High Performance Horses 2011/2012

HPH HIGH PERFORMANCEHORSESSCIENTIFIC NEWSSponsored by

THE ADAPTOGENIC SUPPLEMENT TESTED SEEMS TO IMPROVE THE EFFICIENCY OF MUSCULAR ENERGY PRODUCTION AND, CONSEQUENTLY, PERFORMANCEProfessor Pierre Lekeux

Suisse/Switzerland, 2010/2011

3

HPHHIGH PERFORMANCE HORSES SCIENTIFIC NEWS

sponsored by

Editeur: Pavesco AG – TWYDIL®

Elisabethenstrasse 54

CH-4010 Basel

Photographes: Trevor Jones, Worlington, Angleterre

Gilly Wheeler, Angleterre

Sabine Heüveldop, Allemagne

TEMPS DE POSE, Belgique

APRH, France

DOLLAR, France

Imprimerie: Offsetdruck Grauwiller Partner AG

CH-4410 Liestal

Copyright: Toute reproduction, même partielle,

n’est autorisée qu’avec l’accord

écrit préalable de TWYDIL® et uniquement

avec la mention «TWYDIL® HPH 10/11».

Les photos ne peuvent être reproduites

sans en avoir acquis préalablement

les droits auprès des photographes

qui en sont détenteurs.

4 _ HPH 2010/2011

14

LE MOT DU PRESIDENT 3

NOUVEAU DIRECTEUR GENERAL 4

L’EQUIPE DIRIGEANTE DE TWYDIL® 5

EVALUATION D’UN COMPLEMENT ADAPTOGENE

SUR LA PERFORMANCE ET SUR L’IMMUNITE

NON SPECIFIQUE CHEZ LES PUR-SANG 6

MIKE DE KOCK, LA SUCCESS STORY 14

LES ELECTROLYTES, UN MANAGEMENT AU QUOTIDIEN 18

ENDURANCE : 25 KM/H DE MOYENNE SUR 160 KM,

QUI DIT MIEUX ? 22

TWYDIL® : LE BILAN DE 45 ANNEES DE RECHERCHES 28

DU NEUF AU PAYS DES PREBIOTIQUES 41

LES COURSES DE DROMADAIRES DANS LE GOLFE 42

AUSTRALIE, LE POINT SUR LE VIRUS HENDRA 48

GERIATRIE EQUINE : REALITE D’AUJOURD’HUI,

ACTIVITE DE DEMAIN 54

EXPERIENCES PRATIQUES D’ENTRAINEMENT,

D’EXERCICE ET DE REHABILITATION DE CHEVAUX

DE SPORT AU SEIN DE GROUPES MULTI-GENERATIONNELS 58

LA GAMME DE PRODUITS TWYDIL® 60

6

18

22

54

HPH SOMMAIRE

5

LE MOT DU PRES IDENT

En dépit d’un franc suisse extrêmement fort, TWYDIL® a réalisé en 2010 une nouvelle

augmentation de plus de 10% de ses ventes dans le monde. Dans la plupart des pays nous

avons renforcé voire restructuré nos forces de vente, ce qui s’est traduit par un accrois-

sement de notre activité. Même au Japon, pourtant rudement éprouvé par le tsunami, les

affaires se sont développées avec une relation de plus en plus intense avec nos clients.

Toutefois, l’augmentation du chiffre d’affaires provient principalement de l’ouverture de nou-

veaux marchés tels que l’Australie, le Qatar, le Kuwait ou encore le Pakistan. En étroite rela-

tion avec les universités de haut niveau scientifique, nos recherches se sont encore intensifiées.

C’est ainsi que nous avons réalisé de nouvelles investigations pour justifier les effets bénéfi-

ques du TWYDIL® MUCOPROTECT sur les performances. « Les chevaux préservent mieux

leurs défenses immunitaires et leur bien-être et courent plus longtemps avant fatigue ».

Afin de mieux canaliser notre développement, nous nous félicitons d’avoir engagé au titre de

Directeur Général, le Dr. Vét. Roger Crozet, qui incarne un parfait équilibre entre la pratique

et la science. (Cfr. photo : le Dr. Vét. Roger Crozet à la droite du Président Valère Henry). Le

Contrôle Antidoping, de toute la gamme s’est encore renforcé en apportant avec rigueur les

informations relatives à certains délais d’attente.

Toute l’équipe TWYDIL® œuvre pour assumer son image de référence incontestée dans le

monde entier.

Valère Henry

Président

6 _ HPH 2010/2011

{NOUVEAU DIRECTEUR GENERALRoger Crozet est notre nouveau Directeur Général.

Né en 1954, il obtient son diplôme de docteur vétérinaire à Toulouse en 1977. Il part ensuite

à l’île de La Réunion comme volontaire à l’aide technique où il acquiert une expérience des

pathologies tropicales et des conditions d’adaptation des chevaux à des climats très chauds.

Il y passera trois années. Puis en quête de perfectionnement, il se tourne vers les USA où il

obtient un engagement comme «visiting instructor» à l’université de West-Lafayette (Indiana),

où, pendant trois ans encore, son temps se trouvera partagé entre la chaire de médecine et

chirurgie du cheval et la chaire d’histologie dans laquelle il participera comme assistant à dif-

férents travaux de recherche. Fort de cette formation complémentaire, il décide alors de mettre

ses connaissances en pratique avant de s’installer en clientèle en France. C’est Malte qui l’ac-

cueillera avec ses milliers de chevaux de course et de loisir, une clinique à créer et, comme

si les chevaux ne prenaient pas assez de temps , un second job comme conseiller commercial

pour l’agriculture à l’ambassade de France.

Enfin prêt, il s’installe seul à Cagnes-sur-Mer, reprend la clinique vétérinaire de l’hippodrome et,

au fil des ans, crée un groupe maintenant constitué de 9 consoeurs et confrères et équipé des tech-

nologies les plus récentes. Entre temps il a passé deux fois une année à Bahreïn comme vétérinaire

pour les chevaux de l’Emir, voyagé dans différents états du Golfe comme spécialiste équin et est

retourné aux USA pour obtenir un certificat en acupuncture et médecine chinoise chez le cheval.

Il a rejoint la société PAVESCO TWYDIL® le 1er janvier 2011.

7

{VALERE HENRY - PrésidentIngénieur agronome et du génie rural. A.I.GxMon job : anticiper sur les situations à venir, définir la stratégie de l’entreprise et veiller à son application.Mon cheval préféré : Croissant Royal qui a gagné plusieurs dizaines de Courses en Europe.Passions : le sud de la France et les montagnes suisses.Ma particularité : champion de Belgique de football en ligue I avec le Standard de Liège.

ROGER CROZET- Directeur GénéralDocteur Vétérinaire diplômé de Toulouse en 1977Mon job : chef d’orchestre quand il fait beau, tour de contrôle par gros temps, j’apporte l’expérience de plus de 30 ans en clientèle équine.Mon cheval préféré : Quidalium Pelo, la classe au box et sur la piste.Passion : la montagneMa particularité : ténacité empathique.

BARBARA BORER - Directeur Financier Diplôme fédéral de commerceMon job : budgétiser et gérer les dépenses et recettes de TWYDIL®.Mon cheval préféré : Bubi, le Franche Montagne de mon grand-père.Passions : Littérature et musiqueMa particularité : 25 ans d’intense activité chez TWYDIL®

SANDRA SCHUBIGER - Directeur de Production Diplôme fédéral de commerceMon job : gérer les productions avec efficacité.Mon cheval préféré : l’hippocampePassions : mountain bike, vélo, cinéma.Ma particularité : tenir l’équilibre entre TWYDIL® et ma famille.

PHILIPPE HENRY- Directeur des ventesLicencié en droitMon job : aller à la rencontre des clients et des distributeurs TWYDIL® partout dans le monde.Mon cheval préféré : Jolly Jumper Passions : voyages, ski, musique.Ma particularité : ancien chef d’édition et présentateur du journal télévisé belge.

BRIEUC DE MOFFARTS - Directeur Recherche et DéveloppementDocteur en science vétérinaire (DMV, Ms, PhD)Mon job : gérer les études scientifiques et veiller à ce que les formulations des produits TWYDIL® restent sans équivalent. Contrôle qualité des produits.Mon cheval préféré : RembrandtPassions: le dressage et les bonnes choses de la vie.Ma particularité : débordant d’énergie positive.

L’EQUIPE DIRIGEANTE DE TWYDIL®

Si TWYDIL® est aujourd’hui présent dans plus de 70 pays, voici l’équipe qui gère la célèbre marque suisse :

TWYDIL®STAFF

8 _ HPH 2010/2011

La réalisation d’un effort représente pour l’organisme le stress le plus important que des conditions normales et naturelles puis-sent provoquer. Chez le cheval de course,

l’effort s’accompagne d’une augmentation de la fréquence cardiaque (jusqu’à 240c/min), de la fréquence respiratoire (jusqu’à 120 r/min), de la température corporelle (jusqu’à 41°C dans les muscles), du taux de globules rouges et des leucocytes circulants (multiplié parfois par 2), de l’acide lactique dans les muscles et le sang (le pH peut être inférieur à 7,000), des sécré-tions hormonales, etc… En outre, des travaux récents ont montré que chez le cheval comme chez l’homme, ce stress lié à l’effort diminuait la qualité de la réponse immunitaire -donc des défenses contre les infections- dans les jours qui suivent la course («open window period»), favorisant dès lors le développement de mala-dies, notamment respiratoires, durant cette pé-riode délicate. L’entraînement, qui consiste en la répétition régulière de l’effort, vise à diminuer l’intensité du stress associé au tra-vail physique en adaptant et en améliorant les réponses physiologiques à cette sollicitation extrême. Outre l’entraînement, l’alimenta-tion et les compléments peuvent avoir des

TATIANA ART,

CLEMENCE MIGNOT,

CELINE MOLITOR,

BRIEUC DE MOFFARTS,

AUDREY FRAIPONT,

PIERRE LEKEUX

DEPARTEMENT

DES SCIENCES

FONCTIONNELLES,

CENTRE DE MEDECINE

DU SPORT, FMV, ULG,

BELGIQUE.

effets protecteurs contre le stress, effets dits «adaptogènes». Dans cette étude, un complé-ment contenant entre autres de la Vit C, des prébiotiques et des ginsengs a été testé pour ses effets possibles sur la performance spor-tive, sur le stress physique lié à l’effort et sur la résistance aux infections respiratoires.

PRESENTATION DE L’ETUDEL’étude reposait sur le suivi de chevaux réalisé d’une part au repos, et d’autre part au cours d’une épreuve d’effort à fatigue (Test) réalisée sur un tapis roulant, et cela avant et après 12 jours de complémentation orale. Huit pur-sang irlandais non entraînés (3 à 4 ans), en bonne santé à l’examen clinique ont été utilisés. Du-rant une période d’adaptation de 1 mois ces chevaux ont été débourrés et progressivement habitués au travail sur le tapis roulant. Ils ont été hébergés dans la même écurie et nourris de la même façon (2 litres de concentrés par jour et fourrage ad libitum) tout au long du proto-cole expérimental. Au cours de cette période, la VLA4 (vitesse de course à laquelle le seuil sanguin de 4 mmol/l de lactate est atteint) de chaque cheval a été évaluée lors d’un travail au tapis roulant.

EVALUATION D’UN COMPLEMENT ADAPTOGENE SUR LA PERFORMANCE ET SUR L’IMMUNITE NON SPECIFIQUE CHEZ LES PUR-SANGCETTE ETUDE A ETE FINANCEE PAR PAVESCO - TWYDIL®

XXXXX ADAPTOGENEETUDE

9

LES MESURES REALISEESLes mesures réalisées avaient différentes fi-nalités, à savoir (1) de mesurer la performan-ce, (2) d’évaluer le stress, et (3) de contrôler l’immunité. Elles ont été systématiquement réalisées sur les chevaux ayant reçu un pla-cebo et le complément actif. L’ensemble des personnes impliquées dans les manipulations des chevaux et le relevé des paramètres igno-raient le traitement reçu.Mesures au repos: Étude transcriptomique de 23 000 gènes leucocytaires par la technique des micro-damiers (voir encadré page 9).

Mesures pendant l’effort: les paramètres de médecine du sport directs (lactates, fréquence cardiaque, enzymes musculaires) et indirects (VLA4, V200) (pour plus d’info voir HPH 08-09 page 45-48), basés sur les mesures de fréquence cardiaque et de lactatémie ont été mesurés. Ces paramètres donnent une mesure objective de l’intensité de l’effort et du stress qu’il a induit sur un organisme donné.

Mesures avant et après effort• Hormonales: les variations plasmatiques

d’hormones du stress telles les bêta-endorphi-nes et le cortisol donnent également une idée de l’intensité du stress lié à l’effort. Il est par ailleurs intéressant de signaler que l’élévation du cortisol est l’un des facteurs qui induit une diminution de la réponse immunitaire.

• Variations de la réponse immunitaire des leu-cocytes pulmonaires (voir encadré page 12). Cette variation a été étudiée en évaluant la réponse des globules blancs, prélevés dans le liquide pulmonaire et placés dans un mi-

lieu de culture, à des simulations d’attaques virales ou bactériennes par adjonction de substances dont la nature se rapproche de celle de virus ou de bactéries.

LE TIMING DES MESURES ET PRELEVEMENTSDeux jours avant et un jour après les tests d’ef-fort, les chevaux ont été tranquillisés pour la réa-lisation d’un lavage broncho-alvéolaire (LBA), duquel ont été extraites les cellules blanches pour tester ex-vivo leur réponse immunitaire à des stimulations spécifiques. Ces tests ont été répétés avant et après chaque test d’effort, soit aux jours J1 -et J27- (évaluation de l’effet de l’effort), J10 -et J36- (évaluation de l’effet du complément) et J13 -et J39- (évaluation de l’ef-fet du complément sur l’effet de l’effort).

Au jour J0, du sang a été prélevé dans le but d’en isoler les cellules blanches pour l’étude transcriptomique. Ensuite, les che-vaux -équipés d’un matériel permettant de mesurer l’ECG en continu- ont réalisé un test au tapis roulant (test 1) qui consistait en un échauffement, un long palier de galop (3500m) à la vitesse de VLA4 (déterminée précédemment). Après 2 minutes de récu-pération, le cheval était remis au galop à VLA4 pour 1 minute, puis suivaient 3 pa-liers incrémentés de 1 m/sec d’une durée de 1 minute pour les deux premiers paliers et prolongé jusqu’à fatigue pour le dernier, c’est-à-dire jusqu’à ce que le cheval ne puisse plus tenir la vitesse malgré les en-couragements vigoureux d’un opérateur. Le «time to fatigue» (TTF) (soit le temps, en secondes, qu’a duré le dernier palier) a été noté pour chaque cheval.

TATIANA ART (DVM, PhD, Dipl ECEIM) Professeur de Physiologie de l’exercice musculaire de la Faculté de Médecine Vétérinaire, ULg, 2009.Responsable du Centre de Médecine du Sport de la Faculté de Médecine Vétérinaire.

10 _ HPH 2010/2011

Les chevaux ont été ensuite répartis au hasard en 2 groupes de 4 chevaux: un groupe traité et un groupe témoin. Dès le jour J1, le groupe traité a reçu le complément vitaminé (1 dose par jour) administré dans la ration durant une période de 12 jours tandis que le groupe té-moin a reçu un placebo. A J12, le test d’effort a été répété à l’identique du jour J0 (test 2) sur les 2 groupes.

Une période de 15 jours de wash-out a été ensuite respectée durant laquelle les chevaux ont été placés dans un paddock à l’extérieur.

Au jour J26, le test d’effort a été répété (test 3). Ensuite, la supplémentation (complément ou placebo) a été mise en œuvre en inversant les groupes. Après 12 jours, soit au jour J38, le test d’effort a été réalisé une dernière fois (test 4).

MATERIEL ET DESCRIPTION DES ANALYSESParamètres physiologiques pendant l’effortLa fréquence cardiaque a été enregistrée en continu grâce à un système Holter et la lactaté-mie du sang veineux grâce à un analyseur por-table. Des prises de sang ont été réalisées avant et 1 heure après l’effort pour doser le taux de globules rouges, les CK (enzymes musculaires) et les hormones du stress (bêta-endorphines et cortisol).

Lavages broncho-alvéolaires, cytologie et extraction des cellules blanchesLes lavages broncho-alvéolaires (LBA) ont été réalisés à l’aide d’un fibroscope et sous tranquillisation légère. Trois cent soixante millilitres de sérum physiologique étaient ins-tillés dans le poumon et récoltés. Le liquide ainsi obtenu était utilisé pour comptage des cellules et isolation de celles-ci par plusieurs centrifugations successives. Après isolation, les cellules étaient stimulées par des substan-ces simulant la présence de bactéries ou de vi-rus. Leur réponse était évaluée par «lecture» de leur ARNm (voir les graphiques).

Etude transcriptomique sur les cellules blan-ches sanguinesChez 4 chevaux, aux jours J0 - &J26- et aux jours J12 -&J38-, juste avant l’effort, 10 ml de sang ont été récoltés pour en extraire l’ARN.

RESULTATSEffet du complément sur l’aptitude à l’effort.L’ensemble des résultats obtenus au cours de l’étude d’effort confirme que la réalisation d’un effort important (ici jusqu’à fatigue) in-duit un stress physiologique important, com-me en témoignent entre autres les fréquences cardiaques, la lactatémie, l’élévation des hor-mones du stress, etc …

placebo

interferon reg F2 BP2

0

0,05

0,1

0,15

0,2

0,25

0,3

0,35 *

interferon a-b receptor2

0

0,05

0,1

0,15

0,2

0,25

0,3 *

lymphocytaire sanguin (Log2)Expression génique de marqueur

supplémebté

Interferon beta BAL

-45

-40

-35

-30

-25

-20

-15

-10

-5

0

placebo

*

supplémenté

Lamax (mmol/L)

6

10

14

18

22

250 350 450 550 650

Y = 4,34 + ,018 * X; R^2 = ,257 * TTF (s)

avant

4

8

12

16

20

200 400 600 800

Lamax (mmol/L)

TTF (s)Y = 6,777 + ,007 * X; R^2 = ,083

4

8

12

16

20

200 300 400 500 600

Y = -4,806 + ,042 * X; R^2 = ,796 * TTF (s)

Lamax (mmol/L)

placeboaprès

aprèscomplémentation

0

20

40

60

80

100

avantsupplémentation supplémentation

placebo

TTF/lactate (s.(mmol/L)-1)

*supplémenté

après

Interferon beta BAL

-45

-40

-35

-30

-25

-20

-15

-10

-5

0

placebo

*

supplémenté

placebo


0

0,05

0,1

0,15

0,2

0,25

0,3

0,35 *


0

0,05

0,1

0,15

0,2

0,25

0,3 *


supplémebté

placebo


0

0,05

0,1

0,15

0,2

0,25

0,3

0,35 *


0

0,05

0,1

0,15

0,2

0,25

0,3 *


supplémebté


➜ QU’EST-CE QUE LA TRANSCRIPTOMIQUE?

L’étude de la transcriptomique consiste à examiner, par des techniques de biologie moléculaire élaborées, si certaines parties du génome sont exprimées et traduites. Pour simplifier à l’extrême, le génome présent dans la cellule est une sorte de mode d’emploi permettant de construire et de faire fonctionner chaque organisme. Les ordres pour ces constructions et fonctionnements sont émis par le biais de l’ARNm, que l’on pourrait comparer à du courrier que le génome envoie dans la cellule pour induire la synthèse de protéines destinées à élaborer de nouveaux tissus, de nouvelles enzymes, des cytokines ou des hormones par exemple.

Lors d’une étude transcriptomique, on «intercepte» ce courrier (extraction de l’ARNm des cellules) et on le lit (transcription et PCR, ou lecture grâce à des micro-damiers), ce qui permet de détecter de façon précoce et fine des changements physiologiques induits par des variations de conditions (telles celles liées à l’effort, à l’entraînement, à l’alimentation, mais aussi à l’inflammation ou à l’infection), et ceci parfois bien avant que les manifestations fonctionnelles ou cliniques de ces adaptations ne soient visibles.

C’est pourquoi, il a été choisi de contrôler l’effet du complément par ce biais. Les variations d’expression génique ont été étudiées dans les leucocytes circulants, grâ-ce à une analyse transcriptomique réalisée sur micro-damiers homologues équins. (voir HPH 04-05, 46-49).

11

12 _ HPH 2010/2011

Le complément adaptogène tend à diminuer la production maximale de lactate alors qu’il maintient un TTF très élevé. Sur un plan sta-tistique, le rapport TTF/lactate change signi-ficativement: la relation qui existait au départ entre la production de lactate et le TTF (plus le TTF est long, plus la quantité de lactates produits est importante) se maintient chez les chevaux ayant reçu le placebo mais dis-parait chez les chevaux complémentés. Sur le plan hormonal, le cortisol plasmatique est augmenté suite à l’effort tandis que les bêta-endorphines restent stables. L’augmentation du TTF lors du second test s’accompagne d’une augmentation de secrétions des bêta-endorphines qui tendent dès lors à être corré-lées avec ce paramètre dans le groupe traité (p<0.06).

Effet du complément sur la diminution de réponse immunitaire innée en période post-effortL’effort induit une diminution de la réponse des cellules blanches pulmonaires face à une simulation d’attaque virale. Cela signifie que lorsque les cellules blanches sont stimulées par du polyIC (qui a la même forme qu’un double brin d’ARN viral), leur réponse, me-surée par l’expression génique de certaines cytokines pro-inflammatoires, est moins vi-goureuse 24 heures après l’effort. L’adminis-tration du complément adaptogène pendant 12 jours tend à modérer cette atténuation de réponse, comme le montre par exemple la sur-expression génique de l’interféron bêta, qui est maintenue 24 heures après effort chez les chevaux complémentés.

Effet du complément sur l’expression génique des globules blancs sanguinsLes résultats montrent que sur les nombreux gènes testés, les chevaux complémentés, comparés aux chevaux ayant reçu le placebo, ont présenté une sur-expression de certains gènes liés à l’immunité (renforcée) et de cer-tains gènes liés à la résistance au stress mé-tabolique.

CONCLUSIONSLe complément adaptogène utilisé dans cette étude semble avoir des effets protecteurs contre la chute d’immunité qui apparaît après un effort, et ce tant au niveau sanguin qu’au niveau pulmonaire. De même, il semble diminuer l’am-pleur de la production de lactates lors de l’effort intense, ayant par là les effets similaires à ceux de l’entraînement, à savoir favoriser le développement et l’utilisation des filières métaboliques aérobies.

,1

,12

,14

,16

,18

250 350 450 550 650

Y = ,122 + 7,992E-5 * X; R^2 = ,107

-endorphin ( g/ml)

TTF (s)

avant -endorphin ( g/ml)

,1,12,14,16,18

,2,22,24,26,28

,3

200 300 400 500 600 700 800

Y = ,08 + 2,606E-4 * X; R^2 = ,462 p=0.06 TTF (s)

après complémentation

B η

B η


➜ LA TECHNIQUE DES MICRO-DAMIERSComme décrit dans l’encadré précédent, il s’agit de quantifier l’expression de certains gènes. Lors de RT-PCR, on détecte la présence d’ARNm en ciblant les gènes que l’on suppose être sur-exprimés ou sous-exprimés. Dans la technique des microdamiers, on ana-lyse la réponse génique de l’ensemble du génome. L’inconvénient est que la réponse de 23.000 gènes doit être examinée et que l’analyse de ce screening complet est beaucoup plus lourde et ne peut se faire que grâce à des analyses statistiques sophistiquées. L’avantage est qu’aucune modification d’expression n’échappe à l’analyse.

13

14 _ HPH 2010/2011

1/ Comment expliqueriez-vous à un professionnel du cheval non scientifique ce que la présente étude apporte comme informations nouvelles ?Le complément adaptogène testé dans cette étude semble avoir un double effet bénéfique chez le cheval athlète. Premiè-rement, ce complément semble améliorer la capacité qu’a, un cheval stressé par la compétition, de se défendre vis-à-vis des nombreux agents pathogènes présents dans son système respiratoire. Deuxième-ment, ce complément semble améliorer l’efficacité de la production d’énergie au niveau des muscles, et donc la qualité de la performance.

2 / Pourquoi l’immunité est-elle si impor-tante chez le cheval de course et pour-quoi lors de ces études s’être focalisé sur le poumon en particulier?

➜ LES DIFFERENTES ETAPES DE L’ETUDE DE L’IMMU-NITE INNEE AU NIVEAU DES CELLULES BLANCHES DU SYSTEME RESPIRATOIRE PROFOND.

QUESTIONS AU PROFESSEUR PIERRE LEKEUXProfesseur de Physiologie de la Faculté Vétérinaire de Liège

Le cheval de course est doublement confronté aux maladies infectieuses (vira-les et bactériennes) qui s’attaquent priori-tairement à la principale voie d’entrée dans l’organisme, à savoir le système respiratoi-re. D’une part, le cheval de course voyage beaucoup et rencontre de nombreux autres chevaux, ce qui favorise la dissémination et donc la contagion des maladies infec-tieuses. D’autre part, le stress de l’entraîne-ment et de la compétition a un effet négatif sur son système immunitaire, à savoir sa capacité à se défendre lorsqu’il est agressé par un virus ou une bactérie. C’est ce qui explique que, malgré les vaccinations, les infections respiratoires sub-cliniques sont si fréquentes chez le cheval de course, avec leurs effets délétères sur la performance.

3/ De façon pratique, pourquoi peut-on dire que la complémentation mime en

quelque sorte l’effet de l’entraînement ?Le complément adaptogène ne remplace pas l’entraînement mais semble en favo-riser les effets bénéfiques, à savoir une meilleure utilisation de l’oxygène et donc une moindre production de lactate pour un effort donné. La performance et la récupé-ration post-effort devraient en théorie en être améliorées.

4/ En pratique, dans quelles disciplines et à quel moment recommanderiez-vous d’utiliser le complément alimentaire testé ?Ce genre de complément adaptogène de-vrait être indiqué chez des chevaux qui effectuent des efforts intenses et répétés, quelle que soit la discipline. Le moment le plus approprié devrait être la phase d’en-traînement intensif et la période de com-pétition.

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TWYDIL® MUCOPROTECT Des études scientifiques récentes ont montré que le travail intense affectait le système immunitaire des chevaux de courses particulièrement au niveau de l’appareil pulmonaire. Grâce à sa formulation sophistiquée à base notamment de vitamine C, prébiotiques, Ginseng panax, Glycyrrhiza glabra, et Hydrastis canadensis, le TWYDIL® MUCOPROTECT soutient le système de défense naturel de l’organisme. Un test standardisé sur tapis roulant mené à l’université (ULg) a montré que, comparés à eux-mêmes avant supplémentation, les chevaux ayant reçu du TWYDIL® MUCOPROTECT pendant 12 jours préservaient significativement mieux leur défense immunitaire et leur bien-être et couraient plus longtemps avant fatigue.

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16 _ HPH 2010/2011

2 000 VICTOIRES SUR 4 CONTINENTS !LES CONFIDENCES DE L’UN DES MEILLEURS ENTRAINEURS DU MONDE VICTORIEUX DE 83 GROUPES 1.

ENTRETIEN AVEC

PHILIPPE HENRY

HPH : Mike, au moment de cette interview vous êtes à Newmarket (UK). Comment désormais partagez-vous votre temps entre Dubaï, l’Afrique du Sud et l’Angleterre ? MDK : Je passe janvier, février et mars à Dubaï et me concentre sur le ‘Racing Carni-val’. Chaque jour cependant je suis en contact avec mon staff en Afrique du Sud. En mai et en juin je retourne à Johannesburg et je fais des al-lers-retours vers l’Angleterre lorsque j’y ai des chevaux comme c’est le cas pour l’instant.

HPH: Comment êtes-vous arrivé dans le milieu des courses ? MDK : Lorsque j’étais gamin en Afrique du Sud j’habitais à Newmarket (Alberton) à un jet de pierres de l’hippodrome. Mon pote de classe était David Ferraris (aujourd’hui entraîneur à succès à Hong Kong) dont le père dirigeait une écurie. C’est en traînant quotidiennement parmi les chevaux d’Ormond Ferraris que le virus m’est venu.

HPH : Vos parents n’étaient pas de ce milieu ? MDK : Non. Mon père travaillait dans l’indus-trie de l’or et ma mère prenait soin de nous à la maison.

HPH : Ensuite, c’est dans l’armée que vous avez poursuivi votre apprentissage des chevaux? MDK : Oui j’ai accompli mon service militaire en tant qu’instructeur dans l’unité équestre des forces de défense sud africaines qui préparaient les chevaux au combat.

HPH : De cette expérience avez-vous retiré quel-que chose pour votre carrière future ? MDK : J’y ai appris la monte de base mais rien que j’applique dans mon métier d’entraîneur.

HPH : Quels sont les principes qui vous guident dans votre métier d’entraîneur ? MDK : Je veux toujours apprendre et je suis ouvert. Je considère que je peux toujours faire plus dans tous les domaines ; que ce soit dans la

MIKE DE KOCK,

XXXXX MIKE DE KOCKENTRETIEN

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préparation physique, dans la nutrition, etc.Je suis toujours attentif à ce que me disent les gens qui réussissent dans leur domaine. Si j’ai fait des résultats un peu partout je le dois à tous ceux que j’ai écoutés et dont j’ai appris beau-coup. J’ai rassemblé toutes ces expériences et cela a marché. Il n’y a en tout cas pas une recette universelle qui fonctionne pour tous les chevaux. Chacun est différent et il faut s’y adapter.

HPH : Qu’avez-vous retenu de votre expérience aux Etats-Unis ? MDK: Sans aucun doute leurs méthodes d’en-traînement et d’alimentation. Moi qui venais d’Afrique du Sud, j’ai réalisé qu’ils étaient à un tout autre niveau que moi sur le plan de la nutrition.

HPH : Etes-vous toujours un grand utilisateur du tapis roulant ? MDK : Oui je l’utilise toujours beaucoup. Il m’apporte beaucoup d’informations notam-ment sur le plan cardiaque et sur les lactates. J’ai eu la chance que le Professeur Alan Davie m’enseigne comment utiliser le tapis roulant. Ma démarche consiste à toujours me tenir in-formé auprès de personnes bien plus qualifiées que moi.

HPH : Est-ce que vous soumettez vos chevaux à des bilans sanguins très réguliers ? MDK : Non je n’ai jamais été un grand fan des bilans sanguins. Je trouve que parfois ils indui-sent en erreur et vous conduisent à de mauvai-ses conclusions. Je n’y ai recours que lorsque manifestement le cheval a un problème.

HPH : Etes-vous un entraîneur dur avec les chevaux ? MDK : Pour être honnête je pense que tous les entraîneurs performants en tout cas en Europe et en Afrique du Sud sont exigeants avec leurs chevaux.

HPH : Vous avez été un grand promoteur des chevaux sud africains. Que diriez-vous d’eux ? MDK : Nous produisons des chevaux résis-tants, qui peuvent courir souvent.Pourtant à ce jour, nous n’avons pas réussi à implanter nos chevaux internationale-ment hormis peut-être à Dubaï. Il y a de gros investissements pour l’heure en Afrique du

Sud dans le secteur et ce sera là le défi à rele-ver. Le potentiel de notre élevage est réel mais il faut d’abord que l’on dispose une fois pour toutes de protocoles fixes pour les voyages des chevaux sud africains. Alors seulement, on pourra tenter de se mêler à la cour des grands dans l’élevage.

HPH : Vous déplorez les règles de quarantaine que vous jugez excessives et injustes à l’égard des chevaux sud africains. Pourquoi ?MDK : Je suis frustré parce que je connais le potentiel de nos chevaux. Ce qui me fâche c’est qu’il est prouvé que du-rant les mois d’hiver, de juin à novembre, le virus de la maladie du cheval africain (African Horse Sickness) est totalement inactif. Durant cette période nous laisser exporter normale-ment nos chevaux ne représenterait aucun ris-que pour qui que ce soit. Les restrictions et les règles de quarantaine – pas seulement à l’égard de l’Afrique du Sud- sont ce qu’il y a de plus frustrant pour les entraîneurs. Vous entraînez des champions super bien portants que vous ne pouvez pas courir à l’étranger pour des motifs qui vous échappent.

HPH : Est-il exact que pour envoyer un cheval d’Afrique du Sud à Dubaï, cela vous prend actuellement à peu près 150 jours ? MDK : Pour l’instant, oui.

HPH : Dans ces conditions, qu’avez-vous dé-cidé pour votre championne IGUGU ? L’enver-rez-vous au Racing Carnival de Dubaï ?MDK : J’aurais dû la stopper dès août pour qu’elle entame son périple en transitant par l’ïle Maurice puis par l’Europe avant d’arriver à Dubai… 5 mois plus tard ! J’ai donc renoncé à envoyer des chevaux d’Afrique du Sud. C’est très décevant de ne pouvoir envoyer un cham-pion de 3 ans, élu meilleur cheval sud africain

18 _ HPH 2010/2011

se mesurer aux chevaux présents à Dubaï. J’es-père vraiment que l’on va très vite sortir de cette situation et que les mouvements pourront à nouveau s’opérer normalement. J’ai bon es-poir que cela évolue dans les 6 à 12 mois qui viennent mais pour l’heure c’est foutu pour le prochain Racing Carnival.

HPH : Considérez-vous toujours qu’HORSE CHESTNUT a été le cheval clé de votre carrière ? MDK : Aucun doute à ce sujet. Pas seulement le cheval clé mais tout simplement le meilleur cheval qu’il m’ait été donné d’entraîner.

HPH : Suite à sa blessure survenue aux Etats-Unis, on ne connaîtra jamais les limites de ce cheval ? MDK : Exactement. C’était un super crack.

HPH : Il s’est blessé aux Etats-Unis juste avant de partir courir la ‘Dubai World Cup’. MDK : Oui et je peux vous dire que si Horse Chestnut avait été là, il aurait donné du fil à retordre à Dubai Millenium, vainqueur cette année là. C’aurait été une fantastique course en tout cas !

HPH : Que vous inspirent les grands noms tels qu’Aidan O’Brien ? MDK : Voilà un gars qui gagne partout sur la scène internationale. Il doit faire face à une ter-rible pression et il réussit à promouvoir l’image de Coolmore partout dans le monde. Quand on dit que je suis exigeant avec les chevaux, voilà un gaillard qui à mon avis l’est aussi et voyez ses résultats…

HPH : André Fabre ? MDK : Je le connais peu. Je sais qu’il est le Maître incontesté en France mais ne le connais qu’à travers ce que je lis à son sujet.

HPH : Michael Stoute ?MDK : Je l’admire beaucoup. Voilà un gars qui n’a pas son pareil pour préparer un cheval pour le grand jour. Et Henry Cecil est un autre de

ces entraîneurs qui tirent toujours le meilleur du cheval dont ils disposent.

HPH : Pour devenir une légende comme ceux-là ne devez-vous pas à présent gagner des grands classiques en Europe ? MDK : Il faut avoir les chevaux pour cela. Dans ma situation actuelle et ma localisation dans l’hémisphère sud c’est impossible pour moi de viser de tels objectifs. Il faudrait que je m’éta-blisse en Europe et pour être honnête je n’y tiens pas. J’aime l’Afrique du Sud et m’y sens bien. J’apprécie mon approche actuelle consistant à courir des épreuves rémunératrices à Dubaï, mais aussi à Hong Kong, Singapour, Afrique du Sud ainsi que des courses choisies en Europe. Je trouve aussi que je deviens trop vieux pour songer à m’établir en Europe (rires).

HPH : Où achetez-vous la plupart de vos che-vaux ?MDK : En Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande, Australie et Argentine. J’observe que les che-vaux qui vont bien sur le ‘turf’ vont bien aussi sur la nouvelle piste ‘all weather’ de Dubaï.

HPH : Pouvez-vous nous dire quelques mots de votre principal propriétaire Sheikh Mohammed bin Khalifa Al Makhtoum ? MDK : Je suis très chanceux que ma route ait croisé la sienne ! Le Sheikh est un homme d’une grande humilité. Il aime les courses mais surtout les chevaux.

HPH : Vous n’êtes pas trop sous pression ?MDK : Non. Ce qu’il est important de com-prendre c’est que le Sheikh aime Dubaï ; dès lors, durant le Racing Carnival il faut évidem-ment que les chevaux répondent présents. C’est tout ce qu’il y a de plus normal.

HPH : Vous avez déjà suggéré que Dubaï devrait proposer des courses de top niveau durant plus de 3 mois ?MDK : Je pense que si telle est la volonté de Sheikh Mohammed bin Rashid tout est pos-

Horse Chestnut, de loin le meilleur cheval que j’ai entraîné. Sheikh Mohammed bin Khalifa Al Makhtoum est un homme d’une grande humilité qui aime les chevaux.

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sible et Dubaï pourrait alors devenir le centre mondial des courses.

HPH : Quelle est la course qui manque à votre palmarès que vous aimeriez gagner ?MDK : Oh mon Dieu ? Je dirai la Dubai World Cup. Ou alors un ‘classique’ américain ou le Derby anglais.

HPH : Vous avez apprécié votre court séjour en Australie ?MDK : Ce que j’aime en Australie c’est l’in-croyable enthousiasme de la foule comme lors de la ‘Melbourne Cup’. On y retrouve une ambiance incomparable avec un public connaisseur et amoureux des chevaux, un peu comme en Angleterre. Enfin, grâce au mélange de sangs européen et australien, ils produisent des chevaux de top niveau. C’est ce brassage qu’il nous faudrait en Afrique du Sud. Je trouve qu’ils font bien les choses en Australie et que c’est un exemple à suivre.

HPH : Vous jouez toujours au golf ? MDK : Oui j’essaye de jouer deux fois par se-maine. C’est le golf qui me permet d’évacuer toute la pression. Quand je suis sur les greens, j’oublie tout.

HPH : Votre handicap ? MDK : 5

HPH : Que vous manque-t-il pour être scratch ? MDK : Du temps (rires).

HPH : Le rêve que vous n’avez pas encore ac-compli dans votre vie ? Vous savez je ne suis pas un rêveur. Je suis plu-tôt un homme réaliste. Ma famille me comble et c’est ce qui me tient le plus à cœur. En de-hors de cela mon rêve serait d’avoir l’opportu-nité de parcourir notre ‘Terre’ plus encore que je n’ai eu l’occasion de le faire et bien sûr aussi de découvrir quelques autres parcours de golf (rires).

Victory Moon, vainqueur du 2003 UAE DerbyMon épouse Diane et la famille sont ce qui compte le plus à mes yeux.

MIKE DE KOCK - 46 ans

CARRIERE Plus de 2 050 victoires dont 83 Groupes 1, 87 Groupes 2 et 55 Groupes 3.5 titres de champion en Afrique du Sud . En 2010, avec 11 G1 en seulement 6 mois il devance tous les entraîneurs du monde. Deuxième entraîneur le plus titré du Dubaï Racing Carnival d’une courte tête derrière Saeed Bin Suroor

4 CONTINENTSVainqueur en Afrique du Sud, Dubaï/Abu Dhabi, USA/Canada, Angleterre, Hong Kong, Singapour.

MEILLEURS CHEVAUX Horse Chestnut (1999 G1 J&B Met, seul cheval à avoir gagné la Triple couronne en Afrique du Sud et premier cheval entraîné en Afrique du Sud à gagner aux USA). Badger’s Coast (2000 J&B Met). Ipi Tombe (2002 Vodacom July et 2003 Dubai Duty Free). Wolf Whistle (2003 Summer cup). Greys Inn (2004 Vodacom July). Ihla Da Vitoria (2005 Summer Cup).Igugu. Victory Moon (2003 UAE Derby). Lundy’s Liability (2004 UAE Derby). Right Approach (2004 Dubai Duty Free). Grand Emporium (2005 Godolphin Mile). Sun Classique (2008 Sheema Classic). Archipenko (2008 QEII Cup).Eagle Mountain (2008 Hong Kong Cup). Lizard’s Desire (2010 Singapore Cup).Igugu (2010 SA Fillies Classic, 2011 Woolavington Stakes, 2011 Vodacom Durban July). Amanee (2011 Thekwini Stakes).

20 _ HPH 2010/2011

Les électrolytes sont des substances qui se dissocient en ions lorsqu‘elles sont solubilisées dans l’eau ou les liquides corporels (plasma, sueur, liquides in-

tra- et extra-cellulaires). De par la mobilité de ces ions, ces substances ont la propriété d’être conductrices d’électricité. Les ions peuvent être chargés positivement , c’est le cas du sodium (Na+), du potassium (K+), de l’hydrogène(H+), du calcium (Ca++) ou du magnésium (Mg++), et ils sont alors appe-lés cations. S’ils sont chargés négativement, comme le chlore (Cl-), le bicarbonate (HCO3-) ou encore le phosphate (PO4--), ils sont appe-lés anions.

Les ions interviennent dans des mécanis-mes aussi complexes que la transmission de l’influx nerveux ou la contraction mus-culaire.

Ces différents ions revêtent une importance capitale pour tous les êtres vivants car leur répartition et leur maintien dans des concen-trations physiologiques garantissent l’équi-

LES ELECTROLYTES UN MANAGEMENT AU QUOTIDIEN

CATHERINE DELGUSTE,

DVM, MSC, PHD, DIPL.

ECEIM

libre hydro-électrique et acido-basique de l’organisme. Ainsi, dans les conditions phy-siologiques, ils permettent la régulation de l’hydratation cellulaire par effet osmotique ainsi que le maintien du pH intra- et extracel-lulaire dans des limites compatibles avec la survie et le bon fonctionnement de toutes les cellules et de toutes les voies métaboliques. Les ions tenant les rôles principaux dans ces fonctions homéostasiques sont incontestable-ment le sodium et le chlore, mais le potas-sium est également très important. De plus, en jouant sur les concentrations plasmatiques relatives de ces électrolytes et sur base du principe de l’électroneutralité, on peut aussi amener l’organisme à modifier son pH en déplaçant l’équilibre de la réaction chimique responsable de la formation de bicarbonate. Concrètement, l’augmentation de la propor-tion de sodium par rapport au chlore amène le pH plasmatique à un taux supérieur (plus ba-sique), potentiellement capable de neutraliser l’effet acidogène (notamment par la produc-tion de lactates) de l’effort (Waller, 2007). Outre leurs rôles capitaux dans l’équilibre

XXXXX ELECTROLYTESETUDE

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hydro-électrique, les ions sont aussi respon-sables des différences de potentiel trans-membranaires des cellules dites excitables (neurones et cellules musculaires). Là, ils interviennent de plus dans des mécanismes aussi complexes que la transmission de l’in-flux nerveux ou la contraction musculaire (au sens large, donc non seulement des muscles locomoteurs ou respiratoires, mais aussi du cœur ou encore des muscles de la paroi in-testinale), grâce à leurs mouvements à travers les membranes cellulaires. Ici, le calcium et le magnésium auront à leur tour un rôle ca-pital à jouer. Tous ces mouvements ioniques sont étroitement régulés au niveau de la cel-lule grâce à des systèmes très complexes de transporteurs, mais ils dépendent également d’un système de régulation plus global de leurs concentrations plasmatiques respecti-ves, dépendant, lui, principalement du rein.

Une complémentation régulière en électro-lytes est indispensable à l’équilibre alimen-taire du cheval de sport, même correcte-ment nourri.

Le cheval présente deux caractéristiques im-portantes quant à ces électrolytes. D’une part, son tube digestif peut servir de réservoir pour pallier les besoins rapidement en cas de né-cessité de mobilisation importante. D’autre part, sa sueur en contient une concentration importante par rapport aux autres espèces (ta-bleau 1). Sachant qu’en cas d’effort prolongé, les chevaux peuvent produire jusqu’à 15 li-tres de sueur par heure de travail (Sosa Leon, 1998), il est aisé de réaliser que les besoins en électrolytes sont particulièrement importants

Electrolytes Concentration sudorale (g/L)Sodium (Na) 3.1Potassium (K) 1.6Chlore (Cl) 5.3

VALEURS INDICATIVES DES TENEURS EN PRINCIPAUX ELECTROLYTES DE LA SUEUR EQUINE

chez les chevaux athlètes. De plus, des condi-tions extrêmes de température et/ou d’humi-dité peuvent encore accentuer ces besoins. Il est par ailleurs aussi important de réaliser que la base de l’alimentation du cheval, le foin, bien qu’assez riche en chlore et en potassium, est proportionnellement pauvre en sodium. Une complémentation régulière est donc in-dispensable à l’équilibre alimentaire de tout animal de sport, même correctement nourri.

Pour illustrer l’importance capitale des élec-trolytes chez le cheval athlète, il a été montré par exemple que les courses d’élite d’endu-rance (160 km) induisaient hyponatrémie, hypochlorémie, hypokaliémie et hypocalcé-mie chez les chevaux qui parvenaient au bout de la course (Schott, 2006), et ce malgré une complémentation généralisée en électrolytes en cours de compétition. Les pertes élec-trolytiques et déséquilibres acido-basiques sont également impliqués dans le syndrome d’épuisement du cheval (Foreman, 1998),

22 _ HPH 2010/2011


CATHERINE DELGUSTE DVM, MSC, PhD, dipl. ECEIMNée le 04/03/1976 à Tournai.Diplôme de Docteur en Médecine Vétérinaire 1999 à l’ULg (PGD).Après 1 an en pratique mixte canine/équine dans diverses cliniques en Belgique et en France, assistante à l’ULg depuis octobre 2000.DEA en 2002 intitulé «Myoglobinurie atypique chez les chevaux au pré: une série de cas en Belgique».Diplômée du Collège Européen de Médecine Interne.Equine (ECEIM) depuis 2007 PhD en 2008 intitulé «Contribution à l’étude pharmacologique et clinique du tiludronate chez le cheval».

BIBLIOGRAPHIE

Foreman JH. (1998) The ex-hausted horse syndrome. Vet Clin North Am Equine Pract. 14:205-19Sampieri F, Schott HC 2nd, Hinchcliff KW, Geor RJ, Jose-Cunilleras E (2006) Effects of oral electrolyte supplementa-tion on endurance horses com-peting in 80 km rides. Equine Vet J Suppl. 36:19-26Schott HC 2nd, Marlin DJ, Geor RJ, Holbrook TC, Dea-ton CM, Vincent T, Dacre K, Schroter RC, Jose-Cunilleras E, Cornelisse CJ.(2006) Chan-ges in selected physiological and laboratory measurements in elite horses competing in a 160 km endurance ride. Equine Vet J Suppl. 36:37-42Sosa León LA. (1998) Treatment of exercise-induced dehydration. Vet Clin North Am Equine Pract. 14:159-73Waller A, Lindinger MI. (2007) The effect of oral so-dium acetate administration on plasma acetate concentration and acid-base state in horses. Acta Vet Scand. 49:38-49

syndrome principalement rencontré dans les disciplines requérant un travail soutenu et prolongé comme la course d’endurance, le concours complet ou encore la chasse. Ce syndrome peut se caractériser par de l’hyper-thermie, de la tachycardie (fréquence cardia-que trop élevée), de la tachypnée (fréquence respiratoire trop élevée), de l’abattement, de l’anorexie, le refus de continuer l’effort, de la déshydratation, de la faiblesse, de la rai-deur, un choc hypovolémique (état de choc qui entraîne une diminution trop importante du volume sanguin circulant, en général due à une déshydratation sévère), de la myopathie (dégénérescence des muscles locomoteurs), du flutter diaphragmatique (« hoquet » dû à une contraction du diaphragme synchrone aux battements cardiaques en cas d’hypocal-cémie), de la fibrillation auriculaire (anomalie du rythme cardiaque), de la diarrhée, des coli-ques ou de la fourbure. Dans les cas sévères, ce syndrome peut mettre la vie du cheval en danger, et dans tous les cas, il implique l’arrêt de l’effort et la mise en place de soins vétéri-naires immédiats.

Une administration régulière à des doses physiologiques couvrant les besoins du cheval dans son activité quotidienne sem-ble préférable à des administrations ponc-tuelles concentrées en période de compéti-tion.

Tandis que l’utilité des électrolytes chez les chevaux de sport ne semble plus à démon-trer, l’une des principales questions restant

en suspens est le mode et la fréquence d’ad-ministration de ces électrolytes. Il a d’une part été démontré qu’une administration trop concentrée d’électrolytes pouvait être néfaste pour la paroi stomacale et favoriser le déve-loppement d’ulcères. D’autre part, tandis que ces solutions concentrées favorisent la prise d’eau et ainsi potentiellement la récupération d’un volume sanguin circulant adéquat lors d’un effort intensif, il a été montré qu’elles induisaient également de façon temporaire des modifications significatives de l’équilibre acido-basique et entretenaient une acidose qui pouvait nuire aux performances (Sampieri, 2006). Enfin, il semble logique de penser que le tube digestif ne peut remplir intégralement son rôle de réservoir que si l’alimentation ré-gulière du cheval est suffisamment riche en ces éléments. Pour toutes ces raisons, une administration régulière à des doses physio-logiques couvrant les besoins du cheval dans son activité quotidienne semble préférable à des administrations ponctuelles concentrées en période de compétition.

XXXXX ELECTROLYTESETUDE

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LES CHEVAUX L’ONT ELU !





24 _ HPH 2010/2011

L’endurance, aussi appelée le sport des Sheikhs, a connu ses débuts dans les Emirats Arabes Unis le 7 janvier 1993 lorsqu’au terme d’une course improvisée

dans le désert entre dromadaires et équins sur une distance de 40 kms, ce sont les chevaux qui ont terminé aux 15 premières places ! La discipline était lancée.

Les premières règles furent édictées deux ans plus tard. Ensuite durant 3 années, de nombreuses courses ‘point-to-point’ de lon-gue distance furent organisées aux Emirats. En 1996 les cavaliers des Emirats participè-rent pour la première fois aux championnats du monde d’endurance dans le Kansas, aux Etats-Unis.

En 1998, autre première lorsque les Emirats accueillirent le championnat du monde qui attira un nombre record de 162 participants parmi lesquels 78 terminèrent la course de 160 km. Cette épreuve marqua le début de l’ère informatique, les chronos étant établis grâce aux cartes magnétiques plastifiées que portait chaque cavalier.

Le premier des futurs grands rendez-vous an-nuels fut organisé dans les Emirats en 1999 et fut appelé coupe du monde d’endurance FEI / EAU. Il faut dire qu’entretemps dans le but de soutenir le sport équestre en général et l’endurance en particulier, les Emirats avaient établi une très solide infrastructure dont no-tamment trois villages d’endurance ultra mo-dernes et totalement équipés. En outre, toutes les courses dans les Emirats étaient désormais chronométrées électroniquement et bénéfi-ciaient d’une couverture média importante.

LORS DES EPREUVES DE PLUSIEURS JOURS, LES CHEVAUX PEUVENT COURIR JUSQU’A 240 KM ! La plupart des compétitions se déroulent sous l’égide de la Fédération Equestre Internatio-nale. Elles varient d’une à trois étoiles avec des distances allant de 80 à 120 et 160 km. Lors des épreuves de plusieurs jours, les che-vaux peuvent courir jusqu’à 240 km. Toutes les compétitions d’endurance y compris na-

25 KM/H DE MOYENNE SUR 160 KM,QUI DIT MIEUX ?

PAR LE DR SIDI SEFIANE

EL ALAMI

XXXXX ENDURANCEETUDE

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tionales sont médicalement contrôlées grâce au concours de la Fédération Équestre des Emirats. L’une des particularités de l’endu-rance dans les Emirats est le très haut niveau de la compétition. C’est ce qu’il y a de plus exigeant dans le monde. Les records de vi-tesse sur les différentes distances sont ahuris-sants et le nombre de courses concentrées sur une saison d’à peine cinq mois constitue pour les équipes un sacré défi à relever si l’on veut rester compétitif.

Le sport est largement pratiqué dans tout le pays. Toutes les catégories d’âge sont repré-sentées ; il y a des courses réservées aux fem-mes, aux propriétaires privés, aux juniors, et même aux poids … un peu moins légers. Des personnalités très importantes veillent à la bonne évolution de ce sport national qu’elles soutiennent généreusement par leur contri-bution mais aussi par leur participation aux courses ce qui encourage toute une généra-tion à prendre part aux épreuves.

Dans pareil contexte, il convient évidemment d’apporter les meilleurs soins possibles aux chevaux de façon à ce qu’ils puissent attein-dre leurs potentialités maximales. Ainsi, en tant que vétérinaire d’AL REEF STABLES je joins mes efforts à ceux d’une équipe très compétente pour atteindre des résultats di-gnes de notre tradition.

UN CHEVAL REVENANT PLUS VITE A UNE FREQUENCE CARDIAQUE NORMALE FERA TOUJOURS LA DIFFERENCE.La route du succès commence par l’achat du bon cheval. Il faut avoir à l’esprit que l’endu-rance est une discipline en soi. Pour cette rai-son, les chevaux ayant échoué dans les autres disciplines n’auront guère plus de chances de briller en endurance. La génétique est très im-

portante dans un effort où un cheval revenant plus vite à une fréquence cardiaque normale fera toujours la différence.

La sélection et la conformation doivent être adaptées à l’environnement dans lequel le cheval est appelé à évoluer.

Les vétérinaires d’équipes veillent à ce que les chevaux dont l’achat est envisagé présentent le moins de blessures possibles particulière-ment à l’appareil locomoteur. L’endurance est un sport à la limite de l’extrême ; dès lors les chevaux doivent être gérés dans le respect de leur bien-être et de leur sécurité de façon à pouvoir donner le meilleur d’eux-mêmes le plus longtemps possible.

Sur le plan nutritionnel, le cheval d’enduran-ce reçoit généralement 1.5 à 3% du poids de son corps en fourrage de grande qualité.

Les besoins énergétiques sont couverts par des carbohydrates apportés sous la forme de concentrés (céréales, maïs, ….) et tout parti-culièrement sous forme oléagineuse riche en oméga-3. Il va sans dire que la nourriture doit être produite et stockée avec soin en vue d’op-timiser l’utilisation de toutes ses composantes.

26 _ HPH 2010/2011

Les protéines y compris les acides aminés es-sentiels doivent être correctement ajustés tout en gardant à l’esprit qu’un excès de protéines augmente le taux d’urée et d’ammoniaque dans le sang, ce qui peut affecter les reins et le foie, irriter le système respiratoire et per-turber la digestion.

UN CHEVAL D’ENDURANCE PEUT PERDRE PLUS DE 12 LITRES DE TRANSPIRATION PAR HEURE ! Les vitamines et les oligo-éléments doivent être apportés en quantité suffisante et les ap-ports en électrolytes requièrent une attention toute particulière. La nature extrême de ce sport (des efforts très longs accomplis à une vitesse incroyable) pratiqué dans cette partie du monde dans des conditions climatiques très chaudes et très humides, exige que l’on veille avec minutie au maintien de la balance électrolytique de façon à compenser les pertes sudatives liées à la thermorégulation. Il faut savoir que dans de telles conditions un cheval peut perdre au-delà de 12 litres de transpira-tion par heure !

En raison des conditions de courses très parti-culières sur des pistes en sable, sous un climat chaud et humide, à des vitesses extrêmement rapides, le monitoring en entraînement et en compétition est devenu indispensable.

Le suivi étroit dont les chevaux doivent faire l’objet inclut l’examen physique et paraclini-que ainsi que l’évaluation générale du cheval par son entraîneur et son cavalier. Pour éva-luer l’aptitude du cheval à poursuivre la cour-se ou l’entraînement, il convient de se fonder notamment sur sa fréquence cardiaque et son historique de récupération, sa fréquence res-piratoire, le test du pli de peau, la couleur de ses muqueuses, le son produit par les intestins et le temps de remplissage des capillaires qui sont des critères très précieux pour suivre les perturbations métaboliques.

La solidité de l’appareil locomoteur est évi-demment primordiale. Un cheval boiteux doit impérativement être stoppé pour être soumis à un examen complet permettant de diagnos-tiquer la cause de la boiterie et la traiter à un stade précoce.

L’examen paraclinique reposant sur l’héma-tologie et de la biochimie permet de contrôler les effets de l’entraînement et de la course sur les différents organes et appareils.

Il est important d’évaluer les niveaux de dés-hydratation en combinaison avec l’hémato-crite, les niveaux de globules rouges et des protéines totales. Les analyses des niveaux de créatine phosphokinase (CPK) et d’aspartate aminotransférase (AST) donnent une indica-tion générale sur l’état de l’appareil musculo-squelettique.

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28 _ HPH 2010/2011

La créatinine et le BUN donnent des informa-tions sur la fonction rénale tandis que les GGT et la bilirubine totale sont importantes pour éva-luer la fonction hépatique. Beaucoup d’autres paramètres sont à surveiller afin d’en savoir plus sur le niveau de remise en forme (acide lactique, gaz du sang, l’excès de base, le pH, la SDH, ALT, CA...).

Toutefois, une évaluation correcte de l’état gé-néral du cheval n’est possible qu’en regard de tous les paramètres, cliniques, paracliniques, et de la condition générale de l’athlète.

Etant donné que la déshydratation et les pertes électrolytiques, sont le facteur limitant le plus important, la compensation de ces pertes est capitale pour assurer la balance électrolytique.

Basée sur l’analyse d’hématologie, de biochi-mie et d’électrolytes, la thérapie des fluides repose sur l’administration de liquides isotoni-ques (NaCl 0,9%) et / ou d’autres liquides hy-pertoniques, afin de restituer la volémie, et la concentration des électrolytes majeurs tels Na, Cl, Ca, K.

La réhydratation s’achèvera lorsque, tant les fonctions vitales du cheval (sons de l’intestin, fréquence cardiaque, fréquence respiratoire, appétit), que les niveaux électrolytiques et indicateurs rénaux reviendrons à leur niveau normal.

Evolution des vitesses

moyennes sur 160 Km des

gagnants de la « President Cup »

UAE

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200020022004200620082010

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vitesse (Km/h)

EVOLUTION DES VITESSES MOYENNES SUR 160KM DES GAGNANTS DE

LA «PRESIDENT’S CUP» UAE

DR SIDI SEFIANE EL ALAMI Lauréat de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II Rabat, Maroc. Vétérinaire équin au sein de la Cavalerie Royale (service militaire), Maroc. Vétérinaire des Haras Nationaux, Maroc. Depuis 1999, Senior Veterinary Doctor aux écuries Al Reef Stables d’Abu Dhabi for HH Sheikh Tahnoon Bin Zayed Al Nahyan. Vétérinaire FEI endurance

Il m’a paru intéressant de terminer ce survol de la discipline par l’évolution des vitesses moyennes des vainqueurs de la ‘President’s cup’ qui se court sur une distance de 160 km. Grâce à la sélection des chevaux, la professionnalisation de la discipline et du travail de toutes les personnes impliquées, une course qui s’accomplissait au début des années 2000 en près de 8H30 se boucle de nos jours en un peu plus de 6H20 soit deux heures de moins ! Leur moyenne horaire est donc passée en seulement 10 ans d’un peu plus de 20 km/h à près de 25 km/h !

Pour qui en doutait encore, le cheval d’en-durance est décidément un athlète d’excep-tion qui force le respect !


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MONDIALEUNE PRESENCE SUR TOUS LES

CONTINENTS

SINGAPOUR

BAHRAIN

KUWAIT

AUSTRALIE

QATAR

ALLEMAGNE

PAKISTAN

NOUVELLE-ZELANDE

QUELQUES NOUVEAUX DISTRIBUTEURS TWYDIL® DANS LE MONDE

DISTRIBUTEURS DANS LE MONDE INFOS

ESPAGNE

30 _ HPH 2010/2011

Après 45 années d’existence de la gamme TWYDIL®, il nous a paru intéressant de nous in-terroger sur ce qu’a été notre

contribution à l’avancée des connais-sances scientifiques sur le cheval de compétition.

Depuis sa création, la spécificité de TWYDIL® a été de n’envisager la commercialisation de ses produits que sur des bases scientifiquement étayées. Ainsi que tout chercheur sérieux, nous considérons que l’effi-cacité d’un produit n’est démontrée de façon relevante que si son effet a été prouvé au terme d’une étude conduite de façon indépendante, par

BILAN DE 45 ANNEES DE RECHERCHES :

QU’A APPORTE TWYDIL®

A LA SCIENCE DU CHEVAL

DE COMPETITION ?

DR BRIEUC DE MOFFARTS

DIRECTEUR SCIENTIFIQUE

des scientifiques jouissant d’une ex-pertise internationale dans le domaine investigué, sur un nombre suffisant de chevaux et toujours en comparaison d’un groupe placebo ou contrôle. A défaut d’un seul de ces éléments, on n’est pas dans le domaine de ‘La Science’.

Le présent article a pour objet d’éva-luer ce que, grâce à ses investis-sements dans la recherche de haut niveau, TWYDIL® a permis à la science de dégager comme avancées significatives.

Pour plus de clarté, nous avons pré-senté ces résultats marquants de plu-

sieurs décennies de recherches en les répertoriant par catégorie (physio-logie, digestif, stress oxydant, stress enzymatique, inflammation, et immu-nité) et ensuite, par discipline (galop, complet, trot, endurance, steeple cha-se…). A l’attention, des non scientifi-ques, nous avons résumé par quelques mots simples la signification pratique de chacun de ces résultats.

La présentation qui suit, fait aussi mention des publications scientifi-ques de haut niveau, des présenta-tions dans les congrès, et des posters scientifiques qui ont accompagné ces recherches, accréditant ainsi leur sé-rieux. Il est également fait mention

XXXXX COMPETITIONBILAN

31

des récompenses dont ces recherches ont été gratifiées que ce soit en Gran-de-Bretagne, en France, en Suisse, en Belgique ou ailleurs.

On peut affirmer sans craindre le dé-menti que TWYDIL® a toujours mené de loin la course en tête.

TWYDIL® n’envisage pas telle ou telle problématique liée à l’effort intense sous un angle unique mais envisage les déséquilibres liés aux différents stress métaboliques qu’ils soient enzymatique, ionique, ou oxy-dant. A l’heure où d’aucuns semblent découvrir aujourd’hui le stress oxy-dant dont TWYDIL® vous entrete-

nait voici 25 ans, le présent maga-zine vous propose dans ses premières pages une étude sur un supplément adaptogène testé sur ……23 000 gè-nes de chevaux soumis à un effort standardisé jusqu’à fatigue !

Il est toujours amusant de lire des as-sertions assurant par exemple que tel aliment contient tout ce dont le che-val de compétition a besoin et cela sur la seule foi d’écrits datant parfois de plusieurs décennies.

Quel sérieux leur accorder lorsqu’on les met en regard d’études travaillant sur les effets de l’exercice intense sur plusieurs dizaines de milliers de

gènes ou face à des résultats scien-tifique obtenus sur des centaines de chevaux!

Mais que serait la science si elle n’était corroborée par le profession-nel de terrain ?Nos recherches étant validées depuis des décennies par les meilleurs pro-fessionnels de la planète dans toutes les disciplines, nous continuerons à œuvrer au développement de solu-tions nutritionnelles étayées, envi-sageant les problèmes du cheval de compétition sous un angle global, en nous attachant principalement pour l’heure aux systèmes locomoteur et respiratoire.

32 _ HPH 2010/2011

1. LOCOMOTION

1

2

PHYSIOLOGIE

OS

Observation :Renforce la cicatrisation osseuse.

CARTILAGEObservation :Renforce la capacité fonctionnelle des cellules du cartilage.

1) Cicatrisation osseuse d’une lésion standard au fémur chez des lapins (groupe CaCo3, calcium minéral) après 35 jours. Cicatrisation faible et faible minéralisation. 2) Cicatrisation osseuse d’une lésion standard au fémur chez des lapins (groupe OS-Hx, approche métabolique) après 35 jours.Cicatrisation rapide, formation de la matrice osseuse (en jaune). Minéralisation importante. 3) Cicatrisation osseuse d’une lésion standard au fémur chez des lapins (groupe CaCo3, calcium minéral) après 84 jours. Os trabéculaire mal formé et faible minéralisation. 4) Cicatrisation osseuse d’une lésion standard au fémur chez des lapins (groupe OS-Hx, approche métabolique) après 84 jours. Os trabéculaire structure et forte minéralisation.

1 2

3 4

IN VIVO

IN VIVO


33

3

4

5

6

CHONDROCYTES Observation :Effet métabolique de deux suppléments sur la prolifération chondrocytaire en culture.

TENDONS

Observation :Effet métabolique d’un supplément sur la prolifération de tendinocytes en culture.

CARTILAGE

Observation :Diminution des enzymes néfastes au cartilage.

CARTILAGEObservation :Stabilisation et protection du cartilage face à l’inflammation.

Découverte de premier

ordre

IN VITRO DANS L’ESPECE EQUINE

IN VITRO DANS L’ESPECE EQUINE

IN VIVO DANS L’ESPECE EQUINE

EX VIVO DANS L’ESPECE EQUINE

34 _ HPH 2010/2011

2. RESPIRATOIREPOUMONS

Observation :Capacité des liquides physiologiques à détruire les virus en contact.

7

8

3. MUSCULAIRE

Observation :Maintient la résistance immunitaire face à l’effort intense.

MUSCLES Observation :Effet significatif sur la fonction musculaire, stabilisation des valeurs de CPK.

Prix scientifique: Award de la

meilleure publication de PhD

par le Veterinary journal 2005

9

EX VIVO DANS L’ESPECE EQUINE

TEST DE TERRAIN DANS L’ESPECE EQUINE

POUMONS IN VIVO DANS L’ESPECE EQUINE


35

10

4. PERFORMANCE

1/ Annefeld M, Caviezel R, Schacht E, Schicketanz KH.The influence of ossein-hydroxyapatite compound on the healing of a bone defect. Curr Med Res Opin. 1986;10(4):241-50.

2/ Annefeld M. Ultrastructural and morphometrical studies on the articular car-tilage of rats:the destructive effect of dexamethasone and the chondroprotective effect of glycosaminoglycan-peptide-complexs Actions. 1986 Jan;17(3-4):320-1

3/ Vincent Gurné, Marie Daix, Nathalie Kirschvink. Pathologies articulaires chez le cheval : Investigation de l’effet d’extraits de compléments alimentaires sur la croissance de chondrocytes équins in vitro. (2009) Mémoire de 3ème Bac Médecine Vétéri-naire, FUNDPBuclin T, Jacquet AF, Burckhardt P. Intestinal absorption of calcium gluconate and oseine-mineral complex: an evaluation by conventional analyses. Schweiz Med Wochenschr. 1986 Dec 13;116(50):1780-3

4/ Nathalie KIRSCHVINK, Emilie BODEAU. Etude de l’influence d’extraits de compléments alimentaires sur la croissance fibroblastique équine : (2010) Mémoire de fin d’étude présenté en vue de l’obtention du grade de bachelier en agronomie, finalité biotechnologies et agro-industries (Haute Ecole de la Province de Namur,Ciney)

5/ Marie DAIX, Laetitia WIGGERS-COULON, Martine RAES, Nathalie KIRS-CHVINK Effect of in vivo glucosamine and chondroitin sulphate supplementa-tion on enzymatic and oxidative markers in horses : In proceedings: Hippos2008 Belgium: International Congress of Equine Veterinarians and Farriers; 11-12th January 2008, Liège, Belgium; p.137.Marie DAIX, J.-F. BASTIN, Marianne RAES, Laetitia WIGGERS-COULON, Nathalie KIRSCHVINK Effect of chondroprotector or placebo on lameness score and matrix metalloproteinase activity in synovial fluid of ponies, in ICEL6 (6th International Conference on Equine Locomotion), Cabourg, France, 16-19 juin 2008.Marie DAIX, Laetitia WIGGERS-COULON, Samuel SCHLUSSE, Martine RAES, Nathalie KIRSCHVINK Effects of oral supplementation with glucosa-mine and chondroitin sulphate on F-2-Isoprostane concentration and enzymatic balance in IL-1-beta stimulated-chondrocytes, in Autum Meeting of the Belgian Society of fundamental and clinical Physiology and Pharmacology, 8/11/08, Woluwé, Belgium

6/ Marie DAIX, Laetitia WIGGERS-COULON, Nathalie KIRSCHVINK, Jean-Michel VANDEWEERD, Sam SCHULSSE Impact of in vivo nutraceutical supplementation in ponies on enzymatic and oxidative markers in synovial fluid and chondrocyte cultures, in Proceedings ECVS Congress, Helsinki, Finland, pp. 151-153 Samuel SCHLUSSE, Laetitia WIGGERS-COULON, Marie DAIX, Nathalie KIRSCHVINK Effects of an oral supplementation with glucosamine and chon-droitin sulphate on MMP-2 activity in supernatants of IL-1B stimulated-equine chondrocytes, in Autum Meeting of the Belgian Society of fundamental and clinical Physiology and Pharmacology, 8/11/08, Woluwé, Belgium

7/ SCIPIONI A., DAMS L., DE MOFFARTS B., THIRY E. In vitro susceptibi-lity of equine herpesvirus type 1 to two feed additives containing flavonoids. In proceedings: Hippos congres, Liège, Belgium, 2008.THIRY E., BARRANDEGUY M., FORTIER G, SCIPIONI A, DE MOFFARTS B., THIRY J., MUYLKENS B. Vaccination and antiviral therapy against equine herpesvirus infections: facts and expectancies. In proceedings: symposium “Gior-nata di aggiornamento sulla malattie infettive del cavallo – Equine infectious diseases: an update”, Verona, Italy, 2008.

8/ C. MIGNOT, B. DE MOFFARTS2, D. PIROTTIN1, C. MOLITOR1, P. LEKEUX 1, T. ART1effet d’un effort jusqu’a fatigue sur la réponse inflammatoire pulmonaire chez le cheval, avef 2011, lyon, france.

9/ DE MOFFARTS B., KIRSCHVINK N., ART T., PINCEMAIL J., LEKEUX P. : Effect of oral antioxidant supplementation on blood antioxidant status in trained thoroughbred horses. Vet. J., 2005, 169, 65-74.

10/ VAN ERCK E., DE MOFFARTS B., LEKEUX P., KIRSCHVINK N. : Perfor-mance parameters but not oxidant-antioxidant equilibrium markers are modified in Standardbred horses with lower airway disease. In proceedings: 26th Annual Veterinary Comparative Respiratory Society Symposium, 2008, Oklahoma City, USA

PUBLICATIONS

PERFORMANCE CAPACITE ANTI-OXYDANTE

Observation :Les chevaux les plus performants possédaient la meilleure capacité anti-oxydante.


36 _ HPH 2010/2011

DIGESTIF

ESTOMAC

Observation :Amélioration de la condition stomacale des chevaux en compétition, effetrapide sans délai d’attente.

1/ VAN ERCK E., DE MOFFARTS B., ART T., LEKEUX P. Management of gastric ulcers in sport horses using food. In Proceedings : 9è Congrès de Médecine et Chirurgie Equine. Genève, Suisse, Décembre 2005

PUBLICATION



37

STRESS OXYDANT

1/ LEKEUX P., DE MOFFARTS B. : Anti-inflammatory and anti-oxidative feed ingredients. In : Applied Equine Nutrition, A. Lindner (Ed.), Equine Nu-trition Conference (ENUCO), Hannover, Wageningen Academic Publishers : Wageningen, 2005, 115-126.DE MOFFARTS B., KIRSCHVINK N., PINCEMAIL J., LEKEUX P. : Impact physiologique et pathologique du stress oxydant chez le cheval. Ann. Méd. Vét., 2005, 149, 1-9.DE MOFFARTS B., KIRSCHVINK N., VAN ERCK E., ART T., PINCEMAIL J., LEKEUX P. : Assessment of the oxidant-antioxidant blood balance in a field exercise test in Standardbred and eventing horses. ECEP, 2005, 2, 253-261.DE MOFFARTS B., KIRSCHVINK N., ART T., PINCEMAIL J., LEKEUX P. : Effect of oral antioxidant supplementation on blood antioxidant status in trained thoroughbred horses. Vet. J., 2005, 169, 65-74.

ART T., FRANCK T., LEKEUX P., DE MOFFARTS B., COUËTIL L., BEC-KER M., KOHNEN S., DEBY-DUPONT G., SERTEYN D.: Myeloperoxidase concentration in bronchoalveolar lavage fluid from healthy horses and those with recurrent airway obstruction. Can. J. Vet. Res., 2006,70, 291-6.

KIRSCHVINK N., DE MOFFARTS B., FARNIR F., PINCEMAIL J., LEKEUX P. : Investigation of blood oxidant/antioxidant markers in healthy competition horses of different breeds. Equine Vet. J., 2006, Suppl. 36, 239-244.DELGUSTE C., DE MOFFARTS B., KIRSCHVINK N., ART T., PINCE-MAIL J., DEFRAIGNE JO., AMORY H., LEKEUX P. : Change in blood antioxidant status of horses moved from a stable following diagnosis of equine motor neuron disease. Can Vet J. 2007, 48, 1165-7.VAN ERCK E., DE MOFFARTS B., LEKEUX P., KIRSCHVINK N. : Per-formance parameters but not oxidant-antioxidant equilibrium markers are modified in Standardbred horses with lower airway disease. In proceedings: 26th Annual Veterinary Comparative Respiratory Society Symposium, 2008, Oklahoma City, USA.KIRSCHVINK N., DE MOFFARTS B., LEKEUX P.: The oxidant/antioxidant equilibrium in horses. Vet. J., 2008, 177, 178-91.KIRSCHVINK N., LEKEUX P. : Antioxidants and horse health; In : Current Concepts of Equine Internal Medicine, edited by E.D. Robinson; 6th Edition 2008.

PUBLICATIONS

OXYDANTS/ANTI-OXYDANTS

Observation :Amélioration de la balance oxydative. Diminution du risque de pathologies associées à l’effort.

Découverte de premier

ordre

Le prix de la fondation Thomas

Lermusiaux (2003) récompensant

le meilleur mémoire de troisième

cycle de DEA intitulé : « Effet de

l’exercice sur des marqueurs du

stress oxydant chez le cheval

trotteur »

Marqueur anti-oxydant y est lié à la réputation physique

Anti-oxydant lipophile apporté par la ration


38 _ HPH 2010/2011

STRESS ENZYMATIQUEENZYMES

Observation :Equilibre la balance enzymatique en diminuant les enzymes de destruction tissulaire.

DAIX M., BASTIN J.-F., RAES M., WIGGERS L., KIRSCHVINK N.: Effect of chondroprotector or placebo on lameness score and matrix metalloproteinase activity in synovial fluid of ponies. In proceedings: ICEL6 (6th International Conference on Equine Locomotion), Cabourg, France, 16-19 juin 2008

PUBLICATION

IMMUNITE

INTERFERON

Observation :Renforce les défenses de l’organisme.Expression renforcée des gènes immunitaires.




39

ISOPROSTANES Observation :Complémentation permettant de diminuer les syndromes inflammatoires.

FRAIPONT A., DE MOFFARTS B., LEKEUX P., ART. T. : Effects of a fatty acid-enriched antioxidant supplement on markers of cellular damage, oxi-dative and inflammatory stress in endurance horses. In proceedings: WEVA congres, Moscou, Russia, 2008LEKEUX P., DE MOFFARTS B. : Anti-inflammatory and anti-oxidative feed ingredients. In : Applied Equine Nutrition, A. Lindner (Ed.), Equine Nutri-

tion Conference (ENUCO), Hannover, Wageningen Academic Publishers : Wageningen, 2005, 115-126.Marie DAIX, Laetitia WIGGERS-COULON, Martine RAES, Nathalie KIRSCHVINK Effect of in vivo glucosamine and chondroitin sulphate sup-plementation on F2-isoprostane production in equine chondrocyte cultures, in Oxygen and Reactive Oxygen Species - BSCDB - FNRS Meeting, pp. 10-10

PUBLICATIONS

INFLAMMATION


Placebo0

5

10 *

% W3/W6

erythrocyte membrane

EvaluationEvaluation de l de l’’effet deffet d’’un complément sur lesmodifications du rapport d’’acide gras oméga 3/6

dans la membrane des globules rouges

supplémenté

40 _ HPH 2010/2011

COMPLET

FLUIDITE MEMBRANAIRE Observation :Retarde la rigidification de la membrane des globules rouges. Améliore l’état inflammatoire des chevaux. Maintient les fréquences cardiaques basses.

PORTIER K., DE MOFFARTS B., FELLMANN N., KIRSCHVINK N., MOTTA C., LETELLIER C., RUELLAND A., VAN ERCK E., LEKEUX P., COUDERT J. : The effects of dietary N-3 and antioxidant supplementation on erythrocyte membrane fatty acid composition and fluidity in exercising horses. Equine Vet. J., 2006, Suppl. 36, 279-284.DE MOFFARTS B., PORTIER K., KIRSCHVINK N., COUDERT J., FEL-LMANN N., VAN ERCK E., LETELLIER C., MOTTA C., PINCEMAIL J., ART T., LEKEUX P. :Effects of exercise and oral antioxidant supplementa-tion enriched in (n-3) Fatty Acids on blood oxidant markers and erythrocyte membrane fluidity in horses, Vet J., 2007, 174, 113-21.

DE MOFFARTS B., PORTIER K., KIRSCHVINK N., COUDERT J., FELLMANN N., MOTTA C., PINCEMAIL J., LEKEUX P. : Effect of an oral antioxidant supplementation enriched in (n-3) fatty acids on erythrocyte membrane fluidity in horses. In Proceedings : 9è Congrès de Médecine et Chirurgie Equine, Genève, Suisse, Décembre 2005, 165-166.PORTIER K., DE MOFFARTS B., FELLMANN N., KIRSCHVINK N., MOTTA C., PINCEMAIL J., LEKEUX P., COUDERT J. : Stress oxydant et fluidité membranaire du globule rouge du cheval athlète : effets de l’exercice et de la complémentation en antioxydant. In Proceedings : Congrès Annuel A.V.E.F., Angers, Octobre 2005, 471-472

PUBLICATION

Meilleure présentation scientifique

au congrès de Genève 2005

Meilleur travail de recherche à

l’AVEF 2005

ENDURANCEObservation :Améliore les capacités anti-oxydantes. Maintient une bonne perfusion sanguine.Stabilise les fréquences cardiaques.

FRAIPONT A., DE MOFFARTS B., LEKEUX P., ART. T. : Effects of a fatty acid-enriched antioxidant supplement on markers of cellular damage, oxidative and inflammatory stress in endurance horses. In proceedings: WEVA congres, Moscou, Russia, 2008

PUBLICATION



Effet d’un programme decomplémentation destiné aux chevaux

d’endurance.

Capacité anti-oxydante lipophile du plasma

Complément de baseProgrammedestiné aux chevauxd’endurance


41

PUR-SANG STEEPLE CHASE

GLOBULES ROUGES

Observation :Influence l’érythropoïèse.Rapide cinétique d’absorption.

1/ B. de Moffarts. Optimisation des paramètres hématologiques chez le cheval de sport sain. HPH 04/05, 34-37

PUBLICATION

ADAPTOGENEObservation :Résistance à l’effort et diminution de la production d’acide lactique.Mime l’effet de l’entraînement.

TEST AU TAPIS ROULANT DANS L’ESPECE EQUINE


1

Effet d’une complémentation de 10 jours sur les paramètres hématologiques et leurs facteurs limitants

42 _ HPH 2010/2011

TROTPERFORMANCE

MARQUEURS DU STRESS OXYDANT Observation :Correction partielle des troubles musculaires, du stress oxydant et des phénomènes inflammatoires chez les trotteurs.

VAN ERCK E., DE MOFFARTS B., LEKEUX P., KIRSCHVINK N. : Per-formance parameters but not oxidant-antioxidant equilibrium markers are modified in Standardbred horses with lower airway disease. In proceedings: 26th Annual Veterinary Comparative Respiratory Society Symposium, 2008, Oklahoma City, USA.

PUBLICATIONS



43

DU NEUF AU PAYS DES PREBIOTIQUESUn prébiotique est un aliment non

digestible fermentescible qui sti-mule le développement et l’activité d’une partie bénéfique que la flore

présente dans le gros intestin et améliore le bien-être et la santé de l’individu qui en consomme (Roberfroid et al, 2010).

Les FOS ou fructo-oligosaccharides sont des sucres complexes composés de chaî-nes de fructose et terminés par un glucose. Ces FOS présentent, à la bonne dose, une activité prébiotique avérée chez le cheval.

Les effets des FOS sélectionnés et dosés correctement chez le cheval sont :

• Amélioration de la qualité microbienne des crottins

• Diminution du risque de colique• Optimisation des fermentations et stabi-

lisation du pH• Prévention du risque de dysbactériose

induite par un changement alimentaire• Diminution du risque d’ulcères gastri-

ques• Amélioration potentielle de la qualité du

colostrum

Dernièrement, une étude a été conduite sur des chevaux obèses présentant un risque élevé de syndrome métabolique (fourbu-re,….). Il est apparu que les FOS adminis-trés ont permis d’influencer positivement le statut insulinique de ces chevaux.

CONCLUSIONSLes FOS constituent bien, chez le cheval, un outil de choix dans le management du bien-être digestif et de la santé de ce sys-tème.

Produits TWYDIL® contribuant notam-ment au bien-être digestif :TWYDIL® GROWINGTWYDIL® STUDTWYDIL® HEMOPARTWYDIL® CALMINTWYDIL® MUCOPROTECTTWYDIL® VIGORADE

E. L. Berg, C. J. Fu, J. H. Porter, and M. S. Kerley Fructooligosaccha-ride supplementation in the yearling horse: Effects on fecal pH, micro-bial content, and volatile fatty acid concentrations. J. Anim. Sci. 2005. 83:1549–1553V. Julliand. Impact of nutrition on the microflora of the gastro-intestinal tract in horses.in proceeding: ENUCO 2005, 85-103F. Respondek, A. G. Goachet, and V. Julliand Effects of dietary short-chain fructooligosaccharides on the intestinal microflora of horses subjected to a sudden change in diet. J. Anim. Sci. 2008. 86:316–323

Respondek F, Myers K, Smith TL, Wagner A, Geor RJ.Dietary supplementation with short-chain fructo-oligosaccharides improves insulin sensitivity in obese horses. J Anim Sci. 2011 Jan;89(1):77-83Roberfroid M, Gibson GR, Hoyles L, McCartney AL, Rastall R, Rowland I, Wolvers D, Watzl B, Szajewska H, Stahl B, Guarner F, Respondek F, Whelan K, Coxam V, Davicco MJ, Léotoing L, Wittrant Y, Delzenne NM, Cani PD, Neyrinck AM, Meheust A. Prebiotic effects: metabolic and health benefits. Br J Nutr. 2010 Aug;104 Suppl 2:S1-63

BIBLIOGRAPHIE

PRÉBIOTIQUES

FERMENTATION

ACIDE LACTIQUE

Diminue le Ph

Augmente les bactéries bénéfiques

Diminueles bactéries potentiellement pathogènes

BREVE TWYDIL®

44 _ HPH 2010/2011

Le dromadaire est, depuis des siècles, étroi-tement lié à la vie des Bédouins. D’abord comme arme de guerre, ensuite, comme moyen de subsistance, fournissant lait,

viande, et peaux. Pour les populations locales, le dromadaire était aussi le moyen de déplace-ment traditionnel permettant d’aller de lieu en lieu, d’oasis en oasis. Même lors des occasions festives, il tenait un rôle central en particulier lors des courses organisées pour les caméli-dés, jeunes ou adultes. Depuis cette époque, le style de vie des peuples du Golfe Arabique

s’est métamorphosé. Précédemment, leurs ac-tivités commerciales se limitaient à la pêche, au commerce de petits bateaux ou des perles provenant des fonds marins ainsi qu’à l’agri-culture dans les oasis. Depuis, les exporta-tions de pétrole ont généré dans la région une manne de capitaux inimaginable.

Aujourd’hui, c’est principalement pour la course que l’on élève les dromadaires qui mé-ritent plus que jamais leur surnom de ‘vais-seaux du désert’.

LES COURSES DE DROMADAIRES DANS LE GOLFE

DES JOCKEYS ROBOTS Y MONTENT DES FEMELLES PLUS RAPIDES QUE LES MALES !

PAR

LE DR. JAHANGIR AKBAR

DIRECTEUR DE

L’HÔPITAL POUR

DROMADAIRE DE DUBAÏ

XXXXX DROMADAIRESTWYDIL®

45

LES JOCKEYS ONT ETE REMPLACES PAR DES ROBOTS COMMANDES A DISTANCE !Entre les années 70 et 2000, les courses de dromadaires ont vécu une vraie révolution. Autrefois, de petits jockeys étaient assis à l’arrière des dromadaires, walkie-talkie à la main tandis qu’une armada de voitures sui-vaient la course, avec à leur bord l’entraîneur et le propriétaire, qui signifiaient au jockey quand utiliser la cravache ou quand stimu-ler le camélidé par la voix. Tout cela sous le regard des VIP suivant les courses depuis la tribune sur des écrans géants. Depuis 2005, de nouvelles règles ont été édictées en vertu desquelles les jockeys ont été remplacés par des robots commandés à distance. Il suffit d’un clic de l’entraîneur ou du propriétaire sur la télécommande pour que le petit robot active la cravache !

LES VAINQUEURS REÇOIVENT SOUVENT DE SOMPTUEUSES VOITURES. Depuis le recours aux robots mécaniques, les prix offerts aux vainqueurs par l’institut des

dromadaires de courses, ont été multipliés par cent ! Il s’agit le plus souvent de somp-tueuses voitures d’une vingtaine de marque différentes au rang desquelles Mercedes, BMW ou Land Cruiser. Des coupes en or, des montres de prestige, des ornements, des dagues, des épées sont autant d’autres tro-phées habituels.La plupart des pays amoureux des courses de dromadaires tels que les Emirats Arabes Unis, le Qatar, l’Arabie Saoudite, le Kuwait et Bahreïn disposent de camélodromes dans les grandes villes.

Les courses se déroulent d’octobre à avril. Les jeunes dromadaires qui ont entre 1 an et demi et 2 ans courent durant l’été. Durant cette période, les pistes courtes sont réser-vées à l’achat et la vente de ces jeunes camé-lidés. Plus que sur le pedigree, la sélection s’opère sur la base de performances réitérées à plusieurs reprises.

Les Emirats Arabes Unis ont été un acteur primordial dans le développement des cour-ses de dromadaires. Chaque Emirat a son propre comité de courses, édictant un Code et des Règles de compétition. Les courses les plus importantes débutent par un festival de 8 jours qui rassemble à Dubaï plus de…. 5000 dromadaires! Ensuite le festival émi-gre vers Abu Dhabi, puis vers le Qatar. Enfin, pour un nombre restreint de participants le festival se poursuit au Kuwait et à Ba-hreïn. En Arabie Saoudite, les courses de longue distance dans le désert sont très prisées et souvent honorées de la présence du Roi et des membres de la famille royale.

APRES CHAQUE COURSE, LES DRO-MADAIRES DEFILENT EN ARBORANT LES COULEURS DU PAYS QU’ILS REPRE-SENTENT. Occasionnellement, des courses de sprint pour adultes sont organisées sur de plus courtes distances. Au terme des épreuves, les dromadaires ayant terminé aux trois pre-mières places sont conviés à un prélèvement d’échantillons pour s’assurer de leur identité par un test ADN. Les plus performants sont le fruit d’une sélection de la race au départ d’étalons reconnus dont on autorise la repro-duction par voie naturelle ou par transplan-tation d’embryons.

46 _ HPH 2010/2011

Danse traditionnelle lors de la cérémonie d’ouverture des courses.

Les races croisées évoluant dans des courses différentes des races pures, il est procédé à une identification par ADN chaque fois que nécessaire.

LES FEMELLES COURENT PLUS VITE QUE LES MALES !Les dromadaires peuvent courir jusqu’à l’âge de 10 ou 12 ans. Au terme de leur carrière, ils s’en vont vers un centre d’élevage. Il faut savoir que 80% des dromadaires élevés sont des femelles car elles sont plus dociles et courent généralement 30 secondes plus vite que les mâles ! Une femelle adulte de qualité parcourt 8 kms en 12 minutes et 40 secondes ce qui est vraiment très peu. Un tel chrono ne s’obtient pas sans une bonne sélection, un bon entraînement, et une nutrition équi-librée.

Généralement les courses, se déroulent le matin et le soir. Après les courses, les dro-madaires sont soumis au contrôle antidoping. Dans la plupart des Etats du Golfe, c’est la règle de la tolérance zéro qui est d’applica-

H.H. Sh. Hamdan Bin Rashid Al Maktoum, l’émir de Dubaï en compagnie de H.H. Sh. Ahmed Bin Maktoum Al Maktoum qui

félicite ses interlocuteurs pour le succès des courses.

tion. De plus en plus, de recherches sont entreprises pour le dépistage des maladies et la mise au point de nouveaux remèdes pour le bien-être de l’espèce.

La nourriture traditionnelle des dromadaires de courses se compose de luzerne (alfalfa), de lait, de miel et de suppléments vitamini-ques et minéraux tels que les chondroprotec-teurs.

EN PERIODE DE HAUTE COMPETITION, LE STRESS INDUIT UN DEFICIT IMMUNITAIRE QUI SE TRADUIT PAR DES EPIDEMIES DE TYPE GRIPPAL.D’un point de vue anatomique, le dromadaire est un ruminant à la croisée du cheval et de la vache. Au quotidien, les soucis de santé les plus courants sont les problèmes gastro-in-testinaux. En période de haute compétition, le stress induit un déficit immunitaire qui se traduit par des épidémies de type grippal. Dès l’apparition des symptômes, les droma-daires sont généralement traités par antibio-tiques. Les boiteries, les problèmes articulai-

47

Un dromadaire que l’on endoscope à l’hôpital qui leur est réservé à Dubaï.

Dromadaires retournant à leurs écuries avec sur le train arrière une marque au safran synonyme de victoire.

Arrivée serrée, lors de laquelle le dromadaire du Sheikh Hamdam est mené à la victoire par son jockey robotisé. A l’arrière-plan,

les voitures suiveuses avec à leur bord les VIP et les Sheikhs.

res et les fractures sont aussi très communs. Dans les Emirats Arabes Unis, tout comme dans les autres pays du Golfe, les courses de dromadaires s’inscrivent dans une forme de renaissance du patrimoine local. Cet essor a largement impliqué les institutions du travail et du capital.

AUJOURD’HUI LES COURSES DE DROMA-DAIRES SONT DEVENUES UNE INDUSTRIE BRASSANT DES MILLIONS !Les moyens de communication modernes tels que l’internet, la télévision, la radio, les journaux, et les magazines ont joué un rôle vital dans la promotion de la discipline. Une fois leur cursus achevé, de nombreux jeunes rêvent de posséder des dromadaires car s’ils parviennent à en vendre 3 ou 4 ce sont des ren-trées assurées pour une année. Aujourd’hui, les courses de dromadaires, sont devenues, grâce au soutien des familles régnantes, une industrie prospère qui enchante les popula-tions locales.

Règles générales des courses : AGES Catégories 3 ans 4 ans 5 ans AdultesMâles et femelles 5 km 6 km 8 km 8 km

DR. JAHANGIR AKBAR1980: Diplômé en Sciences Vétérinaires à Lahore au Pakistan (1975-1980).Internat en Pathologie Vétérinaire 1980-1983: conseiller technique dans le secteur alimentaire avicole pour ‘Punjab Feeds’. 1983-1985 : conférencier au Collège de Sciences Vétérinaires, département de reproduction animale, à Lahore.1985: en charge de l’hôpital pour dromadaires de Dubaï dont le Dr Jahangir est à présent Directeur. 2000 : co-auteur de l’ouvrage ‘Le dromadaire et ses maladies’ un ouvrage de référence décrivant la

physiologie du dromadaire.Recherches sur les syndromes hémorragiques pulmonaires chez le dromadaire de compétition

48 _ HPH 2010/2011

TWYDIL® DANS LE MONDEEMIRATS ARABES UNIS

Mike De Kock, l’entraîneur de

renom mondial entouré par

Philippe Henry et par le Dr

Ilyas, distributeur TWYDIL® dans

les Emirats.

ITALIE Mme Rita Montalbano, déléguée TWYDIL® en compagnie de M. Alessandro Bovolenta de la Société Qualifarma (importateur TWYDIL® en Italie) et de M. Frank Boetto, entraîneur de chevaux arabes.

KOWEÏT

Sheikh Khaled recevant Philippe

Henry et le Dr Brieuc de Moffarts.

JAPONL’entraîneur Tanaka et son épouse en compagnie de Bénédicte Maemoto, TWYDIL® Japon et de Valère Henry.

AUSTRALIE

A droite le Dr Darren Arnold de

Giddyup Performance Products,

distributeur de TWYDIL® en Australie

et Nouvelle-Zélande.

49

TWYDIL® DANS LE MONDE

Doug Watson, l’entraîneur américain déjà champion à Dubaï recevant les explications du Dr de Moffarts et du Dr Ilyas.

PORTUGAL

Marina Frutuoso de Melo 5

fois championne du Portugal

en jumping en compagnie

de Luis Cunha, distributeur

TWYDIL®

dans le pays et

de Philippe Henry.

JAPONL’entraîneur Ninomya avec son champion Nakayama Festa et Valère Henry, Président TWYDIL®

FRANCE

M. Christian Bigeon, entraîneur vedette de

trotteurs en compagnie de Valère Henry,

Président TWYDIL® lors de l’exposition à

Vincennes avant le Prix d’Amérique.

UKEd Dunlop s’entretenant avec Philippe Henry lors des galops matinaux à Newmarket.

50 _ HPH 2010/2011

En générant huit billions de dollars aus-traliens de rentrées annuelles, l’indus-trie équine constitue l’un des segments les plus importants de l’économie aus-

tralienne. Avec de multiples médailles d’or aux Jeux Olympiques dont celle en concours complet, avec le toujours invaincu, Black Caviar, le cheval actuellement le mieux coté au monde et avec 3 des 7 meilleurs pur-sang de la planète provenant de ses côtes, l’Aus-tralie a toutes les raisons d’être fière de ses produits. Pour protéger cette industrie les contrôles de quarantaine et de frontières sont extrêmement stricts grâce à quoi, la première épidémie de grippe équine en août 2007 a été rapidement contrôlée et éradiquée en seulement 4 mois.

DR DARREN P ARNOLD

BSC BVMS MRCVSAujourd’hui cependant, l’industrie équine aus-tralienne doit faire face à la possibilité d’une maladie dévastatrice ; l’ironie veut que ce qui menace ce paradis jusqu’ici préservé soit une maladie mortelle ayant pris naissance sur le sol australien. Le fait que cette maladie soit apparemment transmissible aux hommes et à d’autres espèces telles que les chiens crée beaucoup d’angoisse chez les professionnels du secteur.

Le virus Hendra tient son nom de la banlieue située au Nord de Brisbane où il a été isolé pour la première fois en 1994 suite à une série de décès inexpliqués dans une écurie. L’épi-démie causa la mort de treize chevaux de l’écurie mais surtout le décès de l’entraîneur et la maladie grave d’un lad.

EN AUSTRALIE, MORTEL POUR LES HOMMES ET LES CHEVAUX

LE VIRUS HENDRA

VIRUS AUSTRALIE

51

Dans le souci d’éviter une large contamina-tion, sept autres chevaux qui avaient manifes-tement été exposés au virus furent éliminés. Peu après cette épidémie, les chercheurs ont réussi à isoler le virus, l’ont caractérisé et ont développé des tests permettant de l’identifier tant chez l’animal que chez l’homme.

Les chercheurs ont aussi mis en évidence la source probable du virus et sa possible as-sociation à la ‘roussette australienne’, une chauve-souris aussi appelée ‘renard volant’ (flying fox). Le ‘renard volant’ est porteur du virus Hendra que ses petits contractent durant l’allaitement (mammifère). Il existe soixante espèces de chauves-souris en Australie mais seules huit d’entre elles se nourrissent de fruits et de fleurs et sont ainsi communément

appelées ‘chauve-souris fruit’ ou ‘renard vo-lant’.

Durant la journée, ces chauves-souris se rassem-blent dans des sites pouvant accueillir plusieurs milliers de spécimens. Le long de la côte, elles trouvent souvent refuge dans les mangroves tandis qu’à l’intérieur des terres, elles s’abritent dans des ravins ou des grottes de la forêt tropi-cale ; à l’ouest de la cordillère, on les trouve le plus souvent le long des cours d’eau.

Même si elles n’y nichent pas constamment ou n’y reviennent pas forcément chaque an-née, les chauves-souris aiment s’établir épiso-diquement sur les mêmes lieux. Ces endroits ne sont souvent connus que de quelques habi-tants locaux.

Black Caviar, invaincue en 13 sorties dont quatre G 1 et deux G2 lors de ses 6 dernières courses!

52 _ HPH 2010/2011

Les plus grands ‘renards volants’ peuvent avoir une envergure dépassant le mètre et ont ainsi la capacité de parcourir de grandes dis-tances à la recherche de nourriture ce qui peut disséminer rapidement le virus sur une vaste superficie.

LES RENARDS VOLANTS PEUVENT AVOIR PLUS D’UN METRE D’ENVERGURE.Jusqu’à présent la présence du virus Hen-dra n’a été confirmée que dans les Etats du Queensland et de New South Wales. Cepen-dant, la répartition des colonies de ‘renards volants’ expose la totalité de la côte est de l’Australie, là où malheureusement vit 80 % de la population du pays.

Le virus Hendra est proche du virus Nipah qui était apparu en Malaisie affectant les co-chons et les humains ; l’un comme l’autre, appartiennent à la famille paramyxoviridae : les Henipa virus.

Ces deux virus se distinguent des autres membres de leur famille par leur capacité à infecter une grande variété d’espèces et à être potentiellement mortels tant pour les animaux que pour l’homme.

Plus de 240 décès en Malaisie, à Singapour, au Bengladesh et en Inde ont été attribués au virus Nipah. Depuis l’apparition du virus Hendra, la Malaisie, craignant la contamina-tion de sa propre population de chauves-sou-ris, a interdit toute importation animale en provenance d’Australie.

Le virus est transmis des chauves-souris aux chevaux soit par contact direct ou plus proba-blement par ingestion involontaire de fluides infectés ou d’aliments contaminés. Les signes cliniques de l’apparition du virus chez les che-vaux sont extrêmement variés ce qui ne rend le diagnostic possible que par des tests en laboratoire. Désormais, tout cheval malade dans les Etats de Queensland et de New South Wales, doit être traité avec précaution par les propriétaires, vétérinaires et personnel d’écu-rie, en particulier, si une colonie de ‘renards volants’ est recensée dans les alentours.

LES VETERINAIRES DOIVENT DESOR-MAIS PRENDRE DES PRECAUTIONS SUPPLEMENTAIRES POUR EXAMINER LES CHEVAUX.Les chevaux atteints par le virus présen-tent des symptômes de fièvre et de maladie aiguë avec détresse respiratoire et colique de grade faible. Des signes neurologiques tels qu’ataxie, tics, hochement de tête, peuvent être observés conduisant à une détérioration rapide se traduisant par des jetages spumeux et la mort. Chez l’humain, l’infection se traduit par une maladie de type grippal (qui dans un cas a conduit à une pneumonie) avec des symp-tômes tels que fièvre, toux, maux de gorge, maux de tête et fatigue et/ou encéphalite (in-flammation du cerveau) avec des symptômes de maux de tête, forte fièvre et somnolence, qui conduisent à des convulsions et/ou au coma et à la mort. Le temps d’exposition des personnes à un cheval malade avant que ne se déclare la ma-ladie varie entre 5 et 21 jours.

VIRUS AUSTRALIE

53

BIBLIOGRAHIE

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Paterson BJ, Mackenzie JS, Durrheim DN, Smith D. A re-view of the epidemiology and surveillance of viral zoonotic encephalitis and the impact on human health in Australia. N S W Public Health Bull. 2011; 22(5-6):99-104.

Plowright RK, Foley P, Field HE, Dobson AP, Foley JE, Eby P, Daszak P. Urban habi-tuation, ecological connecti-vity and epidemic dampening: the emergence of Hendra virus from flying foxes (Pteropus spp.). Proc Biol Sci. 2011 11.

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Tulsiani SM, Graham GC, Moore PR, Jansen CC, Van Den Hurk AF, Moore FA, Simmons RJ, Craig SB. Emerging tropical diseases in Australia. Part 5.Hendra virus. Ann Trop Med Parasitol. 2011;105(1):1-11.

zone de colonisation des « renards volants »

Dr Darren P Arnold BSc BVMS MRCVSLe Dr Darren Arnold est vétérinaire équin depuis 17 ans tant en chevaux de courses, de sports que de loisirs. Le Dr Arnold a pratiqué en Europe (Cambridge, Suffolk et Irlande), en Australie et en Asie. Le Dr Arnold est co-fondateur de la société ‘Giddyup Performance Products’ distributeur exclusif de la gamme TWYDIL® en Australie et Nouvelle-Zélande.

A ce jour, 7 cas d’infection ont été recensés chez l’homme induisant 4 décès. Dans tous les cas, il s’agit de personnes – vétérinai-res, infirmières, entraîneurs etc- ayant été en contact direct avec des chevaux infectés ou avec des sécrétions ou du sang provenant de ces chevaux. Il n’y a pas de cas de contami-nation directe de la chauve-souris à l’homme et cette probabilité est faible.Depuis le début de l’épidémie, 2011 a été la pire année avec 19 chevaux ayant contracté la maladie depuis le 20 juin. La raison de cette aggravation du nombre de cas est incertaine mais elle pour-rait être liée aux inondations dévastatrices qui ont touché le Queensland plus tôt dans l’an-née ce qui a provoqué une pénurie de fruits et a induit beaucoup de stress parmi les colonies de chauves-souris affamées et surpeuplées.

Beaucoup ont appelé à l’abattage ou à l’éra-dication des chauves-souris mais cela pourrait

avoir des conséquences écologiques car les chauves-souris sont indispensables à la polli-nisation des forêts australiennes. Les experts pensent que si l’on commence à détruire les chauves-souris, nos forêts reculeront ce qui stressera davantage encore les chauves-souris et propagera l’épidémie. Un vaccin est actuel-lement à l’étude qui devrait être disponible au début de l’année 2012.

Il reste à espérer qu’il soit efficace et que cet-te maladie mortelle puisse être contrôlée tant pour la santé des hommes que pour celle de l’industrie équine en Australie.

54 _ HPH 2010/2011

TWYDIL® AUX CONGRES SCIENTIFIQUES ET FOIRES COMMERCIALES

DUBAÏ EXPOSITION AL FARES 2010

Valère Henry, Président de TWYDIL® interviewé par la télévision de Dubaï.

Mahmood Al Zarooni, entraîneur Godolphin, entouré par l’équipe TWYDIL®

Le Sheikh Hasher Maktoum Bin Juma Al Maktoum visitant le stand TWYDIL® lors

de l’inauguration de l’exposition.

SUISSE

Désormais un classique, les TWYDIL® SCIENTIFIC EQUINE CLINICS ont accueilli les vété-rinaires équins suisses en avril 2011 à Berne (Suisse).

55

Conférence à Adelaïde du Dr Brieuc de Moffarts, Directeur scientifique TWY-DIL®.

AUSTRALIE

FRANCE

CONGRÈS AVEF 2009 : le Dr Richard Corde veille au bon déroulement du concours TWYDIL® dont le premier prix est une montre suisse HUBLOT d’une valeur de10 000 francs suisses.

Deux jeunes vétérinaires sur le stand TWYDIL®. CONGRÈS DE L’ASSOCIATION

VETERINAIRE EQUINE Congrès AVEF 2010 :En présence du Dr Richard Corde (AVEF) et de M. Valère Henry, Président TWYDIL®, le Docteur Charly Leyder, lauréat du concours TWYDIL® reçoit une œuvre d’Ada Loumani.

Marion François, déléguée TWYDIL® France en compagnie de Valère Henry et Roger Crozet.

56 _ HPH 2010/2011

Savez vous que le plus vieux cheval du monde s’appelait “Old Billy”, qu’il était né en 1760 et qu’il mourut le 27 novembre 1822 à l’âge de 62 ans? Une

exception bien sûr. Mais l’évolution démo-graphique de la population équine montre une nette augmentation du nombre de che-vaux agés. La question se pose de savoir à quel moment un cheval peut être considéré comme âgé. Il y a plusieurs approches pos-sibles pour le définir. On peut envisager l’âge simplement chronologique, ou l’âge physiologique (fonctionnel) qui lui sera dif-férent selon les individus, leur patrimoine génétique et les facteurs environnementaux (Timiras et al., 2005). Il existe aussi un âge démographique qui considère le “vieux che-

val” comme le survivant d’une population au sein de laquelle au moins 25% des individus sont morts, et le “très vieux cheval” comme appartenant aux 25 % des survivants d’une population donnée.

Le recensement des chevaux âgés dans les différents pays est impossible, mais il ap-paraît évident que l’espérance de vie est en augmentation si l’on en juge par l’accrois-sement des consultations de gériatrie éffec-tuées par les vétérinaires. Dans une étude réalisée en Grande Bretagne (Ireland et al., 2011), on constate que les chevaux âgés de 15 ans au moins représentent 29 % de la population dans les régions sondées et que, malgré l’absence de données statistiques pour établir une pyramide des âges, plus de 2O% des examens vétérinaires se font sur des chevaux âgés d’au moins 15 ans. Un re-censement (Mellor et al.,1999) parle d’en-viron 300 000 chevaux et poneys de plus de 15 ans en Grande Bretagne pour une popu-

GERIATRIE EQUINEREALITE D’AUJOURD’HUI, ACTIVITE DE DEMAIN

PREMIERE PARTIE : DEMOGRAPHIE

PAR LE DR ROGER

CROZET

XXXXX GERIATRIE EQUINETWYDIL®

57

lation de 1 330 000, chiffres importants mais comparables à ceux de la France. Aux USA le pourcentage de chevaux âgés est très in-férieur. Une marge d’erreur subsiste à cause des chevaux sans passeport, car la diagnose de l’âge par l’observation de l’usure des dents est imprécise passé 15 ans. Les person-nes responsables de l’entretien d’un cheval d’âge sont le plus souvent les propriétaires eux-mêmes, et ils préfèrent héberger l’ani-mal chez eux quand cela est possible, en alternant pré ou paddock la journée et box la nuit. Certains continuent la compétition à petit niveau, mais beaucoup considèrent que leur cheval doit bénéficier d’une retraite active avec promenades en main ou monté, séances de longe, exercices légers.

L’alimentation des vieux chevaux est pres-que toujours différente de celle qu’ils ont reçue pendant leur carrière sportive. L’idéal recherché est le pré avec de la bonne herbe, perçu par le propriétaire comme une récom-pense et l’accession à une vie normale. A dé-faut le cheval recevra une importante base de fourrage avec des granulés ou des céréa-les, et des compléments alimentaires adaptés (principalement vitamines, oligo-éléments, régulateurs digestifs et anti-arthrosiques).

Les fabricants proposent des aliments senior di-gestes, hautement assimilables, à faible teneur en sodium pour limiter la rétention hydrique, contenant des fibres brins longs pour faciliter le transit intestinal, riches en biotine, zinc, omé-gas 3 et omégas 6 pour le bon état des sabots, en matières grasses et protéines pour couvrir les besoins malgré une consommation réduite. Pour les chevaux sans dents il existe des bou-chons à humidifier faciles à ingérer.

Le cheval est de plus en plus assimilé à un animal de compagnie dans nos sociétés, ce qui pousse le propriétaire à financer sa re-traite et les traitements liés au vieillissement, comme pour un membre de la famille.

Mais les propriétaires ont tendance à sous-estimer les problèmes de santé de leurs vieux chevaux, et (ou) ont du mal à les identifier.

Une consultation vétérinaire montre presque toujours une nette différence entre la réalité du bilan gériatrique et l’opinion du proprié-taire de l’animal. Les principales pathologies négligées sont: anomalies dentaires, souffles cardiaques, boiteries, affection des sabots.

Cette méconnaissance conduit à un retard à la mise en place des traitements, et peut affec-ter le bien-être du cheval. La corporation des

vétérinaires s’efforce d’informer et d’éduquer et ne saurait trop conseiller aux propriétaires de faire procéder à des contrôles réguliers.

La gériatrie équine est une branche de la mé-decine vétérinaire qui peu à peu va se consti-tuer en spécialité, en même temps que des établissements adaptés vont voir le jour pour héberger nos vieux compagnons.

Il existe cependant très peu d’ouvrages et d’articles consacrés à la gériatrie équine et la gérontologie chez les animaux, malgré un nombre de consultations de vieux chevaux multiplié par 6 dans les 10 dernières années. Signalons l’ouvrage de J. Bertone : Equine Geriatric Medicine and Surgery.

Les compagnies d’assurances montrent le chemin en allongeant la durée de prise en charge dans leurs contrats pour les chevaux, incitant ainsi les propriétaires à entreprendre des traitements. Mais si on remarque une diminution de la fréquence des vaccinations contre la grippe et le tétanos chez les chevaux retraités, par contre les programmes de ver-mifugation sont en général maintenus quelque soit l’âge. La faute la plus courante, et lourde de conséquences, est l’espacement ou l’aban-don des visites du maréchal-ferrant, laissant les sabots sans fers, ou pire sans parage quand l’option pieds-nus a été choisie. C’est la porte ouverte aux seimes, bleimes, abcès, à la four-bure, à une perte de qualité de la corne et à des problèmes de conformation.

Les propriétaires sont fort heureusement plus sensibles aus soins de la bouche puisqu’envi-ron 75 % des vieux chevaux voient 1 fois par an le technicien dentaire ou (de plus en plus) le vétérinaire.

Voici la liste des signes de vieillissement le plus souvent observés par les gardiens de chevaux d’âge: raideur articulaire, fonte mus-culaire, robe grisonnante, baisse de la vision, appétit irrégulier, obésité, dos creux, affaisse-ment des boulets, ptose de la lèvre inférieure, détérioration de la denture, toux chronique, je-tage, creusement des salières, chassie, chique (cheval qui fait magasin), crottins mous.

Face à ces descriptions le vétérinaire consul-tant aura à procéder à un tri entre les signes naturels liés à l’âge et les symptômes d’une éventuelle pathologie, et à établir un bilan gériatrique mettant en lumière les interac-tions entre le vieillissement et la maladie. Le pronostic et la réponse au traitement sont soumis à une marge d’erreur qu’il faut expli-quer au propriétaire.

58 _ HPH 2010/2011

ALIMENTATIONEn prenant de l’âge le cheval retrouve des besoins nutritionnels qui se rapprochent de ceux du jeune cheval en croissance, c’est-à-dire 12%-16% de protéines, 7%-10% de ma-tière grasse, au moins 12% de fibres longues et de bonne qualité, rapport phospho-calcique (Ca/P:1,5), le calcium représentant moins de 1% de l’aliment pour pallier d’éventuels calculs rénaux ou vésicaux. La ration doit être facile à mastiquer en raison des anomalies dentaires et digeste. Les fabricants proposent des produits “senior” extrudés (pré-digérés) pour faciliter l’assimilation. De l’huile végé-tale, à raison d’une à deux tasses par jour, peut être ajoutée progressivement pour un gain de calories. Attention à maintenir un bon score corporel, car l’obésité conduit à la fourbure et la maigreur à l’anémie et à l’augmentation de la sensibilité aux infections et au froid.

APPAREIL DIGESTIFLa dentisterie est le plus important des soins à apporter aux vieux chevaux: bouche dou-loureuse, mauvaise digestion,…entraînent de nombreux autres problèmes. Le vétéri-naire sera particulièrement attentif, en de-hors du limage dentaire annuel, aux maladies périodontales (hyperémie gingivale, érosion ou ulcération gingivale, poches périodonta-les avec bourrage alimentaire, lyse de l’os alvéolaire), au diastème, malocclusions, usu-res anormales et aux pertes de dents, caries et abcès. Les programmes de lutte contre les endoparasites sont variables selon les régions et les conditions d’hébergement: rotation ra-pide ou saisonnière ou annuelle. Le mieux est d’effectuer un examen coproscopique pé-riodique. Les coliques sont la première cause de mortalité jusqu’à 20 ans, puis la deuxième

seulement après 20 ans. L’âge diminue le pé-ristaltisme intestinal, l’activité enzymatique intestinale et la capacité d’absorption des entérocytes de la muqueuse. Les anomalies oesophagiennes sont fréquentes (ulcération, obstruction, striction, perforation, mega-oe-sophage, diverticule), ainsi que les ulcères gastro-duodénaux. L’intestin grêle peut être affecté chez les sujets âgés par son piègeage (“entrapment”) dans le foramen épiploïque ou sa strangulation par un lipome pédonculé. Le gros intestin souffrira plus d’impaction (également coecale), de volvulus, et le colon descendant d’obstruction. Les néoplasmes du tube digestif augmentent considérable-ment avec l’âge.

APPAREIL LOCOMOTEURLa masse et la force musculaires, la capacité aérobie, le nombre de fibres musculaires, la vascularisation des muscles, déclinent avec le temps. La balance anabolisme-catabolisme s’inverse, la réponse anti-oxydante s’étiole, et la diminution de l’activité physique participe à ces phénomènes. La lente dégénérescence articulaire mène à l’ostéoarthrose avec la dé-térioration du cartilage articulaire, synovite, perte de qualité du liquide synovial, ostéophy-tose et sclérose de l’os sous-chondral, sous une cascade complexe d’altérations biochimiques (inflammation, stress oxydant, stress enzyma-tique) et biomécaniques. Il devient important de contrôler l’inflammation et la douleur afin d’éviter les répercussions à d’autres parties du corps, le stress physiologique et mental. Les tendons et ligaments s’altèrent aussi. On assis-te à une diminution de la structure matricielle, de la vascularisation, de l’élasticité du tissu conjonctif. La colonne vertébrale peut présen-ter des lésions d’ostéoarthrose ankylosante, de spondylose déformante. Toutes ces pathologies chroniques impliquent la mise en place d’exer-cices physiques et de ferrage adaptés, d’une alimentation étudiée et d’une supplémentation par voie orale ciblée.

CARDIOLOGIELes vieux chevaux forment une population avec un risque accru d’insuffisance valvu-laire aortique, d’origine le plus souvent non infectieuse, avec une infiltration fibreuse, le plus souvent bien tolérée. A contrario les in-suffisances mitrales, les néoplasies et les fistu-les aortocardiaques ne sont généralement pas liées à l’âge.

DEUXIEME PARTIE: LES MALADIES DU VIEUX CHEVAL

XXXXX GERIATRIE EQUINETWYDIL®

TROISIEME PARTIE:

UN BEL ETABLISSEMENT DE RETRAITE

59

APPAREIL RESPIRATOIREL’affection pulmonaire la plus fréquente est la pousse (liée dans plus de 95% des cas à une allergie aux spores fongiques contenues dans le foin) avec toux, dyspnée et jetage. La pneumonie infectieuse est tout aussi re-doutée chez les chevaux prenant de l’âge. Le cancer du poumon est rare mais à inclure dans le diagnostic différentiel.

OPHTALMOLOGIECertaines pathologies oculaires apparaissent corrélées à l’avancement en âge. Il s’agit de la rétinopathie sénile, de la neuropathie optique proliférative, de la dégénérescence vitrée, de la cataracte. Les autres affections (conjonc-tivales, cornéennes, glaucome, tumeurs...) sont également présentes. On considère en effet que plus de 80 % des chevaux de plus de 15 ans ont des lésions ophtalmologiques.

NEOPLASIELes quatre néoplasmes les plus communs sont les sarcoïdes, les carcinomes à cellules squameuses, les mélanomes et les lipomes. La peau du cheval vieillissant est particu-lièrement touchée, mais aussi, les yeux, la cavité orale, les sinus… Notons une aug-mentation des adénomes de la thyroide et de l’hypophyse.

ENDOCRINOLOGIELes dysfonctionnements thyroidiens peuvent provoquer obésité, fourbure, stérilité (hypo), ou maigreur et polyphagie (hyper). Les pertur-bations hypophysaires induisent hirsutisme, hyperglycémie, polyurie, polydipsie, fourbu-re chronique, et font référence à la maladie de Cushing, qu’il faut différencier du syndro-me métabolique équin (surcharge pondérale, fourbure).

UROLOGIELes insuffisances rénales sont la résultante de maladie tubulo-interstitielle chronique ou le plus souvent de glomérulonéphrite, avec perte de poids et d’appétit. Les carcinomes sont les tumeurs classiques du rein. Souvent apparaissent des infections urinaires et de l’incontinence, plus rarement des calculs vé-sicaux et de l’hématurie.

NEUROLOGIELa plupart des chevaux deviennent plus cal-mes avec l’âge, moins excitables, moins at-tentifs. Les réflexes se ralentissent. Le bilan neurologique est aussi perturbé par les patho-logies ostéo-articulaires. Il existe différentes formes d’hypersomnies liées à la douleur, à

la monotonie, à l’insécurité environnemen-tale. Les risques de maladie motoneuronale sont accrus par le vieillissement. Enfin la narcolepsie existe bel et bien chez le cheval.Les spécialistes chez l’homme étudient l’hy-pothèse d’une corrélation avec certaines sou-ches de vaccins.

BIBLIOGRAPHIE

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J Bertone, Equine Geriatric Medicine and Surgery, 2006, W.B.SAUNDERS Elsevier

La chute de la valeur marchande et sportive d’un cheval amenait souvent par le passé à son euthanasie, sans que les esprits ne s’en offusquent.

Depuis ces temps pas si lointains on assiste à un refus social de la mise à mort des che-vaux en bonne santé. Enfin! Voici l’ exemple très intéressant d’un établissement de retraite pour les chevaux d’âge, avec une vision ori-ginale de leur bien-être.

60 _ HPH 2010/2011

Je voudrais avant toute chose vous présen-ter brièvement notre affaire familiale. ‘Les Dannes’ sont situés dans l’est de la France, non loin des frontières allemande

et suisse. Environ 250 chevaux y vivent sur des pâturages de 300 hectares, en différents grou-pes dont le plus important compte une soixan-taine d’individus. Le principe fondamental des ‘Dannes’ est que les troupeaux y sont compo-sées de chevaux de différentes générations. Les groupes sont constitués par genre et non par âge. Ce concept n’est pas notre invention. Nous n’avons fait que reproduire l’exemple qui nous est donné par la nature et avons sim-plement tiré les enseignements de nos observa-tions. L’objectif aux ‘Dannes’ est donc de pla-cer les chevaux dans des conditions d’élevage aussi proches que possible de leur vie à l’état naturel. Cela se traduit par des prairies suffi-samment vastes pour l’alimentation et l’exer-cice physique, par de l’air frais et des stimuli climatiques et une socialisation avec les autres générations qui constituent le groupe. Nous avons étudié nombre d’expériences similaires menées depuis 15 ans et constaté combien ce type d’élevage peut aussi être profitable aux chevaux de sport !

EXPERIENCES PRATIQUES D’ENTRAINEMENT, D’EXERCICE ET DE REHABI-LITATION DE CHEVAUX DE SPORT AU SEIN DE GROUPES MULTI-GENERATIONNELS

LE JARDIN D’ENFANT ET L’ECOLE PRIMAIRE ‘Les chevaux apprennent de leurs congénè-res!’ C’est le principe de base qui régit notre élevage et c’est ce qui le différencie des autres où, dans la plupart des cas, les jeunes chevaux sont regroupés exclusivement entre eux ce qui est une situation non naturelle.

Les résultats de nos expériences confirment le bien-fondé des analyses éthologiques telles que décrites par le zoologiste, le Dr Iris Ba-chmann, selon lequel ‘les groupes de chevaux à l’état sauvage sont constitués de différentes générations’. Dans les troupeaux ainsi formés, nous n’avons pas observé de stricte hiérarchie. A l’inverse de ce qui se passe dans les petits groupes de moins de 10 chevaux, les trou-peaux favorisent plutôt une dynamique de relations sociales en sous-groupes. Ces uni-tés familiales favorisent une structure sociale stable qui s’avère bénéfique tant pour les jeu-nes, que pour les vieux chevaux. Les ‘foals’ s’amusent et jouent entre eux tout en profitant de l’entourage des chevaux plus âgés. Par leur comportement, les individus les plus expéri-mentés du troupeau contribuent au processus d’apprentissage des plus jeunes ; ils montrent

PAR KURT FUCHS

XXXXX VIEUX CHEVAUXTWYDIL®

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le bon exemple et quand il le faut, corrigent les mauvais comportements de la jeune gé-nération. Cela constitue le prérequis d’une bonne socialisation des jeunes chevaux pour qu’ils deviennent ce qu’ils doivent être à sa-voir, amicaux et sociables. Sans les chevaux expérimentés, il y a un lien manquant dans la structure sociale. Dans ce cas, les jeunes chevaux doivent se prendre en charge eux-mêmes ce qui, dans certaines situations, peut constituer un défi trop exigeant pour eux. Il ne faut pas perdre de vue qu’après le sevrage, les foals sont soumis à des expériences éprouvan-tes telles que la séparation d’avec leur mère, et des individus qu’ils côtoyaient, la rupture avec leur environnement familier et qu’ils doi-vent faire face à des changements dans leurs conditions d’élevage et de nutrition. Lors de sa présentation à la conférence FFP aux ‘Dan-nes’, le Dr Iris Bachmann a souligné ces pro-blèmes en montrant qu’entre 6 mois et 3 ans, beaucoup de chevaux présentent des désordres comportementaux tels que les tics à l’air. Se-lon le Dr Bachmann, de tels stéréotypes sont interprétés comme l’expression d’une adapta-tion insuffisante du cheval et seraient souvent causés par des traumatismes du jeune âge. Aux ‘Dannes’, nous gérons le sevrage aussi délica-tement que possible. Idéalement, nous recom-mandons que la poulinière en gestation nous soit amenée avant le sevrage de son poulain. Après le sevrage, certains propriétaires nous laissent la mère et son poulain pour quelques mois supplémentaires. La présence des pouli-nières facilite en effet la socialisation des jeu-nes chevaux et leurs relations avec le nouveau groupe. Notre expérience montre que le départ ultérieur se produit alors dans des circonstan-ces bien moins traumatisantes pour la jument et son poulain.

L’ECOLE SECONDAIREL’importance d’une bonne socialisation se manifeste surtout lors du premier entraîne-ment avec un cavalier. Aux ‘Dannes’, nous l’avons expérimenté et avons reçu des com-mentaires en ce sens des propriétaires ayant ramené chez eux leurs chevaux de 4 ans que ce soit avant ou après leur débourrage. Il faut savoir que des chevaux bien socialisés sont prêts non seulement physiquement mais aussi émotionnellement. Cependant aux ‘Dannes’ nous ne débourrons pas de chevaux avant 4 ans. Aujourd’hui, nos enfants Stefanie, Janine et Andi sont pleinement impliqués dans la ges-tion des ‘Dannes’ ce qui rend l’entraînement et le sport encore plus importants pour nous.Nos enfants sont d’ailleurs excellents en jumping. Ils impressionnent non seulement par leur calme extraordinaire mais aussi par la qualité des performances de leurs chevaux. Il est indé-

niable que les chevaux de sport s’intègrent aux troupeaux aussi bien que les autres et que leurs performances n’en sont pas affectées.

EN BONNE COMPAGNIE L’intégration des nouveaux venus ne pose gé-néralement aucun problème même pour ceux précédemment logés dans un box convention-nel. A son arrivée, nous plaçons le nouveau venu, dans une pâture proche du groupe, en compagnie d’un cheval paisible issu du trou-peau. Ensuite, les deux chevaux sont incor-porés au groupe et la plupart des chevaux ne remarquent même pas la présence du nouveau venu. Nous ne modifions jamais la composi-tion du groupe même si dans les sous-groupes les problèmes d’espace causent quelquefois des conflits hiérarchiques. La pression sociale est moindre dans les plus grands groupes. Sou-vent les membres d’un sous-groupe socialisent avec ceux d’un autre groupe sans pour autant l’intégrer.

Bien que ces chevaux profitent d’une grande liberté, ils ne sont pas pour autant livrés à eux-mêmes. Ils reçoivent des soins professionnels. Ainsi, en hiver, ils disposent d’abris ouverts tandis que les chevaux en récupération, sont placés dans de vastes boxes individuels. Leur alimentation est enrichie de minéraux et en hi-ver ils reçoivent du foin et de la luzerne en plus d’être vermifugés. En outre, un vétérinaire, un ostéopathe, un physiothérapeute et un den-tiste leur apportent tous les soins dont ils ont besoin. Aujourd’hui aux ‘Dannes’, l’élevage, l’entraînement et le sport avancent désormais de concert.

KURT FUCHSElève depuis près de 20 ans sur plus de 300 hectares des chevaux de différentes générations en troupeaux. Son élevage familial des ‘Dannes’ a reçu plusieurs récompenses (dont la plus haute distinction de 5 étoiles) décernée par l’association Freestall ((Laufstall-Arbeits-Gemeinschaft e.V., LAG).

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C a t a l o g u e s c o m p l e t s d i s p o n i b l e s s u r w w w . t w y d i l . c o m

1. LIGNE COMPETITION

TWYDIL® ARTRIDILFormule unique contribuant à la protection des articulations. Avec ou sans Harpagophytum procumbens

- AVEC HARPAGOPHYTUM : DÉLAI D’ATTENTE DE 48 HEURES CERTIFIÉ PAR LE LCH.- SANS HARPAGOPHYTUM : OFFICIELLEMENT CERTIFIÉ PAR LE LCH SUR PRODUIT

FINI, URINE ET SANG POUVANT ÊTRE UTILISÉ SANS RISQUE.

TENEUR GARANTIE JUSQU’A LA DATE D’EXPIRATION

TWYDIL® BEBACKLe TWYDIL® BEBACK contribue à stabiliser la flore intestinale et renforcer le confort des chevaux en perte d’état, plus précisément pour les chevaux d’âge.

- OFFICIELLEMENT CERTIFIÉ PAR LE LCH SUR PRODUIT FINI, URINE ET SANG POUVANT ÊTRE UTILISÉ SANS RISQUE.


TWYDIL® CALMINAssociation sélective de vitamines, de fructo-oligosaccharides, d’oligo-éléments et de tryptophane visant à apaiser l’excitabilité et le stress tout en contribuant au bien-être digestif et musculaire du cheval.



TWYDIL® COMPETITIONSupplémentation quotidienne idéale (14 vitamines, 7 oligo-éléments, 4 acides aminés, et magnésium) couvrant les besoins physiologiques des chevaux de sport.



LA GAMME DE PRODUITS TWYDIL®

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C a t a l o g u e s c o m p l e t s d i s p o n i b l e s s u r w w w . t w y d i l . c o m

TWYDIL® COURSESupplémentation quotidienne idéale (14 vitamines, 7 oligo-éléments, 4 acides aminés, et magnésium) couvrant les besoins physiologiques des chevaux de haute compétition.



TWYDIL® ELECTROLYTES en seaux Aliment diététique compensant les pertes sudatives en électrolytes.



TWYDIL® ELECTROLYTES en seringues buccales Pâte buccale compensant les pertes sudatives en électrolytes et en vitamine C.



TWYDIL ® ELECTROLYTES+CCompensation des pertes sudatives en électrolytes, vitamines et oligo-éléments. - OFFICIELLEMENT CERTIFIÉ PAR LE LCH SUR PRODUIT FINI, URINE ET SANG

POUVANT ÊTRE UTILISÉ SANS RISQUE. TENEUR GARANTIE JUSQU’A LA DATE D’EXPIRATION

TWYDIL® HEMATINIC en seringues buccales ou en bouteilles Formulation (liquide ou pâte buccale) de vitamines et d’oligo-éléments, garantissant un apport nutritionnel idéal permettant le soutien des paramètres hématologiques.




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TWYDIL® HEMOPARComplément destiné à promouvoir le bon appétit du cheval, le bon fonctionnement du foie et de la digestion.

- OFFICIELLEMENT CERTIFIÉ PAR LE LCH SUR PRODUIT FINI, URINE ET SANG

POUVANT ÊTRE UTILISÉ SANS RISQUE.


TWYDIL® HIPPACAN+CComplément à base de bio-flavonoïdes et de vitamine C, visant à améliorer la résistance à l’effort, la récupération et contribuant à renforcer la réponse immunitaire naturelle.

- DÉLAI D’ATTENTE DE 48 HEURES CERTIFIÉ PAR LE LCH.


TWYDIL® MUCOPROTECTSoutient le système de défense naturel de l’organisme. Autorise un effort accru avant fatigue en raison d’une moindre production de lactate.

- DÉLAI D’ATTENTE DE 48 HEURES CERTIFIÉ PAR LE LCH.


TWYDIL® OMEGADIL Aliment complémentaire à base d’oméga-3 et de nombreux autres ingrédients visant à favoriser les défenses naturelles de l’organisme.




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TWYDIL® PROTECT PLUS Mélange synergique fortement concentré en principes anti-oxydants visant à maintenir une balance oxydative optimale et ayant une influence bénéfique au niveau de la tonicité musculaire.




TWYDIL® STOMACARE Pâte buccale à base notamment d’acides gras issus du raffinage, de fibres de type glucosamine et de magnésium, concourant à protéger la paroi stomacale.




TWYDIL® TWYBLIDComplément alimentaire contribuant à maintenir l’intégrité des capillaires sanguins, à renforcer les défenses naturelles de l’organisme et à optimiser performance et endurance.




TWYDIL® VIGORADE Complément alimentaire contenant les ingrédients essentiels à l’expression des potentialités sportives maximales.





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2. LIGNE ELEVAGE TWYDIL® GROWING Formule élaborée apportant aux chevaux en croissance les vitamines, oligo-éléments, acides aminés, pro et pré-biotiques, nécessaires à leur développement optimal et à la diversification de leur flore intestinale.




TWYDIL® PMCComplément influençant le métabolisme des ostéoblastes qui forment les os, favorisant le métabolisme des chondrocytes qui forment les cartilages, celui des fibroblastes qui interviennent au niveau des tendons et des ligaments et agissant sur le tissu synovial.




TWYDIL® MINERAL COMPLEX Complément minéral appétent et biodisponible, fortement concentré en trois sources de calcium grâce auxquelles la ration totale tendra vers un rapport calcium / phosphore idéal. - OFFICIELLEMENT CERTIFIÉ PAR LE LCH SUR PRODUIT FINI, URINE ET SANG



TWYDIL® ELEVAGECouvre les besoins et stabilise la flore intestinale des poulinières et des étalons en période de monte. Favorise la production de lait et la qualité du colostrum.




C a t a l o g u e s c o m p l e t s d i s p o n i b l e s s u r w w w. t w y d i l . c o m

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3. PRODUITS COSMETIQUES ET D’HYGIENE

TWYDIL® 4LEGS Pâte à la formulation sophistiquée pour l’hygiène quotidienne des jambes du cheval.

- OFFICIELLEMENT CERTIFIÉ PAR LE LCH SUR URINE ET SANG POUVANT ÊTRE UTILISÉ

SANS RISQUE.

TWYDIL® GEL MEMBREGel à base d’iode à appliquer sur les zones endolories des jambes.


SANS RISQUE.

TWYDIL® LIQUIDE MEMBREContribue au bon état de l’appareil locomoteur soumis à des traumatismes et favorise l’assèchement des fourchettes.


SANS RISQUE.

TWYDIL® HOOFCARECrème favorisant la croissance des sabots et concourant à soulager les irritations du paturon.


SANS RISQUE.


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PAVESCO U.K. LTD.116, High RoadNeedham, Harleston, Norfolk IP20 9LGTel. (01379) 85 28 85Fax (01379) 85 41 78

PAVESCO EQUINE HEALTH USA, Ltd.,321 N, 22nd StreetSt. Louis, MO 63166, U.S.A.Tel. (314) 421 0300Fax (314) 421 3332

Researchquality

andhorse sense

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TWYDIL® RACING Ideal daily supplementation

TWYDIL® PROTECT PLUSAntioxidants, muscle protection

TWYDIL® MINERAL COMPLEXMineral supplementation

TWYDIL® ELECTROLYTESMineral salts

TWYDIL® ELECTROLYTES+CMineral salts and vitamins

TWYDIL® HEMATINICTonic effect, red cells

TWYDIL® HEMOPARDigestion, appetite stimulant

TWYDIL® HIPPACAN+CAdaptation, Endurance

TWYDIL® ARTRIDILSupple joints

TWYDIL® CALMIN Nervous horses

TWYDIL® PMCStructural development,

quality of the bones

TWYDIL® 4LEGS Tired legs TWYDIL® STOMACARE

Stomacal protection

TWYDIL® MUCOPROTECTImmune system

ALWAYS A TWYDIL® SOLUTION

TWYDIL® HOOFCARE Hooves

TWYDIL® OMEGADILImprovement of natural

defences, Omega-3

TWYDIL® GROWINGYoung horse’s development

TWYDIL® STUD/ELEVAGEBroodmares + stallions

TWYDIL® BEBACKAged horses

TWYDIL® VIGORADEBooster

TWYDIL® GEL MEMBRE/ TWYDIL® LIQUIDE MEMBRE

Ligaments, tendons

TWYDIL® TWYBLIDBleeders

TWYDIL® is used by most of the successful professionals in the world.HEAD OFFICEPAVESCO AGCH-4010 Basel, SwitzerlandTel. (41)(61)272 23 72Fax (41)(61)272 23 88 e-mail: [email protected]

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Documents

High Performance Horses 2011/2012