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I-SITE – Initiative Science-Innovation-Territoires-Économie
FUTURE
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2017 2018
■ 24 février 2017 : Labellisation I-SITE
■ Juin 2017 : Définition du nom de la nouvelle université
■ Juillet 2017 : Nouvelle règle de signature des publications et premiers appels à projets internes Recherche
■ Rentrée 2017-2018 : 1ères allocations doctorales I-SITE
■ Mise en place du Parlement étudiant
■ Création du Bureau des partenariats économiques
■ Création de l’Institut des Hautes Etudes pour la Ville
■ Carte étudiante unique
■ Déploiement de la stratégie RH
■ Sélection par prérequis pour certaines formation s de licence
■ Mise en ligne du site web de l’université cible
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QU’EST-CE QUE L’APPEL À PROJETS I-SITE ?
Lancé par le Président de la République au titre du 2nd programme des Investissements d’Avenir (PIA2) en 2014, l’appel à projets Initiative Science-
Innovation-Territoires-Économie (I-SITE) vise à soutenir l’attractivité et à accélérer le rayonnement international de sites à l’excellence scientifique
reconnue sur leurs domaines de spécialisation.
L’I-SITE représente à la fois :
■ un label d’excellence, la sélection par le jury international étant avant tout une reconnaissance de la qualité de la recherche et de la formation
produite par les regroupements sélectionnés ;
■ des moyens financiers, cet appel à projets finançant les lauréats à hauteur de plusieurs millions d’euros par an via une dotation en capital ;
■ une dynamique et des synergies renforcées, portée par des acteurs académiques (universités, écoles, organismes de recherche) qui se
donnent les moyens institutionnels de l’attractivité internationale d’un même territoire ;
■ un resserrement et un approfondissement des liens entretenus avec les acteurs socioéconomiques au service d’une dynamique collective.
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2018 2019 2020
■ Création de l’université cible le 1er janvier
■ Transfert du portage de l’I-SITE à l’université cible
■ Création du CFA unique
■ Transfert de la délivrance du doctorat
■ Premiers masters nés des travaux de recherche I-SITE
■ Mobilité interne au sein de l’université cible
■ Lancement du village expérimental
■ Préparation de l’évaluation à 4 ans de l’I-SITE
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Green Creative
Groupe Vicat Hanoi Architectural University
Incubateur Descartes
Inner Mongolia University of Science and Technology
Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS)
Institut pour la transition énergétique Efficacity
Institut technologique forêt cellulose bois-construction
ameublement (FCBA)
La Poste
Laboratoire de recherche sur les monuments historiques (LRMH)
Lafarge-Holcim
Mairie de Champs-sur-Marne
MEDEF Seine-et-Marne
Nanyang Technological University of Singapore (NTUS)
National University of Architecture and Construction
of Armenia
Nexity
Norauto
Orange
Pôle de compétitivité Cap Digital
Pôle de compétitivité Mov’eo
RATP
Renault Retail
SATT Ile de France Innov
Seine-et-Marne Développement
Softia
Sopra Steria
Strains
Thalès
Université Abedlmalek Essaadi, Tanger / Sciences et Techniques
Université de recherche Paris Sciences et Lettres (PSL)
Université Paris-Saclay
Val d’Europe Agglomération
Ville de Paris
NOS PARTENAIRES
Agence Descartes Développement
Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de
l’environnement et du travail (Anses)
Akka Technologies
Alten
Altran
Amsterdam Institute for Advanced Metropolitain Solution (AMS)
ANFA
Association Frateli
Axelor
Beijing University of Civil Engineering and Architecture
BNP Paribas
Bouygues Energies & Services
Caisse des dépôts et consignations (CDC)
CAMEO Energy
CDI Technologies
Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB)
Centre de formation des apprentis (CFA) Descartes
Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Clem’
Communauté d’agglomération de Paris – Vallée de la Marne
Conseil départemental de Seine-et-Marne
Conseil régional d’Île-de-France
Delft University of Technology (TU Delft)
École nationale supérieure d’architecture Paris-Belleville
École nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais
École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de
l’industrie (ESTP Paris)
Ecov
Eiffage Infrastructures
Établissement Public d’Aménagement de Marne-la-Vallée
Établissement Public Foncier (EPF) d’Ile de France
Euro Disney Associés S.C.A.
FabLab Descartes
LES MEMBRES DU CONSORTIUM I-SITE
École d’Ingénieurs de la Ville de Paris (EIVP)
École nationale des ponts et chaussées (ENPC)
École nationale supérieure d’architecture de la ville et des
territoires à Marne-la-Vallée (EAV&T)
ENSG - Géomatique
ESIEE Paris
Institut français des sciences et technologies des transports,
de l’aménagement et des réseaux (Ifsttar)
Université Paris-Est Marne-La-Vallée (UPEM)
Université Paris-Est (UPE)
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5
SOMMAIRE
QU’EST CE QUE L’APPEL À PROJETS I-SITE ?
CONSORTIUM ET PARTENAIRES
RÉSUMÉ
QUI SOMMES-NOUS ?
NOTRE AMBITION : INVENTER LA VILLE DE DEMAIN
UNE NOUVELLE UNIVERSITÉ POUR ATTEINDRE NOS OBJECTIFS
NOTRE PLAN D’ACTION
LE PILOTAGE ET LA GOUVERNANCE DU PROJET
BUDGET DE L’INITIATIVE SUR 4 ANS
INDEX DES ACRONYMES
P.3
P.4
P.6
P.8
P.12
P.18
P.20
P.28
P.30
P.31
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RÉSUMÉ
Porté par Université Paris-Est, FUTURE est un projet scientifique et institutionnel construit avec sept membres et associés de la Comue : l’Ifsttar, l’UPEM, ESIEE Paris, l’EAVT, l’EIVP, l’IGN et l’ENPC. Ces huit établissements forment le consortium I-SITE et sont signataires de la convention avec l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), principal opérateur pour l’enseignement supérieur et la recherche du programme des Investissements d’Avenir. Labellisé en février 2017, le projet est d’une durée de 10 ans, commençant par une période probatoire de 4 ans.
Centré sur le thème de la ville de demain, le projet scientifique de l’Initiative FUTURE est structuré autour de trois défis : la ville économe en ressources naturelles et en énergie, la ville sûre et résiliente, la ville intelligente au service du citoyen. Il a vocation à démultiplier la fertilisation croisée des connaissances et des compétences présentes entre sciences dites dures, sciences de l’ingénieur et sciences humaines et sociales. Pour ce faire, il s’appuie sur :
1. un niveau très élevé d’interdisciplinarité,
2. une approche multi-échelles (du laboratoire au démonstrateur territorial),
3. un dispositif d’équipements et de plateformes unique,
4. la co-innovation avec les partenaires socioéconomiques.
Le projet repose également sur la création d’un nouvel établissement capable de porter dans le temps long la stratégie, aussi bien en matière de recherche, de formation, de soutien au développement économique et d’appui aux politiques publiques qu’en termes de partenariats et de ressources. Cet établissement est une université d’un type nouveau en France, construite à partir d’un organisme national de recherche, l’Ifsttar, d’une université, l’UPEM, d’une école nationale supérieure d’architecture, l’École d’Architecture de la Ville et des Territoires à Marne-la-Vallée – Eav&t et de deux écoles d’ingénieurs : ESIEE Paris et l’École des Ingénieurs de la Ville de Paris - EIVP. L’IGN travaillera à un plus grand rapprochement de l’ENSG-Géomatique avec le futur établissement, tandis que l’École nationale des Ponts et Chaussées y sera associée par voie de convention.
L’ambition du projet est déclinée en axes stratégiques et actions concrètes qui seront mises en œuvre en coopération avec les
partenaires académiques et socioéconomiques de l’I-SITE, associée à une politique de ressources humaines ambitieuse et une
gouvernance souple et réactive pour une nouvelle dynamique, structurante et intégratrice. Les axes stratégiques du projet
sont les suivants :
RECHERCHE
1. Développer l’interdisciplinarité au service de l’excellence du site sur la ville de demain
grâce aux programmes Funds for Excellence, Interdisciplinary Research et « Infrastructure
innovante de référence internationale ».
2. Attirer les meilleurs et fidéliser les talents formés sur le site par la mise en place de dispositifs
de recrutements d’excellence et d’accompagnement des talents.
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FORMATION
3. Proposer une offre de formation dédiée à la ville de demain, grâce au programme School of Excellence et au nouvel Institut des Hautes Études sur la Ville.
4. Favoriser l’insertion professionnelle des étudiants et des doctorants à travers la mise en place du programme «Réussite et excellence pour tous» et l’intensification d’une stratégie partenariale avec le monde socioéconomique en formation initiale et par apprentissage.
5. Soutenir l’innovation pédagogique en s’appuyant sur les deux Idefi (Initiatives d’excellence pour les formations innovantes) du site, la création d’un Centre d’innovation pégogique et de dispositifs incitatifs à l’investissement pédagogique.
VALORISATION ET RELATIONS SOCIOECONOMIQUES
6. Favoriser la recherche-action, l’expérimentation et l’entrepreneuriat par le développement d’une offre unique de plateformes expérimentales et de démonstrateurs.
7. Renforcer les coopérations avec le monde socioéconomique à travers des modalités innovantes de recherche partenariale (co-programmation, carrières duales).
RELATIONS INTERNATIONALES
8. Constituer et piloter un réseau européen sur la ville, en se positionnant comme Point d’Information National (PIN) sur la ville et coordinateur des structures équivalentes au niveau européen.
9. Internationaliser la formation et la recherche : en formation, par la création de masters internationaux et d’un Institut des hautes études sur la ville et, en recherche, par la création d’une Ligue internationale sur les villes durables, favorisant le montage de projets stratégiques communs avec les 10 meilleurs sites internationaux sur la ville (TU Delft, Singapour, …).
VIE ETUDIANTE, VIE DE CAMPUS
10. Créer une identité de site et en favoriser le sentiment d’appartenance à travers le partage d’une marque commune, des services aux communautés à forte valeur ajoutée et des actions favorisant l’intégration des nouveaux entrants (Welcome office).
11. Construire une attractivité fondée sur la créativité, l’innovation et le développement durable.
Considérée comme un levier essentiel de l’excellence, la politique de ressources humaines concentre un peu plus du tiers des financements I-SITE : 25% sont dédiés au développement de l’emploi scientifique et aux mesures d’accompagnement des équipes scientifiques afin d’attirer et de soutenir les talents ; 9 % sont consacrés aux fonctions d’appui mutualisées au service de la recherche et de la formation (ingénierie pédagogique, ingénierie de projets, développement partenarial), via le Centre d’innovation pédagogique ou le Bureau des partenariats économiques.
La gouvernance est réactive et représentative de l’ensemble des communautés avec des modalités souples favorisant des circuits de décision efficaces, et une association de l’ensemble des communautés membres, notamment les étudiants (Parlement étudiant).
Le budget est de 304 M€, dont 36 M€ d’intérêts générés par un capital de 280 M€ affecté à FUTURE au titre des Investissements d’Avenir, pour les quatre premières années du projet.
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Institutions Tutelles administrativess
Ifsttar - Institut français des
sciences et technologies des
transports, de l’aménagement
et des réseaux
Institut de recherche national spécialisé en
transport, aménagement, infrastructures et
réseaux, génie civil, risques naturels
EPST sous tutelle principale du
Ministère de la transition écologique et
solidaire
UPEM - Université Paris-Est
Marne-la-Vallée
Université pluridisciplinaire (40% des
étudiants en Sciences et Technologies,
25% en Économie et Management, 20% en
Sciences Humaines et Sociales et 15% en
Art, Littérature et Langages)
EPSCP sous tutelle du Ministère de
de l’enseignement supérieur, de la
recherche, et de l’innovation
ESIEE Paris
École d’ingénieurs spécialisée en
électronique, informatique, data et
réseaux, systèmes embarqués et ingénierie
des réseaux et de la production
École publique consulaire de la
Chambre de commerce et d’industrie
Paris Ile-de-France
EAVT - École nationale
supérieure d’architecture de la
ville et des territoires à Marne-
la-Vallée
École nationale supérieure d’architectureEPA sous tutelle du Ministère de la
culture et de la communication
EIVP - École des Ingénieurs de
la Ville de Paris
École d’ingénieurs spécialisée en génie
urbainRégie autonome de la Ville de Paris
IGN au titre de ENSG - Géomatique, École nationale
des sciences géographiques
École d’ingénieurs spécialisée en sciences
de la géoinformation
EPA sous tutelle du Ministère de la
transition écologique et solidaire
ENPC - École nationale des
ponts et chaussées
École d’ingénieurs spécialisée en
mathématiques appliquées, génie
mécanique/civil/industriel, finance et
économie, environnement et transport
EPSCP sous tutelle du Ministère de la
transition écologique et solidaire
Université Paris-EstCommunauté d’universités et
établissements
EPSCP sous tutelle du Ministère de
de l’enseignement supérieur, de la
recherche, et de l’innovation
QUI SOMMES-NOUS ?
FUTURE est porté par Université Paris-Est et réunit dans le consortium sept autres établissements : l’Ifsttar, l’UPEM, ESIEE Paris, l’EAVT, l’EIVP, l’IGN (au titre de l’ENSG) et l’ENPC. L’ensemble représente une force de recherche de 1 200 chercheurs et enseignants-chercheurs au sein de 34 laboratoires dont 22 en cotutelle (CNRS, Inra, Cerema, Cirad, UPEC et autres partenaires externes) ; il compte 17 000 étudiants dont 720 doctorants.
LES MEMBRES DU CONSORTIUM FUTURE
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LA CITÉ DESCARTES, CAMPUS PRINCIPAL DE L’I-SITE
Site principal d’implantation des établissements du consortium, la Cité Descartes concentre une forte densité d’acteurs académiques et socioéconomiques œuvrant pour la ville de demain. Labellisé « Cluster de la ville durable » dans le cadre du Grand Paris, le site est également l’un des deux pôles scientifiques et technologiques sur la ville du Ministère de la transition écologique et solidaire. À ce jour, près de 25% de la recherche française sur le thème de la ville est opérée à la Cité Descartes.
Le campus se caractérise aussi comme lieu de démonstration pour la ville de demain par la construction de bâtiments novateurs tels que l’Espace Bienvenüe ou le Coriolis, et par la présence de projets de démonstrateurs plus globaux tel que le démonstrateur industriel pour la ville durable, Descartes 21.
Futur hub du Grand Paris, la gare reconstruite de Noisy-Champs accueillera, en plus du RER A, les nouvelles lignes 15 et 16 du Grand Paris Express et la prolongation de la ligne 11 du métro. L’EIVP, localisée dans le quartier parisien de Belleville, se verra ainsi à quelques stations du campus de la Cité Descartes.
IUT de Marne-la-Vallée - Cité Descartes© Epamarne / Architectes : FEYPELL & LEVANDOWSKY / Photographe : Eric MORENCY, 2008
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PRIX ET DISTINCTIONS
■ 5 ERC■ 12 IUF■ 1 Prix National d’architecture ■ 1 médaille d’argent CNRS
RÉSEAU INTERNATIONAL & PROJETS EUROPÉENS
PROJETS LABELLISÉS INVESTISSEMENTS D’AVENIR
ÉQUIPEMENTS SCIENTIFIQUES REMARQUABLES
■ Porteur de 6 projets européens : 5 H2020, 1 Marie Skłodowska-Curie actions (MSCA) et partenaires de plus d’une soixantaine de projets
■ Membre des comités centraux de nombreux organismes internationaux et européens sur la ville
■ 2 Labex sur la thématique de la ville de demain (Futurs Urbains, MMCD)
■ 2 Labex en partie associés à cette thématique (Bezout et SITES)
■ 1 ITE (Efficacity)
■ 2 Idefi (IDEA, d-school at École des Ponts)
■ 1 Equipex (Sense-City : mini-ville instrumentée)
■ Des plateformes uniques dédiées à la caractérisation multi-échelles des matériaux de construction
■ De nouvelles salles blanches pour le développement de la recherche sur les capteurs Bâtiment Coriolis - perspective jardin
© ENPC - 2009
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UN ÉCOSYSTÈME D’ACTEURS PARTAGEANT UNE STRATÉGIE
Le projet FUTURE bénéficie des liens étroits existants avec ses membres et s’intègre dans un maillage dense d’acteurs pour l’entrepreneuriat, la formation professionnalisante, l’innovation et la recherche partenariale :
� Un Institut pour la Transition Énergétique, Efficacity ;
� la Société d’Accélération de Transfert de technologies – SATT IdF Innov dont UPE est actionnaire ;
� les pôles de compétitivité Cap Digital et Mov’éo ;
� 2 incubateurs implantés à la Cité Descartes : GreenTechVerte, premier incubateur du Ministère de la transition écologique et solidaire, et l’Incubateur Descartes ;
� une pépinière et un hôtel d’entreprises ;
� 2 Centres de Formation d’Apprentis (CFA) ;
� le pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat – PEPITE 3EF ;
� le FabLab Descartes
� la CentrIFUgeuse (espace de co-working).
DES PARTENARIATS SOCIOÉCONOMIQUES HISTORIQUES ET EN DÉVELOPPEMENT
� Des collaborations fructueuses avec les acteurs publics à toutes les échelles du territoire
� Des partenariats forts avec les acteurs économiques, notamment les grands groupes : participation au processus d’admission des étudiants et implication dans les programmes de formation, 15 chaires industrielles, démonstrateur Route 5G, etc.
� Plusieurs centaines d’entreprises partenaires de nos CFA.
UN RASSEMBLEMENT DE FORCES UNIQUE EN FRANCE SUR LE THÈME DE LA VILLE
L’objectif de FUTURE est de produire des connaissances et porter des idées novatrices à l’échelle internationale, proposer des outils, des méthodes, des
produits et services innovants pour répondre aux enjeux de la ville inclusive et durable. Pour l’atteindre, le projet s’appuie sur un ensemble unique de
compétences, de programmes de formation, d’équipements et d’équipes de recherche dont la qualité et l’excellence sont déjà reconnues sur le thème de la ville de demain. Dans le cadre des Investissements
d’Avenir, la labellisation de 4 Labex – Laboratoires d’excellence – , 2 Idefi – Initiatives d’excellence en formations innovantes – et un ITE – Institut pour
1ER
pôle français sur la ville de demain en termes de force de recherche, de
couverture disciplinaire et d’équipements
d’excellence.
1ER en France pour le
nombre d’étudiants en architecture et urbanisme
ainsi que dans les secteurs économiques en
lien avec la ville.
1ER
en France pour le nombre
d’étudiants en apprentissage.
la transition énergétique – témoigne d’une aptitude à mettre en œuvre collectivement des actions innovantes et à développer une recherche d’excellence, par ailleurs confortée par l’obtention de labellisations et distinctions.
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NOTRE AMBITION : INVENTER LA VILLE DE DEMAIN
Questionner les défis urbains signifie produire des connaissances novatrices et de rupture, en anticipant les transformations complexes des villes et en proposant des solutions innovantes. Avec FUTURE et le soutien de nos partenaires académiques et socioéconomiques, nous avons l’ambition de conduire un réel changement de paradigme sur l’approche des problématiques urbaines.
UN ENJEU MAJEUR POUR LE XXIE SIÈCLE
Pour la première fois dans l’histoire, plus de la moitié de l’humanité vit dans des zones urbanisées et cette proportion ne cesse de croître. Les récentes études prospectives des Nations Unies pour la définition des Objectifs de Développement Durable (ODD)1 et pour le nouvel agenda de la conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable (Habitat III)2 soulignent que l’humanité devra faire face aux défis pressants de l’urbanisation tout en assurant les équilibres sociaux, économiques, sanitaires, environnementaux et climatiques de la planète. Ces études indiquent que 60% des surfaces urbaines qui existeront en 2050 ne sont pas encore construites.
UN DOMAINE ASSOCIÉ À UN SECTEUR ÉCONOMIQUE EN CROISSANCE
Les secteurs économiques associés à ces enjeux occupent une place déterminante en France. Les emplois qualifiés liés (ingénieurs et cadres) présentent les croissances les plus fortes.
N.B : Ces études par branche ne prennent pas en considération les emplois indirects induits par des évolutions majeures de l’organisation urbaine.
1 Le site du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) sur les ODD : http://www.undp.org/content/undp/fr/home/sustainable-development-goals.html 2 Site et ressources officielles sur la conférence : https://habitat3.org/3 Sources : « Les métiers en 2022», prospective report, France Stratégie and DARES, 2015 ; «Expertise de la politique de soutien des innovations dans les services urbains», rapport CGEDD, 2015
Évolutions attendues en France pour les 4 principaux secteurs économiques associés au développement et au fonctionnement des villes3
Construction
■ 5% du PIB français
■ 5% de l’investissement en France
■ 1,3 million d’emplois (5% de la population active française)
■ 4 grandes entreprises françaises dans le Top 10 européen
Services urbains (eau, énergie, traitement des déchets, mobilité)
■ Chiffre d’affaires cumulé de 60 Milliards d’euros en 2012 (3% du PIB français) : +20% par rapport à 2004
Technologies numériques
■ 5,5% du PIB français
■ +3,1% de création d’emplois directs dans le domaine de l’informatique
Travaux publics, transports et logistique
■ 5,5% de croissance annuelle attendue entre 2012 et 2022
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3 DÉFIS SCIENTIFIQUES À RELEVER
Le programme scientifique de FUTURE est construit autour de trois défis majeurs.
La ville économe en ressources Concevoir, gérer, développer des espaces et objets urbains sobres vis-à-vis des ressources naturelles et de l’énergie en garantissant une qualité de vie pour les usagers.
Les villes sont conçues pour alimenter les citoyens en eau et en énergie, ont besoin de matériaux pour bâtir des ouvrages, produisent des déchets, offrent des réseaux de transport et façonnent les espaces publics. Elles ont un impact considérable sur la consommation des ressources naturelles et par conséquent sur l’économie de la ville et la santé des habitants.
Dans ce contexte notre objectif est de fournir :
� une compréhension systémique des interactions entre les infrastructures ou les différents espaces bâtis en milieu urbain existant ou en construction (bâtiments, réseaux de transport, espaces publics), les services associés, les usages et l’utilisation des ressources (eau, sol, air, matériaux, énergie) à différentes échelles territoriales ;
� des outils, solutions, processus innovants permettant de minimiser l’utilisation des ressources ;
� des connaissances et des innovations prenant en compte simultanément les enjeux sociétaux, techniques et économiques.
Nous étudierons plus particulièrement :
� La gestion renouvelée du cycle de l’eau en exploitant à la source les matériaux et l’énergie produite par les eaux usées.
� Une approche holistique de la qualité de l’air en reliant l’air extérieur, l’air intérieur et l’optimisation des ressources (performance énergétique des bâtiments, politique de transport et politique d’urbanisme).
� La performance énergétique des villes à différentes échelles du bâtiment et des équipements aux territoires.
� Les ressources alimentaires en milieu urbain envisagées du point de vue des conséquences énergétiques, environnementales et sanitaires des modes d’approvisionnement et de distribution.
� Des solutions techniques permettant de limiter ou d’optimiser l’utilisation de ressources dans les domaines de la construction et des infrastructures grâce à l’utilisation de matériaux recyclés ou bio-sourcés ou encore grâce à des assemblages innovants et multifonctionnels.
� De nouvelles techniques de construction, de rénovation et de maintenance.
� Des transports proposant de nouvelles pratiques et de nouveaux services aux acteurs locaux et aux usagers pour réduire la consommation d’énergie et préserver la santé des usagers.
Cette approche conduira, à moyen terme, à repenser les formes et l’organisation urbaine qui permettront la mise en place de nouvelles infrastructures et services associés plus performants et satisfaisants pour les ressources et la santé.
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La ville sûre et résilienteComprendre et gérer le “risque urbain”
Les territoires urbains présentent la particularité qu’y interfèrent de nombreux types de dangers ou aléas. Les risques peuvent être liés à des aléas naturels (séisme, inondation, canicule, tempêtes...), à l’exposition des citadins à des agents chimiques ou pathogènes (pollution urbaine, accidents industriels), à des phénomènes accidentels, à des crises économiques, migratoires ou sociales, à des attentats.
Nous voulons appréhender ces différents risques dans leurs interactions pour comprendre comment rendre les territoires urbains globalement plus résilients et ainsi plus sûrs pour leurs habitants :
� Décrire et analyser l’interdépendance des phénomènes et leurs prises en compte économique, sociale, ou environnementale.
� Proposer des outils de mesure et de modélisation permettant de produire, aux bonnes échelles (de l’infrastructure au territoire), une description géospatialisée et dynamique des risques en interaction (pics de chaleur/pollution/conséquences sur les réseaux de transport – inondation/dégradation d’ouvrages/pollution/atteinte des réseaux de communication – ségrégation sociale/risque sanitaire…).
� Proposer une organisation des territoires urbains adaptée (prévention, gestion de crise et post crise), à destination des acteurs opérationnels et des citoyens.
� Produire un ensemble de solutions techniques, organisationnelles ou méthodologiques innovantes pour réduire certains risques, améliorer les actions de prévention et surtout d’adaptation au «risque urbain». Ces solutions seront construites en adéquation avec les contextes socioéconomiques locaux.
Nous questionnerons notamment les réseaux de transports et de circulation des biens et des personnes et les réseaux de communication qui présentent la particularité d’être très vulnérables au regard de ces différents types de risques. Nous nous concentrerons aussi sur le monitoring urbain et la modélisation/simulation intégrant les facteurs sociaux, géographiques et économiques par une analyse des usages, des acteurs, des temporalités et des modes de gestion des différents risques.
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Nouvelle gare du Grand Paris Express Noisy-Champs© Société du Grand Paris - Jean-Marie Duthilleul, 2016
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La ville intelligente et connectéeÉtudier et développer la ville numérique et en faire un levier de performance sociale, environnementale et économique
Le développement de la production massive de données est en train de modifier radicalement lafabrique de la ville à travers le concept de smart city. L’enjeu majeur pour les 10 prochaines annéesest de produire des données et des services associés qui permettent de répondre aux enjeux d’une ville durable, résiliente, assurant la santé et le bien-être de ses habitants. Ce défi est donc transversal aux deux précédents.
Nous concentrerons nos activités de recherche sur :
� les réseaux de capteurs urbains (statiques ou embarqués) et actuateurs pour produire des données pertinentes aux bonnes échelles de temps et d’espace pour les questions relatives aux deux défis précédents (exposition environnementale, maintenance et exploitation des infrastructures, gestion de crise, suivi des usages) ;
� les méthodes de traitement de données innovantes (sémantisation des images, deep learning…) permettant de représenter les systèmes urbains dans toutes leurs dimensions (sociétales, sanitaires, techniques, architecturales, économiques, environnementales) et de piloter ses infrastructures et ses réseaux ;
� le développement de méthodes d’optimisation, d’analyse statistique de grandes masses de données ;
� la propriété, l’accès aux données urbaines et les modèles économiques associés ;
� la production de services.
Ces recherches permettront de produire les connaissances et les outils numériques et de modélisation pour optimiser le développement et la gestion des infrastructures et des réseaux et progresser dans la compréhension de la complexité urbaine. Elles permettront également la poursuite de travaux de modélisation/simulation de la ville à différentes échelles.
Le croisement des données gérées et produites par les chercheurs et des modèles associés sera organisé et pérennisé dans une infrastructure spécifique qui sera mise en place pour les communautés scientifiques du site. Elle contribuera à la production d’informations croisées et apportera des services d‘analyse et de production d’information innovants.
Notre ambition est de produire une « maquette numérique de ville sensible aux acteurs et aux relations sociales et économiques ». Elle couplera une visualisation 3D de la ville emboîtant les échelles et permettant la visualisation de simulation de scenarios complexes d’évolution, de choix de projets ou de nouvelles techniques de gestion et impacts associés aux usages.
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UNE DÉMARCHE SCIENTIFIQUE RENOUVELÉE
Pour obtenir des résultats à la hauteur de l’ambition du projet, la démarche de mise en œuvre du programme scientifique précédent repose sur quatre lignes de force.
Une interdisciplinarité innovante pour contribuer à la création de connaissances et méthodes en rupture
Nous voulons adopter une approche qui incite au dialogue entre les communautés scientifiques, sur le plan de leurs connaissances comme de leurs méthodologies, préalable indispensable pour relever de manière novatrice les défis de FUTURE.
Une attention particulière sera portée au croisement des sciences humaines et sociales avec les sciences de l’environnement et les sciences de la terre, les sciences des matériaux, la mécanique, les mathématiques, les sciences du numérique et l’architecture.
Nous mobiliserons nos forces non seulement pour développer l’interdisciplinarité, mais aussi pour une analyse critique et réflexive de notre propre démarche et de la réalité du travail interdisciplinaire.
Explorer les échelles : du laboratoire aux territoires
Ce croisement d’échelles contribuera à articuler et faciliter les interactions entre les recherches amont et les travaux développés sur des territoires qui permettent d’appréhender la complexité des systèmes urbains, des pratiques sociales et des changements d’échelle. Notre approche s’appuiera sur deux éléments principaux :
� S’extraire d’une approche séquentielle encore souvent développée (innovation technique réfléchie en amont– critique sociale – recalibration de l’innovation) pour aller vers une démarche intégrée prenant en compte toute la singularité des contextes locaux dans le processus même de production de connaissances et de solutions.
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� Mettre en place des territoires d’expérimentation permettant de traiter les questions d’usages, des nouveaux modèles économiques, de gouvernance, d’implication de l’ensemble de la chaîne des acteurs ou de mesure de la performance qui sont encore très rarement abordées concomitamment aux innovations technologiques.
Par ce principe, nous souhaitons élaborer des méthodes et des outils de recherche participative ouverts à la société civile. Nous travaillerons sur des territoires urbains très contrastés (pays occidentaux et pays émergents).
Constituer un réseau de plateformes expérimentales et de données de rang mondial
Cet ensemble unique sera partagé par l’ensemble de la communauté scientifique du site et ouvert à la communauté internationale. Il facilitera les interactions avec les acteurs économiques. Les plateformes seront organisées et gérées de façon mutualisée pour produire de la recherche, participer à la formation initiale et continue et aux activités de transfert et valorisation.
Ce réseau sera constitué de plateformes déjà existantes et de deux nouvelles plateformes financées en partie via les fonds I-SITE : une cyberinfrastructure intégrant des données produites par les chercheurs, les étudiants, les partenaires sur la ville à différentes échelles ; et une plateforme de construction numérique.
Co-innovation
Nous favoriserons la convergence entre les laboratoires du site et les acteurs opérationnels publics, comme privés, pour co-produire les connaissances indispensables à la conception et la production de la ville de demain.
Ces partenariats, inscrits dans la durée, seront fondés sur un travail collectif permanent de réflexion prospective et sur une programmation conjointe de travaux de recherche, formation et développement.
L’expérimentation commune sur des territoires ou des démonstrateurs pour tester la mise en société de nouveaux dispositifs innovants sera plus particulièrement développée.
Perspective Equipex Sense-City© Illimelgo Architecte
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UNE NOUVELLEUNIVERSITÉ POUR ATTEINDRE NOS OBJECTIFS
La complexité des défis urbains et le degréd’interdisciplinarité exigé requièrent la création d’unnouveau type d’université recouvrant et intensifiant un large champ de compétences. Ce nouvel établissementportera une stratégie à long terme, aussi bien sur les missionsde recherche, de formation, de soutien au développementéconomique et d’appui aux politiques publiques, qu’en termes departenariats et de ressources.
UNE UNIVERSITÉ CRÉÉE EN 2019
réunissant 5 institutions membres du consortium I-SITE :
Il s’agira du premier établissement issu de la réunion d’un organisme de recherche,d’une université et d’écoles d’ingénieurs et d’architecture. Encore dénommé « université », en raison de la référence internationale qui y est attachée, il s’agira d’un établissement d’un type tout à fait nouveau en France qui aura une triple caractéristique :
La couverture d’un large éventail de missions
■ la formation initiale et continue, avec une forte spécificité pour la formation par apprentissage ; ■ la recherche (aussi bien guidée par la seule curiosité qu’orientée par l’application), et l’innovation ; ■ l’expertise, l’appui aux politiques publiques et la normalisation.
L’exercice de compétences à une échelle nationale avecun site principal à la Cité Descartes et 5 autres en France
Lille/Valenciennes, Lyon/Bron, Marseille/Salon de Provence, Nantes,Versailles et des antennes en Seine-et-Marne.
Une forme institutionnelle originale et unique
à même de correspondre à ses spécificités, dans son organisation comme dans sa gouvernance.
Dès sa création cette nouvelle université portera l’I-SITE.
S’agissant des deux autres membres du consortium,l’IGN travaillera avec le nouvel établissement à fairede l’ENSG-Géomatique une composante partagée,tandis que l’École nationale des ponts et chausséess’associera à l’université par voie de convention.
CHIFFRES CLÉS 15 200 étudiants
8 000 étudiants en Licence
(dont 40 % en filière professionnelle ou en apprentissage)
6 700 étudiants en Master
(dont 37 % en filière professionnelle ou en apprentissage)
530 doctorants
1 250 personnels académiques
dont 490 chercheurs à temps complet
485 enseignants-chercheurs
275 enseignants
1 300 personnels
administratifs et techniques
Gymnase de la Haute Maison à la Cité Descartes © Epamarne / Architecte : JP Bonnemaison / Photographe : Eric MORENCY, 2008
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UNE GOUVERNANCE UNIQUE
Ce nouvel établissement maîtrisera tous les leviers nécessaires au déploiement de sa stratégie grâce à une gouvernance centrale et unique conduite par un conseil d’administration et un président. Il sera ainsi pilote :
En recherche :
Structuration, allocation des ressources, politique d’investissement, gestion des plateformes, développement des fonctions de soutien.
En formation :
Carte de la formation, développement de l’apprentissage et de la formation continue, politique des frais d’inscription, soutien à l’ingénierie pédagogique et à l’innovation, démarche qualité.
En gestion des ressources humaines :
Politique de recrutement et d’emploi, politique de mobilité, gestion des carrières, gestion administrative, développement des compétences.
Toutefois, les structures internes de formation et de recherche du futur établissement bénéficieront d’une autonomie importante dans les prises de décision et la mise en œuvre de leurs activités.
Pour conduire la stratégie de professionnalisation des étudiants au travers de l’apprentissage et la politique partenariale, l’Initiative contribuera à la mise en commun des ressources et des compétences présentes sur le site par la création d’un CFA unique.
Afin d’impliquer davantage les étudiants dans les réflexions et décisions, un Parlement étudiant sera créé. Présidé par un vice-président étudiant, le Parlement s’exprimera sur les sujets liés à la formation et sur toute autre problématique concernant les étudiants. Sa préfiguration sera accompagnée par une action spécifique de l’I-SITE.
L’exempLe de La Wageningen University and research
Les principales missions et l’organisation du nouvel établissement s’inspirent largement de la Wageningen University and Research (WUR), une université thématique et intensive en recherche ayant acquis une reconnaissance internationale de premier plan en moins de 20 ans.
La WUR est l’association d’une université et de centres de recherche autour de trois missions :
1. formation initiale et continue
2. recherche (allant de la recherche amont à la recherche appliquée)
3. expertise et normalisation
Cette association est aujourd’hui une institution attractive, renommée, en totale rupture avec sa trajectoire antérieure. La WUR est devenue une institution nationale et multisite avec un site principal à Wageningen et plusieurs implantations aux Pays-Bas.
Sa réussite est également le résultat de relations très étroites avec le monde socioéconomique se traduisant par un nombre important de partenariats, prenant appui sur un continuum formation – recherche – expertise.
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NOTRE PLAN D’ACTION
Ce plan en plusieurs volets articule axes stratégiques conduisant notre projet et actions de mise en œuvre opérationnelle, certaines inspirées de l’observation de réalisations remarquables d’institutions académiques de référence.
RECHERCHE
2 axes stratégiques
� Développer l’interdisciplinarité dans toutes les dimensions de la recherche pour assurer l’excellence du site sur la ville de demain. La recherche menée intégrera tout un continuum d’activités, de la recherche guidée par la curiosité jusqu’à la recherche orientée par l’application, grâce à une organisation adaptée et à une politique de mobilité interne forte.
� Attirer les meilleurs chercheurs et retenir les talents formés sur place. Le futur établissement mènera une politique RH ambitieuse avec d’importantes ressources dédiées pour recruter des profils excellents et soutenir les talents en leur offrant un environnement de travail très attractif.ur implication dans la formation.
3 actions clés
Programme “Excellence et Recherche Interdisciplinaire”
� Appel à projets « Tremplin » - programmes de recherche interdisciplinaire : lancés dans le but de produire de l’excellence en lien avec les trois défis scientifiques prioritaires. Les financements seront alloués à des coûts d’équipement et de fonctionnement ainsi qu’à des ressources humaines contractuelles (doctorants, post-docs, ingénieurs de recherche). L’objectif est de lancer 6 projets interdisciplinaires ambitieux pendant les quatre premières années du projet, en deux phases :
- Phase 1 « explorer » pour aider les équipes de recherche à construire des projets interdisciplinaires majeurs pendant 1 an.
- Phase 2 « croître » et « sécuriser » pour soutenir ces projets interdisciplinaires ambitieux jusqu’à la phase de valorisation/transfert sur plusieurs années (4 à 6 ans).
� Projets interdisciplinaires ne nécessitant pas de phase exploratoire avec un objectif de 3 projets simultanément sur 3 ans, avec un co-financement systématique (Labex, partenaires économiques public ou privé).
� Projets exploratoires de un à deux ans, visant à favoriser l’exploration de recherches à risque, pouvant déborder des domaines stratégiques prioritaires de l’Initiative.
Objectif : 4 projets par an.
En s’inspirant des pratiques en place au sein de la WUR entre les centres de recherche et l’université, le nouvel établissement améliorera la mobilité des chercheurs entre la recherche amont et la recherche appliquée, et favorisera leur implication dans la formation.
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En suivant les pratiques de grandes universités de rang mondial, par exemple la TU Delft, le nouvel établissement créera plusieurs projets interdisciplinaires. Ceux-ci suivront différentes phases de développement et leurs premiers résultats serviront à la création de programmes de master à vocation internationale.
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Programme “Infrastructure innovante de niveau international”
Le projet investira de manière stratégique dans un ensemble de dispositifs expérimentaux de niveau international. Des financements seront spécifiquement alloués à la création de plateformes de construction numérique et de modèles et de données sur la ville. L’Initiative pourra contribuer au financement de l’investissement pour une part minoritaire.
Funds for Excellence
� Recrutements d’excellence pour attirer des chercheurs de haut niveau (seniors) et de hauts potentiels (junior) en lien avec les domaines stratégiques prioritaires.
� Recrutement des futurs talents pour attirer les doctorants et post-doctorants de haut niveau.
� Accompagner les talents pour maintenir leur haut niveau de production scientifique et augmenter le nombre de lauréats aux bourses ERC et de membres de l’IUF, adapter les charges d’enseignement et soutenir la mobilité des chercheurs et de leurs équipes.
FORMATION
3 axes stratégiques
� Fournir une offre de formation d’excellence sur la ville de demain grâce à un échange original de compétences en ingénierie, en architecture et en urbanisme dans les programmes de formation existants et à venir et à d’autres croisements de compétences identifiés autour des trois défis. L’interdisciplinarité, l’internationalisation et le lien à la recherche seront les caractéristiques distinctives de ces programmes de formation sélectifs.
� Favoriser l’insertion professionnelle des étudiants et des doctorants aussi bien pour les formations professionnalisantes qu’académiques en apportant et valorisant des socles de compétences identifiés. Cet objectif sera notamment atteint grâce au déploiement du programme Réussite et excellence pour tous et à l’intensification d’une stratégie de partenariat avec les parties prenantes socioéconomiques, y compris en apprentissage avec la création d’un CFA unique.
� Soutenir l’innovation pédagogique. Ce sera une action clé de l’université cible basée sur les 2 Idefi du site au travers de la création d’un Centre d’innovation pédagogique et numérique, et du déploiement de dispositifs de soutien à l’investissement pédagogique.
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4 actions clés
Programme Réussite et excellence pour tous
Une politique de sélection par prérequis et de tutorat des étudiants sera mise en place dans le cadre de ce programme. Il permettra la mise en œuvre des systèmes de sélection par prérequis à tous les niveaux,
créera des formes légères de tutorat, implémentera des processus de soutien et/ou d’orientation, intégrera l’approche compétences et développera l’apprentissage.
Programme School of excellence
Ce programme vise à créer des cours sélectifs d’excellence aux niveaux licence, master et doctorat en lien avec les
domaines stratégiques prioritaires de l’Initiative.
� Licence : création de trois nouveaux parcours sélectifs, issus d’une hybridation entre les
diplômes de licence traditionnels et les classes préparatoires.
�Master : à partir de septembre 2021, création de programmes de masters
interdisciplinaires autofinancés, entièrement délivrés en anglais et fortement connectés à la recherche de pointe, avec des parcours de
formation personnalisés.
� Diplôme d’ingénieur : création de nouveaux programmes spécialisés, mise en place de cours en ligne (pour certains d’entre eux entièrement en anglais), intensification de la formation à la
recherche.
� Doctorat : développement d’un cadre de compétences au niveau doctoral.ratoire dès la licence.
Centre d’innovation pédagogique et numérique
Afin d’accélérer le processus de transformation pédagogique initié par les Idefi depuis 2012, un Centre d’Innovation Pédagogique et Numérique sera mis
en place avec la perspective de développer une compétence interne en soutien aux enseignants, l’attractivité, l’internationalisation des programmes de formation,
l’entrepreneuriat et le soutien aux cours sélectifs d’excellence.
Soutien à l’investissement pédagogique
Il s’agit d’une action en deux volets :
� Mise en place d’incitations pour impliquer les enseignants vacataires.
� Reconnaissance et soutien aux enseignants et enseignants-chercheurs les plus investis en matière d’innovation pédagogique.
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À l’instar de ce que pratique le MIT, le nouvel établissement favorisera l’implication des étudiants dans des projets de recherche en laboratoire dès la licence.
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VALORISATION ET PARTENARIATS
SOCIOÉCONOMIQUES
Le projet FUTURE sera une formidable occasion de renforcer les partenariats existants et de développer de nouveaux projets avec des entreprises, de la startup au grand groupe, comme avec les acteurs publics (collectivités territoriales, aménageurs territoriaux, acteurs du développement, etc.).
2 axes stratégiques
� Favoriser la recherche-action, l’expérimentation et l’entrepreneuriat. L’objectif est d’encourager le transfert sous toutes ses formes en valorisant les réalisations concrètes et en assurant une supervision étroite des projets. L’accent sera mis sur la recherche appliquée, les démonstrateurs et l’entrepreneuriat conduisant à des solutions innovantes. La mise en place d’un ensemble de dispositifs expérimentaux et de démonstrateurs contribuera fortement à cette approche.
� Renforcer les interactions entre les sphères académique et socioéconomique. Le projet ambitionne un haut niveau de coopération entre académiques, entreprises et acteurs publics par le moyen de la co-innovation portée par la co-programmation et le co-développement de projets de recherche et par des dispositifs de mobilité RH.
5 actions clés
Bureau des Partenariats Économiques
La création d’un guichet unique dédié aux entreprises (grands groupes, PME et TPE) fournira une intermédiation privilégiée pour les entreprises intéressées à construire un partenariat en recherche ou formation sur le site.
Maturation de projets
Continuité de la chaîne de valeurs allant de la recherche à la mise sur le marché : l’Initiative associera étroitement la SATT IdF-Innov, les pôles de compétitivité et ses partenaires pour assurer un soutien continu aux chercheurs et aux étudiants dans la valorisation des résultats de recherche potentiellement transférables, de même que pour préparer la pré-maturation et la maturation de projets. Elle aidera à la création de start-ups à travers des études économiques et un soutien à la recherche de financements.
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Pour animer la coopération partenariale entre ses partenaires académiques et socioéconomiques, la nouvelle université reprendra le principe du Dresden concept mis en place par la TU Dresden (Technische Universität) en organisant les partenariats selon une approche projet, y compris en ce qui concerne la gouvernance et le pilotage.
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Développement et renforcement de la culture entrepreneuriale
Par l’organisation de Hackathons sur des sujets proposés par des entreprises partenaires et des formations spécifiques pour des étudiants de Master, des doctorants et des chercheurs.
Démonstrateurs de la ville de demain : expérimentations territoriales
Des démonstrateurs ou des expérimentations à échelle réelle sur le territoire étroitement liés aux domaines stratégiques prioritaires seront mis en place via des financements privés et publics locaux et développés avec des partenaires régionaux, nationaux ou étrangers. Les financements de l’Initiative resteront minoritaires. Deux démonstrateurs sont déjà identifiés : la Cité Descartes et le Campus Saclay ; deux à trois territoires de démonstrateurs supplémentaires seront déterminés en France ou à l’étranger.
Dans l’esprit qui a amené à créer l’Equipex Sense-City, un dispositif complémentaire pour une expérimentation à échelle 1 :1 en environnement contrôlé sera construit. Il s’inspirera du « village expérimental » (constructions innovantes et de tests) en cours de déploiement à la TU Delft.
Carrières duales
L’objectif est d’implanter des formes de mobilité entre la nouvelle université et les acteurs économiques avec le cofinancement de 2 postes par an.
RELATIONS INTERNATIONALES
2 axes stratégiques
� Créer et animer un réseau européen sur les thématiques urbaines. Le site sera identifié comme Point d’Information National sur la ville et jouera un rôle de coordination des structures équivalentes à l’échelle européenne.
� Internationaliser la formation et la recherche. En formation, grâce à la création de programmes de masters internationaux et d’un Institut des Hautes Études sur la Ville ciblé sur un public international. En recherche, la création d’une Ligue internationale sur les villes durables offrira un cadre partenarial de haut niveau propice à la mise en place de projets stratégiques avec les 10 institutions internationales clés sur la ville de demain (TU Delft, Singapour, etc.).
3 actions clés
Outre plusieurs actions de formation et de recherche qui participent de l’internationalisation (voir notamment les actions 2, 3, 5, 6, 11), trois actions spécifiques sont prévues.
Ligue internationale sur les villes durables
Co-construction et coordination d’une Ligue internationale sur les villes durables : réseau international impliquant 10 institutions académiques de haut niveau avec un positionnement clair et systémique sur la ville de demain, soutenues par de grandes métropoles mondiales sur ce thème et disposant d’outils expérimentaux. La co-programmation de projets scientifiques avec ces partenaires permettra de mettre en place une coopération forte et effective.
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Notrepartenariat avec Eiffage : 15 millions d’euros sur 4 ans pour une nouvelle vision stratégique. Ce soutien majeur au projet FUTURE permettra le portage de programmes de recherche conjoints, la mise en place d’une mobilité bilatérale, le déploiement de plateformes et démonstrateurs ainsi que de nouvelles perspectives dans le domaine de la formation (apprentissage, stages, doctorat). À plus long terme, la création d’un laboratoire commun est envisagée.
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Un think tank « Système Urbain Durable », plateforme multipartite impliquant des acteurs académiques, industriels, publics, associatifs, des étudiants, la société civile, sera mis en place pour promouvoir l’échange d’informations sur les tendances et les défis de la ville de demain et leurs conséquences en termes de besoins de recherche et de formation.
Tête de réseau européen des Points d’Information Nationaux (PIN) sur la ville
Équivalent d’un Point de Contact National, le PIN sera créé autour de la thématique ville afin de diffuser de l’information, de sensibiliser les acteurs de la ville aux bonnes pratiques européennes et de peser dans les discussions stratégiques à l’échelle européenne. Le moment venu, la nouvelle université pourra assumer un rôle de coordination du réseau européen des PIN.
Institut des Hautes Études sur la Ville - IHEV
De calibre international, il fournira aux cadres supérieurs (institutions publiques et locales, associations, ONG, entreprises) des formations continues sur les informations clés et les défis de la ville de demain. Les programmes seront conçus et gérés de manière conjointe avec PSL Research University et des partenaires académiques étrangers.
VIE ÉTUDIANTE, VIE DE CAMPUS
2 axes stratégiques
� Créer une identité institutionnelle et favoriser le sentiment d’appartenance. Cela implique la création d’une communauté de site unique et engagée partageant une marque commune, mais également celle de services à la communauté de haut niveau et d’actions spécifiques favorisant l’intégration des nouveaux arrivants.
� Constuire une attractivité fondée sur la créativité, l’innovation et le développement durable.
2 actions clés
Welcome Office
Un guichet d’accueil sera créé pour faciliter l’intégration des nouveaux arrivants (étudiants, doctorants, post-doctorants et personnels) au sein de l’établissement.
Campus Descartes innovant
L’émergence d’une identité forte au sein de la nouvelle université et l’amélioration de la visibilité internationale du campus seront facilitées par :
� une offre de services intégrée (carte professionnelle et d’étudiant unique, université virtuelle) ;
� un campus innovant en termes d’expérimentation et de pratiques, encourageant les initiatives étudiantes, vitrine de son excellence et de son ouverture.
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LE DÉVELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES AU CŒUR DES ACTIONS
Considérée comme un levier essentiel de l’excellence, la politique de ressources humaines concentre un peu plus du tiers des financements I-SITE. Cette politique, transverse à l’ensemble des axes stratégiques et des actions, repose sur des moyens répartis comme suit :
25% sont dédiés au développement de l’emploi scientifique et aux mesures d’accompagnement des équipes scientifiques afin d’attirer et garder les talents. L’effet levier au centre de la politique de ressources humaines de l’Initiative réside dans l’amélioration de l’environnement de travail. Cela passe principalement par la mise à disposition d’infrastructures de niveau mondial, d’emplois de docteurs et de doctorants, de services, d’un budget de fonctionnement, ainsi que par l’aménagement des obligations d’enseignement :
� Recrutement de chercheurs de haut niveau juniors et seniors, en particulier de niveau international (Action 3)
� Mesures de soutien aux talents (Action 3)
- Renforcement de l’appui existant à la préparation de projets de candidatures aux ERC et incitations à postuler aux appels à candidatures de l’ANR dédiés aux bourses « starting grants » et « consolidated grants » ayant obtenues un A ou un B
� Mesures de soutien à l’investissement pédagogique (Action 7)
- Financement de décharges de service d’enseignement et de coûts de fonctionnement pour apporter un meilleur environnement de travail aux enseignants investis dans le développement d’un projet d’innovation pédagogique
� Mesures de soutien à la mobilité (Actions 3, 7, 12, 13)
- Mobilité entre les personnels académiques de l’université cible et les acteurs économiques
- Mobilité entre les membres du consortium pour leurs personnels académiques entre recherche amont, recherche appliquée et transfert
- Mobilité pour les chercheurs du consortium entre les activités de recherche et de formation, facilitée par le développement des opportunités d’accueil des étudiants sur chaque site où l’université est implantée
� Renforcement du vivier de doctorants et de talents prometteurs (Actions 1 ,3 ,5 ,13)
- Recrutement d’étudiants en master et en doctorat de haut niveau
- Augmentation du nombre total de contrats doctoraux d’environ 60 par an
- Constitution de cohortes doctorales au sein du programme « Tremplin » ou des projets interdisciplinaires de l’Initiative
� Renforcement du soutien au développement de plateformes (Action 2)
9 % des moyens sont alloués au développement des fonctions de soutien
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LE PILOTAGE ET LA GOUVERNANCE DU PROJET
LES PRINCIPES
L’I-SITE FUTURE est un projet stratégique ambitieux qui s’étendra sur 10 ans et conduira à la création d’un nouvel établissement. Le projet est doté d’un capital non consommable de 280M€ incluant les dotations Idefi et Labex ainsi que la dotation spécifique I-SITE. Ce capital génère des intérêts annuels d’un montant de 9M€. Son ampleur et l’effet transformant qu’il induit nécessitent de repenser les modes de gouvernance, notamment en lien avec les différents acteurs du projet et d’intégrer dans son pilotage les meilleurs standards internationaux afin de garantir sa qualité dans la durée. Ainsi, Université Paris-Est et le nouvel établissement à partir de 2019, garantiront :
Des modes de gouvernance repensés
� Pour plus de souplesse, de transparence et d’efficacité.
� Pour une mise en œuvre, un suivi et une évaluation efficaces de l’opérationnalisation du projet.
� Pour une meilleure coordination des acteurs et des stratégies à l’échelle du territoire.
Une gouvernance partagée
Le Conseil d’administration d’Université Paris-Est puis du nouvel établissement est décisionnaire en matière de stratégie générale et de budget. Il est conseillé par un comité scientifique. Le projet bénéficie également des propositions et avis du Comité des partenaires du futur établissement, composé de l’ensemble des représentants des partenaires du projet.
Un projet piloté selon les meilleurs standards internationaux � Un Conseil consultatif composé d’experts internationaux reconnus dans leur domaine suivra le projet,
s’assurera de sa qualité et suggérera des pistes de développement.
� Une évaluation régulière des projets permettra de rendre compte du suivi des objectifs et des moyens fixés.
� Une gouvernance réactive permettra des prises de décision rapides en cas de difficulté.
ORGANISATION DE LA GOUVERNANCE DU PROJET
Prise de décision, mise en œuvre et suivi
Les décisions seront assurées par :
� le Conseil d’administration d’UPE et à partir de 2019, par le conseil de la nouvelle université ;
� un comité de pilotage, composé des directions et présidences des établissements du consortium ;
� un comité de coordination en charge de la mise en œuvre opérationnelle des actions du projet I-SITE, composé de la vice-présidente I-SITE, de la cheffe de projet et des responsables de groupes d’action.
Un regard externe sera assuré par le Conseil consultatif de l’Initiative composé de 9 personnalités académiques extérieures au site (dont la plupart internationales) et industrielles. Réuni une à deux fois par an, ce conseil a pour mission de rendre un avis annuellement sur les orientations scientifiques proposées par le comité de pilotage et d’évaluer les candidatures aux appels à projets internes.
Quant à la gestion, la mise en œuvre et le suivi du projet, une équipe travaillant de concert avec les services des établissement assurent ces missions sous la direction d’une cheffe de projet placée sous la responsabilité politique de la vice-présidente I-SITE.
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CONSEIL D’ADMINISTRATION
COMITÉ DES PARTENAIRES
Industriels, collectivités, académiques
CONSEIL CONSULTATIF
RÉSEAU D’EXPERTS
ETUDIANTS
ENSEIGNANTS-CHERCHEURS
PARTENAIRESPERSONNELS
ADMINISTRATIFS ET TECHNIQUES
CHERCHEURS
COMITÉ DE COORDINATION I-SITE
EQUIPE OPÉRATIONNELLE I-SITE
Communauté et partenaires
GOUVERNANCE
I-SITE
COMITÉ DE PILOTAGE I-SITE
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BUDGET DE L’INITIATIVE SUR 4 ANS
État : intérêts du capital de 280 M€
Partenaires socio-économiques
Apport des établissements membres du consortium
Partenaires académiques : universités et centres de recherche
Autres types d’apports
36M€
66M€
30M€
5M€
CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES :
Couverture et dos : Epamarne,E.Morency/Fotolia,B.Stroujko,blvdone,zhu difeng,Beboy p.6 : Fotolia,S.Novikov - p.9 : Epamarne,E.Morency - p.10 : ENPC - p.13 : Fotolia,B.Stroujko
p.14: Société du Grand Paris - JM Duthilleul - p.15 : Fotolia, Sashkin pp.16-17 : Illimelgo Architecte - p.18 : Epamarne,E.Morency - p.19 : Joris Schaap
p.22 : ENPC, F.Apesteguy - p.23 : Georg-Schumann-Bau - p.25 : Epamarne,E.Morencyp.27 : Fotolia,Rawpixel.com - p.30 : Epamarne,E.Morency
Université Paris-Est
Juin 2017
Conception graphique :
service communication Université Paris-Est
Impression : Le Réveil de la Marne
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41%
10%
17%
8%3%
Gouvernance
Recherche
Formation
Valorisation
International
Vie étudiante
Vue aérienne Cité Descartes© Epamarne / Photographe : Eric MORENCY, 2008
30
167M€
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INDEX DES ACRONYMES
#3EF : Entrepreneuriat étudiant dans l’Est francilien
5G : Cinquième génération
AANR : Agence Nationale de la Recherche
CCerema : Centre d’études et d’expertise sur les risques,
l’environnement, la mobilité et l’aménagement
CFA : Centre de formation d’apprentis
CGEDD : Conseil général de l’environnement et du
développement durable
Cirad : Centre de coopération internationale en recherche
agronomique pour le développement
CNRS : Centre national de la recherche scientifique
Comue : Communauté d’universités et établissements
DDARES : Direction de l’animation de la recherche, des études
et des statistiques
EEav&t : École d’architecture de la ville & des territoires à
Marne-la-Vallée
EIVP : École d’Ingénieurs de la Ville de Paris
ENPC : École nationale des ponts et chaussées
ENSG : École nationale des sciences géographiques
EPA : Établissement public à caractère administratif
EPSCP : Établissement public à caractère scientifique, culturel
et professionnel
EPST : Établissement public à caractère scientifique et
technologique
Equipex : Équipement d’excellence
ERC : European Research Council (Conseil européen de la
recherche)
ESIEE Paris : École supérieure d’ingénieurs en
électrotechnique et électronique de Paris
FFabLab : Fabrication Laboratory (Laboratoire de fabrication)
FUTURE : French UniversiTy on Urban Research and
Education
IIDEA : Individualisation des parcours – Diversification des
publics – Évaluation transdisciplinaire – Accompagnement
renforcé
Idefi : Initiative d’excellence en formations innovantes
Ifsttar : Institut français des sciences et technologies des
transports, de l’aménagement et des réseaux
IGN : Institut national de l’information géographique et forestière
IHEV : Institut des hautes études sur la ville
Inra : Institut national de la recherche agronomique
I-SITE : Initiative Science-Innovation-Territoires-Économie
ITE : Institut pour la transition énergétique
IUF : Institut universitaire de France
LLabex : Laboratoire d’excellence
MMIT : Massachusetts Institute of Technology
MMCD : Modélisation & Expérimentation pour la Construction
Durable
MSCA : Marie Skłodowska-Curie actions
OODD : Objectif de développement durable
ONG : Organisation non gouvernementale
PPÉPITE : Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et
l’entrepreneuriat
PIA : Programme d’Investissements d’Avenir
PIB : Produit intérieur brut
PIN : Point d’information national
PME : Petite et moyenne entreprise
PNUD : Programme des Nations unies pour le développement
PSL : Paris Sciences et Lettres
RRER : Réseau express régional
RH : Ressources humaines
SSATT : Société d’accélération de transfert des technologies
SITES : Sciences, Innovation et Techniques en Société
TTPE : Très petite entreprise
TU Delft : Technische Universiteit Delft (Université de
technologie de Delft)
TU Dresden : Technische Universität Dresden (Université
technique de Dresde)
UUPE : Université Paris-Est
UPEC : Université Paris-Est Créteil Val de Marne
UPEM : Université Paris-Est Marne-La-Vallée
WWUR : Wageningen University and Research (Université de
Wageningue)
International
Vie étudiante
Un projet porté par :
Uni
vers
ité P
aris
-Est
- ju
in 2
017
www.future-isite.fr
6-8, avenue Blaise-PascalChamps-sur-Marne, 77455 Marne-la-ValléeTéléphone : 01 64 15 32 91Contact : [email protected]
