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Bilan 2010 + Prévisions 2011
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© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Supplément à La Libre Belgique - N°91 - Semaine du 17 au 23 février 2011
PP.2>7
JEAN
-LUC
FLÉM
AL
BILAN 2010,PRÉVISIONS2011
Prochain numéro Question time AnnoncesDans ce supplément,6 pages pour trouver lebien de votre choix
Vendre un appartementdans une maison de rapport.Comment faire ? page 2
Rendez-vous la semaineprochaine avec un dossierspécial Batibouw.
D.R.
PP.10-15
© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
2 Le dossier SEMAINE DU 17 AU 23 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 17 AU 23 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO
l Baromètres 2010 l Chambres notariales
Résidentiel : 2010 a bien vécu
h La reprise, amorcée en 2009, s’estgénéralisée en 2010. Hausse sensibledes prix à la clé. Pour 2011, les notairessont dubitatifs : trop d’inconnues !
CE N’EST PAS ENCORE UNE TRADITION – il lui manque quelques années au compteur –mais l’initiative devient une bonne habitude : en février, les différenteschambres notariales de Bruxelles et deWallonie se penchent sur les transactions immobilières de l’annéeécoulée et en tirent toute une série de statistiques etd’enseignements. De ce passé récent ainsi appréhendé,certaines ont tenté d’avancer des prévisions pour 2011.Les présentationsde ces bilansprovinciaux se sontdé
roulées entre le 4 et le 11 février. Elles ont été suiviespar les services régionaux de “La Libre” et publiées dansles pages régionales. Mais l’immobilier et ses clientsn’ont pas de frontières : Bruxelles peut aussi bien intéresser un Liégeois qu’un Namurois; le Brabant wallonretenir l’attention d’un Bruxellois; le Luxembourg – etses Ardennes – séduire un Montois ou un Tournaisien.La “Libre Immo” présente donc ici un résumé des différents articles parus : la Région de BruxellesCapitaleen page 3, le Brabant wallon et les provinces de Liègeet Luxembourg en pages 4 et 5, les provinces de Na
mur et de Hainaut (plus précisément, les arrondissements de Charleroi, Mons et Tournai), en page 6 et 7.
Dans l’ensemble, le marché immobilier résidentiel(maisons, villas, appartements et terrains) s’est reprisen2010. Ici, plus tôt (fin 2009, début 2010), là, plus tard(deuxième semestre de 2010). Ici, les hausses de prixsont légères (moins de 3 %), là, un peu plus fortes (jusqu’à +10 % sur certains types de biens). Tantôt les prixd’avant crise ont été dépassés, tantôt pas… encore.Les raisons de cette reprise sont toutefois identiques : une stagnation, voire une baisse des prix pendant la
crise 20082009 donnant plus de “peps” aux candidatsacquéreurs; des taux d’intérêt hypothécaires qui ont continué à
baisser en début d’année, se sont stabilisés entre mai etoctobre et ont raugmenté ensuite, tout en restant historiquement bas et très attractifs; des cadeaux fiscaux, certains liés à la TVA sur les
constructions neuves (taux réduit à 6 % sur une tranchede 50 000 €, soit un gain de 7 500 €), d’autres à des investissements “verts”. la notation de la brique comme valeur refuge, qui a
vu s’y intéresser et s’y reconvertir investisseurs et spéculateurs boursiers.Pour 2011, les notaires ne peuvent qu’être dubitatifs.
On ne peut en effet rien préjuger de ce que sera l’évolution du pouvoir d’achat, d’une part, de l’inflation et des
taux d’intérêt d’autre part. En trois mois (novembrejanvier), ces derniers ont augmenté, dépassant les 3 %en formule annuelle, et les 4,50 % en 20 ans fixe. Ce quise traduit, pour un emprunt de 100 000 € en fixe 20ans, par une augmentation de la charge mensuelle del’ordre de 4 %. Un supplément qui n’arrêtera pas tousles candidats, mais certains, assurément. Au point defaire pression sur les vendeurs ? Peutêtre. Peutêtre pas.Autres points d’interrogation : quel sera l’impact de
l’arrêt de certains cadeaux fiscaux (taux de TVA réduit,prêt tremplin…) ? Et celui de la TVA (21 %) désormaisimposée sur les terrains sur lesquels sont construits desimmeubles neufs (en lieu et place de droits d’enregistrement s’élevant à 10 ou 12,5 %). Et, surtout, celuid’éventuelles mesures gouvernementales pour endiguer le dérapage budgétaire ?Certains notaires tablent sur une augmentation infé
rieure à 5 %. D’autres prédisent une stabilisation desprix, aupireune augmentation raisonnable, de lamêmeimportance que l’inflation. Aucun, en tous les cas, nes’attend à un rehaussement des prix comme on l’aconnu avant la crise, avec des pointes supérieures à 10%l’an. Dans le Brabant wallon, qui a subi en 2010 les plusfortes hausses de l’année, au point de dépasser les prixd’avant crise, les notaires pensent qu’une nouvelle augmentation serait déraisonnable. Ce que pensent certainement tous les candidats acquéreurs. Unanimement.C.M.
l Région de Bruxelles-Capitale
Etterbeek à la uneh La cité des Eurocrates estdevenue l’entité bruxelloise laplus chère au niveau de l’achatde maisons.
hMalgré un marché stable,BruxellesVille continue depiquer du nez.
EN REPLI DURANT L’ANNÉE 2009, l’immobilier a légèrement redressé la barre àBruxelles en 2010. Tel est l’enseignementmajeur du “baromètre” des Ventes notariales de Bruxelles – NVN (1). Les acquéreurssont revenus sur le marché (“on revient à unniveau de transaction comparable à 2008, soitavant la crise”, indique la NVN), et les prix sesont stabilisés, du moins au niveau des maisons (+0,4 %, contre 6,6% en 2009).
1 Maison unifamiliales. Bruxelles reste(largement) la Région la plus chère de
Belgique, avec une moyenne de prix devente comprise entre 300 000 et 350 000 €(210 000 € en Flandre, 145 000 € enWallonie et 193 000 € au niveau national). Autreconstat des notaires : les banques ont étémoins frileuses en 2010, ce qui explique quedavantage de biens de plus grande valeuront trouvé un acquéreur par rapport à 2009.Et si le prix médian d’une maison unifamiliale est de 300 000 € sur l’ensemble de laRégion, des différences notoires se font ressentir entre MolenbeekSaintJean(240 000 €) et… Etterbeek (392 500 €) qui,en hausse de 8,3 % par rapport à 2009, détrône WoluweSaintPierre de sa premièreplace au hitparade des entités les plus chères. La proximité des institutions européennes n’est sans doute pas étrangère à cettepoussée etterbeekoise. L’entité sampétrusienne se retrouve, quant à elle, désormaisen cinquième position. Mais la chute la plusspectaculaire est à BruxellesVille (26,4 %)qui continue, comme en 2009, à piquer dunez. En 2008, le prixmédian d’unemaison yétait encore de 375 000 €. Il est passé à277 000 en 2010. Spectaculaire, avezvousdit ? “C’est vrai que ces chiffres sont étonnants,mais nous n’avons aucune explication pour cephénomène”, explique le notariat (2). A contrario, Forest, SaintJosse et NederoverHembeek connaissent une véritable “explosion”de leurs prix.
2 Appartements (1, 2 et 3 chambres). Enla matière, la différence est moins mar
quée et le prix moyen à Bruxelles(205 000 €) est très proche de celui de laFlandre (195 000 €), tout en étant largement supérieur à la moyenne wallonne(143 000 €). Le prix médian est, lui, de166 000 € pour l’ensemble de la Région.WoluweSaintPierre garde, de loin, sa première place (prix médian 264 000 €), tandisqu’Anderlecht (134 500 €) ferme lamarche.
3 Maisons de commerce et de rapport.Le prix médian est de 355 000 € pour
l’ensemble de la Région, allant de 642 500 €àWoluweSaintPierre à 285 000€ àMolenbeek.
4 Prévisions pour 2011. 2010 dans ledos, les notaires bruxellois se penchent
déjà sur l’année 2011, qui commence avecun invité demarque : l’inflation, qui a atteint3,2 % en janvier et pourrait s’accentuer cesprochainsmois. “Nous n’avons pas de boule decristal, mais toutes les conditions semblent réunies pour un achat, poursuivent les auteursdu bilan. Les taux hypothécaires restent bas etla brique a toujours été une bonne protectioncontre l’inflation.” Ainsi, pour un emprunteur qui rembourse en vingt ans un crédithypothécaire avec un taux fixe de 4 ou 4,5 %et une inflation à 3,2 %, le différentiel est“minime”. D’autre part, “avec l’inflation, lesloyers pourraient augmenter et les locatairesont donc intérêt à acheter”. Reste à voir si cetteinflation à la hausse n’entraînera justementpas aussi une remontée des taux hypothécaires. Ou l’éternelle histoire du serpent quisemord la queue.
R.MeU (1) Les chiffres de l’étude sont compilés àpartir de tous les compromis de vente de 2010.Pour une meilleure évaluation dumarché etafin d’éviter que certaines ventesexceptionnelles tirent artificiellement les chiffresvers le haut, les notaires utilisent la médiane desprix et non leur moyenne.U (2) Cette chute de prix à BruxellesVille, lesagents immobiliers ne se l’expliquent pas nonplus. “Ça ne tient pas”, a dit l’un d’eux à nosconfrères de la DH. Au contraire, “tout ce qui setrouve au centreville revient très très fort. Lesacheteurs ne veulent plus, comme auparavant,sortir de la ville. Ils sont extrêmement soucieuxde la proximité des transports en commun et ducaractère écologique du bien vendu”. Cet agents’étonne par contre moins de la fin del’hégémonie deWoluweSaintPierre en tantque commune la plus chère de Bruxelles auprofit d’Etterbeek, ayant luimême constaté “untassement réel dans les communes de l’Est, signed’un retour à la normale après l’envolée desprix ces dernières années”.
Libre Immo. Supplément hebdomadaire à LaLibre Belgique.Coordinationrédactionnelle:Vincent Slits. (02 211 29 13 -
[email protected]) Illustrations: Etienne Scholasse. Réalisation:Sodimco. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef:VincentSlits. Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conceptiongraphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), BrunoBausier. Publicité: Véronique Le Clercq (00322 21127 64 [email protected])
Question time
Vendre unappartement dans unemaison de rapportDans certains cas, il peut être intéressant de vendre unappartement dans un immeuble. Prenons l’exempled’un couple sans enfants. Monsieur décède et laisse àson épouse la maison familiale. Les droits de succession à payer sont élevés et la maison est trop grandepour elle toute seule. Pourquoi ne pas diviser la maison en plusieurs appartements de telle sorte que Madame puisse vendre l’un d’entre eux pour payer lesdroits de succession. Pour ce faire, Madame devras’adresser à son notaire qui devra demander à la commune une autorisation pour diviser l’immeuble endifférentes entités.Dans certains cas, un permis d’urbanisme sera nécessaire. Un acte de base devra être dressé par un notaire.Cet acte déterminera la division de la maison en plusieurs appartements (en expliquant avec précision lesparties privatives de chaque lot et les parties communes de l’immeuble), ainsi que le fonctionnement de lacopropriété. Une fois l’immeuble divisé, Madamepourra vendre un des appartements. e
UConsultez votre notaire pour desconseils sur mesure ou rendezvous surwww.notaire.be.
© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
3Le dossierSEMAINE DU 17 AU 23 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO
l Baromètres 2010 l Chambres notariales
Résidentiel : 2010 a bien vécul Région de Bruxelles-Capitale
Etterbeek à la uneh La cité des Eurocrates estdevenue l’entité bruxelloise laplus chère au niveau de l’achatde maisons.
hMalgré un marché stable,BruxellesVille continue depiquer du nez.
EN REPLI DURANT L’ANNÉE 2009, l’immobilier a légèrement redressé la barre àBruxelles en 2010. Tel est l’enseignementmajeur du “baromètre” des Ventes notariales de Bruxelles – NVN (1). Les acquéreurssont revenus sur le marché (“on revient à unniveau de transaction comparable à 2008, soitavant la crise”, indique la NVN), et les prix sesont stabilisés, du moins au niveau des maisons (+0,4 %, contre 6,6% en 2009).
1 Maison unifamiliales. Bruxelles reste(largement) la Région la plus chère de
Belgique, avec une moyenne de prix devente comprise entre 300 000 et 350 000 €(210 000 € en Flandre, 145 000 € enWallonie et 193 000 € au niveau national). Autreconstat des notaires : les banques ont étémoins frileuses en 2010, ce qui explique quedavantage de biens de plus grande valeuront trouvé un acquéreur par rapport à 2009.Et si le prix médian d’une maison unifamiliale est de 300 000 € sur l’ensemble de laRégion, des différences notoires se font ressentir entre MolenbeekSaintJean(240 000 €) et… Etterbeek (392 500 €) qui,en hausse de 8,3 % par rapport à 2009, détrône WoluweSaintPierre de sa premièreplace au hitparade des entités les plus chères. La proximité des institutions européennes n’est sans doute pas étrangère à cettepoussée etterbeekoise. L’entité sampétrusienne se retrouve, quant à elle, désormaisen cinquième position. Mais la chute la plusspectaculaire est à BruxellesVille (26,4 %)qui continue, comme en 2009, à piquer dunez. En 2008, le prixmédian d’unemaison yétait encore de 375 000 €. Il est passé à277 000 en 2010. Spectaculaire, avezvousdit ? “C’est vrai que ces chiffres sont étonnants,mais nous n’avons aucune explication pour cephénomène”, explique le notariat (2). A contrario, Forest, SaintJosse et NederoverHembeek connaissent une véritable “explosion”de leurs prix.
2 Appartements (1, 2 et 3 chambres). Enla matière, la différence est moins mar
quée et le prix moyen à Bruxelles(205 000 €) est très proche de celui de laFlandre (195 000 €), tout en étant largement supérieur à la moyenne wallonne(143 000 €). Le prix médian est, lui, de166 000 € pour l’ensemble de la Région.WoluweSaintPierre garde, de loin, sa première place (prix médian 264 000 €), tandisqu’Anderlecht (134 500 €) ferme lamarche.
3 Maisons de commerce et de rapport.Le prix médian est de 355 000 € pour
l’ensemble de la Région, allant de 642 500 €àWoluweSaintPierre à 285 000€ àMolenbeek.
4 Prévisions pour 2011. 2010 dans ledos, les notaires bruxellois se penchent
déjà sur l’année 2011, qui commence avecun invité demarque : l’inflation, qui a atteint3,2 % en janvier et pourrait s’accentuer cesprochainsmois. “Nous n’avons pas de boule decristal, mais toutes les conditions semblent réunies pour un achat, poursuivent les auteursdu bilan. Les taux hypothécaires restent bas etla brique a toujours été une bonne protectioncontre l’inflation.” Ainsi, pour un emprunteur qui rembourse en vingt ans un crédithypothécaire avec un taux fixe de 4 ou 4,5 %et une inflation à 3,2 %, le différentiel est“minime”. D’autre part, “avec l’inflation, lesloyers pourraient augmenter et les locatairesont donc intérêt à acheter”. Reste à voir si cetteinflation à la hausse n’entraînera justementpas aussi une remontée des taux hypothécaires. Ou l’éternelle histoire du serpent quisemord la queue.
R.MeU (1) Les chiffres de l’étude sont compilés àpartir de tous les compromis de vente de 2010.Pour une meilleure évaluation dumarché etafin d’éviter que certaines ventesexceptionnelles tirent artificiellement les chiffresvers le haut, les notaires utilisent la médiane desprix et non leur moyenne.U (2) Cette chute de prix à BruxellesVille, lesagents immobiliers ne se l’expliquent pas nonplus. “Ça ne tient pas”, a dit l’un d’eux à nosconfrères de la DH. Au contraire, “tout ce qui setrouve au centreville revient très très fort. Lesacheteurs ne veulent plus, comme auparavant,sortir de la ville. Ils sont extrêmement soucieuxde la proximité des transports en commun et ducaractère écologique du bien vendu”. Cet agents’étonne par contre moins de la fin del’hégémonie deWoluweSaintPierre en tantque commune la plus chère de Bruxelles auprofit d’Etterbeek, ayant luimême constaté “untassement réel dans les communes de l’Est, signed’un retour à la normale après l’envolée desprix ces dernières années”.
Libre Immo. Supplément hebdomadaire à LaLibre Belgique.Coordinationrédactionnelle:Vincent Slits. (02 211 29 13 -
[email protected]) Illustrations: Etienne Scholasse. Réalisation:Sodimco. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef:VincentSlits. Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conceptiongraphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), BrunoBausier. Publicité: Véronique Le Clercq (00322 21127 64 [email protected])
Question time
Vendre unappartement dans unemaison de rapportDans certains cas, il peut être intéressant de vendre unappartement dans un immeuble. Prenons l’exempled’un couple sans enfants. Monsieur décède et laisse àson épouse la maison familiale. Les droits de succession à payer sont élevés et la maison est trop grandepour elle toute seule. Pourquoi ne pas diviser la maison en plusieurs appartements de telle sorte que Madame puisse vendre l’un d’entre eux pour payer lesdroits de succession. Pour ce faire, Madame devras’adresser à son notaire qui devra demander à la commune une autorisation pour diviser l’immeuble endifférentes entités.Dans certains cas, un permis d’urbanisme sera nécessaire. Un acte de base devra être dressé par un notaire.Cet acte déterminera la division de la maison en plusieurs appartements (en expliquant avec précision lesparties privatives de chaque lot et les parties communes de l’immeuble), ainsi que le fonctionnement de lacopropriété. Une fois l’immeuble divisé, Madamepourra vendre un des appartements. e
UConsultez votre notaire pour desconseils sur mesure ou rendezvous surwww.notaire.be.
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4 Le dossier 17 AU 23 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO 5Le dossier17 AU 23 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO
l Brabant wallon
Plus 8,50% d’actesh Les maisons d’habitationont augmenté de 10 %, lesvillas de 9 %. Le segment desappartement fluctue au grédes nouvelles promotions.
UNE VILLA À LASNE POUR UNEmoyenne de 601 000 €, un appartement à 176 000 € à Ottignies ou unemaison d’habitation pour quelque308 000€ àRixensart, voici les sommesqu’il fallait débourser en 2010. L’immobilier est à nouveau à la hausse en Brabant wallon, selon les chiffres 2010 dela Chambre des notaires du Brabantwallon. Et ce après unehausse entre 4 et16 % chaque année entre 2004 et 2008et une baisse d’environ 5,4 % en 2009.Pour les maisons d’habitations, lahausse du prix moyen est de 10% à235 038 €. Et de 9% pour les villas à396 943 €. Les terrains à bâtir sont,quant à eux, en nombre de plus en plusrestreint, ce qui contribue à rendrel’analyse des notaires impossible. Quantaux appartements, selon les notaires, lemarché, étroit, fluctue facilement avecl’apport de nouvelles promotions. Poureux, la baisse de 2010des appartements
(moins 1,2 %) est “non significative” : ellepeut par exemple être due à la présencede biens neufs et des permis délivrés ennombre inférieur. De manière générale,un appartement neuf se négocie entre170 000 et 250 000 €, le reste tournantautour des 130 000.En 2009, les notaires du BW avaient
passé 10,50 % d’actes en moins par rapport à 2008 et versé 13%de droits d’enregistrement enmoins. Pour 2010, la situation s’inverse : ils ont passé 8,50 %d’actes en plus qu’en 2009 et versé auTrésor fédéral 12,50 % de droits en plus.En outre, l’activité immobilière du Brabant wallon a augmenté presque deuxfois plus qu’au niveau national. “Avec cesindicateurs, on ne pouvait que s’attendre àune hausse des prix, ce qui est le cas, notent les notaires du BW. Les prix moyensdes maisons et des villas sont audessusde 2007 et 2008.”Au niveau de la géographie des prix,
cela ne change pas : “pour les maisons, ilest toujours plus facile de se loger à l’extrême ouest et à l’extrême est, le centre etsud étant dans la moyenne. Tout au nord,vers Bruxelles, les prix sont nettement supérieurs. Cet écart subsiste et se confirmed’année en année.” Les villas suiventcette tendance.Mais il y a des contrastesentre les communes : Perwez, Tubize,Villers, Court, Ittre, Brainel’Alleud, La
Hulpe et Lasne voient leurs prix diminuer. “On voit une accalmie à Wavre ouChaumont, mais le marché est étroit, doncpeu représentatif.” Le coût des maisonsdiminue à Orp, Ottignies, Walhain, Ramillies, Ittre, La Hulpe. Mais ces “baissesrelatives” seraient davantage dues à laqualité moindre des biens vendus et aunombre réduit de points de comparaison. “A Lasne, le prix moyen d’une maisond’habitation et des villas ont baissé, mais iln’y a pas d’écrasement, précise le notariat. Le prix reste soutenu. Le prix moyend’une villa est de 601 000 €. Il est de475 000 à Waterloo deuxième communela plus chère.” Le prix des terrains parm²est de 147 € contre 280 à Rixensart.“Lasne veut exclure un trop grandmorcellement et ne permet de construire que surun terrain d’aumoins 15/20ares. Cela garantit un côté vert, et justifie le prix plusmoyen par m². Des surfaces pareilles à desprix plus élevés, ce serait hors de proportion.”Et pour 2011 ? “Impossible de se pro
noncer avec certitude” selon les notaires.Mais ils croisent les doigts pour qu’ils’agisse d’un statu quo. “Ce marché immobilier, à long terme, ce n’est pas sain. En2011, on espère assister à un tassement,car si cela continue comme cela, les acheteurs ne suivront plus.”So. De.
l Province de Luxembourg
Rebond modéré mais certainh Le marché luxembourgeoisest revenu à des bases plussaines. Quels que soient lestypes de biens, grâce aumilieu de gamme.
“APRÈS LACRISEDE2008, QUI A provoquéune chute de l’immobilier au second semestre 2008, laquelle s’est prolongée en 2009,l’année 2010 a été marquée par un rebondmodéré mais certain, tant au niveau del’activité qu’à celui des prix. Ce rebond s’estsurtout manifesté dans l’immobilier de milieu de gamme.”C’est par cesmots que lesmembres du Cercle notarial de la province de Luxembourg résument l’état dumarché immobilier dans la provincepour l’année écoulée.Un marché redevenu sain, mais qui
reste marqué par des disparités certai
nes, liées à la superficie de la province(un tiers de la Wallonie) et à l’impact,pour le sud de la province, de la présencede nombreux travailleurs transfrontaliers au GrandDuché.
Reste que, par rapport au record de2007 et à la folie qui s’était emparée dumarché, en particulier pour les biens àprix forts, les choses ont changé et lemarché s’est assaini. “On constate pour2010 une hausse générale plus ou moinsforte selon les communes, dont très peuvoient leurs prix baisser. Même lorsque c’estle cas, il s’agit de baisses légères. Le volumedes ventes, également en hausse, a connuune belle envolée du nombre de ventes ausecond semestre, si bien que l’on peut parlerd’une fin d’année sur les chapeaux deroues.”“Les transactions sont assez rapides dès
lors que les prix sont raisonnables, pourvuivent les auteurs de l’analyse. Cependant, trop de biens présentés à des prix ex
cessifs encombrent encore le marché, donnant à certains endroits l’idée fausse d’unmarché en repli. Le niveau de l’offre est soutenu surtout pour les maisons moyennes,tout comme celui de la demande. Jusqu’à200 000 €, le marché est très porteur. Ilreste difficile pour les biens de plus de300 000 €. Tandis que, dans les communestouristiques, on remarque une reprise dumarché de la seconde résidence, notamment en haut de gamme.”Cette dernière reprise semble indiquer
que les genspréfèrent, face aux incertitudes de la Bourse et des marchés financiers, investir dans l’immobilier, qui leurparaît plus sûr. Même si le montant totaldes droits d’enregistrement perçus et lenombre d’actes notariés ne concernentpas que les ventes, les notaires de la province considèrent que la hausse de9,07 % des droits d’enregistrement et de5,10 % des actes (21 051 en 2010) “provient essentiellement du marché immobilier”. Dans ce cadre, “un calculmathémati
que permet de conclure à une hausse de3,78 % du marché immobilier en Luxembourg en 2010”.
Cette moyenne doit bien sûr être pondérée par le type de biens et les trois arrondissements. Côté terrains à bâtir, leprix moyen d’un are de terrain était de5 750€ en 2007. “On en revient à peu prèsau même chiffre en 2010, mais avec unrééquilibrage : une baisse dans l’arrondissement d’Arlon (9 000 € en 2010 contre10 000 en2007) qui connaissait les prix lesplus élevés, et une hausse dans les arrondissements de Marche (4 100 € et 3 850 €) et,surtout, de Neufchâteau (4 200 € et3 500 €)”. La hausse dans ce dernier arrondissement s’explique par le fait que,face auxprix élevés du sud, les acheteurs,y compris les travailleurs transfrontaliers, remontent de plus en plus dans laprovince pour trouver un terrain à prixabordable. C’est à Attert, Arlon, Messancy, Aubange, SaintLéger, Etalle et Ha
bay, toutes des communes du sud, queles prix sont les plus élevés, à savoir de8 500 à 12 500 €. Pour ce qui est desmaisons quatre façades, le prix moyen2010 s’élève à 196 866 €, pour197 233 € en 2007. Avec lamême disparité par arrondissement : 235 500 à Arlon qui rattrape presque le chiffre 2007,171 100 € à Marche et 184 000 à Neufchâteau. La moyenne provinciale pourles maisons deux façades est de126 500 €, contre 128 016 en 2007, l’arrondissement d’Arlon étant cette foisstable. Par ailleurs, le nombre d’appartements neufs reste en hausse. Le prixmoyen d’un appartement neuf de 80 m²s’affiche à 175 000 € sauf, encore unefois, à Arlon, où il grimpe à 200 000 €.Les appartements anciens se vendentquant à eux à des prix plus variables, de170 000 € à Arlon à 150 000 € àMarche,Bastogne, Aubange, Virton et de100 000 € à 125 000 € ailleurs.Marc Vandermeir
l Province de Liège
Le cap des 140 000 € dépasséhMaisons, terrains à bâtir ouappartements : les prix sontrepartis à la hausse.
LORSDE LA PRÉSENTATIONDUBILAN2010, un constat s’est imposé d’emblée :après avoir connu une baisse en 2008et 2009 suite à la crise, lemarché immobilier principautaire semble être repartià la hausse. “Le marché a évolué de façonrelativement similaire aux autres provinces, mais on note une augmentation desprix plus marquée que sur la moyenne régionale”, explique le notariat. Le niveaudes prix en province de Liège étant globalement inférieur à celui constaté dansles provinces voisines, le nivellement deceuxci semble donc se poursuivre. “Ils’agit d’une augmentation mesurée, entre0 et 2 % en valeur relative déduction faitede l’inflation”, précisetil.En ce qui concerne le nombre de tran
sactions réalisées, les notaires ont constaté une tendance à la hausse, qui n’atoutefois pas atteint le pic de fin 2007.Avec à son actif 9,7 % des transactionsen Belgique, Liège s’inscrit ainsi à ladeuxième place du classement des provinces wallonnes derrière le Hainaut.“Le désir d’être propriétaire est resté trèsfort, malgré les difficultés pour obtenir uncrédit.”
Plus significatif : le prix des maisons aaugmenté de 3,7 % entre 2009 et 2010.Il faut à présent débourser en provincede Liège un prix moyen de 140 570 €pour unemaison standard. “D’une façon
générale, tant que l’on reste dans des prixabordables (entre 110 et 150 000 €), toutse vend dans des délais très brefs, quelquesjours à quelques semaines maximum”,poursuivent les notaires. Les biens
“haut de gamme”, de type villa, se vendent par contre beaucoup plus difficilement, et l’on assiste à un écrasement dumarché depuis quelques années déjà.Ces prix moyens varient fortement se
lon les communes (voir infographie) :les biens à proximité de la Flandre coûteront sensiblement plus cher que ceuxdans le sud de la province. Et si la régionde Visé connaît une augmentation desprix constante, dans le Condroz, onconstate un marché à deux vitesses :certains villages, tels Hoyoux, Pailhe,Ocquier, VillersleTemple, demeurentbeaucoup plus attractifs que d’autres.Dans la ville de Liège, les quartiers duLaveu, de NaimetteHovémont et deSaintLéonard se maintiennent en termesdeprix. Par contre, les quartiers desGuillemins et de la Médiacité ne suscitent pas encore de réel engouement.Du côté des appartements, la ten
dance est également à la hausse, avecune augmentation de près de 4,4 % duprix moyen, passant de 120 931 € en2009 à 126 474 € en 2010. Une haussequi s’explique notamment par lagrande quantité de nouvelles constructions qui se sont finalisées fin 2010,avant la fin de la baisse de la TVA.Enfin, le prix des terrains à bâtir reste
quant à lui relativement stable – déduction faite de l’inflation constatée en2009 de 2,19% , avec un prixmoyen de75 €/m². Une stabilité qui s’explique engrande partie par un rétrécissement dela superficie des terrains acquis, le prixdu mètre carré continuant, lui, à grimper.Julie Gillet
© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
5Le dossier17 AU 23 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO
Immo Brèves
l Province de Luxembourg
Rebond modéré mais certainnes, liées à la superficie de la province(un tiers de la Wallonie) et à l’impact,pour le sud de la province, de la présencede nombreux travailleurs transfrontaliers au GrandDuché.
Reste que, par rapport au record de2007 et à la folie qui s’était emparée dumarché, en particulier pour les biens àprix forts, les choses ont changé et lemarché s’est assaini. “On constate pour2010 une hausse générale plus ou moinsforte selon les communes, dont très peuvoient leurs prix baisser. Même lorsque c’estle cas, il s’agit de baisses légères. Le volumedes ventes, également en hausse, a connuune belle envolée du nombre de ventes ausecond semestre, si bien que l’on peut parlerd’une fin d’année sur les chapeaux deroues.”“Les transactions sont assez rapides dès
lors que les prix sont raisonnables, pourvuivent les auteurs de l’analyse. Cependant, trop de biens présentés à des prix ex
cessifs encombrent encore le marché, donnant à certains endroits l’idée fausse d’unmarché en repli. Le niveau de l’offre est soutenu surtout pour les maisons moyennes,tout comme celui de la demande. Jusqu’à200 000 €, le marché est très porteur. Ilreste difficile pour les biens de plus de300 000 €. Tandis que, dans les communestouristiques, on remarque une reprise dumarché de la seconde résidence, notamment en haut de gamme.”Cette dernière reprise semble indiquer
que les genspréfèrent, face aux incertitudes de la Bourse et des marchés financiers, investir dans l’immobilier, qui leurparaît plus sûr. Même si le montant totaldes droits d’enregistrement perçus et lenombre d’actes notariés ne concernentpas que les ventes, les notaires de la province considèrent que la hausse de9,07 % des droits d’enregistrement et de5,10 % des actes (21 051 en 2010) “provient essentiellement du marché immobilier”. Dans ce cadre, “un calculmathémati
que permet de conclure à une hausse de3,78 % du marché immobilier en Luxembourg en 2010”.
Cette moyenne doit bien sûr être pondérée par le type de biens et les trois arrondissements. Côté terrains à bâtir, leprix moyen d’un are de terrain était de5 750€ en 2007. “On en revient à peu prèsau même chiffre en 2010, mais avec unrééquilibrage : une baisse dans l’arrondissement d’Arlon (9 000 € en 2010 contre10 000 en2007) qui connaissait les prix lesplus élevés, et une hausse dans les arrondissements de Marche (4 100 € et 3 850 €) et,surtout, de Neufchâteau (4 200 € et3 500 €)”. La hausse dans ce dernier arrondissement s’explique par le fait que,face auxprix élevés du sud, les acheteurs,y compris les travailleurs transfrontaliers, remontent de plus en plus dans laprovince pour trouver un terrain à prixabordable. C’est à Attert, Arlon, Messancy, Aubange, SaintLéger, Etalle et Ha
bay, toutes des communes du sud, queles prix sont les plus élevés, à savoir de8 500 à 12 500 €. Pour ce qui est desmaisons quatre façades, le prix moyen2010 s’élève à 196 866 €, pour197 233 € en 2007. Avec lamême disparité par arrondissement : 235 500 à Arlon qui rattrape presque le chiffre 2007,171 100 € à Marche et 184 000 à Neufchâteau. La moyenne provinciale pourles maisons deux façades est de126 500 €, contre 128 016 en 2007, l’arrondissement d’Arlon étant cette foisstable. Par ailleurs, le nombre d’appartements neufs reste en hausse. Le prixmoyen d’un appartement neuf de 80 m²s’affiche à 175 000 € sauf, encore unefois, à Arlon, où il grimpe à 200 000 €.Les appartements anciens se vendentquant à eux à des prix plus variables, de170 000 € à Arlon à 150 000 € àMarche,Bastogne, Aubange, Virton et de100 000 € à 125 000 € ailleurs.Marc Vandermeir
l Province de Liège
Le cap des 140 000 € dépasséPlus significatif : le prix des maisons a
augmenté de 3,7 % entre 2009 et 2010.Il faut à présent débourser en provincede Liège un prix moyen de 140 570 €pour unemaison standard. “D’une façon
générale, tant que l’on reste dans des prixabordables (entre 110 et 150 000 €), toutse vend dans des délais très brefs, quelquesjours à quelques semaines maximum”,poursuivent les notaires. Les biens
“haut de gamme”, de type villa, se vendent par contre beaucoup plus difficilement, et l’on assiste à un écrasement dumarché depuis quelques années déjà.Ces prix moyens varient fortement se
lon les communes (voir infographie) :les biens à proximité de la Flandre coûteront sensiblement plus cher que ceuxdans le sud de la province. Et si la régionde Visé connaît une augmentation desprix constante, dans le Condroz, onconstate un marché à deux vitesses :certains villages, tels Hoyoux, Pailhe,Ocquier, VillersleTemple, demeurentbeaucoup plus attractifs que d’autres.Dans la ville de Liège, les quartiers duLaveu, de NaimetteHovémont et deSaintLéonard se maintiennent en termesdeprix. Par contre, les quartiers desGuillemins et de la Médiacité ne suscitent pas encore de réel engouement.Du côté des appartements, la ten
dance est également à la hausse, avecune augmentation de près de 4,4 % duprix moyen, passant de 120 931 € en2009 à 126 474 € en 2010. Une haussequi s’explique notamment par lagrande quantité de nouvelles constructions qui se sont finalisées fin 2010,avant la fin de la baisse de la TVA.Enfin, le prix des terrains à bâtir reste
quant à lui relativement stable – déduction faite de l’inflation constatée en2009 de 2,19% , avec un prixmoyen de75 €/m². Une stabilité qui s’explique engrande partie par un rétrécissement dela superficie des terrains acquis, le prixdu mètre carré continuant, lui, à grimper.Julie Gillet
© S.A. IPM 2011. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
6 Le dossier 17 AU 23 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO 7Le dossier17 AU 23 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO
l Province de Namur
Le choc de la crise n’est pas encore amortih Les maisons jointives sont àla mode. On se les arracheentre 100 000 et 150 000 €.Ce qui n’empêche de grandesdisparités selon les régions.
C’EST UN BAROMÈTRE “révolutionnaire” réalisé grâce au partage de leursdonnées qu’ont présenté les notairesde la province de Namur. Un marché
“stable en 2010” sans toutefois “avoirrécupéré entièrement du choc de la crise”.Les biens à budgets élevés peinent à
se vendre et comptabilisent plus d’offres que de demandes, commententils. “Les négociations sont plus longuesque dans le passé. On constate une augmentation des ventes forcées et des prêtsrefusés.” L’insécurité politique est pointée, ainsi que la hausse du nombre decouples qui se séparent et se recomposent. “Ceci est par contre positif puisquecela entraîne la hausse de la demande demaisons plus grosses.” La demande des
biens à petits budgets dépasse par contre largement l’offre disponible.
Vu la diversification des types debiens et les différences très marquéesselon les communes, voire au seinmême d’une commune, il est impossible aux notaires de donner des prixprécis de l’immobilier : “Les terrains àbâtir restent élevés. Dans le nord de laprovince et au nord de Namur, on ne veutpas dépenser plus de 100 000 € pour sonterrain tandis qu’on peut acquérir unterrain de 10 ares pour 25 000 à
30 000 € dans la région de Couvin et Viroinval.”
Des changements apparaissent. Lesmaisons jointives redeviennent à lamode, “sous l’incitation des pouvoirs publics qui veulent densifier l’habitat, tandis que lesmaisons 4 façades sont un luxeà isoler et chauffer”. Fait nouveau, lesappartements se vendent bien dans lescommunes rurales, particulièrementles immeubles neufs de 6 à 8 appartements, mais un équilibre est difficile àtrouver dans les grandes villes.
Le prix de vente moyen des maisonsen 2010 est de 160 204 €, et de145 299 € pour les appartements. Cequi représente, en 5 ans, une augmentationde 10 à 40%duprix de vente desmaisons jointives et 4 façades et “ons’arrache les maisons dont les prix varient de 100 000 à 150 000 €”.Quant au prix des terrains, “ils conti
nuent de grimper avec une augmentation plus sensible dans le centre et le sudde la province car les particuliers s’y accrochent comme à des lingots d’or”.Le marché immobilier varie selon les
communes mais présente certainesconstantes. Sur les communes quiavaient connu une forte hausse (Namur, Gembloux, Fernelmont,Eghezée), la proportion des terrains àbâtir est passée en 5 ans de 10 à 20 %seulement, contre une hausse de 30 à50 % dans des régions comme Fosses,Jemeppe sur Sambre, Ciney, Andenne,Floreffe, Gedinne, Viroinval, Walcourtoù les prix étaient particulièrementbas.Sur Gembloux, la situation est stable
pour les terrains à bâtir dans les grands
lotissements, les maisons 2 ou 3 façades et les appartements elle est enbaisse pour les immeubles commerciaux du centreville.A Eghezée, les terrains à bâtir sont
plus petits que par le passé et le prixdesmaisons 23 façades a augmenté. AFernelmont ressort la demande d’appartements spacieux dans les petitsimmeubles de villages.Dans le Condroz, on constate des va
riantes très fortes selon l’emplacementdes biens immobiliers dans des villagesplus ou moins prisés. Vresse sur Se
mois, “la plus isolée de la province, est ensouffrance car le marché néerlandophone s’est effondré. L’hôtellerie est enmauvais état et attire un tourisme quin’a pas les moyens d’investir”.
A Dinant, “le centreville se vide et attire une population précaire”. Gemblouxet Sombreffe voient l’arrivée de résidents en provenance deBruxelles et duBrabantWallon tandis que “Ciney, relativement stable, est la surprise de notrearrondissement”.Chantal Godard
l Arrondissement de Charleroi
Haussesde 2 à 4%h Les maisons jointives et leurs prix attractifs ont la cotedans l’arrondissement.
“NOUS POUVONS AFFIRMER QUE LEPRIX moyen des maisons d’habitationen 2010 est en légère augmentationpar rapport à 2009 – la tendance à lahausse, amorcée au second semestre2009, s’est poursuivie en 2010 – et ce,malgré un troisième trimestre enbaisse”, précise la maison du notariatpour l’arrondissement de Charleroi.Et d’évoquer une augmentation del’ordre de 2 à 4 % selon les types debiens.Commençons par le segment le
plus courant : les maisons “jointives”(2 ou 3 façades). Elles ont continué àse négocier correctement même sielles affichent des valeurs parfoistrès différentes selon les communes.“Si la moyenne de 100 000 € n’est pasatteinte partout, le volume des transactions reste très élevé pour ce type debiens. Il s’agit clairement du secteurpour lequel ventes et reventes se multiplient. Cela s’explique par le fait que lesacquéreurs souhaitent, après quelquesannées de remboursement, acheterplus grand et bénéficier par la mêmeoccasion de la plusvalue liée à l’évolution dumarché immobilier”, dévoile lebilan.Le prix des “villas” (ou “4 façades
standard”) avoisine, lui, les200 000 € en moyenne dans plusieurs communes de l’arrondisse
ment. “Ce type de biens reste prisé parune clientèle aux revenus légèrementsupérieurs à la moyenne. Seule la ventedes biens d’exception ou manifestement surévalués rencontre encore desdifficultés.”Les appartements ont connu une
légère augmentation.Quant aux terrains à bâtir, ils ont
connu une relative stagnation deprix, les contraintes urbanistiques etadministratives décourageant deplus en plus les bâtisseurs. Le manque de terrains disponibles continuera cependant de maintenir lesprix à un niveau relativement élevé.Les prévisions pour 2011 sont,
dans l’ensemble, positives, selon lesnotaires. “On peut tabler sur le fait queles prix continueront sensiblement àaugmenter pour les biens correctemententretenus et qui répondent aux normes environnementales applicables.”Seul élément inquiétant : la hausseattendue des taux, surtout pourceux qui auraient récemment optépour des emprunts à taux variables.“S’ils sont déjà aujourd’hui au maximum de leur capacité de remboursement, cela pourrait engendrer des reventes rapides avec toutes les conséquences qui en découlent au niveau desprix.”FVC (avec Belga)
l Arrondissement de Mons
Sous les prixde 2007h La stabilisation s’est poursuivie au cours du premiersemestre 2010, suivie d’une hausse des prix au second.
APRÈS AVOIR SUBI LA CRISE, LEmarché immobilier dans l’arrondissement de Mons est entré, fin 2009,dans une phase de stabilisation quis’est poursuivie durant le premiersemestre 2010. Au cours du secondsemestre, cette phase a pris unetournure haussière voyant tant levolume des transactions que les prixà nouveau augmenter. Selon laChambre des Notaires du Hainaut,la confiance s’est petit à petit restaurée et les prix ont légèrement augmenté par rapport à 2009. “Sans êtrerevenu à des niveaux aussi impressionnants que fin 2007, on peut cependant constater une bonne forme dumarché immobilier même si les biensse négocient toujours plus lentementqu’avant la crise”, indiquent les notaires.“La maison jointive a maintenu une
progression des prix même si celleciest faible. Les appartements ont continué à se vendre correctement et les studios ont constitué un placement à hautrendement. Les biens de plus de200 000 € se sont à nouveau venduscorrectement.” Et dès lors que le prixde vente se situe dans une fourchette comprise entre 200 000 et250 000€, les villas oumaisons 4 façades se vendent plutôt bien, haussede prix à la clé. “Il s’agit peutêtre
d’une conséquence de la difficulté detrouver un terrain à bâtir assez grandpour y construire une villa.” La chosesemble nettement moins évidenteune fois les 250 000 € franchis.L’enquête réalisée montre aussi
qu’au niveau des terrains à bâtir, lademande reste toujours aussi importante alors que les prix se stabilisent avec une légère tendance à labaisse. Par ailleurs, on remarque queles terrains vendus sont plus petitsqu’avant : 5 à 6 ares en moyennecontre 10 auparavant.A propos des maisons jointives, La
Louvière voit “sa moyenne de prixplus élevée que le reste de l’arrondissement puisque ceuxci se situent à environ 115 000 €”, ajoute les auteurs del’étude. Quant aux maisons 4 façades, le prix reste inférieur à200 000 €.A noter que l’activité immobilière
a augmenté de 3,3 % dans le Hainautpar rapport à 2009, pour atteindre12 % des transactions au niveau national. Un très bon score qui s’explique entre autres par la “démographieplus intense qu’au Brabant wallon parexemple. Le Hainaut occupe la première place du classement des provinces wallonnes, suivie de près par Liègeavec 9,7 %”.FVC (avec Belga)
l Arrondissement de Tournai - Wallonie picarde
Les jeunes prôn ent la propriétéh L’immobilier a dépassé lacrise. Les prix des biensimmobiliers ont augmentéde 6 % par rapport à 2009.
LA WALLONIE PICARDE RESTE UNErégion très prisée. Après avoir augmenté de 10%par an jusqu’en2007, lesprix des biens immobiliers ont connuune chute de 5 à 10 % pendant la crisede 20082009.Mais depuis lami2010,ils repartent à la hausse. “Grâce à cettereprise des affaires et aux bas taux descrédits hypothécaires, de nombreux jeunes délaissent la location au profit del’achat d’un bien immobilier”, précise lenotariat. Atout de la région : sa proximité avec la France et la Flandre et l’absence de grosses industries. “Le prix duterrain à bâtir oscille entre 60 € – à Péruwelz, Beloeil et Bernissart – et 150 € – àDottignies et Herseaux. Pour une maison2 façades traditionnelle, il faut compteren moyenne 100 000 à 130 000 €; de150 000 à 250 000 € pour une villa 4 façades et de 100 000 à 135 000 € pour unappartement.”A Tournai et dans ses alentours, les
prix des terrains à bâtir ont légèrementaugmenté et ils restent un peu pluslongtemps qu’avant sur le marché“parce que certains vendeurs sont tropgourmands, ajoute les auteurs del’étude. Les maisons jointives traditionnelles sont les biens qui se vendent lemieux. Et les appartements neufs ont lacote. Une tendance qui devrait se confirmer grâce aux futurs projets immobiliers.”Ath est, avec Mouscron, l’une des en
tités les plus chères de la région en ma
tière d’immobilier. “Les travailleursbruxellois s’y installent, parce qu’elle leurpermet de rejoindre facilement la capitaleen train ou en voiture et parce qu’il faitbon y vivre.” Quant au centre de Lessines, il reste un point noir en matièred’investissement immobilier.C’est à Péruwelz, Beloeil et Bernissart
que les prix de l’immobilier sont lesplus bas. “Par contre, un nouveaumarchés’y développe : celui des petites maisonsvendues 40 000€ et restaurées de fond encomble par les acquéreurs.”A Mouscron, les terrains à bâtir sont
de plus en plus chers et donc de plus enplus petits. Et les biens immobiliers,
moins chers en Belgique qu’en France,sont très prisés par les Français. “Ils reviennent prospecter chez nous depuis quele statut des frontaliers a été modifié. Ilspayeront leurs impôts chez eux mais profiteront de prix de l’immobilier, des villasnotamment, plus avantageux chez nous.”Sibylle Dekeyser
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7Le dossier17 AU 23 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO
l Province de Namur
Le choc de la crise n’est pas encore amortiLe prix de vente moyen des maisons
en 2010 est de 160 204 €, et de145 299 € pour les appartements. Cequi représente, en 5 ans, une augmentationde 10 à 40%duprix de vente desmaisons jointives et 4 façades et “ons’arrache les maisons dont les prix varient de 100 000 à 150 000 €”.Quant au prix des terrains, “ils conti
nuent de grimper avec une augmentation plus sensible dans le centre et le sudde la province car les particuliers s’y accrochent comme à des lingots d’or”.Le marché immobilier varie selon les
communes mais présente certainesconstantes. Sur les communes quiavaient connu une forte hausse (Namur, Gembloux, Fernelmont,Eghezée), la proportion des terrains àbâtir est passée en 5 ans de 10 à 20 %seulement, contre une hausse de 30 à50 % dans des régions comme Fosses,Jemeppe sur Sambre, Ciney, Andenne,Floreffe, Gedinne, Viroinval, Walcourtoù les prix étaient particulièrementbas.Sur Gembloux, la situation est stable
pour les terrains à bâtir dans les grands
lotissements, les maisons 2 ou 3 façades et les appartements elle est enbaisse pour les immeubles commerciaux du centreville.A Eghezée, les terrains à bâtir sont
plus petits que par le passé et le prixdesmaisons 23 façades a augmenté. AFernelmont ressort la demande d’appartements spacieux dans les petitsimmeubles de villages.Dans le Condroz, on constate des va
riantes très fortes selon l’emplacementdes biens immobiliers dans des villagesplus ou moins prisés. Vresse sur Se
mois, “la plus isolée de la province, est ensouffrance car le marché néerlandophone s’est effondré. L’hôtellerie est enmauvais état et attire un tourisme quin’a pas les moyens d’investir”.
A Dinant, “le centreville se vide et attire une population précaire”. Gemblouxet Sombreffe voient l’arrivée de résidents en provenance deBruxelles et duBrabantWallon tandis que “Ciney, relativement stable, est la surprise de notrearrondissement”.Chantal Godard
l Arrondissement de Mons
Sous les prixde 2007h La stabilisation s’est poursuivie au cours du premiersemestre 2010, suivie d’une hausse des prix au second.
APRÈS AVOIR SUBI LA CRISE, LEmarché immobilier dans l’arrondissement de Mons est entré, fin 2009,dans une phase de stabilisation quis’est poursuivie durant le premiersemestre 2010. Au cours du secondsemestre, cette phase a pris unetournure haussière voyant tant levolume des transactions que les prixà nouveau augmenter. Selon laChambre des Notaires du Hainaut,la confiance s’est petit à petit restaurée et les prix ont légèrement augmenté par rapport à 2009. “Sans êtrerevenu à des niveaux aussi impressionnants que fin 2007, on peut cependant constater une bonne forme dumarché immobilier même si les biensse négocient toujours plus lentementqu’avant la crise”, indiquent les notaires.“La maison jointive a maintenu une
progression des prix même si celleciest faible. Les appartements ont continué à se vendre correctement et les studios ont constitué un placement à hautrendement. Les biens de plus de200 000 € se sont à nouveau venduscorrectement.” Et dès lors que le prixde vente se situe dans une fourchette comprise entre 200 000 et250 000€, les villas oumaisons 4 façades se vendent plutôt bien, haussede prix à la clé. “Il s’agit peutêtre
d’une conséquence de la difficulté detrouver un terrain à bâtir assez grandpour y construire une villa.” La chosesemble nettement moins évidenteune fois les 250 000 € franchis.L’enquête réalisée montre aussi
qu’au niveau des terrains à bâtir, lademande reste toujours aussi importante alors que les prix se stabilisent avec une légère tendance à labaisse. Par ailleurs, on remarque queles terrains vendus sont plus petitsqu’avant : 5 à 6 ares en moyennecontre 10 auparavant.A propos des maisons jointives, La
Louvière voit “sa moyenne de prixplus élevée que le reste de l’arrondissement puisque ceuxci se situent à environ 115 000 €”, ajoute les auteurs del’étude. Quant aux maisons 4 façades, le prix reste inférieur à200 000 €.A noter que l’activité immobilière
a augmenté de 3,3 % dans le Hainautpar rapport à 2009, pour atteindre12 % des transactions au niveau national. Un très bon score qui s’explique entre autres par la “démographieplus intense qu’au Brabant wallon parexemple. Le Hainaut occupe la première place du classement des provinces wallonnes, suivie de près par Liègeavec 9,7 %”.FVC (avec Belga)
l Arrondissement de Tournai - Wallonie picarde
Les jeunes prôn ent la propriété
que les prix de l’immobilier sont lesplus bas. “Par contre, un nouveaumarchés’y développe : celui des petites maisonsvendues 40 000€ et restaurées de fond encomble par les acquéreurs.”A Mouscron, les terrains à bâtir sont
de plus en plus chers et donc de plus enplus petits. Et les biens immobiliers,
moins chers en Belgique qu’en France,sont très prisés par les Français. “Ils reviennent prospecter chez nous depuis quele statut des frontaliers a été modifié. Ilspayeront leurs impôts chez eux mais profiteront de prix de l’immobilier, des villasnotamment, plus avantageux chez nous.”Sibylle Dekeyser
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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 17 AU 23 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO
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11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 17 AU 23 FÉVRIER 2011 LIBRE IMMO
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MAISONS À VENDREde 125.000 à 250.000 €
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21-89850504-04
21-89835107-07
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21-89845506-06
21-89835502-02
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21-89845503-03
21-89845505-05
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21-89841602-02
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21-89847009-09
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21-89835117-17
21-89835110-10
21-89847006-06
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MAISONS À VENDREprix non précisé
21-89805412-12
21-89841605-05
21-89841604-04
APPARTEMENTSÀ VENDRE
de 125.000 à 250.000 €
21-89805404-04
21-89818501-01
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