#ImindTheLiberty

Récompensé par le prix du projet le plus original au concours Ingénieuses 2019, organisé par la CDEFI.

« Une vraie étude sociologique »

Mme Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement

supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

24, rue Salomon de Rothschild - 92288 Suresnes - FRANCETél. : +33 (0)1 57 32 87 00 / Fax : +33 (0)1 57 32 87 87Web : www.carrenoir.com

INSTITUT MINES-TELECOMINS_16_10099_IMT_MinesAlbi_LogoCMYK_Baseline28/02/2017

ÉQUIVALENCE QUADRICHROMIE

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NOIR 100%Ce �chier est un document d’exécution créé sur

Illustrator version CS5.

Une exposition itinérante et pédagogique qui transforme le regard de la société sur la condition féminine.

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#IMInDThELIbERTy, UnE ExposITIon ITInéRanTE ET péDagogIqUE qUI TRansFoRME LE REgaRD DE La soCIéTé sUR La ConDITIon FéMInInE

#ImindTheLiberty est un projet artistique, ambitieux et audacieux qui vise à mettre en regard dix-sept œuvres d’henri de Toulouse-Lautrec, conservées au musée Toulouse-Lautrec d’Albi, avec les métiers scientifiques et techniques exercés par des femmes techniciennes, doctorantes et chercheuses à IMT Mines albi. Il a été imaginé et réalisé par une équipe réunissant des personnels d’IMT Mines albi (Elena Cismaru, responsable emplois et carrières et Elise Vareilles, enseignante-chercheuse), un agent du musée Toulouse-Lautrec (Catherine brun, responsable du service des publics - service éducatif) et le photographe sébastien pioch de studio tChiz.

#ImindTheLiberty met en avant la trajectoire de la femme et le regard de la société sur la condition féminine entre le xIxème siècle et le xxIème siècle, à interroger l’évolution des métiers et à réaliser une représentation contemporaine des femmes et des métiers scientifiques.

henri de Toulouse-Lautrec aimait croquer les femmes libres, naturelles et sans complexes, peignant avec amour et réalisme aussi bien sa mère, la comtesse adèle de Toulouse-Lautrec, que les « gourgandines » parisiennes. son regard sur les femmes a toujours été bienveillant et fidèle à leur condition.

Le parallèle avec les femmes scientifiques d’aujourd’hui permet de mettre en lumière le travail des techniciennes, doctorantes et chercheuses d’IMT Mines Albi sous un angle à la fois artistique, scientifique et décalé. Les mises en scène, reprenant des œuvres d’henri de Toulouse-Lautrec, par leur mise en page audacieuse, leur posture ou leur composition chromatique, interpellent le spectateur.

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IMT Mines Albi : École de l’IMT, premier groupe français d’écoles d’ingénieurs et de management, IMT Mines Albi forme des ingénieurs généralistes, humanistes, innovants et tournés vers l’international.

Elise Vareilles, enseignante-chercheuse IMT Mines Albi, Sébastien Pioch, photographe studio tChiz, Elena Cismaru, responsable emplois et carrières IMT Mines Albi, Catherine Brun, responsable du Service des publics - Service éducatif du musée Toulouse-Lautrec

Musée Toulouse-Lautrec : Accueilli dans un site classé au patrimoine mondial de l’Humanité, le musée Toulouse-Lautrec conserve la plus grande collection publique au monde des œuvres d’Henri de Toulouse-Lautrec (Albi, 1864 – Château de Malromé, 1901), dessins, peintures, lithographies et l’ensemble des 31 affiches.

Danièle Devynck, conservateur en chef du patrimoine et directrice du musée Toulouse-LautrecNarendra Jussien, professeur et directeur d’IMT Mines Albi

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Développer et mettre en forme des formulations galéniques dans divers secteurs d’applications tels que la santé, l’agroalimentaire ou la cosmétique nécessite de la rigueur et la mise en œuvre de procédures strictes et quotidiennes dans sa plateforme de recherche. En pharmacologie, 70 à 90% des principes actifs en développement ont une faible solubilité, ce qui induit pour le patient la prise de plusieurs doses par jour et des coûts de production plus élevés pour l’industriel. Notre but est d’étudier la combinaison de matériaux actifs avec des excipients à travers la meilleure technique de mise en forme possible afin d’apporter au produit final des propriétés fonctionnelles telles qu’un relargage contrôlé ou prolongé, une amélioration de la biodisponibilité et de la stabilité de l’actif.

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Henri de Toulouse-Lautrec, Femme qui tire son bas, 1894, huile sur carton, 61,5 x 44,5 cm © Musée Toulouse-Lautrec, Albi-France

Angélique De Neiva Pereira, technicienne de laboratoire sur la plateforme GALA, centre RAPSODEE UMR CNRS 5302 - IMT Mines Albi

Bien que peinte sur le vif, cette étude est conçue comme un dessin, où Lautrec réconcilie le trait et la couleur. Les pieds sont hors cadre et les mains à peine esquissées. Ces parties du corps sont pourtant importantes pour le geste décrit. Lautrec utilise le non finito, procédé qui marque sa modernité. A la manière d’un photographe

Lautrec saisit un instantané d’une scène ordinaire.«

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L’œil rivé sur les données, les activités de recherche et d’enseignement du Centre Génie Industriel s’articulent autour de l’utilisation des outils d’intelligence artificielle et de la science des données pour soutenir et améliorer les collaborations entre entreprises, institutions et organisations. Dans le domaine de la gestion de crise, l’exploitation de données issues de capteurs et de réseaux sociaux, via des algorithmes spécifiques, nous permet de détecter et comprendre en temps réel les différents enjeux. Ainsi cela peut aider les cellules de crise dans la coordination de leurs acteurs sur le terrain.

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L’œil rivé sur la partition, la jeune femme de profil vit pleinement sa musique. Elle est la personnification de la concentration. Sur le mur du fond, est accroché le portrait de Marie Dihau peint par Edgar Degas. Lautrec marque ainsi son admiration pour son aîné. En complexifiant la composition, en usant de longues touches croisées et en imposant un parti-pris japonisant, Lautrec impose son

écriture personnelle.«

Henri de Toulouse-Lautrec, Mademoiselle Dihau au piano, 1890, huile sur carton, 68 x 48,5 cm © Musée Toulouse-Lautrec, Albi-France

Aurélie Montarnal, enseignante-chercheuse, Centre Génie Industriel - IMT Mines Albi

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À l’Institut Clément-Ader Albi, les enseignants-chercheurs travaillent pour mettre en œuvre des projets centrés sur la mécanique des matériaux, procédés, structures et systèmes, principalement pour les secteurs de l’aéronautique et du spatial. Dans le laboratoire de tribologie, la thématique de recherche porte sur l’étude et la modélisation de l’endommagement microscopique, mésoscopique et macroscopique des surfaces sous sollicitations de frottement à chaud en tenant compte de l’effet de l’environnement et plus particulièrement de l’oxydation.

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Employée puis mannequin chez la modiste Renée Vert, cette jeune femme est entourée de chapeaux à plumes. Ils permettent un jeu savant et décoratif d’arabesques. Tout à la fois le portrait de Louise Blouet, la mise en exergue de la beauté parisienne et une célébration de l’éternel féminin, ce tableau, par son traitement en clair-obscur, fait montre d’une évolution stylistique dans

l’œuvre d’Henri de Toulouse-Lautrec.«

Henri de Toulouse-Lautrec, La Modiste, Mlle Louise Blouet, dite d’Enguin, 1900, huile sur bois, 61 x 49,3 cm © Musée Toulouse-Lautrec, Albi-France

Christine Boher, enseignante-chercheuse en tribologie, Institut Clément-Ader UMR CNRS 5312 Albi - IMT Mines Albi

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De nombreux procédés industriels mettent en oeuvre des poudres, qu’il s’agit de transporter, de mettre en forme ou de mélanger. Les études du centre portent sur la définition des conditions d’agitation adaptées aux propriétés de chaque poudre, le développement des stratégies de changement d’échelle ainsi que l’intensification du mélange, notamment dans les dispositifs continus, pour répondre aux besoins de l’industrie. Cette maquette de mélangeur de poudre est instrumentée de façon à mener des études rhéologiques. En effet, la dépense énergétique de l’agitateur est la signature des régimes d’écoulement à l’intérieur du mélangeur. Ces différents régimes d’écoulement sont à l’origine des mécanismes d’homogénéisation et de ségrégation des constituants d’un mélange. Ils dépendent à la fois des paramètres d’agitation et des propriétés des poudres agitées.

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Henri de Toulouse-Lautrec est fasciné par la danse ondulante de Loïe Fuller, sa liberté d’invention et la nouveauté de ses attitudes. L’artiste américaine crée un spectacle hybride mêlant les effets de l’électricité, l’optique et tous les domaines du spectacle : chorégraphie, mise en scène, éclairage, costume, accessoire. Métamorphosée par la couleur, elle emplit l’espace scénique de formes

lumineuses en mouvement. «

Henri de Toulouse-Lautrec, La Loïe Fuller aux Folies-Bergère, 1893, huile sur carton, 63,2 x 45,3 cm © Musée Toulouse-Lautrec, Albi-France

Cendrine Gatumel, enseignante-chercheuse en agitation et mélange des poudres, centre RAPSODEE UMR CNRS 5302 - IMT Mines Albi

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Pour réaliser le portrait de la comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec, assise sur un banc dans un jardin, Lautrec travaille en extérieur sur le motif. Il cherche à rendre les effets d’ombre et de lumière, suggérant plus qu’il ne décrit. Dans cette œuvre en camaïeu de verts, il présente sa mère, dans une attitude calme et

méditative, conforme à son rang.«

Henri de Toulouse-Lautrec, La Comtesse A. de Toulouse-Lautrec, 1882, huile sur toile, 41 x 32,5 cm © Musée Toulouse-Lautrec, Albi-France

Patricia Arlabosse, professeure en génie de l’énergie et de l’environnement, centre RAPSODEE UMR CNRS 5302 - IMT Mines Albi

Dans un monde où la prise de conscience environnementale est inévitable, notre attitude se doit d’être sereine et clairvoyante. Les enseignants-chercheurs du centre RAPSODEE travaillent sur la conception, le développement et l’optimisation de procédés thermiques, à haute efficacité énergétique et environnementale, pour la valorisation de la biomasse et des déchets humides. Ces traitements facilitent ensuite la valorisation de ces ressources renouvelables en vecteurs énergétiques ou en nouveaux matériaux.

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L’enseignant-chercheur est amené à travailler en laboratoire ; d’une part pour concevoir et développer des travaux de recherche dans le cadre de thèses de doctorat et de prestations industrielles, et d’autre part pour former et encadrer différentes populations d’élèves d’IMT Mines Albi lors de travaux pratiques. Ces travaux en laboratoire exigent rigueur, organisation mais également prise de recul, réflexion pour sans cesse innover et se remettre en question.

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Henri de Toulouse-Lautrec livre dans cette huile sur carton un moment de la vie intime d’une fille. Il décrit un instant du quotidien, le repos. Le profil perdu masque toute expression sur le visage de la femme. Ce portrait psychologique traduit un état d’âme, la

mélancolie.«

Henri de Toulouse-Lautrec, Femme à sa fenêtre, 1893, huile sur carton, 57 x 47 cm © Musée Toulouse-Lautrec, Albi-France

Laurence Galet, enseignante-chercheuse en galénique, centre RAPSODEE UMR CNRS 5302 - IMT Mines Albi

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Ouvrir la curiosité des étudiant.e.s, leur donner le goût de la science et l’envie d’apprendre, sont les principaux objectifs du métier d’enseignant-chercheur. En parallèle, les recherches que nous menons en transferts thermiques répondent à une forte demande sociétale pour faire face à l’urgence climatique. Le rayonnement thermique est présent dans de nombreux phénomènes participant à la transition énergétique : efficacité de la collecte de l’énergie solaire, prédiction de polluants dans les chambres de combustion, interaction rayonnement-nuages. Les modèles statistiques que nous développons permettent de mieux comprendre des phénomènes d’une grande complexité, mettant en jeu des grands volumes de données, sur de grandes échelles de temps et d’espace.

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Dans cette lithographie, l’effet saisissant se concentre sur le contraste entre le fond rouge de la loge de théâtre et la robe noire de la spectatrice. Elle scrute la salle au moyen de jumelles de spectacle. Le balcon, déformé par la perspective de la composition, apparaît telle une protubérance ventrue. Il est orné d’un mascaron doré qui donne son titre à l’œuvre,

métaphore ironique.«

Henri de Toulouse-Lautrec, La loge au mascaron doré, 1893,épreuve en couleurs avec la lettre, 30,7 x 24,1 cm © Musée Toulouse-Lautrec, Albi-France

Mouna El Hafi, professeure en génie des procédés, centre RAPSODEE UMR CNRS 5302 - IMT Mines Albi

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L’une des principales facettes du métier d’enseignant-chercheur est la transmission des savoirs et des connaissances à nos étudiant.e.s et apprenti.e.s. Donner un cours, animer des travaux dirigés ou des travaux pratiques, s’apparente à l’heure actuelle presque à un one-woman-show. L’enseignant-chercheur doit user de tous ses talents d’artiste pour captiver ses élèves durant une heure trente minutes, et passer par des méthodes pédagogiques audacieuses et innovantes pour les faire monter en compétences de manière ludique.

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Henri de Toulouse-Lautrec s’est intéressé au personnage de scène qu’a créé de toutes pièces Yvette Guilbert. Il porte l’accent sur la chevelure rousse, le cou démesurément agrandi, le nez pointé vers le haut et les longs gants noirs. Il fige dans l’instant la gestuelle et la mimique expressive de celle que l’on surnomme la « Diseuse fin de siècle ». Se trouvant « si atrocement laide », femme de caractère,

elle refuse ce projet.«

Henri de Toulouse-Lautrec, Yvette Guilbert, 1894, fusain rehaussé de peinture à l’essence sur papier bulle, 186 x 93 cm © Musée Toulouse-Lautrec, Albi-France

Elise Vareilles, enseignante-chercheuse, Centre Génie Industriel - IMT Mines Albi

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Etudiant à l’Académie Julian, William Warrener symbolise une jeunesse anglaise dorée venant à Paris, capitale des arts et de la fête, pour s’encanailler. Il est au cœur d’une scène galante entre des personnes d’extractions sociales différentes et reconnaissables. Le sous-entendu osé tient au croisement des gants de la femme et de l’homme formant un « V » au premier plan, scandaleuse proximité qui fait du spectateur un acteur privilégié de la scène. Cette lithographie, L’Anglais au Moulin-Rouge a également pour titre Flirt, clin d’œil à la nationalité de son modèle et à la satire

morale dont il est partie prenante. «

Henri de Toulouse-Lautrec, L’Anglais au Moulin-Rouge, 1892, lithographie en six couleurs, 47 x 32 cm © Musée Toulouse-Lautrec, Albi-France

Mouna El Hafi, professeure, centre RAPSODEE UMR CNRS 5302, Fabienne Espitalier, professeure & directrice adjointe du centre RAPSODEE UMR CNRS 5302, Ange Nzihou, professeur & directeur du centre RAPSODEE UMR CNRS 5302

IMT Mines Albi a le privilège d’accueillir des chercheurs de renommée internationale, qui collaborent et innovent en ouvrant de nouvelles voies de recherche et d’innovation. Cette photographie préfigure la transmission de la responsabilité du centre RAPSODEE UMR CNRS 5302 d’IMT Mines Albi entre le professeur Ange Nzihou (Directeur du centre 2011-2019) et la professeure Fabienne Espitalier, 1ère femme à devenir directrice de centre à IMT Mines Albi.

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La composition se structure à partir d’une ligne en «S», souple et nerveuse, précise et expressive. Ambroise Thomas (1811-1896), compositeur, assis, tient son lorgnon à la main droite. Il assiste à une répétition de Françoise de Rimini, son ultime opéra. Il écoute un chanteur dirigé par le chef d’orchestre qui, d’un geste ample de sa baguette, entraîne l’œil du spectateur vers les loges au fond pour revenir au premier plan. Ce mouvement circulaire figure l’espace clos de la

salle d’opéra, la ligne sinueuse évoque la musique.«

Henri de Toulouse-Lautrec, Les grands concerts de l’opéra, typogravure en couleurs parue dans Le Rire, n°66, le 8 février 1896 © Musée Toulouse-Lautrec, Albi-France

Fabienne Espitalier, directrice adjointe du centre RAPSODEE UMR CNRS 5302, Severine Patry, Celine Boachon et Sylvie Del Confetto, techniciennes de laboratoire, centre RAPSODEE UMR CNRS 5302

La mise en route d’un procédé de recherche implique une coordination et une grande préparation de l’ensemble des acteurs. Les professeurs, les chercheurs et les techniciens se complètent et s’harmonisent dans la halle d’un centre de recherche pour mettre au point des protocoles d’analyses et interpréter des résultats les plus parfaits possibles.

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Chaque année, IMT Mines Albi accueille des enseignant.e.s-chercheur.e.s en devenir ou doctorant.e.s dans ses centres de recherche. Ce travail de doctorat passe à la fois par des aspects d’enseignement, de recherche appliquée, de transfert vers l’industrie, de rédaction d’articles scientifiques et de présentations dans des colloques internationaux. Chaque thèse est unique mais requiert des compétences multiples : qrigueur, créativité, communication, sens du travail en équipe, pugnacité, pour ne citer qu’elles. Ce sont 3 années de doctorat qui se concluent par la rédaction d’un mémoire de thèse, la soutenance de ses travaux face à un jury d’experts du domaine et finalement, l’obtention du grade de Docteur d’IMT Mines Albi.

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Fin de vie, l’écriture de Lautrec évolue encore. La couleur prend le pas sur le trait, la matière picturale s’épaissit et la palette s’assombrit. Le point de vue en biais et le rectangle de la fenêtre blanc opaque accentuent l’horizontalité de la scène. Le personnage principal est décentré, laissant visible l’homme de face, hiératique et frontal. Le point focal est centré sur la feuille blanche et les mains au premier plan exagérément grossies. Lautrec semble proposer un portrait de mains. Cette œuvre n’est pas un tableau testament, mais le témoignage d’une nouvelle manière où déformation et langage

émotionnel vont de pair.«

Henri de Toulouse-Lautrec, Un examen à la Faculté de Paris, 1900,huile sur toile, 65 x 81 cm © Musée Toulouse-Lautrec, Albi-France

Léa Penazzi et Pauline Fontaine, doctorantes en 2ème année, centre RAPSODEE UMR CNRS 5302 - IMT Mines Albi Delphine Guillon, doctorante en 3ème année, Centre Génie Industriel - IMT Mines Albi

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Accompagner les élèves dans la construction de leur projet professionnel dans un monde complexe et évolutif, faciliter des échanges avec les professionnels de l’industrie, analyser le marché de l’emploi et de l’insertion professionnelle tout en fournissant aux diplômé.e.s les informations et les outils nécessaires pour une insertion professionnelle réussie en accord avec leurs aspirations et en bousculant les stéréotypes, tels sont les enjeux du métier d’un.e responsable emplois et carrières. Dans un contexte où l’insertion professionnelle des hommes et des femmes est très hétérogène, IMT Mines Albi est fière de compter 40 % d’étudiantes. IMT Mines Albi se démarque également par des indicateurs d’insertion de ses ingénieures, égaux et/ou supérieurs à ceux de ses ingénieurs.

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May Belfort est une artiste irlandaise qui se produit sur scène habillée en bébé anglais, portant une robe rouge aux manches bouffantes et chapeautée d’une capote à rubans. Pour parfaire son personnage de scène de jeune fille faussement ingénue, elle tient dans ses bras un petit chat noir. Elle chante un répertoire franco-anglais avec un léger accent ce qui lui confère un charme tout particulier. Son succès illustre la vogue des chanteuses anglaises à Paris à la

fin du XIXème siècle.«

Henri de Toulouse-Lautrec, May Belfort, 1895, épreuve du deuxième état sans la remarque, 80 x 60 cm © Musée Toulouse-Lautrec, Albi-France

Elena Cismaru, responsable emplois et carrières, IMT Mines Albi

ImindTheLiberty#

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Permettre l’accès à des ressources scientifiques et techniques actualisées et pertinentes pour les élèves, les enseignant.e.s, les chercheur.e.s, voilà le cœur de l’activité du centre de documentation. L’accueil, le conseil, la formation, en sont les corollaires indispensables. Dans le contexte d’une diffusion exponentielle des informations, savoir identifier « la bonne information », mettre en œuvre des stratégies de recherche et de contrôle des données sont des atouts indispensables à l’exercice du métier d’ingénieur. Les documentalistes d’IMT Mines Albi contribuent par leur expertise à cette sensibilisation. Enfin, les documentalistes mettent en œuvre les circuits de signalement, de dépôt et d’accompagnement des auteurs pour une diffusion de la production scientifique des centres de recherche d’IMT Mines Albi dans l’archive ouverte HAL.

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Dans ce portrait de profil de la comtesse assise, les yeux baissés sur un livre, Lautrec transcrit la réserve distanciée de cette femme dûe son rang et la tendre admiration qu’il a pour cette mère cultivée. La préoccupation principale de Lautrec est ici la lumière et son rapport à la couleur. Il s’approprie la touche fragmentée, approche divisionniste de la peinture. Il abandonne très vite cette technique rigoureuse à la recherche d’une

écriture personnelle traduisant l’immédiateté.«

Henri de Toulouse-Lautrec, La Comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec dans le salon du château de Malromé, 1886-1887, huile sur toile, 59 x 54 cm © Musée Toulouse-Lautrec, Albi-France

Dolores Liret, responsable du centre de documentation, IMT Mines Albi

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La directrice de cabinet joue un rôle de facilitateur dans le fonctionnement interne de l’école. Elle accompagne la direction dans le pilotage de l’école en articulant la définition des objectifs stratégiques et leur mise en œuvre. Ses principales missions s’appuient sur des compétences en matière de coordination, d’animation des relations internes à la structure, de conduite du changement et d’appui méthodologique.

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Dans le portrait de la comtesse attablée devant une tasse de thé, tout est centré sur le personnage hiératique, frontal, un rien sévère. Lautrec exprime ainsi son grand respect pour cette femme digne, aux yeux baissés, dont la réserve de bon ton correspondant à son rang. Le raffinement des coloris clairs met en exergue une douce harmonie qui révèle l’état d’âme

du peintre et de la relation à sa mère.«

Henri de Toulouse-Lautrec, La Comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec, vers 1883, huile sur toile, 93,5 x 81 cm © Musée Toulouse-Lautrec, Albi-France

Lénaic Pineau, directrice de cabinet, IMT Mines Albi

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Dos nu, cou serti d’un ruban noir, chevelure flamboyante traitée en crachis, Louise Weber entre au Moulin Rouge au bras de sa sœur Jeanne à la silhouette lourde et au profil caricatural peu flatteurs. Elles observent les hommes en habit discutant sous la balustrade qui borde la piste de danse. Des formes simplifiées, du noir, du jaune, du vert posés en larges aplats, les visages laissés en réserve et quelques notes de rouge, audacieusement ambigües, Lautrec dépeint avec acuité ce Paris fin XIXème, ville de divertissements nocturnes où se mêlent aristocrates,

danseuses et prolétaires.«

Henri de Toulouse-Lautrec, Au moulin-Rouge (La Goulue et sa sœur), 1892, lithographie en cinq couleurs, 45,8 x 34,7 cm © Musée Toulouse-Lautrec, Albi-France

Rachel Calvet, enseignante-chercheuse, centre RAPSODEE UMR CNRS 5302, Thierry Cutard, professeur, Institut Clément-Ader UMR CNRS 5312 Albi, Isabella Dufour-Baumgartner, responsable adjointe pôle vie scolaire, Norbert Féraud, directeur adjoint de la recherche et de l’innovation, Bruno Ladevie, directeur adjoint des formations et responsable de la formation par alternance, Jacques Lamothe, directeur de la recherche et de l’innovation, Xavier Lorca, directeur du Centre Génie Industriel, Frédéric Thivet, directeur adjoint d’IMT Mines Albi

IMT Mines Albi, c’est 25 ans d’innovation et de formation de jeunes ingénieur.e.s, 25 ans de recherche et d’actions partenariales avec le tissu économique, industriel et académique qui dépassent désormais ses frontières. 25 ans après la création de l’école, IMT Mines Albi fait partie des plus prestigieux établissements de formations d’ingénieurs en France et dans le monde. Le 11 octobre 2018, IMT Mines a fêté ses 25 ans en présence de 400 partenaires lors d’une journée où les maitres-mots étaient : célébration, innovation et technologie d’avenir.

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Chaque année, au Grand Théâtre d’Albi, se déroule la cérémonie de remise des diplômes d’IMT Mines Albi. Les jeunes ingénieur.e.s, les diplômé.e.s de masters et les docteur.e.s officialisent ainsi la réussite de leurs parcours, longs de plusieurs années, en nos murs. C’est aujourd’hui plus de 300 élèves qui se voient remettre leur diplôme sur cette belle et grande scène albigeoise tous les ans à l’automne, en présence et sous le Parrainage/Marrainage d’une personnalité qui suit les élèves tout le long de leur dernière année.

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Jane Avril, spectatrice, est assise à côté d’Edouard Dujardin, critique musical et directeur de la Revue Indépendante qui vante l’art japonais. L’influence des estampes japonaises dans l’écriture de Lautrec se lit dans le cadrage qui tronque les personnages, la composition à partir de diagonales, les arabesques inspirées de la calligraphie et les couleurs délicates posées en crachis. Bien qu’à la date de la réalisation de l’affiche, Yvette Guilbert ne se produise plus au « Divan Japonais », Lautrec utilise le hors cadre, comme un moyen de communication, la Diseuse aux longs gants noirs connue de tous ayant triomphé dans

ce café-concert.«

Henri de Toulouse-Lautrec, Le Divan Japonais, 1893, lithographie couleur sur papier vélin marouflée sur toile, 80 x 60 cm © Musée Toulouse-Lautrec, Albi-France

Élise Vareilles, enseignante-chercheuse, Centre Génie Industriel - IMT Mines Albi Narendra Jussien, directeur IMT Mines Albi

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La communication est une profession qui évolue quotidiennement depuis l’explosion du numérique et l’avènement des réseaux sociaux. Souvent désirée, fantasmée ou détestée et tardivement professionnalisée, elle exige des compétences éclectiques allant de la gestion de projet à la créativité, elle exige également de la pédagogie pour ceux qui pourraient la réduire à une fonction futile. Une communication pertinente sait donner du sens, sublimer une idée tout en ayant une vision globale du projet. Une école doit innover et inspirer... Donner sa chance à chacun.e.s d’aller au plus loin de ses possibilités selon ses choix, quel que soit son parcours, son sexe ou son origine sociale, démystifier les sciences pour dépasser l’autocensure, sont une volonté quotidienne d’IMT Mines Albi et un marqueur fort de sa communication.

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Lautrec choisit celle que l’on surnomme « La reine de Paris » pour incarner La Revue blanche, un magazine littéraire, artistique et politique d’avant-garde. Il se sert de l’élégance de Misia Natanson pour évoquer le raffinement de la revue. La composition épurée, l’absence de décor, le mouvement transcrit par le jeu de diagonales ascendantes et le choix d’une scène de patinage sur glace, subtilement suggérée, disent la modernité de ce

placard publicitaire. «

Henri de Toulouse-Lautrec, La Revue blanche, 1895,lithographie, 130 x 95 cm © Musée Toulouse-Lautrec, Albi-France

Charline Suderie, directrice de la communication, de l’information et de la diffusion, IMT Mines Albi

24, rue Salomon de Rothschild - 92288 Suresnes - FRANCETél. : +33 (0)1 57 32 87 00 / Fax : +33 (0)1 57 32 87 87Web : www.carrenoir.com

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