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L3S6- SEG – MASS- r.foudi Cours d’histoire de la pensée économique – 2018-19 - Page 1 sur 12
r.foudi
ANNEE UNIVERSITAIRE 2018-2019
INSTITUT DE SCIENCES ECONOMIQUES ET DU MANAGEMENT
Université de LILLE 1
LICENCE L3
SEMESTRE S6
HISTOIRE DE LA PENSEE ECONOMIQUE II
≈
SEANCE 1 :
Présentation de l’enseignement
- Introduction générale au cours (en ligne : P.1 à 26)
– Chapitre Introductif : Sir William Petty (en ligne : P.1 à 12)
≈
Présentation de l’enseignement
Plan détaillé du cours
Le cours oral
Les supports de cours
Bibliographie
Contrôle des connaissances et annales d’examen
Introduction générale au cours
Plan de L’introduction générale au cours
Documents de la séance 1 : Introduction générale
Chapitre Introductif : Sir William PETTY : (Romsey 1623 – Londres 1687)
Plan du Chapitre dans le cours en ligne
Documents pour la présentation orale du chapitre
♦
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Histoire de la pensée économique : plan détaillé du cours
♦
Les chapitres
Introduction générale au cours Qu’est ce que connaître en HPE ? Chapitre Introductif : Sir William Petty (Romsey 1623 - Londres 1687)
Première partie – Section 1 : La construction mercantiliste du libéralisme économique
Introduction Chapitre 1 : Adam Smith (1776), « Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations » - Livre IV - : « Des systèmes d’économie politique ». Chapitre 2 : Les fondements mercantilistes du libéralisme économique.
Chapitre 3 : Sir James Steuart (Edimbourg 1712-Lancashire 1780) : La dysharmonie libérale des intérêts. Chapitre 4 : Monnaie, banque et finance dans l’Angleterre du XIXe siècle -Henri
THORNTON, David RICARDO, Thomas TOOKE, John FULLARTON, Karl MARX-
Première partie – Section 2 : "Das Kapital" ou la critique de l'économie politique Introduction
Chapitre 1 : Jacob Vanderlint : « Money answers all things » - 1734 Chapitre 1bis : La nécessité d'une "science du possible" - 20 ans après : David Hume
Chapitre 2 : L’œuvre de Marx considérée dans sa généralité Chapitre 3 : Le mode capitaliste de production Chapitre 4 : Contradictions et crises du capitalisme
Seconde partie : La « Révolution marginaliste » de 1870-71
Introduction : Une révolution épistémologique et méthodologique Chapitre 5 : Antoine Augustin Cournot : l’économie mathématique comme science
Chapitre 6 : L’économie politique et sociale de Walras Chapitre 7 : Valeur utilité, travail et Capital, intérêt : Jevons, Menger,
Böhm- Bawerk et Fisher Chapitre 8 : Classement des préférences et critères d’optimalité sociale : F.Y Edgeworth - V. Pareto
Chapitre 9 : Filiations « néo-classiques » et renouveau théorique
Troisième partie : CAMBRIDGE U.K Chapitre 10 : Alfred Marshall et les « Principes d’économie politique » (« Economics »)-
1890 – Chapitre 11 : Le « Néo-ricardianisme » de Piero Sraffa
Chapitre 12 : La controverse cambridgienne Chapitre 13 : « Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie » : J.M Keynes et le triomphe de la macroéconomie - (1935)-
♦
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LE COURS ORAL La durée du cours est de 8 séances de 2h30. Il commence à 10h20 jusqu’à 12h50, et
ne comporte pas de pause. Un respect de ce volume horaire est indispensable pour couvrir le programme envisagé. La relation entre le cours publié en 18 Chapitres et le cours oral est la suivante. Le
cours en amphi ne peut couvrir tous les chapitres proposés. Il est donc consacré à l’étude de thèmes particuliers, puisés dans ces chapitres et présentés sous forme
synthétique. Les thèmes étudiés ce semestre sont donnés plus loin. Plusieurs facteurs interviennent dans ce choix, dont celui du rythme moyen tolérable. Il s’agit donc d’un choix « sous réserves ». La participation au cours est indispensable pour prendre des Notes de Cours.
Ces notes sont les seules connaissances exigées lors de l’épreuve d’examen.
Toutefois la qualité de la prestation écrite dépend de la compréhension de ces notes et de la capacité à les exposer. Aussi est il recommandé de les revoir et de les compléter en consultant les parties correspondantes du cours en ligne.
LES SUPPORTS DE COURS
Le site http://rfoudi.univ-lille1.fr Les deux onglets pour le cours
Horizontal : « DOCUMENTS DE TRAVAIL – HPE2-COURS » : Cours intégral en
18 Chapitres. Vertical : « INFORMATIONS HPE2-COURS » : suivi hebdomadaire du déroulement du cours.
Le suivi hebdomadaire permet à chacun, après consultation (en début de semaine) : de connaître l’état d’avancement du cours, de télécharger d’éventuels,
mais probables documents relatifs à la séance passée et/ou à la séance à venir. Il peut s’agir de documents pédagogiques (plan, schéma, citations, graphiques etc…) utilisés lors de la présentation orale du cours. Il est recommandé de se
munir de ces documents en amphi, pour éviter une prise de notes inutile, voire fastidieuse dans le cas de schémas ou graphiques. Chacun étant averti,
l’exposé oral adoptera le rythme qui doit être le sien. Le suivi hebdomadaire peut aussi concerner des problèmes organisationnels. Il ne remplace cependant pas les informations données par le
secrétariat.
BIBLIOGRAPHIE
Tous les manuels et ouvrages consacrés à l’HPE peuvent être utilisés par les
étudiants, de même que les nombreux sites Internet consacrés à la discipline, à condition qu’ils traitent de la période étudiée au S6. Le cours en ligne cite les manuels, ouvrages et articles, utilisés par chapitre.
Parmi les encyclopedies numériques conseillés et accessibles aux étudiants : WIKIPEDIA portail Economie (public) THE NEW PALGRAVE DICTIONARY OF ECONOMICS, Second Edition, 2008 (avec
abonnement, mais gratuit dans les ressources électroniques de l’Iliade).
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CONTROLE DES CONNAISSANCES et ANNALES d’EXAMENS
Une seule épreuve écrite à lieu lors de la première session d’examen de fin de semestre. Elle est traditionnellement composée de deux parties :
un QCM, suivi d’une dissertation en 1 page à réaliser parmi deux (parfois 3) sujets au choix. Ces deux parties ont le même coefficient. Le QCM est à réponses multiples, et comporte des points négatifs. Le barème
appliqué aux réponses fausses est décidé lors dela correction. Les questions ont toutes leur réponse dans les notes de cours.
Le QCM et la dissertation en une page doivent impérativement être réalisés dans le document préimprimé distribué lors de l’épreuve. Aucun texte
figurant sur la copie double d’examen (comportant les informations administratives) ne sera lu.
Le modèle, ainsi que les sujets proposés les années antérieures peuvent être consultés dans le 3eme onglet du site (vertical) : L’onglet « ANNALES – HPE2 – COURS » permet d’accéder aux sujets posés depuis
plusieurs années.
L’épreuve d’examen de première session est (habituellement) suivie d’un corrigé disponible en ligne. Ce corrigé permet à chacun de situer son niveau. La consultation des copies organisée par le Jury de la première session peut être
utile sous les deux conditions suivantes : -avoir consulté le corrigé pour poser une question précise
-devoir se présenter à la session de rattrapage La session de rattrapage donne lieu à une épreuve écrite sous la forme d’une
dissertation, à réaliser en une copie double (4 pages), sans préimprimé. Deux ou trois sujets au choix sont proposés. La consultation des copies est inutile. Le corrigé suffit pour s’autoévaluer.
Il est rappelé qu’à l’issue de chaque Jury (1ere et seconde session), seul le Jury a
compétence sur les notes. Aucune note n’est donc révisée par l’enseignant.
Fin de la présentation de l’enseignement
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Introduction générale
« qu’est ce que connaître en HPE » ? 1) Invention et généalogie 2) Histoire et épistémologie
Conclusion : Les synthèses du cours oral
Une courte introduction permet de résumer la problématique du cours disponible en ligne.
1) Invention et généalogie
Connaître en HPE, comme chacun sait, c’est avoir la capacité de dresser la « généalogie des
Ecoles » qui constituent la science économique. Un schéma sommaire des Ecoles (ou grands
courants) de la pensée économique est par exemple :
Connaître en HPE, c’est aussi interroger le problème de l’invention de la science économique.
Comme le montre Serge Latouche, le problème est double :
- la Science économique a été inventée, mais ses origines sont diverses selon le critère choisi (nature
du problème, méthodes…).
- l’économie comme invention doit pouvoir être caractérisée comme toute science par sa spécificité
dans le savoir humain général. Il s’agit d’une nécessité épistémologique. Elle requiert la définition
du sujet et de l’objet de cette connaissance d’une part, et de la relation du sujet à l’objet d’autre part.
Dès lors que la question de l’invention est posée sous cet angle, dit épistémologique, la généalogie
ne suffit plus. La datation ou périodisation historique en histoire de la pensée, prend une allure
particulière.
2) Epistémologie et histoire
La succession des Ecoles, simple synonyme de progrès, devient invention de sens, et de sens
propre à une époque, parce que l’Economie n’est pas une science de la nature. Elle ne peut être
autre chose qu’une science sociale inscrite dans un cadre historique.
Nous appuyons ce point de vue principalement sur les travaux historiques (XIXe) de Marx, Dilthey,
et contemporains (fin du XXe) Castoriadis et Habermas. On peut aussi l’exprimer dans le
vocabulaire moderne de Michel Foucault (qui distingue des « épistémé ») ou celui de Thomas S.
Kuhn (qui distingue des « paradigmes »). Epistémé et paradigmes étant d’autres dénominations de
« courants de pensée ».
a) La définition de l’Economie Politique comme science sociale et historique : Le matérialisme historique de
Marx
- D’une part Marx a largement contribué à la connaissance généalogique, étant à l’origine de la distinction
reconnue entre les Ecoles classique, physiocratique et mercantiliste. L’invention de l’économie politique a été une de ses préoccupations.
Comme on peut le lire par exemple dans la note V du chapitre XXV du Livre I du Capital : « A l’origine, l’économie politique a été cultivée par des philosophes comme Hobbes, Locke, Hume, par des gens d’affaires et des hommes d’état tels que Thomas Morus, Temple, Sully, de Witt, North, Law, Vanderlint, Cantillon, Franklin et, avec le plus grand succès, par des médecins comme Petty, Barbon, Mandeville, Quesnay, etc.….. «
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- D’autre part, (suivant les enseignements de logique et de philosophie d’Aristote et Hegel), il adopte avec la doctrine du matérialisme historique et dialectique, une conception de l’invention de l’économie politique. Cette conception est celle de l’unité entre la naissance de l’économie politique et l’émergence des rapports de production capitalistes. Sous sa forme scientifique la plus achevée, celle de Ricardo, l’Economie politique s’est, selon lui, constituée comme idéologie de la bourgeoisie, après avoir été celle de marchands.
b) Le refus de la thèse de l’invention,
Marx valorise cette thèse de l’invention contre le naturalisme des Classiques. Le naturalisme
consiste à assimiler les lois économiques à des des lois naturelles, en supposant l’a-historicité de
l’objet de l’économie politique. Cet objet est l’homme et la société supposés appartenir à la nature,
donc universels et donnés.
Ce naturalisme resurgira avec l’Ecole néo-classique sous la forme du behaviorisme. L’universalité
supposée est cette fois celle de la psychologie humaine. Elle devient le fondement d’une science de
l’utilité et de la rareté, ou plus généralement celle du comportement rationnel.
D’un côté Robinson Crusoë, de l’autre,l’ »homo oeconomicus ».
Le défaut de ces deux approches est d’objectiver les rapports humains actuels ou immédiats en les
supposant acquis ou « objectifs ».Marx a pu dire de ces comportements humains qu’ils sont
« réifiés » ou transformés en chose. L’économie politique ne peut alors être concue comme une
science sociale et historique, puisque son histoire est niée. Les problèmes dont elle traite ne peuvent
être ceux du monde vécu.
c) Le refus de l’économicisme et des lois de l’histoire
A l’opposé on a pu faire valoir les limites de la thèse du matérialisme historique. Les critiques
émanent
- D’une part, de ’Ecole Néo-kantienne (de Dilthey à Weber et son « Ethique protestante ») - D’autre part des philosophes modernes qui ont réintroduit les dimensions de l’imaginaire (Castoriadis après
Freud) et de l’intérêt de la connaissance (Habermas après Kant).
Ces reconsidérations convergent vers la critique du dictat des lois de l’histoire, ou déterminsime
historique. Elles mettent en valeur le rôle des représentations, des idées, et de l’imagination, dans le
développement historique. Marx aurait nié l’histoire en supposant sa fin connue, car déterminée par
la contradiction principale entre le développement des forces productives et celui des rapports
sociaux de production. Or, l’histoire ne saurait avoir une fin, par définition.
Ces critiques constructives admettent cependant « l’ambiguïté » du discours de Marx, et n’excluent
pas la visée émancipatrice, ou désaliénante, de son contenu. Chaque société subsiste dans l’époque
historique qu’elle construit elle-même.
Conclusion : Les synthèses du cours oral
Le cours publié en ligne est essentiellement basé sur l’approche généalogique. Les fondements
épistémologique sont rappelés lorsqu’ils sont nécessaires.
Le Phénomène majeur dont nous partons est la naissance de l’économie politique avec le
Mercantilisme. Le libéralisme d’ A. Smith et de l’Ecole écossaise, parachève ce phénomène en 1774
(RDN).
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Contrairement à l’idée commune (celle de l’opposition), on développe la thèse d’une unité entre –
Economie Politique, Mercantilisme et Libéralisme-(XVIe-XVIIIe siècles).
La « Critique de l’économie politique » réalisée par Marx au XIXe siècle, dans le « Capital », est
présentée comme une réaction à ce phénomène historique. Et non une simple critique
« scientifique » de l’œuvre de Ricardo. La critique de l’économie politique est en effet celle du
capitalisme réel, obscurci par les classiques.
Après (et paralléllement à) Marx, les fondements épistémologiques de l’économie politique, sont
reconsidérés grâce aux progrès de la mathématique. A l’issue d’un long processus de maturation ,
Alfred Marshall, fondateur de l’Ecole de Cambridge, initie par une synthèse, la nouvelle Economie
Politique, devenue « Economics » (1890). Cette maturation fut l’œuvre de la Révolution
marginaliste, de ses précurseurs et de ses continuateurs immédiats.
Enfin, c’est à nouveau à Cambridge, que se déroule au début du XXe siècle la révolution
scientifique moderne sous l’égide de JM. Keynes. La « TGEIM » (1930) consacre le triomphe de
l’approche macroéconomique.
Le cours disponible en ligne couvre ces différentes périodes, soit plus de deux siècles d’histoire de
la pensée économique.
Les thèmes retenus (*) pour le cours oral, sont outre l’introduction générale :
Sir W. Petty et l’invention de l’économie politique
A. Smith et la critique du mercantilisme
Les fondements mercantilistes du libéralisme économique (absent du document distribué)
J. Vanderlint : Money answers all things
Sir James Steuart ou la dysharmonie libérale des intérêts
La controverse monétaire « anglaise » au XIXe siècle
La critique de l’Economie politique par Marx
La révolution marginaliste
Soit ;
Fin de l’introduction
(*) sous réserve de choix imposés par la gestion du temps disponible
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________________________________________________________________ Chapitre Introductif : Sir William PETTY : (Romsey 1623 – Londres 1687) Plan du Chapitre dans le cours en ligne
I- Vie et Oeuvre de Petty
II- La théorie de la valeur travail de Petty
III- La réforme monétaire : la banque foncière
IV- Monnaie, taux d’intérêt et rente
a) L’énoncé financier métalliste de la valeur et ses limites
b) L’explication démographique de la valeur et ses limites
V- Les autres apports de Petty par domaine
1- fiscalité
2- L’ « Arithmétique politique »
3- Trade, division du travail et productivité
4- Economie sociale
5- « vadere sicut vult » (ou « laisser faire ») : libre échange, richesse et
pouvoir
6- La théorie quantitative de la monnaie : le rôle de la vitesse de circulation
(V)
Conclusion : Après Petty
Bibliographie
Annexe 1- William PETTY : Extraits – La détermination de la valeur naturelle du sol
Annexe 2- Le facteur « travail » et sa valeur dans la comptabilité nationale de Petty
DOCUMENTS POUR LA PRESENTATION ORALE du chapitre introductif
I) Vie et Oeuvre de Petty
Sur l’histoire de l’Angleterre, lecture conseillée :
George Macaulay Trevelyan : "Histoire Sociale de L'Angleterre" - Editeur : Robert Laffont -1993
L’œuvre économique de Petty a été en quasi-totalité écrite dans la période 1662-1676 :
- Traité des taxes et contributions (ou « Treatise ») – 1662
- Essai d’arithmétique politique – vers 1676, publié en 1690
- Verbum sapienti – 1664, publié en 1691
- Political anatomy of Ireland – 1672, publié en 1691
- Quantulumcunque relatif à la monnaie – 1682, publié en 1695
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L’œuvre générale de Petty a été éditée en 1899: « The economic writings of Sir William Petty »,
Cambridge, par C.H. HULL.
II) La théorie de la valeur travail de Petty
Schéma : la théorie statique de la valeur travail et sa triple dynamique : DM, DP,DD
(monétaire, population, développement)
Commentaire :
Le commentaire est en deux parties
1) La théorie statique (se limite au cadre grisé (supérieur)).
a) Elle est énonçée de diffférentes manières par Petty, dont la citation de 1662 « Traîté des taxes et
contributions » :
« Tout devrait être évalué d’après deux dénominations naturelles qui sont : la terre
et le travail. Par exemple nous devrions dire qu’un vaisseau ou un vêtement valent
telle mesure de terre ou telle mesure de travail, attendu que vaisseaux et vêtements
sont des produits des terres et du travail humain dépensé ».
b) Elle est une expression du naturalisme
2) Ce noyau statique doit, pour être conforme aux apparences, être « dynamisé ».
Ou : « Le travail est le père et le principe actif de la richesse, de même que la terre en est la mère ».
Il s’agit donc d’une théorie de la richesse fondée sur 2 facteurs de production : W, et T. Mais, il inclut le Capital K (capital fixe)
qu’il réduit comme Ricardo à du « travail passé ».
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Les trois facteurs retenus par Petty sont dénommés : DM, DP et DD. Ils forment le reste du schéma. (la suite : voirs cours oral…)
III) La banque foncière
Bref historique de l’évolution de la législation anglaise sur l’intérêt
Source
De la prohibition théologique de l’interêt
aux thèses économiques sur la baisse du taux de l’intérêt
787 – Condamnation de l’intérêt par deux synodes
1216-1272 règne d’Henri III Plantagenêt : début de l’élaboration des lois canoniques (Théobald : Bishop de
Canterbury) contre l’usure
1364 sous Edward III (1327 –1377): Ordinatio contra usurarios dans la Cité de Londres,
1390 Autre acte de condamnation du prêt à intérêt
1487 Acte plus rigoureux, contre les astuces déviant l’interdiction, mais en vain
1495 Loi conventionnelle pour punir de l’usure. Cette loi sanctionne dans la pratique ce qu’elle prétend
condamner.
1595 sous Henry VIII : Légalisation du prêt à intérêt, dans la limite maximale de 10%.
1552 Reconnaissance par Elisabeth Iere de la légalité du prêt à intérêt dans la limite de 10% puis 8% (1624)
1651 baisse de la limite maximale à 6%
1668 Sir Josiah Child aborde le sujet
« New Discourse of Trade », sous le titre : « Some brief Observations concerning trade and interest of money ». Pour égaler en puissance la Hollande, l’Angleterre doit réduire le taux de l’intérêt à 4%
1682 Sir W Petty « Quantulumcunque relatif à la monnaie » condamne toute régulation du niveau de
l’intérêt. Child confond la cause et l’effet.
1691 John Locke reprend le point de vue de Petty, dans « Considerations… » ou « considérations sur
l’abaissement de l’intérêt et l’élévation de la valeur de la monnaie »
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Le scenario de Petty
Petty réalise en Irlande la première carte (ou Atlas) de géographie connue, à l’issue du recensement dénommé le « Down
survey » (1655-1656). Il établit en Irlande et en Angleterre, en copiant les hollandais, un recensement et un registre de la propriété
foncière.
IV) Monnaie, Taux d’intérêt et rente
IV) a) L’énoncé financier métalliste de la valeur et ses limites