15
GUIDE ALARME GUIDE ALARME Votre Guide gratuit sur les alarmes domestiques par Quali-artisans.fr

GUIDE ALARME - Quali-artisans.fr - Annuaire artisan - Guide... · 1.3 Alarme téléphonique Grâce à son transmetteur téléphonique, vous serez alertés immédiatement à chaque

  • Upload
    doanbao

  • View
    226

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

1. Comment choisir son alarme 1.1 Alarme sans fil1.2 Alarme filaire 1.3 Alarme téléphonique 1.4 Alarme avec télésurveillance 1.5 Alarme avec vidéosurveillance

2. Obtenir des devis pour les travaux souhaités

2.1 Le devis travaux : définition et contenu du devis2.2 Les différents cas de figures où il faut s’appuyer sur le devis

3. Comment bien choisir son artisan

3.1. Les qualifications de l’artisan3.2 La solidité de sa structure3.3 Les moyens employés pour le chantier

4. Obtenir les autorisations de travaux

4.1 Dans quel cas faut-il obtenir des autorisations ?4.2. Effectuer la déclaration de travaux4.3. Ne pas oublier d’informer les voisins et copropriétaires

SOMMAIRE

1. Comment choisir son alarme

Vous souhaitez acquérir un système d’alarme pour votre domicile mais il est de plus en plus diffi-cile de choisir parmi les différentes offres sur le marché.

Il est impératif de prendre en compte :

- Votre lieu de résidence, par exemple pour une habitation excentrée, choisissez une installation extérieure avec flash, ce qui n’est pas nécessaire pour une agglomération.

- La composition de votre foyer, si vous avez des enfants en bas âges par exemple.

- Des habitudes de la famille, si vous utilisez une piscine par exemple.

- Des risques inhérents à votre situation géographique.

Notre conseil :Il est important de demander conseils à des professionnels pour déterminer le bon système d’alar-me.

Quelle alarme choisir ?

Pour vous aider à trouver le système d’alarme le plus adaptés à vos besoins, vous trouverez dans ce guide un descriptif des principaux systèmes d’alarme avec les avantages et inconvénients de ces différents systèmes.

1.1 Alarme sans fil

L’alarme sans fil est un système esthétique, simple à installer et permettant de sécuriser rapide-ment une habitation.

Avantages :

- Non raccordée à une prise de courant, elle fonctionne avec des piles ce qui permet de maintenir son fonctionnement même en cas de panne d’électricité.

- De plus en plus sophistiquée elle fonctionne généralement avec un système à double fréquence radio ou encore avec un transmetteur GSM (par téléphone).

- Facile à installer, la notice vous guidera et vous pourrez installer vous-même votre système en 30 minutes.

- Elle peut aussi être déplacée selon la zone à sécuriser

Inconvénients :

- Sensibles à la perte d’énergie, les piles doivent être régulièrement vérifiées.

- Ce type de système n’offre pas la possibilité de fonctionnement avec des ondes radio.

- Une alarme sans fil est plus facilement neutralisable.

1.2 Alarme filaire Un système d’alarme plus performant qu’un système d’alarme sans fil, il fait généralement appel aux dernières technologies en matière de sécurité.

Avantages :

- L’alarme filaire est identifiable car raccordée à une prise de courant.

- Système d’alarme plus sophistiqué généralement, une alimentation filaire offre davantage de possibilité dans l’utilisation des différentes technologies et donc une plus grande sécurité.

- Plus difficile à neutraliser, même en cas de panne d’électricité, ces dispositifs bénéficient généralement d’une batterie de secours en cas de panne.

- Ces systèmes ne sont pas sujets aux perturbations des ondes radio interférentes.

Inconvénients :

- Moins esthétique qu’un système sans fil, notamment lorsque les raccordements ne peuvent pas être encastrés dans les murs.

- Pour ce genre de système d’alarme, il est généralement indispensable de faire appel à un professionnel ce qui le rend plus onéreux.

- Une fois installé, vous ne pourrez le déplacer à votre guise pour sécuriser des pièces différentes comme cela pourrait être le cas avec une alarme sans fil.

1.3 Alarme téléphonique Grâce à son transmetteur téléphonique, vous serez alertés immédiatement à chaque déclenchement tout en bénéficiant d’autant de sécurité qu’une alarme filaire classique.

Avantages :

- Vous êtes prévenu immédiatement en cas d’alerte, d’intrusion, d’effraction, ou autre, et ce avec différents modes : Par appel téléphonique, SMS, E-mail, etc.

- Possibilité d’alerter en parallèle une société de télésurveillance qui pourra prendre en charge une intervention si nécessaire.

- Ce système d’alarme peut être activé à distance depuis votre téléphone portable par exemple.

- Vous pouvez également utiliser un système avec interphone et écouter voir communiquer avec les personnes présentent dans votre habitation.

Inconvénients :

- Ce système d’alarme est plus sécurisant mais aussi plus onéreux que les systèmes d’alarmes classiques.

- Pour bénéficier d’une transmission par ADSL il est nécessaire d’avoir conserver une ligne téléphonique France Télécom.

- Risque d’interruptions des communications à cause du réseau ou en cas de coupure de courant.

- L’utilisation d’un système raccordé à votre GSM peut nécessiter un abonnement spécifique avec un coût supplémentaire.

1.4 Alarme télésurveillance

Plus sécurisante qu’une alarme téléphonique car elle permet de prévenir des agents de sécurité pour intervenir ou appréhender rapidement un intrus.

Avantages :

- Un système plus visible et donc indiquant aux éventuels intrus le niveau de sécurité de l’habitation, ce système peut aussi être dissuasif.

- Vous bénéficiez d’une surveillance continue à distance.

- En cas de nécessité, le centre prévient immédiatement les personnes désignées.

- De nombreuses options peuvent être proposées avec ce type de système d’alarme, ce qui permet de répondre à tout type de besoins.

- Une alarme téléphonique incluse ainsi qu’un système centrale avec sirène intérieure

Inconvénients :

- Ce système est le plus onéreux et nécessite très souvent un abonnement mensuel.

- Un équipement avec transmetteur téléphonique reste nécessaire.

- L’intervention d’un agent spécialiste sur place nécessite un coût important supplémentaire généralement.

- Le choix du matériel ne peut être fait que par un professionnel.

1.5 Alarme vidéosurveillance

Système dissuasif par excellence, ce type de système d’alarme se démocratise et il est de plus en plus répandu chez les particuliers.

Avantages :

- Le système de sécurité le plus sophistiqué, le plus sécurisant et dissuasif.

- Vous identifiez les visiteurs avant même d’ouvrir votre porte.

- Possibilité d’avoir un système sans fil avec une portée jusqu’à 500m.

- Le périmètre à sécuriser est filmé en permanence et les images sont transmises simultanément à l’endroit désiré.

- La configuration de l’affichage du poste de contrôle permet généralement de visionner les images de 4 caméras simultanément.

- Les caméras proposées permettent évidemment de filmer la nuit dans la pénombre.

Inconvénients :

- Il s’agit bien sûr du système de sécurité le plus onéreux et nécessite de faire appel aux services d’une société spécialisée.

- Ce système implique de disposer d’un local ou d’un bureau qui va centraliser toutes les données enregistrées.

- Pour plus d’efficacité, il est nécessaire de faire appel à une société de télésurveillance avec un centre de surveillance qui observera votre maison.

- Pour les installations filaires, des travaux plus importants seront à prévoir, notamment pour poser des caméras et encastrer les câbles.

- Il est nécessaire de faire vérifier les installations sans fil, notamment l’autonomie du système et sa portée, régulièrement par un spécialiste.

- Les angles morts peuvent limiter la visibilité des caméras de surveillance dans certain cas.

2. Obtenir des devis pour les travaux souhaités

2.1 Le devis travaux : définition et contenu du devis Le devis est généralement un document établi avant l’exécution des travaux afin d’en estimer leur coût. Une fois signé par le client et l’artisan, le devis devient un contrat qui engendre des obliga-tions aux contractants.

A savoirL’établissement d’un devis par le professionnel n’est pas une obligation : il s’agit d’un geste com-mercial donc gratuit.

Dans les cas suivants, l’arrêté du 2 mars 1990 oblige l’artisan à établir un devis détaillé préalable-ment à l’exécution des travaux : • Travaux de dépannage, d’entretien, de réparation, dans le secteur du bâtiment ou de l’électroménager • A la demande du client • Systématiquement dès que le montant est supérieur à 150 € (devis compris).

Les mentions à vérifier :

De façon claire et précise, le devis doit regrouper les informations suivantes : • La date de rédaction du devis • Le nom et l’adresse de l’entreprise • Le nom du client et le lieu d’exécution des travaux • Le décompte détaillé en quantité, en prix de chaque prestation et produits nécessaires aux travaux (dénomination, prix unitaire, désignation, taux horaire de la main d’œuvre, mètre linéaire ou mètre carré, quantité prévue) • Les frais de déplacement (le cas échéant) • La somme globale à payer HT et TTC en indiquant le taux de la TVA • La durée de validité de l’offre • L’indication du caractère payant ou gratuit du devis

L’acceptation du devis :

Le devis doit être effectué en double exemplaire et inclure l’indication manuscrite du client : «Devis reçu avant exécution des travaux. Bon pour exécution».

Le devis est applicable dès lors que vous aurez manifesté votre volonté de réaliser les travaux.

2.2 Les différents cas de figures où il faut s’appuyer sur le devis Dans le cas de dépassement :

Après la fin des travaux, le montant de la facture de l’artisan est plus élevé que celui mentionné sur le devis réalisé au préalable.

Deux hypothèses :

• L’artisan a dû réaliser des travaux supplémentaires qui justifient cette hausse. Cependant, l’artisan devra s’assurer qu’il a obtenu votre accord préalable.

• Si aucun accord préalable n’a été donné par le client, seul le montant du devis initial sera à payer.

Dans le cas de travaux non achevés :

L’artisan ne mène pas les travaux à terme, il abandonne le chantier.Conformément aux dispositions de l’article 1134 du Code civil : «Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites.»

L’artisan a l’obligation de respecter ses engagements et donc d’effectuer les travaux prévus dans le contrat. Dans le cas contraire, vous pouvez vous prévaloir des dispositions de l’article 1144 du Code civil et demander au Tribunal, par voie de référé (procédure d’urgence), l’autorisation de faire réaliser ces travaux par une tierce entreprise et aux frais de l’entreprise préjudiciable.

Egalement, en raison du retard ou de l’inachèvement partiel des travaux, vous pouvez réclamer des dommages et intérêts en vertu de l’article 1147 du Code.

A savoirVous avez la possibilité de demander à l’artisan de s’engager par écrit dans le devis en précisant la date de début et fin du chantier.

3.1 Les qualifications de l’artisan Quelques questions qui paressent inutiles mais qui nécessitent tout de même des réponses préci-ses :

• L’artisan retenu est-il qualifié pour effectuer les travaux demandés ?

• A-t-il déjà réalisé ces types de projets ?

N’hésitez pas à vous renseigner sur ses références ou à visiter l’une de ses réalisations récentes pour vous faire votre propre opinion.

Vous pouvez également consulter le Répertoire des Métiers géré par l’assemblée permanente des Chambres de Métiers (qui délivre aussi les titres de qualification) : tous les artisans reconnus y figurent. Demandez également les différents labels et certifications !

Certifiant le professionnalisme et la qualité de l’artisan, la valeur des labels peut être faussée ou surestimée. Pour en être sûr, demandez à l’artisan de vous fournir la preuve et la signification exacte du label.

Liste des différents labels (liste non exhaustive) :

• Qualitel : Il exige rarement plus que l’application pure et simple de la réglementation.

• NF Produits : C’est un gage de qualité pour les matériaux. Il certifie que les produits, tous testés, sont conformes aux normes.

• Qualibat : Ce label est décerné par la société du même nom (qui délivre aussi un «Certificat Assurance Qualité»). Le professionnel y a droit pour un métier spécifique (sauf électricité).

• Les syndicats professionnels : Tout professionnel pouvant y adhérer sans aucun contrôle ou presque, l’appartenance à un syndicat ou une fédération professionnelle n’offre aucune garantie particulière…

• Le logo Artisan ou Maître Artisan : Ces logos signifient qu’on a vraiment affaire à un professionnel. Pour y avoir droit, l’artisan doit justifier d’un diplôme (CAP, BEP...). Celui de Maître Artisan implique un brevet de maîtrise ou diplôme équivalent et d’une inscription depuis plus de 2 ans au Répertoire des Métiers.

3. Comment bien choisir son artisan ?

3.2 La solidité de sa structure

La santé financière de l’entreprise

Une bonne situation financière garantit de mener les travaux sans problèmes à terme. Il est utile de savoir si votre artisan est en bonne santé financière, s’il est en règle, administrative et juridique.

Les assurances pour vos travaux

Vous n’êtes jamais à l’abri d’un accident ou autre problème qui pourrait survenir pendant ou après les travaux. L’artisan choisi est-il bien assuré ?

Assurez-vous qu’il possède bien une garantie décennale et/ou biennale et qu’il a bien souscrit une responsabilité civile.

3.3 Les moyens employés pour le chantier

Personnel et moyens techniques

Si les travaux à réaliser sont importants, posez-vous les bonnes questions : • L’artisan bénéficie-t-il de personnel qualifié, compétent et suffisamment nombreux pour assurer la réalisation des travaux dans les délais ? • Possède-t-il les moyens techniques et matériels adéquats ? • Aura-t-il besoin de sous-traiter une partie du chantier ? Si oui, à qui ?

Fourniture de matériaux

L’exécution des travaux nécessite des matériaux.

Est-ce à vous-même ou à votre artisan de les fournir ?

S’il s’agit de votre artisan, à quel prix et sous quel statut ? • Matériaux bruts soumis à une TVA à 19,6% • Matériaux inclus dans sa prestation globale, sous TVA à 5,5% ? (à privilégier sous réserve d’une marge inférieure au différentiel de TVA !)

4. Obtenir les autorisations de travaux

4.1 Dans quel cas faut-il obtenir des autorisations ?

Tous les travaux d’aménagement nécessitent une autorisation, exceptés les travaux d’aménagement d’intérieur.

Vous pouvez par exemple : • Changer de revêtement de sol : remplacer du lino par du parquet • Effectuer des travaux de plomberie ou d’électricité • Créer une mezzanine • Installer de nouvelles canalisations d’eau et de gaz

Bien que certains travaux d’aménagement intérieur ne nécessitent pas d’autorisation des services de l’Urbanisme pour être exécutés, ils doivent néanmoins être déclarésaux services fiscaux !

Par exemple, lorsque vous installez un poêle à bois. Ce système de chauffage contribue à l’amélioration du confort de votre logement. Or le fisc en tient compte pour calculer la valeur locative de l’habitation et déterminer le montant des impôts locaux.

Si vous projetez de vous lancer dans des travaux qui vont changer l’aspect extérieur de votre logement ou qui créeront de nouveaux espaces, vous devez vous soumettre à la vigilance de l’Administration.

Certains travaux bénéficient d’une procédure allégée : uniquement une déclaration préalable est nécessaire à la mairie.

Cette procédure s’applique aux interventions suivantes : • Les extensions qui créent de 2 à 20m2 supplémentaires • Les travaux qui transforment de plus de 10 m² une surface hors œuvre brute en surface hors œuvre nette (par exemple si on aménage des combles qui n’étaient jusque là pas habitables) • Le ravalement et les travaux qui modifient l’aspect extérieur du bâtiment • Le changement de destination (par exemple transformer un garage en habitation sans modifier la structure de la construction n’exige qu’une simple déclaration)

Dans quel cas un permis de construire est-il nécessaire ?

Pour la construction d’un bâtiment, un permis de construire est nécessaire. Il est également obligatoire dans les cas ci-dessous : • Création de plus de 20 m² de surface nouvelle • Création ou agrandissement d’une ouverture en modifiant le volume du bâtiment • Changement de la destination d’un local en modifiant les structures porteuses ou la façade

4.2 Effectuer la déclaration des travaux

L’institution chargée de délivrer les autorisations de travaux est la Mairie : déclaration de travaux ou demande de permis de construire.

Comment formuler votre demande ?

Vous devez remplir un formulaire spécial accompagné des plans et d’un descriptif de votre projet. Concernant le permis de construire, vous trouverez une liste de documents qui constitue le dossier complémentaire fourni avec le formulaire de demande. Eléments demandés : • Plan de situation du terrain • Plan de masse des constructions à édifier ou à modifier • Plan de coupe du terrain et de la construction • Notice décrivant le terrain et présentant le projet • Plan des façades et des toitures • Photographie permettant de situer le terrain dans l’environnement proche et dans le paysageVous pouvez récupérer le formulaire en mairie ou le télécharger via Internet sur le site du ministère de l’Equipement : www.equipement.gouv.fr.

A savoirSi vos travaux concernent une surface de plus de 170m², un architecte doit obligatoirement vous assister pour le permis de construire.

Le retour des services publics

Les services d’urbanisme de la mairie et de la Préfecture traitent votre dossier. L’Administration dispose des délais suivants pour étudier votre demande : • 1 mois pour les déclarations de travaux • 2 mois pour les permis concernant une maison • 3 mois pour les autres permis

Au cours du mois qui suit le dépôt de dossier, l’Administration doit obligatoirement définir la date à laquelle elle donnera sa réponse.

L’Administration doit s’assurer que votre projet soit bien en accord avec les règles d’urbanisme, fixées par le Plan Local d’Urbanisme (PLU, ancien POS) en vigueur dans la commune : surfaces, distances, matériaux.

Elle pourra :- vous donner l’autorisation de réaliser vos travaux- assortir son autorisation de prescriptions particulières (mettre des fenêtres en Alu et non en Bois comme prévu au projet par exemple)- rejeter votre demande.

Dans le cas du refus de votre projet, vous vous devrez le modifier et envoyer une nouvelle déclaration à la mairie.

A savoirPendant toute la durée des travaux, l’autorisation délivrée par la mairie devra rester affichée de façon visible de la rue. Pour le permis de construire, les dimensions du panneau sont réglementées.

4.3 Ne pas oublier d’informer les voisins et copropriétaires

Le droit des voisins

Le droit des voisins ne doit pas être négligé même si la mairie vous délivre l’autorisation d’effectuer vos travaux en assurant que votre projet est conforme aux règles d’Urbanisme.

Vos interventions ou transformations peuvent gêner la voie de passage ou bien porter atteinte à leur intimité. Grâce à l’affichage de la mairie, vos voisins pourront prendre connaissance de votre projet et faire valoir leur droit, voire même faire arrêter vos travaux par le Tribunal.

Les copropriétaires

Vous n’êtes pas contraint de les avertir lorsque vous effectuez des petits travaux notamment des transformations intérieures sans gros œuvre. Mais il ne faut pas oublier d’éviter de déranger vos voisins, si, par exemple, vous posez du carrelage ou installer des portes intérieures.

Quand votre projet s’étend aux pièces communes, vous devrez obtenir l’autorisation de l’assemblée des copropriétaires.

Cas particuliers :Vous devez obtenir la majorité absolue de tous les autres propriétaires (article 25 de la loi du 10 juillet 1965 sur la copropriété) si vous voulez abattre un mur porteur ou ouvrir une fenêtre, la double majorité réunissant les deux tiers des voix (article 26) pour acheter les combles en vue, par exemple, de les aménager.

Quand c’est utile, avec l’accord de la copropriété, vous pouvez obtenir, en complément, l’autorisation de la municipalité.