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' I1'IITATIONS 011 CONTREFAÇONS

DE LA MONNAIE SUISSE

FÂllRIQtiIES t, LITR1\GER

AUX i6 ET j7tE SI1CLES

Document

_______ 0000005733019

ZURICH 1862.

}flFRIMEIflE Of I1AVIP BURKLI,

Extrait dc l'Indicateur d'histoire et tfah1fiquit(s SuissesNo. 4. 1862.

Imitations ou contrefaçons de la monnaie suisse s fabriquées à l'étrangeraux 16'° et 17°"° siècles.

Dans un précédent article inséré au No. I (le L'Anzoip.vr de cette année (page 20; , j'ai publié

une pièce de Jaeques Mandello, comte de Macagno, en faisant reularqiier que cette imitation de la

monnaie suisse avait été plus d'une fois tentée par les étals voisins de luis froutii'res. A la fin dece court travail jai appelé l'attention de tous les collectionneurs suisses sur ces imitations, en lesengageant à revoir avec soin certaines pièces bizarres ou irrégulières entrées, peut-ètre, (laT)S leurs

cartons au milieu des nionnaies (le notre pas.

Je viens auoiirdluiii moi-méme, lurèe lr d'exemple en publiant quelques-unes de ces imitations

inédites qui sont pour la plupart en nia possession.Le titre de cet article devait être (l'abord celui-ci ,,Imitations italiennes de la ruontiaic suisse",

mais j'ai du l'étendre et le énéraliser , parceqile l'italie n 'a pas seule fourni les iluituiteurs et que

nous trouverons ailleurs, en Franco par exenupte, (les tentatives analogues.Néanmoins la série italienne est do beaucoup la plus nombreuse; c'est par elle que je coni-

mencerai.

Imitations italiennes.Deaiia.

CARLO . (lOseppe . 'rIzZOil . Bhlndra . Ecusson Valaisan surmonté d'un aigle eplové.

R. S. TIIEODOLVS . 1628. Croix. Billon PI. 1. No. 1.Carlii Gioseppe Tizzone Biandra. comme il s'intitule lui-même dans un manifeste du 16 avril

1666, SllCc.éda è Son i''° Anion Maria, fut le dernier comte de Desana de la famille des Tizzoni,et mourut en 1676. I"iiklû aulx traditions de ses prédécesseurs, il se livra, comme eux, n la fabri-cation de monnaies équivoques ou contrefaites. Nous n'avons pas à nous occuper de l'ensemble ileces nombreuses émissions, nous nous bornerons à l'examen de la piéce mentionnée ci-dessus et ujiui,

seule, a rapport à la Suisse.CVIU, nloiurlaie emprunte au Valais son écusson aux sept étoiles et nième le nom du patron local

St-Tluodiule elle est destinée à copier tes ileuuui Batz des Irouliles de 1628. Par titis singularitébizarre, Charles Joseph qui gouverna l)esana de 1661 à 1676 fit néanmoins frapper cette monnaie

avec la da Le de 1 628 , udi n (le rendre I mi itat ion p lus cuti up léte.

C0tte pièce iii é lit' s t du n e parfaite conserva t ion . [ii t partie (le ma collection.REGINA . CEL1 . l,ETAItE. La vierce Marie . de face. à mi-Corps et tenant l'enfant Jésus.

R. MONETA . NOVA . iiECI.\NE. Croix cantonnée do deux aigles et dc deux hermines, oupeut-étre mieux de deux bétons à feu armes des Tizzoni ? Billon. 1'!, 1. No. 2.

Cette pièce inédite n fait partie de rua collection, elle appartient à présent au cabinet impérial

de Franco.L'imitation flagrante de la monnaie do Lausanne au temps deS deux Evêujuuu's du nom de Mont-

faucon, c'est-à-dire de 1491 à 1536, nous porte ' croire que notre 1)icCe a dii être fabriquée u une

époque contemporaine de leur épiscopat, et par consé(li leflt loir l'un des trois comtes de Desana

qui suivent:Louis Il de 1482 à 1525, Jean Bartliéleruv de 1525 à 1533 , Caïus César de 1533 à

ou par les divers capitaines français ou italiens qui, à la raveur de la guerre, usurpèrent le gou-

vernement de Desana, pendant les années 1515 à 1529.

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Ces conquérants passagers furent François de Marolies baron de dontmoreau, Pierre Bérard dela Facaiidière, tous deux français, et Phili j pe Tornielli de Novare. Or, nous ne cro yons pas devoirleur attribuer des monnaies anonymes, ils (levaient avoir trop à coeur de constater leur conquète etleur autorité souveraine de si fi'aiche dote, pour omettre de placer leurs noms, armes et titres surla monnaie de l)esana,

Cela posé, il nous reste à chercher auquel des trois Tizzoni nous devons attribuer noirS monnaie.Cains César n'en o point fabriqué, que nius sachions. Restent Louis Il et Jean Hart}télenis', l'un etl'autre coutumiers (le ces sortes de contrefaçons, mais un motif nous ferait pencher vers me dernier,c'est que sous son rogne les imitations étran geres ont pris un grand d&veIoppemeni et que d'ailleursnous connaissons déjà de liii une copie du rare feston mit . Séhastien (le Mm,rmlfaucon. La voici:

LUIT . TICI() . CO . I)ECI . VIC . IMPEII. Buste à droite, R. S. 'lIIFODORVS . MARTIRI.St-Tlmeodore assis, de face, bénissant de la main droite et tenant dans la gauche la palmedu martyre. Au dessous, un aigle iployé à une tète. Teston d'argent. PI. I. No. 3.

La ressemblance (le ce testitri avec celui de S"liastien dc Montfaucon est é idemment cherchéeavec soin: le vètentent du comte est absolument sen hIahl à celui de l'Evèque et les longs cheveuxde tous les tietix donnent Û la monnaie de ces personnages un aspect général identique.

On pourrait rions objecter que Sèbastien peut avoir copié Jean Barthélernv, mimais nous rappel-lerons que les ninnt aies suisses en général et celles de Lausanne en prtieulier, nont joutais été cher-cher leurs tvpe monétaires au dehors, tandis que les coffites dc l)csana, ont, à toute époque, faitprofession du contraire.

D'autres monnaies de Desana imitant les t ypes suisses ont été déjà publiées par Gazzera (Memoriestoriche dci Tmzzoni conti di Desana). Nons emprunterons à cet excellent recueil qulatre 1)i&'Ces ano-n\nies imitant. les demi Batz de Sc.hwstz et de Lucerne. PI. I, No. 4, 5, 6 et 7 et un Toston deJean Barthélemy copié d'après le Dieken de Soloure. PI. J. No. 8.

Nous engageons fortentent nos lecteurs à lire l'ouvrage (le Uazvro, ils se feront une idée om-piète du inonnovoge des petits princes italiens et (le la série interminable des mésaventures que leurattirait leur coupable industrie.

Frinco.MONET4 . DD . FRINGI (moneta dwninorum Fringi). Trèfle surmnénté de deux étoiles.

li. IN . HOC . Sumo . VINCES. Crue. PI. Il, No. 9. Billon. Pièce inédite; ma collection.Les Mazzeiti seigneurs de Frinco , fief sit(t dans le voisinage dÂsti, se livrèrent aux ntéiiies

spéculations monétaires que les comtes d0 Desana. ici nous les vo'ons imiter encore la monnaiedu Valais et copier jusquaux armes de la famille de Biedmatten. Le voisinage du Valais, les rela-tions fréquentes entre les deux pays devaient faciliter l'èmissi(fl de ces pièces qui pénétraient à Sioncomme la eritable monnaie de Févêque. A cette époque et (Ions ce pa ys, commue ailleurs, k peuplepeu lettré, ne regardait guères aux légendes du nuniéraire et l'aspect du type principal de lamonnaie suffisait à le guider dans ses transactions.

Rien ne polit nous permettre de préciser exactement l'époque à laquelle la monnaie que nousrapportons ici fut fabriquée; t'ependant lliltebraud I et .lrion II tic Riedmatten a ont occuj)é 10siège épiscopal de 1565 à 1613, et les Mazzetti ayant été dépouillés de leur fiefs en 1611 par Ro-dolphe Il, c'est entre 1565 et 1611 quil faut placer Femissicu de la dite monnaie,

l'ass crn.io.SANCTus LVDIVIcu5. St-Louis debout mitré, tenant dans la main gauche une crosse épis-

copale et daims la droite une tarière. If. MONETA . PACERNENSIS. Ecusson surmonté d'unaigle et accosté des lettres L - V. Billon. PI. Il. No. 10.

Cette pièce est évidemment tibriquée tic manière à imiter la monnaie de Lucerne. Le Saint Louisest là pour rappeler le Sanctus Leodegariits. Il est commue lui mitré ( .t (rossé ot pour liien C0fl1pIéter la ressemblance il porte à la main droite la tari&'re (bolirer) traditiorielle. Au revers, lit formelatine regulière du nom de Passerano devrait étre Passeranensis, mais le graveur (le cette monnaiecontrefaite a preféré foruer le mot Pacernensis dont la désinence se mapproche davantage de cellede Lucernensis

l.e deux lettres qui accompagnent lécusson sont peut .-ètre les initiales du patron Ludivicus,peut-étre celles d'un des seigneurs de Passerano.

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5La monnaierie de Pasacrano appartenait à la famille des Radicati, comtes de Coconnato elle cessa

dc fonctionner en 1598 ; on pense qu'elle avait commencée vers 158 t. C'est du moins l 'opinion demon savant ami M. le chevalier E). Promis de Turin (Monete dei Radicati et dci Mazzetti. Torino1860. 8°

La majeure partie des pièces de Passerano est anony me. Nous terminerons en (lisant que lesRadicati écartelaient aux jer et 4 de sable à lin airle d'or éployé et couronné du nième, aux 2e et3e d'or à un chataignier arraché de sable. Ces arilles ne sont pas tigurées sur l'écusson de notrepièce, mais son extrême petitesse n'a probablement P15(le les Y placer.

Cett curieuse monnaie est inédite et se trouve dans ma collection.

La va n a.Sanctus TEONESTus PHOtector . Saint 'iliéorri'st (leliorit , tuitré . crossé et tenant une tarière

dans la main droite. R. E TENELIIIIS LVCE'l'. Méine t y pe que le levers de la JIiice dePasserano. Billon,PI, Il.No, 11. Inédite, Ma collection.

De la monnaie précédente à celle-ci la transition est facile les ts pes surit les mêmes. Leslégendes seules ont changé, mais t.oujottrs 'i1,endant, en cherchant quelque lieu l'imitation de l'on-giniil lucernois, Le mot fiiial .... E,VCE'l' est là polir rappeler LVCERN . . . quand aux deuxlettres qui accompagnent l'écusson au reyi'rs , elles iloivorit dsienir en abré . soit l'a localitéLaVagna, soit LVdovicus . c'est-à-dire Louis Fischi seiiiciir de Lavana de 15 t 7 è 1532.

Lavagna est un bourg situé à 35 kilomètres cnircn . à l'Est, de Genes.

taserauo.SANCTVS TIIEODOR. Buste niiti'i et crosse de St-Tliéodoi'e comme dans les deux monnaies

précédentes, il tient à la main droite une tarière. li. FRANcisi'us Filihertiis l"Errero FLiscusPRiNceps MEsserani. Aigle à doux tètes ait-dessus d'un petit écusson aux arities (le Fc'rncrode Biella, d'argent au lion d'azur. l'l. li. No. 12. Ma collection. Billon.

Cette petite pièce de billon fabriquée à l'imitation des monnaies suisses du ('onuuiencen]ent du17e siècle, est do François Pliilibcrt Ferrero Fieschi prince (le Masserario de 1583 1629. Le mon-nayeur s'est contenté d'imiter le type et n'a pas cherché à dissimuler la légende. Coniuic flousl'avons ht plus haut, cela devait suffire à l'époque ou l'on émettait ces imitations.

liidépendaniment des deux pièces qui précèdent, Lavagna et Masserano unit, commue Desanafaltriil té dc' nonilireuses iuiuitat ions il u Testoii (le Lausanne, De la comparaison de ces pièces entreelles et de l'exaiuui'n des monnaies (l'or de Lavagna iuous sommes arrivé à une série d'inductionsrelatives à la monnaie d'or de Lausanite. Nous nous proposons (l'y revenir plus tard et d'unemnhini,.'re s1uéciak' dans un article nlestirié i l'Anzeigor,

Masserino est situe au N. t). de Nuoii'e.

1Ou t ais aro.MONETA . MONTANari. La vierge Mari', à mu-corps. tenant dans ses liras l'enfant Jésus.

R. MONETA . NOVA , Montanani. Croix cantonnée de deux aigles et deux hermines. Billon.PI, I. No. 13.

'fous les collectionneurs de la monnaie suisse et en pam'ticulier de la monnaie episcopale (le Lau-saune, reconnaîtront saris leine la COmj)lète imitation des petites monnaies des deux derniers évêquesAirnon et Sébastien de Morifaucon. La reproduction est identique ('t conserve jusqu'aux arniniruesdes Montfaucon, La légende, par houiliu'uur. nous guide suflisaniment et fiouls l ii' nmlu( ' t (le découvrirl'atelier monétaire du faussaire MON E'l'A MONTAN ilttsinuie Montanaro petite localité située au Nordde 'l'urin, à peu de distance, et où se Lihrii1tiait la monnaie des abbés de St-Bénigne dc Friittuaria.

Le plus uincie n docu me lit il liC l'on i ios ('(le sur 1 éxis te n i'e de la u iii nna ie de M o ri ta naro est ii neordonnance de septembre 1529, par laquelle le duc Charles III (le Savoie proltulie et décrie desmonnaies de Montanaro et d'autres lieux (nous remarquons dans ce nombre 5 monnaies de l'évèchde Lausanne.

A cette époque le siège abbatial de St-Béiiignc était occupé ilir le cardinal Boniface Ferrero.C'est lui qui obtint pour l'abba ye le droit de battre monnaie et, bien que Ion ii'ait point retrouvéjusqu'ici le bref de la concession, on sait par une lettre dc Philibert Ferrero Fieschi comte de Ma8-

serano (neveu et héritier du cardinal Boriiface) que l'abba ye de St-Béuigne reçut cette concessionmonétaire du pape Clément Vil.

il est aisé de reconnaître, d après ce qui précède, que la pièce que nous décrivons, ainsi quela variété ajoutée plus lias se rapportent à 'ordonnance de 1529. Elle nu peut en effl't, être anté-rieure ii l'élection de Clément en 1523, et postérieure non plus 5 1536 moment de la cliùte de l'évèchédc Lausanne.

Cette rare monnaie a fait partie dc notre collection, elle est à présent au cabinet impérial (leFrance ainsi que la suivante

MONETA . MONTAN. Mùnies tpes. B. MONETA . MONTAN. Mémes lpes. Billon. PI. li . No. 14.

Macano.Dans le No. 1 (le cette année, page 20. nons aviins publié une curieuse et unique monnaie de

Jacqiies Maitilello comte de Macaeuo vii donnant une interprétation partielle des légendes.Voici une rectification ou pour niieiix dire un complément de celte lecture tronquée.

MON . COM MAC . I . CVR . R. Il fuit lire Morieta Comitis M,icauej Iufrioris Curi;ie flealis.Micauuo se di' isait en cIeux parties: Macatmno supérieur et Macagno inférieur. Ce dirriier prenait

I 'épi t bite de ni iii r ru ra le , Ma cagno di so tin cii rie rega le.Cette appellation lui eriail de l'empereur Othun qui en 862 donna Macagno aux Manilclli, avec

e lire de coin tes ,,tl a [imie il i iiia Liorrne etc ono ra ru u d cita terra, voIle clic si dii mandasse Ma ce gnocurie rcgale dell'imperatore Miirig i , hist. du lac .Majeiii'. Milan I 605. Ma collection. PI. Il. No. 15.

Imitations françaises.1iIJcy-Fraiiqncmo,it.

Les imitations de la niuunaie suisse Sont principuliiiient dues aux localités italiennes que nousvenons d'énumérer. 1)'autres pava ont du se livrer à la nième industrie, mais malgré de longueset attentives recherches nous ni' pouvons en citei' jusqu'ici que peu d'exemples.

Le premier nous vient de la petite seineturie de (Jillut-Franqueuuiont située en Franche-Comté.Vo ici la description d'une monnaie de celle localité et quo initia empu'un Ions à louvrage (le Messieui'sPlantet e .Feannez (Miinnais de la Franche-Comté).

B . VON . GILLEI . FIIEI. Ecusson entre deux annelt'ls, figuré coriuuiie relui de Suleure. maisavec le chef cliturgé d'un arbre: au-deasu un aigle. R, I) ..... .MEt. . 1.011. 1554. Crui.Billon.l'l. Il.No. 16.

La terre dc Franqueniomit fut vendue en 1537 à Nicolius de Gillt'v gentilliomnie attaché à CharlesQ uint et son ambassadeur en Suisse. L'année d'après elle l'iut érigée en baronie en sa faveur. Lesarmes de N. de Gillev étaient d'argent à tin arbre arraché le sinople.

Le chitteau de Franqueunout fut démoli en I 677 par uni ru de l'évèque dc' BSle et sou etnplàce-ment se trouve aujourd h iii sit tié sur le canton de De rue, à lc'xtrème li uuiite de sa t'rontière Nord-Ouest.

Indép cml tu minent de la p 'cc que tueurs donnons ki on connu t liii s air tres nue ri na i es de Ni colasde G i lei. Toutes les trois ont une légeitil e latine dtuns laquelle on rit ru nve l'initiale N de N kolasniais ici nous nous trouvons en présence d'une singulière difficulté. l.a légende allemande coin-mnence su r no Ire pièce par u n Ii. ce ciui ne ivut t, comnuii e préno ni. s'a , c i u tiquer à u ucit mi ri ietii brui dela f;jrnillc' de Uillev.

Nicolas , Jean et Claude de Gulley ont pu fabriquer de la monnaie et il ('al à peu près certainque Nicolas cl, seul, usé de ce droit.

I.a légende dii revers, tout incoiuujilèie qiu elle est, s'imagine aisénueuut et nous cro y ons que l'on doitlire B . VON . GTJ.J.EI . FREI , I)ER . IIIMMEL . LOB. 1554. L'abréviation VIlE! peut s'interpréterpar F'reiherr . baron, ou par I"reilicrg . I'raniulueiuiont,

Sans la date 1551 , on pourrait traduire II. par Briider et l'appliquer aux trois frères Jean lejeune, Jean le ieux et Claude qui lueritei'ent tIc la Baroiuie niais Nicolas n'étant mort qu'en 1563nous sommes forcés dc laisser cc point inexpliqué.

L'ue autre piece de cette rarissime provinarice e été jadis en nuIre possession et fait partie main-tenant de la magnifique collection de M. Ilinri Morin iii' Lvon. La légenile offre, dit on, uneimportante variante, c'est l'abréviation l'RElll qui indiquerait sans équivoque possible le mot freiherr,

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Le revers de cette seconde pièce difl'cre complètement quant à la légende. On n'en voit queles fragments .. .. OMATE SOLAR ... 1554.

L'impossibilité de voir la piéce en nature ne nous permet pas de chercher une explication à cettelégen(le ainsi tronquée.

Vanilliers.Vauvillers est un bourg du Département de la Haute Saône. Nico]as du Chastelet Seigneur de

Vaiivillers fabriquait di' la monnaie en 1550 (ou ignore. l'origine de cette concession monétaire).Ses espèces (lecriées partout. contrefaisaient ios monnaies des pa ys voisins. Ilenri II de Franco,Chartes Quint et la Suisse en proliili'rent la circulation dans leurs Etats ainsi que nous le voyons

par I)lus(urs ordonnances (IC 153 à 1556.Nous etravon5 (le l'une d'elles la description suivante

+ NICOLAVS DV CIIASTELE Chateau ou porte de ville à trois tours inégales. R. SET. LAVS.DEO . ET Gloria 1553. L. Croix feuillue Billon. PI. 11. No. 17.

lmitatin des petites monnaies de Fribourg.Nous voici arrivés à la tin de cette élude numismatique, peut—être nos lecteurs l'auront trouvée

un peu étendue surtout pour le recueil auquel nous l'adressons. Pourtant nous voulons a ant determiner ajouter encore un avis et une Prière aux amateurs de la monnaie suisse c'est de recliu'rcheravec soin et persévérance les rares ordonnances monétaires rendues par les cantons suisses aux16"'° et 17°'° siècles, dans le but de proscrire les monnaies étrangères faibles ou contrefaites,C'est dans un recueil (le ce genre que nous avons trouvé la pièce (le Vauvilters et il a lieu (lecroire qu'une recherche bien entendue conduirait à de nouvelles etintéressantes découvertes.

.4rnold Mores Fatzo.