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La loi du Bon SamaritainL’expérience de l’hôpital San Giovanni Bosco de Turin
M. Zanardi, A PezzanaS.o.S.D. Dietetique e Nutrition Clinique
ASL TO2 – Hôpital San Giovanni Bosco - Turin
Composizione del Rifiuto:Q.tà per
Pasto [gr.]Luogo
Altri Imballi di Alimenti 70 Ospedale
Organico 350 Ospedale
Stovigliame in Plastica PS (Monouso) 98 Ospedale
Vari 18 Ospedale
TOTALE PRO Giornata Alim. 536
66%
13%3%
18%
Selon la littérature scientifique la plus récente, le nombre de repas consommés à l'hôpital n'est jamais supérieur à 60-70% de la quantité preparée
Il est important de trouver et appliquer des stratégies pour la gestion de bio déchets générés par les repas non consommés tout en limitant les effets négatifs sur l'environnement
Fonte RISTECO
Plus de 40% de la nourriture de l'hôpital est gaspillée. Les apports énergétiques et
protéiques sont faibles et ne couvrent pas les besoins des patients. Cela contribue à
expliquer la perte de poids continue chez les patients hospitalisés et représente un
gaspillage considérable de ressources. Des politiques d'alimentation des hôpitaux
doivent donc être revues et plus adaptées aux besoins des malades. Le coût estiméde
ces déchets est environ 168.000 euros par an pour les services suivants (chirurgie,
gériatrie, médical, orthopédique)
Malgré une offre de la nourriture supérieure aux besoins caloriques et
protéiques des patients, seulement 60% de leur énergie nécessaire est
couverte. Il faut réorganiser la nutrition dans les hôpitaux, en désignant
du personnel qui s'occupe spécifiquement de cette question.
L'expérience de la SIAF
Moyenne globale des déchets: 35%
0 10 20 30 40 50
%
PRIMI
SECONDI
CONTORNI
PANE
FRUTTA
PERCENTUALE SCARTI TOTALE
36%
28%
33 %
45 %
26 %
Le patient hospitalisé ou admis dans des établissements de santé pour la réhabilitation de longue durée ne mange pas ou
mange mal• Appétence faible ou mauvaise présentation du repas, y
compris les problèmes liés à la température de service, le choix et la réservation et les aspects gastronomiques
• Manque de nourriture suffisante pour les besoins cliniques du patient, s'il n'y a pas une alimentation adéquate au besoin métabolique et à l’état clinique ou si elle est trop limitée dans le choix par rapport aux repas en commun
• Rigidité du système restauration collective, avec une référence particulière à l'heure des repas (souvent très réduite par rapport à la journée longue et parfois monotone du patient), à l'interférence de la routine clinique avec les mêmes repas, au renvoi pour les tests et les traitements
• Manque d'espace dédié et plus confortable pour les patients qui pourraient manger hors de leur chambre (salle à manger)
Pour réduire les déchets
- analyse organoleptique du repas, qualité des matières premières utilisées pour la production
- redéfinition du menu qui correspond aux goûts des patients
- analyse et redéfinition des grammages
Remise en question du suivi diététique
Menu commun saisonnier articulé en 15 jours avec les plats régionaux
Choix de produits frais locaux
Calcul de la composition des nutriments pour chaque plat Pourcentage moyen de déchets: 19,14 %
Les déchets proviennent également de la nécessité de fournir des repas
• pour les urgences ou les nouveaux admissions, ce qui rend nécessaire de préparer des portions supplémentaires par jour
• de prendre en compte des changements alimentaires suite à l’évolution des besoins cliniques des patients déjà hospitalisés
La loi du Bon Samaritain Discipline de la distribution de produits alimentaires pour l’application
de la solidarité sociale (n. 155/03 del 3 Juin 2003)
Des organisations sans but lucratif reconnues (ONLUS, en vertu de l'article 10 du
décret législatif 4 Décembre 1997, n. 460), peuvent redistribuer gratuitement la nourriture aux
personnes dans le besoin, sous réserve qu'elle soit en parfait état de
consommation.
La loi du Bon Samaritain
Quantité (kg/mois) de répas pas transformés en déchets
entrée 47 kgplat principal 55 kggarniture 62 kg
FILM
MERCI À
• Maurizio Mariani e Isabelle Lacourt R&S Risteco• Antonio Ciappi e Maria Letizia Melandri - SIAF – Servizi
Integrati Area Fiorentina• Maria Luisa Amerio – Direttore SOC Dietetica e
Nutrizione Clinica ASL Asti• Direzione sanitaria San Giovanni Bosco di Torino• S.C. Economato ASL TO2