La Creation Du Racisme La Trahison Psychiatrique French

8/8/2019 La Creation Du Racisme La Trahison Psychiatrique French

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LA CRATIONDU RACISME

La trahison psychiatriqueRapport sur le rle de la psychiatrie

dans les conflits raciaux,et recommandations

Publi par la Commission desCitoyens pour les Droits de lHomme

Fonde en 1969


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INFORMATIONS IMPORTANTESpour le lecteur

La psychiatrie prtend tre la seule autorit enmatire de sant mentale. Les faits, cependant,dmontrent que la ralit est toute autre :1. LES TROUBLES PSYCHIATRIQUES NE SONT PAS

DE VRAIES MALADIES. En mdecine, certains critresprcis doivent tre runis pour quun certain tatphysique soit appel maladie. Des frissons et de lafivre sont des symptmes. La malaria, la fivretyphode sont des maladies. Des examens phy-siques confirment de manire objective lexistence

de maladies somatiques. Alors quen psychiatrie,personne na pu prouver scientifiquement lexisten-ce de la moindre maladie mentale.

2. LES PSYCHIATRES NE TRAITENT QUE DES TROU-

BLES MENTAUX, NON DES MALADIES RELLES.

Alors que la mdecine somatique a lhabitude desoigner des maladies, la psychiatrie ne traite quedes troubles. Un ensemble de symptmes observschez diffrents patients est appel trouble ou syn-drome, en labsence dune origine connue. JosephGlenmullen, de lcole de mdecine de Harvard, ditconcernant la psychiatrie que tous ses diagnostics ne

sont que des syndromes (ou troubles), des groupes desymptmes soi-disant apparents, non des maladies . LeDr Thomas Szasz, professeur mrite en psychia-trie, fait remarquer qu il nexiste pas danalyse san-guine ou autre test biologique permettant de certifier laprsence ou labsence dune maladie mentale, commecest le cas pour la plupart des maladies physiques .

3. LA PSYCHIATRIE NA JAMAIS PU TABLIR LORIGINE

DES TROUBLES . Dimportantes organisationspsychiatriques, tels lAssociation amricainede psychiatrie et lInstitut national amricain de lasant mentale admettent que les psychiatres igno-rent tout des causes ou des traitements des troubles

mentaux. De mme, ils ne connaissent pas les effetsspcifiques quauront leurs traitements sur le

patient. Ils navancent que des thories et des opi-nions divergentes dont le fondement scientifiquefait dfaut.

Comme le dclarait un ancien prsident delAssociation mondiale de psychiatrie : Lpoque o les psychiatres pensaient pouvoirgurir les malades mentaux est rvolue. lave-nir, les malades mentaux devront apprendre vivre avec leur maladie .

4. LA THORIE SELON LAQUELLE LES TROUBLES

MENTAUX RSULTENT DUN DSQUILIBRE CHI-MIQUE DANS LE CERVEAU EST UNE OPINION,

NON UN FAIT. Une des thories psychiatriquesles plus rpandues (en fait la cl pour la vente desmdicaments psychotropes) est que les troublesmentaux rsultent dun dsquilibre chimiquedans le cerveau. Comme pour dautres thories, ilny a aucune preuve biologique ni de quelqueautre nature qui puisse confirmer cette opinion.Elliot Valenstein, Ph. D., auteur de Blaming theBrain (Tout est la faute du cerveau) affirme qu [Il]nexiste aucun test disponible pour mesurer ltatchimique du cerveau dune personne vivante .

5. LE CERVEAU NEST PAS LA VRITABLE CAUSE DES

PROBLMES DE LA VIE. Les gens sont confronts des problmes et des bouleversements dans leurvie de tous les jours qui peuvent la longue susciterdes troubles mentaux, parfois graves. Mais, le faitde dclarer que ces troubles constituent une mala-die du cerveau quon ne peut soulager qu laidede pilules dangereuses est malhonnte, nuisible estsouvent fatal. De telles substances, souvent pluspuissantes quun narcotique, peuvent conduire laviolence et au suicide. Elles masquent la vritablecause des problmes de la vie et affaiblissentlindividu. Ainsi, la personne se trouve dans lim-

possibilit de recouvrer sa sant et de retrouverlespoir dune vie future plus saine.


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TABLE DES MATIRIntroduction :La cration du racisme ................

Chapitre un : Lhistoiredu racisme scientifique ................

Chapitre deux : Les racinesdu gnocide moderne ..................

Chapitre trois : Asservirles enfants par les mdicaments ..

Chapitre quatre :Crer un futur plus radieux ..........

Recommandations ........................

La Commission des Citoyenspour les Droits de lHomme ........

LA CREATIONDU RACISME

La Trahison Psychiatriqu


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e racisme existe-t-il encore ?Aux tats-Unis, les chiffres montrent

que dans les coles des quartiers prdo-minance blanche, les enfants afro-amri-cains et hispaniques sont cataloguscomme ayant un handicap de lapprentis-

sage plus frquemment que les Blancs. La tristeconsquence, cest que des millions denfants issus desminorits se retrouvent dpendants de psychotropes

prescrits sur ordonnance et supposs les gurir deleurs troubles mentaux. Or le nombre dlves ainsicatalogus pourrait tre rduit de 70 %, sils bnfi-ciaient prcdemment dun rel apprentissage de lalecture.1

Les Afro-Amricains et les peuples hispaniquessont galement sur-reprsents dans les prisons amri-caines.

En Grande-Bretagne, les hommes noirs ont 10fois plus de risques que les Blancs dtre dclars

schizophrnes et de se voir prescrire de puissantspsychotropes, et de plus fortes doses.2 De mme,leurs chances de recevoir des lectrochocs (plus de400 volts dlectricit dchargs travers le cerveauafin de contrler ou altrer le comportement de la per-sonne) sont nettement suprieures celles desBlancs.3

Dans le monde entier, les minorits raciales fontconstamment lobjet dattaques. Les effets en sont

vidents : pauvret, familles dsunies, jeunesse gcheet mme gnocide (destruction dlibre dune raceou dune culture). Quels que soient les vibrantessupplications ou les sincres efforts de nos religieux, denos politiciens et de nos professeurs, le racisme semblepourtant persister.

Oui, le racisme existe de nos jours. Mais pourquoi ?Plutt que de tenter encore une fois sans succs derpondre cette question, il y a une meilleure question poser. Qui ?

I N T R O D U C T I O NL a c r a t i o n d u r a c i s m e

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INTRODUCTIONL

La cration du racisme

Message dIsaac Hayes CCDH se consacre amliorer les conditions dans le

domaine de la sant mentale en divulguant des abus similaires tous bien documents et elle sen occupe efficacement. Cest laraison pour laquelle je suis devenu conseiller de cette association etque je vous demande dcouter son message.

Les programmes psychiatriques ont ravag nos villes, contri-buant transformer nos jeunes en criminels ; tout cela par la fautedes psychiatres et des psychologues autoriss pratiquer dans noscoles un contrle comportemental raciste et des exprimentationshasardeuses, au lieu de simplement laisser nos professeursenseigner.

Isaac Hayes, compositeur et laurat de lAcademy Award, musicien, acteur, et conseillerofficiel de la Commission de Citoyens pour les Droits de lHomme Internationale (CCDH)


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La vrit impose de dire que nous ne pourronspleinement comprendre le racisme moins deprendre conscience du rle insouponn jou pardeux groupes qui encouragent activement et sournoi-sement ce phnomne de par le monde. Dans le silla-ge de ces groupes, on retrouve des tragdies de gran-de ampleur telles que lHolocauste nazi, lapartheidsud-africain et de nos jours latteinte lintgrit demillions dcoliers au moyen de drogues dangereuses

et alinantes. Ces groupes sont la psychiatrie et la psy-chologie.

En 1983, un rapport de lOrganisation Mondialede la Sant disait : En Afrique du Sud, il nexiste aucunautre domaine mdical o le mpris de la personne, entrete-nu par le racisme, pourrait tre dpeint avec plus de prci-sion quen psychiatrie. 4

En 1999, le docteur SP Sashidharan, lui-mmeprofesseur de psychiatrie dclarait : Pour ce qui estdes actes et des comportements discriminatoires envers lesminorits ethniques au Royaume-Uni, la psychiatrie res-semble beaucoup la police. 5

En 2001, le Dr Karen Wren et le Professeur

Paul Boyle de lUniversit St

Andrews, Sude, affir-maient quen Europe non seulement le rle du racis-me scientifique au sein de la psychiatrie avait tprouv historiquement, mais quil persistait encoreaujourdhui.6

Depuis prs de quarante ans la Commission desCitoyens pour les Droits de lHomme est active dansles domaines des Droits de lHomme et de la santmentale, et a enqut sur linfluence raciste exercepar les professions de la sant mentale surlHolocauste nazi, lapartheid, les attaques contre lespeuples et les cultures aborignes dAustralie, Maorisde Nouvelle Zlande et indiens dAmrique ainsi quesur la discrimination envers les Noirs.

Les idologies racistes de la psychiatrie et de lapsychologie continuent attiser le feu du racismeaujourdhui encore.

Lobjet de cette publication est de rendre la popu-lation plus consciente de cette influence nfaste. Nonseulement le racisme peut tre vaincu, mais lenjeu estdimportance vitale pour que chacun puisse vivre enharmonie.

Sincrement,

Jan Eastgate

Prsidente de la Commissiondes Citoyens pour les Droitsde lHomme internationale

I N T R O D U C T I O NL a c r a t i o n d u r a c i s m e

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Pendant des sicles la psychiatrieet la psychologie ont fourniune justification scientifiqueau racisme.

Lmergence du racisme tait

invitable compte tenu desfondements philosophiques surlesquelles reposent les professionspsychiatriques et psychologiques.Le premier principe est la surviedu meilleur sur lequel fut fondleugnisme ( amlioration dela race), lautre principe est lideavance par la psychiatrie quelhomme nest quun animal.Ces deux philosophies alimententles thories et les attitudes anti-

sociales et racistes.

En 1883 le psychologue britanniqueFrancis Galton inventait le terme eugnisme , du grec eugenes signifiant bon cheptel et qualifiaitcertains groupes raciaux dinfrieurs.

De par leur histoire, marque parlinvention de maladies raciales,la psychiatrie et la psychologie ontnon seulement lgitim le racismemoderne, mais galement procur

la justification pour un rel gnocide.

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Des thories racistes telles que cellesavances par le psychiatre Benjamin Rushet le psychologue Francis Galton (en haut

droite) ont t utilises depuis plusde 200 ans pour justifier la discrimination.

FAITS IMPORTANTS


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L h i s t o i r e d u r a c i s m e s c i e n t i f i q u e 5

hasser le dmon hors deux tait un traitement pour trouble mentalappel Drapetomania [de drapetes, unesclave fugitif, et de mania voulant diredment ou folie] qui tait recommandpour les esclaves victimes dune impul-

sion irrpressible senfuir. Cette maladie fut dcouverte en Louisiane en 1851.

Les citations de ce chapitre sont choquantes,

mais elles illustrent lvolution dune thorie scan-daleuse pourtant considre de nos jours comme un fait .

Pendant des siclesla psychiatrie et lapsychologie ont fournides prtextes scienti-fiques pour le racismeet les abus tels que lesperscutions et le gno-cide de peuples et deraces particulires.

En 1883, Francis

Galton, un psychologuebritannique inventait leterme eugnisme ,du grec eugenes signifiant bon cheptel. Il encouragea lutili-sation du meilleur cheptel humain pour la repro-duction, et dissuada davoir des enfants ceux quilconsidrait comme du cheptel humain moins dsi-rable . videmment il se considrait lui-mmecomme faisant partie du meilleur cheptel et parconsquent capable de dcider du futur de toutelhumanit.

Galton considrait les Africains comme des

tres infrieurs. Aprs avoir pass deux ans enAfrique, il crivit un livre intitul Tropical South

Africa. Il crit propos des personnes quil rencon-tra : Ces sauvages rclament lesclavage Ils nont pasdautonomie individuelle proprement parler et suiventun matre comme le fait un pagneul. Il ne laisse aucundoute quant ses convictions lorsquil mentionne : Le niveau intellectuel dun ngre est environ deuxniveaux en-dessous du ntre. 7

Les humains, daprs Galton, sont en dfinitifingaux. Les ides selon lesquelles les hommes sont

de valeur gale , dit-il, sont indniablementfausses et ne peuvent perdurer. Tout acte de chari-

t envers un pauvre ouun malade, crit-il,devrait tre soumis lacondition quil sabs-tienne de procrer.8

Charles Darwin,cousin loign deGalton, et galementpsychologue, dclaraitaussi : Aucun individuayant assist laccouple-

ment danimaux domes-tiques ne doutera que cecipeut tre prjudiciable la race humaine per-sonne nignore cela au

point de laisser se repro-duire les pires animaux entre eux. 9

Les psychiatres nazis et le mouvement de lasant mentale amricain ont adopt aisment cesides qui ont t au dpart utilises pour lgitimerlesclavage. Et ensuite contrler limmigration.Cependant, peu aprs, selon la thorie de leugnis-me les immigrants dItalie, de Grce, de Hongrie etdautres pays du Sud-Est taient galement concer-

ns, car porteurs dun germe qui les prdisposaitaux crimes tels que les vols, le kidnapping, les

Benjamin Rush, le pre de lapsychiatrie amricaine dclarait

que la coloration des Noirs provenaitdune maladie hrditaire rare, issue

de la lpre, appele ngritude . Rush affirmait que la

preuve de gurison tait quand lacouleur de la peau virait au blanc.

C

CHAPITRE UNLhistoire duracisme scientifique


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attaques mains armes, le meurtre, le viol et la per-version sexuelle. 10

De tels arguments scientifiques avaient djt utiliss pour cautionner la dgradation des noirsaux tats-Unis. En 1797, le psychiatre Benjamin

Rush, le pre de la psychiatrie amricaine dcla-rait que la coloration desNoirs provenait dunemaladie hrditaire rare,issue de la lpre, appele ngritude . Rush affir-mait que la seule preuvedune gurison taitquand la couleur de lapeau virait au blanc.Cette tiquette de maladie fut utilisecomme prtexte lasgrgation, de faon

ce que les Blancs nesoient pas infects .11

Lauteur RobertWhitaker nous raconte : Au XIXe sicle, laperception que lonavait de la sant mentaledes Afro-amricainstait intimement lie leur statut lgal :hommes libres ouesclaves. Ceux quitaient libres, ou ceux

qui taient esclaves maisexprimaient publique-ment leur dsir de liber-t, couraient particuli-rement le risque dtreperus comme des ma-lades mentaux .12

Selon le recense-ment de 1840 aux tats-Unis, il y avait 11 foisplus de folie chez les ngres vivant dans le Nord que chez ceux du Sud.Ce rsultat sest vite rvl absurde ; mais pas avantque des politiciens sudistes ne lutilisent comme

preuve que la servitude tait bonne pour les Ngres constate Whitaker.

Voici la preuve de la ncessit de lesclavage argumentait le Snateur John Calhoun. LAfricainest incapable de se prendre en charge et sombre dansla folie sous le fardeau de la libert. Cest fairepreuve de misricorde de le mettre sous tutelle

et de le protger du trpas mental.

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En 1851, Samuel A.Cartwright, un physi-cien eugniste renom-m, blanc, de Louisiane,affirmait avoir dcou-vert deux maladiesmentales propres auxNoirs, qui justifiaientleur asservissement.Lune tait la Drapeto-mania dont nousavons dj parl etlautre la Dysaesthesia

Aethiopis . Le Dr Tho-mas Szasz, Professeurmrite de psychiatrieet co-fondateur de laCCDH crit : Cart-wright soutenait que cettemaladie [la drapetoma-nia] provoquait chez lesNoirs une impulsion irr-

pressible senfuir de chezleurs matres. Le traite-ment que Cartwrightrecommandait pour cette

maladie consistait lesfouetter jusqu ce que lesdmons cessent de les habi-ter. 14

L a D y as e th e si aAethiopis (diminutionsensorie lle) tai t soi-disant une affection lafois mentale et physiquespcifique aux Noirs.Les symptmes allaient

de la dsobissance, leffronterie et au refus de tra-vailler. Le traitement consistait le faire travaillerdur. Cartwright affirmait : Le pouvoir coercitif de

lhomme blanc, en faisant faire de lexercice soutenu auNgre fainant, permet celui-ci dactiver ses poumons,

En 1851, Samuel A. Cartwrighta dcouvert une maladie mentale

propre aux esclaves noirs quila appel : Drapetomania impulsion irrpressible senfuir

de chez leurs matres . Letraitement recommand pour cette

maladie consistait fairesortir le dmon coups de fouet .


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qui enverront un flux sanguin revitalis au cerveau afindapporter de la libert au mental.

En 1879, le psychologue allemand WilhelmWundt de lUniversit de Leipzig fournissaitlultime preuve scientifique de leugnisme et du

Racisme en dclarant de faon premptoire que silesprit humain ne pouvait pas tre mesur laidedinstruments scientifiques, il nexistait pas. Aveccette dclaration, lhomme se retrouvait soudain ltat de simple animal parmi dautres. En dautrestermes, dpouill de son me par Wundt, il pouvaittre manipul aussi aisment que lon pouvait entra-ner un chien saliver au son dune cloche.

En 1895, Alfred Ploetz, un psychiatre suisseallemand publiait ses thories sur les races inf-rieures dans un livre intitul : La sant de notre raceet la protection du faible . En nommant sa philoso-phie Rassenhygiene (Hygine raciale), Ploetz dissua-dait ouvertement les mdecins de soigner les faibles.

Des annes plus tard, Hitler et son rgime nazi utili-seront cela pour dcider qui sont les faibles etquoi en faire. On attribua Ploetz et ses acolytesdavoir jet les bases du racisme dans ltat nazi.[Voir chapitre 2]

Ploetz a non seulement contribu la cration durgime Nazi et de lHolocauste, mais qui plus est, sestravaux ont jet les fondations de leugnisme et dugnocide racial au niveau mondial, y comprisen Australie, au Canada, en Angleterre, en Afrique du

Sud et aux tats-Unis. Ce qui suit est un florilgede prises de positions dramatiques provenant de lapsychologie, de la psychiatrie et de leugnisme de1800 nos jours.

Du point de vue eugnique, de tels mariagesmixtes (entre Blancs et Noirs) ne sont pas recom-mands La race colore nayant ni lnergie ni de lapersistance de la race blanche. 19

Lenfant ngre est intellectuellement prcoce(se dveloppant trop tt) jusqu la pubert lorsque seproduit un changement radical : non seulement sondveloppement sarrte soudain mais il rgresse lg-rement lducation ne peut atteindre les couchesprofondes de sa conscience. 20

En 1918, le Dr Paul Popenoe, dfenseur de leu-gnisme amricain prtendait que le QI des Noirstait dtermin par la quantit de sang blanc quilsavaient. Plus la teinte tait claire plus le QI tait lev,plus elle tait sombre, plus elle tait bas.21

Une sciencefausse multiplieles prjugs ausein de la socitCe sont des thories raciales

incorrectes, mettant surle mme plan hommeet animal, dveloppesau XIXe sicle par despsychologues tels queWilhelm Wundt et le britanniqueCharles Darwin, qui ontservi de base leugnismeet loppression desminorits. Ainsi, les Noirsaffranchis aprs la GuerreCivile ont t relgus dansdes taudis en tant quecitoyens de deuxime classe.

Wilhelm Wundt

Charles Darwin


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Le Dr J.T. Dunston, psychiatre britannique,reprsentant de lHygine Mentale en Afrique duSud, proclamait en 1923 : Il y a toutefois des raisonsde penser que les natifs, mme au sein des meilleures tri-bus, appartiennent peut-tre une race qui est mentale-

ment infrieure la ntre. Ses preuves ? Les natifs ontun sens de lorientation temporelle assez vague, et gn-ralement nont quune idevague de leur ge, ou dutemps qui passe. Mmeleurs danses ne contien-nent pas de passages raffi-ns ; un aspect psycholo-gique important quidevrait faire lobjetdtudes minutieuses. 22

En Australie le gnocide seffectuaitde faon lgrement dif-

frente. Les enfantsbtards (en gnral,une mre aborigneet un pre Blanc) taientretirs de la garde dela mre, placs dansdes rserves gres parles Blancs et privs detoute ducation ayanttrait leurs anctres et leur culture.

En 1921 le Rapportde la Commission

Nationale sur les abori-gnes indiquait : lapoursuite de cette politiquedevrait terme rsoudre leproblme aborigne. Ctait un gnocideracial, une tentative demtisser la race aborig-ne jusqu sa dispari-tion.

La sgrgation et la perscution commises lencontre du peuple aborigne taient justifies car ils ntaient pas encore matres deux-mmes,ne savaient pas distinguer le bien du mal , ncessi-

tant donc une protection. Les aborignes taienttraits comme de mchants garnements et guris

de la mme faon que les esclaves amricains enfuite, coups de fouets.

Plus tard, lors dune enqute australiennemene pour dterminer les consquences de ce pro-gramme, lune des victimes tmoigna en ces termes

: On nous disait que notre mre tait une alcoolique, uneprostitue et quelle ne se souciait pas de nous. Ils avaientlhabitude de nous dire quenous devions nous garderde sombrer dans lalcoolou la prostitution lorsquenous grandirions, donc defaire trs attention. Sivous tiez Blancs vousnaviez pas cette souillureen vous. Si ctait en nousde cette faon, ctait d notre race .25

Les peuples

dAmrique et duCanada, les Maoris deNouvelle Zlande et lesautres populations non

blanches furent traitsde la mme faon quefurent traits les juifs etles gitans en Allemagne.Comme lcrit FrancisPal Prucha dans LeGrand Pre : Les enfantsindiens taient enlevs deleurs maisons lorsque le

Bureau des Affaires In-diennes ou le Bureau destravailleurs sociaux esti-maient quelles ntaientpas convenables voire dan-gereuses. Les enfantstaient alors placs dansdes foyers dadoption, engnral tenus par des per-

sonnes non indiennes finalement ce fut peru commeune actions de destruction des familles indiennes et deleurs enfants .

En 2002, Sandy White Hawk, indiennedAmrique parlait de sa souffrance davoir t arra-

che ses parents 30 ans auparavant. On me disaitque do je venais ctait horrible, sauvage, paen, et que

C H A P I T R E U N


Sous couvert de protger le sangdes amricains de toute souillure raciale

infrieure, leugniste Margaret Sanger,fondatrice du Planning familialamricain, voulait exterminer la

population noire par la strilisation.

Margaret Sanger


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je devais mestimer trs heureuse davoir t retire detout cela. Quand je suis devenue adolescente avec toutesles difficults lies cet ge, ma mre ma dit : Nedeviens pas une indienne bonne rien. 26

Les tests dintelligence devinrent un autre vec-

teur pour promouvoir et entretenir les thoriesracistes.En 1950 le psychologue Lewis Terman, un

expert en valuation de QI, affirmait que lesenfants pauvres ne pourraient jamais recevoir uneducation, et quil ne devrait jamais tre permis auxMexicains, aux Indiens et aux Noirs davoir desenfants. De telles valuations furent utilises pourempcher limmigration dItaliens, de Polonais, deMexicains et dautres aux tats-Unis et ainsi de salirle sang amricain.27

Margaret Sanger, fondatrice du PlanningFamilial amricain et eugniste, proposa une solu-tion : le traitement de linfriorit raciale par

la strilisation. Sanger prvoyait dexterminer lapopulation ngre en amenant des ministres duculte et des personnalits charismatiques pr-cher le fait que la strilisation tait un remde lapauvret. Elle soutenait que ce serait une approche des plus russie que dutiliser la sduction reli-gieuse .28

Encore tout rcemment, en 1994, le livre deCharles Murray et Richard Herrnstein, The BellCurve affirme de faon arrogante que les Afro-am-ricains et les Hispaniques obtiennent des rsultatsmoins bons aux tests de QI que les Blancs, quilssont gntiquement handicaps , et ainsi ne peu-

vent faire face aux exigences de la socit moderne.29

Avec des arguments similaires ceux des pre-miers dfenseurs de la puret raciale , Hernstein,psychologue, certifiait que les Amricains deve-naient plus stupides chaque gnration ; il prco-nisait une reproduction slective afin dempcher la lie des humains de venir au monde.30

De par leur pass marqu par les maladiesraciales inventes, les jugements arbitraires et lesconcepts scientifiques fallacieux, la psychiatrie et lapsychologie ont non seulement lgitim le racismedes XIXe, XXe et XXIe sicle, mais elles ont aussi fournilimpulsion pour un gnocide pur et simple.

Paul Popenoe

Lewis Terman

valuer le niveau dintelligence : ce futun autre moyen pour les psychiatres et lespsychologues, de favoriser les opinionsracistes concernant lhomme.

Des tests de QI biaiss furent largement uti-liss durant la premire moiti du XXe sicle par leseugnistes Paul Popenoe et Lewis Terman, ce der-nier tant psychologue, pour rabaisser la valeurdes races non blanches. Popenoe dclarait : Le QI des Noirs est dtermin par la quantitde sang blanc quils possdent et Termanaffirmait que les non-blancs ne pourraient

jamais tre duqus . En Australie, des actes comme enlever les

enfants leurs mres aborignes et dautres abusfurent justifis par le fait que le peuple abori-gne tait incapable dautonomie et ignorantde la connaissance du bien et du mal .

FAUSSE SCIENCEvaluations racisteset autres mensonges


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En 1895, le psychiatre allemand

Alfred Ploetz publia ses thoriessur leugnisme et la raceinfrieure, inventa le motRassenhygiene (hygine raciale)et fournit les fondementsbiologiques de lHolocauste.

En 1920, le psychiatre allemandAlfred Hoche publia un livreintitul Permission to DestroyLife Unworthy of Life(Permission de dtruire une viequi ne mrite pas dtre vcue),

dans lequel il demandait queles dficients mentaux soient euthanasis.

Le mouvement eugnique fut lorigine de la rsurrectiondu Ku Klux Klan au dbut desannes 1900 aux tats-Unis.

Les psychiatres et psychologuesSud-Africains offrirent augouvernement un moyen scientifique destin priver

les Noirs demplois et deformations. Il a galementservi dtruire leurs familles.

Des dizaines de milliers de Noirsfurent incarcrs dans descamps psychiatriques durantlapartheid. Utiliss en tantquesclaves, on les laissaitmourir par manque de soinsmdicaux.

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FAITS IMPORTANTS

Les thories des psychiatresErnst Rdin, Alfred Ploetz

et Alfred Hoche ont jet les bases desplans racistes dAdolphe Hitler -

comme dcrit dans son autobiographieMein Kampf (Mon Combat).


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es psychiatres allemands ont imagin le prtex-te scientifique pour leuthanasie, bas sur leconcept dinfriorit raciale , bien avant laseconde guerre mondiale.

A la suite de la parution de ses thories surleugnisme en 1895, quil prfrait appeler

hygine raciale , le psychiatre Alfred Ploetz et son col-lgue Ernst Rdin psychiatre comme lui, fondrent laSocit allemande pour lHygine Raciale en 1909. Ils

lancrent lide que dtruire les incapables tait toutsimplement un traitement curatif .

En 1911, soit 22 ansavant que le parti Nazinarrive au pouvoir, Rdindclarait que Toutes lesnations ont soutenir unnombre incroyablementlev de personnes inf-rieures, faibles, malades et,handicapes Grce unelgislation approprie (st-rilisation), nous serions

galement capables defaire un suivi rationnel desmeilleures ressources pourla reproduction. 31

En 1920, le psychiatreallemand Alfred Hoche etKarl Binding, un avocat qui devint Ministre de la Justicedu Reich, publiaient un livre intitul : Permission dedtruire une vie qui ne mrite pas dtre vcue , danslequel ils demandaient ce que les personnes mentale-ment dficientes soient euthanasies. Ils dclaraient : Personne ne les regretterait, le moins du monde, excep-t peut-tre leur mre ou leur tuteur Hoche affirmaitaussi que de mettre un terme la vie dun mourant lai-

de dun mdicament ntait pas un meurtre mais un pur acte de gurison .32

Le psychiatre allemand Eugen Fisher, co-auteur dulivre : Les principes de lhrdit humaine et de lhy-gine raciale (1921), incitait lextermination desenfants ngres et thorisait sur labsence de valeurdes Noirs et leur inefficacit au travail, lexception des travaux manuels .

Fisher crivait : Il (le Ngre) nest pas particuli-rement intelligent, au sens propre du terme ; et par-des-sus tout, il lui manque la capacit de cration mentale ;

il a une pitre imagination et de ce fait na dveloppaucun art original, ni labor aucun mythe ou saga

populaires. Il possdenanmoins une habilitdes mains, rendant ais-ment possible sa forma-tion dans les travauxmanuels. 33

En 1939, lors duneconfrence des tu-diants, Fisher dclara : Jene catalogue pas chaquejuif au mme niveau din-

friorit que les Ngres34

Rdin fut lauteurprincipal de la loi alle-mande sur la strilisationde 1933 exigeant la strili-

sation de tous les enfants juifs et colors . Cette loi arendu possible la strilisation de plus de 350 000Allemands inaptes .

Le premier test de gazage (mise mort expri-mentale) fut effectu lInstitut Brandenburg en 1940 ;18 patients furent extermins sous les yeux des psy-chiatres et de leurs assistants. Suite au succs de lex-prience, le programme deuthanasie fut lanc.

Quelques 300 000 personnes dficientes mentale-ment prirent entre les mains des psychiatres, soit 94 %

CHAPITRE DEUX

Les racinesdu gnocide moderne

Ce nest que grce au Fhrerque nos 30 ans de rves

dapplication de lhygine racialese sont concrtiss.

Ernst Rdin, professeur en psychiatrie,

commissaire la Socit allemandepour lhygine raciale, 1943.

C H A P I T R E D E U X

L e s r a c i n e s d u g n o c i d e m o d e r n e11

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ce fut lHolocauste. Rdindclara : Ce nest quegrce au Fhrer que nos 30ans de rves dapplicationde lhygine racial se sont

concrtiss.

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Alors que Rdin futlarchitecte du plan quirendit possible un mas-sacre en toute lgalit, ilest difficile de croire quen1990, lAlliance Nationalepour la Recherche sur laSchizophrnie et la D-pression (NARSAD) luiremit le titre glorieux defondateur de la psychia-trie gntique .37

Seuls quelques psy-

chiatres nazis furent jugsaux procs de Nuremberg ;la plupart chapprent la justice, les autres senretournrent leurs pra-tiques psychiatriques aprsla guerre.

Apartheid :Les consquencesde linfluencepsychiatriqueet psychologique

en Afrique du SudLe lien entre la psy-

chiatrie, la psychologie etlapartheid est un lien delongue date. Le Premier Ministre dAfrique du SudHendrik Verwoerd, psychologue, a tudi dans les uni-versits allemandes lpoque o il tait beaucoup ques-tion du programme dhygine raciale des psychiatresnazis.

Daprs Richard Lerner, dans son livre SolutionsFinales : Biologie, Prjudice et Gnocide, le psychiatre alle-mand eugniste de lpoque tiquetait les Noirs commetant paresseux, stupides bien que physiquement

capables, vivant du crime, de la pauvret et voluant dansdes conditions sociales dplorables et tout cela parce

quils avaient des limitesgntiques dans leur capa-cit mentale. 38

Linfluence allemandesur la faon de penser de

Verwoerd est claire. En 1928,Verwoerd soutenu par laFondation Carnegie amri-caine, contribua louvertu-re dune enqute qui attri-

bua aux Noirs la responsabi-lit de la pauvret desBlancs, pour cause deconcurrence sur le marchdu travail sud africain. Ilaffirmait : Le contact longterme avec des races coloresinfrieures a eu, dune certaine

faon, un effet social nfaste aux

Europens . Verwoerd dcla-rait : Il ny a pas de placedans la communaut euro-penne pour lindigne part pour excuter certainstypes de travaux cestpourquoi cela ne sert rienquil suive une form-ation 39

Ses opinions naziessemblaient videntes du faitque la loi de sgrgationdAfrique du Sud tait trs

similaire la loi de puretraciale des psychiatresnazis interdisant auxaryens de vivre ensembleou de se marier avec les

non-aryens. Les psychiatres et psychologues sud-africainsont fourni au gouvernement un moyen scientifique destin priver les Noirs demplois et de formations etdestin aussi dtruire leurs familles.

Verwoerd dclara en septembre 1943 : Cette sgrgationqui signifie galement protection et attention pour lindigne sur lesterres de lAfrikaner, et qui rejette de faon ferme toute tentativedgalit, donne lindigne une chance de dvelopper ce qui lui est

propre. Cette opportunit lui permettra dobtenir fiert et respect de

lui-mme en tant quindigne au lieu dtre constamment humilidans sa tentative dimiter le Blanc . Il indiqua que lAfrique du



Le psychiatre allemand Eugen Fisher,co-auteur du livre : Les principes

de lhrdit humaine et de lhygineraciale (1921), incitait lextermination

des enfants ngres et thorisaitsur labsence de valeur des Noirs et

leur inefficacit au travail, lexceptiondes travaux manuels .


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Sud serait condamne si ses rglements permettaient lAfricain damliorer ses comptences, dtre mieuxpay et de fournir un meilleur march lintrieur delAfrique du Sud blanche .

Ainsi, les Noirs furent exclus de tout programme de

formation. Et pour renforcer cela, le psychologue M.L.Fick inventa un test dintelligence pour prouver linf-riorit des castes colores et montrer combien leurcapacit de formation tait limite.

Avec des millions de gens sans ducation standard,victimes du chmage et de la pauvret et de ce fait dmo-raliss, il nest pas surprenant que des tablissements psy-chiatriques furent cres. Tout naturellement les ractionsnormales loppression qui suivit, furent incorrectementtiquetes troubles mentaux .

Pendant plus de 30 ans, des institutions psychiatriques spciales ont fonctionn sur la base dun accord secretentre le gouvernement et ltablissement priv SmithMitchell & Co. pour garder et traiter les patients noirs.

Le gouvernement dapartheid garantissait un taux doccu-

pation de 90 %. Des dizaines de milliers de Noirs ont tincarcrs contre leur volont, soumis des doses massivesde mdicaments psychiatriques, des lectrochocs doulou-reux sans anesthsie, car les produits anesthsiants taient trop chers pour tre utiliss sur des Noirs. Ils taient four-

nis des socits pour raliser du travail non rmunr,fabriquant des cintres, des brosses, des nattes, des draps etdautres choses sous le prtexte de thrapie industrielle .

Les membres de lglise de Scientologie et laCommission des citoyens pour les droits de lhommeexposrent au grand jour ces abus en 1974. Les psy-chiatres russirent convaincre le gouvernement dapar-theid de revoir la Loi sur la Sant Mentale afin de rendrecriminel le fait de remettre en cause les conditions de viedans les hpitaux psychiatriques et de prendre des pho-tos de ces tablissements.

La Commission des Citoyens pour les Droits delHomme quitta lAfrique du Sud et adressa ses preuves lOrganisation Mondiale de la Sant (OMS). En 1977,

lOMS dcida dentreprendre une investigation sur ces

Camps de travailpsychiatriquesLe psychologue raciste HendrikVerwoer, devint finalement Premierministre dAfrique du Sud en1958. Il publia les premires loissur la sgrgation raciale dans lesannes 1930, jetant ainsi les bases

de lapartheid et, avec lui, descamps de travail psychiatriquessecrets, dans lesquels des dizainesde milliers de Noirs taient empri-sonns et forcs travailler dansdes conditions effroyables.

Hendrik Verwoerd


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camps psychiatriques. En1983, un rapport condam-na lutilisation des patientspour du travail non rmu-nr, mentionnant : Ceci

ne ressemble aucun traite-ment utilis en psychiatriedans le pass ni actuellement ;cela ressemble davantage dutrafic desclaves.

Ce rapport mentionnagalement une autre inves-tigation qui tablissait lebien-fond des affirmationsde la Commission desCitoyens pour les Droits delHomme concernant lesmorts inexpliques depatients. Le fait le plus cho-

quant dcouvert au cours denotre enqute fut le nombre

lev de morts inutiles parmiles patients noirs dans les ta-

blissements Smith Mitchell.Nous ne trouvmes dans

aucun de ces tablissements,des preuves de soins mdicaux

appropris apports auxmalades durant la phase finale

de leur maladie nous avonstrouv dans les dossiers mdi-

caux des relevs montrant quon laissait mourir des patients noirs

gs denviron 40 ou 50 ans .Lorsque lapartheid prit fin en 1994, la Commissiondes Citoyens pour les Droits de lHomme contribua louverture dune enqute par le Ministre de la Santconcernant les mauvais traitements et le racisme dans leshpitaux psychiatriques. Lenqute rvla lexistence degraves brutalits sur les patients, de falsifications decertificats de dcs, et plus gnralement de mauvaistraitements sur les patients. Les camps furent rforms.

En 1997, la Commission des Citoyens pour les Droitsde lHomme fut cite comme tmoin devant laCommission sud-africaine de Vrit et de Rconciliation propos des crimes dapartheid perptrs par les psy-chiatres et les psychologues. La Socit Psychologique

dAfrique du Sud a fini par admettre que des tudes psy-chologiques avaient eu pour but de faire croire linfrio-

rit intellectuelle des Noirset de les discrditer.43

Malgr cela, les effetsc rs pa r l apar theidmettront du temps

disparatre, principale-ment en raison de lobstruc-tion cre par lindustriepsychiatrique. En 1999, unmembre dlgu de CCDH,Lawrence Anthony sadres-sa lAssociation Mondialede Psychiatrie au nom dugouvernement dAfriquedu Sud, en disant que laSocit des PsychiatresdAfrique du Sud avait chou admettre toute fauteou responsabilit pour son

rle dans les atrocits delapartheid. Tout aucontraire, elle prtendaitquelle avait t victime dugouvernement.44

Les expriencesdestructrices de lapsychiatrie auxtats-Unis

Le traitement psy-chiatrique des minorits

a aussi comport certaines des expriences les plus

barbares jamais ralises au nom de la recherche scientifique .Dans les annes 50 la Nouvelle Orlans, les psy-

chiatres Robert Heath de lUniversit de Tulane et HarryBailey dAustralie implantrent des lectrodes expri-mentales dans les cerveaux de prisonniers noirs. Plustard Bailey se vanta dans une confrence faite auprs desinfirmires, davoir choisi les sujets sur la base quiltait moins coteux dutiliser des Ngres que des chatsparce quon pouvait en trouver partout et quils taientdes animaux de laboratoire bon march .45

Heath fit aussi des expriences secrtes payes par laCIAutilisant le LSD et un produit appel bulbocapnine, qui, certaines doses, provoque la stupeur. Il fit ses exp-

riences sur les prisonniers la Maison darrt de ltat deLouisiane pour voir si ce produit pourrait causer la perte



Au dbut des annes 90, lepsychiatre Frederick Goodwin,

directeur de LInstitut pour la SantMentale amricain, comparait, pour

justifier leur mise sous psychotropes,des jeunes Noirs vivant dans les

quartiers dfavoriss des singeshyper agressifs et hypersexus

vivant dans la jungle .


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de la parole, la perte de sensibilit la douleur, la perte demmoire et la perte de la volont

Au milieu des annes 50, au centre de recherchesur les addictions de lInstitut amricain de la santmentale (NIMH), des drogus afro-amricains reu-

rent du LSD. Certains dentre eux furent maintenus 77jours conscutifs dans un tat dhallucination. Dans cemme centre dans les annes 60, des Noirs amricainsen bonne sant furent utiliss pour tester la drogueexprimentale BZ, mise au point comme arme deguerre chimique. Elle tait 100 fois plus puissante quele LSD.

Dans les annes 70, le NIMH soutint lune desexpriences les plus caches et destructives jamaismenes sur des Noirs et des hispaniques.

A la suite des meutes des annes 1960 qui sedroulrent Watts (un quartier afro-amricain de Los

Angeles), Louis Jolyon West de UCLA, de lInstitutNeuropsychiatrique de UCLA (Universit de LosAngeles en Californie) inventa la thorie selon laquelleles vnements taient lis des facteurs gntiques etraciaux et que ceux qui taient enclins une telle vio-lence taient principalement des jeunes Noirs citadinsde sexe masculin. Il proposa une Initiative Violence

La rsurgence

du Ku Klux Klanen 1915 a concidavec la montedu racisme eugniquen Amrique.

La rsurrection du Ku Klux Klan, au dbut desannes 1900, sest produite au moment o la poli-tique dhygine raciale faisait lobjet dune vaste

propagande. Thomas Dixon Jr, qui louait les exploits duKKK en 1905, avait tudi les travaux du psychologue etsociologue britannique, Herbert Spencer. Cest ce der-nier qui avait invent lexpression la survie du plusapte . Spencer pensait que bon nombre de personnesinaptes devaient tre euthanasies dans les plus brefsdlais ; tandis quune reproduction slective des plus

aptes pouvait engendrer une race suprieure. Par la suiteDixon a crit trois ouvrages racistes. Dans le premier, Les taches du Lopard , il conclut que lunique solution lobtention de la paix se trouvait dans la sparation desraces. Il soutenait que lgalit pour les Ngres constituele dbut de la fin de la vie de cette nation . Le mouvementeugniste contribua entretenir les objectifs du KKK ;Hiram Wesley Evans, le Grand sorcier du KKK en 1923, fitrfrence aux leaders de leugnisme dans le discours quilfit le Jour du Klan .

UNE PHILOSOPHIE DANGEREUSELimpact raciste de la psychiatrie aux tats-Unis




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qui prconisait dutiliser la psychochirurgie et la castra-tion chimique. Lide de West tait de tester son trai-

tement dans deux lyces un lyce de Noirs, lautredHispaniques. Grce aux mouvement de protestationsmenes par la Commission des Citoyens pour les Droitsde lHomme et dautres, les fonds prvus par le gou-vernement pour ce projet de recherche furent cou-ps.

Le docteur Ernst Rodin, chef du dpartement deneurologie de la clinique Lafayette Dtroit, prtendaitque les enfants dots dune intelligence limite deve-naient souvent violents si on les traitait comme gaux. Rodin prconisait que ces jeunes mles imbciles quiprovoquent des meutes soient castrs, comme desbufs.

Ce genre de discriminations et de comparaisons

entre les Noirs et les animaux continua au sein duNIMH. En 1992, le psychiatre Frederick Goodwin, direc-

teur du NIMH, compara des jeunes Noirs vivant aucur des cits des singes hyper agressifs et hyper-

sexus vivant dans la jungle .La seconde Initiative Violence lance par laNIMH prenait pour cible des enfants ds lge de 5 ans.Le prtexte scientifique tait de dterminer si les Noirs etles Hispaniques possdaient un gne de la violence quiaurait pu tre contrl par des drogues psychiatriques.Des drogues connues pour provoquer des comporte-ments violents devaient tre administres aux enfants.

Le docteur Seth Farber, directeur du Rseau contrela psychiatrie coercitive dclara lpoque que Exac-tement de la mme faon que les nazis ce que (les psy-chiatres) veulent faire, cest transformer les jeunes Noirs enboucs missaires, les mettre sous drogue et les soustraire lau-torit parentale. Cest un plan insultant, raciste et oppressif.

Aujourdhui, aux tats-Unis, les psychiatres etles psychologues ont le toupet de demander davantage

Harry Bailey

Dans les annes 50 la Nouvelle Orlans,des dtenus Noirs furent utiliss pour des

exprimentations psychochirurgicales conduitespar Robert Heath de lUniversit de Tulane et

un psychiatre australien, Harry Bailey. Plus tardBailey se vanta davoir choisi les Noirs sur

la base quil tait moins coteux dutiliserdes ngres que des chats parce quon pouvait

en trouver partout et quils taient desanimaux de laboratoire bon march.

Robert Heath


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de fonds pour la recherche en prtextant que les afro-amricains, les indiens natifs amricains et les hispa-niques sont sur-reprsents dans la population des malades mentaux .

Les fouetter pour faire sortir le dmon a tremplac par la psychochirurgie, les lectrochocs etles mdicaments psychiatriques. Les rsultats sontvidents, tout spcialement lintrieur des cits.Les minorits raciales connaissent prsent unetoute nouvelle catgorie de produits, des drogueslgales, altrant le comportement. Cela a cr unenouvelle vague de dpendance, suivie dune crimi-nalit, dun illettrisme et dun chmage galopant.

Aujourdhui, les familles mono-parentales sont cou-rantes. Comparativement au reste de la populationles noirs et les hispaniques sont sur-reprsents dansla population carcrale. Des vidences de discrimi-

nation raciale abondent et pourtant le NIMH versedes millions et des millions pour la recherche sur lespopulations risque et sur leur comportementagressif .

William Tutman, ancien psychologue clinicienet membre dhonneur de CCDH lance cet avertisse-ment : Opprimer une race puis tiqueter ses ractionsen tant que maladie mentale, est non seulement morale-ment condamnable mais cest criminel et frauduleux.

Le 30 octobre 1998, David Rocky Bennet, unantillais de 38 ans vivant en Angleterre, se dispu-ta avec un patient blanc propos de lutilisationdun tlphone dans un tablissement psychia-trique. Le personnel dcida de sparer Bennet du

reste des patients. Cela lnerva encore plus. Des membresdu personnel le mirent alors face contre terre pendant 25

minutes. Il hurla Lchez-moi, lchez-moi, je ne peux plusrespirer. Jtouffe Ils vont me tuer . Ses cris furentignors. Puis ils le lchrent David tait mort.Une enqute judiciaire en date de Mai 2001 dterminaquil sagissait dune Mort accidentelle aggrave par langligence .La famille de Bennet rclama et obtint une enqute sur cedcs. Le rapport de cette enqute publi en fvrier 2004donne une image peu reluisante du racisme institution-nel au sein du systme national de sant mentale. Sir

John Blofeld, un juge de la Haute Cour la retraite dcla-ra : Les Noirs et les membres des minorits ethniques ontpeur du NHS (Service de Sant Publique) : sils mettent lespieds dans les services de sant mentale, ils craignent dy

tre enferms pour une longue priode, si ce nest pour lavie, et dtre soumis des traitements mdicamenteux quipourraient finalement les tuer. Desmond McLean a t viol lge de 14 ans. Il ne sou-haitait pas parler de cette preuve et ses parents entaient inquiets. A la suite dune dispute, il fut admis dansun pavillon psychiatrique pour adultes. Si jamais je meplaignais de quoi que ce soit, quatre ou cinq adultes se

jetaient sur moi, baissaient mon pantalon et menfon-aient une aiguille dans les fesses. Le fait de possder cetteaiguille leur donne beaucoup de contrle sur vos mo-tions. Ds que des Noirs montrent le moindre signe

de problme mental, ils sont faussement tiquets schizo-phrnes paranoaques ou psychotiques. Cest parce quils necomprennent pas do viennent les Noirs et comment nousexprimons nos frustrations.

RAPPORT SUR DES CAS DABUSRacisme au Royaume-Uni

Ds que des Noirs montrent le moindre

signe de problme mental, ils sontfaussement tiquets schizophrnesparanoaques des ou psychotiques.

Desmond McLean


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Le prsident de la Commissionamricaine sur lExcellence danslEducation rvle que 40 %des enfants suivant des cursusdEducation Spciale ont t

mensongrement tiquetscomme souffrant de troublesde ltude, simplement parcequon ne leur a pas appris lire.

Pour les minorits, lEducationSpciale constitue du racismepsychiatrique dguis; un moyende prendre lhameon desmillions denfants et de leurdonner des droguespsychiatriques qui modifientlquilibre mental.

Les enfants qui prennent despsychotropesdu type amphtamine ouautres nont pas de meilleursrsultats scolaires.

Les adolescents auxquels ona prescrit des mdicamentspsychiatriques sont responsablesde nombreuses fusillades dansles coles. Les effets secondairesde ces mdicaments provoquentun comportement violent, la

folie et une attitude suicidaire.

1

34

2

De plus en plus denfants font lobjet dundiagnostic de THADA , une maladie dont

lexistence na jamais t prouve cliniquement, maisprofitable lindustrie de la sant mentale.

FAITS IMPORTANTS


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n mars 2003, aux tats-Unis, le rapportde lInstitut Goldwater sur Race et incapaci-t : prjugs raciaux en section dducationSpciale en Arizona rapportait que 6 0 %des fourth graders noirs bas revenus ont eudes notes au-dessous des notes de base lors du

dernier Bilan dvaluation National de Progrs ducatifs. 49

Selon lInstitut Goldwater Le nombre vritable dtu-diants mal tiquets est sidrant. Pire encore, dans les dis-

tricts o prdominent les coles de blancs, les lves apparte-nant aux minorits sont plusfacilement rpertoris commeincapables dtudier, que lesblancs.

Les tudiants noirssont trois fois plus suscep-tibles que les tudiantsblancs dtre tiquets comme mentalement arri-rs. Alors que les tudiantsnoirs ne reprsentent que16 % de la population am-

ricaine estudiantine, ilsreprsentent presque 32 %de tous les tudiants sui-vant des programmes pourretard mental lger.

Un article de 1993 dumagazine amricain Newsand Word Report a rvl que les Afro-amricains taientsur-reprsents dans les programmes dducationSpciale dans 39 tats amricains.

Une dcennie plus tard, la Commission Prsident-ielle sur lExcellence dans lducation a rvl que 40 %des enfants suivant un cursus dducation Spcialetaient tiquets comme souffrant de troubles dap-

prentissage, simplement parce quon ne leur avait pasappris lire.

Dans un article sur Internet Gary Orfield a crit : Leplacement disproportionn de garons noirs dans les classesdEducation Spciale a cr un ghetto dans le ghetto. Pourbeaucoup de ces enfants, ceci constitue un chemin direct vers laprison. Cest simplement prendre un mauvais problme et leplacer lintrieur dun autre problme pire encore. Cest toutsimplement draisonnable.

Selon Asa Hilliard, professeur dducation urbaine lUniversit dEtat de Gorgie Si vous dites quun enfant

est arrir, alors quil ne lest pas, ou si vous dites quil est inca-pable dtudier, alors quil nelest pas, et que vous le sparezdes autres pour un enseigne-ment spcial qui nest pas sp-cial, cela ne fait quaugmenterles problmes.

Pour les minorits,lducation Spciale nesten fait que du racisme psy-chiatrique masqu. Cestun moyen de prendre lhameon des millions

denfants pour les traiteravec des drogues psychia-triques qui altrent lqui-libre mentale en les tique-tant comme incapablesdtudier pour un cot de28 milliards de dollars par

an la charge des contribuables amricains.Les psychiatres et les psychologues utilisent le

Manuel statistique de Diagnostic des troubles mentaux(DSM-IV) publi par lAssociation PsychiatriqueAmricaine et la section des dsordres mentaux de laClassification Internationale pour les Maladies pour jus-tifier scientifiquement leurs abus.

Daprs le professeur Herb Kutchins, co-auteur deMaking Us Crazy (Nous rendre fous), le DSM est un

Les tudiants noirs sont trois foisplus susceptibles que les tudiantsblancs dtre tiquets commementalement arrirs. Alors que lestudiants noirs ne reprsentent que16 % de la population amricaine

estudiantine, ils reprsentent presque32 % de tous les tudiants suivant desprogrammes pour retard mental lger.

CHAPITRE TROISAsservir les enfants

par des drogues

E

C H A P I T R E T R O I S

A s s e r v i r l e s e n f a n t s p a r d e s d r o g u e s19


22/36

systme de classificationnon fiable . Les dfenseursde lesclavage, les partisansde la sgrgation racialeont rgulirement tent dejustifier loppression eninventant de nouvelles mala-dies mentales et en prten-dant observer de plus forts

taux danormalit chez lesAfro-amricains et autresminorits.

L e s p s y ch i at r es votent littralement pour savoir si une famille desymptmes devrait, oui ou non, tre considre commeun trouble mental et tre incluse dans le DSM.

En utilisant le DSM, les psychiatres peuvent frau-duleusement diagnostiquer un Trouble de lhyperacti-vit avec dficit de lattention (THADA) chez toutenfant. Les symptmes comprennent des chosestelles que : Il a de la difficult jouer tranquillement , souvent il parle trop , il perd souvent des choses , il narrive pas terminer son travail scolaire, son travail

de routine ou autres devoirs il bouge souvent lesmains et les pieds ou se tortille sur son sige. En

dautres termes, les psy-chiatres dfinissent ettiquettent le comporte-ment normal de lenfantcomme une maladiementale. Le traitementest toujours le mme droguer lenfant avecdes mdicaments psy-

chiatriques, qui altrentla conscience.Les psychiatres ont

imagin des mensongessupplmentaires, comme des dsquilibres chimiquesdans le cerveau, pour justifier le fait de droguer desenfants. Il ny a tout simplement pas de dsquilibre chi-mique. Le Dr Mary Ann Block, auteur de No More ADHD(Plus de THADA) souligne : Le psychiatre ne fait aucuneanalyse. Le psychiatre coute lhistoire, puis il prescrit unmdicament.

Les effets secondaires et les risques causs par lesmdicaments prescrits pour le soi-disant THADA sontnombreux. En voici quelques exemples :

Methylphenidate (Ritaline), le mdicament le plusprescrit ; il est plus puissant que la cocane et class dan-



Les dfenseurs de lesclavage,les partisans de la sgrgation raciale... ontrgulirement tent de justifier loppression

en inventant de nouvelles maladies mentaleset en prtendant observer de plus forts

taux danormalit chez les Afro-amricainsou autres minorits.

Professeur Herb Kutchins, co-auteur de

Making Us Crazy (Nous rendre fous)

De nombreux ouvrages montrent que des problmese sant et dducation peuvent eux seuls engendreres troubles de lattention et du comportement,

scrditant par l mme le monopole du THADA ,ans les troubles dapprentissage.


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gereux par les agences de contrle des mdicaments. Ilprovoque une dpendance du mme niveau que la mor-phine et lopium.54

Les effets secondaires du methylphenidate com-prennent des variations de la tension artrielle et du

pouls, des angines de poitrine (irrgularit cardiaque),des pertes de poids et des psychoses lies lingestion depoisons. Le sevrage prsente un risque de suicide.55

Les enfants qui lon prescrit des mdicamentspsychotropes du type amphtamine ou autres nont pasde meilleurs rsultats scolaires. Ils chouent tout autantde cours et abandonnent lcole tout aussi souvent que lesenfants qui ne prennent pas ce genre de mdicaments.

Il semblerait que les gouvernements soient en trainde dcouvrir enfin lescroquerie. En 2003 et 2004, le gou-vernement britannique a signal aux mdecins de ne pasprescrire Inibiteur Selectif de la Recapture de laSrotonine aux moins de 18 ans, en indiquant quils pou-vaient tre lorigine de tendances suicidaires.56

En 2004, la Food and Drug Administration amri-caine (FDA) a publi un avertissement similaire, commeles agences australiennes, canadiennes et europennes. LeComit consultatif de Sant Publique de la FDA a indiqu Anxit, agitation, attaques de panique, insomnie, irri-tabilit, hostilit akathisia (agitation grave) et folie, ontt rapportes chez des patients adultes, enfants et ado-lescents traits avec des antidpresseurs (ISRS)7

En septembre de la mme anne, un comit de laFDA recommanda aussi quune tiquette cercle de noirsoit place sur les bouteilles dantidpresseurs ISRS pouralerter du risque de suicide provoqu par ces mdica-ments.

Cet avertissement est insuffisant. Les adolescentsauxquels on a prescrit des drogues psychiatriques sontresponsables de nombreuses fusillades dans les coles.

Celle de Colombine tait la plus connue On reconnaitmaintenant que ces mdicaments provoquent des effetssecondaires parmi lesquels : un comportement violent, lafolie et une attitude suicidaire.

Fred Shaw, prsident de la branche du NAACP

Compton (Association Nationale pour lavancement despersonnes de couleur) Comton et ancien shrif adjointde Los Angeles possde et gre aujourdhui des centres(une alternative la prison) pour garons difficiles. Jemoccupe dadolescents noirs qui ont t tiquets commeinfrieurs, qui on a donn une ducation de qualit mdiocreet qui lon dit que quelque chose ne va pas dans leurscerveaux, requrant une mdication puissante qui altrelquilibre mental. Ils nont aucun espoir et nentrevoientaucun futur. Cest la porte ouverte pour le crime et le suicide a-t-il dit.

Madame Sheila Aus nous parle de son exprience : Lcole ma donn le choix de traiter ma fille avecdes mdicaments ou de la placer dans une classe dducation

Spciale. Je me suis finalement laisse influencer et jai autorisles psychiatres scolaires prescrire les mdicaments Elle acommenc avoir des hallucinations ; elle est devenuephysiquement agressive, mesquine et incontrlable. Jai informlcole que je voulais arrter (les stimulants). Ils ont appel lesServices de Protection de lEnfance et ont racont que jtaisngligente parce que je ne voulais pas lui donner lesmdicaments ncessaires. Il faut faire quelque chose pour arrtercette folie. Les psychiatres senrichissent alors que ma fille etdinnombrables autres enfants peuvent ne jamais gurir desdommages causs.

Madame Shaw ajoute La solution est de ne plustiqueter les enfants et de ne plus leur donner un suivi

psychologique ou psychiatrique, mais plutt de leurfournir des programmes dalphabtisation vritable et lesconnaissances et capacits vivre de faon responsable .



Le psychiatre ne fait aucune analyse.Le psychiatre coute lhistoire,

puis il prescrit un mdicament. Dr Mary Ann Block, auteur de

No More ADHD (Fini le THADA)


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Les coles, depuis de nombreuses annes, ontutilis des cursus psychologiques destructifs. Onprtend que la gestion de la colre enseigne

aux individus contrler leur agressivit et leur colre ; la rsolution des conflits est sense aider quelquun rsoudre un conflit sans avoir recours la violence. Pourtant,dans une classe de gestion de la colre, un garon a battu si

violemment lun de ses compagnons que six jours aprs, lavictime se trouvait toujours lhpital.59

Une autre exprience psychologique lducation lamort utilise dans de

nombreux pays depuis lesannes 1970 exige que lesenfants discutent du suici-de, crivent leurs proprestestaments et pitaphes.

Une classe amricai-ne d ducation la mort impliquait le fait dame-ner des lves sur la rivedserte dune rivire, pourobserver un simulacre descne de crime, scne com-plte, avec un

mannequin dpec dansle coffre de la voiture, un bras coup dans un sac de super-march et une scie mtaux sanglante .60

A Kyoto, au Japon, un enseignant dguis avec unecape et des lunettes de soleil, brandissant une baguettemtallique longue de 50 centimtres, a fait irruption dansune classe denfants gs de 11 ans, les faisant sauter par-dessus les bureaux et les chaises pour chapper son agres-sion. Ceci est cens duquer les enfants propos de la vio-lence61

Joey, un Afro-amricain g de 8 ans, participa uncours de rsolution de problme dans son cole. On luimontra un film dcrivant un jeune garon tentant de se sui-cider en nouant une corde autour de son cou. Dans le film,

le garon dit quon ne laime pas lcole, quon le taquineet quil est inquiet sur le fait de grandir. La maman de Joey

ntait pas au courant du programme, car le cursus scolaireindiquait simplement quil sagissait de sciences sociales .Deux jours aprs, elle le trouva pendu dans sa chambre, avecune corde attache son lit superpos.

Ceux qui ouvrirent le feu dans lcole secondaire deColumbine, Eric Harris et Dylan Klebold sont des exemples delchec de la gestion de la colre et de l ducation lamort . Harris prenait un antidpresseur qui peut provoquerdes accs de folie violente. Klebold et Harris taient tous deuxcontraints, par ordre du tribunal, davoir un suivi psycholo-

gique comprenant la ges-

tion de la colre . Ilsavaient galement particip l ducation la mort dans le cadre scolaire.

Lors dun cours d ducation la mort , il futdemand aux lves dima-giner leur propre mort. lasuite de quoi, Harris avaitrv que Klebold et lui selivraient des tirs dchansdans un centre commercial.

Aprs avoir crit son rve etavoir rendu son devoir

lenseignant, Harris ( laide de Klebold) mit excution le rveen tuant un enseignant et douze camarades de classe. Puis ilsse donnrent la mort.62

Aux tats-Unis, la Nouvelle Commission Libert sur laSant Mentale du Prsident, influence par les psychiatres etles psychologues, a recommand en 2003 la dtectionprcoce des problmes de sant mentale chez les enfants etles adultes par des tests et un dpistage systmatique dansles coles.63

Aujourdhui, les lves sont dpists ou ont leur profiltabli par des questionnaires qui senquirent de leurs atti-tudes et conduites ainsi que celles de leurs parents. Les ques-tions comprennent pendant les 12 derniers mois, combien de

fois avez-vous frapp ou battu quelquun ? ou vol quelquechose dans un magasin ? Dautres questions demandent

Chassez lindustrie de la santmentale des foyers et des coles

de notre pays.

Beverly Eakman,auteur dans le domaine ducatif



LE RISQUE MORTELDes programmes de psychologie lcole


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combien de fois ils ont pris de la cocane, eu des rapports sexuels,se sont sentis tristes ou dprims et combien de fois leursparents leur disent quils les aiment.64

Les psychiatres demandent instamment lobliga-

tion dun dpistage de la dpression chez les

lves. Dans un de ces programmes de dpistage

pour adolescents , les lves doivent rpondre des

questions telles que Y a-t-il eu une fois o rien

ntait amusant pour vous et o vous ntiez intres-

s par rien ? Y a-t-il eu une fois o vous avez senti

que vous ne pouviez rien faire de bien ou que vous

ntiez pas aussi beau ou aussi intelligent que les

autres ? 65

Si ladolescent a bien rpondu, le questionnaire

appel canevas de diagnostique pour enfants (DISC)

prtend tre capable de vrifier 18 troubles psychia-

triques.66 On envoie

ensuite lenfant chez

un psychologue ou un

psychiatre qui lui pres-crit habituellement

des psychotropes.

Joseph Glenmullen, psychiatre Harvard, a dcla-

r que le questionnaire des symptmes utiliss pour

diagnostiquer la dpression peut sembler scienti-

fique , mais lorsquon examine les questions poses

et les chelles utilises, il sagit de mesures entirement

subjectives 67

Beverly Eakmamn, crivain dans le domaine de

lducation alerte : Le terme dpistage prend une

nouvelle signification car les enfants, et par extension,

leurs familles, sont aujourdhui valus pour de prsu-

mes traces de troubles psychologiques avec pour

rsultats lentre de ces analyses dans des systmes

lectroniques permettant de croiser les donnes 68

Son conseil ? Faites en sorte que lindustrie de la

sant mentale parte en vacances et laisse tranquilles les

maisons et les coles de notre nation. 69

TUEURS FABRIQUS :Eric Harris et Dylan Klebold,tudiants au lyce de Columbine,ont tu un enseignant, 12 lveset se sont donns la mort, en1999, au cours dun dchane-ment meurtrier qui se droula

aprs que tous deux aient suivi,ordonns par la Cour, des coursde gestion de la colre .De plus, ils avaient suivi descours dducation sur la mort lcole o, on leur avaitdemand dimaginer leurpropre mort. Au momentdes faits, Harris suivaitun traitement parantidpresseur, connupour induire un

comportement agressif.

Eric Harris

Dylan Klebold


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Toutes les influencespsychiatriques et psycholo-

giques dans nos tribunaux,commissariats de police,prisons, coles et universits,doivent tre radiques et ne

jamais plus tre utilises pouraffaiblir et dgrader les individus.

Un examen mdical appropri,non psychiatrique, doit tre faitpour dterminer si un problmephysique non diagnostiqu est lorigine de la conduite

indsirable dun individu.

La profession psychiatriquepossde un rel intrt sassurer que les ides racistescontinuent influencernotre socit. La seule faonde se prmunir contreles consquences de cetteinfluence est de continuer identifier et limiter la sourceexacte de ce poison social lespsychiatres et les psychologues.

FAITS IMPORTANTS

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1


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Nelson R. Mandela, prsident dAfriquedu Sud, crit dans son autobiographieLong Walk to Freedom : De lexpriencedun extraordinaire dsastre humain qui adur trop longtemps, doit natre une socit

dont toute lhumanit sera fire Jamais, jamais, plus jamaiscette belle terre ne doit refaire lexprience de loppressiondun homme par un autre Le soleil ne se couchera jamaissur une aussi glorieuse rus-

site humaine Pour parvenir une tellesocit, la source psychia-trique et psychologiquede lapartheid et dautres extraordinaires dsastreshumains doivent claire-ment tre identifis.

Isaac Hayes a dclarque Les enfants sont les-poir de notre culture, quilssoient noirs, hispaniques,indiens dAmrique ou de

toute autre race. Est-ce que lajeunesse de nos quartiersdshrits des centres villes,que la pauvret a rendu hosti-le, qui a connu une ducationde qualit infrieure, qui estconfronte au chmage etdont les familles sont brises,a besoin aussi, dtiquettes etde drogues qui la rendront violente ? Le sujet de cette batailleest lesclavage mental.

En 2003, en rponse cet esclavage mental , (lestiquettes et drogues psychiatriques), lAssociationnationale pour lavancement des gens de couleurs

(NAACP) a vot lunanimit, aux tats-Unis, unersolution soutenant la lgislation fdrale qui protge

les enfants de lobligation de prendre des drogues psy-chiatriques dans les coles. Un examen adquat, nonpsychiatrique, doit tre utilis pour dterminer si unproblme physique non diagnostiqu est responsablede la conduite non dsirable dune personne ou dunenfant.

Les nombreux facteurs qui correspondent aux cri-tres de THADA, mais que lon peut prcisment

d ia gn os ti quer c om me

ractions allergiques oucarences nutritionnelles oucarences en vitamines,comprennent :

Des niveaux levsde plomb dans lenviron-nement qui peuvent fairecourir un risque auxenfants, la fois dchecscolaire et de conduitedlinquante. De hautsniveaux de mercure dansle corps peuvent aussi tre

cause dagitation. Des agents contenusdans les insecticides peu-vent crer la nervosit, unemauvaise concentration,de lirritabilit, des pro-blmes de mmoire et unedpression.

Trop de sucre rendune personne trop active ou hyper active . Notrenourriture moderne de fast food, qui manque souventde valeur nutritionnelle, peut dramatiquement affecterla conduite dune personne.

La mauvaise nourriture ou la malnutrition peu-

vent crer de lanxit et dautres problmes comporte-mentaux ou mentaux.

De lexprience dun extraordinairedsastre humain qui a dur trop

longtemps doit natre une socitdont toute lhumanit sera fire...Jamais, jamais, jamais plus cette

belle terre ne doit refaire lexpriencede loppression dun homme par

un autre... Le soleil ne se coucherajamais sur une aussi glorieuse

russite humaine...

Prsident Nelson R. Mandela,Long Walk to Freedom, 1994

(Une longue marche vers la libert)

C H A P I T R E Q U A T R E

C r e r u n m e i l l e u r f u t u r25

CHAPITRE QUATRECrer unmeilleur futur


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Aider les enfants et non les trahirMichael tait g de 8 ans lorsquon diagnosti-

qua lcole le THADA (trouble dhyperactivitavec dficit de lattention) et quon lui prescrivitdes drogues psychiatriques. Sa mre naimait

pas cette ide, mais les psychologues et les psy-chiatres lui dirent quesi Michael ne prenaitpas ses mdicaments, il ne lui serait paspermis de rester lcole. Aprs avoirpris les drogues pres-crites, il devint turbu-lent, se disputa avecses parents et senfuitde chez lui. Sa mre,Patricia, comprit quecette conduite avait

commenc avec laprise des drogues. Elledemanda laide dunmdecin qui ne prescri-vait pas de droguespsychiatriques. Elle d-couvrit que Michaelsouffrait de gravesallergies, dont lessymptmes taientidentiques ceux listspar les psychiatrescomme relevant du

THADA . Le mde-cin sevra doucementlenfant des drogueset sassura quil nemangeait pas de nour-riture qui ne lui conve-nait pas. Michael suivitgalement des cours derattrapage pour com-penser les leons quil avait manques alors quiltait sous linfluence des drogues. Il est redevenu tel quil tait auparavant . Aujourdhui Michael estun adolescent franc, qui peut dmonter et remonterun ordinateur plus vite que son pre, et qui veut

devenir ralisateur de cinma.

M. Fred Shaw, raconte cette histoire : Un jeuneNoir fut amen la clinique, pour un diagnostic de ADD(dficit de lattention). Le psychologue traitant a dclarquil ne voulait pas de lui. Comme il souffrait soi-disantdADD, jai pos au garon quelques questions de base :

Quel est le maximum de temps que tu as passavec une fille au tl-phone ? Trois cinqheures fut sa rponse.Te souviens-tu de cequelle a dit ? Il se sou-venait de tout. Combiende temps peux-tu joueravec ta Nintendo(console de jeu vido)? Il me rpondit quilavait jou huit heures daf-

file. Et les livres ? Tusais lire ? Il a dit quil

lisait des livres, du dbutjusqu la fin, ceux quilaimait lire. Il jouait aussides parties compltes debasket-ball. Donc jai vuquil pouvait bien treattentif nimporte quellechose du moment quellelintressait .

Le fait de droguernos enfants nest quunaspect de lagressionde la psychiatrie envers

l e s m i n o r i t s o udautres cibles raciales.Protger nos enfantsrequiert beaucoup devigilance de la part detous les parents. Mais lap ro fe ss io n p sy c hi a-trique a des intrtsfinanciers dans le fait

que les ides racistes continuent influencer notresocit.

La manire de se prmunir de ces consquencesest de continuer identifier et limiter linfluence dela source exacte de ce poison social : la psychologie

et psychiatrie.

C H A P I T R E Q U A T R E

C r e r u n m e i l l e u r f u t u r26

La profession psychiatriquepossde un rel intrt sassurerque les ides racistes continuent influencer nos futurs dirigeants.


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R E C O M M A N D A T I O N SL a c r a t i o n d u r a c i s m e

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RECOMMANDATIONSRecommandations

Si vous tes parent ou grand-parent, et quelle que soit votre race, parlez aveclenseignant de votre enfant. Assurez-vous que lenfant comprenne entire-ment les livres tudis, quon lui a enseign la phontique, quil soit capabledutiliser un dictionnaire simple en classe pour dfinir entirement et com-prendre les mots. Insistez pour obtenir laide dun professeur nutilisez pasdes drogues pour rsoudre les problmes ducatifs.

Si votre enfant montre des problmes comportementaux ou dautres, faitesappel un mdecin comptent, non psychiatre qui pourra pratiquer un examenphysique minutieux et dterminer si une condition physique non traite nestpas la cause du problme.

tant donn que CCDH ne fournit pas de conseils juridiques, vous pouvez,avec laide dun conseiller lgal comptent, empcher psychiatres et psycho-logues de vous priver de vos droits parentaux et de placer de force vos enfantssous de puissantes drogues psychiatriques. CCDH peut vous aider en cela.

Si vous tes conscient quun psychiatre ou psychologue abuse dun ami, dunmembre de la famille ou dun voisin, dposez une plainte la police contre le

psychiatre fautif, son hpital, son ordre professionnel et les institutions layantform. CCDH peut vous aider.

Si vous rencontrez un problme, parlez-en quelquun en qui vous avezconfiance, un parent, un frre ou une sur, un enseignant, un religieux ou unami. Obtenez une aide relle et ne tombez pas dans le pige de la psychiatrieet de la psychologie.

Enfin, la psychiatrie et la psychologie doivent tre limins de tous les sys-tmes ducatifs, carcraux, judiciaires et autres. Leurs mthodes coercitives etinefficaces ne devraient jamais tre finances par ltat.

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a Commission des Citoyens pour lesDroits de lHomme (CCDH) a t fondeen 1969 par lglise de Scientologie afinde procder des investigations, rvlerles violations des droits de lhomme per-ptres par la psychiatrie et assainir le

domaine de la sant mentale. Aujourdhui, la CCDHcompte plus de 130 bureaux dans 31 pays. Sesconseillers, appels commissaires, comprennentdes mdecins, des artistes, des avocats, des duca-teurs, des hommes daffaires et des reprsentantsdes droits de lhomme et des droits civils.

La CCDH ne prodigue pas de conseils sur leplan mdical ou juridique. En revanche, elle colla-

bore avec des mdecins. Leffort de la CCDH portesurtout sur les diagnostics trompeurs et subjec-tifs de la psychiatrie, de surcrot dpourvus depreuves scientifiques ou mdicales. Sur la basede ces faux diagnostics, la psychiatrie prescrit destraitements qui dtruisent des vies, parmi lesquelsdes psychotropes qui masquent les problmes phy-siques sous-jacents et empchent la gurison.

Laction de la CCDH respecte la Dclarationuniverselle des droits de lhomme, en particulier

les points suivants, que la psychiatrie viole jouraprs jour :

Article 3 : Tout individu a droit la vie, lalibert et la sret de sa personne.

Article 5 : Nul ne sera soumis la torture, ni des peines ou traitements cruels, inhumains oudgradants.

Article 7 : Tous sont gaux devant la loi et ontdroit sans distinction une gale protection dela loi

Chaque jour, partout dans le monde, de fauxdiagnostics psychiatriques, des tiquettes stigmati-santes, des lois dinternement, ainsi que des trai-tements brutaux et dpersonnalisants plongentinutilement des milliers dindividus dans ce sys-tme coercitif. Ce systme bafoue les droits delhomme qui sappliquent aux patients et illustre lanotion mme de violation des droits de lhomme.

La CCDH a inspir et dirig des centaines derformes en tmoignant des audiences lgislativeset en organisant des audiences publiques sur lesabus de la psychiatrie. Elle collabore aussi avec

les mdias, les organismes chargs de lapplicationde la loi et les officiels du monde entier.

C O M M I S S I O N D E S C I T O Y E N S

p o u r l e s D r o i t s d e l H o m m e28

La Commission des Citoyenspour les Droits de lHomme

L


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LA MISSION DE LA CCDHLa Commission des Citoyens pour les Droits de lHomme effectue des enquteset divulgue les violations des droits de lHomme commises en psychiatrie. Elletravaille de concert avec des organismes et des individus partageant la mme

aspiration, et dont le but commun est dassainir le domaine de la sant mentale. Ellepoursuivra son action jusqu ce que disparaissent les pratiques abusives et coercitives

de la psychiatrie et que les droits et la dignit de tous soient respects.

Pour plus dinformations :CCHR International

6616 Sunset Blvd.Los Angeles, California 90028, USA

Tlphone : (323) 467-4242 (800) 869-2247www.cchr.org e-mail : [email protected]

Ou contactez le bureau de CCDH le plus proche (voir en fin douvrage).

Dr Ben NgubaneMinistre des arts, de la culture, de la scienceet de la technologie dAfrique du Sud :

Je flicite CCDH pour avoir rvl linhumanitdont sont victimes les malades mentaux et galementpour leur campagne sans rpit pour attirer lattentiondu monde entier sur ce problme. En tant que pays etgouvernement, nous travaillerons avec des organisa-tions telles que CCDH pour protger les citoyens

contre le genre de terreur et doppression que la majo-rit du peuple dAfrique du Sud a subi durant lapar-theid.

lHonorable LeAnna WashingtonCommonwealth de Pennsylvanie :

Face au travail effectu par CCDH pour prser-ver les droits des individus contre les traitementscruels, inhumains et dgradants, conformment la Dclaration universelle des droits de lhomme... laChambre des Reprsentants de Pennsylvanie flicite

(CCDH internationale), pour sa noble contributionhumanitaire dont on se souviendra longtemps et quiest profondment apprcie.

Isaac Hayeslaurat du Grammy Award en tant que compositeur,musicien et acteur engag en faveur de lducation

des enfants et adolescents :

Les Afro-Amricains et les communauts noiresdu monde entier sont la cible des thories psychia-triques dinfriorit raciale. Cela a eu pour consquen-ce que les standards ducatifs ont t rabaisss. CCDHest un groupe important parce que, si nous laissons lespsychiatres diffuser leurs mensonges selon lesquelsnotre peuple serait mentalement malade alors quil a

juste t opprim par les idologies racistes de la psy-chiatrie, alors ce sera de notre faute. CCDH sest vri-tablement engag pour amliorer les conditions huma-nitaires dans le domaine de la sant mentale et ils fontvraiment quelque chose pour y parvenir .

LA MISSION DE LA CCDH


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C O M M I S S I O N D E S C I T O Y E N Sp o u r l e s D r o i t s d e l H o m m e

30

CCDH INTERNATIONALECommissaires et conseil consultatifLes commissaires de la CCDH soutiennent

officiellement la CCDH dans son travail afindassainir le domaine de la sant mentale et deprserver les droits des malades mentaux.

Prsidente internationaleJan EastgateCitizens Commission onHuman Rights InternationalLos Angeles

Prsident national (tats-Unis)Bruce WisemanCitizens Commission onHuman Rights United States

Membre du conseilIsadore M. Chait

Commissaire fondateurDr Thomas Szasz, professeurmrite de psychiatrie auCentre des sciences de la santde luniversit de New York

Arts et spectaclesDavid CampbellRaven Kane CampbellNancy CartwrightKate CeberanoChick CoreaBodhi Elfman

Jenna ElfmanIsaac HayesSteven David HorwichMark IshamDonna Isham

Jason LeeGeoff LevinGordon Lewis

Juliette LewisMarisol Nichols

John NovelloDavid PomeranzHarriet Schock

Michelle StaffordCass WarnerMiles WatkinsKelly Yaegermann

Politique et droitTim Bowles, Esq.Lars EngstrandLev Levinson

Jonathan W. Lubell, LL.B.Lord Duncan McNairKendrick Moxon, Esq.

Science, mdecine et santGiorgio Antonucci, M.D.Mark Barber, D.D.S.Shelley Beckmann, Ph.D.Mary Ann Block, D.O.Roberto Cestari, M.D.(aussi prsident de CCHR Italie)Lloyd McPheeConrad Maulfair, D.O.Coleen MaulfairClinton Ray MillerMary Jo Pagel, M.D.Lawrence Retief, M.D.Megan Shields, M.D.William Tutman, Ph.D.Michael Wisner

Julian Whitaker, M.D.Sergej Zapuskalov, M.D.

ducationGleb Dubov, Ph.D.Bev EakmanNickolai PavlovskyPr Anatoli Prokopenko

ReligionRv. Doctor Jim Nicholls

AffairesLawrence AnthonyRoberto Santos


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Bureaux nationaux de CCDHCCDH FranceCommission des Citoyens pourles Droits de lHomme CCDHBP7675561 Paris Cedex 12 , FranceTl. : 01 40 01 09 70Fax : 01 40 01 05 20

E-mail : [email protected]

CCDH BelgiqueCommission des Citoyenspour les Droits de lHommePostbus 552800 Mechelen 2,BelgiqueTl. : 324-777-12494

CCDH Lausanne, SuisseCommission des Citoyens pourles Droits de lHomme CCDHCase postale 57731002 Lausanne, SuisseTl. : 41 21 646 62 26E-mail : [email protected]

CCDH Zurich, SuisseCitizens Commission onHuman Rights SwitzerlandSektion ZrichPostfach 12078026 Zrich, SwitzerlandTl. : 41 1 242 77 90E-mail : [email protected]

CCDH Ticino, SuisseCitizens Commission onHuman Rights Ticino(Comitato dei cittadini per

i diritti delluomo)Casella postale 6136512 Giubiasco, SwitzerlandTl. : 41 76 327 8379E-mail : [email protected]

CCDH Afrique du SudCitizens Commission onHuman Rights South AfricaP.O. Box 710

Johannesburg 2000Republic of South AfricaTl. : 27 11 622 2908

CCDH AllemagneCitizens Commission on

Human Rights GermanyNational Office(Kommission fr Verste derPsychiatrie gegenMenschenrechte e.V.KVPM)Amalienstrae 49a80799 Mnchen, GermanyTl. : 49 89 273 0354Fax : 49 89 28 98 6704E-mail : [email protected]

CCDH AustralieCitizens Commission onHuman Rights AustraliaP.O. Box 562Broadway, New South Wales2007 AustraliaTl. : 612-9211-4787

Fax : 612-9211-5543E-mail : [email protected]

CCDH AutricheCitizens Commission onHuman Rights Austria(Brgerkommission frMenschenrechte sterreich)Postfach 130A-1072 Wien, AustriaTl. : 43-1-877-02-23E-mail : [email protected]

CCDH CanadaCitizens Commission onHuman Rights Toronto27 Carlton St., Suite 304Toronto, OntarioM5B 1L2 CanadaTl. : 1-416-971-8555E-mail :[email protected]

CCDH DanemarkCitizens Commission onHuman Rights Denmark(MedborgernesMenneskerettighedskommissionMMK)Faksingevej 9A2700 Brnshj, Denmark

Tl. : 45 39 62 9039E-mail : [email protected]

CCDH EspagneCitizens Commission onHuman Rights Spain(Comisin de Ciudadanos porlos Derechos HumanosCCDH)Apdo. de Correos 1805428080 Madrid, Spain

CCDH FinlandeCitizens Commission onHuman Rights FinlandPost Box 145

00511 Helsinki, Finland

CCDH GrceCitizens Commission onHuman Rights65, Panepistimiou Str.105 64 Athens, Greece

CCDH HongrieCitizens Commission onHuman Rights HungaryPf. 1821461 Budapest, HungaryTl. : 36 1 342 6355Fax : 36 1 344 4724


CCDH IsralCitizens Commissionon Human Rights IsraelP.O. Box 3702061369 Tel Aviv, IsraelTl. : 972 3 5660699Fax : 972 3 5663750


CCDH ItalieCitizens Commissionon Human Rights Italy(Comitato dei Cittadini peri Diritti Umani CCDU)Viale Monza 120125 Milano, ItalyE-mail :[email protected]

CCDH JaponCitizens Commission onHuman Rights Japan2-11-7-7F KitaotsukaToshima-ku Tokyo170-0004, JapanTl./Fax : 81 3 3576 1741

CCDH MexicoCitizens Commissionon Human Rights Mexico(Comisin de Ciudadanos porlos Derechos Humanos CCDH)Tuxpan 68, Colonia RomaCP 06700, Mxico DFE-mail :[email protected]

CCDH Monterrey, MexiqueCitizens Commission onHuman Rights Monterrey,Mexico(Comisin de Ciudadanos porlos Derechos HumanosCCDH)Avda. Madero 1955 PonienteEsq. Venustiano CarranzaEdif. Santos, Oficina 735Monterrey, NL MxicoTl. : 51 81 83480329Fax : 51 81 86758689E-mail : [email protected]

CCDH NpalP.O. Box 1679Baneshwor Kathmandu, NepalE-mail : [email protected]

CCDH NorvgeCitizens Commission onHuman Rights Norway(Medborgernesmenneskerettighets-kommisjon,MMK)Postboks 8902 Youngstorget0028 Oslo, NorwayE-mail : [email protected]

CCDH Nouvelle-ZlandeCitizens Commission onHuman Rights New ZealandP.O. Box 5257Wellesley StreetAuckland 1, New ZealandTl./Fax : 649 580 0060


CCDH Pays-BasCitizens Commission onHuman Rights HollandPostbus 360001020 MA, AmsterdamHollandTl./Fax : 3120-4942510E-mail : [email protected]

CCDH Rpublique TchqueObcansk komise zalidsk prvaVclavsk nmest 17110 00 Praha 1, Czech RepublicTl./Fax : 420-224-009-156E-mail : [email protected]

CCDH Royaume-UniCitizens Commission onHuman Rights United KingdomP.O. Box 188East Grinstead, West SussexRH19 4RB, United KingdomTl. : 44 1342 31 3926Fax : 44 1342 32 5559E-mail :[email protected]

CCDH Russie

Citizens Commission onHuman Rights RussiaP.O. Box 35117588 Moscow, RussiaTl. : 7095 518 1100

CCDH SudeCitizens Commission onHuman Rights Sweden(Kommittn fr MnskligaRttigheterKMR)Box 2124 21 Stockholm, SwedenTl./Fax : 46 8 83 8518E-mail : [email protected]

CCDH TaiwanCitizens Commission onHuman RightsTaichung P.O. Box 36-127Taiwan, R.O.C.E-mail : [email protected]


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RFRENCESRfrences

1. Report on Race and Disability: Racial Bias in Arizona Special Education,The Goldwater Institute, mar. 2003.

2. Black Men Failed by Mental Health System, BBC News, 13 oct. 1999.

3. Mike George, Bad Medicine, Guardian Unlimited, 9 aot 2000.

4. Apartheid and Health, Part II, World Health Organization (Geneva), 1983,p. 230.

5. SP Sashidharan, Professor of Community Psychiatry & Errol Francis,Director, Frantz Fanon Centre for Mental Health, Racism in PsychiatryNecessitates Reappraisal in General Procedures and Eurocentric Theories,British Medical Journal, 24 juil. 1999

6. Dr Karen Wren and Professor Paul Boyle, University of St. Andrews,Migration and Work-Related Health in EuropeALiterature Review, Reportn 1:2001, National Institute for Working Life, 2001, pp. 21 & 24.

7. Robert Whitaker,Mad in America: Bad Science, Bad Medicine, and the EnduringMistreatment of the Mentally Ill (Perseus Publishing, Massachusetts, 2002), p. 47 ;Lenny Lapon, Mass Murderers in White Coats (Psychiatric Genocide ResearchInstitute, Springfield, Massachusetts, 1986), pp. 75-76.

8. Op. cit., Robert Whitaker, pp. 44-45.

9. Charles Darwin, quoted in Bernhard Schreiber, (Section 5 Books, 1983, SanFrancisco, California), pp. 11-12.

10. Op. cit., Whitaker, p. 47; Lapon,Mass Murderers in White Coats, pp. 7576.

11. Thomas Szasz, M.D.,The Manufacture of Madness, (Harper & Row, New York,1970), p. 110.

12. Op. cit., Robert Whitaker, p. 171.

13. Ibid.

14. Samuel A. Cartwright, Report on the Diseases and Physical Peculiarities ofthe Negro Race, New Orleans Medical & Surgical Journal, 1851.

15. Ibid.

16. Thomas Szasz, Insanity, The Idea and Its Consequences (John Wiley and Sons,Inc., New York, 1990), p. 306, 307.

17. Robert N. Proctor, Racial Hygiene, Medicine Under the Nazis (HarvardUniversity Press, 1988), p. 15.

18. Ibid. p. 28

19. H.B. Fantham, Some Factors in Eugenics, The South African Journal ofScience, vol. XXI, nov. 1924, p. 409.

20. A.L. Cureau,

Documents

La Creation Du Racisme La Trahison Psychiatrique French