntionle. e nombreux
thmes sont couverts uniquement pr cette seule
enquête. a l diffrence, pr exemple, de l sttistique
des hôpitux, les enquêtes reprsenttives menes
uprs de l popultion, telles que l’, ne fournissent
ps seulement des informtions sur les ptients et les
personnes mldes, mis ussi sur les personnes plus ou
moins en bonne snt et sur leurs troubles, douleurs et
hndicps pssgers ou chroniques (Weiss, 2000). L’tt
de snt individuel peut de plus être mis en reltion vec
d’utres fcteurs influnt sur l snt, tels que les condi-
tions de vie et les comportements fvorbles ou dfvo-
rbles à l snt insi que l mnire de fire fce à des
problmes de snt. n point fort de cette enquête est
qu’elle se rpte tous les cinq ns, ce qui permet
d’vluer les chngements dns le temps (pour des infor-
7
es spects spcifiques comme l stisfction u trvil peuvent cepen-dnt trs bien chnger brusquement pr l’effet d’un vnement commecelui de l crise finncire.
mtions complémentires sur l’ consulter le tbleu
1.1, l’nnexe, ou les publictions citées dns l biblio-
grphie (F, 2008, 2008b, 2010)).
lgr ses touts, l’nquête suisse sur l snt se
heurte à certines limites. ainsi, elle ne considre que lespersonnes vivnt dns des mnges privs et ynt un
rccordement tlphonique. Les personnes qui rsident
dns des homes ou dns d’utres institutions ne sont ps
reprsentes, ce qui est le cs notmment de bon nom-
bre de personnes âges. n peut donc supposer que les
rsultts de l’ donnent une imge trop positive de l
snt de ces dernires, et que cette imge serit moins
fvorble si l’on tenit compte des personnes vivnt
dns des homes pour personnes âges8. e plus, ne sont
interroges dns le cdre de l’ que des personnes
cpbles de s’exprimer suffismment bien dns l’une destrois lngues officielles, le frnçis, l’llemnd et l’itlien.
e l sorte, les personnes issues de l migrtion et ml
intgres linguistiquement sont sous-reprsentes. n
outre, l’enquête ne s’dresse qu’à des personnes dis-
posnt d’un rccordement u rseu tlphonique fixe
dns leur mnge.
ns l’interprttion des rsultts, il ne fut ps non
plus ngliger le fit que les informtions sont fournies
pr les personnes directement concernes, ce qui peut
entrîner certines imprcisions ou lcunes dns les don-
nes: les conventions sociles peuvent biiser lesrponses; les fiblesses de l mmoire peuvent rendre
difficile l’vlution de l frquence d’une certine cti-
vit ou l’occurrence d’un vnement.
8 Pour complter l’nquête suisse sur l snt, l’ffice fdrl de l sttis-
tique men en 2009 une enquête uprs des personnes âges vivntdns des tblissements mdico-sociux fin d’obtenir des informtionsplus dtilles sur l sitution (snitire) de ces personnes.
Tab. 1.1 Fiche signalétique de l’Enquête suisse sur la santé (ESS)
Producteur de données: ffice fdrl de l sttistique F, section ervices de snt, euchâtel
Bases légales: Loi sur l sttistique fdrle, ordonnnce concernnt l’excution des relevs sttistiques fdrux.
Objet de l’enquête: L’nquête suisse sur l snt fournit entre utres des informtions sur l’tt de snt de l popultion et ses fcteursdterminnts, sur les consquences de mldie et sur l’utilistion des services de snt.
Milieux interrogés: chntillon ltoire reprsenttif form de personnes d’u moins 15 ns vivnt dns des mnges privs disposntd’un rccordement tlphonique.
Echantillonnage: L slection des personnes interroges s’est fite en deux tpes: 1. chntillon rgionl de mnges privs, strtifipr cntons, 2. lection ltoire d’une personne cible à l’intrieur du mnge.
ns le cdre de l’ 2007, 18’760 personnes ont pris prt à l’enquête principle mene pr tlphone. Prmi cespersonnes, 14’432 ont rempli le questionnire crit complmentire. ns le cnton de Vud, 1382 personnes ont tinterviewes pr tlphone et 1073 ont ussi donn des renseignements pr crit.
13 cntons et l ville de Zurich ont finnc l’lrgissement de leur chntillon en vue de rliser des nlyses à l’chelledu cnton: aG, a, , F, G, J, L, , Z, , , V, V.
Périodicité: ous les cinq ns. nquêtes rlises jusqu’ici: 1992/1993, 1997, 2002, 2007. Prochine enquête: 2012.
Pertinence: Les donnes de l’chntillon sont pondres. el permet d’mliorer l fibilit des extrpoltions à l popultionde l uisse ou des cntons prticipnts.
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La aé a L a Va14
Le tbleu 1.2 prsente le nombre de personnes inter-roges et de personnes rsidnt dns le cnton de Vud
(âges de 15 ns et plus, en 2007), selon le sexe et l
clsse d’âge.
Prmi les 558’541 hbitntes/hbitnts âgs de 15
ns et plus, 1382 personnes ont t interroges dns le
cdre de l’, dont 758 femmes et 624 hommes.
L composition de l’chntillon ensuite t juste à
l structure de l popultion du cnton à l’ide d’une
mthode de pondrtion pour que les indictions recueil-
lies uprs des personnes interroges soient pertinentes
pour toute l popultion vudoise.
Autres sources de données
es donnes utres que celles de l’nquête suisse sur l
snt sont utilises dns certins chpitres de ce rpport
(notmment les chpitres 2 et 7); elles sont tires des
sttistiques suivntes:
– Statistique des causes de décès:
L sttistique des cuses de dcs, tblie pr l’ffice
fdrl de l sttistique, fournit une vue d’ensemble
de l mortlit insi que des informtions sur les
cuses de dcs en uisse.
– Pool de données santésuisse:
Le Pool de donnes de l’ssocition fîtire des ssu-
reurs-mldie (sntsuisse) recense les donnes gr-
ges d’environ 97% des ssurs (en 2007), et fournit
des renseignements sur le comportement des prest-
tires (notmment contrôles de l’conomicit des pres-
ttions) insi que sur l’volution des coûts et des
primes dns le domine de l’a.
– ESPOP:L sttistique de l’tt nnuel de l popultion
(PP), tblie pr l’ffice fdrl de l sttistique,
fournit des informtions sur l’tt et l structure de l
popultion rsidnte permnente insi que sur les
mouvements enregistrs de cette dernire.
es sources de donnes sont dcrites de mnire plus
dtille dns les chpitres concerns.
Indications méthodologiques sur l’exploitation
des donnéesns le rpport vudois sur l snt, l pluprt des n-
lyses ont un crctre descriptif. ne bonne prtie des
figures et des tbleux prsentent l frquence des diff-
rentes vleurs des vribles. hque figure et chque
tbleu indique le nombre de personnes interroges
prises en compte dns l’exploittion des donnes. Les
rsultts se bsent sur les donnes pondres (voir l’n-
nexe pour l procdure de pondrtion). ette pondr-
tion permet d’obtenir des vleurs ussi reprsenttives
que possible pour les cntons et l uisse, et de rduire
les biis lis à l procdure d’chntillonnge. omme
c’est le cs en gnrl pour les nlyses de l’nquête
suisse sur l snt (consignes de l’ffice fdrl de l
sttistique), ucun rsultt reposnt sur les indictions de
moins de 10 personnes n’est prsent ici. ette bsence
de rsultts est indique pr un point dns les tbleux.
Les vleurs qui reprsentent les rponses de 10 à 29 per-
sonnes figurent entre prenthses dns les tbleux et
les figures et n’ont qu’une pertinence limite du fit du
fible nombre de cs. ns certins cs, les rsultts
pour les petits groupes de popultion ou certins vne-
ments ne peuvent donc ps être tblis u niveu cnto-
nl, mis seulement à l’chelle suisse.
Tab. 1.2 Nombre de personnes constituant l’échantillon et population résidante du canton de Vaud selon le sexe
et la classe d’âge, 2007 (15 ns et plus)
lsses d’âge Hommes Femmes otl
chntillon Popultion chntillon Popultion chntillon Popultion
% % % % % %
15–34 ns 163 32,4 87 030 32,5 173 30,8 86 326 29,7 336 31,6 173 356 31,0
35–49 ns 199 30,7 78 511 29,3 208 29,9 80 428 27,7 407 30,3 158 939 28,5
50–64 ns 129 20,2 59 869 22,3 192 20,9 62 830 21,6 321 20,6 122 699 22,0
65 ns et plus 133 16,7 42 705 15,9 185 18,5 60 842 20,9 318 17,6 103 547 18,5
otl 624 100,0 268 115 100,0 758 100,0 290 426 100,0 1382 100,0 558 541 100,0
ource: F, PP 2007Le totl de l popultion du cnton de Vud mentionn dns ce tbleu n’est ps quivlent à celui des tbleux stndrds fournis pr l’F. nsles tbleux stndrds figurent les donnes de l’PP de 2006 qui ont t utilises lors de l’chntillonnge uxquelles ont t encore enleves lespersonnes qui vivent en institutions et qui ne font ps prtie de l popultion de rfrence.
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15La aé a L a Va
Les diffrences de distribution de frquence de
chque vrible entre les cntons respectifs et l’ensemble
de l uisse sns le cnton en question, et, si possible,
entre les nnes 2002 et 2007 ont fit l’objet d’un ex-
men systmtique. Le test de z t utilis pour lescomprisons rgionles et temporelles et le test du ki2
pour les utres comprisons. n crt est «sttistique-
ment significtif» lorsque l probbilit d’erreur est de
p < 5%. ns ce cs, l probbilit (p) est fible que le
rsultt obtenu soit le fruit du hsrd. Les diffrences
sttistiquement significtives sont mentionnes en tnt
que telles dns les tbleux des comprisons rgionles.
Pour ugmenter l reprsenttivit, il fllu tenir compte
du pln d’chntillonnge pour les comprisons rgio-
nles pour pouvoir clculer correctement l’erreur stn-
drd ou l’intervlle de confince.nfin, ucune correction due ux vritions liées à
l’âge ou u sexe n’ t pporte dns les comprisons
rgionles (et temporelles), suf dns le chpitre sur l
mortlit, prce que d’utres fcteurs dterminnts que
l’âge et le sexe urient dû être pris en compte. Le cn-
ton de Vud ccorde une ttention prticulire ux fr-
quences relles de certins rsultts importnts pour l
plnifiction de ses ctivits. tnt donn que les vleurs
sont prsentes selon diffrentes crctristiques socio-
dmogrphiques et socio-conomiques, il est possible de
comprer directement certins sous-groupes de popul-tion entre le cnton de Vud et l uisse (p. ex. tbleu
2.1).
L prcision sttistique des rsultts prsents dns ce
rpport doit être brivement illustre pr un exemple.
alors que l prt des fumeurs et des fumeuses est esti-
me à 26,4% pour le cnton de Vud (estime pour l
popultion du cnton sur l bse d’un chntillon de
1382 personnes), l probbilit est de 95% que l prt
effective de fumeurs et de fumeuses se situe entre
23,8% et 29,1% (intervlle de confince de 95%). Plus
l’chntillon est petit (p. ex. si de nombreuses vleursfont dfut), plus l’intervlle de confince est importnt.
Pr illeurs, les rsultts des nlyses bivries rlises
dns le cdre de ce rpport ne disent souvent rien sur le
lien vec d’utres fcteurs et l’influence de ceux-ci. es
nlyses multivries ont t rlises uniquement u
chpitre 5 conscr ux symptômes de l dpression et à
l’obsit, où elles y sont dcrites. itons enfin l question
des vleurs mnquntes. ous les groupes de popultion
n’ont ps rpondu ussi frquemment ux questions
portnt sur le revenu. L prt des vleurs mnquntes
est prticulirement leve chez les femmes âges etchez les jeunes gens, ce qui implique que les rsultts
collects ne sont ps reprsenttifs pour toute l popul-
tion. lgr cette fiblesse, l vrible revenu est
conserve, cr ces distorsions concernent tnt l uisse
que le cnton de Vud et prce qu’elle revêt un rôle pr-
ticulirement importnt.
1.4 Le canton de Vaud en comparaisonrégionale
Le prsent rpport vise entre utres à fournir des l-
ments de comprison intercntonle pour vluer si tel
problme de snt ou tel comportement dfvorble à l
snt prsente dns le cnton une frquence suprieure
à l moyenne. ertines crctristiques cntonles
gnrles, notmment les crctristiques sociod-mogrphiques ou structurelles, peuvent se trduire pr
des diffrences dns l’tt de snt de l popultion ou
dns ses comportements fce à l snt. Le tbleu 1.3
prsente divers chiffres-cls pour le cnton de Vud et
pour l uisse entire. es chiffres ne sont ps utiliss
dns les utres chpitres du rpport; ils servent unique-
ment à tblir des hypothses concernnt d’ventuelles
diffrences entre les cntons.
Le rpport repose sur les donnes disponibles les plus
rcentes, celles des nnes 2002 à 2007. l ne prsente
donc ps d’volution plus ctuelle. Voici un perçu desrsultts pour le cnton de Vud.
La majorité de la population vaudoise vit en milieu
urbain
lgr un vste rrire-pys, l mjeure prtie de l
popultion du cnton de Vud (74,8%) vit en zone
urbine. n comprison, en uisse, 73,4% de l popul-
tion vit en rgion urbine, à Fribourg ce chiffre s’lve à
55,5% et à ri il est nul. ntre 2002 et 2007, le cnton
de Vud vu s popultion s’ccroître de 6,5%, se pl-
çnt insi u 3me rng des cntons suisses à connître
une croissnce dmogrphique. L premire plce
revient u cnton de Fribourg vec une croissnce
dmogrphique de 8,2%. L popultion vudoise est
reltivement jeune puisque les individus âgs de 0 à 49
ns reprsentent 66,4% de l popultion, cette propor-
tion tnt de 64,7% en uisse. ’illeurs, le tux de
ntlit est le plus lev de uisse vec 11,4 nouveu-
ns pour 1000 hbitnts en 2007 contre 9,9 en
moyenne en uisse.
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19La aé a L a Va
a aé
2 tt de sntJean-Luc Heeb (2.1 à 2.4 et 2.6)Maik Roth (2.5 et 2.6)
i l snt se conçoit pr l ngtive comme bsence de
mldie dns l’pproche biomdicle, elle se trouve u
cœur même de l dfinition qu’vnce l’ (1946):
«L snt est un tt de complet bien-être physique,
mentl et socil et ne consiste ps seulement en une
bsence de mldie ou d’infirmit». ette dfinition sert
courmment de rfrence dns le domine de l sntpublique, cr elle considre l snt comme un tout et
elle tient compte, en plus de critres objectifs, de l per-
ception que les individus ont de leur snt. ependnt,
elle ne v ps sns poser de problmes dns l mesure
où elle s’ppuie sur une pproche pr trop sttique de l
snt et une conception, fortement normtive, d’un
bien-être complet qui reste difficile à tteindre. l prît
ds lors plus pertinent de considrer l snt dns l
perspective d’un continuum snt-mldie multidimen-
sionnel. au fil du temps, l snt de l’individu voluer
entre deux pôles que sont un tt de prfite snt et untt de grve mldie. L’ide d’une continuit entre
snt et mldie se dmrque fondmentlement de
l’pproche biomdicle (antonovsky, 1997). n effet, l
distinction entre mldes et bien-portnts y est rempl-
ce pr une subdivision plus fine, dns lquelle les indivi-
dus sont plus ou moins en bonne respectivement en
muvise snt. L snt n’est plus considre comme
un tt d’quilibre que l mldie viendrit perturber
pssgrement (homostsie), mis comme un tt vo-
lunt (htrostsie) selon les ressources personnelles de
l’individu et les contrintes uquel ce dernier est expos.Les comportements individuels et les strtgies d’dpt-
tion jouent à cet grd un rôle dterminnt: le bien-être
dpend glement des ressources que l’individu peut
mettre en œuvre pour surmonter ses problmes de
snt, comme le montre pr exemple le prdoxe –
pprent – des personnes âges, qui jugent souvent
fvorblement leur bien-être en dpit du dclin de leur
snt physique (voir tudinger, 2000; Whl & Heyl,
2004).
Le prsent chpitre psse en revue diffrents indic-
teurs de l snt physique, psychique et socile. es
indicteurs permettent de situer l popultion vudoise
sur un continuum snt-mldie9. ns un premier
temps, l snt subjective – soit l perception, pr les
personnes interroges, de leur tt de snt – et ses liens
vec les trois dimensions de l snt seront prsents
(point 2.1). nsuite, diffrents spects de l snt phy-
sique (point 2.2), de l snt psychique (point 2.3) et del snt socile (point 2.4) seront exmins plus en
dtil. ne ttention prticulire ser porte ux rp-
ports que ces trois dimensions de l snt entretiennent
entre elles et vec les principux dterminnts sociod-
mogrphiques. Le chpitre se termine pr l description
de l mortlit et des principles cuses de dcs dns lecnton de Vud (point 2.5), suivie d’un résumé (point 2.6).
2.1 Santé subjective
L snt subjective met l’ccent sur l’vlution, pr l’in-
dividu, de s propre snt. ette vlution ne se fonde
ps seulement sur l’tt de snt objectif, mis englobe
glement les ressources personnelles et l’environne-
ment. Le bien-être peut ds lors être considr comme
l’quilibre perçu entre un ensemble de ressources et de
contrintes. L’uto-vlution de l snt revêt une
importnce prticulire, cr elle est troitement lie à l
mortlit et à l morbidit (dler & enymini, 1997;
nor et l., 2001), mis ussi prce qu’elle peut être
mesure de mnire trs simple. ns l’nquête suissesur l snt, l question correspondnte tit formule
de l mnire suivnte: «omment est votre snt en
gnrl?».
9 L slection des indicteurs tient lrgement compte des prcdents rp-ports de l’bservtoire suisse de l snt rliss à prtir des donnesde l’ 2002, ce fin de fciliter les comprisons. Les indicteurs utili-ss dns l’ 2007 sont prfois diffrents de ceux de 2002, en prticu-lier pour l snt psychique. Les diffrences sont signles dns le texte. lconvient en outre de souligner que les indicteurs reposent exclusivementsur des indictions fournies pr les personnes interroges; il s’git toujoursd’une vlution de l snt du point de vue de ces dernires. Pr cons-
quent, les rsultts ne doivent ps être interprts comme un dignosticu sens mdicl, mis comme des uto-vlutions de l snt des per-sonnes interroges.
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La aé a L a Va20
a aé
Presque neuf Vaudois sur dix jugent leur santé bonne ou
très bonne
ns une trs lrge mesure, les Vudois estiment être en
bonne ou en trs bonne snt (85,7%). n peu plus
d’une personne interroge sur dix juge s sntmoyenne, lors que les rpondnts considrnt leur
snt comme muvise ou trs muvise sont peu nom-
breux (figure 2.1). Les hommes dclrent un peu plus
souvent être en trs bonne snt que les femmes. L
snt subjective des Vudois est comprble à celle de l
popultion suisse dns son ensemble. ntre 2002 et
2007, l prt des personnes qui se sentent en bonne ou
en trs bonne snt semble voir lgrement ugment,
ce utnt dns le cnton de Vud (de 84,3% à 85,7%)
que dns l’ensemble de l uisse (de 85,8% à 86,7%)10.
L snt subjective est intimement lie à l’âge et à lformtion (tbleu 2.1). Les utres fcteurs sociodmo-
grphiques de même que l’pprtennce rgionle – à
l’exception toutefois des cntons du essin et de Zurich –
jouent un rôle sensiblement plus modeste. Les personnes
interroges vluent leur snt d’utnt plus fvorble-
ment qu’elles sont jeunes. ainsi, presque tous les Vu-
dois de 15 à 34 ns se dclrent en bonne ou en trs
bonne snt contre deux tiers des rpondnts de 65 ns
et plus. n crt similire s’observe selon le niveu de
formtion. ept rpondnts sur dix qui ont suivi l seule
scolrit obligtoire dclrent être en bonne ou en trs
10
e constt doit cependnt être considr vec prudence, cr l questionsur l snt subjective figurnt dns l’ 2002 («omment llez-vousctuellement?») n’tit ps l même que celle de l’ 2007.
bonne snt. ette proportion s’lve à environ neuf
rpondnts sur dix chez les personnes ynt chev une
formtion de degr secondire ou tertiire.
La santé subjective varie selon la formation surtout chezles personnes âgées
L’âge et l formtion comptent prmi les principux
dterminnts de l snt (eyer, 2009; voir point 1.2).
Lorsque l’âge ugmente, les tteintes à l snt et les
infirmits sont plus frquentes, tndis qu’un fible niveu
de formtion v souvent de pir vec des ressources limi-
tes pour surmonter les problmes de snt, mis ussi,
pr exemple, vec des contrintes physiques u trvil.
s lors, il peut être intressnt d’exminer l snt sub-
jective en considrnt simultnment les deux dtermi-
nnts que sont l’âge et l formtion (figure 2.2). L com-binison de ces deux fcteurs rvle un crt d’utnt
plus prononc entre les clsses d’âge que le niveu de
formtion est bs. ’est surtout chez les personnes qui
ont suivi l seule scolrit obligtoire que l snt subjec-
tive se dtriore à mesure que l’âge croît. i le bien-être
des rpondnts de 15 à 34 ns ne se diffrencie gure
selon l formtion, les personnes de 50 ns et plus en
bonne ou en trs bonne snt sont nettement moins
nombreuses prmi celles qui ont suivi l scolrit oblig-
toire que prmi celles qui ont chev une formtion de
degr secondire ou tertiire.
Santé subjective selon le sexe, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.1
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Hommes CH
Hommes VD
Femmes CH
Femmes VD 17,4 66,5 11,8 4,3
19,2 66,1 11,2 3,5
23,3 64,2 9,2 (3,3)
23,0 65,1 8,5 3,4
Très bonne
Bonne
Moyenne
Mauvaise/très mauvaise
n=1381 (VD), n=18’750 (CH)
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21La aé a L a Va
a aé
La santé subjective reflète la santé physique
et psychique
Quel rpport existe-t-il entre l snt subjective et les
indicteurs de l snt physique, psychique et socile?
es tudes trngres ont mis en vidence des corrl-
tions entre l snt subjective d’une prt, les tteintes à
l snt physique et psychique d’utre prt (dler & Ksl,
1995; Kruse & Jy, 1994; nor et l., 2001; egovi
et l., 1989). n observe des liens semblbles dns l
popultion du cnton de Vud et dns l popultion
suisse: les problmes de snt de longue dure (voir
point 2.2.1), les troubles physiques (voir point 2.2.2) et
les problmes psychiques (voir 2.3.1) vont de pir vecune moindre snt subjective (figure 2.3). n compri-
son vec l snt psychique et surtout physique, les
vritions de l snt subjective selon l snt socile,
mesure pr le sentiment de solitude (voir point 2.4.1),sont moins ffirmes.
Les problmes de snt de longue dure et les
troubles physiques importnts ont un effet prticulire-
ment dfvorble sur l snt subjective. euls 60%
environ des Vudois interrogs voqunt un problme
de snt de longue dure et 70% de ceux qui sont
tteints de troubles physiques jugent leur tt de snt
bon ou trs bon. es proportions s’lvent à 95% chez
les rpondnts sns problme de snt de longue dure
ou qui n’ont que peu ou ps de troubles physiques. Le
lien entre l snt subjective et les problmes psychiquesest moins prononc: environ trois qurts des personnes
Tab. 2.1 Santé subjective, cnton de Vud et uisse, 2007 (en %)
onne ou très bonne oyenne à très muvise
V H V H
Sexe Femmes 83,9 85,4 16,1 14,6
Hommes 87,6 88,2 12,4 11,8Classes d’âge 15–34 ns 96,1 94,7 (3,9) 5,3
35–49 ns 90,3 90,9 9,7 9,150–64 ns 78,9 82,7 21,1 17,3
65 ns et plus 67,3 71,8 32,7 28,2
Formation colrit obligtoire 69,9 71,8 30,1 28,2
egr secondire 86,4 87,8 13,6 12,2
egr tertiire 92,8 92,6 7,2 7,4
Nationalité uisses 86,0 87,3 14,0 12,7
trngers 85,0 84,7 15,0 15,3
Revenu d’équivalence
du ménage
Jusqu’à 2999 HF 85,0 84,8 15,0 15,2
e 3000 à 4499 HF 85,2 86,4 14,8 13,6e 4500 à 5999 HF 84,7 89,2 15,3 10,8
6000 HF et plus 92,9 92,1 (7,1) 7,9
Degré d’urbanisation Ville 85,3 86,5 14,7 13,5
mpgne 86,9 87,3 13,1 12,7
Comparaison régionale Suisse 86,7 13,3
Vaud 85,7 14,3
erne 86,6 13,4
Fribourg 86,9 13,1Genve 84,8 15,2euchâtel 85,3 14,7essin 80,8* 19,2*
Vlis 86,2 13,8
Zurich 89,3* 10,7*
uisse lmnique 87,5 12,5uisse romnde 85,6 14,4
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=1381 (V), n=18’750 (H)Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)
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La aé a L a Va22
a aé
qui dclrent des problmes psychiques moyens ou
importnts s’estiment en bonne ou en trs bonne snt
contre neuf sur dix chez les personnes ynt de fibles
problmes psychiques. nfin, environ huit Vudois sur
dix prouvnt des sentiments de solitude – qu’ils soient
occsionnels ou frquents – se considrent en bonne ou
en trs bonne snt contre neuf rpondnts sur dix ne se
sentnt jmis seuls.
Le cumul d’tteintes à l snt physique et à l sntpsychique influe encore plus nettement sur l snt sub-
jective. ainsi, chez les Vudois qui prsentent simultn-
ment un problme de snt de longue dure et des pro-
blmes psychiques moyens ou importnts, 53,2% des
rpondnts considrent être en bonne ou en trs bonne
snt (H: 45,9%). e tux est de 69,3% (62,4%) chez
les personnes dclrnt à l fois des troubles physiques
importnts et des problmes psychiques moyens ou
importnts.
2.2 Santé physique
L snt subjective est troitement lie à l snt phy-
sique. ns ce qui suit, on exminer d’bord plus vnt
les problmes de snt de longue dure (point 2.2.1) et
les troubles physiques (point 2.2.2) dont il vient d’être
question. Puis, on border les limittions pssgres
(point 2.2.3) et durbles (point 2.2.4) – provoques
essentiellement pr des tteintes à l snt physique –
ffectnt l’ccomplissement des ctivits quotidiennes. l
ser ensuite question de fcteurs de risque pour l snt
physique pr le biis de l’exemple, prticulirement per-
tinent du point de vue de l prvention, des mldies
crdio-vsculires (point 2.2.5). nfin, les ccidents
(point 2.2.6) et les chutes (point 2.2.7) en tnt qu’t-
teintes mjeures à l snt physique seront psss en
revue.
2.2.1 Problèmes de santé de longue durée
n qurt des Vudois interrogs dclrent un problme
de snt de longue dure tel un hndicp ou une ml-
die chronique u moment de l’enquête11 (tbleu 2.2).
Les problmes de snt de longue dure prissent un
peu moins frquents dns le cnton de Vud qu’à
l’chelle de l uisse (25,6% vs 27,3%; n.s.).
Les problèmes de santé de longue durée augmentent se-
lon l’âge
Les problmes de snt de longue dure ugmentent
continûment selon l’âge. ls sont jusqu’à trois fois plus
frquents chez les 65 ns et plus que chez les 15-34 ns
(figure 2.4). hez les personnes de 65 ns et plus, les
femmes sont plus souvent touches que les hommes.
ns le cnton de Vud, les rpondnts de cette clsse
d’âge semblent moins souvent confronts à des pro-
blmes de snt de longue dure que dns l’ensemble
de l uisse.
11
L question tit formule insi: «avez-vous une mldie ou un problmede snt qui dure depuis longtemps?» n rison de formultions diff-rentes, les comprisons vec l’ 2002 ne sont ps possibles.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
15–34ans
35–49ans
50–64ans
65 anset plus
15–34ans
35–49ans
50–64ans
65 anset plus
15–34ans
35–49ans
50–64ans
65 anset plus
100,0
(71,0)58,6 59,9
94,6 90,279,5
70,3
98,9 95,7 91,3
70,4
VD
CH
Personnes dont la santé subjective est bonne ou très bonneselon l’âge et la formation, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.2
n=1381 (VD), n=18’737 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Scolarité obligatoire Degré secondaire II Degré tertiaire
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)
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23La aé a L a Va
a aé
Les problmes de snt de longue dure sont un peuplus frquents chez les rpondnts ynt suivi l seule
scolrit obligtoire que chez ceux qui ont chev une
formtion de degr secondire ou tertiire (tbleu
2.2). ls se rencontrent glement plus souvent chez les
citoyens suisses que chez les trngers. Pr rpport à
l’ensemble du pys, les problmes de snt de longue
dure s’observent plus frquemment dns le cnton de
erne, tndis qu’ils sont plus rres u essin et en Vlis.
Bonne santé subjective en dépit de problèmes de santéde longue durée
Les problmes de snt de longue dure peuvent consi-
drblement diminuer l snt subjective (voir point
2.1). ependnt, les ressources personnelles et sociles
sont susceptibles de contribuer à surmonter les con-
squences de problmes de snt de longue dure. a
titre d’exemple de telles ressources, on peut citer le sen-
timent de mîtrise de l vie, c’est-à-dire l conviction de
pouvoir influencer le cours de s propre vie (voir point
2.3.2), et le soutien socil, pprhend ici pr le biis del’existence de sentiments de solitude (voir point 2.4.1).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Non Oui Pas/peu Quel-ques-uns
Impor-tants
Faibles Moyens/importants
Non Oui
94,1
61,5
93,6 89,6
70,8
90,877,2
90,181,4
VD
CH
Personnes dont la santé subjective est bonne ou très bonne selon différentsindicateurs de santé, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.3
n=1380 (VD), n=18’733 (CH)
Troubles physiques Problèmes psychiques Sentimentsde solitude
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Sentiments de solitude: non: jamais de sentiments de solitude, oui: parfois, assez souvent ou très souvent des sentiments de solitude
Problème de santéde longue durée
0%
10%
20%
30%
40%
50%
15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65 ans et plus
(12,4)
25,8
34,5 36,1
17,021,8
33,0
41,1
Femmes VD
Hommes VD
Femmes CH
Hommes CH
Personnes ayant un problème de santé de longue durée selon le sexe et l’âgecanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.4
n=1381 (VD), n=18’742 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)
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La aé a L a Va24
a aé
L snt subjective des personnes voqunt un problme
de snt de longue dure est d’utnt meilleure qu’elles
font tt d’un sentiment lev de mîtrise de l vie ou
qu’elles dclrent ne jmis prouver de sentiments de
solitude (figure 2.5).
n prsence d’un problme de snt de longue dure,
58,4% des Vudois ynt un fible sentiment de mîtrise
de l vie et 55,4% de ceux qui prouvent des sentiments
de solitude dclrent être en bonne ou en trs bonne
snt. es proportions s’lvent à environ sept per-sonnes sur dix lorsque le sentiment de mîtrise de l vie
est moyen ou lev de même qu’en l’bsence de senti-
ments de solitude. hez les rpondnts n’ynt ucun
problme de snt de longue dure, les fcteurs prcits
ne jouent prtiquement ucun rôle. Les ressources per-
sonnelles et sociles semblent insi contribuer à rduire
les diffrences en termes de snt subjective entre les
personnes connissnt un problme de snt de longue
dure et celles qui n’en prsentent ps.
Tab. 2.2 Personnes ayant un problème de santé de longue durée ou des troubles physiques importants,cnton deVud et uisse, 2007 (en %)
Problème de snté de longue durée roubles physiques importnts
V H V H
Sexe Femmes 26,3 28,2 34,3 30,8Hommes 24,9 26,3 18,7 17,3
Classes d’âge 15–34 ns 14,6 15,4 24,1 22,335–49 ns 23,8 23,5 26,5 23,350–64 ns 33,7 34,5 26,6 23,3
65 ns et plus 38,8 44,5 30,9 29,4
Formation colrit obligtoire 29,2 33,4 32,0 32,3
egr secondire 25,2 26,5 25,3 24,0
egr tertiire 24,5 25,9 26,2 20,2
Nationalité uisses 27,9 28,6 26,3 24,4trngers 19,4 22,1 27,4 23,2
Revenud’équivalencedu ménage
Jusqu’à 2999 HF 24,0 26,1 31,1 26,3e 3000 à 4499 HF 26,8 29,6 27,1 24,1e 4500 à 5999 HF 27,0 28,3 25,4 23,1
6000 HF et plus 24,1 26,1 18,9 19,5
Degré d’urbanisation Ville 25,0 27,6 26,9 24,7
mpgne 27,1 26,3 25,6 22,6
Comparaison régionale Suisse 27,3 24,2
Vaud 25,6 26,6
erne 30,4* 23,1Fribourg 27,8 22,6
Genve 24,7 27,2euchâtel 26,5 25,6
essin 21,9* 26,0
Vlis 24,3* 26,4
Zurich 27,4 25,0
uisse lmnique 28,2 23,4uisse romnde 25,6 26,1
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007Problme de snt de longue dure: n=1070 (V), n=18’742 (H); troubles physiques n=999 (V), n=17’421 (H)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)
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25La aé a L a Va
a aé
2.2.2 Troubles physiques
L snt subjective n’est ps seulement ffecte pr des
problmes de snt de longue dure, mis glement
pr des troubles physiques qui se sont mnifests durnt
les qutre semines ynt prcd l’enquête (voir point
2.1). Huit troubles, qui peuvent être prtgs en deux
groupes selon leur frquence, sont prsents (figure 2.6).
Les maux de dos, les insomnies, la faiblesse ou la lassi-
tude et les maux de tête sont fréquents
ns le cnton de Vud, les troubles physiques les plus
rpndus sont les mux de dos et de reins (44,9%). ls
sont suivis à glit des difficults d’endormissement et
insomnies d’une prt (39,7%), d’un sentiment de fi-
blesse gnrlise et de lssitude d’utre prt (39,4%),
puis des mux de tête et utres douleurs du visge
(35,0%). Les mux de ventre et bllonnements (29,2%),
l dirrhe et l constiption (20,6%) et, surtout, les
douleurs dns l poitrine (9,6%) et les irrgulrits cr-
diques (7,3%) sont plus rrement cits. L pluprt des
personnes interroges n’voquent que de lgers troubles
physiques (rponse «un peu»). e forts troubles
(rponse «beucoup») s’observent surtout pour les
mux de dos et de reins d’une prt, les difficults d’en-
dormissement et insomnies d’utre prt; prs d’un Vu-
dois sur dix est concern pr chcun de ces troubles.
Quelque 6% à 7% des rpondnts se plignent pr
illeurs de forts troubles physiques en rpport vec un
sentiment de fiblesse gnrlise et de lssitude ou demux de tête et utres douleurs du visge.
Les huit indicteurs ont t runis pour exminer les
troubles physiques dns leur ensemble en distingunt les
ctgories suivntes: troubles importnts, quelques
troubles et peu ou ps de troubles12. ns le cnton de
Vud, plus de six personnes interroges sur dix prsen-
tent des troubles importnts (26,6%) ou quelques
troubles (35,3%). Les troubles physiques importnts
prissent un peu plus frquents dns le cnton de Vud
que dns l’ensemble de l uisse, tndis que les tteintesdues à l prsence de quelques troubles ont une fr-
quence similire13. L frquence des troubles physiques
est semblble en 2002 et en 2007 (respectivement
61,8% et 61,9%). a l’chelle de l uisse, une lgre
husse semble pprître (respectivement 58,8% et
59,7%).
Les troubles physiques s’ccompgnent souvent de
problmes de snt de longue dure. ainsi, les Vudois
dclrnt un problme de snt de longue dure sont
deux fois plus nombreux à se plindre de troubles phy-
siques importnts que ceux qui ne connissent ps de tel
problme (42,3% vs 21,4%). nversement, les rpon-
dnts qui n’ont que peu ou ps de troubles physiques se
rencontrent plus frquemment dns le groupe de per-
sonnes ne dclrnt ps de problme de snt de longue
dure que dns le groupe ynt de tels problmes
(42,4% vs 25,5%).
12 Pour les diffrents troubles, des points ont t ttribus ux trois ctgo-ries: ps du tout (0 point), un peu (1) et beucoup (2). avec un totl de8 points ou plus, les troubles sont qulifis d’importnts. l est questionde quelques troubles lorsque le totl est compris entre 4 et 7 points et depeu ou ps de troubles lorsqu’il ne dpsse ps 3 points. Les personnestteintes de fivre ont t exclues fin de ne ps tenir compte de ml-dies telles l grippe (voir F, 2008).
13 Les pourcentges s’lvent respectivement à 24,2% et à 35,5%.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Elevé Moyen Faible Jamais Parfois à très souvent
69,8 73,5
58,455,4
55,4
94,9 98,0 94,2 93,6 93,6
Non VDOui VD
Non CH
Oui CH
Personnes dont la santé subjective est bonne ou très bonne, avec ou sansproblème de santé de longue durée, selon le sentiment de maîtrise de la vieet les sentiments de solitude, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.5
Sentiments de solitude
Sentiment de maîtrise de la vie:n=972 (VD), n=12’979 (CH);sentiments de solitude:n=1320 (VD), n=17’866 (CH)
Problème de santé de longue durée
© Office fédéral de la statistique (OFS)
Sentiment de maîtrise de la vie
Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
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La aé a L a Va26
a aé
Les troubles physiques sont fréquents chez les femmes
ontrirement ux problmes de snt de longue dure,
l frquence des troubles physiques vrie selon le sexe
et, de mnire moindre, selon l’âge (figure 2.7). Les
femmes vudoises signlent plus frquemment destroubles physiques que les hommes vudois. Quelle que
soit l clsse d’âge, environ sept femmes interroges sur
dix mentionnent des troubles contre un peu plus d’un
homme sur deux. l pprît glement que les femmes
et les hommes se dmrquent le plus qunt ux troubles
physiques importnts: les femmes voquent presque
deux fois plus souvent de tels troubles que les hommes
(34,3% vs 18,7%). L prsence de troubles physiques –
qu’ils soient importnts ou qu’il s’gisse de quelques
troubles – ne dpend que dns une fible mesure de
l’âge. Pr contre, l prt de femmes fisnt tt detroubles physiques importnts croît selon l’âge: entre 15
et 34 ns, trois femmes sur dix sont concernes contre
qutre sur dix ds 65 ns. n même temps, l prt de
femmes signlnt quelques troubles physiques diminue
selon l’âge. hez les hommes, on n’observe ps de
vritions semblbles en rpport vec l’âge.
L frquence des troubles physiques importnts vrie
selon le niveu de formtion (tbleu 2.2). nviron un
tiers des Vudois qui ont suivi l seule scolrit oblig-
toire prsentent de tels troubles. ette prt est d’un
qurt chez les rpondnts qui ont chev une formtionde degr secondire ou tertiire.
2.2.3 Limitations passagères dans les activités
habituelles
L’incpcit d’ccomplir ses ctivits hbituelles peut
voir des consquences dfvorbles u pln à l fois
personnel, fmilil et conomique. au cours des qutresemines prcdnt l’enquête, 12,0% des personnes
interroges dns le cnton de Vud – 17,1% à l’chelle
de l uisse – n’vient ps pu exercer leurs ctivits
comme elles en ont l’hbitude pour des risons de
snt14. urnt ce même lps de temps, les Vudois se
trouvnt dns l’incpcit de poursuivre normlement
leurs ctivits n’vient ps pu vquer comme de cou-
tume à leurs occuptions pendnt 8,4 jours en moyenne.
ns l’ensemble de l uisse, on observe une dure voi-
sine de 8,1 jours. L prt des personnes se trouvnt dns
l’incpcit d’effectuer leurs ctivits comme d’hbitudeest similire en 2002 et en 2007 dns le cnton de Vud
(respectivement 12,3% et 12,0%), tndis qu’elle lg-
rement crû dns l’ensemble de l uisse (respectivement
15,2% et 17,1%). n 2002, l dure moyenne des limi-
ttions pssgres dns les ctivits hbituelles semble
plus longue dns le cnton de Vud, tndis qu’elle n’
que peu vri dns l’ensemble de l uisse (respective-
ment 9,6 et 8,2 jours). L’incpcit d’ccomplir ses cti-
14 Prt des personnes qui ont rpondu pr u moins un jour à l question:
«Pendnt combien de jours vez-vous t hndicp(e) pr un problmede snt u point de ne ps pouvoir exercer votre ctivit normlement,u cours des 4 dernires semines?».
Troubles physiques, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.6
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
0%
20%
40%
60%
80%
100%
VD CH VD CH VD CH VD CH VD CH VD CH VD CH VD CH
55,1
35,4
9,5
57,2
32,8
10,0
60,7
32,4
6,9
58,1
34,5
7,4
64,9
29,1
6,0
63,8
28,6
7,6
60,3
30,6
9,1
64,4
27,3
8,3
79,4
16,3
4,3
82,4
13,9
3,7
70,8
24,8
4,4
82,3
13,9
3,8
92,6
6,1(1,3)
90,2
8,11,7
90,4
8,2(1,4)
92,1
6,61,3
Pas du tout
Un peu
Beaucoup
n=1382 (VD), n=18’745 (CH)
Faiblessegénéralisée/
lassitude
Maux detête/
visage
Insomnies Diarrhée/constipation
Maux deventre/
ballonnements
Irrégularitéscardiaques
Douleursdans la poitrine
Maux dedos/reins
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)
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27La aé a L a Va
a aé
vits hbituelles est vnt tout due à des mldies, et ce
dns le cnton de Vud plus souvent que dns l’en-
semble de l uisse (respectivement 80,3% et 72,9%).
Les ccidents en sont à l’origine dns un peu plus d’un
cs sur dix (respectivement 11,3% et 14,4%).
Problèmes de santé et troubles physiques vont de pair
avec une limitation passagère des activités
Les limittions pssgres dns les ctivits hbituelles se
mnifestent surtout en cs de problme de snt de lon-
gue dure et de troubles physiques, bien que ce lien
semble moins prononc dns le cnton de Vud qu’à
l’chelle de l uisse (figure 2.8). nviron deux Vudois
sur dix dclrnt un problme de snt de longue dure
ou des troubles physiques importnts n’ont ps pu se
conscrer comme d’hbitude à leurs ctivits u cours
des qutre semines prcdnt l’enquête. Les personnes
interroges n’ynt ps de problme de snt de longuedure ou prsentnt quelques troubles physiques dcl-
rent deux fois moins souvent être limites dns leurs
ctivits hbituelles. Qunt ux rpondnts n’ynt que
peu ou ps de troubles physiques, moins d’un sur vingt
est concern. L dure de l’incpcit est glement plus
longue en prsence d’un problme de snt de longue
dure ou de troubles physiques importnts. hez les per-
sonnes qui ont un tel problme ou de tels troubles, l
dure est en moyenne deux fois plus longue que chez les
utres rpondnts.
2.2.4 Limitations fonctionnelles dans la vie quotidienne
Lorsque l’âge vnce, les problmes de snt sont plus
frquents, entrînnt des limittions fonctionnelles et
restreignnt l’utonomie dns l vie de tous les jours. l
en rsulte une ugmenttion du besoin d’ide et de
soins. L prsente section trite de l’utonomie dns
l’ccomplissement des ctivits de l vie quotidienne. l y
ser question de limittions fonctionnelles dns les ctivi-ts de bse, comme se nourrir ou s’hbiller, et dns les
ctivits instrumentles, comme prprer les reps ou
fire les courses15.
ns le cnton de Vud, une personne interroge sur
sept dclre rencontrer des difficults dns l’ccomplisse-
ment des ctivits de l vie quotidienne (13,8%; H:
14,4%)16. Les ctivits instrumentles occsionnent
environ qutre fois plus souvent des difficults que les
ctivits de bse (V: 13,4% vs 3,4%; H: 14,0% vs
3,4%). Les difficults à effectuer les ctivits de bse de
15 L’ 2007 recense cinq ctivits de bse de l vie quotidienne (ou aL,bsic ctivities of dily living en nglis; voir Ktz et l., 1963), soit: senourrir; se coucher et se lever du lit, se lever d’un futeuil; s’hbiller et sedshbiller; ller ux toilettes; prendre un bin ou une douche. e plus,les huit ctivits instrumentles (ou aL, instrumentl ctivities of dilyliving en nglis; voir Lwton & rody, 1969) suivntes ont t recenses:prprer les reps; tlphoner; fire les chts; fire l lessive; effectuer de petits trvux mngers; effectuer occsionnellement de gros trvuxmngers; tenir ses comptes; utiliser les trnsports publics. omme l’ t conduite uprs de mnges privs, les personnes ynt des besoinslevs en ide et en soins sont vrisemblblement sous-reprsentes.
16 L question sur les ctivits de bse tit formule insi: «Je vis num-rer plusieurs ctivits de l vie cournte. ites-moi, pour chcune d’elles,si vous pouvez l’ccomplir sns difficult, vec quelque difficult, vecbeucoup de difficult, ou ps du tout». elle sur les ctivits instrumen-tles vit l teneur suivnte: «Je vis numrer d’utres ctivits quo-
tidiennes. ites-moi, pour chcune d’elles, …». ns le texte, les per-sonnes qui rencontrent des difficults sont celles qui, pour u moins unectivit, ont choisi l’une des trois dernires possibilits de rponse.
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes
27,1
42,8
30,1
45,3
36,5
(18,2)
30,9
34,5
34,6
48,9
32,8
18,3
30,6
34,2
35,2
49,3
32,8
(17,9)
27,8
32,5
39,7
45,9
32,7
21,4
Pas/peu de troubles
Quelques troubles
Troubles importants
Troubles physiques selon le sexe et l’âge, canton de Vaud, 2007 Fig. 2.7
50–64 ans
n=1268
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)
15–34 ans 35–49 ans 65 ans et plus
8/7/2019 La santé dans le canton de Vaud Analyse des données de l’Enquête suisse sur la santé 2007 Editeurs: Observatoire…
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La aé a L a Va28
a aé
l vie quotidienne vont en gnrl de pir vec des limi-
ttions fonctionnelles dns l’ccomplissement des ctivi-
ts instrumentles. hque ctivit de bse occsionne
des difficults à environ 2% des rpondnts. ette pro-
portion s’lve jusqu’à 4% pour les diffrentes ctivits
instrumentles, environ une personne sur dix prouvntdes difficults à ccomplir occsionnellement de gros tr-
vux mngers.
Dès 65 ans, les activités quotidiennes posent des dif-
ficultés à plus d’un tiers des personnes
Les difficults à ccomplir les ctivits de bse et instru-
mentles de l vie quotidienne dpendent fortement de
l’âge (figure 2.9). s 65 ns, utnt les femmes que les
hommes mentionnent jusqu’à environ qutre fois plus
souvent de telles difficults que les personnes plus
jeunes. oujours dns l clsse d’âge de 65 ns et plus,
les femmes rencontrent plus frquemment des difficults
que les hommes.
Prmi les personnes interroges de 65 ns et plus, un
tiers ont des difficults à ccomplir des ctivits instru-
mentles (figure 2.10). ns cette clsse d’âge, les cti-
vits de bse posent glement des difficults à une per-
sonne sur dix. n même temps, l’utonomie dns l vie
quotidienne est essentiellement mise à ml pr les
tteintes à l snt physique: en comprison vec l
popultion totle, les personnes dclrnt des troubles
physiques importnts ou un problme de snt de lon-
gue dure rencontrent deux fois plus souvent des diffi-
cults à effectuer des ctivits de bse et instrumentles
de l vie quotidienne.
nviron six Vudois sur dix de 65 ns et plus qui ont
un problme de snt de longue dure ou des troubles
physiques importnts voquent des difficults dns l’c-complissement des ctivits de bse et instrumentles17.
n l’bsence de problme de snt de longue dure –
toujours dns le groupe des 65 ns et plus –, environ
une personne sur qutre est concerne; chez les rpon-
dnts qui n’ont que peu ou ps de troubles physiques,
moins d’une personne sur cinq est touche18.
Fortes limitations fonctionnelles en cas de problèmes
d’ouïe, de vue et de locomotion
n lien vec l’ccomplissement des ctivits de l vie
quotidienne, il ser encore brivement question des pro-
blmes d’ouïe, de vue et de locomotion. Les personnes
âges sont les premires touches pr ces problmes.
Prmi les Vudois de 65 ns et plus, une personne sur six
dclre ne ps voir une vue suffisnte pour lire, ou lors
seulement vec de grndes difficults, un livre ou un
journl (16,8%; H: 10,4%). n peu moins souvent –
17 Problme de snt de longue dure: V 57,2%, H 49,7%; troublesphysiques importnts: respectivement 62,5% et 53,7%
18 aucun problme de snt de longue dure: V 27,2%, H 23,3%; peu
ou ps de troubles physiques: respectivement 19,3% et 18,4%. Le pour-centge de 19,3% repose sur moins de 30 cs et une fibilit sttistiquelimite.
0
10
20
30
40
Oui Non Importants Quelques-uns Pas/peu
12,4
5,2
13,2
7,3(2,9)
20,8
9,1
16,9
9,2
(4,3)
Proportion VD (en %)
Nombre de jours VD
Proportion CH (en %)
Nombre de jours CH
Personnes ayant une limitation passagère dans les activités habituelles etnombre moyen de jours d’incapacité1 selon différents indicateurs de santécanton de Vaud et Suisse, 2007 (au cours des quatre semaines précédantl’enquête) Fig. 2.8
Troubles physiques
Proportion de personnes: n=1373 (VD),n=18’611 (CH);Nombre de jours: n=162 (VD), n=2949 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)
Problème de santé de longue durée
Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
1Seules les personnes déclarant une limitation passagère dans les activités habituelles sont prises en considérationLes pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)
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29La aé a L a Va
a aé
dns un cs sur dix –, les rpondnts ne peuvent ps
suivre une converstion à lquelle prticipent deuxutres personnes (respectivement 10,2% et 13,2%).
ne prt similire des Vudois de 65 ns et plus ne pr-
viennent ps à prcourir à pied une distnce de 200
mtres sns s’rrêter et sns rencontrer de difficults
(respectivement 8,6%19 et 9,6%)20. nviron une per-
sonne sur cinq de 65 ns et plus voque l’un des trois
problmes cits, tndis qu’une sur vingt signle plusieurs
problmes à l fois.
19 e pourcentge repose sur moins de 30 cs et une fibilit sttistique
limite.20 hez les Vudois de 15 ns et plus, ces pourcentges s’lvent respecti-
vement à 5,4%, à 3,1% et à 2,6% (H: 4,3%, 5,0% et 2,8%).
ne forte ssocition se dessine entre les limittions
fonctionnelles dns les ctivits de l vie quotidienne etles problmes d’ouïe, de vue ou de locomotion. nviron
une personne sur dix qui ne dclre ucun problme
d’ouïe, de vue et de locomotion fit tt de difficults
dns l’ccomplissement des ctivits de l vie quoti-
dienne (V: 9,0%; H: 10,1%). Lorsqu’il existe un pro-
blme de ce type, ce sont plus de l moiti des rpon-
dnts vudois qui voquent des difficults (57,5%; H:
47,0%); en prsence de deux ou trois problmes, il s’git
de neuf personnes sur dix (respectivement 90,8%21 et
83,0%).
21 e pourcentge repose sur moins de 30 cs et une fibilit sttistiquelimite.
0%
10%
20%
30%
40%
15–49 ans 50–64 ans 65 ans et plus 15–49 ans 50–64 ans 65 ans et plus
8,6
15,1
38,8
7,913,1
29,8
Personnes ayant des limitations fonctionnelles dans la vie quotidienneselon le sexe et l’âge, Suisse, 2007 Fig. 2.9
n=18’752
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Limitations fonctionnelles dans la vie quotidienne: activités de base et activités instrumentales réunies
Femmes Hommes
0%
10%
20%
30%
40%
VD CH VD CH VD CH VD CH
14,4
37,133,9
28,8 30,4
24,626,7
13,4 14,011,2 9,9 9,6 10,2 8,7 7,9
3,4 3,4
Activités de base
Activités instrumentales
Activités du baseet instrumentales
Personnes ayant des difficultés à accomplir les activités de base etinstrumentales de la vie quotidienne selon différents indicateurs de santécanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.10
Activités de base: n=1382 (VD),n=18’759 (CH);activités instrumentales: n=1379 (VD)n=18’752 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
65 ans et plus Problème de santéde longue durée
Troubles physiquesimportants
Total
38,9
34,929,4 31,1
25,5 27,4
13,8
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La aé a L a Va30
a aé
2.2.5 Facteurs de risque des maladies
cardio-vasculaires
Les mldies crdio-vsculires sont non seulement l
principle cuse de mortlit, mis ussi l’une des plus
frquentes cuses d’hospitlistion dns l popultionsuisse. Les mldies chroniques des visseux coronires
(mldies crdiques ischmiques) et les mldies cr-
bro-vsculires (infrctus crbrl, hmorrgies cr-
brles) jouent un rôle prpondrnt en tnt que cuses
de mortlit (eyer et l., 2009; voir ussi point 2.5).
ns prs d’une hospitlistion sur dix, le dignostic
principl est une mldie crdio-vsculire (F,
2008c)22. Les mldies crdiques ischmiques et les
mldies crbro-vsculires reprsentent respective-
ment 6,2% et 3,3% de l chrge totle de morbidit en
uisse23 (, 2006). L prvention des risques sso-cis ux mldies crdio-vsculires permet d’gir de
mnire cible sur l mortlit et l morbidit. u point
de vue de l prvention, les fcteurs de risque suscep-
tibles d’être modifis, en prticulier pr l’doption d’un
comportement dqut, sont prticulirement intres-
snts.
L’hypertension rtrielle, l’hypercholestrolmie – soit
un tux lev de cholestrol –, le surpoids et l’obsit de
même que le tbgisme comptent prmi les principux
fcteurs de risque modifibles des mldies crdio-vs-
culires. Pour l prvention, l’importnce de ces fcteursest à voir dns le fit qu’il s’git des qutre principux
fcteurs de risque ssocis à l mortlit en uisse. e
plus, ils reprsentent, vec l consommtion d’lcool, les
cinq principux fcteurs de risque en lien vec l chrge
totle de morbidit. Plus de l moiti des cs de dcs et
prs d’un tiers de l chrge totle de morbidit sont ttri-
bus à l’hypertension rtrielle (19,2% des cs de dcs
et 7,3% de l chrge totle de morbidit), à un tux
lev de cholestrol (respectivement 12,0% et 5,1%),
u surpoids et à l’obsit (respectivement 8,6% et 6,0%)
et u tbgisme (respectivement 15,3% et 11,2%;
, 2006).
22 n 2007, sur un totl de 1’509’181 cs d’hospitlistion et de semi-hos-pitlistion recenss dns l ttistique mdicle des hôpitux, 142’283tient imputbles à des mldies crdio-vsculires (chpitre X del’).
23 L chrge totle de morbidit (globl burden of disese en nglis) cor-respond ux nnes de vie en bonne snt perdues pour cuse de pro-blmes de snt ou de mortlit prmture (exprime en aLY, dis-
bility-djusted life yers en nglis, ou aV, nnes de vie corrige del’incpcit en frnçis). Les termes frnçis font rfrence à l terminolo-gie de l’ (2000).
Avec le tabagisme, le surpoids et l’obésité sont des
facteurs de risque fréquents
Le surpoids et l’obsit constituent le fcteur de risque le
plus frquent, suivis du tbgisme (tbleu 2.3). Presque
qutre Vudois sur dix sont en surpoids ou obses et plusd’un qurt fument. nviron un rpondnt sur six est
concern pr l’hypertension rtrielle ou un tux lev
de cholestrol24. L frquence des fcteurs de risque se
situe dns l moyenne suisse, à l’exception de l’hyper-
cholestrolmie. a l’instr des cntons de Genve et du
essin, un tux de cholestrol lev est nettement plus
souvent mentionn dns le cnton de Vud que dns
l’ensemble de l uisse. ouvent, ces fcteurs de risque
sont concomitnts. ainsi, 34,9% des Vudois (H:
35,3%) ne prsentent ucun des qutre fcteurs de
risque, 40,1% (39,7%) un fcteur et 25,0% (25,1%)plusieurs fcteurs. a cet grd, il convient de signler le
rpport entre le surpoids et l’obsit d’une prt, l’hyper-
tension rtrielle et l’hypercholestrolmie d’utre prt.
n effet, les Vudois en surpoids ou obses font prs de
trois fois plus souvent tt d’hypertension rtrielle
(29,9%; H: 28,3%) que les Vudois ynt un poids
norml ou se trouvnt en sous-poids (respectivement
11,4% et 10,1%). n cs de surpoids ou d’obsit, un
tux lev de cholestrol (V: 23,1%; H: 16,6%) est
plus de deux fois plus frquent qu’en cs de poids nor-
ml ou de sous-poids (respectivement 10,2% et 7,3%).L distribution des diffrents fcteurs de risque
dpend en grnde prtie du sexe et de l’âge (tbleu
2.3). ’une prt, les femmes prsentent plus rrement
les fcteurs de risque en question, en prticulier le
surpoids et l’obsit. ’utre prt, l’hypertension rt-
rielle, l’hypercholestrolmie de même que le surpoids et
l’obsit sont d’utnt plus frquents que l’âge ug-
mente. Les personnes jeunes ne font que rrement tt
d’hypertension rtrielle ou d’hypercholestrolmie, tn-
dis que chez les 65 ns et plus, l’hypertension rtrielle
concerne l moiti des Vudois interrogs, un peu moins
d’un tiers ynt un tux de cholestrol lev. Le surpoids
et l’obsit s’observent chez un rpondnt sur deux âg
24 l est question d’hypertension rtrielle et d’hypercholestrolmie lorsquel personne interroge dclre que s pression rtrielle respectivementson tux de cholestrol est trop lev u moment de l’enquête ou qu’elle pris un ntihypertenseur respectivement un mdicment hypocholes-trolmint u cours des sept jours prcdnt l’enquête. ette dfini-tion concorde vec le codge utilis dns l’ 2002, ce qui permet d’ef-fectuer des comprisons vec les trvux ntrieurs (F, 2008d). lconvient cependnt de rppeler qu’il s’git ici d’indictions fournies pr les personnes interroges elles-mêmes; en même temps, l’hypertensionrtrielle et l’hypercholestrolmie ne sont en principe ps d irectement
dcelbles, mis demndent une mesure. es chngements intervenusdepuis l dernire mesure, voire l’bsence d’une telle mesure, ou des pro-blmes de mmoire peuvent fusser les indictions recueillies.
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31La aé a L a Va
a aé
de 65 ns et plus, soit deux fois plus souvent que chez
les 15–34 ns. Le tbgisme est le seul fcteur de risque
qui est moins frquent chez les personnes âges que
chez les jeunes rpondnts.
nfin, on relver le lien que le surpoids et l’obsitentretiennent vec le niveu de formtion, les personnes
qui ont suivi l seule scolrit obligtoire prissnt prti-
culirement exposes (voir ussi point 3.2). Pr illeurs,
les rpondnts qui ont chev une formtion de degr
secondire sont ceux qui fument le plus (voir ussi
point 3.3).
2.2.6 Accidents
L snt physique est souvent mise à ml pr un cci-
dent. actuellement, le nombre d’ccidents non profes-
sionnels – en recul – est estim à environ un million pr
n en uisse (voir iemnn et l., 2008). nviron 1800de ces ccidents ont une issue ftle. L proportion d’c-
cidents mortels est presque deux fois plus leve pour les
ccidents de l circultion que pour les utres ccidents
non professionnels. nmoins, toujours en ce qui
concerne les ccidents non professionnels, qutre cci-
Tab. 2.3 Facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires,cnton de Vud et uisse, 2007 (en %)
Hypertension rtérielle Hypercholestérolémie urpoids/obésité1 bgisme
V H V H V H V H
Sexe Femmes 15,0 15,6 12,0 8,8 27.1 29.8 21.4 23.6
Hommes 20,4 17,4 17,5 12,4 48.2 48.5 31.3 32.3
Classes d’âge 15–34 ns (3,7) 2,5 . 1,1 23,3 23,3 35,4 35,135–49 ns (7,4) 7,6 12,9 6,3 37.3 38.0 29.8 30.4
50–64 ns 27,1 22,1 22,9 15,7 46,5 48,7 21,8 27,0
65 ns et plus 50,4 46,3 30,3 24,9 49,8 50,6 9,6 12,6
Formation colrit obligtoire 30,4 24,6 19,5 13,0 48,0 53,0 19,5 23,2
egr secondire 17,3 16,0 13,5 9,6 36,9 37,5 28,6 30,0
egr tertiire 12,1 13,8 14,4 11,5 34,0 35,5 25,6 25,3
Nationalité uisses 19,5 17,6 15,9 11,0 36,9 38,2 26,2 26,9trngers 12,4 11,6 (11,1) 8,3 39,8 41,9 26,6 31,6
Revenu d’équivalencedu ménage
Jusqu’à 2999 HF 15,2 14,3 14,9 8,2 40,5 39,3 27,3 28,1e 3000 à 4499 HF 18,9 18,5 12,0 11,9 36,5 40,6 24,0 27,4
e 4500 à 5999 HF 20,1 18,2 15,4 12,0 36,7 38,2 28,3 29,66000 HF et plus 17,7 16,2 (16,1) 12,1 33,4 35,7 29,3 29,7
Degré d’urbanisation Ville 16,4 16,8 14,2 10,8 34,9 37,7 25,8 28,4
mpgne 21,2 15,7 15,9 9,7 45,0 42,5 27,9 26,5
Comparaison régionale Suisse 16,5 10,5 38,9 27,9
Vaud 17,7 14,6* 37,6 26,4
erne 18,6* 11,0 42,9* 26,4Fribourg 14,0 10,1 39,4 26,3Genve 14,8 14,3* 37,9 29,4euchâtel 20,2* 11,7 41,0 27,7essin 17,9 13,4* 39,9 27,4
Vlis 12,9* 11,9 40,2 28,7
Zurich 17,0 9,9 35,0* 29,3
uisse lmnique 16,6 9,4 38,9 28,0
uisse romnde 16,0 13,1 38,8 27,7
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007Hypertension rtrielle: n=1244 (V), n=16’966 (H); hypercholestrolmie: n=1127 (V), n=14’730 (H); surpoids/obsit: n=1325 (V), n=17’879 (H);tbgisme: n=1382 (V), n=18’754 (H)
. ntre 0 et 9 rponses seulement. Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)1 Les pourcentges portnt sur le surpoids et l’obsit se rfrent ux 18 ns et plus.
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La aé a L a Va32
a aé
dents mortels sur cinq et neuf ccidents non mortels sur
dix ont lieu u domicile, durnt les loisirs ou lors de l
prtique d’un sport.
Chaque année, plus d’une personne sur six est victimed’un accident
ns le cnton de Vud, plus d’une personne interroge
sur six eu un ccident u cours des douze mois prc-
dnt l’enquête25 (figure 2.11). n peu moins de l moi-
ti des personnes ccidentes se sont blesses en prti-
qunt un sport ou un jeu, environ un tiers u domicile ou
u jrdin. n peu moins souvent, il s’git d’un ccident
de trvil, tndis qu’une personne ccidente sur dix
voque un ccident de l circultion. ns le cnton de
Vud, l frquence des ccidents est comprble à l’en-
semble de l uisse, et cel tnt en 2007 (respectivement18,2% et 17,7%) qu’en 2002 (respectivement 18,1% et
17,2%). Le risque d’ccident est le plus lev entre 15 et
34 ns, une personne sur qutre tnt concerne
(tbleu 2.4). e risque diminue à mesure que l’âge ug-
mente. s 65 ns, un rpondnt sur huit signle un
ccident.
25 L question tit formule comme suit: «avez-vous t victime, u cours
des 12 derniers mois, d’une tteinte corporelle à l suite d’un ccident?».Les rponses sont clsses en ccidents de trvil, ccidents de l circul-tion, ccidents u domicile ou u jrdin et ccidents de sport et de jeu.
aprs un ccident, il fut souvent compter vec des
limittions dns l vie quotidienne. elon le type d’cci-
dent, des diffrences pprissent. a l’chelle de l
uisse, les consquences sont les plus mrques pour les
ccidents de trvil, ces derniers entrînnt une incp-cit de trvil d’u moins un jour chez 62,0% des rpon-
dnts dclrnt un tel ccident. a l suite d’un ccident
de l circultion, 46,1% des personnes ccidentes n’ont
ps pu ccomplir leurs ctivits comme à l’ccoutume.
ette prt s’lve à 36,7% en cs d’ccident u domicile
ou u jrdin et à 34,8% en cs d’ccident de sport ou de
jeu26.
Les hommes jeunes sont particulièrement exposés au
risque d’accident
Le risque d’ccident dpend fortement du sexe (figure2.12). hez les femmes, l frquence des ccidents est
un peu plus leve chez les 15-34 ns que dns les trois
utres clsses d’âge; chez les hommes, cette frquence
diminue continûment à mesure que l’âge ugmente. Les
hommes jeunes, âgs de 15 à 34 ns, sont prticulire-
ment exposs; ils sont deux fois plus souvent victimes
26 hez les personnes sns ctivit lucrtive, il est question d’incpcitlorsqu’elles ne peuvent ps ccomplir leurs tâches domestiques usuellesou qu’elles sont empêches de frquenter les cours. au pln suisse, ldure moyenne de l’incpcit vrie entre 22,7 (ccident de sport ou
de jeu) et 33,2 jours (ccident de trvil; incpcit d’un jour u moins).ndpendmment du type d’ccident, environ qutre rpondnts sur dixmentionnent une dure comprise entre un et cinq jours.
0%
5%
10%
15%
20%
VD CH VD CH VD CH VD CH VD CH
3,9 3,9(1,6) 1,9
6,24,9
8,6 9,5
18,2 17,7
Personnes victimes d’un accident selon le type d’accident, canton de Vaudet Suisse, 2007 (au cours des douze mois précédant l’enquête) Fig. 2.11
n=1052 (VD), n=14’034 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Domicile/jardin Sport/jeu Au moins unde ces accidents
Travail Circulation
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)
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33La aé a L a Va
a aé
d’un ccident que les femmes du même âge. ns les
clsses d’âge suprieures, l frquence des ccidents des
hommes se rpproche de celle des femmes. es diff-
rences s’expliquent principlement pr les ccidents de
sport et de jeu, qui sont trs frquents surtout chez les
hommes jeunes. L propension à dopter des comporte-ments à risque, plus forte chez les hommes que chez les
femmes, est susceptible de jouer ici un rôle (voir aG,
2006).
2.2.7 Chutes
i les ccidents de sport ou de jeu sont prticulirement
frquents chez les jeunes personnes, les chutes touchent
en premier lieu l popultion âge. hez les personnes
de 65 ns et plus, les chutes reprsentent plus de qutre
ccidents sur cinq u domicile ou durnt les loisirs; le
plus souvent, il s’git de chutes de plin-pied (voir ie-
mnn et l., 2008). L’ugmenttion du risque de chute
chez les personnes âges est entre utres dû à un ffi-
blissement de l musculture, à des troubles de l’qui-
libre, à un rlentissement des rctions et à l prsence
d’obstcles sur le sol.
Chaque année, près d’un quart des personnes de 60 ans
et plus font une chute
ns le cnton de Vud, presque une personne interro-
ge sur qutre de 60 ns et plus u moins une fois tvictime d’une chute u cours des douze mois prcdnt
l’enquête (24,1%; tbleu 2.4). ette prt est voisine de
celle de l’ensemble de l uisse (23,4%). Prmi les per-
sonnes qui ont fit une chute, environ deux tiers sont
tombes une seule fois, un sixime deux fois et un utre
sixime trois fois ou plus. ntre 2002 et 2007, l fr-
quence des chutes ugment ussi bien dns le cntonde Vud (21,4% vs 24,1%) qu’à l’chelle de l uisse
(20,1% vs 23,4%).
ontrirement ux ccidents, les femmes prsentent
un risque de chute sensiblement plus lev que les
hommes (figure 2.13). L frquence des chutes ug-
mente selon l’âge; un tiers des personnes âges de 80
ns et plus sont tombes u cours des douze mois prc-
dnt l’enquête. Le risque de chute est glement troite-
ment li à l snt physique: tnt les problmes de snt
de longue dure que les troubles physiques importnts
s’ccompgnent d’un risque ccru de chute. e lien estprticulirement mrqu en cs de troubles physiques.
au pln suisse, et ce quelle que soit l clsse d’âge, les
personnes interroges qui dclrent des troubles phy-
siques importnts tombent deux fois plus souvent que
les personnes ne connissnt que peu ou ps de troubles
physiques. Les personnes âges de 80 ns et plus sont
prticulirement exposes: en prsence de troubles phy-siques importnts, l fréquence des chutes tteint 44,2%.
15–34ans
35–49ans
50–64ans
65+ans
15–34ans
35–49ans
50–64ans
65+ans
Personnes victimes d’un accident de sport et de jeu ou d’un autre accidentselon le sexe et l’âgeSuisse, 2007 (au cours des douze mois précédant l’enquête) Fig. 2.12
Hommes
n=14’034
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Par autres accidents, il faut entendre les accidents de travail, les accidents de la circulation ainsi que les accidents au domicile et au jardin(voir fig. 2.11).
Femmes
0%
10%
20%
30%
40%
9,0
7,3
4,8
7,0
4,6
8,3
3,3
9,1
22,5
11,2
9,6
9,3
8,1
8,4
5,5
7,3
Accidents de sport ou de jeu
Autres accidents
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La aé a L a Va34
a aé
Tab. 2.4 Personnes victimes d’un accident ou d’une chute,cnton de Vud et uisse, 2007 (u cours des douze moisprcdnt l’enquête, en %)
accident1 hute2
V H V H
Sexe Femmes 17,2 13,5 29,3 25,3Hommes 19,1 22,1 18,4 21,1
Classes d’âge 15–34 ns 26,0 25,1 - -35–49 ns 17,9 15,3 - -50–64 ns 12,3 14,7 23,0 19,9
65 ns et plus (11,7) 12,6 24,6 24,8
Formation colrit obligtoire (19,7) 17,4 (22,4) 23,9
egr secondire 18,3 17,8 23,8 22,8
egr tertiire 17,3 17,6 (27,5) 24,7
Nationalité uisses 17,1 17,2 24,5 23,9trngers (20,8) 19,7 . 18,7
Revenu d’équivalencedu ménage
Jusqu’à 2999 HF 18,7 18,3 21,8 25,8e 3000 à 4499 HF 16,6 16,4 26,9 21,0e 4500 à 5999 HF 17,9 16,3 (28,8) 21,7
6000 HF et plus 20,1 18,5 (24,6) 24,8
Degré d’urbanisation Ville 18,6 17,6 22,7 24,1
mpgne 16,9 18,2 27,7 21,1
Comparaison régionale Suisse 17,7 23,4
Vaud 18,2 24,1
erne 16,6 24,9Fribourg 19,1 20,9Genve 17,9 22,5
euchâtel 16,8 25,6
essin 15,6 19,0*
Vlis 15,9 20,0
Zurich 15,3* 26,9*
uisse lmnique 17,8 23,9uisse romnde 17,9 22,9
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007accident: n=1052 (V), n=14’034 (H); chute: n=450 (V), n=6108 (H)ntre 0 et 9 rponses seulement. Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)1 accidents de de trvil, de l circultion, u domicile et u jrdin de même que de sport et de jeu (voir figure 2.11)2 Personnes de 60 ns et plus
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35La aé a L a Va
a aé
2.3 Santé psychique
urnt les dernires dcennies, l’importnce des troubles
de l snt psychique n’ cess d’ugmenter et cette
volution se poursuivr vrisemblblement à l’venir
(urry & Lopez, 1996; WH, 2001). n uisse, les
mldies psychiques reprsentent dsormis l principle
cuse de l chrge totle de morbidit27 (, 2006).au cours de leur vie, l moiti des uisses sont confron-
ts u moins une fois à une mldie psychique ncessi-
tnt une prise en chrge (ajdcic-Gross & Grf, 2003).
au sens troit du terme, les mldies psychiques dsi-
gnent des ffections d’une certine grvit, d’une dure
gnrlement longue et ux consquences souvent
lourdes, dtermines selon des critres dignostiques
(chrfetter, 2002; chuler et l., 2007). Pr opposition,
les tteintes moins svres, qui ne font ps l’objet d’un
dignostic, sont considres ici comme des troubles psy-
chiques. L’tude de tels troubles permet notmmentd’vluer l’tt de snt psychique sur un continuum
snt-mldie28. n effet, des problmes plus ou moins
mrqus sont rvlteurs de diffrences en mtire de
snt psychique. n ce sens, l snt psychique est sou-
vent interprte de diverses fçons, pr exemple en tnt
27 xprime en nnes de vie en bonne snt perdues pour cuse de pro-blmes de snt ou de mortlit prmture (voir note de bs de pge23). Les troubles dpressifs unipolires reprsentent 10,3% et lesdmences 4,7% de l chrge totle de morbidit.
28 ne telle lecture de l snt psychique se justifie, en outre, dns lmesure où les personnes ffectes de mldies psychiques grves sjour-
nent souvent en institution ou en hôpitl, de sorte qu’elles sont vri-semblblement sous-reprsentes dns une enquête mene uprs demnges privs telle l’.
que sentiment d’uto-efficcit, d’utonomie ou de
comptence (WH, 2001). s lors, l prsente section
exmine d’bord les problmes psychiques (point 2.3.1),
puis l reltion entre ces derniers et les ressources per-
sonnelles reprsentes pr le sentiment de mîtrise de l
vie (point 2.3.2) et le sentiment de cohrence (point
2.3.3). nfin, les symptômes dpressifs, susceptibles
d’être lis à des tteintes mrques à l snt psychique,seront exmins en prticulier (point 2.3.4)29
2.3.1 Problèmes psychiques
Plus d’un Vaudois sur cinq fait état de problèmes
psychiques
ns le cnton de Vud, plus d’une personne interroge
sur cinq dclre des problmes psychiques moyens ou
importnts30 (tbleu 2.5). ette prt est sensiblement
plus leve que dns l’ensemble de l uisse, où un
29 Les comprisons temporelles ne sont possibles que de mnire limite,cr seuls les symptômes dpressifs et le sentiment de mîtrise de l viesont recenss à l fois dns l’ 2002 et l’ 2007. Les problmes psy-chiques et le sentiment de cohrence remplcent les indicteurs de l’qui-libre psychique et du bien-être psychique qui tient utiliss uprvnt(voir F, 2003).
30 Les problmes psychiques ont t mesurs à l’ide de l sous-chelle Hde l version courte du (F-36; ullinger et l., 1995; Wre & her-bourne, 1992). L sous-chelle correspond u cumul des frquences descinq tts suivnts u cours des qutre semines prcdnt l’enquête: sesentir «trs nerveux(se)», voir «le cfrd», être «clme et pisible», sesentir «bttu(e) et dprim(e)» et se sentir «heureux(se)». lle s’tendde 0 à 100 points et est subdivise en problmes psychiques importnts(de 0 à 52), moyens (de 53 à 72) et fibles (de 73 à 100), cette dernirectgorie tennt compte des personnes n’ynt ps de problmes psy-
chiques. omme seules 5,2% des personnes interroges souffrent deproblmes psychiques importnts dns le cnton de Vud (H: 4,3%), lesproblmes psychiques moyens et importnts ont t regroups.
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
Femmes Hommes 60–69ans
70–79ans
80 anset plus
Non Oui Pas/peu Quel-ques-uns
Impor-tants
29,3
18,422,4 (20,8)
33,4
18,8
33,4
(14,2)
25,1
34,6
VD
CH
Personnes âgées de 60 ans et plus victimes d’une chute selon le sexe, l’âgeet différents indicateurs de santé,canton de Vaud et Suisse, 2007(au cours des douze mois précédant l’enquête) Fig. 2.13
n=450 (VD), n=6108 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)
Sexe Classes d’âge Problème de santéde longue durée
Troubles physiques
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La aé a L a Va36
a aé
rpondnt sur six voque de tels problmes. e mnire
gnrle, les problmes psychiques sont plus frquents
dns les cntons ltins que dns les cntons lm-
niques. Le cnton de Vud occupe une plce interm-
diire prmi les cntons ltins, comprble à l uisseromnde prise dns son ensemble. alors que les femmes
sont clirement plus touches à l’chelle de l uisse, les
problmes psychiques ne sont que lgrement plus fr-
quents chez ces dernires que chez les hommes dns le
cnton de Vud. ette proximit s’explique surtout pr
l sitution des hommes, les problmes psychiques tnt
plus rpndus chez les hommes vudois que suisses.
Les problmes psychiques moyens ou importnts
s’observent plus souvent chez les Vudois que chez l’en-
semble des uisses dns chque clsse d’âge (figure
2.14). ependnt, l diffrence est prticulirement pro-nonce chez les rpondnts de moins de 50 ns. Les
femmes vudoises ds 35 ns semblent un peu plus
exposes que les femmes du même âge u niveu suisse.
autnt chez les hommes que chez les femmes, les per-
sonnes plus âges sont moins touches que les jeunes
rpondnts.
e mnire gnrle, on remrque que les problmes
psychiques sont moins frquents lorsque l’âge ugmente
(tbleu 2.5). L frquence des problmes psychiques
diminue lorsque le revenu et, du moins à l’chelle du
pys, le niveu de formtion croît.
Les atteintes à la santé physique s’accompagnent de
problèmes psychiques
Plus qu’u sexe, à l’âge ou ux diffrences rgionles, les
problmes psychiques sont lis u type de mnge, à l
snt physique et à l snt socile (figure 2.15). Lespersonnes qui vivent seules ou qui lvent seules leurs
enfnts mentionnent jusqu’à une fois et demie plus sou-
vent des problmes psychiques moyens ou importnts
que les rpondnts qui vivent en couple. ’est le cs de
plus d’un qurt des Vudois qui ne vivent ps en couple,
ce qui peut trduire l’bsence d’ppui et de soutien de l
prt d’un conjoint, notmment pour l’duction des
enfnts. L’importnce des contcts sociux en tnt que
ressource fvorble à l snt psychique pprît encore
plus clirement en lien vec le sentiment de solitude.
ainsi, dns le cnton de Vud, un rpondnt sur sept quine se sent jmis seul fit tt de problmes psychiques
moyens ou importnts. hez les personnes qui prou-
vent des sentiments de solitude occsionnels ou fr-
quents, cette proportion est multiplie pr trois: qutre
rpondnts sur dix voquent de tels problmes psy-
chiques.
Les problmes psychiques s’ccentuent en cs d’t-
teintes à l snt physique. e lien est prticulirement
mrqu pour les troubles physiques. Plus de qutre Vu-
dois sur dix dclrnt des troubles physiques importnts
prsentent des problmes psychiques moyens ou impor-
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
15–34 ans 35–49 ans 50 ans et plus 15–34 ans 35–49 ans 50 ans et plus
22,8 24,020,4
23,0 23,0
17,0
VD
CH
Proportion de personnes ayant des problèmes psychiques moyens ouimportants selon le sexe et l’âge, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.14
n=1309 (VD), n=17’634 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Femmes Hommes
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37La aé a L a Va
a aé
tnts contre moins d’un dixime des rpondnts n’ynt
que peu ou ps de troubles physiques. L prt de per-
sonnes voqunt des problmes psychiques moyens ou
importnts est deux fois plus leve chez les personnes
qui ont un problme de snt de longue dure – cetteprt s’levnt à un tiers dns le cnton de Vud – que
chez les personnes qui n’en mentionnent ps. L’crt
moins prononc pour les problmes de snt de longue
dure que pour les troubles physiques pourrit, du moins
en prtie, s’expliquer pr des mldies chroniques relti-
vement bien tolres telles le dibte ou en rison de
strtgies d’dpttion, mises en plce u fil du temps,
qui ttnuent les effets des tteintes. au contrire, des
troubles physiques douloureux, survennt brusquement
ou de mnire inttendue, pourrient dvntge ffecter
l snt psychique.
2.3.2 Sentiment de maîtrise de la vie
Le degr selon lequel une personne estime pouvoir
influencer le cours de s vie peut ller d’un sentiment de
contrôle interne à un sentiment de contrôle externe. Le
premier s’interprte en principe comme fcteur de pro-
tection, le second comme fcteur de risque. L’ffirmtion
du contrôle interne signifie qu’une personne dns une
lrge mesure le sentiment de dterminer elle-même le
droulement et l’orgnistion de s vie (ci-prs senti-
ment lev de mîtrise de l vie). Le contrôle externe, enrevnche, renvoie à des fcteurs extrieurs à l’individu,
tels le hsrd, le destin ou le fonctionnement de l
socit, qui influencerient s vie (fible sentiment de
mîtrise de l vie). Plus le sentiment de mîtrise de l vie
est lev, plus l personne l conviction de pouvoir gir
sur le cours et les vnements de l’existence pr ses
propres ctes.
Près de la moitié des Vaudois de 65 ans et plus ont un
sentiment élevé de maîtrise de la vie
L pluprt des Vudois ont un sentiment lev (32,2%)ou moyen (41,9%) de mîtrise de l vie31. a l’chelle de
l uisse, un sentiment lev de mîtrise de l vie s’ob-
serve plus souvent, tndis qu’un sentiment moyen est à
peu prs ussi frquent (respectivement 39,5% et
40,1%). ns le cnton de Vud – à l’instr des utres
cntons ltins –, les rpondnts dclrent moins souvent
31 Le sentiment de mîtrise de l vie repose sur l’vlution, pr les rpon-dnts, de qutre ffirmtions sur l mîtrise de leur propre vie (ne psrriver à surmonter certins problmes, voir l’impression d’être bllottdns tous les sens, voir peu de contrôle sur ce qui rrive, se sentir sub-merg pr les problmes) sur une chelle qui v de 1 («tout à fit d’c-
cord») à 4 («ps du tout d’ccord»). elon le score totl, le sentiment demîtrise de l vie est qulifi de fible (4 à 11 points), de moyen (12 à14) ou d’lev (15 ou 16; F, 2008).
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
Couplesans
enfant
Coupleavec
enfant(s)
Famillemono-paren-
tale
Ménaged’une
personne
Pas/peu Quel-ques-uns
Impor-tants
Non Oui Jamais Parfoisà très
souvent
VD
CH
Personnes ayant des problèmes psychiques moyens ou importantsselon le type de ménage et différents indicateurs de santécanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.15
n=1308 (VD), n=17’890 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Type de ménage Troubles physiques Problème de santéde longue durée
Sentimentsde solitude
20,7 19,2
(25,7)28,5
8,8
17,3
42,5
17,1
34,6
13,9
39,6
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)
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La aé a L a Va38
a aé
un sentiment lev de mîtrise de l vie qu’en uisse l-mnique; l proportion de personnes mentionnnt un
sentiment lev de mîtrise de l vie y est comprble à
l moyenne romnde (tbleu 2.5).
es diffrences rgionles sont en ccord vec l fr-
quence des problmes psychiques moyens ou impor-
tnts, plus leve dns les cntons romnds et du essin
que dns les cntons lmniques (voir point 2.3.1). e
même, les Vudois bnficient dns une proportion simi-
lire d’un sentiment lev de mîtrise de l vie, tndis
qu’u pln suisse, les hommes voquent plus souvent un
tel sentiment que les femmes. Pr illeurs, un sentimentlev de mîtrise de l vie s’observe plus courmment
dns les clsses d’âge suprieures que chez les jeunespersonnes. Les crts dus à l formtion semblent moins
mrqus, en tout cs à l’chelle de l uisse. ntre 2002
et 2007, l prt des personnes interroges fisnt tt
d’un sentiment lev de mîtrise de l vie n’ gure
vri, et cel tnt dns le cnton de Vud (respective-
ment 31,9% et 32,2%) que dns l’ensemble de l uisse
(respectivement 39,0% et 39,5%).
a prtir de 65 ns, plus de qutre femmes sur dix et
prs de l moiti des hommes ont un sentiment lev de
mîtrise de l vie dns le cnton de Vud (figure 2.16). a
rison d’une rpondnte sur qutre, les femmes vu-doises de moins de 50 ns en font le moins souvent tt.
Tab. 2.5 Personnes ayant des problèmes psychiques moyens ou importants, un sentiment élevé de maîtrise de la vie
ou un sentiment élevé de cohérence, cnton de Vud et uisse, 2007 (en %)
Problèmes psychiquesmoyens ou importnts
entiment élevéde mîtrise de l vie
entiment élevé de cohérence1
V H V H V H
Sexe Femmes 22,2 19,0 31,7 37,3 62,5 61,5Hommes 20,9 14,9 32,8 41,8 56,5 61,3
Classes d’âge 15–34 ns 22,9 18,9 29,8 35,5 48,9 47,435–49 ns 23,5 17,9 27,1 37,6 57,5 61,050–64 ns 20,9 16,3 34,2 40,3 66,0 69,1
65 ns et plus 16,2 13,3 46,3 50,7 75,1 78,0
Formation colrit obligtoire 22,6 23,8 38,7 37,3 58,2 52,4
egr secondire 21,4 16,7 32,8 39,4 58,2 60,5
egr tertiire 21,4 14,7 28,8 40,5 62,4 67,1
Nationalité uisses 20,1 15,8 31,0 40,1 62,8 63,8
trngers 26,2 22,3 35,3 37,2 51,3 52,1
Revenud’équivalencedu ménage
Jusqu’à 2999 HF 23,2 19,6 30,9 36,7 51,1 56,8
e 3000 à 4499 HF 24,6 17,2 30,4 40,4 62,0 63,6e 4500 à 5999 HF 15,6 14,2 32,9 39,8 65,4 64,66000 HF et plus 18,8 12,7 32,7 44,3 65,9 67,5
Degré d’urbanisation Ville 22,9 17,5 32,4 39,5 58,5 61,3
mpgne 18,2 15,8 31,8 39,5 62,1 61,7
Comparaison régionale Suisse 17,0 39,5 61,4
Vaud 21,6* 32,2* 59,5
erne 14,3* 41,2 62,5Fribourg 19,2 35,4 61,9Genve 23,0* 33,0* 61,0
euchâtel 23,9* 36,9 62,5essin 21,8* 29,9* 61,4
Vlis 20,7* 35,0 59,5
Zurich 15,8 40,7 61,0
uisse lmnique 15,1 42,1 61,8
uisse romnde 21,8 33,7 60,4
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007Problmes psychiques n=1309 (V), n=17’634 (H); sentiment de mîtrise de l vie: n=974 (V), n=12’992 (H); sentiment de cohrence: n=1031 (V),n=13’548 (H)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)1 Personnes ynt un score compris entre 14 et 18 sur une chelle de 0 (score le plus bs) à 18 (score le plus lev)
8/7/2019 La santé dans le canton de Vaud Analyse des données de l’Enquête suisse sur la santé 2007 Editeurs: Observatoire…
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39La aé a L a Va
a aé
ndis que l’on observe une mliortion du sentiment
de mîtrise de l vie selon l’âge à l’chelle de l uisse, l
sitution est plus contrste dns le cnton de Vud.
hez les femmes, un sentiment lev de mîtrise de l
vie est presque ussi frquent chez les rpondntes
âges de 50 à 64 ns que chez celles de 65 ns et plus.
hez les hommes, on ne note ps d’mliortion vnt
65 ns. n comprison vec l uisse, ce sont surtout
les femmes vudoises de moins de 50 ns et les hommes
vudois d’âge moyen qui ont moins souvent un senti-
ment lev de mîtrise de l vie.
aussi l’ugmenttion des tteintes à l snt physique
selon l’âge (voir points 2.2.1 et 2.2.2) ne s’ccompgne-
t-elle ps ncessirement du sentiment de ne plus pou-
voir influer sur le cours de s propre existence. L mise
en plce de strtgies d’dpttion pour fire fce à de
possibles problmes de snt est, à cet grd, susceptible
de jouer un rôle.
2.3.3 Sentiment de cohérence
ns l’pproche slutogntique, le sentiment de coh-
rence reprsente une ressource centrle permettnt à
l’individu de conserver et de renforcer s snt
(antonovsky, 1997). n sentiment mrqu de cohrence
permet de fire plus fcilement fce ux fcteurs de
stress qui viennent perturber l’quilibre de snt momen-
tn. Le sentiment de cohrence comprend trois dimen-
sions, qui mnent de fcteurs protgent ou fvorisnt
l snt32, à svoir le sentiment de comprendre les v-
32
antonovsky (1997) prle de ressources de rsistnce gnrles (gene-rl resistnce resources en nglis) pour dsigner les fcteurs qui prot-gent ou renforcent l snt. Le revenu, l formtion, le soutien socil oul confince en soi en font pr exemple prtie.
nements de l vie (reconnître et ordonner les sollicit-
tions), celui de les grer (gir fce ux sollicittions grâce
ux ressources disponibles) et enfin celui de leur ttribuer
un sens (il est souhitble de fire fce ux sollicittions).
ur une chelle llnt de 0 (sentiment de cohrence le
plus fible) à 18 (sentiment de cohrence le plus
lev)33, le score moyen des Vudois est de 13,9 (H:
13,9). ix personnes interroges sur dix font tt d’un
sentiment lev de cohrence (scores compris entre 14
et 18; tbleu 2.5). ontrirement à l sitution qui pr-
vut à l’chelle de l uisse ou pour les problmes psy-
chiques (voir point 2.3.1) et le sentiment de mîtrise de
l vie (voir point 2.3.2), les hommes semblent voir
moins souvent un sentiment lev de cohrence que les
femmes dns le cnton de Vud. e même, pr opposi-
tion ux problmes psychiques et u sentiment de mî-
trise de l vie, les vritions rgionles du sentiment de
cohrence sont peu prononces.
33 Les personnes interroges tient invites à rpondre à une question pour chque dimension du sentiment de cohrence, soit «Vos sentiments etvos penses sont-ils souvent confus?» (sous-chelle llnt de «trs sou-vent», cod 0, à «trs rrement ou jmis», cod 6; comprendre les v-nements de l vie), «avez-vous quelques fois le sentiment de vous trou-ver dns une sitution inhbituelle et de ne ps svoir que fire?» (mêmesous-chelle; grer les vnements) et «Les choses que vous fites quo-tidiennement sont-elles pour vous une source de joie profonde et decontentement ou de souffrnce et d’ennui?»; (sous-chelle llnt de«de souffrnce et d’ennui», cod 0, à «de joie profonde et de conten-tement», cod 6; ttribuer un sens ux vnements). L’chelle du senti-ment de cohrence correspond à l somme des trois sous-chelles. ou-tefois, dvntge d’items servent hbituellement à mesurer le sentimentde cohrence (insi, le questionnire originl comprend 29 items dnss version longue et 13 items dns s version courte, antonovsky, 1987;pour un questionnire comportnt trois items, voir Lundberg & ystrom
Peck, 1995, et pour une comprison des trois chelles, voir lsson et l.,2009). Les seuils de l’chelle à trois items ne sont ps suffismment t-blis dns l littrture spcilise. Pour cette rison, les indictions portentprfois glement sur les scores moyens.
15–34ans
35–49ans
50–64ans
65 anset plus
15–34ans
35–49ans
50–64ans
65 anset plus
Personnes ayant un sentiment élevé de maîtrise de la vieselon le sexe et l’âge, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.16
n=974 (VD), n=12’992 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)
Femmes
Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité limitée (n=10-29)
Hommes
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
(25,2) 25,8
41,4 44,5
34,528,5 (27,4)
48,4
CH
VD
8/7/2019 La santé dans le canton de Vaud Analyse des données de l’Enquête suisse sur la santé 2007 Editeurs: Observatoire…
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La aé a L a Va40
a aé
Le lien vec l’âge est prticulirement ffirm: chez les
65 ns et plus, trois qurts des rpondnts se crctri-
sent pr un sentiment lev de cohrence contre un peu
moins de l moiti chez les 15-34 ns. ette proportion
s’lve à plus de six sur dix chez les personnes disposntd’un revenu lev et chez les citoyens suisses, tndis que
l moiti environ des personnes qui ont un bs revenu et
des trngers indiquent un sentiment lev de coh-
rence. L formtion joue un rôle comprble u revenu
et à l ntionlit à l’chelle suisse, tndis que les diff-
rences sont moins mrques dns le cnton de Vud. n
sentiment lev de cohrence est le plus frquent en cs
de formtion de degr tertiire. Les vritions du senti-
ment de cohrence selon l formtion sont plus pronon-
ces chez les trngers que chez les citoyens suisses.
ainsi, qutre rpondnts trngers sur dix ynt suivi lseule scolrit obligtoire ont un sentiment lev de
cohrence contre plus de six sur dix chez ceux qui ont
chev une formtion de degr tertiire (H: 38,3%
vs 64,6%).
Le sentiment de cohérence s’affirme selon l’âge
Le sentiment de cohrence croît grduellement selon
l’âge, et cel ussi bien chez les femmes que chez les
hommes (figure 2.17). ns le cnton de Vud, l pro-
gression est plus mrque chez les hommes que chez les
femmes. hez ces dernires, l’ugmenttion concerne
principlement les dimensions de l comprhension et de
l gestion des vnements de l vie. hez les hommes, l
dimension de l’ttribution d’un sens ux vnements de
l vie progresse glement, celle de l comprhensiondes vnements de l vie ugmentnt le plus fortement.
L frquence des problmes psychiques est intime-
ment lie ux ressources disponibles pour influencer le
cours de s vie et fire fce ux fcteurs de stress (figure
2.18). n sentiment lev de mîtrise de l vie et un
sentiment lev de cohrence (scores compris entre 16
et 18) semblent lrgement prvenir les problmes psy-
chiques moyens ou importnts: moins d’une personne
interroge sur quinze est lors concerne pr de tels pro-
blmes. Lorsque ces ressources font dfut, l proportion
est cinq à six fois plus leve: qutre rpondnts sur dixdisposnt d’un fible sentiment de mîtrise de l vie et
un tiers des personnes ynt un fible sentiment de
cohrence (scores compris entre 0 et 13) voquent des
problmes psychiques moyens ou importnts.
2.3.4 Symptômes dépressifs
L dpression fit prtie des mldies psychiques les plus
rpndues, l’nxit et l dpendnce tnt des comor-
bidits frquentes (WH, 2001; voir point 5.1). lle peut
ncessiter un tritement de longue dure et prcde l
0
2
4
6
8
10
12
14
16
15–34ans
35–49ans
50–64ans
65 anset plus
15–34ans
35–49ans
50–64ans
65 anset plus
Gérer les événementsde la vie VD
Comprendre les événementsde la vie VD
Attribuer un sens auxévénements de la vie VD
Total CH
Scores moyens d’après l’échelle du sentiment de cohérence, par dimension,selon le sexe et l’âge, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.17
n=1031 (VD), n=13’548 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Scores sur une échelle allant de 0 (score le plus bas) à 18 (score le plus élevé), représentant la somme des scores des trois sous-échellesde la compréhension, de la gestion et de l’attribution de sens allant de 0 (score le plus bas) à 6 (score le plus élevé)Scores des sous-échelles de la compréhension, de la gestion et de l’attribution de sens
Femmes Hommes
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41La aé a L a Va
a aé
pluprt des suicides (ajdcic-Gross & Grf, 2003; üesch
& nzoni, 2003; chuler et l., 2007). nt l’nquête
suisse sur l snt de 2002 que celle de 2007 compor-
tent des questions sur les symptômes dpressifs34.
Une personne sur cinq présente des symptômes
dépressifs
ns le cnton de Vud, 22,2% des personnes interrogées
font étt de symptômes dépressifs. omme pour les pro-
blèmes psychiques (voir point 2.3.1), cette prt se situe
u-dessus de l moyenne suisse (18,9%). l s’git le plus
souvent de symptômes fibles (V: 17,9%; H: 15,8%)
et, plus rrement, de symptômes moyens ou sévères (res-
pectivement 4,3% et 3,1%)35. Pr rpport à 2002, les
symptômes dépressifs semblent plus fréquents dns le
cnton de Vud en 2007 (18,8% vs 22,2%). a l’échelle
suisse, l progression est moindre (17,8% vs 18,9%).
34 Les rponses portent sur l frquence de dix symptômes u cours desdeux semines prcdnt l’enquête: tristesse, bttement ou sentimentde dprime; mnque d’intrêt; ftigue ou puisement; perte d’pptit oude poids; troubles du sommeil; lenteur de dplcement ou d’locution;bisse de l libido; perte de confince en soi ou uto-reproches; difficul-ts à se concentrer ou à prendre des dcisions; ides de mort ou de sui-cide. Les symptômes dpressifs peuvent être clsss en qutre ctgories:ucun symptôme, symptômes fibles, symptômes moyens et symptômessvres (Wittchen et l., 2000). Les symptômes, dclrs pr les rpon-dnts, sont susceptibles de signler une humeur dpressive, mis neconstituent ps un dignostic.
35 L frquence des symptômes les plus grves est vrisemblblement sous-
estime, cr l’enquête porte sur des personnes vivnt en mnge priv.r, il s’ensuit gnrlement une hospitlistion lorsque les symptômessont grves.
Les personnes de 65 ns et plus dclrent le plus sou-
vent des symptômes dpressifs: c’est le cs de qutre
personnes sur dix dns le cnton de Vud et de trois sur
dix à l’chelle de l uisse (figure 2.19). ns les trois
utres clsses d’âge, l frquence des symptômes
dpressifs est plus ou moins l même et les diffrences
entre le cnton de Vud et l uisse sont moins mr-
ques que chez les rpondnts de 65 ns et plus. ntdns le cnton de Vud que dns l’ensemble de l uisse,
les femmes voquent plus souvent des symptômes
dpressifs que les hommes. n qurt des femmes vu-
doises et un cinquime des hommes vudois mention-
nent de tels symptômes.
Les symptômes dpressifs se mnifestent plus fr-
quemment en prsence de problmes psychiques
moyens ou importnts qu’en cs de fibles problmes
psychiques (V: 49,4% vs 14,9%; H: 43,3% vs
14,1%). n outre, lorsque les ressources personnelles
sont modestes, les symptômes dpressifs sont plus fr-
quents36.
36 entiment de mîtrise de l vie fible ou moyen respectivement lev: V27,9% et 7,5%, H 24,7% et 9,0%; sentiment de cohrence fible res-
pectivement lev: V 35,4% et 12,7%, H 30,2% et 11,2%. Le pour-centge de 7,5% repose sur moins de 30 cs et une fibilit sttistiquelimite.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
Elevé Moyen Faible 16–18 14–15 0–13
(7,0)
17,5
41,2
7,2
19,3
34,2
VD
CH
Personnes ayant des problèmes psychiques moyens ou importantsselon le sentiment de maîtrise de la vie et le sentiment de cohérencecanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.18
Sentiment de maîtrise de la vie:n=964 (VD), n=12’854 (CH);sentiment de cohérence:n=1021 (VD), n=13’401 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Sentiment de maîtrise de la vie Sentiment de cohérence (scores de l’échelle)
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)Les scores sur l’échelle du sentiment de cohérence vont de 0 (score le plus bas) à 18 (score le plus élevé).
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La aé a L a Va42
a aé
2.4 Santé sociale
ouvent nglige pr rpport à l snt psychique et sur-
tout à l snt physique, l snt socile reprsente l
troisime dimension de l snt selon l dfinition de
l’. lle concerne l prticiption socile, le soutien
reçu de l’entourge et l qulit de vie. lle prticipe à l
fois de l’environnement socil de l’individu et du
contexte socitl plus lrge (voir pr exemple Kolip &Hurrelmnn, 1994). L prticiption socile et le soutien
sont souvent bnfiques à l snt et contribuent à sur-
monter les vnements difficiles (chmnn, 2000; erk-
mn & Glss, 2000). Le texte qui suit est conscr à l
prsenttion de deux indicteurs centrux de l snt
socile, à svoir l’existence de sentiments de solitude
d’une prt (point 2.4.1), l prsence et le mnque occ-
sionnel d’une personne de confince d’utre prt (point
2.4.2).
2.4.1 Sentiments de solitude
ns le cnton de Vud, sept personnes interroges sur
dix – soit utnt que dns l’ensemble de l uisse – ne se
sentent jmis seules (respectivement 69,9% et 69,7%).
Le plus souvent, les utres rpondnts dclrent prou-
ver prfois des sentiments de solitude (respectivement
26,2% et 27,1%). eule une minorit voque des senti-
ments de solitude ssez ou trs frquents. n 2007, l
prt des personnes qui ne se sentent jmis seules est
voisine de celle de 2002 (V: 69,7%; H: 70,2%).
Les jeunes femmes se sentent souvent seules
L frquence des sentiments de solitude vrie à l fois
selon l’âge et le sexe37 (figure 2.20). Les femmes entre
15 et 34 ns sont – surtout à l’chelle de l uisse – le
plus fortement touches, environ qutre femmes interro-
ges sur dix mentionnnt des sentiments de solitude. a
prtir de 35 ns, les femmes se sentent nettement moins
souvent seules, les clsses d’âge ne se diffrencint
gure. hez les hommes, en revnche, les sentiments de
solitude se font plus rres à mesure que l’âge ugmente.Pr illeurs, les hommes font moins souvent tt de sen-
timents de solitude que les femmes, et ce quelle que soit
l clsse d’âge.
ette diffrence est l plus ffirme chez les rpon-
dnts de 65 ns et plus, les femmes prouvnt prs de
deux fois plus souvent des sentiments de solitude que les
hommes. Pr illeurs, de tels sentiments sont prticuli-
rement frquents chez les personnes qui vivent seules
(figure 2.21). e constt peut rendre compte, du moins
en prtie, de l diffrence que l’on observe entre les
sexes à l vieillesse, cr les femmes âges vivent plussouvent seules que les hommes38.
37 Les personnes interroges qui prouvent prfois, ssez souvent ou trssouvent des sentiments de solitude ont t regroupes.
38
L frquence des sentiments de solitude est semblble chez les femmes etchez les hommes qui vivent seuls (V: respectivement 49,2% et 51,2%;H: 50,1% dns les deux cs).
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
Femmes Hommes 15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65 ans et plus
25,3
19,2 19,0 20,8 19,8
37,2
VD
CH
Personnes présentant des symptômes dépressifs selon le sexe et l’âgecanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.19
n=943 (VD), n=12’656 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Sexe Classes d’âge
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43La aé a L a Va
a aé
Les personnes ayant des problèmes psychiques et destroubles physiques se sentent souvent seules
Les sentiments de solitude se mnifestent glement
plus frquemment chez les personnes qui lvent seules
leurs enfnts que chez les rpondnts vivnt en couple
(figure 2.21). hez ces derniers, les femmes – du moins
à l’chelle du pys – prouvent plus souvent des senti-
ments de solitude que les hommes (V: 26,8% vs
22,6%; H: 29,8% vs 20,3%). Pr illeurs, plus le
niveu de formtion est bs, plus les sentiments de soli-
tude sont frquents: les personnes ynt suivi l seulescolrit obligtoire se sentent jusqu’à une fois et demie
plus souvent seules que celles qui ont chev une form-tion de degr tertiire. e même, les sentiments de soli-
tude vont souvent de pir vec des tteintes à l snt
physique et psychique. Les personnes dclrnt des
troubles physiques importnts se sentent deux fois et
demie plus souvent seules que les rpondnts qui n’ont
que peu ou ps de troubles physiques. n crt sem-
blble s’observe pour les problmes psychiques, plus de
l moiti des rpondnts voqunt des sentiments de
solitude lorsque ces problmes sont moyens ou impor-
tnts.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65 anset plus
15–34ans 35–49 ans 50–64 ans 65 anset plus
38,8
30,2 28,532,0
37,2
24,6 (23,4)17,1
VD
CH
Personnes ayant des sentiments de solitude selon le sexe et l’âgecanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.20
n=1322 (VD), n=17’890 (CH)
Femmes Hommes
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Scolaritéobl.
Degrésec.II
Degrétertiaire
Couplesans
enfant
Coupleavecen-
fant(s)
Fam.mono-paren-
tale
Ménaged’unepers.
Pas/peu Quel-ques-uns
Impor-tants
Faibles Moyens/impor-tants
33,8 32,124,8
19,7
28,2
45,5 49,9
17,4
28,2
44,7
23,2
55,1
VD
CH
Personnes ayant des sentiments de solitude selon la formation, le type deménage et différents indicateurs de santé,canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.21
n=1322 (VD), n=17’890 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Formation Type de ménageTroubles
physiquesProblèmespsychiques
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La aé a L a Va44
a aé
2.4.2 Personne de confiance
ns le cnton de Vud, l pluprt des rpondnts
comptent prmi leurs proches u moins une personne de
confince vec lquelle ils peuvent prler de leurs pro-
blmes personnels (93,0%; H: 94,9%). n peu plus desix personnes interroges sur dix voquent même plu-
sieurs personnes de confince – une proportion qui est
plus leve u pln suisse (respectivement 62,3% et
71,3%).
Une personne sur six manque parfois de soutien social
dans le canton de Vaud
ependnt, une personne interroge sur six le senti-
ment de mnquer prfois d’une telle personne de
confince dns le cnton de Vud, ce un peu moins sou-vent qu’à l’chelle de l uisse (16,5% vs 20,2%). Les
rpondnts privs de personne de confince dclrent
deux fois plus souvent – même dvntge dns le cn-
ton de Vud – mnquer prfois de soutien socil que
ceux qui signlent u moins une personne de confince
(V: 37,7% vs 14,9%; H: 41,6% vs 19,0%). n 2007,
l proportion de rpondnts mentionnnt u moins une
personne de confince tit presque l même qu’en
2002 (V: 92,7%; H: 95,3%).
i les femmes ont plus souvent u moins une per-
sonne de confince que les hommes, elles mentionnenten revnche plus frquemment mnquer prfois de sou-
tien socil (figure 2.22). a cet grd, un niveu lev de
formtion peut constituer un vntge: les rpondnts
ynt chev une formtion de degr secondire ou –
du moins à l’chelle du pys – de degr tertiire vo-
quent moins souvent l’bsence et le mnque occsionnel
d’une personne de confince que les rpondnts qui ont
suivi l seule scolrit obligtoire.es liens troits existent glement vec les indic-
teurs de l snt physique et psychique. L’bsence et le
mnque occsionnel d’une personne de confince sont
plus frquents en cs de troubles physiques. ns le cn-
ton de Vud, une personne interroge sur dix n’ynt
que peu ou ps de troubles physiques mnque prfois de
soutien socil, lors que cette proportion s’lve à un
qurt chez les rpondnts dclrnt des troubles phy-
siques importnts. n observe un crt similire en lien
vec les problmes psychiques, le mnque occsionnel
d’une personne de confince tnt plus souvent cit encs de problmes moyens ou importnts. nviron une
personne interroge sur dix qui suivi l seule scolrit
obligtoire ne compte ps de personne de confince
prmi ses proches. l en v de même pour les rpondnts
qui mentionnent des troubles physiques importnts ou
des problmes psychiques moyens ou importnts.
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
Femmes Hommes Scola ritéobl.
Degrésec. II
Degrétertiaire
Pas/peu Quel-ques-uns
Impor-tants
Faibles Moyens/importants
18,514,5
19,6
15,3 17,4
10,815,4
23,8
14,0
25,8
Absence d’une personne deconfiance CH
Manque occasionnel d’unepersonne de confiance VD
Manque occasionnel d’unepersonne de confiance CH
Personnes n’ayant pas ou manquant parfois d’une personne de confianceselon le sexe, la formation et différents indicateurs de santécanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 2.22
Formation
Manque occasionnel d’une personne deconfiance: n=1317 (VD), n=17’859 (CH);absence d’une personne de confiance:n=17’882 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)
Sexe
Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Troublesphysiques
Problèmespsychiques
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La aé a L a Va46
a aé
n 2006, 2742 femmes et 2585 hommes ont perdu l
vie dns le cnton de Vud soit un totl de 5327 dcs.
’est seulement 136 cs de dcs de plus qu’en 1986,
tndis que l prt de personnes âges dns l popultion
ugmente. L prt de personnes âges de 80 ns et plusdns l popultion est psse de 3,7% en 1986 à 4,5%
en 2006. e mnire gnrle, on observe un recul du
nombre de dcs des personnes âges de moins de 80
ns et une husse des dcs des personnes âges de plus
de 80 ns.
2.5.2 Comparaison régionale
Le tux de mortlit stndrdis pr âge (figure 2.24)
permet ici de comprer le cnton de Vud à diffrents
cntons, diffrentes rgions et à l’ensemble de l uisse
en liminnt les effets lis à l structure d’âge de lpopultion. L’intervlle de confince pour les tux stn-
drdiss permet de comprer chcune des rgions à l’en-
semble de l uisse. l vrie en fonction de l popultion
du cnton et de son tux de mortlit. Les cntons et
rgions mrqus d’un strisque diffrent de mnire
significtive de l moyenne suisse (G, , V, F). Le
tux de mortlit stndrdis pr âge du cnton de Vud
est en moyenne de 534 dcs pour 100’000 hbitnts
pr nne pour l priode 2000/2006. e tux ne diffre
ps significtivement de l moyenne suisse (538 dcs
pour 100’000 hbitnts) et des rgions de uisse
romnde et lmnique. Les fibles tux observs dnsles cntons du essin et de Genve peuvent s’expliquer
en rison de l’effet dit «helthy worker effect» (tr-
villeur en bonne snt). et effet s’observe dns les
cntons qui emploient une min d’œuvre trngre
importnte. Les immigrs sont gnrlement jeunes et
en bonne snt. Puis ils retournent gnrlement u
pys pour l retrite ou pour des risons de snt (F,
2008e). L popultion du essin est mrque pr les flux
migrtoires de personnes âges retournnt chez elles u
terme de leur crrire professionnelle ou rrivnt de l’ex-
trieur pour y psser leur retrite (hrton & Wnner,1998). Le chpitre suivnt permet de comprendre plus
en dtil u trvers des cuses de dcs, les diffrences
observes entre le cnton de Vud et l uisse.
Comparaison régionale des taux standardisésdonnées agrégées 2000–2006 (avec intervalle de confiance à 95%) Fig. 2.24
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Statistique des causes de décès 2000-2006
*Régions ou cantons dont le taux de mortalité diffère de manière significative de la moyenne suisse
0 100 200 300 400 500 600
Suisse
VD
GE*
TI*
BE
ZH
NE*
VS*
FR*
Suisse alémanique
Suisse romande
538
534
489
493
535
541
557
560
588
541
538
Taux de mortalité standardisé(nombre de cas pour 100’000 habitants)
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47La aé a L a Va
a aé
0%
20%
40%
60%
80%
100%
82’538 années potentielles de vie perduesHommes (%)
44’865 années potentielles de vie perduesFemmes (%)
Autres causes de décès
Inconnu**
Autres cancers
Système cardio-vasculaire
Cancer du sein
Suicide
Cancer du poumon,des bronches, de la trachée
Autres morts violentes
Accidents de la circulationAlcool*
Années potentielles de vie perdues selon le sexecanton de Vaud, données agrégées 2000–2006 Fig. 2.25
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Statistique des causes de décès 2000–2006
Années perdues avant 70 années révolues; décès à partir de l’âge de 1 an.* Alcool: Code ICD-10 F10 et K703** Inconnu: Code ICD-10 R99
18,5
7,9
20,5
14,1
11,8
9,3
7,0
6,6
4,2
21,1
6,4
24,2
8,2
10,0
9,0
6,3
8,3
4,02,4
Tab. 2.6 Causes de mortalité les plus fréquentes selon l’âge et le sexe,cnton de Vud et uisse, donnes grges
2000–2006lsses d’âge exe ombre de cs
moyen pr nnéeux brut de mortlité pr nnée1 uses de décès les plus fréquentes
(en % de tous les cs)
V V H V
0–14 ns Grçons etfilles 41 31,6 31,8
uses de dcs printles (28%)lformtions congnitles (24%)
15–34 ns Hommes 55 62,3 68,5 accidents, suicides et utres morts violentes (60%)Femmes 28 30,7 28,8 accidents, suicides et utres morts violentes (40%)
35–49 ns Hommes 129 189,7 183,0 accidents, suicides et utres morts violentes (29%)Femmes 70 101,2 105,3 ncers (43%)
50–64 ns Hommes 401 843,7 773,6 ncers (43%)
Femmes 226 435,6 410,2 ncers (56%)65–79 ns Hommes 854 3 594,7 3 650,4 ncers (38%)
Femmes 586 1 690,0 1 782,4 ncers (38%)
80 ns et plus Hommes 1 081 14 775,4 15 606,0 ystme crdio-vsculire (38%)Femmes 1 796 14 201,3 14 774,4 ystme crdio-vsculire (42%)
ource: F, ttistique des cuses de dcs 2000–20061 ombre de cs pour 100’000 hbitnts pr nne
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49La aé a L a Va
a aé
Tab. 2.7 Nombre et part (en %) des cas de décès et Indice standardisé de mortalité (SMR) selon la cause de décès et
le sexe, cnton de Vud, donnes grges 2000–2006
use de décès Femmes Hommes
oyennennuelle
Prt 1
(H=100)significtif oyenne
nnuellePrt 1
(H=100)significtif
en % en %
Maladies infectieuses 26 1 95 n.s. 29 1 105 n.s.
Cancers 604 22 101 n.s. 746 29 103 *
stomc 13 0 - - 21 1 74 ***
Gros intestin 53 2 110 n.s. 51 2 99 n.s.
Pncrs 42 2 101 n.s. 42 2 114 *
Poumon, trche, bronches 88 3 123 *** 179 7 107 *
ein 104 4 89 *** - - - -
ol de l’utrus 6 0 - - - - - -
vires 40 1 109 n.s. - - - -Prostte - - - - 114 4 102 n.s.
autres cncers 258 9 100 n.s. 338 13 103 n.s.
Diabète 46 2 57 *** 39 2 69 ***
Démence 231 8 115 *** 94 4 111 **
Système cardio-vasculaire 930 34 81 *** 729 29 81 ***
ldies coronriennes 298 11 69 *** 293 12 70 ***
mbolie pulmonire 22 1 111 n.s. 11 0 - -
ldies crbro-vsculires 185 7 81 *** 120 5 83 ***
autres mldies du système crdio-vsculire 425 16 91 *** 304 12 96 *
Maladies de l’appareil respiratoire 216 8 129 *** 213 8 116 ***Grippe 4 0 - - 2 0 - -
Pneumonie 111 4 147 *** 87 3 149 ***
ronchite 55 2 106 n.s. 81 3 89 **
asthme 7 0 - - 3 0 - -
autres mldies de l’ppreil respirtoire 38 1 145 *** 40 2 144 ***
Alcool2 17 1 102 n.s. 53 2 123 ***
Organes urinaires 24 1 88 n.s. 24 1 122 **
Causes de décès périnatales 5 0 - - 6 0 - -
Malformations congénitales 10 0 - - 10 0 - -
Accidents, suicides et autres morts violentes 128 5 103 n.s. 190 7 101 n.s.accidents de l circultion 11 0 - - 28 1 95 n.s.
uicide 39 1 107 n.s. 77 3 100 n.s.
autres morts violentes 77 3 100 n.s. 86 3 105 n.s.
Autres causes de décès 488 18 130 *** 410 16 138 ***
Total 2725 100 98 *** 2543 100 100 non
ource: F, ttistique des cuses de dcs 2000–20061 ndice stndrdis de mortlit (), H=100, hi2: *** p<0,005, ** p<0,01, * p<0,05. Le n’est ps clcul si le nombre de cs est infrieur à 100
entre 2000 et 20062 alcool: ode -10 K703 et F10
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51La aé a L a Va
a aé
ne personne sur six est victime d’un ccident chque
nne, tndis qu’un rpondnt sur qutre de 60 ns et
plus fit une chute. Les hommes jeunes sont prticulire-
ment exposs u risque d’ccident – vnt tout lors de l
prtique d’un sport ou d’un jeu –, lors que ce sont les80 ns et plus qui tombent le plus souvent. Pr illeurs,
plus d’un tiers des rpondnts de 65 ns et plus rencon-
trent des difficults à ccomplir les ctivits de l vie
quotidienne. ns le cnton de Vud, prs de deux tiers
des personnes interroges prsentent u moins l’un des
fcteurs de risque des mldies crdio-vsculires que
sont l’hypertension rtrielle, l’hypercholestrolmie, le
surpoids ou l’obsit et le tbgisme, un qurt même
plusieurs.
L snt psychique est meilleure chez les rpondnts
âgs que chez les plus jeunes, suf en ce qui concerneles symptômes dpressifs. Les femmes font plus souvent
tt de symptômes dpressifs que les hommes. a l’instr
de l uisse romnde et du essin, les personnes interro-
ges semblent mentionner une moins bonne snt psy-
chique dns le cnton de Vud qu’à l’chelle de l uisse.
lles y signlent plus souvent des problmes psychiques
et des symptômes dpressifs que l popultion suisse,
mis voquent glement plus rrement un sentiment
lev de mîtrise de l vie. n peu plus d’une personne
interroge sur cinq voque des problmes psychiques
moyens ou importnts dns le cnton de Vud, tndisqu’une proportion similire prsente des symptômes
dpressifs. Les problmes psychiques sont intimement
ssocis ux ressources personnelles reprsentes pr le
sentiment de mîtrise de l vie et le sentiment de coh-
rence. Qutre personnes sur dix mentionnnt un fible
sentiment de mîtrise de l vie et environ trois personnes
sur dix ynt un fible sentiment de cohrence font tt
de problmes psychiques moyens ou importnts.
rois personnes interroges sur dix prouvent des sen-
timents de solitude occsionnels ou frquents, tndis
qu’une sur six dclre mnquer prfois d’une personnede confince prmi ses proches. Les sentiments de soli-
tude se rencontrent prticulirement souvent chez les
jeunes gens, chez les personnes qui vivent seules ou qui
lvent seules leurs enfnts et chez celles qui prsentent
des troubles physiques ou des problmes psychiques.
Mortalité
au cours des vingt dernires nnes, le cnton de Vud à
connu une forte croissnce de son esprnce de vie, l
mortlit tnt en net recul et l’esprnce de vie des per-
sonnes âges (>65 ns) progressnt. n comprison
ntionle, le tux de mortlit stndrdis pr âge du
cnton de Vud en 2000/2006 est significtivement plus
bs pour les femmes et n’est ps significtivement diff-
rent pour les hommes.Les mldies du systme crdio-vsculire reprsen-
tent l premire cuse de dcs dns le cnton de Vud
(32% des dcs) suivi pr les cncers (27%). es deux
cuses sont responsbles d’environ 59% des dcs dns
le cnton. Le cncer du poumon, de l trche et des
bronches est responsble de 7% des dcs msculins du
cnton et est significtivement plus frquent qu’en
moyenne suisse pour les deux sexes. Le cncer du pn-
crs est glement plus frquemment observ chez les
Vudois qu’en moyenne ntionle. l fut ussi relever
que les dcs dus à l dmence et ux mldies de l’p-preil respirtoire sont significtivement plus frquents
qu’en moyenne suisse, tndis que les dcs dus ux
mldies du systme crdio-vsculire sont en moyenne
de 20% infrieurs à l moyenne ntionle.
L mdecine prventive s’intresse prticulirement
ux cuses de dcs qui touchent une prt importnte
de l popultion, qui sont à l’origine d’un nombre lev
d’nnes potentielles de vie perdues (aPVP) et dont les
fcteurs peuvent être modifis. l s’git notmment des
tumeurs mlignes ou cncers qui, dns le cnton deVud, sont à l’origine d’environ 34 % des aPVP vnt
70 ns. Pour les femmes, le cncer du sein est le type de
cncer le plus frquent et reprsente 10% d’aPVP. Les
ccidents, les morts violentes et les suicides sont l
seconde plus importnte cuse d’aPVP: ils sont à l’ori-
gine de 24 % d’aPVP. ien qu’ucune diffrence signifi-
ctive ne soit observe vec l moyenne suisse, les sui-
cides sont l premire cuse de dcs des hommes de 15
à 49 ns et des femmes de 15 à 34 ns et reprsentent
12% d’aPVP pour les hommes, respectivement 9% pour
les femmes. Le tux de mortlit pr ccidents de l cir-cultion n’est ps significtivement diffrent de l
moyenne suisse. es derniers sont à l’origine d’environ
6% d’aPVP. elevons finlement que les dcs lis à l
consommtion d’lcool (cirrhose du foie et troubles dus
à l’lcool) sont significtivement plus frquents chez les
hommes du cnton de Vud qu’en moyenne ntionle.
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La aé a L a Va52
a P PVa FL La aé
3 attitudes et comportements pouvntinfluencer l snt
Florence Moreau-Gruet et Laila Burla (3.1, 3.3 et 3.4)Hanspeter Stamm, Markus Lamprecht et Doris Wiegand (3.2)
L snt des individus est influence pr de nombreux
fcteurs. ertins de ces fcteurs comme les fcteurs
gntiques sont immubles, tndis que d’utres, comme
les comportements à l’grd de l snt, le style de vie,
les conditions environnementles peuvent être influen-
cs. Les comportements à risque exposent les individus à
des problmes de snt, voire à des mldies. a l’inverse,les comportements protecteurs prservent l snt des
individus et diminuent les risques de mldie.
Les consquences sur l snt des comportements à
risque et de l’bsence de comportements protecteurs ne
sont ps ngligebles. n uisse, comme le montre une
tude de l’ (, 2006) pour l’nne 2002,
60% de l mortlit peuvent être ttribus à cinq fc-
teurs de risque: l’hypertension rtrielle, l consomm-
tion de tbc, un tux de cholestrol snguin trop lev,
le surpoids, et l’inctivit physique. es fcteurs comp-
tent prmi les fcteurs de risque les plus importnts dnsl’pprition de mldies crdio-vsculires. rois d’entre
eux, l’hypertension rtrielle, l’excs de cholestrol et le
surpoids rsultent, u moins en prtie, d’une liment-
tion trop riche et du mnque d’ctivit physique.
e chpitre trite des ttitudes et des comportements
qui peuvent constituer un risque pour l snt. eux
utres fcteurs de risque, l’hypertension rtrielle et un
tux de cholestrol lev, sont exmins u point 2.2.5.
Les dcs dus ux mldies crdio-vsculires font l’ob-
jet du point 2.5.3. ns le prsent chpitre, nous com-
mencerons pr dcrire les dispositions individuelles quipeuvent influencer les comportements de snt. ous
exminerons notmment l plce qu’occupe l snt
dns les proccuptions des uisses et des uissesses
insi que l perception qu’ils ont de leurs connissnces
dns le domine de l snt. ous considrerons ensuite
les hbitudes limentires et l’ctivit physique de l
popultion vudoise, puisqu’un mnque d’activité phy-
sique et de muvises habitudes alimentaires fvorisent
les mldies du cœur, les ttques crbrles et le di-
bte. L surchrge pondrle de l popultion vudoise
ser mesure à l’ide de l’indice de masse corporelle
(IMC), une mesure de l’embonpoint qui met en reltion
le poids et l tille et qui tmoigne dns une certine
mesure des comportements limentires et du niveu
d’ctivit physique de l popultion.ns ce chpitre l consommtion de substnces psy-
choctives, soit des substnces entrînnt une dépen-
dnce comme le tbc, l’lcool, le cnnbis et certinsmédicments psychotropes de l popultion vudoise
ser exminée. Le tbgisme, fcteur de risque importnt
ssocié à de nombreux types de cncers et ux mldies
crdio-vsculires, ser décrit en premier. ien que
n’étnt ps un comportement volontire, l’exposition à l
fumée de cigrettes, cigres, etc. (désignée dns ce rp-
port pr le terme de «fumée passive») ussi été recon-
nue comme pouvnt ugmenter le risque de développer
certines mldies. L fumée pssive est donc églement
présentée dns ce chpitre, en lien vec l consommtion
de tbc. ous exminerons ussi l consommation d’al-cool dns l popultion vudoise. es études montrent
qu’une consommtion excessive d’lcool ugmente le
risque de nombreuses mldies (nombreux cncers,
mldies du cœur, voir ehm et l., 2003). ous prle-
rons brièvement du cannabis, dont l consommtion
régulière peut présenter des risques pour l snté. nfin,
nous nous intéresserons à l consommation de certains
médicaments psychotropes, qui est révéltrice de divers
problèmes de snté et qui peut, en cs de consommtion
régulière, engendrer une dépendnce.
Les comportements des uisses et des uissesses dnsle domine de l snt sont souvent en rpport vec leur
ttitude individuelle fce à l snt et vec leurs connis-
snces dns ce domine. ous commencerons donc pr
ces deux spects de l question.
3.1 Attention portée à la santé
L’importnce que les individus donnent à l snt
compte probblement beucoup dns leur mnire de se
comporter à l’grd de l snt. Les individus qui portent
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53La aé a L a Va
a P PVa FL La aé
beucoup d’ttention à leur snt ont en gnrl des
comportements et des ttitudes fvorbles à l snt. a
l’inverse, les personnes peu concernes pr l snt sont
probblement moins motives à chnger des comporte-
ments nfstes à l snt. ns le cnton de Vud,21,5% ont dclr «Je vis sns me proccuper prticuli-
rement des consquences sur mon tt de snt», lors
que l mjorit des rpondnts (59,5%) estiment que l
proposition «on style de vie est influenc pr des
considrtions reltives u mintien de m snt» cor-
respond le mieux à leur rpport à l snt et que 19%
pensent que «es considrtions reltives à leur snt
dterminent dns une lrge mesure leur mnire de
vivre» (tbleu 3.1). ns le cnton de Vud, une pro-
portion de personnes nettement suprieure à celle de luisse (12,3%) dit ne ps se soucier de s snt. L’tten-
tion porte à l snt pr les Vudois n’ ps beucoup
volu entre 2002 et 2007, les chiffres correspondnts
pour 2002 tnt de 17,6%, 59,9% et 22,5%.
Tab. 3.1 Attention portée à la santé,cnton de Vud et uisse, 2007 (en %)
nsoucince attention Grnde ttention
V H V H V H
Total 21,5 12,3 59,5 68,4 19,0 19,4
Sexe Femmes 16,4 9,3 60,7 68,8 22,9 22,0Hommes 26,7 15,4 58,4 68,0 15,0 16,6
Classes d’âge 15–34 ns 25,1 17,9 60,2 69,4 (14,7) 12,835–49 ns 20,7 11,3 61,6 71,8 17,7 16,950–64 ns 15,4 9,2 64,3 69,8 20,3 21,0
65 ns et plus 24,3 7,8 48,3 59,3 27,4 32,9
Formation colrit obligtoire 29,8 15,6 43,0 54,3 27,2 30,1
egr secondire 21,9 13,2 59,1 67,6 19,0 19,2
egr tertiire 17,3 8,6 67,1 76,2 15,5 15,2
Nationalité uisses 21,3 11,7 62,4 69,5 16,3 18,7
trngers 22,1 14,4 52,3 64,0 25,6 21,7
Revenu d’équivalencedu ménage
Jusqu’à 2999 HF 19,6 12,8 65,1 66,0 15,2 21,2
e 3000 à 4499 HF 26,4 12,4 49,0 66,5 24,6 21,1e 4500 à 5999 HF (16,0) 10,6 66,2 72,1 17,8 17,36000 HF et plus 21,0 10,9 64,4 75,0 (14,6) 14,1
Degré d’urbanisation Ville 19,1 11,6 61,1 69,0 19,7 19,3
mpgne 28,0 13,9 55,1 66,7 16,9 19,4
Comparaison régionale Suisse 12,3 68,4 19,4
Vaud 21,5* 59,5* 19,0
erne 9,6* 71,3 19,0
Fribourg 13,1 67,7 19,2Genve 17,2* 64,0 18,8
euchâtel 21,9* 58,9* 19,2essin 13,1 71,8 15,1
Vlis 18,6* 60,1* 21,4
Zurich 8,7* 73,5* 17,8
uisse lmnique 9,9 70,5 19,6
uisse romnde 18,7 61,9 19,5
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=1047 (V), n=13’923 (H)Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)Question (questionnire crit): Quelle importnce revêt pour vous l snt? «Je vis sns me proccuper prticulirement des consquences sur mon tt desnt» (insoucince), «on style de vie est influenc pr des considrtions reltives u mintien de m snt» (ttention) et «es considrtions reltives àm snt dterminent dns une lrge mesure m mnire de vivre» (grnde ttention).
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La aé a L a Va54
a P PVa FL La aé
Les personnes sans formation post-obligatoire portent
moins d’attention à leur santé
ns certins groupes de popultion du cnton de Vud,
on trouve plus de personnes qui disent ne ps se soucier
de leur snt. ’est le cs pour les plus jeunes (et les plusâgs) et pour les personnes sns formtion post-oblig-
toire. au niveu suisse, les personnes qui vluent leur
tt de snt comme moyen à (trs) muvis disent net-
tement plus frquemment vivre sns se proccuper de
leur snt (figure 3.1). Pr contre, elles sont plus nom-
breuses à exprimer que leur snt dtermine dns une
lrge mesure leur mnire de vivre.
Les personnes présentant des comportements préjudici-
ables à la santé sont moins nombreuses à s’en soucier
Les personnes qui doptent des comportements prjudi-
cibles à leur snt sont plus nombreuses à ne ps se
proccuper de leur snt (figure 3.1): u niveu suisse,
23,9% des gros fumeurs (10 cigrettes et plus pr jour)
disent ne ps se soucier de leur snt lors que cette
proportion s’bisse à 15,1% chez les fumeurs modrs
(jusqu’à 9 cigrettes) et à 9,6% chez les non-fumeurs.
e même, 20,6% des personnes prsentnt une
consommtion d’lcool leve ne se soucient ps de leur
snt, contre 11,8% des personnes qui ne prsententps de risque pr rpport à leur consommtion d’lcool.
27,3% des personnes qui consomment moins de deux
portions de fruits et/ou lgumes40 pr jour disent ne ps
se soucier de leur snt. Pr comprison, cette propor-
tion est de 8,7% chez celles qui disent mnger cinq por-
tions de fruits et/ou lgumes pr jour.
3.1.1 Compétence en matière de santé
L comptence en mtire de snt est l cpcit de
l’individu à prendre, à l mison, dns l socit, sur le
lieu de trvil, dns le systme de snt, dns son envi-ronnement et u niveu politique, des dcisions dns s
vie quotidienne qui ont une influence positive sur s
snt. «L comptence en mtire de snt utorise les
personnes à l’utodtermintion et à l prise en chrge
40 ne portion de fruits et/ou lgumes correspond à l grosseur du poing(environ 120g).
Etat de santé et comportements selon l’attention portée à la santéSuisse, 2007 Fig. 3.1
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Pour la définition de la variable "Santé subjective" voir point 2.1
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Très bonn
e
Bonn
e
Moyenn
e
à très mauvais
e
Non fumeuer
Fumeur modéré
Gros fumeur
Pas de risque à minim
e
Moyen à élev
é
5 et plu
s
De 2 à 4
Moins de 2
13,6
69,2
17,2
12,6
70,2
17,2
7,9
57,0
35,1
9,6
69,5
20,9
15,1
70,5
14,4
23,9
60,5
15,6
11,8
68,9
19,3
20,6
60,1
19,3
8,7
68,5
22,8
12,5
69,3
18,2
27,3
58,3
14,4
Insouciant
AttentifTrès attentif
n=13’923
Consommation de tabac Nombre de portionsde fruits/légumes
par jour
Santé subjective Risque relatif àla consommation
d’alcool
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55La aé a L a Va
a P PVa FL La aé
d’une libert de choix et d’orgnistion concernnt leur
snt. lle mliore l cpcit à trouver des inform-
tions sur l snt, à comprendre et à ssumer leur res-
ponsbilit pour leur propre snt» (Kickbusch, 2006,
p. 69). Les recherches ctuelles ont mis en vidence undclge entre les exigences du systme de snt et les
comptences moyennes de snt de ses utilisteurs.
elon une vste tude mricine, seuls 12% des amri-
cins serient «comptents» dns le domine de l
snt, c’est-à-dire cpbles d’obtenir, de suivre, et de
comprendre des informtions de bse sur l snt et les
services de soins ncessires pour prendre des dcisions
ppropries dns le domine de l snt (tionl en-
ter for duction ttistics, 2006).
L mesure de l comptence en mtire de snt est
obtenue pr l’uto-vlution des rpondnts de leursconnissnces en mtire de snt dns qutre domines
(pour connître le libell exct, voir sous l figure 3.2).
es questions permettent uniquement de connître l
perception que les rpondnts ont de leurs comptences
en mtire de snt (souvent dsignes pr le terme
nglis de Health Literacy).
Les répondants sont plus sûrs de leur comportement
face à leur santé que face au système de santé et lors de
votations
Les rpondnts du cnton de Vud se sentent les plussûrs u niveu de leurs connissnces sur les comporte-
ments en mtire de snt (68,9% s’estiment sûrs ou
trs sûrs, figure 3.2). ls sont lgrement moins sûrs
concernnt leurs hbitudes de consommtion (62,1%
s’estiment sûrs ou trs sûrs). Fce ux possibilits de
choix reltives u systme de snt et ux ssurnces, l
proportion de personnes sûres et trs sûres n’est plusque de 46,6%. oins de l moiti des personnes
(41,2%) s’estiment sûres lors de vottions concernnt le
domine de l snt. es proportions sont infrieures à
celles que l’on observe dns l’ensemble de l uisse:
75,4%, 68,0% (n.s.), 50,3% (n.s.) et 48,9%. n peut
dire que, de mnire gnrle, l comptence uto-v-
lue des uisses lmniques est suprieure à celle des
omnds et des essinois: u niveu des hbitudes de
consommtion, 54,7% des essinois se sentent (trs)
sûrs, 62,8% des omnds et 70,5% des uisses lm-
niques (rsultts non prsents).
Les personnes de formation supérieure sont plus sûres
de leurs connaissances
Les personnes de formtion tertiire se sentent plus sûres
que celles qui ont une formtion moins leve concer-
nnt le comportement individuel et les hbitudes de
consommtion (figure 3.2). ne diffrence entre les
sexes s’observe dns le domine des vottions sur des
questions de snt: les hommes (50,1%) se sentent à cet
grd nettement plus sûrs de leurs connissnces que les
femmes (35,5%).
Connaissances auto-évaluées en matière de santé, canton de Vaud, 2007 Fig. 3.2
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Degré tertiaire
Degré secondaire II
Scolarité obligatoire
d) Connaissances en tant que citoyen lors
de votations dans le domaine de la santé
c) Comportement en tant que consom-mateur-patient face au système de santé
b) Habitudes de consommation
a) Comportement individuel en matièrede santé
68,9 21,1 10,0
62,1 26,6 11,3
46,6 27,9 25,5
41,2 29,6 29,2
50,0 29,0 21,0
60,1 28,2 11,7
70,0 22,9 7,1
(Très) sûr
Moyennement sûr
(Très) peu sûr
n=977
Question ESS: On entend souvent dire que le système de santé devient de plus en plus compliqué. Avez-vous le sentiment de le connaîtresuffisamment pour vous y retrouver? Comment décririez-vous votre niveau de connaissances dans les quatre domaines suivants:réponses: très sûr(e) à très peu sûr(e).a) Comportement individuel en matière de santé (p.ex. alimentation, exercice physique)b) Habitudes de consommation (p.ex. achat d’aliments bons pour la santé, de compléments alimentaires, médicaments en vente libre)c) Comportement en tant que consommateur et patient face au système de santé et aux assurances (p.ex. choix de l’assurance-maladie,
communication avec le médecin)d) Connaissances en tant que citoyen(ne) lors de votations concernant le domaine de la santé
b) Habitudes de
consommation
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57La aé a L a Va
a P PVa FL La aé
ntionlit, u revenu et u degr d’urbnistion sont
reltivement fibles (tbleu 3.2). Les diffrences entre
cntons et rgions sont peu mrques.
Le poids corporel: une source d’insatisfaction répandue
Les personnes prsentnt une surchrge pondrle sont,
sns surprise, plus souvent instisfites de leur poids cor-
porel que celles ynt un poids norml. ns le cnton
de Vud, l prt des personnes instisfites de leur poids
est d’environ une sur six (17,6%) prmi les personnesqui ont un poids norml ou infrieur à l normle et de
plus d’une sur deux (55,3%) prmi celles tteintes de
surchrge pondrle ou d’obsit. L figure 3.5 fit
pprître ici encore une diffrence considrble entre
les sexes. hez les femmes, prs d’un cinquime
(22,1%) des personnes qui ont un poids norml ou inf-
rieur à l normle et plus de deux tiers (68,4%) des per-
sonnes en surpoids sont instisfites de leur poids corpo-
rel, contre respectivement 11,2% et 47,9% chez les
hommes. Les hommes s’ccommodent donc mieux d’un
excs de poids que les femmes.
el ressort ussi des rponses à l question: «avez-vous suivi un rgime limentire spcil u cours des 12
derniers mois?»: 10,1% des Vudoises interroges
Tab. 3.2 Indice de masse corporelle (IMC),cnton de Vud et uisse, 2007 (personnes de 18 ns et plus, en %)
nsuff isnce pondérle Poids norml urchrge pondérle bésité
V H V H V H V H
Total 3,6 3,3 58,7 57,8 29,2 30,4 8,2 8,5
Sexe Femmes 6,6 5,6 66,3 64,6 20,0 21,7 7,1 8,1Hommes . 0,8 51,1 50,7 38,3 39,5 9,8 9,0
Classes d’âge 18–34 ns (6,5) 5,3 70,2 71,4 20,1 19,0 (3,2) 4,335–49 ns (2,8) 2,8 59,9 59,3 31,5 30,0 (5,8) 8,050–64 ns . 2,3 52,4 49,0 30,4 36,5 16,1 12,1
65 ns et plus (3,8) 2,3 46,4 47,2 37,7 39,6 12,1 11,0
Formation colrit obligtoire . 2,2 48,4 44,9 31,3 37,6 16,7 15,4
egr secondire (3,9) 3,7 59,2 58,8 27,6 29,0 9,4 8,5
egr tertiire (3,2) 2,8 62,8 61,8 31,1 30,3 (2,9) 5,2
Nationalité uisses 4,1 3,4 59,0 58,6 29,1 30,0 7,8 8,2
trngers . 2,8 57,9 55,3 29,5 32,0 (10,3) 9,9
Revenu d’équivalencedu ménage
Jusqu’à 2999 HF (4,6) 3,5 54,9 57,2 28,8 29,8 11,7 9,5
e 3000 à 4499 HF (3,3) 3,0 60,2 56,3 28,0 31,6 8,5 9,1e 4500 à 5999 HF . 3,1 59,9 58,8 32,3 30,7 (4,3) 7,56000 HF et plus . 3,1 64,8 61,2 30,0 29,8 . 5,8
Degré d’urbanisation Ville 4,0 3,4 61,0 58,9 26,7 29,4 8,2 8,2
mpgne . 2,8 52,5 54,7 36,0 33,1 9,1 9,4
Comparaison régionale Suisse 3,3 57,8 30,4 8,5
Vaud 3,6 58,7 29,2 8,2
erne 2,5 54,7* 33,1* 9,8Fribourg 4,9* 55,6 30,9 8,5Genve 3,9 58,2 30,4 7,5
euchâtel 3,8 55,2 31,1 9,8essin 4,7* 55,3 30,3 9,6
Vlis 3,8 56,1 31,6 8,8
Zurich 3,3 61,6* 27,9* 7,2*
uisse lmnique 2,9 58,2 30,4 8,5
uisse romnde 3,9 57,3 30,3 8,5
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=1325 (V), n=17’879 (H)ntre 0 et 9 rponses seulement. Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)
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59La aé a L a Va
a P PVa FL La aé
rpondent pr oui, contre seulement 5,8% des Vudois.
omme on s’y ttendit, les personnes en surpoids ffir-
ment plus souvent suivre un rgime limentire spcil
que celles ynt un poids norml ou infrieur à l nor-
mle.
3.2.2 Attention portée à l’alimentation, habitudes ali-
mentaires et apport en liquide
ne limenttion quilibre contribue, pr l normlis-
tion de l’pport nergtique, u mintien d’un poids cor-
porel norml et fit prtie intgrnte d’un mode de vie
sin. n revnche, une limenttion mlsine des con-
squences ngtives sur l snt. L’ffice fdrl de l
snt publique (2008b), se rfrnt ux publictions de
l’, dsigne les six principles mldies lies à
l’limenttion (voir ussi F, 2007; WH, 2000):l’obsit, le dibte, les mldies crdio-vsculires, le
cncer, les mldies dentires et l’ostoporose. ne li-
menttion sine et quilibre repose sur l consomm-
tion rgulire de fruits, de lgumes et de produits à bse
de crles compltes, un pport suffisnt en liquide et
une consommtion modre de vinde, de produits
litiers, d’œufs, de sucreries, d’liments riches en sel et
de certines grisses (FP, 2007c; , 2006).
Pour voir une limenttion sine et quilibre, il fut
tout d’bord disposer des connissnces ncessires et
être conscient de l’enjeu. eules les personnes qui con-nissent les bienfits pour l snt des fruits et des
lgumes peuvent dpter leur comportement en con-
squence. L’ comporte quelques donnes sur
l’ttention porte à l’limenttion et sur le comporte-
ment limentire de l popultion. Les quelques rsultts
disponibles montrent toutefois clirement que dns le
cnton de Vud et en uisse, il reste encore beucoup à
fire en fveur d’une limenttion quilibre.
Près de la moitié de la population se soucie peu de son
alimentation
L prtie guche du tbleu 3.3 qui concerne l’ttention
porte à l’limenttion, renseigne sur l prt des per-
sonnes interroges qui ont dclr «fire ttention à
quelque chose» dns leur limenttion. L proportion est
nettement moins leve dns le cnton de Vud – un
peu plus de l moiti de l popultion – que dns le reste
de l uisse. L prtie infrieure du tbleu montre les
diffrences entre les rgions: le cnton de Vud se situe àpeu près dns l moyenne de l uisse romnde (56,3%),
mis nettement u-dessous de l uisse lmnique, où
plus de trois qurts de l popultion (75,5%) disent fire
ttention à leur limenttion.
L’ttention porte à l’limenttion vrie en outre dns
le cnton de Vud entre les femmes (63,2%) et leshommes (46,0%) insi que selon l’âge et le niveu de
formtion. Pr rpport à 2002, l prt des personnes qui
font ttention à leur limenttion n’ ps volu de
mnire significtive dns le cnton de Vud, lors qu’on
observe une volution lgre mis significtive dns l’en-
semble de l uisse (de 69,1% à 70,5%).
Peu de légumes, beaucoup de viande
es diffrences pprissent glement dns les com-
portements limentires. L prtie droite du tbleu 3.3
montre quel pourcentge de l popultion observe lrecommndtion selon lquelle il convient de mnger
cinq portions de fruits et/ou de lgumes pr jour. L
consigne «5 pr jour» est observe pr environ un tiers
de l popultion vudoise et pr un peu moins de 30%
de l popultion suisse. Les femmes (44,4%) suivent
cette consigne prs de deux fois plus frquemment que
les hommes (25,3%), lors qu’il n’y ps de diffrences
clires pour les utres critres prsents dns le tbleu.
ette bsence de diffrences est prticulirement int-
ressnte, notmment pr rpport u revenu: elle infirme
en effet l’ide trs rpndue qu’une limenttion sinecoûte prticulirement cher 42. a noter, ici encore, une
diffrence entre d’une prt le cnton de Vud et l uisse
romnde (34,6%) et d’utre prt l uisse lmnique
(27,7%), où l consigne «5 pr jour» est moins souvent
suivie mlgr l plus grnde ttention que les alm-
niques portent à leur limenttion.
i les Vudois et les Vudoises se situent nettement
u-dessus de l moyenne suisse qunt à l consomm-
tion de fruits et de lgumes (tbleu 3.4), ils consom-
ment toutefois moins souvent des produits litiers six à
sept fois pr semine que l popultion suisse (65,0% vs
68,1%). n outre, leur consommtion de vinde et de
poisson est un peu plus leve que dns l uisse entire.
42 L popultion estime que le prix est le principl fcteur l’empêchnt d’op-ter pour des liments sins. ns l’ 2007, 52% des personnes inter-roges mentionnent le coût lev des liments sins, lors que 48% pr-frent s’donner ux plisirs de l tble, 45% se rfrent ux hbitudeset contrintes quotidiennes, 35% mettent l’ccent sur le grnd inves-
tissement en temps induit pr les chts et seuls 10% dnoncent uneoffre lcunire dns le commerce (plusieurs rponses possibles; rsulttsconcernnt toute l uisse, n=13’181).
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La aé a L a Va60
a P PVa FL La aé
Consommation de liquide inférieure à la moyenne
ne limenttion sine psse non seulement pr une li-
menttion quilibre, mis ussi pr une consommtion
suffisnte de liquide non lcoolis. ns ce contexte,
l’FP et l ocit suisse de nutrition () recommn-
dent à l popultion de consommer chque jour entre un
et deux litres de boissons non lcoolises (FP, 2007c;
, 2006).
L figure 3.6 montre qu’une grnde mjorit de l
popultion vudoise suit cette recommndtion. Plus de
l moiti de l popultion (56,8%) l suit même à l
lettre, vec une consommtion quotidienne d’un à deux
litres de liquide sns lcool, et un dixime (9,8%) boit
Tab. 3.3 Attention portée à l’alimentation et respect de la recommandation d’alimentation «5 par jour»,
cnton de Vud et uisse, 2007 (en %)
attention portée à l’limenttion1 Hbitudes limentires(recommndtion «5 pr jour»)2
V H V H
Total 54,6 70,5 34,9 29,3
Sexe Femmes 63,2 77,3 44,4 37,8Hommes 46,0 63,4 25,3 20,2
Classes d’âge 15–34 ns 41,8 60,9 38,1 29,135–49 ns 59,5 72,8 32,6 29,550–64 ns 62,1 77,0 38,5 31,465 ns et plus 60,4 75,2 28,4 26,5
Formation colrit obligtoire 55,1 63,3 29,1 24,6
egr secondire 52,0 69,1 35,0 28,7
egr tertiire 59,3 78,0 37,4 32,9
Nationalité uisses 55,9 72,8 34,9 29,8trngers 51,1 61,8 35,2 27,0
Revenu d’équivalencedu ménage
Jusqu’à 2999 HF 53,3 66,6 32,2 29,0e 3000 à 4499 HF 53,1 71,6 33,8 28,8e 4500 à 5999 HF 60,7 74,7 42,2 30,5
6000 HF et plus 56,1 76,6 37,9 29,3
Degré d’urbanisation Ville 53,3 71,0 36,4 29,8
mpgne 58,0 69,3 30,8 27,8
Comparaison régionale Suisse 70,5 29,3
Vaud 54,6* 34,9*
erne 74,2* 26,1*
Fribourg 59,9* 34,9*Genve 55 ,9* 37,7*euchâtel 55,0* 31,7essin 71,5 25,4*Vlis 58,3* 30,5
Zurich 78,5* 28,5
uisse lmnique 75,5 27,7
uisse romnde 56,3 34,6
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007attention porte à l’limenttion: n=1380 (V), n=18’742 (H); hbitudes limentires: n=1315 (V), n=17’903 (H)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)1 Prt des personnes ynt rpondu «ui, je fis un peu ttention» à l question «Fites-vous ttention à certines choses en prticulier dns votre liment-
tion?»2 Pour les hbitudes limentires, un indice t tbli sur l bse des deux questions suivntes: ) «ombien de portions de fruits et de jus de fruits consom-
mez-vous en moyenne pr jour?», b) «ombien de portions de lgumes et de jus de lgumes (sns les pommes de terre et le mïs) consommez-vous enmoyenne pr jour?». L recommndtion de mnger 5 fruits/lgumes pr jour est considre comme suivie si l somme des deux rponses donne u moins5 portions
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63La aé a L a Va
a P PVa FL La aé
lev46. Les diffrences selon l ntionlit sont tout
ussi nettes: les uisses et les uissesses sont souvent
plus ctifs physiquement que les trngers et les trn-
gres.
n observe enfin des diffrences entre les rgions lin-
guistiques. Le niveu d’ctivit physique de l popultion
vudoise correspond reltivement bien à celui des utres
cntons romnds et du essin, mis il est nettement inf-rieur à celui de l uisse lmnique. i l prt des per-
sonnes physiquement ctives dns le cnton de Vud
(33,2%) est suprieure à celle observe u essin, elle
est pr contre bien plus fible qu’en uisse lmnique
(43,5%). a l’inverse, l prt des personnes physique-
ment inctives est bien plus bsse en uisse lmnique
(13,9%) que dns le cnton de Vud (20,6%).
L figure 3.8 montre que les personnes physiquement
inctives prsentent plus souvent une surchrge pond-
rle (40,0%) que celles qui sont ctives (34,5%) ou pr-
tiellement ctives (37,4%). elon une nlyse compl-mentire qui n’est ps prsente ici, cette reltion se
46 Les donnes de l’ ne confirment ps l’hypothse selon lquelle lespersonnes les mieux qulifies compensent le peu de mouvement queleur permet leur trvil pr des ctivits physiques. a niveu gl d’cti-vit physique u trvil, les personnes les plus qulifies sont en moyenneplus ctives que celles dont le niveu de formtion est plus bs. L prtdes personnes ctives physiquement dns l popultion dclrnt nejmis bouger u trvil u point de trnspirer est de 31% chez les per-sonnes diplômes du degr secondire et de 39% chez celles diplômesdu degr tertiire. tonnmment, l prt des personnes ctives physique-ment est même plus leve chez celles exerçnt une ctivit profession-nelle trs physique: 45% (degr secondire ) ou 58% (degr tertiire)des personnes qui trnspirent u moins trois fois pr semine lors de leur
ctivit professionnelle sont ctives physiquement pendnt leurs lo isirs.L’effet de l formtion se fit glement sentir chez les personnes snsctivit professionnelle (donnes pour l’ensemble de l uisse).
vrifie quels que soient l’âge et le sexe47. aucun lien de
cuse à effet ne peut bien entendu être tir des chiffres
prsents ici. n d’utres termes, ceux-ci ne permettent
ps de dterminer si l’ctivit physique contribue vrit-
blement à un poids corporel sin ou si, à l’inverse, l sur-
chrge pondrle constitue un fcteur dcourgent en
mtire d’ctivit physique.
Les rsultts prsents u point 3.2 dressent un tb-leu contrst. L prt des personnes en surchrge pon-
drle se stbilise ctuellement à un niveu lev, lors
que celle des personnes physiquement ctives ug-
mente, mlgr une prt toujours importnte d’inctifs.
Les recommndtions de diverses orgnistions concer-
nnt l’limenttion ne sont que prtiellement suivies.
L’ugmenttion de l’ctivit physique peut être interpr-
te comme un signe de l’efficcit des mesures prises ces
dernires nnes pour promouvoir l’ctivit physique et
le sport dns l popultion. Les progrmmes intgrs
mentionns en introduction visnt un poids corporel singrâce à une limenttion quilibre et à une ctivit
47 ompte tenu du peu de cs observs, cette nlyse complmentire n’t rlise qu’u niveu de l’ensemble de l uisse. l en ressort, pr exemple, que prmi les moins de 35 ns inctifs physiquement, 31% deshommes et 21% des femmes sont en surchrge pondrle, contre 23%des hommes et 11% des femmes du même âge qui prtiquent une cti-vit physique. ette reltion est moins mrque prmi les 65 ns et plus.ns ce groupe d’âge, l proportion correspondnte est de 46% chezles femmes et de 62% chez les hommes, prmi les personnes physique-
ment inctives, lors qu’elle tteint 41% chez les femmes et 56% chezles hommes prtiqunt une ctivit physique. es reltions sont prsen-tes plus en dtil u chpitre 5.
Evolution temporelle de l’activité physiquecanton de Vaud et Suisse, 2002 et 2007 Fig. 3.7
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2002/2007
0%
20%
40%
60%
80%
100%
2002 2007 2002 2007
29,0
46,3
24,7
33,2
46,2
20,6
35,8
44,8
19,4
41,1
43,0
15,9
Actif
Actif partiel
Inactif
2002: n=995 (VD), n=18’719 (CH);2007: n=1324 (VD), n=17’907 (CH)
Vaud Suisse
8/7/2019 La santé dans le canton de Vaud Analyse des données de l’Enquête suisse sur la santé 2007 Editeurs: Observatoire…
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La aé a L a Va64
a P PVa FL La aé
physique suffisnte, tels qu’ils sont rliss en prticulier
dns le cnton de Vud, reprsentent un ps supplmen-
tire importnt dns l lutte contre l’«pidmie de sur-
chrge pondrle». Les liens entre le surpoids,
l’limenttion, l’ctivit physique et d’utres fcteurs
font l’objet d’une nlyse complmentire u chpitre 5
du prsent rpport.
Tab. 3.5 Activité physique,cnton de Vud et uisse, 2007 (en %)
ntrîné/ctif rrégulièrement/prtiellement ctif
nctif
V H V H V H
Total 33,2 41,1 46,2 43,0 20,6 15,9Sexe Femmes 29,4 39,1 48,1 43,0 22,5 17,9
Hommes 37,1 43,3 44,4 42,9 18,8 13,8
Classes d’âge 15–34 ns 39,4 47,8 45,8 42,0 14,8 10,235–49 ns 25,1 39,2 56,2 46,7 18,7 14,150–64 ns 34,7 38,6 44,5 45,6 20,8 15,8
65 ns et plus 34,3 36,1 30,7 35,1 35,0 28,8
Formation colrit obligtoire 31,6 36,5 36,7 34,1 31,6 29,4
egr secondire 34,1 41,6 43,9 42,9 22,0 15,5
egr tertiire 32,4 42,3 54,9 47,2 12,8 10,5
Nationalité uisses 35,2 41,9 47,3 43,8 17,6 14,3
trngers 27,6 37,7 43,0 39,2 29,3 23,1Revenu d’équivalencedu ménage
Jusqu’à 2999 HF 33,2 40,2 47,6 41,6 19,1 18,2
e 3000 à 4499 HF 31,7 40,0 44,5 43,0 23,9 17,0e 4500 à 5999 HF 36,3 41,6 45,1 45,7 18,6 12,76000 HF et plus 31,9 43,4 52,8 46,4 15,3 10,2
Degré d’urbanisation Ville 34,8 40,8 44,6 42,8 20,5 16,4
mpgne 28,9 42,0 50,2 43,4 20,9 14,6
Comparaison régionale Suisse 41,1 43,0 15,9
Vaud 33,2* 46,2* 20,6*
erne 44,4* 41,8 13,8*Fribourg 39,6 45,4 15,0Genve 36,3* 41,3 22,4*
euchâtel 37,7 41,0 21,3*essin 30,8* 41,2 27,9*Vlis 38,7 43,7 17,6Zurich 41,9 44,2 13,8*
uisse lmnique 43,5* 42,7 13,9*uisse romnde 36,2* 44,1 19,7*
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=1324 (V), n=17’907 (H)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)Voir l’encdr pour l dfinition des ctgories de l’ctivit physique
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La aé a L a Va66
a P PVa FL La aé
La proportion de fumeurs a diminué entre 2002 et 2007
au niveau suisse et la même tendance s’observe pour le
canton de Vaud
n 2007 dns le cnton de Vud, plus d’un qurt de l
popultion fume (26,4%, tbleu 3.6), proportion com-prble à celle de l’ensemble de l uisse (27,9%). L
moiti des fumeurs environ fume modrment (jusqu’à 9
cigrettes pr jour) lors que l’utre moiti pprtient à
l ctgorie des gros fumeurs (10 cigrettes et plus pr
jour).
ntre 2002 et 2007, l proportion de fumeurs
diminu en uisse (pssnt de 30,5% à 27,9%) et dns
le cnton de Vud (pssnt de 31,8% à 26,4%, bisse
significtive). ’est surtout l prt des gros fumeurs qui
diminu, pssnt de 19,2% à 13,8% (H: de 16,5% à
13,6%).
Consommation de tabac plus élevée chez les hommes à
tout âge
L consommtion de tbc est ssocie à l’âge et u
sexe (figure 3.9 et tbleu 3.7). Les hommes fument
plus frquemment que les femmes et ceci à tout âge(V: 31,3% vs 21,4%). ’est prmi les femmes de 15 à
34 ns que l’on trouve l proportion l plus leve de
fumeuses. L proportion de fumeurs diminue vec l’âge;
dns l clsse d’âge des 65 ns et plus, 9,6% des hbi-
tnts du cnton de Vud fument.
au niveu suisse, prmi les hommes de 65 ns et plus,
presque l moiti sont des nciens fumeurs (47,4%),
cette proportion n’tnt que d’un cinquime pour les
femmes du même âge (20,4%). Pr contre, chez les 35 à
49 ns l proportion d’ex-fumeurs est quivlente pour
les deux sexes (19,1% (F) et 21,8% (H)) et comprblechez les personnes âges de 50 à 64 ns (26,6% (F) et
33,6% (H)) (donnes non prsentes). epuis les nnes
1950, les femmes ont t de plus en plus nombreuses à
fumer ce qui eu notmment une incidence ngtive sur
Tab. 3.6 Evolution temporelle de la consommation de tabac, cnton de Vud, 2002 et 2007 (en %)
2002 2007 2002 2007
on fumeur 68,2 73,6 Jmis fum 46,8 49,9
x-fumeur 21,4 23,7Fumeur 31,8 26,4 Fumeur modr1 12,6 12,6
Gros fumeur 2 19,2 13,8
ource: F, nquête suisse sur l snt 2002/20072002: n=1042, 2007: n=1382* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)Question : Fumez-vous, même occsionnellement? ui ou non. ombien fumez-vous de cigrettes pr jour?1 jusqu’à 9 cigrettes pr jour; 2 10 cigrettes et plus pr jour
0%
10%
20%
30%
40%
50%
15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65 ans et plus Total
40,237,1
25,0
(11,3)
31,330,4
22,318,8
(8,0)
21,4
Femmes VD
Hommes VDFemmes CH
Hommes CH
Proportion de fumeurs selon l’âge et le sexe, canton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 3.9
n=1382 (VD), n=18’754 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)
Question ESS: Fumez-vous, même occasionnellement? Oui ou non.
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67La aé a L a Va
a P PVa FL La aé
l mortlit pr cncer du poumon. n 1970 une femme
pour 11 hommes dcdit d’un cncer du poumon, ce
rtio est ctuellement d’environ un pour deux prmi les
plus jeunes gnrtions (F, 2009b).
Pour l’ensemble de l popultion suisse, c’est prmiles personnes ynt termin une formtion de niveu
secondire que l’on trouve l plus grnde proportion
de fumeurs et de fumeuses. ns l clsse d’âge des 15
à 34 ns, les personnes sns formtion post-obligtoire
fument moins que les personnes ynt une formtion
plus leve (figure 3.10). Prmi les 35 à 49 ns, les
fumeurs et les fumeuses sont les plus nombreux chez les
personnes sns formtion post-obligtoire puis chez
celles qui ont termin une formtion de niveu secon-
dire (diffrences non significtives pour les clsses
d’âge suprieures).
au niveu suisse, l consommtion de produits du
tbc diffre en fonction du sexe: l qusi-totlit desfemmes fument des cigrettes (98%) lors que ce n’est
le cs que de qutre cinquimes des hommes dont cer-
tins fument (ussi) des cigres (17,2%), des cigrillos
(10,7%), l pipe (7,2%) ou l pipe à eu (7,8%).
Augmentation des fumeurs modérés
on seulement les hommes sont plus nombreux à fumer,
mis ils sont plus nombreux à être de trs gros consom-
mteurs (20 cigrettes et plus) que les femmes (figure
15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65 anset plus
15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65 anset plus
Scolarité obligatoire
Degré secondaire II
Degré tertiaire
Proportion de fumeurs selon l’âge, le sexe et la formation, Suisse, 2007 Fig. 3.10
Hommes
n=18’741
© Office fédéral de la statistique (OFS)
Femmes
Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)
0%
10%
20%
30%
40%
50%
27,7
17,7
22,6
36,2
27,2 27,6
19,0
32,6 31,5
23,9
43,2
35,232,8
22,4
34,5
17,9
8,7
27,6
43,3
35,4
21,9
7,8(9,5)
17,0
Nombre moyen de cigarettes fumées par jour parmi les fumeurs par sexeSuisse, 2002 et 2007 Fig. 3.11
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2002/2007
Question ESS: Combien de cigarettes fumez-vous en moyenne par jour?
0%
20%
40%
60%
80%
100%
2002 2007 2002 2007
9,8
30,9
30,4
29,0
16,9
30,6
30,9
21,6
7,7
22,2
27,4
42,6
12,2
23,5
29,5
34,8
moins d’unede 1 à 9
de 10 à 19
20 et plus
2002: n=5040; 2007: n=4318
HommesFemmes
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69La aé a L a Va
a P PVa FL La aé
gnes. Le entre interntionl de recherche sur le cncer
formellement dclr l fume pssive comme cncri-
gne en 2002 (nterntionl agency for eserch on
ncer, 2004). hez les non-fumeurs exposs, l fume
pssive peut ussi provoquer cncer du poumon, ml-dies crdio-vsculires, sthme et infections des voies
respirtoires. ns l’nquête suisse sur l snt, les
rpondnts ont indiqu l dure quotidienne de leur
exposition à l fume du tbc d’utres personnes (en
minutes et en heures). Les rsultts prennent en compte
les non-fumeurs exposs à l fume une heure et plus
pr jour.
Les rsultts prsents ici dtent de 2007. ntre-
temps, des lois pour lutter contre le tbgisme pssif ont
t doptes pr certins cntons et sur le pln fdrl.
Le onseil fdrl dopt en octobre 2009 une loifdrle sur l protection contre le tbgisme pssif.
ainsi, depuis le 1er mi 2010, tous les espces ferms
servnt de lieu de trvil à plusieurs personnes sont non-
fumeurs. a prtir de cette dte, l fume est glement
bnnie de tous les espces ferms ccessibles u public
(pr exemple centres commerciux, cinms, restu-
rnts). es tblissements peuvent s’quiper de fumoirs
munis d’un systme d’rtion suffisnt. ette loi lisse
cependnt l possibilit ux cntons d’dicter des dispo-
sitions plus strictes pour l protection de l snt. Le cn-
ton de Vud dopt comme 14 utres cntons (a, ,L, , F, G, , G, , , , G, V, ZH) une
lgisltion contre le tbgisme pssif plus stricte que les
exigences fixes pr l loi fdrle.
Les jeunes sont plus exposés à la fumée passive
ns le cnton de Vud, 19,9% de l popultion disent
être exposs u moins une heure pr jour à l fume du
tbc (contre 15,6% en moyenne suisse). au niveu
suisse, les hommes (18,9%) sont plus exposs à lfume que les femmes (12,9%, tbleu 3.8). ette diff-
rence entre les sexes s’observe ussi dns le cnton de
Vud (22,0% vs 18,0%).
ns le cnton de Vud comme dns l’ensemble de l
uisse, les jeunes sont plus souvent exposs à l fume
pssive que les personnes plus âges: l proportion est
de 30,0% chez les personnes de moins de 35 ns et de
22,6% chez les personnes de 35 à 49 ns (H: 27,8% vs
14,9%).
n uisse, pr rpport u niveu de formtion, les per-
sonnes les plus exposes à l fume pssive sont cellesqui ont une formtion de niveu secondire chez les
femmes et celles qui ont termin l’cole obligtoire ou
une formtion de niveu secondire chez les hommes
(donnes non prsentes).
ns l’ensemble de l uisse, les hommes rpportent
ussi être plus exposs à l fume pssive u trvil que
les femmes (tbleu 3.9). ur une chelle de sept ct-
gories, les personnes professionnellement ctives devi-
ent indiquer dns quelle mesure elles tient exposes à
l fume de tbc d’utres fumeurs. nt t considres
comme exposes celles qui ont slectionn les modlitssuivntes: tout le temps, presque tout le temps, environ
Tab. 3.8 Exposition à la fumée passive (une heure et plus) selon le sexe,uisse, 2007 comprisonrgionle, 2007 (en %)
Femmes Hommes
Comparaison régionale Suisse 12,9 18,9
Vaud 18,0* 22,0erne 13,4 15,8Fribourg 18,3* 23,5Genve 17,4 20,2euchâtel 15,3 24,1
essin 11,3 20,2Vlis 15,2 23,1Zurich 11,6 16,2
uisse lmnique 11,5 17,7uisse romnde 17,1 22,1
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=12’7421* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)Question : Pendnt combien d’heures pr jour êtes-vous expos(e) à l fume de tbc d’utres personnes? Heures/inutes pr jour.Groupe slectionn: ceux qui sont exposs 60 minutes et plus pr jour.
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La aé a L a Va70
a P PVa FL La aé
les trois qurts du temps, environ l moiti du temps,
environ le qurt du temps. a nouveu, ce sont les plus
jeunes (15-34 ns) insi que les personnes ynt une
formtion obligtoire ou secondire qui sont les plus
exposes à l fume pssive u trvil.
3.3.3 Consommation d’alcool
L fbriction d’lcool dterit d’il y plusieurs milliers
d’nnes, à l’pprition de l’griculture. outefois le pro-
cd de distilltion dte du oyen age. Les boissons
lcooliques tient essentiellement bues dns un
contexte festif ou religieux. epuis environ deux cents
ns, suite ux progrs techniques et scientifiques, les
boissons lcooliques et notmment les spiritueux sont
devenus des biens de consommtion cournts, dispo-
nibles en tout temps pour tout le monde. L consomm-
tion d’lcool structure de nombreux vnements sociux
et prticipe de l culture, prticulirement en uisse, pysproducteur de vin. ainsi est-il frquemment difficile
d’chpper à l pression socile qui encourge l
consommtion (Fouquet & de orde, 1990).
n uisse, l consommtion d’lcool induit une prt
importnte de l chrge de mldie. ne consommtion
leve provoque de nombreuses mldies et peut
conduire à l dpendnce. Les risques lis à une consom-
mtion rgulire et importnte d’lcool sont: dommges
à de nombreux orgnes (foie, pncrs, estomc, etc.),
ugmenttion de l tension rtrielle, infrctus, lsions
crbrles pouvnt ller de simples problmes de
concentrtion jusqu’à des dmences grves, problmes
psychiques comme p. ex. dpressions, psychoses, pro-
blmes u trvil, en fmille ou vec les mis.
L’lcool est insi le troisime fcteur de risque d’n-
nes potentielles de vie perdues (dcs prmtur) et de
vie productive rduite (invlidit). n 2007, environ 15%
des 384 dcs dus à des ccidents de l circultion ont
t ttribus à l consommtion d’lcool (bp, 2008). nuisse, l consommtion nnuelle d’lcool des 15 ns et
plus (10,1 litres pr hbitnt), mesure pr les ventes
nnuelles, est suprieure à l moyenne de l’ (9,5
litres pr hbitnt, donnes 2005); à noter qu’en uisse,
entre 1980 et 2005, cette consommtion biss de
25% (, 2007).
ne tude mene u niveu suisse estime que pour
l’nne 1998, le coût socil totl des dpenses lies à
l’bus d’lcool est gl à 6,5 millirds de frncs (Jenren-
ud et l., 2003). ette tude montre que 350’000 per-
sonnes sont dpendntes de l’lcool et que 2100 per-
sonnes sont dcdes des suites d’une consommtion
excessive d’lcool. Les mldies de l’ppreil digestif
sont à l’origine de 40% de ces dcs, les ccidents de l
route, les chutes et les suicides tnt les utres cuses
importntes. Les coûts directs (tritement des mldies
ttribubles à l’bus d’lcool et ccidents de l route)
sont estims à 700 millions de frncs, les coûts indirects
(dcs, invlidit, chômge) à 1,5 millirds de frncs et
les coûts humins (perte de qulit de vie, effets psycho-
sociux et comportementux) à 4,3 millirds de frncs.
Tab. 3.9 Exposition à la fumée passive au travail,uisse, 2007 (personnes ctives occupes, en %)
Fumée pssive u trvil: exposé un qurt du tempsde trvil jusqu’à l’entier de l journée
Total 15,6
Sexe Femmes 11,8 Hommes 18,6
Classes d’âge 15–34 ns 21,935–49 ns 12,850–64 ns 11,3
Formation colrit obligtoire 19,6
egr secondire 19,4
egr tertiire 8,3
Nationalité uisses 14,6trngers 19,4
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007
n=7715 (questionnire crit)Question : ites-nous, en employnt l’chelle suivnte, dns quelle mesure vous êtes expos(e) dns votre trvil u tbgisme pssif (à l fume de tbcd’utres fumeurs)? Groupe slectionn: ceux qui ont t exposs tout le temps, presque tout le temps, environ les trois qurts du temps, environ l moiti dutemps, environ le qurt du temps. on slectionns: presque jmis, jmis.
8/7/2019 La santé dans le canton de Vaud Analyse des données de l’Enquête suisse sur la santé 2007 Editeurs: Observatoire…
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71La aé a L a Va
a P PVa FL La aé
Pour l’nne 1998, 2800 personnes touchient une
rente d’invlidit pour motif d’lcoolisme vec un degr
d’invlidit moyen suprieur à 90%.
L’nquête suisse sur l snt borde l consommtion
d’lcool sous trois spects. Les personnes ont t interro-
ges sur l frquence de leur consommtion, le type deboisson lcoolise consomme (bire, vin, cidre, spiri-
tueux, lcopops) et l quntit bue à chque fois. Les
donnes recueillies permettent de clculer l consomm-
tion d’lcool pur en grmmes pr jour. ne consomm-
tion quotidienne moyenne de 20 g d’lcool pur chez les
femmes et 40 g chez les hommes est considre comme
moyennement risque pour l snt50. a prtir de 40 g
d’lcool pr jour chez les femmes et de 60 g chez les
hommes, le risque pour l snt est jug lev (wson
& oom, 2000; ehm et l., 2003)
ns le cnton de Vud, 19,2% de l popultion boi-vent tous les jours, 43,3% chque semine et 37,5%
plus rrement à jmis. n peu plus d’un tiers des
femmes ne boivent jmis (bstinentes) ou rrement
(moins d’une fois pr mois), il en v de même pour 15%
des hommes (figure 3.12). n qurt environ des Vudois
et un dixime des Vudoises boivent tous les jours. L
frquence de l consommtion d’lcool des Vudoises
est ssez identique à celle des uissesses, pr contre les
50 n verre d’une boisson lcoolise (3 dl de bire, 1 dl de vin, 25 cl d’eu-de-vie, p. ex.) contient 10 à 12 g d’lcool pur.
Vudois sont plus nombreux que les uisses dns leur
ensemble à boire plusieurs fois pr jour de l’lcool (7,8%
versus 4,3%).
n uisse, 4,6% des femmes et 5,7% des hommes
font courir à leur snt un risque moyen à lev de pr
leur consommtion d’lcool (tbleu 3.10). es donnessont un peu plus leves pour le cnton de Vud (res-
pectivement 6,7 et 8,8%). ontrirement à d’utres cn-
tons, l consommtion à risque moyen à lev n’ug-
mente ps significtivement vec l’âge. a souligner ussi
qu’u niveu suisse les personnes ux revenus les plus
levs (revenu d’quivlence du mnge gl ou sup-
rieur à 4500 HF) prsentent plus frquemment un
risque moyen à lev. ette tendnce n’est ps observe
dns le cnton de Vud (jusqu’à 2999 HF: 8,5%, 3000
à 4599 HF: 7,7%, plus de 4500 HF: 8,6%).
Les personnes qui consomment le plus d’lcool sontussi celles prmi lesquelles l’on compte l proportion l
plus leve de fumeurs, et prticulirement de gros
fumeurs (figure 3.13).
Fréquence de la consommation d’alcool selon le sexecanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 3.12
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Femmes Hommes Femmes Hommes
1,810,1
6,6
29,4
16,6
10,9
24,6
7,8
18,8
16,3
34,2
7,6
5,7
9,7
(1,2)7,8
6,2
29,4
18,3
14,4
22,6
4,3
15,2
12,9
37,5
11,97,0
11,1
Plusieurs fois par jour
Une fois par jour
Plusieurs fois par semaine
1 à 2 fois par semaine1 à 3 fois par mois
Moins d’une fois par mois
Jamais, abstinent
n=1381 (VD), n=18’769 (CH)
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)
Vaud Suisse
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La aé a L a Va72
a P PVa FL La aé
Tab. 3.10 Groupes à risque concernant la consommation d’alcool,uisse, 2007 (en %)
Ps de risque1 isque fible isque moyen à élevé
Total 26,2 68,7 5,1
Sexe Femmes 35,2 60,2 4,6Hommes 16,6 77,7 5,7
Classes d’âge 15–34 ns 28,6 66,6 4,835–49 ns 23,7 72,4 3,9
50–64 ns 23,4 70,3 6,3
65 ns et plus 29,7 64,0 6,3
Formation colrit obligtoire 50,1 45,2 4,7
egr secondire 25,9 68,8 5,3
egr tertiire 15,5 79,5 5,0
Nationalité uisses 23,6 71,1 5,4trngers 37,6 58,2 4,2
Revenu d’équivalence
du ménage
Jusqu’à 2999 HF 31,5 63,7 4,8
e 3000 à 4499 HF 24,8 70,5 4,8e 4500 à 5999 HF 18,5 74,9 6,66000 HF et plus 14,7 79,3 6,0
Degré d’urbanisation Ville 26,3 68,5 5,2
mpgne 26,0 69,1 4,9
Comparaison régionale Suisse 26,2 68,7 5,1
Vaud 24,4 67,8 7,8*
erne 24,3 71,4* 4,3
Fribourg 24,7 70,7 4,6Genve 30,4* 63,0* 6,6euchâtel 26,5 66,4 7,1
essin 40,4* 52,2* 7,3*Vlis 32,4* 60,6* 7,0Zurich 22,2* 73,3* 4,4
uisse lmnique 24,9 70,6 4,4uisse romnde 27,4 65,8 6,8
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=17’888* Le vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)isque fible: <20g/pr jour (Femmes), <40g/pr jour (Hommes); risque moyen à lev: ≥20g/pr jour (Femmes), ≥ 40g/pr jour (Hommes)1 L ctgorie «ps de risque» comprend, outre les personnes qui ne boivent jmis d’lcool, les personnes qui boivent de l’lcool moins d’une fois pr mois et
qui n’ont ps rpondu à l question reltive ux quntits consommes pour les diffrents types de boissons lcoolises (voir: F, 2008)
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75La aé a L a Va
a P PVa FL La aé
ments concerne gnrlement les substnces dites psy-
chotropes, en prticulier les somnifres (hypnotiques),
les trnquillisnts, les ntidouleurs (nlgsiques) et les
stimulnts (ps trits ici). L’usge rgulier et prolong
de ce type de mdicments, même à petites doses, peutconduire à une (phrmco-)dpendnce (ffli, 2005).
Les rsultts prsents dns les prgrphes suivnts
ne permettent ps de distinguer entre une consomm-
tion pproprie ou inpproprie de mdicments. n
prticulier des diffrences pr crctristiques sociod-
mogrphiques ou pr rgion peuvent potentiellement
rsulter de diffrences u niveu de l’tt de snt et ne
peuvent donc ps être ttribues à un bus de consom-
mtion de ces mdicments.
Plus d’une personne sur deux a pris un médicament dans la semaine précédant l’enquête
n 2007, un peu plus de l moiti des Vudois ont
consomm u moins un mdicment u cours de l
semine prcdnt l’enquête, ce qui est significtivement
suprieur à l consommtion de l popultion suisse
(46,3%). e même leur consommtion d’nlgsiques
(24,0%), de trnquillisnts (6,7%), de somnifres (6,6%,
n.s.), et d’ntidpresseurs (4,3%) est suprieure à celle
des uisses dns leur ensemble (20,1%, 4,3%, 5,2%,
3,6%)
Augmentation de la consommation de médicaments en
Suisse et dans le canton de Vaud
nt u niveu du cnton de Vud que de l uisse, l
consommtion de mdicments ugment. ns le
cnton de Vud, l consommtion d’u moins un mdi-
cment u cours de l semine prcdnt l’enquête est
psse de 46,8% en 2002 à 51,9% en 2007 et pour les
mdicments contre les douleurs de 17,9% à 24,0%.
Les chiffres correspondnts pour l uisse sont: 40,8% et
46,3% et 14,5% et 20,1%. L’ugmenttion de lconsommtion de mdicments entre 2002 et 2007,
tnt pour le cnton de Vud que pour l uisse, est signi-
fictive.
Augmentation de la consommation de médicaments
plus élevée chez les hommes
au niveu suisse, les femmes sont plus nombreuses à
dire consommer u moins un mdicment u cours de l
semine prcdnt l’enquête, ce qui se vrifie ussi dns
le cnton de Vud (tbleu 3.12). L’ugmenttion de l
consommtion est due en grnde prtie ux hommes
(V 2002: 40,8% (V 2007: 47,6%), H 2002: 34,9%
(H 2007: 41,0%)), l consommtion des femmes, bien
que plus leve, moins ugment depuis 2002 (V
2002: 52,2% (V 2007: 56,1%), H 2002: 46,2% (H2007: 51,3%). aussi bien en uisse que dns le cnton
de Vud, l consommtion de mdicments est plus le-
ve ux âges plus vncs vec qutre cinquimes des
65 ns et plus qui en consomment. ns toutes les
clsses d’âge, l consommtion d’u moins un mdic-
ment u cours de l semine prcdnt l’enquête est
plus leve dns l popultion vudoise qu’u niveu
suisse, vec un crt mximl dns l clsse d’âge des 50
à 64 ns. L’ugmenttion de l consommtion de mdi-
cments ne provient donc ps uniquement du vieillisse-
ment de l popultion puisqu’elle ugment dnstoutes les clsses d’âge. Pour l consommtion d’u
moins un mdicment et celle d’nlgsiques, les per-
sonnes du cnton de Vud sns formtion post-oblig-
toire ont une consommtion plus leve que les per-
sonnes qui ont une formtion plus longue.
au niveu suisse, c’est l consommtion d’nlg-
siques dns l semine prcdnt l’enquête qui le plus
ugment entre 2002 et 2007, pssnt de 14,5% à
20,1%, vec une consommtion quotidienne de 4,3%
en 2002 et de 5,8% en 2007. L prt des personnes
consommnt des somnifres est psse de 4,1% à 5,2%et celle des individus recournt ux trnquillisnts de
3,8% à 4,3%.
La majorité des médicaments psychotropes sont
prescrits par le médecin
nviron qutre cinquimes des mdicments consomms
sont prescrits pr un mdecin (78,1% en uisse, 77,2%
dns le cnton de Vud). i u niveu suisse 97,8% des
personnes qui prennent un ntidpresseur disent qu’il
t prescrit pr un mdecin (82,3% pour les trnquilli-
snts et 86,3% pour les somnifres), ce n’est le cs que
de 54,8% des personnes qui prennent des mdicments
contre les douleurs. es rsultts trs similires s’obser-
vent pour le cnton de Vud suf pour les trnquillisnts
qui sont mjoritirement prescrits pr le mdecin
(93,5%). a noter qu’il n’y ps de diffrence en fonc-
tion du sexe du consommteur pour l prescription de
mdicments pr un mdecin.
Les personnes souffrnt de problmes psychiques
importnts sont nettement plus nombreuses à prendre
des mdicments psychotropes ou d’utres mdicments
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77La aé a L a Va
a P PVa FL La aé
Consommation de médicaments selon les problèmes psychiqueset du sexe, Suisse, 2007 (durant la semaine précédant l’enquête) Fig. 3.14
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Importants Moyens Faibles Totalfemmes
Importants Moyens Faibles Totalhommes
27,5
31,9
40,6
39,7
39,8
20,5
51,8
40,1
8,1
48,8
39,1
12,0
32,7
31,9
35,4
50,8
36,6
12,6
62,1
33,7
4,2
59,0
34,2
6,8
Aucun médicament
Uniquement médicaments
non psychotropes
Médicaments psychotropes
n=17’612
Les médicaments psychotropes considérés dans cette figure sont les somnifères, les calmants et les antidépresseurs.Pour la définition des problèmes psychiques, voir point 2.3
Problèmes psychiques femmes Problèmes psychiques hommes
Consommation de somnifères selon l’importance des problèmesd’insomnies et l’âgeSuisse, 2007 (durant la semaine précédant l’enquête) Fig. 3.15
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
. Entre 0 et 9 réponses seulement. Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)Consommation de somnifères au cours des sept jours précédant l’enquête: quotidiennement, plusieurs fois par semaine ouenviron une fois par semaine.Question ESS: avez-vous eu des difficultés à vous endormir, ou des insomnies durant les 4 dernières semaines? pas du tout, un peu,beaucoup
Pas du tout
U
n peu
Beau
coup
Pas du tout
U
n peu
Beau
coup
Pas du tout
U
n peu
Beau
coup
Pas du tout
U
n peu
Beau
coup
Utilisation d’un somnifère
Pas d’utilisation d’un somnifère
n=18’745
15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65 ans et plus
0%
20%
40%
60%
80%
100%
.
99,7
(1,1)
98,9
(8,9)
91,1
(0,5)
99,5
3,1
96,9
25,0
75,0
1,0
99,0
7,7
92,3
32,8
67,2
5,1
94,9
20,3
79,7
42,2
57,8
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79La aé a L a Va
LG a PFLL
4 onditions de logement et situtionprofessionnelle
Hanspeter Stamm, Markus Lamprecht et Doris Wiegand
exemple librer les hormones du stress), fvoriser
l’hypertension ou provoquer des troubles du mtbo-
lisme des grisses, et ces perturbtions peuvent ug-
menter le risque de mldie crdio-vsculire (iemnn
& schke, 2004; Wnner, 1993).
out cel est glement vlble pour le trvil. a cet
grd, on peut se rfrer à ce qui est mentionn dns ledocument de rfrence de l’FP (FP, 2005):
«Le monde du trvil occupe une plce prpon-
drnte dns l vie des personnes ctives, cet envi-
ronnement pouvnt rpondre dns une lrge mesure à
leur besoin de scurit et de reconnissnce, et donc
contribuer à leur bien-être. L’exercice d’une ctivit pro-
fessionnelle devrit donc renforcer l’estime de soi et pr-
tnt, l snt mentle. ependnt, ces personnes sont
ussi soumises à des contrintes physiques et psychiques
de diverse nture sur leur lieu de trvil. Prmi les
fcteurs de risques d’ordre physique, citons les ccidents,le bruit, le trvil en quipe ou de nuit, l’exposition à des
gents chimiques, le trvil en sttion ssise ou encore le
trnsport de chrges lourdes. Les risques d’ordre psy-
chique englobent, pr exemple, le mnque de reconnis-
snce pour le trvil effectu, les exigences trop leves
et conjugues à une utonomie limite, le mobbing, le
mnque de communiction ou les tâches qui ne sont ps
en dqution vec les cpcits de l’intress.» (FP,
2005: p. 22)
ns le prsent chpitre, nous nous intresserons ux
influences potentiellement dngereuses pour l sntdns l’environnement rsidentiel et professionnel. Le
premier prgrphe concerne les nuisnces u domicile
et se bse sur les donnes de l’nquête suisse sur l
snt. Les prgrphes suivnts portent sur diffrents
spects du monde du trvil: nuisnces, tensions psy-
chiques et chrges physiques, stisfction u trvil et
L’environnement dns lequel volue un individu, en pr-
ticulier son cdre de vie priv et professionnel, exerce
une influence importnte sur s snt. ’est ce que
montre notmment le document «Lignes directrices pour
une politique multisectorielle de l snt» de l’ffice
fdrl de l snt publique (2005), dns lequel les
domines «emploi et monde du trvil» et «hbitt etmobilit» sont identifis comme deux des sept princi-
pux chmps d’ction de l politique de l snt52. e
chpitre trite de l’influence que le logement et le trvil
peuvent voir sur l snt des individus et complte les
comportements prsents dns le chpitre prcdent qui
sont ussi en lien vec l’environnement rsidentiel et
professionnel.
n rfrence u logement, l’ (WH, 2004b)
numre une vrit de fcteurs qui peuvent voir une
influence positive ou ngtive sur l snt: l protection
contre les influences tmosphriques, les nuisnces, lesliens sociux, l qulit de l’hbitt, l’tt des bâtiments
et l’quipement des logements. Pour les derniers fcteurs
cits, l’ renvoie pr exemple u dveloppement des
moisissures dns les pprtements humides ou à l pollu-
tion provoque pr les mtriux de construction (p. ex.
minte, peintures, etc.), qui peuvent conduire à des
llergies, à de l’sthme et à d’utres problmes de snt.
au niveu de l’hbitt, le bruit est un utre fcteur
importnt: les personnes qui souffrent continuellement
du bruit dns leur logement peuvent tomber mldes.
Les nuisnces sonores sont prticulirement problm-tiques pendnt les phses de repos et de sommeil. Le
bruit influence les mcnismes de rgultion du systme
nerveux vgttif et peut voir un effet prjudicible
igu ou chronique sur le bien-être physique et psy-
chique, ou limiter les ctivits quotidiennes ou profes-
sionnelles. es nuisnces sonores rptes peuvent pro-
voquer en outre des modifictions hormonles (pr
52 Les utres chmps d’ction sont les suivnts: «lutte contre les mldies
et prvention», «scurit socile et glit des chnces», «formtion et«empowerment»», «environnement construit et milieu nturel», insique «scurit des denres limentires et nutrition».
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La aé a L a Va80
LG a PFLL
crinte de l perte de l’emploi53. Les fcteurs importnts
cits plus hut en lien vec les conditions de trvil et de
logement ne sont ps prsents ici, cr ils n’ont ps t
trits dns l’nquête suisse sur l snt (sujets difficiles
à border dns le cdre d’une enquête uprs de per-sonnes, nombre limit de thmes bords dns le ques-
tionnire).
4.1 Nuisances à la maison
L figure 4.1 prsente onze sources de nuisnces dns
l’hbitt trites dns l’enquête. Le bruit de l circultion
routire reprsente de loin l principle source de nui-
snces dns le cnton de Vud, où il est mentionn pr
prs d’une personne sur qutre (24,1%). elui cus pr d’utres personnes est cit pr presque utnt de rpon-
dnts (23,4%). Plus d’un dixime des personnes interro-
ges citent des sources de nuisnces non spcifies, lors
53 es derniers dpendent de l conjoncture et refltent l situtionconjoncturelle en 2007 (nne de l’enquête). Les nuisnces u trvil etl peur de perdre son emploi n’uront probblement ps le même poidsen 2010, en rison des consquences de l crise finncire et de l rces-sion. elon l’F (2005), 70% environ de tous les logements de uissese trouvient dns des misons occupes pr u moins deux fmilles en2000. L proportion de logements en proprit ugment entre 1990et 2000 de 31,3% à 34,6% en uisse (et de 26,7 à 28,3% dns le cn-ton de Vud), mis elle reste toutefois fible en comprison intern-tionle. ette proportion est, p. ex., de 43% en allemgne, de 55% en
Frnce, de 56% en autriche et de 68% en Grnde-retgne (voir http://www.bwo.dmin.ch/dokumenttion/00101/00105/index.html?lng=fr ;ccd le 16 juin 2010).
que les huit sources de nuisnces restntes reprsentes
sur l figure sont mentionnes pr moins de 10% des
personnes interroges. l n’est ps tonnnt que le bruit
de l circultion routire et le bruit d’utres personnes
rrive en tête du clssement des nuisnces, tnt donnl forte densit de l’hbitt, l prt leve des misons
individuelles et le tux comprtivement bs de loge-
ments occups pr leur propritire en uisse.
Près de la moitié de la population vaudoise ne subit
aucune nuisance à la maison
a noter toutefois qu’un peu moins de l moiti (45,1%)
de l popultion vudoise ne cite ucune des onze
sources de nuisnces. L prt des personnes qui vivent
loin de toute nuisnce est insi comprble dns le cn-
ton de Vud à l moyenne suisse de 46,8%. Le nombrede nuisnces dns l’hbitt cites pr l popultion vu-
doise est glement comprble à celui observ dns
Personnes concernées par des nuisances à la maisoncanton de Vaud et Suisse, 2007 Fig. 4.1
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)
0% 10% 20% 30% 40% 50%
Aucune nuisance
Bruit des usines
Champ électromagnétiqued’une ligne à haute tension
Antenne relais pour téléphones portables
Fumées industrielles
Bruit d’avions
Gaz d’échappement
Bruit des chemins de fer
Nuisances dues à l’agriculture
Autres nuisances
Bruit des gens/enfants
Bruit des voitures24,1
23,4
11,4
8,4
7,7
7,3
3,7
3,5
3,3
(2,0)
(1,1)
45,1
22,6
18,6
10,7
7,3
6,8
9,6
10,1
3,4
4,8
3,3
2,7
46,8
CH
VD
n=955 (VD), n=13’337 (CH)
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85La aé a L a Va
LG a PFLL
4.2.2 Charges physiques et tensions psychiques
au travail
Le bruit, les odeurs et l fumée ne sont ps les seules nui-
snces uxquelles on peut se trouver confronté à s plce
de trvil. eucoup de personnes se plignent de subir des chrges physiques considérbles en rison d’un tr-
vil qui les oblige à porter des objets lourds ou à mni-
puler des mchines lourdes. Les tensions psychiques, qu’il
fut églement prendre en considértion, peuvent ller
de l course contre l montre et du surmenge jusqu’à
des conflits vec les collègues et u mobbing59.
Le tbleu 4.3 montre qu’un sixime seulement de l
popultion ctive occupe du cnton de Vud subit des
chrges physiques importntes u trvil (16,9%), lors
que plus de deux cinquimes des personnes interroges
dclrent souffrir de tensions psychiques importntes utrvil (41,8%). Le tbleu 4.4 montre que sur l’en-
semble des personnes interroges, 8,3% disent subir
d’importntes chrges tnt physiques que psychiques u
trvil et prs de l moiti des chrges psychiques et
physiques d’intensit moyenne ou fible.
Des charges physiques au travail en dessous de la
moyenne suisse dans le canton de Vaud
l ressort du tbleu 4.3 que l prt des personnes subis-
snt de lourdes chrges physiques u trvil est plusfible dns le cnton de Vud que dns l’ensemble de l
uisse, lors que l proportion correspondnte pour les
tensions psychiques correspond à peu de choses prs à l
moyenne suisse. es rsultts s’expliquent, entre utres,
pr l structure conomique du cnton de Vud, qui se
crctrise pr une proportion comprtivement bsse
de personnes ctives occupes dns les secteurs primire
et secondire, et une prt suprieure à l moyenne de
personnes trvillnt dns le secteur des services (voir
introduction). Le tbleu montre glement clirement
que le type d’ctivit exerce influence de fçon dter-minnte les chrges perçues: en uisse, 44,5% des ou-
vriers indiquent qu’ils subissent des chrges physiques
leves, lors que cette proportion est nettement plus
fible chez les employs de bureu (16,1%) et les cdres
(12,1%)60. nversement, plus de l moiti des cdres
59 L’ contient une srie de questions sur des expriences de violence,de discrimintion ou de mobbing. au niveu de l’ensemble de l uisse,3,7% des personnes interroges indiquent voir fit l’objet de violenceou de mences de l prt de collgues ou d’utres personnes u coursdes 12 derniers mois d’ctivit professionnelle. Les vleurs correspon-dntes pour le mobbing et l discrimintion/diffrence de tritement sontrespectivement de 7,7% et 11,2%.
60 n rison du nombre prfois trop restreint de rpondnts, nous nous rf-rons ici et dns les explictions suivntes ux donnes de l’ensemble de luisse. Les donnes du cnton de Vud sont certes reprsentes dns letbleu 4.3, mis elles doivent être interprtes vec prudence.
(51,7%) mentionnent d’importntes tensions psy-
chiques, lors que c’est le cs de moins d’un tiers des
ouvriers (30,7%). es liens comprbles peuvent gle-
ment être observs pour le niveu d’duction et le
revenu, qui sont fortement lis à l profession.n revnche, on observe pour une fois trs peu de dif-
frences en rpport vec l’âge, l ntionlit et le sexe.
Pour ce qui est des diffrences spcifiques u sexe, on
remrque seulement que les femmes se plignent un peu
plus rrement de tensions psychiques leves que les
hommes, ce qui est dû en prtie u fit que les femmes
ctives professionnellement trvillent plus frquemment
à temps prtiel et occupent des positions hirrchiques
plus bsses que les hommes61.
nfin, l figure 4.4 fit pprître des liens entre les
nuisnces u trvil prsentes u point 4.2.1 et leschrges physiques et tensions psychiques perçues. tnt
donn que l question des nuisnces vise vnt tout les
secteurs de l’industrie et de l’rtisnt, le rsultt pr-
sent dns l figure n’est ps tonnnt: les personnes qui
subissent de lourdes chrges physiques souffrent ussi
dvntge de nuisnces. Plus de l moiti (51,8%) de l
popultion ctive occupe du cnton de Vud subissnt
de lourdes chrges physiques mentionne u moins trois
nuisnces, lors que c’est le cs d’un dixime seulement
(11,4%) des personnes qui dclrent des chrges phy-
siques fibles à moyennes. a l’inverse, les personnes quisouffrent de tensions psychiques importntes ont ten-
dnce à dclrer moins de nuisnces. e rsultt est
plusible si l’on considre que de nombreuses profes-
sions typiquement stressntes sont exerces dns des
bureux climtiss et mngs confortblement.
ne utre nlyse, qui n’ t fite que sur l’ensemble
de l uisse et dont les donnes ne sont ps prsentes,
montre ussi un lien entre, d’une prt l’mpleur des ten-
sions psychiques et des chrges physiques u trvil et
d’utre prt, l snt subjective et les problmes psy-
chiques. Plus les chrges physiques et les tensions psy-chiques sont leves u trvil, plus l’tt de snt est
frquemment ressenti comme moyen ou muvis, et
plus on prouve frquemment des problmes psychiques
importnts dns l vie quotidienne.
61 ne nlyse supplmentire confirme que dns l’ 2007, les femmesinterroges trvillent plus frquemment à temps prtiel (62% contre14% des hommes) et se trouvent plus rrement à des positions hirr-chiques leves (7%, hommes: 15%) que les hommes. Les personnestrvillnt à temps prtiel se plignent sensiblement moins souvent de
tensions psychiques leves (36%) que les personnes trvillnt à pleintemps (45%), les femmes trvillnt à temps prtiel mentionnent cesproblmes encore nettement moins souvent (34%) que les hommes dnsle même cs (45%).
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87La aé a L a Va
LG a PFLL
4.3 Satisfaction dans la vie professionnelle
ne utre question importnte en rpport vec le trvil
est celle de l stisfction dns l vie professionnelle.
omme le trvil occupe une plce importnte dns lvie de beucoup de personnes, le sentiment de stisfc-
tion et de bien-être u trvil tend à ryonner sur
d’utres secteurs de l vie et à exercer glement une
influence sur l snt (FP, 2005). L figure 4.5 montre
que le degr de stisfction u trvil est lev, tnt
dns le cnton de Vud que dns l’ensemble de l uisse.
ignlons que l prt des personnes trs stisfites de
leur trvil ugment de mnire considrble entre
2002 et 2007. alors qu’en 2002, deux cinquimes seule-
ment (42,3%) des Vudois et Vudoises ctifs occups
se disient «trs» voire «extrêmement stisfits» de leur
trvil, c’tit le cs de plus de 60% des personnes inter-
roges en 2007. ette husse est glement mise en vi-
dence u niveu de l’ensemble de l uisse, quoique à
un niveu lgrement plus bs.
l est intressnt de noter que cette husse se fit
toutefois moins ux dpens des personnes instisfites,
dont l proportion n’ presque ps chng entre 2002 et
2007, si l’on prend en compte les personnes «plutôt
instisfites». L’volution l plus forte s’observe pour les
personnes «plutôt stisfites», dont l prt dns
l’ensemble de l popultion ctive occupe nettement
diminu. ainsi, une lgre polristion se dessine chez
les personnes ctives occupes, entre celles qui sont
«trs stisfites» d’un côt, et celles qui sont «(plutôt)
instisfites» de l’utre.
Tab. 4.4 Lien entre les charges physiques et les tensions psychiques au travail,cnton de Vud, 2007 (personnesctives occupes, en %)
ensions psychiques hrges physiques
Légères/moyennes levées otl
Lgres/moyennes 49,8 8,5 58,3leves 33,4 8,3 41,7otl 83,2 16,8 100,0
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=603Pour l’nonc des questions voir l note sous le tbleu 4.3
Lien entre le nombre de nuisance au travail, les charges physiqueset les tensions psychiques au travailcanton de Vaud, 2007 (personnes actives occupées) Fig. 4.4
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Faibles/moyennes Elevées Faibles/moyennes Elevées
58,8
29,8
11,4
(14,6)
33,6
51,8
50,2
31,5
18,3
52,2
29,0
18,8
Aucune nuisance
1–2 nuisances3 nuisances et plus
Lien nuisances – charges physiques:n=586;lien nuisances – tensions psychiques:n=590
Charges physiques Tensions psychiques
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)
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La aé a L a Va88
LG a PFLL
4.4 Crainte de perdre son emploi et de nepas retrouver d’emploi comparable
ndpendmment de l stisfction professionnelle ctu-
elle, l crinte de perdre son emploi et de se retrouver
sns emploi peut reprsenter une chrge considrble.
ns le cnton de Vud, quelque 14,5% de l popul-
tion ctive occupe crignient de perdre leur emploi en2007, lors que prs de l moiti (44,4%) des personnes
interroges ne se fisient ucun souci à ce niveu. Les
utres personnes consultes dclrient ne se fire «plu-
tôt ps de souci» pour leur plce de trvil. es tux
n’ont prtiquement ps chng depuis 2002 et sont plus
ou moins quivlents ux vleurs enregistres pour l’en-
semble de l uisse.
ns le contexte ctuel d’inscurit conomique
ccrue, les rsultts de l’nne 2007 doivent toutefois
être interprts vec prudence, cr on peut supposer queles perceptions correspondntes dpendent glement
de l’volution conjoncturelle.
Satisfaction au travail, canton de Vaud et Suisse2002 et 2007 (personnes actives occupées) Fig. 4.5
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2002/2007
0%
20%
40%
60%
80%
100%
2002 2007 2002 2007
42,3
34,1
15,8
(7,8)
60,4
22,3
9,3
(8,0)
49,5
35,2
11,1
4,2
65,8
21,5
7,8
4,9
Très satisfaitPlutôt satisfait
Moyennement satisfait
(Plutôt) insatisfait
2002: n=475 (VD), n=9085 (CH);2007: n=610 (VD), n=7804 (CH)
Vaud Suisse
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
Bonne/très bonne
Moyenneà très
mauvaise
Elevé Faible/moyen Faibles Moyens/importants
11,8
22,5
7,3
15,0
10,1
24,3
12,5
Proportion de personnes actives occupées qui craignent pour leur emploiselon différents indicateurs de santé,Suisse, 2007 Fig. 4.6
Santé subjective: n=8036;sentiment de maîtrise de la vie: n=7652;problèmes psychiques: n=7988
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Pour la définition des variables état de santé, sentiment de maîtrise de la vie et problèmes psychiques, voir chapitre 2.1.
Santé subjective Problèmes psychiquesSentiment
de maîtrise de la vie Total
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89La aé a L a Va
LG a PFLL
Un grand sentiment de sécurité de l’emploi…
Les fibles diffrences observes entre 2002 et 2007
sont quelque peu tonnntes, dns l mesure où – nous
le mentionnons plus hut – l stisfction pr rpport u
trvil clirement ugment u cours de l même pri-ode. n 2007, plus de personnes tient trs stisfites
de leur emploi que cinq nnes uprvnt, mis les
plces de trvil n’tient cependnt ps considres
comme plus sûres62.
62 outefois, les personnes qui sont instisfites de leur trvil crignent net-
tement plus frquemment de perdre leur emploi (29,1%) que les per-sonnes qui en sont trs stisfites (8,8%) (rsultts pour l’ensemble de luisse).
Tab. 4.5 Estimation de la difficulté à retrouver un emploi comparable en cas de perte de l’emploi,
cnton de Vud et uisse, 2007 (personnes ctives occupes, en %)
rès/ssez fcilement rès/plutôt diffici lement
V H V H
Total 45,0 40,0 55,0 60,0
Sexe Femmes 51,4 37,1 48,6 62,9 Hommes 39,9 42,3 60,1 57,7
Classes d’âge 15–34 ns 61,6 56,4 38,4 43,635–49 ns 45,9 39,7 54,1 60,350 ns et plus (17,8) 18,5 82,6 81,5
Formation colrit obligtoire (39,5) 32,7 (60,5) 67,3
egr secondire 43,1 38,3 56,9 61,7
egr tertiire 48,7 44,4 51,3 55,6
Nationalité uisses 43,0 38,8 57,0 61,2trngers 49,1 44,3 50,9 55,7
Revenu d’équivalencedu ménage
Jusqu’à 2999 HF 48,6 41,5 51,4 58,5e 3000 à 4499 HF 43,6 36,8 56,4 63,2e 4500 à 5999 HF 43,0 39,0 57,0 61,0
6000 HF et plus 44,6 42,8 55,4 57,2
Degré d’urbanisation Ville 47,2 40,0 52,8 60,0
mpgne 39,0 40,1 61,0 59,9
Catégories socio-professionnelles
uvriers 53,5 41,2 46,5 58,8
Petits entrepreneurs,rtisns indpendnts
(41,3) 42,0 58,7 58,0
mploys de bureu, utresprofessions non mnuelles
38,9 35,0 61,1 65,0
dres moyen et suprieurs 45,8 41,3 54,2 58,7
Comparaison régionale Suisse 40,0 60,0
Vaud 45,0* 55,0*
erne 38,6 61,4
Fribourg 39,3 60,7Genve 42,8 57,2euchâtel 36,1 63,9essin 37,2 62,8
Vlis 46,2 53,8Zurich 39,2 60,8
uisse lmnique 39,2* 60,8*uisse romnde 42,9* 57,1*
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=606 (V), n=7923 (H)Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)Question : i vous perdiez votre poste ctuel (ou votre plce d’pprentissge ctuelle), pourriez-vous retrouver un nouveu poste comprble?
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La aé a L a Va90
LG a PFLL
L figure 4.6 montre que l crinte de perdre son emploi
n’est ps trs rpndue en uisse, mis qu’il existe toute-
fois des liens importnts vec diffrents spects de l
snt physique et psychique: prmi les personnes qui
jugent leur snt (trs) bonne, 11,8% crignent pour
leur plce de trvil, lors que cette proportion est de
presque un qurt (22,5%) chez les personnes qui con-
sidrent que leur snt est moyenne ou (trs) muvise.
L même chose vut pour les utres vribles reprsen-
tes dns l figure: les personnes qui ont un fible senti-
ment de mîtrise de l vie (15,0%) et celles qui sont
confrontes à des problmes psychiques importnts
(24,3%) ont plus de deux fois plus de crintes concer-
nnt leur plce de trvil que les personnes qui ont un
fort sentiment de mîtrise de l vie (7,3%) et des prob-
lmes psychiques fibles (10,1%).
...mais peu d’espoir, en cas de chômage, de retrouver un
emploi
i une perte de plce de trvil devit se produire mlgr
l grnde confince gnrle dns l’emploi ctuel,
l’ssurnce de retrouver une plce comprble serit net-
tement plus fible: dns le cnton de Vud, un peu plus
de l moiti des personnes interroges formulent des
crintes à ce sujet (55,0%). Les personnes ctives occu-
pes sont nettement plus confintes dns le cnton de
Vud qu’en moyenne suisse, d’prs le tbleu 4.5. Le
fit que cette confince dns l’emploi soit prticulire-
ment mrque prmi les personnes jeunes et celles ynt
un niveu de formtion lev rejoint les rsultts
d’tudes rlises sur le chômge, selon lesquels les per-
sonnes qui ont un fible niveu de formtion et les sl-
ris et slries âgs comptent prmi les principux
groupes à risque pr rpport u chômge (jurdjevic,
2007). n revnche, on ne constte ps d’crt vident
ni significtif entre les ctgories socioprofessionnelles à
ce niveu dns le cnton de Vud.
n combinnt les donnes sur l crinte de perdre son
emploi et sur l’ssurnce de retrouver un emploi comp-
rble, on obtient le rsultt prsent dns l figure 4.7:
l’ssurnce de retrouver un emploi comprble est
d’utnt plus leve que l personne juge s plce ctu-
elle plus sûre. Prmi les personnes qui ujourd’hui crig-
nent de perdre leur emploi, l prt de celles qui pensent
pouvoir en retrouver un comprble ne s’lve plus qu’à
14,1%.
4.5 Résumé
e chpitre montre les effets potentiels des conditions de
logement et de trvil sur l snt. Pr rpport à l’hbi-
tt, on constte tout d’bord que seule une minorit de
24,7% de l popultion vudoise interroge est concer-
ne pr u moins deux sources de nuisnces. Les princi-
ples sources de nuisnces sont le bruit cus pr
d’utres personnes et celui du trfic routier. Prllle-
ment, l prsente nlyse met en vidence un lien entre
le nombre de nuisnces mentionnes, d’une prt, et
l’tt de snt subjectif et les problmes psychiques,
Estimation de la difficulté à retrouver un emploi comparable selonla crainte de perdre son emploi, Suisse, 2007 (personnes actives occupées) Fig. 4.7
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Non, pas du tout Non, pas tellement Oui
46,7
53,3
64,8
35,2
85,9
14,1
60,0
40,0 (Plutôt) difficile de retrouver un emploi comparable
(Plutôt) facile de retrouver un emploi comparable
n=7839
Crainte de perdre son emploi Total
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91La aé a L a Va
LG a PFLL
d’utre prt. ompte tenu des effets sur l snt prsen-
ts dns l littrture (WH, 2004b, 2004c), il importe
d’viter ou de rduire utnt que possible toutes nui-
snces, sonores ou utres, même si elles ne concernent
qu’une minorit de l popultion.n outre, on remrque en observnt les prsents
rsultts que l’importnce des nuisnces dns l’hbitt
est rprtie de mnire ingle. Les personnes moins
privilgies qunt u revenu et u niveu de formtion
sont plus souvent confrontes à des nuisnces que les
personnes qui ont un revenu et une formtion levs. l
ressort du prsent rpport que les groupes de popultion
ynt un fible revenu et un bs niveu de formtion
subissent glement d’utres prjudices en termes de
snt. Les nuisnces exmines ici pr rpport à l’hbitt
peuvent donc être considres comme des lments sup-plmentires prticipnt à l’inglit fce à l snt.
es diffrences sociles considrbles pprissent
glement si l’on considre l sitution professionnelle.
Que ce soient les nuisnces u trvil, les chrges phy-
siques et les tensions psychiques ou encore les perspec-
tives, en cs de perte de l’emploi, de retrouver un trvil
comprble, ce sont gnrlement les personnes
pprtennt à des groupes de popultion moins bien
forms et moins privilgis qui sont ux prises vec des
problmes et des crintes plus importnts. eule excep-
tion: les tensions psychiques u trvil, qui touchentdvntge les cdres insi que les personnes ynt un
niveu de formtion lev et ggnnt bien leur vie.
ême si les donnes concernnt les tensions psychiques
ne permettent ps de construire un indicteur du
«stress», celui-ci pourrit être plus rpndu dns les
groupes qui se plignent d’importnts problmes psy-
chiques que dns les utres groupes63.
63 n utre rsultt le confirme: si le «stress» est ssoci communment àune «course contre l montre», qui fit l’objet d’une question dns l’2007, il ressort que 88% des personnes interroges ynt d’importnts
problmes psychiques le mentionnent, contre 73% de celles indiquntdes problmes psychiques moyens ou fibles (rsultts pour l’ensemblede l uisse).
l fut toutefois souligner une srie de rsultts positifs
concernnt l sitution professionnelle, u moins pour
l’nne 2007: sur l’ensemble des personnes interroges,
une minorit «seulement» (un cinquime environ) est
concerne pr u moins deux sources de nuisnces utrvil, et moins d’un dixime pr d’importntes chrges
physiques cumules à de fortes tensions psychiques. a
noter vnt tout que l grnde mjorit des personnes
ctives occupes sont stisfites de leur sitution profes-
sionnelle. L prt des personnes instisfites est de 8,0%
environ, comme en 2002, lors que l proportion de
celles qui se disent trs ou extrêmement stisfites de
leur trvil ugment de 42,4% à 60,4% entre 2002
et 2007. lgr des chrges physiques et des tensions
psychiques rpndues, le trvil est encore une impor-
tnte source de stisfction pour l grnde mjorit despersonnes professionnellement ctives.
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La aé a L a Va92
aaLY éaLLé: éP HaG PéaL
5 anlyses dtilles: dpressionet surchrge pondrle
Niklas Baer, Jean-Luc Heeb, Daniela Schuler et Tanja Fasel (5.1 et 5.3)Hanspeter Stamm et Markus Lamprecht (5.2 et 5.3)
Les chpitres prcdents ont t conscrs à l’tt de
snt des Vudoises et des Vudois, et l’on exmin
dns quelle mesure leurs comportements individuels,
insi que leurs conditions de trvil et de logement, sont
fvorbles ou dfvorbles à leur snt. es corrltions
entre ces fcteurs et l snt de l popultion ont t
tudies, mis ucune nlyse prennt en compte simul-tnment plusieurs de ces fcteurs n’ t rlise. ns
le prsent chpitre, nous considrerons de plus prs deux
problmes de snt – les tts dpressifs et l surchrge
pondrle – et tudierons les fcteurs ou les combini-
sons de fcteurs qui jouent un rôle prticulirement
importnt dns l’pprition de ces problmes. ns le
cs de l dpression, nous montrerons que certines
combinisons de fcteurs vont de pir vec des propor-
tions leves de personnes dpressives. ns le cs de l
surchrge pondrle, nous montrerons l’influence plus
ou moins forte de certins fcteurs sociodmogrphiqueset du mode de vie. ous dcrirons dns chque cs l
mthode d’nlyse utilise et nous indiquerons, sur l
bse de nos rsultts, des possibilits d’intervention en
fveur de certins groupes cibles u niveu de l prven-
tion et de l promotion de l snt, insi que des
mesures destines à identifier les groupes à risque.
ci encore, les nlyses s’ppuient sur l’nquête suisse
sur l snt, qui fournit des donnes sur une grnde pr-
tie des fcteurs considrs. l convient cependnt de
tenir compte, dns l’interprttion des rsultts, des
limites de cette source de donnes, qui peut engendrer des problmes de mesure et des distorsions lies à l
nture «uto-dclre» des donnes. ous reviendrons
plus bs sur ces limites. Le nombre d’observtions u
niveu cntonl tnt trop fible, les nlyses se bsent
sur les chiffres relevs u niveu ntionl. l est nn-
moins permis de supposer que les corrltions mises en
vidence sont vlbles glement pour le cnton de
Vud.
5.1 Identification de groupes à risque àsymptomatologie dépressive,possibilités d’intervention
5.1.1 Situation
Plusieurs enquêtes sur l snt – qui permettent commel’nquête suisse sur l snt de clculer des chelles de
symptômes – ont montr que 20% environ de l popu-
ltion dulte prsentient des symptômes dpressifs u
cours des semines ou des mois prcdnt l’enquête
(Kessler & Wng, 2009). Le même ordre de grndeur
s’observe en uisse (18,9%).
Les dépressions cliniquement significatives
sont fréquentes
Les mldies dpressives font prtie, vec les troubles
nxieux, les dpendnces et les troubles somtoformes,des ffections psychiques les plus frquentes. Les tudes
d’pidmiologie clinique montrent que, dns des pys
comprbles à l uisse, 7 à 10% de l popultion dulte
remplit u cours d’une nne donne les critres di-
gnostics d’une dpression ncessitnt un tritement
(umeister & Hrter, 2007; Jcobi et l., 2004; Kessler
et l., 2005b). i l’on considre l priode de vie d’un
individu jusqu’u moment de l’enquête, environ 17% de
l popultion remplit les critres d’une dpression clini-
quement significtive (major depressive disorder). L
prvlence vie complte, clcule pr projection entennt compte du risque chez les personnes qui n’ont
ps t mldes jusqu’u moment de l’enquête, tteint
23% (Kessler et l., 2005). Les tudes qui, en plus du
dignostic tiennent compte du degr de grvit de l
mldie, montrent que 15% seulement des troubles
dpressifs sont des cs lgers, les 85% restnts consti-
tunt des dpressions moyennes à trs svres (Kessler
et l., 2005b).
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93La aé a L a Va
aaLY éaLLé: éP HaG PéaL
Dépression et politique de la santé
elon l’, l dépression unipolire est l mldie qui
induit l plus forte chrge de morbidité dns l popul-
tion dulte des pys développés. L dépression, vec les
mldies de l’ppreil locomoteur, est une cuse prticu-lièrement fréquente d’bsence u trvil, de bisse de
productivité et de retrite nticipée. Les troubles dépres-
sifs, en effet, sont très souvent récidivnts. ls présentent
en outre une comorbidité élevée vec d’utres mldies
psychitriques (troubles nxieux, dépendnces) ou som-
tiques (dibète, mldies crdio-vsculires, surchrge
pondérle, etc.), ou vec des syndromes douloureux, ce
qui contribue à une évolution défvorble ussi bien de
l dépression que des utres mldies (ir et l., 2003;
hpmn et l., 2005; Freedlnd & rney, 2009). Les
troubles dépressifs, dns lesquels les symptômes som-
tiques sont souvent u premier pln, pssent fréquem-
ment inperçus, sont souvent dignostiqués très trdive-
ment et ne sont que rrement trités pr un spéciliste.
’est prticulièrement vri chez les personnes âgées, qui
décrivent plus volontiers leurs symptômes en termes de
troubles physiques que de troubles psychiques et qui
reçoivent dès lors rrement un tritement psychothér-
peutique et médicmenteux dpté (Hell & öker, 2005).
l est très difficile de dire si l prévlence des mldies
dépressives progressé u cours des dernières décennies,
les méthodes d’enquête ynt vrié u fil du temps, mis
il est vrisemblble que leur fréquence it été sous-esti-
mée dns les études pssées. Les rres études fondées sur
une méthodologie comprble ne montrent ps d’évolu-
tion u cours du temps (Kessler et l., 2005b).
Symptômes annonciateurs de la maladie dépressive
L lrge diffusion dns l popultion de symptômes
dpressifs isols, qui ne suffisent ps en eux-mêmes à
constituer un dignostic de dpression, montre que ces
symptômes font prtie de l’exprience humine com-mune et qu’ils n’cquirent le sttut d’une mldie que
pr leur cumul et leur dure. out le monde prouv
un jour ou l’utre un pisode d’bttement, de mnque
de vitlit, de morosit, de perte d’pptit ou de bisse
de l libido. is diffrentes tudes ont montr que de
tels symptômes, dits de dpression subclinique ou de
«dmorlistion» (Fichter, 1990), peuvent être les signes
vnt-coureurs d’une dpressivit ultrieure crctrise,
et qu’ils vont de pir vec une dgrdtion considrble
de l qulit de l vie, de l’ptitude u trvil et des rel-
tions sociles (angst et l., 1990; rnst et l., 1992; Fich-
ter, 1990; Linden et l., 1998).
Identifier les groupes à risque
l est importnt, dns le cdre de l politique de l snté
et pour des risons prtiques liées à l prise en chrge des
mldes, d’étudier les signes précurseurs de l mldie
dépressive. L dépression et les symptômes dépressifs
sont étroitement liés – pr des rpports de cuslité, de
conséquence ou de concomitnce – à des problèmes
d’insertion socile, tels que l’isolement socil ou les diffi-
cultés professionnelles, et à des événements critiques de
l vie, tels que l perte d’un emploi, le divorce ou l perte
d’un proche. ne bonne connissnce de ces liens peut
fournir des indictions utiles pour l plnifiction des
mesures de prévention, notmment des mesures d’inter-
vention précoce et de prévention secondire. omme les
symptômes dépressifs sont lrgement répndus dns l
popultion, il importe d’identifier les groupes à risque
prticulièrement exposés à l mldie dépressive.
Les nlyses qui suivent visent à identifier ces groupes
et à les crctriser pr leurs reltions vec divers fc-
teurs, pr leur problmtique propre et pr leurs besoins
en mtire de prvention.
5.1.2 Méthode d’analyse des groupes à risque
ns le cdre de l’nquête sur l snt, 12’656 per-
sonnes ont t interroges pr crit sur l prsence ven-
tuelle de dix symptômes dpressifs u cours des deux
semines prcdnt l’enquête (chelle dite de Wittchen;
Wittchen, 2000; pour l dfinition, voir point 2.3.4). au
totl, 20% des personnes qui ont prticip à l’enquête
crite ont fit tt d’u moins un symptôme dpressif64.
Pour pouvoir identifier, à prtir des rpondnts prsen-
tnt u moins un symptôme dpressif, des types degroupes à risque potentiels, nous vons procd à une
nlyse de clssifiction vec, comme critre d’entre,
une vrible dpendnte comportnt les modlits «u
moins un symptôme dpressif, ps de symptôme dpres-
sif». Pour l dtermintion des types, nous nous sommes
reports à l littrture spcilise conscre ux fcteurs
dterminnts des mldies dpressives et vons retenu
64
l s’git d’un pourcentge non pondr, cr les nlyses de clssifictiontrvillent sur des vleurs non pondres. Le pourcentge pondr, justà l popultion suisse, est de 18,9%. Voir glement le chpitre 2.
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La aé a L a Va94
aaLY éaLLé: éP HaG PéaL
quelque 35 vribles clssifictoires possibles, relevnt
des domines socio-conomique, professionnel, snitire
ou socil65.
LimitesL’nlyse de clssifiction66 s’ppuie sur un modle tho-
rique trs simplifi de l dpression, qui postule que ce
sont les crctristiques observes qui dterminent l
formtion de groupes de popultion prsentnt des
symptômes dpressifs, et non les symptômes dpressifs
qui dterminent les crctristiques observes. L’nlyse
ne tient ps compte des reltions complexes et dyn-
miques qui existent entre l dpressivit et les fcteurs
sociodmogrphiques, conomiques, sociux et sni-
tires. Pr illeurs, les rsultts d’une enquête trnsver-
sle permettent en principe de montrer des corrltions,mis ps de dterminer le sens dns lequel s’exercent les
rpports de cuslit. Les rsultts de l’nlyse de clssi-
fiction ne doivent donc ps être interprts en termes
de cuslit. ls fournissent surtout des indictions utiles
u dpistge des personnes prticulirement exposes.
5.1.3 Résultats
Des facteurs peu nombreux mais bien définis
L’nlyse permis d’tblir une typologie forme de 13
groupes de popultion (voir l figure 5.1). e rsultt est
riche en enseignements. l permet d’identifier clirement
65 Vribles sociodmogrphiques: sexe, âge, ntionlit, tt civil, form-tion, domicile, nombre d’enfnts de moins de 15 ns, type de mnge.Vribles socioconomiques: revenu d’quivlence du mnge, ctgo-rie socioprofessionnelle, trvil rmunr, sitution professionnelle/tuxd’ctivit. nvironnement socil: soutien socil, sentiment de solitude,voir une personne de confince, regret de ne ps voir une personne deconfince. nt physique: troubles physiques, problme de snt de lon-gue dure, cuse sous-jcente à ce problme, limittion dns les ctivi-ts de l vie quotidienne cuse pr un problme de snt, moins de 5consulttions mdicles durnt les six derniers mois, en tritement mdi-cl pour cuse de migrine, en tritement mdicl pour cuse d’sthme,en tritement mdicl pour cuse de dibte. omportement pouvntinfluencer l snt: consommtion quotidienne moyenne d’u moins 20 gd’lcool, consommtion de tbc, ctivit physique, indice de msse cor-porelle. onditions de trvil: crinte de perdre son emploi, confincede retrouver un poste comprble, recherche d’emploi u cours des 4semines prcdnt l’enquête, sns emploi pour rison de snt, stisfc-tion pr rpport u trvil, rsigntion u trvil, chrge physique u tr-vil, tension psychique u trvil.
66 L’nlyse de clssifiction t rlise sttistiquement pr l mthodedite de l’«rbre dcisionnel» («aF»: formtive inference-bsedrecursive modeling for ctegoricl response vribles; du oit & du oit,2001). ette mthode consiste à clculer, pour un groupe de popultiondonn, l vrible qui spre le mieux les personnes vec dpressivit despersonnes sns dpressivit (test du chi crr), puis à procder insi pour chque nouveu groupe form jusqu’à l’obtention de groupes finls qu’iln’est plus possible de subdiviser de mnire sttistiquement signific-tive. es groupes correspondent à d iffrents types de popultion prsen-tnt des proportions diffrentes de personnes vec «dpressivit». ur les
12’656 personnes interroges qui ont rpondu ux questions reltives àl dpression, 822 n’ont ps rpondu à l question reltive ux troublesphysiques, de sorte que l prsente nlyse porte sur 11’843 personnes.
des groupes de popultion où l prt des personnes pr-
sentnt u moins un symptôme dpressif est trs leve
et des groupes de popultion où cette prt est fible. l
permet en outre de crctriser nettement ces groupes.
L vrible qui distingue le mieux les personnes qui pr-sentent des symptômes dpressifs de celles qui n’en pr-
sentent ps est le fit d’voir ou non des troubles phy-
siques. au second rng, les deux vribles les plus
dcisives sont, selon l brnche considre, l’âge et le
sentiment de solitude. au troisime rng, on trouve le
sentiment de solitude, l peur de perdre son emploi et
les problmes de snt chroniques. au dernier rng, les
trits distinctifs principux sont les problmes de snt
chroniques, l’instisfction professionnelle et l tension
psychique u trvil.
Les crctristiques qui sprent les groupes de popu-ltion vec symptômes dpressifs et les groupes symp-
tomtiques sont donc peu nombreuses: troubles phy-
siques, problmes de snt chroniques, solitude et
problmes lis u trvil (peur de perdre son emploi, ten-
sion psychique, instisfction professionnelle). xmi-
nons de plus prs six de ces 13 groupes de popultion, à
svoir un grnd groupe prsentnt trs peu de symp-
tômes dpressifs (groupe de rfrence) et cinq groupes à
risque où l prt des personnes prsentnt des symp-
tômes dpressifs est prticulirement leve.
Groupe de référence: peu de troubles physiques
et peu de symptômes dépressifs
Les personnes qui n’ont ps ou qui ont peu de troubles
physiques sont celles qui prsentent le moins de symp-
tômes dpressifs, sns que d’utres fcteurs jouent ici un
rôle (ps d’utres rmifictions). autrement dit, lorsqu’il
n’y ps de troubles physiques, les utres fcteurs de
risque potentiels ne permettent ps d’identifier des
groupes prsentnt une forte proportion de symptômes
dpressifs. e premier groupe, ppel groupe de réfé-
rence cr on y trouve peu de symptômes dpressifs, ru-
nit prs de 40% des personnes interroges.
Groupes à risque: fortes proportions de personnes
présentant des symptômes dépressifs
Les personnes qui ont des troubles physiques modrs
prsentent djà nettement plus de symptômes dpres-
sifs, surtout chez les personnes âges (groupe 7), et plus
encore chez les moins de 65 ns, qui prouvent souvent
un sentiment de solitude (groupe à haut risque 2, 43%
avec symptômes). Les personnes qui ont des troubles
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95La aé a L a Va
aaLY éaLLé: éP HaG PéaL
N=11’834
Typologie des personnes présentant des
symptômes dépressifs, Suisse, 2007
Fig. 5.1
Avec symptômes dépressifs
Sans symptômes dépressifs
20%
9%
18%
40%
pas/peu de troubles
physiques
qu
elques troubles
physiques
troubles physiques
importants
Grands groupe
s, faible proportion
de symptômes dépressifs
(< 20%)
Groupe 1
N=4610
Groupes de taille moyenne, propor-
tion assez élevée de symptômes
dépressifs (> 20%)
Groupes à risqu
es, proportion
élevée de symp
tômes dépressifs
(> 40%)
15%
28%
69%
42%
34%
se
sent souvent
seul
> 65 ans
se sent souvent seul
se sent parfois seul
ne se sent jam
ais seul
Groupe 7
N=810
Groupe 8
N=269
19%
43%
13%
50%
32%
15–64 ans
se sent parfois seul
ne se sent
jamais seul
crainte de
perdre son emploi
aucune crainte
d
e perdre son emploi
42%
27%
a un problème
de santé de
longue durée
18%
42%
24%
11%
47%
24%
Groupe 2
N=72
Groupe 9
N=597
Groupe 10
N=504
Groupe 13
N=897
troubles physiques
chroniques
troubles psychiques
chroniques
insatisfait
de son travail
satisfait
de son travail
tension psychique
élevée au travail
tension psy
chique
au travail faible
Groupe 3
N=1027
Groupe 4
N=48
Groupe 5
N=332
Groupe 6
N=2003
Groupe 11
N=535
Groupe
12
N=13
0
n
’a pas de problème
de santé
de longue durée
© Office fédéral de la statistique (OFS)
Source
: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
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La aé a L a Va96
aaLY éaLLé: éP HaG PéaL
physiques modrs, qui ont moins de 65 ns, qui se sen-
tent prfois seules et qui ont un problme de snt chro-
nique forment le groupe à haut risque 4 (43% avec
symptômes). Les personnes qui ont des troubles phy-
siques importnts et qui se sentent trs seules forment legroupe à haut risque 8; elles dclrent voir des symp-
tômes dpressifs dns 69% des cs environ. Lorsque le
sentiment de solitude n’est qu’occsionnel – toujours
chez les personnes qui ont des troubles physiques impor-
tnts – l’lment dcisif est l crinte de perdre son
emploi. Les personnes qui ont cette crinte forment le
groupe à haut risque 9, où l proportion de personnes
prsentnt des symptômes dpressifs est de 50%. L
proportion est beucoup moins leve chez les per-
sonnes qui pensent voir une plce de trvil ssure
(groupe 10, 32% avec symptômes). Les personnes quiont des troubles physiques importnts, qui ne se sentent
jmis seules mis qui ont un problme de snt chro-
nique sont glement trs touches pr les symptômes
dpressifs. L tension psychique u trvil joue chez elles
un rôle dcisif: les personnes qui sont exposes à une
tension psychique importnte forment le groupe à haut
risque 11, où l prt des personnes prsentnt des
symptômes dpressifs tteint presque 47%. ne fible
tension psychologique u trvil v de pir, même com-
bine vec un problme de snt chronique, vec une
proportion beucoup plus fible de symptômes dpres-sifs (groupe 12 avec 24% de symptômes).
Importance des troubles physiques, des conditions de
travail et des relations sociales
L’importnce prpondrnte des troubles physiques dns
l clssifiction des personnes prsentnt des symptômes
dpressifs montre qu’un trvil de dpistge de l
dpression urit ici son utilit, notmment pour les dou-
leurs non spcifiques et pour les troubles physiques
importnts et/ou chroniques. autre fcteur importnt: l
sitution psychosocile u lieu de trvil. Le fit que plu-
sieurs fcteurs lis ux conditions (subjectives) de trvil
soient en reltion vec l’incidence des symptômes
dpressifs justifierit que le systme de snt, et en prti-
culier le systme psychitrique, s’intresse dvntge u
monde du trvil. Le groupe 6 – second groupe pr le
nombre de personnes – est à cet grd rvlteur: il
montre que, à niveu gl de troubles physiques, l pro-
portion de personnes prsentnt des symptômes dpres-
sifs est deux fois moins grnde prmi les personnes qui
ont des conditions de trvil stisfisntes et qui souf-
frent peu de l solitude, que prmi celles qui sont instis-
fites de leurs conditions de trvil et de leur vie socile.
Le sentiment de solitude, enfin, joue un rôle importnt,
surtout lorsqu’il v de pir vec des troubles physiques
modrs et vec des problmes de snt chroniques. es
rsultts montrent que les tritements ne doivent psêtre xs exclusivement sur les troubles somtiques, mis
qu’ils doivent prendre en compte les besoins sociux et
psychologiques des ptients.
Le sexe ne joue pas en lui-même un rôle déterminant
l est intressnt de constter que le sexe ne fit ps pr-
tie des crctres discriminnts, dns cette nlyse, bien
que le risque de dpressivit soit plus lev chez les
femmes que chez les hommes. Le sexe n’est certine-
ment ps sns importnce, mis il semble li à d’utres
crctristiques – pr exemple les troubles physiques –qui entretiennent vec les symptômes dpressifs des rp-
ports beucoup plus troits, et qui jouent pr cons-
quent un rôle prpondrnt dns l clssifiction. r, les
femmes font tt de troubles physiques bien plus fr-
quemment que les hommes (voir chpitre 2).
Types non spécifiques et types spécifiques avec
dépressivité
L typologie obtenue fournit des indictions qui pour-
rient ider à dterminer l nture et le degr de spcifi-cit des mesures de prvention à mettre en œuvre. Lesgroupes de popultion 1, 3 et 6 (en gris très clir), groupes
importnts pr le nombre, prsentent des proportions
infrieures à l moyenne – moins de 20% – de per-
sonnes vec symptômes dpressifs (et il ne s’git gnr-
lement ps ici de symptômes dpressifs svres, comme
le montre le tbleu 5.1 ci-prs). es groupes ppellent
donc des mesures reltivement peu spcifiques, desti-
nes à un grnd nombre de personnes modrment tou-
ches pr des symptômes dpressifs. Les groupes 5, 7,
10, 12 et 13 (en gris), où l proportion de personnesvec symptômes dpressifs v de 20 à 40%, sont forms
de personnes sns troubles physiques importnts mis
âges (groupe 7) ou instisfites de leurs conditions de
trvil (groupe 5), ou de personnes vec troubles phy-
siques importnts mis sns utres problmes notbles
(groupes 10, 12 et 13 – en gris). es interventions plus
spcifiques serient ici envisgebles. nfin, des mesures
trs spcifiques serient indiques pour les groupes à
hut risque où l proportion de personnes vec symp-
tômes dpressifs est comprise entre 40 et 70%, et qui
ont des difficults importntes sur le pln psychologique(groupes 2, 4, 8, 9 et 11 – en gris fonc).
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97La aé a L a Va
aaLY éaLLé: éP HaG PéaL
Autres caractéristiques des groupes à risque
L’rbre dcisionnel ne met en vidence que les vribles
les plus discriminntes. ’utres prmtres pertinents
mis moins discriminnts chppent à l’nlyse. ous
vons donc pris en considrtion, pour crctriser plusprcisment les cinq groupes à hut risque, quelques
vribles supplmentires (voir le tbleu 5.1).
e tbleu montre que les trois groupes à risque vec
troubles physiques importnts sont plus âgs que les
groupes vec troubles physiques modrs. l montre g-
lement que le groupe des personnes fisnt tt d’une
tension psychique importnte u trvil est le groupe où
l moyenne d’âge est l plus leve (groupe 11).
Les personnes qui ont des symptômes dpressifs sont
en moyenne un peu plus âges dns le groupe de rf-
rence (groupe 1) que dns les groupes à risque, miselles se distinguent trs nettement des membres de ces
derniers en ce qui concerne les utres ttributs. lles ont
4 symptômes dpressifs en moyenne mis elles ne rem-
plissent que rrement les critres d’une dpression
mjeure. lles n’prouvent prtiquement jmis de ten-
sion psychique importnte, ne sont prtiquement jmis
limites dns leurs ctivits, se sentent rrement dmu-
nies fce ux vnements de l vie (sentiment de mî-
trise de l vie) et font rrement tt de penses suici-
dires. n outre, elles recourent beucoup plus rrement
à des tritements (mdicmenteux) ou à des sjours hos-pitliers et elles font plus de sport que les personnes qui
prsentent des symptômes dns les groupes à risque.
Le sexe, qui n’pprissit ps dns l’nlyse prmi les
ttributs clssifictoires, pprît nnmoins ici comme
un fcteur importnt: les femmes sont nettement surre-
prsentes, vec des proportions de 60 à 70%, dns
qutre des cinq groupes à risque. Le groupe 4, en
revnche, se compose dvntge d’hommes. Le nombre
moyen de symptômes dpressifs est reltivement lev
dns les groupes à risque: 6 à 8 symptômes en moyenne
sur un totl possible de 10. l n’est donc ps surprennt
que l proportion de personnes prsentnt une dpres-
sion cliniquement significtive (dpression mjeure) y
soit clirement leve (11%) à trs leve (45%). a
noter glement les proportions trs leves de per-
sonnes ynt des penses suicidires: entre un tiers et
deux tiers des personnes, selon les groupes, ont pens
u suicide u cours des deux semines prcdnt l’en-
quête.
L prt des personnes ynt reçu un tritement mdi-
cl pour dpression u cours des douze mois prcdnt
l’enquête vrie, selon les groupes, entre 15 et 57%, l
prt de celles qui ont pris des ntidpresseurs entre 17 et
56%. Vu le nombre en moyenne lev de symptômes etl proportion trs leve de personnes souffrnt d’une
tension psychique importnte, ces pourcentges sont
peut-être le signe d’une prise en chrge insuffisnte. a
noter glement l proportion trs leve dns certins
groupes de personnes qui prennent des trnquillisnts.
L prise de trnquillisnts est, dns deux groupes, plus
frquente que l prise d’ntidpresseurs. L frquence
des consulttions mdicles peut s’expliquer pr les
troubles physiques: selon l’importnce de ces troubles,
on compte de 9 à 17 consulttions u cours de l’nne
prcdnt l’enquête. n cinquime à un tiers des per-sonnes (à l’exception d’un groupe) ont effectu u
moins un sjour à l’hôpitl.
Les limittions dns les ctivits quotidiennes sont
ssez frquentes: de 22 à 49% des personnes, selon les
groupes, disent voir t limites dns leurs ctivits
pour des risons de snt u cours des qutre semines
prcdnt l’enquête. Les pourcentges sont à peu prs
les mêmes pour ce qui est de l’ptitude u trvil, chez
les personnes professionnellement ctives. L prt des
personnes qui prtiquent le fitness ou un sport est glob-
lement fible pr rpport u groupe de rfrence – c’estcomprhensible, vu les troubles physiques dont souffrent
beucoup de ces personnes, mis cette observtion est
potentiellement intressnte, compte tenu de l’effet nti-
dpresseur de l’ctivit physique.
Le groupe 8, qui n’est crctris que pr deux
vribles (troubles physiques importnts et solitude), est
prticulirement touch pr les symptômes dpressifs.
ns ce groupe, 80% des personnes subissent une ten-
sion psychique importnte, 60% ont eu des penses sui-
cidires u cours des deux semines prcdnt l’enquête
et prs de l moiti remplissent les critres d’une dpres-sion mjeure. e sont frquemment des femmes et des
personnes qui ont rrement le sentiment de mîtriser
leur vie, qui sont souvent limites dns leurs ctivits et
qui ont frquemment consult leur mdecin u cours de
l’nne prcdnt l’enquête.
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La aé a L a Va98
aaLY éaLLé: éP HaG PéaL
5.1.4 Evaluation des résultats d’après l’état
de la recherche
Les crctristiques de ces groupes de popultion sujetsux symptômes dpressifs, tblies pr l mthode de
l’rbre dcisionnel, ne sont ps le fit du hsrd. Les rp-
ports que l dpression entretient vec les problmes
somtiques (chroniques), vec l solitude, vec les condi-
tions de trvil et vec les difficults lies u vieillisse-
ment – comme fcteurs de risque, comme problmes
concomitnts ou comme consquences des troubles
dpressifs – sont ssez bien documents. ur les reltions
troites entre problmes somtiques et dpression, voir
glement le chpitre 2 du prsent rpport.
Dépression et troubles physiques
ymptômes dpressifs et douleurs physiques sont troi-
tement lis. eux tiers environ des personnes dpres-
sives disent voir des troubles physiques et deux tiers de
celles qui ont des problmes physiques sont dpressives
(ir et l., 2003; hpmn et l., 2005; omno &
urner, 1985). hque symptôme somtique suppl-
mentire double environ l probbilit qu’une personne
souffre de troubles dpressifs (Kroenke et l., 1994).
rois qurts environ des ptients dpressifs dcrivent ux
mdecins de fmille leurs symptômes en des termes
exclusivement physiques, ce qui complique considrble-
ment le dignostic (ir et l., 2003). ’est prticulire-
ment vri chez les personnes âges qui, u lieu de prler
Tab. 5.1 Autres caractéristiques des groupes à haut risque et du groupe de référence,(seules sont considres lespersonnes prsentnt u moins un symptôme dpressif), 2007
Groupe 1 Groupe 2 Groupe 4 Groupe 8 Groupe 9 Groupe 11
Ps/peu detroublesphysiques(groupe deréférence)
Quelquestroublesphysiques,<65 ns,souvent seul
Quelquestroublesphysiques,<65 ns, prfoisseul, mldiechronique
roublesphysiquesimportnts,très seul
roublesphysiquesimportnts,prfois seul,peur de perdreson emploi
roubles phy-siques importnts,ps de sentimentde solitude, ml-die chronique,tension psychiqueimportnte utrvil
age moyen 50 40 45 48 50 61
exe fminin 43% 62% 43% 69% 71% 56%
tionlit suisse 87% 69% 84% 75% 84% 92%
pression mjeure 6% 54% 26% 47% 18% 11%
ombre de symptômes dpressifs 4.2 6.6 6.5 7.9 6.5 5.3
ension psychique leve u trvil 5% 60% 40% 80% 50% 27%
entiment moyen à élevé de mîtrise de l vie 71% 28% 29% 21% 38% 61%Limittions importntes dns les ctivitsquotidiennes
7% 22% 49% 45% 32% 42%
Penses suicidires 20% 58% 39% 60% 36% 32%
ritements pour dépression, nnée écoulée 7% 29% 57% 53% 20% 15%
ombre de visites chez le mdecin,nne coule
5 10 9 17 11 10
jours hospitliers, nne coule 14% 28% 11% 26% 20% 24%
Prise de somnifres, semine coule 7% 28% 50% 35% 29% 26%
Prise d’ntlgiques, semine coule 29% 47% 25% 57% 49% 54%
Prise de trnquillisnts, semine coule 4% 8% 28% 36% 27% 19%
Prise d’ntidpresseurs, semine coule 9% 26% 56% 46% 25% 17%
Prtique du fitness, de l gymnstique,du sport (plusieurs fois pr semine outous les jours)
61% 33% 22% 32% 50% 44%
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007
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d’bttement ou de tristesse, diront pr exemple qu’elles
ont des insomnies ou des ides de mort (Gllo et l.,
1994). Pr illeurs, les personnes qui souffrent à l fois
de douleurs physiques et de dpression ont, mlgr un
recours ccru à l mdecine, un pronostic nettementmoins bon que les utres. L dpression nuit de mnire
significtive u processus de gurison de mldies som-
tiques courntes comme les mldies crdio-vsculires.
L comorbidit douleurs/dpression conduit en outre à
des rductions prticulirement fortes de l mobilit, de
l’ctivit et de l’ptitude u trvil (Grci-mpyo et
l., 2008). n sit d’illeurs qu’il existe des liens biolo-
giques entre l douleur physique et l dpression: l sen-
sibilit à l douleur et l dpression sont influences pr
les mêmes molcules chimiques (pr exemple l sroto-
nine). ainsi les ntidpresseurs peuvent-ils diminuer ussibien les symptômes dpressifs que l douleur (ir et l.,
2003; owrick et l., 2005; rivedi, 2004). nfin, il pp-
rît que l souffrnce psychosocile (lie pr exemple à
l’exclusion ou à l solitude) est troitement pprente,
neurobiologiquement, vec l douleur physique – les
deux types de souffrnce se mnifestent dns l même
rgion bien dlimite du cerveu (isenberger et l.,
2003).
Dépression et solitude
L solitude et l dpression vont si souvent de pir qu’onpeut se demnder s’il s’git de deux phnomnes dis-
tincts. L’nlyse qui prcde lisse plutôt penser qu’ils le
sont: l solitude ne s’ccompgne ps toujours de symp-
tômes dpressifs. es recherches rcentes montrent qu’il
s’git vrisemblblement de deux phnomnes indpen-
dnts, mis qui exercent une forte influence l’un sur
l’utre. es tudes longitudinles ont montr que l soli-
tude est un fcteur de risque indpendnt – pr rpport
à des crctristiques sociodmogrphiques telles que le
mrige, l’isolement socil ou le stress (cioppo et l.,
2006). e qui est dterminnt, dns le sentiment de soli-
tude, c’est l qulit des interctions sociles, non leur
quntit. ’est essentiel en prticulier chez les personnes
âges, dont l vie socile s’ppuvrit. Le risque de dcs
est deux fois plus lev chez les personnes âges qui
souffrent à l fois de dpression et de solitude que chez
celles qui ne souffrent que de l’une ou de l’utre (tek et
l., 2005); des interventions pourrient prticulirement
se justifier dns ce domine.
Dépression et tension psychique au travail
n sit qu’il existe des liens entre l tension psychique
u trvil et les troubles psychiques, en prticulier l
dpression. Plusieurs fcteurs jouent à cet grd un rôle
dterminnt: rpport entre exigences et utonomie, qu-lit de l’environnement de trvil, qulit de l’environne-
ment socil, mîtrise du trvil, clrt des missions, rp-
port entre l’investissement personnel et l
reconnissnce socile, sns oublier l chrge de trvil
elle-même. L’importnce de ces fcteurs peut vrier
selon les groupes de professions et selon l sitution pro-
fessionnelle (Godin et l., 2005; Lontgne et l.,
2008; usner-orsch & ton, 2000; Pterniti et l.,
2002; ennnt, 2001). es fcteurs de stress exercent
une influence directe sur les troubles dpressifs, même si
d’utres fcteurs, lis pr exemple à l personnlit, sontpris en compte.
Dépression et peur de perdre son emploi
L’inscurit de l’emploi et l peur de perdre son trvil
vont de pir vec une frquence ccrue des troubles psy-
chiques, des troubles physiques et de l’bsentisme-
mldie (urchell, 1994; Ferrie, 2001; Ferrie et l., 1998;
Ferrie et l., 2002; Heney et l., 1994). Le pssge
d’une plce de trvil sûre à une plce de trvil moins
sûre se trduit pr une ugmenttion des symptômesdpressifs, lesquels ne reviennent ps à leur niveu nt-
rieur qund l personne retrouve l scurit de l’emploi.
ne priode prolonge d’inscurit de l’emploi est prti-
culirement nfste pour l snt.
5.2 Poids corporel, comportementspouvant influencer la santéet inégalités sociales
5.2.1 Introduction
omme nous l’vons relevé u point 3.2 de ce rpport, l
prt des personnes présentnt un excès de poids en
uisse s’est stbilisée ces dernières nnées à 40% environ
de l popultion totle. i cette vleur est nettement infé-
rieure à celle observée dns d’utres pys – ux tts-
nis et en Grnde-retgne, plus de l moitié de l
popultion serit ctuellement en surpoids (voir ,
2009) –, elle est tout de même inquiétnte étnt donné
les risques pour l snté induits pr l surchrge pondé-
rle (voir FP, 2008; WH, 2000). Plusieurs inititivesont été lncées ces dernières nnées pour promouvoir
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«un poids corporel sin». lles ont été regroupées récem-
ment dns le «Progrmme ntionl limenttion et cti-
vité physique 2008-2012», développé pr l’ffice fédérl
de l snté publique et pr d’utres orgnistions (FP,
2008). e progrmme montre l’importnce d’une li-menttion équilibrée et d’une ctivité physique suffisnte
pour conserver ou recouvrer un poids corporel sin.
ous prsentons ici une nlyse des fcteurs qui ont
une incidence sur les problmes de surchrge pondrle
et d’obsit. ette nlyse s’ppuie sur les rsultts de
l’nquête suisse sur l snt 2007. a prtir des observ-
tions prsentes u point 3.2 sur l’limenttion, l’ctivit
physique et le poids corporel, elle lrgit l perspective,
dns un but explortoire, à d’utres spects du mode de
vie, des comportements individuels et de l sitution
socile, considrs dns l littrture spcilise(voir ichholzer, 2003; , 2009; F, 2007; Pc-
cud & Feh, 2005; uter & chutz, 2005; WH, 2000,
2003). ous ne prendrons ps en considrtion des fc-
teurs structurels gnrux tels que l’offre de denres li-
mentires ou l’ttitude de certins groupes ffinitires
importnts, cr ces dimensions n’tient ps incluses
dns l’nquête suisse sur l snt. otre nlyse s’ppuie
sur les chiffres relevs u niveu ntionl. Le nombre
d’observtions u niveu cntonl tnt insuffisnt sur
certins points, nous ne prsenterons ps ici de rsultts
cntonux (voir ussi le point 5.2.2).
5.2.2 Méthode
os nlyses et nos explictions s’rticulent de l
mnire suivnte. ous reviendrons tout d’bord sur les
rsultts prsents u point 3.2 et montrerons comment
l frquence des cs de surchrge pondrle et d’obsit
vrie en fonction de divers fcteurs lis ux comporte-
ments et ux comptences dns le domine de l snt.
ous lrgirons ensuite l perspective pour exminer l
question des rpports entre l surchrge pondrle et les
inglits sociles.
Les vribles considres u point 3.2 tient l’ctivit
physique, l’ttention porte à l’limenttion, l’observ-
tion des recommndtions nutritionnelles, l consomm-
tion de vinde et l consommtion de liquides non
lcooliss (voir l figure 5.2). i les rpports entre les trois
premires de ces vribles et l surchrge pondrle
semblent clirs – on s’ttend à ce qu’une ctivit phy-
sique plus intense, une plus grnde ttention porte à
l’limenttion et une meilleure observtion des recom-
mndtions nutritionnelles illent de pir vec un poids
corporel infrieur –, les rpports entre l surchrge pon-
drle et les deux utres vribles – consommtion de
vinde et consommtion de liquides non lcooliss –
ppellent quelques prcisions. n ce qui concerne l
consommtion de vinde, les spcilistes de l’liment-
tion tblissent notmment un rpport entre les grisses(nimles) et l surchrge pondrle (voir ichholzer et
l., 2005). is un prmtre li u mode de vie pour-
rit glement jouer un rôle: les rsultts de l’nquête
suisse sur l snt montrent en effet qu’il existe une cor-
rltion entre l consommtion de vinde et un goût
pour l bonne cuisine et pour une limenttion bon-
dnte, ce qui lisse supposer que l proportion de per-
sonnes en surchrge pondrle est suprieure à l
moyenne prmi les consommteurs rguliers de
vinde67. n ce qui concerne l consommtion de
liquides, l’ (WH, 2003, p. 57) signle que lesboissons sucres pourrient entrîner une ggrvtion
des problmes de poids cr, à vleur nergtique gle,
elles sont moins rsssintes que les liments solides.
autrement dit, lorsque les boissons sucres reprsentent
une prt importnte de l consommtion de boissons
non lcoolises, elles peuvent ccentuer les problmes
de poids.
ous considrerons ensuite les vribles comptences
de snt, comptences de consommtion, consomm-
tion d’lcool, chrge physique u trvil, et quelques
vribles comportementles qui ont t exmines pr illeurs ux points 3.1, 3.3 et 4.2 (voir l figure 5.3). n
peut s’ttendre ici à ce que les personnes qui se soucient
de leur limenttion, qui consomment peu d’lcool (dont
l’pport nergtique est importnt) et qui sont physique-
ment ctives uront en moyenne un poids corporel plus
fvorble (voir ussi WH, 2003). ous considrerons
glement les obstcles à une limenttion sine
(nombre d’obstcles mentionns pr les personnes inter-
roges dns le cdre de l’enquête) et l dure quoti-
dienne des dplcements à pied ou à vlo: le premier de
ces fcteurs semble de nture à fvoriser l surchrgepondrle, le second semble être plutôt fvorble à un
poids norml.
n peut supposer que ces diffrentes vribles ne
sont ps indpendntes les unes des utres. L’tpe sui-
vnte de l’nlyse consister donc à dterminer u
moyen d’un modle sttistique multivri quelles corr-
ltions sont ssez fortes pour subsister lorsque l’on
67 nvites à citer, sur l bse de dix rponses à choix, des obstcles pos-sibles à une limenttion sine, 57% des personnes interroges consom-mnt souvent de l vinde (u moins cinq fois pr semine) ont indiqu
imer «bien mnger» et 21% ont rpondu imer «beucoup mnger».Prmi les personnes consommnt rrement de l vinde, les proportionssont respectivement de 25% et de 15% (n=12’788).
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contrôle simultnment l’influence des utres vribles. l
se pourrit, pr exemple, que les vribles de comp-
tences en mtire de snt et en mtire d’limenttion
mesurent à peu prs l même chose et que leur rpport
vec le poids corporel puisse se rmener en fit à uneseule des deux vribles. Pour tester ces questions, nous
tblirons des modles de rgression logistique permet-
tnt d’vluer le degr de corrltion entre les diff-
rentes vribles et l surchrge pondrle ou l’obsit68.
Comportements individuels et inégalités
Les comportements et les compétences individuelles en
mtière de snté ne sont ps les seuls fcteurs à être en
rpport vec le poids corporel. L littérture spécilisée
montre qu’il existe des différences selon les groupes de
popultion, pr exemple entre les hommes et les femmes
ou entre les personnes dont le niveu de formtion est
élevé et celles dont le niveu de formtion est bs. ont
fréquemment mentionnés églement des fcteurs tels que
l’ccès ux denrées limentires, les possibilités d’exercer
une ctivité physique, l publicité et les cmpgnes de
mrketing, le style de vie déterminé pr le milieu culturel,
les prédispositions génétiques et l’influence du milieu
socil proche (fmille, mis, collègues de trvil; voir à ce
propos le point 1.2). es fcteurs générux, relevnt du
mésoniveu et du mcroniveu, ne peuvent ps être
nlysés sur l bse des données de l’. euls pourront
être étudiés ici les rpports entre l surchrge pondérle et
les vribles sociodémogrphiques et socio-économiques
présentés u point 3.2.
68 L rgression logistique permet d’expliquer une vrible dichotomique– dns le cs prsent: «poids norml vs surchrge pondrle (obsitincluse)» ou «poids norml ou lgrement excdentire vs obsit» – pr une srie de vribles dites indpendntes. Les effets des vribles ind-pendntes sont contrôls simultnment, c’est-à-dire que l’on limineles vribles qui ne fournissent ucune expliction ou dont l force expli-ctive est moins grnde que celle d’utres vribles. Les critres d’li-mintion sont, d’une prt, le degr de significtion des coefficients et,d’utre prt, les vritions de l force explictive du modle lorsque cer-
tines vribles sont limines (log-likelihood). Pour dterminer si cer-tines vribles doivent ou non être limines, nous vons utilis d’bordles donnes non pondres de l’ 2007, cr le degr de significtiondes corrltions ugmente vec le nombre d’observtions. i on vit uti-lis ds le dprt les donnes pondres, on urit couru le risque d’ob-tenir des corrltions non pertinentes. is dns les modles dfini-tifs, les prmtres ont t clculs sur l bse des donnes pondres.Les tbleux qui suivent comportent l’indiction des «odds rtios» (vecun intervlle de confince de 99%). Leur interprttion est reltivementsimple. L’«odds rtio» indique l probbilit vec lquelle un vnement(p. ex. l surchrge pondrle ou l’obsit) se vrifie pour une vribledonne, pr rpport à un groupe de rfrence. ns le tbleu 5.2, pr exemple, l’«odds rtio» de 1,82 pour les personnes qui ont de fiblescomptences en mtire de snt signifie que ces personnes sont presquedeux fois plus souvent (1,8 fois) tteintes de surchrge pondrle queles personnes qui ont de bonnes comptences en mtire de snt. Pour l consommtion de vinde, l’«odds rtio» de 0,31 indique que les per-
sonnes qui mngent rrement de l vinde on un risque de surpoids net-tement moins lev (trois fois moins lev) que celles qui mngent de lvinde cinq fois pr semine ou plus.
oulignons que les fcteurs socio-conomiques peu-
vent influencer le poids corporel d’une personne soit
directement, soit indirectement pr l’influence qu’ils
exercent sur les comportements et sur les comptences
de snt. Prmi les effets directs, il fut distinguer entreles effets «rellement directs» et les effets «pprem-
ment directs». L’effet est rellement direct lorsque des
diffrences physiologiques dns le biln nergtique de
l’orgnisme entrînent des diffrences de poids corporel.
L’effet n’est qu’ppremment direct lorsque le poids cor-
porel est influenc pr des schms de comportements
crctristiques d’un sexe ou d’une couche socile, com-
portements que l’nquête suisse sur l snt ne permet
ps de mettre en vidence. ns ce cs, l’effet est en
rlit indirect (l sitution socile de l personne
influence son comportement, qui à son tour exerce uneinfluence sur le poids corporel), mis on ne peut ps le
prouver prce que l vrible comportementle n’ ps
t considre dns l’.
Pr illeurs, les reltions entre le milieu socil, les com-
portements et le poids corporel n’obissent gnrle-
ment ps à un modle simple et linire, selon lequel un
sttut socil lev entrînerit utomtiquement de
meilleures comptences de snt et des comportements
plus fvorbles, qui à leur tour fvoriserient un poids
corporel norml. e type de corrltion peut certes exis-
ter, mis d’utres fcteurs peuvent exercer des influencescontrires (voir tmm & Lmprecht, 2010).
onsidrons pr exemple une personne bien forme
exerçnt une profession de l snt. n peut supposer
que cette personne connîtr les reltions qui existent
entre l’ctivit physique, l’limenttion et le poids corpo-
rel. is si son horire de trvil ne lui lisse ps suffi-
smment de temps pour cheter et prprer des liments
sins et pour prtiquer un sport, l’effet fvorble de s
formtion ser nnul pr l’effet dfvorble de ses
conditions de trvil. ous ne pourrons ps nlyser ici
des corrltions ussi complexes, mis nous chercheronsà exminer, u moyen d’un modle de rgression logis-
tique, quelles corrltions sont les plus fortes lorsqu’on
considre simultnment diffrentes crctristiques
sociles et comportementles.
5.2.3 Résultats
L figure 5.2 montre les liens qui existent entre divers
spects des comportements limentires et de l’ctivit
physique et l proportion de personnes ynt des pro-
blmes de poids. L prt des personnes en surchrge
pondrle ou obses est plus fible prmi les personnes
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aaLY éaLLé: éP HaG PéaL
qui ont une ctivit physique rgulire, qui font tten-
tion à leur limenttion et qui consomment souvent des
fruits et des lgumes, que dns le reste de l popultion.L’inverse s’observe pour l consommtion de vinde et
l’pport en liquide: plus une personne mnge de vinde
et plus elle bsorbe de liquide, plus l probbilit qu’elle
soit en surpoids est leve.
es observtions ne constituent toutefois qu’une ten-
dnce. ne ctivit physique rgulire et une liment-
tion quilibre ne permettent ps toujours d’viter l sur-
chrge pondrle ou l’obsit. l existe pr illeurs une
certine mrge d’imprcision dns l mesure de l sur-
chrge pondrle et de l’obsit. L’indice de msse cor-
porelle (, voir point 3.2) est un critre simple pour distinguer les personnes de poids norml ( < 25 kg/
m2) des personnes en surchrge pondrle (25 ≤ <
30 kg/m2) ou obses ( ≥ 30 kg/m2), mis il nglige
certins spects de l problmtique de l surchrge
pondrle et de l’obsit (p. ex. l proportion de grisse
dns le corps). ns l’nquête suisse sur l snt, l’
est en outre dtermin sur l bse des informtions four-
nies pr les personnes directement concernes, ce qui
peut entrîner des distorsions.
es problmes de mesure se posent ussi pour l’cti-
vit physique et pour l’limenttion. Les indicteurs utili-ss n’illustrent que de mnire imprfite les concepts
d’«limenttion quilibre» et d’«ctivit physique
dterminnte pour le poids». ’est le cs en prticulier
des indicteurs des comportements limentires. L fr-quence de l consommtion de fruits et de lgumes ne
renseigne ps sur le reste des hbitudes limentires ni
sur le biln nergtique. elui-ci peut être rompu, pr
exemple, si un morceu de chocolt est consomm vec
chque pomme ou un morceu de fromge ou de pin
vec chque portion de lgumes. n soi, consommer de
l vinde et des sucisses ne fit ps grossir, mis ce
comportement est souvent ssoci, comme nous l’vons
dit plus hut, à un mode de vie privilgint une «limen-
ttion bondnte». nfin, les rsultts reltifs à l
consommtion de liquide semblent indiquer que les bois-sons sucres ont bien, comme le suggre l’ (WH,
2003), un effet dfvorble sur le poids corporel.
Compétences en matière de santé, mode de vie et poids
corporel
Plusieurs utres fcteurs lis ux comptences indivi-
duelles et u mode de vie peuvent voir une incidence
sur le poids corporel. Les liens entre certins de ces fc-
teurs et l frquence des cs de surchrge pondrle et
d’obsit sont prsents dns l figure 5.3. n observeclirement un lien entre les comptences de snt et de
Proportion de personnes en surcharge pondérale ou obèses selon différentsindicateurs de l’activité physique et de l’alimentationSuisse, 2007 (18 ans et plus) Fig. 5.2
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
0%
10%
20%
30%
40%
50%
In
actif
Actif partiel
Actif
Non
Oui
Moin
s de
2 portions
2 à 4 portions
5 portions
et plus
Rarement/j a
mais
1 à 4 j ours
par sem
aine
5 j ours et plus
par sem
aine
Moins de 1litre/j our
1 à 2 litres/j our
Plus de 2 litres/j our
12,4
7,5
7,3 1
0,0
7,9 8
,98,4
7,7
5,1
7,6 1
0,4
7,1 7
,8 10,7
45,1
39,3
35,2
42,4
37,5
41,6
40,3
34,2
20,0
37,0
44,4
36,2 3
9,0
40,5
Personnes en surcharge
pondérale (obésité incluse)Personnes en obésité
Activité physique: n=17’116; attentionportée à l’alimentation: n=17’868;recommandation «5 par jouı»: n=17’113;consommation de viande: n=17’834;apport de liquide: n=17’067
Activité physique Attention portéeà l’alimentation
Recommandation«5 par jour»
Consommationde viande
Consommationde liquide
Tous les liens présentés sont fortement significatifs du point de vue statistique (p < 0,01).
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consommtion, qui ont djà t exmines u point 3.1,
et l frquence des cs de surchrge pondrle et d’ob-
sit. n constte glement que les personnes qui boi-
vent plus d’lcool et celles qui mentionnent plus d’obs-
tcles à une limenttion sine sont plus souvent que les
utres en surchrge pondrle (mis ne sont ps forc-
ment plus souvent obses, du moins pour celles qui boi-
vent plus d’lcool).Pour l chrge physique u trvil, considre comme
un indicteur pproximtif de l sdentrit, le rpport
est exctement l’inverse de celui uquel on pouvit s’t-
tendre: les personnes qui ont un trvil physiquement
prouvnt sont plus souvent en surpoids que celles qui
exercent une ctivit professionnelle peu ou moyenne-
ment prouvnte, ce qui peut s’expliquer notmment
pr l’effet du niveu de formtion ou du style de vie
(voir point 3.2). nfin, l figure 5.3 montre qu’il existe
un lien entre les dplcements quotidiens à pied ou à
vlo et le poids corporel.
Pour tous les indicteurs considrs dns les figures
5.2 et 5.3, l question se pose de svoir lesquels ont,
indpendmment d’utres fcteurs, un rpport de corr-
ltion prticulirement fort vec le poids corporel. l se
pourrit en effet que les indicteurs reltifs ux comp-
tences individuelles et u mode de vie, prsents dns l
figure 5.3, mesurent plus ou moins l même chose que
ceux reltifs ux comportements limentires et à lmobilit, prsents plus hut. Pour rpondre à cette
question, nous vons lbor un modle de rgression
logistique multivri, qui permet de tester simultnment
les rpports entre ces diffrentes vribles et l’excs de
poids.
Le tbleu 5.2. prsente les rsultts de cette nlyse,
qui peuvent se rsumer comme suit:
– es corrltions significtives existent entre l sur-
chrge pondrle – ventuellement l’obsit – et l’c-
tivit physique, l consommtion de vinde, d’lcool
Proportion de personnes en surcharge pondérale ou obèses selon différentsindicateurs liés aux connaissances dans le domaine de la santéet au mode de vie, Suisse, 2007 (18 ans et plus) Fig. 5.3
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
0%
10%
20%
30%
40%
50%
Peu/moyennemen
t sûr
Plutô
t sûr
Peu/moyennemen
t sûr
Plutô
t sûr
Tous les j ours
Pas tous les j ours
5 facteurs et plus
3 à 4 facteurs
1 à 2 facteurs
Faible
Moyenne
Elevée
Jamais
Jusqu’à 30 min./j ours
Plus de 30 min./j ours
11,0
6,5
9,4
6,8 8
,68,5
12,5
8,5
6,9
5,4
8,3 9
,3 9,9
7,5
7,4
48,5
33,1
41,7
34,5
46,1
37,7
41,1
38,3
37,0
33,6 3
6,4
40,8 4
2,6
35,4 3
6,9
Personnes en surcharge
pondérale (obésité incluse)Personnes en obésité
Compétence en matièrede santé: n=12’941; compétence deconsommation: n=12’765; consommationd’alcool: n=17’856; obstacles à unealimentation saine: n=12’684; chargephysique au travail: n=7408;déplacements à pied ou à vélo: n=17’879
Compétence enmatière de santé
Comnpétence deconsommation
Consommationd’alcool
Charge physiqueau travail
Durée dedéplacementà pied/ à vélo
Obstacles àune alimentation
saine
Définition des variables utilisées:.- Charge physique au travail (voir le point 3.2)- Evaluation des compétences en matière de santé et de consommation: Les exemples cités dans la question concernant les connaissancesen matière de consommation se réfèrent avant tout à l’achat d’aliments; cette question peut donc être considérée comme une approxi-mation des connaissances en alimentation.
- Obstacles à une alimentation saine: réponses cumulées à la question: «De nombreuses personnes, dont vous faites peut-être partie,estiment qu’il est important de se nourrir sainement. Voyez-vous des obstacles pour quelqu’un voulant se nourrir sainement?».Les personnes interrogées devaient indiquer pour 10 éléments s’il s’agissait d’un obstacle ou non.
- Déplacements à pied/à vélo: indice basé sur deux questions: moyens de locomotion pour les trajets quotidiens (à pied et/ou à vélo)et durée de ces déplacements (en min.).
- Tous les liens présentés sont fortement significatifs du point de vue statistique (p < 0,01).
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La aé a L a Va104
aaLY éaLLé: éP HaG PéaL
et de liquide, les comptences de snt, le nombre
mentionn d’obstcles à une limenttion sine et les
dplcements quotidiens à pied ou à vlo.
– L’bsence d’ctivit physique, ou une ctivit seule-
ment occsionnelle, et le sentiment de mnquer de
connissnces en mtire de snt, vont de pir vec
une probbilit plus leve d’être tteint de surchrge
pondrle ou d’obsit. Pour les utres vribles, onobserve les corrltions suivntes: plus l consomm-
tion de liquide, d’lcool ou de vinde est importnte,
et plus les obstcles mentionns à une limenttion
sine sont nombreux, plus l probbilit de surchrge
pondrle, voire d’obsit, ugmente69.
69 ous vons dû renoncer ici, en rison des dimensions de notre tude,à prsenter les modles tennt compte de l chrge physique u tr-vil. Lorsqu’on fit intervenir cette vrible, le nombre de cs considrsbisse nettement, puisque l’nlyse ne peut lors porter que sur les per-
sonnes ctives. L’nlyse confirme toutefois le rsultt prsent dns lfigure 5.3: une plus lourde chrge physique u trvil est souvent sso-cie à un poids corporel plus lev.
– L consommtion d’lcool, l consommtion de
liquides non lcooliss et les dplcements quotidiens
à pied ou à vlo sont corrls vec l surchrge pon-
drle, mis ps vec l’obsit. n observe ici encore
qu’une consommtion ccrue de liquide tend à être
ssocie vec un poids corporel plus lev, ce qui est
probblement li à l’bsence de distinction entre bois-
sons sucres et boissons non sucres.– L’ttention porte à l’limenttion, l’observtion de l
consigne «5 fruits et lgumes pr jour» et les comp-
tences de consommtion ne sont ps corrles de
mnire significtive vec l surchrge pondrle et
vec l’obsit. ns les nlyses plus simples prsen-
tes u point 3.2 et dns les figures 5.2 et 5.3, ces
indicteurs prissient être en rpport vec le poids
corporel, mis dns le modle multivri leur influence
pprente semble mieux s’expliquer pr l’effet
d’utres vribles (voir ussi le point 5.2.4).
Tab. 5.2 Corrélations multivariées entre différents indicateurs de comportements et de compétences en matière de santé
et la surcharge pondérale (obésité incluse), uisse, 2007 (modèle de régression logistique, 18 ns et plus)
Vrible tégorie* urchrge pondérle(obésité incluse)(odds rtios et intervlle de
confince)**
bésité(odds rtios et intervlle deconfince)**
Comportements activit physique nctif 1,21 (1,20–1,22) 1,76 (1,73–1,78)actif prtiel 1,20 (1,19–1,21) 1,08 (1,07–1,1)
Hbitudes limentires: 5 fruits/lgumes pr jour
<5 pr jour n.s. n.s.
onsommtion de vinde rement, jmis 0,31 (0,31–0,32) 0,38 (0,36–0,39)1–4 fois/semine 0,73 (0,72–0,73) 0,66 (0,65–0,67)
onsommtion de liquide oins de 1 litre 0,74 (0,74–0,75) n.s.
onsommtion d’lcool Ps tous les jours 0,77 (0,77–0,78) n.s.
bstcles à unelimenttion sine
1–2 fcteurs 0,85 (0,84–0,86) 0,53 (0,52–0,54)3–4 fcteurs 0,90 (0,89–0,91) 0,68 (0,67–0,68)
plcements à pied ou à vlo aucun 1,13 (1,13–1,14) n.s.1–30 min./jour 0,85 (0,85–0,86)
Compétences attention porte à l’limenttion aucune ttention n.s. n.s.
omptences de consommtion Peu ou moyennement sûr n.s. n.s.
ompétences en mtière de snté Peu ou moyennement sûr 1,81 (1,80–1,83) 1,62 (1,60–1,64)
onstnte 0,87 0,14
2 de gelkerke 0,06 0,08
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=11’610* tgories de rfrence pour le clcul des coefficients: ctivit physique: ctif; consommtion de vinde: 5x pr semine et plus; consommtion de liquide:1 litre pr jour et plus; comptence en mtire de snt: sûr ou trs sûr; consommtion d’lcool: tous les jours ou plusieurs fois pr jour; obstcles à unelimenttion sine: 5 fcteurs et plus; dplcements à pied ou à vlo: plus de 30 min. pr jour.
** ntervlles de confince vec p < 0,01; pour l’interprttion des «odds rtios», voir l note de bs de pge u point 5.2.2.
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105La aé a L a Va
aaLY éaLLé: éP HaG PéaL
Inégalités sociales et poids corporel
omme le montre l dernire ligne du tbleu 5.2, les
modles multivris ne contribuent que modrment à
expliquer l frquence de l surchrge pondrle et de
l’obsit en uisse. el est imputble à l’imprcision desmesures, comme nous l’vons dit plus hut, mis
glement, comme les rsultts semblent l’indiquer, à
l’influence d’utres fcteurs. Fute de donnes
concernnt le niveu structurel suprieur, nous ne
pouvons ps tester ici un modle complet, mis nous
pouvons exminer quelles corrltions existent entre le
surpoids et les vribles sociodmogrphiques et socio-
conomiques exmines u point 3.2 lorsqu’on
considre simultnment l’influence des vribles
reltives ux comportements et ux comptences en
mtire de snt.ous vons vu u point 3.2 que ce sont surtout l’âge
et le sexe qui sont troitement corrls vec les compor-
tements en mtire de snt et vec le poids corporel. Le
niveu de formtion et l profession (ctgorie sociopro-
fessionnelle) jouent ussi un rôle importnt, tndis que le
revenu d’quivlence du mnge et l ntionlit sem-
blent secondires.
Tab. 5.3 Corrélations multivariées entre les comportements et compétences en matière de santé, le contexte socialet la surcharge pondérale (obésité incluse), uisse, 2007 (modle de rgression logistique, 18 ns et plus)
Vrible tégorie* urchrge pondérle (obésitéincluse) (odds rtios etintervlle de confince)**
bésité (odds rtios etintervlle de confince)**
Comportements etcompétences desanté
activit physique nctif 1,12 (1,11–1,13) 1,51 (1,49–1,53)actif prtiel 1,22 (1,22–1,23) 1,07 (1,05–1,08)
onsommtion de vinde rement, jmis 0,41 (0,40–0,41) 0,41 (0,40–0,43)1–4 fois/semine 0,78 (0,78–0,79) 0,66 (0,65–0,66)
onsommtion de liquide oins de 1 litre 0,71 (0,70– 0,71) 0,66 (0,66–0,67)
omptence en mtire de snt Peu oumoyennement sûr
1,67 (1,66–1,68) 1,50 (1,48–1,51)
onsommtion d’lcool Ps tous les jours 1,32 (1,31–1,33) 1,30 (1,28–1,32
bstcles à une limenttion sine 1–2 fcteurs 0,66 (0,66–0,67) 0,44 (0,43–0,45)3–4 fcteurs 0,85 (0,84–0,86) 0,66 (0,65–0,67)
plcements à pied ou à vlo aucun 1,12 (1,10–1,12) 1,31 (1,30–1,33)1–30 min./jour 0,90 (0,90–0,91) 0,94 (0,92–0,95)
Caractéristiquessocio-démo-graphiques etsocio-écono-miques
exe sculin 2,42 (2,40–2,43) n.s.
age 18–34 ns 0,23 (0,23–0,24) 0,34 (0,34–0,35)35–49 ns 0,48 (0,48–0,49) 0,66 (0,65–0,67)50–64 ns 0,87 (0,84–0,86) 1,10 (1,08–1,12)
egr d’urbnistion Ville 0,88 (0,87–0,89) n.s.
Formtion colrit obligtoire 1,88 (1,86–1,91) 1,86 (1,82–1,90)egr secondire 1,16 (1,15–1,17) 1,56 (1,54–1,58)
evenu d’quivlence du mnge Jusqu’à 2999 HF 1,29 (1,28–1,30) 1,33 (1,31–1,35)e 3000 à 4499 HF 1,27 (1,26–1,28) 1,26 (1,25–1,29)e 4500 à 5999 HF 1,11 (1,10–1,12) 0,99 (0,97–1,01)
onstnte 0,59 0,10
2 de gelkerke 0,17 0,08
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=11’309Vribles non significtives limines du modle: ttention porte à l’limenttion, recommndtion «5 pr jour», comptence de consommtion, ntionlit,sexe (seulement pour l’obsit), degr d’urbnistion (seulement pour l’obsit).* tgories de rfrence pour le clcul des coefficients: ctivit physique: ctif; consommtion de vinde: 5x pr semine et plus; consommtion de liquide:1 litre et plus; comptence en mtire de snt: sûr ou trs sûr; consommtion d’lcool: tous les jours ou plusieurs fois pr jour; obstcles à une limen-
ttion sine: 5 fcteurs et plus; dplcements à pied ou à vlo: plus de 30 min. pr jour; sexe: fminin; âge: 65 ns et plus; degr d’urbnistion: cmpgne;formtion: degr tertiire; revenu d’quivlence du mnge: 6000 HF et plus.** ntervlles de confince vec p < 0,01; pour l’interprttion des «odds rtios», voir l note de bs de pge du point 5.2.2.
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La aé a L a Va106
aaLY éaLLé: éP HaG PéaL
L question est de svoir si ces fcteurs exercent une
influence indpendmment les uns des utres ou si leurs
influences se recoupent, s’dditionnent ou se compen-
sent. Pr exemple, il est possible que l’effet de l form-
tion et de l’âge s’nnulent – lorsque ces deux vriblessont considres simultnment – pr suite de l’ugmen-
ttion constnte du niveu de formtion en uisse.
autrement dit, comme les jeunes en uisse ont en
moyenne un niveu de formtion suprieur à celui des
personnes plus âges, il se pourrit que ces deux
vribles mesurent à peu prs l même chose et qu’elles
se neutrlisent. L question peut être exmine à l’ide
d’un modle sttistique multivri dns lequel les effets
des vribles considres sont tests en contrôlnt simul-
tnment les utres vribles.
Le tbleu 5.3 prsente les rsultts de cette nlysepour l surchrge pondrle (obsit incluse) et pour
l’obsit seule. l suffit de considrer l’ordre de grndeur
des «odds ratios» pour constter le rôle prticulirement
importnt que jouent l consommtion de vinde, les
comptences de snt, l’âge, le sexe (seulement pour l
surchrge pondrle) et l formtion. is il fut noter
une fois encore que ces corrltions pourrient être lies
à des spects du mode de vie qui n’ont ps t pris en
considrtion: pr exemple, une forte consommtion de
vinde pourrit reflter un mode de vie crctris pr
une nourriture bondnte ou des prfrences spcifiquesu sexe ou à l gnrtion pour certines formes d’li-
menttion ou d’ctivit physique.
Les utres vribles considres dns le tbleu ont
un effet ssez fible, voire nul, lorsque l’effet des utres
crctristiques est corrig simultnment. Les fcteurs
consommtion de liquide et consommtion d’lcool
mritent ici encore d’être relevs: les personnes qui
consomment peu de liquides non lcooliss – donc peu
de boissons sucres – tendent à être plus rrement en
surchrge pondrle ou obses. elles qui consomment
rrement de l’lcool tendent plutôt à être en surpoids, sil’on contrôle simultnment les utres fcteurs – ce qui
contredit les rsultts bivris prsents plus hut. ne
nlyse plus pprofondie montre, pour l consommtion
d’lcool, des corrltions diffrentes selon les sexes: chez
les hommes, une forte consommtion d’lcool est gn-
rlement ssocie à une proportion leve de personnes
en surchrge pondrle; chez les femmes, l reltion est
inverse. nfin, il est intressnt de constter que le poids
corporel ne prsente plus ici de corrltion significtive
vec l’observtion de l consigne «5 pr jour», vec l’t-
tention porte à l’limenttion et vec les comptencesde consommtion.
5.2.4 Discussion
Les modles sttistiques expliquent prs de vingt pour
cent des diffrences observes dns l distribution de l
surchrge pondrle, et environ l moiti pour l’obsit.
es proportions sont importntes si l’on considre l sim-plicit des mthodes de mesure des diffrentes vribles
– uto-vlution du poids corporel, relev probble-
ment trop sommire de l consommtion de liquide, etc.
– et l complexit de leurs interctions, dont les modles
ne peuvent rendre compte qu’imprfitement.
Les rsultts prsents dns ce chpitre concordent
vec ceux publis dns l littrture spcilise. e nom-
breuses tudes montrent que divers fcteurs sociodmo-
grphiques et socio-conomiques exercent une influence
considrble sur le poids corporel, soit directement, soit
indirectement pr l’intermdiire du mode de vie et descomptences individuelles dns le domine de l snt
(voir p. ex. ichholzer, 2003; H. tmm & . Lmpre-
cht, 2009). os rsultts correspondent glement ux
ordres de grndeur ttendus en ce qui concerne les rp-
ports entre le surpoids et les comptences de snt, l’c-
tivit physique, les obstcles à une limenttion sine et
l surchrge pondrle, (voir , 2009; F, 2006;
WH, 2003).
L’vlution des rsultts concernnt l’ttention por-
te à l’limenttion et les comportements limentires
est un peu plus dlicte. Le fit que l corrltion entrele poids corporel et l’observtion de l consigne «5 pr
jour», le souci d’une limenttion sine et les comp-
tences de consommtion, disprissent dns un modle
multivri ne lisse ps d’tonner, tnt les recommnd-
tions destines à fvoriser un poids corporel semblent
risonnbles (voir FP, 2007c, 2008; WH, 2003).
omme nous l’vons indiqu, ces rsultts surprennts
pourrient s’expliquer en grnde prtie pr l simplicit
des mthodes de mesure utilises. Les comportements
limentires devrient ssurment fire l’objet d’une des-
cription plus prcise, comme celle qui est prvue dns le
cdre du projet d’tude ntionle sur l nutrition
(a), progrmme pr l’FP pour 2012. Les
rsultts prsents plus hut indiquent qu’une plus forte
consommtion de liquides non lcooliss est frquem-
ment ssocie à un poids corporel plus lev. e n’est
que lorsque nous disposerons de donnes plus prcises
sur l composition des liquides consomms que nous
pourrons pprcier correctement ce rsultt (voir ussi
WH, 2003). ême remrque pour l consommtion
de vinde: il est probble que c’est moins l vinde en
elle-même que certins spects du mode de vie des per-
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107La aé a L a Va
aaLY éaLLé: éP HaG PéaL
sonnes qui consomment frquemment de l vinde qui
expliquent l corrltion entre cet indicteur et l sur-
chrge pondrle. Les nlyses que permettr le projet
a, insi que les rsultts de plusieurs vlutions
portnt sur les progrmmes de prvention de l sur-chrge pondrle ctuellement en cours, permettront
d’clircir ces questions.
n conclusion, il convient de souligner que, si les cor-
rltions observes sont souvent modestes, elles ne doi-
vent cependnt ps être sous-estimes, cr elles peu-
vent, en s’dditionnnt, produire des effets
considrbles. n peut le montrer en comprnt deux
groupes de popultion opposs. Le groupe des femmes
jeunes (jusqu’à 34 ns) qui mngent rrement de l
vinde, qui bnficient de comptences leves en
mtire de snt et qui prtiquent des ctivits phy-siques (n=99), ne comporte que six pour cent de per-
sonnes en surchrge pondrle et une prt ngligeble
de personnes obses. Le groupe oppos, celui des
hommes de 50 ns ou plus qui n’ont ps d’ctivit phy-
sique, qui ont de fibles comptences en mtire de
snt et qui consomment beucoup de vinde (n=54),
comporte 67% de personnes en surchrge pondrle, et
prmi elles plus de l moiti (36%) sont obses. et
exemple simple montre que même des corrltions qui,
prises isolment, semblent reltivement fibles, peuvent
prendre une importnce considrble lorsque les diff-rents fcteurs se combinent. ette conclusion suggre
ussi que les strtgies «multidimensionnelles» ctuelle-
ment doptes dns l prvention de l surchrge pon-
drle vont dns le bon sens: il ne semble ps y voir de
«pnce» contre l surchrge pondrle, mis les
pproches xes d’une prt sur l sensibilistion et sur
les comportements, d’utre prt sur les spects reltion-
nels et structurels, s’nnoncent prometteuses.
5.3 Résumé
Symptômes dépressifs
Les symptômes dpressifs subcliniques, qui peuvent être
les signes vnt-coureurs d’une dpression ultrieure,
sont trs rpndus dns l popultion. ns grvit pour
les personnes qui jouissent d’une bonne snt physique
et d’une bonne intgrtion socile et professionnelle, ces
symptômes ne doivent ps être sous-estims comme
signes prcurseurs de mldies dpressives plus svres.
Pour identifier des groupes spcifiques de popultion
prticulirement exposs u risque de dpression, on
procd, sur l bse des donnes de l’nquête suisse sur
l snt, à une nlyse de clssifiction qui mis en vi-
dence plusieurs groupes à hut risque. es rsultts
mriterient d’être tudis dns le cdre de projets plus
pprofondis ou, pour ce qui est de leurs consquencesprtiques, dns le cdre des projets existnts («allince
contre l dpression» ou projets nlogues).
Les groupes à risque qui ont t identifis se crctri-
sent pr une tension psychique leve, pr des penses
suicidires frquentes, pr des limittions mrques dns
les ctivits quotidiennes et pr un recours reltivement
importnt u systme de snt. Quelques crctris-
tiques permettent de rprtir les personnes tteintes de
symptômes dpressifs en des groupes clirement dfinis.
L concomitnce de troubles physiques importnts et
d’un sentiment de solitude mrqu, pr exemple, dfinitun groupe de popultion dns lequel 70% des per-
sonnes dclrent voir des symptômes dpressifs. ns
ce groupe, 45% des personnes remplissent les critres
d’une dpression clinique, 80% sont soumises à une ten-
sion psychique importnte, 60% ont pens u suicide u
cours des deux semines prcdnt l’enquête et 49%
sont limites dns leurs ctivits quotidiennes. Globle-
ment, les fcteurs suivnts sont dterminnts: troubles et
douleurs somtiques (chroniques), sentiment de solitude,
inscurit de l’emploi, instisfction u trvil et tension
psychique u trvil. ême si les reltions entre ldpression et ces fcteurs sont complexes et dyn-
miques, nos rsultts montrent dns quels domines des
mesures de prvention secondire ou de dpistge peu-
vent s’vrer utiles (de telles mesures existent en prtie
djà). l est possible d’gir u niveu des tritements des
mdecins gnrlistes, ventuellement dns le cdre des
services destins ux personnes tteintes de problmes
de snt chroniques (p. ex. u trvers des soins à domi-
cile), sur le lieu de trvil, et peut-être ussi dns les
qurtiers d’hbittion. os rsultts indiquent enfin qu’il
fut bien rflchir u degr de spcificit des mesures deprvention à mettre en œuvre. l existe des groupes de
popultion importnts où l proportion de personnes
dpressives est fible, des groupes de tille moyenne où
l proportion de personnes dpressives est moyenne ou
suprieure à l moyenne et des groupes restreints pr-
sentnt des proportions trs leves de personnes
dpressives. es mesures cibles serient de nture à
pporter une ide ccrue surtout ux groupes de popu-
ltion moyennement touchs (intervention prcoce) et
ux groupes à risque (prvention secondire).
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109La aé a L a Va
aX V aé
6 ecours ux services de sntHélène Jaccard Ruedin, Marcel Widmer et France Weaver
6.1 Recours aux consultations médicalesen cabinet
L’nquête suisse sur l snt est l seule source de don-
nes qui fournisse des indictions sur l popultion qui
ne fit ps ppel ux services de snt, soit prce qu’elle
n’en ps besoin, mis peut-être ussi prce qu’elle n’y ps ccs. ’est pourquoi cette premire prtie ex-
mine spcifiquement l popultion qui n’ ps consult
de mdecin (spciliste et gyncologue inclus) u cours
des douze mois prcdnt l’enquête (tbleu 6.1). Pour
rppel, tous les rsultts se bsent sur des donnes uto-
rpportes pr les personnes interroges.
Prmi l popultion vudoise, 81,6% des rpondnts
dclrent voir un mdecin de fmille. ette proportion
est sttistiquement plus fible que celle observe prmi
l popultion suisse, dont 87,9% rpporte voir un
mdecin de fmille.
Plus du cinquième de la population vaudoise rapporte
ne pas avoir consulté de médecin dans les douze mois
précédant l’enquête
ns le cnton de Vud, plus d’une personne sur cinq dit
ne ps voir consult de mdecin en cbinet durnt les
douze mois prcdnt l’enquête, une proportion lgre-
ment suprieure à l moyenne suisse (22,8% vs 21,6%).
n constte que cette diffrence est due ux hommes
vudois, dont un tiers dit ne ps voir consult (34,2%vs 28,7%). Les Vudoises sont pr contre moins nom-
breuses que les uissesses à ne ps voir consult
(11,4% vs 14,8%). es diffrences sont sttistiquement
significtives.
Avant 35 ans, les habitants du canton de Vaud sont plus
nombreux que l’ensemble des Suisses à ne pas mention-
ner de consultation. Au-delà de cet âge, les différences
s’estompent
e sont surtout les Vudois et les Vudoises âgs de
moins de 35 ns qui recourent moins ux consulttionsmdicles que l popultion suisse (28,0% vs 23,9%;
e chpitre dcrit l’utilistion des services de snt de l
popultion vudoise en fonction de ses crctristiques
sociodmogrphiques et de son tt de snt uto-rp-
port. ne tude de l’bservtoire de l snt montre
que les principux fcteurs ssocis u recours ux soins
sont l’âge, le sexe et l’tt de snt uto-vlu: les
femmes, les personnes âges et celles jugent leur ttde snt muvis ont l plus forte probbilit de recourir
à des soins (Jccrd uedin et l., 2007). L ntionlit
et le niveu d’duction ou le niveu conomique
(estim pr le revenu d’quivlence du mnge) sont
plutôt ssocis u recours u spciliste ou à certines
interventions chirurgicles, comme pr exemple l’bl-
tion des mygdles plus leve prmi les uisses ynt
un niveu lev d’duction (isig et l., 2004; ome-
nighetti & isig, 1995; omenighetti & sbinc,
1997; omenighetti et l., 1989). e chpitre reprend
donc ces diffrentes vribles sns toutefois procder àune nlyse multivrie, qui exminerit l’influence sp-
cifique de chcune d’entre elles. n principe, seules les
diffrences importntes sont mentionnes dns le texte.
ns le rpport «L nt en uisse romnde et u
essin en 2002» (bsn, 2006), le recours ux services
de snt vit djà t exmin pour l uisse romnde
et le essin. ns le prsent rpport, les services de snt
retenus sont les mêmes que dns ce prcdent rpport
mis les perspectives choisies diffrent prfois, limitnt
les possibilits de comprisons temporelles.
l urit t intressnt d’exminer le recours simul-tn à diffrents services, mis une telle nlyse urit
dpss le cdre de ce trvil. L’on borde donc spr-
ment le recours ux services suivnts, durnt les douze
mois prcdnt l’enquête:
1. onsulttions mdicles en cbinet,
2. ests de dpistge des mldies chroniques ou des
cncers et vccintion contre l grippe,
3. decine complmentire,
4. ervices hospitliers, mbultoires et intr-muros,
5. aide à domicile (services pitex et ide informelle).
8/7/2019 La santé dans le canton de Vaud Analyse des données de l’Enquête suisse sur la santé 2007 Editeurs: Observatoire…
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La aé a L a Va110
aX V aé
n.s.). Pr rpport à l ntionlit, l prt de l popultion
vudoise de ntionlit suisse disnt ne ps voir
consult est comprble à l vleur suisse, lors que
cette prt est lgrement suprieure dns le cs des per-
sonnes trngres (28,0% vs 25,2%, n.s.). Prmi lespersonnes qui disent ne ps voir de mdecin de fmille,
prs d’une personne sur deux ne mentionne ps de
consulttion tndis que, prmi celles qui disent en voir
un, cette prt diminue à une personne sur cinq (diff-
rences non significtives pr rpport à l uisse).
Tab. 6.1 Proportion de personnes n’ayant pas consulté de médecin,cnton de Vud et uisse, 2007(u cours des douze mois prcdnt l’enquête, en %)
V H
Total 22,8 21,6
Sexe Femmes 11,4 14,8 Hommes 34,2 28,7
Classes d'âge 15–34 ns 28,0 23,935–49 ns 26,5 26,050–64 ns 17,6 20,7
65 ns et plus (11,6) 11,3
Formation colrit obligtoire 21,3 19,7
egr secondire 23,6 21,6 egr tertiire 21,8 22,4
Nationalité uisses 20,8 20,7 trngers 28,0 25,2
Revenu d'équivalence du ménage Jusqu'à 2999 HF 23,2 22,5e 3000 à 4499 HF 25,2 20,9e 4500 à 5999 HF 19,0 20,26000 HF et plus 19,0 20,8
Degré d'urbanisation Ville 23,3 20,9mpgne 21,2 23,5
Santé subjective onne/trs bonne 25,4 23,8 oyenne à trs muvise . 5,2
Troubles physiques Ps/peu de troubles 33,7 30,2Quelques troubles 19,0 19,7
roubles importnts 12,2 11,3
A un médecin de famille ui 19,0 18,9 on 39,7 41,3
S'est rendu aux urgences d'un hôpital ui (12,1) 5,3 on 24,3 23,4
Comparaison régionale Suisse 21,6
Vaud 22,8
erne 20,0Fribourg 24,0Genve 19,8
euchâtel 17,1*essin 21,1Vlis 19,3
Zurich 21,9uisse lmnique 21,7
uisse romnde 21,3
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=1301 (V), n=17’656 (H). ntre 0 et 9 rponses seulement. Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)
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111La aé a L a Va
aX V aé
L prt des personnes qui ne consultent ps dns le
cnton de Vud est comprble à celle observe en
uisse ou en uisse romnde, comme celle observe
dns les diffrents cntons prsents dns le tbleu 6.1.
L seule diffrence significtive concerne le cnton deeuchâtel, où l prt des personnes ne consultnt ps
est significtivement plus bsse que dns le cnton de
Vud.
L figure 6.1 rvle qu’un hbitnt du cnton de Vud
sur cinq (19,0%) mentionnnt souffrir de quelques
troubles physiques (selon l’indice de troubles physique
dfini u chpitre 2.2.2), dit ne ps voir consult de
mdecin durnt l’nne prcdnt l’enquête, une pro-
portion comprble à celle observe en uisse (19,7%).
ette prt tombe à prs d’une personne sur huit
(12,2%) en prsence de troubles importnts, une pro-portion lgrement suprieure à celle observe en uisse
(n.s.). au niveu de l uisse, il semble y voir peu de
personnes qui considrent leur tt de snt comme
muvis (5,2%, tbleu 6.1) et qui n’ient ps consult
(en ce qui concerne le cnton de Vud, le nombre d’ob-
servtions est insuffisnt).
Les Vudoises sont moins nombreuses que les Vudois
à ne ps consulter lorsqu’elles souffrent de peu de
troubles (19,6% vs 42,7%) ou de troubles importnts
(10,1% vs 16,3%; n.s.). L même diffrence est obser-
ve sur le pln suisse (peu de troubles: 21,4 vs 36,2%;troubles importnts: 9,3% vs 14,9%).
La part de la population qui dit ne pas avoir consulté de
médecin a diminué depuis 2002 mais cette diminution
concerne surtout les Vaudoises
epuis 2002, l prt de l popultion qui dit ne ps voir
consult diminu tnt dns le cnton de Vud (de23,3% à 21,6%) qu’u niveu suisse (de 25,3% à
21,6%). ns le cnton de Vud, cette volution est due
ux femmes, moins nombreuses à ne ps consulter
(-6,1% de bisse), tndis que les hommes sont plus
nombreux à ne ps consulter en 2007 (+1,5% d’ug-
menttion). n outre, dns le cnton de Vud, cette
diminution ne concerne que les personnes qui dclrent
souffrir de quelques troubles physiques (-3,5% de
bisse) (figure 6.1).
La moitié de la population qui a consulté un médecindurant les douze mois précédant l’enquête a consulté
entre une et trois fois
ette prtie se concentre uniquement sur l popultion
qui mentionne voir consult u moins une fois un
mdecin en cbinet (mdecin de fmille, mdecin gn-
rliste, mdecin gyncologue et mdecin spciliste70). i
l’on exmine le nombre rpport de consulttions pr
hbitnt on constte dns tous les cntons, y compris
Vud, que l moiti de l popultion qui consulte,
consulte trois fois ou moins dns l’nne. ette intensitcorrespond à l’intensit mdine des consulttions en
70 Le questionnire prle de mdecin gnrliste ou mdecin spciliste snsen prciser l dfinition.
Proportion de personnes n’ayant pas consulté de médecin selon les troublesphysiques, canton de Vaud et Suisse, 2002 et 2007(au cours des douze mois précédant l’enquête) Fig. 6.1
n=1301 (VD), n=17’656 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2002/2007
Indice de troubles physiques calculé après exclusion des personnes mentionnant de la fièvre au cours des quatre semaines précédantl’enquête.
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
Pas/peu Quelques-uns Importants
33,7
19,0
12,2
33,8
22,5
11,8
VD 2002
VD 2007
CH 2002
CH 2007
Troubles physiques
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La aé a L a Va112
aX V aé
Tab. 6.2 Proportion de personnes ayant consulté un médecin au moins une fois au cours des douze mois précédant
l’enquête, selon l’intensité des consultations,cnton de Vud et uisse, 2007 (en %)
V H
1–2 fois 3–5 fois 6+ fois otl 1–2 fois 3–5 fois 6+ fois otl
Total 31,5 24,9 20,8 77,2 34,2 23,8 20,4 78,4
Sexe Femmes 32,0 30,3 26,3 88,6 33,0 27,4 24,8 85,2 Hommes 31,1 19,5 15,2 65,8 35,5 20,1 15,7 71,3
Classes d'âge 15–34 ns 28,4 22,0 21,6 72,0 36,3 22,3 17,6 76,235–49 ns 35,2 20,4 17,9 73,5 36,5 21,1 16,3 74,050–64 ns 33,3 27,4 21,7 82,4 33,0 24,6 21,8 79,3
65 ns et plus 28,6 36,4 23,3 88,4 28,4 30,2 30,1 88,7
Formation colrit obligtoire 22,6 24,0 32,1 78,7 30,5 23,5 26,3 80,3
egr secondire 32,8 24,3 19,4 76,4 34,3 24,1 20,0 78,4 egr tertiire 33,5 26,7 18,0 78,2 35,9 23,3 18,3 77,6
Nationalité uisses 32,0 27,2 20,0 79,2 34,4 24,4 20,5 79,3
trngers 30,2 18,6 23,2 72,0 33,5 21,4 19,9 74,8Revenu d'équivalencedu ménage
Jusqu'à 2999 HF 31,7 22,1 23,0 76,8 33,6 23,1 20,8 77,5
e 3000 à 4499 HF 33,0 22,5 19,3 74,8 34,0 25,1 20,1 79,2e 4500 à 5999 HF 31,2 28,6 21,2 81,0 35,0 23,7 21,1 79,86000 HF et plus 31,9 32,6 16,5 81,0 35,8 24,2 19,1 79,1
Degré d'urbanisation Ville 30,5 24,6 21,6 76,7 34,2 24,2 20,7 79,1mpgne 34,3 25,9 18,6 78,8 34,3 22,8 19,4 76,5
Santé subjective onne/trs bonne 34,1 24,7 15,8 74,6 36,9 23,9 15,4 76,2
oyenne à trs muvise (12,2) 27,1 57,4 96,7 14,2 23,7 56,9 94,8
A un médecin defamille
ui 31,3 27,7 22,1 81,0 34,2 25,2 21,7 81,1on 32,7 12,6 15,0 60,3 34,1 14,0 10,6 58,7
S'est rendu auxurgences d'un hôpital ui 25,5 23,7 38,7 87,9 25,0 28,9 40,8 94,7
on 32,4 25,1 18,1 75,7 35,3 23,3 18,1 76,6
ombre moyen de consulttions médicles pr hbitnt Popultion totle niquement l popultion qui consultéun médecin
outes lesconsulttions
eulementmédecinsde fmille
eulementspécilistes/gynécologue
outes lesconsulttions
eulementmédecinsde fmille
eulementspécilistes/gynécologue
Comparaison régionaleSuisse 4,1 2,3 1,8 5,2 2,9 2,3
Vaud 4,1 2,1 2,0 5,3 2,7 2,6
erne 4,3 2,5 1,9 5,4 3,1 2,3Fribourg 3,7* 1,9* 1,9 4,9 2,5* 2,4
Genve 4,3 2,0* 2,5* 5,4 2,4* 3,0*euchâtel 4,3 2,4 2,0 5,2 2,8 2,4
essin 4,0 2,1* 2,0 5,1 2,6* 2,5Vlis 4,0 2,2 1,8 4,9 2,7 2,3Zurich 4,1 2,4 1,9 5,2 3,0 2,4
uisse lmnique 4,1 2,4 1,7 5,2 3,1 2,1
uisse romnde 4,1 2,1 2,0 5,2 2,6 2,6
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=1301 (V), n=17’656 (H)Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)
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113La aé a L a Va
aX V aé
cbinet. L’intensit moyenne des consulttions en cbi-
net pr hbitnt du cnton de Vud est pour s prt
comprble à l moyenne suisse (5,3 visites pr nne vs
5,2, n.s.). Le fit que l’intensit moyenne soit suprieure
à l’intensit mdine s’explique pr le fit que certins
hbitnts mentionnent un nombre prticulirement lev
de consulttions. ette diffrence entre vleur mdine
et vleur moyenne est plus mrque pour l uisse que
pour le cnton de Vud. ns le tbleu 6.2, l’nlyse du
recours selon les dterminnts est rlise pour trois
groupes de ptients:
onsulte peu: une à deux consulttions;
onsulte modrment: trois à cinq consulttions;onsulte beucoup: six consulttions et plus.
Intensité des consultations selon les troubles physiquescanton de Vaud et Suisse, 2007 (au cours des douze mois précédantl’enquête) Fig. 6.2
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Indice de troubles physiques calculé après exclusion des personnes mentionnant de la fièvre au cours des quatre semaines précédantl’enquête. Calculé en incluant la population qui ne consulte pas.
0%
20%
40%
60%
80%
100%
VD CH VD CH VD CH
41,2
15,8
9,4
40,5
18,9
10,4
32,3
27,8
20,9
35,0
25,7
19,6
19,0
32,9
35,9
34,2
24,2
20,7
1–2 consultations
3–5 consultations
6+ consultations
n=1301 (VD), n=13’086 (CH)
Troubles physiques
Pas/peu Quelques-uns Importants
0%
2%
4%
6%
8%
10%
Femmes Hommes Femmes Hommes Femmes Hommes
3,01,9
4,6
3,0
6,57,6
VD
CH
Fig. 6.3
Nombre moyen de consultations par personne et par sexe selon lestroubles physiques, canton de Vaud et Suisse, 2007 (au cours des douze mois précédant l’enquête)
Après exclusion des personnes mentionnant de la fièvre au cours des quatre semaines précédant l’enquête.Calculé en incluant la population qui ne consulte pas.
1301 (VD), n=13’086 (CH)
Troubles physiques
Pas/peu Quelques-uns Importants
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
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La aé a L a Va114
aX V aé
autnt en uisse que dns le cnton de Vud, vnt
65 ns, les personnes consultnt peu constituent l prt
l plus importnte de l popultion. au-delà de cet âge
pprissent des diffrences entre le cnton de Vud et
l’ensemble de l uisse: dns le cnton de Vud les per-sonnes de 65 ns et plus qui consultent modrment
sont plus nombreuses que celles qui consultent beu-
coup. ur le pln suisse pr contre, ce sont les personnes
de plus de 65 ns qui consultent beucoup qui sont le
plus nombreuses.
n comprison vec l’ensemble de l uisse, les Vu-
doises sont tendnciellement plus nombreuses à consul-
ter modrment tndis que les Vudois sont moins nom-
breux à consulter peu (n.s.).
ur le pln suisse, l prt de personnes consultnt
beucoup est l plus fible prmi les personnes ynt unniveu de formtion plus lev, ce qui peut s’expliquer
pr le fit que l prt de personnes mentionnnt un tt
de snt bon à trs bon est plus importnte dns cette
ctgorie (chpitre 2.1). ’illeurs, plus de l moiti des
Vudois et des Vudoises qui estiment leur tt de snt
muvis à trs muvis disent voir consult six fois ou
plus un mdecin. l est mlgr tout surprennt d’obser-
ver que 15,8% – soit environ une personne sur six – des
personnes qui estiment être en bonne snt ont consult
beucoup (6 fois et plus).
L diffrence entre le cnton de Vud et l uisseconcerne le rpport entre le recours u mdecin de
fmille (plus lev en uisse) et u mdecin spciliste
(plus lev dns le cnton de Vud). e telles diffrences
s’observent utnt pour l’ensemble de l popultion que
pour l popultion qui consulte mis elles ne sont ps
sttistiquement significtives. Pr rpport ux utres
cntons, on constte que les Vudois font significtive-
ment plus ppel u mdecin de fmille et moins ppel u
mdecin spciliste que les Genevois tndis que leur
recours u mdecin de fmille est plus bs que celui des
euchâtelois (n.s.).Lorsque l’on exmine l’intensité du recours u méde-
cin en fonction de l sévérité des troubles physiques
mentionnés, on constte peu de différence entre l popu-
ltion vudoise et l popultion suisse (figure 6.2, n.s.).
Les femmes vaudoises souffrant de troubles importants
ont tendance à moins consulter que les Suissesses dans
leur ensemble
es diffrences plus mrques entre le cnton de Vud
et l’ensemble de l uisse pprissent lorsque l’on ex-
mine sprment les deux sexes: prmi les femmes qui
souffrent de troubles physiques importnts, les Vu-
doises consultent en moyenne 6,5 fois un mdecin, lors
qu’u niveu suisse, les femmes de l même ctgorie
consultent en moyenne 7 fois un mdecin. ette diff-
rence, comme celles que l’on observe entre le cnton de
Vud et le reste de l uisse pour les utres ctgories detroubles physiques ventiles selon le sexe, ne sont ps
significtives (figure 6.3)
es diffrences entre Vudois et uisses se retrouvent
ussi lorsque l’on exmine le nombre moyen de consul-
ttions rpportes en fonction du niveu de scolrit, les
hbitnts u bnfice d’une formtion de niveu tertiire
consultnt plus (0,6 consulttion de plus pr nne et
pr hbitnt vudois que suisse, n.s.).
Prmi les femmes vudoises, le nombre de consult-
tions est reltivement stble en fonction du degr de for-
mtion. Pr contre, chez les hommes, les Vudois yntccompli uniquement leur scolrit obligtoire sont ceux
qui consultent le plus et ceux u bnfice d’une form-
tion de degr secondire sont ceux qui consultent le
moins. es derniers consultent significtivement moins
que les uisses du même niveu de formtion (rsultts
non prsents). outes les utres diffrences ne sont ps
significtives.
i on prend le totl des consulttions, pr rpport à
2002, le nombre moyen pr hbitnt ugment ussi
bien dns le cnton de Vud (de 3,9 en 2002 à 4,1 en
2007, n.s.) que dns l’ensemble de l uisse (de 3,7 à4,1, sig.).
Ce sont les personnes qui consultent beaucoup qui solli-
citent surtout le médecin spécialiste
n 2007, prmi l popultion qui dit consulter peu, le
recours u mdecin spciliste est plus fible que celui u
mdecin de fmille, ussi bien chez les femmes que chez
les hommes (figure 6.4). n peut supposer qu’il est rre
d’ller directement chez le mdecin spciliste et que le
mdecin de fmille joue djà le rôle de «gate-keeper».
Le recours u mdecin spciliste semble pour s prt
ssoci u cinquime de l popultion (20,8%) qui dit
consulter beucoup. Finlement, chez les femmes, le
recours u mdecin gyncologue ugmente vec l’inten-
sit du recours en gnrl.
Dans le canton de Vaud, les hommes ont tendance à
plus consulter le médecin spécialiste que les femmes.
L’inverse s’observe pour le médecin de famille
ndpendmment de l’intensit du recours et si l’on fit
bstrction de l ctgorie prticulire du gyncologue,les Vudois consultent moins le mdecin de fmille et
plus le spciliste que les Vudoises (Vudois: 1,8 et 1,6,
8/7/2019 La santé dans le canton de Vaud Analyse des données de l’Enquête suisse sur la santé 2007 Editeurs: Observatoire…
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115La aé a L a Va
aX V aé
n.s. respectivement; Vudoises: 2,4 et 1,4). au niveu
suisse, le nombre moyen de consulttions chez le mde-
cin de fmille et le spciliste est similire pour les deux
sexes (uisses: 2,2 et 1,4; uissesses: 2,5 et 1,3). n ex-
minnt le recours totl (mdecine de fmille + mdecine
spcilise), on constte que les Vudoises consultent
lgrement plus que les uissesses, mis cette diffrence
n’est ps significtive.
Les médecins de famille sont les médecins
les plus sollicités
n exminnt le recours selon l’âge, l diffrence entre
les sexes reste sttistiquement non significtive (figure
6.5). Le recours u mdecin de fmille ugmente vec
l’âge pour les deux sexes et il semble plus importnt
chez les femmes que chez les hommes. Pr contre, les
Vudois âgs de moins de 50 ns ont tendnce à recourir
plus u mdecin spciliste qu’u mdecin de fmille. Le
recours u mdecin gyncologue diminue rgulirementlorsque l’âge ugmente.
Nombre moyen de consultations par personne et par sexe selon l’intensitédes consultations et le type de spécialisation, canton de Vaud, 2007(au cours des douze mois précédant l’enquête) Fig. 6.4
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
0
4
8
12
16
1–2 3–5 6+ 1–2 3–5 6+
0,60,20,6
2,1
0,80,9
5,9
4,2
2,4
1,00,3 2,6
1,2 6,2
8,2
Médecin de familleMédecin spécialiste
Gynécologue
n=1301
Intensité des consultations
Femmes Hommes
0
1
2
3
4
15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65+ ans 15–34 ans 35–49 ans 50–64 ans 65+ ans
1,8
1,2
0,8
0,3
1,3
1,2
1,9
1,2
1,2
2,1
1,5
1,4
2,2
2,1 2
,5
3,2
1,2
1,9
1,8
2,8
Médecin de famille
Médecin spécialiste
Gynécologue
Nombre moyen de consultations par personne, par sexe et par âge,selon le type de spécialisationcanton de Vaud, 2007 (au cours des douze mois précédant l’enquête) Fig. 6.5
n=1301
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Femmes Hommes
8/7/2019 La santé dans le canton de Vaud Analyse des données de l’Enquête suisse sur la santé 2007 Editeurs: Observatoire…
http://slidepdf.com/reader/full/la-sante-dans-le-canton-de-vaud-analyse-des-donnees-de-lenquete-suisse 118/160
La aé a L a Va116
aX V aé
l fut prciser que, comme le recours exmin dns
l’nquête suisse sur l snt est uto-rpport, il est sou-
mis à un biis de mmoire et un biis de dsirbilit (l
personne dpte s rponse selon ce qui est dsirble
socilement). es deux biis entrînent une sous-estim-tion du recours ux consulttions mdicles en cbinet.
n comprnt les vleurs de 2007 du recours pour le
cnton de Vud, à celles du recours en 2004 dns le pool
de donnes sntsuisse®, on note des crts importnts,
surtout pour le recours u mdecin «gnrliste» syst-
mtiquement plus lev dns le pool de donnes. et
crt s’ccentue fortement prs 65 ns (dns le pool
des donnes, de 5 à 9 consulttions/ssur/n chez le
mdecin gnrliste et 3 consulttions/ssur/n chez le
spciliste) (rpport rlis pr l’bservtoire suisse de l
snt pour les utorits vudoises en 2006 (voir Jccrduedin et l., 2007). ne prtie des diffrences s’ex-
plique peut-être pr l’crt des nnes (2004 vs 2007)
ou des dfinitions des mdecins «gnrlistes» ou sp-
cilistes diffrentes. horiquement, le recours devrit
être plus lev dns l’ puisque cette enquête inclut
ussi le recours li ux utres ssurnces que l’ssurnce-
mldie obligtoire, comme l’ssurnce ccident. n-
moins il semble qu’elle sous-estime le recours de mnire
non ngligeble. ne des risons en est que les cs
lourds, moins ccessibles, sont sous-reprsents.
6.2 Recours aux examens/mesures préventifs
L perspective de ce rpport se foclise sur les personnes
qui ont fit des exmens prventifs durnt les douze
mois prcdnt l’enquête, ce qui revient à exminer l’in-
cidence nnuelle d’un type d’exmen. Lorsque des
recommndtions existent, cette incidence peut lors
être compre à l couverture souhite, qui correspond
à l’inverse de l priodicit recommnde: si un exmenest recommnd tous les trois ns, l couverture nnuelle
souhite s’lve à 33% de personnes contrôles, prmi
l popultion vise.
Le recours ux diffrents exmens/mesures est pr-
sent selon le type de pthologie vise: mldies chro-
niques, cncers et grippe.
6.2.1 Dépistage des maladies chroniques
Le tbleu 6.3 dcrit les personnes qui se sont soumises
à un contrôle de l tension rtrielle, de l glycmie(tux de sucre snguin) ou de l cholestrolmie (tux
de cholestrol snguin) dns les douze mois prcdnt
l’enquête. es exmens sont rliss dns deux situ-
tions diffrentes:
1. ns le cs d’un dpistge des mldies crdio-vs-
culires ou du dibte, chez des personnes en bonne
snt, il s’git d’une mesure de prvention primire;2. Lorsque ces contrôles s’effectuent dns le cdre de l
prise en chrge mdicle de mldies crdio-vscu-
lires ou utres, ncessitnt un contrôle de ces fc-
teurs de risque, il s’git plutôt d’une mesure de pr-
vention secondire.
ns l’nlyse qui suit, ces deux situtions ne peuvent
être distingues. es deux formes de prvention sont
regroupes et leur prvlence exmine ensemble.
On n’observe pas de différences univoques entre le
comportement de la population vaudoise et celui de
l’ensemble de la population suisse face aux contrôles
ciblant des maladies chroniques
au totl, l tension rtrielle t contrôle chez
presque trois qurts des hbitnts du cnton de Vud
(71,9%), l glycmie t contrôle chez plus de l moi-
ti d’entre eux (56,3%) et l cholestrolmie chez l
moiti de l popultion (50,0%). Plus de trois qurts de
l popultion âge de plus de 65 ns dit voir fit
contrôler une fois s glycmie (78,3%) ou s cholestro-
lmie (80,7%) et neuf personnes sur dix disent voir fitcontrôler leur tension rtrielle (90,9%).
L popultion vudoise s’est moins soumise u
contrôle de l tension rtrielle et de l cholestrolmie
que l popultion suisse, elle s’est pr contre plus sou-
mise u contrôle de l glycmie (diffrence significtive
seulement pour l cholestrolmie).
n exminnt le recours à ces exmens selon le sexe,
on constte que les hommes vudois se sont significti-
vement moins soumis u contrôle de l tension que l’en-
semble des uisses, de même en ce qui concerne les
Vudoises pour le contrôle de l glycmie. i on regrdece type de recours en fonction de l’âge, on s’perçoit
que l popultion vudoise âge de 40 à 64 ns ten-
dnce à moins fire contrôler s tension rtrielle (72,2%
vs 78,1%), tndis que celle âge de 65 ns et plus ten-
dnce à fire plus contrôler s cholestrolmie (80,7% vs
74,2%). es diffrences sont significtives.
Le recours à ces exmens pr les hbitnts de ntio-
nlit trngre est comprble à celui des hbitnts de
ntionlit suisse (n.s.). Pr contre, l proportion de per-
sonnes qui disent voir subi un contrôle est plus impor-
tnte (16 à 23% de diffrence) prmi celles qui dclrentvoir un mdecin de fmille.
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117La aé a L a Va
aX V aé
Tab. 6.3 Examens préventifs pour les maladies cardio-vasculaires et le diabète,cnton de Vud et uisse, 2007(u cours des douze mois prcdnt l’enquête, en %)
ension rtérielle Glycémie holestérolémie
V H V H V H
Total 71,9 75,8 56,3 50,9 50,0 54,5
Sexe Femmes 79,2 81,0 53,0 54,3 60,6 57,1 Hommes 64,5 70,2 46,9 47,4 51,8 51,9
Classes d'âge 15–39 ns 64,0 66,3 37,0 37,8 44,0 43,240–64 ns 72,2 78,1 51,8 52,0 55,8 53,6
65 ns et plus 90,9 91,3 78,3 76,5 80,7 74,2
Formation colrit obligtoire 81,3 80,8 67,7 62,9 71,4 66,8egr secondire 70,8 75,7 50,2 51,1 57,4 54,3
egr tertiire 69,6 73,7 41,6 45,0 47,3 48,9
Nationalité uisses 72,6 76,3 49,9 51,1 56,7 54,4
trngers 70,0 73,8 50,4 50,2 55,4 54,9
Revenu d’équivalencedu ménage
Jusqu'à 2999 HF 71,0 73,3 50,4 48,0 55,2 52,1e 3000 à 4499 HF 71,8 77,9 51,4 55,1 58,2 57,2e 4500 à 5999 HF 71,3 77,0 45,1 51,4 55,2 55,5HF 6000 et plus 73,8 77,3 53,8 49,6 56,6 51,8
Degré d'urbanisation Ville 72,0 76,4 50,8 51,8 56,4 55,3mpgne 71,5 74,3 47,9 48,6 56,1 52,4
Santé subjective onne/trs bonne 68,7 73,5 45,1 47,4 51,6 51,1oyenne à trs muvise 93,4 91,9 84,7 76,2 84,4 75,7
Troubles physiques Ps/peu de troubles 63,5 70,1 47,9 45,8 53,4 50,1Quelques troubles 74,5 76,2 48,2 50,6 53,9 53,7roubles importnts 80,7 83,7 56,7 59,8 62,6 62,1
A un médecin defamille ui 74,7 77,8 53,8 53,6 59,9 56,9on 59,2 61,3 32,4 31,3 36,0 34,2
Comparaisonrégionale
Suisse 75,8 50,9 54,5
Vaud 71,9 56,3 50,0
erne 75,8 52,1 55,2
Fribourg 76,7* 51,4* 53,3Genve 77,4 59,6 53,2*euchâtel 77,3* 62,5 53,4essin 83,6* 66,6* 62,8*
Vlis 77,1 56,3 51,5Zurich 77,3 52,8 51,6
uisse lmnique 75,9 50,4 52,8
uisse romnde 74,2 50,5 56,9
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007ension rtrielle: n=1306 (V), n=17’638 (H); glycmie: n=1258 (V), n=16’817 (H); cholestrolmie: n=1132 (V), n=14’639 (H)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)emrque: les clsses d’âge sont diffrentes de celles des tbleux 6.1 et 6.2 cr dns l’enquête certines questions sont ssocies à une limite d’âge.
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La aé a L a Va118
aX V aé
Pour ces trois mesures, les couvertures observées dns
le cnton de Vud ne sont ps significtivement diffé-
rentes des vleurs ntionles. Pr contre, en ce qui
concerne le contrôle de l tension rtérielle et de l glycé-
mie, elles sont significtivement plus bsses dns le cn-ton de Vud qu’en uisse romnde, où l différence est
d’bord due à l couverture fribourgeoise, et u essin.
Les personnes qui ont suivi la seule scolarité obligatoire
sont plus nombreuses à s’être soumises à ces examens
que celles ayant une formation de niveau plus élevé
L proportion de personnes qui disent s’être soumises à
un contrôle est plus leve prmi les personnes qui ont
suivi l scolrit obligtoire que prmi celles ynt une
formtion de niveu secondire ou tertiire (figure
6.6). es diffrences s’observent u niveu du cnton et
u niveu de l uisse et elles sont sttistiquement signi-
fictives.
omme ces mesures concernent des personnes enbonne snt qui font un test de dpistge et des per-
sonnes mldes qui font lors un contrôle u cours d’un
tritement mdicl, cette diffrence pourrit être lie u
meilleur tt de snt de l popultion ynt un meilleur
niveu de formtion. n effet, ces contrôles sont plus
souvent rliss prmi l popultion qui mentionne souf-
frir de troubles importnts que prmi l popultion qui
mentionne peu ou ps de troubles physiques (figure
6.7).
0%
20%
40%
60%
80%
100%
VD CH VD CH VD CH
69,6
73,7
41,6
45,0
47,3
48,9
70,8
75,7
50,2
51,
1
57,4
54
,3
81,3
80,8
67,7
62,9 7
1,4
66,8
Scolarité obligatoire
Degré secondaire II
Degré tertiaire
Proportion de personnes mentionnant un examen préventif des maladiescardio-vasculaires ou du diabète selon la formation, canton de Vaudet Suisse, 2007 (au cours des douze mois précédant l’enquête) Fig. 6.6
Tension artérielle:n=1306 (VD), n=17’638 (CH);glycémie:n=1259 (VD), n=16’817 (CH);cholestérolémie:n=1132 (VD), n=14’639 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Tension artérielle Glycémie Cholestérolémie
0%
20%
40%
60%
80%
100%
VD CH VD CH VD CH
80,7
83,7
56,7
59,8
62,6
62,17
4,5
76,2
48,2
50,6
53,9
53,7
63,5
70,1
47,9
45,8
53,4
50,1
Pas/peuQuelques-uns
Importants
Proportion de personnes mentionnant un examen préventif des maladiescardio-vasculaires ou du diabète selon les troubles physiques,canton de Vaud et Suisse, 2007 (au cours des douze mois précédant l’enquête) Fig. 6.7
Tension artérielle:n=1306 (VD), n=17’638 (CH);glycémie: n=1259 (VD), n=16’817 (CH);cholestérolémie :n=1132 (VD), n=14’639 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
Tension artérielle Glycémie Cholestérolémie
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119La aé a L a Va
aX V aé
6.2.2 Dépistage des cancers
Le tbleu 6.4 dcrit les personnes qui se sont soumises
à un exmen de dpistge pour des cncers durnt les
douze mois prcdnt l’enquête, selon leurs crctris-
tiques sociodmogrphiques u niveu suisse cr l’chntillon vudois est trop petit pour pouvoir être ex-
min de mnire spcifique (l’enquête recense pr
exemple 149 Vudoises ynt subi une mmmogrphie
dns l’nne). n se foclisnt sur l’incidence nnuelle du
dpistge, les chntillons sont plus petits et les nlyses
pr sous-groupes sont plus restreintes (pr exemple en
fonction de l’âge). ette pproche ne permet ps non
plus d’exminer à quelle frquence (nnuelle, tous les
deux ns, etc.) les personnes bnficient d’un test de
dpistge et insi d’identifier vec prcision si certins
groupes de l popultion serient trop contrôls.avnt 40 ns, presque une femme sur deux subi un
dpistge du cncer du col de l’utrus durnt l’nne
(49,2%), frquence qui diminue significtivement à une
femme sur cinq prs 65 ns (21,9%). ette couverture
est stisfisnte puisque, selon les recommndtions du
Progrmme ntionl contre le cncer 2005-2010, les
femmes entre 26 et 60 ns devrient subir un preil test
tous les trois ns, ce qui correspond à une couverture
nnuelle souhitble de 33%. es nlyses plus
dtilles serient toutefois ncessires pour tirer des
conclusions qunt à l couverture obtenue dns cetteenquête.
ntre 40 et 64 ns, une femme sur cinq subi une
mmmogrphie durnt l’nne (19,3%), u-delà de 64
ns, l frquence diminue à une femme sur six environ
(15,3%). Les progrmmes de dpistge du cncer du
sein prconisent en gnrl une mmmogrphie tous les
2 ns. Pr consquent, l couverture nnuelle souhi-
tble pour cet exmen s’lverit à 50%.
ntre 40 et 64 ns, un homme sur cinq s’est fit
contrôler l prostte (19,6%) tndis que cette proportion
s’lve à deux hommes sur cinq ds 65 ns (42,0%). Les
hommes hbitnt les rgions urbines sont plus nom-
breux que ceux des rgions rurles à voir bnfici du
dpistge du cncer de l prostte. Les recommnd-
tions concernnt l frquence vec lquelle un tel dpis-
tge doit être rlis n’tnt ps encore clirement dfi-
nie, il n’est ps possible d’estimer quelle couverture
nnuelle de dpistge devrit être obtenue.
Le gradient socio-économique est plus marqué pour le
dépistage du cancer du col de l’utérus que celui du can-
cer du sein ou de la prostate
avec un niveu de formtion secondire ou tertiire, le
dpistge du cncer du col de l’utrus devient plus fr-quent. n observe l même tendnce, quoique moins
mrque, pour le dpistge du cncer de l prostte
(n.s.). Le dpistge du cncer du sein pr mmmogr-
phie est qunt à lui plus frquent prmi les femmes sns
formtion post-obligtoire (n.s.).
Le dépistage du cancer du sein ou de la prostate est plus
fréquent parmi la population qui dit avoir un médecin
de famille
Les proportions d’exmens de dpistge du cncer de lprostte ou du sein sont plus leves prmi les personnes
qui mentionnent voir un mdecin de fmille (n.s.), ce
qui ne s’observe ps pour le dpistge du cncer du col
de l’utrus, exmen qui est gnrlement rlis pr le
mdecin gyncologue.
Les Vaudoises font plus de tests de dépistage du cancer
du sein que les autres Suissesses
Le tux de dpistge du cncer du sein ds 20 ns et ds
50 ns est significtivement plus lev dns le cnton de
Vud qu’en uisse. Pour les femmes de plus de 50 ns,
cette sitution refltnt l’introduction des progrmmes
de dpistge se retrouve dns les cntons ltins à l’ex-
ception du cnton de euchâtel. Pr contre, le tux de
dpistge du cncer du col de l’utrus ou de l prostte
est plus bs dns le cnton de Vud qu’en uisse (n.s.).
Le tbleu 6.5 compre les proportions de personnes
âges de plus de 20 ns qui mentionnent voir subi dif-
frents exmens de dpistge du cncer dns le cnton
de Vud et en uisse. oncernnt le dpistge du cncer
du côlon, les proportions de personnes ynt fit un testde dpistge dns l’nne sont fibles et les vleurs du
cnton de Vud sont comprbles à celles de l uisse. a
prtir de 40 ns, environ une personne sur sept subi un
dpistge du cncer de l peu dns l’nne, proportions
plus leves dns le cnton de Vud que dns l’ensemble
de l uisse (15,8 vs 11,2%).
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La aé a L a Va120
aX V aé
Tab. 6.4 Examens de dépistage du cancer,uisse, 2007 (u cours des douze mois prcdnt l’enquête, en %)
Femmes (dès 20 ns) Hommes (dès 40 ns)
ncer du col de l’utérus (frottis) ncer du sein ncer de l prostte
Total 42,7 13,1 25,6
Classes d'âge 15–39 ns 49,2 3,3 .40–64 ns 47,5 19,3 19,6
65 ns et plus 21,9 15,3 42,0
Formation colrit obligtoire 27,3 15,5 20,9
egr secondire 44,0 12,9 25,5 egr tertiire 49,0 12,1 26,9
Nationalité uisses 42,1 13,3 26,6trngers 45,7 12,5 20,8
Revenu d’équivalencedu ménage
Jusqu'à 2999 HF 42,3 10,7 19,1e 3000 à 4499 HF 40,8 13,5 27,6e 4500 à 5999 HF 46,8 15,5 29,9
HF 6000 et plus 48,2 14,5 28,6Degré d’urbanisation Ville 44.2 13,9 27,1
mpgne 38.3 11,0 21,6
Santé subjective onne/trs bonne 43,9 12,2 23,9oyenne à trs muvise 35,1 18,7 35,9
Troubles physiques Ps/peu de troubles 40,3 12,0 23,7Quelques troubles 43,9 13,7 25,9
roubles importnts 43,2 13,5 30,5
A un médecin defamille
ui 42,5 13,8 27,6on 43,7 8,5 7,4
ncer du col del’utérus (frottis)
ncer du sein ncer de lprostte
Femmes (dès 20 ns) Femmes (dès 20 ns) Femmes (dès 50 ns) Hommes (dès 40 ns)
Comparaisonrégionale
Suisse 42,7 13,1 21,3 25,6Vaud 39,6 19,2* 33,7* 22,7erne 40,4 11,6 17,3* 24,8
Fribourg 39,1 19,0* 38,2* 19,8*Genve 46,6 22,9* 37,4* 30,7euchâtel 29,5* 14,5 20,9 27,5essin 47,2* 19,6* 28,3* 30,9*
Vlis 33,8* 19,2* 36,7* 27,1Zurich 45,4 10,7* 16,8* 25,1
uisse lmnqiue 43,7 10,4 16,5 25,4
uisse romnde 39,0 19,7 34,5 25,3
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007ncer du col de l’utrus (ds 20 ns): n=9364; cncer du sein (ds 20 ns): n=9467; cncer de l prostte (ds 40 ns): n=5152. ntre 0 et 9 rponses seulement* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)
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121La aé a L a Va
aX V aé
6.2.3 Prévention de la grippe
Dans le canton de Vaud, le taux de vaccination des per-
sonnes âgées de plus de 65 ans est supérieur à celui du
reste de la Suisse
Pour le cnton de Vud, ce sont 21% des personnes qui
disent voir t vccines contre l grippe, une fr-
quence significtivement plus leve que le reste de l
uisse (tbleu 6.6). Le groupe cible pour cette vccin-
tion est d’bord les personnes âges de plus de 65 ns,qui devrient se fire vcciner chque nne71. Prmi
cette popultion cible, l couverture vccinle est plus
leve de 3% à 5% dns le cnton de Vud qu’en
uisse, mis cette diffrence n’est sttistiquement ps
significtive. ainsi, un peu moins de l moiti de l
popultion vudoise âge de 65 à 74 ns est protge
contre l grippe. a prtir de 75 ns, ce sont presque trois
personnes sur cinq qui disent être vccines, une propor-
tion semblble dns le cnton de Vud et dns le reste
de l uisse.
n exminnt l couverture vccinle pour toute lpopultion, l diffrence observe entre le cnton de
Vud et l uisse est plutôt due ux Vudoises qu’ux
Vudois. autnt en uisse que dns le cnton de Vud,
l prt de l popultion qui s’est fit vcciner est de 10%
71 elon les recommndtions pour l vccintion contre l grippe de l’f-
fice fdrl de l snt publique (FP, 2007b) en collbortion vec leGroupe de trvil nfluenz et l ommission fdrle pour les vccin-tions.
plus bsse prmi l popultion ynt un niveu de for-
mtion secondire ou tertiire que prmi celle ynt un
niveu de scolrit obligtoire (n.s. dns le cs du cnton
de Vud, sig. u niveu suisse). avoir un mdecin de
fmille ou juger son tt de snt comme muvis ou
moyen sont tous deux significtivement ssocis à des
proportions de vccintions plus leves ce qui peut être
li u fit que l vccintion est recommnde pour les
mldes chroniques.
nfin, contrirement à ce que l’on observe en uisseen gnrl, dns le cnton de Vud, l prt de l popul-
tion vccine est lgrement plus leve prmi l popu-
ltion vivnt en milieu rurl qu’urbin.
Pour toutes ces mesures (dpistge du cncer de l
peu, de l prostte, du sein et du col de l’utrus, vcci-
ntion contre l grippe), les chngements observs entre
2002 et 2007 ne sont ps sttistiquement significtifs
pour l uisse; de même pour le cnton de Vud, à l’ex-
ception du dpistge du cncer de l peu et du sein.
Tab. 6.5 Types d’examens de dépistage,cnton de Vud et uisse, 2007 (u cours des douze mois prcdntl’enquête, en % de l popultion mentionnnt voir subi u moins un exmen)
V H
Femmes (dès 20 ans)
ncer du col de l'utrus 39,6 42,7ncer du sein (mmmogrphie) 19,2* 13,1
Hommes (dès 40 ans) ncer de l prostte 22,7 25,6
Tous (dès 40 ans) ncer de l peu 15,8* 11,2ncer du côlon 8,7 8,4
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007ncer du col de l’utrus (ds 20 ns): n=689 (V), n=9364 (H); cncer du sein (ds 20 ns): n=698 (V), n=9467 (H); cncer de l prostte (ds 40 ns):n=367 (V), n=5152 (H); cncer de l peu: n=1321 (V), n=11’957 (H); cncer du côlon: n=839 (V), n=11’825 (H)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)
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aX V aé
Tab. 6.6 Vaccin contre la grippe, cnton de Vud et uisse, 2007 (u cours des douze mois précédnt l’enquête, en %)
V H
Total 21,0 16,7
Sexe Femmes 23,4 16,7 Hommes 18,5 16,7
Classes d'âge oins de 65 ns 13,9 9,665–74 ns 47,5 42,5
75 ns et plus 60,8 57,8
Formation colrit obligtoire 29,8 24,9egr secondire 20,2 15,3
egr tertiire 19,0 16,6
Nationalité uisses 21,5 17,2
étrngers 19,1 13,9
Revenu d’équivalence du ménage Jusqu'à 2999 HF 17,6 14,3
e 3000 à 4499 HF 25,8 18,6
e 4500 à 5999 HF 17,5 16,4HF 6000 et plus 23,3 18,1
Degré d’urbanisation Ville 20,7 17,8mpgne 21,6 13,8
Santé subjective onne/trs bonne 17,8 14,2oyenne à trs muvise 42,2 35,6
Troubles physiques Ps/peu de troubles 15,9 13,7Quelques troubles 22,4 17,1roubles importnts 26,3 21,1
A un médecin de famille ui 23,5 17,7 on (9,3) 9,1
Comparaison régionale Suisse 16,7Vaud 21,0*
erne 16,6
Fribourg 13,9*Genve 19,1euchâtel 18,3essin 19,5*
Vlis 16,5Zurich 16,4
uisse lmnique 15,9uisse romnde 18,3
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007
n=1059 (V), n=14’143 (H)Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)
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123La aé a L a Va
aX V aé
6.3 Recours à la médecine complémentaire
ette prtie dcrit les crctristiques sociodmogr-
phiques des personnes qui mentionnent voir fit ppel
à l mdecine complmentire et/ou lterntive (a)dns les douze mois prcdnt l’enquête. Pour simplifier
le texte, seul le terme de mdecine complmentire est
utilis. ns le tbleu 6.7, le recours est exmin sp-
rment pour les mdecins et les thrpeutes non mde-
cins. Les diffrentes formes de mdecines complmen-
tires sont ensuite exmines pr rpport à leur
importnce reltive et pr rpport à l’intensit moyenne
de leur recours. L’interprttion des donnes de cette
prtie doit tenir compte du fit que les chntillons sont
trs petits. n outre, il fut prciser que l formultion de
l question de l’enquête ne permet ps d’identifier lerecours simultn à un mdecin et à un thrpeute non
mdecin.
Les Vaudois et les Vaudoises recourent plus à la méde-
cine complémentaire que les Suisses et les Suissesses
Le recours à ces formes de mdecine est fortement
influenc pr le sexe. au niveu suisse, il est environ
deux fois plus importnt chez les femmes que chez leshommes. ns le cnton de Vud, on observe l même
tendnce mis elle est moins mrque en ce qui
concerne le recours à l a dlivre pr des mdecins
qu’à l a dlivre pr des thrpeutes non mdecins.
l semble exister un grdient li à l’âge (sig. dns le
cs du recours ux thrpeutes non mdecins), vec une
prt plus importnte vnt 40 ns, observtion qui pour-
rit reflter un effet de cohorte. ns l mesure où le
nombre d’observtions est insuffisnt pour l clsse
d’âge des 65 ns et plus pour le cnton de Vud, l’inter-
prttion des rsultts concernnt cette trnche de lpopultion ne peut être fite que pour l uisse.
Tab. 6.7 Recours aux prestations de médecine complémentaire (MCA),cnton de Vud et uisse, 2007(u cours des douze mois prcdnt l’enquête, en %)
a uprès d'un médecin a uprès d’un thérpeutenon médecin
V H V H
Total 16,6 10,3 15,3 12,8
Sexe Femmes 19,8 13,6 20,8 17,4
Hommes 13,2 6,7 9,4 7,8
Classes d'âge 15–39 ns 18,3 11,6 15,3 11,740–64 ns 17,1 10,5 19,4 15,4
65 ns et plus (0,5) 6,5 (3,9) 8,4
Formation colrit obligtoire (14,0) 7,4 (7,7) 7,7
egr secondire 16,6 9,9 13,9 11,9 egr tertiire 17,5 12,0 20,1 16,5
Nationalité uisses 17,0 10,5 15,3 13,3
trngers (15,0) 9,1 (15,2) 10,1
Revenu d’équivalence du ménage Jusqu'à 2999 HF 16,2 10,4 14,4 12,1
e 3000 à 4499 HF 13,4 10,3 16,3 12,9
e 4500 à 5999 HF 19,7 10,1 (14,0) 14,0HF 6000 et plus 18,6 9,9 16,8 14,6
Degré d’urbanisation Ville 17,1 10,5 16,7 13,1mpgne 15,3 9,7 11,7 12,2
Santé subjective onne/trs bonne 16,9 9,7 14,9 12,6
oyenne à trs muvise 13,8 15,1 18,5 15,2
Troubles physiques Ps/peu de troubles 11,7 6,6 11,0 9,3
Quelques troubles 16,0 10,4 (14,4) 12,9
roubles importnts 21,9 15,5 19,5 16,9
A un médecin de famille ui 18,4 10,6 15,0 12,8 on 8,4 7,9 16,6 13,4
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=986 (V), n=13’154 (H)Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)
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La aé a L a Va124
aX V aé
ur le pln suisse, l forme de mdecine complmen-
tire l plus sollicite est l’homopthie, suivie de l’cu-
puncture et de l mdecine mnuelle (figure 6.8). a
noter le recours prticulirement lev u shitsu/
rflexologie uprs des thrpeutes non mdecins.L’intensit du recours ux mdecines complmentires
dns le cnton de Vud est prmi les plus leves de
uisse. Plus de l moiti de ces consulttions sont four-
nies pr des thrpeutes non mdecins. L diffrence pr
rpport u reste de l uisse et ux utres cntons n’est
cependnt ps significtive (figure 6.9). n constte que
les vritions entre cntons sont plus importntes pour le
recours ux thrpeutes non mdecins.
6.4 Recours aux hôpitaux
Le recours ux hôpitux se dcompose en recours ux
soins intr-muros, donc ux hospitlistions, et le recours
ux services mbultoires qui comprennent les consult-tions en policliniques et les urgences.
Plus d’un hbitnt sur dix (11,7%) du cnton de Vud
t hospitlis u moins une fois durnt l’nne prc-
dnt l’enquête, vec un nombre moyen de 10 journes
d’hospitlistion pr hbitnt (tbleu 6.8). e recours
est comprble à celui de l sttistique mdicle de l’F
en 2007 puisque le tux d’hospitlistion s’levit à
Recours aux différentes formes de médecine complémentaireSuisse, 2007 (au cours des douze mois précédant l’enquête)
Fig. 6.8
© Office fédéral de la statistique (OFS)Sources: OFS, Enquête suisse sur la santé
Les pourcentages entre parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n=10–29)
0% 1% 2% 3% 4% 5%
Training autogène, hypnose
Médecine ayurvédique
Thérapie neurale
Biorésonance
Shiatsu/Réflexologie
Médecine anthroposophique
Phytothérapie
Médecine traditionnelle chinoise (sans acupuncture)
Médecine manuelle, chiropratique
Acupuncture
Homéopathie3,4
2,9
2,4
0,7
0,7
0,6
0,5
0,5
0,3
(0,2)
(0,1)
2,0
1,5
2,3
0,6
1,4
(0,1)
3,6
0,6
(0,1)
0,7
0,4
Thérapeute non médecin
Médecin
n=13’154
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6
Suisse
Vaud
Berne
Fribourg
Genève
Neuchâtel
Tessin
Valais
Zurich
Suisse alémanique
Suisse romande
0,40 0,65
0,55 0,81
0,36 0,45
0,45 0,47
0,42 0,98
0,93 0,42
0,36 0,59
0,44 0,49
0,27 0,60
0,37 0,63
0,51 0,73
Médecin
Thérapeute non médecin
Nombre moyen de consultations en médecine complémentaire par habitantcomparaison régionale, 2007 (au cours des douze mois précédant l’enquête) Fig. 6.9
n=986 (VD); n=13’154 (CH)
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: OFS, Enquête suisse sur la santé 2007
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125La aé a L a Va
aX V aé
10,0% de l popultion vudoise et 11,0% de l popu-
ltion suisse (dure moyenne de sjour de 7,4 jours pour
le cnton de Vud et 7,6 jours pour l uisse). Les diff-
rences s’expliquent pr des diffrences mthodologiques
(enquête pr chntillon vs relev exhustif).n 2007, les Vudois sont moins nombreux à voir t
hospitliss que les Vudoises, mis pour des sjours plus
longs (n.s.). L probbilit d’être hospitlis ugmente
vec l’âge. a prtir de 65 ns, presque une personne sur
six t hospitlise, une proportion infrieure à celle
observe u niveu suisse. Les diffrences observes pr
rpport u niveu de formtion sont pr contre peu mr-ques, à l’exception de celles concernnt le degr secon-
dire .
Tab. 6.8 Recours aux prestations ambulatoires et intra-muros des hôpitaux,cnton de Vud et uisse, 2007(u cours des douze mois prcdnt l’enquête, en %)
Prt de l popultion ynteu recours ux presttionsmbultoires(y c. ux urgences)
Prt de l popultion ynteu recours ux presttionsintr-muros
oyenne des joursd'hospitlistion(pr ptient)
V H V H V H
Total 19,7 16,2 11,7 11,4 10,0 9,8Sexe Femmes 19,2 15,6 10,9 12,2 7,3 9,5 Hommes 20,1 16,9 7,6 10,5 12,3 10,2
Classes d'âge oins de 65 ns 19,5 15,9 8,4 9,9 9,3 7,9 Plus de 65 ns 20,6 17,5 13,1 18,0 12,0 14,7
Formation colrit obligtoire 20,0 17,3 (12,9) 13,3 (19,0) 12,6
egr secondire 20,0 16,1 8,2 11,5 6,7 9,0 egr tertiire 18,8 15,8 9,3 10,0 (8,6) 10,0
Nationalité uisses 19,6 16,0 8,8 11,5 10,3 9,9trngers 20,0 17,1 10,3 10,7 . 9,5
Revenu d’équivalence du ménage Jusqu'à 2999 HF 20,5 16,5 7,8 11,9 6,3 8,7e 3000 à 4499 HF 20,0 15,3 8,3 11,7 4,8 9,7e 4500 à 5999 HF 19,7 17,0 (9,1) 11,3 (40,2) 14,1HF 6000 et plus 16,1 16,3 (8,5) 10,3 (6,4) 8,9
Degré d’urbanisation Ville 20,6 17,0 10,4 11,3 7,1 10,0mpgne 17,2 14,1 (5,9) 11,6 12,8 9,5
Santé subjective onne/trs bonne 17,2 14,2 7,8 9,1 6,5 7,0oyenne à trs muvise 34,3 29,0 18,2 25,8 20,1 16,4
Troubles physiques Ps/peu de troubles 11,3 10,7 6,2 8,0 9,5 7,4Quelques troubles 20,2 16,0 8,6 10,4 6,5 8,4roubles importnts 29,4 23,7 12,5 16,9 7,1 12,5
A un médecin de famille ui 19,6 16,6 9,4 11,8 10,2 10,1on 19,7 13,5 8,6 8,4 . 7,6
Comparaison régionale Suisse 16,2 11,4 9,8
Vaud 19,7* 11,7* 9,7
erne 16,4 11,2* 8,5Fribourg 12,8 13,3 14,3Genve 16,2* 13,3 13,5euchâtel 18,1 12,2 12,6
essin 10,6 9,6 9,9Vlis 15,0 11,3 10,6*Zurich 12,1 11,6 8,1*
uisse lmnique 14,9 11,8 9,3
uisse romnde 19,6 10,0 11,7
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007n=1049 (V), n=18’731 (H). ntre 0 et 9 rponses seulement. Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)
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La aé a L a Va126
aX V aé
oins de 10% de l popultion qui se considre en
bonne snt contre un cinquime de l popultion qui se
considre en muvise snt ont t hospitlises dns
les douze mois prcdnt l’enquête, proportions que l’on
retrouve sur le pln suisse (diffrence significtive dns lecs des personnes qui se considrent en bonne snt,
n.s. en ce qui concerne celles se considrnt en muvis
tt de snt).
Dans le canton de Vaud, le recours aux services ambula-
toires des hôpitaux semble être indépendant de l’âge,
du sexe ou du niveau de formation
n 2007, on constte peu de diffrences entre les sexes
en ce qui concerne le recours ux soins hospitliers
mbultoires. e recours est significtivement plus lev
dns le cnton de Vud que dns le reste de l uisse.n note ussi peu de diffrences qunt à l probbilit
de recourir à ces services en fonction de l’âge ou du
niveu de formtion. e même, le recours à ces services
est comprble prmi les personnes mentionnnt voir
un mdecin de fmille ou non.
ntre 2002 et 2007, ussi bien l proportion de l
popultion vudoise que l prt de l popultion suissequi fit ppel à des tritements hospitliers mbul-
toires ugment de mnire significtive (respective-
ment de 13,8% à 19,7% et de 12,8% à 16,2%). L
diminution de l prt de l popultion vudoise qui fit
ppel à des tritements intr-muros (de 10,5% à 9,2%)
est glement significtive. ette dernire proportion n’
ps chng u niveu suisse.
Opération de l’articulation du genou et hystérectomie
moins fréquentes dans la population vaudoise que
suisseL’enquête demnde si l’on subi, à un moment quel-
conque de s vie, une des oprtions suivntes: de l
hnche, du genou, de l ctrcte, de l cheville, du
Tab. 6.9 Prévalence au cours de la vie de différentes opérations,cnton de Vud et uisse, 2007 (en %)
articu ltion du genou abltion de l 'utérus femmes dès 20 ns
V H V H
Total 10,2 12,0 - -
Sexe Femmes 8,9 9,7 11,7 14,0 Hommes 11,7 14,3 - -
Classes d'âge oins de 65 ns 9,2 11,0 6,1 9,7 65 ns et plus 15,3 16,6 33,9 35,1
Formation colrit obligtoire (10,4) 11,4 22,5 22,8
egr secondire 9,9 11,5 11,9 15,7
egr tertiire 10,8 13,4 (3,8) 8,7
Nationalité uisses 9,9 12,8 12,9 16,7trngers (11,4) 8,1 . 7,4
Degré d’urbanisation Ville 10,2 11,8 11,6 15,0
mpgne 10,4 12,3 (11,8) 16,0
Comparaison régionale Suisse 12,0 15,2
Vaud 10,2 11,7*
erne 12,4 18,8*Fribourg 13,5* 16,7Genve 9,1* 7,0*euchâtel 12,6 11,4*
essin 10,7 13,3Vlis 12,6 14,7Zurich 12,6 14,6
uisse lmnique 12,5 16,6uisse romnde 10,7 11,8
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007articultion du genou: n=1324 (V), n=17’923 (H); bltion de l’utrus (ds 20 ns): n=689 (V), n=9380 (H). ntre 0 et 9 rponses seulement. Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)
8/7/2019 La santé dans le canton de Vaud Analyse des données de l’Enquête suisse sur la santé 2007 Editeurs: Observatoire…
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127La aé a L a Va
aX V aé
cœur ou encore, pour les femmes, une bltion de l’ut-
rus. Les prvlences de ces diffrentes oprtions sont
trop bsses pour qu’une nlyse à l’chelon du cnton
de Vud puisse être fite. Les seules exceptions consti-
tuent l’oprtion du genou et l’bltion de l’utrus, pr-sentes dns le tbleu 6.9.
L prt de l popultion ynt subi une oprtion du
genou est plus bsse dns le cnton de Vud que dns le
reste de l uisse (n.s.). Les hommes sont proportionnel-
lement plus nombreux que les femmes à voir subi une
telle intervention (n.s.), ce qui s’explique probblement
pr des trumtismes lis u sport. L’nquête suisse sur l
snt sous-estime probblement l prvlence de ces
oprtions prmi l popultion âge pour plusieurs ri-
sons: les personnes vivnt en institution sont bsentes de
l’enquête, les personnes âges sont peut-être moinsccessibles pour un entretien pr tlphone.
nfin, l prvlence de l’hystrectomie est glement
plus bsse prmi les Vudoises que prmi les uissesses
en gnrl. autnt dns le cnton de Vud que dns le
reste de l uisse, l probbilit d’une hystrectomie
diminue vec un niveu de formtion plus lev (signifi-
ctif en ce qui concerne les niveux de formtion secon-
dire et tertiire) et elle ugmente vec l’âge (significtif
dns le cs des moins de 65 ns).
6.5 Recours à l’aide à domicile (aide for-melle «Spitex» et informelle)
Pour simplifier, le terme «pitex» dsigne tous les ser-
vices formels d’ide et de soins à domicile. L’ide infor-
melle regroupe l’ide fournie pr les proches, les mis et
les voisins. L’nlyse pr cnton du recours ux soins à
domicile ou à l’ide informelle pr sous-groupe n’est ps
possible pour le cnton de Vud cr l’chntillon est troppetit. L tille de l’chntillon se rduit encore si l’on se
foclise sur les personnes ynt droit à une lloction
pour impotent, c’est-à-dire celles qui sont limites dns
Tab. 6.10 Recours aux services d’aide et de soins à domicile et à l’aide informelle,cnton de Vud et uisse, 2007(en %)
uisse uisse Vud
ervices d'ide et de so ins à domici le aide informel le aide informel le
Popultion totle Popultion pré-
sentnt 2 ou plu-sieurs dépendn-ces fonctionnellesaL (pitex)
Popultion
totle
Popultion pré-
sentnt 2 ou plu-sieurs dépendn-ces fonctionnellesaL
Popultion
totle
Total 2,5 29,1 8,8 73,3 7,3
Sexe Femmes 3,6 36,1 10,8 81,5 12,9 Hommes 1,4 20,3 5,8 68,5 8,6
Classes d'âge oins de 65 ns 1,2 20,7 7,5 79,1 9,6 Plus de 65 ns 8,3 39,8 12,3 68,1 16,4
Formation colrit obligtoire 4,7 27,3 11,3 (67,0) (19,3)
egr secondire 2,4 32,0 8,0 80,8 9,5 egr tertiire 1,5 (21,1) 7,7 (68,5) 9,5
Comparaisonrégionale
Suisse 2,5 8,1Vaud 4,3* 10,3*
erne 2,3 8,0Fribourg 3,5 5,6*Genve 4,7* 9,6
euchâtel 4,2* 8,7essin 3,4 7,8Vlis 2,2 7,2Zurich 1,8* 8,5
uisse lmnqiue 2,0 7,8
uisse romnde 3,9 9,0
ource: F, nquête suisse sur l snt 2007
ervices pitex: n=14’386 (H); ide informelle: n=1053 (V), n=14’068 (H): questionnire crit donc moins d’observtions.Les pourcentges entre prenthses indiquent une fibilit sttistique limite (n=10–29)* L vleur du cnton est significtivement diffrente de l vleur du reste de l uisse (p < 0,05)aL (activities of dily living): se lever, se dplcer, se coucher, se lver, se nourrir, se vêtir
8/7/2019 La santé dans le canton de Vaud Analyse des données de l’Enquête suisse sur la santé 2007 Editeurs: Observatoire…
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La aé a L a Va128
aX V aé
u moins deux activits de l Vie Quotidienne (aL)
(Höpflinger & Hugentobler, 2006). n tennt compte des
pondrtions dns l’enquête, quelque 100’000 per-
sonnes serient limites pour u moins deux aL en
uisse. Le tbleu 6.10 illustre donc d’bord les crct-ristiques sociodmogrphiques des bnficiires de ce
genre de services pour l uisse et l’ide informelle pour
le cnton de Vud. Le recours ux services pitex est
exmin dns le questionnire tlphonique tndis que
l’ide infor melle est exminée dns le questionnire écrit.
Le recours ux services d’ide et de soins à domicile vo-
qu dns l’ est lgrement plus lev dns le cnton
de Vud (4,3% (V), 2,5% (H)) que celui figurnt dns
l sttistique pitex de l’F (V: 3,8%, H: 2,5%). L
diffrence peut s’expliquer pr le fit que l sttistique
pitex ne recense ps tous les services privs.Le recours ux services d’ide et de soins à domicile et
celui à l’ide informelle est significtivement plus lev
dns le cnton de Vud qu’en uisse ou que dns les
cntons lmniques de même que dns le cnton du
Vlis.
Les femmes sont deux fois plus nombreuses que les
hommes à bnficier de ce genre d’ide mis pour l’ide
informelle, ce rsultt est biis: il semble que les
hommes qui reçoivent de l’ide pr leur pouse ient
tendnce à oublier de l mentionner (Höpflinger &
Hugentobler, 2005). ns surprise, le recours à pitexugmente fortement en prsence de dpendnce fonc-
tionnelle et vec l’âge.
Le recours à l’ide informelle est trs importnt prmi
les personnes ynt une dpendnce fonctionnelle: deux
tiers de celles âges de plus de 65 ns en bnficient et
plus de trois personnes sur qutre vnt cette limite
d’âge. ainsi, l’ide informelle ux personnes dpen-
dntes semble diminuer vec l’âge même si elle reste
importnte (n.s.). ette bisse s’explique probblement
pr l complexit des cs, qui ugmente vec l’âge etpr l’âge croissnt des idnts.
Prmi l clientèle Spitex totle, deux personnes sur
cinq sont des clients temporires, qui bnficient pour
moiti de presttions de soins infirmiers et pour moiti
d’ide mngre (l’enquête ne dfinit ps ce qui corres-
pond à une prise en chrge temporire ou rgulire). Pr
contre, lorsque l’on exmine l clientle qui souffre de
dpendnce fonctionnelle, neuf clients sur dix sont des
clients rguliers, dont trois personnes sur qutre reçoi-
vent des soins infirmiers et un client sur deux de l’ide
mngre.ême si certins hommes oublient de mentionner
leur pouse/prtenire pour l’aide informelle, celles-ci
sont les idntes les plus sollicites (figure 6.10). au
niveu suisse cel reprsente environ 40’000 femmes qui
fournissent de l’ide informelle à leur mri/prtenire.
i l’on exmine uniquement l popultion mention-
nnt une dpendnce fonctionnelle, pr rpport à l’ide
dont elle bnficie, on constte qu’un qurt de ces per-
sonnes ne reçoivent ucune ide, tndis que deux per-
sonnes sur qutre ne reçoivent que de l’ide informelle.
L’interprttion doit toutefois tenir compte du fit quel’enquête, qui tteint plus fcilement les personnes
cpbles de rpondre u tlphone, comporte le risque
de surestimer l’utonomie de l popultion âge.
. Entre 0 et 9 réponses seulement. Les chiffres en parenthèses indiquent une fiabilité statistique limitée (n<30).Note: Les différentes sources de soins sont cumulables car certaines personnes ont reçu des soins de
différentes personnes au cours des 12 mois précédents. Ces résultats pour les personnes avec 2 ADL et plusdoivent être interprétés avec prudence car les échantillons sont inférieurs à 30 observations, sauf pour les filles.
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Epouse/partenaire Epoux/partenaire Fille Fils Frères/sœurs Amis
(82,7)
(57,6) 54,8
(35,8)
..
61,4
46,934,7
26,0
(3,2) (8,5)
Population totale
Personnes limitées pour
au moins 2 ADL
Types de personnes impliquées dans la délivrance de l’aide informelleSuisse, 2007 Fig. 6.10
n=14’068
© Office fédéral de la statistique (OFS)Sources: OFS, Enquête suisse sur la santé
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129La aé a L a Va
aX V aé
n outre, prmi les bnficiires de services pitex,
94% bnficient ussi d’ide informelle, lors que seuls
30% des bnficiires de l’ide informelle font ussi
ppel ux services pitex.
6.6 Résumé
e chpitre prsente le recours de l popultion vudoise
à diffrents services de snt. n ce qui concerne le
recours ux mdecins en cbinet, les diffrences obser-
ves entre le cnton de Vud et l uisse sont peu mr-
ques et souvent sttistiquement non significtives,
utnt pour le recours u mdecin de fmille qu’u sp-
ciliste. Le recours ux consulttions mbultoires des
hôpitux est pr contre plus lev dns le cnton deVud qu’en uisse en gnrl, tndis que le recours ux
soins hospitliers intr-muros est comprble pour les
deux rgions. e même, le recours ux services d’ide et
de soins à domicile et à l’ide informelle du cnton de
Vud dpsse les vleurs ntionles. Finlement le
recours à l mdecine complmentire et lterntive est
lev et ce sont surtout les Vudoises, plus que les Vu-
dois, qui y font ppel. lles se tournent lors plus vers
des thrpeutes non mdecins que vers des mdecins.
ns le cnton de Vud, les femmes sollicitent plus le
mdecin de fmille que les hommes, tndis que l’inverses’observe pour ce qui est du recours u mdecin spci-
liste. l n’y pr contre ps de diffrence entre les deux
sexes en ce qui concerne le recours ux soins mbul-
toires des hôpitux.
l y peu de diffrence entre l popultion vudoise
et le reste de l popultion suisse en ce qui concerne ledpistge des mldies chroniques. Le tux de vccin-
tion contre l grippe est pr contre suprieur dns le cn-
ton de Vud, tout comme le dpistge du cncer du sein
chez les femmes de plus de 50 ns, observtion à mettre
en rpport vec l’introduction du progrmme de dpis-
tge cntonl. es trvux supplmentires serient
ncessires pour exminer l’tt de snt de l popul-
tion qui n’ ps bnfici de ces interventions: il est pos-
sible qu’il s’gisse des personnes qui en urient le plus
besoin.
e rpport met en vidence le rôle importnt dumdecin de fmille qui est l ctgorie professionnelle l
plus sollicite à tout âge. Les contrôles prventifs des
mldies chroniques, les tests de dpistge des cncers
ou l vccintion contre l grippe sont plus frquents
prmi l popultion qui dit voir un mdecin de fmille.
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La aé a L a Va130
éVL P L’aa LGa (a)
7 volution des coûts et des primes del’ssurnce obligtoire des soins (a)Isabelle Sturny et Maik Roth
Quels sont les coûts saisis dans le pool de données?
Le pool de donnes de sntsuisse est un systme d’infor-mtion de l brnche qui permet ux ssureurs-mldied’tudier le comportement des presttires de service(notmment contrôles de l’conomicit) insi que l’volutiondes primes et des coûts dns le domine de l’a. l reposesur une bse fculttive et couvre ctuellement 97,7% despersonnes ssures en uisse. Pour le cnton de Vud, cetux de couverture s’lve en 2007 à 98,1%73. afin de pou-voir estimer les coûts globux et de comprer les diffrentesinformtions nnuelles entre elles, les donnes sont extrpo-les à 100% à prtir de l’effectif des ssurs dns le systmede compenstion des risques74 de l’nstitution communeLal. Les coûts du pool de donnes sont diviss pr l’ef-fectif des ssurs du pool de donnes puis multiplis pr l’ef-fectif des ssurs dns le systme de compenstion desrisques. ette extrpoltion permet d’vluer les coûts quiserient encourus si tous les ssureurs-mldie tient ffi-lis u pool de donnes. l ne s’git toutefois que d’une esti-mtion cr l’on prt du principe que les personnes ssuresmnquntes, non sisies dns le pool de donnes, prsen-
tent une structure de coûts similire à celle des ssurs sisisdns le pool de donnes. n 2004, cinq nouveux ssureursont livr des donnes à sntsuisse, fisnt ugmenter letux de couverture pr rpport ux nnes prcdentes. Lesssurs ffilis à ces ssureurs sont cependnt plus jeunes etgnrent moins de coûts que les ssurs djà comptbilissdns le pool de donnes. L’extrpoltion effectue pour 2003 pr consquent survlu les coûts, utrement ditl’ugmenttion relle des coûts entre 2003 et 2004 est sous-estime. Les nouveux ssureurs ne pouvnt ps livrer lesdonnes rtroctivement, il fut pr consquent tenir compte de cette surestimtion pour l’interprttion des don-nes chronologiques. Les fournisseurs de presttions sollici-ts pr des personnes âges (hôpitux intr-muros, orgni-stion de soins à domicile et ) sont prticulirementconcerns pr ce problme d’estimtion.
73 Le tux de couverture du pool de donnes s’lve pour le cnton deVud à 93,0% en 2003, à 96,4% en 2004, à 96,9% en 2005 et à 97,4%en 2006.
74 L compenstion des risques est un systme de rprtition dns l’a qui pour but de prvenir à une compenstion entre les ssureurs-mldiedtennt un portefeuille mjoritirement compos de «muvis risques»(ssurs vec fris de mldie suprieurs à l moyenne) et les ssureurs-mldie dont l’effectif des ssurs est principlement constitu de «bonsrisques» (pour l pluprt, des ssurs jeunes et des personnes de sexemsculin qui prsentent des fris de mldie infrieurs à l moyenne).L compenstion des risques est un lment ncessire dns un sys-
tme d’ssurnce-mldie obligtoire vec primes uniques pr ssureur etrgion de primes. lle doit empêcher une concurrence entre les ssureurset les diverses formes d’ssurnce pr une slection du risque.
hme rcurrent dns les mdis, les coûts en mtire de
snt publique proccupent l’opinion depuis des nnes
en rison de leur ugmenttion constnte. n uisse, un
totl de 55,3 millirds de frncs t dpens en 2007
pour l snt, ce qui correspond à 10,8% du produit
intrieur brut (P) du pys (F, 2009). Prs de 39%
de ces coûts ont t finncs pr l’ssurnce obligtoiredes soins (a). Les 61% restnts ont t pys pr les
mnges privs à titre de dpenses à l chrge de ces
derniers («out of pocket»), pr l’tt (en prticulier les
subventions ux hôpitux), les ssurnces prives insi
que les utres ssurnces sociles (a-aV, aa, a).
e chpitre prsente les coûts de l snt dns le cn-
ton de Vud en ce qui concerne l’a. l pour cel
fllu nlyser le pool de donnes de l’orgnistion fî-
tire des ssureurs-mldie, sntsuisse, pour les nnes
2003 à 2007.72 e pool de donnes permet une nlyse
dtille de l’volution des coûts en fonction des diff-rents presttires et types de presttions. l est difficile de
fire des comprisons directes vec les chpitres prc-
dents du rpport, cr ceux-ci tritent du comportement
gnrl en mtire de snt ou du recours à toutes les
presttions mdicles, indpendmment du fit de svoir
si l’a pris les coûts en chrge ou non.
L premire prtie de ce chpitre trite des coûts de
l’a pour les diffrentes ctgories de presttires de
service. L’nlyse porte sur l’volution des coûts et sur
leur rprtition. lle se complte d’une comprison
rgionle des coûts pr ssur. L deuxime prtie duchpitre dcrit les diffrents modles d’ssurnce et les
primes dns l’a. L rduction des primes de l’ssu-
rnce-mldie est borde brivement en fin de chpitre.
72 tnt donn que le pool de donnes est ctulis vec effet rtroctif sur cinq ns, les nnes nlyses ci-prs sont celles de 2003 à 2007.
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131La aé a L a Va
éVL P L’aa LGa (a)
Le pool de donnes regroupe toutes les fctures sisies pr les ssureurs prticipnt à l sttistique, y compris l prtici-ption ux coûts des personnes ssures (frnchise, quote-prt et contribution ux fris de sjour en cs d’hospitlis-tion). ommes presttions brutes, ces informtions font
l’objet d’une vlution ci-prs. l ne s’git toutefois quedes presttions dont les fctures sont envoyes pr les ssu-rs à l’ssurnce-mldie, ou qui sont fctures directementpr le presttire à l’ssureur. Les fctures conserves pr lesssurs (p. ex. en rison d’une frnchise leve) insi que lespresttions qui ne sont ps prises en chrge pr les ssu-rnces dns le cdre de l’ssurnce obligtoire des soins(p. ex. les presttions des ssurnces complmentires La)ne sont ps sisies dns le pool de donnes. l fut supposer que, dns les cntons où les personnes ssures choisissentdes frnchises leves, les coûts sont plutôt sous-estims pr rpport ux cntons où les frnchises bsses prdominent.Le pool de donnes ne contient ps non plus d’indictionssur les subsides publics (p. ex. finncement du secteur intr-muros).
7.1 Les coûts de l’AOS dansle canton de Vaud
ette prtie du chpitre tudie l’volution des coûts de
l’a dns le cnton de Vud de 2003 à 2007 en fonc-
tion des presttires et des types de presttions pr rp-
port à l uisse entire. l trite glement brivement de
l prticiption ux coûts des personnes ssures vntd’border, dns une utre prtie, les diffrences de coûts
pr ssur en fonction des rgions.
Faible augmentation des coûts
Le tbleu 7.1 prsente les coûts de l’a regroups pr
presttires et types de presttions. Les coûts de l snt
dns le cnton de Vud s’levient en 2003 u totl à
1914,3 millions de frncs. n 2007, ces mêmes coûts se
montient à 2140,8 millions de frncs, soit une ugmen-
ttion moyenne de 2,8% pr n. n uisse, les coûts de
l’a ont ugment durnt l même priode de 4,5%,pssnt de 18,2 millirds de frncs à 21,6 millirds de
frncs. Les coûts ont donc moins fortement progress u
cours de ces cinq nnes dns le cnton de Vud qu’en
moyenne suisse. ’est en 2005 que les coûts ont connu,
vec 5,7%, l husse l plus forte dns le cnton de
Vud tndis que, pour 2006, on enregistre une ugmen-
ttion minime de 0,4%75.
75 ette husse minime est en prtie imputble à un effet de bse: le tuxde croissnce dpend non seulement de l’volution ctuelle des coûts,
mis ussi du niveu des coûts de l’nne prcdente. aprs des nnesd’ugmenttion des coûts, une husse minime des coûts ou une rduc-tion des coûts est donc trs probble.
Le cnton de Vud enregistre le tux de croissnce
nnuel le plus lev dns le domine des mdicments
dlivrs pr les mdecins (16,6%), lequel cependnt
un impct moindre en rison des fibles vleurs bso-
lues. Les soins à domicile ont glement fortement ug-ment vec un tux de croissnce moyen de 6,6%. ur-
tout entre 2003 et 2006, ces coûts ont enregistr une
croissnce suprieure à l moyenne. Les coûts dns le
domine mbultoire et semi-hospitlier des hôpitux
enregistrent une husse de 4,6%. n observe notm-
ment une trs forte ugmenttion des coûts en 2005. n
effet, tndis qu’en 2004 l bisse des coûts de 2,2%
s’explique pr des retrds de fcturtion suite à l’intro-
duction de rmed, les fcturtions ultrieures de ces
dcomptes ont entrîn en 2005 une ugmenttion
ccrue des coûts de 13,2%. ne prtie de cette crois-snce peut s’expliquer en outre pr le trnsfert des pres-
ttions des mdecins exerçnt une ctivit librle à l’hô-
pitl: un nombre croissnt de ces prticiens ne font plus
le dcompte de leur ctivit pr le biis de leur propre
cbinet, mis pr celui de l’hôpitl. Pour l’nne 2006,
on enregistre une husse modre des coûts de 1,6%
dns le domine des presttions mbultoires et semi-
hospitlires; en 2007, ces coûts ont connu à nouveu
une ugmenttion suprieure à l moyenne (6,5%).
ntre 2003 et 2007, l husse est moyenne pour les
tritements mdicux, les lbortoires, les phrmcies etcentres de remise Lia et dns le domine des .
aprs une diminution en 2004 (voir encdr), les coûts
ont fortement ugment en 2005 dns les (13,8%),
pour ensuite se stbiliser à un montnt de 138,9 millions
de frncs en 2007. L bisse des coûts de 5,4% obser-
ve en 2006 pour les lbortoires est due à l diminution
de l vleur du point lors des nlyses de lbortoire, qui
psse d’un frnc à 90 centimes. ontrirement u niveu
suisse, le secteur hospitlier intr-muros enregistre une
husse infrieure à l moyenne. aprs une ugmenttion
entre 2003 et 2005, les coûts des ssurs vudois dnsce secteur sont en bisse depuis 2006. L husse est
glement infrieure à l moyenne pour les physiothr-
peutes.
au niveu suisse, les coûts ont fortement ugment
dns le domine des soins à domicile (8,1%) et dns le
domine hospitlier mbultoire et semi-hospitlier
(6,4%). ns le secteur intr-muros des hôpitux, l
husse est de 5,5% u niveu suisse, tndis qu’elle
s’lve à 0,6% dns le cnton de Vud. Pour les trite-
ments mdicux, le tux de croissnce vudois est plus
lev qu’en moyenne suisse.
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La aé a L a Va132
éVL P L’aa LGa (a)
ien qu’entre 2003 et 2007 les coûts des ssurs vu-
dois ient plus ugment dns le domine mbultoire
que dns le domine intr-muros (3,6% vs 0,9%)76, les
donnes disponibles ne permettent ps de dterminer si
cel est dû à un trnsfert de presttions du secteur intr-
muros u domine semi-hospitlier et mbultoire.
Participation aux coûts plus élevée pour les analyses de
laboratoire, pour les pharmacies / centres de remise
LiMA et pour les traitements médicaux
Les coûts de 2140,8 millions de frncs engendrs en
2007 ont t pris en chrge à huteur de 85,6% pr lesssureurs-mldie et de 14,4% directement pr l popu-
ltion vudoise, sous l forme de prticiption ux
coûts.77 ntre 2003 et 2007, l prticiption ux coûts
76 Le terme «intr-muros» inclut ici les presttions intr-muros dns leshôpitux insi que les presttions ; l ctgorie «mbultoire» com-prend tous les utres presttires ou types de presttions.
77 L prticiption ux coûts correspond à l frnchise, l quote-prt insique l contribution ux fris de sjour en cs d’hospitlistion. Les coûtsventuels que les personnes ssures pient en plus de leur poche (pres-ttions dites «out of pocket») ne font ps prtie des coûts de l’a et nepeuvent donc ps être nlyss ici. Les diffrences de l prt de l pr-
ticiption peuvent vrier de mnire ltoire selon le presttire, tntdonn que l prticiption est dduite des premires fctures trnsmisesux ssureurs-mldie.
de l popultion vudoise plus ugment que les coûts
bruts et elle se rprtit de mnire diffrente entre les
divers presttires. ainsi, 23,4% du coût des nlyses de
lbortoires, 19,9% de celui des phrmcies et centres
de remise Lia et 19,4% de celui des tritements mdi-
cux sont pys pr les ssurs sous l forme de frn-
chise et de quote-prt, tndis que l prticiption ux
coûts est plus fible dns le domine hospitlier intr-
muros vec une prt de 5,9%, dns les soins à domicile
(5,5%) et surtout dns le domine des vec un
tux de 3,3%.78
Coûts du canton de Vaud supérieurs à la moyenne
Le tbleu 7.2 prsente les coûts moyens pr personne
ssure dns le domine mbultoire et intr-muros
selon le sexe, l’âge et l rgion. n 2007, les coûts de
l’a pr ssur dns le cnton de Vud s’levient à
3239 frncs et tient à peu prs quivlents ux coûts
moyens observs en uisse romnde et suprieurs de
379 frncs pr ssur à l moyenne suisse. Les coûts les
78 Voir note de bs de pge prcdente: les ssurs doivent hbituellement
pyer une grnde prtie du coût des , sns pouvoir être rembourss.outefois, ces coûts ne sont ps considrs comme une prticiption uxcoûts de l’a, mis comme des presttions «out of pocket».
Tab. 7.1 Coûts bruts de l’assurance obligatoire des soins (AOS) selon le prestataire et le type de prestations
cnton de Vud et uisse, 2003–2007 (donnes extrpoles, en millions de HF)
Presttire ype de presttion 2003en mio.HF
2004en mio.HF
2005en mio.HF
2006en mio.HF
2007en mio.HF
Prt utotlen %
volutionnnuellemoyenne
en % V
volutionnnuellemoyenne
en % H
Hôpitux ntr-muros 408,6 432,0 439,8 420,2 417,9 19,5 0,6 5,5
ambultoire/semi-hospitlier 339,3 332,0 375,8 381,7 406,5 19,0 4,6 6,4
otl hôpitux 747,9 764,0 815,5 801,9 824,4 38,5 2,5 5,9
decins ritements 396,1 386,0 413,8 421,8 439,5 20,5 2,6 1,3dicments 8,4 8,9 11,5 12,0 15,5 0,7 16,6 3,0
autres presttions mdecins 10,9 25,5 34,4 28,8 35,1 1,6 34,01 48,21
otl mdecins 415,4 420,4 459,6 462,6 490,1 22,9 4,2 3,5
Phrmcies et centres de remise Lia2 421,9 438,5 442,5 447,9 459,9 21,5 2,2 3,2
128,5 120,3 136,9 138,8 138,9 6,5 2,0 3,8
oins à domicile (orgnistions pitex) 51,8 55,5 61,1 65,9 66,9 3,1 6,6 8,1
Lbortoires 51,9 52,1 57,0 53,9 57,2 2,7 2,5 2,0
Physiothrpeutes 42,5 42,0 44,2 43,9 45,3 2,1 1,6 3,5
autres presttires 54,5 68,2 56,0 66,0 58,1 2,7 1,6 4,1
Total 1914,3 1961,1 2072,8 2080,9 2140,8 100,0 2,8 4,5
ource: Pool de donnes sntsuisse/anlyse bsnétt des donnes: 25.04.20081 Le tux de croissnce lev de l ctgorie «autres presttions mdecins» est ttribuble à un chngement de codifiction: lors que les nlyses des mde-
cins tient comptbilises jusqu’en 2002 dns l sous-ctgorie «ritements», celles-ci forment dsormis une ctgorie à prt entire depuis 2003/2004,intitule «autres presttions mdecins» dns le prsent rpport.
2 Liste des moyens et ppreils.
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133La aé a L a Va
éVL P L’aa LGa (a)
plus levs pour les cntons considrs tient de 3737
frncs dns le cnton de Genve, les plus bs (2595
frncs) s’observient dns le cnton du Vlis.
ns le cnton de Vud, 26,0% des coûts pr ssur
sont conscrs à des presttions intr-muros (842frncs), 74,0% à des presttions mbultoires (2396
frncs pr personne ssure). L proportion des trite-
ments mbultoires dns les coûts totux pr ssur est
nettement plus leve dns le cnton de Vud que dns
l’ensemble de l uisse (68,2%). eul le cnton de
Genve prsente un tux plus mrqu (75,1%). ign-
lons, pour comprison, le cs du cnton de erne qui
prsente une proportion nettement plus bsse de fris
mbultoires (61,9%) et une proportion leve de pres-
ttions intr-muros. Les diffrentes prticiptions ux
coûts des cntons dns le secteur mbultoire et intr-muros sont ssez difficiles à interprter cr les subsides
cntonux ne sont ps pris en considrtion dns le pool
de donnes. Les coûts des presttions intr-muros ne
sont sisis dns celui-ci que jusqu’à une proportion de
50% u mximum (voir rt. 49, l. 1 Lal79).
n 2007, les coûts pr ssur sont entre 34,6%(mbultoire) et 46,0% (intr-muros) plus levs pour
les femmes que pour les hommes.80 Les coûts pr ssur
ugmentent glement à mesure que les personnes
ssures vieillissent. ainsi, une personne de moins de 15
ns du cnton de Vud coûte en moyenne 1084 frncs
en 2007, tndis qu’une personne de plus de 66 ns pr-
sente un coût moyen de 9155 frncs. Les diffrences de
coûts entre jeunes et personnes âges sont considrbles
dns le domine intr-muros. ’est surtout dns le
groupe d’âge le plus lev que des presttions intr-
muros sont sollicites: l prt des presttions intr-muros
79 Loi sur l’ssurnce-mldie.
80 menzind et eier (2004) prcisent que les femmes perçoivent certes
plus de presttions de l’a que les hommes, mis que l diffrence à lchrge des femmes est imputble en grnde prtie à leur esprnce devie plus longue insi qu’ux fris de grossesse et d’ccouchement.
Tab. 7.2 Coûts par assuré de l’assurance obligatoire des soins (AOS) dans les domaines ambulatoire et
intra-muros, selon le sexe, l’âge et la région, cnton de Vud et uisse, 2007 (en HF)
ambultoire ntr-muros otl
V H V H V H
Total 2396 1950 842 910 3239 2860
Sexe Femmes 2737 2212 994 1064 3731 3276
Hommes 2034 1678 681 750 2715 2429Classes d'âge 0–15 ns 936 738 148 139 1084 877
16–35 ns 1299 1049 332 361 1631 141036–50 ns 1935 1584 353 438 2288 2022
51–65 ns 3270 2632 780 873 4050 350666 ns et plus 5732 4428 3423 3373 9155 7801
Comparaison régionale Suisse 1950 910 2860
Vaud 2396 842 3239
erne 1911 1176 3087Fribourg 1808 883 2691
Genve 2805 932 3737euchâtel 1984 997 2981
essin 2201 1165 3366Vlis 1790 805 2595
Zurich 1955 856 2811
uisse romnde 2251 880 3131
uisse lmnique 1828 907 2735
ource: Pool de donnes sntsuisse/anlyse bsntt des donnes: 25.04.2008
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La aé a L a Va134
éVL P L’aa LGa (a)
reprsente insi dns cette clsse d’âge environ 37,4%
des coûts globux pr ssur, tndis qu’ils constituent
seulement 13,7% des coûts pour les enfnts.81
i l’on compre les coûts de l’a pour l popultion
vudoise et pour l’ensemble de l uisse, on note que lesdiffrences reltives sont dues ux coûts du domine
mbultoire. Les ssurs du cnton de Vud prsentent
dns ce domine des coûts de 22,9% suprieurs à l
moyenne suisse. n revnche, les coûts du domine
intr-muros du cnton de Vud sont infrieurs u niveu
suisse – à l’exception des clsses d’âge plus jeunes et
dns les groupes d’âge plus levs. ’est insi dns ces
clsses d’âge que l’on trouve les diffrences les plus mr-
ques entre le cnton de Vud et l moyenne suisse.
L figure 7.1 prsente les coûts pr personne ssure
selon les groupes de presttires. l existe d’importntesdiffrences rgionles u niveu des fris de mdecins et
dns l ctgorie phrmcies et centres de remise Lia.
es crts sont imputbles à l diversit des lgisltions
cntonles en mtire de remise des mdicments. ainsi,
l vente de mdicments pr le corps mdicl (prophr-
mcie) est lrgement rpndue dns les cntons de
uisse lmnique, rison pour lquelle les coûts sont
reltivement levs dns l ctgorie «mdecins». n
81
Zweifel et l. (1999) insi que Werblow et l. (2007) dmontrent que lescoûts de snt dpendent beucoup moins de l’âge que de l’imminencedu dcs.
revnche, en uisse romnde et u essin, les mdecins
dlivrent plutôt des ordonnnces. ns ces rgions, les
coûts sont donc proportionnellement plus levs dns l
ctgorie «phrmcies et Lia». i l’on considre l’en-
semble des mdicments dlivrs pr les phrmcies etpr les mdecins, on obtient pour le cnton de Vud un
coût de 704 frncs pr personne. e montnt est nette-
ment suprieur à l moyenne suisse (581 frncs). Les
coûts les plus levs s’observent dns le cnton de
Genve (799 frncs) et u essin (721 frncs).
ns le domine intr-muros des hôpitux, les coûts
pr personne ssure sont, dns le cnton de Vud
comme dns les cntons de Fribourg, euchâtel, Vlis
et Zurich, infrieurs à l moyenne suisse. n revnche,
les ssurs du cnton de Vud prsentent les coûts les
plus mrqus dns le domine mbultoire et semi-hos-pitlier des hôpitux (615 frncs). Les coûts dns les
vudois sont juste u-dessous de l moyenne
suisse, tndis que dns l ctgorie restnte des utres
presttires, les coûts pr personne ssure dns le cn-
ton de Vud sont suprieurs à l moyenne. Prs de trois
qurts des presttions de cette ctgorie sont dlivres
pr des physiothrpeutes, des lbortoires et des org-
nistions de soins à domicile (pitex).
Coûts par assuré de l’assurance obligatoire des soins (AOS)selon les groupes de prestataires et selon les régions, 2007 (en CHF) Fig. 7.1
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: Pool de données santésuisse / Analyse Obsan
Etat des données 25.04.2008
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
Coûts par personne assurée en francs
CH VD BE FR GE NE TI VS ZH Suisseroman-
de
Suissealéma-nique
689
422
846
401
221
281
632
615
741
696
210
344
892
438
844
345
284
284
650
364
673
532
233
239
724
550
1050
778
207
428
653
361
616
672
344
335
888
427
739
685
277
350
627
366
604
581
178239
615
375
992
324
241
264
658
497
759
668
221
327
688
396
886
290
219
256
Hôpital intra-muros
Hôpital ambulatoire/semi-hospitalier
Médecins
Pharmacies et LiMA
EMS
Autres
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135La aé a L a Va
éVL P L’aa LGa (a)
7.2 Modèles d’assurance et primes
e chpitre trite du finncement de l’ssurnce oblig-
toire des soins. Les nlyses se concentreront sur les
primes des personnes ssures en fonction des modlesd’ssurnce choisis. L rduction des primes ser gle-
ment borde brivement. Les chiffres se rpportent ux
ssurs dultes, domicilis dns le cnton de Vud.
Le modèle Managed Care gagne en importance
ns le cnton de Vud, 30,3% des dultes ont opt en
2007 pour un modle d’ssurnce vec frnchise ordi-
nire et 58,2% pour une frnchise à option (voir dfini-
tion des modles d’ssurnce en encdr). ndis que le
modle vec frnchise ordinire ggn en importnce
depuis 2003, le nombre d’ssurs vec frnchise à option
est en recul: en 2003, 66,2% des ssurs du cnton de
Vud vient choisi une frnchise à option, ils n’tient
plus que 58,2% en 2007. Le modle nged re
vec fcturtion selon les presttions individuelles, en
revnche, ggn en importnce u cours des cinq der-
nires nnes: de 4,0% des ssurs en 2003, il tteint
11,3% en 2007. ntre 2003 et 2007, cette forme d’s-
surnce convincu 34’454 nouveux ssurs dns le
cnton de Vud. L prt des utres modles (modle
nged re vec cpittion et ssurnce vec bonus)
est minime et concerne moins de 0,1% des ssurs vu-
dois en 2007.
La franchise à option est particulièrement populaire
n 2007, 26,6% des ssurs vudois ont opt pour une
frnchise de 500 frncs, 18,9% pour une frnchise de
1000/1500 frncs et 12,6% pour une frnchise de
2000/2500 frncs. n uisse, 19,6% des ssurs ont
opt pour une frnchise de 500 frncs, 14,7% pour une
frnchise de 1000/1500 frncs et 9,0% pour une frn-
chise de 2000/2500 frncs. Les frnchises à option sontplus fortement rpndues dns le cnton de Vud, vec
58,2% des ssurs, qu’en uisse (43,6%). n revnche,
le modle vec frnchise ordinire est plus populire
dns l’ensemble de l uisse que dns le cnton de Vud
(40,0% contre 30,3%). ette sitution est probblement
due u fit que dns le cnton de Vud, en rison des
primes plus leves pr rpport à l moyenne suisse, les
ssurs choisissent dvntge de modles d’ssurnce
vec frnchise à option fin d’obtenir des rductions de
primes. lgr l’ugmenttion de l prt du modle
nged re vec fcturtion selon les presttionsindividuelles dns le cnton de Vud, les modles lter-
ntifs restent peu rpndus.
Les groupes de frnchise ctuels ne sont en vigueur
que depuis 2005. ne comprison dns le temps n’est
donc possible qu’à prtir de cette nne-là. ntre 2005
et 2007, seuls les niveux de frnchise 2000/2500 frncs
ont ggn de nouveux ssurs dns le cnton de Vud(+96,6%). L bisse du nombre d’ssurs dns les utres
niveux de frnchise (-17,0%) et dns l frnchise ordi-
nire (-5,0%) profit d’une prt ux frnchises sup-
rieures et, d’utre prt, u modle nged re vec
fcturtion selon les presttions individuelles.
Description des modèles d’assurance LAMal
pour les adultes:
– assurnce de bse vec frnchise ordinire: prime uniquevec une prticiption ux coûts minimum nnuelle (frn-chise) de 300 frncs.
– assurnce de bse vec frnchise à option: permet
diverses rductions de primes, si l personne ssure choi-sit une frnchise plus leve (500, 1000, 1500, 2000 et2500 frncs).
– assurnce vec bonus: une rduction de prime est ccor-de si une personne ssure n’ ps sollicit de presttionspendnt une nne.
– odles nged re vec fcturtion selon les prest-tions individuelles: H ou modle du mdecin de fmilledns lequel l fcture est dresse à l’ssur ou à l’ssureur selon les trifs en vigueur.
– odles nged re vec cpittion: H, modle dumdecin de fmille ou rseux de mdecins dns lesquelsles fournisseurs de presttions sont indemniss u moyen
de forfits pr personne ssure inscrite.
Prime des caisses-maladie supérieure
à la moyenne suisse
Les primes de l’a ont ugment continuellement
depuis l’introduction de l Lal en 1996. Le montnt
des primes est fix pr les ssureurs u sein des rgions
de primes des cntons – rgions unifies depuis 2004
pour tous les ssureurs. ns le cnton de Vud, il exis-
tit trois rgions de primes en 2007.82 Le volume des
primes clcul dns ce rpport provient des comptes
d’exploittion des ssureurs-mldie. l s’git de l prime
encisse pr l’ssurnce-mldie selon le trif de l’offre,
vnt l rduction individuelle des primes, prs les
dductions lies u rbis de formtion, ux frnchises à
option, ux modles H, mdecin de fmille ou bonus
et à l’exclusion du risque ccident. Les donnes prsen-
tes dns ce rpport ne peuvent ps être compres
directement vec l sttistique des primes publie pr
l’FP prs l procdure d’pprobtion.
82 gion 1: Lusnnegion 2: aubonne, Lvux, orges, yon, olle, Vevey, Yverdon
gion 3: tous les utres districts.a prtir du 1er jnvier 2009, le cnton de Vud ne compte plus que deuxrgions de primes. L rprtition excte des rgions de primes u niveucommunl peut être consulte sur le site nternet de l’ffice fdrl de lsnt publique (FP): www.ofsp.dmin.ch.
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La aé a L a Va136
éVL P L’aa LGa (a)
L prime moyenne pour l’nne 2007 vrie entre
4592 et 2149 frncs selon l rgion de primes et le
modle d’ssurnce (tbleu 7.3). alors que les diff-
rences de primes entre les rgions 2 et 3 sont minimes
(3,6% en moyenne), les primes de l rgion (3924 frncsen moyenne) sont de 6,3% suprieures à celles de l
rgion 2, et de 10,1% suprieures à celles de l rgion 3.
’est dns les frnchises ordinires que les vritions des
primes moyennes entre les modles d’ssurnce sont les
plus importntes; dns les frnchises moyennes et
hutes, le potentiel d’conomie est lrgement moindre
dns les modles lterntifs.
n 2007, les primes des cisses-mldie pr ssur
tient de 3730 frncs dns le cnton de Vud (figure
7.2), soit suprieures ux primes moyennes pr ssur
suisse (3152 frncs pr personne ssure). outefois, lesprimes pr ssur dns le cnton de Vud tient inf-
rieures de 643 frncs à celles du cnton de Genve
(4373 frncs pr personne ssure) et de 19 frncs à
celles du cnton du essin (3749 frncs pr personne
ssure). Les utres cntons considrs prsentent des
primes plus bsses que le cnton de Vud.
i l’on compre les primes pr rgion vec les coûts
rgionux de l snt (tbleu 7.2), on obtient une
imge concordnte: les coûts et les primes les plus levs
sont ceux du cnton de Genve, du essin et du cnton
de Vud, tndis que les coûts et primes les plus bs sont
ceux de Zurich, de l uisse lmnique, du cnton de
Fribourg insi que du cnton du Vlis.
Peu de bénéficiaires ont des cotisations supérieures à la
moyenne
uite à l’introduction de l Lal en 1996, un systme
individuel de rduction des primes t tbli, fin d’l-
lger les primes des ssurs de condition conomique
modeste. L onfdrtion et les cntons finncent
conjointement ces rductions; les cntons disposent dns
ce cdre d’une trs grnde mrge de mnœuvre qunt à
l’mngement des conditions d’octroi. Les systmes
sont pr consquent trs diffrents d’un cnton à l’utre.
Les comprisons entre les cntons ne peuvent donc êtreeffectues ici qu’vec certines rserves.
ns le cnton de Vud, les subsides de l onfdr-
tion verss pour permettre l rduction des primes ont
t entirement puiss entre 2003 et 2007, tndis que
le fcteur de rduction tit de 13,9% en moyenne pour
l uisse en 2007.83 n uisse, 2,27 millions de per-
sonnes bnficiient en 2007 d’une rduction de prime
(30,1% de l popultion totle), dont 143’490 dns le
cnton de Vud (21,7% de l popultion du cnton).
83 Voir rt. 66 l. 5 Lal: «n outre et à condition que l réduction desprimes des ssurés de condition économique modeste soit tout de mêmegrntie, le cnton peut diminuer de 50% u mximum l contribution àlquelle il est tenu, les subsides fédérux lloués étnt lors réduits dns lesmêmes proportions» n 2007, 15 cntons ont fit usge de cette possibilité.
Tab. 7.3 Prime moyenne par assuré selon les modèles d’assurance, le niveau de franchise et la région de prime,
cnton de Vud et uisse, 2007 (ssurs de 26 ns et plus, en HF)
odèle d’ssurnce Frnchise égion 1V
égion 2V
égion 3V
PrimemoyenneV
PrimemoyenneH
Prt desssurésV (en %)
Prt desssurésH (en %)
odle stndrdvec frnchise
Frnchise ordinire (300 HF) 4592 4302 4118 4347 3551 30,3 40,0
Frnchise bsse (500 HF) 4383 4139 3970 4165 3604 26,6 19,6Frnchise moyenne (1000/1500 HF) 3458 3277 3112 3286 2661 18,9 14,7Frnchise hute (2000/2500 HF) 2538 2411 2327 2434 2054 12,6 9,0
odle ngedre vec cpittion
Frnchise ordinire (300 HF) 4216 4015 4034 4048 3286 0,0 0,7Frnchise bsse (500 HF) 4884 3947 4097 4095 3111 0,0 0,3
Frnchise moyenne (1000/1500 HF) 3300 3286 3169 3278 2391 0,0 0,6Frnchise hute (2000/2500 HF) 2900 2603 2513 2628 2118 0,0 0,4
odle ngedre vec fctureselon presttionsindividuelles
Frnchise ordinire (300 HF) 4006 3878 3709 3891 3064 3,0 5,5
Frnchise bsse (500 HF) 3878 3726 3534 3730 3030 2,5 2,5Frnchise moyenne (1000/1500 HF) 3238 3038 2838 3041 2324 3,2 3,7Frnchise hute (2000/2500 HF) 2444 2313 2149 2307 1942 2,6 2,0
assurnce vec bonus1 Frnchise ordinire (300 HF) 3463 3243 3112 3240 2498 0,0 0,1
Total 3924 3691 3564 3730 3152 100,0 100,0
ource: Pool de donnes sntsuisse/anlyse bsntt des donnes: 25.04.20081 Vu le fible nombre de personnes ynt opt pour ce modle, l comprison entre l prime moyenne et les utres modles t bndonne.
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137La aé a L a Va
éVL P L’aa LGa (a)
ntre 2003 et 2007, le nombre de bnficiires vudois
biss, en prticulier entre 2004 et 2005. n uisse, le
nombre de bnficiires glement biss entre 2003
et 2006. L sttistique fit pprître une nouvelle ug-
menttion de leur nombre en 2007.
n 2007, 350,0 millions de frncs de subsides ont tverss dns le cnton de Vud pour les rductions de
primes84, soit environ 24,5 millions de frncs de plus
qu’en 2003. avec une contribution de 2439 frncs pr
bnficiire, le cnton de Vud se situe en dessus de l
moyenne suisse pour l’nne 2007 (1506 frncs pr
bnficiire). eul le cnton de âle-Ville verse vec un
montnt de 2604 frncs des subsides plus levs pr
bnficiire. ns le cnton de Vud, l popultion
bnficie donc moins frquemment d’une rduction de
prime pr rpport à l’ensemble de l uisse, mis les
montnts verss pr personne sont nettement suprieursà l moyenne suisse.
7.3 Résumé
ns ce chpitre, les coûts de l snt de l popultion
vudoise ont t exmins pour le domine de l’ssu-
rnce obligtoire des soins (a). l t constt
qu’entre 2003 et 2007, les coûts a de l popultion
vudoise ont moins ugment vec un tux de 2,8%
84 ductions de primes effectivement verses ux mnges respectivementux bnficiires durnt l’nne sous revue selon l Lal, l onfdr-tion et les cntons.
qu’en moyenne suisse (4,5%). e sont les coûts des
mdicments dns les cbinets mdicux vec 16,6%,
les soins à domicile vec 6,6% et les soins mbultoires
ou semi-hospitliers des hôpitux vec 4,6% qui ont le
plus fortement progress. lgr l fible croissnce, les
coûts a du cnton de Vud se situent en dessus de lmoyenne suisse. ainsi, 3239 frncs pr personne ssure
ont t dpenss dns le cnton de Vud en 2007, tn-
dis qu’en moyenne suisse, 2860 frncs ont t verss
dns l’a. ns le cnton de Vud, les coûts des mdi-
cments et les coûts du secteur mbultoire et semi-hos-
pitlier des hôpitux se situent nettement u-dessus de
l moyenne suisse. n revnche, les coûts pr ssur
dns le domine intr-muros et dns les sont plus
fibles qu’en moyenne suisse.
Le modle d’ssurnce vec frnchises à option est
trs rpndu dns le cnton de Vud. ependnt, lemodle nged re vec fcturtion selon les prest-
tions individuelles ggne en importnce. Les primes d’s-
surnce-mldie sont, vec 3730 frncs, nettement plus
leves dns le cnton de Vud qu’en moyenne suisse
(3152 frncs). Les bnficiires d’une rduction de prime
reprsentent 21,7% de l popultion vudoise. ette
prt est plus fible que dns l’ensemble de l uisse
(30,1%), les montnts verss pr bnficiire sont toute-
fois nettement plus levs.
Prime moyenne par assuré selon la région de domicile2007 (assurés de 26 ans et plus, en CHF) Fig. 7.2
© Office fédéral de la statistique (OFS)Source: Pool de données santésuisse / Analyse Obsan
Etat des données 25.04.2008
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000
Suisse alémanique
Suisse romande
Zurich
Valais
Tessin
Neuchâtel
Genève
Fribourg
Berne
Vaud
Suisse 3152
3730
3243
2929
4373
3684
3749
2743
3082
3589
2958
8/7/2019 La santé dans le canton de Vaud Analyse des données de l’Enquête suisse sur la santé 2007 Editeurs: Observatoire…
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139La aé a L a Va
GLa
Promotion de la santé
outes les mesures prises dns l société fvorisnt l pré-
servtion et l’méliortion de l snté de l popultion
Représentativitéesure de l concordnce d’un chntillon vec l’uni-
vers de bse pour les principles vribles considres
(p. ex. sexe, âge, formtion).
Ressources
Potentiel d’un individu en termes de formtion, de cp-
cits, de svoir-fire, de connissnces et d’touts per-
sonnels, mis ussi en termes de sttut socil et d’envi-
ronnement de vie (soutien socil pr exemple). Les
ressources ont un effet positif sur l snt.
Revenu d’équivalence du ménage
evenu de chcun des membres d’un mnge, compte
tenu du revenu totl du mnge, de l tille de celui-ci
et de l’âge de ses membres.
Salutogenèse
approche qui s’intresse ux ressources dont dispose
l’être humin pour prserver et dvelopper s snt.
Santé publique
nsemble des dispositions (et des mesures) prises pr lcollectivit pour crer les conditions cdres ncessires
u niveu de l socit, de l’environnement et de l’offre
de presttions de snt permettnt à l popultion de
vivre en bonne snt. L snt publique couvre l pro-
motion et l prvention de l snt insi que les soins et
l rdpttion.
santésuisse
assocition fîtire des ssureurs mldie.
Screening xmen visnt à dceler une mldie à un stde prcoce
(procdure de prvention secondire).
Sentiment de cohérence
aussi ppel: sens de cohrence
Le sentiment de cohrence est un indicteur gnrl qui
exprime dns quelle mesure une personne un fort sen-
timent de confince, durble et vivnt, grâce uquel elle
peut 1) comprendre et ccepter les exigences de l
sphre prive et publique 2) recourir ux ressources
ncessires pour rpondre ux exigences qu’elle doitstisfire et 3) considrer ces exigences comme des dfis
qui mritent l’investissement requis.
Sentiment de maîtrise
mpression subjective de pouvoir, dns une sitution don-
née, gir de mnière utonome (sentiment de mîtrise
interne) ou u contrire impression d’être déterminé pr
des influences extérieures (sentiment de mîtrise externe).
Significativité
esure sttistique servnt à évluer l fibilité d’un résul-
tt sur l bse des données d’un échntillon. i un résultt
est significtif à un niveu de significtion de 5%, l pro-
bbilité est fible que ce résultt soit le fruit du hsrd.
Soutien social
outien (p. ex. instrumentl, émotionnel) qu’une per-
sonne reçoit d’utres personnes et qui lui sert de ressource
pour mîtriser les chrges et les exigences de l vie.
Spitex
aide et soins extrhospitliers, soins de snt et soins
infirmiers mbultoires.
Taux de morbidité
ncidence/prvlence d’une mldie ou d’un symptôme:
nombre de personnes tteintes d’une mldie ou dcl-
rnt un symptôme rpport dns une popultion à un
moment prcis.
Taux de mortalité
ombre de dcs rpport dns une popultion à un
moment prcis.
Taux de natalité
ombre des nissnces en une nne divis pr l popu-
ltion moyenne de l rgion l même nne, multipli
pr 1000.
Univers de référence
nsemble des personnes et des objets sur lesquels porteune enquête, p. ex.: «tous les hbitnts et hbitntes de
l uisse âgs d’u moins 15 ns». ouvent, les donnes
ne sont ps rcoltes pour l totlit de l’univers de rf-
rence et seul un chntillon de donnes de celui-ci est
collect.
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X FG aLaX
ndex des figures et des tbleux
Fig. 2.10
Personnes ynt des difficults à ccomplir les ctivits
de bse et instrumentles de l vie quotidienne selon
diffrents indicteurs de snt, cnton de Vud
et uisse, 2007 29
Fig. 2.11
Personnes victimes d’un ccident selon le typed’ccident, cnton de Vud et uisse, 2007
(u cours des douze mois prcdnt l’enquête) 32
Fig. 2.12
Personnes victimes d’un ccident de sport et de jeu
ou d’un utre ccident selon le sexe et l’âge, uisse,
2007 (u cours des douze mois prcdnt l’enquête) 33
Fig. 2.13
Personnes âges de 60 ns et plus victimes d’une
chute selon le sexe, l’âge et diffrents indicteurs de
snt, cnton de Vud et uisse, 2007 (u cours desdouze mois prcdnt l’enquête) 35
Fig. 2.14
Proportion de personnes ynt des problmes
psychiques moyens ou importnts selon le sexe
et l’âge, cnton de Vud et uisse, 2007 36
Fig. 2.15
Personnes ynt des problmes psychiques moyens
ou importnts selon le type de mnge et diffrents
indicteurs de snt, cnton de Vud et uisse, 2007 37
Fig. 2.16Personnes ynt un sentiment lev de mîtrise de
l vie selon le sexe et l’âge, cnton de Vud et uisse,
2007 39
Fig. 2.17
cores moyens d’prs l’chelle du sentiment de
cohrence, pr dimension, selon le sexe et l’âge,
cnton de Vud et uisse, 2007 40
Fig. 2.18
Personnes ynt des problmes psychiques moyens
ou importnts selon le sentiment de mîtrise de
l vie et le sentiment de cohrence, cnton de
Vud et uisse, 2007 41
Figures
Fig. 1.1
Principux dterminnts de l snt 10
Fig. 2.1
nt subjective selon le sexe, cnton de Vud
et uisse, 2007 20Fig. 2.2
Personnes dont l snt subjective est bonne ou trs
bonne selon l’âge et l formtion, cnton de Vud
et uisse, 2007 22
Fig. 2.3
Personnes dont l snt subjective est bonne ou trs
bonne selon diffrents indicteurs de snt, cnton
de Vud et uisse, 2007 23
Fig. 2.4
Personnes ynt un problme de snt de longuedure selon le sexe et l’âge, cnton de Vud
et uisse, 2007 23
Fig. 2.5
Personnes dont l snt subjective est bonne ou trs
bonne, vec ou sns problme de snt de longue
dure, selon le sentiment de mîtrise de l vie
et les sentiments de solitude, cnton de Vud
et uisse, 2007 25
Fig. 2.6
roubles physiques, cnton de Vud et uisse, 2007 26Fig. 2.7
roubles physiques selon le sexe et l’âge,
cnton de Vud, 2007 27
Fig. 2.8
Personnes ynt une limittion pssgre dns
les ctivits hbituelles et nombre moyen de jours
d’incpcit selon diffrents indicteurs de snt,
cnton de Vud et uisse, 2007 (u cours des
qutre semines prcdnt l’enquête) 28
Fig. 2.9Personnes ynt des limittions fonctionnelles dns
l vie quotidienne selon le sexe et l’âge, uisse, 2007 29
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X FG aLaX
Fig. 2.19
Personnes prsentnt des symptômes dpressifs
selon le sexe et l’âge, cnton de Vud et uisse, 2007 42
Fig. 2.20
Personnes ynt des sentiments de solitude selonle sexe et l’âge, cnton de Vud et uisse, 2007 43
Fig. 2.21
Personnes ynt des sentiments de solitude selon
l formtion, le type de mnge et diffrents
indicteurs de snt, cnton de Vud et uisse, 2007 43
Fig. 2.22
Personnes n’ynt ps ou mnqunt prfois d’une
personne de confince selon le sexe, l formtion et
diffrents indicteurs de snt, cnton de Vud
et uisse, 2007 44Fig. 2.23
sprnce de vie à l nissnce selon le sexe,
cnton de Vud, 1986/87–2006/07 45
Fig. 2.24
omprison rgionle des tux stndrdiss,
donnes grges 2000–2006 (vec intervlle de
confince à 95%) 46
Fig. 2.25
annes potentielles de vie perdues selon le sexe,
cnton de Vud, donnes grges 2000–2006 47Fig. 3.1
tt de snt et comportements selon
l’ttention porte à l snt, uisse, 2007 54
Fig. 3.2
onnissnces uto-vlues en mtire de snt,
cnton de Vud, 2007 55
Fig. 3.3
volution temporelle de l’indice de msse corporelle
(), cnton de Vud et uisse, 2002 et 2007
(personnes de 18 ns et plus) 58Fig. 3.4
urchrge pondrle (obsit incluse) selon le sexe
et l’âge, cnton de Vud et uisse, 2007
(personnes de 18 ns et plus) 58
Fig. 3.5
Lien entre l’indice de msse corporelle () et l
stisfction à l’grd de son poids corporel selon
le sexe, cnton de Vud, 2007
(personnes de 18 ns et plus) 58
Fig. 3.6
onsommtion de liquide non lcoolis selon l’âge,
le sexe et l rgion, cnton de Vud, 2007 61
Fig. 3.7
volution temporelle de l’ctivit physique,cnton de Vud et uisse, 2002 et 2007 63
Fig. 3.8
Lien entre l’ctivit physique et l’indice de msse
corporelle (), cnton de Vud, 2007
(personnes de 18 ns et plus) 65
Fig. 3.9
Proportion de fumeurs selon l’âge et le sexe,
cnton de Vud et uisse, 2007 66
Fig. 3.10
Proportion de fumeurs selon l’âge, le sexeet l formtion, uisse, 2007 67
Fig. 3.11
ombre moyen de cigrettes fumes pr jour
prmi les fumeurs pr sexe, uisse, 2002 et 2007 67
Fig. 3.12
Frquence de l consommtion d’lcool selon le
sexe, cnton de Vud et uisse, 2007 71
Fig. 3.13
onsommtion de tbc selon le niveu
de risque reltif à l consommtion d’lcool,uisse, 2007 73
Fig. 3.14
onsommtion de mdicments selon les
problmes psychiques et le sexe, uisse, 2007
(durnt l semine prcdnt l’enquête) 77
Fig. 3.15
onsommtion de somnifres selon l’importnce des
problmes d’insomnies et l’âge, uisse, 2007
(durnt l semine prcdnt l’enquête) 77
Fig. 4.1Personnes concernes pr des nuisnces à l mison,
cnton de Vud et uisse, 2007 80
Fig. 4.2
Prt de l popultion expose à deux ou plusieurs
nuisnces dns son logement selon diffrents
indicteurs de snt, cnton de Vud, 2007 82
Fig. 4.3
Personnes subissnt des nuisnces u trvil, cnton
de Vud et uisse (personnes ctives occupes) 83
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Fig. 4.4
Lien entre le nombre de nuisnces u trvil, les
chrges physiques et les tensions psychiques u
trvil, cnton de Vud, 2007 (personnes ctives
occupes) 87Fig. 4.5
tisfction u trvil, cnton de Vud et uisse,
2002 et 2007 (personnes ctives occupes) 88
Fig. 4.6
Proportion de personnes ctives occupes qui
crignent pour leur emploi selon diffrents
indicteurs de snt, uisse, 2007 88
Fig. 4.7
stimtion de l difficult à retrouver un emploi
comprble selon l crinte de perdre sonemploi, uisse, 2007 (personnes ctives occupes) 90
Fig. 5.1
ypologie des personnes prsentnt des
symptômes dpressifs, uisse 2007 95
Fig. 5.2
Proportion de personnes en surchrge pondrle
ou obses selon diffrents indicteurs de l’ctivit
physique et de l’limenttion, uisse, 2007
(18 ns et plus) 102
Fig. 5.3Proportion de personnes en surchrge pondrle ou
obses selon diffrents indicteurs lis ux connissnces
dns le domine de l snt et u
mode de vie, uisse, 2007 (18 ns et plus) 103
Fig. 6.1
Proportion de personnes n’ynt ps consult de
mdecin selon les troubles physiques, cnton de
Vud et uisse, 2002 et 2007 (u cours des douze
mois prcdnt l’enquête) 111
Fig. 6.2
ntensit des consulttions selon les troubles physiques,cnton de Vud et uisse, 2007 (u cours des douze
mois prcdnt l’enquête) 113
Fig. 6.3
ombre moyen de consulttions pr personne et pr
sexe selon les troubles physiques, cnton de
Vud et uisse, 2007 (u cours des douze mois
prcdnt l’enquête) 113
Fig. 6.4
ombre moyen de consulttions pr personne et pr
sexe selon l’intensit des consulttions et le type de
spcilistion, cnton de Vud, 2007
(u cours des douze mois prcdnt l’enquête) 115Fig. 6.5
ombre moyen de consulttions pr personne,
pr sexe et pr âge, selon le type de
spcilistion, cnton de Vud, 2007 (u cours des
douze mois prcdnt l’enquête) 115
Fig. 6.6
Proportion de personnes mentionnnt un exmen
prventif des mldies crdio-vsculires ou du
dibte selon l formtion, cnton de Vud
et uisse, 2007 (u cours des douze mois
prcdnt l’enquête) 118
Fig. 6.7
Proportion de personnes mentionnnt un exmen
prventif des mldies crdio-vsculires ou
du dibte selon les troubles physiques,
cnton de Vud et uisse, 2007
(u cours des douze mois prcdnt l’enquête) 118
Fig. 6.8
ecours ux diffrentes formes de mdecine
complmentire, uisse, 2007 (u cours des
douze mois prcdnt l’enquête) 124Fig. 6.9
ombre moyen de consulttions en mdecine
complmentire pr hbitnt, comprison rgionle,
2007 (u cours des douze mois prcdnt l’enquête) 124
Fig. 6.10
ypes de personnes impliques dns l dlivrnce
de l’ide informelle, uisse, 2007 128
Fig. 7.1
oûts pr ssur de l’ssurnce obligtoire des
soins (a) selon les groupes de presttireset selon les rgions, 2007 (en HF) 134
Fig. 7.2
Prime moyenne pr ssur selon l rgion de
domicile, 2007 (ssurs de 26 ns et plus, en HF) 137
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Tableaux
b. 1.1
Fiche signltique de l’nquête suisse
sur l snt () 13
b. 1.2
ombre de personnes constitunt l’chntillon
et popultion rsidnte du cnton de Vud selon
le sexe et l’âge, 2007 (15 ns et plus) 14
b. 1.3
lection de chiffres cls pour le cnton de Vud
en comprison vec l uisse entire 16
b. 2.1
nt subjective, cnton de Vud et uisse, 2007
(en %) 21
b. 2.2
Personnes ynt un problme de snt de longue
dure ou des troubles physiques importnts,
cnton de Vud et uisse, 2007 (en %) 24
b. 2.3
Fcteurs de risque des mldies crdio-vsculires,
cnton de Vud et uisse, 2007 (en %) 31
b. 2.4
Personnes victimes d’un ccident ou d’une chute,
cnton de Vud et uisse, 2007 (u cours des douze
mois prcdnt l’enquête, en %) 34
b. 2.5
Personnes ynt des problmes psychiques moyens
ou importnts, un sentiment lev de mîtrise de l
vie ou un sentiment lev de cohrence, cnton
de Vud et uisse, 2007 (en %) 38
b. 2.6
uses de mortlit les plus frquentes selon l’âge
et le sexe, cnton de Vud et uisse, donnes
grges 2000-2006 47
b. 2.7
ombre et prt (en %) des cs de dcs et ndice
stndrdis de mortlit () selon l cuse de
dcs et le sexe, cnton de Vud, donnes grges
2000–2006 49
b. 3.1
attention porte à l snt, cnton de Vud
et uisse, 2007 (en %) 53
b. 3.2
ndice de msse corporelle (), cnton de Vud
et uisse, 2007 ( personnes de 18 ns et plus, en %) 57
b. 3.3
attention porte à l’limenttion et respect de l
recommndtion «5 pr jour», cnton de Vud
et uisse, 2007 (en %) 60
b. 3.4Frquence de l consommtion de vinde, de
poisson et de produits litiers, cnton de Vud
et uisse, 2007 (en %) 61
b. 3.5
activit physique, cnton de Vud et uisse, 2007
(en %) 64
b. 3.6
volution temporelle de l consommtion de tbc,
cnton de Vud, 2002 et 2007 (en %) 66
b. 3.7onsommtion de tbc, cnton de Vud,
2007 (en %) 68
b. 3.8
xposition à l fume pssive (une heure et plus)
selon le sexe, comprison rgionle, 2007
(en %) 69
b. 3.9
xposition à l fume pssive u trvil, uisse,
2007 (personnes ctives occupes, en %) 70
b. 3.10Groupes à risque concernnt l consommtion
d’lcool, uisse, 2007 (en %) 72
b. 3.11
Prvlence sur l vie de l consommtion de
cnnbis et consommtion ctuelle uto-dclre,
uisse, 2007 (15 à 34 ns, en %) 74
b. 3.12
onsommtion de mdicments, cnton de Vud
et uisse, 2007 (dns l semine prcdnt
l’enquête, en %) 76b. 4.1
ombre de nuisnces à l mison, cnton de
Vud et uisse, 2007 (en %) 81
b. 4.2
ombre de nuisnces u trvil, cnton de Vud
et uisse, 2007 (personnes ctives occupes, en %) 84
b. 4.3
hrges physiques et tensions psychiques u trvil,
cnton de Vud et uisse, 2007 (personnes ctives
occupes, en %) 86
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X FG aLaX
b. 4.4
Lien entre les chrges physiques et les tensions
psychiques u trvil, cnton de Vud, 2007
(personnes ctives occupes, en %) 87
b. 4.5stimtion de l difficult à retrouver un emploi
comprble en cs de perte de l’emploi, cnton
de Vud et uisse, 2007 (personnes ctives
occupes, en %) 89
b. 5.1
autres crctristiques des groupes à hut risque
et du groupe de rfrence (seules sont considres les
personnes prsentnt u moins un symptôme
dpressif), 2007 98
b. 5.2orrltions multivries entre diffrents indicteurs
de comportements et de comptences en mtire de
snt et l surchrge pondrle (obsit incluse),
uisse, 2007 (modle de rgression logistique,
18 ns et plus) 104
b. 5.3
orrltions multivries entre les comportements
et comptences en mtire de snt, le contexte
socil et l surchrge pondrle (obsit incluse),
uisse, 2007
(modle de rgression logistique, 18 ns et plus) 105b. 6.1
Proportion de personnes n’ynt ps consult de
mdecin, cnton de Vud et uisse, 2007 (u cours
des douze mois prcdnt l’enquête, en %) 110
b. 6.2
Proportion de personnes ynt consult un mdecin
u moins une fois u cours des douze mois prcdnt
l’enquête, selon l’intensit des consulttions, cnton
de Vud et uisse, 2007 (en %) 112
b. 6.3xmens prventifs pour les mldies crdio-
vsculires et le dibte, cnton de Vud et uisse,
2007 (u cours des douze mois prcdnt
l’enquête, en %) 117
b. 6.4
xmens de dpistge du cncer, uisse, 2007
(u cours des douze mois prcdnt l’enquête,
en %) 120
b. 6.5
ypes d’exmens de dpistge, cnton de Vud et
uisse, 2007 (u cours des douze mois prcdnt
l’enquête, en % de l popultion mentionnnt voir
subi u moins un exmen) 121b. 6.6
Vccin contre l grippe, cnton de Vud et uisse,
2007 (u cours des douze mois prcdnt l’enquête,
en %) 122
b. 6.7
ecours ux presttions de mdecine complmentire
(a), cnton de Vud et uisse, 2007
(u cours des douze mois prcdnt l’enquête,
en %) 123
b. 6.8ecours ux presttions mbultoires et intr-muros
des hôpitux, cnton de Vud et uisse, 2007
(u cours des douze mois prcdnt l’enquête,
en %) 125
b. 6.9
Prvlence u cours de l vie de diffrentes
oprtions, cnton de Vud et uisse, 2007
(en %) 126
b. 6.10
ecours ux services d’ide et de soins à domicile
et à l’ide informelle, cnton de Vud et uisse,2007 (en %) 127
b. 7.1
oûts bruts de l’ssurnce obligtoire des soins
(a) selon le presttire et le type de presttions,
cnton de Vud et uisse, 2003-2007 (donnes
extrpoles, en millions de HF) 132
b. 7.2
oûts pr ssur de l’assurnce obligtoire des soins
(a) dns les domines mbultoire et intr-muros
selon le sexe, l’âge et l rgion, cnton de Vud etuisse, 2007 (en HF) 133
b. 7.3
Prime moyenne pr ssur selon les modles d’ssu-
rnce, le niveu de frnchise et l rgion de prime,
cnton de Vud et uisse, 2007
(ssurs de 26 ns et plus, en HF) 136
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La aé a L a Va152
aX
annexe
ns l’ensemble du pys, 18’760 personnes (femmes:
10’336, hommes: 8424) ont prticip à l’enquête. i l’on
soustrit les 1860 dresses non vlbles (dresses com-
merciles, misons de vcnces, numros de fx, etc.) de
l’chntillon brut totlisnt 30’179 mnges, on obtient
un tux de rponse de 66%, ce qui est reltivement
lev en comprison interntionle.Prmi les personnes interroges, 16’322 tient de
ntionlit suisse et 2428 tient des ressortissnts
trngers rsidnt en uisse. Les interviews ont t rli-
ses dns les trois lngues officielles exclusivement:
11’611 interviews en llemnd, 5638 en frnçis et 1511
en itlien.
5825 personnes (21% des dresses vlbles) ont
refus de prticiper à une interview, 3730 personnes
(13% des dresses vlbles) n’ont ps pu être contc-
tes. Le refus t formul soit u moment de l prise
de contct vec le mnge (), soit prs l questionreltive à l composition du mnge (b), soit pr l per-
sonne ynt t slectionne dns le mnge (c). n ri-
son de difficultés liées à l lngue, 445 personnes (1,6 %)
n’ont ps pu être interviewes. ns nlyse pprofondie
des crctristiques sociodmogrphiques des individus
qui n’ont ps t en mesure de prticiper, il est difficile
d’vluer l’impct de leur bsence sur l reprsenttivit
de l’chntillon. e constt pourrit toutefois indiquer
que les groupes de popultion trngre qui ne mîtri-
sent ps une des trois lngues ntionles serient sous-reprsents dns l’enquête, vec pour corollire, une
sous-estimtion prtielle de certins problmes de snt
de l popultion en gnrl. es biis peuvent être pr-
tiellement corrigs en procdnt prs coup à une pon-
drtion des donnes (voir le prgrphe conscr à l
mthode de pondrtion).
Explications méthodologiques concernant l’Enquête
suisse sur la santé (ESS)
Description de l’échantillon
L’nquête suisse sur l snt de 2007 (07) est l qu-
trime du genre, prs l’92/93, l’97 et l’02. l
s’git d’une enquête pr chntillonnge reprsenttivede l popultion rsidnte (uisses et trngers tblis)
âge d’u moins 15 ns vivnt dns un mnge priv
quip d’un rccordement tlphonique. Pour ce type
d’enquête, l slection des prticipnts est prticulire-
ment importnte si l’on veut obtenir une imge fidle de
l totlit de l popultion. afin d’viter les vritions
sisonnires, les interviews ont t rprties de mnire
gle sur toute l’nne civile 2007.
L mthode d’chntillonnge utilise repose sur un
chntillon ltoire strtifi. ns un premier temps, les
dresses initiles ont t rprties sur les sept grndesrgions85 fin de grntir qu’u minimum 1000 inter-
views soient rlises dns chcune de ces rgions. Les
dresses ttribues à une grnde rgion ont t rprties
entre les strtes (cntons, suf pour Zurich et erne qui
sont prtitionns respectivement en 2 et 3 strtes) fi-
snt prtie de l rgion en question, proportionnellement
à leur nombre d’hbitnts. ns chque mnge slec-
tionn, une personne-cible t tire u sort de mnire
ltoire (2e strtifiction). eule l personne cible insi
dsigne finlement prticip à l’enquête et ce n’est
que pr son intermdiire ou pr celui de son reprsen-tnt (interview dite proxy) que les informtions ont t
collectes.
Les cntons vient l possibilit d’ugmenter l tille
de leur chntillon en finnçnt des interviews suppl-
mentires pour pouvoir effectuer u niveu de leur cn-
ton des nlyses fibles. n plus du cnton de Vud, 12
cntons insi que l ville de Zurich ont exploit cette
possibilit et ont bnfici d’un chntillon reprsenttif
(F, 2008b).
85
Les 7 grndes rgions de uisse sont les suivntes: gion lmnique(G, V, V), spce ittellnd (, F, , J), uisse du ord-uest(aG, L, , ), Zurich (ZH), uisse orientle (a, a, GL, G, H, G,G), uisse centrle (L, W, W, Z, , ZG), essin ().
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aX
Relevé des données
Plusieurs mthodes ont t utilises pour collecter les
donnes de l’nquête suisse sur l snt (F, 2008b):
nterviews tlphoniques:es interviews tlphoniques ssistes pr ordinteur
(«omputer assisted elephone nterview» a) ont
t menes uprs des personnes cible âges de 15 ns
et plus. au totl, 17’856 entretiens de ce type ont t
rliss.
nterviews proxy:
i une personne tit dns l’incpcit de rpondre pour
une rison ou une utre (sjour prolong à l’trnger,
problmes de comprhension ou d’expression), c’est un
tiers qui t chrg de fournir les renseignements pour
l personne cible (interview dite proxy). ette mthode t employe pour 828 personnes (4,4% de toutes les
interviews rlises).
ntretiens personnels:
Les personnes de 74 ns et plus vient l possibilit de
demnder à rpondre dns le cdre d’un entretien per-
sonnel plutôt que dns celui d’une interview tlpho-
nique. ur les 2008 personnes interviewes âges de 75
ns et plus, 75 ont souhit un tel entretien personnel
(0,4% de toutes les interviews rlises).
nquête crite:Les 17’931 personnes cibles qui ont t interroges pr
tlphone ou personnellement ont ensuite reçu pr l
poste un questionnire complmentire crit; 14’432
d’entre elles ont prticip à cette enquête crite, soit un
tux de prticiption de 80,5%.
Les interviews portient sur quelque 400 questions et
durient en moyenne 35 minutes. L’ffice fdrl de l
sttistique mndt l’institut professionnel d’tudes de
mrch .. rend à Lusnne pour rliser l’enquête.
Pondération des données
aprs l slection des prticipnts, l pondrtion des
donnes recueillies est une utre tpe crucile pour
s’ssurer que les conclusions tires de l’enquête sont
vlbles pour toute l uisse ou pour le cnton. lle per-
met en effet de corriger, en prtie du moins, les biis lis
u tirge de l’chntillon, telles qu’un dsquilibre u
niveu de l tille des mnges ou l’impct des non-
rponses. Pour ce fire, l composition de l’chntillon
est compre à l structure de l popultion rsidnte en
uisse âge de 15 ns et plus (tt fin 2006) vivnt dnsdes mnges privs. ette oprtion consiste essentielle-
ment à clculer en fonction de critres sociodmogr-
phiques un fcteur de pondrtion pour chque per-
sonne interroge, à l’ide duquel chcune de ses
rponses ser ensuite multiplie. n s’ttend (sns pou-
voir le confirmer), à ce que l’chntillon reflte l’en-semble des crctristiques de l popultion tudie,
même si l pondrtion ne prend en compte que cer-
tines vribles socio-dmogrphiques.
Pour les interviews tlphoniques et personnelles, les
critres suivnts ont t inclus dns le clcul des fcteurs
de pondrtion: âge (huit groupes: 15 à 19 ns, 20 à 24
ns, 25 à 34 ns, 35 à 44 ns, 45 à 54 ns, 55 à 64 ns,
65 à 74 ns, 75 ns et plus), sexe (msculin, fminin),
ntionlit (suisse, trngre), tt civil (mri/e, non
mri/e) et strte de l’chntillon (cntons rprtis en 16
groupes). Pour l’enquête crite, il t tenu compte enplus du niveu de formtion, de l’tt de snt subjectif
et d’ventuels hndicps visuels (F, 2010). i l’on
constt pr exemple que les femmes trngres âges
de 70 ns et plus tient sous-reprsentes dns l’chn-
tillon tlphonique ntionl pr rpport à l popultion
rsidnte suisse, cette diffrence pu être corrige en
pondrnt les donnes de sorte que l’on obtienne les
mêmes proportions dns les deux popultions (chn-
tillon, popultion). Les donnes insi pondres se rf-
rent à l popultion rsidnte en uisse âge d’u moins
15 ns à fin 2006, soit 6’186’711 personnes (F, 2010).
8/7/2019 La santé dans le canton de Vaud Analyse des données de l’Enquête suisse sur la santé 2007 Editeurs: Observatoire…
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