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EDITORIAL Fabienne Savoy Directrice Rue J-Charles Amat 7, 1202 Genève, CH Tél. 022 304 16 00 Fax: 022 304 16 07 [email protected] www.ouistart.ch Ent r epr i se sout enue par l a FER Genève Numéro 12 - août 2013 Notre équipe l’a interviewée lors de son passage à Swissmeet 2013. Cet évènement réunit tous les ans les entreprises de pratique commerciale (epco). Madame Ineichen-Fleisch nous a fait part de ses commentaires, notamment de l’importance des epco et de l’organisation de foires telles que Swissmeet, afin de maintenir une proximité avec la réalité économique. Arrivée à la tête du SECO depuis 2 ans, Madame Ineichen-Fleisch est ra- vie de voir l’ampleur qu’a pris le ré- seau, également au niveau interna- tional. En ce qui concerne les avantages pour les demandeurs d’emploi de par- ticiper à une manifestation telle que Swissmeet, Madame Ineichen-Fleisch considère les différents types d’entre- prises comme des belles possibilités pour les participants d’acquérir plu- sieurs formes d’apprentissage par la pratique. Elle trouve très intéressant de constater l’application quasi iden- tique avec les entreprises du marché. Dans le futur, Madame Ineichen- Fleisch espère une évolution du ré- seau au niveau international et, dans quelques années, découvrir les pre- mières entreprises chinoises et in- diennes participer à Swissmeet. M. Erb, chef des MMT au SECO, oeuvre pour favoriser l’intégration des demandeurs d’emploi et contribuer au développement des MMT, en prenant en considération les besoins des assurés et des entreprises. A l’occasion du Swissmeet 2013, il nous parle de son action et de l’importance des epco dans la réinsertion professionnelle. Un bilan en somme positif, puisque nous avons pu, avec ces entre- prises de pratique commercial, of- frir une solution qui fonctionne bien sur le long terme. Pour le person- nel du domaine commercial, la mé- thode était quelque peu surpre- nante au départ. Cependant, elle a su faire ses preuves et nous don- ner des résultats enthousiasmants. D’après vous, quel est l’apport de Swissmeet pour les demandeurs d’emploi présents ? Swissmeet est l’occasion de se ren- contrer, de discuter, de mettre en pratique ce qui se passe dans une économie réelle. C’est aussi l’oppor- tunité pour les demandeurs d’emploi présents d’exercer leurs talents de vendeurs, d’avoir du dynamisme, de faire un certain nombre d’expériences sur le terrain et entre pairs. Madame Ineichen-Fleisch Directrice du SECO Interview Monsieur Tony Erb Chef des MMT au SECO Pensiez-vous il y a 20 ans que le concept des epco allait prendre un tel essor et être reconnu et adopté par les écoles et les Universités en Suisse ? Sincèrement, je ne le pensais pas ! Nous n’avions d’ailleurs pas cet ob- jectif. Il y a 20 ans, nous avions connu une crise sur le marché du tra- vail et nous voulions nous empresser d’en réduire les conséquences. Nous pensions qu’une fois la crise passée, nous n’aurions plus besoin de ces réseaux et de toutes ces mesures. Directrice du SECO depuis 2011, Madame Ineichen-Fleisch a été la première femme en Suisse à occuper le poste de secrétaire d’Etat à l’économie. Nommée ambassadeur et déléguée du Conseil fédéral aux accords commerciaux en 2007, Mme Ineichen-Fleisch a aussi été négociatrice en chef de la Suisse auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et membre de la direction du SECO. Mme Ineichen-Fleisch s’est par ailleurs occupée des re- lations avec l’OCDE et de la négociation des accords de libre-échange. Madame Ineichen-Fleisch Directrice du SECO Cependant, avec les aléas de la conjoncture, les besoins des de- mandeuses et demandeurs d’em- ploi n’ont que peu diminué et la si- tuation en terme de mesures en faveur de la réinsertion s’est péren- nisée. Heureusement, avec tous nos partenaires dans ce réseau, nous avons pu consolider quelque chose de très utile et toujours d’actualité. Après 20 ans d’epco quel est votre bilan ? Monsieur Tony Erb Chef des MMT au SECO Certifié Suite en page 2 J’aimerais avant tout féliciter Helvartis, mes homologues et les stagiaires des différentes epco, qui ont participé au jubilé des 20 ans, où beaucoup d’énergie a été déployée pour que cette édition soit une réussite. Depuis dix-huit ans durant lesquels j’ai dirigé, de Neuchâtel à Genève, trois entreprises de pratique commerciale, j’ai envie de dire à quel point je suis fière de faire partie de ce réseau. J’ai eu le privilège de constater l’évolution des epco, d’observer l’implication des différents acteurs dans ce merveilleux concept, puis de rencontrer des résultats toujours plus gratifiants. Même si au début nous n’étions pas encore reconnus comme aujourd’hui, les écoles ou institutions nous observaient avec un œil interrogateur. Evoluant dans cette entreprise, j’ai vite compris, avec les résultats que nous avions, que nous serions le concept de demain. Notre force ? Apprendre par la pratique en interagissant avec 7500 epco dans le monde, grâce aux différentes centrales de chaque pays, reliées au siège Europen à Essen.

Interview Monsieur Tony Erb - OuiStart · 2013. 10. 7. · Gérez-vous Styltech de la même ma-nière aujourd’hui qu’il y a 20 ans ? C’est tout d’abord la formation, le pu

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Page 1: Interview Monsieur Tony Erb - OuiStart · 2013. 10. 7. · Gérez-vous Styltech de la même ma-nière aujourd’hui qu’il y a 20 ans ? C’est tout d’abord la formation, le pu

EDITORIAL

Fabienne Savoy Directrice

Rue J-Charles Amat 7, 1202 Genève, CH Tél. 022 304 16 00Fax: 022 304 16 07 [email protected] www.ouistart.chE n t r e p r i s e s o u t e n u e p a r l a F E R G e n è v e

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Notre équipe l’a interviewée lors de son passage à Swissmeet 2013. Cet évènement réunit tous les ans les entreprises de pratique commerciale (epco). Madame Ineichen-Fleisch nous a fait part de ses commentaires, notamment de l’importance des epco et de l’organisation de foires telles que Swissmeet, afin de maintenir une proximité avec la réalité économique.Arrivée à la tête du SECO depuis 2 ans, Madame Ineichen-Fleisch est ra-vie de voir l’ampleur qu’a pris le ré-seau, également au niveau interna-tional.

En ce qui concerne les avantages pour les demandeurs d’emploi de par-ticiper à une manifestation telle que Swissmeet, Madame Ineichen-Fleisch considère les différents types d’entre-prises comme des belles possibilités pour les participants d’acquérir plu-sieurs formes d’apprentissage par la pratique. Elle trouve très intéressant de constater l’application quasi iden-tique avec les entreprises du marché. Dans le futur, Madame Ineichen-Fleisch espère une évolution du ré-seau au niveau international et, dans quelques années, découvrir les pre-mières entreprises chinoises et in-diennes participer à Swissmeet.

M. Erb, chef des MMT au SECO, oeuvre pour favoriser l’intégration des demandeurs d’emploi et contribuer au développement des MMT, en prenant en considération les besoins des assurés et des entreprises. A l’occasion du Swissmeet 2013, il nous parle de son action et de l’importance des epco dans la réinsertion professionnelle.

Un bilan en somme positif, puisque nous avons pu, avec ces entre-prises de pratique commercial, of-frir une solution qui fonctionne bien sur le long terme. Pour le person-nel du domaine commercial, la mé-thode était quelque peu surpre-nante au départ. Cependant, elle a su faire ses preuves et nous don-ner des résultats enthousiasmants. D’après vous, quel est l’apport de Swissmeet pour les demandeurs d’emploi présents ?Swissmeet est l’occasion de se ren-contrer, de discuter, de mettre en pratique ce qui se passe dans une économie réelle. C’est aussi l’oppor-tunité pour les demandeurs d’emploi présents d’exercer leurs talents de vendeurs, d’avoir du dynamisme, de faire un certain nombre d’expériences sur le terrain et entre pairs.

Madame Ineichen-FleischDirectrice du SECO

Interview Monsieur Tony ErbChef des MMT au SECO

Pensiez-vous il y a 20 ans que le concept des epco allait prendre un tel essor et être reconnu et adopté par les écoles et les Universités en Suisse ?Sincèrement, je ne le pensais pas ! Nous n’avions d’ailleurs pas cet ob-jectif. Il y a 20 ans, nous avions connu une crise sur le marché du tra-vail et nous voulions nous empresser d’en réduire les conséquences. Nous pensions qu’une fois la crise passée, nous n’aurions plus besoin de ces réseaux et de toutes ces mesures.

Directrice du SECO depuis 2011, Madame Ineichen-Fleisch a été la première femme en Suisse à occuper le poste de secrétaire d’Etat à l’économie. Nommée ambassadeur et déléguée du Conseil fédéral aux accords commerciaux en 2007, Mme Ineichen-Fleisch a aussi été négociatrice en chef de la Suisse auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et membre de la direction du SECO. Mme Ineichen-Fleisch s’est par ailleurs occupée des re-lations avec l’OCDE et de la négociation des accords de libre-échange.

Madame Ineichen-FleischDirectrice du SECO

Cependant, avec les aléas de la conjoncture, les besoins des de-mandeuses et demandeurs d’em-ploi n’ont que peu diminué et la si-tuation en terme de mesures en faveur de la réinsertion s’est péren-nisée. Heureusement, avec tous nos partenaires dans ce réseau, nous avons pu consolider quelque chose de très utile et toujours d’actualité.

Après 20 ans d’epco quel est votre bilan ?

Monsieur Tony ErbChef des MMT au SECO

Certifié

Suite en page 2

J’aimerais avant tout féliciter Helvartis, mes homologues et les stagiaires des différentes epco, qui ont participé au jubilé des 20 ans, où beaucoup d’énergie a été déployée pour que cette édition soit une réussite.Depuis dix-huit ans durant

lesquels j’ai dirigé, de Neuchâtel à Genève, trois entreprises de pratique commerciale, j’ai envie de dire à quel point je suis fière de faire partie de ce réseau.J’ai eu le privilège de constater l’évolution des epco, d’observer l’implication des différents acteurs dans ce merveilleux concept, puis de rencontrer des résultats toujours plus gratifiants.Même si au début nous n’étions pas encore reconnus comme aujourd’hui, les écoles ou institutions nous observaient avec un œil interrogateur. Evoluant dans cette entreprise, j’ai vite compris, avec les résultats que nous avions, que nous serions le concept de demain. Notre force ? Apprendre par la pratique en interagissant avec 7500 epco dans le monde, grâce aux différentes centrales de chaque pays, reliées au siège Europen à Essen.

Page 2: Interview Monsieur Tony Erb - OuiStart · 2013. 10. 7. · Gérez-vous Styltech de la même ma-nière aujourd’hui qu’il y a 20 ans ? C’est tout d’abord la formation, le pu

Monsieur Comte, vous êtes Directeur d’Helvartis et organisez Swissmeet chaque année en collaboration avec une epco. Quelles sont les bénéfices que peuvent retirer les demandeurs d’emploi de cette foire ?

Le bénéfice le plus évident est l’aug-mentation du taux de placement dans les epco après chaque foire. L’autre aspect est le changement d’attitude des personnes qui y participent. Comme bon nombre de participants n’ont jamais vendu ou acheté des produits, ils ont un peu de difficulté au début mais nous remarquons rapi-dement le changement d’expression après ces deux jours de foire. Quel regard portent les entreprises sur les epco?

20 ans d’epco, ça se fête !

Les entreprises qui ont eu la chance de venir visiter notre foire sont conquises par le principe. Les gens sont impressionnés par ce que nous arrivons à faire et à quel point la différence entre le réel et le virtuel n’existe plus quand nous sommes ici. Ce qui est difficile, c’est d’expli-quer et faire comprendre notre phi-losophie et notre concept à ceux qui ne savent pas ce que nous faisons. Ce n’est pas évident d’expliquer que le virtuel n’est pas si virtuel. Nous correspondons à la réalité écono-mique et nous pouvons même aller plus loin que cette réalité.Nous pouvons par exemple entrainer les demandeurs d’emploi à traiter des salaires alors que dans une entreprise réelle c’est délicat, les chiffres sont tabous. Ici nous pouvons le faire et

nous allons beaucoup plus loin dans ce genre d’activité.Que pouvons-nous espérer d’Helvar-tis pour les prochaines années ?

Nous avons envie d’investir dans le monde carcéral. Nous aimerions pou-voir «ouvrir» les portes des prisons si je puis dire, et apporter à ces per-sonnes pendant la période de leur incarcération, une formation utile à leur réinsertion. Actuellement, nous sommes en contact avec des entre-prises et des personnes privées afin de récolter des moyens financiers qui vont nous permettre d’apporter la formation dans ce milieu. Nous avons atteint aujourd’hui un niveau de qua-lité qui nous permet de dire que nous avons un « produit » qui vaut la peine d’être vendu !

Interview de Monsieur Laurent Comte Directeur d’Helvartis

Le Stand OuiStart à Swissmeet 2013, Delémont

M. Laurent ComteDirecteur d’Helvartis

Monsieur Laurent Comte est le directeur d’Helvartis, une organisation à but non lucratif qui gère le réseau suisse des entreprises de pratique commerciale. À l’occasion du Swissmeet 2013 qui a, cette année, fêté les 20 ans du réseau, nous avons pu échanger quelques impessions avec Monsieur Comte sur Swissmeet, les epco et ses attentes dans le futur.

Nous remercions nos sponsors

Toptip pour nous avoir prêté du mobilier sur notre stand, la fabrique Tante Agathe pour leurs délicieux biscuits ainsi que le magasin de confection Freedom Store à Genève pour leurs superbes tenues vestimen-taires que nous avons pu distribuer aux gagnants de notre jeu concours.

A l’occasion du jubilé des 20 ans du réseau Helvartis, nous avons participé à Swissmeet les 15 et 16 mai 2013 à Délemont dans le Jura, le cœur historique de la création des en-treprises de pratique commerciale (epco) en Suisse.

Depuis leur création, les cantons ont placé plus de 21’000 demandeurs d’emploi dans les différentes epco du pays. D’abord destinée aux demandeurs d’emploi, cette mesure du marché du travail s’est aujourd’hui diversifiée en direction des bénéficiaires de l’As-surance invalidité pour un retour progressif vers l’emploi, ainsi qu’aux étudiants des écoles de commerce.

En 1997, Helvartis a adhéré au réseau PEN-International et bénéficie depuis lors d’un accès à des échanges commerciaux avec plus de 7’800 entreprises à travers 42 pays dans le monde. Cette affiliation permet aux stagiaires d’effectuer des transactions au niveau international et de pra-tiquer les langues étrangères.

Aujourd’hui, le réseau cherche à s’étendre et collaborer avec d’autres structures telles que les prisons, les universités et les hautes écoles.

Editorial (suite)Les stagiaires, quant à eux, sortent avec de nouveaux acquis et une expérience professionnelle riche. Ils acquièrent non seulement un savoir-faire mais également un savoir être, une confiance en soi et des réflexes professionnels, qu’ils sauront appliquer dans leur futur emploi.Le recul nous apprend que ce concept n’a pas de frontières, qu’il évolue et s’adapte en fonction du marché de l’emploi, qu’il puise ses ressources auprès des différents acteurs du marché et domine sa polyvalence pour former, motiver et manager vos futurs employés !

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M. Jean-Marc Rondez

Vous êtes le plus ancien Directeur d’une epco dans le réseau suisse. Gérez-vous Styltech de la même ma-nière aujourd’hui qu’il y a 20 ans ? C’est tout d’abord la formation, le pu-blic et puis toute la partie du réseau qui ont changé. Il y a 20 ans, nous n’étions qu’une seule entreprise alors qu’aujourd’hui nous sommes plus de 60 sur le marché suisse.

Selon vous, quelle sera l’évolution des epco durant les 10 prochaines années ?Les epco devront s’adapter en fonction des attentes des participants qui changent, mais également en

Co-organisé cette année par Medhop et Styltech, deux epco de Suisse Romande dans le Jura, Swissmeet est l’évènement qui réunit dans un même espace plus d’une trentaine d’entreprises de pratique commerciale ainsi qu’une douzaine d’exposants. C’est avec plaisir que nous avons pu échanger avec M. Rondez, Directeur de Styltech et M. Mischler Directeur de Medhop, sur leurs impressions et faire le point de cette édition spéciale «jubilé des 20 ans».

Les co-organisateurs témoignent

fonction du marché économique qui évolue également. Les qualifications sont de plus en plus pointues, je pense notamment aux langues et aux échanges commerciaux. En effet, les epco devront s’ouvrir à d’autres marchés européens comme l’Angleterre ainsi qu’aux marchés internationaux comme l’Australie.

M. Jean-Michel Mischler

Depuis votre arrivée chez Medhop, quelle est la plus grande valeur ajou-tée dans le cadre de votre epco?

C’est d’avoir un mandat de l’Assu-rance invalidité, une reconnaissance

au niveau national et d’avoir l’exclusi-vité pour le canton du Jura pour tout ce qui concerne la formation bureau-tique et l’informatique.

Quelles sont les plus que pourront re-tirer les « employés » de votre entre-prise à travers cette foire ?

C’est d’avoir un rapport différent avec les responsables des entreprises de pratique commerciale car les contacts se font souvent par téléphone ou par e-mail. Cette foire nous permet d’avoir des échanges, d’avoir une dis-cussion, ou de développer des ques-tions communes en personne.

C’est le rendez-vous annuel des entreprises de pratique commerciale (epco). Cette foire est une occasion unique de rencontrer, se faire connaître et de créer des échanges commerciaux avec des epco suisses et quelques epco étrangères. L’objectif affiché est donc avant tout commercial. Pour les stagiaires, c’est aussi une mise en situation incomparable. La foire a également permis au personnel encadrant des différentes epco de se rencontrer et d’échanger sur leur façon de travailler.

TémoignagesCéline :Pour la plupart d’entre nous, c’était notre première participation à une foire commerciale et ce fut une expé-rience inoubliable. Pendant ces deux jours à Delémont, nous avons eu des échanges dynamiques et fructueux avec les entreprises de pratique com-merciale venues de toute l’Europe. Nous nous sommes rendus compte de tout le travail qu’il faut fournir pour mettre en place un tel évènement. En effet, la préparation a duré trois mois pour «seulement» deux jours de foire que l’on voit à peine passer. Nous avons eu la chance de pouvoir créer notre stand, dont le thème était Astro-Planètes. Nous avons réalisé par nous-même les planètes du sys-tème solaire et nous avons créé une fresque panoramique représentant l’espace. La planification d’une foire ne doit rien laisser au hasard, cela va du simple stylo au matériel informatique

Swissmeet 2013 Notre équipe était présente !

en passant par toute la logistique. C’était un grand travail d’équipe mi-nutieux et très enrichissant !

Ariane :L’expérience Swissmeet a été riche en idées et en émotions. Tout d’abord, les liens entre collègues et entre coachs ont fructifié et des idées d’améliora-tion pour les futures foires à venir ont pu être apportées lors du débriefing post Swissmeet. Malgré certains im-pératifs à respecter, cette foire 2013 a été dans l’ensemble fructueuse de par les ventes et les achats effectués afin de récolter de nouveaux clients et fournisseurs. Des visages ont pu être mis sur nos clients quotidiens et fournisseurs déjà existants, jusque-là restés anonymes et des liens ont pu être créés.

Salon eCom 2013 un succès !Le mardi 30 avril 2013, nous avons fermé le bureau, et toute l’équipe de Ouistart est allé suivre des conférences.

Nous avons eu l’opportunité de faire partie des 2’300 visiteurs du plus grand rendez-vous de l’E-commerce en Suisse Romande. Ce salon s’adresse aux décideurs et chefs d’entreprises, commer-çants, porteurs de projets, web-masters, responsables marketing et communication, IT, logistique…. Le salon eCom est une opportuni-té unique de rencontrer des spé-cialistes d’un secteur économique très dynamique et de saisir les prochaines tendances du com-merce électronique.

Le Salon eCom, Palexpo, avril 2013

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Edition : Ouistart Direction : Fabienne Savoy Suivi Graphique : Alexandre Bénac Rédaction et mise en page : Dulce Gonçalves, Céline Renevey, Aurelia Magnifico, Fabien Beyeler Photos : OuiStart E n t r e p r i s e s o u t e n u e p a r l a F E R G e n è v e

Stage-Emploi un nouveau concept !

Cette plateforme permet à des chefs d’entreprise de pouvoir tester les aptitu-des de leurs futurs collaborateurs durant un stage pouvant aller jusqu’à quatre semaines, sans frais et avec un minimum de formalités administratives. L’am-bition du « Stage-Emploi» est de faire le lien entre le candidat et l’employeur, une synergie en accord avec l’évolution des besoins du marché du travail.

A la fin de la période de stage, l’employeur peut engager le stagiaire en CDD ou CDI, ou encore bénéficier d’une Allocation d’Initiation au Travail (AIT), d’une Allocation de Retour à l’Emploi (ARE) en fonction de son profil. Cette plate-forme permet également aux entreprises de bénéficier pour leur futur employé d’une mise en pratique chez Ouistart, en fonction du poste à pourvoir.

La seule condition demandée aux entreprises pour bénéficier du Stage-Emploi est d’avoir un poste vacant à proposer.

Vous trouverez tous les renseignements et les avantages de notre Départe-ment Placement sur le site www.ouistart.ch sous les rubriques « département placement » et « entreprises ».

Notre nouveau département de placement «Stage-Emploi» est conçu comme une passerelle entre employés et employeurs. C’est aussi une interface entre des candidats motivés et compétents et les entreprises qui cherchent à recruter futé.

Interview de Yannick BazinOrganisateur du salon eCom

Yannick Bazin, Organisateur du salon eCom et du SITB

Ancien Directeur de projet web et consultant e-commerce, Yannick Bazin a lancé en 2010 le salon Swissgento Genève. Fort de cette expérience, il décide de réorienter sa carrière professionnelle dans l’évènementiel B2B. C’est ainsi que naîtront en 2011 eCom Genève et en 2013 le Swiss It Business (SITB). Fort du succès de ces deux salons, l’organisateur lancera en 2014 la Swiss Mobile Expo (SME), évènement dédié aux applications pour mobiles.

Comment vous est venue l’idée ou l’envie d’organiser un tel événement qui prend de plus en plus d’importance ?

Sur un coup de tête, pour promouvoir ma précédente activité de consultant,

j’avais décidé en 2010 de lancer un mini salon autour d’une technologie « open source». Une expérience unique et enrichissante au point de devenir dès 2011 mon activité principale. J’ai bien étudié le marché, écouté les acteurs et surtout orienté mon concept sur la qualité du service-client. Les efforts ont payé et je suis assez fier du résultat. J’espère bien continuer dans cette voie pour les années à venir.

Pour vous, quels sont les atouts de la Suisse dans le secteur du eCommerce ?

La Suisse a de nombreux atouts, notamment une économie en bonne santé (comparé avec les pays européens), un pouvoir d’achat important (chez les cybers-acheteurs), des entreprises dynamiques, des prestataires

d’excellente qualité et une démocratisation de l’utilisation d’Internet ces deux dernières années. Tous les indicateurs sont au vert pour que le eCommerce explose en Suisse, et c’est d’ailleurs le cas puisque chaque année le secteur connaît une croissance à deux chiffres. Les grandes enseignes suisses ont franchi le pas et toutes passent les unes après les autres au eCommerce. Le luxe n’est pas en reste puisque les premiers mouvements importants dans ce secteur ont eu lieu début 2013 et je pense que d’ici fin 2014, la grande majorité des enseignes helvétiques du luxe auront une boutique en ligne.

D’après vous, quels types de métiers vont encore se développer dans le domaine du eCommerce ou plus largement du Web et de l’IT ces cinq prochaines années ?

Le secteur recrute, c’est indéniable ! Les profils techniques sont très prisés et recherchés (et on parle de pénurie au niveau national). Aujourd’hui, les profils ayant des compétences dans l’open source ou dans le développement mobile ne restent pas très longtemps sans emploi.Les profils orientés webmarketing sont également très recherchés, notamment ceux maîtrisant les mécanismes de génération et

d’acquisition de trafic (référencement, email marketing, web 2.0 …)Le dernier métier « à la mode » et qui a selon moi un bel avenir, est celui de « Community Manager » ou plus précisément « comment maîtriser et mettre au service de l’entreprise les réseaux sociaux ».

Comment les formations devraient-elles évoluer pour être en résonnance avec l’évolution de notre société et de ces nouveaux outils ?

Les formations liées au web, au marketing et au commerce en ligne ont explosé ces deux dernières années. Pour les étudiants comme pour les professionnels, je pense que l’offre est vraiment très complète et que chaque public peut trouver la formation qui lui correspond. Il est bien loin le temps où les intervenants et professionnels du secteur du web apprenaient sur le « tas ».Les prochains enjeux du secteur seront orientés « Mobiles et tablettes ». De manière plus globale, le web 2.0 et notamment la maîtrise des réseaux sociaux (pas uniquement facebook) devrait, selon moi, faire partie intégrante de tous les cursus de formation et ce, quel que soit le domaine. Pour moi lorsque je recrute, la maîtrise de ces outils est aussi importante que la maîtrise d’Excel ou de Word.