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La Caf agit
au quotidienpour l’accueil de votre enfant
Sommaire
Le réseau des RAM et multi-accueils page 2
Bien accueillir les jeunes enfants page 3
Les assistantes maternelles, un rôle capital page 4
Entre ville et campagne page 5
Les Relais Assistantes Maternelles page 6
Le site www.mon-enfant.fr page 7
Pour obtenir des informations sur l’accueil du jeune enfant
www.mon-enfant.fr
Journal Petite enfance-sans cÈsures_Journal Petite enfance 08/04/10 15:43 Page1
Le réseau des multi-accueils et des Relais Assistantes Maternelles en Haute-Vienne
Limoges et son agglomération
Relais Assistantes Maternelles (R.A.M)
Multi-accueils et micro-crèches
Accueil collectif Il existe en Haute-Vienne 52
multi-accueils et 2 micro-crèches, pour un
total de 1 393 places. En 2009, 5 structures
ont été créées, soit 100 nouvelles places.
Accueil individuelLe département compte environ 2 300
assistantes maternelles agréées et
32 RAM sur le territoire, dont 5 ont été ou-
verts en 2009.
g Photo en couverture : La
micro-crèche de Saint-Priest-Taurion,
première structure de ce type dans le
département.
2
Journal Petite enfance-sans cÈsures_Journal Petite enfance 08/04/10 15:43 Page2
Des milliers de parents haut-viennois tentent chaque jour
de concilier contraintes professionnelles, familiales et
financières et celles-ci peuvent être lourdes si les enfants
sont encore jeunes et pas encore scolarisés.
La Caisse d’Allocations familiales, acteur majeur de la
politique d’accueil de la Petite enfance, cherche à
répondre de manière adaptée aux attentes des
familles.
Les besoins des parents sont différents selon leur lieu de
résidence (ville ou campagne) et leur situation
familiale et professionnelle.
Au téléphone, au guichet, par courrier ou sur le terrain, les
équipes de la Caf recueillent les demandes et
accompagnent les parents dans la recherche d’un mode de
garde en leur apportant des solutions pour la prise en
charge des frais (P.4). Pour cela, elles s’appuient sur les
structures d’accueil collectif et les assistantes maternelles
qui couvrent l’ensemble du département.
Les RAM (les Relais Assistantes Maternelles), lieux
d’écoute, d’échanges et d’informations, constituent un
réseau efficace pour permettre aux parents de trouver un
mode de garde correspondant à leurs besoins (P.5).
Pour compléter les structures d’accueil «classiques», type
multi-accueil ou «nounou», la Caf encourage et
accompagne des projets innovants tels que les
crèches associatives, les micro-crèches, les
regroupements d’assistantes maternelles, jardins d’éveil,
etc (P.2). Elle met également à la disposition des parents
une plateforme en ligne d’information en temps réel, le site
internet www.mon-enfant.fr (P.7).
Son réseau, ses moyens et son expertise technique font de
la Caf de la Haute-Vienne un partenaire
incontournable des collectivités locales, mairies,
communautés de communes, Conseil général dans
l’élaboration de solutions et l’accompagnement de
projets adaptés aux besoins des populations (P.6).
Près de 28 millions d’euros ont été attribués aux familles
pour financer la garde de leurs enfants.
Dans le cadre de sa politique d’Action sociale, la Caf verse
environ chaque année 10 millions d’euros pour le fonc-
tionnement des structures petite enfance. Au titre de l’in-
vestissement (7 plans crèches), elle a débloqué plus de
9 millions d’euros sur la période 2001-2009.
Garante d’un service public performant d’accueil de la petite
enfance, facteur de socialisation pour les enfants et de sé-
rénité pour leurs parents, la Caf s’attache à assurer la
même qualité de service pour l’ensemble du département.
La Caisse d’Allocations familiales aide
les parents à financer la garde de leur
enfant grâce au versement de
différentes prestations. La Prestation
Accueil du Jeune Enfant (la PAJE) est
versée pour tout enfant né ou adopté.
Elle comprend la prime à la naissance
ou à l’adoption, l’allocation de base et,
selon le choix des parents, le
complément de libre choix d’activité ou
le complément de libre choix de mode
de garde. Ce dernier vous concerne si
vous faites garder votre ou vos enfants
de moins de 6 ans par une assistante
maternelle agréée, par une employée
de maison à votre domicile ou dans une
micro-crèche ouvrant droit à la PAJE.
En 2009, la PAJE a concerné plus de
3 300 enfants. Dans le cas de l’emploi
d’une assistante maternelle agréée par
la Protection maternelle et infantile
(PMI) et déclarée à l’URSSAF, la Caf
règle les cotisations sociales et peut
contribuer à une part variable
(hors indemnité d’entretien) du salaire
net trimestriel. Chaque cas nécessite
une étude personnalisée, réalisée avec
les parents, au cours d’un entretien
avec un agent de la caf. Les parents
peuvent aussi obtenir des informations
complémentaires auprès d’un RAM ou
en se connectant sur le
site www.mon-enfant.fr qui propose
une simulation de coûts pour l’accueil
collectif (P.7).
Bien accueillir les jeunes enfants, une priorité pour les familles
3
Soutenir le budget des familles
Journal Petite enfance-sans cÈsures_Journal Petite enfance 08/04/10 15:43 Page3
Dès la conception et jusqu’à la naissance, la plupart des parents
se pose la même question : «Comment vais-je faire garder mon
enfant et par qui ?...» Le rôle de la Caisse d’Allocations familiales
est d’aider les familles à choisir et à financer leur(s) mode(s) de
garde. Une nécessité pour concilier harmonieusement vie
professionnelle, personnelle et familiale.
nComprendre au plus juste la situation des
parents
Laurence Dubois-Belmonte, conseillère sociale à la Caf de la
Haute-Vienne : «De part ses missions (financement des aides à
la personne et financement des structures de garde), la Caf ap-
porte un service complet aux familles. Les conseillères sociales
les accompagnent, évaluent leurs besoins et selon leur situation
financière les orientent sur un mode de garde adapté. Parce que
nous versons des prestations familiales qui permettent aux fa-
milles de faire face au coût lié à l’emploi d’une assistante mater-
nelle, nous aidons les parents à faire une simulation financière
pour guider leurs choix. Parce que nous agréons et finançons les
RAM, nous avons une vision exhaustive de la garde individuelle
en Haute-Vienne, et sommes en mesure de conseiller les parents.
Parce que nous accompagnons les projets liés au développement
de la garde collective, nous avons une vision globale des carac-
téristiques territoriales de l’offre de service Petite enfance.
De ce fait, la Caf est certainement une des institutions les mieux
placées pour conseiller efficacement les parents qui sont en re-
cherche d’un mode de garde pour leurs enfants».
n«J’ai besoin de savoir comment je pourrai le
faire garder et par qui...»
Toutes ces questions, Nadia, enceinte de 8 mois, se les pose
aussi... «J’ai déjà pris rendez-vous avec la Caf pour me
renseigner», explique la future maman. «Il n’est pas encore né,
mais j’ai besoin de savoir comment je pourrai le faire garder, et
surtout par qui... Et côté budget, il faut que je commence à y pen-
ser.» De ce point de vue, Virginie a fait ses comptes : « S ’il n’y
avait pas la Caf, ce que je gagne en travaillant passerait dans la
garde de mes deux petits bouts. Ce serait absurde... » Quant au
type de mode de garde, il y a l’embarras du choix : assistante
maternelle, seule ou en regroupement, micro-crèche,
multi-accueil, jardin d’éveil, etc. Chacun présente des
caractéristiques différentes, propres à répondre à la diversité des
besoins.
n«L’attractivité de ce métier doit être
renforcée»
Par rapport à d’autres départements, la Haute-Vienne se
distingue par la place importante qu’occupent les assistantes
maternelles dans l’accueil des jeunes enfants. Le nombre
de places disponibles auprès d’elles pour 100 enfants de
moins de trois ans est de 37, alors que le chiffre n’est plus
que de 25 au niveau national ! Fort de ce constat, Anto ine
Roméra, directeur de la Caf de la Haute-Vienne, insiste sur «le
rôle capital que jouent les assistantes maternelles dans la poli-
tique d’accueil. Leur fonctionnement,souvent plus souple que
celui des structures collectives, permet par exemple de mieux ré-
pondre à la problématique des horaires atypiques. De plus, le ni-
veau de professionnalisation croît et l’attractivité de ce métier doit
être renforcée.»
n«Au final, le plus gratifiant, c’est la confiance
que les parents placent en nous»
Le département compte environ 2 300 assistantes maternelles,
agréées. «Des enfants, sourit Khady, assistante maternelle à Li-
moges, ça fait trente ans que j'en garde. Au début, c'était comme
un passe-temps, et puis c'est devenu un vrai métier. Beaucoup
de choses ont changé... Il y a de plus en plus de réglementations
et de formations obligatoires. En contrepartie, on est mieux pro-
tégé, que ce soit les assistantes maternelles, les parents ou les
enfants. C'est plus que de l'accueil : ce sont des sorties, des ac-
tivités, des discussions, un relais vers l'extérieur. Au final, le plus
gratifiant, c'est la confiance que les parents placent en nous.»
nUne relation privilégiée avec les familles
Nathalie, installée à Javerdat depuis quelques années, travaille
pour des parents habitant aux alentours du village. Elle s’est déjà
occupée de fratries entières et a tissé des liens privilégiés avec
les familles, qu’elle invite chaque année pour une soirée
conviviale. «Les parents peuvent toujours me téléphoner en cas
d’urgence pour un imprévu, je garde les enfants même quand ils
sont malades - enfin pas trop ! - et j’offre souvent le café à ceux
qui en ont le temps...». «On sent bien qu’on joue un rôle qui va
au-delà de la simple garde d’enfants», ajoute-t-elle, en aidant une
petite à faire ses premiers pas dans la cuisine.
nDes professionnelles de
la petite enfance
La «nounou» d’hier a cédé la
place à une véritable profession-
nelle de la petite enfance, dont le
statut qui a été revu en 2005,
est encadré par une conven-
tion collective. Elle effectue
actuellement 120 heures de for-
mation, dont au moins 60 avant
de pouvoir exercer.
Les assistantes maternelles, un rôle capital
4 Khady Diouf, assistante maternelle, garde
des enfants à Limoges depuis 30 ans
Journal Petite enfance-sans cÈsures_Journal Petite enfance 08/04/10 15:43 Page4
La Haute-Vienne présente un profil très contrasté : «67% des
allocataires habitent Limoges et son agglomération, et 33% la zone
rurale, résume Eric Rose, responsable de l’action sociale à la Caf
de la Haute-Vienne. Tandis que les structures de garde collectives
sont nombreuses en ville, le réseau d'accueil repose encore, en
grande partie, sur les assistantes maternelles en campagne».
n20 structures collectives et 600 assistantes
maternelles sur Limoges
La ville de Limoges, à elle seule, compte quelque 2 500 places
d'accueil pour les enfants de moins de trois ans. Plus de vingt
structures, gérées par la municipalité, des associations ou des
sociétés privées, proposent aux parents un accueil collectif ou
familial. A ces dernières s'ajoutent près de 600 assistantes ma-
ternelles et des sociétés de services à domicile. «Les parents qui
viennent nous voir souhaitent en priorité une place en
multi-accueil, explique Fernande Fredon, qui dirige la maison de
l’enfance de Limoges, mais il y a souvent une liste d'attente dans
ces structures collectives. » Nadine Vincent, du service enfance
de la ville de Limoges, précise que « les parents ont parfois du
mal à comprendre que nous sommes obligés de respecter dans
chaque structure l'équilibre entre l'âge des enfants accueillis : un
tiers de moins d'un an, un tiers entre un et deux ans, et un tiers
entre deux et trois...»
nL’agglomération de Limoges concentre
l’essentiel des demandes du département
Une telle concentration de la demande sur Limoges a permis à
plusieurs projets innovants d’y voir le jour. Isabelle Vallois, chef
d’établissement à l’institut privé Beaupeyrat, raconte ; «nous ac-
cueillions déjà les 2-3 ans depuis sept ans à la demande des pa-
rents. Mais le cadre légal n’était pas assez clair, alors nous avons
opté pour le jardin d’éveil à l’occasion de la construction de nos
nouveaux locaux. Cette structure permet aussi d’avoir
recours à des professionnels qualifiés dans le domaine de la
Petite enfance : éducateur jeune enfant, CAP petite enfance, en-
seignant,...». Au rez-de-chaussée, l’école maternelle partage cer-
tains espaces - sieste, cantine, salle de motricité, bibliothèque...
- avec le jardin d’éveil. «L’objectif est de créer des passerelles
entre les deux entités, reprend Isabelle Vallois, favoriser les
activités commune avec les enfants scolarisés tout en offrant une
prise en charge adaptée. Nous travaillons avec la Caf et la PMI
sur les points techniques, réglementaires et financiers. Il a fallu
18 mois pour monter le dossier : le problème c'est que nous avons
commencé avant que les textes existent... Ce projet n’aboutira
que parce que nous travaillons tous en étroite collaboration.»
nLa Caf encourage et accompagne les porteurs de
projets innovants
Même constat pour Nathalie Barrat et Christine Rousseau, qui
viennent d’ouvrir à Limoges le premier regroupement
d’assistantes maternelles
de a Haute-Vienne. «J’insis-
terai sur l’importance du
soutien de la Caf», souligne
Nathalie. «ils nous ont ac-
compagnées tout au long
de la procédure, du mon-
tage du dossier jusqu’à l’ou-
verture. C’était pourtant délicat, comme c’était nouveau. Nous
étions très motivées et soutenues par les parents, car au final tout
le monde y gagne, que ce soit en sécurité ou par rapport à la taille
intermédiaire qu’offre un regroupement, entre une garde à domi-
cile et une crèche.»
nEn campagne, des solutions conçues
«sur mesure»
En zone rurale, les assistantes maternelles ne parviennent pas
toujours à répondre à la demande et le coût de fonctionnement
d’une crèche dépasse souvent les capacités d’un budget
communal... «Dans certains cas, précise Eric Rose, de petites
structures sur mesure permettent de répondre aux besoins et
d’organiser la cohérence du réseau d'accueil local. La garantie
est à la fois pour les allocataires, les professionnels de l'accueil
et nous-mêmes.» Exemple avec la micro-crèche de Saint-Priest-
Taurion : «Cela permet de trouver ici à peu près le même niveau
de confort qu’à Limoges, à plus de 10 kilomètres», se félicite le
Maire, Bernard Dupin. «Et pour de jeunes couples avec des en-
fants, c'est un critère capital !». Depuis la rentrée 2008, près d'une
vingtaine d'enfants de la commune fréquentent «Badaboum», pe-
tite structure de moins de 10 places. «Il fallait un outil qui permette
d'accompagner le développement démographique de Saint-
Priest, explique Bernard Dupin. La crèche clasique était trop vo-
lumineuse pour nous, et on a
profité de la création des micro-
crèches, nouveauté jurdique qui
tombait bien. Notre proposition a
donné lieu à un consensus im-
médiat de la Caf et du Conseil
général. La Caf a accompagné
le projet, nous a apporté de pré-
cieux conseils et a participé au fi-
nancement».
Entre ville et campagne, un territoire propice à l’innovation
5
Le regroupement d’assistantes maternelles
de Nathalie Barrat et Christine Rousseau
Un atelier de motricité au jardin d’éveil
de l’Institut Beaupeyrat
Journal Petite enfance-sans cÈsures_Journal Petite enfance 08/04/10 15:43 Page5
Les Relais Assistantes Maternelles, des lieux de rencontre, d’échanges et d’informations
En matière d'accueil de la petite enfance, Saint-Priest-Taurion
dispose depuis plusieurs années d’un réseau de 28 assistantes
maternelles qui assurent la majeure partie des gardes.
«En créant une micro-crèche qui apporte une solution d’accueil
supplémentaire aux parents en journée, on ne voulait surtout pas
perturber l’équilibre entre garde individuelle et garde collective»,
insiste le Maire, « mais que cela s’intègre dans une politique
d’accueil adapté aux besoins de la population.»
Les élus ont donc souhaité créer un RAM pour offrir à ces
professionnelles l’occasion de partager leurs expériences et de
rompre leur isolement.
L’objectif est atteint car plus de la moitié des assistantes
maternelles le fréquente déjà régulièrement.
Ces deux projets sont coûteux pour la collectivité mais c’est un
facteur de socialisation capital pour les enfants et leurs parents
et un lieu de professionnalisation pour les assistantes
maternelles.
Le département compte aujourd’hui 32 RAM.
n700 places en structures collectives créées en
10 ans, en fonction des réalités des territoires
En 2000, et selon un rapport de l’observatoire de la santé,
«le Limousin apparaît globalement sous-équipé en structures
d’accueil collectif pour les enfants d’âge préscolaire». La Caf de
la Haute-Vienne a renforcé son engagement et investi 8,5 millions
d’euros entre 2001 et 2008. La caisse a ainsi contribué à la
création de près de 600 places, auxquelles s’ajoutent, depuis,
une centaine de places supplémentaires. Avec ses collègues
conseillers techniques territoriaux, répartis sur les six secteurs
de la Haute Vienne, Catherine Jalran est en prise directe avec
les acteurs locaux (élus et salariés des collectivités, travailleurs
sociaux, médecins de la PMI, enseignants, associations,
prents...). « Ce réseau de partenaires a une très bonne connais-
sance du terrain, souligne-t-elle. Cela nous permet de faire un
état des lieux, de recenser les besoins des familles, ce que l’on
appelle un diagnostic partagé. Il est primordial d'impliquer tout le
monde. C'est une mission importante qui requiert de la
coordination.»
Catherine Jalran accompagne
également les porteurs de
projets : «Notre mission est
de contribuer à créer des
services d'accueil collectifs
de qualité adaptés aux be-
soins des populations, sur
l’ensemble du département.
Au delà des financements ap-
portés, les conseillers sont pré-
sents à chaque étape du projet et
notamment dans le suivi et l’évaluation.»
nA l’écoute de la population pour monter un pro-
jet utile et durable
Parmi les projets à venir : la construction d’une micro-crèche à
Aureil. Les deux initiatrices du projet, rejointes depuis par une
troisième, voulaient depuis longtemps créer une structure d’accueil
pour les jeunes enfants. Professionnelles du secteur, elles se sont
renseignées sur les micro-crèches et ont pris contact avec la Caf.
«On a fait une étude de faisabilité en contactant les communes
autour du secteur Saint-Paul, Eyjeaux, Aureil,... Et il se trouve que
le Maire et son adjointe à l’enfance s’étaient eux aussi renseignés
sur ce type de projet pour leur commune. Il n’y avait que deux
assistantes maternelles sur Aureil, qui ne parvenaient pas à
satisfaire les demandes de garde. Nous nous sommes mis d’ac-
cord et on a commencé à monter le dossier avec l’appui technique
de la Caf. On a alors mené une nouvelle enquête pour définir les
besoins et le périmètre d’action, auprès de la population cette fois.
Finalement, ça nous a conforté dans notre projet initial de
micro-crèche, dont la taille semblait bien mieux adaptée à la
commune qu’un multi-accueil. La structure sera gérée par une as-
sociation».
Un projet salué par Marcel Giry, Président de la CAF, et par An-
toine Roméra, Directeur qui insiste sur le fait que la mise en place
de ce type de structures «nécessite de maîtriser une législation
complexe dans le cadre d'une gestion sociale des situations».
nUne palette de modes de garde pour répondre à
des besoins qui évoluent
Pour Jeannine Bourdeau, conseillère «Petite enfance» au service
action sociale, «la Caf,à travers toutes les actions qu’elle mène,
doit poursuivre la promotion d’une offre de service territoriale, tant
d’un point de vue qualitatif que quantitatif. En impulsant une
diversification des modes de garde ainsi que leur
décloisonnement, elle répond efficacement aux besoins des
familles dont la vie est en perpétuelle évolution. La Caf doit aussi
veiller à une répartition équitable de l’offre de service sur tout le
département».
Une diversification louée par Jean Epstein, psychosociologue,
venu récemment fêter les 20 ans des RAM à la Caf de Limoges.
Selon lui, «il n’y a pas, dans l’absolu, un mode de garde meilleur
qu’un autre. Par contre, il est essentiel de bien connaître les
qualités de chaque lieu d’accueil pour que les parents puissent
faire le meilleur choix pour leur enfant. Le modèle unique a dis-
paru, place à l’accueil individualisé...».
Une réunion d’assistantes maternelles au RAM de
Saint-Junien6
Catherine Jalran, un des conseillers
techniques territoriaux de la Caf
Journal Petite enfance-sans cÈsures_Journal Petite enfance 08/04/10 15:43 Page6
Le site www.mon-enfant.frune interface en temps réel entre les parents, le réseau d’accueil et la Caf
Depuis un an, la Caisse nationale d’Allocations familiales met à la disposition
des familles un site d’information unique : www.mon-enfant.fr.
Il s’agit du premier site national dédié exclusivement à la garde d’enfant, et qui
regroupe toutes les informations sur les solutions d’accueil existantes. Un mo-
teur de recherche simple d’utilisation permet, en quelques «clics», de faire le
point sur l’offre de garde dans un secteur donné et en fonction de critères per-
sonnels.
nUne nouvelle version du site d’ici cet étéSur ce site, les parents peuvent accéder facilement à toutes les informationsconcernant les différents modes de garde et à des notices explicatives. il estaussi possible de consulter la liste mise à jour régulièrement des lieux d’accueilet des assistantes maternelles sur le secteur géographique de leur choix. Unedeuxième version du site sera disponible d’ici l’été. De nouvelles fonctionnalitésseront proposées. Le simulateur de coût qui, jusqu’à présent, permettait de cal-culer la participation financière de la famille dans le cadre de mode de garde col-lectif sera étendu. Ainsi, il sera possible d’intégrer le montant de la PAJE (Prestation Accueil Jeune Enfant) versée pour l’emploi d’une assistante maternelle.
nUne plateforme en ligne récompensée au niveau européenEn mars dernier à Varsovie (Pologne), la Caisse nationale d’ Allocations familiales (Cnaf) a reçu le «premier prix des
bonnes pratiques pour l’Europe» pour la création du site internet mon-enfant.fr, lors d’une cérémonie organisée par
l’Association internationale de la Sécurité sociale (Aiss).
Le jury international a récompensé «un site qui offre aux familles et aux professionnels des informations sur les solutions
de garde d’enfants».
7
Publication de la Caisse d’Allocations familiales de la Haute-Vienne.
Mai 2010
Directeur : Antoine Roméra
Conception-réalisation : Sylvain Compère (journaliste) - Photos : Sylvain Compère,Le Populaire du Centre (p.6 en pied de page) et Caf 87 (p. 4), Cnaf (p.7).Infographie : Frédéric Arnaud (Caf 87) - Impression : GDS (Couzeix)Supplément distribué avec le bulletin d’information «Vie de Famille» n° 84.
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