Guide d’animation

« Voyage au cœur de l’alimentation »

Sommaire I Objectifs de l’outil ............................................................................................................................................... 3

II Description du support .................................................................................................................................... 3

III But de ce guide ................................................................................................................................................. 3

IV Rôle de l’animateur ............................................................................................................................................ 4

V Avant toute chose ............................................................................................................................................... 4

VI Au cœur du sujet ................................................................................................................................................ 4

1. L'origine des aliments .......................................................................................................................... 5

2. L'invention du feu et de la cuisine (mélange des aliments) .................................................................. 7

3. A quoi ça sert de manger ? ....................................................................................................................... 8

4. L'activité physique .................................................................................................................................... 9

5. Que nous apporte chaque aliment ? ........................................................................................................ 9

6. L'alimentation tout au long de la journée ............................................................................................. 11

7. L'influence de la publicité ...................................................................................................................... 12

8. Les produits laitiers ................................................................................................................................ 14

9. Le grignotage .......................................................................................................................................... 15

10. Les bonnes et les mauvaises habitudes ............................................................................................... 16

VII Conclusion ..................................................................................................................................................... 16

VIII Pour aller plus loin : ................................................................................................................................... 17

IX Annexes : exemples de questionnaires sur l'alimentation ....................................................................... 17

Ce guide a été rédigé par le service prévention du Comité du Val d’Oise de la Ligue contre le cancer :

Lucie Lechat Chargée de prévention et Catherine Tymen-Azoulay Responsable de la prévention

Un grand merci à Mme Joëlle Minjon qui a réalisé les aquarelles pour le photolangage®

Vous êtes chargé(e) de prévention, enseignant(e), infirmier ou infirmière et vous avez ressenti le besoin de mener

une action de prévention auprès d’enfants sur le thème de l’alimentation. Cet outil peut vous aider.

I Objectifs de l’outil

Depuis 2001 une politique nutritionnelle de santé publique a été mise en place par le biais du Programme

National Nutrition Santé (PNNS). Ce programme a pour but d'améliorer l'état de santé de la population française

en agissant sur la nutrition. Il a en effet été reconnu qu'une nutrition satisfaisante était un facteur de protection

de notre santé.

L'alimentation joue un rôle important dans la croissance de l'enfant et elle contribue à sa santé d'aujourd'hui

et de demain. La période 3-11 ans est une phase de croissance mais aussi d'apprentissage intense. C'est à cette

période que se fixent des repères qui resteront à l’âge adulte. C’est donc le bon moment pour leur apprendre le

plaisir de manger au quotidien et leur donner goût à l’activité physique, car bouger est aussi important qu'avoir

une alimentation équilibrée.

Il est en effet recommandé pour les enfants de bouger quotidiennement l'équivalent d'au moins 1 heure de

marche rapide afin de protéger leur santé et de rester en forme. Faire du vélo ou des jeux de plein air, monter les

escaliers, pratiquer un sport, sont autant de moyens qui permettent aux enfants de se dépenser au quotidien.

Voyage au cœur de l’alimentation est un outil d’éducation pour la santé conçu pour aborder les thèmes

de la nutrition et de l’activité physique avec des enfants de niveau élémentaire (6/9 ans). Il permet un

travail sur les représentations et les influences culturelles et familiales à partir d’un photolangage®.

Grâce à lui, les enfants pourront acquérir des connaissances, développer leur esprit critique, leur autonomie et

ainsi adopter des comportements favorables à leur santé.

II Description du support

Le photolangage® Voyage au coeur de l'alimentation a été conçu pour des enfants de 6 à 9 ans (CP à CM1).

C'est une compilation de 21 dessins permettant d'aborder le thème de l'alimentation et de l'activité physique en

favorisant l'expression des représentations individuelles et collectives.

Cet outil s’utilise sous forme de photoexpression.

III But de ce guide

Dans le cadre du Programme National Nutrition Santé une des actions prioritaires concerne la promotion de

l’éducation nutritionnelle à l’école.

L'évolution des modes de vie (changements environnementaux et sociétaux) a engendré des modes

d'alimentation différents et une diminution de l'activité physique liée notamment au

développement des moyens de transport, de la télévision, des jeux vidéo et de l'informatique. Ceci

se traduit pour la plupart des enfants par une réduction des dépenses d'énergie. On constate que

l’excès de poids chez l’enfant concerne 14% des 3-17 ans, la proportion d’enfants obèses étant

proche de 3% (source INCA 2). Néanmoins, les études suggèrent ne stabilisation de ces taux depuis

8 ans chez les enfants.

Sources : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs311/fr/

http://www.anses.fr/index.htm

Ce guide a donc pour but d'aider les professionnels (infirmier(e)s scolaire, enseignants, chargées de prévention

de différentes associations) dans leur démarche d'éducation pour la santé et d’utiliser au mieux l’outil Voyage au

cœur de l’alimentation.

IV Rôle de l’animateur

Quelle que soit la forme d’animation, l’animateur doit s’assurer que les informations qu’il transmet soient

validées en mettant à jour ses connaissances. Des liens de sites internet valides ainsi que des références d’outils

sont proposés à la fin de ce guide.

L’animateur doit de plus créer une dynamique de groupe pour favoriser les échanges et la participation des

enfants pour faire ressortir leurs connaissances sur le sujet et les amener à réfléchir.

V Avant toute chose

Il est possible d’introduire cet outil en rappelant ce qu’est la prévention, en demandant aux enfants ce que

leur évoque ce mot : faire de la prévention, c’est permettre aux gens d’avoir de bonnes habitudes de vie qui leurs

permettront de rester en bonne santé.

Pour mieux comprendre le terme :

Avant l’intervention nous vous conseillons de remplir avec les enfants le questionnaire de démarrage donné en annexe, ceci pour avoir

un état des lieux de leurs habitudes alimentaires.

VI Au cœur du sujet

Deux utilisations sont possibles suivant le temps dont on dispose, le nombre d’enfants et l’aptitude de

l’animateur à manier le photolangage®.

Dans ce guide nous vous décrirons la façon la plus simple qui ne nécessite pas de formation au photolangage®

L'animateur distribue les images aux enfants. Il est possible d'en donner une pour deux selon la difficulté

d’interprétation de l’image. Le but étant que chaque enfant parle aux autres de l'image qu'il a reçue : à quoi lui

font penser les personnages, les paysages, qu'est-ce que la carte représente pour lui.

Dans le cas d’une utilisation sous forme de photolangage, il est intéressant de laisser les enfants choisir l'image

qui les inspire le plus.

Les dessins peuvent être repris sur vidéoprojecteur ou rétroprojecteur afin que tous les enfants puissent voir

l’image lors de la discussion et ajouter des précisions s’ils en ont envie.

Ces images sont décrites dans un ordre intéressant à respecter.

Les premières permettent d’aborder l’origine des aliments, et d’où vient ce qu’il y a dans nos assiettes. Grâce aux

suivantes il est possible de parler successivement de sport et d’activité physique, des groupes d’aliments et des

repas, de la publicité et pour clore la séance, de la convivialité autour des repas.

Les différents sujets peuvent être plus ou moins approfondis selon l’âge des enfants et les objectifs de

l’animateur.

Selon l’article L1417-1 du Code de la santé publique, la prévention a pour but «d’améliorer l’état de

santé de la population en évitant l’apparition, le développement ou l’aggravation des maladies ou

accidents, et en favorisant les comportements individuels et collectifs pouvant contribuer à réduire le

risque de maladie».

1. L'origine des aliments

Questions possibles pour introduire les dessins :

- D’où viennent les aliments ?

- Comment se nourrissaient les hommes préhistoriques ?

- Quels animaux trouve-t-on à l’état sauvage ?

- Quels animaux l’homme a-t-il domestiqués ?

- A part à la chasse et dans l’élevage où trouve-t-on d’autres animaux ?

- Quelles sortes de végétaux mangent les hommes ?

- Quels aliments sont à base de blé ?....

Les premiers hommes sont devenus des chasseurs-cueilleurs. Grâce à la fabrication d'outils, ils ont pu se nourrir de grandes proies. Aujourd'hui encore nous pouvons manger des animaux qui ont été chassés, comme par exemple le gibier (sanglier, lièvre, grive…..).

Source : Des Aliments et des Hommes : Entre science et idéologie, définir ses propres repères - Institut Français pour la

Nutrition

Les hommes ont par la suite domestiqué les animaux : mouton, cheval, porc, bœuf, poule. Ces animaux sont élevés d'une part pour leur viande et d'autre part pour ce qu'ils produisent : le lait (qui va servir de base à tous les produits laitiers : yaourts, fromages) et les œufs. Consommer des produits d'origine animale est essentiel car ils apportent des protéines de bonne qualité. Celles-ci contiennent tous les acides aminés dont notre corps a besoin mais qu'il ne peut pas fabriquer.

Il peut y avoir une question sur la viande de porc. Il est donc possible d’en profiter pour aborder ici le fait que certaines personnes ne mangent pas de cochon. Expliquer que cela est dû à la religion, aux croyances. Dans la religion hindoue, c'est la vache qui n'est pas consommée car elle est considérée comme un animal sacré. Autre exemple, les mexicains mangent des sauterelles car cela fait partie de la tradition. On peut aussi grâce à cette image aborder les différentes coutumes de consommation (grenouilles ou escargot en France, insectes en Afrique ou en Asie…)

Les produits d'origine animale peuvent également provenir de la pêche en eau salée ou en eau douce. Ces produits ont été pêchés par des pêcheurs professionnels avant d'arriver sur l'étal du poissonier puis dans nos assiettes. Nous pouvons également manger directement le poisson que nous venons de pêcher. Distinguer sur les 2 images la pêche en eau salée et la pêche en eau douce. Le pêcheur qui pêche en pleine mer le fait d’un chalutier et utilise de grands filets pour attraper poissons et crustacés. La pêche est pour lui très certainement un métier. Le pêcheur d’eau douce utilise sa barque et attrape les poissons grâce à une canne pêche. Il pourra relâcher ce qu'il a pêché ou bien le cuisiner puis le manger. Pour lui, la pêche est plutôt un loisir. Voici les principaux poissons puis les crustacés d'eau de mer que nous consommons : la sardine, le bar, le cabillaud, l'espadon, le hareng, la raie, le thon, les crevettes, les langoustines, le homard, les huitres, le crabe et l’araignée. Les poissons puis les crustacés d'eau douce que nous consommons : le saumon, le brochet, la truite, le sandre, les écrevisses, les crevettes d'eau douce.

Nous nous nourrissons également d'aliments d'origine végétale. Les aliments viennent de ce que l'homme a semé ou planté. Sur l’image de gauche les aliments proviennent de l'agriculture, légumes ou céréales. Il est possible de parler du blé (avec les épis au premier plan) qui pousse dans les champs et qui va permettre de faire de la farine grâce à laquelle nous pouvons fabriquer du pain, des biscottes, des pâtes, de la semoule, etc. Sur l’image de droite, on peut aborder la consommation de fruits et légumes. Nous pouvons les trouver dans les grandes surfaces et également au marché mais surtout nous pouvons aussi les faire pousser dans notre jardin ou même sur notre balcon ! Introduire le mot potager : l'endroit où poussent les légumes dans le jardin. Introduire le mot verger : un terrain consacré à la culture d'arbres fruitiers. Aborder également la saisonnalité : les fruits et légumes ne poussent pas tous à la même saison, certains sont moins résistants au froid que d'autres et ont besoin de soleil et de chaleur pour se développer. Insister sur la consommation des fruits et légumes de saison, ce qui permet d’aborder le développement durable. On peut utiliser à ce sujet les 4 panneaux des fruits et légumes de saison de l’exposition « Plaisir et vitamines » de la Ligue contre le cancer. Pour résumer les images précédentes, nous sommes des omnivores : nous nous nourrissons aussi bien d'aliments d'origine animale que d'aliments d'origine végétale et pour être en bonne santé, notre corps a besoin de ces 2 types d'aliments. Cela peut être l’occasion d’aborder les différents régimes (végétarien, végétaliens …. en évoquant leurs inconvénients). De plus ces images permettent de montrer aux enfants qui n’ont pas un contact direct avec la campagne une autre façon de manger qu’en consommant des plats tout prêts.

2. L'invention du feu et de la cuisine (mélange des aliments)

Les hommes sont passés d'une alimentation crue à une alimentation cuite grâce à l'invention du feu. Cuire les aliments sert à mélanger des aliments d'origine animale et des aliments d'origine végétale pour en faire des plats complets. La cuisson est également un bon moyen de limiter l'apparition de bactéries, notamment sur la viande. Décrire les plats sur l'image et rattacher les aliments à leur groupe : - poulet et salade : viande + légume - couscous : viande (mouton, poulet) + céréales (semoule) + légumes (carottes, courgettes, céleri, navets, ...) - gâteau : lait + oeufs + farine + fruits C'est aussi l'accasion de parler des plats traditionnels (choucroute , couscous paélla, , potée, aïoli….)

3. A quoi ça sert de manger ?

Questions possibles pour engager le débat :

- A quoi sert de manger ?

- Avons-nous tous les mêmes besoins alimentaires ?

- A quels âges a-t-on le plus besoin d'énergie ?

- Dans quel métier dépense-t-on le plus d'énergie ?

Se nourrir apporte de l'énergie au corps (sous forme de kilojoule ou kilocalories) et permet aux être vivants de bouger, de grandir, de vivre. Il est important de construite sa santé autour d'une alimentation équilibrée et d'une activité physique régulière pour limiter la prise de poids.

Cette image permet de préciser qu'avoir une activité physique quotidienne est essentiel à tous les âges de la vie. Bouger permet en effet : - d'améliorer le fonctionnent du coeur et des poumons - d'avoir de la force, d'être souple, d'avoir un bon équilibre - d'entretenir son squelette pour permettre aux enfants de bien grandir et aux adultes de vieillir tout en restant en bonne forme.

Si nous avons tous besoin de bouger au quotidien, nous n'avons pas tous besoin d'avoir le même apport d'énergie. Par exemple une personne qui travaille dans un bureau toute la journée a besoin de moins d'énergie, c'est à dire de moins de calories apportées par l'alimentation, qu'une personne exerçant un métier plus physique comme le maçon sur la 2e image. Il nous faut donc plus ou moins d'énergie selon notre âge, notre métier, nos dépenses quotidiennes

4. L'activité physique

voir atelier possible pour les enseignants : guide d'activité physique pour les enfants au Canada.

http://www.fondationo2.ch/htdocs/Files/kids_teachguide_f.pdf

Avant d'aborder ces images, il est possible de questionner les enfants sur leur activité physique quotidienne. Il est important d'expliquer la différence entre sport et activité physique : l'activité physique est tout ce qui nous fait bouger, le sport concerne plutôt des exercices physiques particuliers fait dans un cadre précis. Si il est important de bien manger, il est aussi important de bien bouger au quotidien pour protéger sa santé. L'activité physique est également importante pour avoir une meilleure qualité de vie, pour bien dormir, mais aussi pour se sentir bien dans sa tête. Malheureusement nous avons un mode de vie qui nous rend de plus en plus sédentaire (= qui n'entraîne pas de déplacements). Les enfants passent pour la plupart beaucoup de temps devant la télévision, l'ordinateur ou les jeux vidéo. Il faut donc lutter contre la sédentarité ! Voici quelques idées pour bouger au quotidien : aller à l'école à pied, aider ses parents à faire les courses, prendre les escaliers au lieu de l'ascenseur, jouer avec ses copains, faire du vélo, courir, aller à la piscine, promener son chien, ... Et n'oublions pas que les enfants doivent bouger au minimum 1h / jour ! Se balader avec ses parents, mais aussi faire les courses et jouer dans la cour de récréation sont autant d'activités physiques qui sont bénéfiques pour notre santé. On peut s'aider des panneaux de l'exposition "Bien dans mes baskets" (avec le guide d'animation) pour développer cet aspect de l'activité physique au quotidien). En classe, pourquoi ne pas intégrer l'activité physique à la routine quotidienne et consacrer au moins 10 minutes à des jeux et des exercices dynamiques comme : danser avec énergie, marcher au rythme de la musique en comptant, remuer dans tous les sens, s’étirer (mains, épaules, genoux, orteils), courir sur place, sautiller sur place. D'autres idées d'activités sont aussi présentes dans le guide d'animation de l'exposition "Bien dans mes baskets".

5. Que nous apporte chaque aliment ?

Il est important ici de s'arrêter sur chaque groupe d'aliment, d'en expliquer les bienfaits, et également de rappeler les repères du PNNS. La partie pour approfondir permet d’aller un peu plus loin dans les explications. Elle pourra être abordée par l'animateur selon le niveau des élèves, selon le temps consacré à l’activité, … - Les produits laitiers : 3 fois /jour Ils regroupent la plupart des produits fabriqués à partir de lait : les yaourts, les fromages blancs, le fromage et le lait lui-même. Ils apportent notamment du calcium et de la vitamine D, indispensables dans la construction du tissu osseux. Les produits laitiers sont très importants pour les enfants qui sont en pleine croissance. - Les viandes, poissons et oeufs : 1 à 2 fois / jour Ils sont source de protéines de bonne qualité. Pour approfondir : ils nous apportent aussi du fer(surtout pour la viande rouge), et les poissons contiennent des matières grasses essentielles (oméga 3 pour les sardines, harengs, saumon, maquereau…) que le corps ne peut pas fabriquer. - Les céréales , féculents et légumineuses : à chaque repas Ils fournissent au corps de l'énergie qu'il va pouvoir utiliser progressivement. Les aliments appartenant à ce groupe sont : le pain, les pâtes, le riz, la semoule, les pommes de terre, mais aussi les légumes secs comme les lentilles, les haricots, les pois, les fèves, chataîgnes etc. Pour approfondir : Ces aliments sont en fait source de glucides (=sucres) complexes qui fournissent de l'énergie à notre corps. Le terme glucide complexe est compliqué pour les enfants, il suffit de leur expliquer que ces aliments nous apportent de l'énergie et nous permettent de tenir jusqu'au repas suivant sans avoir faim. A noter la terminologie "sucres lents, sucres rapides" n'est plus utilisée par les nutritionnistes. - Les matières grasses : limiter la consommation Une consommation trop importante entraîne une prise de poids et des risques de maladie (maladies cardiovasculaires). Cependant, certaines, comme les huiles végétales, apportent au corps des éléments essentiels (les fameux omega 3 et 6). Pour approfondir : il faut distinguer les matières grasses visibles, celles que l'on ajoute lors de la préparation des repas (huile, beurre, crème fraîche) et les matières cachées, déjà présentes dans les aliments ou bien rajoutées lors de leur fabrication (viennoiseries, barres chocolatées, charcuteries, chips et gâteaux apéritif, plats cuisinés, etc). - Les fruits et légumes : au moins 5 / jour Il s'agit de 5 portions de fruits et/ou de légumes (2 fruits + 3 légumes ou 4 fruits + 1 légume, etc). Une portion équivaut à 80g de fruits ou de légumes. Pour simplifier, une portion est ce qui tient dans la main. Ils contiennent des vitamines, des minéraux, des fibres et ont un rôle protecteur vis-à-vis de certaines maladies comme l'obésité, le diabète, les cancers, … Il existe différentes façons de consommer des fruits ou des légumes : crus, cuits, en jus, en compote, en salade, etc. Pour aller plus loin , voir l'exposition "Plaisir et vitamines" disponibles dans les comités de la Ligue contre le cancer et certains CDDP. - L'eau : à volonté, pendant et entre les repas, plate ou gazeuse…. Nous perdons de l'eau tous les jours (urines, respiration, transpiration). Il faut donc réhydrater le corps, c'est à dire lui apporter l'eau qu'il a perdu et dont il a besoin. L'eau est la seule boisson indispensable que l'on peut consommer à volonté. - Les produits sucrés : limiter la consommation Ils n'apportent rien de bénéfique au corps, peuvent conduire à une prise de poids quand ils sont consommés en excès et ils peuvent entraîner la formation de carries dentaires si l'enfant ne se brosse pas les dents. Mais ils nous font plaisir !.... on peut les consommer de temps et temps et en quantité raisonnable pour mieux les apprécier. Pour approfondir : dans les boissons light ou zero, le sucre est remplacé par un édulcorant (=faux sucre) qui donne le goût sucré mais qui n'apporte pas de calorie. Attention à toutefois ne pas trop en consommer surtout en dehors des repas car ils habituent notre cerveau au goût sucré et nous incite à consommer des produits sucrés.Ils ne sont pas recommandés pour les enfants .

Aborder les sucres peut aussi être l'occasion de préciser que nous avons très peu de réserve de sucre et que l'excédent se stocke sous forme de graisse. On peut ainsi aborder la notion de localisation différente de la graisse chez les hommes et les femmes et demander aux enfants qui de l'homme ou de la femme a le plus de matières grasses. Cette mise au point permet de montrer l'intérêt de la graisse féminine ( sur les hanches, les fesses et les cuisses) pour les futures grossesses et d'expliquer que cette graisse gynoïde n'est pas dangereuse pour la santé contrairement à la graisse androïde (située au niveau de l'abdomen) plus fréquente chez les hommes.

6. L'alimentation tout au long de la journée

Questions possibles :

- A quels moments de la journée manges-tu et bois-tu ?

- Grignotes-tu entre les repas ?

- A quel repas manges-tu des fruits ?

- Que manges-tu au petit-déjeuner ?

- Que manges-tu au goûter ?

Retrouver avec les élèves les différents groupes d'aliments consommés au cours des repas, tout en rappelant les repères alimentaires. Il est aussi possible de parler du rythme des repas : Les nutritionnistes recommandent de prendre 3 repas par jour (petit-déjeuner, déjeuner et dîner). Pour les enfants, les nutritionnistes recommandent aussi un goûter pour éviter le grignotage en attendant le repas du soir. Le petit-déjeuner est important et il ne faut pas le négliger, car c'est le premier apport de nourriture à notre corps après environ 10 heures de jeûn. Ces repas vont rythmer notre journée et donner des repères à notre corps, c'est pourquoi il est très important de

ne pas en sauter. De plus, prendre le temps de manger et d'apprécier les aliments est essentiel lors d'un repas. Il

faut en effet environ 20 minutes pour ressentir que nous avons suffisamment mangé.

Les sites ci-dessous donnent des idées d'activité avec les élèves " Bien manger, mais comment ?"Ces ateliers

permettent d'introduire la notion d’alimentation diversifiée, de sensibiliser à l’importance de manger des fruits et

des légumes, de prendre conscience des graisses cachées dans les aliments, d'identifier les différents repas d’une

journée ….

http://www.lamap.fr/?Page_Id=6&Element_Id=1166&DomainScienceType_Id=4&ThemeType_Id=13 Module : Manger, bouger pour ma santé [Cycles 1 et 2]

Guide alimentaire canadien : http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/alt_formats/hpfb-dgpsa/pdf/food-guide-

aliment/print_eatwell_bienmang-fra.pdf

7. L'influence de la publicité

Cette image a pour but de faire réfléchir les enfants sur la publicité et l'impact qu'elle peut avoir sur leurs envies. Les amener à dire que les publicités concernent essentiellement des produits sucrés ou gras. Une étude a en effet montré que 89% des aliments mis en avant dans les publicités étaient des produits déséquilibrés*. Ces aliments déséquilibrés sont : les produits laitiers très sucrés ou très gras, les céréales du petit-déjeuner particulièrement sucrées et les confiseries. Cette étude a également montré que les pressions publicitaires ont un impact direct sur les enfants qui arrivent à faire céder leurs parents.

La pyramide alimentaire

La pyramide alimentaire est une représentation schématique d’une alimentation équilibrée avec à la base

les aliments dont la consommation est recommandée, et vers le haut les aliments moins intéressants d'un

point de vue nutritionnel, à consommer avec modération.

La pyramide alimentaire de l’USDA Répartition des catégories d’aliments

dans les spots publicitaires TV

Les produits présentés dans les spots publicitaires sont en proportion inverse des recommandations de la pyramide alimentaire USDA (pyramide créée depuis de nombreuses années par le ministère de l'agriculture américain). Source : Influence de la publicité télévisée sur les comportements alimentaires des enfants - synthèse nov 2006 - UFC QUE CHOISIR

Suite à ce constat, un encadrement de la publicité pour les produits déséquilibrés a été mis en place, et désormais ce genre de publicité n'est plus diffusée dans le cadre des programmes télévisés pour enfants. Néanmoins les publicitaires ont sû garder ce lien avec les enfants grâce aux jouets cadeaux surtout présents dans les paquets de céréales du petit-déjeuner les plus sucrées. Il faut donc savoir résister à la publicité et surtout se poser les questions suivantes : Est-ce que j'en ai vraiment besoin ? Est-ce que j'en ai vraiment envie ? Est-ce que cela m'est indispensable ? Apprendre aux enfants qu'ils doivent éviter de se faire manipuler, car personne n'a le droit de décider à notre place des produits que nous avons envie d'acheter. Pour approfondir : On peut analyser le tableau ci-dessous comparant différentes céréales et en conclure que la meilleure des céréales est le pain.

Céréales chocolat goût brownie Pétales de maïs nature Pain blanc

Valeur Nutritionnelle Pour 100 g Pour 100 g Pour 100 g

Valeur

énergétique

1853 KJ

441 Kcal

1604 KJ

378Kcal

1066 KJ

271Kcal

Protéines 7 g 7 g 8 g

Glucides totaux 67 g 84 g 56 g

dont sucres 30 g 8 g 1,9 g

dont amidon 37 g 76 g 54,1 g

Lipides 15 g 0,9 g 1 g

dont lipides saturés 5 g 0,2 g 0,2 g

Fibres 5 g 3 g 3 g

Eau / / 35 g

Il est intéressant ici de comparer la quantité de sucres et également celle de lipides saturés entre les deux types de céréales. Il est ainsi plus évident de comprendre que les céréales du petit déjeuner au chocolat sont considérées comme des produits sucrés et non comme des aliments appartenant au groupe des féculents. Pour les plus grands (Cours moyen) il peut être intéressant de leur faire apporter de la maison des emballages de

céréales et de comparer les compositions chimiques. En conclusion, on pourra faire réfléchir les enfants sur les

apports intéressants du pain et sur le plaisir de déguster du pain frais et croustillant.

8. Les produits laitiers

Comme dit précédemment, les publicités alimentaires les plus diffusées mettent en avant les produits laitiers très gras ou très sucrés. Ces produits ne peuvent d'ailleurs pas être considérés comme des produits laitiers puisqu'ils contiennent bien plus de sucre et/ou de gras que de lait, contrairement à ce que la publicité pourrait nous faire croire. Ces produits sont les crèmes desserts, ou encore les yaourts à boire très sucré ou les fromages blancs très gras. Il peut être utile dans un deuxième temps de faire avec les enfants une séance de lecture d'étiquettes * Sur l'image, on aperçoit la mention bio apposée sur certains produits. Si l'animateur le souhaite, ou si une question est posée sur ce type de produit, voici quelques informations (non exhaustives) : Les produits dits bio proviennent en fait de l'agriculture biologique, qui est un type d'agriculture recourant à des pratiques soucieuses du respect de l'environnement. En ce qui concerne les produits d'origine animale bio, ce sont les animaux qui ont reçu une alimentation issue de l'agriculture biologique. Ils ont de plus reçu moins de traitement médicamenteux, et le bien-être des animaux est d'avantage pris en compte. Il faut savoir qu'un produit portant le label AB (Agriculture Biologique) a subi un contrôle appuyé puisque toutes les étapes de la vie de ce produit doivent répondre à une règlementation bien spécifique. Plutôt que de parler d'alimentation biologique à laquelle tout le monde n'a pas accès ( ne serait-ce que pour des questions de prix) insister auprès des enfants sur l'alimentation de proximité et sur les aliments de saison (voir exposition "Plaisir et vitamines" pour les fruits et légumes suivant les saisons).

*http://www.lepointsurlatable.fr/des-cles-pour-bien-choisir/comment-lire-les-etiquettes/letiquetage-nutritionnel.htm

9. Le grignotage

Questions possibles :

- Vous arrive-t-il de manger en dehors des trois repas et du goûter ?

- À quelles occasions ?

Ces deux images permettent d'aborder le grignotage. Elles permettent d'évoquer des situations où « ils grignotent », comme devant la télévision, quand ils jouent aux jeux vidéo, à l’ordinateur, en voiture, à la récréation du matin… Il faut noter que les jeunes enfants n’emploient pas spontanément le mot grignotage mais plutôt celui de « goûter ». (Certains enfants « goûtent » jusqu’à quatre fois par jour !!!). Demander aux enfants quels sont ceux qui vont se servir dans le frigo (ou dans les placards) pour prendre quelque chose à boire ou à manger, sans demander la permission à leurs parents. Leur apprendre alors que lorsqu'ils font çà, ils grignotent. Grignoter signifie manger entre les repas. Nous avons vu précédemment qu'avoir un rythme de 3 repas / jour (accompagné éventuellement d'une collation pour le goûter) était essentiel pour le corps, et en particulier pour l'estomac. Lorsqu'on grignote l'estomac va travailler sans cesse et le cerveau va finir par ne plus reconnaître la vraie sensation de faim. Comme le montre la deuxième image, le grignotage est bien souvent lié à l'ennui ou à l'inactivité (regarder la télévision, être sur l'ordinateur), donc à la sédentarité. Suite à la discussion sur le grignotage, proposer à chaque élève de découper parmi les publicités alimentaires des images des aliments qu’il aime manger en dehors des repas (par exemple, pour le goûter) et de les coller sur son cahier. En s’appuyant sur les aliments choisis, conduire les élèves à constater qu’ils ont souvent tendance à privilégier des produits gras et sucrés (ou gras et salés) plutôt que les fruits et les laitages. Grâce à la discussion en déduire que pour éviter de grignoter, il est important de respecter le rythme des 3 voire 4 repas / jour. Il est essentiel d'insister sur ce point pour les enfants et de leur reparler de l'importance du petit déjeuner. Il est également nécessaire de ne pas sauter de repas et de consommer des féculents, céréales ou légumineuses au cours de ces repas. Ceux-ci vont en effet nous apporter de l'énergie qui nous permettra de tenir jusqu'au repas suivant. En cas de petit creux il est préférable de prendre un fruit ou bien un morceau de pain avec du chocolat.

10. Les bonnes et les mauvaises habitudes

Pour conclure la séance, vous pouvez parler des bonnes habitudes à table et en famille. Une bonne habitude à prendre est de couper la télévision (ou de ne pas l'allumer) lors des repas. D'une part cela favorise les échanges, le partage, et d'autre part lorsque l'attention de notre cerveau n'est pas captée par une émission ou une série, cela nous permet d'avoir conscience du plaisir de manger et de la notion de satiété. Cette image peut être l'occasion d'aborder d'autres sujets : au cours des repas l'enfant apprend à se servir de couverts, à découvrir de nouveaux aliments, les règles d'hygiène autour des repas, etc.

Une autre bonne habitude à prendre est de cuisiner en famille. Avec les parents ou avec les frères et soeurs, cuisiner tous ensemble est un moment convivial qui peut par exemple permettre aux adultes d'apprendre aux enfants la confection de certains plats. De plus, préparer nous même nos plats est bien souvent meilleur pour la santé, d'autant plus que l'on sait ce qu'il contient. Et il est tellement plus agréable de déguster un plat fait-maison !

On peut envisager une activité culiniare basée sur des recettes à base de fruits et légumes (séance 9 sur http://www.lamap.fr/?Page_Id=6&Element_Id=1166&DomainScienceType_Id=4&ThemeType_Id=13 Module : Manger, bouger pour ma santé [Cycles 1 et 2]

VII Conclusion

Voyage au cœur de l'alimentation est un outil permettant d'aborder de nombreux thèmes tournant autour de l'alimentation : l'origine des aliments, les groupes d'aliments et leurs fonctions, les différents repas, l'activité physique et la sédentarité, le grignotage, la publicité, les bonnes et les mauvaises habitudes, la cuisine, les règles d'apprentissage et les règles d'hygiène, ... Cet outil peut aussi être l'occasion de faire réfléchir les enfants sur d'autres thèmes se rapportant toujours à celui de l'alimentation : - Est-ce important de bien se nourrir aujourd'hui ? - Est-ce la priorité de tout le monde ? - Est-ce que bien manger coûte forcément cher ? - Aujourd'hui on fait tout pour faciliter la vie des gens : on veut que préparer à manger et manger prennent le moins de temps possible …

VIII Pour aller plus loin : Sites internet français

1) http://www.mangerbouger.fr/

2) http://agriculture.gouv.fr/alimentation 3) http://www.inpes.sante.fr/ 4) http://www.plaisiretvitamines.org (pour avoir accès aux panneaux des expositions Plaisir et Vitamines et

Bien dans mes basket de la Ligue contre le Cancer) 5) http://www.e-cancer.fr/

Sites internet canadiens

6) http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/index-fra.php 7) http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/index-fra.php 8) http://www.phac-aspc.gc.ca/hp-ps/hl-mvs/pa-ap/index-fra.php

Guides pédagogiques Guides du Programme National Nutrition Santé :

9) http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/688.pdf

10) http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/581.pdf

11) http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/715.pdf

Guides canadiens sur l'alimentation et l'activité physique :

12) http://www.fondationo2.ch/htdocs/Files/kids_teachguide_f.pdf

13) http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/alt_formats/hpfb-dgpsa/pdf/food-guide-

aliment/print_eatwell_bienmang-fra.pdf

Guide de l'agenda scolaire édité par la Ligue contre le Cancer :

14) http://www.ligue-cancer.net/article/download/11540

15)

Guide pédagogique : A table toute le monde Sceren

Littérature

16) http://www.obesipub.org/documents/UFCQC_livret_obesite_2006.pdf

IX Annexes : exemples de questionnaires sur l'alimentation

Annexe1 : Exemple de questionnaire de comportement à faire remplir avant une intervention

Questionnaire à remplir par l’enseignant et regroupant toutes

les réponses de la classe

Ecole :

Classe : Nombre d’lèves de la classe :

Merci d’indiquer :

Filles Garçons

Le nombre de

7 ans 8 ans 9 ans 10 ans

Le nombre d’enfants de

Merci d’indiquer les enfants qui mangent :

Petit-déjeuner Goûter 10h Goûter 16h

Nombre

Pour les enfants qui ne prennent pas de petit-déjeuner merci d’indiquer pourquoi :

Pas le temps Pas faim Pas envie Autre

Nombre :

Merci d’indiquer le nombre d’enfants qui mangent :

Jamais de fruits

2 ou 3 fruits par semaine

1 fruit par jour

2 fruits au moins par jour

Merci d’indiquer le nombre d’enfants qui mangent :

Jamais de légumes crus ou cuits

2 ou 3 légumes crus ou cuits par semaine

1 légume cru ou cuit par jour

2 légumes crus ou cuits au moins par jour

Merci d’indiquer le nombre d’enfants qui

grignotent bonbons, gâteaux… :

Jamais

De temps en temps

Presque tous les jours

Tous les jours

Nombre d’enfants qui ont les attitudes suivantes face

aux bonbons et aux gâteaux :

N’en raffolent pas

En mangent tant qu’il y en a

Feraient des kilomètres pour en trouver

N’en mangent jamais

Indiquer le nombre d’enfants qui en mangeant :

Regardent la télévision

Lisent

Ecoutent la radio

Ne font rien de particulier

Lors des repas combien d’enfants :

Boivent de l’eau (bouteille ou robinet)

Boivent du soda

Boivent du sirop (menthe, grenadine….)

Nombre d’enfants allant manger au fast food :

Jamais

Moins d’une fois par mois

Moins d’une fois par semaine

Une fois par semaine

Deux fois ou plus par semaine

Nombre d’enfants ayant déjà consommé des boissons alcoolisées (au moins un petit verre) :

Merci d’indiquer le nombre d’enfants qui ont déjà consommé l’une des boissons alcoolisées ci-

dessous :

Cidre

Bière

Vin

Champagne

Panaché

Autre

Nombre d’enfant ayant consommé des boissons alcoolisées :

1 à 2 fois 3 à 9 fois 10 fois et plus

Au cours de l’année dernière

Merci de votre participation

Annexe 2 Exemple de questionnaire d’évaluation

Questionnaire évaluation CE2 ou CM

Ce questionnaire est anonyme et il ne sera pas noté mais nous te demandons d’y répondre avec

sérieux, tu recevras avec ta classe les analyses des réponses et vous pourrez les exploiter avec ton

instituteur (institutrice) .Tu peux cocher une ou plusieurs cases à chaque question.

1 Parmi les informations que tu as retenues, quelles sont celles qui vont te servir pour gérer ton poids (c'est-à-dire ne pas trop grossir mais ne pas maigrir non plus) :

ne pas grignoter en dehors des repas

ne pas manger trop de matières grasses (beurre, charcuterie, pâte à tartiner au chocolat..)

faire du sport

varier les repas, manger un peu de tout

2 Pour toi équilibrer ton alimentation c’est quoi ? :

Manger au moins 5 fruits et légumes par jour

Manger 3 produits laitiers par jour

Manger des céréales ou des féculents à chaque repas

Manger des viennoiseries (croissants, pains au chocolat…) tous les jours

Manger du poisson ou de la viande une fois par jour

Boire de l’eau plutôt que du soda ou des sirops (menthe, grenadine…)

Boire un verre de cidre ou du panaché de temps en temps

Préférer les matières grasses végétales (huiles, margarines) aux matières grasses animales (beurre, crème fraîche ….)

3 Pour toi manger c’est :

Se faire plaisir

Nécessaire

Apporter de l’énergie à son corps

Se sentir bien 4) Pour préserver ta santé en modifiant ton alimentation et ton activité physique, quels défis te

donnes-tu ? (3 réponses maximum)

De diminuer les bonbons

De supprimer le grignotage entre les repas

De manger des fruits et légumes tous les jours

De manger équilibré régulièrement

De ne rien faire car tu as déjà une vie saine

De consommer un petit déjeuner équilibré

D’aller au maximum une fois par mois dans un fast-food

De t’inscrire à un nouveau sport

De remplacer une heure de télévision par une heure d’activité extérieure (marche, jeux…)

De prendre les escaliers au lieu des ascenseurs ou des escalators

Tu ne sais pas

Autres……………………………………………………………………………….. 5) Qu’est ce que t’as le plus marqué dans l’intervention sur l’alimentation ?