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Dans ce numéro

Éditorial

Un rapport officiel qui intéresse le

Noyer Doré

Évènements du quartier

Des écoles ouvertes au monde

La propreté s’améliore mais reste un

combat quotidien

Réponses du quizz déchets VSGP

Connaissez-vous le PIMM’S ?

Habitat et concertation

Initiative des habitants : création d’

une bibliothèque en Guinée-Conakry

Le Taekwondo au Noyer Doré et au-

tres nouvelles

Le Saviez-vous ?

JOURNAL DU NOYER DORÉ

Conseil Citoyen du Noyer Doré N°8 – mai 2019

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ÉDITORIAL

Huitième numéro du journal de quartier du Noyer Doré.  

Vous êtes de plus en plus nombreux à nous exprimer vos encouragements et la rédac‐tion vous en remercie ! Pour l’anecdote, votre journal a été réclamé par des anciens an‐toniens qui se sont  installés dans  les Landes…On ne s’éloigne pas du Noyer Doré sans nostalgie. Nous en profitons pour les saluer. 

Avez‐vous  remarqué mais  le huit est un  chiffre étrange…Tracez‐le  sur une vitre em‐buée ou du sable fin et il apparaît alors comme sorte de boucle infinie. Un passage obli‐gé vers son centre…c’est l’exercice auquel se livre ce huitième numéro de votre journal. 

Nous commençons notre boucle par un éclairage sur le rôle incontournable des ami‐cales de  locataires…Saviez‐vous que ces organisations de concertation avec  le bailleur siègent au  conseil d’administration ? qu’elles peuvent négocier  les augmentations de loyers ? Nous vous rappelons le cadre de leur action. 

…nous poursuivons notre périple dans les rues de notre quartier où la chasse aux pa‐piers gras sera bientôt ouverte. Nous pourrons toutes et tous le faire le samedi 15 juin dans l’après‐midi lors de la troisième journée de la propreté citoyenne. Faisons à nou‐veau  la preuve que notre quartier est exemplaire sur ce sujet.  Il est, d’ailleurs,  le seul quartier à le faire dans notre Ville. 

….et notre tour nous amène à rendre au hommage à tous ces habitants formidables. Certains ont cédé à  leurs âmes de comédiens pour mettre en scène, avec  le concours du Centre social et culturel, une comédie carnavalesque intitulée « Tous ensemble et lui tout seul ! ». Puis  il y a ces anonymes, à  l’image d’Elisabeth et Boubacar qui ont choisi de doter d’une bibliothèque  les enfants du village de Kissosso en Guinée‐Conakry….La rédaction a été touchée par la noblesse de ce geste. 

…comme  il est d’usage nous n’oublions  jamais nos écoles où à  la  fête des cent  jours nos petits artistes ont exposé le fruit de leur imagination débordante.  

…et nous  repassons par  le  centre de notre quartier,  comme dans  le  chiffre huit, en vous présentant un acteur local majeur le PIMMS, membre du Conseil citoyen, qui dis‐pose du statut de maison de services publics.  

…enfin, nous achevons notre  tour par  le CCND, qui en  tant que Conseil citoyen  s’en sort plutôt bien dans un contexte difficile pour ce type d’instances. Nous avons lu pour vous le rapport de la Commission Nationale du Débat Public.

Nous vous souhaitons une belle promenade sur les sentiers débroussaillés par les soins de votre Conseil citoyen. 

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CONSEILS CITOYENS : chronique d’une innovation majeure inachevée

Un rapport a récemment été remis au Gouvernement par  la Commission Nationale du Débat Public  : « Démocratie  participative  et  quartiers  prioritaires,  réinvestir  l’ambition  politique  des  conseils  ci‐toyens ».  Nous en restituons les  points principaux et faisons un zoom sur la situation de votre Conseil. 

Quelle articulation entre démocratie représentative et démocratie participative ?  

En d’autres termes, quelle légitimité pour les conseils dans un système institutionnel où prime la repré‐sentativité au sens électoral du terme ?  

Quelle autonomie ? 

Comment dans  la pratique,  les conseils peuvent‐ils s’organiser, convoquer  les sujets de  leur choix, à formuler des analyses et des recommandations ? 

L’indépendance des conseils est‐elle chimérique ?  

Selon la CNDP, les conseils citoyens sont souvent dans l’impossibilité d’accéder à une indépendance à l’égard des acteurs institutionnels notamment les services de la Ville, c’est‐à‐dire libres de toutes pres‐sions et contingences. Une des explications résiderait dans  leur  format  juridique et  le choix restreint entre un statut d’association ou le portage par une structure imposée qui le plus souvent dépend de la Ville. Le rapport de la CNDP préconise plutôt d’envisager un statut spécifique permettant notamment la gestion d’un budget propre.  

Le constat de nombreux conseils : un accompagnement révélateur de méfiance ! 

Les collectivités mettent en place un accompagnement révélateur du rôle concédé aux conseils qui re‐lève du scepticisme sur la capacité de ces instances à appréhender les questions de politique de la ville. De ce fait, elles tendent à les cantonner à des actions d’animation de quartier. 

Le Conseil citoyen du Noyer Doré par rapport à ce bilan ?  Globalement,  votre Conseil bénéficie d’une  relation  constructive avec  la Ville mais  comme de nom‐breux conseils citoyens, il devrait voir son statut évoluer pour pleinement être acteur de cette démo‐cratie participative que la Ville entend promouvoir. 

Ce Conseil a d’ailleurs été reconnu comme l’un des plus actifs de son département. Le CCND collabore étroitement, et en parfaite intelligence également avec les acteurs de terrain en matière d’éducation, de jeunesse ou d’emploi. Le Conseil joue aujourd’hui un rôle moteur dans ce qui représente une inno‐vation de  la politique de  la ville à  savoir  la gestion urbaine et  sociale de proximité  (GUSP) ainsi que dans  la promotion de  la citoyenneté et  la propreté dans votre quartier.  Il  travaille à  l’extension des «jardins partagés» (fonciers publics) et des « jardins à partager » (fonciers privés)... 

Le rapport de la CNDP est accessible à l’adresse suivante : https://www.debatpublic.fr/mission-conseils-citoyens

Au commencement était une certaine vision de  la politique de  la ville. Les conseils citoyens sont des  instances de participation citoyenne.  Ils sont nés d’une volonté politique d’impliquer  les habi‐tants et les acteurs locaux dans toutes les étapes de la politique de la ville. Il s’agit d’une véritable démarche de co‐construction. La mission des conseils est double : intégrer les citoyens à toutes les étapes du contrat de ville en siégeant dans toutes les instances qui mettent en place ce contrat de ville et appuyer les initiatives citoyennes. De ce fait, la loi prévoit que les conseils citoyens doivent être dotés en ressources : un budget, des locaux dédiés, un accompagnement et des formations. 

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LES ÉVÈNEMENTS DU QUARTIER

Un  SPECTACLE  entièrement  monté par  des  habitants  (enfants  et  adul‐tes) avec le soutien de la compagnie DUODUBA !  

et avec  les Partenaires associés au projet  : Résidence  Renaître,  Association  Femmes Relais, Association Pierre Kohlmann. 

La troupe des « ordinaires‐extras  » a pré‐senté le Vendredi 12 Avril , à l’espace Vasa‐rely  une magnifique  comédie  carnavales‐que " Tous ensemble (et lui tout seul) "  

Cela  raconte  la  révolte d'un  village  contre un  tyran. C’est  le projet de  tout un quar‐tier: petites et grandes personnes,  les uns sur  scènes,  les  autres  (ou  les mêmes)  au décor,  aux  costumes,  aux  accessoires  ou simplement  complices.  Le  projet  se  pour‐suivra encore l’année prochaine. 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LES DECORATEURS/PEINTRES : MENDES MARIE ODILE DIALLO HOUSSAINATOU ALIOUI LILIA SOW ROKIATOU BURIEZ LUCILE NOITA TESSA ARUMUGAM JENUSHA BESNARD ELODIE  

  

LES COSTUMIERES OUALI CHAFIA COFFIN WARDA LEBHOR FATIHA SAINT‐CLAIR MARCELLE BENYOUCEF HAFIDA OUFHERAT DALILA RAJHI KHEMISSA TRAN ANH THU ELAMRI ZAHRA MEJDOULE LATIFA LARDJANE AICHA DIALLO FATOUMATA GUERFI FATMA MNASRA FATIMA 

SAHMOUNE SAADIA RAMESH BARATHI   RACHIDA REDJAJ   

LES ACCESSOIRISTES : MARTIN ODETTE PINTO DIAMANTINA MORVAN LILIANE LEBLOND SIMONE ARRAR JAMILA TRAN ANH THU ALAMICHEL HUGUETTE CEDOLIN PATRICIA  

  LES MUSICIENS (DEMOS) : ROKIATOU SOW ELIJAH MISSAPA HEIDI ABOSSOLO MARDOCHEE SEBOSI HANNAH AIT ZOUDMEN KAIS CHERIF DIALLO HAMZA BOUGHANEM DARIA‐MARIA VULEA BRYAN CHAROLLOIS SEYDINA SOW 

YASMINE HAMMOUTI YASMINE KAROMOKO SÉBASTIEN BIDON KODAI TAKÉUCHI MADIENE BA   

LES COMEDIENS : ARRAYED SHAÏNEZ  ARRAR SANA ALIOUI LILIA MAHO FRANCK TRAN ANH THU PENNERADE CHRISTIANE PENNERADE ANGELE CEDOLIN PATRICIA 

  LA CUISINIERE HARDOUD BARBARA   

Tous ensemble, c’est tous ensemble ! Bravo à Tous ! Bonne continuation ... 

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Samedi 15 juin : Troisième Journée de Propreté Citoyenne organisée par le Conseil 

avec le soutien de la Ville d’Antony, du bailleur Hauts‐de‐Bièvre Habitat et de Vallée Sud 

Grand Paris.  

 

Le lieu central sera situé place des Baconnets. 

Trois  groupes  de  collecteurs  seront  formés 

pour ratisser le territoire entre la gare RER des 

Baconnets au nord,  la rue Kennedy au sud et 

les parkings de la Tamise et du Danube à l’Est 

et à l’Ouest. Le départ des groupes aura lieu à 

15h  avec  une  fin  de  la  manifestation  vers 

17h30.  

Ensemble, mobilisés, œuvrons pour un espa‐

ce urbain plus propre, plus citoyen ! 

 

Le PIMM’S organise à l’occasion du Citizen Day L’Oréal, un défilé de mode avec les fem‐mes du territoire le mardi 25 juin 2019. Une réunion d’information pour les femmes intéressées/orientées a eu lieu le jeudi 9 mai au PIMMS. Les femmes doivent être disponibles pour participer aux ateliers de pré‐paration du projet les 16 et 23 mai ainsi que les 6, 13, 20, 24 et 25 juin. Il n’est peut‐être pas trop tard! 

A noter : Le centre Tabarly sera fermé de fin juin à début Août minimum pour travaux. 

L’épicerie solidaire Ma P’tite Échoppe a été inau‐gurée officiellement Samedi 6 avril 2019 au 210 rue Adolphe Pajeaud à Antony. Allez‐y, c’est frais, bio, circuit court, sympathique. Vous y êtes très bien accueillis et vous donnerez du sens à vos achats!  Horaires du magasin :  Lundi 15h30‐19h30 Mardi à vendredi 10h‐13h30 et 15h30‐19h30 et Samedi 9h30‐18h30 

Dernière heure: Kermesse des écoles  le samedi 29  juin matin. Les parents et grands‐parents désireux de tenir un stand sont invités à s’inscrire ! 

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DES ÉCOLES OUVERTES AU MONDE L’école du Noyer Doré : plantations et poulailler ! 

Le projet d’école du Noyer Doré continue sur le thème « Nature et environnement ».  

Début avril, des plantations sont en cours : potager et fleurs dans la cour de l’école pri‐

maire et de l’école maternelle et aussi dans des bacs sur le parvis.  

De plus, cette année, l’école s’est procuré des œufs fécondés en couveuse. Les enfants 

peuvent observer le développement des poussins dans les œufs grâce à un mire‐œufs. 

Un œuf non fécondé sert de témoin. L‘école gardera deux poules qui seront  installées 

dans un poulailler avec un carré d’herbe dans un enclos grillagé dans une des cours  ; 

une demande  a été faite à la mairie pour faire l’enclos. Les poussins en surnombre se‐

ront rendus à  l’entreprise qui a  fourni  les couveuses. Les poules seront nourries avec 

les restes de la cantine. Il y a aussi dans les cours des nichoirs pour les oiseaux et d’au‐

tres pour les insectes à proximité d’un parterre fleuri en cours de réalisation.   

Des parents d’élèves avaient  fait des  gâteaux pour participer au  financement de  ces 

poulaillers. 

Les « Cent jours » 

Le 5 avril, on a fêté  les  cent  jours d’école à  la maternelle Anatole France et au Noyer 

Doré. 

A la maternelle Anatole France,  les familles ont fait preuve d’imagination et de persé‐

vérance pour produire des réalisations artistiques comprenant cent petits objets divers. 

Les œuvres étaient exposées dans  le  réfectoire de  l’école maternelle où des  ateliers 

étaient prévus pour continuer la production. Il y avait beaucoup de monde. Des courses 

de trottinettes ou draisiennes étaient aussi organisées dans la cour. 

A l’école élémentaire du Noyer Doré, même ambition et belles réalisations…La directri‐

ce, Mme Dumont et les professeurs des écoles (et bien sûr des élèves) ont accueilli de 

nombreux parents, des personnalités officielles (notamment, le Maire et l’inspecteur), 

des associations,  le Conseil citoyen.   La bonne humeur et  les échanges entre profes‐

seurs et parents sous le regard fier des élèves ont marqué cette journée. 

Une des idées qui ont émergé serait de transformer des dessins en panneaux photogra‐

phiques  pour les exposer dans le quartier (sur les grilles de parcs ?).  A suivre... 

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QUELQUES OEUVRES DES CLASSES

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RÉPONSES AU QUIZZ DÉCHETS DE VALLÉE SUD GRAND PARIS

  Nos remerciements à VSGP pour l’autorisation accordée d’utiliser ce quizz. 

Question  Réponse(s) 

1  b : Tout objet ou matériel dont on ne se sert plus 

2  a : Un objet biodégradable qui disparaît de lui‐même dans la na‐ture 

3  Les trois réponses sont bonnes 

4  a : du sable 

5  Les trois réponses sont bonnes 

6  c : Des produits sans emballage 

7  a : Dans l’océan 

8  b : De la France 

9  a : Le reste d’une purée 

10  b : L’utilisation des déchets pour enrichir les terres 

11  c : Les encombrants 

LA PROPRETÉ S’AMÉLIORE ...

La rue de l’Annapurna était devenue un lieu de résidence de petites 

bêtes  fort gênantes et mal éduquées qui avaient  creusé  leurs  ter‐

riers tout à côté des logettes à conteneurs devant  les locaux de Gy‐

go. Hauts‐de Bièvre Habitat a engagé des travaux sur  les  logettes  : 

marches pour accéder plus facilement aux trappes, plaques métalli‐

ques sur le bas des portes pour empêcher l’accès aux rongeurs. Val‐

lée‐Sud‐Grand‐Paris a changé les conteneurs percés en partie basse. 

Avec ces deux actions,  le 

problème  semble  avoir 

été résolu : les animaux ont déménagé! Où? 

Gygo  a  reconstruit  temporairement  ses  jar‐

dins  avec  des  plantations  en  pot.  Cela  fait 

plaisir aux riverains … 

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Réaliser un roman‐photo sur le thème de la propreté ou plutôt sur l’incivilité de certains 

habitants  devient  une  habitude du  comité  de  rédaction. Dans  ce  numéro,  nous  nous 

penchons sur le cas d’un poteau d’éclairage public qui attire les sacs de détritus comme 

un véritable aimant. Pourtant  ce poteau est  situé à moins de 10 mètres du  local des 

poubelles  et  est  très  proche  des  conteneurs  lorsqu’ils  sont  sortis.  Peut‐être  que  les 

« déposants » n’ont pas la clé donnant accès au local des poubelles (qu’ils aillent voir le 

gardien ou contactent le bailleur !), qu’ils n’osent pas soulever les couvercles des conte‐

neurs (ils n’en ont pas tous un !)… Ils ne savent pas que  le personnel VSGP qui vide  les 

conteneurs n’a pas  le droit de ramasser  les sacs posés à même  le trottoir, que ce n’est 

pas  le rôle du personnel de nettoyage du bailleur. Amis des animaux,  ils désirent peut‐

être nourrir les corneilles, les pies et aussi les rats !  

Le premier niveau de  la propreté et du respect des autres, c’est de mettre ses ordures 

dans un sac, le second niveau est de mettre le sac dans une poubelle. Nous ne deman‐

derons pas, à ce stade d’apprentissage, le tri des déchets, c’est un objectif à long terme. 

La qualité de vie est la résultante de nos actes individuels. Se changer soi‐même est la 

seule voie vers un cadre de vie meilleur parmi et avec les autres.  

14 aout 2018  31 décembre 2018  19 février 2019  2 avril 2019 

… MAIS RESTE UN COMBAT QUOTIDIEN !

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CONNAISSEZ-VOUS LE PIMM’S ? Le PIMM’s est sans doute bien connu par beaucoup, mais pas par tout le monde. 

C’est  le  sigle  qui  signifie  « Point  Info  Médiation  Multiservices »  devenu  le  MSAP 

(« Maison de services au public »). 

La mission de ce service est d’aider chacun à accéder aux services publics et aux droits 

sociaux.  Il  existe  de  tels  organismes 

dans  beaucoup  d’endroits  mais  nous 

avons  de  la  chance  d’en  avoir  un  à 

proximité au sein du quartier du Noyer 

Doré : Place des Baconnets. 

La loi prévoit et renforce cette action indispensable auprès des habitants. Les collectivi‐

tés locales (dont la Ville d’Antony et le département) mais aussi les organismes sociaux 

(allocations  familiales, assurance maladie, assurance vieillesse, Pôle emploi…) et enfin 

de grandes entreprises publiques concourent à cette entraide. Elle préfigure ce que  le 

Président de la République a souhaité voir se généraliser dans les localités avec les Mai‐

sons « France Services ». 

Il n’est pas toujours facile d’entrepren‐

dre  les démarches auprès de  tous  ces 

organismes et de faire valoir ses droits. 

De  plus,  vous  le  savez,  beaucoup  d’o‐

pérations se font par internet. 

Si vous n’avez pas d’ordinateur, si vous 

avez  des  difficultés  à  entrer  dans  les 

sites  informatisés  utiles,  vous  devez 

faire  imprimer un document, n’hésitez pas,  faites‐vous aider au sein cette maison des 

services ; vous ne serez pas  les seuls ; des médiatrices et médiateurs compétents vous 

donneront un coup de main. 

Par ailleurs des ateliers collectifs sont organisés, fréquentez‐les : sur  le chèque énergie 

et  la  manière  de  l’utiliser,  sur  les  droits  après  une  séparation,  sur  les  mobili‐

tés (comment mieux utiliser  les nouvelles  interconnexions), sur  l’environnement  (le  tri 

des déchets et l’importance des « éco‐gestes »). Il existe aussi un atelier « socio esthéti‐

que » à visée de réinsertion sociale et professionnelle sur la découverte des métiers de 

la mode et de la coiffure. 

La garantie de l’égalité d’accès aux services publics est essentielle. 

Adresse : Place des Baconnets, Tél. : 01 55 59 00 94 Lundi et vendredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h  Mardi de 14 h à 18 h  

Mercredi et jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h  

Samedi de 9 h à 12 h. 

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HABITAT ET CONCERTATION 

Le pourquoi, le comment :  

Les associations ou amicales de  locataires sont  très utiles dans  le secteur HLM  :  la  loi 

leur attribue un rôle  important de représentation des  locataires auprès de  l’organisme 

gestionnaire. Elles siègent au conseil d’administration, via leurs représentants élus pour 

quatre  ans.  Elles  peuvent  négocier  des  accords  collectifs  avec  l’organisme  bailleur  et 

sont obligatoirement consultées pour les projets d’amélioration de l’immeuble. 

  

Dès lors qu’elles justifient d’une représentativité minimale, les associations de locataires 

sont notamment habilitées à négocier les loyers (augmentations) et les suppléments de 

loyers (modalités de mise en place), la maîtrise de l’évolution des charges récupérables, 

l’instauration de charges récupérables supplémentaires (concernant la sécurité ou prise 

en compte du développement durable exclusivement),  la grille de  vétusté, utilisée en 

fin de bail pour déterminer à qui reviennent les réparations à effectuer (papiers peints, 

sanitaires,  plomberie,  etc.),  l’amélioration  (câblage  en  fibre  optique,  par  exemple)  et 

l’entretien des logements et des parties communes et les locaux à usage commun.  

  

L’Amicale en pratique, se rassembler en amicale, la représentativité d’une amicale : 

En créant une amicale, vous faites partie d'une organisation représentative des locatai‐

res siégeant à  la Commission Nationale de Concertation (CNC). Le décret n°88‐274 dé‐

termine  la  composition  de  cette  Commission.  C'est  cette  affiliation  qui  permettra  à 

l'amicale de faire pression sur  les bailleurs. En effet,  la  loi n°86‐1290 précise que, pour 

engager des discussions avec le bailleur, l'association locale doit être affiliée à une orga‐

nisation nationale siégeant à la CNC ou représenter au moins 10% des locataires concer‐

nés. 

C’est pourquoi, pour que les associations ou amicales soient considérées comme repré‐

sentatives et ainsi leur permettre de faire valoir leur point de vue, il est important pour 

les habitants de se rapprocher d’elles pour les renforcer et bénéficier de leurs conseils.  

Bien entendu, il est nécessaire de voter lors des élections… 

Plusieurs  associations  coexistent  sur  le  périmètre  des  logements  gérés  par Hauts‐de‐

Bièvre Habitat (Antony et Châtenay‐Malabry) : l’association ALSA (affiliée à la CNL), l’U‐

DLI (affiliée à l’UNLI) et l’AFOC 92.  

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UNE INITIATIVE D’HABITANTS DU NOYER DORÉ : UNE BIBLIOTHÈQUE DANS UNE ÉCOLE EN GUINÉE–CONAKRY Elisabeth et Boubacar équipent une bibliothèque pour une école en Guinée Conakry. Le Journal du Noyer Doré les a rencontrés. 

Le JND. Bonjour Elisabeth, peux‐tu nous dire comment est né ton projet ? 

E. Tout a commencé par une  rencontre avec ma voisine qui m'indique que sa sœur a une école à Kissosso en Guinée et des besoins forts. En discutant, j'apprends que cette école n'a pas de bibliothèque alors petit à petit, je sonde mon entourage et avec le fils de ma voisine, Boubacar, pendant 3 ans, on se fixe comme objectif de mettre en place une bibliothèque dans cette école qui n'en a pas. Je sollicite mes proches qui m'aident à travers des dons ou des équipements. 

Le JND. Quels types de livres as‐tu récoltés ? Comment les as‐tu envoyés ? 

E.  Nous  avons  envoyé  les  livres  par  bateau dans des fûts mais cela coûte cher. Finalement, c'est  659  livres  réunis,  des  livres  scolaires  de tous  les  niveaux  et  aussi  d’autres.  C’est  aussi près de 1200 € de dons perçus et 1000  litres environ  de  matériels,  vêtements  et  équipe‐ment de cuisine envoyés par des  fûts. Ceux‐ci sont réceptionnés par  le mari de ma voisine à Ratoma, commune dans la ville de Conakry. 

Le JND . Et tu es allée toi‐même installer la bibliothèque ? 

E. Je suis allée en Guinée avec Boubacar. Par deux fois, no‐tre voyage est repoussé et finalement, nos billets sont en‐fin pris. Notre départ est fixé au dimanche 13 janvier 2019 et  là,  tout est allé  très vite. A peine après avoir atterri  le lundi, nous  avons  revisité  les 4  fûts  arrivés et  l'ensemble

des  livres  que  nous  avons  décidé  de  répertorier  ;  nous avions très peu de temps car les sages de Kissosso nous at‐tendaient pour inaugurer la bibliothèque qui a vu le jour le jeudi. 

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Avec le reste de l’argent récolté, nous avons acheté des craies, des grandes règles, des grands  compas,  des  grandes  équerres  pour  tableaux noirs  et  aussi des poubelles  de classe, des chaises en bois, une grande table et deux fauteuils de bureau. 

Le JND.  Tu as aussi visité une autre école. 

E. A Mali, au nord de  la Guinée. En accord avec  l’école que nous avions équipée, nous avons acheté quelques fournitures pour cette école aussi. 

 Le  JND. Comptes‐tu donner une suite à cette aventure ? 

E.  C'est une expérience tellement formidable qu'on ne peut pas  s'arrêter  là. Partout, nous avons  été  très  bien  accueillis  et  les  besoins sont  immenses.  Les  livres  scolaires  coûtent très cher, ce qui fait qu’il y en a très peu. Les enfants  apprennent  donc  sur  un  grand  ta‐bleau mais n’ont pas de livres.  

Ma prochaine mission est donc d’équiper  les écoles  en  livres  scolaires.  Tant  d'autres  be‐soins sont là aussi, à commencer par un systè‐me pour restaurer les enfants qui ne mangent pas  le midi. Nous  devons  faire  en  sorte,  ou 

essayer chacun à son échelle et suivant ses capacités,   d’aider ces enfants car  l’avenir d’un pays ou d’une nation repose sur ses enfants.  

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LE TAEKWONDO AU NOYER DORÉ

Un Maître à Antony : Aomar Mami, le JND l’a rencontré Le  JND  : Bonjour Aomar. Vous enseignez  le taekwondo à Tabarly, parlez nous de vous et de votre club. AOMAR Mami : Je vis à Antony depuis 1981 où je suis arrivé à l’âge de 5 mois. Je suis  le Directeur technique du club ATKD ANTONY et nous acceptons  les enfants à partir de l’âge de 3 ans. Nous avons aujourd’hui un professeur de taekwondo originaire du quartier qui est entré très jeune au club et qui a franchi toutes les étapes. A part  le côté sportif, nous  intervenons sur  le développement durable et nous favori‐sons l’esprit d’équipe, notre slogan est : « plus qu’un club, une famille ». Le  JND  : Quel grade avez vous et quelles sont les valeurs du Taekwondo ? AM : J’ai le grade de 5ème dan et je prépa‐re  le 6ème dan pour bientôt.  J’ai  le diplô‐me «DEGEPS ». Les  valeurs  du  Taekwondo  sont  :  le  res‐pect,  la maîtrise de soi,  la solidarité,  l’hu‐milité,  le  dépassement  de  soi,  la modes‐tie… Avec  les adultes,  il nous arrive de faire des maraudes  la nuit pour aider  les sans‐abris; les enfants sont solidaires et font des dons de vêtements et de nourriture. Le JND : Merci Maître, et bravo pour vos actions. Nous reviendrons vers vous une autre fois pour assister à un entraînement de Taekwondo et échanger avec vos élèves... 

QUELQUES NOUVELLES Une nouvelle association :  Une association vient d'être créée dans notre quartier : Maroc solidarité Son objet : Soutenir le développement citoyen, économique et social des deux rives sur des enjeux communs à travers les échanges. Tél: 06 77 19 84 95   mail: marocsolidarite92@gmail.com  

Une première convention pour un jardin à partager Le JND indiquait dans son précédent numéro que le Conseil citoyen mettait en contact des propriétaires de terrain qui souhaitaient faire jardiner leur terrain bénévolement et des jardiniers à la recherche d’une parcelle pour pratiquer leur passion.   Une première relation vient de se nouer à la grande satisfaction des deux partenaires. Bravo et que les légumes poussent… Nous espérons que d’autres rapprochements auront  lieu. Chers  lecteurs, propriétaires de  terrain et  jardiniers,    faites‐vous connaitre auprès du Conseil citoyen ou du CSC si vous êtes intéressés. 

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LE SAVIEZ‐ VOUS ? 

Transports  

Une initiative de la Région pour un petit plus en faveur des collégiens :  Dès ce mois de mars, près de 110 000 collégiens de 3ème, qui ont déjà un forfait Imagi‐ne'R, peuvent se faire rembourser un forfait Navigo Semaine d'un montant de 22,80 eu‐ros, afin de se rendre sur leur lieu de stage en entreprise.  

Une incitation à privilégier les transports en commun plutôt que la voiture  : Depuis  le  1er mars,  1  500  places  de  stationnement  près  des  gares  en  Île‐de‐France, peuvent être utilisées gratuitement par les détenteurs d'un forfait Navigo. Un petit peu moins de pollution ?  

L' apprentissage en Île‐de‐France 

Près de 90 000 apprentis et pré‐apprentis se sont inscrits depuis septembre 2018 (+ 5% par rapport à 2018). L'automobile, l'informatique et l'électronique sont  les secteurs les plus demandés.  Ce peut être une bonne chose, en particulier pour ceux de notre quar‐tier qui en profitent. Mais les budgets pour la formation professionnelle et l’apprentis‐sage, notamment de la Région, doivent suivre!   

Du nouveau à confirmer pour la reconstruction des écoles Anatole France 

Il est notoire que les bâtiments de nos deux écoles ne sont pas en bon état. Une recons‐truction s’impose, mais la transition n’est pas facile. Une solution  semble émerger.  Le Collège Anne Franck, on  le sait, doit être aussi  rénové profondément. Pour  le per‐mettre, des bâtiments provisoires vont être établis dans un emplacement tout à côté , près du cirque, pour héberger le collège pendant deux ans. A l’issue de cette période, la maternelle et  l’école primaire d’Anatole France pourraient à  leur  tour s’y  installer du‐rant les travaux. Bien sûr, cette solution et ses modalités seront à préciser.  

Santé 

On parle beaucoup de rougeole en ce moment. Certaines personnes refusent pour eux et  leurs enfants de se faire vacciner. Or cette maladie peut être grave. En 1980, avant que  la vaccination (obligatoire en  France) ne se généralise, on estimait  le nombre de décès dus à la rougeole à 2,6 millions par an dans le monde.  En France, il y avait plus de 600 000 personnes touchées par la maladie chaque année. La rougeole peut quasi‐ment  disparaître complètement grâce à la vaccination. La rougeole est une  infection virale éruptive aiguë. Elle atteint essentiellement  les en‐fants à partir de l'âge de 5‐6 mois et les jeunes adultes.  

Le JND reviendra dans un prochain numéro pour évoquer la santé au Noyer Doré. 

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Ne pas jeter sur la voie publique

Journal conçu et réalisé bénévolement par les membres du

Conseil citoyen du Noyer Doré

Directeur de la publication : Le président du Conseil citoyen

4 Boulevard des Pyrénées 92 160 Antony conseil.citoyen.antony@gmail.com

Imprimeur : Le Réveil de la Marne - 51 Epernay

En hommage 

aux bâtisseurs 

de Notre Dame 

Chers lecteurs, une page va vous être ouverte dans les prochains numéros 

du JND 

Nous recevons souvent des réactions orales mais nous aimerions  

quelques écrits, commentaires et articles à paraître  

et nous les publierons…