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Brisbane, Australie
LEADERSHIP MONDIAL :
REPOUSSER
LES LIMITES DU COTON
PROCÈS VERBAL
REUNION PLĖNIÈRE
PROCES-VERBAL DE LA
78ème REUNION PLENIERE
“Leadership mondial : Repousser les limites du coton”
ICAC
Washington, DC E.U.
© Comité Consultatif International du Coton, 2019
PRÉFACESur invitation du gouvernement de l'Australie, la 78ème Réunion plénière du Comité Consultatif International du Coton (ICAC) s'est tenue à Brisbane, Australie, du 1er au 6 décembre 2019.Le Comité Consultatif International du Coton (ICAC) est une association de gouvernements ayant un intérêt dans la production, l’exportation, l’importation et la consommation de coton. C’est une organisation créée dans le but d’encourager la coopération pour la solution des problèmes relatifs au coton qui présentent un caractère interna-tionale. Notre Mission
Servir la communauté cotonnière et textile par le biais de la promotion, du partage des connaissances, de l’innovation, des partenariats et en fournissant un forum de discussion sur les questions d’importance interna-tionale relatives au coton.
Notre visionLa prospérité grâce à une industrie cotonnière durable
Nos ValeursExcellenceInnovationObjectifDigne de confianceRéceptifPassionné
Afrique du SudArgentineAustralieBangladeshBrésilBurkina FasoCamerounCorée, Rép. deCôte d’IvoireEgypte
États-Unis d’AmériqueIndeKazakhstanKenyaMaliMozambiqueNigériaOugandaOuzbékistanPakistan
RussieSoudanSuisseTaïwanTanzanieTchadTogoTurquieUnion Européenne
Zimbabwe
Bureau du Secrétariat
1629 K Street, NW Suite 702Washington, DC, Etats-Unis d’Amérique
Téléphone : (202)463-6660 E-Mail : secretariat@ icac.orgInternet : https://www.icac.org
MEMBRES
TABLE DES MATIERESDÉCLARATION DE LA 78ème RÉUNION PLÉNIÈRE 7 PROCÈS-VERBAL Séance inaugurale 9 Séances plénières Première séance plénière 10
Discussion des rapports gouvernementaux
Séances ouvertes Première séance ouverte 11 Séminaire sur la traçabilité
Deuxième séance ouverte 12 Technologies perturbatrices
Troisième séance ouverte 13 Échange de matériel génétique Quatrième séance ouverte 15 Rapports du Secrétariat Cinquième séance ouverte 18 Répondre au changement climatique Sixième séance ouverte - World Café 19 Nouvelles plateformes de transfert de technologie pour les petits exploitants agricoles dans les pays en développement Septième séance ouverte - Séminaire technique 19 Sélection et production de semences de coton à haut rendement et de haute qualité : ce qui est nécessaire Huitième séance ouverte 21 Gestion de la résistance des insectes et des plantes adventices : le rôle de la bonne gouvernance Neuvième séance ouverte - World Café 22 Rapport du World Café
Réunion du Comité de rédaction 24 Pièces jointes Document de travail I : Election du Bureau de la Commission permanente 25 Document de travail II : Thème du Séminaire technique de 2020 26 Document de travail III : Systèmes de comptabilité de trésorerie vs. comptabilité d’engagement 27 Document de travail IV : Journée de réflexion sur la stratégie (Away Day) 29 Document de travail V : PSAP - Recommandations de l'année précédente 36 Document de travail VI Contributions non acquittées par les membres de l’ICAC 36 Séance plénière de clôture 37
LISTE DES DOCUMENTS ET DES DOCUMENTS DE TRAVAIL 38LISTE DES REPRESENTANTS 38
Les rapports présentés lors de la Réunion, qui font partie intégrante des enregistrements de la Réunion, sont disponibles sur le site Web de l'ICAC à : www.icac.org
PROCÈS-VERBAL DE LA 78ème RÉUNION PLÉNIÈRE 7
DÉCLARATION DE LA 78ÈME RÉUNION PLÉNIÈRE« Leadership mondial : Repousser les limites du coton »
1. Le Comité consultatif international du coton (ICAC) s’est réuni à Brisbane, en Australie, du 2 au 5 décembre 2019 pour sa 78e Réunion plénière depuis la création du Comité en 1939. La réunion a rassemblé 307 personnes, dont des représentants de 23 gouvernements membres, 5 organisations internationales et 5 pays non membres.
2. Rapports des pays : Une nouvelle méthode permettant de débattre des déclarations individuelles écrites des pays a été introduite. Des déclarations préliminaires ont été fournies par 14 pays et deux organisations internationales, sur la base desquelles les délégués ont pu se poser mutuellement des questions éclairées sur des domaines d’intérêt spécifiques tirés des déclarations. La session a accru l’interactivité entre les délégués et le Secrétariat continuera d’examiner cette méthodologie lors de la prochaine Plénière, mais avec de nouvelles modifications pour améliorer la participation.
3. Mégatendances mondiales pour le coton : Sept mégatendances ont été identifiées comme importantes pour l’avenir de l’industrie cotonnière. Le changement et l’innovation constants seront nécessaires pour répondre à ces tendances qui façonnent l’agriculture, en particulier le changement climatique, les réalités géopolitiques et les choix des consommateurs. Les défis doivent être considérés comme des opportunités nécessitant une recherche intensive, ainsi que la compréhension et l’engagement des consommateurs.
4. Séminaire technique : Technologies de traçabilité du coton : Les intervenants ont souligné que les consommateurs exigeaient de plus en plus d’informations sur l’origine et l’histoire des produits, faisant pression sur les détaillants pour assurer la transparence. Les technologies de traçabilité devraient établir l’authenticité de la qualité des fibres, établir l’origine des fibres, quantifier leur pureté et suivre le chemin de traitement depuis la fibre jusqu’au tissu. Alors que certaines technologies peuvent retracer les origines et permettre la quantification des fibres dans un mélange, d’autres ajoutent des marqueurs aux fibres et revendiquent un suivi authentique du marqueur le long de la chaîne de valeur. La mise en œuvre des technologies de traçabilité a un coût pour les entreprises. La Plénière a examiné la question de savoir si les gouvernements devraient avoir un rôle à jouer dans la réglementation de la traçabilité et a noté que la biosécurité et l’information précise des clients demeurent importantes.
5. Rapport de SEEP : Le SEEP a examiné le projet d’un ensemble de base d’indicateurs de résultat/d’impact au niveau de l’exploitation (16) pour mesurer et rendre compte des progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) dans les secteurs du coton et du café et il a approuvé les tests d’indicateurs prévus pour 2020. Le projet d’ensemble de base a été élaboré dans le cadre du projet Delta et s’inspire largement de l’étude de l’ICAC/FAO dans l’ouvrage « Mesure de la durabilité dans les systèmes de culture du coton » publié en 2015. L’orientation des mesures de durabilité vers les priorités approuvées et établies par les ODD permettra d’améliorer les possibilités d’adopter un langage et un objectif partagés par les secteurs public et privé et de forger de nouveaux partenariats pour atteindre l’objectif commun d’une agriculture durable. Les indicateurs seront réévalués en fonction de leur rendement après un essai sur le terrain en 2020.
6. Rapports du Secrétariat : La consommation stimule la demande et une faible croissance de la consommation de coton est attendue en 2019/20 alors que la croissance économique mondiale ralentit. Les barrières commerciales et les différends commerciaux ont réfréné la croissance des importations et des exportations et placé l’économie mondiale dans une situation de ralentissement économique synchronisé qui a réduit le rythme de la fabrication et des investissements. Les différends commerciaux créent de l’incertitude pour les entreprises et réduisent l’activité d’investissement et les accords commerciaux. Il faut donc trouver des solutions rapides pour rétablir la confiance dans le marché.
7. Rapport de l’ICAC sur l’aide gouvernementale au secteur cotonnier en 2018/19 : Sur la base du rapport de l’ICAC qui contient des informations provenant de 10 pays, l’aide au secteur cotonnier a été estimée à 5,4 milliards de dollars en 2018/19, en légère baisse par rapport à 5,5 milliards de dollars en 2017/18. En 2018/19, l’aide s’est élevée à 16 cents la livre en moyenne, contre 17 cents la livre.
8. Coût de production : Le coût de production reste un défi majeur et l’introduction de machines de petites tailles ainsi que la lutte intégrée contre les ravageurs peuvent réduire les coûts de culture. Les coûts et les revenus découlant de l’introduction de semences GM doivent également être soigneusement examinés. Pour augmenter les rendements, des mesures importantes devraient être prises pour optimiser le semis à haute densité et la gestion du couvert végétal.
8 DÉCEMBER 2019
Les gouvernements sont encouragés à promouvoir l’utilisation de semences délintées dans les régions climatiques appropriées.
9. Technologies perturbatrices : Le Comité a été mis au courant d’études sur la libération de microfibres provenant de tissus pendant le lavage, qui montrent que les tissus à base de fibre naturelle libèrent plus de fibres que le polyester. Toutefois, les matériaux à base de cellulose comme le coton se biodégradent très rapidement dans les milieux aqua-tique et aérobie par rapport aux microfibres libérées par le polyester qui ne se biodégradent que sur de nombreuses années et peuvent éventuellement entrer dans la chaîne alimentaire. En ce qui concerne l’économie circulaire, les délégués ont appris que même si l’économie circulaire est un système économique visant à éliminer le gaspillage et l’utilisation continue des ressources, les fibres vierges sont essentielles au fonctionnement du système, car les fibres vierges aident à maintenir la force et la qualité du produit final. En ce qui concerne la santé du sol, le Comité a été informé de l’importance de maintenir les propriétés physiques du sol ; toute dégradation prendra beaucoup de temps et coûtera très cher à corriger. Des sols sains sont la base de cultures saines et de l’amélioration de la biodiversité.
10. Échange de matériel génétique : Des efforts importants de sélection végétale et la sélection pour les caractères souhaités ont entraîné une réduction de la diversité génétique en raison de la perte de plusieurs caractères dans les variétés commerciales. Par conséquent, il est nécessaire d’explorer la diversité du matériel génétique en investissant davantage dans la sélection du coton. L’échange de matériel génétique est faible en raison du manque d’information et aussi du manque de moyens et de capacités des équipes de sélection pour traiter et intégrer la variabilité géné-tique dans les programmes de sélection, notamment dans les pays en développement. L’ICRA propose de créer un forum international pour l’échange de matériel génétique. Il a été souligné que l’évaluation et l’échange de maté-riel génétique étaient importants et qu’il était nécessaire d’enrichir continuellement les collections en appliquant de nouvelles méthodes d’amélioration du coton tout en tenant compte des politiques nationales de sélection des semences. L’amélioration du matériel génétique pourrait grandement bénéficier d’activités telles que le partage des connaissances et des technologies, une collaboration internationale plus large, la formation et l’éducation de la nouvelle génération de scientifiques dans le domaine cotonnier et l’augmentation des investissements pour accélérer la commercialisation des nouvelles technologies.
11. Répondre au changement climatique : Les impacts du changement climatique varient dans le monde et peuvent entraîner une réduction de la disponibilité de l’eau, une augmentation de l’utilisation potentielle de l’eau, une hausse des incidents de phénomènes météorologiques extrêmes et des changements dans la propagation des ravageurs et des maladies. Les stratégies d’adaptation à ces changements devraient inclure la coopération internationale pour augmenter les rendements, améliorer l’efficacité de la production et la gestion adaptative axée sur la productivité du coton. Pour améliorer les rendements, le Comité a été informé qu’il fallait améliorer la résilience des cultures au stress, l’utilisation efficace de l’eau et la santé des sols. Le Comité exhorte donc les gouvernements à encourager la mise au point de cultivars résistants au climat, avec une grande efficacité d’utilisation de l’eau et des nutriments, capables de s’adapter et de résister à des sécheresses imprévisibles, aux changements de chaleur, à l’engorgement des sols, à l’augmentation des insectes nuisibles et des maladies. Il recommande également de développer des variétés tolérantes à la chaleur et d’utiliser une gestion active du stress et des régulateurs de croissance optimisés dans les conditions de changement climatique. En outre, des évaluations spécifiques aux régions, des approches systémiques et des technologies transgéniques/numériques seront essentielles. Il est recommandé que les gouvernements évaluent la possibilité d’introduire un système d’information efficace et précis pour les producteurs.
12. Sélection et production de semences de coton à haut rendement et de haute qualité : Les nouveaux cultivars peuvent répondre aux contraintes de production, améliorer le rendement et la qualité des fibres et être ciblés pour chaque région de production. Les nouveaux cultivars ne résoudront pas certains problèmes majeurs de produc-tion. Ceux-ci doivent être résolus par des changements dans la gestion des sols et des cultures. Les programmes de sélection réussis nécessitent des processus rigoureux de production et d’assurance de la qualité pour répondre à l’énorme potentiel. Un partage accru des informations provenant des collections de matériel génétique existantes dans le monde est nécessaire pour relever les défis et saisir les opportunités.
13. Gestion de la résistance des insectes et des plantes adventices : Deux facteurs clés du succès des plans de gestion de la résistance, tant pour les plantes adventices que pour les ravageurs, sont des plans basés scientifiquement et, deuxièmement, une gestion soutenue par un programme de vulgarisation et de communication de l’industrie. Les insectes, en particulier, ne reconnaissent pas les frontières et la gestion à l’échelle de la région est très importante. Le Comité a reçu des informations sur un piège commercial qui peut être utilisé pour détecter et surveiller en temps réel des mouches des fruits dans une boucle rapide de 2 à 3 jours. Des études de cas montrent que l’innovation dans
PROCÈS-VERBAL DE LA 78ème RÉUNION PLÉNIÈRE 9
la technologie numérique supprime les obstacles et de nouveaux produits en cours de développement pourraient faciliter la suppression à long terme des populations de ravageurs.
14. World Café - Plateformes de transfert de technologie pour les petits exploitants agricoles des pays en déve-loppement : Le Comité a mené une discussion durant le World Café sur deux projets de technologies novatrices : La formation sur le coton par le biais de la réalité virtuelle et l’application numérique (App) sur la santé des sols et des plantes (Soil & Plant Health App). La réalité virtuelle offre un grand potentiel d’utilisation tout au long de la chaîne d’approvisionnement du coton. L’application sur la santé des sols et des plantes est destinée à aider à aug-menter les rendements, en particulier pour les petits agriculteurs peu ou pas du tout alphabétisés. Les délégués ont partagé leurs opinions sur les futurs domaines de développement, ont discuté des organisations possibles en tant que partenaires et des technologies axées sur le coton que le Secrétariat devrait envisager pour le développement. Le Comité encourage le développement futur de projets innovants qui bénéficient aux petits exploitants agricoles, en particulier en Afrique et en Asie
15. Comité de direction : La mission, la vision et les valeurs proposées par le Comité Permanent ont été approuvées et adoptées par le Comité. Le Comité a pris note du document compenant la déclaration examinée et approuvée par le Panel consultatif du secteur privé (PSAP).
16. Thème du séminaire technique de 2020 : Le Comité a décidé d’organiser le séminaire technique 2020 sur le thème « Progrès et défis de la technologie du coton hybride ».
17. Sujet de la présentation du PSAP en 2020 : Le sujet suggéré par le PSAP pour la Réunion plénière de 2020 est « Étiquetage informatif des produits textiles ».
18. Future réunion plénière : Le Comité a accepté l’invitation de l’Union Européenne d’accueillir les 79e Réunion plé-nière pendant la dernière semaine de novembre 2020 dans la ville de Séville, en Espagne.
19. Remerciements au pays hôte : Le Comité remercie le peuple, le Comité d’organisation et le gouvernement de l’Australie d’avoir accueilli la 78e Réunion Plénière. Les délégués ont fait des commentaires très favorablement en ce qui concerne la qualité du lieu, l’efficacité des préparatifs, le contenu du programme et bien sûr la chaleur de l’hospitalité australienne.
Séance inauguraleLundi 2 décembre 2019, 8h30 - 10h00 Sous la présidence de M. Richard Haire, Président de la Cotton Research & Deve-lopment Corporation (CRDC) d’Australie
La Nunukul Yuggera Aboriginal Dance Company a produit un spectacle pour accueillir les délégués dans le pays hôte.
Le Ministre de l’Agriculture de l’Australie a diffusé une vidéo de bienvenue.
La Dre Alison McMorrow, Secrétaire adjointe, Division des politiques agricoles, ministère de l’Agriculture, a prononcé un discours de bienvenue.
Le Dr Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde et représentant de la Côte d’Ivoire, hôte de la 77e réunion plénière, a prononcé un discours de bienvenue au nom de tous les délégués.
Mme Maha Zakaria, Conseillère commer-ciale, Bureau économique et commer-cial, Ambassade de la République arabe d’Égypte et Présidente par intérim du Co-mité permanent a présenté son rapport. Ce rapport a souligné la mission stratégique et les réalisations de l’année écoulée ainsi que les perspectives d’avenir en termes de projets et d’innovations.
M. Kai Hughes a présenté le rapport du Directeur exécutif. Les aspirations pour 2020 comprennent l’amélioration du profil de la recherche cotonnière par la mise en place d’un réseau de recherche de l’ICAC en Afrique de l’Ouest et la tenue de la Conférence mondiale sur la recherche sur le coton à Sharm el Sheikh (Égypte) du 3 au 7 octobre 2020. Il a souligné la néces-sité d’une implication plus importante des membres par le biais des médias sociaux et a annoncé le lancement de la première
des publications phares de l’ICAC - The ICAC Cotton Data Book 2020 (Recueil de données de l’ICAC sur le coton). Le Direc-teur exécutif a souligné trois domaines clés d’impact : la communication, le par-tenariat et la valeur ajoutée. Le succès de la première Journée mondiale du coton a été présenté comme un élément clé de la promotion de la fibre de coton et de l’accroissement de sa demande. Des pro-jets novateurs en cours ont été présentés, notamment l’application sur la santé du sol et de la plante ainsi que les modules de formation à la réalité virtuelle. Il a souligné l’importance de l’augmentation et du maintien des membres et a rapporté les ajouts très récents du Nigéria et de la Tanzanie au nombre des membres et 11 autres pays ayant exprimé leur intérêt à devenir membre. Toutefois, il a noté qu’atti-rer l’adhésion des pays consommateurs
10 DÉCEMBER 2019
Première séance plénière Discussion des rapports gouvernementaux
Lundi 2 décembre 2019, 11h00 Sous la présidence du Dr Alison McMor-row, Secrétaire adjoint - Division de Politique agricole – Département de l'Agriculture, Australie
L’ICAC a mis en œuvre une nouvelle ap-proche pour les rapports nationaux lors de la réunion plénière de cette année pour encourager plus d’interaction et de
discussion. Les membres et les organi-sations internationales ont été invités à soumettre leurs rapports au Secrétariat et ceux-ci ont été publiés en avance sur le site Web afin que chacun ait le temps de les lire avant le début de la réunion et vienne à la discussion avec des questions préparées. Des rapports préliminaires ont été fournis par 14 pays et deux organisa-
tions internationales. Bien que la nouvelle structure ait conduit à une diminution du nombre de rapports soumis par rapport aux années précédentes (17 rapports natio-naux ont été soumis en 2018), le format a bien fonctionné, les délégués se posant mutuellement des questions éclairées sur des domaines d’intérêt spécifiques tirés des rapports.
devait devenir une priorité pour l’ICAC et qu’il recruterait un membre du personnel à temps plein ayant une expertise dans les textiles afin de développer ce poste en consultation avec les membres de l’ICAC qui possèdent des usines de filature. Enfin, il a évoqué les modifications apportées au format de la réunion plénière et qu’il procéderait à un examen approfondi du Règlement de l’ICAC et du personnel.
Le Dr John Yu, Chercheur de l’année de l’ICAC, a été récompensé. Dans son discours, le Dr John Yu a remercié l’ICAC et ceux qui ont apporté un soutien à la recherche.
L’agenda de la 78e réunion plénière a été officiellement approuvée sur la proposition du déléguee du Brésil.
Le discours inaugural de M. Steve Hat-field-Dodds, Directeur exécutif, ABARES, Département de l’agriculture, Australie, a porté sur les mégatendances mondiales du coton, les défis et opportunités pour les producteurs de coton. Un aperçu de l’indus-trie a inclus le commerce très concentré du coton, la production façonnée par les politiques et les aides, les prix, les prévi-sions de baisse des prix par ABARES suivie d’une reprise au cours des cinq prochaines années. Six mégatendances ont été identi-fiées comme importantes pour l’avenir de l’industrie cotonnière.
La masse de trois milliards de personnes a donné plus de pouvoir aux consomma-teurs quand l’accroissement des revenus dépasse la croissance démographique et que cette tendance a des répercussions sur l’industrie. Une classe intermédiaire plus
importante et plus autonome exigera des aliments et des fibres de meilleure qualité. L’Asie ressurgit, multipliant par trois le nombre de personnes à revenu élevé d’ici 2050. Des consommateurs autonomes façonneront les marchés et l’industrie cotonnière devra être préparée et réactive.
Plus de moins. L’innovation incessante favorise une productivité accrue et une utilisation plus efficace des matériaux, de l’énergie, de l’eau, des terres et du travail. Le changement est constant et l’innovation devra suivre le rythme croissant pour la durabilité, la productivité et l’efficacité. Le maintien d’entreprises rentables et concur-rentielles dans le secteur alimentaire et des fibres exigera des changements constants.
Technologies perturbatrices. De meilleures informations sur les consommateurs sont nécessaires et il sera essentiel de com-prendre le consommateur par le biais de la technologie pour s’engager de manière réfléchie et significative. Au fur et à mesure que nous passerons d’un système dominé par les producteurs à un système dominé par les consommateurs, les producteurs devront mieux comprendre et dialoguer avec leurs consommateurs.
Géopolitique fractale. La montée de mul-tiples puissances mondiales érode les certi-tudes précédentes, malgré une intégration mondiale croissante. Le commerce et les relations internationales deviendront plus complexes à mesure que les nations affir-meront leur souveraineté, souvent dans le but d’obtenir l’approbation nationale po-puliste plutôt que des gains économiques
mutuels. Un arrangement multipolaire avec des objectifs divers conduira à une plus grande complexité et les objectifs des pays seront plus difficiles à prévoir. La tendance à la hausse du soutien aux producteurs dans les principaux marchés émergents répond aux intérêts nationaux concernant la libéralisation des échanges et la coopé-ration internationale dans l’élaboration des politiques.
Risques planétaires en cascade. L’agriculture est déjà touchée et s’adapte. Le climat et les prix des matières premières devien-dront plus volatils, tandis que les marchés émergents pour le carbone et les services écosystémiques pourraient transformer les paysages et les modèles commerciaux. L’élasticité des revenus et des prix des produits agricoles entraînera une plus grande variabilité ou volatilité. Le change-ment climatique entraîne des risques plus importants pour les producteurs. Risques planétaires en cascade + consommateurs responsabilisés = défis (opportunités).
Des choix difficiles. Compte tenu des vagues actuelles de populisme, il devient de plus en plus difficile d’élaborer des politiques fondées sur des données probantes. Fon-damentalement, les humains ont tendance à croire ce qu’ils veulent croire et, en tant qu’industrie, il sera nécessaire de se pen-cher sur le comportement des consomma-teurs et des humains. Pour réussir dans les années à venir, il sera essentiel de donner aux consommateurs ce qui leur tient à cœur, puis d’établir un véritable lien entre le travail et la politique.
PROCÈS-VERBAL DE LA 78ème RÉUNION PLÉNIÈRE 11
Première séance ouverteSéminaire sur la traçabilité
pour l’économie du pays, car l’Australie exporte environ les deux tiers des produits agricoles qu’elle produit. Le Dr McDonald a déclaré que les partenaires commerciaux et les consommateurs nationaux souhaitent que toutes les allégations concernant les aliments et autres produits agricoles soient bien étayées par des systèmes de traçabilité rapides et efficaces. Pour le gouvernement australien, la traçabilité est une question commerciale et la position du gouver-nement ne consiste pas à réglementer, à moins cela ne soit nécessaire en raison de la biosécurité, mais plutôt de soutenir les systèmes de traçabilité. L’Australie a mené un « projet national de traçabilité », qui visait à évaluer l’état actuel des systèmes de traçabilité agricole de l’Australie pour la plupart des produits agricoles, et à examiner les tendances mondiales pour l’avenir. Le projet a également impliqué l’élaboration d’un cadre national gouver-nement-industrie et d’un plan d’action pour améliorer les systèmes agricoles et de traçabilité de l’Australie. Le Dr McDonald a souligné que le cadre et le plan d’action de l’industrie fournissent une vision com-mune et un ensemble de principes pour guider l’élaboration d’améliorations des systèmes de traçabilité du pays. Les amélio-rations seront mises en œuvre de manière à minimiser tout risque de perturbation des échanges et à renforcer la confiance des consommateurs et des partenaires commerciaux dans les chaînes d’appro-visionnement alimentaire du pays. Le Dr Macdonald a souligné que le gouvernement n’imposera aucun système de traçabilité et que les fournisseurs commerciaux doivent assumer le coût de la traçabilité s’ils sou-haitent rendre leur produit plus attrayant.
Mme Emma Weston, PDG et co-fondatrice, AgriDigital, Australie.
Mme Weston s’est exprimée sur le thème : « Débuter avec Blockchain ». Elle a fait remarquer que les chaînes d’approvi-sionnement actuelles sont manuelles, fragmentées et risquées et a mentionné que l’agriculture est l’industrie la moins numérisée au monde. Elle a souligné que le Blockchain, une technologie de comp-tabilité distribuée peer-to-peer, est une solution potentielle, y compris le fait que les utilisateurs ont accès aux bases de données partagées ; les transactions sont immuables et approuvées par consensus du
réseau ; et les transactions sont horodatées et enregistrées dans des « blocs » qui sont liés et sécurisés par cryptage.
M. Alan McClay, PDG, Better Cotton Initia-tive, Suisse.
M. McClay s’est exprimé sur le thème « Les avantages et les inconvénients de Mass Balance». Il a expliqué que BCI utilise un modèle de chaîne de contrôle appelé Mass Balance, qui encourage les acteurs de la chaîne d’approvisionnement à acheter et à utiliser plus de coton « Better Cotton » de manière rentable. Il a fait remarquer que le modèle est moins compliqué que la traçabilité physique et qu’il est donc moins coûteux. Il a déclaré que la chaîne d’approvisionnement est généralement opaque pour la plupart des entreprises, mais que la pression est exercée sur les entreprises pour qu’elles fassent de la tra-çabilité une composante de leur stratégie de développement durable, sans trop tenir compte des coûts associés. Il a conclu en disant que « dans tout type d’initiative de développement durable, il y a un coût. Et tant que les parties prenantes ne sont pas prêtes à faire cet investissement — ou que les gouvernements ne l’exigent pas — la filière cotonnière doit être aussi pragma-tique que possible et aller de l’avant .»
Le Président a remercié chacun des interve-nants. Il a souligné que les consommateurs demandent de plus en plus d’informations sur l’origine et l’historique des produits qu’ils achètent, ce qui fait pression sur les détaillants pour qu’ils assurent la transparence. La séance visait à fournir des informations sur certains des grands enjeux des solutions technologiques pour relever les défis de l’industrie cotonnière. La séance a été ajournée à 12h35.
Lundi 2 décembre 2019, 11h00 Sous la présidence du Dr Steve Hatfield Dodds, Directeur exécutif, ABARES
Mme Leanne Kemp, chef d’entreprise, Gou-vernement du Queensland, Australie.
Mme Kemp s’est exprimée sur le thème « Les mégatendances pour élargir la réflexion future ». Elle a noté que le coton a été une culture importante pour l’huma-nité tout au long de l’histoire et que nous sommes au précipice de la prochaine révolution industrielle et devons considé-rer non seulement le rôle du coton, mais aussi comment il est produit et utilisé. Elle a indiqué que des recherches sur le coton étaient en cours à l’Institut pour les environnements futurs de l’Université technologique du Queensland, pour exa-miner comment transformer les déchets de coton en une batterie de technologie de prochaine génération. Une recherche qui œuvre pour un avenir plus propre et plus durable. Mme Kemp a déclaré que l’économie circulaire est la norme, que les gens ont pour état d’esprit d’être intention-nellement transparents ce qui donne une grande visibilité aux chaînes d’approvision-nement. Elle a encouragé chacun à cesser de traiter les déchets comme un simple danger pour l’environnement, mais plutôt comme une source de matériaux et de pro-duits de valeur. Elle a conclu en invitant les membres de l’ICAC à examiner leur propre état d’esprit et, si nécessaire, à se tourner vers un état d’esprit d’innovation ouvert aux possibilités et de penser au-delà de ce qui se trouve juste devant soi. L’innovation consiste à résoudre un écart qui n’est pas perçu par tout le monde ; il s’agit de poser les bonnes questions pour aider à résoudre les problèmes pour l’avenir.
Dr Ann McDonald, Secrétaire adjointe, Groupe de travail sur la législation sur l’exportation et le projet de traçabilité, ministère de l’Agriculture, Australie.
Le Dr McDonald s’est exprimée sur le thème : « Le ministère de l’Agriculture du gouvernement australien et l’avenir de la traçabilité : Rôles et responsabilités ». Elle a noté que les chaînes d’approvisionnement agricoles australiennes généraient des pro-duits de base pour les marchés intérieurs et d’exportation et que la traçabilité était importante pour tous les produits de base. Les exportations sont très importantes
Deuxième partieLundi le 2 décembre 2019, 13 h 45. Sous la présidence de M. Allan Williams, Directeur général, R&D Investment, Cot-ton Research & Development Corpora-tion, AustralieIntervenants
- M. Sandon Adams, Directeur général, Oritain Global Limited, Australie
- Mme Jannice Cameron-Chapital, Chef du Bureau Marketing, Himatsingka America, États-Unis - Mme MeiLin Wan,
12 DÉCEMBER 2019
Vice-Présidente, Sciences de l’ADN appli-qué, États-Unis
- M. Shannon Mercer, Directeur du Développement commercial, FibreTrace, Australie
Panéliste
- M. Arthur Spellson, Directeur du marke-ting — Cotton, Auscott, Australie
- Mme Liesl Truscott, Directrice, Stra-tégie pour l’Europe et les matériaux, Échange de textiles, Royaume-Uni
- M. Alan McClay, PDG, Better Cotton Initiative, Suisse
Le Président a expliqué que l’un des ob-jectifs du panel était de comprendre plus en détail les problèmes que les solutions de traçabilité tentent de résoudre dans l’industrie cotonnière. Les intervenants ont fourni des informations sur certaines des solutions de traçabilité proposées à l’in-dustrie cotonnière. Le Président a indiqué que l’avenir dépendra potentiellement de systèmes dominés par les consommateurs, et que ceux qui survivront seront ceux qui s’engageront le mieux avec des consomma-teurs plus conscients.
Des représentants de trois entreprises ont participé au panel de traçabilité. Chaque
entreprise a expliqué sa technologie et les avantages et les inconvénients de l’utilisa-tion de ces technologies. D’autres interve-nants ont été invités au débat.
On a demandé à M. McClay si tous les membres de la BCI définissent la traçabilité de la même manière et s’ils recherchaient la même solution. Il a répondu que les détail-lants et les marques définissent la traçabi-lité comme la capacité de lier les produits qu’ils vendent à la production dans laquelle ils investissent. Il a mentionné que les marques veulent pouvoir parler d’impact et pour cela, elles ont besoin de savoir exactement ce qui se passe entre le point de production et le moment où elles vendent le produit. Il a fait observer que la « Mass Balance » a été le premier à permettre d’atteindre l’équilibre, mais qu’il montre maintenant ses limites. Mme Truscott, de la société Textile Exchange, a mentionné que, parmi les marques, les fabricants et les fournisseurs, les opinions divergent sur l’importance de la traçabilité. Il y a plus d’entreprises qui essaient de comprendre les risques et les opportunités associés à la transparence, comme les problèmes de travail, la fraude, etc. Elle a souligné qu’au lieu d’exclure une source spécifique lorsqu’un problème est identifié, la marque
devrait collaborer avec la source et l’aider à résoudre le problème par l’utilisation de l’innovation et des partenariats.
M. Spellson a déclaré que les marques et les détaillants recherchent la traçabilité parce qu’ils ont quelque chose à protéger, comme leur réputation ou la marque elle-même. D’autres cherchent une opportunité ou un moyen de différencier et de promouvoir leurs produits. Il a mentionné que la mise en œuvre de technologies de traçabilité a un coût pour les entreprises, mais le coût d’une réputation endommagée pour les entreprises qui ne les fournissent pas peut être plus élevé. Il a noté que si les détail-lants et les marques veulent plus ou veulent pouvoir raconter l’histoire complète d’un vêtement, il y a alors un coût qui doit être couvert.
Le Président a fait remarquer que plusieurs solutions peuvent être utilisées pour résoudre le problème de la traçabilité. Il a aussi souligné qu’il n’y a pas de recherche au niveau des consommateurs sur ce que ces derniers recherchent par opposition à ce que les détaillants et les marques veulent.
La séance a été ajournée à 12 h 45.
Deuxième séance ouverteTechnologies perturbatrices
Mardi 3 décembre 2019, 9 h 00 Sous la présidence du Professeur Eméritus Les Copeland, Directeur, Cotton Research & Development Corporation, Australie.
Prof. Richard Venditti, Département des biomatériaux forestiers, Université de l’État de Caroline du Nord, États-Unis.
Le professeur Venditti s’est exprimé sur le sujet : « Les microfibres du lavage et leur devenir dans le milieu aquatique. » Il a noté que les microplastiques dans les plans d’eau sont considérés comme un polluant environnemental important et proviennent probablement du lavage des vêtements. On estime qu’au moins 5 billions de particules de plastique pesant 270 000 tonnes flottent dans les océans du monde. Certaines études ont montré que les stations d’épu-ration des eaux usées sont une source de microplastiques, ces derniers provenant des eaux usées résultant du lavage des vêtements. Il a présenté les résultats d’une
étude menée par l’Université d’État de Caroline du Nord et Cotton Incorporated. Dans leurs conclusions, le professeur Ven-ditti a déclaré que les tissus à base naturelle libéraient plus de fibres lors du lavage à petite échelle que le polyester. L’utilisation de détergents entraîne la libération d’un plus grand nombre de microfibres des tis-sus durant le lavage. Toutefois, l’évaluation du devenir des microfibres après le lavage n’est pas complète sans la compréhension du comportement de ces fibres en milieu aquatique. Le coton à base de cellulose se biodégrade rapidement dans les milieux aquatiques aérobies, tandis que les micro-fibres libérées par le polyester ne sont pas compatibles avec l’environnement. Le coton se dégrade très rapidement ; la dégradation est d’au moins 65 % en un mois environ et elle peut approcher les 100 % avec suffisamment de temps et de nutriments. Le professeur Venditti a conclu sa présentation en soulignant que le polyester et le coton engendrent différents
types de changements dans le microbiome.
Dr. Alice Payne, professeur associé de mode à School of Design, Université de technologie du Queensland, Australie.
Le Dr Payne s’est exprimée sur le sujet : « Que signifie une économie circulaire pour le coton ? » Elle a noté que les principes de l’économie circulaire étaient les sui-vants : éliminer les déchets et la pollution ; maintenir les produits et les matériaux en usage et régénérer les systèmes naturels ; réduire l’impact environnemental en dimi-nuant l’épuisement des ressources tout en maintenant la croissance économique. Le Dr Payne a indiqué que lorsque l’on pense à une économie circulaire, on entend les porteurs, les revendeurs, les réparateurs et les entreprises de retraitement. Les marques et les détaillants ont une relation différente avec leurs clients, où ils louent, rachètent aux utilisateurs et récupèrent leurs vêtements. Elle a souligné que même si l’économie circulaire est un système
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économique visant à éliminer les déchets et l’utilisation continue des ressources, les fibres vierges sont essentielles au fonc-tionnement du système, car elles aident à maintenir la résistance et la qualité de tout produit en circulation.
Dr Oliver Knox, maître de conférences, École des sciences environnementales et rurales, Université de la Nouvelle-Angleterre, Aus-tralie.
Le Dr Knox s’est exprimé sur le sujet sui-vant : « Salir vos sous-vêtements. » Il a noté que la santé des sols est une plateforme de construction et que différentes fonctions auront une évaluation ou un classement différent en matière de santé. L’industrie cotonnière s’est principalement concentrée sur le compactage des sols et s’est même demandé s’il était possible de cultiver le coton sans utiliser de machines. Il existe néanmoins des systèmes, tels que le contrôle de la circulation dans l’exploita-tion ou la limitation du nombre de passages dans l'exploitation agricole qui pourraient aider à résoudre le problème. Certaines autres solutions sont la culture de couver-ture, le contrôle de l’érosion, la filtration de
l’eau, la reconstitution de la matière orga-nique du sol et la promotion d’une biologie active dans les systèmes. La correction de la diminution des propriétés physiques du sol demande beaucoup de temps et d’argent, et maintenir une bonne qualité du sol est vital pour la durabilité économique des cultures annuelles. Des sols sains sont la base pour des cultures saines et l’amélioration de la biodiversité. Le Dr Knox a mentionné que le monde regorge de différents types de sols et d’énormes variations climatiques. La mesure de la santé des sols pourrait utiliser différentes approches pour s’adapter à ces variations :
• L’évaluation visuelle du sol est une très bonne méthode si elle est faite par un pédologue.
• L’évaluation visuelle de la structure du sol (VESS, pour son sigle en anglais) est une méthode a la pelle qui permet d’évaluer la qualité de la structure du sol en comparant les caractéristiques des agrégats et des racines avec un tableau descriptif pour attribuer une note de qualité au sol.
• L’évaluation visuelle des sols de la FAO (VAS, pour son sigle en anglais) est basée sur l’évaluation visuelle des principaux indicateurs de l’état des sols et des performances des plantes en matière de qualité des sols, présentés sur une carte de pointage. L’un des avantages du système VAS est que l’agriculteur peut souvent faire le lien entre ce qu’il voit et les décisions qu’il prend en matière de gestion et de culture.
• #Soilyourundies, l’objectif de cette approche est d’évaluer la santé des sols de manière simple et amusante. Elle demande aux gens d’enterrer leurs sous-vêtements 100 % coton (et tout neufs) dans les 5 premiers centimètres du sol.
Il faut garder un morceau de la ceinture visible et le marquer. Le sous-vêtement doit être déterré huit semaines plus tard. Si le coton a presque entièrement disparu, c’est un bon signe que la vie du sol est saine et qu’elle fait son travail de décomposition de la matière organique.
La séance a été levée à 10 h 30.
Troisième séance ouverte Échange de matériel génétique
Mardi 3 décembre 2019, 11 h 00 Sous la présidence Jeremy Burdon, Direc-teur, Cotton Research & Development Corporation, Australie
Intervenant : Dr Kater Hake
Le Dr Kater Hake a présenté un bref historique de la diversité du coton. La diversité a commencé avec la convergence naturelle du génome A avec le génome D. Les humains ont commencé à sélectionner des fibres longues dans les génomes A et AD. L’optimisation de la gibbérelline et de la farorigène a été utilisée dans des varié-tés domestiquées de blé et de tomates. La sélection s’est poursuivie pour un plant pas trop grand et pas trop court, pas trop feuillu et pas trop défeuillu, juste la bonne hauteur optimisée pour la récolte. Pendant des mil-liers d’années, les agriculteurs ont procédé aux sélections locales pour améliorer les cultivars. Les expériences ont montré que le mouvement du pollen de coton s’étendait jusqu’à 3000 mètres au moins, indiquant ainsi le potentiel de croisement naturel du coton. Aux États-Unis d’Amérique, la sélection du coton s’est concentrée sur
des régions spécifiques : Delta et sud-est, région du Texas et Acala. L’histoire de la sélection du coton a commencé avec le développement de variétés telles que la Deltapine 16 qui a été mise sur le mar-ché en 1968 et la Deltapine 50 en 1983. La DP16 s’est répandue au Mexique, en Colombie, en Australie et en Chine, tandis que la DP 50 ne s’est répandue qu’en Grèce. Il est intéressant de noter que la qualité des semences a stimulé l’innovation en matière de sélection. Les semences produites en Arizona n’avaient pas de tolérance à la chaleur. Par la suite, des croisements ont été effectués entre des variétés d’élite de différents continents pour développer de nouvelles variétés d’élite, améliorer la diversité et l’adaptabilité. Toutefois, plu-sieurs caractéristiques importantes ont été perdues au cours de ce processus, ce qui a réduit la diversité génétique. Le transport des variétés d’une région à une autre cause des problèmes localisés. Le Dr Hake a conclu qu’il est nécessaire d’accroître la diversité génétique en investissant davan-tage dans la sélection cotonnière.
Questions et réponses
Le délégué du Mali a demandé si des varié-tés résistantes au Jassid étaient disponibles pour lutter contre la gravité des dommages dans le pays. Le Dr Kater a déclaré que les variétés de coton poilu résistaient au Jassid, mais que cela pouvait entraîner une baisse de la qualité de la fibre en raison de lien génétique.
Le délégué du Burkina Faso a demandé s’il était possible de sélectionner des varié-tés résistantes au climat en modifiant la croissance à cycle court ou à cycle long. Le Dr Hake a répondu qu’il était nécessaire d’investir dans la sélection végétale pour acquérir les outils nécessaires à la sélection moléculaire accélérée pour l’adaptation au changement climatique.
Un obtenteur de coton de Turquie a deman-dé si la sélection moléculaire pouvait rem-placer la sélection classique. Le Dr Hake a déclaré que la sélection conventionnelle se poursuivrait à travers le monde même avec des cultures génétiquement modifiées ou avec une sélection assistée par marqueur. Il a ajouté que les obtenteurs sélectionnent
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d’abord des variétés classiques convention-nelles avant de les convertir en cultures GM.
Intervenant : Dr John Yu
Le Dr John Yu s’est exprimé sur l’exploi-tation de la variation génétique pour l’amélioration de Gossypium. Il a déclaré qu’il y avait 10 000 accessions dans l’USDA couvrant 50 espèces de pools de gènes pri-maires secondaires et tertiaires. Les collec-tions ont été qualifiés de collections de base et collection de travail au Texas. Il existe une grande diversité génétique dans le pool de matériel génétique et de nouvelles accessions sont collectées chaque année. Un total de 2 516 accessions` nationales et 526 accessions internationales ont été partagées entre 2008 et 2018. Les collec-tions sont maintenues par ensachage pour assurer l’auto-pollinisation. Les lignées de germoplasme sont caractérisées par l’examen des modèles et de la structure des espèces, de la race et de la diversité géographique. La diversité morphologique est caractérisée par la couleur des pétales, la forme des feuilles, etc., pour 36 traits morphologiques. Des échelles d’images numériques ont été développées pour les descripteurs morphologiques. Des mar-queurs ADN ont été mis au point et analysés pour le germoplasme du coton. Des cartes de liaison génétique ont été développées pour les 26 chromosomes et des cartes QTL sont maintenant disponibles. Des EST ont également été développés pour l’expres-sion fonctionnelle de gènes importants. Une bibliothèque de 105 marqueurs SSR de base a été développée pour la carac-térisation. Chaque bras a au moins deux marqueurs. Les marqueurs SSR ont servi à caractériser un total de 2 256 accessions. L’ensemble de base de marqueurs SSR élu-cide la structure de la diversité au sein de la collection de germoplasme de Gossypium pour caractériser l’ensemble de référence de la diversité de 9 génomes et 33 espèces. Des bandes de marqueurs spécifiques aux espèces ont été utilisées pour identifier les erreurs de classification et l’introgression.
La séquence du génome a été publiée en 2012 pour G. raimondii, en 2014 pour G. arboreum et en 2015 pour le génome AD. Le génome du standard génétique du marqueur de Texas (Texas Marker Gene Standard) a été développé pour 78 000 gènes. La grande variation du génome a été élucidée pour les huit lignées upland. Une analyse comparative du déséquilibre de liaison a été réalisée sur 26 blocs chromo-somiques. Des caractéristiques de qualité de la fibre ont été ancrées le long de chaque
chromosome. Une édition de gènes basée sur le séquençage du génome a été faite pour créer une variation. La réduction au silence des gènes de sensibilité à la tache angulaire à l’aide de TALENS a montré que la croissance des plantules n’était pas affectée par le silençage du gène VIGS-GhSWEET10.
Monsanto a fait don de 54 accessions pour des programmes de sélection, contenant des accessions de variétés natives afri-caines, des accessions cultivées et des lignées de sélection africaines. Plus de détails sur la diversité du matériel géné-tique étaient disponibles sur CottonGen et GRIN-Global.
Questions et réponses
Le délégué de l’Ouganda a demandé qui il fallait contacter pour obtenir les sources de matériel génétique et quels types de conditions sont imposées au partage du matériel génétique. Le Dr Yu a expliqué qu’il existe aux États-Unis d’Amérique des politiques standard qui ont été suivies avec succès pendant de nombreuses années, sur la base desquelles des semences qui ont été distribuées aux chercheurs internationaux et aux chercheurs nationaux. Toutefois, très peu d’adhésions sont reçues de pays étrangers.
Le délégué de l’Égypte a demandé s’il était possible de distinguer les quatre espèces de coton par l’analyse de l’ADN des feuilles et des parties vertes. Il a également demandé si le profilage de l’ADN pouvait expliquer la différence de productivité à travers le monde pour relier le phénomène à la capacité variétale ou à la variation environnementale. Le Dr Yu a répondu que les marqueurs ADN sont utilisés pour distinguer les espèces. Les marqueurs des caractères ont besoin de ressources. La collaboration entre les pays est nécessaire pour la caractérisation phénotypique et génotypique. Les profils de diversité sont caractérisés par l’analyse génétique.
Intervenant : Dr Michel Fok
Le Dr Michel Fok a parlé de la diversité, des informations sur le matériel génétique et des échanges. La diversité génétique, si elle est exploitée, permet de faire de grands progrès dans la durabilité de la culture du coton dans un monde qui évolue notamment sous l’effet du changement climatique. Cette diversité est préservée dans plusieurs collections gérées par des organismes publics dans une poignée de pays. Le niveau de l’échange de matériel génétique est cependant faible. Le Dr
Fok a souligné que l’échange de matériel génétique est une bonne chose car de nou-velles variétés peuvent être développées. Il a donné l’exemple du développement d’une nouvelle variété CIM-620 résistante à la maladie de de la frisolée (CLCuD) qui a été mise en circulation en 2016 dans la province du Punjab. La variété a été déve-loppée à partir de 74 accessions obtenues du Venezuela, qui ont été accordées au Pakistan par le CIRAD en 2006.
Il est justifié d’évoluer vers un programme régional/international de création de variabilité afin que les programmes natio-naux de sélection puissent en bénéficier et être utilisés pour finaliser de nouvelles variétés adaptées localement. L’ICRA s’ef-force de lancer une initiative pour combler ce déficit, mais davantage d’organisations devraient y participer et un soutien finan-cier est nécessaire pour atteindre l’objectif ultime. Le Dr Fok a expliqué comment les caractéristiques du gombo ont été exploités en Australie pour une meilleure pénétra-tion de la lumière et comment la haute densité de gossypol est exploitée en Chine. Il a expliqué que le coton sans glandes était cultivé sur 250 000 hectares en Afrique de l’Ouest en 1990, afin de pouvoir utiliser la farine de graines dans l’alimentation des animaux monogastriques. Toutefois, les variétés n’ont pas été évaluées pour la lutte antiparasitaire et n’ont pas survécu longtemps. Le Dr Fok s’est demandé pour-quoi il y avait un si faible taux d’échange de matériel génétique dans le monde. Est-ce le manque d’informations sur le matériel génétique ou est-ce dû aux personnes qui gèrent du matériel génétique et qui ont du mal à décrire les accessions de matériel génétique ? Il estime que la principale raison des problèmes actuels d’échange de matériel génétique réside dans le manque d’informations complètes sur le matériel génétique existant et sur le par-tage de ces informations. Une autre raison est le manque de moyens et de capacités des équipes de sélection pour traiter et intégrer la variabilité génétique dans les programmes de sélection, notamment dans les pays en développement.
Questions et réponses
Le délégué du Brésil a déclaré que dans un environnement tropical, il y avait un problème général de maturité variable des capsules, ce qui entraîne une qualité différente en haut et an bas des plantes. Il a demandé s’il serait possible de d’eefec-tuer dans la sélection, une maturité et une qualité uniformes. Le Dr Fok a déclaré
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que l’adaptabilité des variétés pourrait être un problème général mais que les efforts de sélection pourraient apporter des réponses.
Le délégué du Mali a souligné que l’huile était extraite de variétés de coton conte-nant du gossypol, car les plantes de coton sans gossypol étaient sensibles aux insectes nuisibles. Il a demandé s’il était possible de sélectionner des variétés ne contenant pas de gossypol dans les graines ? Le Dr Fok a répondu que l’huile de coton à travers le monde provient de variétés contenant du gossypol et que le processus industriel le neutralise. Il a ajouté que jusque dans les années 1990, le Mali disposait d’installa-tions innovantes de broyage des semences mais que les processus étaient désormais différents, ce qui n’est peut-être pas aussi efficace que les méthodes précédentes.
Le délégué du Pakistan a demandé pour-quoi la maladie de la frisolée (CLCuD) était toujours un problème malgré les nouvelles variétés mises au point pour résister à la maladie. Il a demandé si c’était l’échec de la variété ou la mutation du virus ? Le Dr Fok a répondu que la co-évolution était un phénomène courant, où les variations des virus pouvaient surmonter la variété. Cela sera une bataille constante et des tech-niques de culture pourraient être utilisées pour augmenter la résistance.
Intervenant : Dr Ibrokhim Abdurakhmonov
Le Dr Ibrokhim Abdurakhmonov s’est exprimé sur les ressources, le développe-ment et les échanges de matériel génétique de coton. Il a expliqué qu’il est important de lutter contre les stress biotiques et abio-tiques en utilisant la variabilité génétique disponible dans les ressources de matériel génétique. Il a décrit les stocks disponibles dans les banques de matériel génétique de différents pays. Il a fait référence aux informations disponibles dans son livre « World Cotton Germplasm Resources » (les ressources mondiaes du germoplasme de coton). Le Dr Abdurakhmonov a souligné
les défis et les enjeux liés à la redondance, à l’entretien et au stockage, à la période de renouvellement des semences, à la caracté-risation et à l’évaluation, à la systématisa-tion, au catalogage et base de données. Il a déclaré que bien que le partage du matériel génétique, l’enrichissement et l’échange étaient bien organisés dans chaque pays, le partage du matériel génétique entre les pays présentait des obstacles en raison des procédures complexes et compliquées qui impliquent la présentation d’une demande écrite officielle, le développement d’ac-cords commerciaux multilatéraux, l’appro-bation interne par le Gouvernement et les questions de propriété intellectuelle. Il a souligné la nécessité de donner la priorité aux expéditions et d’encourager l’échange de matériel génétique. Les méthodes de ca-ractérisation devraient être mises à jour au moyen de techniques moléculaires tout en protégeant la propriété intellectuelle grâce au code-barres. Le Dr Abdurakhmonov a décrit de nouvelles tendances telles que l’utilisation de marqueurs moléculaires ; l’application de la cartographie d’asso-ciation ; génotypage par des méthodes de séquençage ; le reséquençage de génomes entiers ; les approches de sélection assistée par marqueurs ; approches de sélection gé-nomique ; la pyramide des gènes ; le centre/base de données virtuel mondial sur le matériel génétique du coton ; la reproduc-tion virtuelle ; l’agriculture personnalisée (génomique chimique) et la formation de scientifiques. Le Dr Abdurakhmonov a déclaré que plus de 1 000 germoplasmes upland et 300 germoplasmes ELS ont été échangés avec l’USDA. Les principaux traits de qualité des fibres ont été évalués dans les deux environnements différents de l’Ouzbékistan et du Mexique/Californie. L’USDA a envoyé plus de 700 espèces de variétés upland natives et sauvages, a mul-tiplié les semences au Mexique et a envoyé une partie des collections en Ouzbékistan. Les chercheurs d’Ouzbékistan ont reçu un ensemble de 17 lignées de substitution chromosomique de TM-1/G. barbadense
des partenaires de l’USDA. D’autres insti-tutions ont échangé plus de 1 200 dermo-plasmes avec l’USDA-ARS au cours des 10 dernières années.
Le Dr Abdurakhmonov a conclu que l’évaluation et l’échange de matériel géné-tique étaient importants. Il est nécessaire d’enrichir les collections en permanence, en appliquant de nouvelles méthodes pour l’amélioration du coton. Des activités telles que le partage des connaissances et des technologies, une collaboration internatio-nale plus large, la formation et l’éducation de la nouvelle génération des scientifiques du coton et l’augmentation des investisse-ments pour accélérer la commercialisation des nouvelles technologies contribueraient grandement à l’amélioration du matériel génétique.
Questions et réponses
Un obtenteur de Turquie a expliqué que l’échange de matériel génétique était difficile en raison d’obstacles et de procé-dures. Certains pays n’échangent pas leur matériel génétique. La Turquie s’oppose au coton génétiquement modifié, par consé-quent, les semences reçues doivent être dépourvues de caractères génétiquement modifiés et les obtenteurs de coton doivent trouver des solutions pour garantir que le matériel génétique soit protégé contre la contamination génétiquement modifiée GM. Le Dr Abdurakhmonov a répondu que le GM ne détruit pas le matériel génétique. Étant donné que les obstacles sont causés par l’homme, il serait possible de trouver des solutions.
Un scientifique australien a demandé si les détails du gène cible ARNi étaient dis-ponibles. Le Dr Abdurakhmonov a déclaré que le gène phytochrome A1 était associé à la réception de lumière rouge lointaine et que le silençage du gène a entraîné un allongement de la longueur des fibres et des rendements élevés.
Quatrième séance ouverteRapports du Secrétariat
Mercredi 4 décembre 2019. 13 h 45 Sous la présidence de Mr. Kai Hughes, Directeur Exécutif, ICAC
Le PRÉSIDENT a invité Mme Lorena Ruiz, économiste au Comité Consultatif Interna-tional du Coton, à faire son exposé.
Mme Lorena Ruiz a commencé sa pré-sentation en soulignant que la demande mondiale de fibres textiles a augmenté à un rythme impressionnant au cours des cinq dernières décennies. Cette augmentation a été soutenue par la croissance économique
mondiale et la population. La part de mar-ché des pays développés dans la consom-mation totale de fibres textiles est passée de 51 % en 1969 à 30 % en 2018. Alors que dans les pays en développement, la part de marché a grimpée de 29 % à 66 % au cours
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de la même période. La pertinence des pays en développement dans la consommation mondiale de fibres textiles a été accentuée par leur croissance démographique.
Les prix relatifs des fibres sont également un moteur très important de la demande de fibres textiles. En 2019, le prix relatif moyen du coton par rapport au polyester était d’environ 1,5, ce qui signifie que le coton était 50 % plus cher que le polyes-ter. La consommation mondiale de fibres synthétiques a augmenté pour la dixième année consécutive et a atteint un nouveau record de 62,3 millions de tonnes en 2018. Parmi les fibres synthétiques, le polyester est la fibre la plus largement utilisée dans le monde, représentant environ 89 % du total. La demande de fibres cellulosiques à base de bois a également connu une croissance rapide ces dernières années, passant de 2,7 millions de tonnes en 2008 au nouveau record de 6 millions de tonnes en 2018. La majeure partie de la consommation de fibres cellulosiques est constituée de fibres courtes discontinues, qui représentent 94 % du total.
Elle a souligné que la demande de fibres textiles dépend des conditions écono-miques, et une récession mondiale pourrait donc entraîner une baisse de la demande de coton. Les dernières projections montrent que la demande mondiale de fibres en 2025 atteindra 121 millions de tonnes, ce qui signifie que le monde consommera environ 18 millions de tonnes de plus au cours des six prochaines années.
Le délégué des États-Unis a demandé quels autres facteurs, outre le différend commercial entre les États-Unis et la Chine, affectaient les prix du coton.
Mme Ruiz a répondu que la concurrence par les prix du polyester et le rapport stock-à-utilisation sont des facteurs importants.
Le délégué de la Turquie a demandé com-ment le Secrétariat définissait les pays développés et en développement.
Mme Ruiz a répondu que le Secrétariat utilisait les définitions du FMI.
Le délégué de la Turquie a demandé si les matériaux recyclés pouvaient combler l’écart de l’offre et de la demande de fibres de coton.
Mme Ruiz a répondu que cela dépendra du développement de nouvelles technologies.
Le PRÉSIDENT a invité M. Andrei Guit-chounts, Directeur de l’analyse commer-ciale au Comité Consultatif International du Coton, à faire son exposé.
M. Guitchounts a présenté le rapport annuel de l’ICAC sur les mesures gouver-nementales soutenant le secteur du coton. Les subventions en faveur du secteur cotonnier, notamment l’aide directe à la production, la protection des frontières, les subventions pour l’assurance-récolte et les mécanismes de prix minimum de soutien, ont été estimées à 5,4 milliards de dollars en 2018/19, soit une baisse modérée de 39 % par rapport aux 5,5 milliards de dol-lars enregistrés en 2017/18. Dix pays ont octroyé des subventions en 2018/19 qui se sont élevées en moyenne à 16 cents la livre, contre 17 cents la livre en 2017/18. Depuis 1997/98, moment à partir duquel le Secré-tariat a commencé à rendre compte des mesures gouvernementales sur le coton, on observe une forte corrélation négative entre les subventions et le prix du coton : les subventions ont tendance à diminuer les années où les prix sont élevés. Les années durant lesquelles les prix sont bas, les subventions ont tendance à augmenter. La part de la production mondiale de coton bénéficiant d’une aide directe de l’État, y compris les paiements directs et la pro-tection des frontières, a augmenté de 55 % en moyenne entre 1997/98 et 2007/08, à 83 % environ en 2008/09. De 2009/10 à 2013/14, cette part a diminué et s’est établie à 48 % en moyenne. En 2014/15 et 2015/16, le pourcentage moyen de pro-duction bénéficiant d’une aide directe est passé à 75 %. Ce chiffre est tombé à 49 % en moyenne entre 2016/17 et 2018/19.
Le gouvernement chinois soutient la production cotonnière en contrôlant les volumes et la valeur des importations de coton et en appliquant des mesures de protection tarifaire aux frontières, avec un tarif effectif de 40 % sur le coton importé sans quota. En outre, à compter de 2014/15, le gouvernement chinois a versé des subventions directes aux producteurs de coton du Xinjiang, sur la base de la différence entre le prix indicatif pour la campagne et le prix moyen du marché. La somme de toutes les subventions accordées par le gouvernement chinois est estimée à 3,5 milliards de dollars (30 cents/livre) en 2018/19, contre 3,9 milliards de dollars en 2017/18 (26 cents/livre). L’aide en dehors de la Chine a augmenté en 2018/19 à 1,9 milliard de dollars, contre 1,6 milliard en 2017/18. La somme de tous les types de soutien fournis aux producteurs de coton des États-Unis, y compris le PLC/ARC, l’assurance-récolte et le programme STAX, est estimée à 1,2 milliard de dollars (14 cents/livre) en 2018/19, contre 890
millions de dollars (9 cents/livre) en 2017/18. En 2018/2019, le montant des subventions directes à la production a été estimé à 214 millions de dollars (35 cents/livre) en Grèce contre 232 millions de dollars (48 cents/livre) en 2017/18. En Espagne, les subventions ont été esti-mées à 69 millions USD en 2018/19 (soit 48 cents/livre) contre 75 millions USD en 2017/18 (soit 52 cents/livre). La baisse est principalement due à la vigueur du dollar américain par rapport à l’euro. La Turquie a fourni une aide de 314 millions de dollars sous forme de prime pour le coton-graine de haute qualité.
Le PRÉSIDENT a invité Mme Lihan Wei, Statisticienne au Comité Consultatif Inter-national du Coton, à présenter son exposé.
Mme Wei a présenté les estimations sta-tistiques pour la dernière campagne et les projections pour la campagne actuelle. Elle a indiqué que les fondamentaux de l’offre et de la demande dans les conditions actuelles, où la production dépasse la pro-duction, ont exercé une pression à la baisse sur les prix avec l’augmentation probables des niveaux des stocks.
Faible croissance de la consommation : La consommation stimule la demande et une faible croissance de la consommation est attendue à cause du ralentissement de la croissance économique mondiale. Les barrières commerciales et les différends commerciaux ont affaibli la croissance des importations et des exportations et positionné l’économie mondiale dans un ralentissement économique synchronisé qui a réfréné le rythme de la fabrication et des investissements. Les différends com-merciaux ne se limitent pas à celui entre les États-Unis et la Chine, mais concernent toute une série de grandes économies dans le monde et créent une incertitude pour les entreprises et une baisse des investis-sements. Des accords commerciaux et des résolutions sont donc nécessaires pour renforcer la confiance dans le marché.
Ralentissement des échanges commer-ciaux : Le négoce est estimé à 9 millions de tonnes pour 2019/20. La croissance écono-mique mondiale a ralenti pour atteindre les niveaux les plus bas depuis des décennies. Dans le secteur cotonnier, où la consomma-tion a été tirée par les économies d’Asie et d’Asie du Sud-Est, la révision récente du FMI qui prévoit un ralentissement synchronisé mondial devraient ralentir la croissance des activités manufacturières et la demande de biens de consommation de la région.
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Impact des politiques : La résolution des conflits commerciaux, la révision des règles commerciales mondiales et l’amé-lioraion de la transparence des politiques commerciales contribueront à soutenir la croissance, à relancer l’investissement et à renforcer la confiance des consommateurs dans le secteur cotonnier. De nouvelles incertitudes sont apparues en plus des risques habituels auxquels est confron-tée l’agriculture. Après plusieurs années relativement calmes, les marchés agricoles mondiaux sont aujourd’hui confrontés à des risques croissants, notamment l’incer-titude politique liée aux tensions commer-ciales. Nous recommandons notamment des échanges commerciaux plus ouverts, plus transparents et plus prévisibles, car ils sont importants pour le marché du coton et le rôle de ce dernier en tant que produit de base important dans l’économie mondiale.
Le délégué de la Turquie a demandé quelles étaient les sources des données du Secrétariat.
Mme Wei a répondu que les agences de coordination de l’ICAC sont les principales sources, mais lorsque les données sont insuffisantes, des sources privées d’infor-mations sont utilisées.
Le PRÉSIDENT a invité le Dr Keshav Kran-thi, Chef de l’information technique au Comité Consultatif International du Coton, à faire sa présentation.
Le Dr Kranthi a noté que le coût de pro-duction est un défi majeur et a indiqué que la dernière publication de l’ICAC intitulée « ICAC DATA BOOK 2020 » contient beau-coup d’informations sur le sujet. Le livre contient de nombreuses informations sur les variétés, les sols, les insectes, l’utilisa-tion de l’eau, les engrais, le nombre d’agri-culteurs, le nombre de chercheurs, etc., ainsi que des informations sur la météo et le coût de la culture. Il contient également des tendances à long terme et des compa-raisons entre pays ainsi que des graphiques sur les insectes ravageurs, les maladies, les mauvaises herbes, les insecticides et les calendriers de semis et de récolte.
Pour la durabilité économique, les ren-dements nets par hectare sont les plus importants et dépendront des rendements, du prix du marché et des coûts de produc-tion. La majorité des pays africains ont les rendements les plus bas du monde, et c’est pourquoi on suppose que les revenus nets seraient faibles. Toutefois, bien que le coût
de la culture dans ces pays est également faible, les bénéfices nets sont également faibles. Cela s’explique par la faiblesse des prix du marché du coton-graine en Afrique. Les prix du marché sont environ 30 % inférieurs à ceux de la plupart des autres pays. Il est intéressant de noter que le coût de production par kg de coton-graine est le plus bas en Afrique et est comparable à l’Australie. Le coût de production de la fibre de coton est également faible en Afrique et est compétitif avec l’Australie, l’Argentine et le Pakistan. Dans la plupart des pays africains, les dépenses les plus élevées sont celles pour la main-d’œuvre qui représentent 50 à 75 % de leurs coûts totaux de production, tandis que les dépenses en main-d’œuvre sont inférieures à 50 % dans les autres pays du monde. Les données indiquent également que le coton est une culture à forte intensité de main-d’œuvre dans de nombreux pays. La main-d’œuvre dans ces pays varie de 50 à 345 jours-homme par hectare et par campagne. Dans les pays où les salaires journaliers sont élevés, l’utilisation du tra-vail humain est la plus faible. Les coûts de la main-d’œuvre sont les plus élevés dans les pays qui emploient plus de jours-homme et où les salaires de la main-d’œuvre sont également relativement plus élevés.
Le coût des semences pour les semailles est le plus élevé dans les pays où l’on pratique la culture biotechnologique. Le coût des semences génétiquement modifiées est relativement moins élevé en Inde en raison des restrictions imposées par le gouver-nement sur les redevances. L’Argentine et le Pakistan utilisent des semences GM du secteur public.
Les coûts des engrais sont les plus élevés en Chine et au Brésil et les plus bas en Afrique. Le coût des pesticides est le plus élevé au Brésil, en Turquie, en Égypte, en Grèce et en Chine, mais une fois encore le plus bas en Afrique. Les machines à petite échelle ont été recommandé pour réduire les coûts de la culture en Afrique et dans quelques autres pays. Les rendements en Afrique doivent augmenter. Les principales mesures pour y parvenir sont l’utilisation de semences délimitées, les semis à haute densité et la gestion du couvert végétal. Les agriculteurs africains ont besoin d’un soutien pour le prix du marché du coton-graine. Les coûts des pesticides sont les plus élevés au Brésil, en Turquie, en Égypte, en Grèce et en Chine. Des efforts sont néces-
saires pour réduire les coûts grâce à la LIR. Les semences biotechnologiques coûtent cher. L’Afrique doit examiner attentivement les facteurs de coût avant d’introduire des semences GM.
Le délégué de l’Australie a demandé si les coûts des licences d’utilisation de l’eau avaient été inclus dans les calculs.
Le Dr Kranthi a répondu non.
Le délégué du Pakistan a demandé si la mécanisation pouvait être utilisée pour réduire le coût de la main-d’œuvre.
Le Dr Kranthi a répondu qu’il existe des moyens d’introduire une mécanisation à faible coût pour réduire les coûts de main-d’œuvre, comme les planteurs.
Le délégué du Burkina Faso a demandé comment a été tirée la conclusion selon laquelle les agriculteurs d’Afrique, y com-pris les pays du C-4, étaient payés à des prix inférieurs à ceux d’autres pays.
Le Dr Kranthi a répondu que les données provenaient des organismes de coordina-tion et que celles-ci avaient été converties es devises locales en dollars américains. Il a exprimé sa pleine confiance dans les données utilisées.
Le Dr Michel Fok a noté qu’il y avait des différences dans ce qui est inclus dans les coûts de production entre les pays africains et d’autres pays, comme les coûts de l’égre-nage et du transport, le travail familial et l’ampleur de la mécanisation.
Le Dr Kranthi a répondu que tous les efforts avaient été faits pour comparer les coûts selon les données disponibles, mais que l’étude pourrait être améliorée à mesure que davantage de données deviendraient disponibles.
Le représentant de la CNUCED a noté que le calcul des revenus nets devrait refléter les coûts tout au long de la chaîne de valeur, en commençant par le prix du marché international jusqu’au prix à la production (au niveau de l’exploitation) afin de com-prendre si les prix payés aux producteurs sont équitables.
Le Dr Krantih a approuvé l’approche pro-posée.
Le représentant de la Turquie a fait remarquer que la baisse récente des prix mondiaux était due à la libération du coton des réserves en Chine.
18 DÉCEMBER 2019
Cinquième séance ouverteRépondre au changement climatique
Mardi 3 décembre 2019, 15 h 45 Sous la présidence de Mr. Adam Kay, PDG de Cotton Australia
Le PRÉSIDENT a invité M. Jon Welsh, asso-cié, AgEcon, Australie, à faire sa présenta-tion intitulée « Climate Risk Management: Tools, Tips and Barriers. » (Gestion des risques climatiques : Outils, conseils et obstacles)
M. Welsh a fait remarquer que la gestion des risques dans les latitudes moyennes n’est jamais facile. Il a indiqué qu’il existe des études basées sur des statistiques qui aident à interpréter les prévisions des fu-turs changements climatiques et à utiliser la technologie pour en atténuer les effets. La connaissance de la répartition locale des précipitations aide à gérer les risques et à interpréter les perspectives saisonnières. Les changements dans le comportement des plantes et des animaux étaient norma-lement une réponse aux différences d’hu-midité et de pression atmosphérique. L’aide à la décision en matière de cultures peut nous aider à interpréter la science et les décisions sous leur forme la plus « brute ». Une précision accrue pourrait être obtenue grâce à Big Data, à la télédétection et à l’étalonnage météorologique sur mesure. L’aide à la décision peut intégrer les prévi-sions dans la production et éliminer tout biais cognitif. Il a fait remarquer que les prévisions ternaires deviennent l’affichage privilégié plutôt que supérieur/inférieur à la médiane.
Le délégué des États-Unis a demandé comment les modèles utilisés tiennent compte de l’évolution des précipitations de référence au fil du temps.
Le Dr Welsh a répondu que les données des 20 dernières années sur l’évolution de la ligne de base des précipitations sont utilisées en examinant la médiane et la moyenne. Sur la base des perspectives des effets El Niño et La Nina, les projections sont faites.
Le PRÉSIDENT a invité le Dr Prakash, scientifique principal de l’Institut central de recherche sur le coton, Inde, à présenter son exposé sur « Le coton va-t-il l’emporter sur le changement climatique sur le conti-nent asiatique ».
M. Prakash a noté que les principaux défis liés aux changements climatiques en Asie sont la variabilité du climat, l’élévation du niveau de la mer et les émissions de gaz à effet de serre. Le changement climatique, qui entraîne une augmentation de la tem-pérature, une altération des précipitations et une augmentation du CO2, a un impact sur la production de coton, ce qui nécessite une évaluation de l’impact ainsi que les stratégies d’adaptation et d’atténuation. Le Dr Prakash a décrit ses études sur l’effet de la température sur le coton en cas d’aug-mentation du CO2. Il a indiqué que le poids maximal des capsules et des fibres de coton était atteint le 40e jour. Il n’y avait aucune différence entre le coton Bt et non-Bt. Les effets majeurs de l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère sont l’augmentation significative de la hauteur des plantes, de la production de matière sèche des feuilles, de la vapeur et des capsules, du rende-ment pondéral des capsules et de l’indice de récolte. Cela a également provoqué des dommages élevés aux ravageurs et une augmentation de la longueur et de la résistance des fibres, un bon rapport d’uni-formité, une bonne valeur micronaire et un indice de qualité des fibres élevé. L’adap-tation aux scénarios futurs comprend une combinaison de plusieurs options à faible coût, comme l’ensemencement précoce, le passage au variétés de courte durée (150), l’augmentation du taux de semences et l’application intégrée de nutriments. Il est possible que les changements climatiques futurs entraînent une plus grande vulné-rabilité aux insectes, aux parasites et aux maladies en raison de la diminution des métabolites de défense dans le coton. Le fardeau total du changemen climatiques peut être atténué en réduisant l’ampleur et l’impact du changement climatique. Les stratégies d’adaptation pourraient inclure un système de semis à haute densité, des cultures de couverture, la gestion du paillis et des mauvaises herbes ainsi qul des tech-niques de conservation de l’humidité du sol.
Le représentant du Pakistan a demandé s’il fallait privilégier les repousses et si l’augmentation de la température était com-pensée par l'élévation du niveau de la mer.
Le Dr Prakash a répondu que les repousses-présentent un double avantage : Il permet
d’économiser le carburant diesel utilisé par les tracteurs et facilite la préparation des terres pour la plantation. Il a indiqué que la hausse des températures était compensée par l’élévation du niveau de la mer.
Le PRÉSIDENT a invité le Dr Michael Bange, chercheur principal, CSIRO Agriculture and Food, Australie, à présenter son exposé intitulé « Améliorer la productivité du coton dans un contexte de changement climatique ».
Le Dr Bange a noté que le climat australien s’est réchauffé depuis 1910. Les consé-quences du changement climatique sont notamment la réduction de la disponibi-lité de l’eau, l’augmentation de l’utilisation potentielle de l’eau et l’augmentation des cas d’effets météorologiques extrêmes. Les stratégies d’adaptation aux changements comprennent l’augmentation des rende-ments, l’amélioration de l’efficacité de la production et la gestion adaptative axée sur la productivité du coton. Pour amé-liorer les rendements, il faut améliorer la résilience des cultures au stress, l’utilisation de l’eau, la photosynthèse et la santé des sols. Des variétés tolérantes à la chaleur doivent également être développées. Il a fait remarquer qu’une élévation du dioxyde de carbone et des températures plus chaudes peuvent modifier la façon dont les cotonniers poussent et nécessite d’évaluer leur consommation d’eau en développant des systèmes d’irrigation alternatifs, en améliorant les zones d’enracinement des plantes et les stratégies de gestion de l’eau. Des films biodégradables pourraient être utilisés pour éviter les pertes d’humidité du sol. La nutrition des plantes doit être optimisée grâce à une meilleure santé du sol et au transfert de nitrogénase bactérienne dans les plantes. Il a indiqué que la surveil-lance est la clé des systèmes adaptatifs. La gestion active du stress et l’utilisation opti-misée du régulateur de croissance dans des conditions de changement climatique sont importantes. Le changement et la variabilité climatiques exigent une gestion active du stress et les systèmes de culture résilients reposent sur la flexibilité pour tenir compte de la variabilité. Des évaluations régionales spécifiques, des approches basées sur les systèmes et des technologies transgé-niques/numériques seront essentielles.
PROCÈS-VERBAL DE LA 78ème RÉUNION PLÉNIÈRE 19
Sixième séance ouverte - World CaféNouvelles plateformes de transfert de technologie pour les petits exploitants agricoles
dans les pays en développement
Septième séance publiqueSélection et production de semences de plantation de coton à haut rendement et
de haute qualité : ce qui est nécessaire
Mercredi 4 décembre 2019, 13 h 00. Sous la présidence de Mme Kathryn Adams, Directrice, Cotton Research & Development Corporation, Australie
Mme Adams a ouvert la séance.
Le Dr Warwick Stiller, chef de groupe de recherche, Sélection du coton, CSIRO, Aus-tralie, a présenté un exposé sur le thème Enseignements d’un programme de culture réussi : défis, priorités et réalités.
Un aperçu du programme de sélection du CSIRO a été présenté. L’objectif du programme de sélection du coton est de développer de nouveaux cultivars de coton australiens dans le but d’augmenter le ren-dement, une qualité de fibre préférée par les filateurs internationaux et la résistance à toutes les maladies importantes. Ceci est réalisé grâce à l’intégration de la sélection traditionnelle et d’outils modernes ainsi qu’à la compréhension des exigences du marché.
Le succès du programme de sélection du coton du CSIRO dépend populations importantes et de la collecte de données précises sur plusieurs sites et plusieurs. Les rendements élevés de l’Australie com-parés à ceux d’autres pays ont nécessité beaucoup de travail de développement et de maintenance continue. Une grande partie des gains en termes de rendements plus élevés provient de nouveaux cultivars, avec des gains supplémentaires provenant de la gestion des cultures, le reste des gains émanant de la gestion des cultivars. Au fil du temps, une résistance de plus en plus importante aux maladies a été intégrée aux variétés produites. L’accent est actuellement mis sur l’amélioration du rendement et de la qualité dans le cadre de systèmes de production à forte intensité d’intrants et bien gérés, sur l’amélioration de la résistance aux parasites et sur le déve-loppement de variétés dotées de nouveaux caractères génétiquement modifiés.
Des programmes de sélection ont été intro-duits aux stades primaire, secondaire et tertiaire avec une plus grande focalisation et un objectif de plus en plus ciblé, allant du développement général au dévelop-pement spécifique. Au niveau tertiaire, l’accent principal est mis sur le rendement global, la qualité de la fibre et la résistance aux maladies. La majeure partie du travail du programme est effectuée au niveau tertiaire en s’appuyant sur les travaux des niveaux primaire et secondaire qui ont été développés en interne.
Grâce au programme, ils ont appris que la sélection est un outil puissant, mais qu’il est essentiel de comprendre l’industrie, les progrès technologiques et les contraintes de production car certaines de ces questions doivent être traitées en dehors de la sélec-tion afin que la sélection puisse être utilisée pour apporter les améliorations supplé-mentaires nécessaires. La sélection n’est pas une solution pour les problèmes qui doivent être résolus au niveau du système.
À titre d’exemple, dans certaines régions plus récentes de l’Australie tropicale, les problèmes qui se posent dans le système ne sont pas liés aux questions de cultivars. Les questions sur les pratiques de gestion, l’utilisation des régulateurs, la décision d’une fenêtre de plantation, etc. doivent être abordées en premier lieu afin que la cible pour laquelle le cultivar doit être développé puisse être utilisée correcte-ment et efficacement. La sélection est coûteuse et chronophage, et le retour sur investissement est souvent meilleur et plus rapide grâce aux changements dans la ges-tion. Des contraintes et des objectifs sont nécessaires pour une sélection avec des traits difficiles. L’approche de la sélection doit se faire avec des objectifs réalistes en termes de ce qui peut être accompli.
Les nouveaux cultivars peuvent résoudre les contraintes de production et améliorer le rendement et la qualité. Toutefois, cela
doit être ciblé pour chaque région de pro-duction – il n’y a pas de raccourcis. Les nou-veaux cultivars ne résoudront pas certains problèmes de production majeurs, ceux-ci doivent être résolus par des changements dans la gestion des sols et des cultures. La nouvelle technologie est puissante, mais doit être appuyée par la recherche, la gestion, les protocoles de production et l’assurance de la qualité.Le délégué de l’Argentine a posé des ques-tions sur l’interaction entre le matériel génétique et l’environnement. Existe-t-il une stratégie de sélection pour des caracté-ristiques spécifiques ? Il y a un travail à long terme dans le développement de modèles, tels que les modèles climatiques, pour y remédier. Mais il n’y a pas de stratégie de sélection à court terme. Une deuxième question a été posée sur l’augmentation de la variabilité de la variété. La variabilité est essentielle pour la sélection, mais au stade tertiaire, trop de variabilité pour la sélection n’est ni utile ni bonne. Le travail pour augmenter la variabilité est long et fastidieux. Il nécessiterait une approche à long terme et pourrait ne pas produire les résultats souhaités. Le délégué du Mali s’est enquis de la résis-tance aux maladies et des mesures prises pour éradiquer les maladies mortelles. La tache angulaire a été traitée par la sélection en introduisant une résistance génétique il y a près de 30 ans. D’autres maladies nécessitent une série de stratégies de gestion en conjonction avec la sélection. Grâce à la sélection, certain succès ont été obtenus en améliorant les pratiques de gestion des cultures.
M. Brett Ross, responsable de la qualité, de la recherche et des relations internatio-nales, Cotton Seed Distributors, Australie, a fait un exposé sur « Produire de semences de haute qualité : le point de vue de l’Aus-tralie » en soulignant que la production de semences est très spécifique au système.
20 DÉCEMBER 2019
Cotton Seed Distributors est une société à responsabilité limitée par garantie en Aus-tralie, fondée en 1967 par des producteurs membres, et non pas des actionnaires. Avec CSIRO, ils ont commercialisé plus de 100 variétés de coton sur le marché austra-lien. Bayer possède les droits mondiaux exclusifs pour commercialiser le matériel génétique actuel de coton de la CSIRO en dehors de l’Australie. Actuellement, plus de 99 % des variétés de coton vendues en Aus-tralie sont des OGM, la majorité contenant des caractères B3F sous licence de Bayer.
Production de semences : toutes les semences sont cultivées conformément aux normes internationalement reconnues du Système de semences de l’OCDE. Les résultats de l’inspection des cultures sont vérifiés chaque année. Toutes les cultures d'amélioration des semences de première génération sont cultivées sous un contrôle strict dans les fermes de la CSD. L'améliora-tion des semences peut inclure du matériel réglementé (OGTR) et du matériel sous contrôle (Bayer). Les semences sont culti-vées sous contrat lorsque les cultivateurs potentiels se présentent et manifestent leur intérêt pour la culture. Les champs propo-sés sont inspectés avant la sélection. Toutes les opérations de culture sont inspectées et surveillées tout au long de la campagne. Un système intense d’assurance qualité est en place, depuis la pré-semis jusqu’à la récolte. Le processus d’égrenage est strictement réglementé, contrôlant et gérant le taux d’humidité en utilisant une unité Vuma. Les graines reçues sont testées pour la coupe, l’acide gras libre, la teneur en humidité, le pourcentage de fibres résiduelles, la germination, la pureté transgénique, les dommages mécaniques et la régénération des graines.
Transformation des semences : les se-mences duveteuses sont délintées en haute capacité dans une usine de délintage à gaz HCl. Les graines délintées sont nettoyées par tamisage et triées par gravité avant d’être mises en sac.
Test de semences : les semences sont tes-tées selon les méthodes de test internatio-nalement reconnues et les principaux tests de germination sont cycliques et constants. La qualité des semences est évaluée tout au long du processus de multiplication. Plus de 50 évaluations sont effectuées pour chaque semence, y compris des tests de pureté des caractères, de potentiel germinatif, de qua-lité de traitement des semences avec des fongicides et des insecticides ainsi que de potentiel de stockage à long terme. Toutes
les semences produites doivent répondre à diverses normes contractuelles.
Stockage des semences : la température joue un rôle important dans le stockage des semences. Les insectes et la moisissure augmentent à mesure que la température augmente. Plus la teneur en humidité des graines est élevée, plus elles sont affectées par la température. La baisse de la tempé-rature et de l’humidité des semences est un moyen efficace de maintenir la qualité des semences en entreposage.
Un participant de l’assemblée a posé une question sur la meilleure étiquette pour enregistrer le coton F8 ou F9. Quelle géné-ration de filiale est la meilleure pour le coton commercial ? La sélection normale commence au stade F4. De façon générale, tant que l’on peut maintenir les normes de pureté, la plupart des semences seront commercialisées au stade F9, ce n’est pas une règle générale, mais peut-être une cible.
Une question de l’auditoire a porté sur la zone pluviale en Australie et la politisation de GM en Australie. En Australie, le poten-tiel est de 500 hectares de terres arides et 500 hectares irrigués. Combien de variétés sont produites chaque année ? Sur les 12 ou 13 produites, il peut y avoir un report de la campagne précédente avec 8 développés. Il existe trois cultivars qui couvrent plus de 90 % de la récolte australienne.
Une question de l’assemblée sur les seuils de pureté. La pureté est maintenue à 98 %. Il existe un programme d’assurance qualité rigoureux qui permet au CSD de résoudre tout problème de pureté dès le début du processus.
Bruno Bachelier, Correspondant coton, CI-RAD, France, a présenté au nom des auteurs M. Jacques Lançon, Dr Bruno Bachelier, M. Marc Giband et M. Romain Loison, un exposé sur « les semences de qualité pour l’Afrique - Opportunités, défis et perspectives. »
La production cotonnière en Afrique comprend 28 pays producteurs, couve 4,5 millions d’hectares, produit 1,5 million de tonnes de fibres et emploie 3 millions de petites exploitations cotonnières qui soutiennent les moyens de subsistance de 20 millions de personnes. La production est faible à l’échelle mondiale, représentant 4 % du total mondial, mais elle est écono-miquement importante pour l’Afrique. La récolte est largement exportée sous forme de fibres brutes non transformées. La pro-duction de coton a un potentiel énorme mais a actuellement les rendements les plus faibles du monde.
Opportunités et défis — Les opportunités existent à trois niveaux : les structures en place pour l’action collective ; les compé-tences disponibles pour l’action collec-tive ; et la disponibilité de compétences et d’outils supplémentaires.
Parmi la structure en place, il y a : l’orga-nisation et la législation, y compris les processus d’enregistrement des graines de coton et le contrôle de la qualité ; des organismes nationaux de coordination avec des représentants des principales parties prenantes ; la recherche, souvent impliquée dans le programme de multiplication des graines de coton ; le secteur privé (entre-prises d’égrenage), qui soutient souvent les producteurs de graines de coton et les agriculteurs, organisés en groupes.
Parmi les compétences disponibles pour l’action collective, il y a : la recherche, sou-vent en charge de la maintenance du noyau et des semences des obtenteurs ; des pro-fessionnels expérimentés et connaissant bien le coton, notamment des chercheurs, des producteurs, des égreneurs, le person-nel de vulgarisation ; l’expérience dans le délintage des semences dans certains pays ; et du matériel génétique adapté localement avec de bonnes caractéristiques (GOT et qualité de la fibre).
Parmi les compétences et outils supplé-mentaires disponibles, on peut citer : un personnel de recherche expérimenté et qualifié pour développer des approches multidisciplinaires (systèmes de gestion des cultures) ; un personnel expérimenté pour gérer les programmes de sélection ; des équipements HVI disponibles dans certains pays ; des professionnels expéri-mentés possédant un savoir-faire dans la maintenance des principaux équipements (l’égrenage par exemple), et désireux de participer à des programmes de sélection ou à l’amélioration des systèmes de culture (conventionnel, CmiA, biologique)
Défis à deux niveaux : accès aux ressources (diversité génétique, financement de la recherche) et action collective (interactions entre la recherche et les autres acteurs).
Le défi de l’accès aux ressources com-prend le besoin de diversité génétique, y compris la résistance ou la tolérance aux maladies et aux ravageurs ; le financement de la recherche et le niveau irrégulier des investissements ; et l’augmentation des capacités humaines par la formation et le recrutement. Une action collective est nécessaire par le bais de partenariats for-malisés entre les chercheurs et les parties
PROCÈS-VERBAL DE LA 78ème RÉUNION PLÉNIÈRE 21
prenantes et d’une meilleure coordination régionale pour la promotion de l’échange de semences et le renforcement des capa-cités.
De nouvelles méthodes de sélection ont été introduites, notamment la biotechnologie et les nouvelles technologies de sélection, notamment la sélection assistée par mar-queur ; le coton biotech et la modification du génome basée sur CRISPR/Cas 9. Le phénotypage de précision permet une connaissance meilleure et plus approfondie du matériel génétique, une meilleure com-préhension des bases génétiques des carac-téristiques ; une meilleure compréhension des interactions GxE pour alimenter des modèles prédictifs. La sélection participa-tive est la sélection décentralisée avec des agriculteurs, qui peut augmenter l’efficacité de la sélection grâce à une meilleure adap-tation à une diversité d’environnements culturales et aux pressions de sélection plus diverses. Les modèles de systèmes de culture permettent de mieux comprendre les interactions entre le génotype x et l’environnement et permettent de tester les performances dans un large éventail d’environnements.
Une approche systémique a été adoptée pour créer un système de culture de pro-totypage impliquant plusieurs disciplines et plusieurs acteurs afin de rassembler des connaissances et des expériences disper-sées provenant de différentes disciplines, experts et parties prenantes. Ce prototype permet une meilleure compréhension d’un système agricole spécifique et complexe afin de trouver des solutions innovantes et pertinentes pour résoudre des pro-blèmes. Les plateformes multi-acteurs ont été efficaces pour gérer un programme de multiplication des semences, pour conce-voir un programme de sélection ou pour évaluer le nouveau matériel génétique. Dans une plateforme multi-acteurs, les experts apportent leur expérience et leurs connaissances, les décideurs s’occupent des décisions stratégiques et de la gestion des ressources et les facilitateurs créent les liens entre les communautés d’intérêt.
Une action collective est nécessaire. Une collaboration internationale dans laquelle les entreprises internationales qui investissent dans le coton partagent leur expérience et leurs connaissances au-delà des frontières nationales augmenterait
l’efficacité et élargirait les avantages des connaissances et de l’expérience. Les pro-grammes de recherche nationaux sont par-fois confrontés à une diminution de leurs capacités. Ainsi, en joignant les ressources, les outils et les stratégies, il serait possible d’accomplir davantage avec les pays voisins confrontés à des défis similaires.
En conclusion, le CIRAD plaide pour la créa-tion d’un réseau africain sur les graines de coton. Sa banque de gènes du coton pour-rait servir de pont entre les programmes de sélection en Afrique et dans le monde. Le réseau peut mobiliser les compétences pertinentes et organiser des formations professionnelles. Il peut faciliter les colla-borations régionales. Le CIRAD s’associe à l’initiative internationale lancée par l’ICRA pour promouvoir le partage d’informations sur les collections de matériel génétique existantes dans le monde, pour convenir de descripteurs communs et pour réaliser une évaluation plus complète des germo-plasmes.
La séance a été levée à 14 h 30.
Huitième séance ouverteGestion de la résistance des insectes et des plantes adventices : le rôle de la bonne gouvernance
Mercredi 4 décembre 2019, 14 h 30. Sous la présidence de Mme Susan Maas, Manager de R & D, Cotton Research & Deve-lopment Corporation, Australiae
Intervenant : Dr Sharon Downes
Le Dr Sharon Downes s’est exprimée sur la comparaison socioécologique de la gestion de la résistance des insectes (GRI) pour les cultures Bt sur quatre continents. La gouvernance en Australie se caractérise par de nombreux liens, avec une approche des-cendante forte facilitée par un organisme de pointe et un système rationalisé d’un seul fournisseur de technologie. Le Brésil se caractérise par un manque de mandat pour la GIR et les mesures correctives, et moins de liens. Les recommandations pour la GIR sont activement promues par les fournis-seurs de technologies, mais l’étendue de leur adoption par les producteurs n’est pas claire et pourrait être aussi faible que 20 %. En Inde, les régulateurs gouvernementaux imposent l’utilisation de refuges pour le coton Bt, mais les fournisseurs de techno-logies ne sont pas tenus de surveiller ou de communiquer des données sur l’adoption
de refuges. La plupart des cultivateurs ne plantent pas de refuges. Aux États-Unis, le gouvernement exige des stratégies de ges-tion de la résistance et les entreprises qui enregistrent ou qui détiennent des permis de semences utilisent des contrats avec les producteurs pour faire respecter ces man-dats et sont tenues d’annuler les ententes avec les producteurs qui ne respectent pas les exigences en matière de refuge. La gestion de la résistance peut être améliorée en favorisant les liens entre les participants ou en adaptant les incitations aux différents contextes sociaux et écologiques en termes d’approche « carottes ou bâtons ».
Intervenant : Mme Sally Ceeney
Mme Sally Ceeney a parlé de la gestion de la résistance en collaboration : l’expérience australienne. Le comité des stratégies de gestion des transgènes et des insectes (TIMS, pour son sigle en anglais) a été créé en 1994. Les plans de PGR sont élaborés par des fournisseurs de technologies, éva-lués par un panel technique, approuvés par le comité des TIMS pour être soumis par le fournisseur de technologies pour
l’approbation finale des régulateurs. Le PGR est basé sur le produit, la génétique de la résistance, l’écologie des ravageurs et la conformité de la GIR. Les principes clés du PGR sont de planter dans une fenêtre définie, tuer les noctuelles de dernière génération, les cultures de refuge obliga-toires et surveiller la résistance. Le PGR pour le coton HT est similaire au coton IR. En Australie, on veille à ce que le PGR soit scientifiquement robuste, tout en étant réalisable et pratique pour le producteur. Il existe deux autres facteurs clés du suc-cès des plans de gestion de la résistance en Australie, à la fois pour les mauvaises herbes (plantes adventices) et pour la gestion des insectes. Dans le premier, les plans sont soutenus par la science et dans le second, la gestion est soutenue par un programme de vulgarisation et de commu-nication de l’industrie.
Intervenant : Dr Nancy Schellhorn
Le Dr Nancy Schellhorn a parlé de la « Sur-veillance des insectes en temps réel : Briser les obstacles à la gestion des ravageurs à l’échelle d’une zone. Les insectes ne
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reconnaissent pas les frontières, la gestion à l’échelle d’une zone est donc très impor-tante. RapidAim est un piège commercial basé sur un capteur qui utilise un attractif et un insecticide pour détecter et surveiller en temps réel les mouches des fruits dans une boucle rapide de 2 à 3 jours. La tech-nologie réduit de 90 % le temps que le gou-vernement passe à vérifier les pièges ; elle permet d’économiser 35 % des coûts de surveillance et de réduire de 60 % le coût de la réponse à une épidémie. Les études de cas soulignent que l’innovation dans la technologie numérique supprime les obs-tacles, que de nouvelles industries sont en cours de création et que la promesse d’une suppression à long terme est réelle.
Questions et réponses
Question à Mme Susan Maas. Comment vous assurez-vous que les variétés à toxine unique sont éliminées après l’introduction des variétés Bt pyramidales ?
Réponse du Dr Sharon Downes. En Aus-tralie, les variétés à gène unique ont été remplacées par des variétés pyramidales en deux ans. Cela a pris 7 à 8 ans aux États-Unis. En Inde, des variantes non autorisées des variétés à gène unique sont disponibles, tandis que le Brésil possède de
vastes zones sous les deux formes. La résis-tance du ver de capsule aux toxines uniques a été détectée aux États-Unis et en Inde.
Question : Y a-t-il un centre où les produc-teurs peuvent être formés à la GIR ?
Réponse du Dr Sharon Downes. Les pro-ducteurs doivent être formés à la GIR.
Réponse de Mme Sally Ceeney : Tous les producteurs australiens sont formés avant que la technologie ne soit introduite.
Question : Pouvez-vous nous parler du mouvement des insectes dans les gradients thermiques ?
Réponse du Dr Nancy Schellhorn : La stra-tification des grilles permet de suivre le mouvement des insectes.
Question : Quelle est l’application poten-tielle de RapidAim pour le coton ?
Réponse du Dr Nancy Schellhorn. À l’heure actuelle, les cultures de fruits et de noix offrent plus de marges pour la technologie en raison de la forte demande. Nous opé-rons sur un marché axé sur la demande. Les entreprises envisageraient de développer de telles technologies pour le coton en cas de demande.
Question du délégué du Mali. Appliquez-vous des insecticides pour lutter contre le vers de la capsule du cotonnier en Australie ?
Réponse du Dr Sharon Downes : les insec-ticides ne sont pas appliqués sur le coton pour lutter contre les vers de la capsule. L’utilisation totale d’insecticides varie de 2 à 3 pulvérisations par an, dont la plupart sont sont destinées à la lutte contre les mirides.
Question du délégué du Burkina Faso. Comment pouvez-vous aligner toutes les technologies sur la biosécurité ? La tech-nologie RapidAim a-t-elle un impact sur la sécurité humaine ?
Réponse du Dr Nancy Schellhorn. Les pièges utilisent des attractifs + insecticides. Le piège ne présente aucun risque d’expo-sition aux insecticides.
Question du Dr Michel Fok. L’utilisation des néonicotinoïdes a-t-elle augmenté en Australie en raison de la réduction générale des autres groupes d’insecticides ?
Réponse de Mme Susan Ceeney : L’utilisa-tion d’insecticides à large spectre a diminué et les néonicotinoïdes sont principalement utilisés pour le traitement des semences.
Neuvième séance ouverteRapport du World Café
Jeudi 5 décembre 2019, 09h00 Sous la présidence de Mr Kai Hughes, Directeur Exécutif, Comité Consultatif International du Coton, ICAC
Mike McCue, Directeur de la commu-nication de l’ICAC, a indiqué que pour poursuivre la conversation et recueillir davantage d’informations auprès des par-ticipants, la session se concentrerait sur une discussion ouverte sur les questions posées durant la session du World Café, qui s’est tenue de la veille, le mercredi 4 décembre 2019.
1. Financement supplémentaire
• Le Dr Kater Hake a relevé que les par-ticipants ont souligné que la base de l’application doit être aussi solide que la pierre. Les principaux conseils et orientations donnés aux producteurs sur leurs systèmes de production et leur diagnostic devraient contribuer à accroître la rentabilité et la productivité. La validation et les tests sont également
très importants pour obtenir un retour d’information de la part des producteurs.
• M. Allan Williams a suggéré de tester l’application avec les producteurs et d’utiliser leurs commentaires pour mieux comprendre où dépenser l’argent dans le développement de l’application.
• Le délégué du Pakistan a noté que dans son pays, la superficie cotonnière est entrain de décliner et qu’il serait impor-tant d’identifier et de comprendre les causes spécifiques de cette diminution.
• Le délégué de l’Inde a indiqué que l’application devrait être facile à utili-ser. Il a également ajouté que des fonds pourraient être partagés avec des orga-nismes locaux pour tester l’application et atteindre le plus grand nombre possible d’agriculteurs. L’Inde compte environ 8 à 9 millions de producteurs de coton et le coton est produit dans de nombreux États. Il est important que l’application puisse fournir des recommandations
basées sur les problèmes d’une région spécifique.
• Un participant d’Afrique a fait remar-quer que l’application devrait pouvoir suivre les différents stades de la culture et fournir des informations sur ce que l’agriculteur devrait faire à ces stades.
• Le délégué du Burkina Faso, M. Jean Pierre Guinko, a déclaré que le secteur cotonnier au Burkina Faso a accueilli favorablement l’idée de l’application. M. Guinko a fait remarquer que les agricul-teurs ont besoin de fonctions de base au début et qu’ensuite, une fois que l’appli-cation aura été testée sur le terrain avec les pays africains producteurs de coton, un retour d’information plus important pourra être donné aux développeurs afin d’améliorer les fonctionnalités de l’application. L’application devrait être en mesure de fournir aux agriculteurs des solutions à leurs problèmes quoti-diens réels.
PROCÈS-VERBAL DE LA 78ème RÉUNION PLÉNIÈRE 23
• M. Kai Hughes a suggéré que les pays du C4 prennent l’initiative de tester l’application.
• Un délégué de l’Inde a demandé si l’application allait être gratuite pour les pays membres et comment l’ICAC allait contrôler sa diffusion. La deuxième question qu’elle a posée était de savoir si l’application allait être commune aux différents pays. Le Dr Keshav Kranthi a fait remarquer que chaque pays pourrait avoir ses propres modules. Il a également mentionné que pour l’Inde, l’ICAC pré-voit d’avoir des modules séparés pour les différentes régions. L’application permet également de créer des communautés et d’envoyer des alertes sur un parasite ou une maladie qui crée un problème, ou qui est présent dans plus de 20 champs de coton dans une région. Il est prévu que l’application intègre également une com-posante d’intelligence artificielle dont le développement devrait pendre quelques mois pour être prêt. Il a expliqué que l’étape suivante consistait à impliquer les gouvernements et à discuter de la meilleure façon de promouvoir l’appli-cation dans les pays membres. Il est également très important d’obtenir les réactions des producteurs et de conce-voir le développement de l’application en collaboration avec les producteurs et les agents de vulgarisation.
• Le délégué du Mali a mentionné que l’application pourrait être un outil de formation important pour les agricul-teurs et les agents de vulgarisation. L’application devrait également être capable de rassembler des informations sur les problèmes affectant la produc-tion de coton dans différents lieux et elle devrait intégrer des informations météorologiques.
• M. Hughes a déclaré que l’ICAC commu-niquera avec chaque pays membre avant de mettre en œuvre l’application pour discuter exactement de leurs besoins et développer l’application en fonction de ces besoins.
• Le délégué de l’Australie a demandé s’il n’était pas préférable que l’ICAC se concentre sur l’application plutôt que sur le développement du projet de réalité virtuelle(RV), en raison de la limitation du financement. M. Hughes a répondu en disant que le module de formation à la RV est plus facile à déployer que l’appli-cation. Il a également fait remarquer que l’application complète également les modules de formation à la RV.
2. Avec quel type d’organisations l’ICAC devrait-il envisager de s’associer pour faire avancer ces projets ?
• M. Kai Hughes a noté qu’il est essentiel que l’ICCA s’engage avec les associations de producteurs, les associations natio-nales de coton et les gouvernements.
3. Quelles idées ou applications l’ICAC peut-il utiliser pour étendre le projet de formation à la RV aux pays consomma-teurs de coton afin d’attirer de nouveaux membres ?
• Un délégué des États-Unis a déclaré que l’un des avantages de l’application et des projets de RV est leurs composantes édu-catives. Au niveau de la vente au détail, il y a un manque de compréhension de la structure quant au fonctionnement de la production de coton et des processus d’égrenage.
• La déléguée de Taïwan, a fait écho à la suggestion du délégué des États-Unis. Elle a mentionné que le secteur alimen-taire à Taïwan utilise des kiosques pour éduquer les consommateurs par le biais de vidéos. Ils peuvent également retracer l’origine d’un produit.
4. Sur quel autre type de technologies l’ICAC devrait-il investir ?
• Le délégué de l’Ouzbékistan a mentionné que la réalité augmentée est également une technologie qui peut être utilisée pour la formation des agriculteurs.
• Le délégué de l’Ouganda a mentionné qu’une formation sur la qualité des semences est nécessaire dans la région
et que la réalité virtuelle pourrait aider à former l’agriculteur et à montrer le coût de l’utilisation de semences duveteuses.
• Le délégué de l’Inde a fait remarquer qu’une formation sur l’irrigation pour-rait être utile pour le pays, ainsi que pour apprendre aux agriculteurs à réduire les coûts de leurs intrants.
• Le délégué de la Turquie a mentionné que la formation sur la gestion de l’eau et des engrais est également importante.
• Le délégué du Burkina Faso a déclaré que la mécanisation pour les petits agriculteurs est également essentielle en Afrique.
• Le Dr Kater Hake a clôturé la session en notant que le feedback reçu lors des deux séances du World Café a été très fruc-tueux car la diversité des expériences et des perspectives a vraiment aidé à examiner le potentiel de l’application. Il a également fait un résumé des principaux points soulevés par les délégués :
• Co-développer l’application avec les commentaires des agriculteurs et l’aide de chaque gouvernement
• L’écran d’accueil doit être personnalisé d’un pays à l’autre
• L’application pourrait être utilisée comme un exemple de leadership pour le développement futur
• L’application pourrait aider les agricul-teurs à s’adapter au changement clima-tique. Les informations météorologiques sont cruciales, mais il est également important d’enseigner et de former les agriculteurs à la corrélation entre la météo et la prise de décision au niveau de la production.
Le Président a clôturé la session en décla-rant que l’application sur la santé des sols et des plantes présente un grand potentiel pour tous les pays et que les mises à jour de l’application seront effectuées en colla-boration avec tous les gouvernements des États membres.
La séance a été levée à 10 h15.
24 DÉCEMBER 2019
Réunion du Comité de directionJeudi 5 décembre 2019, 03 h 17 Sous la présidence de Maha Zakaria Secrétaire général : M. Kai Hughes, Direc-teur exécutif
La Présidente a ouvert la session et a expliqué que le comité examinerait les documents de travail un à six.
Document de travail 1 de l’ICAC : Élection des membres du Comité permanentLe Secrétaire général a expliqué que le Comité permanent a examiné la structure des nominations des principaux respon-sables de l’ICAC et qu’il avait été recom-mandé qu’à partir de l’année suivante, la structure soit modifiée de « Président, 1e vice-président et 2e vice-président » à « Président, 1er vice-président et Président sortant ». Cela permettrait de s’assurer que les délégués n’auraient besoin de servir qu’une année complète au lieu de deux avant de devenir Présidents et de réduire le risque que ceux-ci ne soient affectés à leurs prochains postes au cours de leur année de présidence. Une situation qui était devenue familière récemment.
Cette année, cependant, le Comité conser-verait la structure de « Président, 1er vice-président et 2e vice-président ». Le Secré-taire général a également indiqué qu’il avait été informé par la délégation indienne que M. Anshul Sharma de l’Inde, qui a initiale-ment été élu au poste de 2d vice-président par le Comité de nomination, ne pourrait peut-être plus occuper ce poste. Il a infor-mé le Comité que les membres actuels du Bureau sont : Mme Maha Zakaria d’Égypte au poste de Présidente et M. Selman Kurt de Turquie au poste de 1er vice-président. Le Secrétaire général a demandé au Comité de direction de donner l’autorité au Comité permanent d’élire un nouveau deuxième vice-président lors de sa prochaine réunion si nécessaire.
Le délégué des États-Unis a approuvé la proposition de donner au Comité perma-nent le pouvoir d’élire le deuxième vice-président. Le délégué du Brésil a soutenu la proposition.
Document de travail 2 de l’ICAC : Thèmes proposés pour le séminaire technique 2020Le Secrétaire général a informé le Comité que le thème du Séminaire technique 2020
sera : Avancées et défis de la technologie du coton hybride.
Le délégué des États-Unis a approuvé le sujet du Séminaire technique 2020 et le délégué du Brésil l’a appuyé.
Document de travail 3 de l’ICAC : Système de comptabilité de trésorerie contre Système de comptabilité d’engagementLe Secrétaire général a expliqué que ce document décrivant la différence entre les systèmes de comptabilité d’engagement et de comptabilité de trésorerie a été produit à la demande du Comité permanent qui demandait des indications sur la question de savoir s’il fallait passer de la comptabi-lité de trésorerie actuelle à la comptabilité d’engagement. Il a informé le Comité qu’à ce stade, le Secrétariat ne demande pas aux délégués de prendre une décision sur ce sujet mais demande aux délégués de transmettre les informations contenues dans ce document aux capitales et d’exhor-ter les représentants des capitales à faire part de leurs opinions sur le document aux délégués à Washington afin qu’ils puissent poursuivre la discussion. Le Secrétaire général a noté que le Secrétariat s’atten-dait à recevoir les commentaires lors de la prochaine réunion du Comité permanent qui se tiendra en février 2020.
Document de travail 4 de l’ICAC : Journée stratégique — 2 juillet 2019Le Secrétaire général a informé le Comité que lors de la rédaction du Plan stratégique de l’ICAC en 2018, la discussion sur la Mission, la Vision et les Valeurs de l’orga-nisation a été délibérément repoussée pour l’année suivante. Cette année, le Comité permanent s’est réuni pour la Journée stra-tégique au cours de laquelle il a décidé et approuvé la mission, la vision et les valeurs de l’ICAC. Ces valeurs étaient les suivantes :
MissionServir la communauté cotonnière et textile par le biais de la promotion, du partage des connaissances, de l’innova-tion, des partenariats et en fournissant un forum de discussion sur les questions d’importance internationale relatives au coton.
VisionLa prospérité grâce à une industrie cotonnière durable
ValeursExcellenceInnovationObjectifDigne de confianceRéceptifPassionné
Le délégué des États-Unis a proposé que la mission, la vision et les valeurs de l’orga-nisation soient acceptées. Le délégué de l’Australie a appuyé la proposition.
Le Secrétaire général a également informé le Comité des autres décisions et recom-mandations qui ont été prises lors de la Journée stratégique et qui ont été approu-vées par le Comité permanent :
• La création d’une nouvelle structure d’adhésion à l’ICAC comprenant des or-ganisations internationales et nationales du coton et du textile. Le Groupe consul-tatif du secteur privé (PSAP) se chargera de proposer des recommandations pour la nouvelle structure d’adhésion et a créé un sous-comité sur l’adhésion composé de membres ayant une connaissance et une compréhension de l’ICAC et de sa gouvernance.
• L’ajustement de la manière dont les cotisations des membres de l’ICAC ont été collectées. Trois actions sur cette question ont été approuvées par le Comité permanent :
- La période de non-paiement des coti-sations qui entraînerait une suspen-sion a été ramenée de 24 à 20 mois. Cela permettrait de s’assurer qu’un membre suspendu n’apparaisse pas dans les calculs formant le budget de l’année suivante qui est habituel-lement discuté en mars/avril.
- Les membres qui ont plus de 12 mois de retard dans le paiement de leur cotisation seraient obligés de payer le droit d’entrée aux réunions plénières.
- La suppression de l’article 4f du règlement de l’ICAC qui stipulait : « Si la cotisation d’un gouvernement membre est en retard de douze mois, à l’exception d’un montant minimal, ne dépassant pas 15 % de sa cotisa-tion annuelle actuelle, le Directeur Exécutif doit notifier au gouverne-ment concerné que, à moins que le paiement ne soit reçu dans les six mois suivant la date de la notifica-
PROCÈS-VERBAL DE LA 78ème RÉUNION PLÉNIÈRE 25
tion, la fourniture de documents et d’autres services sera interrompue par la suite. Si le paiement n’est toujours pas reçu après six mois supplémentaires, l’adhésion de ce membre est suspendue. » Cette règle n’ayant jamais été mise en œuvre et jugée inefficace, il a été décidé de la supprimer.
Les autres décisions prises lors de la journée stratégique et approuvées par le Comité permanent étaient les suivantes :
• Suppression de la lecture des déclara-tions des pays lors des séances plénières. Toutes les déclarations des pays seraient distribuées avant la réunion et la ses-sion donnerait ensuite aux membres la possibilité de poser des questions aux pays membres sur tous les détails qu’ils avaient inclus dans leur déclaration.
• Réduction de la durée de la réunion plénière de cinq à quatre jours pour réduire les frais d’hébergement et de participation à la réunion plénière.
• Limitation du nombre de délégués qui ont reçu l’entrée gratuite aux séances plénières.
• Désignation d’un sujet spécifique, choisi par le PSAP, qui sera examiné lors de la réunion plénière.
Document de travail 5 de l’ICAC : Cotisations non collectées des membres de l’ICACLe Secrétaire général a informé le Comité que l’ICAC a réintégré les membres suivants qui ont payé leurs cotisations en suspens : Nigéria, Cameroun et Tanzanie.
Le Secrétaire général a informé le Comité que le Soudan s’était vu accorder une prolongation de six mois pour payer ses frais de cotisation, mais le Soudan n’est pas en mesure d’effectuer un paiement et l’adhésion du Soudan sera donc suspendue à compter de cette réunion. Le secrétaire général a noté que le fait que des délé-gués du Soudan soient venus à la réunion plénière devait être considéré comme un signe positif et que le Comité espère que le Soudan sera en mesure de résoudre la question dans un avenir proche.
Le Secrétaire général a également rappelé au Comité que les membres en retard de plus de 12 mois risquaient d’être suspen-dus avant d’examiner le budget en avril 2020. Il a exhorté les membres à payer et a expliqué que le non-paiement des coti-sations avait un impact significatif sur le fonctionnement de l’ICAC.
La Présidente s’est adressée aux délégués du Soudan et a exprimé l’espoir qu’ils reviendraient bientôt membres de l’ICAC.
Document de travail 6 de l’ICAC : PSAP — Recommandations de l’année précédenteLe Secrétaire général a informé le Comité de direction que le PSAP a été rajeuni et restructuré. La structure des membres du PSAP a été modifiée de telle sorte, qu’au lieu des gouvernements, les membres du PSAP pourraient nommer de nouveaux membres au sein du groupe d’experts. Ces candidats seraient ensuite approuvés par les gouver-nements membres. Le Groupe d’experts a tenu une réunion fructueuse pendant la Réunion plénière et les membres attendent avec intérêt les développements futurs. Deux sous-comités ont été créés au sein du PSAP : un sous-comité sur l’adhésion qui travaillera à l’intégration des associations internationales et nationales de coton et de textile dans la structure d’adhésion de l’ICAC et un sous-comité sur la promotion qui travaillera sur des sujets de promotion, notamment la promotion d’une plus grande demande de coton par le biais de l’ICAC. Le Sous-Comité jouera également un rôle important dans l’élaboration d’idées et d’arrangements pour la Journée mondiale du coton chaque année.
Le Secrétaire général a informé le Comité que le PSAP a produit et approuvé une déclaration, dont copie a été transmise au Comité directeur, qui contient toutes les déclarations faites par le PSAP depuis sa création. Le Comité a examiné les déclara-tions pour en vérifier la pertinence et les a révisées pour refléter la position actuelle des membres du PSAP. Le groupe examine-ra la déclaration chaque année et choisira également un sujet particulier d’impor-tance et de signification pour le secteur cotonnier qu’il souhaite faire connaître aux gouvernements et dont il souhaite débattre lors de la réunion plénière. Le sujet recom-mandé pour la prochaine réunion plénière a été décidé : Étiquetage informatif des produits textiles.
À ce stade, le Secrétaire général a demandé aux membres du Comité s’il avait des ques-tions sur l’un des documents de travail examinés.
Dans la réponse au délégué du Brésil, il a été précisé que les commentaires concer-nant le Document de travail 3 « Système de comptabilité de trésorerie contre Système de comptabilité d’engagement », devraient être envoyés aux délégués à Washington et au Secrétariat.
Le délégué du Brésil a soulevé une ques-tion concernant les sujets abordés dans le Document de travail 4, demandant s’il pourrait y avoir des ramifications juri-diques si la nouvelle règle de suspension dans le Règlement de l’ICAC était appli-quée aux membres qui ont adhéré avant que les changements ne soient apportés. Le Secrétaire général a expliqué que pour éviter toute confusion, il a été demandé au Comité directeur d’approuver formelle-ment les modifications du Règlement qui entreraient en vigueur immédiatement et s’appliqueraient à tous les membres indépendamment de leur date d’adhésion.
Le délégué des États-Unis a proposé d’approuver les modifications décrites dans le document de travail 4. Le délégué de l’Australie a appuyé la proposition.
En l’absence d’autre question, la Présidente a ajourné la réunion à 15 h 58.
PIECES JOINTES
Document de travail 1
Élection des représentants de la Commission permanenteRecommandation de la
Commission permanente à la 78e Réunion plénière du Comité
Consultatif International du Coton
Brisbane, Australia, Décembre 2019
Le Comité de nomination s’est réuni dans les bureaux du Secrétariat de l’ICAC le 27 juin 2019 afin de proposer une liste de représentants de la Commission perma-nente pour l’année à venir. Des délégués d’Australie, du Brésil, d’Égypte, de l’Union Européenne, de l’Inde, du Soudan, de la Suisse, de Taïwan, de la Turquie, de l’Ou-ganda et des États-Unis ont figuré parmi les participants. Mr. Ali Tahir a siégé en tant que président du Comité de nomination.
Le Règlement spécifie que, dans la mesure du possible, le premier Vice-président sera désigné pour succéder au Président sortant et le second Vice-président pour succéder au premier Vice-président.
Le Président a constaté un consensus pour confirmer les nominations de Mme Maha Zakaria (Conseillère, Bureau économique et commercial, Ambassade d’Égypte, ac-
26 DÉCEMBER 2019
tuelle pemière Vice-présidente) au poste de Présidente et M. Selman Kurt, (Spécialiste du commerce extérieur, actuel second Vice-Président, Ambassade de Turquie) au poste de premier Vice-président, de la fin de la 78e réunion plénière à Brisbane jusqu’à la fin de la 79e réunion plénière en Espagne.
Le Règlement stipule que l’élection des représentants devrait prendre en compte les éléments suivants :
• Une rotation géographique aussi vaste que possible.
• Une représentation adéquate des pays importateurs et exportateurs.
• La compétence, l’intérêt et la participa-tion au travail de la Commission.
• Le paiement des cotisations dans le respect des délais.
Les nominations ont reçu l’approbation provisoire de la Commission permanente lors sa réunion du Comité de nomination, tenue le 27 juin 2019.
Lors de la 561e réunion du Comité perma-nent, les délégués ont convenu de passer au système dans lequel les délégués seraient élus au poste de premier Vice-président, puis de Président, puis demeurerait officier à titre de président sortant. Ce système prendra effet à la fin de la 79e séance plé-nière, en 2020.
En conséquence, la Commission perman-ente présente, à la réunion plénière, la liste suivante de représentants pour la période allant du terme de la 78e réunion plénière en 2019 au terme de la 79e réunion plénière en 2020 :
• Mme Maha Zakaria, Egypte, au poste de Présidente
• M. Selman Kurt, Turquie, au poste de première Vice-président, et
• M. Anshul Sharma, Inde, au poste de second Vice-président.
Document de travail N° 2
Thèmes proposés pour le séminaire technique 2020
Recommandation du Secrétariat du Comité consultatif international du coton
Brisbane, Australie, Décembre 2019
Les thèmes suivants sont proposés pour le séminaire technique 2020 de la Réunion Plénière de l’ICAC :
• Durabilité environnementale du coton : Approbations nationales versus choix individuels
• La technologie du coton hybride est-elle une option viable pour l’Afrique ?
• Les tiges de coton : Devraient-elles être utilisées pour ajouter de la valeur ou être brûlées ou recyclées dans le sol ?
• Coton organique : Y a-t-il de la place pour l’optimisme ?
SUJET 1Durabilité environnementale du coton : Approbations nationales versus choix individuels
Les pesticides sont réglementés par les po-litiques nationales. De même, la fourniture et l’utilisation des canneaux d’irrigation d’eau sont réglementées par les gouverne-ments. De nombreux pesticides très dan-gereux sont approuvés dans de nombreux pays. L’utilisation de ces intrants agricoles dans le coton est parfaitement légale et fait partie des recommandations nationales. La culture cotonnière devient-elle non-du-rable si les agriculteurs emploient certains produits agrochimiques dont l’utilisation est authorisé par le pays, ou s’ils utilisent de l’eau d’irrigation lorsque le pays en réglemente l’utilisation ?
Par exemple, un quart de la superficie cotonnière mondiale — dont la majorité se situe dans les pays développés — est aspergé de glyphosate (groupe 2 A de l’OMS : probablement cancérogène pour l’homme) car le produit chimique est légalement autorisé dans ces pays. Ces exploitations cotonnières sont-elles du-rables lorsqu’elles sont traitées avec un « pesticide potentiellement cancérigène » légalement autorisé par le gouvernement ? De même, les eaux de cannalisation sont déversées en priorité pour l’agriculture dans presque tous les pays. L’agriculteur est-il en faute s’il utilise l’eau d’irrigation pour le coton ? Faut-il reprocher au pays d’avoir approuvé l’utilisation de certains intrants ou à l’exploitant agricole d’avoir choisi d’utiliser ces intrants ?
La séance technique examinera si la durabilité est une responsabilité nationale — ou individuelle — et s’il convient de mesurer la durabilité au niveau national ou au niveau de l’exploitation agricole en évaluant l’utilisation restreinte de certains pesticides ou de certaines quantités d’eau en dépit des autorisations nationales. Les orateurs débattront également de la pertinence de comparer les mesures de la durabilité du coton entre les pays.
SUJET 2Les tiges de coton : Devraient-elles être utilisées pour ajouter de la valeur, ou être brûlées, ou recyclées dans le sol ?
Les tiges de coton sont des ressources renouvelables précieuses. Elles peuvent ajouter de la valeur soit par leur utilisa-tion dans la fabrication de briquettes, de granulés et de panneaux de particules, soit pour leur utilisation comme source de nutriments dans la production de compost, de biocharbon, de paillis ou par incorporation dans le sol. La culture tire les nutriments du sol pour se développer. La biomasse végétale doit être réintroduite dans le sol sous forme de compost, de bio-charbon, de paillis ou par incorporation dans le sol, afin de recycler les nutriments ; autrement, des engrais synthétiques et du fumier doivent être appliqués sur le sol pour obtenir de bons rendements. Les tiges de coton, lorsqu’elles sont recyclées dans le sol, restituent de précieux éléments nutritifs à la terre. Toutefois, la plupart des pays africains ne recyclent pas les tiges et n’utilisent pas d’engrais chimiques, que ce soit en raison d’un accès difficile ou parce qu’ils n’ont pas les moyens de les acheter.
L’Afrique, l’Inde et le Pakistan produisent au moins 50 à 60 millions de tonnes de tiges de coton d’une valeur de plus de 500 millions de dollars. Brûler des tiges non seulement gaspille une précieuse ressource nutritive du sol, mais libère également environ 1,5 fois leur poids en CO2 dans l’atmosphère.
Le séminaire technique débatera sur les points suivants :
Les nombreux pays d’Afrique et d’Asie devraient-ils continuer à brûler les tiges de coton, conformément aux politiques nationales
L’Afrique et l’Asie devraient-elles retirer les tiges de coton des champs et les valoriser en les transformation en briquettes, en granulés ou en panneaux de particules, et
L’Afrique et l’Asie devraient-elles mettre au point des mécanismes pour réduire le retour des tiges de coton dans le sol afin de les utiliser comme paillis biologique ou pour les transformer en compost ou en biocharbon pour enrichir les sols et réduire la dépendance aux engrais synthétiques pour des rendements élevés.
SUJET 3La technologie du coton hybride est-elle une option viable pour l’Afrique ?
Le coton hybride est associé à la vigueur hy-
PROCÈS-VERBAL DE LA 78ème RÉUNION PLÉNIÈRE 27
bride et, par conséquent, à des rendements élevés. Toutefois, les données montrent que la technologie du coton hybride pour-rait être bénéfique à court terme dans les exploitations agricoles irriguées à fort ap-port d’intrants, mais qu’elle est risquée et non durable dans les conditions pluviales. Durant les 4 à 5 premières années d’utili-sation, les hybrides extraient efficacement les nutriments du sol pour produire une biomasse improductive excessive, ce qui se traduit par des rendements plus élevés, mais aussi par une diminution significa-tive des nutriments du sol, ce qui entraîne une baisse des rendements pendant les années suivantes (en l’absence d’engrais). En raison de sa vigueur hybride, le coton hybride produit une biomasse plus élevée à plus long terme, ce qui rend la récolte vulnérable aux insectes nuisibles et aux maladies sur une longue période de temps, et augmente également les besoins en eau, en nutriments et en pesticides des cultures. Les semences hybrides de coton-Bt coûtent entre 100 et 200 dollars américains par hectare, comparativement à 2 à 15 dollars américains pour les variétés tradition-nelles à pollinisation ouverte. De plus, les semences conservées dans l’exploitation agricole ne peuvent pas être réutilisées.
Les données montrent que les hybrides peuvent produire des rendements plus éle-vés lorsqu’ils sont associés à l’irrigation et à une application plus importante d’engrais et de pesticides, mais rien n’indique que les rendements aient augmenté grâce au coton hybride — en particulier dans les zones pluviales d’Inde et d’autres régions du monde. Il est intéressant de noter que les sociétés semencières d’hybrides cherchent à attiter l’Afrique en promettant une aug-mentation spectaculaire des rendements, mais le coton hybride permettra-t-il une percée des rendements en Afrique, où les cultures sont principalement pluviales, et dans des lieux où les engrais ne sont pas couramment utilisés ? Cela reste à voir.
Le séminaire technique examinera l’impact du coton hybride en Inde et au Soudan, ainsi que les raisons pour lesquelles d’autres pays développés n’ont pas adopté cette technologie. Les intervenants débattront sur la question de savoir si cette technologie conviendrait à la culture durable du coton dans les conditions pluviales de l’Afrique.
SUJET 4Coton biologique : Peut-on être opti-miste ?
Le Département de l’agriculture des États-Unis (USDA) définit l’agriculture biologique
comme étant : « l’application d’un ensemble de pratiques culturales, biologiques et mécaniques qui soutiennent le cycle des ressources agricoles, favorisent l’équilibre écologique et préservent la biodiversité ». Techniquement, la définition de l’agri-culture biologique s’inscrit bien dans les objectifs de la durabilité.
Toutefois, le coton biologique ne repré-sente que 0,5 % de la production mondiale, plus de 95 % du coton biologique mondial n’étant produit que dans sept pays (Inde, Chine, Turquie, Kirghizistan, Tadjikistan, États-Unis et Tanzanie). En 2017, le coton biologique a été cultivé par 220 478 agri-culteurs (0,84 % des producteurs de coton du monde), dont 87,1 % en Inde et 11,0 % en Afrique.
Les rapports sont contradictoires sur les rendements du coton biologique compa-rativement au coton conventionnel. Les rendements du coton biologique étaient similaires ou légèrement supérieurs à ceux du système conventionnel en Inde, en Tan-zanie, en Ouganda et au Bénin, mais étaient plus faibles aux États-Unis, en Turquie et en Grèce. Il existe également des rapports contradictoires sur les bénéfices nets de la production de coton biologique par rapport au coton conventionnel, principalement en raison de rendements variables et des écarts de prix du marchés. Les bénéfices nets des exploitations de coton convention-nel étaient plus élevés que ceux du coton biologique en Grèce, mais étaient plus faibles que ceux de l’agriculture biologique au Kirghizistan. Les marges bénéficiaires étaient nettement plus élevées que celles des exploitations de coton conventionnel dans le Gujarat et le centre de l’Inde, mais plus faibles dans le Pendjab.
Les sceptiques ont estimé que l’agriculture biologique est idéologique et inefficace car il faut plus de terres pour produire la même quantité de nourriture ou de fibres, et que l’agriculture biologique souffre de nom-breuses lacunes et deviendrait de moins en moins pertinente à l’avenir. Toutefois, les recherches disponibles indiquent que l’augmentation de la demande de produits biologiques par les consommateurs est susceptible de stimuler la production bio-logique à l’avenir.
Le séminaire technique examinerait l’ave-nir du coton biologique et son rôle éventuel sur la voie de la durabilité.
Document de travail 3
Systèmes de comptabilité de trésorerie vs. comptabilité
d’engagementRequête au Comité permanent à la 78e séance plénière du Comité
Consultatif International du Coton
Brisbane, Australie, Décembre 2019
Systèmes de comptabilité de trésorerie et de comptabilité d’engagement : avantages et
inconvénients
IntroductionLors de la 561e réunion du Comité per-manent, le 19 septembre 2019, des dis-cussions se sont tenues sur la question de savoir si l’ICAC devrait passer de sa méthode actuelle de comptabilité de tré-sorerie à la comptabilité d’engagement. Cette discussion a résulté par des points de vue tout aussi valables exprimés en faveur des deux systèmes, à tel point que le Comité permanent se tourne maintenant vers le Comité directeur pour obtenir des directives et des conseils.
Les observations pertinentes formulées lors de cette réunion et consignées dans le procès-verbal sont les suivantes :
« Le délégué de l’UE a encouragé tous les délégués à envisager de passer à un sys-tème de comptabilité d’engagement pour le prochain exercice afin d’obtenir une image correcte et claire des finances de l’organisation et de respecter les normes comptables internationales.
Le délégué des États-Unis d’Amérique a expliqué qu’un système basé sur la trésorerie n’entravait pas vraiment la compréhension des comptes de l’ICAC, car tous les délégués pouvaient déterminer la situation financière à partir du montant des contributions dues. Il a indiqué qu’il était favorable à une discussion approfondie au sein de la Commission permanente avant de décider de la voie à suivre.
Le président du Sous-comité du budget a recommandé de saisir le Comité directeur pour lui expliquer le problème et lui recom-mander de donner autorité au Comité per-manent pour prendre une décision après un débat approfondi sur le sujet.
La comptabilité de trésorerie et la comp-tabilité d’engagement sont deux méthodes différentes utilisées pour enregistrer les transactions comptables. La principale
28 DÉCEMBER 2019
différence sous-jacente entre les deux méthodes réside dans le moment où la transaction est enregistrée. Lorsqu’on les additionne au fil du temps, les résultats des deux méthodes sont à peu près les mêmes. En comptabilité de trésorerie, les recettes sont comptabilisées lorsque les clients reçoivent de l’argent et les dépenses sont comptabilisées lorsque l’argent est versé aux fournisseurs et aux employés. En comptabilité d’engagement, les recettes sont enregistrées lorsqu’elles sont gagnées et les dépenses sont comp-tabilisées lorsqu’elles sont consommées, c’est-à-dire lorsqu’elles sont facturées (mais non payées).
La différence de temps entre les deux mé-thodes se produit car la comptabilisation des produits dans les comptes est retar-dée, dans la méthode de la comptabilité de trésorerie, jusqu’à ce que le paiement du client soit reçu par l’ICAC. De même, l’enregistrement des dépenses selon la méthode de la comptabilité de trésorerie peut être retardé jusqu’au paiement de la facture d’un fournisseur.
Vous trouverez ci-dessous une explication plus détaillée de chaque système, en sou-lignant les avantages et les inconvénients de chaque approche.
Comptabilité de trésorerieLa comptabilité de trésorerie tient compte des recettes au moment de la réception de l’argent et des dépenses au moment de leur paiement. Elle ne comptabilise pas les débiteurs ou les créditeurs.
De nombreuses petites entreprises, par exemple, optent pour la comptabilité de trésorerie parce qu’elle est simple à main-tenir. Il est facile de déterminer quand une transaction a eu lieu (l’argent est dans la banque ou hors de la banque) et il n’est pas nécessaire de suivre les comptes débiteurs ou créditeurs.
La méthode de la comptabilité de trésorerie est également bénéfique en termes de suivi du montant des liquidités de l’organisation à un moment donné ; vous pouvez consulter votre solde bancaire et comprendre les res-sources exactes à votre disposition. À bien des égards, il n’est pas différent de la gestion de votre propre compte courant/chèque.
De plus, comme les transactions ne sont pas enregistrées tant que l’argent n’est pas reçu ou payé, dans les entreprises qui paient des impôts, le revenu de l’entreprise n’est pas imposé tant qu’il n’est pas dans la banque. Ceci ne s’applique pas à l’ICAC car nous ne
payons pas d’impôts sur les entreprises.
Avantages de la comptabilité de tréso-rerie
C’est un processus simplifié. De nombreux propriétaires de petites entreprises choi-sissent la méthode de comptabilité de trésorerie parce qu’il s’agit d’un processus simplifié de tenue des registres semblable à celui que vous utilisez suivre vos propres finances personnelles. Il est facile de suivre l’évolution de l’argent qui rentre et sort du compte bancaire de l’organisation car il n’est pas nécessaire d’enregistrer les créances ou les dettes.
Pour les petites entreprises ou les organi-sations qui exercent leurs activités prin-cipalement au moyen de transactions en espèces et n’ont pas de stocks importants de produits, la méthode de la comptabilité de trésorerie peut être un moyen pratique et fiable pour surveiller les revenus et les dépenses sans nécessiter beaucoup d’effort de comptabilité.
De plus, pour les organisations qui doivent payer des impôts sur les sociétés, la comp-tabilité de trésorerie présente des avan-tages distincts. Avec cette méthode, vous n’avez pas à payer d’impôts sur l’argent qui n’a pas encore été reçu. Cela permet d’amé-liorer les flux de trésorerie et de s’assurer que les petites entreprises disposent de fonds pour payer leurs impôts.
Inconvénients de la comptabilité de trésorerie
Comme la comptabilité de trésorerie ne comptabilise pas tous les revenus entrants ni toutes les dépenses sortantes, cette méthode peut conduire à une image finan-cière inexacte.
En outre, la méthode étant si simple, le comptable ou l’aide-comptable ne sont pas tenus de garder trace des dates réelles correspondant à chaque vente ou achat. Il n’existe donc pas d’enregistrement de comptes clients ou des comptes fournis-seurs susceptible de créer des difficultés lorsque l’organisation ne reçoit pas de paiement immédiat ou lorsqu’elle a des factures impayées.
La comptabilité de trésorerie n’est pas conforme aux Principes comptables généralement reconnus (PCGR). Les PCGR sont le cadre normalisé de règles et de lignes directrices que les comptables aux États-Unis doivent respecter lorsqu’ils établissent des états financiers. En vertu de ces directives, toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 25 millions de
dollars doivent utiliser la méthode de la comptabilité d’engagement pour la tenue de leurs livres et la publication de leurs résultats financiers.
Bien que cette limite ne s’applique pas à l’ICAC, l’organisation a passé des contrats de financement avec des organisations telles que la GIZ, où elle est tenue de respec-ter les normes comptables internationales. La comptabilité de trésorerie peut ne pas être conforme aux normes comptables internationales.
Comptabilité d’engagementLa comptabilité d’engagement est une méthode de comptabilité selon laquelle les revenus et les dépenses sont comptabilisés lorsqu’ils sont gagnés, quel que soit le moment où l’argent a été reçu ou payé. Par exemple, vous enregistrez les revenus à la date de la génération d’une facture plutôt qu’à la date à laquelle vous êtes payé. Et inversement, vous enregistrez les dépenses à laquelle elles surviennent ou à la date de la facture plutôt qu’à la date à laquelle vous recevez la facture.
La comptabilité d’engagement est plus couramment utilisée que la méthode de la comptabilité de trésorerie.
Alors que la comptabilité de trésorerie fournit une vision claire à court terme de la situation financière de l’organisation, la comptabilité d’engagement donne une vision à plus long terme de la performance de l’organisation.
En effet, la comptabilité d’engagement montre avec précision combien d’argent vous avez gagné et dépensé au cours d’une période donnée et donne donc une idée plus réaliste des revenus et des dépenses au cours de cette période, donnant ainsi une image à long terme de l’entreprise que la comptabilité de trésorerie ne peut pas fournir. Elle permet également de rendre compte de la rentabilité réelle de l’organi-sation à la fin de l’exercice.
La comptabilité d’engagement est conforme aux principes comptables généralement reconnus (PCGR), qui peuvent être une obligation pour l’organisation lorsqu’elle demande un financement externe.
Inconvénients de la comptabilité d’enga-gement
L’inconvénient le plus souvent cité de la comptabilité d’engagement est peut-être qu’il s’agit d’une méthode plus complexe de comptabilité et qu’elle peut donner une image inexacte de la situation financière de
PROCÈS-VERBAL DE LA 78ème RÉUNION PLÉNIÈRE 29
l’organisation à court terme. En raison de la complexité et des formalités adminis-tratives supplémentaires liées au proces-sus de rapport financier, de nombreuses organisations et entreprises considèrent qu’il s’agit d’une méthode plus compliquée et plus coûteuse à mettre en œuvre. Étant donné que la comptabilité d’engagement enregistre les recettes avant que la tréso-rerie ne soit effectivement reçue, les flux de trésorerie doivent être suivis séparément pour s’assurer que les factures peuvent être couvertes d’un mois à l’autre ; une entreprise peut sembler très rentable alors qu’en réalité elle a des comptes bancaires vides. La comptabilité d’engagement sans surveillance minutieuse des flux de trésorerie peut avoir des conséquences potentiellement dévastatrices.
Les effets de la comptabilité de trésore-rie et de la comptabilité d’engagement : un exemple
Il est important de comprendre la diffé-rence entre la comptabilité de trésorerie et la comptabilité d’engagement, mais il est également nécessaire de la mettre en contexte en examinant les effets directs de chaque méthode. Dans l’exemple suivant, nous pouvons voir comment la comp-tabilité de trésorerie et la comptabilité d’engagement affectent différemment le résultat net.
Imaginez que vous effectuez les transac-tions suivantes en un mois :
Envoi d’une facture de 5 000 USD pour des travaux sur un projet achevé ce mois-ci
Réception d’une facture de 1 000 USD d’un entrepreneur pour le travail effectué ce mois-ci
Paiement de 75 USD de frais pour une facture que vous avez reçue le mois dernier
Réception de 1 000 USD d’un client pour un projet facturé le mois dernier
L’effet sur les flux de trésorerie
Selon la méthode de la comptabilité de tré-sorerie, le bénéfice pour ce mois-ci serait de 925 USD (1 000 USD de revenu moins 75 USD de frais).
Selon la méthode de comptabilité d’enga-gement, le bénéfice pour ce mois-ci serait de 4 000 dollars (5 000 dollars de revenu moins 1 000 dollars d’honoraires de l’entrepreneur).
Cet exemple montre comment l’apparence du flux de revenus et des flux de trésorerie peut être affectée par le processus comp-table utilisé.
Comment choisir entre la comptabilité de trésorerie et la comptabilité d’engagement ?
La comptabilité de trésorerie n’est généra-lement utilisée que lorsqu’une entreprise ou une organisation ne réalise pas plus de 5 millions de dollars de ventes par an (comme le recommande l’IRS). Il est facile de comptabiliser les transactions en utilisant la comptabilité de trésorerie, puisqu’aucune transaction comptable complexe telle que les régularisations et les reports n’est nécessaire. Compte tenu de sa facilité d’utilisation, la comptabilité de trésorerie est largement utilisée dans les petites entreprises et les organisations à but non lucratif. Toutefois, le calendrier relativement aléatoire des recettes et des dépenses en espèces signifie que les résultats rapportés peuvent varier entre des bénéfices exceptionnellement élevés et des bénéfices faibles. La méthode de la comptabilité de trésorerie est également couramment utilisée par les particuliers pour suivre leur situation financière per-sonnelle.
La comptabilité d’engagement est utili-sée par toutes les grandes entreprises et organisations, pour plusieurs raisons. Premièrement, son utilisation est requise pour les déclarations fiscales lorsque les ventes dépassent 5 millions de dollars. En outre, les états financiers d’une entreprise ne peuvent être correctement audités que s’ils ont été établis selon la méthode de la comptabilité d’engagement. De plus, les résultats financiers d’une entreprise selon la méthode de la comptabilité d’enga-gement sont plus susceptibles de faire correspondre les revenus et les dépenses dans le même rapport, de sorte que la rentabilité réelle d’une organisation puisse être déterminée.
ConclusionLa décision d’utiliser la comptabilité de trésorerie ou la comptabilité d’engagement pour l’ICAC dépend en grande partie des éléments suivants :
Simplicité versus complexité. La comp-tabilité de trésorerie est très facile à comprendre, alors que la comptabilité d’engagement nécessite des connaissances en comptabilité financière. Du point de vue des effectifs, cela signifie la différence entre employer un comptable ou une aide comp-table et les conséquences financières de chaque décision. Du point de vue du Comité permanent, il s’agit de décider si la compré-hension de la solvabilité de l’organisation
est suffisante par rapport à l’importance de connaître sa rentabilité et de comprendre les tendances. L’un des arguments est que les comptes sont si simples qu’il est relativement facile de calculer les flux de trésorerie et la rentabilité.
Rentabilité en tant qu’indicateur de per-formance clé (KPI). Dans la comptabilité de trésorerie, la rentabilité comptable ne peut pas être utilisée comme indicateur de performance clé. Par conséquent, d’autres indicateurs financiers tels que la généra-tion de revenus devront être adoptés en tant qu’indicateurs de la croissance et du succès de l’organisation.
Financement sous forme de subventions. Comme l’ICAC cherche à générer davan-tage de recettes à partir de projets, dont beaucoup proviendront de grandes orga-nisations des Nations Unies et de gouver-nements qui chercheront à s’assurer que l’ICAC a adopté des procédures comptables internationales et est correctement audité.
D’autres organismes internationaux de produits similaires utilisent la comptabilité de trésorerie pour faciliter la comptabilité.
Il est demandé au Comité directeur de formuler toute observation susceptible de faciliter le processus décisionnel et de servir de base à une discussion plus approfondie lors de la prochaine réunion du Comité permanent, où les délégués prendront ensuite la décision finale de maintenir le système actuel de comptabilité de trésorerie ou de passer à un système de comptabilité d’engagement.
Kai Hughes, Directeur exécutif
Document de travail 4
Journée de réflexion sur la stratégie (Away Day) —
2 juillet 2019Rapport de la Commission
permanente dans le cadre de la 78e réunion plénière du Comité
consultatif international du cotonBrisbane, Australie, Décembre 2019
Participants
Maha Zakaria (Egypte)Selman Kurt (Turquie)Michail Maslov (Russie)M. Patrick Packnett (États-Unis)Michael Bulwaka (Ouganda)Luiz Caruzo (Brésil)
30 DÉCEMBER 2019
Membres du secrétariat
Kai Hughes (Directeur Exécutif)Andrei Guitchounts (Directeur de l’Ana-lyse commerciale)Caroline Taco (Responsable du dévelop-pement des affaires)Lihan Wei (Statisticienne)Lorena Ruiz (Economiste)Mike McCue (Directeur des communi-cations)Yana Pomerants (Assistante de direc-tion)
Facilitateur
Trish Kyle — Side Bar Solutions
1. IntroductionLors de l’adoption du plan stratégique de l’ICAC durant la Réunion Plénière en Côte d’Ivoire en décembre 2018, il a été convenu de tenir une journée annuelle de stratégie afin de suivre les progrès accomplis par rapport au plan et de discuter d’autres points à ajouter au Plan stratégique.
Malgré une faible participation avec seule-ment 6 délégués sur 28, les discussions ont été productives et instructives.
L’objectif principal de la journée était de déterminer la vision, la mission et les valeurs de l’organisation, puis d’examiner 4 éléments stratégiques affectant actuelle-ment l’ICAC. Les séances ont été animées par Trish Kyle, qui a également organisé la journée stratégique de l’année dernière. Cela a permis d’assurer la continuité des réflexions et des idées depuis la session de l’année dernière jusqu’à aujourd’hui.
Ce document présente les recommanda-tions résultant des diverses discussions et des exercices en groupes.
2. Mission, Vision et ValeursL’année dernière, la priorité a été donnée à l’élaboration d’un Plan stratégique pour adoption lors de la Réunion Plénière en Côte d’Ivoire. Un élément important de tout plan stratégique consiste à définir la mis-sion, la vision et les valeurs de l’organisa-tion. Cette tâche est normalement terminée en premier, mais en raison de contraintes de temps, la priorité a été de produire le plan et les indicateurs de performance associés.
Une fois de plus, pour faciliter le processus, le personnel de l’ICAC a organisé sa propre journée de réflexion et formulé ses propres réflexions sur un énoncé de mission, de vision et de valeurs, qui a ensuite servi de base à la discussion pour la journée.
Après une session matinale longue et très productive, le groupe a décidé de ce qui suit :
Vision
La prospérité grâce à une industrie cotonnière durable.
Mission
Servir la communauté cotonnière et textile par le biais de la promotion, du partage des connaissances, de l’innova-tion, des partenariats et en fournissant un forum de discussion sur les questions d’importance internationale dans le domaine cotonnier.
Valeurs
ExcellenceInnovationObjectifDigne de confianceRéceptifPassionné
3. Discussions en groupeAu cours de la séance de l’après-midi, le groupe a examiné quatre sujets présentant un intérêt immédiat pour l’ICAC.
a) À quoi pourrait ressembler une fu-ture structure d’adhésion associant des organisations du secteur privé ? Quelle valeur apporte-t-elle à l’organisation et quelle valeur leur fournisse-t-elle ?
Il est clairement ressorti que la proposition d’une structure d’adhésion impliquant des organisations était beaucoup plus complexe qu’on ne le pensait au départ. En particu-lier, lorsque des associations cotonnières nationales supportent déjà l’adhésion du gouvernement à l’ICAC et contribuent au financement des cotisations. On craignait également qu’en insistant trop sur l’inclu-sion des entreprises privées et des associa-tions nationales, les gouvernements ne se désintéressent de l’ICAC. Toute structure proposée devrait donc tenir compte de cet équilibre délicat et faire en sorte que l’ICAC demeure un organe intergouvernemental, informé par ses associations nationales. Ce qui était clair, c’est qu’aucune structure d’adhésion ne devrait donner accès à des sociétés privées.
Des discussions ont également eu lieu sur la proposition de mandat du Panel consultatif sur le secteur privé (PSAP) et sur la manière d’encourager une plus grande participation du secteur privé. Les délégués souhaitaient en particulier davantage d’informations et de clarté sur la phrase suivante du mandat et sur son fonctionnement.
« Le PSAP dirigera le développement de programmes promotionnels pour le coton à l’échelle mondiale afin d’accroître la consommation mondiale de coton. »
Les délégués ont confirmé que les organi-sations cotonnières internationales, telles que l’ITMF et l’ICA, devraient avoir un siège au sein du panel et que jusqu’à trois représentant des non-membres pouvaient être nommés, ce qui devrait être nuancé en incluant dans le texte les termes « qualifi-cations spéciales ».
Actions• L’ICAC devrait envoyer des invitations
officielles aux présidents des comités de l’ICAC afin de garantir leur participation aux réunions du Comité permanent.
• Créez un groupe de discussion pour discuter et trouvez des alternatives à la structure d’adhésion de l’ICAC.
b) Cotisations. Comment faire en sorte que les cotisations soient payées en temps voulu et comment réduire le fardeau financier de l’organisation et des autres membres si un membre est suspendu ?
C’est un domaine de préoccupation majeur pour la santé financière de l’ICAC. Les délé-gués en particulier se sont demandé si le Directeur Exécutif devait invoquer la règle de l’ICAC qui stipule que si un Membre n’a pas payé sa cotisation au bout de 12 mois, il perdrait son droit d’accès aux informations et aux privilèges de membre. Cela a été jugé trop draconien et n’aurait que peu ou pas d’effet et enverrait donc un message négatif aux Membres que nous devrions essayer de conserver.
Actions• Les délégués ont appuyé la recomman-
dation du Directeur Exécutif de réduire la période avant de décider de suspendre un membre de 24 à 20/21 mois.
• Il a été proposé que si un Membre n’avait pas réglé les arriérés de ses cotisations au moment de la Réunion plénière, ses délégués ne pourraient pas accéder librement à la Réunion plénière et devraient payer le prix fort pour leur participation.
• Supprimez la « règle des 12 mois » lors de la révision du Règlement de l’ICAC.
c) Réunion Plénières. Développer une proposition qui encourage les membres à recevoir la réunion plénière annuelle. Leçons tirées des dernières Réunions
PROCÈS-VERBAL DE LA 78ème RÉUNION PLÉNIÈRE 31
plénières ? Quelle sera la prochaine étape après Séville 2020 ?
Les discussions ont clairement montré que les réunions plénières devaient être plus courtes, ce qui contribuerait à réduire les coûts et à se concentrer davantage sur les questions relatives au coton. Les coûts sont un facteur important pour un pays lorsqu’il s’agit de déterminer s’il peut tenir ou non une Réunion plénière. La Réunion plénière est considérée comme une opportunité pour un Membre de présenter son indus-trie cotonnière. Le Directeur Exécutif a fait observer qu’il s’efforçait de mettre en place un modèle de fonctionnement durable dans lequel les coûts de la Réunion plénière seraient largement couverts par les coûts de l’engagement du secteur privé à travers leur participation et leur parrainage. Cela nécessitait une réflexion délicate sur les moyens d’y parvenir sans compromettre le fait que la Réunion plénière est une réunion de gouvernements et on espérait que la prochaine Réunion plénière en Australie établirait le juste équilibre et servirait de modèle pour les réunions futures, ce qui encouragerait également les autres membres à proposer d’accueillir de futures Réunions plénières.
Actions• Les rapports de pays/gouvernement
devraient être retirés de l’ordre du jour. Les membres peuvent avoir accès aux rapports sur le site Web de l’ICAC où ils doivent être soumis une semaine avant la Réunion plénière. Cela permettra aux Membres de poser des questions spécifiques si nécessaire et leur donner plus de temps pour traiter les problèmes d’importance internationale relatifs au coton.
• Réunion plus courte (3 jours maximum).
• L’ICAC préparerait un document pour les délégués montrant comment le nombre de délégués bénéficiant d’une inscription gratuite à la Réunion plénière pourrait avoir une incidence sur le budget de l’ICAC.
• Le Panel consultatif du secteur privé peut mener la discussion sur un sujet spécifique au cours de la Réunion plé-nière.
d) Revoir la nomination des premiers et deuxièmes vice-présidents. Qu’es-sayons-nous de réaliser ? Ce système fonctionne-t-il ? Existe-t-il un meilleur moyen ?
Des discussions ont eu lieu sur le besoin de continuité d’année en année et sur le défi de trouver des délégués volontaires pour le poste de second vice-président lorsqu’ils atteindront la fin de leur affectation diplo-matique durant l’année où ils présideront. Il a été convenu qu’il était important que les délégués n’atteignent pas le poste de Président l’année où ils pourraient être réaffectés, mais il a également été reconnu que les délégués qui pourraient se porter volontaires pour occuper le poste de deu-xième vice-président ne le feront qu’après avoir eu au moins un an d’engagement et d’expérience dans l’ICAC.
Les délégués ont souscrit à la recomman-dation du Directeur Exécutif de passer à un système de représentants du Bureau, où les délégués sont élus au poste de 1er vice-président, puis de Président, et demeurent ensuite un représentant à titre de Président sortant.
4. RecommandationIl est recommandé que la vision, valeurs et mission approuvées par le Comité per-manent à sa 561e réunion soient officiel-lement ratifiées par le Comité de direction.
Les commentaires et recommandations concernant le mandat du PSAP ont été renvoyés au Panel pour qu’ils en discutent et la version remaniée de leur mandat a été approuvée par le Comité permanent lors de sa 561e réunion en septembre.
Le Comité permanent a débattu des autres recommandations découlant de la journée de réflexion sur la stratégie (Away Day) et les ont soit approuvées, soit transmises au Comité de direction pour discussion ou ratification, selon le cas.
Kai Hughes Directeur exécutif
Plan stratégique de l’ICAC pour 2019-2021
ContexteLors de la dernière réunion du Comité de direction, tenue à l’occasion de la 76e Réunion plénière à Tachkent (Ouzbékis-tan) le 27 octobre 2017, il a été convenu de la formation qu’un Comité de stratégie pour superviser le processus d’Examen stratégique et veiller à ce que les délais et les objectifs clés soient atteints. L’objectif de l’Examen stratégique est d’améliorer l’intégralité du flux de travail actuel de l’ICAC en matière statistiques, technique, commercial et politique. L’Examen straté-gique de l’ICAC par le Comité de stratégie a conduit à la création de ce plan stratégique.
MissionL’ICAC a pour mission d’aider ses membres à promouvoir une économie cotonnière mondiale saine. Le Comité remplit sa mis-sion en assurant la transparence sur le mar-ché mondial du coton, en servant de centre d’échange d’informations techniques sur la production cotonnière et en servant de forum de discussion sur les questions d’importance internationale relatives au coton. Le rôle de l’ICAC est de sensibiliser sur les questions émergentes, fournir des informations pertinentes pour la résolution de problèmes et faciliter la coopération en vue d’atteindre les objectifs communs. En jouant le rôle d’observateur statistique ob-jectif et en réunissant les pays producteurs, consommateurs et commerçants avec tous les secteurs de la filière cotonnière, l’ICAC joue un rôle unique de catalyseur pour un changement constructif.
Fonctions vitales de l’ICAC • Fournir des statistiques sur la produc-
tion, la consommation, le commerce et les stocks de coton dans le monde et identifier les changements émergents dans la structure du marché cotonnier mondial ;
• Servir de centre d’échange d’informations techniques sur le coton et les textiles en coton ;
• Servir de tribune objective pour discuter des questions d’importance internatio-nale concernant le coton ;
• Représenter l’industrie cotonnière internationale auprès des agences des Nations Unies et d’autres organisations internationales.
32 DÉCEMBER 2019
Valeurs organisationnelles et de leadership Créé en 1939, l’ICAC est le seul organe intergouvernemental réunissant les pays producteurs, consommateurs et commer-çants de coton. L’ICAC a une riche histoire en tant que principal fournisseur d’infor-mations sur l’industrie mondiale du coton et est une source indépendante, analytique et objective de données statistiques et tech-niques sur le coton et les textiles en coton. L’ICAC a une portée mondiale et soutient les réseaux de chercheurs sur le coton dans le monde entier. L’ICAC vise à couvrir tous les aspects de la chaîne de valeur du coton et le fait de manière rentable avec des ressources limitées. L’ICAC sensibilise l’industrie du coton aux défis majeurs aux-quels elle doit faire face, comme la baisse de la part de marché, l’amélioration de la demande, la durabilité de la production cotonnière, l’élaboration de technologies visant à accroître la productivité et la réduction des coûts et de la volatilité des prix, et cherche à apporter des solutions pratiques à la résolution efficace de ces défis.
Objectifs stratégiques Les objectifs stratégiques seront axés sur le renforcement de l’ICAC en tant qu’orga-nisation viable et pertinente dotée d’une solide capacité d’analyse avec une vision pour le futur. L’ICAC est la principale source d’informations scientifiques objective sur le coton, aidant les gouvernements à promouvoir une économie cotonnière mondiale saine. L’organisation continuera d’assurer la transparence du marché mon-dial du coton au profit du secteur privé et des centaines de millions de personnes im-pliquées dans la chaîne de valeur du coton. L’ICAC conservera l’une des plus impor-tantes capacités d’information statistique et technique de l’industrie et continuera de servir de centre d’échange pour les tech-nologies de production durable du coton. L’organisation continuera à développer une base de données moderne de statistiques et d’informations, accessible instantanément en ligne par les gouvernements, le secteur privé, les chercheurs et les établissements de l’enseignement.
L’ICAC s’efforcera de conserver ses membres actuels et d’en ajouter de nou-veaux issus des principales économies mondiales du coton ou du textile en ajoutant de la valeur à ses membres pour l’ensemble de la chaîne de valeur du coton et de textile. L’ICAC devrait se concentrer sur le développement de partenariats
stratégiques avec les organisations inter-nationales et industrielles et s’engager activement dans la coopération avec le secteur privé. Afin d’atteindre des objectifs ambitieux et apporter une valeur claire aux membres, il est nécessaire de générer des revenus et de croître, ainsi que d’étudier une nouvelle structure pour les membres et les comités. Les objectifs de sensibilisation et de promotion devraient être définis au moyen de stratégies de communication globales, ainsi que de technologies de l’information.
L’organisation continuera à jouer le rôle de forum international majeur sur le coton, en réunissant les pays producteurs et consom-mateurs et tous les secteurs de l’industrie cotonnière afin de relever les défis et de trouver des solutions pratiques. La visibi-lité de l’ICAC, son travail et son profil seront accrus. L’organisation coordonnera et participera aux séminaires et conférences internationaux, aux réunions régionales et aux réseaux de recherche afin de traiter des questions urgentes et d’actualité telles que les technologies de production, les évolu-tions du marché, la concurrence en matière de fibres et la gestion des risques liés au prix. L’ICAC continuera à coopérer étroite-ment avec les associations de l’industrie, les organisations gouvernementales et privées, les centres de recherche, les uni-versités et les médias.
L’ICAC travaillera à l’amélioration de la demande de coton et continuera à pro-mouvoir la consommation de coton avec des messages clairs sur la durabilité de la production cotonnière. L’ICAC répondra aux critiques sur l’impact environnemental de la production de coton et contribuera à sensibiliser les consommateurs aux avan-tages environnementaux, sociaux et écono-miques de la production cotonnière. L’ICAC travaillera avec les gouvernements pour encourager la transparence des politiques et des programmes relatifs au coton et pour éliminer les mesures gouvernementales directes qui faussent la production et le commerce du coton. L’ICAC encouragera la mise en œuvre de technologies modernes qui améliorent la productivité et réduisent les coûts afin de rendre le coton plus compétitif par rapport au polyester et aux autres fibres synthétiques.
L’ICAC continuera à jouer le rôle d’Orga-nisme international pour le produit de base (ICB, pour son sigle en anglais) qu’est le coton et parrainera des projets sur le coton non seulement avec le Fonds commun pour les produits de base (CFC),
mais visera également à développer des projets avec d’autres groupes nationaux et internationaux. L’ICAC coopérera avec des organisations internationales telles que la Banque mondiale, l’ONU, la FAO et la CNUCED, l’ONUDI, la GIZ, l’UE et d’autres sur le développement de projets cotonniers.
L’organisation emploiera et fidélisera un personnel professionnel, enthousiaste, dis-cipliné, axé sur les résultats, dévoué, créatif et innovateur. L’équipe sera bien rémunérée et jouira d’une stabilité d’emploi. L’orga-nisation maintiendra de fortes traditions d’excellence et d’efficacité dans le service rendu à ses membres et à l’industrie, là où les objectifs fixés sont atteints. Les délais et le budget seront respectés avec la plus grande discipline. L’expérience accumulée sera transmise de génération en généra-tion, mais l’organisation sera toujours à la recherche de possibilités d’innovation.
PLAN STRATÉGIQUE 2019-2021
Le plan stratégique marque l’aboutisse-ment d’un processus de révision straté-gique qui a débuté à la fin de 2017. Ce processus a commencé par recueillir les contributions des intervenants par le biais d’enquêtes et de réunions avec des personnes clés et les divers comités de l’ICAC, en analysant les activités d’autres organismes internationaux de produits de base et en effectuant une analyse interne du SWOT parmi les membres du personnel de l’ICAC. Ces informations ont été présentées au Comité permanent lors d’une journée de retraite Away Day stratégique qui s’est tenue le 12 juillet 2018. Cette retraite a été menée par un consultant indépendant qui a commencé la journée en examinant des thèmes clés et en partageant les commen-taires qui ressortaient des enquêtes. Cela a servi de base aux discussions qui ont eu lieu autour de quatre domaines clés ;
• Structure de gouvernance
• Activités de renforcement des recettes
• Partenariats avec les gouvernements membres ou organisations internatio-nales
• Structure d’adhésion à l’ICAC
Cette discussion a été suivie d’un examen de l’analyse organisationnelle du SWOT et d’une discussion sur la façon de tirer parti des forces et des opportunités et garantir une croissance et une valeur durables aux membres.
PROCÈS-VERBAL DE LA 78ème RÉUNION PLÉNIÈRE 33
Le Plan stratégique ci-joint constitue la base de ces discussions et reflète les priorités que le Comité permanent juge essentielles pour que l’ICAC atteigne ses objectifs. Il convient de noter que si de nombreuses activités doivent nécessaire-ment commencer la première année pour s’achever d’ici la fin du Plan stratégique, celles qui nécessitent la priorité la plus élevée sont indiquées en rouge et la priorité la plus basse en vert.
Les progrès seront surveillés chaque année par rapport au Plan, mais le succès du Plan stratégique ne pourra être jugé que par le rendement à terme. Il est également important de revoir l’énoncé de la mission de l’organisation, ainsi que sa vision et ses valeurs, qui seront au centre du Away day de l’année prochaine, ainsi que les progrès accomplis par l’ICAC dans la réalisation de ses objectifs.
Les sept objectifs clés de l’ICAC sont résu-més ci-après :
Adhésion L’ICAC créera une approche ciblée pour chaque membre potentiel identifié parmi les pays producteurs et consommateurs en démontrant clairement la valeur de l’adhésion, ce qui conduira à une augmen-tation du nombre de membres pendant la période du Plan stratégique. L’ICAC explo-rera et améliorera les services offerts aux membres actuels afin d’obtenir un taux de rétention de 100 % de ses membres. L’ICAC explorera et mettra en œuvre une nouvelle structure d’adhésion comprenant des membres associés pour les organisa-tions nationales et internationales ainsi que des entreprises du secteur associatif et du secteur privé, ce qui entraînera une augmentation des recettes.
Proposition de valeurL’ICAC recherchera et analysera les moyens les plus prudents de créer une proposition de valeur durable pour les pays consom-mateurs de coton. La chaîne de valeur du coton sera le centre et la cible pour améliorer la proposition de valeur offerte par l’ICAC aux membres tout au long de ce Plan stratégique.
RechercheL’ICAC élaborera une stratégie d’infor-mation technique afin de renforcer son vaste réseau de recherche technique, en augmentant la capacité de produire des données et des statistiques encore plus objectives, y compris la production, mais aussi le traitement des textiles. L’ICAC
rendra la qualité de ses données plus accessible aux membres, aux partenaires et à la communauté mondiale. L’ICAC mettra l’accent sur le développement et le renforcement des réseaux de recherche, en particulier en Afrique. L’ICAC élaborera un plan d’éducation global et créera une conférence mondiale sur l’innovation dans le secteur cotonnier.
Partenariats L’ICAC identifiera les opportunités de partenariat clé dans le monde qui convien-dront le mieux et amélioreront straté-giquement à l’ICAC. Des partenariats seront identifiés au sein des Nations Unies, d’autres organisations internationales, des Organismes internationales pour les produits de base (ICB), des associations industrielles nationales, des entreprises du secteur privé, etc.
Gouvernance L’ICAC examinera la structure de ses comités et déterminera la structure la plus appropriée pour répondre à ses besoins et relever les principaux défis : la croissance et la durabilité de l’ICAC. Les règlements organisationnels seront examinés confor-mément aux meilleures pratiques d’autres Organismes internationales pour les produits de base (ICB) et d’organisations internationales. Un examen de la mission, de la vision et des valeurs de l’ICAC sera effectué.
Technologie L’ICAC étudiera les moyens d’utiliser la technologie pour accroître sa proposition de valeur et contribuer au déploiement d’informations vitales sur le marché mon-dial et la chaîne d’approvisionnement du coton. L’ICAC mettra en place un plan de déploiement de ses informations et de vastes compétences pour fournir aux membres et à la communauté mondiale du coton des données et des renseignements opportuns et objectifs. L’ICAC utilisera les technologies modernes pour la formation et la distribution de publications.
FinanceL’ICAC augmentera et préservera les flux de revenus à valeur ajoutée qui appuie-ront la croissance de l’ICAC et rendront la recherche et l’éducation accessibles. L’ICAC étudiera de nouvelles politiques d’accep-tation de la publicité payée dans les publi-cations et sur le site Web. Les possibilités de croissance seront explorées, y compris l’adhésion de membres associés du secteur privé et d’associations commerciales dans
tous les secteurs de la chaîne de valeur. Les augmentations de recettes au cours des réunions plénières et des conférences de recherche seront explorées pour inclure les parrainages et les foires commerciales.
34 DÉCEMBER 2019
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Document de travail 6 Contributions non acquittées
par les membres de l’ICAC
(Disponible uniquement pour les membres de l'ICAC. Veuillez
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Document de travail 5 PSAP - Recommandations de
l'année précédente
(Disponible en anglais uniquement à www.icac.org)
PROCÈS-VERBAL DE LA 78ème RÉUNION PLÉNIÈRE 37
Séance de clôtureJeudi 5 décembre 2019, 16h00
Sous la présidence de Mme Maha Zakaria, Conseillère commerciale, Bureau écono-mique et commercial, Ambassade de la République arabe d’Égypte
La Présidente a ouvert la séance par le premier point, «Lecture de la déclaration finale».
Pour gagner du temps, le déléguée du Brésil a proposé de considérer la déclara-tion finale comme «lue» plutôt que de la lire à haute voix, ce que les États-Unis ont appuyé. L’Égypte a fait remarquer, avec M. Kai Hughes, qu’une erreur typographique numérique sera corrigée dans la version finale.
Un représentant de l’Espagne a invité officiellement les délégués, au nom du Gouvernement de l’Espagne sous l’égide de l’Union Européenne, à assister à la 79e Réunion Plénière. La réunion se tiendra
à Séville, en Espagne, durant la dernière semaine de novembre 2020, et portera sur les défis et les opportunités auxquels est confrontée l’industrie du cotonnière, notamment le changement climatique, la volatilité des prix et la capacité à générer des stratégies communes et mondiales.
Des discours de clôture ont été faits par le délégué de l’Ouzbékistan, pays hôte de la 76e Réunion Plénière, au nom de tous les délégués. Il a reconnu le succès de l’organi-sation de la 78e Réunion plénière de Bris-bane, a souligné les mesures importantes que l’Ouzbékistan a récemment prises pour améliorer la production cotonnière et a invité tous les membres à collaborer avec eux à l’avenir.
Un discours de clôture ont également é�é présenté par la Présidente du Comité d’organisation de l’Australie, le Dr. Alison McMorrow, Secrétaire adjointe de la Divi-sion des politiques agricoles du ministère
de l’Agriculture. Le Dr. McMorrow a une fois de plus salué les propriétaires traditionnels des terres en Australie. Elle a remercié tous ceux qui ont voyagé et participé à la réunion et a reconnu le travail acharné des organisateurs ainsi que l’intérêt et le soutien des partenaires, collaborateurs et des sponsors.
Pour conclure, la Présidente a salué le suc-cès de la Réunion Plénière et a remercié le Comité d’organisation et le gouvernement de l’Australie pour leur hospitalité. Elle a également remercié tous les délégués pour leur participation et les a tous invités à la prochaine Réunion Plénière à Séville.
M. Kai Hughes a félicité Mme Zakaria pour son élection à la Présidence du Comité Permanent.
La réunion a été clôturée à 16h30.
38 DECEMBRE 2019
DOCUMENTS
DOCUMENTS DE TRAVAIL
1. Rapport du Président ad interim de la Commission permanente 2. Rapport du Directeur Exécutif 3. COTON : Examen de la situation mondiale, Septembre 2019 4. Statistiques mondiales du coton– Décembre 2019 6. La demande textile mondiale – Décembre 2019 7. Le commerce mondial du coton – Décembre 2019
I. Election du Bureau de la Commission permanente
II. Thème du Séminaire technique de 2020
III. Systèmes de comptabilité de trésorerie vs. comptabilité d’engagement
IV. Journéederéflexionsurlastratégie(AwayDay)
V. PSAP-Recommandationsdel'annéeprécédente
VI. Contributionsnonacquittéesparlesmembresdel’ICAC
8. Libre des données sur le coton – Décembre 20199. THEICACRECORDER-Septembre201910. Subventions de la production et du commerce affec tantlafilièrecotonnière–Décembre201911. Répertoire12. Questions de procédure relatives à la 78e Réunion plénière
REPRESENTATION LIST
DéléguésAfrique du Sud
Annette Bennett Cotton SA NPC South Africa
Hennie Bruwer Cotton SA NPC South Africa
Evert Genis SACPO South Africa
Leonard Venter Cotton SA NPC South Africa
ArgentineMarcelo Paytas INTAArgentina Argentina
AustraliePeter Carson DepartmentofAgriculture Australia
Christina Lees DepartmentofAgriculture Australia
Jess Lintermans DepartmentofAgriculture Australia
AlisonMcMorrow DepartmentofAgriculture Australia
Micheal Ryan DepartmentofAgriculture Australia
Tamara Uebergang BerwyndalePastoral Australia
AllanWilliams Cotton Research & Development Cor-poration Australia
BangladeshKhurshidAlam
Ministry of Textiles and Jute . Bangladesh
Md Salim Reza BangladeshEmbassy,Washington,DC Bangladesh
BrésilSergio Demarco AMPA-MatogrosseticAssociationOfCotton Producers Brazil
AndrewMacdonald ABRAPA Brazil
Savio Pereira MinistryofAgriculture,Livestock&Food Supply Brazil
Joao Luis Ribas Pessa ABRAPA Brazil
AlexandreSchenkel AMPA-MatogrosseticAssociationOfCotton Producers Brazil
PROCÈS-VERBAL DE LA 78ème RÉUNION PLÉNIÈRE 39
Decio Tocantins AMPA - Matogrossetic Association Of Cotton Producers Brazil
Burkina FasoCompaore Ali
Cotton Company of Gourma (SOCOMA) Burkina Faso
Wibga Jean Pierre Guinko Ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat Burkina Faso
Marc Michael Dominique Leynaert Faso Coton Burkina Faso
Leonard Boulmonli Lompo Embassy of Burkina Faso Burkina Faso
CamerounSimplice Sadou
Ministry of Agriculture and Rural Devel-opment Cameroon
Côte d’IvoireAdama Coulibaly
The Council of Cotton and Anacardy Côte d’Ivoire
Moulokoni John Anderson Ehouman Interprofessional Fund for Agricultural Research and Council Côte d’Ivoire
Simplice Gue Cotton and Cashew Council Côte d’Ivoire
Kassoum Kone Ivorian Cotton Company (COIC-SA) Côte d’Ivoire
ĖgypteMaha Abdallah
Embassy of Egypt Egypt
Mohamed Aziz Cotton Council Egypt
Aly Elkabeer Ministry of Trade & Industry Egypt
Suzan Ismail Cotton Research Institute Egypt
Mohamed Khedr CATGO Egypt
Masoud Mahmoud CATGO Egypt
Mohamed Negm Cotton Research Institute Egypt
Khaled Schuman CottonEgyptAssociation Egypt
Ėtats-UnisBruce Atherley
Cotton Council International USA
Darryl Earnest USDA, Agricultural Marketing Service, Cotton & Tobacco Program USA
Levin Flake USDA/U.S. Embassy USA
James Johnson USDA/FAS USA
Marc Lewkowitz Supima USA
Patrick Packnett USDA USA
IndeAlliRaniPadmanaban
The Cotton Corporation of India Lim-ited India
Shyam Prasad Embassy of India India
Sanjay Sharan Ministry of Textiles, Government of India India
ShubhaThakur MinistryofAgriculture&Farmers’Welfare India
KazakhstanIbadulla Umbetayev
Kazakh Scientific Research Institute Kazakhstan
KenyaNaomi Kamau
Agriculture And Food Authority (Fibre Crops Directorate) Kenya
Alex Mungai Agriculture And Food Authority (Fibre Crops Directorate) Kenya
MaliOusmane Cisse
CMDT Mali
MozambiqueAncha De Raisse Ismail Ainadine
Mozambique Institute for Cotton Mozambique
Ines Isabel Cipriano Saica Mozambique Institute for Cotton Mozambique
OugandaBen Anyama
Cotton Development Organisation Uganda
Jolly Sabune Cotton Development Organisation Uganda
Lastus Katende Serunjogi Cotton Development Organisation Uganda
OuzbekistanIbrokhim Abdurakhmonov
Ministry of Innovative Development of the Republic of Uzbekistan Uzbekistan
Rinat Gulyaev Bukhara Agrocluster LLC Uzbekistan
Iskandar Iskandarov JSC “Uzpakhtasanoat Uzbekistan
Tokhir Kuliev JSC Scientific Center of Cotton Industry Uzbekistan
Ravil Yunusov Bukhara Agrocluster LLC Uzbekistan
PakistanKhalid Abdullah
Ministry Of National Food Security And Research Pakistan
Sohail Ahmad Al-Rehman Cotton ginning pressing & Oil mills Pakistan
Majeed Asif Evyol Group Pakistan
40 DECEMBRE 2019
Munawar Hussain Rohi Seeds Pvt Ltd Pakistan
Muhammad Iqbal The Islamia University of Bahawalpur Pakistan
Karan Prem Lohana SINDH AGRO INDUSTRIES Pakistan
Sohail Mehmood M/s Awami Cotton Industries, Lodhran. Pakistan
Muhammad Mumtaz Mianwali Cotton Corporation Pakistan
Muhammad Hashim Popalzai Ministry of National Food Security & Research Pakistan
Raza Qaisar Al haq Ginning and oil industries pvt Ltd Pakistan
SoudanAhmed Elsiddig
Sudan Cotton Company Sudan
Mustafa Mohamed Sudan Cotton Company Sudan
Azhari Mohmedali Sudan Cotton Company Sudan
SuisseDaniel Gschwind
Consulate of Switzerland Switzerland
TaïwanSteven Chen
Taiwan Spinners’ Association Taiwan
Chi-Tien Chen Ministry of Economic Affairs Taiwan
Cynthia Kiang Ministry of Economic Affairs Taiwan
Wei Ying Liu Taiwan Textile Federation Taiwan
Cheng-Maw Shih MOFA Taiwan
Ta Yu Taiwan Textile Research Institute Taiwan
TurquieFuatFikretAktaş MinistryofAgricultureandForestry Turkey
Musa Demir Ministry of Trade Turkey
Fatih Dogan MediterraneanTextileandRawMateri-alsExportersAssociation Turkey
RukiyeDuru Ministry of Trade Turkey
JakEskinazi AegeanExporters’Association Turkey
Umut Güz GüzlerAgriculturalProductsCompanyltd Turkey
Sevin Istanbulluoglu AegeanExporters’Association Turkey
Seref İyiuyarlar İzmir Commodity Exchange Turkey
AliUlviKarahan Karsu Turkey
SukruBarisKocagoz İzmir Commodity Exchange Turkey
Huseyin Memisoglu DenizliExportersAssociation Turkey
Cigdem Onsal AegeanExporters’Association Turkey
Nazife Özkan MinistryofAgricultureandForestry Turkey
AhmetOnurOzturk MinistryofTrade-Rep.ofTurkey Turkey
AyferŞahin MinistryofAgricultureandForestry Turkey
R.BurakSertbas AegeanExporters’Association Turkey
ErginToprak MinistryofAgricultureandForestryofTurkey Turkey
ErcanTürktemel MinistryofAgricultureandForestry Turkey
M.SabriUnluturk AegeanExporters’Association Turkey
AydinUnsal AegeanExporters’Association Turkey
Tolga Uskuc Aegean Exporters’ Association Turkey
Selim Yaymanoğlu Denizli Exporters Association Turkey
Union EuropéenneBruno Bachelier CIRAD European Union
WolfgangBertenbreiter German Society for International Coop-eration(GIZ) European Union
Cornelis Keijzer Delegation of the European Union to Australia European Union
MichelFokAhChuen CIRAD European Union
IwonaFrydrych GdyniaCottonAssociation European Union
Jean-PaulGourlot CIRAD European Union
KatarzynaGrabowska GdyniaCottonAssociation-LodzUni-versity of Technology European Union
FritzAlexanderGrobien Bremen Cotton Exchange European Union
Henning Hammer Otto Stadtlander GmbH European Union
ElkeHortmeyer Bremen Cotton Exchange European Union
PROCÈS-VERBAL DE LA 78ème RÉUNION PLÉNIÈRE 41
JerzyKotwas GdyniaCottonAssociation European Union
AntoniosSiarkos EuropeanCottonAlliance(EUCOTTON) European Union
ZimbabweNancyZitsanza AgriculturalMarketingAuthority Zimbabwe
ObservateursAustralie
SandonAdams Oritain Global Limited Australia
KathrynAdams CRDC Australia
RenéeAnderson AndersonFarming Australia
MuhammadEsaAttia AgerrisPtyLtd Australia
BillBack AuscottLimited Australia
Michael Bange CSIROAustralia Australia
Kelvin Bella CubbieAg Australia
Jeff Bidstrup AgBiTech Australia
Samantha Boediman Oritain Australia
AndrewBrinkworth Port of Brisbane Pty Ltd Australia
David Brophy BayviewServices Australia
Katie Broughton CSIRO Australia
MarkAnthonyBrowne UniversityofNewSouthWales Australia
Jeremy Burdon CRDC Australia
PaulBurke NorthernTerritoryFarmersAssocia-tion Australia
TraceyByrne-Morrison AustralianCottonShippersAssociation Australia
Sally Ceeney CottonAustralia Australia
Meriel Chamberlin Full Circle Fibres Australia
Rebecca Clarke Raitech Australia
Meredith Conaty CRDC Australia
Jamie Condon SierraTek Australia
Bevan Coote SierraTek Australia
Les Copeland CRDC Australia
Michaela Cosijn Commonwealth Science and Industrial Research Organisation Australia
Sam Coulton Morella Agriculture Australia
Andrew Coulton Morella Agriculture Australia
David Coulton Morella Agriculture Australia
Tamara Dadswell Department of Agriculture Australia
Bob Dall’Alba Olam, Queensland Cotton Australia
Belinda Dennett Microsoft Australia
Shay Dhareula ECOM Australia
Shay Dhareula Ecom Commodities Pty Ltd Australia
David Dowling The Australian Cottongrower Australia
Tom Dowling Goanna Ag Australia
Sharon Downes CSIRO Australia
Neil Forrester Dr Neil W Forrester Australia
Lou Gall Gwydir Valley Irrigators Association Inc. Australia
Alicia Garden Goanna Ag Australia
Bernard George Auscott Australia
Jann George 78th ICAC Plenary Meeting Australia
Doug George 78th ICAC Plenary Meeting Australia
Stuart Gordon CSIRO Agriculture and Food Australia
Rod Gordon Hancock Farmland Services Australia Australia
Peter Graham Cotton Seed Distributors Limited Australia
Ian Grellman Raw Cotton Australia Australia
Richard Haire CRDC Australia
Jane Harris Harris Cotton Australia
Peter Harris Harris Cotton Australia
42 DECEMBRE 2019
Tom Harris Harris Cotton Australia
Sam Harris Harris Cotton Australia
Steve Hatfield-Dodds ABARES, Department of Agriculture Australia
Simone Heimoana CSIRO Agriculture & Food Australia
Geoff Hewitt ProClass Australia
Jon Hurford ProClass Pty Ltd Australia
Rod Jackson NSW Department of Primary Industries Australia
Trevor Johnston Trevor Johnston & Associates Australia
Adam Kay Cotton Australia Australia
Leanne Kemp Office of the Queensland Chief Entrepre-neur Australia
Kristen Knight Bayer Australia
Oliver Knox UNE Australia
Bernice Kotey University of New England Australia
Rick Kowitz Cotton Australia Australia
Catherine Kristensen Consulate of Switzerland Australia
Matthew Leeson Independent Commodity Management Australia
Robert Long CSIRO Australia
Susan Maas CRDC Australia
Colleen MacMillan Agriculture and Food, CSIRO Australia
Francesca Mancini ICAC Australia
Alison McCarthy University of Southern Qld Australia
Eimear McDonagh Namoi Cotton Alliance Australia
Ann McDonald Department of Agriculture Australia
Hamish McIntyre Cotton Austraia Australia
Justin McMillan Auscott limited Australia
Nigel Melbourne Nigel Melbourne Enterprises Australia
Zoe Mellick Queensland University of Technology Australia
Shannon Mercer FibreTrace Australia
Steven Moore Sundown PAstoral Co. Pty Ltd Australia
Chris Motton Advance Computing Australia
Davina Mulligan Wyellan Park Farming Co Australia
Lyndon Mulligan Wyellan Park Farming Co Australia
Michael Murray Cotton Australia Australia
Michael O’Rielley Olam Queensland Cotton Australia
Greg Parle Auscott Ltd. Australia
John Pattinson Goanna Ag Australia
Alice Payne Queensland University of Technology Australia
Janine Powell Ag Econ Australia
Ashley Power Auscott Ltd. Australia
Ruth Redfern CRDC Australia
Rechana Remadevi Deakin University Australia
George Revell Ag Econ Australia
Rosemary Richards CRDC Australia
John Robinson Queensland Cotton Australia
John Robinson Olam Queensland Cotton Australia
Cleave Rogan RowAg Farming Australia
Glenn Rogan Australian Super Cotton Australia
Brett Ross Cotton Seed Distributors Limited Australia
Nancy Schellhorn RapidAIM Pty Ltd Australia
Phil Sloan Cargill Cotton Australia
Johannes Smith Warakirri Cropping Australia
Justin Smith SierraTek Australia
Linda Smith Department of Agriculture & Fisheries Australia
Thea Speechley RawAssembly Australia
PROCÈS-VERBAL DE LA 78ème RÉUNION PLÉNIÈRE 43
Arthur Spellson Auscott Ltd. Australia
David Spence Goanna Ag Australia
Philip Steel P J Steel Australia
Warwick Stiller CSIRO Australia
Richard Stirzaker CSIRO Australia
Elle Storrier Storrier CRDC Australia
Meg Strahle Olam Queensland Cotton Australia
Brian Strand Warakirri Cropping Australia
Daniel Sullivan LDC Enterprises Australia Pty Limited Australia
Brooke Summers Cotton Australia Australia
Joseph Tartaglia Bontech Technologies Pty ltd Australia
Ian Taylor Cotton Research and Development Cor-poration Australia
Nicoll Thomson Samuel Packaging Systems Group Australia
Roger Tomkins S&G Cotton Australian Pty Ltd Australia
Wayne Towns Auscott Limited Australia
Jane Trindall Cotton Research and Development Cor-poration Australia
Rene van der Sluijs Textile Technical Services Australia
Bruce Vandersee Vanderfield Australia
Oliver Volck Garden Creek Australia
Adrian Volders Queensland Trust for Naturr Australia
Raymond Wall River Channel (Aust) Pty Ltd Australia
MeiLin Wan Applied DNA Sciences Australia
Jamie Wardle Port of Brisbane Pty Ltd Australia
Warwick Waters Cotton Research & Development Corpo-ration Australia
Tim Weaver CSIRO Australia
Peter Webb Auscott Ltd. Australia
Jon Welsh AgEcon Australia
Emma Weston AgriDigital Australia
Steve Whan National Irrigators Council Australia
Cliff White Omnicotton Australia
Mary Whitehouse CSIRO Australia
Luke Wills Indigo Agriculture Australia
James Woodrow Australian Classing Service. Wee Waa. NSW, Australia Australia
Gerry Wunsch QUT/CRDC Australia
Tong Zheng CNCGC Australia
ĖgypteMamdouh Botros
Al Amir Cotton Company Egypt
Mahmoud Elbagoury Al Amir Cotton Company Egypt
ĖthiopieEsayas Kebede
Ethio Agri-CEFT Plc Ethiopia
Union EuropéenneMaría Cristina Soriano Román
Ministry of Agriculture, Fisheries and Food Spain
Belinda Edmonds African Cotton Foundation United Kingdom
Michael Edwards Cotton Outlook United Kingdom
Rupert Hodges Oritain United Kingdom
Alan McClay Better Cotton Initiative United Kingdom
Dismas Rizzo Interprofesional del Algodón de España-Spain
Peter Wakefield Wakefield Inspection Services United Kingdom
IndeSourabh Bafna
Bajaj Steel Industries Limited India
Lav Bajaj Bajaj Steel Industries Limited India
Anupam Gupta Olam International Limited India
Periyakaruppan Nalayini ICAR-Central Institute for Cotton Re-search India
44 DECEMBRE 2019
Dharminder Pathak Punjab Agricultural University India
Arkalgud Hiriyannaiah Prakash Indiian Council for Agricultural Research India
Dhiren Sheth C. A. Galiakotwala & Co. Pvt. Ltd. India
JaponTakaaki Kai
Toyoshima Co Ltd. Japan
Yoshito Kawazu Kurabo Industries Ltd Japan
MalawiCosmas Lwanda
Cotton Council of Malawi Malawi
Nouvelle ZélandeLiesl Truscott
Textile Exchange New Zealand
SuisseKris Terauds
UNCTAD United Nations
Ėtats-UnisJannice Cameron-Chapital
Himatsingka America Inc USA
Brent Crossland Textile Exchange USA
Delphine Fermon IDL Belgiuim USA
Secrétariat of the ICACAndrei Guitchounts
Directeur de l'Analyse commerciale
Kai Hughes Directeur Exécutif
Keshav Kranthi Chef, Section de l'information technical (TIS)
Mike McCue Directeur des communications
Yana Pomerants Assistante du Directeur exécutif
Zane Rowland Responsable administratif
Lorena Ruiz Économiste
Caroline Taco Directrice, Développement des affaires
Lihan Diana Wei Statisticienne
Roger Fermon Bajaj Steel Industries Ltd USA
Neal P. Gillen Neal P. Gillen, Attorney at Law USA
Kater Hake Cotton Inc USA
Greg Holt USDA-ARS USA
Richard Venditti North Carolina State University USA
John Yu USDA-ARS USA
InterprètesMichele DeGrauwe
Interprète Français/Anglais
Konstantin Garnov Interprète Russe/Anglais
Thais Garranchan Interprète Espagnol/Anglais
Michael Gordon Interprète Français/Anglais
Moataz El Shehawy Interprète Arabe/Anglais
Maria Isabel Rodriguez Interprète Espagnol/Anglais
Mona Tahar Interprète Français/Anglais
Andrew Tarutz Interprète Russe/Anglais