4, I A c t u a l i t e s

Labco et General Lab fusio III C'est un g~ant, leader de

I'analyse medicale en Europe,

qui vient de naTtre de la fusion

de deux groupes : Labco,

reseau frangais de laboratoires

d'analyses et General Lab,

societ6 espagnole. La nouvelle

entit6 regroupera desormais

150 laboratoires (dont 44

amends par General Lab)

repartis en France, en Italie, en

Al lemagne et en Espagne,

comptant ainsi plus de 1 600

salaries. Le co0t de cette fusion

n'a pas 6t¢ precise, mais il est

estim6 que le chiffre d'affaires

du groupe fin 2007 sera de 240

millions d'euros. Ce rappro-

chement des laboratoires de

proximit6 s'inscrit dans le

cadre de la dereglementation

progressive du secteur. Ce

type de regroupement devrait

devenir monnaie courante avec

la liberalisation du marche.

Pour exemple, rappelons que,

debut octobre, Pasteur Cerba

avait acquis le Beige Barc qui

lui-m¢me disposait de filiales

aux ¢:tats-Unis, en Australie et

en Afrique du Sud. Ce groupe

reunissait alors plus de 1 000

personnes pour un chiffre d'af-

faires evalu¢ a 180 millions

nnent d'euros. La France, qui compte

aujourd'hui 4 000 laboratoires

de proximite, presente une

biologie medicale tres 6clatee

et la restructuration a pr~voir

de ces differentes unites

attirent les grands groupes du

secteur. Cela sans compter le

fort taux de remboursement

propose par la Securit¢ sociale

qui renforce encore I'attrait de

cette activite. Rappelons au

final que I'analyse biologique

europeenne represente un

march6 de 25 a 30 milliards

d'euros par an. •

L.D.

Un test de d6pistage

III La lutte contre la maladie

de Parkinson souffre de I'ab-

sence d'un test suffisamment

precis pour poser un dia-

gnostic formel chez un patient.

De fait, I' identification de la

maladie peut prendre plusieurs

mois. Michael Schlossmacher, titulaire d'une chaire de

recherche du Canada et

medecin-chercheur a I'hepital

d'Ottawa, et son equipe ont mis

efficace de la maladie

au point un test qui devrait per-

mettre de pallier ce manque.

Le principe consiste a prelever

un echanti l lon de l iquide

c¢phalorachidien a I'aide d'une

ponction Iombaire puis &

mesurer le taux d'une proteine

issue des neurones : I'alpha- synucleine. Cette proteine

serait rel&chee par les

neurones en tres petites quan-

tites. Dans le cas d'une matadie

de Parkinson

de Parkinson, ce taux serait

encore plus faible. En outre, le

specialiste pense que ce taux

diminue avec I'aggravation de

la maladie. Ainsi, le test per-

mettrait de faire le diagnostic,

de definir I'avancee de la

maladie, mais il pourrait aussi fournir un outil de mesure

objectif pour estimer I'efficacite

de medicaments. •

LD.

La coloscopie 3D virtuelle efficace

ttl Selon une etude am~ri- caine publiee dans le journal

New England Journal of Medicine, les coloscopies

optiques traditionnelles et les

coloscopies virtuelles (images

3D du celon), realisees a I'aide

d'un scanner, pr¢senteraient la

m~me efficacite. L'etude a port6

sur 3 120 colonoscopies vir-

tuelles et 3 163 colonoscopies.

Statistiquement, les deux pro-

cedures ont presente un taux

de detections comparable avec

123 neoplasies evoluees detec-

tees dans un cas, 121 dans

I'autre. Une seconde ¢tude

americaine non encore publiee

devrait sous peu confirmer ces

donnees. Uavantage de la colo-

scopie virtuelle est qu'elle est

plus rapide, plus simple et

moins onereuse. Cependant, la

coloscopie optique tradition-

netle garde cet avantage de

pouvoir directement retirer un

polype ou une zone douteuse

Iors de I'examen. La pratique se

dirigera donc certainement vers

un savant melange des deux

methodes oQ les coloscopies

virtuelles anormales se trans-

formeront en coloscopies

optiques, ce qui concerne

environ 8 % des cas. •

L.D.

VOI, 25 - trimestriel decembre 2007 - BIOTRIBUNE -© Springer 2007 - D0110.1007/sl 1834~07-003543