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:.'
Je dedie ce livre a rna petite fille Jazrnin qui est rnon
inspiration. Je veux lui dire que je /'airne plus que tout le
rnonde et que je l'airnerais plus chaque jour pour le reste
de rna vie. J'espere que tu airneras ce livre.
Ce livre est un don a /'agence non gouvernernentale Seeds
of Knowledge, Inc pour toi de rna part.
Kennesaw State University
Le 21 Avril, 2010
•··.·.·.·.•• . . .. . . . . . : ,. . . .. . . .. ·-:~~,,.
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Les Petites Fourmis
Par Maria D. Quiroz
II eta it une fois, dans les peripheries de Ia ville de Bignona au
Senegal, un petit village ou habitaient des fourmis. Leur village etait
au pied d'un baobab. On avait !'impression que le baobab avait ses
racines en I' air. Les fourmis pouvaient manger les fruits du baobab,
mais ce n'etait pas assez pour nourrir toutle village de fourmis.
Meme si le baobab ne donnait pas assez de fruits, les fourmis
aimaient etre pres du Baobab parce qu'il offrait une certaine
protection contre le solei!. Le Baobab fournissait aussi de l'eau en
periode de secheresse. Les Fourmis pouvaient prendre l'eau de l'arbre,
car l'interieur du baobab est sature en eau.
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······.._~\ , Mais if y avait un grave probleme. II y avait des moments au
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e:e·h!aines fourmis n'avaient pas assez de nourriture specialement
quand if ne pleuvait pas. C'etait rare de trouver des fruits pendant Ia
secheresse. Cependant, if y avait d'autres fourmis qui avaient
ellement a manger qu'el/es laissaient pourrir leurs fruits. La
ituation dans le village etait mauvaise. On pouvait entendre /es
ebes fourmis pleurer parce qu'el/es avaient faim.
:• I I ( -, •
' •
-- Maman j'ai beaucoup faim. Je veux manger des papayes, dit une
petite fourmi a sa mere.
-- Je suis desolee man amour, mais nous n'ava·ns pas de fruits. Nous
avons seulement un peu de grains, repondit Ia maman fourmi avec
beaucoup de tristesse.
-- Mais nos voisins ant beaucoup de fruits. Est-ce-que ils ne peuvent
pas nous donner quelque chose a manger? Demanda Ia petite fourmi.
-- Non man amour. Malheureusement, c'est leur nourriture. lis ne
donnent rien a personne, repondit Ia maman fourmi.
Le village avait un autre probleme. Les fourmis dans le village
etaient tres ego'!'stes. Chaque fourmi travaillait seule. Quand leurs
maisons etaient detruites par Ia pluie ou par les plus grands
animaux, elles travaillaient individuellement aussi pour les
reconstruire. Un jour, les fourmis eurent une reunion ; parce que Ia
situation devenait grave, beaucoup de fourmis n'avaient plus de
maisons et les bebes fourmis et leurs parents etaient mal nourris. A
Ia reunion, il y avait une petite fourmi nommee Jamila.
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Elle etait tres intelligente et gentille. Elle s'inquietait pour son
village. Jamila ne voulait que personne dans .fe village a it faim au que
personne ne soit sans abris. Elle avait une idee magnifique. Jamila
voulait sincerement aider son village. Elle pensait que les fourmis
pouvaient recueillir plus de nourriture si elles travail/aient ensemble.
Elle leur dit a Ia reunion :
--Si nous travaillons ensemble, nous pourrons transporter plus de
nourriture pour tout le village. Je propose que nous allons chercher
des fruits ensemble sur une feuil/e pour nourrir toutle monde.
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8P'll9ut
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....... ....
Toutes les fourmis convinrent qu'elles allaient essayer Ia
proposition de Jamila parce qu'elles n'avaient rien a perdre. Les
fourmis decide rent de former des groupes pour accomplir toutes les
taches dans le village com me recueillir des fruits et fa ire des
reparations. Quelques fourmis deciderent qu'el·les chercheraient des
papayes, des noix de cocos, et d'autres fruits. Les fourmis etaient
tres surprises parce qu'elles trouvaient des melons, des mangues,
des sapotilles, des cannes a sucre et des dates aussi. Elles n'avaient
jamais trouver une telle variete d'aliments a consommer. Elles
trouvaient plus de fruits parce qu'elles travaillaient ensemble et
pouvaient couvrir plus de territoire. Quand Jamila arriva dans le
village avec toutes les fourmis, elle se rendit compte que son plan de
transporter beaucoup de fruits sur une feuille avec I' aide d'autres
fourmis avait fonctionne . •
Subitement, elle eut une autre idee. Elle pensa qu'il serait mieux si
chaque fourmi avait une specialisation. Les fourmis pensaient aussi
que peut etre, ce serait une bonne idee d'avoir des fourmis
specialisees pour reparer, pour proteger, pour recueillir, pour
transporter, et finalement pour stocker Ia nourdture. Pendant que
certaines fourmis allaient chercher Ia nourriture, d'autres restaient
au village pour reparer les maisons et proteger les mamans fourmis
et leurs bebes contre Ia pluie et contre les plus grands animaux qui
pouvaient detruire leurs maisons. Les fourmis travaillaient ensemble
pour faire des reparations quand il pleuvait ou quand les animaux
detruisaient leurs maisons et elles finissaient avec une vitesse
incroyable. Le resultat etait que tout marchait bien et tout etait plus
organise dans le village. Parce qu'elles finissaient leur travail
rapidement, elles avaient beaucoup de temps pour leurs loisirs.
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.. \\1Les fourmis vivaient dans Ia prosperite. Leur village eta it tres
. ~Jf.~;t,u parce qu'il y avait beaucoup de nourriture pour tout le monde.
. Les fourmis etaient vraiment heureuses. Elles pouvaient maintenant
' vivre sans peur de ce qu'elles mangeraient le lendemain. Elles
ouvaient remercier Jamila. Jamila etait petite, mais elle etait plus
age que les autres fourmis. Jamila savait que c'etait mieux de
ravailler ensemble que toute seule .
• • "
-- --- Au sujet de l'auteur.
Je m'appelle Maria D. Quiroz Je suis etudiante a Kennesaw en
Georgie aux Etats-Unis. •·. J'aime ecrire des livres pour enfants
en fran<;ais, parler le fran<;ais et apprendre Ia culture francophone. J'aime aussi jouer au football et
ecouter musique.
Ce livre est le resultat d'un projet culture! dans mon cours de litteratu
fran<;aise et francophone avec le professeur Lucie Viakinnou-Brinson.
Ce projet a ete realise avec le soutien de CETL, Kennesaw State University,
Kennesaw, Georgie.