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« Je m’en vais mère, si je ne reviens pas, mon âme sera parole pour tous les poètes* »
SINE TERRANapolitain Arabe marocain Lilia Ruocco / Fouad Achkir
Arr. instr : M. Fernandez
Khadija,Khadija ya benti Nti,
nti li ma hreftini Fakri fina ya habiba
Khadija
Me ne vac’ via Da sta terra mia
Chesta smania me turmenta,M’incuieta. Stamme à sent’ !
Si nun part’, mor’Cerc’ à part’ ‘e for’
‘Na manera e campáComme ò core mio vo fa
‘Na capa vacante‘Nu ciel pesante
Vac’ fore, sient’a meVac’ for pè sapé
Curre, scappe, fuje !Jamme pure nuje
Ce ne jamme n’copp’ò mareVide à terra ca scumpare
Chesta terra mia M’ha jettat via
Quanno impare à camentSubbeto te nja scappá
Nuje viaggiamm’ è notte
Stamme Seme à sott’Comme surece stipate
Chesta gente ce ha trattate
Terra ca scumpar’Terra mia natal’
Curre, scappa, piglia e fuje !Scumparimme pure nuje
Pare ca n’esist’Guard’e nun m’a vist’Si nun song’ nat’ cá
Je pè té pozz’ schiatta
Si nasce a na part’N’addimmann’à ciort’E campà luntan’accàLà ja vivere e schiattá
Si si nat’ a n’at’ stat’Tu sí sul n’immigrat’
Viene accá si tien’ è sord’Ca sino’ nuje simm’ surd’
« Jatevenne via ‘ccaNun è colpa mia
Chesta è a legge proclamat’Chesta è a legge de lu stat’ »
Tuon’, lampe e guerraNate int’a ‘na terra
E chesta si priggiunier’Stamm’a sent chest’è over’
Khadija ma fille Toi qui ne me connais pas Pense à nous ma chérie
Je pars loinDe ma terre natale
Cette agitation me tourmente,M’inquiète. Écoute-moi !
Si je ne pars pas, je meursJe cherche ailleursUne façon de vivre
Qui sied à mon cœur
La tête vide,Le ciel lourd,
Je vais ailleurs. Ecoute-moi !Je vais ailleurs pour savoir.
Cours, échappe toi, enfuis-toi !Nous partons nous aussi
Nous embarquons sur la mer,Regardons la terre disparaître.
La terre qui est mienne M’a rejeté.
Dès que tu apprends à marcher,De suite tu es obligé de t’échapper.
Nous voyageons de nuit,Toujours cachés.
Telles des souris serréesCes gens nous ont traité.
Terre qui disparaît.Ma terre natale.
Cours, échappe toi, prends et en-fuis-toi !
Nous disparaissons nous aussi.
On dirait que je n’existe pas.Tu me regardes, mais ne me vois pas.
Moi qui ne suis pas né ici,Selon toi, je peux toujours crever.
Quand tu nais quelque part,Ne demande surtout pas au destin
De t’emmener vivre loin de là.Là, tu dois vivre et mourir.
Si tu es né dans un autre pays,Tu n’es rien d’autre qu’un immigré.Ne viens ici que si tu as de l’argent
Sinon on ne t’écoutera pas.
« Allez-vous en d’ici !Ce n’est pas ma faute
C’est une loi proclaméeC’est une loi adoptée par l’état »
Tonnerre, éclairs et guerreTu es né sur ton sol
Et tu en es prisonnierÉcoute-moi car ce que je dis est vrai.
UMI NO NAMIJaponais A. Roy
Arr. instr : M. Fernandez
UMI NO NAMI NI HAKOBALEKAMI WO YOU
SUNBUN NO SA MO NAI IFUKU O MATOUSIZUKANI BENI WO HIKU
MOU SUKOSHIDE TADORI TSUKU(TCHIK YOU NO URAGAWA)
MUGEN NO KANOUSEI NO ALU BASHO HÉSUBETEGA KOTONARU BASHO HÉ
UMI NO NAMI NI HAKOBALESHIJU NO KAZU WO KAZOELU
KONO SHASHIN WO MILU NO HA SAIGO NI NALU DALOUMADA SHILANU SEKAÏ HÉ MUKETA EMI
MOU SUKOSHIDE TADORI TSUKUMUGEN NO KANOUSEI NO ALU BASHO HÉ
SUBETEGA KOTONARU BASHO HÉ
Portée par les vagues,Je tresse mes cheveux,
J’ajuste ma robe,Me mets du rouge aux lèvres.
Bientôt nous y serons,De l’autre côté,
Là où tout est possibleOù tout est différent.Portée par les vagues,Je compte mes perles,
J’admire une dernière fois cette photo,Et souris à l’inconnu.
Bientôt nous y serons,Là où tout est possible,Où tout est différent.
COM Z’ANIMOCréole réunionnais
J. Zollkau Roussille - A.Roy / J. Zollkau RoussilleArr. instr : M. Fernandez
COM Z’ANIMO KÉ NOU N’AURAIT COLÉOU LA MORD OUT PEIN’OU LA PA LARGUÉ
POU L’ARZEN BRAGUETTE, ZOT L’EMBARK A TOUÉICI DAN TON LA CAZ, OUT FRÈRE LA RESTÉ
LOIN DE TON LA CAZ PARTI EN FIMÉCOM UN L’OMBRAZE NOIR TAP SEMIN BLAQUÉ
MI SOUVIENS TOU ÇA UN ZIMAZE FANÉEZ’OMBRE KOU CONNAIT BIEN POURTAN OUBLIÉ
DAN FON LO VER OU LA TROUVA TOUÉDAN-UN MER LA RAK OU TOUÉ LA COULÉ
ET OUT L’OCÉAN LI L’A BIEN FANÉET DÉ TOU MON KER MWÉ-LA VOULU AIDER
TI LAMP TI LAMP OUT BATEAU LA COULÉY RES RIEN’Q MON LARM PO CONSOL A MWÉ
Comme un animal qu’on aurait piégéT’as mordu ta peine tu l’as pas lâché.
Pour l’argent braguette, ils t’ont emmené,Ici au village ton frère est resté.
Loin de chez-toi tu t’es consumé.Telle une ombre noire tu bats le pavé
Et pour toute mémoire une image fanéeD’ombres familières pourtant oubliées.
Tout au fond d’un verre t’as vu ton refletDans une mer d’alcool où tu t’es noyé.
Et ton océan c’est évaporé,De toutes mes forces j’ai voulu t’aider.
Peu à peu j’ai vu ton bateau couler.Je n’ai que mes larmes pour me consoler.
GUELTAArabe Marocain, Berbère
Fouad AchkirArr. instr : M. Fernandez
GUELTA DLMA TFERCHÈT GOUDAMIMA JAT BOUHEDHA MAKTOUBI OU ZAHRI?
GUELTA DLMA MA JAT BOUHEDHAWECH NRTEFHA OULA NTIH FIHA
RTAR LIOUM REDA KOU NHAR FI CHRALNAMEN HADA L’HADI HTA OUAHED MAM HANI
IDOUHEZOUNI HDAHA ITIYHOUNI SIADIHLECH BINATNA MAN THAWNOUCH YA HBABI
Devant moi se trouve une flaque d’eau.Elle ne s’est pas formée là, seule. Destin ou chance ?
Cette flaque n’est pas là par hasard.Dois-je la contourner ou m’y noyer ?
Tous les jours de nouveaux choix,Tous les jours, naufragés dans n’importe quoi.
De-ci de-là, de celui-ci à celle-là,On ne pense jamais à se poser.
Tantôt on me demande de l’éviter, tantôt on me pousse dedans.Pourquoi ne pas plutôt nous aider à la franchir ?
A BOCAPortugais
Anna Paula Tavares / Bela BartokSur une idée de L. Ruocco
Arr. instr : M. Fernandez
AQUELA MULHER QUE RASGA A NOITECOM O SEU CANTO DE ESPERA NÃO CANTA ABRE A BOCA E SOLTA OS PÁSSAROS QUE LHE POVOAM A GARGANTA
Cette femme qui déchire la nuit Avec son chant d’attente
Ne chante pasElle ouvre la bouche
Et sortent les oiseauxQui peuplent sa gorge.
AROM DAYA
AROM DAYAGHER NEGHERAMAWA
AWA DA-BMA GOLA-KEWIIÈKLÉM-CI-AAO, KAJANA
MISHTEK ZAWI,FRAWANTEL LEM-HALKEY ERA.
AROM DAYA,GHER NEGHERAMAWA,
LESH WERD-ABE, LOSHWENEY ASHKENJEI HAIA
WOK-TCHON ZRIAAN DERGAKAN PEWA-ADA,
MESHKISH LERAA, PAL-AHAWE.
AROM DAYA,GHE NEGHERAMAWA,
GYANEM EBETA WISHAABO GISHT-SHAERAANI JIHAAN.
Je m’en vais mère.Si je ne reviens pas,
Je serais fleur de cette montagne,Fragment de terre pour un monde
plus grand que celui-ci.Je m’en vais mère. Si je ne reviens pas,Mon corps explosera
Et mon esprit, comme l’ouragan, emportera toutes les portes.Je m’en vais mère.Si je ne reviens pas,
Mon âme sera parole pour tous les poètes.
Kurde SoraniAbdullah Goran*, adaptation Sarkaw Gorany
Trad. Kurde Iranien. Sur une idée de L. RuoccoArr. instr : M. Fernandez
ZAÏAXhosa
Sibongilé M’Bambo / M.Fernandez
NDICELA NINDIBONISELENI INDLELAUPHUMNTANAM
NDICELA NINDIVULELINDLELAANDIBONI
NDICELA NINDICEDISENI BOEWE NDIYAKHANGELA MABO
UPHUMNTANAM U ZAÏANDICEDENI, NNDICEDENI
NDICEDENI NDIYAKHANGELA
NDINCEDENI MABONDICEDENI NDIYAKHANGELA
KUDALA NDISEHLA NDINYUKANDIGQIBA YONKILALI NDIKHANGELUMNTWANAM
UKUPHUNDISEHLA NDINYUKA NDIGQIBILALI NDIKHANGELUMNTWANAM
UKUPHUNDICELA MABO, NINDICEDISENI
ZENITHI MANIMBONA XA EQABELE GQITHAPHAEBEGQOKILOKHWE EBOMVU
IHLANGU EZIMNYAMANOMNQWAZI O BLUE U ZAÏANDINCEDENI MABO
Quelqu’un peut-il me montrer le chemin ?Ça fait longtemps que je marche et je cherche
Je ne trouve nulle partJ’ai perdu ma fille, elle s’appelle Zaïa.
Je la cherche et je ne la trouve nulle partQuelqu’un l’a-t-il vu ?
Elle porte une robe rouge,Des chaussures noires et un chapeau bleu,
Si vous la voyez,Dites-lui que je la cherche, ma fille Zaïa.
NANA LUCIAEspagnol
B. Salmerón Martín – S. Blondeau / B. Salmerón MartínArr. instr : M. Fernandez
PREGUNTÓ EL VIENTO A LA LUNA LLENA:« SEÑORA, ¿ POR DÓNDE DEBO IR
PARA MECER EL MUNDO ?»SUSURRANDO DIJO ELLA :
«CIERRA LOS OJOS SEÑOR VIENTO, BAILA CON EL VENCEJO,
QUE DUERME DENTRO DE TÍ,QUE DUERME DENTRO DE TÍ »
LUCÍA CÓGETE DE LA MANO DEL VIENTO CAMBIANTE,
EN TU PELO SE ESCONDEN LOS NIDOS, DE LA CIGÜEÑA MIGRANTE.
DUÉRMETE MI LUZHOBILLO DE SOL
COMO LOS PÁJAROS QUE VAN AL SUR.
Le vent demanda à la pleine lune :“Madame, par où faut-il aller
pour bercer le monde ?”La lune lui répondit en chuchotant : “Ferme tes yeux monsieur le vent,
danse avec le martinetqui dort en toi”
Lucia, prends la maindu vent changeant,
dans tes cheveux se cachent les nidsde la cigogne voyageuseEndors-toi ma lumière,
pelote de soleilComme les oiseaux qui vont au sud.
BIRDAnglais / Arabe marocain
J. Zollkau Roussille – S. Davis – F. Achkir J. Zollkau Roussille - F. Achkir – M Fernandez
Arr. instr : M. Fernandez
I WOULD LIKE TO TELL ALL THE WORLD « TREAT ME LIKE A BIRD »LISTEN TO MY SONG UNFOLD LOOK AT MY WINGS UNFURLIF YOU DO NOT APPROVE OF ME AND IF YOU SILENCE ME
I ‘LL SREAD MY WINGS AND FLY AWAY UNAPOLOGETICALLY.
I’D LIKE TO GET THIS OFF MY CHESTBUT I AM STILL HERE IN THIS NEST.
DAY AFTER DAY THE COZY NEST HAS TURNED INTO A CAGEMY BIRS HAD NO ROOM TO FLY, STUCK IN A STONE AGE
ON A COLD MORNING, THE AUTUMN WIND OPENED THE DOORNOT ONE OF THEM WILL NEVER EVER SEE ME ANYMORE
ON THE PROMISED LAND IN THE WESTI FOUND IN MY HEART A NEW NEST
OH LORD GIVE ME THE STENGTH TO BE A REAL BIRD
Semaouni Hamama hiechouni fe douiraSedou hliya lbab bkit ana ou lahbab
Jaoujouli oued ralti ma dert mhah drari Semaouni hamama hiechouni fe douira Sedou hliya lbab bkit ana ou le hbab
Jaoujouli oued ralti ma dert mhah dari Radni ldar baba galihoum ana majnouna ...(bis)
Nhar lkit ne rrouj jnah jaouliya
J’aimerai dire au monde entier « traite moi comme un oiseau »Ecoute mon chant se narrer, regarde mes ailes se déployerSi tu n’acceptes pas ce que je suis et me réduis au silence,
J’étendrais mes ailes et m’envolerais sans remord.
J’aimerai sortir ça de ma poitrineMais je reste là dans ce nid
Jour après jour le nid douillet s’est transformé en cageMon oiseau n’avait pas d’espace pour voler coincé dans un âge de pierre
Par un froid matin le vent d’automne a ouvert la portePlus personne ne me reverra plusSur la terre promise, dans l’ouestj’ai trouvé en moi un nouveau nid.
Oh seigneur, donne moi le courage d’être un oiseau
Ils m’ont appelé Hamama, nous vivions dans une petite maison, La porte était souvent close et nous vivions entre nous.
Il me ramena chez mon père me faisant passer pour folleLe jour ou j’ai pu m’enfuir des ailes m’ont poussé
Pour mari un cousin avec qui je n’ai pas eu d’enfants
KAT GONENO
(…)KAT GONENO STADO OT NIAKOÏ ZVIAR GLIADEMRAZPRÎSNATI YEÏ GUI NAVSIAKÎDÉ VÉTCH
TIRANIN BÉSNIÉÉCHCH, KRÎVNIK BÉZPOCHADÉNVÎRKHOU IM IZDIGNA ZA VSIAKOVA MÉTCH
OSTAVILI V KÎRVI NÉCHASTNA RODINAOSTAVILI V PLAMÎK I BACHCHIN CI KÎT
NÉMILI-NÉDRAGUI V DALÉKA TCHOUJBINAÉDIN-V MÉKHANATA!- OTKRIT IM É PÎT
TÉ PÉIAT... I DIVA É TIAKHNATA PÉCÉNTCHÉ RANI PAZIAJDAT RANÉNI CÎRTSA
TCHÉ ZLOBA GUI DAVI V KIPÉJJA SI BÉSÉNI SÎLZI IZTISKVA NA BLÉDNI LITSA...
TCHÉ ZLÎCHKA PRÉPÎLNIA SÎRTSA OUGNÉTÉNITCHÉ OGUÎN V GLAVITIÉ RAZSÎDÎK SSOUCHI
TCHÉ MOLNIIA SVÉTI V OTCHI NAKÎRVÉNITCHÉ MÎST, MÎST KRÎVNICHCHKA JJADOUVAT DDOUCHI
A ZIMNATA BOURIA IM CIAKACH PRIGLASSIABOUTCHI I ZAVIVA STRAKHOTNO V NOCHCHTA
I VIRKHOM PODÉMA, IZDIGA RAZNACIABOUNTOVNATA PÉCÉN CHIROKA V SVÉTA
I BSIÉ PO ZLOBÉCHCHO NIÉBÉTO TÎMNIÉÉI VSIÉ PO CIÉ MRÎCHCHI STOUDÉNATA NOCHCH
I VSIÉ PO GORÉCHCHO DROUJINATA PIÉÉI BOURIA PRIGLACIA C NÉTCHOUBANA MOCHCH...
TÉ PIIAT I PÉIAT... OTLOMKA NICHCHOJJNAOT VINAGUI KHABÎR NAROD MÎTCHÉNIKK
DÉTCHITSA NA MAÏKA RODINIA TRÉVOJJNAI JÉRTVI NA PODVIG TCHOUTOVNO BÉLIK
DALETCH OT RODINA I BOSSI I GOLIV KRAÏ TCHOUJJDI CÎBRANI V POROUTIEN BORDIÉÏ
TÉ PIAT PIIANSTVO ZABRAVIA NÉVOLII PÉIAT, TÎÏ KAKTO PRÉZ CÎLZI CÉ PÉÏ
Bulgare Peyo Yavorov extrait de « Amentsi » / J. Zollkau Roussille
Arr. instr : M. Fernandez
(…)Comme un troupeau traqué par un fauve affamé, Un peu partout déjà les voilà dispersés:Le tyran sévissant les menace à jamais,
Féroce et sans pitié - de son glaive dressé.Ayant abandonné leur patrie dans le sang,
Ayant abandonné leurs maisons dans le feu,Si loin à l’étranger les voici tous errantset seule la taverne est ouverte pour eux.
Ils chantent… Et leur chant gémit farouchementCar leurs cœurs sont blessés,
Rongés par les malheurs.La haine les étouffe en son épanchement
et Leurs visages blêmes sont tous baignés de pleurs…
Car leurs cœurs opprimés, de fiel sont saturés,La raison est déjà par le feu consumée,
La foudre vient briller dans leurs yeux injectéset l’âme est assoiffée de vengeance effrénée.
Or, leurs voix sont mêlées à l’hiver, À l’orage
qui gronde dans la nuit.Hurlant terriblement
Le chant de la révolte, au loin il le propage,Déchaîné dans le monde avec la voix des vents.
Et, sinistre, s’éteint toujours le firmamentEt cette nuit glacée est toujours menaçante,
Et toujours plus ardente, Vole partout le chant,
et la tempête y mêle une voix plus puissante…Ils boivent en chantant…
Épaves abandonnéesde ce peuple martyr qui fut toujours vaillant,
Fils d’une mère esclave, sans cesse angoissée,Victimes d’un exploit sublime et émouvant :Bannis de leurs foyers, dénudés et nu-pieds,
en pays étranger.Dans un sombre taudis,
ils boivent,Dans l’ivresse ils vont tout oublier
et chantent Mais leurs chants sont des pleurs assouvis.
Lilia Ruocco : Voix Beatriz Salmerón Martín : Voix
Anne Roy : VoixFouad Achkir : Voix – Percussions
Michaël Fernandez : Percussions – Direction instrumentale
Jeff Manuel : Guitare sur Zaïa Emanuela Perrupato :Voix sur Zaïa
Enregistrement : Jérôme HallayMixage, mastering : Jérôme Hallay – Chet Nuneta
Photo et graphisme : Francesca Todde
Un grand merci à :Juliette Zollkau Roussille pour ses belles propositions
et pour son précieux soutien.Loraine Machado, Valérie Suder, Chiara Zanettin, Sébastien Davis,
et Rudy Lannou pour leur implication.Jérôme Hallay pour sa grande patience et ses grandes oreilles,
Francesca Todde et Sébastien Normand pour leurs regards.Jeff Manuel et Emanuela Perrupato pour leurs participations sur Zaïa.Jean Pierre Grondin, Waka Lesclauze, Sibongile M’bambo, Shadi Fathi,
Monica Luisa, Fariborz Kamkari, Sarkaw Gorany, Aldo Ruocco, Giuseppe Visone, Béatrice Oudjman, Mino De Battisti, Vessela Koleva, Sandrine
Monlezun, Coraline, Jacqueline Coupeau, Gianluigi Esposito et Majid Ben Amri pour leurs traductions et leur aide à la prononciation.
Toute l’équipe du Grain à Moudre à Samatan, Dany et Pierre, Claire et Daniel, qui nous ont accueilli pour la genèse des morceaux.
Mireille Remaury du Pech d’André, la Maline, Art’Cade et Le Chantier.Simon Ferrari, Emanuela Perrupato, Léo et Zahya de nous avoir permis
de transformer leur maison en studio d’enregistrement et leur cuisine en salle de resto !
Jean Ferrari et sa femme Diana pour le nid douillet.Toutes les personnes nous ayant soutenu sur Ulule.
Enfin, merci à nos proches, amis et familles, merci à ceux qui nourrissent nos créations, nous inspirent et nous donnent de la voix.
Le spectacle AGORA est une co-production Le Chantier – Centre de création des nouvelles musiques traditionnelles et musiques du monde,
avec le soutien du CNV et de la région PACA.
WWW.CHETNUNETA.NET