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DOSSIER DE PRESSE CHAMBRE SYNDICALE DÉRATISATION DÉSINSECTISATION DÉSINFECTION Les professionnels du « peu visible et très nuisible » lancent l’alerte WWW.CS3D.INFO IL Y A LES DANGERS PRÉVISIBLES ET PUIS IL Y A… LE « RISQUE NUISIBLES » ! CONGÉS D’ÉTÉ LES PROFESSIONNELS DU « PEU VISIBLE ET TRÈS NUISIBLE ». Chambre Syndicale Désinfection Désinfectisation Dératisation

IL Y A LES DANGERS PR VISIBLES ET PUIS IL Y AÉ LE Ç RISQUE ... · DOSSIER DE PRESSE CHAMBRE SYNDICALE D RATISATION ! D SINSECTISATION ! D SINFECTION Les professionnels du Ç peu

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Page 1: IL Y A LES DANGERS PR VISIBLES ET PUIS IL Y AÉ LE Ç RISQUE ... · DOSSIER DE PRESSE CHAMBRE SYNDICALE D RATISATION ! D SINSECTISATION ! D SINFECTION Les professionnels du Ç peu

D O S S I E R D E P R E S S E

CHAMBRE SYNDICALEDÉRATISATION • DÉSINSECTISATION • DÉSINFECTION

Les professionnels du « peu visible et très nuisible » lancent l’alerte

W W W . C S 3 D . I N F O

IL Y A LES DANGERSPRÉVISIBLES ET PUIS IL Y A…

LE « RISQUE NUISIBLES » !

CONGÉSD’ÉTÉ

LES PROFESSIONNELS DU « PEU VISIBLE ET TRÈS NUISIBLE ».

ChambreSyndicaleDésinfectionDésinfectisationDératisation

Page 2: IL Y A LES DANGERS PR VISIBLES ET PUIS IL Y AÉ LE Ç RISQUE ... · DOSSIER DE PRESSE CHAMBRE SYNDICALE D RATISATION ! D SINSECTISATION ! D SINFECTION Les professionnels du Ç peu

Qu’ils soient historiquem

ent installés sur notre territoire, com

me le rat, ou récem

ment parvenues en m

étropole et pris le statut d’espèces exotiques envahissantes, com

me

le frelon asiatique ou le moustique tigre, les nuisibles

représentent dès à présent une menace évolutive aux

enjeux conséquents.

En effet,

les im

pacts des

nuisibles concernent

aujourd’hui tant l’économie, la biodiversité que la

santé de tous. À titre d’exemple, les rongeurs sont

responsables de 10 à 15% des pertes de nourriture

mondiale et sont vecteurs de près de 30 m

aladies hum

aines (rapport Bonnefoy OM

S). C

haque année, les espèces exotiques envahissantes génèrent des coûts estim

és à 12,5 milliards d’euros en

Europe et 38 millions d’euros en France.

(Rapport Comm

issariat Général au D

éveloppement D

urable « Analyse économ

ique des espèces exotiques envahissantes en France » – Sept. 2015)

Le rôle

des entreprises

de 3D

(Dératisation,

Désinsectisation, D

ésinfection) a donc évolué pour passer du statut « d’élim

inateur de nuisances » à celui « d’acteurs sociétaux d’intérêt public ».

QUI SO

NT CES EN

TREPRISES DE 3D ?

QUEL PO

IDS ÉCO

NO

MIQ

UE ?Q

UELS ENSEIG

NEM

ENTS D

ÉDUIRE D

E LEUR ACTIVITÉ ?

Chiffres exclusifs à l’appui.

QUELLES SO

NT CES N

UISIBLES EMBLÉM

ATIQUES

DU SO

L FRAN

ÇAIS ?

DO

IT-ON

IGN

ORER LES « H

ISTORIQ

UES » POUR SE

CON

CENTRER SUR LES « EXO

TIQUES » ?

QUELLES M

ENACES PO

UR LA SAN

TÉ PUBLIQUE ?

CS3D, CES PROFESSIO

NN

ELS DU

« PEU VISIBLE ET TRÈS N

UISIBLE » QUI SO

UHA

ITENT

INFO

RMER, IN

TERPELLER POUR M

IEUX SÉCURISER D

EMA

IN.

Un sondage et une cam

pagne à la veilledes congés d’été.

EXISTE-T-IL UNE« URGENCE NUISIBLES »

EN FRANCE ?

AUTAN

T DE Q

UESTION

S À EXPLORER DA

NS

LE CAD

RE DU PREM

IER DÉPLO

IEMEN

T EN FRA

NCE D

E

LA JOURNÉE MONDIALE

« PRÉVENTION DES NUISIBLES » LE 6 JUIN 2017

Page 3: IL Y A LES DANGERS PR VISIBLES ET PUIS IL Y AÉ LE Ç RISQUE ... · DOSSIER DE PRESSE CHAMBRE SYNDICALE D RATISATION ! D SINSECTISATION ! D SINFECTION Les professionnels du Ç peu

Fondé en

1946, la

CS3D

(C

hambre

Syndicale D

ératisation, D

ésinsectisation, D

ésinfection) est

le syndicat de référence des principaux acteurs de l’hygiène antiparasitaire (protection contre parasites et nuisibles) regroupant les entreprises spécialisées dans

la lutte contre

les nuisibles

(applicateurs, fabricants,

distributeurs et

formateurs

en France

métropolitaine et D

OM

-TOM

).

Portrait d’un secteur en croissance, créateur d’emplois

et de valeur.

Il existe en France plus de 1.200 entreprises de 3D. Constitué m

ajoritairement de TPE de m

oins de neuf salariés, le secteur a connu une croissance notoire sur plusieurs indicateurs socio-économ

iques clés :

CRÉATION

D’EN

TREPRISES :87%

d’entreprises en plus entre 2010 et 2014

CRÉATION

D’EM

PLOI :

Actuellem

ent près de 5.500 salariés / + 17% en 5 ans

CRÉATION

DE VA

LEUR :650 m

illions d’euros de CA / + 30%

entre 2011 et 2013

FORM

ATION

:U

n secteur qui forme et développe l’expertise et

l’employabilité (700 salariés ont suivi un cursus de

formation « C

ertibiocide » en 2014)

CERTIFICATION

:Tous les salariés des entreprises C

S3D sont certifiés

« Certibiocide »

Alors m

ême que l’évaluation de certaines populations de nuisibles est quasi im

possible à mesurer, le degré

d’invasion du territoire français peut aujourd’hui se mesurer grâce aux indicateurs C

S3D : des chiffres exclusifs sur

le nombre d’interventions, les interventions par spécialité 3D, par espèce et par type de lieux.

LES CHIFFRES CS3D D

E L’ACCROISSEM

ENT

DU « PH

ÉNO

MEN

E NUISIBLES »

UNE EXPLO

SION

DU N

OM

BRE D’IN

TERVEN

TION

S : 2.749.084 en 2013 à 4.231.708 par an en 2015 / + 54%

en deux ans

LES 3 MÉTIERS SO

NT CO

NCERN

ÉSPA

R CETTE HAUSSE EN

TRE 2013 ET 2015 : D

ératisation (+41%)

Désinsectisation (+75%

) D

ésinfection (+19%)

EN VO

LUME, LES ESPÈCES Q

UI ON

TN

ÉCESSITÉ LE PLUS D’IN

TERVEN

TION

S EN 2015 :

Rongeurs (53%)

Blattes (20%)

Guêpes et frelons (7%

)

LES ESPÈCES À PLUS FORTES PRO

GRESSIO

NS

D’IN

TERVEN

TION

S ENTRE 2013 ET 2015 :

Punaises de lit (+165%)

Chenilles processionnaires (+128%

) Fourm

is (+103%)

LES CHIFFRES CS3D D

E L’ÉTEND

UE À TOUS LES EN

VIRO

NN

EMEN

TS 55.896 LIEUX V

ISITÉS EN 2015 (1 LIEU PO

UVAN

T ÊTRE LE THÉÂTRE D

E PLUSIEURS INTERV

ENTIO

NS)

CLASSEM

ENT D

ES LIEUX LES PLUS EXPOSÉS AU « RISQ

UE NUISIBLES » EN

2015 :

FOCUS « CERTIBIO

CIDE »

Depuis le 1 er juillet 2015, l’arrêté du 9 octobre 2013

définissant les

conditions d’exercice

de l’activité

d’utilisateur professionnel

de produits

biocides, s’applique

et concerne

toutes les

personnes appliquant

des produits

biocides (insecticide,

désinfectant, rodenticide…), ainsi que les personnes intervenant dans le processus de décision ou faisant du conseil ou de la prescription de biocides.Concrètem

ent, ce certificat individuel, valable cinq ans et renouvelable, est à la portée de tous les professionnels ayant suivi une form

ation théorique auprès d’un organism

e agréé et enregistré auprès du M

inistère de

l’écologie et

abordant les

points essentiels à l’utilisation efficace et sûre des produits biocides.L’enjeu

futur de

cette certification

: un

label d’identification

par le

grand public

garantissant l’expertise de chaque professionnel.

ENFIN

, LES ENTREPRISES 3D

SON

T PRÉSENTES SUR

L’ENSEM

BLE DU TERRITO

IREParticulièrem

ent autour des grandes agglomérations

françaises connaissant une « pression nuisibles » plus im

portante : en Île-de-France (14%), Sud-O

uest (9%),

PACA (9%

), Rhône-Alpes (8%

).

À SAVOIRLa C

S3D m

et à disposition de tous les Français, le seul annuaire com

plet de professionnels certifiés et classés par départem

ent et par type d’intervention : dératisation, désinsectisation, désinfection.U

n véritable « sésame » à avoir en cas d’invasion

nécessitant une intervention parfois urgente :

ww

w.cs3d.info/liste-des-adherents

À SAVOIRLe nom

bre et la diversité des environnem

ents touchés dém

ontrent que tous les Français sont potentiellem

ent concernés par l’accroissem

ent et l’étendue du « risque nuisibles ».Enfin, au sein des lieux visités, il faut noter que les logem

ents de particuliers arrivent en deuxièm

e place, avant m

ême

plusieurs activités professionnelles déjà fortem

ent exposées.

CS3D : SYNDICATREPRÉSENTATIF D’UNEPROFESSION « D’UTILITÉPUBLIQUE »

CS3D : L’INDICATEUR DE« L’URGENCE NUISIBLES » FRANÇAISE

Cham

breSyndicaleD

ésinfectionD

ésinfectisationD

ératisation

1

Exploitationsagricoles

26,2%

2

Habitats

(collectifset individuels)

18,2%

3

Cafés, bars,restaurants

18%

4

Comm

erceset grande

distribution10,6%

5

Activités

agroalimentaires et

pharmacologiques9,9%

6

Collectivités(m

airies, écoles…)7,6%

7

Tertiaire(bureaux)

3,4%

8

Établissements

de santé(hôpitaux, m

aisonsde retraite)

3,1%

9

Industrie(logistique,

transports…)3%

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PUNAISES DE LIT

RÉSURGENCE D’UN FLÉAUL’A

MPLEUR :

PRÈS DE 200.000 SITES

INFESTÉS EN

FRAN

CEA

ctuellement, les interventions contre les punaises de

lit sont

celles qui

ont connu

la plus

forte recrudescence en 2 ans (+ 165%

- Source CS3D

).

Quasi-disparues dans les années 50 avec l’arrivée des

premiers insecticides puissants, elles opèrent depuis

peu un retour fulgurant dans les somm

iers, plinthes et m

atelas des Français.

LES 3 RAISO

NS

D’UN

E TELLE RECRUDESCEN

CE

1L’augm

entation du nombre d’échanges

internationaux durant lesquels les punaises se logent dans une valise ou dans des vêtem

ents

À la veille des départs en vacances, les professionnels des 3D appellent à une prise de conscience collective des Français et des professionnels du tourism

e.

L’ENJEU : stopper la propagation de ces

parasites infligeant de nombreuses piqûres

et parfois

des troubles

psychologiques im

portants (insomnies, terreurs nocturnes…).

À l’heure où bon nombre de Français vont

dormir dans des lits qui ne sont pas les leurs

et que la quasi-totalité des com

pagnies aériennes ont été confrontées au problèm

e, la C

S3D souhaite que le gouvernem

ent et les professionnels

du tourism

e français

prennent en considération ce problème en

développant un programm

e de surveillance et de sensibilisation.

À SAVOIRSans pour autant vouloir éradiquer les rats dans les grandes agglom

érations, les professionnels des 3D

souhaitent une réelle im

plication des pouvoirs publics dans la m

aîtrise de cette espèce qui est l’une des seules à avoir des im

pacts m

ultiples tant sur l’économie que sur la

biodiversité et la santé publique.

La liste des nuisibles est importante et en constante

évolution. C’est pourquoi, la C

S3D et ses partenaires

scientifiques ont

choisi de

s’attarder sur

quatre nuisibles

emblém

atiques. D

’une part,

parce qu’ils concernent potentiellem

ent chaque Français. D’autre

part, parce que leurs caractéristiques ou histoire sont sym

ptomatiques de « l’urgence nuisibles » en France.

Une population difficile à évaluer… m

ais dont les apparitions constituent une preuve de non m

aîtrise. M

ême si le chiffre de 2 rats pour un habitant à Paris

circule, il

n’existe aucune

méthode

crédible d’évaluation des populations, car la répartition de ces rongeurs sur le territoire est extrêm

ement hétérogène

et que l’effectif évolue en permanence. N

éanmoins, la

population des rats au niveau du sol, en particulier dans les parcs et jardins, a nettem

ent augmenté pour

être aujourd’hui non maîtrisée.

Le rat : une espèce qui constitue une menace de santé

publique, car vectrice de tout un ensemble de germ

es transm

issibles à l’homm

e, tels que des salmonelles et

colibacilles, responsables de pathologies telles que des entérites et des infections cutanées…Enfin,

la leptospirose

ou «

maladie

du rat

» a

récemm

ent dépassé le niveau historique de 1920, en avril dernier. C

ette pathologie qui conduit à une hospitalisation dans 88%

des cas peut entrainer, dans près d’un cas sur trois, des problèm

es à long-terme.

RECRUDESCEN

CE RÉCENTE ET

RAPID

E DES RATS… PO

URQUO

I ?L’une des principales causes constatées par plusieurs scientifiques est la m

ise en place d’une nouvelle réglem

entation européenne interdisant de disposer des poudres de piste et obligeant le placem

ent de tout appât dans des boites ferm

ées. Selon

les professionnels

du secteur

et plusieurs

vétérinaires experts,

ces nouvelles

dispositions rendent

inefficaces toutes

les m

éthodes traditionnelles, dém

ultipliant les effets générés par l’hom

me perm

ettant aux rats de survivre (déchets de repas, présence de points d’eau, vétusté de bâtim

ents perm

ettant un accès à des lieux de nidification).

LA PROPO

SITION

DE PRO

TOCO

LE CS3D, 3 POIN

TS PO

UR MA

ÎTRISER LES POPULATIO

NS D

E RATS :

« PORTRAITSDE NUISIBLES »

DE L’H

ISTORIQ

UE À L’EXOTIQ

UE

1D

iagnostiquer la présence(traces, dégradations, visualisation)

2D

isposer des connaissances suffisantes pour mener

des mesures suppressives et préventives perm

ettantd’em

pêcher toute nouvelle infestation

3O

rchestrer des campagnes de lutte élargies

combinant des interventions sur le dom

aine publicet dans les habitations particulières à proxim

ité

2La restriction des solutions biocides pour la lutte

curative avec des molécules m

oins efficaces, mais

répondant aux impératifs légitim

es de préoccupations environnem

entales

3U

ne réduction du nombre de m

olécules qui ne perm

et plus l’alternance des traitements et favorise

le développement des phénom

ènes de résistance (90%

des punaises de lit ont développé un gène de résistance aux m

olécules dédiées à leur éradication)

LES BONS GESTESÀ ADOPTER

POUR PRÉV

ENIR TO

UTE INVA

SION

LORS D

E DÉPLACEM

ENTS : désinfecter sa valise et

laver le linge à au moins 60°.

DAN

S SON

LOG

EMEN

T : aspirer toute la maison,

jeter le sac d’aspirateur puis nettoyer les endroits peu accessibles à la vapeur. Laver tous les tissus à haute tem

pérature et les passer au sèche-linge. EN

CAS D

E SUSPICION

D’IN

VASIO

N : contacter un

professionnel des 3D en cas d’apparition de taches

brunes sur les draps, le somm

ier, la tête ou les pieds de lits.

ww

w.cs3d.info/liste-des-adherents

CONGÉS

D’ÉTÉ

RATS : UNE EXTENSION QU’ON DEVINEIM

PORTANTE ET EN PARTIE IMPUTABLE

AUX RÉCENTES RÉGLEMENTATIONS

« BIOCIDE »

Page 5: IL Y A LES DANGERS PR VISIBLES ET PUIS IL Y AÉ LE Ç RISQUE ... · DOSSIER DE PRESSE CHAMBRE SYNDICALE D RATISATION ! D SINSECTISATION ! D SINFECTION Les professionnels du Ç peu

MOUSTIQUE TIGRE :

LES 3D, DU CONTRÔLE DESNUISANCES À LA M

ISSIONDE SANTÉ PUBLIQUE

COM

MERCE IN

TERNATIO

NA

L, RÉCH

AUFFEMEN

T CLIMATIQ

UE… LES CO

ND

ITION

S SON

T RÉUNIES !

2004 : Vespa Velutina ou frelon asiatique déploie ses ailes en France, dans le Lot-et-G

aronne, à la faveur d’une im

portation de poteries provenant de C

hine. Dès lors, le clim

at favorise la croissance de l’espèce m

ais également son expansion territoriale,

dotant cette espèce exotique du statut d’envahisseur.

AED

ES ALBO

PICTUS,IN

VASIF, PRO

CHE, D

ISCRET…O

riginaire d’Asie du Sud-est et considéré com

me l’une

des espèces les plus invasives au monde (Présente

dans 100 pays sur les cinq continents), le moustique

tigre se développe majoritairem

ent en zone urbaine au

sein d’eaux

stagnantes laissées

par l’hom

me

(vases, soucoupes de pots de fleurs, gouttières mal

vidées, vieux pneus, récipients en fer ou en plastique abandonnés…).

SES SPÉCIFICITÉS : l’un des plus petits moustiques, l’un

des seuls

à piquer

en journée

et vecteur

de pathologies

humaines

bien connues

(dengue, chikungunya).

MO

USTIQUE TIG

RE : CO

LLABO

RATION

ENTRE

LES ACTEURS Face à l’am

pleur de l’enjeu de santé publique lié au caractère invasif et dangereux d’A

edes Albopictus, les

entreprises 3D ont intégré la filière de lutte aux cotés

de la Direction G

énérale de la Santé, des Agences

Régionales de Santé, du Centre national de référence

du Chikungunya, des Conseils généraux, et des EID

(Entente

Interdépartementale

de D

émoustication)

Méditerranée et Atlantique.

Le protocole de lutte se concentre sur deux niveaux : anti-larvaires et anti-adultes.

… ET ÉCON

OM

IQUEM

ENT

IMPACTA

NT

Aedes A

lbopictus s’installe durablement en France

dès 2004, sur les côtes des Alpes-M

aritimes. En 2010, il

franchit les portes de la cité phocéenne pour ensuite étendre son expansion sur les ¾

de la métropole.

À date, il est le nuisible qui a engendré le plus fort pic de dépenses françaises en term

es de programm

e de prévention et de santé publique lors de la crise sanitaire ayant débuté aux A

ntilles en 2013.

DÉPEN

SES GLO

BALES N

ATION

ALES :

14 M€

en 2012 / 38 M€

en 2013

EN M

ÉTROPO

LE :4 M

€ en 2012 / 11 M

€ en 2013

EN O

UTRE-MER :

10 M€

en 2012 / 27 M€

en 2013Source : Rapport C

GD

D « A

nalyse économique de EEE en France » - Sept 2015

VESPA V

ELUTINA

, DÉSO

RMA

IS UN

E MEN

ACE DE PRO

XIMITÉ

POUR TO

US LES FRAN

ÇAIS

2017 : l’espèce occupe plusieurs pays européens (Portugal,

Espagne, Italie,

Suisse, A

llemagne,

Belgique, A

ngleterre, Écosse…).

La France

est considérée com

me le pays le plus infesté du vieux

continent avec près de 5.000 nids recensés et une occupation de 75%

du territoire, principalement dans

les zones urbaines et péri-urbaines. Une m

enace égalem

ent pour les abeilles sauvages et domestiques,

dont les ruches constituent le garde-manger favori du

frelon asiatique.

FRELON ASIATIQUEOU CHRONIQUE D’UNE« EEE », ESPÈCE EXOTIQUEENVAHISSANTE

UNE PAUPÉRISATION« INQUIÉTANTE »

DES MOYENS DE LUTTE

Les professionnels des 3D alertent sur les

moyens actuels de lutte qui se révèlent très

limités,

peu suffisants

et générateurs

potentiels de phénomène de résistance de

l’espèce. En effet, à date seule 2 substances sont autorisées :

1 seule substance active pour la lutte anti-larvaires,

le Bti

avec une

efficacité satisfaisante m

ais aléatoire (espace/temps)

1 seule substance active pour la lutte anti-adultes, la deltam

éthrine, dont l’utilisation est

restreinte (hors

PNR,

Natura

2.000, m

ilieux aquatiques,

milieux

confinés, présence pollinisateurs) et l’efficacité lim

ité (espace/ tem

ps)

QUELLES SOLUTIONS ? UN

E SOLUTIO

N Q

UOTID

IENN

E : en cas de nid (presque toujours installé en hauteur et facilem

ent identifiable), contacter un professionnel des 3D

qui élim

inera les

centaines de

frelons présents

via l’utilisation de pesticides.

ww

w.cs3d.info/liste-des-adherents

LES

SOLUTIO

NS G

LOBA

LES :

les scientifiques

travaillent à un piège sélectif, notamm

ent l’Université

de Tours, afin de ne capturer que les frelons asiatiques et non les autres espèces déjà fortem

ent menacées

par Vespa Velutina.

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Face à cette situation d’expansion des nuisibles, d’accroissement des risques sanitaires qui y sont liés et à la veille

des traditionnelles « migrations estivales » m

ultipliant les risques, les professionnels des 3D souhaitent susciter la prise de conscience de l’opinion et interpeller les décideurs politiques.

Un sondage exclusif sur le niveau de connaissances,

le degré d’appréhension et les souhaits en termes de

réglementations form

ulés par les Français (Toluna pour C

S3D/Echantillon représentatif de la population française : 1010 personnes/ réalisé le 24/05/17).

… ET POURTA

NT LES FRA

NÇA

IS SO

NT M

AL-IN

FORM

ÉS SUR L’EXPA

NSIO

N TERRITO

RIALE

GA

LOPA

NTE D

ES DEUX

NUISIBLES LES PLUS CRA

INTS D

U TERRITO

IRE

Pour plus de 4 Français sur 10 (près de 46%

), le frelon asiatique est uniquem

ent présent dans le Sud de la France et dans les D

OM

-TOM

, alors mêm

e qu’en juillet 2016, pour la prem

ière fois, un nid de Vespa Velutina a été découvert à Paris.

Mêm

e constat, en pire, côté m

oustique tigre, puisque près de 6 Français sur 10 (57%

) imaginent qu’A

edes albopictus se cantonne au Sud de de la France et aux D

OM

-TOM

.

LE FRELON

ASIATIQ

UE :N

UISIBLE LE PLUS REDO

UTÉ DE

FRAN

CE… Parm

i les quatre nuisibles représentatifs, c’est le frelon asiatique qui occupe le haut du classem

ent.

LA CS3D INFORME ET INTERPELLE

POUR MIEUX SÉCURISER

LES ENVIRONNEMENTS

DES FRA

NÇA

IS DÉJÀ

CON

FRON

TÉS AUX NUISIBLES,

CON

SCIENTS D

E LEUR O

MN

IPRÉSENCE, M

AIS

FAIBLEM

ENT SEN

SIBILISÉS AUX RISQ

UES SAN

ITAIRES

Plus d’1 Français sur 2 (55,5%

) déclare avoir été confronté à un problèm

ede nuisibles et pourtant prèsde 48%

ignorent le risque sanitaire,ne connaissant pas au m

oins une m

aladie transmise par

les nuisibles.

La majorité des Français

exposés se rendent dans un m

agasin spécialisé pour acheter une solution d’auto-traitem

ent (72,5%). Il est

donc essentiel de donner les bons repères au grand public dans l’appréhension des traitem

ents vendus et l’analyse d’une réelle invasion (degré invasif rendant inefficace l’auto-traitem

ent, mesures

préventives pour ne pas subir de nouvelles invasions…)

Enfin, des Français conscients que leurs environnem

ents directs ou indirects sont potentiellem

ent exposés au « risque nuisibles » avec un classem

ent de perception des plus concernés, com

me suit :

6 Français sur 10 (59,41%

) déclarent nepas être suffisam

ment

informés sur le « risque

nuisibles » au sein de leur propre logem

ent. 13,27%

ne parviennent pas à évaluer leur niveau d’inform

ations. Au total,

seuls 27,33% s’estim

ent suffisam

ment inform

éssur ce risque lié à leur habitation quotidienne.

Plus de 63% des Français

souhaitent la mise en place

d’un contrôle annuel de surveillance des nuisiblespar un professionnel form

é.

« FOCUS LO

GEM

ENT » : LES

FRAN

ÇAIS PO

UR UNE M

EILLEURE IN

FORM

ATION

CON

CERNA

NT

LES RISQUES PO

UR LEUR D

OM

ICILE ET FAVORA

BLES À UN

CON

TRÔLE A

NN

UEL PRÉVEN

TIF

46%

55,5%

72,5%

59,41 %

63%

57%

32,18%

19,41%

26,44%

21,98%

LE RATM

OUSTIQ

UETIG

REFRELO

NA

SIATIQUE

PUNA

ISED

E LIT

58%

EXPLOITATIO

NS

AGRICO

LES

39%

IND

USTRIESAG

ROA

LIMEN

TAIRES

29%

COM

MERCE

(BOUCH

ERIE BOULA

NG

ERIE…)

26%

TELLERIE /RESTAURATIO

N

34%

TRAN

SPORTS

(GA

RES ET AÉRO

PORTS)

?

Page 7: IL Y A LES DANGERS PR VISIBLES ET PUIS IL Y AÉ LE Ç RISQUE ... · DOSSIER DE PRESSE CHAMBRE SYNDICALE D RATISATION ! D SINSECTISATION ! D SINFECTION Les professionnels du Ç peu

À la veille de cette période à risque que sont les congés d’été et durant lesquels une grande partie des Français vont m

ultiplier leurs déplacements au sein

et en dehors des frontières pour séjourner dans des lieux divers et variés, les professionnels des 3D

souhaitent susciter la prise de conscience de l’opinionet des décideurs politiques.

Ainsi, et pour répondre à l’aspect invasif

et virale des populations nuisibles, la C

S3D diffusera à partir du 6 juin 2017,

en cette Journée Mondiale de Prévention

des Nuisibles, et durant toute la période

estivale, une campagne d’interpellation.

UNE CAMPAGNE D’INFORM

ATIONSET DE PRISE DE CONSCIENCESUR LES RÉSEAUX SOCIAUX ETÀ DESTIN

ATION DU GRAND PUBLIC

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NLes professionnels du « peu visible et très nuisible ».

« LES CAMBRIOLEURS PARTENT VITE...

D’AUTRES VISITEURS ONT LA FÂCHEUSETENDANCE À S’INSTALLER ! »

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Les professionnels du « peu visible et très nuisible ».

« ÊTES-VOUS RÉELLEMENT LES SEULS

À SIROTER CET APÉRO EN TERRASSE ? ».

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Les professionnels du « peu visible et très nuisible ».

« ÉCHAPPEREZ-VOUS À L’AGRESSIVITÉDE CERTAINS VOISINS DANS VOTRE JARDIN ? ».

EN 2017, LE FRELO

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SIATIQUE EST PRÉSEN

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Les professionnels du « peu visible et très nuisible ».

« LES LOCATAIRES PRÉCÉDENTSONT-ILS VRAIM

ENT QUITTÉ LES LIEUX ? ».H

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Concomitam

ment au développem

ent incontesté des populations de nuisibles installés et à l’arrivée program

mée de futures espèces

(100 nouvelles

sont introduites chaque année en France et m

ême si peu survivent et s’étendent, plusieurs

scientifiques annoncent d’ores et déjà l’arrivée probable des fourmis d’A

rgentine ou des fourm

is pharaons ainsi que celle du Vespa mandarinia, le plus gros et le plus

dangereux des

frelons au

monde),

les m

oyens de

lutte s’am

enuisent considérablem

ent et la prise de conscience des pouvoirs publics et de l’opinion ne sem

blent pas encore être à la hauteur des menaces.

Pour preuve, les récentes réglementations européennes prises sous la pression des

différents mouvem

ents de « refus de la chimie » et qui laissent les professionnels des

3D avec un arsenal de plus en plus inadapté à la croissance du nombre des

espèces et des populations de nuisibles. Par ailleurs, il est à noter que la plupart de ces textes sont m

ajoritairement adoptés sur l’initiative de pays qui ne connaissent

pas, ou pas encore, le niveau de « pression nuisibles » présent dans certaines régions au clim

at moins tem

péré.

Enfin, et au-delà des restrictions réglementaires concernant les solutions curatives,

en partie responsables de l’accroissement de la population de rats et d’une efficacité

amoindrie dans la lutte contre les m

oustiques tigres ou les punaises de lit, la CS3D lance un appel au gouvernem

ent français pour que ce dernier se saisisse durablem

ent de « l’urgence nuisibles » :

1. En favorisant la visibilité des obligations règlementaires et l’expertise de la

profession via la mise en place d’un label « Certibiocide » identifiable par le grand

public et garantissant l’intervention de professionnels formés.

2. En évaluant les solutions biocides à la lumière du fait qu’elles soient strictem

ent utilisées par des professionnels des 3D bénéficiant du « Certibiocide » obtenu auprès d’un organism

e agréé et enregistré auprès du ministère de l’écologie.

3. En imposant des visites annuelles de contrôle préventif dans l’ensem

ble des bâtim

ents, y compris pour les particuliers, pour prévenir toute invasion et ainsi

limiter l’em

ploi de biocides.4. En soutenant la recherche scientifique œ

uvrant à la création de solutions alternatives efficaces et durables.

À l’heure où bon nombre de faisceaux ne laissent plus de doutes quant au

développement des nuisibles et de leurs im

pacts sur l’économie, la biodiversité et la

santé humaine, les professionnels des 3D

incitent toutes les parties prenantes à entam

er la mue tricolore vers le « m

anagement du risque nuisibles » en lieu et

place de la simple élim

ination des nuisances.

« Il est temps de passer du siècle

de la prévention des nuisibles à l’ère du Pest M

anagement. »

Patrick GRAV

EY,Président de la CS3D

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CONTACTS PRESSETHOMAS MARKO & ASSOCIÉS

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