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D O S S I E R D E P R E S S E
CHAMBRE SYNDICALEDÉRATISATION • DÉSINSECTISATION • DÉSINFECTION
Les professionnels du « peu visible et très nuisible » lancent l’alerte
W W W . C S 3 D . I N F O
IL Y A LES DANGERSPRÉVISIBLES ET PUIS IL Y A…
LE « RISQUE NUISIBLES » !
CONGÉSD’ÉTÉ
LES PROFESSIONNELS DU « PEU VISIBLE ET TRÈS NUISIBLE ».
ChambreSyndicaleDésinfectionDésinfectisationDératisation
Qu’ils soient historiquem
ent installés sur notre territoire, com
me le rat, ou récem
ment parvenues en m
étropole et pris le statut d’espèces exotiques envahissantes, com
me
le frelon asiatique ou le moustique tigre, les nuisibles
représentent dès à présent une menace évolutive aux
enjeux conséquents.
En effet,
les im
pacts des
nuisibles concernent
aujourd’hui tant l’économie, la biodiversité que la
santé de tous. À titre d’exemple, les rongeurs sont
responsables de 10 à 15% des pertes de nourriture
mondiale et sont vecteurs de près de 30 m
aladies hum
aines (rapport Bonnefoy OM
S). C
haque année, les espèces exotiques envahissantes génèrent des coûts estim
és à 12,5 milliards d’euros en
Europe et 38 millions d’euros en France.
(Rapport Comm
issariat Général au D
éveloppement D
urable « Analyse économ
ique des espèces exotiques envahissantes en France » – Sept. 2015)
Le rôle
des entreprises
de 3D
(Dératisation,
Désinsectisation, D
ésinfection) a donc évolué pour passer du statut « d’élim
inateur de nuisances » à celui « d’acteurs sociétaux d’intérêt public ».
QUI SO
NT CES EN
TREPRISES DE 3D ?
QUEL PO
IDS ÉCO
NO
MIQ
UE ?Q
UELS ENSEIG
NEM
ENTS D
ÉDUIRE D
E LEUR ACTIVITÉ ?
Chiffres exclusifs à l’appui.
QUELLES SO
NT CES N
UISIBLES EMBLÉM
ATIQUES
DU SO
L FRAN
ÇAIS ?
DO
IT-ON
IGN
ORER LES « H
ISTORIQ
UES » POUR SE
CON
CENTRER SUR LES « EXO
TIQUES » ?
QUELLES M
ENACES PO
UR LA SAN
TÉ PUBLIQUE ?
CS3D, CES PROFESSIO
NN
ELS DU
« PEU VISIBLE ET TRÈS N
UISIBLE » QUI SO
UHA
ITENT
INFO
RMER, IN
TERPELLER POUR M
IEUX SÉCURISER D
EMA
IN.
Un sondage et une cam
pagne à la veilledes congés d’été.
EXISTE-T-IL UNE« URGENCE NUISIBLES »
EN FRANCE ?
AUTAN
T DE Q
UESTION
S À EXPLORER DA
NS
LE CAD
RE DU PREM
IER DÉPLO
IEMEN
T EN FRA
NCE D
E
LA JOURNÉE MONDIALE
« PRÉVENTION DES NUISIBLES » LE 6 JUIN 2017
Fondé en
1946, la
CS3D
(C
hambre
Syndicale D
ératisation, D
ésinsectisation, D
ésinfection) est
le syndicat de référence des principaux acteurs de l’hygiène antiparasitaire (protection contre parasites et nuisibles) regroupant les entreprises spécialisées dans
la lutte contre
les nuisibles
(applicateurs, fabricants,
distributeurs et
formateurs
en France
métropolitaine et D
OM
-TOM
).
Portrait d’un secteur en croissance, créateur d’emplois
et de valeur.
Il existe en France plus de 1.200 entreprises de 3D. Constitué m
ajoritairement de TPE de m
oins de neuf salariés, le secteur a connu une croissance notoire sur plusieurs indicateurs socio-économ
iques clés :
CRÉATION
D’EN
TREPRISES :87%
d’entreprises en plus entre 2010 et 2014
CRÉATION
D’EM
PLOI :
Actuellem
ent près de 5.500 salariés / + 17% en 5 ans
CRÉATION
DE VA
LEUR :650 m
illions d’euros de CA / + 30%
entre 2011 et 2013
FORM
ATION
:U
n secteur qui forme et développe l’expertise et
l’employabilité (700 salariés ont suivi un cursus de
formation « C
ertibiocide » en 2014)
CERTIFICATION
:Tous les salariés des entreprises C
S3D sont certifiés
« Certibiocide »
Alors m
ême que l’évaluation de certaines populations de nuisibles est quasi im
possible à mesurer, le degré
d’invasion du territoire français peut aujourd’hui se mesurer grâce aux indicateurs C
S3D : des chiffres exclusifs sur
le nombre d’interventions, les interventions par spécialité 3D, par espèce et par type de lieux.
LES CHIFFRES CS3D D
E L’ACCROISSEM
ENT
DU « PH
ÉNO
MEN
E NUISIBLES »
UNE EXPLO
SION
DU N
OM
BRE D’IN
TERVEN
TION
S : 2.749.084 en 2013 à 4.231.708 par an en 2015 / + 54%
en deux ans
LES 3 MÉTIERS SO
NT CO
NCERN
ÉSPA
R CETTE HAUSSE EN
TRE 2013 ET 2015 : D
ératisation (+41%)
Désinsectisation (+75%
) D
ésinfection (+19%)
EN VO
LUME, LES ESPÈCES Q
UI ON
TN
ÉCESSITÉ LE PLUS D’IN
TERVEN
TION
S EN 2015 :
Rongeurs (53%)
Blattes (20%)
Guêpes et frelons (7%
)
LES ESPÈCES À PLUS FORTES PRO
GRESSIO
NS
D’IN
TERVEN
TION
S ENTRE 2013 ET 2015 :
Punaises de lit (+165%)
Chenilles processionnaires (+128%
) Fourm
is (+103%)
LES CHIFFRES CS3D D
E L’ÉTEND
UE À TOUS LES EN
VIRO
NN
EMEN
TS 55.896 LIEUX V
ISITÉS EN 2015 (1 LIEU PO
UVAN
T ÊTRE LE THÉÂTRE D
E PLUSIEURS INTERV
ENTIO
NS)
CLASSEM
ENT D
ES LIEUX LES PLUS EXPOSÉS AU « RISQ
UE NUISIBLES » EN
2015 :
FOCUS « CERTIBIO
CIDE »
Depuis le 1 er juillet 2015, l’arrêté du 9 octobre 2013
définissant les
conditions d’exercice
de l’activité
d’utilisateur professionnel
de produits
biocides, s’applique
et concerne
toutes les
personnes appliquant
des produits
biocides (insecticide,
désinfectant, rodenticide…), ainsi que les personnes intervenant dans le processus de décision ou faisant du conseil ou de la prescription de biocides.Concrètem
ent, ce certificat individuel, valable cinq ans et renouvelable, est à la portée de tous les professionnels ayant suivi une form
ation théorique auprès d’un organism
e agréé et enregistré auprès du M
inistère de
l’écologie et
abordant les
points essentiels à l’utilisation efficace et sûre des produits biocides.L’enjeu
futur de
cette certification
: un
label d’identification
par le
grand public
garantissant l’expertise de chaque professionnel.
ENFIN
, LES ENTREPRISES 3D
SON
T PRÉSENTES SUR
L’ENSEM
BLE DU TERRITO
IREParticulièrem
ent autour des grandes agglomérations
françaises connaissant une « pression nuisibles » plus im
portante : en Île-de-France (14%), Sud-O
uest (9%),
PACA (9%
), Rhône-Alpes (8%
).
À SAVOIRLa C
S3D m
et à disposition de tous les Français, le seul annuaire com
plet de professionnels certifiés et classés par départem
ent et par type d’intervention : dératisation, désinsectisation, désinfection.U
n véritable « sésame » à avoir en cas d’invasion
nécessitant une intervention parfois urgente :
ww
w.cs3d.info/liste-des-adherents
À SAVOIRLe nom
bre et la diversité des environnem
ents touchés dém
ontrent que tous les Français sont potentiellem
ent concernés par l’accroissem
ent et l’étendue du « risque nuisibles ».Enfin, au sein des lieux visités, il faut noter que les logem
ents de particuliers arrivent en deuxièm
e place, avant m
ême
plusieurs activités professionnelles déjà fortem
ent exposées.
CS3D : SYNDICATREPRÉSENTATIF D’UNEPROFESSION « D’UTILITÉPUBLIQUE »
CS3D : L’INDICATEUR DE« L’URGENCE NUISIBLES » FRANÇAISE
Cham
breSyndicaleD
ésinfectionD
ésinfectisationD
ératisation
1
Exploitationsagricoles
26,2%
2
Habitats
(collectifset individuels)
18,2%
3
Cafés, bars,restaurants
18%
4
Comm
erceset grande
distribution10,6%
5
Activités
agroalimentaires et
pharmacologiques9,9%
6
Collectivités(m
airies, écoles…)7,6%
7
Tertiaire(bureaux)
3,4%
8
Établissements
de santé(hôpitaux, m
aisonsde retraite)
3,1%
9
Industrie(logistique,
transports…)3%
PUNAISES DE LIT
RÉSURGENCE D’UN FLÉAUL’A
MPLEUR :
PRÈS DE 200.000 SITES
INFESTÉS EN
FRAN
CEA
ctuellement, les interventions contre les punaises de
lit sont
celles qui
ont connu
la plus
forte recrudescence en 2 ans (+ 165%
- Source CS3D
).
Quasi-disparues dans les années 50 avec l’arrivée des
premiers insecticides puissants, elles opèrent depuis
peu un retour fulgurant dans les somm
iers, plinthes et m
atelas des Français.
LES 3 RAISO
NS
D’UN
E TELLE RECRUDESCEN
CE
1L’augm
entation du nombre d’échanges
internationaux durant lesquels les punaises se logent dans une valise ou dans des vêtem
ents
À la veille des départs en vacances, les professionnels des 3D appellent à une prise de conscience collective des Français et des professionnels du tourism
e.
L’ENJEU : stopper la propagation de ces
parasites infligeant de nombreuses piqûres
et parfois
des troubles
psychologiques im
portants (insomnies, terreurs nocturnes…).
À l’heure où bon nombre de Français vont
dormir dans des lits qui ne sont pas les leurs
et que la quasi-totalité des com
pagnies aériennes ont été confrontées au problèm
e, la C
S3D souhaite que le gouvernem
ent et les professionnels
du tourism
e français
prennent en considération ce problème en
développant un programm
e de surveillance et de sensibilisation.
À SAVOIRSans pour autant vouloir éradiquer les rats dans les grandes agglom
érations, les professionnels des 3D
souhaitent une réelle im
plication des pouvoirs publics dans la m
aîtrise de cette espèce qui est l’une des seules à avoir des im
pacts m
ultiples tant sur l’économie que sur la
biodiversité et la santé publique.
La liste des nuisibles est importante et en constante
évolution. C’est pourquoi, la C
S3D et ses partenaires
scientifiques ont
choisi de
s’attarder sur
quatre nuisibles
emblém
atiques. D
’une part,
parce qu’ils concernent potentiellem
ent chaque Français. D’autre
part, parce que leurs caractéristiques ou histoire sont sym
ptomatiques de « l’urgence nuisibles » en France.
Une population difficile à évaluer… m
ais dont les apparitions constituent une preuve de non m
aîtrise. M
ême si le chiffre de 2 rats pour un habitant à Paris
circule, il
n’existe aucune
méthode
crédible d’évaluation des populations, car la répartition de ces rongeurs sur le territoire est extrêm
ement hétérogène
et que l’effectif évolue en permanence. N
éanmoins, la
population des rats au niveau du sol, en particulier dans les parcs et jardins, a nettem
ent augmenté pour
être aujourd’hui non maîtrisée.
Le rat : une espèce qui constitue une menace de santé
publique, car vectrice de tout un ensemble de germ
es transm
issibles à l’homm
e, tels que des salmonelles et
colibacilles, responsables de pathologies telles que des entérites et des infections cutanées…Enfin,
la leptospirose
ou «
maladie
du rat
» a
récemm
ent dépassé le niveau historique de 1920, en avril dernier. C
ette pathologie qui conduit à une hospitalisation dans 88%
des cas peut entrainer, dans près d’un cas sur trois, des problèm
es à long-terme.
RECRUDESCEN
CE RÉCENTE ET
RAPID
E DES RATS… PO
URQUO
I ?L’une des principales causes constatées par plusieurs scientifiques est la m
ise en place d’une nouvelle réglem
entation européenne interdisant de disposer des poudres de piste et obligeant le placem
ent de tout appât dans des boites ferm
ées. Selon
les professionnels
du secteur
et plusieurs
vétérinaires experts,
ces nouvelles
dispositions rendent
inefficaces toutes
les m
éthodes traditionnelles, dém
ultipliant les effets générés par l’hom
me perm
ettant aux rats de survivre (déchets de repas, présence de points d’eau, vétusté de bâtim
ents perm
ettant un accès à des lieux de nidification).
LA PROPO
SITION
DE PRO
TOCO
LE CS3D, 3 POIN
TS PO
UR MA
ÎTRISER LES POPULATIO
NS D
E RATS :
« PORTRAITSDE NUISIBLES »
DE L’H
ISTORIQ
UE À L’EXOTIQ
UE
1D
iagnostiquer la présence(traces, dégradations, visualisation)
2D
isposer des connaissances suffisantes pour mener
des mesures suppressives et préventives perm
ettantd’em
pêcher toute nouvelle infestation
3O
rchestrer des campagnes de lutte élargies
combinant des interventions sur le dom
aine publicet dans les habitations particulières à proxim
ité
2La restriction des solutions biocides pour la lutte
curative avec des molécules m
oins efficaces, mais
répondant aux impératifs légitim
es de préoccupations environnem
entales
3U
ne réduction du nombre de m
olécules qui ne perm
et plus l’alternance des traitements et favorise
le développement des phénom
ènes de résistance (90%
des punaises de lit ont développé un gène de résistance aux m
olécules dédiées à leur éradication)
LES BONS GESTESÀ ADOPTER
POUR PRÉV
ENIR TO
UTE INVA
SION
LORS D
E DÉPLACEM
ENTS : désinfecter sa valise et
laver le linge à au moins 60°.
DAN
S SON
LOG
EMEN
T : aspirer toute la maison,
jeter le sac d’aspirateur puis nettoyer les endroits peu accessibles à la vapeur. Laver tous les tissus à haute tem
pérature et les passer au sèche-linge. EN
CAS D
E SUSPICION
D’IN
VASIO
N : contacter un
professionnel des 3D en cas d’apparition de taches
brunes sur les draps, le somm
ier, la tête ou les pieds de lits.
ww
w.cs3d.info/liste-des-adherents
CONGÉS
D’ÉTÉ
RATS : UNE EXTENSION QU’ON DEVINEIM
PORTANTE ET EN PARTIE IMPUTABLE
AUX RÉCENTES RÉGLEMENTATIONS
« BIOCIDE »
MOUSTIQUE TIGRE :
LES 3D, DU CONTRÔLE DESNUISANCES À LA M
ISSIONDE SANTÉ PUBLIQUE
COM
MERCE IN
TERNATIO
NA
L, RÉCH
AUFFEMEN
T CLIMATIQ
UE… LES CO
ND
ITION
S SON
T RÉUNIES !
2004 : Vespa Velutina ou frelon asiatique déploie ses ailes en France, dans le Lot-et-G
aronne, à la faveur d’une im
portation de poteries provenant de C
hine. Dès lors, le clim
at favorise la croissance de l’espèce m
ais également son expansion territoriale,
dotant cette espèce exotique du statut d’envahisseur.
AED
ES ALBO
PICTUS,IN
VASIF, PRO
CHE, D
ISCRET…O
riginaire d’Asie du Sud-est et considéré com
me l’une
des espèces les plus invasives au monde (Présente
dans 100 pays sur les cinq continents), le moustique
tigre se développe majoritairem
ent en zone urbaine au
sein d’eaux
stagnantes laissées
par l’hom
me
(vases, soucoupes de pots de fleurs, gouttières mal
vidées, vieux pneus, récipients en fer ou en plastique abandonnés…).
SES SPÉCIFICITÉS : l’un des plus petits moustiques, l’un
des seuls
à piquer
en journée
et vecteur
de pathologies
humaines
bien connues
(dengue, chikungunya).
MO
USTIQUE TIG
RE : CO
LLABO
RATION
ENTRE
LES ACTEURS Face à l’am
pleur de l’enjeu de santé publique lié au caractère invasif et dangereux d’A
edes Albopictus, les
entreprises 3D ont intégré la filière de lutte aux cotés
de la Direction G
énérale de la Santé, des Agences
Régionales de Santé, du Centre national de référence
du Chikungunya, des Conseils généraux, et des EID
(Entente
Interdépartementale
de D
émoustication)
Méditerranée et Atlantique.
Le protocole de lutte se concentre sur deux niveaux : anti-larvaires et anti-adultes.
… ET ÉCON
OM
IQUEM
ENT
IMPACTA
NT
Aedes A
lbopictus s’installe durablement en France
dès 2004, sur les côtes des Alpes-M
aritimes. En 2010, il
franchit les portes de la cité phocéenne pour ensuite étendre son expansion sur les ¾
de la métropole.
À date, il est le nuisible qui a engendré le plus fort pic de dépenses françaises en term
es de programm
e de prévention et de santé publique lors de la crise sanitaire ayant débuté aux A
ntilles en 2013.
DÉPEN
SES GLO
BALES N
ATION
ALES :
14 M€
en 2012 / 38 M€
en 2013
EN M
ÉTROPO
LE :4 M
€ en 2012 / 11 M
€ en 2013
EN O
UTRE-MER :
10 M€
en 2012 / 27 M€
en 2013Source : Rapport C
GD
D « A
nalyse économique de EEE en France » - Sept 2015
VESPA V
ELUTINA
, DÉSO
RMA
IS UN
E MEN
ACE DE PRO
XIMITÉ
POUR TO
US LES FRAN
ÇAIS
2017 : l’espèce occupe plusieurs pays européens (Portugal,
Espagne, Italie,
Suisse, A
llemagne,
Belgique, A
ngleterre, Écosse…).
La France
est considérée com
me le pays le plus infesté du vieux
continent avec près de 5.000 nids recensés et une occupation de 75%
du territoire, principalement dans
les zones urbaines et péri-urbaines. Une m
enace égalem
ent pour les abeilles sauvages et domestiques,
dont les ruches constituent le garde-manger favori du
frelon asiatique.
FRELON ASIATIQUEOU CHRONIQUE D’UNE« EEE », ESPÈCE EXOTIQUEENVAHISSANTE
UNE PAUPÉRISATION« INQUIÉTANTE »
DES MOYENS DE LUTTE
Les professionnels des 3D alertent sur les
moyens actuels de lutte qui se révèlent très
limités,
peu suffisants
et générateurs
potentiels de phénomène de résistance de
l’espèce. En effet, à date seule 2 substances sont autorisées :
1 seule substance active pour la lutte anti-larvaires,
le Bti
avec une
efficacité satisfaisante m
ais aléatoire (espace/temps)
1 seule substance active pour la lutte anti-adultes, la deltam
éthrine, dont l’utilisation est
restreinte (hors
PNR,
Natura
2.000, m
ilieux aquatiques,
milieux
confinés, présence pollinisateurs) et l’efficacité lim
ité (espace/ tem
ps)
QUELLES SOLUTIONS ? UN
E SOLUTIO
N Q
UOTID
IENN
E : en cas de nid (presque toujours installé en hauteur et facilem
ent identifiable), contacter un professionnel des 3D
qui élim
inera les
centaines de
frelons présents
via l’utilisation de pesticides.
ww
w.cs3d.info/liste-des-adherents
LES
SOLUTIO
NS G
LOBA
LES :
les scientifiques
travaillent à un piège sélectif, notamm
ent l’Université
de Tours, afin de ne capturer que les frelons asiatiques et non les autres espèces déjà fortem
ent menacées
par Vespa Velutina.
Face à cette situation d’expansion des nuisibles, d’accroissement des risques sanitaires qui y sont liés et à la veille
des traditionnelles « migrations estivales » m
ultipliant les risques, les professionnels des 3D souhaitent susciter la prise de conscience de l’opinion et interpeller les décideurs politiques.
Un sondage exclusif sur le niveau de connaissances,
le degré d’appréhension et les souhaits en termes de
réglementations form
ulés par les Français (Toluna pour C
S3D/Echantillon représentatif de la population française : 1010 personnes/ réalisé le 24/05/17).
… ET POURTA
NT LES FRA
NÇA
IS SO
NT M
AL-IN
FORM
ÉS SUR L’EXPA
NSIO
N TERRITO
RIALE
GA
LOPA
NTE D
ES DEUX
NUISIBLES LES PLUS CRA
INTS D
U TERRITO
IRE
Pour plus de 4 Français sur 10 (près de 46%
), le frelon asiatique est uniquem
ent présent dans le Sud de la France et dans les D
OM
-TOM
, alors mêm
e qu’en juillet 2016, pour la prem
ière fois, un nid de Vespa Velutina a été découvert à Paris.
Mêm
e constat, en pire, côté m
oustique tigre, puisque près de 6 Français sur 10 (57%
) imaginent qu’A
edes albopictus se cantonne au Sud de de la France et aux D
OM
-TOM
.
LE FRELON
ASIATIQ
UE :N
UISIBLE LE PLUS REDO
UTÉ DE
FRAN
CE… Parm
i les quatre nuisibles représentatifs, c’est le frelon asiatique qui occupe le haut du classem
ent.
LA CS3D INFORME ET INTERPELLE
POUR MIEUX SÉCURISER
LES ENVIRONNEMENTS
DES FRA
NÇA
IS DÉJÀ
CON
FRON
TÉS AUX NUISIBLES,
CON
SCIENTS D
E LEUR O
MN
IPRÉSENCE, M
AIS
FAIBLEM
ENT SEN
SIBILISÉS AUX RISQ
UES SAN
ITAIRES
Plus d’1 Français sur 2 (55,5%
) déclare avoir été confronté à un problèm
ede nuisibles et pourtant prèsde 48%
ignorent le risque sanitaire,ne connaissant pas au m
oins une m
aladie transmise par
les nuisibles.
La majorité des Français
exposés se rendent dans un m
agasin spécialisé pour acheter une solution d’auto-traitem
ent (72,5%). Il est
donc essentiel de donner les bons repères au grand public dans l’appréhension des traitem
ents vendus et l’analyse d’une réelle invasion (degré invasif rendant inefficace l’auto-traitem
ent, mesures
préventives pour ne pas subir de nouvelles invasions…)
Enfin, des Français conscients que leurs environnem
ents directs ou indirects sont potentiellem
ent exposés au « risque nuisibles » avec un classem
ent de perception des plus concernés, com
me suit :
6 Français sur 10 (59,41%
) déclarent nepas être suffisam
ment
informés sur le « risque
nuisibles » au sein de leur propre logem
ent. 13,27%
ne parviennent pas à évaluer leur niveau d’inform
ations. Au total,
seuls 27,33% s’estim
ent suffisam
ment inform
éssur ce risque lié à leur habitation quotidienne.
Plus de 63% des Français
souhaitent la mise en place
d’un contrôle annuel de surveillance des nuisiblespar un professionnel form
é.
« FOCUS LO
GEM
ENT » : LES
FRAN
ÇAIS PO
UR UNE M
EILLEURE IN
FORM
ATION
CON
CERNA
NT
LES RISQUES PO
UR LEUR D
OM
ICILE ET FAVORA
BLES À UN
CON
TRÔLE A
NN
UEL PRÉVEN
TIF
46%
55,5%
72,5%
59,41 %
63%
57%
32,18%
19,41%
26,44%
21,98%
LE RATM
OUSTIQ
UETIG
REFRELO
NA
SIATIQUE
PUNA
ISED
E LIT
58%
EXPLOITATIO
NS
AGRICO
LES
39%
IND
USTRIESAG
ROA
LIMEN
TAIRES
29%
COM
MERCE
(BOUCH
ERIE BOULA
NG
ERIE…)
26%
HÔ
TELLERIE /RESTAURATIO
N
34%
TRAN
SPORTS
(GA
RES ET AÉRO
PORTS)
?
À la veille de cette période à risque que sont les congés d’été et durant lesquels une grande partie des Français vont m
ultiplier leurs déplacements au sein
et en dehors des frontières pour séjourner dans des lieux divers et variés, les professionnels des 3D
souhaitent susciter la prise de conscience de l’opinionet des décideurs politiques.
Ainsi, et pour répondre à l’aspect invasif
et virale des populations nuisibles, la C
S3D diffusera à partir du 6 juin 2017,
en cette Journée Mondiale de Prévention
des Nuisibles, et durant toute la période
estivale, une campagne d’interpellation.
UNE CAMPAGNE D’INFORM
ATIONSET DE PRISE DE CONSCIENCESUR LES RÉSEAUX SOCIAUX ETÀ DESTIN
ATION DU GRAND PUBLIC
RA
TS
WW
W.C
S3
D.IN
FO
DÉRATISATIO
N • D
ÉSINSEC
TISATION
• DÉSIN
FECTIO
NLes professionnels du « peu visible et très nuisible ».
« LES CAMBRIOLEURS PARTENT VITE...
D’AUTRES VISITEURS ONT LA FÂCHEUSETENDANCE À S’INSTALLER ! »
CHAQ
UE AN
NÉE, LA FA
MILLE S’AG
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E 30 À 50 NO
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D. I N
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DÉRATISATIO
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TISATION
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FECTIO
N
Les professionnels du « peu visible et très nuisible ».
« ÊTES-VOUS RÉELLEMENT LES SEULS
À SIROTER CET APÉRO EN TERRASSE ? ».
COM
ME BO
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BRE DE VACA
NCIERS, LE M
OUSTIQ
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DÉRATISATIO
N • D
ÉSINSEC
TISATION
• DÉSIN
FECTIO
N
Les professionnels du « peu visible et très nuisible ».
« ÉCHAPPEREZ-VOUS À L’AGRESSIVITÉDE CERTAINS VOISINS DANS VOTRE JARDIN ? ».
EN 2017, LE FRELO
N A
SIATIQUE EST PRÉSEN
T SUR PLUS DE 80%
DU TERRITO
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ÇAIS.
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Les professionnels du « peu visible et très nuisible ».
« LES LOCATAIRES PRÉCÉDENTSONT-ILS VRAIM
ENT QUITTÉ LES LIEUX ? ».H
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S PARTICULIÈRES…
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ISES DE LIT.
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Concomitam
ment au développem
ent incontesté des populations de nuisibles installés et à l’arrivée program
mée de futures espèces
(100 nouvelles
sont introduites chaque année en France et m
ême si peu survivent et s’étendent, plusieurs
scientifiques annoncent d’ores et déjà l’arrivée probable des fourmis d’A
rgentine ou des fourm
is pharaons ainsi que celle du Vespa mandarinia, le plus gros et le plus
dangereux des
frelons au
monde),
les m
oyens de
lutte s’am
enuisent considérablem
ent et la prise de conscience des pouvoirs publics et de l’opinion ne sem
blent pas encore être à la hauteur des menaces.
Pour preuve, les récentes réglementations européennes prises sous la pression des
différents mouvem
ents de « refus de la chimie » et qui laissent les professionnels des
3D avec un arsenal de plus en plus inadapté à la croissance du nombre des
espèces et des populations de nuisibles. Par ailleurs, il est à noter que la plupart de ces textes sont m
ajoritairement adoptés sur l’initiative de pays qui ne connaissent
pas, ou pas encore, le niveau de « pression nuisibles » présent dans certaines régions au clim
at moins tem
péré.
Enfin, et au-delà des restrictions réglementaires concernant les solutions curatives,
en partie responsables de l’accroissement de la population de rats et d’une efficacité
amoindrie dans la lutte contre les m
oustiques tigres ou les punaises de lit, la CS3D lance un appel au gouvernem
ent français pour que ce dernier se saisisse durablem
ent de « l’urgence nuisibles » :
1. En favorisant la visibilité des obligations règlementaires et l’expertise de la
profession via la mise en place d’un label « Certibiocide » identifiable par le grand
public et garantissant l’intervention de professionnels formés.
2. En évaluant les solutions biocides à la lumière du fait qu’elles soient strictem
ent utilisées par des professionnels des 3D bénéficiant du « Certibiocide » obtenu auprès d’un organism
e agréé et enregistré auprès du ministère de l’écologie.
3. En imposant des visites annuelles de contrôle préventif dans l’ensem
ble des bâtim
ents, y compris pour les particuliers, pour prévenir toute invasion et ainsi
limiter l’em
ploi de biocides.4. En soutenant la recherche scientifique œ
uvrant à la création de solutions alternatives efficaces et durables.
À l’heure où bon nombre de faisceaux ne laissent plus de doutes quant au
développement des nuisibles et de leurs im
pacts sur l’économie, la biodiversité et la
santé humaine, les professionnels des 3D
incitent toutes les parties prenantes à entam
er la mue tricolore vers le « m
anagement du risque nuisibles » en lieu et
place de la simple élim
ination des nuisances.
« Il est temps de passer du siècle
de la prévention des nuisibles à l’ère du Pest M
anagement. »
Patrick GRAV
EY,Président de la CS3D
CONTACTS PRESSETHOMAS MARKO & ASSOCIÉS
Ève-Marie Laporte - [email protected] - T. 01 44 90 83 41Juliette Kandel - [email protected] - T. 01 44 90 87 44
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