Upload
rapidolezoo
View
152
Download
6
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Journal réalisé par la classe journalisme du collège Descartes en 15 heures lors du festival Jeunes Talents à Châtellerault du 26 au 27 octobre 2012
Citation preview
K’eskon
Attend ? Spécial Jeunes Talents 27 octobre 2012
Eklips, de son vrai nom
Heddy Blandeau. Impres-
sionnant quand on le ren-
contre dans sa loge : on pense
à son parcours, à sa notoriété.
Pourtant, il a le don de mettre à
l'aise : décontracté, comme sa tenue
sweat, jeans, converse et sa façon de
parler, il accueille d'un sourire, calé
au fond de son divan .C'est un
artiste de rap, de beatbox et
d'imitation de
voix né à Autun
en Bourgogne
dans le 71.
« Représente le
71 ouais ouais
ouais »,dit-il
sur un air de
rap.
Il a commencé
à chanter et
à faire du beatbox dès son plus jeune âge sans l'aide de personne.
« J'ai commencé par le beatbox et après, j'ai repris des rap améri-
cains, j'ai remarqué que ma voix suivait le flow »Sa carrière a dé-
buté grâce à youtube, ses influences viennent de NTM mais aussi
d'un film, Police Academy. Il a commencé à écouter les influences
de ses parents comme la Soul, le Funk et des chanteurs comme
Michael Jackson. Sa particularité ? Sans doute sa façon d'imiter les
grands du rap français et américain. Des concerts à retenir ? Il y
en aurait plein ! Mais celui qui l'a le plus marqué, c'est bien celui
qu'il a donné dans sa ville Natal à Autun, son premier concert tout
seul face à une salle pleine. Il laissait sortir une grande émotion
en racontant ça !
Un programme très chargé !
La sortie de son EP ( format d'un CD court de huit à neuf titres )
est prévue pour le 10 décembre2012 « Ce sera mon petit cadeau
de Noël ». Il se nommera Skyzofrench rap, et sera un mélange de
plusieurs artistes américains connus comme Snoop Dog. Il a tout
fait tout seul, les voix et la musique sont de lui.
Dès le lendemain de la Battle, (aujourd'hui, samedi), Eklips s'en-
vole pour Las Vegas ! Le 17novembre à Montpellier, il aura
d'autres concerts comme à Nimes, La Seine sur Mer, Paris. Une
petite tournée est prévue dans le monde : La Réunion, le Maroc,
New-York et pleins d'autres.
Il ne dira rien de plus et c'est déjà pas mal. On voit bien qu'il est
fier de son parcours, qu'il croit en lui, sûr de son destin. Lorsqu'il
parle, on a l'impression que rien ne peut l'arrêter.
Maxime T. et Tiphaine M.
Eklips, il fait de l'ombre a la lumiere Eklips était l'invité d'honneur de la Battle, hier soir. On le connait bien dans le
milieu hip-hop : beatboxer, rappeur imitateur, il déroule un parcours étonnant.
Interview exclusive
Edito Jeunes Talents. Mais... C'est quoi au juste ? Avant tout une occasion de découvrir de nouveaux artistes peu connus à travers des styles musicaux variés. Ils réunissent chaque année les Châtelleraudais notamment lors de la finale du tremplin musical. Mais c'est aussi des ateliers visant à sensibiliser les jeunes sur les nouveaux moyens de communication tel que les réseaux sociaux. Ce sont enfin, cette année, une Battle hip-hop le premier jour. La classe journalisme du collège Descartes couvre depuis de nombreuses années l’événement sur les deux jours précédant la finale. C'est deux équipes qui se relayent, rencontrant artistes, techniciens et organisateurs. Tout cela pour produire le journal que vous tenez entre vos mains. Bonne lecture et bon spectacle ! Angélique et Xavier
2
Flipper le groupe qui fait Tilt Quatre jeunes hommes profitant de la vie avec fun et humour ! Leur joie de vivre peut époustoufler ou
faire sourire. Alexandre, le bassiste et Florian le chanteur compositeur et guitariste sont vêtus de
sweets à capuche très colorés, Florian a même un smiley qui tire la langue. Et les deux autres, Fabien
le batteur et Pierre le deuxième guitariste sont plutôt en noir mais ils ne manquent pas d'humour !
N os jeunes artistes ont tous 22 ans et se connaissent
depuis longtemps, mis à part Alexandre qu'ils con-
naissent depuis la création de leur groupe, c'est à
dire il y a deux ans. Le nom Flipper vient d'un groupe punk
des années 80 et comme ils le disent avec humour « du dau-
phin ». Le groupe leur permet de se retrouver car leurs
études les dispersent dans différentes villes. Ils s'inspirent de
toutes les musiques confondues mis à part le classique,
mais plus particulièrement Pink Floyd et Téléphone dont ils
ont fait plusieurs reprises .Ils ont l'amour de la musique en
commun mais leurs métiers sont différents : Fabien est en
master d'éducation, Alexandre travaille dans le design, Flo-
rian travaille en tant qu'animateur au-
près des jeunes et ados, et
Pierre travaille dans une
coopéra-
tive
agricole à Châtellerault .
Ils sont souvent ensemble pour le groupe mais les fois où ils
sont séparés, ils traînent avec d'autres amis et pratiquent leurs
activités personnelles «J'aime bien courir le Dimanche »nous dit
Alexandre en rigolant .Ils tiennent à se produire en dehors de la
Charente Maritime et apprécient de faire des tremplins comme
celui de Jeunes Talents. Ils ont déjà joué à Bordeaux, Limoges,
Poitiers et Royan. Alexandre a commencé la musique à la forma-
tion du groupe, Florian a commencé à 12 ans avec la batterie et
plus tard la guitare, Fabien à 14 -15 ans a commencé la batterie à
la maison et Pierre a commencé il y a 3- 4 ans la guitare même si
la première année n'était pas sérieuse .Leurs familles les encoura-
gent ; même que certains parents s'occupent de l’administration
de Flipper.
Dans chaque groupe, il y a des désaccords et
comme ils di- sent « Des fois faut gueuler » !
Ils s’entraînent souvent le week-end
et travaillent chacun de leur côté. Ils
jouent pour leur plaisir et rencon-
trer des gens. C'est un groupe qui
transmet une bonne humeur et la
dynamique « Flipper » !
Et le mot de la fin « Rejoignez Flip-
per sur Facebook, il fait froid à
Châtellerault » !
Juliette F. et Brian M.
N ous sommes là pour la sécurité incen-die, la sécurité des personnes et pour
éviter les conflits entre jeunes. Nous sommes 4 agents à connaître par cœur le site, la place des extincteurs et nous sommes mobilisés pour l'évacuation en cas d'incendie et pour les dangers potentiels. Mais avant de réussir à devenir vigile, j'ai
passé un diplôme H0B0 qui m'a spécialisé dans l'électricité et quelques diplômes de secourisme. Il faut connaître plusieurs tech-niques comme par exemple les portes couvre-feu, si il y a un grand incendie ne jamais ouvrir la porte à cause des risques de retours de flammes donc il faut poser sa main pour déterminer la chaleur. Sinon j'ai
fait 8 ans à Casino en tant que garde. Ce métier me prend trop de temps ce qui m'a valu un divorce. Mais je ne me suis pas décidé à arrêter ce métier de peur de me retrouver à la rue sur-tout que ce métier rapporte bien »
Brian M. et Juliette F.
Les anges gardiens Il ne faut pas croire que le métier de vigile est de tout repos . On fait appel à eux pour les établissements publics et pour
surveiller des personnes : Rencontre avec Patrick Adon, l'un des vigiles de l'Angelarde.
3
Jeudi, cette semaine,
c'étaient surtout les
adultes qui étaient là.
Autour de spécialistes
des réseaux sociaux et
des nouvelles techno-
logies ...pour
« comprendre ». Hé-
lène Delaunay Téterel,
sociologue, docto-
rante à l'EHESS/CEMS
et Pierre Toutan
(responsable départe-
mentale « les Petits
Débrouillards ») ont
ainsi ouvert le débat
pour des échanges sur
les adolescents et
leurs pratiques de
communication.
Ils prenaient le relais
des Petits Débrouil-
lards pour prouver
que les réseaux so-
ciaux comme Face-
book ou Twitter ne
sont pas dangereux.
Parents et professeurs
se sont donc réunis
pour discuter sur le
sujet, sont tombés
d'accord pour calmer
leur peur. Ce qu'on
peut retenir : il faut
tout de même faire
attention à notre vie
privée et ne pas trop
dévoiler de choses
intimes, mais on peut
écrire ses sentiments,
car ils ne peuvent être
volés.
Lory, Mélanie
Jeunes Talents, cote pros de l'education C'est quoi ce Dawa ?
Composé de quatre membres, le groupe Aldawa va vous en mettre plein la vue ! Vous
pensiez aller à un concert normal, avec une ambiance banale, des groupes sans pi-
ment et des musiques non-variées ? Mais pourtant, c'est comme un kinder surprise :
on ne sait pas ce qu'on va y trouver ! Alors, laissez-vous surprendre par ce groupe
qui vous réserve une toute autre version que vos clichés sans preuves...
C 'est un groupe de jeunes hommes qui ont un style vestimentaire aussi varié que leur musique :
rock, reggae mais aussi chanson française et métal, leurs goûts sont similaires. Tous vêtus de
jeans et de pulls, Olivier (chanteur guitariste), Miguel (bassiste électrique et contre-bassiste),
Laurent (batteur et DJ) ainsi que Cédric (pianiste, guitariste électrique, et percussionniste) ont
accepté de nous recevoir dans leur loge avec grand plaisir. Nous laissons donc aller notre curiosité...
Olivier et Cédric se connaissaient déjà. C'est par la suite qu'ils ont connu Miguel et Laurent, en cherchant un
batteur et un autre membre pour accompagner leur duo. Ils ont tout deux commencé à jouer vers 13/14ans.
Laurent, lui, a commencé à toucher des instruments à 15ans mais c'est seulement depuis 6ans que sa mu-
sique est devenue sérieuse. Quant à Miguel, c'est à 19ans que son talent est né. Le nom «Aldawa» vient du
batteur de l'ancien groupe qui a proposé plusieurs noms comme «Adawa, alawa...» et c'est par la suite qu'est
arrivé leur blase. Cela leur plaisait parce que «dawa» signifie «bordel» dans leur jargon.
Les 4 fantastiques ?
Mais en dehors de cette vie de popularité, qui sont-ils réellement? Les 4 fantastiques? Eh bien, à quelque
chose près: ils font régner l'ordre et la sécurité entre les murs... d'un lycée (oui, en d'autres mots, Olivier,
Laurent et Cédric sont des pions). Quant à Miguel, il aide la planète grâce au bénévolat dans une association.
Familles et amis viennent les soutenir ce soir et espèrent d'eux une belle performance, voire même qu'ils
gagnent la première place tant attendue. Ils sont également là pour «faire les sandwichs et le repassage».
Ils jouent surtout dans les salles mais très peu dans les bars. Ils s’entraînent la plupart du temps dans leur
grenier, un endroit calme dans lequel leur imagination est au rendez-vous. Il y a un an, ils ont enregistré une
maquette, au studio Rasseteau, mais n'ont pas encore les moyens de se faire connaître. Alors ce soir, ils aime-
raient que le public les apprécie et comprenne que leur
spectacle comporte «un paquet de
trucs», c'est à dire qu'un style ne doit
pas en éloigner un autre. Ils dési-
rent vraiment faire passer un
message pour montrer leur in-
vestissement dans la musique. La
plus grande joie que vous pour-
riez leur faire est d'aller les voir en
concert, de les aimer, de les soute-
nir, de les faire connaître par le
bouche à oreille au plus loin de
l'horizon.
Lory B., Mélanie P.
4
S ous une lumière bleue crue, appa-
raissent des silhouettes imposantes,
qui vous surveillent du coin de
l’œil. Heureusement, ce n'est que
le résultat de l'atelier proposé
par le groupe Gong-
Gong. C'est ce soir
que s'anime-
ront ces robots
sortis de l'imagination d'un
public varié. L'équipe s’affaire
au mapping à grand renfort de câbles.
Un technicien positionne les vidéoprojecteurs tandis
que les animateurs installent un périmètre de cordes rouge au-
tour de ces robots.
Le premier robot, Momo de son petit nom, est le plus massif, avec
une tête et un tronc au carré, il présente quelques particularités
comme des bras plus longs que ses jambes. Il chausse pro-
bablement du 52.
Il y a aussi des humanoïdes, créés par le collège Jean
Macé et le collège Descartes, bien que ce dernier,
Mégane, ressemble étrangement à un lapin.
On trouve également Wall-E, un chien sans
nom et R2, résultats des ateliers en com-
pagnie du lycée agricole de Thuré,
des centres de loisir s et des maisons de
quartier de Châtellerault.
Petit à petit, malgré de nombreuses difficultés tech-
niques (« putain, mais c'est pas vrai ! ») immédiate-
ment résolues par Pierre, l'informaticien du groupe,
les robots prennent vie. Point par point, couleur par couleur, ils
s'illuminent . Les effets sonores retentissent déjà dans le hall. Ils
n'attendent plus que vous !
Xavier et Angélique
Devant des rangées de sièges, encadrés par les projecteurs, ils sont là tous les 6, prêts à
prendre vie sous la baguette des animateurs de Gong-Gong.
Des robots qui font un carton !
Ya'ste, « Dieu crea la femme»
Y a'ste est venu à notre rencontre dé-
contracté en jogging et veste en cuir,.
Il a les écouteurs aux oreilles mais
super souriant, avec beaucoup d'humour, il
épate et on ne lui en veut pas. De son vrai nom
Hyacinthe, originaire d'Afrique, c'est un jeune
artiste de 20 ans. Avant de devenir artiste rap-
peur, il s'est mis a la musique dès 13ans inspiré
par Snipper, Kerry James, Bob Marley, se Selah
Sue, et d'autres artistes. Y'a'ste s'est lancé dans
la musique, même si ses parents n'étaient pas
très partants, mais avec du recul et voyant de la
maturité dans ses chansons, ses parents ont
choisi aujourd'hui de l’encourager.
Aujourd'hui il s’entraîne plus de 12 heures par
semaine mais il n'a pas pour but de vendre
plein d'album ni de faire connaître sa per-
sonne, il veut juste vivre sa passion à fond et
faire passer son message. Ce message, il est
simple il veut lutter contre le racisme et dé-
fendre le féminisme. Pour lui, Dieu a créé
l'homme et la femme. Différents des autres
groupes, il n'a pas forcément de projet, mis à
part de « balancer » quelques vidéos sur Inter-
net et Facebook. Il est actuellement en Bac Pro
d’alternance. A côté de la musique, il pratique
des sports de combats comme la boxe fran-
çaise et le Kick Boxing. Dernier message
avant de partir, quand on lui demande
conclure, il répond : « le silence est la
meilleure réponse.. »
Charlotte V et Margaux D
Ya'ste, c'est surtout un rappeur français super détendu, et souriant à la vie ! A 20ans,
il ne cherche pas qu’à vendre des albums, ni qu'à se faire connaître. Il veut juste
faire passer un message plutôt précis, lutter contre le sexisme, le racisme. Rencontre.
5
P assionné de musique depuis toujours, Stéphane fait partie
de l'association Musique en Scène et remettra ce soir le
trophée de Jeune Talents aux meilleurs participants. Par
hasard, par sa passion de la musique, et notamment par l'envie de
s'exprimer, il est devenu présentateur. C'est la première année
qu'il va présenter Jeunes Talents en remplaçant Benjamin, l'habi-
tuel animateur de Jeunes Talents. Pour lui, son travail consiste
avant tout à faire passer un message et à essayer de mieux faire
connaître les artistes qu'il présente. « J'ai toujours une petite ap-
préhension en présentant les artistes » avoue t-il car faire con-
naître de nouveaux artistes ne rend pas la vie toujours très rose.
Pour promouvoir les nouveaux artistes, Stephane parle tout
d'abord de leurs débuts, de leurs évolutions et des opportunités
qui s'offrent à eux. Il ne faut pas dépasser leur niveau, rester natu-
rel, et surtout s’effacer le plus possible face à eux: voilà son se-
cret pour les interviewer. « J'ai rencontré ZAZ, Hubert Félix Thie-
faine et beaucoup d'autres artistes plus ou moins connus » ex-
plique t-il en ajoutant qu'il participe à une émission radio une fois
par semaine. Il conclut en affirmant qu'il souhaite avant tout que
la soirée se déroule sans problème et que le meilleur gagne !
Léa Br. et Charlotte M.
Stéphane, présentateur d'un soir pour Jeunes Talents, se dévoile décontracté et souriant, assis jambes croi-sées sur un fauteuil rouge. Rencontre.
Le presentateur qui se fait presenter !
Silicium, Ca va Rocker !
L e nom du groupe Silicium vient de l'esprit imagina-
tif d'Olivier, 28 ans, et se rapporte au cristal au
cœur du grain de sable. Ce groupe est composé de
trois hommes d'âge totalement différent et c'est la musique
qui les a rapprochés. Commençons par le plus vieux,
Stéphane, âgé de...On
sait pas!
Au-
rait-il honte de son âge? On peut voir par son physique que
sa vie tourne autour du Rock, puisqu'il a les tatouages Rock
et Roll sur les phalanges des mains. Olivier, est en quelque
sorte le leader du groupe, il s'est inspiré de son grand-frère
qui faisait de la guitare. Olivier a fait partie d'un autre
groupe avant de former celui-ci et a déjà fait des enregistre-
ments en tant que musicien solo. Terminons avec le plus
jeune du groupe qui a 17 ans, encore étudiant au lycée à
Poitiers. Il s'est inspiré de son cousin Olivier et joue de la
batterie.
Les membres se sont rencontré au nouvel an 2011, puis
ont formé Silicium en mai 2012. Ils ont gagné un trem-
plin en juin, ce qui va leur permettre de faire un enregis-
trement en début décembre 2012, et ce sera leur pre-
mière fois avec le groupe. Comme nous vous l'avons dit,
c'est un jeune groupe qui s'est produit 4 fois en concert.
Avant de venir au tremplin de Jeunes Talents, ils se sont
informé des autres groupes qui participent pour mieux
connaître leurs adversaires. Ils ont remarqué qu'il y avait
du haut niveau! Ils le font avant tout pour s'amuser bien
que le stress soit présent. Un dernier mot pour la fin?
Olivier: «C'est mon dernier mot Jean-Pierre!» Et que le
meilleur gagne! Léa Br et Charlotte M.
Anthony, Stéphane et Olivier forment le groupe de Silicium, un groupe d'influence « rock
alternatif indépendant ». Ils viennent tout juste de rentrer dans le monde de la musique!
6
Interdit de passer : je suis gardien de porte !
L ui, à Jeunes Talents, il est celui sur
qui on peut compter pour… fermer
les portes ! Thibaut Renaud est deve-
nu « staff » grâce à un de ses amis « Un ami
m'a dit qu'ils avaient besoin de staff alors je
me suis proposé ». Staff... mais quoi comme
staff ?
« Je suis en quelque sorte gardien de
porte. ». Il est là en cas de besoin. « Je fais la
sécurité et en cas d'urgence je suis là aussi. ».
Bref, si vous êtes malveillant, faites gaffe à
lui…
Marie Amélie
Can't, pour « faire boum ! » Antoine est le membre fondateur du groupe, c'est aussi le guitariste,
chanteur et compositeur du groupe.
I l a 26 ans et s'est perdu en route : 8
minutes de retard ! Les deux autres
membres du groupe ont dit que
c’était habituel Il a commencé la
musique entre ses 5 et 6ans puis à 11ans, il
a commencé à jouer de la guitare. Antoine
est surveillant dans un lycée. Il vient du
Blanc.
Josselin, le plus vieux du groupe, a 32ans.
Il est batteur depuis 20ans et est le second
guitariste du groupe. Il se roule une ciga-
rette. Son style de musique est plus le jazz,
la musique cubaine et le blues. Josselin a
commencé le piano à 6ans. Il a joué aussi
de beaucoup d'autres instruments et en-
suite il a voulu jouer d'un instrument qui
fait « boum ». Il aime aussi les instruments
qui bougent. Il vient de Poitiers
Mathieu est le bassiste du groupe. Il est en
fac de musicologie à Poitiers. Il a 24ans, il a
commencé la musique à 7ans avec la gui-
tare et il a commencé la basse depuis 3-4
ans.
On ne sait pas quel genre de musique joue ce groupe : les gens
disent que c'est plutôt de la pop progressive, d'autres du rock
progressif mais les membre du groupe pensent que c'est plus
du Noisy pop. Ils ne savent pas trop. Ils se sont inspiré de Ra-
dio Head ,de Jeff Buckley, Bous Rock, Jimmy Hendrix
Le Nom du groupe ? Antoine répond : « J'aime le fait de ne pas
savoir ce que l'on lit » Il est plus visuel qu'autre chose. Le com-
positeur ne cherche pas à faire passer de messages dans ses
textes, les paroles vont droit au cœur, elle sont le plus expres-
sives possible.
Le groupe n'a pas de problème en général, c'est une petite
famille. Josselin considère ses deux collaborateurs comme ses
petit et grand frère. Ils répètent une fois par semaine, 6 heures
dans une journée dont 2 heures de pause café. Il ne veulent
pas forcement gagner, mais se faire écouter , faire apprécier
leur musique aux autres. Bref, ils espèrent s'amuser et appré-
cier cette soirée. Mégane T., Léa B.
7
Facebook : enterrer la hache de guerre Facebook et les parents sont en guerre permanente, cette semaine les Petits Débrouillards étaient à
l'Angelarde pour faire signer l'Armistice entre les utilisateurs et leurs parents ! « Oh ! J'en ai marre que Rudy Mentaire pourrisse mon
mur à dire qu'il me déteste, et puis Sophie Stiquet
qui drague tout le monde alors qu'elle vient de se
fiancer avec Medy Cament ! »
Non, nous ne sommes pas dans la réalité mais
presque, nous sommes à Jeunes
Ta- lents, l'atelier Face- book des
Petits Dé-
brouillards. Elodie,
animatrice de l'atelier, a
proposé un jeu « d'rôles » qui a permis de rendre compte aux
élèves des dangers mais aussi des quelques atouts de Face-
book . Elle a donné des missions dans le but de manipuler une
page ou un compte Facebook.
Ce réseau social n'est, en effet, pas le diable. Il peut permettre
de reprendre contact avec des gens ou d'en rencontrer, mais il
peut aussi être dangereux lorsque que l'on se fait pirater, ou
lorsque l'on subit des pressions, ou encore quand on publie
une photo qui restera à jamais enregistrée sur internet.
L'idée de cet atelier vient des Petits Débrouillards. C’ est une
association qui existe depuis plus de 20ans. Elle propose aux
enfants de 4 à 16ans des activités scientifiques et techniques.
Leur particularité ? Ne pas délivrer de message, mais « faire
faire » pour faire constater. Par le jeu de rôles, les scolaires
auront compris cette semaine bien des choses.
Margaux D. Charlotte V.
Coincé à Parthenay le groupe LilyPacs n'est pas arrivé à temps pour le bouclage de ce numéro. Nous vous
livrerons donc uniquement le minimum vital à savoir sur ce groupe.
Les LilyPacs sont trois musiciens jouant du rock n' roll d'après les textes écrits par Antoine Bonnet. Leur premier album révèle une envie
de partage et une inspiration de Gainsbourg et Bashung. A travers leur musique, ils veulent prouver que l'on peut mettre du texte sur du
rock dynamique.
Voilà, pour le reste, il va falloir que la scène vienne combler les blancs de cet article : ne doutons pas qu'ils seront à la hauteur. Ne pas
savoir lire sa montre ne veut pas dire qu'on ne sait pas lire la musique. Bon courage, Lily... Brian Moreira da Silva et Xavier Bourlot
LilyPacs : Lily Pas la
8
Mapping ; pour faire swinguer le carton !
U n robot en carton, un rétro-projecteur et des effets.
Seuls ces outils sont présents pour animer un ro-
bot de carton à mettre en vie pour la cloture de
Jeunes Talents. Il faut donc une concentration bien profonde
chez Pierre, l'animateur de l'atelier image qui parle d'une
voix bien basse mais qui nous explique en prenant soin à ce
que les élèves comprennent bien. Tout d'abord, les
con- tours. À l'aide du logiciel, la projection
des contours dessinés se crée. Ensuite, la
tex- ture est ajoutée. Des effets de feu,
d'eau ou autres matières, de
toutes formes et
toutes les couleurs. Et le robot prend vie : On a mis du feu
pour les bras, pour le corps, on a mis des flammes bleues,
pour les jambes des flammes orange. Voilà, un des sept ro-
bots fabriqués cette semaine aura participé à sa façon à
« mettre le feu » à l'Angelarde.
Marion, Noémie
Mapping en activité lors des ateliers Jeunes Talents sur le logiciel Mind Mapping : c'était ce qui
était proposé par Pierre aux scolaires des ateliers cette semaine. Une rétro-projection impression-
nante d'effets projetés sur un robot géant en carton.
Gong-Gong, the King of Jeunes Talents Gong gong, c'est à la fois un groupe et un atelier pédagogique. Ils sont trois : avec chacun son
travail, sa spécialité et se connaissent depuis 7 ans. Rencontre avec Laurent Rouvray, « le bricoleur ».
A u début, c'était un groupe de
musique et de vi-
déo. Il s’appelait
« Gong Gong ». Pour-
quoi ? « Ce n'est
pas bien intéressant, ce
qui compte, c'est
plutôt ce
qu'on essaie de faire ». En effet, ce
n'était pas n'importe quelle vidéo, ni
n'importe quel son, ni n'importe
quelle musique : sur scène, Gong-
Gong, c'est de la performance. C'est à
dire que pendant que le musicien joue
sa musique, Laurent est sur scène à
« faire des paysages d'écrans »qu'il
installe un peu partout. Pierre, lui,
envoie ses images sur les écrans et
habille la scène de ses lumières.
Un jour, on leur a proposé
de faire des ateliers péda-
gogiques qui permet-
traient de faire faire la
même chose à des jeunes « On
a bien aimé alors on a continué... »
C'est alors qu'est apparu Pédagong ! »
Un nom qui se retient
Pédagong est une structure pédago-
gique, c'est aussi « un moyen de combi-
ner le son, la vidéo et le bricolage
d'image au service de l'animation jeu-
nesse» C'est Alex Griffith, de Rasseteau,
qui leur a proposé de travailler à l'An-
gelarde pour Jeunes Talents .Pourquoi
Pédagong ? « Parce que c'est un nom
qui se retient... ». Cet après-midi, en
tout cas, on aura pu voir 7 magnifiques
robots dans le hall de l'entrée, décorés
de lumière et de son Gong était passé
par là, avait laissé sa marque...
Marie Amélie
9
I l s'occupe du son et c'est un personnage très à part.
Sérieux mais en même temps très marrant. Toujours un
peu sautillant et en train de positiver. Son but ? Rassu-
rer les jeunes qui participent à ses ateliers et les faire à l'idée
de parler dans un micro. Pour ça, il n'hésite pas à faire des
démonstrations limite théâtrales, comme de chanter un petit
air d'opérette !
A la vue de toutes ces machines si compliquées qui l'en-
tourent, il y a de quoi se poser des questions. Mais pour
lui c'est un jeu d'enfant, presque un
amusement.
En tout cas, il
a tou-
jours l'air plongé dans un autre univers et emporte les
jeunes qu'il fait travailler avec lui grâce à ses systèmes impro-
bables : par exemple ses imitations de battements de cœur
avec un simple pull en coton comme dans les grands films
Hollywoodiens. Les retouches qu'il ap-
porte à ces sons font toute la beauté
de son travail. Un vrai magi-
cien.
Tiphaine et
Maxime
Jean-Christophe Baudouin ou J-C, fait partie de l'atelier pédagogique « Gong Gong ». Lui, c'est le paysage sonore.
P ocketcam, micro, appareil
photo : on a besoin de tout
ce matériel pour
réussir un bon
montage. Et
c'est
ef-
fectivement
ce qu'a expli-
qué Pierre
Toutan coor-
dinateur régional de l'association « les
Petits Débrouillards » à tous les sco-
laires qui ont fréquenté son atelier. Au
début, il laissait 10 minutes pour choi-
sir soit la photo soit le son ou la vidéo
pour faire un court reportage dans la
salle de l'Angelarde. Après, il fallait
rapporter la « matière » pour la cou-
per, la monter, lui « donner vie » et en
faire des reportages bien structurés
comme ceux que l'on peut voir à la
télé ! Bref, tout simplement des re-
portages photos, son ou vidéo bien et
sans défaut. Beaucoup au bout de
l'atelier étaient sur la bonne voie, mais
malheureusement n'avaient pas tou-
jours le temps de terminer leurs mon-
tages.
Ce n'est que partie remise : ils auront
approché ce que c'est que faire de la
radio, de la TV, du cinéma. Ils revien-
dront, c'est sûr !
Fiona et Charlotte A.
Jeunes talents ce n'est pas seulement des spectacles de danse ou de chant, c'est aussi
des ateliers découverte sur la photo, la vidéo ou encore les réseaux sociaux.
L'exemple de l'atelier montage photo, vidéo, son ...
Video, image, son CLIC ...
Bidouilleur ? Plutot magicien de son
10
Sur les pieds, sur les mains, c'est parti ! L'association Street life à été fondée en 2002. Elle sert aux danseurs de « hip-hop » non connus, à
se faire connaître petit à petit. Jehan, l'un des animateurs de l'association, nous
parle un peu plus de cette association qui a offert la battle d'hier soir
J ehan est rentré
dans l'association
en 2007. Il y gère le
pôle danse et l'idée de faire des
battles vient de lui. Street life
existe depuis 2002, a été créée à
Châtellerault et est toujours basée
sur le pays Châtelleraudais. La battle
de cette année à la salle l'Angelarde est
l'évènement de l'année et fête par la
même occasion, les 10 ans de l'associa-
tion. Ce n'est pas le premier événe-
ment que Street life organise. Ils en
font depuis 2007 environ : rappelons
notamment le village hip-hop dont le
parrain était Médine le rappeur, ou
encore un boxing show, avec Modibo
Diarra .
Chaque
année,
leurs
événements réunissent de plus en
plus de spectateurs. Jeunes Ta-
lents et Street Life sont souvent
en collaboration.
Battle à Jeunes Talents
La battle d'hier soir s'est déroulée de
20h à 23h. 8 groupes de 5 danseurs se
sont affrontés, avec comme jury : By,
ex membre du groupe Fantastic Her-
mode (vice champion du monde, et
champion de France 2004), Donka du
groupe Faste (vice champion de
France 2004) ainsi que Booba Colors
(manager du groupe « joyeux lou-
foques »)
La musique des battles était gérée par
DJ Harin Jaka. Les groupes ne con-
naissaient pas les musiques pour
que ce soit vraiment de l'improvisa-
tion. Chaque battle a duré 20
minutes avec comme maitres-
mots
« respect » et
« gagner ».
Un autre regard sur le hip-
hop
Tout le monde ou presque connaît le
hip-hop, le breakdance et tout ce qui
suit. Mais en fait, c'est quoi le hip-hop?
Jehan nous raconte :
« Le hip-hop a été créé dans les années
70 aux États-Unis, plus précisément
dans le Bronx (NewYork). C'est Africa
Bantana le créateur de cette culture :
« Mieux vaut danser que se battre ». Le
plus important dans le hip-hop, c'est
le respect, beaucoup de partage, pro-
gresser ensemble et surtout, de la joie.
Son slogan: «peace, love unity and
having fun.»
Le Breakdance
Pour beaucoup de jeunes, le Break-
dance ce n'est qu'une seule danse,
mais c'est faux! Cette pratique com-
porte 4 catégories: Le top rock
(mouvement classique), le foot work
(mouvement des jambes), le trix et le
power move. Le but du Breakdance,
c'est de se retrouver équipe contre
équipe (environ 5 par équipes), et
d'improviser au moment venu.
En tout cas grâce à Street life, Châtel-
lerault à accès à une nouvelle culture
plus jeune, et pas forcément connue
de tous.
Fiona Lestrade et Charlotte Asselin
11
A u tout début, Original H-A , a commencé le rap
très jeune car il « galérait ». Donc avec des amis
de la Plaine , dans l'après-midi, il allait au centre
social d'Ozon, gratuitement et comme il dit « ça fait
réfléchir » pour rapper. Depuis il a fait le tour de
la France, mais continue les concerts dans le
pays Châtelleraudais. Il n'a pas encore la re-
connaissance nationale qu'il aimerait mais se
targue d'être reconnu dans l'Ouest. Ses pro-
jets seraient de faire des tournées en
Afrique.
Sa musique
Ses CD expriment tous « ses sentiments, son ressenti-
ment ». Il veut faire passer des messages sur des sujets
sensibles, faire prendre conscience et veut être concret.
Son titre «Lettre Morte » parle des soucis financiers et des
difficultés que les personnes peuvent avoir de jour en
jour. Il chante seul et chante parfois avec le groupe DAH-
SIM. Ce week-end, il est là pour se mettre au service des
autres : organisateur avec Street Life qu'il a co-fondé, il
donne la scène aux danseurs.
Noémie, Charlotte A.
Croisé dans les couloirs de la Battle, une pointure de la scène rap Châtelleraudaise.
Original H-A , originaire du Mali, fait le point pour K'eskon Attend
Un chanteur a la voix d'or !
1000 euros a la cle ! Petits ou grands, ils étaient nombreux hier soir pour cette quatrième année de battle. Mélange de break-
dance et de hip-hop, cette «danse de rue» est connue des jeunes dans le monde entier. Hier soir, les dan-
seurs présents venaient de toute la France et attendaient avec impatience le moment où ils pourraient s'af-
fronter. Improvisation et talent étaient au rendez-vous.
S ur place, un animateur faisait son show: un vrai
moulin à paroles! Pour présenter notre soirée, il
commence par énumérer les adversaires. 40
danseurs disposés en huit groupes, avec chacun leur
nom de scène. Ceux-ci ont dû parcourir pas mal de
kilomètres, voire même cinq heures de route pour
certains! Devant la scène, une piste de danse leur per-
met de s'affronter, et pour s'entraîner avant le top dé-
part. Puis vient le tirage au sort: Emma et Benjamin,
deux enfants choisis pour leur neutralité, piochent et
déroulent les papiers qui serviront à disposer les
groupes pour quatre battles. Côté gradins, la foule en
délire acclamait les breakdancers, quelques personnes avaient
déjà des «chouchous».
Plus de 800 personnes au total étaient réunies pour animer
cette soirée. Assis, debout ou même couchés, ils ont vécu un
moment intense, qui leur a permis de connaître le breakdance
ou d'approfondir leurs connaissances sur le sujet. Après plus
d'une heure de danse, une pause est mise en place, la buvette
est remplie de monde, les sandwichs sont préparés par le staff,
en peu de temps mais avec une grande précision. Certains,
partis fumer ou prendre l'air, devaient revenir munis de leur
bracelet «awesome battle time». D'autres, sans bracelet, es-
sayaient de forcer le passage et bousculaient la sécurité, qui a
tout de même réussi à les bloquer. Après cette entracte, le pu-
blic est retourné s'asseoir et a assisté attentivement à la se-
conde partie: les quarts de finale. Puis à l'issue de cette bataille
très serrée, un rappeur a fait son apparition. Eklips nous a ap-
porté de la lumière avec sa voix et son interprétation de beat-
box pendant plus d'une demi-heure. Beaucoup de jeunes ont
dévalé les gradins jusqu'au devant de la scène. Deuxième
pause, puis c'est la finale! Les grands gagnants sont le groupe
«Citadins» et leurs quatre membres. Ils empochent la somme
de mille euros, tandis que le groupe «Electron libre» finit deu-
xième et repart avec 500 euros.
Lexane Chemin. et Camille P.
12
Armand, branche-nous la joie ! « Moi je pose le matériel, je jette... Pour les logiciels, attendez le spécialiste. » Armand,
c'est l'humour mais c'est surtout Monsieur informatique à Jeunes Talents. Rencontre.
A rmand Abengoyap est un animateur qui s'occupe
du cadre de mise en place de l'informatique à
l'espace Rasseteau, C'est évidemment pour ça
qu'on le retrouve sur Jeunes Talents à régler tous les gros
et petits problèmes des ordinateurs (dont les nôtres à la
salle de rédaction de K'eskon Atend).
Le reste du temps, il s'occupe plus de la mobilité interna-
tionale. Il a choisi ce métier car il aime partager des expé-
riences, voyager et transmettre des informations. Alors ce
qu'il fait lui convient bien : « Je suis responsable du pro-
gramme pour Europe Jeunesse en Action, c'est à dire que
j'essaie de favoriser le déplacement des jeunes en Europe
pour leurs études ou comme volontaires européens. » Le
pus dur, en fait, c'est de convaincre les jeunes à s'inscrire
et à participer aux voyages dans les pays étrangers. Dans
son travail, il nous dit qu'il y a des fois des hauts et des
bas : ce sont souvent sur des sujet où
ils sont pas d'accord... Ils sont
plus de 10 techniciens à l'es-
pace Rasseteau. Et on compte
dedans les animateurs/
animatrices mais aussi les
deux jeunes volon-
taires européens Tania et
Lenka qui sont France
jusqu'au mois de Février
prochain, qui sont un peu
là grâce à Armand. Au fait,
Armand, Il lit aussi beau-
coup K'eskon Attend....
Cynthia et Mariama
Arc-en-ciel, la radio de Jeunes Talents
Queue de cheval, sweat-shirt vert, Bastien Chatel,
22 ans est animateur à la radio «Arc-en-
ciel» (99.7). Il est là pour l'émission de ce
soir, un direct de la scène Jeunes Talents.
L'occasion pour dévoiler à notre équipe
le fonctionnement du direct. Des câbles wi
-fi aux réseaux internet du lycée Branly, «Arc-
en-ciel» passe par tous les chemins. Il a der-
rière lui cinq ans de vie active pour la radio et
l'animation « Le stress apporte beaucoup », nous
dé- voile Bastien avec assurance malgré
tout le bazar qui règne dans le
studio privé de l'Angelarde en
prévision du concert de ce
soir. C'est en effet une
transmission en direct
(décalée de trois secondes) qui va avoir lieu cette
année grâce à Bastien. Même si tout ne fonctionne
pas comme c'était prévu dans la préparation, ça
rentre vite dans l'ordre. Et pourtant, un bug inter-
net dans la matinée de vendredi dans les lycées et
collèges du Poitou-Charentes a failli tout faire plan-
ter et remettre en cause ce fameux direct.
Arc-en-Ciel, c'est une radio associative, et donc de
catégorie A. Bastien s'y occupe de tout, principale-
ment de la partie technique et de la partie en ani-
mation de radio. Son but est aussi d'aider certains
élèves du lycée Branly à faire leur émission ou à
apprendre quelques notions en enregistrement. La
radio « Arc-en-ciel » est unique. Sans aucune publi-
cité et avec beaucoup de musique: un son unique !
Noémie, Marie, Marion
A la rencontre d'un animateur de radio, et en visite dans son studio, Keskon'Attend vous déniche plein de bazar audio en direct. Rencontre derrière un micro.
Pour d'éventuels contacts :
radio86.jimido.com
13
Jeunes Talents : 4 ans, deja adulte ! Depuis 4 ans, Jeunes Talents fait découvrir des nouvelles expériences aux jeunes . Le maître
d’œuvre de l'événement, Hervé Gaschet, raconte une part de cette histoire qui croise un peu la
sienne.
S uccédant à Didier Begault, Hervé Gaschet, animateur
à la bibliothèque (où il racontait des histoires aux
scolaires depuis 1983) est devenu en 2006 le direc-
teur de l'espace Rasseteau. Il y est responsable de l'info jeu-
nesse, du pôle image et du son . C'est il y a 4 ans, que la ville
de Châtellerault a demandé à l'espace Rasseteau d'inventer
un rassemblement où les jeunes de Châtellerault et des
environs pourraient montrer à la communauté Châtellerau-
daise leurs talents. Et c'est à la foire exposition que les pre-
mier pas de « Jeunes Talents » ont commencé : c'était l'expo-
sition « Talents d'hier et d'aujourd'hui » . En fait, l'idée,
c'était aussi de parler de la jeunesse en bien et non comme
une source de problèmes.
Les nouveautés et les projets
Cette année, Jeunes Talents a mis l'accent sur la danse,
l'image et le son avec l'aide de Gong-Gong , un collectif d'ar-
tistes qui sont les amis d 'Alexandre, le technicien de l'es-
pace Rasseteau. Mais aussi avec le concours des ateliers ciné-
ma d'animation des 400 coups et celui des Petits Débrouil-
lards, association venue de Poitiers.
L'autre nouveauté, cette année, c'est la Battle qui se fait à
l'Angelarde au sein de Jeunes Talents et non à la salle omnis-
ports.
Pour les années suivantes ? Eh bien,
Jeunes Talents se verra sûrement de
loin puisqu'il est question d'habiller
les bâtiments de mapping (habillage
d'images vidéos) : l'expérience des
décors en carton habillé cette année,
ont inspiré les organisateurs.
Tout cela a l'air parfait mais derrière ça il y a
de nombreuses heure de travail et
tout n'est pas exempt de diffi-
cultés. Comme le dit Hervé
Gaschet, « il y a toujours un
doigt coincé dans la
porte » .
Louise-Sophie,
Noémie et Justine.
P lus de 450 sandwichs en 1
heure : c'est le
défi de
l'association
Street-Life
côté bu-
vette.
Fabien, trésorier
de l'association, est
là pour gérer le budget
de cette soirée.
D’ailleurs juste
pour le soir de
la battle, il a du
dépenser plus
de 500 euros
juste pour acheter les boissons. A la
fabrication des sandwichs, ils ont
été 5 personnes à travailler. Si on
enlève les 150 sandwiches avalés par
tous les organisateurs et les partici-
pants de cette soirée, il en est resté
300 à vendre : une bonne part de la
recette nécessaire pour que l’asso-
ciation puisse proposer une nou-
velle battle l'an prochain.
Maxime
A la buvette c'est pas la fete UN CONTRE LA MONTRE A LA BUVETTE
DE L'ANGELARDE
14
Miloud Kerzazi est photographe. Sa dernière expo, à l'Angelarde pour
Jeunes talents, à un but des plus simples : faire comprendre aux jeunes
que ce n'est pas parce que l'on vient d'un quartier populaire que l'on ne
peut pas réussir. Interview.
M iloud Kerzazi est aussi animateur socioculturel à la
MJ Renardières. Miloud a grandi dans un quartier
populaire de Châtellerault. La photo le passionne
beaucoup depuis son plus jeune âge mais il ne peut malheureu-
sement pas en faire son métier car le matériel est trop coûteux.
Mais si on le lui propose un travail dans la photo « pourquoi
pas ». La photo est une vocation pour lui.
Exposition
Le nom de l'expo est déjà un programme : « Nos quartiers ont
du talent ». Cette exposition a vraiment pour but d'enlever la
fausse image négative sur le quartier d'Ozon. Et c'est pourquoi,
Miloud compte bien la diffuser le plus possible sur Châtellerault.
Même si l'on grandit Rue Charles Peguy ou que l'on va au col-
lège G. Sand pour faire ses études, ce ne doit pas être un pro-
blème ! Au contraire, c'est une richesse. Plus de 40 personnalités
issues du quartier, ont partagé leur vécu et leur réussite grâce à
cette exposition pour laquelle ils se sont rencontrés. On peut
retenir de tous ces visages en noir et blanc magnifiquement
éclairé par Miloud, Djamel, par exemple, chercheur sur la leu-
cémie,Bac +8, qui a grandi rue Winston Churchil, est allé au
collège G.Sand. Et tous les autres... Ils on tous en commun la
fierté de ce quartier. Le message adressé aux jeunes « Ayez con-
fiance, L'avenir vous appartient ! » Merci Miloud.
Mégane T, Fiona L. Léa B.
Valoriser pour mieux transmettre
@k
erz
azi
C 'est dans la bonne humeur que
se déroule ces deux journées à
Jeunes Talents. Entre réunion
tupperware et rédaction d'articles, il
n'est plus question de s'ennuyer. Nous,
journalistes, avons mangé froid, poulet,
œufs mayo, sandwichs etc... pour des
repas bouclés en 5 minutes, car vite, il
faut retourner travailler ! Une vraie
ambiance de rédaction de grands jour-
naux, il paraît ! Penser à nous, à nos
efforts, à nos seulement10 minutes de
pause pour digérer les repas. Une après
midi chargée de gaieté, précipitations,
d'agitations, de trace écrite et des flashs
crépitant des appareils photos. Tous ça
avec de la bonne volonté. C'est à l'arrivé
des groupes pour les balances que les
choses ont vraiment commencé. Nos
sens de petits journalistes se sont déve-
loppés au cours de ces interviews, on
court tous après les deux appareils
photo, dans tous les sens. Les artistes
sont gentils et patients avec nous, ré-
pondent à nos questions avec plaisir et
se prêtent même au jeu des photos.
Qu'en pensent les journalistes ?
Après avoir fait un petit sondage parmi
nous, les avis sont quasiment les mêmes
« c'est une journée cool avec une bonne
ambiance même avec le stress des
profs pour le bouclage du jour-
nal » , « Même si on appréhende
de pas finir à temps, c'est une
bonne expérience »[...]
Malheureusement, France 3 est
arrivée en pleine après-midi, et a
monopolisé les groupes, nous
empêchant presque de faire notre
travail « Quand France 3 est là on
n'existe plus, se plaint un journaliste ».
Comme si notre jeune âge nous empê-
chaitde faire du bon travail. On en con-
clut que c'est une journée plutôt
agréable avec de bonnes parties de
rigolades. Quant à France 3, nous, pen-
dant qu'on fait notre boulot de journa-
listes, au moins, on n'est pas devant la
TV.
Camille P., Angélique S.
Derrière ce titre, se cache une bande de journalistes de 14-15 ans qui ont bossé pendant 15
heures pour vous offrir le journal que vous lisez actuellement (De rien!) Voici donc un
compte-rendu de notre expérience.
2 jours, 15 heures, 18 pages et 26 eleves
15
Jeunes Talents cote galeres Bras cassé, torticolis et blague du jour, Jeunes Talents a vécu pleins de mésaventures en
quatre ans. Alexandre Griffiths, technicien aux studios Rasseteau, nous raconte.
A lexandre Griffiths, musicien conseiller et technicien
de son à l'espace Rasseteau, s'occupe de l'accueil des
groupes et de l'enregistrement ce qui comprend les
réglages, le mixage, la maintenance, le câblage de micro...
Mais à Jeunes Talents, il touche un peu à tout. Comme il a la
vision globale de l'événement, de tous les besoins techniques,
il est l'interface entre la partie organisation et les techniciens
de l'Angelarde. Comme il le dit « Quand il n'y a pas de techni-
cien, ,je fais le technicien ».C'est aussi pour ça qu'il est la mé-
moire de ce qui est inavouable pendant le festival.
Blagues et anecdotes
Concernant les blagues et les anecdotes, Jeunes Talents n'en
manque pas ! Mais « dans la vraie vie, on
oublie nos erreurs » dit-il. Certaines ne
s'oublient pas et restent gravées dans
les têtes des actifs de ce festival ;
comme le bras cassé de José « le
manitou de la vidéo » ou le
torticolis du vidéaste de
Gong-Gong cette se-
maine. Il n'hésite
pas non plus à
contredire Hervé
Gachet durant la semaine
qu'occupe Jeunes Talents. « Il est à la
technique comme José à la vidéo » ou bien encore « Sans lui,
la technique, c'est comme un pantalon sans bretelles » confie
Hervé, à l'égard de son coéquipier. Il dit enfin qu'à chaque
« Jeunes Talents », il y a une « vanne » par jour. Celle de ven-
dredi était « Qu'est ce qu'un escargot ? ». Et la réponse sur-
prend un peu « Un escargot c'est une limace qui accède à la
propriété ». Ne pas oublier Nelly (dite Nelly croquettes) : elle,
c'est celle qui doit nourrir un peu tout le monde. On lui re-
prochait toujours de ne pas donner de dessert. Cette année,
grande nouveauté : non seulement, il y a des desserts mais il y
aura aussi des bonbons !
Pas de tout repos !
Pendant cette semaine, les nuits n'ont pas été
bordées que de rêves, mais plutôt d'insom-
nies. S’inquiéter à propos du nombres de
rallonges qu'il faut pour brancher,
s’inquiéter de savoir si il y
a des feuilles d'émar-
gement, tout cela a
de quoi empêcher de
dormir. En clair, les orga-
nisateurs en voient de toutes les
couleurs pour les spectateurs.
Justine V.et Louise-Sophie B.
P lus de 1000 personnes pour une battle hip-hop ! Le thème
séduit à Châtellerault. Pourquoi ? On a posé la question dans
le public d'hier soir.
Pour Camille et Victoria, c'est simple: « On aime bien sortir de
chez nous, aller à la rencontre d'artistes et parce qu'on aime bien
le breakdance. » Pour Lucie et Flavie, c'est pour retrouver une
ambiance : « Nous sommes venues l'année dernière, et comme on
a bien aimé, on a voulu y revenir. » Laurent, lui, l'a proposé à ses
enfants et a fait le « sacrifice » : « Je l'ai fait pour eux ». Il y a ceux,
aussi, qui pratiquent comme Aurélie et Margaux : « Je fais du Hip
Hop, j'aime ça... » Enfin, il y a ceux qui savent rester simples : « Je
suis là pour m'amuser. »
De 3 ans à plus de 60 ans, on peut penser que les motivations
sont diverses : pour le plus jeune, en tout cas, elle reste mysté-
rieuse. « Je sais pas le hip hop. Je sais pas ce qu'ils font... »
La rédaction
Dans le public de la battle
16
Journalistes : Charlotte Asselin, Léa Blandin, Louise-Sophie Bosch, Xavier Bourlot, Léa Bret, Lory Bruyant, Marie Amélie
Caillaud, Cynthia Coutinho, Margaux Davignon, Juliette Floucaud, Mariama Foyoh, Noémie Gillard, Marie Grelier, Nacéra Guedoudou, Marion Guillot, Fiona Lestrade, Charlotte Moreau, Brian Moreira Da Silva, Tiphaine Muller Wendling, Mélanie Pasquier, Camille Poirault, Chloé Rocher, Angélique Souty, Maxime Thimon, Mégane Tillet, Justine Vignon-Geysen, Charlotte Ville-neuve, Noémie Vincent
« Talents Caches » revient pour une 2 eme annee ! On avait déjà la rubrique l'an dernier : l'idée est de demander dans les coulisses de Jeunes Talents, quel est
le talent caché de tous ceux qui s'agitent dans l'organisation. Et à la recherche de ces talents cachés, on a
trouvé plus fou que jamais... Il n'ont pas tous osé nous raconter leurs petits travers mais il sont quand
même nombreus(e)x à avoir répondu à nos questions…
A llez, on va commencer par un jeune talent. Noémie
révèle : « Moi mon talent, c'est de faire fuir les gens
avec mon talent ». Séverine L., elle, a peine à choisir :
« Oulala, j'en ai plein ;) : je suis championne de Air Guitare,
j'arrive à faire rire les gens pas rigolo mais mon talent pas caché,
c'est la photographie ». Jacques A. prof égaré dans les coulisses
du festival, aurait un talent culinaire : « La Confiture trop cuite,
j'ai toujours peur qu’elle ne soit pas cuite. Je regarde toujours la
petite perle de la cuillère, j'aime la confiture. » Pour en finir avec
les profs, c'est Sarah G., prof d’arts plastiques qui avoue : «Mon
talent... je fais de l’origami. »
Côté « staff », c'est pas triste quand ils racontent à leur tour.
Hédy : « Mon Talent : je coupe bien le pain »
Valérie : « Mon talent : je suis une vraie chieuse et je l'assume ! »
Romain : « S'il est caché, le talent, j'en ai pas ! »
Sylvain : « Mon talent, c'est de faire du pain »
Ali : « J'aime la musique »
Alexandre : « je sais faire la pâte à crêpes et en plus sans re-
cette ! »
Harouna : « Je vis dans un monde de Bisounours »
José : Si c'est un talent caché, je vais pas te le dire sinon ça serait
plus un talent » (Après il avoue que son talent c'est la danse) »
Brandon : « Moi je sais faire des cascades en moto-cross »
Boubacar : « Moi mon Talent, c'est fumeur professionnel, mais
j'en cache un autre c'est dragueur Professionnel »...
Bon, on va s’arrêter là. Les talents avoués, ce soir, sont sur scène
et c'est heureux !
Cynthia, Marie-Amélie, Mariama
Imprimé à 1000 exemplaires à l’espace Rasseteau—27 octobre 2012; Toutes photos @k’eskon a end
Merci à tous les organisateurs pour votre disponibilité et aussi à M. Arfeuillère, Mme Grapy et Mme Lenhard
Des chatelleraudaises a Tokyo !
Lucie Jourdane, 23ans, jeune étudiante en école d'ingénieur et Sa-mantha Bastien, agée de 22ans, aussi une jeune étudiante dans une école de vidéo, sont deux jeunes filles qui ont décidé de partir à Tokyo, avec l'aide de l'espace Rasseteau, et d'autres associations à Tokyo. Elles sont parties avec comme projet de réaliser 10 vidéos, une par semaine, dans le but de montrer que même après les catas-trophes qu'il y a eu au Japon, le pays reste quand même un pays très touristique. Elles le démontrent avec leurs photos et leurs vi-déos. Celles-ci présentent la vie quotidienne au Japon, montrent que les paysages sont toujours aussi agréables à regarder. Après un tel voyage, on en ressort toujours avec la tête remplie des souvenirs merveilleux. Pour elles si le voyage était à refaire, elles y retourne-
raient sans hésiter, car pour elle le Japon a une culture, des cou-tumes totalement différentes de la nôtre. Une petite anecdote ? « Un soir, nous souhaitions aller voir un match de base-ball qui est le sport national du Japon, mais nous n'avions pas de place, et c'est là que deux japonais nous ont accostées, on se connaissait même pas et ils nous ont payé les places du match ! C'était vraiment un moment inoubliable car on ne se comprenait pas mais nous avons quand même réussi à passer un moment exceptionnel. » Toutes leurs photos et vidéos sont disponibles sur leur site : www.perlesdetokyoites.fr
Sarah Bassereau et Elisa Zindel
Deux jeunes femmes décident de partir à Tokyo pendant 10 semaines dans le but de montrer qu'elle reste une
ville accueillante et agréable bien qu'il y est eu de nombreuses catastrophes naturelles.
Elles sont à Jeunes Talents ce week-end.