La Genèse…rations, avec ses grands récits, lus et relus sans cesse, de jour ou parfois au bord de la nuit. Ces récits ont accompagné, traversé des existences. ils parlent de

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La Genèse

« La Bible est ce livre étonnant qui a guidé des générations, avec ses grands récits, lus et relus sans cesse, de jour ou parfois au bord de la nuit. Ces récits ont accompagné, traversé desexistences. Ils parlent de Dieu, mais ils parlent aussi des hommes :dans leurs migrations, leurs marches à l’étoile, leurs errances,leurs recherches. »

Jacques NIEUVIARTS suit pas à pas le premier livre de la Bible,le livre de la Genèse. Il raconte avec finesse et poésie les récitsde la création du monde, d’Adam et Ève, l’histoire d’Abrahamet de sa descendance jusqu’à l’arrivée des frères hébreuxen Égypte, à l’époque de Joseph. Une façon accessible dedécouvrir ou de redécouvrir le message universel de ces textesfondateurs.

Le texte de cet ouvrage reprend le contenu de la grande sérieradiophonique La Bible nomade, diffusée entre autres enEurope sur Radio chrétiennes francophones (RCF).

Jacques NIEUVIARTS estassomptionniste. Marcheurpassionné, il l’est aussi à traversla Bible, qu’il aime parcourir enses sentiers multiples. En tantqu’exégète, il l’a enseignéependant plus de quinze ans.Conseiller éditorial à Croire.Com,il a dernièrement publié Nomadesle petit livre du marcheur et dupèlerin (Bayard, 2008) et collaboréà l’ouvrage La Terre Sainte : lesphotographies (Bayard, 2010).

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Extrait de la publication

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Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales duQuébec et Bibliothèque et Archives Canada

Nieuviarts, JacquesLa Genèse(La Bible nomade)Publ. en collab. avec Bayard France.ISBN 978-2-89646-387-9

1. Bible. A.T. Genèse - Commentaires. 2. Bible. A.T. Genèse - Actualisation.I. Titre.

BS1235.53.N53 2011 222’.1107 C2011-941718-9

ISBN 978-2-89646-387-9 (Novalis)ISBN 978-2-227-48349-1 (Bayard Éditions)

Révision : Josée LatulippeMise en pages et couverture : MardigrafePhoto de la couverture : © Photos.com

Les textes bibliques sont tirés de La Bible TOB. © Société biblique française et Éditionsdu Cerf, Paris 1988. Avec l’autorisation de la Société biblique canadienne.

© Les Éditions Novalis inc. 2011

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fondsdu livre du Canada (FLC) pour des activités de développement de notre entreprise.

Cet ouvrage a été publié avec le soutien de la SODEC. Gouvernement du Québec –Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC.

Pour la France et l’Europe francophone :© Bayard Éditions, 201218, rue Barbès, 92128 Montrouge, Cedex, France

4475, rue Frontenac, Montréal (Québec) H2H 2S2C.P. 990, succursale Delorimier, Montréal (Québec) H2H 2T1Téléphone : 514 278-3025 – 1 800 [email protected] • novalis.ca

Imprimé au Canada


L A G E N È S E | 5 | L A B I B L E N O M A D E

Invitation

Je vous emmène dans les grands récits nomades de

la Bible. En chemin, nous boirons au rocher, au tor-

rent, nous passerons le gué des fleuves, nous plante-

rons le bivouac, attentifs au souffle du soir et aux

mots venus de Dieu. Allons ! Emboîtons le pas à ces

marcheurs infinis !





ILA BIBLE :

DES RÉCITS À L’INFINI

La Bible est un livre qui est fait de beaucoup delivres, et dans chacun d’eux beaucoup de phrases,et dans chacune de ces phrases beaucoup d’étoiles,d’oliviers et de fontaines, de petits ânes et defiguiers, de champs de blé et de poissons – et levent, partout le vent, le mauve du vent du soir, lerose de la brise matinale, le noir des grandes tem-pêtes. […] La Bible est le seul livre d’air – un déluged’encre et de vent. […] Un livre impossible à tenirentre deux mains calmes pour une lecture sage,lointaine : il s’envolerait aussitôt, éparpillerait lesable de ses phrases entre les doigts. On prend levent entre ses mains, et très vite on s’arrête, commeau début d’un amour on dit : je m’en tiens là, j’aitout trouvé, enfin il était temps, je m’en tiens là […].



L A B I B L E N O M A D E | 8 | L A G E N È S E

Mais peut-être ne tombe-t-on amoureux que pourenfin commencer à parler. Peut-être n’ouvre-t-onun livre que pour enfin commencer à entendre. […]On n’apprend pas de mots dans un livre d’air. On enreçoit par intervalles la fraîcheur. On tressaille sousle souffle d’une parole.

Voilà ce qu’écrit Christian Bobin dans son livre Le Très-Bas 1.Je crois qu’effectivement c’est un peu ça, la Bible, à la foisimmense et proche, simple, très simple… C’est la raison pourlaquelle j’aimerais l’ouvrir avec vous, comme on part pour unlong voyage. La Bible est ce livre étonnant qui a guidé des géné-rations, avec ses grands récits, lus et relus sans cesse, de jour ouparfois au bord de la nuit. Ces récits ont accompagné, traversédes existences. ils parlent de Dieu, mais ils parlent aussi deshommes : dans leurs migrations, leurs marches à l’étoile, leurserrances, leurs recherches. ils charrient avec eux tous les senti-ments, parfois abrupts, qui traversent le cœur des hommes.L’amour et la haine s’y mêlent ou s’y entrechoquent parfois, sansque l’on sache toujours où passe leur ligne de démarcation. Elleest d’ailleurs parfois ténue dans des existences humaines caho-tantes ou fragiles, dans des vies de femmes et d’hommes, desêtres de chair dont la Bible nous dit qu’ils étaient ou furent ren-contrés par leur Dieu !

Ce livre parle aussi d’alliance entre les hommes et Dieu. il parle dela présence de Dieu dans leur histoire. il parle de leurs chemins mul-tiples, qui parfois traversent les déserts, les fleuves ou empruntent

1. Christian BOBin, Le Très-Bas, Paris, Gallimard, coll. « L'un et l'autre », 1992.



les sentiers muletiers des collines de terre aride, rencontrant lesépreuves, recevant ou encaissant les coups souvent rudes de l’his-toire, celle des êtres et celle des peuples. C’était ainsi en ce temps-là, comme peut-être aujourd’hui. Mais n’est-ce pas aussi cela quisecrètement me fascine, m’attire… nous fascine ?

J’aime lire la Bible, comme le Petit Poucet, en suivant lescailloux blancs du chemin pour ne pas m’égarer et mieux par-venir au but. Je pars et je vais, page après page, quelquefois enpassant plus vite quand le récit est trop austère ou rude. Et puisje le reprends, je le retrouve pour le suivre longuement. C’estainsi qu’on s’apprivoise peu à peu et que l’on découvre finale-ment que la Bible, ce sont de grands récits nomades. Pas éton-nant, d’ailleurs, puisque la Bible vient d’un peuple d’abord ousouvent nomade, des femmes et des hommes hantés au plusprofond par le goût d’une terre qui leur fut promise, une terreoù couleraient le lait et le miel. Mais que de cailloux en cheminet que d’épreuves !

Eh bien, soyons nomades avec eux ! Et en chemin, souvent,nous planterons le bivouac, puis reprendrons la route, attentifsau souffle du soir, aux mots venus de Dieu, au passage parfoisdes anges, quand au temps béni ils nous croisent. nous ne lesmépriserons pas. nous boirons au rocher, au torrent, nous passerons le gué des fleuves, nous nous glisserons dans le profilde ces hommes et de ces femmes qui ont ouvert le chemin, lechemin de Dieu aux routes des hommes.

Alors, partons ! D’où ? Tout commence avec le monde en son premier souffle, ou juste avant, quand tout est informe et vide, auxpremières lueurs du monde. Dieu crée alors et sépare cieux et



terre : il sépare la terre ferme et la masse immense des eaux. Etc’est comme un grand chant qui commence, dont j’entends avecétonnement les paroles qui reviennent : « il y eut un soir, il y eutun matin, premier jour… deuxième jour, soir et matin… troisièmejour… 2 » Et j’entends ce refrain qui peu à peu m’emplit : « Dieu vitque cela était bon ! » il crée les végétaux et les animaux, chacunselon son espèce : ceux qui marchent, ceux qui nagent, ceux qui volent. Et la Bible répète : « Dieu vit que cela était bon, vraimentbon ! » Puis Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, pour qu’ilmaîtrise et domine les animaux de toutes espèces. » Et Dieu créel’homme, il le façonne, il lui donne son nom, un nom unique. Car ille fait à son image : homme et femme, visages portant en filigraneles traits de Dieu. « Et il vit que cela était très bon… » Et il leur dit :« Soyez féconds ! » Ainsi, eux devront garder la terre, la faire fruc-tifier, la bonifier. Voilà ! il leur donne la terre, les planètes et les galaxies magnifiques et fragiles, pour qu’ils veillent sur elles. Oui,pour qu’ils veillent sur elles et sur l’ensemble de la Création.

Mais je me rends compte que le refrain me poursuit intérieure-ment et résonne comme une musique douce et immense en moi, cerefrain des toutes premières pages de la Bible, qui parlent de Dieuet de la Création : « il vit que cela était bon, et même très bon. »

J’avoue que je me laisse aussi porter par le rythme de cette magnifique page d’ouverture de la Bible, qui m’apparaît comme ledébut d’une partition immense qui continuera de s’écrire encore

2. Les citations du texte biblique sont présentées entre guillemets, sans référence.L’auteur suit pas à pas le texte de la Genèse. indiquer chacun des textes citésalourdirait inutilement le récit. Le texte de référence est éventuellement celuide la Bible de Jérusalem.



aux couleurs de la beauté de Dieu. Et peut-être avec elle nos vies,qui, semble-t-il, commencent là et poursuivent cette histoire enchantée par la bonté de Dieu.

Une chose m’étonne dans ce qui retentit en moi, et peut-êtreaussi en vous, comme un début de symphonie : la jubilation, à lafois contenue et éclatante, rythmée par la désignation des jours,jusqu’à cette résonance parfaite du chiffre sept, le chiffre de Dieu :« Le septième jour, il se reposa de toute l’œuvre qu’il avait faite, etil bénit le septième jour. »

Oui, sept, le chiffre de Dieu, sa marque ou son poinçon, quimarque nos semaines, le fil des jours : sept ! Je pressens que je retrouverai ce chiffre, probablement aux endroits clés de la Bible,quand il faudra signer de Dieu en personne de grandes pages.Alors, ce sera comme la suite de la chorégraphie du début dumonde, qui en fait résonne dans toute la Bible, parfois doucement,parfois de façon éclatante comme dans les grandes symphonies. LaBible aime laisser retentir ce chiffre, le chiffre de Dieu.

Je laisserai moi aussi vibrer en moi ce chiffre de Dieu, en sachantqu’il y en aura sûrement d’autres.





IID’ARGILEET DE SOUFFLE !

Aux premières pages de la Bible, on se laisse porterpar le rythme ample et beau d’un récit magnifique,une véritable chorégraphie. À chaque parole deDieu, à chaque geste s’écarte l’eau pour que naissela terre, puis s’allument les étoiles, les astres, la lune,le soleil, et croissent les arbres de toutes espèces etla verdure du sol. Sont créés aussi les animaux quivolent, qui nagent, qui marchent au sol et mêmeceux qui rampent. Et « Dieu voit que c’est immensé-ment bon », et c’est le premier soir, et la naissanced’un deuxième jour, d’un troisième, d’un quatrième,et le début d’une histoire. Puis au cœur de la Création,Dieu crée l’homme. Et le septième jour, Dieu se repose. C’est le temps de l’allégresse sereine dans laquelle résonne doucement la Création, le bonheurtotal de l’œuvre de Dieu.




Et voilà que l’on tourne la page, et tout semble reprendre commeen un nouveau début, « au temps où le Seigneur Dieu fit la terre etle ciel » : « il n’y avait encore aucun arbuste, aucune herbe deschamps, il n’y avait pas la pluie ni aucune croissance : rien encorene poussait, et il n’y avait pas d’homme pour cultiver le sol. » LaBible ne craint pas ces reprises de l’histoire, comme en vagues suc-cessives. C’est le signe que les femmes et les hommes ont peu à peuaccueilli ces récits dans leur cœur et dans leur histoire, comme unerévélation, et que le texte s’est développé comme du vivant. Dansce mouvement de tissu parfois soyeux, parfois rêche, l’homme aappris Dieu et son histoire avec son Dieu.

La Bible reprend alors comme en un second souffle magnifique :« il y avait quatre grands fleuves, et à l’Orient l’Éden, un jardinmagnifique, étonnant. » Dieu prend alors de l’argile, qu’il modèle,qu’il travaille. Et il souffle, insuffle en elle son haleine. Et ainsi naîtl’homme, le premier, ainsi est-il créé. Et autour de lui, et peut-êtrepour lui, Dieu fait pousser toutes sortes d’arbres et d’arbustes éton-namment beaux, féconds et bons. Du fruit de tous ces arbres,l’homme pourra manger, sauf du fruit de l’arbre de la connaissancedu bien et du mal, car, dit Dieu, ce serait alors la mort.

Mais Dieu veut pour l’homme un vis-à-vis en qui celui-ci trouveson bonheur. Avec qui il puisse échanger, s’émerveiller, interroger.Avec qui cultiver la terre, les arbres, le sol. Avec qui entendre, accueillir, chanter le chant de l’Univers. Alors, Dieu « fait tombersur l’homme une torpeur de sommeil ». Oh ! l’anesthésie généralen’existait pas encore, mais le mystère total de Dieu qui surplombel’homme. Torpeur, dit la Bible, pour désigner ce mystère de Dieuquand il touche l’homme. La femme qui naîtra de la côte qu’il luiprend sera « os de ses os, chair de sa chair ». Elle sera comme lui,



même cœur, même souffle, même amour, même fécondité, mêmerichesse, même immensité en elle-même. L’homme, Adam, fait dusol et du souffle de Dieu, entre alors dans une joie immense qui luienlève toute parole autre que d’émerveillement radical, profond,bouleversant, une reconnaissance immense. Oui, bonheur !

La suite de l’histoire de la Création, nous la connaissons, globale-ment en tout cas, mais nous y reviendrons. Comme dans les autresgrands livres du Proche-Orient dans les temps anciens, les tempsd’avant le temps, voici qu’apparaît, rampant sur le sol, le serpent.L’homme et la femme étaient nus sans honte, le serpent est rusé. Jeude mots en hébreu, qui aime les assonances. Ainsi se poursuit l’his-toire. Mais le serpent parle, ce qui donne à pressentir que cet éton-nant dialogue peut être plus… infini qu’on ne pourrait le penser. Etcomme il fait des torsades sur l’arbre quand il s’y enroule, le serpentfait aussi des torsades avec les mots de Dieu ! Dieu a donné àl’homme et à la femme les arbres et le bonheur de manger commeils veulent, de tous les fruits. il leur a seulement indiqué comme res-triction l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Pour nous aussi,elle est étonnante, cette limite que Dieu établit. Pourquoi ne donne-t-il pas la totalité? Mais c’est ainsi. En fait, c’est ainsi aussi pour nous,qui ne possédons pas le secret de tout, le secret de nos vies, le secretde la mort qui nous étonne douloureusement parfois, le secret de lasouffrance, le secret même de la haine et celui de la vie.

Et comme si le serpent savait ce questionnement en nous, ilenfonce doucement le coin, l’encoche du doute sur le projet, sur lesintentions, sur l’identité même, au plus profond, de Dieu. Avec uneparole du genre : « Vous êtes sûrs ? Quand même, vous ne pensezpas que… » Que Dieu se trompe, car on est bien capables, aprèstout, de décider de notre propre vie et aussi de ses secrets. Et le



serpent file la torsade, et Ève effectivement doute, elle prend le fruitdont parle terriblement bien – ou mal – le serpent et y goûte, elleen propose à l’homme, qui ne refuse pas et qui y goûte lui aussi,qui en mange. Mais le fruit a goût d’amertume, ils ont été trompés !Et le venin du fruit agit en eux et ils doutent. ils doutent de Dieu,ils doutent de sa bonté, de ses intentions même, peut-être. Dans cedoute s’accroît encore leur amertume, qui pénètre profondémenten eux. Et tandis que Dieu vient à l’orée de l’Éden, dans ce jardindes origines, jardin de paradis où il a placé l’homme, ils se cachent.La confiance s’est tournée en peur. Les voilà prêts au reprocheenvers Dieu, Adam et Ève, même si cette dernière ne sera vraimentnommée de ce nom qu’un peu plus loin dans le récit.

Dans ce récit des origines, une parole encore résonne longue-ment, celle de Dieu qui, s’approchant dans le jardin, appellel’homme : « Où es-tu ? » Comme si cette parole et tout ce récitn’étaient pas qu’hier, mais souvent : dans ma propre vie, peut-êtredans la vôtre, dans le monde comme il va, Dieu dit à l’homme : « Oùes-tu ? » Oui, où es-tu ?

Oh ! les poètes, chercheurs et exégètes ont bien vu depuis long-temps que ces textes ne sont pas des récits d’information ou d’explication scientifique sur les origines du monde et de l’êtrehumain, mais des récits de la foi, comme de grands Credo ditsdans une poésie immense, comme on le fait depuis toujours enOrient, où la Bible a été écrite. Et Darwin et les autres, spécia-listes de l’évolution, de l’astrophysique et de tout, finiraient denous mettre à mal si l’on pensait avoir affaire ici à des récitsscientifiques. En fait, le croyant dialogue sans peine avec ceshommes de science et leurs découvertes, comme si la parole desuns et des autres gagnait en richesse en s’écoutant. Ainsi, le




croyant écoute son Dieu et scrute les origines infinies de sa res-semblance avec lui, tandis que la science poursuit inlassable-ment sa quête, passionnante, de compréhension et d’explicationdes origines. Et cette quête interroge aussi le croyant et lui parle.Ce qu’il entend alors dans la Bible lui parle au cœur et entrecomme en écho…





TABLE DES MATIÈRES

inViTATiOn .............................................................................................................................. 5

i La Bible : des récits à l’infini ................................................................... 7

ii D’argile et de souffle ! .................................................................................. 13

iii Arbres, paroles… et fruits amers ! ...................................................... 19

iV Les frères terribles et la mort du berger ! .................................. 23

V Vivre après Caïn ! ............................................................................................... 29

Vi noé et son arche, et la colombe qui annonça la fin du Déluge ................................................................................................... 33

Vii Babel, tours immenses… et confusion des langues .......... 39

Viii Abraham, l’homme qui se mit en route sur une parole ...... 45

iX Désert et entrailles stériles ..................................................................... 51

X Abraham, le Bédouin intercesseur.................................................... 57

Xi Le cri d’Agar et la marche étonnante d’Abraham ................ 63

Xii isaac, le maillon de la promesse ......................................................... 69

Xiii Jacob, l’assoiffé de bénédiction ............................................................ 75

XiV Jacob, l’homme des visions de la nuit ............................................ 81

XV Jacob, le nomade, qui un jour se mit à boiter.......................... 87

XVi Joseph, pris en haine par ses frères ................................................. 91

XVii Joseph, l’homme aux songes ................................................................... 95

XViii Des songes d’abondance, mais aussi de famine ! ................ 99

XiX Le prix terrible de la fraternité ............................................................ 103

XX La fraternité pour survivre ! ................................................................... 107

XXi Étranges retrouvailles entre les frères depuis longtemps séparés ! ..................................................................... 111

XXii La descente au pays d’Égypte, pour vivre… ............................. 117

XXiii La bénédiction à nouveau du cadet ! .............................................. 121

XXiV La bénédiction de Jacob sur les douze tribus d’israël ........... 125













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« La Bible est ce livre étonnant qui a guidé des générations, avec ses grands récits, lus et relus sans cesse, de jour ou parfois au bord de la nuit. Ces récits ont accompagné, traversé desexistences. Ils parlent de Dieu, mais ils parlent aussi des hommes :dans leurs migrations, leurs marches à l’étoile, leurs errances,leurs recherches. »

Jacques NIEUVIARTS suit pas à pas le premier livre de la Bible,le livre de la Genèse. Il raconte avec finesse et poésie les récitsde la création du monde, d’Adam et Ève, l’histoire d’Abrahamet de sa descendance jusqu’à l’arrivée des frères hébreuxen Égypte, à l’époque de Joseph. Une façon accessible dedécouvrir ou de redécouvrir le message universel de ces textesfondateurs.

Le texte de cet ouvrage reprend le contenu de la grande sérieradiophonique La Bible nomade, diffusée entre autres enEurope sur Radio chrétiennes francophones (RCF).

Jacques NIEUVIARTS estassomptionniste. Marcheurpassionné, il l’est aussi à traversla Bible, qu’il aime parcourir enses sentiers multiples. En tantqu’exégète, il l’a enseignéependant plus de quinze ans.Conseiller éditorial à Croire.Com,il a dernièrement publié Nomadesle petit livre du marcheur et dupèlerin (Bayard, 2008) et collaboréà l’ouvrage La Terre Sainte : lesphotographies (Bayard, 2010).

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La Genèse…rations, avec ses grands récits, lus et relus sans cesse, de jour ou parfois au bord de la nuit. Ces récits ont accompagné, traversé des existences. ils parlent de