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L’Année internationale de la diversité biologique 2010 Les être humains font partie de la riche diversité de la nature et ils ont le pouvoir de la protéger ou de la détruire. L’activité humaine est à l’origine de l’accélération du rythme de la perte de diversité de la vie sur Terre. Ces pertes sont irréversibles, elles nous appauvrissent et endommagent les systèmes de support de vie dont nous dépendons tous les jours. Mais nous pouvons empêcher cela. La biodiversité c’est la vie La biodiversité c’est notre vie Nous revoici enfin avec un peu de nouvelles concernant le fleuve Saint-Laurent. Ceux et celles d’entre vous qui avez transmis votre adresse courriel avec votre carte de membre ont reçu certaines de ces informations au cours des derniers mois. Pour les autres, vous constaterez que le travail est toujours aussi diversifié. Nous vous présentons des articles qui n’ont pu être insérés dans le dernier numéro, nos pages étant déjà pleines. Nous nous en sommes excusés auprès de leurs auteurs mais vous verrez que c’est encore d’actualité. Les demandes d’aide financière pour des projets se poursuivent, les kiosques d’information, les soirées sur des dossiers chauds et le travail de bureau ne manquent pas. Malheureusement, le financement n’étant pas à la hauteur, il nous a fallu cet été mettre les employées au chômage pour quelques semaines. Cela pourrait se produire à nouveau d’ici la fin de l’année financière, selon les réponses aux demandes de financement. En attendant, nous vous suggérons de suivre les médias et les courriels pour être au fait de toute activité ou événement qui parlent du Saint- Laurent. Bonne lecture, Claire Lachance Marthe C. Théorêt Anne Canaff Tél. : 450-371-2492 Fax : 450-371-7599 [email protected] www.rocler.qc.ca/ziphsl Volume 16, numéro 1 Septembre 2010 Lors de l’assemblée générale annuelle du Comité ZIP du Haut Saint-Laurent, plusieurs membres ont été réélus pour un autre mandat de deux (2) ans : Christian Boisvert, Daniel Daoust, Denis Gervais et Patrice Lemieux. Madame Isabelle Rodrigue, directrice du Comité de bassin versant de Vaudreuil- Soulanges (COBAVER-VS) et Marc-Philippe Christophe, résident de Châteauguay sont les nouveaux venus de cette année. Un poste demeure vacant au niveau des entreprises, un au niveau des groupes socio-économiques et un au niveau des gouvernements élus. Si la protection du Saint-Laurent vous intéresse, contactez- nous !

La biodiversité c’est la vie La biodiversité c’estla riche diversité de la nature et ils ont le pouvoir de la ... son expertise dans le domaine de la concertation et des projets

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L’Année internationalede la diversité biologique

2010

Les être humains font partie de

la riche diversité de la nature

et ils ont le pouvoir de la

protéger ou de la détruire.

L’activité humaine est à

l’origine de l’accélération du

rythme de la perte de diversité

de la vie sur Terre. Ces pertes

sont irréversibles, elles nous

a p p a u v r i s s e n t e t

endommagent les systèmes

de support de vie dont nous

dépendons tous les jours. Mais

nous pouvons empêcher cela.

La biodiversité c’estla vie

La biodiversité c’estnotre vie

Nous revoici enfin avec un peu denouvelles concernant le fleuveSaint-Laurent. Ceux et cellesd’entre vous qui avez transmisvotre adresse courriel avec votrecarte de membre ont reçucertaines de ces informations aucours des derniers mois. Pour lesautres, vous constaterez que letravail est toujours aussi diversifié.Nous vous présentons des articlesqui n’ont pu être insérés dans ledernier numéro, nos pages étantdéjà pleines. Nous nous en sommesexcusés auprès de leurs auteursmais vous verrez que c’est encored’actualité.Les demandes d’aide financièrepour des projets se poursuivent, leskiosques d’information, les soiréessur des dossiers chauds et le travailde bureau ne manquent pas.Malheureusement, le financementn’étant pas à la hauteur, il nous afallu cet été mettre les employéesau chômage pour quelquessemaines. Cela pourrait se produireà nouveau d’ici la fin de l’annéefinancière, selon les réponses auxdemandes de financement.En attendant, nous vous suggéronsde suivre les médias et les courrielspour être au fait de toute activitéou événement qui parlent du Saint-Laurent.Bonne lecture,

Claire LachanceMarthe C. ThéorêtAnne CanaffTél. : 450-371-2492Fax : [email protected]/ziphsl

Volume 16, numéro 1 Septembre 2010

Lors de l’assembléegénérale annuelle du

Comité ZIP duHaut Saint-Laurent,plusieurs membresont été réélus pourun autre mandat de

deux (2) ans :Christian Boisvert,

Daniel Daoust,Denis Gervais etPatrice Lemieux.

Madame IsabelleRodrigue, directricedu Comité de bassin

versant deVaudreuil-Soulanges

(COBAVER-VS) etMarc-Philippe

Christophe, résidentde Châteauguay sontles nouveaux venus

de cette année.

Un poste demeurevacant au niveau des

entreprises, un auniveau des groupessocio-économiqueset un au niveau des

gouvernements élus.Si la protection duSaint-Laurent vousintéresse, contactez-

nous !

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Journal Le Courant - vol 16 no 1 septembre 2010

parRobertSavard

Bonjour à tous,

Comme vous savez, le Comité ZIP duHaut Saint-Laurent est reconnu pourson expertise dans le domaine de laconcertation et des projets pouraméliorer le Saint-Laurent. C’estpourquoi nous sommes souventinvités à suivre des dossiers ayant unlien avec le Saint-Laurent ou àprésenter des projets.En voici un exemple concret. Je suisheureux de vous annoncer que votreComité ZIP a été sollicité pourdevenir partenaire d’un projet tout àfait hors du commun. Il s’agit d’unprojet communautaire novateurpermettant le réaménagement del’espace récréatif de l’école Sacré-Cœur située dans la paroisse Sacré-Cœur à Salaberry de Valleyfield.Ce projet a débuté par unengagement à vouloir réduire les îlotsde chaleur, mais avec l’implication deplusieurs partenaires, le projet agrandi et couvre maintenant plusieursobjectifs : Le réaménagement de l’aire de

jeu ; L’ajout de terrain de soccer en

gazon naturel ; L’aménagement d’une piste

d’athlétisme ; Plusieurs zones de la cour seront

aménagées en arboretumcomportant des aires de pique-nique, des équipements sportifs,des cabanes d’oiseaux, des aires

Afin de vousrapporter lesnouvelles des

dossiers etprojets qui

évoluent surnotre territoire,

leComité ZIP du

Haut Saint-Laurent faitappel à ses

membres etbénévoles.

Les membres duConseil

d’administrationdu Comité ZIPn’endossent pasnécessairement

toutes lesopinions émisesdans ces textes.

Si vous avez unsujet touchant

une desnombreuses

fiches techniquesdes PARE du

lac Saint-Louis,du PARE du lacSaint-Françoiset du PARE

« Entre 2 lacs »,n’hésitez pas ànous le faire

parvenir.

de bio rétention ; Deux (2) amphithéâtres seront

construits ; des espaces ombragés seront

ajoutés ; un petit pont de bois sera aménagé

afin de laisser l’eau s’écouler dans lesaires de bio rétention ;

une serre servira au volet éducatif desélèves ;

des vignes seront plantées pourrafraichir certaines classes, pour attirerles oiseaux ainsi que pour masquer lestationnement.

Puisqu’il s’agit d’un projet à caractèreenvironnemental et que le Comité ZIP estreconnu pour son expérience dans lagestion de ce type de projet, c’est avecplaisir que nous avons accepté de devenirpartenaire à titre de gestionnaire du projet.Qui sait, ce projet pourrait devenir untremplin pour l’accomplissement deplusieurs autres projets environnementauxdans le secteur municipal.

Bonne lecture et j’espère vous rencontrerlors de notre prochaine activité publique.

Monsieur Savard représente laVille de Salaberry-de-Valleyfieldau Conseil d’administration duComité ZIP du Haut Saint-Laurent

Le mot du président

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Journal Le Courant - vol 16 no 1 septembre 2010

parMarthe C.ThéorêtAgent d’informationet de relations publiques

SOUPER BÉNÉFICE :Le 14 mai 2010 se tenait le souper bénéfice duComité Zone d’Intervention Prioritaire (ZIP) duHaut Saint-Laurent au Club nautique àSalaberry-de-Valleyfield.Nous tenons à souligner le succès de cetévénement. Comme à l’habitude, le méchoui deM. Marc Besner était délicieux et fut trèsapprécié des invités.La prestation de M. Georges Brossard, lors desa conférence, était très dynamique et coloréedevant une salle comble de 140 convives. Il atenu les invités en haleine pendant presque

DONS PLANIFIÉS

Avez-vous déjà penséà faire un don

planifié ?

Un don planifié c’estun don que vousplanifiez de votre

vivant, que ce soit unlegs testamentaire, unlegs par assurance-vie,

une rente debienfaisance ou d’uneautre façon que vousaurez convenu avec

votre notaire.

Tout organisme debienfaisance

enregistré à RevenuCanada comme

organisme de charitépeut recevoir un donrégulier ou un don

planifié.

Tout ce que vous avezà faire c’est d’en parler

à votre notaire et àl’organisme auquelvous destinez votre

don.

C’est un moyenoriginal de s’assurer

que votre argentprofitera même aprèsvotre départ vers des

cieux meilleurs.

Si vous désirez plusd’information, parlez-en à votre notaire ouvenez chercher une

brochured’information au

Comité ZIP.

La 5e édition de nos activités de

financement, une autre réussite

deux (2) heures en parlant de la biodiversitédu fleuve Saint-Laurent et en faisant unparallèle entre le comportement des insecteset des humains. Il faut mentionner que M.Brossard est un motivateur hors pair qui alaissé sa marque lors de cette soirée. Fidèleà lui-même, pour le plaisir des convives, M.Brossard était accompagné de quelquesinsectes vivants et de spécimens depapillons de sa collection.Un encan silencieux a permis au Comité ZIPdu Haut Saint-Laurent de bonifier lesrevenus de cette soirée.Nous tenons à remercier nos généreuxpartenaires et participants qui ont permis defaire de cette soirée une autre réussite. Unremerciement spécial à notre bénévole,Vivian Drouhin Goulet, pour ses superbescentres de table qui ont trouvé preneursparmi les invités.

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Journal Le Courant - vol 16 no 1 septembre 2010

JOURNÉE PLEIN AIR :Le 5 juin 2010 avait lieu, au Parcrégional des Îles de Saint-Timothée lajournée plein air.Le Comité Zone d’InterventionPrioritaire (ZIP) du Haut Saint-Laurentet le groupe écologique Crivert tiennentà REMERCIER les partenairesfinanciers, les généreux bénévoles, lesexposants ainsi que les nombreuxparticipants qui ont fait de cette journéeune réussite au delà de nos attentes vula température maussade.Nous tenons à souligner le courage detous ces participants qui ont su défierDame Nature. Plus de 500 personnesont visité les 25 kiosques sous lechapiteau permanent et ont apportéprès de 1 000 cannettes et bouteillesconsignées. Plusieurs ont su profiterdes talents de Vivian Drouhin enfabriquant de très jolis papillons à partirde bouteilles consignées. La Haltefamiliale de Beauharnois a ramasséplus d’une centaine de jouets usagés.Une navette a été mise sur pied par lesorganisateurs du festival country qui setenait au Centre sportif et culturel deSaint-Timothée pour permettre auxamateurs country de venir nous visiter.De nombreux prix de présence ont ététirés durant la journée pour le bonheurdes participants.

Les 4 et 5septembredernier, les

employées duComité ZIP du

Haut Saint-Laurent ontparticipé au

premierFestival des

embarcationsnon motorisées

du lac Saint-François.

Ce festival est àl’initiative des

Amis de laRéserve

nationale defaune du lac

Saint-Françoisqui désirent

faire lapromotion des« activités de

plein airnature ».C’était lemeilleur

endroit pourparler de notreprojet de Routebleue du HautSaint-Laurentdestiné à cesplaisanciers !

BILAN DES ACTIVITÉS2010 :

Les activités de 2010 ontpermis au Comité ZIP duH a u t S a i n t - L a u r e n td’amasser près de 30 000$.Grâce à la générosité detous les participants, nouspourrons répondre auxdemandes grandissantesdes citoyens concernant lefleuve Saint-Laurent surnotre territoire.

ACTIVITÉS 20116e ÉDITION :À noter dans votre agendapour l’an prochain, souperbénéfice le vendredi le 13mai 2011 et la journéeplein air le samedi le 4 juin2011.Nous comptons sur votreparticipation pour faire deces événements un succès.Bienvenue à tous.

SI VOTRE ORGANISME OU

ENTREPRISE À CARACTÈRE

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INTÉRESSÉ PAR UN KIOSQUE

L’AN PROCHAIN, CONTACTEZ

MARTHE AU 450-371-2492.PREMIER À SE MANIFESTER,PREMIER SERVI !À L’AN PROCHAIN

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Journal Le Courant - vol 16 no 1 septembre 2010

Une stagiaire très efficace

Du 19 avril au 6 août dernier, le Comité ZIPdu Haut Saint-Laurent a eu le plaisir derecevoir une stagiaire française, MadameÉlodie Guilhot, étudiante en géniebiologique à l’IUT d’Avignon, Université

d’Avignon.Nous l’avons fait travailler sur les espècesmenacées et les milieux sensibles sur leterritoire du Comité ZIP. Il s’agissait en faitde recenser toutes les données sur le sujetafin de déterminer s’il y a des espèces oudes habitats qui ne sont pas bien connus.La recherche a été simple et complexe à lafois. Il lui a fallu d’abord faire unerecherche sur internet pour déterminerquelles étaient les espèces au Québec etau Canada qui étaient sur la liste desespèces menacées pour ensuite faire de larecherche sur les espèces, afin deresserrer l’entonnoir en quelque sorte.Recherche sur internet, dans le centre dedocumentation du Comité ZIP où elle afouillé dans tous les documentsdisponibles, contact avec les différentsministères pour connaître les occurrences,rencontre de groupes du territoire quiavaient certaines données, tri de toutecette information en occurrences passées

et présentes afin de les présenter.Par la suite, il fallait aussi déterminer dequelle façon nous allions présenter lesrésultats. N’ayant pas de logiciel decartographie, nous avons d’abord pensé àreproduire les données sur des cartestopographiques. Elle en serait encore là siquelqu’un ne nous avait pas parlé d’unlogiciel de cartographie gratuit. Ensuite, laprésentation des résultats a été assezétonnante : beaucoup de données sur leterritoire du bassin versant de la rivièreChâteauguay étant donné que la SCABRICy travaille depuis plusieurs années et peude données sur le territoire de Vaudreuil-Soulanges où les travaux terrain ne fontque commencer.La prochaine étape sera d’essayer deproduire une fiche de terrain standard quetous les groupes pourraient utiliser lors deleurs travaux de terrain afin de faciliter laprésentation des données sur une carterégionale. L’objectif intéressant seraitd’avoir une base de données régionale queles groupes pourraient consulter pourfaciliter leur travail.

Encore cetteannée, le

Comité ZIP duHaut Saint-

Laurent a étéinvité à

participer auprogramme de

suiviichtyologique

du ministère desRessources

naturelles et dela Faune du

Québec(MRNF).

Notre employéese déplace à Okapour récupérer

les glacièrespleines de

poissons et serend au

laboratoire duMRNF à

Repentignypour ensuite

revenir avec lesglacières vides

pour lelendemain.

Le personnel duministère estheureux de

constater que ladiversité

biologique estprésente au lac

des DeuxMontagnes etque les prises

sontabondantes.

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Journal Le Courant - vol 16 no 1 septembre 2010

La poursuite du projet de Route bleuedu Haut Saint-Laurent devrait débuterbientôt. Nous sommes toujours à larecherche de financement pour cettephase II du projet qui devait débutercet été.Le projet vise la création d’une routebleue afin de rendre sécuritaire etagréable la pratique d’un loisir pourpetites embarcations sur l’ensembledu territoire du Comité ZIP du HautSaint-Laurent, de même que sur lapartie de la rivière des Outaouaisjusqu’à Pointe-Fortune.La phase II du projet de route bleue sedéroulera en deux (2) temps, unepremière en 2010-2011 pour le secteurde la rive sud entre Dundee etChâteauguay, et une seconde en2011-2012 pour le secteur de la rivenord du fleuve, du lac Saint-Louis etde la partie de la rivière des Outaouaisjusqu'à Pointe-Fortune, dans le butd'obtenir un circuit complet pour larégion du Suroît.Il s'agit de finaliser les cartes devantservir aux kayakistes et autresutilisateurs d'embarcations à faibletirant d'eau et de compléter lesnégociat ions avec les autrespropriétaires de sites en vue de signerde telles ententes. Il faudra égalementrédiger et mettre en page le verso descartes où se retrouvent desinformations sur les conditions denavigation locales, les espècessensibles à surveiller et les divers sitesindiqués afin de rendre le circuit plussécuritaire.Le territoire du lac Saint-Louis et de larivière des Outaouais a été offert auComité ZIP du Haut Saint-Laurent, parle Comité ZIP Ville-Marie. Lesmembres du Conseil d’administrationont accepté en assemblée le 20 maid e r n i e r d e p o u r s u i v r e l edéveloppement de ce secteur.

Notre présence àdifférentes

expositions etactivités sepoursuit.

Au printempsdernier, nous

étions à Moissonen fleurs,

organisé par leCentre

professionneldes Moissons àBeauharnois,

pour accueillir etrépondre à de

nombreuxvisiteurs. Lesquestions quireviennent leplus souventconcernent la

qualité de l’eaudu Saint-

Laurent et lespopulations de

poissons.Nous constatonségalement que

les gens seposent de plus

en plus dequestions sur les

nouvellesespèces de

poissons quienvahissent nos

eaux.

Projets en attente

Le projet parc-école Quart ierChamplain a débuté il y a quelquesannées avec l’idée de réaménagercette cour d’école presque touteasphaltée.Avec la proximité de la rivière Saint-Charles et la possibilité d’obtenir unesubvention pour contrer les îlots dechaleur, nous y avons vu uneopportunité de permettre égalementune amélioration de la qualité de l’eaude la rivière Saint-Charles, bras dufleuve Saint-Laurent.Nous avons choisi de contrer les îlotsde chaleur par l’augmentation de laquantité d’espaces verts et d’aires debio rétention dans une cour d’écolesituée près d’un cours d’eau important,la rivière Saint-Charles. Ce secteur duquartier Champlain n’a pas de parcavec des arbres matures, le plus prèsétant à plus de 1 km. Notre projetpropose donc l’aménagement d’unparc école. La végétation joue un rôleessentiel de protection contre lachaleur grâce au phénomèned’évapotranspiration et d’ombrage dessols et des bâtiments. Elle améliore laqualité de l’air en captant le CO2 et enproduisant de l’oxygène, et minimiseles écarts de température au sol touten améliorant la qualité de l’eau grâceà la rétention de l’eau de pluie dans lesol. Le projet pour contrer les îlots dechaleur est de l’ordre de près de300 000$.Nous devrions recevoir une réponse ànotre demande au ministère de laSanté et des Services sociaux vers lafin de l’année 2010. Si le projet estaccepté, il devrait débuter en février2011 avec les plans et devis finauxpour travailler en juin, juillet et aoûtpour que tout soit prêt au retour desclasses en septembre 2011.

Route bleue du Haut Saint-Laurent

Parc-école Quartier Champlain

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Journal Le Courant - vol 16 no 1 septembre 2010

En 2010, le ComitéZIP du Haut Saint-Laurent a poursuivi

sa participation àl’étude sur les

plantesenvahissantes du

fleuve Saint-Laurent, projet

piloté parEnvironnement

Canada.Le secteur de la

Réserve nationaledes Îles-de-la-Paixau lac Saint-Louis aété caractérisé par le

Comité ZIP alorsque les deux (2)

stations restantes àla Réserve nationale

de faune du lacSaint-François àDundee ont étécaractérisées parLes Amis de la

Réserve.Les données sont

envoyées àMontréal et sont

intégrées aux autresdonnées prises pard’autres groupesœuvrant autour duSaint-Laurent pour

en faire une carteévolutive qui

permet de voirquelles sont les

espècesenvahissantes quiaccroissent leur

territoire et cellesqui tendent à

diminuer.

ParCristinaCharretteÉtudiante en biologie, UQAR

L’object i f p r inc ipa l du projetconcernant le plan de stabilisation etde mise en œuvre de la rivière St-Charles à Salaberry-de-Valleyfield estd’établir un portrait global de la rivièreen procédant à un inventaire de lavégétation riveraine et en observant ledegré d’érosion des talus.Une recherche bibliographie a étéeffectuée pour pouvoir acquérir lesdonnées déjà récoltées et situer leszones déjà inventoriées. Ensuite, desplans cadastraux ont été obtenus à laVille de Salaberry-de-Valleyfield afinde connaître les riverains et lescontacter. Sur 171 terrains, 105propriétaires ont pu être contactés et75 terrains ont été inventoriés. Pourles autres, deux (2) terrains étaienttrop raides pour s’y aventurer, six (6)pour lesquels l’accès a été refusé et22 messages ont été laissés sansobtenir de réponse. L’obstacleprincipal étant la privatisation desrives, cela a eu une influence sur lenombre de terrains caractérisés. Eneffet, la majorité des rives de la rivièreappartiennent à des propriétairesprivés. Donc, pour la rive Nord de larivière St-Charles une distanced’environ 3.83km a été inventoriée surune longueur totale de rive de 6,46 kmet pour la rive Sud 4.77km sur un totalde 7,50 km.

Une fois sur le terrain, un ou plusieurstransects ont été effectués. Un point

GPS a été pris au début et la fin deceux-ci. Tout le long du transect lavégétation a été caractérisée puis, unefois sur la rive, des informations ontété notées concernant le profil detalus, la nature du dépôt et le degréd’érosion. Toutes les données ont étéreportées dans une fiche de terrain.Le projet se concentrait en priorité surdeux (2) aspects : la végétationriveraine et le degré d’érosion destalus. Pour ce qui est de la végétationriveraine, environ 85 espècesd’herbacées, 10 espèces d’arbustes et26 espèces d’arbres ont pu êtreobservés. Par ailleurs, concernant ledegré d’érosion du talus, il est possiblede conclure, selon les résultatsobtenus, que 50 des 75 rives étudiéesdémontrent un talus de profil instable.Ainsi, plus de la moitié des rivesétudiées démontrent des signesd’érosion. Par contre, il est importantde noter que l’intensité de l’érosionvarie beaucoup entre les rives. C’estau niveau de la rue Saint-Laurent quel’érosion est la plus présente et oùc’est le plus inquiétant. La végétationétant presque absente des rives, lesterrains s’affaissent. Ce fait est trèsalarmant pour les riverains, car lesmaisons sont situées près du coursd’eau.Lors des visites des rives de la rivièreSt-Charles, des déchets ont pu êtreobservés. Les riverains habitantcertaines zones de la rivière affirmentqu’ils doivent constamment nettoyerleurs rives, car il y a toujours desdéchets qui s’accumulent.

L’inventaire de la rivière Saint-Charles à

Salaberry-de-Valleyfield

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Journal Le Courant - vol 16 no 1 septembre 2010

régularisation des débits sortants du lacOntario dans la portion internationale dufleuve Saint-Laurent doit être fondée surdes buts révisés. Comme la CMI avaitaffirmé dans son plan d’étude qu’elledemanderait l’approbation des deuxgouvernements fédéraux, on a proposéde former un groupe de travail composéde représentants de la CMI, desgouvernements fédéraux, et desgouvernements de New York, duQuébec et de l’Ontario. Le but du groupede travail serait de donner son avis surun ensemble de régularisations quiatteindrait les buts révisés et seraitaccep tab l e au ta n t p ou r l esgouvernements fédéraux, provinciaux etdes États que pour la CMI.Le Groupe de travail sur le lac Ontario etle fleuve Saint-Laurent a tenu sapremière réunion le 4 décembre 2009 àOttawa (Ontario). Son rôle est deconseiller la CMI au sujet de larégularisation future des niveaux d'eau etdes débits dans le système lac Ontario-fleuve Saint-Laurent.

Madame Glaude représente les citoyensau Conseil d’administration du ComitéZIP du Haut Saint-Laurent.

Nous sommestoujours à larecherche desujet d’intérêt

pour nos soiréesplénières.

Rappelons queces soirées sedéroulent en

deux (2) temps :tout d’abord uneconférence sur

uneproblématiqueenvironnemen-tale relative aufleuve Saint-

Laurent et par lasuite nous

dressons unbilan de

l’avancement desdifférentes fichestechniques des

PARE duComité ZIP du

Haut Saint-Laurent.

La prochainedevrait avoir lieuen octobre 2010.

Surveillez votreinvitation et les

médiasrégionaux !

ParDanielle Glaude

Après plus de cinq (5) ans d’étude** etdeux (2) ans de réflexion, laCommission Mixte Internationale (CMI)a rendu publique, aux fins decommentaires, la proposition d’unenouvelle ordonnance et d’un plan derégularisation en mars 2008. Desséances publiques d’information ont eulieu dans 10 collectivités situées auxabords du lac Ontario et du fleuveSaint-Laurent, suivies par desaudiences publiques menées dans cesmêmes collectivités. Les audiencespubliques et les séances d’informationont révélé d’importantes divisions parunité politique et par intérêt, et laproposition de la CMI n’a reçu que peud’appui. La CMI a conclu que la

Commission Mixte Internationale (CMI) et

niveaux d’eau*

*La CMI a approuvé la construction etl'exploitation du barrage Moses-Saunders entre Cornwall (Ontario) etMassena (État de New York) en vertu duTraité des eaux limitrophes de 1909. Larégularisation du débit influe sur lesniveaux d'eau et les débits du lacOntario et du fleuve Saint-Laurentjusqu'à Trois- Rivières. Les niveauxd'eau et les débits ont des répercussionssur les quelque 12 millions de personnesqui vivent dans le bassin ainsi que surun éventail diversifié d'intérêts, tels quel'écosystème, la navigation commerciale,la production hydroélectrique, lespropriétaires riverains et les utilisationsrécréatives des eaux et les usagesmunicipaux, industriels et domestiquesde l'eau.

** Le plan de régularisation des débitsdu lac Ontario vers le fleuve Saint-Laurent date de plus de 50 ans. En2000, la CMI a créé un groupe d'étudedans le but d'examiner la pertinencede modifier le plan de régularisationen vigueur afin de répondre à de nou-veaux impératifs comme l'évolutiondes besoins des parties concernées,les préoccupations en matière d'envi-ronnement, la navigation récréative,les changements climatiques et lesavancées technologiques.

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Journal Le Courant - vol 16 no 1 septembre 2010

ParMarthe C. Théorêt

Le 12 juillet 2010, la direction de Groupe CSLconfirmait que l’un de ses navires, le M/VRichelieu de la compagnie Canada SteamshipLines, s’est échoué dans la Voie maritime duSaint-Laurent, à la hauteur de Sainte-Catherine,à quelques kilomètres au sud-ouest deMontréal.Une quantité indéterminée d’huile s’estéchappée. Cependant, la majorité du contenude 200 tonnes d’huile est demeuré dans lesréservoirs du bateau. Le travail pour contenir etrécupérer la nappe d’huile a été fait par ECRC,des spécialistes en environnement et lesautorités gouvernementales étaient sur place.Le navire, un vraquier de 28 595 DWTtransportant une cargaison de 25 000 tonnesmétriques de blé, a connu une panne de moteurvers 19h30 lundi le 12 juillet. Selon lesprocédures habituelles, l’équipage a jeté lesancres pour garder le contrôle du navire. Lesforts vents qui prévalaient sur la région deMontréal à ce moment ont poussé le navire quiserait passé sur une de ses ancres, ce quiaurait causé une brèche dans la coque auniveau d’un des réservoirs.Ensuite, l’eau est entrée dans le réservoir et acréé une pression qui a poussé une quantitéindéterminée d’huile sur le pont par lesconduites d’aération. La pluie et les forts ventsont empêché l’équipage de contenir ledébordement. Des plongeurs ont examiné lenavire et ils ne rapportent aucune fuite d’huilepar la brèche dans la coque du navire.Le plan de mesures d’urgence a immédiatementmis été mis en œuvre par l’équipage et ladirection de l’entreprise, et toutes les autoritéscompétentes ont été informées. Des bouées de

Accident écologique dans le Saint-Laurent

confinement ont été mises en place pourcontenir l’huile le plus possible près dubateau.La SIMEC (Société d’intervention maritime,Est du Canada Ltée), les spécialistes enenvironnement embauchés par Groupe CSLpour diriger les opérations de nettoyage, asoumis un plan sur sept (7) jours qui retiraefficacement des berges et de l’eau de larégion affectée toute trace du pétrole quis’est échappé. Une réparation sommaire aété effectuée par des plongeurs et le M/VRichelieu s’est dirigé ensuite vers unchantier naval pour être mis en cale sèche etêtre réparé.Madame Sonia Laforest, porte paroled’Environnement Canada, rapporte quequelques oiseaux, rats musqués et poissonsont été retrouvés morts mais elle ne peutdire si c’est à cause du pétrole ou de lachaleur. Heureusement, il n’y aura pas deconséquences sur l’écosystème de Sainte-Catherine.Cet accident a grandement été suivi par leComité Zone d’Intervention Prioritaire (ZIP)du Haut Saint-Laurent car il est en lien directavec notre mandat. Nous tenons à soulignerle travail exceptionnel, en communication,effectué par les intervenants de laCorporation de la Voie maritime. Ils ont sutenir les citoyens au courant de l’évolutiondes interventions. Ils ont mené de mains demaître la réouverture des écluses enessayant d’accommoder les plaisanciers, quiavaient prévu le passage aux écluses pourles vacances de la construction. Il y avait 17vraquiers qui attendaient passage auxécluses.Nous sommes inquiets et nous savons quenous ne sommes pas à l’abri decatastrophes écologiques. De voir lesinterventions rapides et structurées par desintervenants qualifiés lors d’un telévénement nous rassurent un peu.

Une soiréepublique a eulieu le 25 août

dernier au sujetde la

régularisation dela situation de

l’agrandissementde la marinaValleyfield.Nous avonsappris qu’au

cours desdernières années,

des quaissupplémentaires

avaient étéajoutés sans avoir

obtenu aupréalable un

certificatd’autorisation.

Nous noussommes penché

sur l’étuded’impact etplusieurs

questions sontrestées sans

réponses. Nousavons donc écritau ministre de

l’Environnementdu Québec poursoumettre nosquestions, sans

toute foisdemander

d’audiencespubliques.

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Journal Le Courant - vol 16 no 1 septembre 2010

communautaires (PIC) financé parEnvironnement Canada et leministère du Développementdurable, de l’Environnement etdes Parcs du Québec (200 000$) ;

Le Fonds pour dommages àl ’ e n v i r o n n e m e n t ( F D E )d’Environnement Canada (194000$) ;

La Corporation de gestion de laVoie maritime du Saint-Laurent(100 000$) ;

Nouvelle Autoroute 30 NA-30CJV (Prê t de la ba rge ,remorqueur et équipage) ;

L a C a i s s e D e s j a r d i n sBeauharnois ;

Les Municipalités de Léry et deBeauharnois.

L’année 2009 fut une grande annéepour la protection des Îles-de-la-Paix.Nous vous remercions pour votreappui et votre confiance depuis toutesces années, qui nous motivent àcontinuer.

Richard BoursierNicolas BellemareFernand CroisetièreMembres du comité exécutif de laSociétéCourriel : [email protected]

Au début août,une soirée

d’information aeu lieu

concernant leprojet de

décontaminationde la rive à

l’usine Elkem deBeauharnois par

le Bureaud’audiences

publiques surl’environnement.

Des audiencespubliques ont étédemandées par la

Ville deBeauharnois et le

processus s’estenclenché.

Nous avonsjusqu’au 8

octobre pourprésenter un

mémoire sur lesujet. La fiche

techniqued’Elkem étantincluse dans lePARE du lacSaint-Louis,

nous allons nouspencher sur lesujet au coursdes prochaines

semaines.

Le 30 novembre 2009, la Sociétéd’aménagement du Parc des Îles-de-la-Paix (SAPIP) informait la populationqu’elle avait réussi à obtenir diversessubventions pour construire une diguede protection de 200 mètres etprotéger 500 mètres de rives. Ceprojet de plus de 500 000 $ permettaitde protéger l’île aux Faubert par letransport de 10 000 tonnes de pierres.Comme cette île est entourée de hautsfonds, le transport de la pierre parbarge a été privilégié plutôt que deconstruire un pont de glace.Le tout s’est bien déroulé etl’entrepreneur « Excavation Loiselle »et son personnel ont travaillé 7 jourssur 7. Les seules journées d’arrêtfurent lors de grands vents et d’un brismécanique sur la barge. Les travauxse sont déroulés du 23 novembre au16 décembre 2009 et ont dû êtreinterrompus en raison des grandsfroids et du gel des eaux.Au 16 décembre, une digue de 200mètres était complétée ce quiprotégera l’île des vents dominants etrecréera un habitat favorable à la fraiedes poissons. Un total de 100 mètresde rive ont également été protégéespar un enrochement qui a étécomplété sur toute la longueur de l’îleà l’hiver 2010. Au printemps suivant,des saules ont été plantés sur la digueet en rive pour aider à la rétention dessols. L’argent restant servira àcompléter ces aménagements et àfaire d’autres travaux de protection.

Pour son projet 2009, la Société étaitappuyée par : Le Plan Saint-Laurent pour un

développement durable, via leP r o g r a m m e I n t e r a c t i o n s

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Journal Le Courant - vol 16 no 1 septembre 2010

Le groupeécologiqueCrivert a eu

l’idée de réunirles diversgroupes àcaractère

environnementalde la région pourune journée dediscussion sur

l’environnementle 13 mars 2010.

Suite à cettejournée,

quelques groupestravaillent à

l’organisationd’une journée surla biodiversité dela région, journée

qui aura lieu lesamedi 6

novembreprochain.Trois (3)

conférenciersviendront nous

parler dediversité et desateliers aurontlieu en après-

midi.Pour rejoindreCrivert, vous

appelez le450-377-8885.

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financièrement et techniquement lacréation d'organismes qui œuvrent àl'échelle du bassin versant.

12 juin 2009 : adoption de la loi surl’eau, loi affirmant le caractère collectif desressources en eau et visant à renforcerleur protection.Cette loi vient confirmer que lesressources en eau font partie dupatrimoine de la collectivité et que l’Étaten est le gardien, au bénéfice desgénérations actuelles et futures. La Loiprévoit la mise en oeuvre des dispositionsde l'Entente sur les ressources en eauxdurables du bassin des Grands Lacs et dufleuve Saint-Laurent. Cette ententenovatrice est importante pour le Québecpuisqu'elle lui permet de s'assurer que lesprélèvements effectués en amont duSaint-Laurent seront gérés en tenantcompte de leur impact sur l'écosystèmedu fleuve. Signée en 2005 par le premierministre du Québec et ses collègues del'Ontario et des huit États américainsriverains des Grands Lacs (Illinois,Indiana, Michigan, Minnesota, New York,Ohio, Pennsylvanie et Wisconsin), cetteentente prévoit une interdiction desdérivations d'eau (transferts ouexportations) en dehors du bassin desGrands Lacs et du fleuve Saint-Laurent,ainsi qu'une gestion prudente desprélèvements d'eau à l'intérieur du bassin.

Le Comité ZIPdu Haut Saint-Laurent offre

une conférencesur les

cyanobactéries etune

démonstrationsur le transport

des eauxsouterraines à

toutemunicipalité,

groupe ouentreprise quiserait intéressépar ces sujets.

On y traite de lanature des alguesbleues, comment

les différencieravec les autres

plantesaquatiques et ce

que l’on peutfaire pour les

prévenir.En ce qui

concerne laDem’Eau, elle

permet aux gensde visualiserl’impact des

contaminants surles cours d’eau.Informez-vous

des détails et descoûts.

ParIsabelle RodrigueDirectrice généraleCOBAVER-VS

Le 10 décembre dernier à St-Clet, lorsde l’assemblée de fondation est nél’organisme para gouvernemental deconseil du bassin versant* de la régionde Vaudreuil-Soulanges, le COBAVER-VS.Les organismes de bassin versant ontdeux (2) principaux mandats : planifier la gestion intégrée de l’eau

par bassin versant par l’élaborationd’un plan directeur de l’eau etcoordonner la mise en œuvre duplan d’action ;

participer à des activités desensibilisation et d’éducationrelatives à l’eau.

Un retour historique ; La Politiquenationale de l'eau

26 novembre 2002 : legouvernement du Québec dévoile laPolitique nationale de l'eau (PNE) .

Orientat ion : réformer lagouvernance de l'eau au Québec dansune optique de développement durable.

Engagement du gouvernement :mettre en place la gestion intégrée del'eau au Québec.

Moyen privilégié : soutenir

Un nouvel organisme est né dans Vaudreuil-

Soulanges

*Qu'est-ce qu'un bassin versant ?

Un bassin versant est un territoire dont les limites sont naturelles, et non pas déter-minées par l'être humain. En fait, ce sont les crêtes des montagnes et les dénivella-tions du terrain qui déterminent les limites d'un bassin versant. On appelle générale-ment ces crêtes de montagne et dénivellations la ligne de partage des eaux.Le bassin versant est donc un territoire isolé du point de vue hydrologique puisquechacune des gouttes d'eau qui tombe à l'intérieur des limites d'un bassin versant,peu importe l'endroit dans le bassin versant, atteindra, à la fin de son parcours, lemême exutoire. C'est donc dire que l'ensemble des eaux qui s'écoulent dans unbassin versant donné utilise la même porte de sortie, l'exutoire du cours d'eau princi-pal qui draine ce bassin versant.

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Journal Le Courant - vol 16 no 1 septembre 2010

Le Comité Zoned’Intervention

Prioritaire (ZIP)du Haut Saint-

Laurent possèdeun numéro de

charité de RevenuCanada (www.cra-arc.gc.ca/tx/chrts/

menu-fra.html) vouspermettant

d'obtenir un reçud'impôt pour vos

dons. Vouspouvez également

faire un donplanifié (assurance-

vie, dontestamentaire,

rente debienfaisance, etc.).

Informez-vousauprès de votre

notaire.

Il faut spécifierque vous ne

pouvez recevoir debiens en retour

d’un don. Donc sivous payez une

carte de membrepar exemple, le

reçu seraéquivalent à laportion du don

supérieure à 10$,prix de la carte demembre pour un

individu.

**Qu'est-ce que la gestion intégrée ?

La gestion intégrée est une approchequi cherche à inclure les intérêts, lesressources et les contraintes del ' ensemb le des ac teurs qu iinterviennent dans un même domainep l u t ô t q u e d e c o n s i d é r e rexclusivement les préoccupations etles responsabilités propres à chacun.La gestion intégrée de l'eau est doncun mode de gestion qui tient comptede l'ensemble des usages qui ont unimpact sur la ressource eau. Cetteapproche permet d'avoir une visionglobale et de connaître les effetscumulatifs des activités sur laressource eau et sur les autresusages de l'eau. Lorsque l'onconsidère les utilisations et lesactivités qui touchent l'eau de façonisolée, ces usages peuvent sembleravoir un effet négligeable sur laressource, mais lorsqu'on lesconsidère globalement, l'impact peutêtre majeur.La gestion intégrée de l'eau parbassin versant est un mode degestion qui tient compte de l’ensembledes activités qui ont un impact sur laressource eau à l'intérieur du territoirenaturel d'écoulement des eaux, lebassin versant. Ce mode de gestionpermet également de considérer lacapacité du bassin versant àsupporter les usages de l'eau etd'obtenir une vision globale de cesusages afin de les préserver pour lesgénérations futures.

Une réalité dans la région deVaudreuil-SoulangesLe territoire du bassin versant de larégion de Vaudreuil-Soulanges totalise899,5 km carrés. Ce territoirec o m p r e n d s i x(6) principaux cours d’eau, les rivièresRouge, Qu inchien , Raquet te ,Beaudette, Rigaud et Delisle. Les trois(3) dernières prennent leur source enOntario. Seule la rivière Rigaud couledans l’Outaouais, les autres s’écoulenttoutes vers le fleuve Saint-Laurent.

C'est une table de concertation oùsiègent tous les acteurs et usagers del'eau qui œuvrent à l'intérieur d'unmême bassin versant.

C ’ e s t u n o r g a n i s m e d eplanification et de coordination desactions en matière de gestion de l'eau.

C'est un organisme créé etadministré par le milieu afin de déciderlocalement de l'avenir de leurressource eau.

C'est un organisme dont lesmembres sont issus des secteursm u n i c i p a l , é c o n o m i q u e ,communautaire et gouvernemental.

Le Plan directeur de l'eau est

Un documen t réa l i sé enconcertation avec les acteurs de l'eaudu milieu.

Un portrait de l'état actuel de laressource.

Un diagnostic qui permet dedéterminer les enjeux majeurs d'unbassin versant.

Un plan d'action qui détermine lesobjectifs à atteindre et les actions àmettre en priorité à la suite d'uneconsultation de la population.

Un outil de planification desobjectifs à atteindre et des actions àréaliser pour préserver ou restaurer lesusages reliés à l'eau d'un bassinversant.

La gestion intégrée de l'eau par bassinversant

La gestion intégrée de l'eau par bassinversant est un concept qui impliquedeux notions distinctes : le bassin ver-sant* et la gestion intégrée**.

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Journal Le Courant - vol 16 no 1 septembre 2010

ParDanielle Glaude

Synthèse des commentaires dupublic au sujet du Rapport d’étape2008 de l’Accord Canada-États-Unissur la qualité de l’air (novembre 2009)

C a r t e d e s b a s s i n shydrographiques (octobre 2009)

Carte des activités dans lesbassins hydrographiques (octobre2009)

Quatorzième Rapport biennal surla qualité de l’eau dans les grandsLacs (septembre 2009)« Pour ce quatorzième rapport, laCommission a choisi de se concentrersur les programmes visant à maîtriser,réduire et prévenir la pollution issue desources municipales entrant dansl’écosystème des Grands Lacs.L ’object i f é tai t d’examiner lesprogrammes existants qui visent àlimiter la pollution des eaux de surfaceet de donner un aperçu de la situationactuelle.Pour établir ce rapport, la Commission atenu compte d’informations fournies parles gouvernements, a examiné unéchantillon d’installations responsablesde rejets situés des deux côtés de lafrontière dans l’écosystème de Grandslacs, au moyen des études qu’elle acommandées dans les deux pays, et aanalysé la situation dans les cinqsecteurs préoccupants binationaux. LaCommission estime que tous les ordresde gouvernement prennent les bonnesmesures et que les conditionss ’amél iorent avec les années.Cependant, il est encore difficiled’évaluer les répercussions etl’efficacité des programmes élaborés

Le 20 décembre2006, l'Assemblée

générale desNations Unies aproclamé 2010

Annéeinternationale de labiodiversité (AIB)

et désigné lesecrétariat de la

Convention sur ladiversité biologique

centre de liaison.

C'est doncl'occasion de nousquestionner dans

quelle mesure noussommes parvenus à

protéger labiodiversité et quels

sont les enjeuxfuturs.

Je vous suggère deconsulter le site

www.unesco.ch/fret de voir les

réflexions que vouspourrez faire encours d’année.

C’est également lemoment de discuteravec vos proches de

ce sujet.

L’histoire nous amontré que chaqueespèce a une place

sur Terre et ladisparition d’uneseule espèce peut

avoir desrépercussions sur

nos vies.

LES PUBLICATIONS RÉCENTES DE LA CMI

pour réduire et prévenir la pollutionissue de sources municipales,conformément à l’alinéa VI(1)a). Laqualité des eaux rejetées par certainesinstallations semble indiquer qu’il restebeaucoup à faire pour que la qualitédes eaux réceptrices soit protégéeconvenablement.C’est dans ce contexte que laC o m m i s s i o n f o r m u l e l e srecommandations suivantes :

Veiller à ce que les mesures destimulation économique qui sontélaborées actuellement tiennent compted e s b e s o i n s d e s r é s e a u xd’assainissement du bassin des GrandsLacs.

Relier de façon plus efficace lagestion des bassins hydrographiques etla délivrance de permis aux installationsresponsables de rejets municipaux etindustriels.

Recourir aux audits tierce partiepour améliorer la conformité auxnormes ou aux objectifs de qualité del’eau dans les Grands Lacs.

Encourager l ’adoption d’une« infrastructure verte » en complémentdes investissements infrastructurelsclassiques. »

Rapport annuel de la Commissionmixte internationale : Édition ducentenaire du Traité des eauxlimitrophes (août 2009)Bulletin FOCUS (printemps 2009 vol34, no 1)L’Initiative internationale sur lesbassins hydrographiques : mise enplace d’un nouveau paradigme pourles bassins transfrontaliers (janvier2009)

Toutes ces pub l i ca t ions sontdisponibles en format pdf sur le sitewww.ijc.org

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Journal Le Courant - vol 16 no 1 septembre 2010

La députée fédéralede Vaudreuil-

Soulanges, MeiliFaille, et son équipeont remporté le prixde la Colline verte à

la suite de leurtravail sur le planenvironnemental.Elles ont reçu ceprix dans le cadredu Programme de

mériteenvironnemental2010, catégorie

Équipe.Il récompense le

leadershipenvironnemental

sur la collineparlementaire à

Ottawa.L’équipe de la

députée Faille a eneffet mis de l’avantle principe des 4Rréduire, réutiliser,

recycler, repenser enmilieu de travail.

Cette façon depenser et de

travailler a uneincidence sur la

quantité de déchetsenfouis et en bout

de ligne sur laqualité de l’eau.

Félicitations à cettejeune équipe etespérons qu’ils

donneront le goût àd’autre de suivre

leur exemple.

ParDanielleGlaude

Dans des lettres adressées auGouverneur de l'État d'Illinois, au ArmyCorps of Engineers, au United StatesEnvironmental Protection Agency, et auCouncil on Environmental Quality, laCommission mixte internationale (CMI) afait part de ses préoccupations à l'égardde la possibilité que les carpes asiatiquespuissent envahir les Grands Lacs par lesvoies d'eau du canal d'évacuationsanitaire et de navigation de Chicago. Lescarpes asiatiques ont envahi le bassin dela rivière Mississippi et ont remplacéplusieurs espèces de poissons indigènesqui s'y trouvent. Les carpes se sontmaintenant rendues à près d'un miled'une barrière électrifiée de dispersion despoissons dans le canal. La CMI s'inquiètequ'une panne de courant permettra lescarpes de percées la barrière dedispersion de poissons, ou que de fortespluies pourraient déclencher uneinondation qui permettra les carpes demigrer de la rivière Des Plaines au canal.La CMI appuie la recommandation duBarrier Advisory Panel de construire uneséparation physique entre la rivière DesPlaines et le canal d'évacuation sanitaireet de navigation de Chicago. La CMIappuie aussi la fermeture du canal et duruisseau Deep Run de manière àpermettre le déversement des eauxpluviales, tout en prévenant le passagedes carpes asiatiques. De plus, uneintervention rapide devrait être mise en

œuvre aussitôt que possible afin derepousser le mouvement des carpes etde permettre au Army Corps ofEngineers d'entreprendre un entretienrégulier de la barrière électrifiée ainsique de compléter la construction d'uneseconde barrière électrifiée.«Nous devons trouver le moyen destopper les carpes asiatiques etd'autres espèces avant qu'ellesempruntent le canal d'évacuationsanitaire de Chicago et envahissenttout l'écosystème des Grands Lacsque se partagent le Canada et lesÉtats-Unis.»; a constaté M. Herb Gray,président de la Section canadienne dela Commission mixte internationale.«Les espèces envahissantes tellesque les carpes asiatiques constituentla plus grande menace à l'intégritéécologique de l'écosystème du bassindes Grands Lacs. L'impact desespèces envah i ssan te s dé jàintroduites dans l'écosystème, depuisla lamproie jusqu'à la moule zébrée,présage les coûts économiques etenvironnementaux qu'aura cette lourdemenace si elle n'est pas maîtrisée»; aprécisé Mme Irene Brooks, présidentede la Section américaine de laCommission mixte internationale.Parmi ses responsabilités, la CMI acelle d'évaluer les progrès réalisés auxÉtats-Unis et au Canada en vue derétablir et de conserver l'intégritéchimique, physique et biologique deseaux de l'écosystème du bassin desGrands Lacs, sous le régime del'Accord relatif à la qualité de l'eaudans les Grands Lacs conclu entre lesdeux pays.

La CMI préconise la protection des Grands

Lacs contre les carpes asiatiques

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Un cadeau pour le fleuve ?

Si vous avez le goût de faire un petit cadeau,

il vous suffit d’abonner un parent ou un ami.

Une autre façon de dire que le fleuve Saint-

Laurent vous tient à cœur !

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Comité ZIP du Haut Saint-Laurent

28 rue Saint-Paul, bureau 203, Salaberry-de-Valleyfield (Québec) J6S 4A8

Veuillez noter que l’adresse courriel nous permet de vous trans-mettre certaines informations et invitations qui pourraient vousintéresser en plus de notre journal en format électronique.

Jeunesse CanadaMonde est de

retour àSalaberry-de-Valleyfield etcette année le

Comité ZIP duHaut Saint-

Laurent accueilledeux (2) jeunes.

Il s’agit deMadame DanikaBlack de Calgary,

étudiante enbiologie et étudesenvironnementales

à l’UniversitéGuelph en

Ontario et deMonsieur GilbertAhduninnou de

Cotonou auBénin, étudianten géographie à

l’Universiténationale du

Bénin.Ils devrontpenser unsystème

d’archivage pournos photos etpréparer des

dépliantsd’information

avec des donnéesrégionales pour

différentsutilisateurs du

fleuve.