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Taï-JitsuKaraté
LEERS
www.karate-leers.fr
Enfants - Taï-Jitsu Baby 4 et 5 ans - Taï-Jitsu Enfants de 6 à 8 ans - Taï-Jitsu Ados de 9 à 13 ans
Adultes - Taï-Jitsu Adultes à partir de 14 ans - Taï-Jitsu Traditionnel à partir de 35-40 ans - Body Karaté pour les femmes à partir de 12 ans
Art martial d’auto-défense : atémis, clés articulaires et projections
Livret d’accueil
Saison 2011-‐2012
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Ce que vous trouverez dans ce livret : 1. Le club.......................................................................................................................................................................... 3
Une association de bénévoles ..................................................................................................................................... 3
L’organisation des cours .............................................................................................................................................. 4
La philosophie des cours à Leers ................................................................................................................................. 5
Organigramme technique de la section Karaté Taï-‐Jitsu du Leers Omnisports. Saison 2011 – 2012 ......................... 6
Le Taï-‐Jitsu : un peu d’histoire ..................................................................................................................................... 7
2. L’organisation pédagogique ...................................................................................................................................... 10
L’entraînement : les différentes phases lors d’une saison sportive ......................................................................... 10
Phase 1 : de la rentrée à la Toussaint .................................................................................................................... 10
Phase 2 : de la Toussaint à Noël ............................................................................................................................ 10
Phase 3 : de Noël aux vacances de Pâques............................................................................................................ 11
Phase 4 : des vacances de Pâques à la fin de l’année............................................................................................ 11
Les adultes : à partir de 14 ans .................................................................................................................................. 12
L’organisation des cours adultes ........................................................................................................................... 12
Le programme du passage de grades .................................................................................................................... 13
Les ados : de 10 à 13 ans ........................................................................................................................................... 15
L’organisation type des cours ados ....................................................................................................................... 15
Le programme du passage de grades .................................................................................................................... 15
Les compétitions.................................................................................................................................................... 15
Les enfants : de 6 à 9 ans........................................................................................................................................... 16
L’organisation type des cours enfants ................................................................................................................... 16
Le programme du passage de grades .................................................................................................................... 16
Les babies : 4 et 5 ans ................................................................................................................................................ 17
Le Body-‐Karaté........................................................................................................................................................... 18
Taï-‐Jitsu Sportif et Taï-‐Jitsu Traditionnel ................................................................................................................... 18
3. Le calendrier de la saison........................................................................................................................................... 19
En résumé : .................................................................................................................................................................... 20
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1. Le club
Une association de bénévoles En vous inscrivant au Karaté Taï-‐Jitsu du Leers Omnisports, vous avez intégré une association sportive composée de bénévoles, créée en 1987 par Francis Lemaire, ceinture noire de Taï-‐Jitsu et Educateur Sportif, et présidée aujourd'hui par Nathalie Grenier (succédant ainsi à Virginie Legrand). Aux côtés de Nathalie, Laurence Dillies assure la fonction de vice-‐présidente, Samuel Dombray la fonction de Trésorier et Régis Vandenbosch celle de Secrétaire. Depuis 2006, Fabrice Caudron, ceinture noire 3ème dan, assure les cours, assisté de plusieurs ceintures noires (voir l’organigramme technique). L’association comptait près de 90 adhérents lors de la saison 2009-‐2010 et 126 lors de la saison 2010-‐2012. Chaque année, l’association organise différents événements. Nous participons également aux différentes manifestations de la commune. Si vous voulez en savoir plus, rendez-‐vous sur le site du club : www.karate-‐leers.fr Le Bureau :
Présidente : Nathalie Grenier
Vice-‐Présidente : Laurence Dillies
Trésorier : Samuel Dombray
Secrétaire : Régis Vandenbosch
Si vous souhaitez vous investir dans l’administration et la gestion du club ou simplement aider un peu, n’hésitez pas à vous rapprocher de Nathalie ! Notre association ne vit que grâce à ses bénévoles !
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L’organisation des cours
Retenez bien vos horaires d’entraînement !
Tous les cours sont donnés par des instructeurs diplômés exerçant à titre bénévole.
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La philosophie des cours à Leers Derrière une pratique sportive et un club se cachent une philosophie particulière. Voici, en résumé, ce que vous pouvez espérer trouver en vous inscrivant à Leers.
Taï-Jitsu
Sport Art martial Self-défense
Loisir FormeSanté Compétition Grades Spiritualité Défense Technique
Ambiance pendant les cours,recontres, pots de l’ami-tié,démonstra-tions...
Echauffements physiques,étirements actifs, assou-plissements,musculation de
Randori,participations aux différentes coupes,compéts techni-ques de Taï,compéts combat de karaté jutsu...
Passages de grades en club puis hauts gra-des,progression pensée sur le long terme...
Lectures, re-cherche d’in-formations, échanges et
Recherche de la perfection technique al-
et esthétique martiale, straté-gie de défense, apprentissage du combat...
Apprentissage des techniques
-ces, intégration de techniques venant d’autres styles, debout et au sol...
DétentePlaisir
Conditionphysique personnel
Reconnais-sance
Recherchepersonnelle en soi immédiate
Type de pratique
Contenu de la
pratique
Finalité de la
pratique
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Organigramme technique de la section Karaté Taï-Jitsu du Leers Omnisports.
Saison 2011 – 2012 Fabrice Caudron Ceinture noire 3ème dan, instructeur fédéral, assure la direction technique des différents cours dispensés au sein de la section.
Régis Vandenbosch, ceinture noire 2ème dan
Arnaud Martin, ceinture noire 2ème dan, instructeur fédéral
Julien Pérun, ceinture noire 1er dan, instructeur fédéral
Samuel Dombray, ceinture noire 1er dan, instructeur fédéral
Nathalie Grenier, ceinture noire 1er dan, diplôme d’instructeur fédéral en cours
Tony Grenier, ceinture noire 1er dan, diplôme d’instructeur fédéral en cours
Les autres ceintures noires du club peuvent également être amenées à assister les enseignants pendant les cours. Pour en savoir plus sur vos enseignants, rendez-‐vous sur le site internet du club.
Photo : démonstration des ceintures noires avec le club de Sailly sur la Lys
lors du Forum des Associations de Leers 2009
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Le Taï-Jitsu : un peu d’histoire Tout pratiquant d’art martial finit par se demander, au bout de quelques mois ou de quelques années, « mais d’où vient donc cet art martial qui me fait transpirer trois fois par semaine ? ». Quand on me pose cette question en dehors des tatamis, à l’issue d’un entraînement ou lors des pots de fin de cours au club je réponds systématiquement la même chose : « C’est un art martial d’origine japonaise, un mélange de Karaté, de Judo et d’Aïkido mais dont la méthode d’enseignement a été repensée pour être adaptée au contexte français. Par contre si tu veux en savoir plus, les choses sont un peu plus compliquées et là j’ai vraiment pas le temps. » L'écrit c’est fait pour ça, prenons donc le temps, armez-‐vous d’un stylo pour bien tout retenir (ça m’évitera de répéter lors du prochain entraînement) et d’un peu de patience… En guise de préambule, les sources : vous trouverez beaucoup de choses intéressantes sur Wikipédia, le site du club de Maubeuge, les livres de Roland Hernaez, Hiroo Mochizuki, Roland Habersetzer ou encore Jim Alcheik. Commençons par lever une ambiguïté : dans sa forme originelle le Taï-‐Jitsu n’a rien à voir avec le Karaté. Pour simplifier, nous sommes souvent amenés à dire que le Taï-‐Jitsu, c’est un style de Karaté, dans sa partie self-‐défense. C’est vrai pour sa pratique actuelle au sein de la Fédération Française de Karaté. D’un point de vue historique, c’est faux. Le Moyen-‐âge Depuis peu, il semble y avoir un accord : on retrouve les origines du Taï-‐Jitsu en plein Japon moyen âgeux, celui des samouraïs et des multiples écoles d’arts martiaux dont le nom dépendait surtout de la famille qui l’enseignait. Il s’agissait donc d’une discipline martiale pratiquée à mains nues, cousine du Ju Jitsu et de l’Aiki Jitsu notamment. Mais une parmi une multitude d’autres disciplines que devait appréhender chaque samouraï. D’emblée on comprend que le Taï-‐Jitsu n’a rien à voir avec le Karaté : quand le Taï-‐Jitsu était pratiqué sur l’île principale du Japon (Honshu) par les élites de l’époque (les samouraïs), le Karaté (et surtout le Kobudo) était pratiqué sur une petite île du Sud du Japon (Okinawa) par des paysans qui n’avaient pas de droit de porter des armes. Rien à voir donc… Sauf si on s’intéresse à l’histoire contemporaine du Taï-‐Jitsu où les disciplines se rapprochent. Et c’est bien cette période qui nous intéresse non seulement pour comprendre ce qu’est le Taï-‐Jitsu mais aussi parce que les conditions sont très différentes : quoi de commun entre un pratiquant d’aujourd’hui, aussi rigoureux et assidu soit-‐il, et un samouraï entraîné à vivre dans des conditions particulièrement difficiles, apprenant à décapiter un adversaire avec son sabre avant même de savoir marcher (ok j’exagère un peu), habitué à guerroyer toute l’année (du moins à partir du mois de mars et jusqu’au début de l’hiver), heureux de mourir (cf. le « Seppuku », ou « Hara Kiri ») et dont la constitution physique était infiniment plus robuste que la nôtre. Je ne vous parle pas non plus de ces karatékas d’Okinawa, tous paysans ou pêcheurs, habitués à vivre dans des conditions pour le moins spartiates et pratiquant des exercices physiques à longueur de journée sous un climat particulièrement difficile. Des dizaines de coups de poing dans un tronc d’arbre étaient pour eux un simple petit entraînement (cf. tous les documents d’archive publiés notamment par Me Kenji Tokitsu) quand un coup un peu trop fortement porté sur un sac de frappes nous laisse plusieurs jours de douleurs… Le tout dans une société qui autorisait parfois le pratiquant à s’isoler plusieurs années dans les montagnes pour méditer. Comment se comparer à ces Hommes ? Retour au XXème siècle. Le Taï-‐Jitsu moderne Pour le Taï-‐Jitsu moderne tout commence vraisemblablement en 1957 lorsqu’un Français amateur d’arts martiaux, Jim Alcheik, proposa une nouvelle discipline axée sur l’autodéfense, ce qui deviendra le Taï-‐Jitsu. Il venait de suivre pendant plusieurs années, au Japon, les cours de Minoru Mochizuki, lequel fut (attention tenez-‐vous bien) : 10ème dan d’aïkido, 9ème dan de jujitsu, 8ème dan de iaido, de judo et de kobudo et enfin 5ème dan de kendo, de karaté et de jo-‐jutsu. C’est l’un des élèves directs de Jigoro Kano (fondateur du Judo), de Morihei Ueshiba (fondateur de
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l’Aïkido) et de Gichin Funakoshi (fondateur du Karaté Shotokan). De là vient l’idée que le Taï-‐Jitsu est un mélange de Karaté, Aïkido et Judo, affirmation à la fois vraie et fausse, vous l’aurez compris.
Jim Alcheik Jim Alcheik décida d’importer un « mélange » des disciplines enseignées par Mochizuki dans son Dojo du Yoseikan sous le nom de Taï-‐Jitsu, avec le soutien de ce dernier, qui envoya même son fils en Europe (Hiroo, aujourd’hui 9ème dan) la même année. En 1958, Jim Alcheik crée la Fédération Française d’Aïkido, de Kendo et de Taï-‐Jitsu (FFAKTJ). Avant de poursuivre, notez que Hiroo Mochizuki est aujourd’hui le représentant et l’inventeur de l’école Yoseikan (Yoseikan Budo), très proche finalement du Taï-‐Jitsu, pour la simple et bonne raison qu’au départ le Taï-‐Jitsu est quasiment la version française de ce qui se pratiquait au Dojo Yoseikan !
Minoru Mochizuki En 1962, Jim Alcheik meurt pendant la guerre d’Algérie à l’âge de 31 ans. Il était 3ème dan de Judo, 4ème dan d’Aïkido, 2ème dan de Karaté, 2ème dan de Kendo et 2ème dan d’Iaï-‐Jitsu (encore le mélange). C’était un des grands précurseurs des arts martiaux en France, à la manière d’un Henry Plée ou d’un Roland Habersetzer pour le Karaté, mort trop tôt. Ses élèves prennent la suite avec pas mal de dissensions, nous en resterons donc à la branche qui a donné naissance à ce que nous pratiquons aujourd’hui tout en considérant que nous aurions pu tout aussi bien pratiquer de la même façon ou presque le Yoseikan Budo ou l’Aïkido-‐jiu-‐jitsu. La nouvelle école se développe, au point de créer en 1972, sous la direction de Roland Hernaez, la Fédération Française de Taï-‐Jitsu. Mais cette volonté de développement se trouve confrontée à une réalité française : pour pouvoir enseigner il faut des diplômes, et pour avoir des diplômes (d’Etat) il faut pouvoir organiser des formations et les délivrer… ce qui n’est reconnu qu’aux Fédérations délégataires, dont la fameuse Fédération Française de Karaté. En 1977, le protocole d’accord est signé. La première Coupe de France aura lieu en 1981. Les choses se structurent mais elles se fissurent aussi entre les pratiquants les plus gradés. En 1983, c’est Daniel Dubois qui décide de faire scission et de créer sa propre tendance avec le soutien de la FFKAMA. En 1985 la « branche Hernaez » décide de quitter la FFKAMA (en conflit avec « la branche Dubois » qui était aussi la nôtre jusqu’à récemment…) pour se rapprocher de la Fédération Française de Judo qui souhaite relancer le Ju-‐Jitsu qu’elle étouffait jusque-‐là. La FFJDA y voit là matière à renforcer les clubs d’où partent tous les pratiquants adultes. Seul le Judo axé sur la compétition comptait jusqu’alors. C’est un échec (la fédé de Judo, contrairement à la fédé de Karaté, est particulièrement homogène dans sa pratique et donc très peu ouverte aux innovations) et la « branche Hernaez » revient à la
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FFKAMA, sous le nom de Nihon Taï-‐Jitsu (Taï-‐Jitsu « authentiquement » japonais, affichant un lien fort avec le Japon et plus respectueux des pratiques originelles quand le Taï-‐Jitsu « branche Dubois » se rapproche de plus en plus du Karaté). Au début des années 2000, le Taï-‐Jitsu connaît une nouvelle scission avec la création du Taï-‐Jitsu Do par Daniel Dubois, qui quitte la FFKAMA pour la FEKAMT (Fédération Européenne de Karaté et Arts Martiaux Traditionnels). Les causes en restent obscures mais la question de l’argent (l’utilisation de vos licences) est souvent une cause de discordes… Entre temps, certains gradés tentent des rapprochements au travers du Taï-‐Jitsu Ryu, c’est un échec. Je vous avais prévenu l’histoire est compliquée… Ce qu’il faut retenir de tout ça ? Que le Taï-‐Jitsu est multiforme et qu’il est cousin de beaucoup d’autres disciplines. Celles-‐ci ne diffèrent que par les choix qui ont été faits par les plus hauts gradés. Le fond reste très proche au final. Cela fait de lui une pratique martiale bien plus répandue que ses effectifs actuels (près de 5000 adhérents à la FFKDA) ne le laissent penser ! Si vous cumulez les différentes écoles, vous arriverez facilement à dénombrer plus de 20 000 pratiquants en France. Pour finir, une question subsidiaire : c’est quoi le Taï-‐Jitsu ?
Fabrice Caudron
Le logo officiel du Taï-‐Jitsu
Le logo officiel de la Fédération Française de Karaté
Si vous voulez approfondir les techniques de Taï-‐Jitsu, voici quelques conseils de lecture : • Bruno Hoffer et Michel Vignon, Le grand livre du Taï-‐Jitsu, Editions De Vecchi • Daniel Dubois, L’essentiel du Taï-‐Jitsu Do, Editions Chiron • Daniel Dubois, Le Taï-‐Jitsu Do pour tous, femmes et seniors, Editions Chiron • Roland Hernaez, Le Nihon Taï-‐Jitsu, Budo Editions • Voir aussi un article sur l’histoire du Tai Jitsu sur le site internet du club
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2. L’organisation pédagogique
L’entraînement : les différentes phases lors d’une saison sportive
Photo : stretching (étirements) de fin de cours.
Phase 1 : de la rentrée à la Toussaint Préparation physique générale et découverte/rappels techniques Objectifs : Développer une musculature et des propriétés physiques nécessaires à la pratique du Taï-‐Jitsu. Apprentissage/rappel des mouvements de base du Taï-‐Jitsu (mise en route). Concrètement : Beaucoup de travail physique axé sur un travail en résistance. Apprentissage ou rappel des mouvements de base (coups de poing, pied, clés, projections) Le contenu des cours est, la plupart du temps, le même pour les débutants et les confirmés, c'est une mise en route pour préparer l'année sportive.
Phase 2 : de la Toussaint à Noël Préparation physique spécifique et mise en contexte des bases Objectifs : Affiner la préparation physique vers plus de tonicité et d'explosivité. Mettre en contexte les mouvements de base (techniques). Concrètement : Travail physique axé sur l’explosivité et la tonicité (fréquences et répétitions élevées). Les mouvements de base sont placés dans un contexte de défense plus réaliste (techniques de défense pour les débutants et les confirmés + mises en situation de combat pour les confirmés). Pédagogie différenciée en fonction du niveau.
Photo : juste avant les vacances de Noël, les adhérents réalisent une démonstration devant familles et amis.
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Phase 3 : de Noël aux vacances de Pâques Dominante technique Objectifs : Maintenir le potentiel physique. Développer les capacités techniques. Concrètement : Allègement des échauffements mais augmentation des difficultés techniques et mises en situation de combat plus fréquentes (complexification des techniques + mises en situation de combat ; mais à chaque fois deux niveaux d’apprentissage : débutants, confirmés).
Photo : les « circuits » ont pour but de faire progresser le pratiquant en le soumettant à différents stimuli.
Phase 4 : des vacances de Pâques à la fin de l’année Synthèse : retour sur le physique et appropriation des techniques Objectifs : Accroître l’intensité physique afin de limiter « l’impact » des grandes vacances. Appropriation des techniques acquises depuis le début de saison (assimilation des mouvements). Concrètement : Les échauffements sont plus intenses et retour sur les techniques déjà vues en phases 2 et 3 afin d’en faire des automatismes. En toute fin de saison, accent sur le côté ludique et détente + passage de grades.
Photos : et comme on ne fait pas que du Taï, voici les participants aux parcours du cœur 2009 et au tournoi de volley
des fêtes du Moulin 2010.
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Les adultes : à partir de 14 ans
Photo : un mawashi geri de Régis avec son partenaire, Samuel.
L’organisation des cours adultes La répartition des temps est approximative. Par exemple, en début de saison, la partie échauffement et préparation est plus importante. Durée : 1h30. Salut (3 min)
Rituel de début de cours. Echauffement (15 min)
Préparation physique générale commune à tous les entraînements. L'échauffement comporte 3 phases : cardio-‐vasculaire, articulaire et musculaire.
Préparation spécifique (10 min) En fonction du thème de la séance. Exemple : musculation des bras si travail des coups de poing.
Kihon (10 min) Exercice technique dans le vide, non obligatoire (dans ce cas, les 10 min intègre la partie thématique).
Thème de la séance (40 min) Exercices spécifiques au thème de la séance, exemples : les déplacements, les esquives, les atémis des membres supérieurs, combat au sol etc.
Retour au calme (10 min) Exercices respiratoires, relaxation et étirements
Salut (2 min) Rituel de fin de cours.
Photo : une clé articulaire de Fabrice sur Régis
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Objectifs du passage de grades
• Partie 1 : évaluer l’acquisition
des formes de corps du Taï-
Jitsu (alliant souplesse et
rigidité)
• Partie 2 : évaluer la capacité à
l’auto-défense
• Partie 3 : évaluer la capacité
physique à combattre
Le programme du passage de grades Partie 1 : tronc commun karaté jutsu
• Kihon (la difficulté du kihon dépend du niveau) • Kihon ippon kumite (défense contre les 5 attaques codifiées) • Kata(s) (1, 2 et 3 selon le niveau)
Partie 2 : spécifique Taï-‐Jitsu
• Kata (fonction du niveau) • Techniques de défense (avant, arrière, latéral, au sol, avec et
sans armes) Jaune : 8 techniques imposées par le jury Orange : 12 ; Vert : 15 ; Bleu : 20 ; Marron : 25
• Randori (partenaire imposé par le jury) Jaune, orange : à 2 (1 min 30) Vert, bleu, Marron : à 2 (1 min 30) et à 3 (2 min)
Partie 3 : combat et aptitude physique
• Sauts (sur place, avant arrière, côté etc.) Jaune : 3 min ; Orange : 4 min ; Vert : 5 min ; Bleu : 6 min ; Marron : 8 min
• Répulsions au sol (pompes) : la position doit être parfaite, pieds joints ou légèrement écartés à l’initiative du candidat. Le candidat choisi un rythme qu’il gardera jusqu’au bout. Pompes sur les genoux possibles pour les femmes. Jaune : 15 répétitions (30 s Maxi) ; Orange : 20 (40 s Maxi) ; Vert : 25 (45 s Maxi) Bleu : 30 (50 s Maxi) ; Marron : 40 (1 min Maxi)
• Flexions jambes (squatts) : jugé sur son rythme et son aisance. Jaune : 15 répétitions (35 s Maxi) ; Orange : 20 (40 s Maxi) ; Vert : 25 (45 s Maxi) Bleu : 30 (50 s Maxi) ; Marron : 40 (1 min Maxi)
• Abdominaux (type crunch) : Jaune : 20 répétitions (35 s Maxi) ; Orange : 30 (45 s Maxi) ; Vert : 40 (55 s Maxi) Bleu : 50 (1 min Maxi) ; Marron : 2 X 50 (1 min Maxi à chaque fois – Récup : 30 s)
• Percussions sur cibles : le candidat sera sollicité par stimuli visuels (positions des cibles) et sera jugé d’après les critères suivants : précision des techniques, équilibre et stabilité, aisance des déplacements, puissance et vitesse d’exécution, bonne attitude corporelle, détermination. Poings : 45 secondes Pieds : 45 secondes Poings / pieds : 1 min
• Kumite : combat souple pied/poing. Le but n’est pas la victoire mais la démonstration technique. Contrôle des coups. Durée : 1 min 30.
• Combat au sol : le but n’est pas la victoire mais la démonstration technique. Chaque candidat doit pouvoir « passer » des clés et des immobilisations simultanément. Durée : 1 min 30.
Le passage de grade se déroule sur 3 séances et chaque adhérent passe devant un jury différent en fonction de l’atelier. Protections (coquille) obligatoires.
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Les ceintures adultes décernées au club :
Blanche Jaune Orange Verte Bleue Marron
Les grades en Karaté suivent la progression dite « Kawaishi », inventée par l’initiateur du Judo en Europe. Explications (la symbolique des couleurs) : Le blanc : symbole de la pureté, de l’innocence et de la candeur. Le jaune : couleur du soleil, premier pas vers la lumière. Orange : le feu, la vitalité. Vert : la nature, la végétation, la vie. Bleu : l’eau qui permet la vie, le ciel. Marron : la terre, l’ancrage. Au-‐delà : A partir de l’obtention de la ceinture marron dans un club, les grades de ceinture noire se passent aux niveaux régional et national. Le 10ème dan constitue le grade le plus élevé en France. Au sein de notre Fédération (la seule reconnue par le Ministère de la Jeunesse et des Sports) ; il n’y a pas de 10ème dan, à l’exception de Henry Plée reconnu au Japon mais pas –encore-‐ en France, on dénombre par contre quatre 9ème dans, 19 8ème dan et… un bon millier de 3ème dan (et plus de 10 000 1er dan). Explications :
Grade A quoi correspond le niveau en Taï-‐Jitsu ? Niveau
Ceinture noire 1ère dan Stade de la restitution technique. On applique aussi rigoureusement que possible ce qu’on a appris jusque là en club.
Ceinture noire 2ème dan Stade de la latéralisation. On est capable de réaliser les mêmes techniques à droite comme à gauche.
Avancé
Ceinture noire 3ème dan Stade de la créativité technique. On est capable d’inventer des techniques réalistes. Dernier stade où la dimension physique reste importante.
Ceinture noire 4ème dan Stade de l’autonomie technique. On est capable d’inventer et d’initier une approche autonome de l’art martial et de justifier son approche. La technique prime sur le physique.
Ceinture noire 5ème dan Stade de la maîtrise technique.
Expertise
6ème dan et au-‐delà Au-‐delà de la qualité reconnue du pratiquant et de la maîtrise technique, l’obtention du grade dépend aussi d’autres facteurs : nombre de ceintures noires formées, de titres obtenus par des élèves, apport du pratiquant à la discipline, exemplarité de la pratique, capacité de réflexion sur l’art martial, etc. Autrement dit, c’est ici la dimension « morale » et la contribution sociale du pratiquant qui est ici recherchée.
Maîtrise
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Les ados : de 10 à 13 ans
L’organisation type des cours ados La répartition des temps est approximative. Par exemple, en début de saison, la partie échauffement et préparation est un peu plus importante. Durée : 1h. Salut (3 min)
Rituel de début de cours Echauffement (10 min)
Préparation physique générale commune à tous les entraînements. L'échauffement comporte 3 phases : cardio-‐vasculaire, articulaire et musculaire.
Préparation spécifique (5 min) En fonction du thème de la séance.
Kihon (5 min) Exercice technique dans le vide, non obligatoire (dans ce cas, les 5 min intègre la partie thématique).
Thème de la séance (25 min) Exercices spécifiques au thème de la séance, exemples : les déplacements, les esquives, les atémis des membres supérieurs etc.
Kata, randori ou combat (5 min) Presque à chaque séance, on revient sur un kata de Taï-‐Jitsu ou 5 min de combat souple ou de randori.
Retour au calme (5 min) Exercices respiratoires, relaxation et étirements
Salut (2 min) Rituel de fin de cours
Le programme du passage de grades Il s’agit d’une mise en application de ce qui effectué régulièrement lors des cours. Le passage de grades se déroule sur 3 séances au mois de juin. 1. Echauffement
2. Kata(s)
3. Kihon
4. Combat pieds / poings
5. Techniques de défense
6. Epreuves physiques (sauts, pompes, abdos)
7. Percussion sur cibles
Pour passer le grade supérieur, il faut réussir au moins 4 épreuves sur 7. Les grades : ceinture blanche, jaune, jaune-‐orange, orange, orange-‐verte, verte, verte-‐bleue, bleue.
Les compétitions A partir du cours « ados », il est possible de participer aux compétitions. Le cours du dimanche matin est ouvert à tout le monde (de 11h à 12h). La participation aux compétitions interclubs est ouverte à tous et facultative. En revanche pour participer aux deux compétitions régionales, il faut :
-‐ Au moins deux licences sportives, -‐ Passer les tests internes dont le contenu est précisé lors des cours du dimanche matin.
En terminant dans les 5 premiers d’une coupe régionale, on est qualifié pour la Coupe de France qui se déroulera à Alençon les samedi 7 et dimanche 8 avril. Le départ se fera collectivement, le vendredi 6 avril.
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Les enfants : de 6 à 9 ans
L’organisation type des cours enfants La répartition des temps est approximative. Durée : 45 min. Salut (3 min)
Rituel de début de cours Echauffement (10 min)
Préparation physique générale commune à tous les entraînements. L'échauffement comporte 3 phases : cardio-‐vasculaire, articulaire et musculaire.
Thème de la séance (25 min) Exercices spécifiques au thème de la séance, exemples : psychomotricité, repérage spatial, contact corporel avec partenaire, circuit pied/poing, circuit roulades…
Retour au calme (5 min) Jeux pédagogiques, exercices respiratoires, relaxation et étirements
Salut (2 min) Rituel de fin de cours
Le programme du passage de grades Il s’agit d’une mise en application de ce qui effectué régulièrement lors des cours. Le passage de grades se déroule sur 2 séances au mois de juin. 1. Echauffement 2. Kata 3. Roulades et chutes 4. Kihon 5. Techniques de défense (3) 6. Démonstration A chaque épreuve réussie, l’enfant reçoit un « dan » supplémentaire. L’obtention des 6 épreuves permet de passer à la ceinture supérieure. Exemple : Un enfant débute avec la ceinture blanche. S’il réussit 4 épreuves, il obtient 4 dans et deviendra donc « ceinture blanche 4 dans ». S’il réussit toutes les épreuves, il obtient directement la ceinture jaune. Les enfants ne participent pas aux compétitions.
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Les babies : 4 et 5 ans
La pratique du sport est différente à 4 ou 15 ans. Pour les 4 et 5 ans, le sport doit comporter une part importante de jeux car ils ont avant tout besoin d'extérioriser leur énergie. Ainsi tout au long de l'année votre enfant découvrira le karaté à travers diverses activités ludiques et travaillera : -‐ son équilibre -‐ son adresse -‐ ses déplacements -‐ le contrôle de ses gestes -‐ le travail de latéralisation (non pas un apprentissage gauche droite mais la découverte des habilités asymétriques) Le baby Karaté est une activité sportive où l'enfant tout en s'amusant améliore ses aptitudes, reste en forme et pratique une activité où il se sent bien et valorisé. Le cours a lieu le mercredi de 9 h à 9 h 45, durée adaptée à l'enfant et encadré par deux ceintures noires, et se termine par un encas. Afin de ne pas perturber l'enfant dans sa progression, le cours Baby Karaté s'articule en cinq temps, comme le cours enfants : -‐ le salut -‐ l'échauffement -‐ la technique -‐ les jeux de détente et le retour au calme -‐ le salut. L'objectif principal de l'année est la découverte et un 1er pas vers l'apprentissage du 1er kata (enchaînement de mouvements dans le vide représentant un combat imaginaire) par la découverte des 3 positions de base (fudo-‐daschi, kokutsu-‐daschi et zenkutsu-‐daschi), l'apprentissage des chutes, le travail des coups de pied et coups de poing sur cibles (pattes d'ours et paos) et la découverte des saisies. Il n'y a pas de grades dans le baby karaté mais un bracelet pour le confirmé (après une année de pratique) si réinscription en baby karaté ou l'obtention d'un dan si réinscription en catégorie enfants.
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Le Body-Karaté Tous niveaux – Mardi de 18h30 à 19h30 et dimanche de 10h à 11.
Objectifs :
• Améliorer la condition physique • Permettre un renforcement musculaire • Développe la coordination, la psychomotricité et la perception du corps dans l’espace • Accroître la tonicité et la souplesse du muscle
Matériel obligatoire : Pantalon de jogging. T-‐shirt du club offert à l’inscription. Structuration type d’un cours : Le cours dure 1 heure, en musique.
1. Echauffement ostéo-‐articulaire et cardio-‐vasculaire, étirements dynamiques – 10 min 2. Thème de la séance – 40 min
débute par un travail de poings simple enchainements de poings travail de jambes simple travail de blocages enchainement de poings et de jambes enchainement final reprenant les enchainements précédents
3. Renforcement postural (gainage) – 5 min 4. Etirements et retour au calme – 5 min
Taï-Jitsu Sportif et Taï-Jitsu Traditionnel Le dojo est ouvert tous les dimanches matins pour la préparation aux grades, compétitions, mais aussi aux adhérents du cours de Taï-‐Jitsu Traditionnel, de 11h à 12h30. Les compétitions sont ouvertes à tous les adhérents à partir de la deuxième année de pratique. Le Taï-‐Jitsu compte deux compétitions régionales par an : la première est individuelle, la seconde, par équipe. Les 5 premiers de chaque catégorie sont qualifiés pour la Coupe de France qui se déroule systématiquement lors du WE de Pâques. Attention : la qualification lors des coupes régionales rend obligatoire la participation à la Coupe de France. En plus des compétitions régionales, il peut y avoir des compétitions interclubs facultatives. Les compétitions inter-‐styles sont également ouvertes aux pratiquants de Taï-‐Jitsu : les coupes de Karaté Jutsu ou de Karaté Contact par exemple dont une préparation spécifique est assurée le dimanche matin. Pour les compétitions les protections sont obligatoires. Pour plus de détail, voir avec les enseignants.
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3. Le calendrier de la saison
Photo : les participants à la démonstration de Noël 2009
En plus des cours, le club organise des rencontres amicales avec autres clubs de la ligue Flandres Artois pour faire vivre la discipline et ainsi offrir à chacun des activités et stages complémentaires aux cours. Les mots d’ordre : détente et convivialité. Nous participons aussi à des démonstrations dans différentes villes (Leers, Sailly-‐sur-‐la-‐Lys, Mouscron) de même qu’à des stages d’arts martiaux d’autres styles.
Un stage familial à Saint André au mois de Juin 2011
Les principales dates de la saison sont disponibles sur le site du club : www.karate-‐leers.fr. En cas de changement, vous serez informé(e) au club (cf. le tableau d’affichage) et sur le site Internet (www.karate-‐leers.fr). Nous avons également créé un groupe Facebook pour les informations de dernière minute. En attendant les dates définitives publiées en septembre, vous pouvez d’ores et déjà réserver :
-‐ Le 1er week-‐end de décembre pour le gouter de la Saint-‐Nicolas, -‐ Le vendredi 16 décembre pour la démonstration de Noël, -‐ Deux week-‐ends dans l’année pour les compétitions (en général en janvier et février) de même que le week-‐end de
Pâques pour ceux qui sont qualifiés en Coupe de France, -‐ Un week-‐end du mois de mai pour l’événement de fin d’année, -‐ Le dernier jour de l’année scolaire pour l’AG du club au cours de laquelle sont remis les nouveaux grades.
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En résumé :
Pour vous tenir informés régulièrement, il y a aussi la gazette de Yoshi, le journal du club, mais surtout :
Consultez régulièrement le tableau d’affichage !
Et pour suivre l’actualité de la saison et garder quelques souvenirs (photos et vidéos), rendez-‐vous sur le site internet du club :
www.karate-‐leers.fr