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Novembre 2013 n° 19 La Lettre des Mammimaniaques Sommaire Etude de la dynamique de populations de grand murin (Myotis myotis) en Bretagne et Pays de Loire.................................... p 2 Note sur le radiotracking du grand murin (Myotis myotis) en Gran- de Brière................................................................................ p 4 26 nouvelles nurseries découvertes en une année : record battu ! …………………..……………………................................................... p 7 25 grands rhinolophes en hibernation grâce à une planche de bois bien placée………………………………………………………………………... p 8 Obs et autres infos en stock................................................. p 9 Retrouvez toutes les infos du Groupe Chiro sur notre site in- ternet www.groupechiropteresbretagne-vivante.org Suivez nos actions en direct sur notre forum www.forumbretagne-vivante.org Ich bin ein Dubliner. La collaboration avec l’Université de Dublin et l’équipe du professeur Emma Telling a donc débuté cet été. Au programme, étude des mécanismes du vieillissement des chauves-souris mais aussi et surtout en ce qui nous concerne, l’étude de la filiation, bref encore une masse de données nou- velles à venir pour le grand murin en Bretagne. Par ailleurs, les découvertes de nombreuses nurseries de petit rhinolophe, la création d’une nouvelle réserve en faveur d’une nurserie de grand murin sont la mar- que d’une année où la mobilisation de tous sera restée importante et que de micro programmes d’études comme celle de la phénologie de l’hibernation chez le grand murin et le grand rhinolophe permettent, nous l’espérons, de stimuler. Bonne Lecture

La Lettre des Mammimaniaques - bretagne-vivante.org · On l’a vu le traking via un émet-teur demande du temps (trop) mais gageons que la miniaturisation de système de localisa-tion

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Novembre 2013 n° 19

La Lettre des Mammimaniaques

Sommaire

Etude de la dynamique de populations de grand murin (Myotis myotis) en Bretagne et Pays de Loire.................................... p 2 Note sur le radiotracking du grand murin (Myotis myotis) en Gran-de Brière................................................................................ p 4 26 nouvelles nurseries découvertes en une année : record battu ! …………………..……………………................................................... p 7 25 grands rhinolophes en hibernation grâce à une planche de bois bien placée………………………………………………………………………... p 8 Obs et autres infos en stock................................................. p 9

Retrouvez toutes les infos du

Groupe Chiro sur notre site in-

ternet

www.groupechiropteresbretagne-vivante.org

Suivez nos actions en direct sur

notre forum

www.forumbretagne-vivante.org

Ich bin ein Dubliner. La collaboration avec l’Université de Dublin et l’équipe du professeur Emma Telling a donc débuté cet été. Au programme, étude des mécanismes du vieillissement des chauves-souris mais aussi et surtout en ce qui nous concerne, l’étude de la filiation, bref encore une masse de données nou-velles à venir pour le grand murin en Bretagne. Par ailleurs, les découvertes de nombreuses nurseries de petit rhinolophe, la création d’une nouvelle réserve en faveur d’une nurserie de grand murin sont la mar-que d’une année où la mobilisation de tous sera restée importante et que de micro programmes d’études comme celle de la phénologie de l’hibernation chez le grand murin et le grand rhinolophe permettent, nous l’espérons, de stimuler.

Bonne Lecture

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La Lettre des Mammimaniaques Novembre 2013

L’étude prend de l’ampleur avec la col-

laboration d’Emma Telling et de Sé-

bastien Pueschmaille. Grace à eux les

portes de la génétique s’ouvrent à

nous et avec elles les réponses à de

nombreuses questions sur la filiation

et donc les liens qui unissent les indi-

vidus d’une colonie et des colonies en-

tre-elles. Par ailleurs, une cinquième

nurserie a été incluse dans l’étude en

raison de sa proximité avec les quatre

autres colonies déjà marquées.

Cette année, nous dépassons les 1200

grands murins transpondés sur cinq

nurseries et le cap des 100.000 don-

nées a été franchi. De surcroit, avec

l’ajout des portiques de lecture auto-

matique des transpondeurs sur la co-

lonie de la Roche-Bernard et de Noyal

Muzillac, cette accumulation de don-

nées va encore s’accélérer.

La nouveauté cette année découlent

d’ailleurs de ces enregistrement effec-

tués dans les nurseries puisque pour

la première fois nous pouvons établir

une phénologie de la fréquentation des

nurseries sur une année complète. En

2013, on enregistre un retour dans les

nurseries à partir du 06 mars à Bé-

ganne avec 29 individus et le 07 avril à

Férel avec 43 individus.

Pour ces deux colonies, une corréla-

tion entre l’effectif et la température

extérieure est notable en mars et en

avril (cf. figure 1). Ce n’est plus le cas

passé le mois d’avril.

L’effectif maxi est atteint le 17 avril à

Férel avec 91 individus et le 04 mai à

Béganne avec 129 individus. Par la

suite, l’effectif adulte diminue progres-

sivement.

L’année 2013, nous a ouvert les portes d’une collaboration qui sera fructueuse, à n’en pas douter, avec l’équipe d’Emma Telling de l’Uni-versité de Dublin. Par ailleurs, le cap des 100.000 données est franchi et avec la pose de deux nouveaux portiques sur deux nurse-ries supplémentaires, les données n’ont pas finies de débouler.

Étude de la dynamique de populations du grand murin (Myotis myotis) en Bretagne et Pays de Loire

Par Frédéric Touzalin et Olivier Farcy

Figure 1 : Effectif journalier des grands murins et température

moyenne extérieure dans la nurserie de Férel au mois d’avril.

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Si à Férel, le départ des membres de la

colonies a été progressif que ce soit en

2012 et en 2013, cela n’a pas été le

cas à Béganne. Ainsi, alors qu’en 2012

on enregistre encore 145 individus

dans la nurserie en septembre, ils ne

sont que 12 en septembre 2013. Nous

ne pouvons encore expliquer ce départ

précoce, d’ailleurs est-il précoce ou

normal ou encore provoqué par l’intru-

sion d’un prédateur ?

L’étude de la dispersion automnale

s’est également poursuivie cette année

et sans avoir atteint les effectifs de

2011 (713 individus capturés), nous

avons largement dépassé avec 405 in-

dividus le faible résultat de 2012 (175

individus). Nous continuons à montrer

que les membres des cinq colonies se

rejoignent à cette période sur au

moins un gîte. Nous avons également

observé des individus capturés en sep-

tembre sur un gîte dans d’autres gîtes

d’accouplement en octobre. Cepen-

dant, la fidélité à ces gîtes en automne

reste encore à prouver et pour l’heure

nos résultats ne tendent pas vers une

fidélité des individus à un gîte de re-

groupement. Cependant, la capture

peut constituer un biais si l’on consi-

dère que des individus capturé à l’an-

née 1 éviteront les filets à l’année 2. Il

faudra donc en 2014 placer des porti-

ques automatiques sur les gîtes re-

groupant le plus d’individus dans un

premier temps et ne pas y effectuer de

capture. Enfin, pour la première fois

nous avons réalisé des biopsies sur les

mâles adultes (TM0 ou TM-) sexuelle-

ment actif (G1E1 au mini). L’objectif

est d’établir ou non des filiations avec

les jeunes des colonies étudiées.

Nos recherches sur les zones de chas-

se auront été amputées de près de 3

mois en raison des dates tardives aux-

quelles nous sont parvenues nos déro-

gations de capture. Aussi peu de nou-

velles zones de chasse ont été décou-

vertes cette année. Bref une année de

perdue sur l’autel de la bureaucratie à

la française !

De nombreux défis sont encore devant

nous et l’implication constante des

chiroptérodinguos de Bretagne Vivan-

te, nous laissent bon espoir de parve-

nir à les surmonter. Encore merci à

Vous !

La Lettre des Mammimaniaques Novembre 2013

Construction d’un harp trap sur mesures à Noyal Muzillac (Cl.

Claire Delanoé)

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La Lettre des Mammimaniaques Novembre 2013

Notre manip a débuté le 23 juillet

pour se terminer le 13 août 2013.

Les femelles de grands murins

ont été capturées en sortie de gîte

en utilisant soit le flipnet soit un

filet posé perpendiculairement au

gîte. La première femelle allaitan-

te (06B3891F) est capturée le 23

juillet. Il s’agit d’un individu

transpondé juvénile en 2011 et

qui a été recontrôlé dans la nur-

serie en 2012 et 2013. L’émetteur

est fixé à la «normande» soit plon-

gé entier l’ostobond puis collé sur

le dos. C’est sympa mais on s’en

fout partout. Cinq minutes après le lâ-

cher, le signal est perdu. Le 24 juillet,

cette femelle n’a pas réintégré le gîte.

Une seconde femelle allaitante est cap-

turée (07291533). Il s’agit d’une femel-

le transpondée en juillet. Ce coup ci,

on colle à la «bretonne», soit un peu de

colle sur une face de l’émetteur et un

peu de colle entre les omoplates. Mê-

me punition, le signal est perdu après

15 minutes.

A 05h18, elle est de retour au gîte en

suivant un axe sud-est. Le 25 juillet,

seule 07291533 est au gîte. Le track

dure encore quelques minutes après la

sortie. Elle regagne le gîte à 05h40. Le

26 et le 27 juillet, nous ne trackons

pas. Le 28 juillet, les deux individus

sont au gîte mais à minuit passé per-

sonne ne sort et pour cause, nous re-

trouvons nos deux émetteurs au tas

dans la colonie !

On s’en doutais un peu au départ mais suivre du grand murin sur ses terrains de chasse n’est pas une activité de tout repos du moins quand il gagne ses zones de chasse ou transite entre elles. On l’a vu le tracking via un émet-teur demande du temps (trop) mais gageons que la miniaturisation de système de localisa-tion embarqué évoluera vite et nous permet-tra d’accroître nos connaissances vitesse grand V.

Note sur le radiotracking du grand murin (Myotis myotis) en Grande Brière. Nurserie de Férel (56).

Par Frédéric Touzalin et Olivier Farcy

Matthieu, Johann et Sébastien au taquet avec leur flipnet

(Cl. Claire Delanoé).

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Le 30 juillet, une nouvelle femelle al-

laitante est capturée (07287413). Il

s’agit encore d’une femelle marquée en

juillet. L’émetteur est à nouveau collé

à la «bretonne». Comme les autres, elle

nous fausse très rapidement compa-

gnie. Le 31 juillet, elle gagne après la

sortie de gîte une zone de chasse déjà

identifiée pour la colonie puis on la

paume. Elle ne rentre pas au gîte au

petit matin. Le 01 août, en dépit de

nombreuses recherches nocturnes, on

ne l’a retrouvera qu’au gîte qu’à

04h00. Entre le 02 et le 06 août, nous

progressons par étapes et commen-

çons à préciser toujours plus loin le

parcours du début de soirée. Et enfin

le 07 août nous sommes parvenus à la

suivre depuis la sortie jusqu’à sa ren-

trée au gîte.

Nous continuerons à suivre cette fe-

melle avec des succès divers selon les

soirées jusqu’au 12 août, le 13 août

l’émetteur étant retrouvé au sol dans

la colonie.

Comme le montre la carte ci-contre,

cette femelle parcoure à minima 15

km pour gagner la zone de chasse

identifiée la plus éloignée. Cette femel-

le n’a pas été retrouvée en chasse, à

une exception faite, dans des boise-

ments que l’on pourrait considérer

comme «classiques» pour l’espèce, soit

des boisement de feuillus ou mixtes à

strate herbacée absente et à sous stra-

te arbustive peu vigoureuse. Or, de

tels peuplements présentant ces ca-

ractéristiques existent et sont pour la

majorité d’entre eux présents dans un

rayon de 10 kilomètres.

La Lettre des Mammimaniaques Novembre 2013

Parcours (trait) et zones de chasse exploitées (entourées en rou-

ge) par la femelle 07287413.

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Notons pour exemple

un massif de plus de

700 hectares situés à 9

kilomètres de la nurse-

ries et où en dépit de

près de 10 captures

aucun grand murin n’a

été capturé ! Ce massif

est clos par un grillage

et concentre une popu-

lation importante de

sanglier, peut-être y-a-

t-il là une relation de

cause à effet ?

Sur l’extrait de photo

aérienne ci-contre, nous précisons les

deux zones de chasse où nous avons

le plus souvent retrouvé cette femelle

en chasse. Elle passait régulièrement

d’une zone à l’autre. Le boisement (au

sud sur la photo) est une plantation

régulière d’épicéas sans strate herba-

cée et arbustive. Les autres boise-

ments autour n’ont pas été utilisés. Il

s’agit de peuplements mixtes où la

strate herbacée recouvre 100% de la

surface au sol, hormis dans les allées.

La seconde zone de chasse s’apparente

à une phragmitaie. Lors du suivi, elle

était fauchée et regorgeait de criquets

ensanglantés.

Certains soirs, la femelle quittait cette

zone le plus souvent vers 01h00 et en

dépit de nos recherches les autres zo-

nes de chasse n’ont pas pu être identi-

fiées.

Enfin, le 14 août nous avons posé un

double linéaire de filet dans la phrag-

mitaie. A 23h15, la femelle 07287413

est capturée ! A 01h22 un mâle adul-

te, un mâle juvénile et une femelle de

murin de Natterer sont également cap-

turés.

A suivre !

La Lettre des Mammimaniaques Novembre 2013

Zones de chasse particulièrement exploitées (entourées en rou-

ge) par la femelle 07287413.

Vue de la « phragmitae ».

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La Lettre des Mammimaniaques Novembre 2013

Les prospections ont débuté dès l’hiver

dernier. C’est un avantage car cela

permet d’écrémer un peu et de déter-

miner très vite les sites où il y a du

humm «Y a bon» générateur d’un «Y a

plus ka!»

Le petit rhinolophe se taille la part du

lion avec 25 colonies découvertes. La

26ème nurserie concerne le murin à

oreilles échancrées.

Ces nouvelles nurseries de petits rhi-

nolophes cumulent 446 adultes. Dans

le détail, on compte 3 nurseries dépas-

sant les 50 individus et la plus impor-

tante compte 96 adultes. La grande

majorité des colonies comptent moins

de 30 individus. Ces colonies ont été

découvertes pour 16 d’entre-elles en

Ille-et-Vilaine et 9 dans les Côtes d’Ar-

mor.

Enfin, la nurserie de murin à oreilles

échancrées a été découverte dans le

Côtes d’Armor et compte 29 adultes.

Le problème avec les records c’est qu’il

est souvent difficile de les battre aussi

avis aux amateurs pour l’année pro-

chaine.

Ces découvertes ont été réalisées à l’ancien-ne, à base de porte à porte, comme quoi n’im-porte qui peut trouver n’importe quoi. Notons que le précédent record date de 2008 où 19 nurseries avaient été découvertes en une an-née. Enfin précisons que nous ne parlons que des découvertes concernant «uniquement» les rhinolophes, le grand murin et l’échan-crées.

26 nouvelles nurseries découvertes en une année : Record battu ! Par Vincent Bouche, Matthieu Ménage, Pierre Brossier, Erwan Nédellec et Philippe Quéré

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La Lettre des Mammimaniaques Novembre 2013

Ce second «bâtiment» situé

à quelques dizaines de mè-

tres de la nurserie est un

ancien concasseur (photo ci

-contre). Par le passé nous

y avions noté un ou deux

grands rhinolophes tentant

d’y passer l’hiver. Ouvert de

part en part, il ne fallait

pas sortir du MIT pour pi-

ger que la pose d’une sim-

ple planche sur l’un des ac-

cès permettrait de mettre

fin au courant d’air et

maintenir la température

plus constante. Par contre prévoir que

sitôt la planche posée, les grands rhi-

nolophes adopteraient le gîte, là c’était

un peu plus osé. Et pourtant la plan-

che est posée en octobre et le 06 no-

vembre, 25 grands rhinolophes sont

regroupés en essaim (photo en haut).

Le 22 janvier, ils sont 26 et même un

petit rhinolophe (jamais observé aupa-

ravant) squatte le site. Le 25 février,

on compte encore 23 grands rhinolo-

phes et murins à moustaches instal-

lés dans des briques plâtrières.

Nous attendons donc avec impatience

la suite, + de grands rhinos cet hiver ?

Les échancrées vont-ils aussi investir

le site ?

Vous aurez des nouvelles sur le forum

de Bretagne Vivante.

C’est l’histoire d’une cerise que l’on pose sur un gâteau. Souvenez-vous en 2011, nous amé-nagions un bâtiment pour y maintenir une nurserie de grand rhinolophe (voir LDM n°16). Depuis la colonie s’est installée et compte 90 adultes ainsi que 21 échancrées. Cependant un autre bâtiment proche méritait aussi notre attention afin de le rendre favorable pour l’hi-bernation et une planche posée allait changer la donne.

25 grands rhinolophes en hibernation grâce à une planche de bois bien placée !

Par Christophe Rousseau

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Nouvelle réserve

La nurserie de grand murin de Noyal

Muzillac (56) a rejoint le réseau de gî-

tes protégés en avril 2013. Cette nur-

serie compte une soixantaine d’adultes

et occupe les combles de l’église.

APPB

Les nurseries de grand rhinolophe et

murin à oreilles échancrées de Saint-

Malo de Phily (35) et de grand murin

de Dingé (35) voient le renforcement de

leur protection (auparavant des

conventions d’association) par des

APPB.

Jésus revient parmi les tiens

Une excellente nouvelle a été enregis-

trée cette année avec le retour encore

partielle des grands murins de la basi-

lique de Sainte-Anne d’Auray (56)

après plus de 2 ans d’absence. Cette

année, 105 adultes étaient présents

contre moins de 30 les deux dernières

années. Pourvu que ça dure.

La Lettre des Mammimaniaques Novembre 2013

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