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EXPOSITION AU JARDIN DES PLANTES GRANDE GALERIE DE L’ÉVOLUTION 36 RUE GEOFFROY SAINT-HILAIRE — PARIS 5 e dinosaure.mnhn.fr DOSSIER DE PRESSE Dinosaure DU 24 OCT. 2012 AU 13 MAI 2013 La vie en grand

GrandE GalEriE dE l’ÉVolutionExposition au Jardin dEs plantEs GrandE GalEriE dE l’ÉVolution 36 rue geoffroy Saint-Hilaire— PariS 5e dinosaure.mnhn.fr dossiEr dE prEssE Dinosaure

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La vie en grand

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Comment ces dinosaures herbivores trouvaient-ils

suffisamment d’aliments pour obtenir

les 100 000 calories qui leur étaient nécessaires

chaque jour ?

Comment se faisait la circulation

de leurs quelque 600 litres de sang ?

Quel mécanisme permettait à leurs

poumons de véhiculer près de 75 litres d’air

à chaque inspiration ?

L’exposition Dinosaure, la vie en grand a été organisée par l’American Museum of Natural History de New York en collaboration avec Coolture Marketing, Bogota (Colombie). Elle est présentée, adaptée et complétée par le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris.

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Quel était leur mécanisme de

digestion alors qu’ils mangeaient des plantes

particulièrement coriaces sans les mâcher ?

Quelle pouvait être la taille

de leur cœur ?

Comment fonctionnait leur système

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Comment leurs muscles pouvaient-ils “porter” et faire

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Dinosaure, la vie en grand

Du 24 octobre 2012 au 13 mai 2013 Muséum national d’Histoire naturelleJardin des Plantes Grande Galerie de l’Évolution36 rue Geoffroy Saint-Hilaire - Paris 5e

Horaires : de 10h à 18h, tous les jours sauf le mardi et le 1er maiTarifs : 9e plein tarif / 7e tarif réduit (billet couplé avec la Grande Galerie de l’Évolution)Billetterie : achat sur place, sur billetterie.mnhn.fr et dans le réseau Fnac / Carrefour

Informations pour le public : 01 40 79 54 79 / 56 01

Site internet : www.mnhn.fr

Site dédié à l’exposition : dinosaure.mnhn.frDevenez fan du Muséum sur Facebook : facebook.com/museumnationaldhistoirenaturelle Suivez le Muséum sur Twitter : twitter.com/Le_Museum

Contacts presse :Agence Pierre Laporte CommunicationFrédéric Pillier - [email protected] Roy - [email protected] 45 23 14 14

Muséum national d’Histoire naturelleEstelle Merceron : 01 40 79 54 40Flore Goldhaber : 01 40 79 81 [email protected]

Visuels libres de droits : www.mnhn.frRubrique Presse puis Visuels libres de droitsMot de passe de téléchargement : presse2012

Sommaire

p.5 — Présentation générale

p.6 – Vivre en (très) grandp.7 – Une exposition spectaculaire, didactique

et accessible à tousp.8 – Du chantier de fouilles au musée :

le site d’Angeac (Charente)p.10 – Les dinosaures en chiffres

p.11 — Parcours de l’exposition

p.12 – Plan général de l’expositionp.13 – L’exposition pas à pas

p.17 — Autour de l’exposition

p.18 – Écouter et échanger : conférences et animations

p.20 – Illustrer : visuels libres de droitsp.22 – Visiter : les autres expositions au Muséump.22 – Lire : publications et ouvrages grand public

p.23 — Conception de l’exposition

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1Présentation

générale

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L’exposition est nourrie des recherches les plus récentes en paléontologie, physiologie et bio-mécanique. Les sauropodes n’y sont pas abor-dés comme de lointains fossiles mais comme des créatures vivantes à la biologie complexe, dont le gigantisme est source d’étonnement et de questionnement :

Comment ces herbivores trouvaient-ils suffisamment d’aliments pour obtenir les 100 000 calories qui leur étaient nécessaires chaque jour ?

Comment se faisait la circulation de leurs quelque 600 litres de sang ?

Quelle pouvait être la taille de leur cœur ? À quelle vitesse grandissaient-ils ? Quel mécanisme permettait à leurs poumons de véhiculer près de 75 litres d’air à chaque inspiration ?

Comment leurs muscles pouvaient-ils « porter » et faire bouger un tel poids ?

Quel était leur mécanisme de digestion alors qu’ils mangeaient des plantes particulièrement coriaces sans les mâcher ?

Comment fonctionnait leur système dentaire ?

Pour répondre à ces questions, paléontologues, botanistes, nutritionnistes, biologistes et biomécaniciens se sont penchés sur les fossiles de ces dinosaures géants qui ont pour nom : Argentinosaurus, Camarasaurus, Ampelosaurus, Apatosaurus, Supersaurus, Mamenchisaurus. S’appuyant sur les résultats scientifiques les plus récents, l’exposition propose aux visiteurs de comparer les modes de vie des sauropodes avec ceux d’animaux actuels, dont l’être humain. Dans sa version parisienne, l’exposition s’enri-chit de la présentation du chantier de fouilles d’Angeac (Charente), où ont été découverts en 2010 des fossiles du plus grand sauropode connu au monde.

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L’exposition Dinosaure, la vie en grand explore l’incroyable biologie des plus grands dinosaures de tous les temps : les sauropodes. Comment ces herbivores géants, parfois longs de 40 mètres, hauts comme quatre autobus, et pouvant peser 90 tonnes, ont-ils pu se développer pendant environ 140 millions d’années ?

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Sur plus de 800 m2, l’exposition Dinosaure, la vie en grand est à la fois spectaculaire, didactique et accessible à tous (et en particulier aux 6-12 ans).

Un chantier de fouilles miniature permet aux visiteurs de comprendre le travail de terrain des paléontologues, et même de s’y exercer : armés d’une pelle et d’un pinceau, ils pourront tenter de dégager des os fos-siles ;

Des os de dinosaures à toucher, directement prélevés sur le site d’Angeac, en Charente, seront présentés au public.

L’une des pièces maîtresses de l’exposition est la reconstitution d’un Mamenchisaurus : il s’agit d’une femelle de 18 ans, de plus de 3 mètres de haut et 18 mètres de long. Son cou est long comme la moitié de son corps. Ce modèle, en taille réelle, laisse voir ses organes d’un côté, et de l’autre la texture de sa peau.L’exposition propose une multitude de dispositifs interactifs et d’activités ludiques qui permettent aux visiteurs de tous âges de comparer les sau-ropodes aux animaux vivants aujourd’hui :

Pour comprendre comment se faisait la circulation des 600 litres de sang qui irri-guaient leur corps, les visiteurs peuvent manipuler une pompe pour acheminer le sang jusqu’à la tête de l’animal ;

Des dents de sauropode sont mises en re-gard avec celles d’herbivores et de carnivores modernes ;

Pour permettre des comparaisons, une ma-quette de 5 mètres de haut représentant une patte arrière de Supersaurus est exposée parmi les spécimens et les os d’animaux vivants aujourd’hui, tels que le colibri, le gecko nain, l’éléphant d’Afrique et l’être humain.

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Une exposition spectaculaire,

didactique et accessible

à tous

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Ce dernier volet de l’exposition, élaboré par le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris en collaboration avec le Musée d’Angoulême, propose aux visiteurs de découvrir l’un des plus riches gisements à dinosaures de France : le site d’Angeac, en Charente.

Occupant plusieurs milliers de m2, il est consti-tué de niveaux argileux du Crétacé inférieur (il y a 130 millions d’années), enfouis sous les an-ciennes alluvions quaternaires de la Charente. La première campagne de fouilles y a été menée en 2010, et l’endroit surprend par la quantité des découvertes qui y ont été faites (déjà plu-sieurs centaines d’ossements) et la qualité de la conservation des spécimens. Il offre une grande diversité de fossiles datant du Crétacé inférieur. Le plus impressionnant : le plus grand fémur du monde. Il dépasse 2,20 mètres de long, et ap-partiendrait au plus grand sauropode connu à ce jour, d’un poids de plus de 50 tonnes pour quelque 40 mètres de long, selon les projections.Chose rare, les paléontologues disposent égale-ment de bois fossilisés, de feuilles et de graines qui leur permettent de reconstituer la flore dans laquelle vivaient les animaux et de mieux dépeindre les écosystèmes terrestres du Crétacé inférieur.

Cette partie de l’exposition s’articule autour d’une pièce-phare : un moulage du grand fé-mur. Il est accompagné :

de photos des fouilles ainsi que d’extraits de l’émission « C’est pas sorcier » consacrée à la campagne de fouilles de 2011 ;

d’ossements découverts lors des fouilles : vertèbres caudales, métatarse, dents d’her-bivores…

d’objets qui révèlent le paléo-environnement dans lequel évoluaient les grands dino-saures : plaques de tortues et de crocodiles, dents de crocodiles…

d’illustrations du dessinateur Mazan : il a accompagné le travail des paléontologues sur le terrain et livre en images une véri-table chronique des fouilles.

Une reconstitution en taille réduite d’un chantier de fouilles permet aux enfants de s’initier à la méthode des paléontologues.

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Du chantier de fouilles au musée :

le site d’Angeac(Charentes)

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Les dinosaures

en chiffres

3 espèces seulement de dinosaures étaient connues en 1842 quand le terme Dinosauria a été créé par le britannique Richard Owen.

870espèces de dinosaures étaient connues fin mai 2012 ; ce nombre n’était que de 285 en 1990. On a donc découvert 585 dinosaures en 22 ans.

48 nouvelles espèces ont été décrites pour la seule année 2010.

40 mètres, c’est la longueur du Diplodocus qui reste le plus grand dinosaure connu par un squelette presque complet.

30 cm, c’est la longueur d’Anchiornis, le plus petit dinosaure qui arborait des plumes.

13,3 mètres, c’est la hauteur à laquelle culmine la tête du Brachiosaurus remonté à Berlin.

18 cm, c’est la longueur des plus grands œufs de sauropodes découverts. Leur contenance est d’environ 5,5 litres. C’est pratique-ment deux fois moins que les œufs d’Aepyornis, un oiseau fossile proche des autruches qui vivait à Madagascar il y a encore un millier d’années.

70 cm, c’est la taille de la plus grande griffe de la main de Therizinosaurus, un étrange théropode aux bras démesurés.

44 km/h, c’est la vitesse la plus rapide qu’on ait pu estimer pour un dinosaure carnivore grâce à ses empreintes.

1000c’est environ le nombre de travail-leurs tanzaniens qui ont participé aux quatre saisons de fouilles organisées par le Musée d’Histoire Naturelle de Berlin entre 1909 et 1912 à Tendaguru : les fouilles ont couvert une superficie de 10 km².

1824 c’est l’année de la première description d’un dinosaure : Megalosaurus par William Buckland.

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c’est environ le nombre d’espèces de dinosaures connus aujourd’hui dans la nature : les oiseaux !

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2Parcours de l’exposition

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Plan général de l’exposition

1 - Introduction 2 - Taille 3 - Rencontre 4 - Manger 5 - Grandir 6 - Cœur 7 - Cerveau 8 - Tout en haut 9 - Respiration10 - Peau11 - Marche12 - Nid13 - Petits14 - Grand comment ?15 - Angeac16 - Chantier de fouilles

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À peine entrés dans l’exposition, les visiteurs tombent nez à nez avec l’un des plus grands sauropodes du monde : l’Argentinosaurus. Découvert en Argentine (comme son nom l’indique), il est doté de mensurations exceptionnelles : pas loin de 90 tonnes pour quelque 42 mètres de long… Il projette le visiteur au cœur de la problématique de l’exposition : quelles sont les conséquences biologiques de la taille des animaux ?

Les concepteurs de l’exposition se sont penchés sur les cousins modernes les plus proches des dinosaures, notamment les oiseaux et les cro-codiles, pour établir des similitudes avec la bio-logie des sauropodes. L’exposition aborde donc la biologie de manière très concrète et ludique.

Rencontre avec Mamenchisaurus. Mesurant 3 mètres de haut au garrot et 18 mètres de long, soit à peu près la taille d’un semi-remorque, la pièce maîtresse de cette exposition est une maquette (écorché) grandeur nature d’un Mamenchisaurus femelle âgé de 18 ans. Bien qu’il ne s’agisse pas du plus grand des sauro-podes, Mamenchisaurus se distingue par son incroyable cou de 9 mètres de long qui représente la moitié de la taille de son corps. L’un des côtés de l’animal, recouvert de peau, donne un aperçu de son énorme apparence ; l’autre apparaît disséqué, révélant ses organes principaux, notamment le cœur et les poumons, mis en relief et présentés en taille réelle. Une projection vidéo montrant la section longitudinale de l’animal permet de

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L’exposition pas à pas

comprendre comment les systèmes respiratoire, circulatoire et digestif lui ont permis d’at-teindre cette taille.

Alimentation. De quoi se nourrissait un sauro-pode ? Comment pouvait-il trouver suffisamment de nourriture pour survivre ? En explorant son système digestif, comparable à une cuve de fer-mentation, cette partie de l’exposition dévoile une véritable « machine à manger géante » : on découvre le régime herbivore de l’animal, ses dents semblables à des incisives et son méca-nisme d’ingestion sans mastication.

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matière d’adaptation d’un cou très long, mais étonnamment léger. La structure complexe des vertèbres des sauropodes est illustrée par un énorme os de cou fossile. On peut également découvrir l’efficacité d’un long cou faisant office de « système de refroidissement ».

Grand comment ? Au cours de ces 140 millions d’années, les sauropodes ont évolué en une di-versité de formes et de tailles, et une variété de couleurs et de caractéristiques physiques. Grâce aux preuves apportées par les fossiles et l’étude parallèle des animaux vivants au-jourd’hui, les scientifiques ont pu déterminer la taille et le poids approximatifs des diverses espèces de sauropodes. Une fresque témoigne de la diversité de ce groupe. Les visiteurs décou-vrent également le fémur de près de 2 mètres de haut et vieux de 155 millions d’années d’un

Un seul cerveau. La tête relativement petite des sauropodes renfermait aussi un petit cerveau. Celui d’un Apatosaurus ne pesait pas plus de 113 grammes – alors que le poids moyen d’un cerveau humain est de 1350 grammes. Cette partie de l’exposition consacrée à la taille du cer-veau brise le mythe d’un deuxième « cerveau » situé au niveau de la vertèbre caudale chez certains sauropodes. Les visiteurs peuvent ob-server une coupe de cerveau d’un Diplodocus ayant permis aux scientifiques de découvrir des données importantes sur la structure à grande échelle du cerveau de ce dinosaure disparu.

Toujours plus haut. Grâce à leur cou compa-rable à une grue, les sauropodes étaient ca-pables d’atteindre des aliments inaccessibles à d’autres animaux. Cette partie de l’exposition aborde la biomécanique et les avantages en

Camarasaurus, un dinosaure dont les scienti-fiques ont estimé le poids à près de 22 tonnes.

Bébés. Sortant d’un œuf de la taille d’un ballon de football, les petits sauropodes atteignaient une taille immense en peu de temps. S’ils ne pesaient généralement pas plus que 5,5 kg à la naissance, ils pouvaient atteindre en une tren-taine d’années un poids 10 000 fois supérieur, soit près de 55 tonnes à l’âge adulte. Aucun autre animal terrestre, aucun oiseau ou reptile ne peut se développer à si grande vitesse. Des répliques d’œufs d’animaux disparus ou vi-vants – oiseau éléphant, sauropode Ampelosau-rus, théropode Oviraptor, balbuzard pêcheur et colibri à gorge rubis – sont exposés afin que les visiteurs puissent les comparer.

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Peau. Les « empreintes de peau » fossilisées sont les seules données dont disposent les scientifiques pour avoir un aperçu de la peau d’un sauropode. Grâce à elles, on sait avec quasi-certitude que cette peau était sèche et chaude. Dépourvu de glandes sudoripares, ce dinosaure ne transpirait pas. La peau de ce dinosaure était recouverte de petites écailles bosselées évitant l’évaporation de l’eau du corps. Aucun sauropode n’était pourvu de poils ou de plumes. Les visiteurs peuvent observer l’ostéoderme, ou plaque osseuse, d’un titanosaure, appartenant au groupe des plus grands sauropodes ayant vécu il y a entre 65 et 70 millions d’années.

Rythme cardiaque. Si le cœur d’un être humain pompe environ 6 litres de sang par minute, celui d’un Mamenchisaurus en pompait l’équi-valent de 600 litres. Même si aucun cœur de

dinosaure fossilisé n’a été découvert à ce jour, les scientifiques ont pu déterminer la taille et la structure d’un cœur de sauropode en étudiant ses cousins les plus proches, les autruches et les crocodiliens. Les visiteurs découvriront la maquette d’un cœur à taille réelle et manipu-leront une pompe reliée à un ordinateur pour calculer la vitesse et la pression requises pour faire circuler le sang dans le corps d’un sauro-pode.

Respiration. Un être humain au repos inhale environ 0,5 litre d’air à chaque inspiration ; un Mamenchisaurus en respirait près de 82 litres. Une réplique à taille réelle du système respira-toire complexe qui permettait un tel volume est présentée dans cette partie de l’exposition. Pour comprendre le système respiratoire du sauro-pode, les scientifiques ont étudié la respiration

et l’anatomie des oiseaux et des crocodiliens. Ces comparaisons ont permis de découvrir que les poumons particulièrement efficaces des sauropodes recevaient de l’air riche en oxygène durant l’inspiration mais aussi au moment de l’expiration. Ce flux continu permettait au sau-ropode de limiter sa dépense énergétique pour respirer.

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Carburant. Avec un régime alimentaire qui semblait se composer de prêles, de ginkgos, de conifères et de fougères, un Mamenchisaurus avait besoin de 100 000 calories par jour pour survivre (en comparaison, les besoins d’un être humain ne sont que de 2 200 calories par jour). Un cube de feuillage d’environ 1,5 m représente la quantité de végétaux ingérés par un Mamen-chisaurus en un jour, soit près d’une tonne ; tandis que la quantité d’aliments avalés en une heure est enfermée dans une petite colonne en plexiglas. Les visiteurs peuvent également « nourrir » un sauropode affamé grâce à un dispositif interactif.

Sur les traces des sauropodes. Les traces de sauropodes que l’on trouve sur presque tous les continents ont permis d’obtenir des données importantes sur le mode de vie de ces animaux. Un affichage interactif reproduisant l’effet d’un zootrope permet aux visiteurs d’observer deux Mamenchisaurus adultes et deux Mamenchi-saurus juvéniles se déplaçant en petit groupe.

Fouiller. Des fouilles comme si vous y étiez ! Un chantier de fouilles reconstitué permet aux enfants de s’exercer au passionnant métier de paléontologue. Sous la conduite de média-teurs scientifiques, ils pourront mettre à jour des moulages de fossiles de grands dinosaures (vertèbres, fémur, dents) et de crocodile géant. Une fiche de fouille sera remise à chaque enfant qui gardera ainsi la trace de sa découverte.

> Chantier de fouillesAteliers de 30 minutes, pour les enfants de 6 à 12 ans. Groupes de 16 enfants - inscrip-tion, dans la limite des places disponibles.Les mercredis après-midi et week-ends, et tous les jours (sauf le mardi) pendant les vacances scolaires.Pour les groupes scolaires : visites guidées et atelier chantier de fouilles sur rendez-vous.Renseignements sur www.mnhn.fr. —Les visiteurs découvrent aussi la fabu-leuse aventure des fouilles d’Angeac et, en avant-première, des os de géants récemment découverts sur le site charentais.

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Cycle de conférences — Le lundi à 18h :

Auditorium de la Grande Galerie de l’ÉvolutionAccueil du public dès 17h30Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles (120 places).

29 octobre 2012— Dinosaures géants d’Afrique — Par Philippe Taquet, paléontologue, vice-président de l’Académie des SciencesLe continent africain fut peuplé au cours du Mésozoïque d’une grande variété de dinosaures. Certaines espèces, herbivores ou carnivores, ont atteint des dimensions qui n’ont rien à envier à celles des célèbres dinosaures d’Amérique du Nord. Le Carcharodontosaurus du Crétacé du Sahara était plus imposant que le fameux Tyran-nosaurus du Crétacé du Montana ; l’Atlasaurus du Jurassique du Maroc était plus imposant que le Diplodocus du Wyoming. Les nombreuses découvertes paléontologiques réalisées au cours des dernières décennies sur le continent africain apportent un éclairage nouveau sur la naissance et l’évolution des dinosaures.

19 novembre 2012— Que savons-nous vraiment de la paléobiologie des sauropodes ? —Par Ronan Allain, paléontologue, maître de confé-rences, Muséum national d’Histoire naturelle

26 novembre 2012— Croissance et mode de vie des grands dinosaures : ce que nous apprend l’histologie — Par Armand de Ricqlès, paléobiologiste, professeur honoraire au Collège de FrancePendant une longue période, de la fin du XIXe

siècle jusqu’aux années 1960, ce que l’on savait de la microstructure de l’os fossile des grands dinosaures (sauropodes) se résumait à peu de choses. Ces données ne remettaient pas en cause une certaine vulgate interprétative qui faisait des sauropodes des êtres volontiers amphibies, voire largement aquatiques, apathiques, et exigeant une énorme longévité (plusieurs siècles ?) pour atteindre leur taille gigantesque. Les nouvelles études paléohistologiques entreprises à partir des années 1960 ont complètement remis en cause cette interprétation des sauropodes en tant qu’êtres vivants. L’extrémité « non finie » de leurs os longs est une remarquable adaptation au sup-port du poids élevé du corps en milieu terrestre, tout en permettant une croissance active. En outre l’étude histologique de stades du développement suggère que les sauropodes avaient des taux de croissance comparables ou supérieurs à ceux des grands mammifères ongulés actuels. Il n’est donc pas du tout nécessaire d’envisager des longévités prohibitives pour rendre compte de leur taille. Mais cette croissance très active pose à son tour le problème de la physiologie thermo-métabolique de ces géants. Alors sang chaud, sang froid ? On montrera que cette dichotomie simpliste ne s’ins-crit que très imparfaitement dans le cadre de la phylogénétique évolutionniste moderne.

12 novembre 2012— Gigantisme chez les reptiles marins du Mésozoïque — Par Nathalie Bardet, chercheur au CNRS, spécia-liste de reptiles marins du Mésozoïque, département Histoire de la Terre, Muséum national d’Histoire naturelleDurant le Mésozoïque, plusieurs grands clades de vertébrés tétrapodes sauropsides (reptiles) enva-hirent le milieu marin : ichthyosaures, sauropté-rygiens, squamates, chéloniens, crocodyliformes, etc. Ils furent le « miroir » en milieu marin de l’extraordinaire radiation des dinosaures en mi-lieu terrestre. Tous ces groupes témoignent d’un retour à la vie aquatique intense et nous per-mettent d’étudier les processus d’adaptations à ce milieu, souvent convergents, sous l’angle de leurs spécialisations, qu’elles aient été morpholo-giques, physiologiques ou comportementales.Dans l’histoire évolutive de chacun de ces grands groupes, on constate que certaines formes, pas forcément les plus dérivées, ni les plus récentes, montrent des tendances au gigantisme. C’est le cas par exemple de l’ichthyosaure Shonisaurus (Trias), du pliosaure Liopleurodon (Jurassique), du crocodyliforme Dakosaurus (Jurassique), du mosasaure Hainosaurus (Crétacé), de la tortue Archelon (Crétacé), et de bien d’autres taxons encore. S’ils n’étaient pas tous gigantesques, dans leur ensemble les taxons appartenant à ces clades de reptiles marins, étaient néanmoins sou-vent de grande taille. Pourquoi cette tendance au gigantisme chez ces groupes? Quelles sont les contraintes et les limites imposées par le milieu marin ? Une comparaison est faite notamment avec les cétacés, qui représentent les plus grands vertébrés marins existants.

Écouter et échanger :

conférences et animations

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3 décembre 2012— La température et la vie à travers les âges — Par Gilles Boeuf, professeur à l’université Pierre et Marie Curie, spécialisé en physiologie environ-nementale et biodiversité, président du Muséum national d’Histoire naturelleLe facteur température est essentiel dans l’Uni-vers. Si la vie a pu se développer sur la Terre c’est parce que l’eau a pu y prendre la forme liquide, indispensable à toutes les cellules vivantes. Du-rant des milliards d’années, tous les êtres vivants, des plus simples unicellulaires aux métazoaires les plus complexes (plantes et animaux), avaient la température interne de leur organisme iden-tique à celle du milieu extérieur (eau ou air). Au début du Trias, vers 215 millions d’années, cer-tains vertébrés (reptiles, reptiles qui deviendront les oiseaux et mammifères) inventent un nouveau système très sophistiqué de régulation de la tem-pérature corporelle, alors non dépendante de la température extérieure. Ils ont une température constante (thermorégulation) quelle que soit celle régnant à l’extérieur. Ceci a un coût énergétique très élevé mais offre une extraordinaire palette de capacités adaptatives à toutes sortes d’écosys-tèmes. Il restera cependant beaucoup plus délicat de thermoréguler en mer que sur Terre.

Une expo, des débats — Le lundi à 18h

Auditorium de la Grande Galerie de l’ÉvolutionDes spécialistes de divers horizons sont invités à confronter leurs points de vue sur des thèmes liés à l’exposition en cours puis à répondre aux ques-tions du public. Débat animé par la journaliste Marie-Odile Monchicourt (France Info).Les lundis 10 décembre 2012, 28 janvier et 15 avril 2013

Les métiers du Muséum

Le dimanche 25 novembre 2012 à 14h30 :Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution— Paléontologue — avec Ronan Allain

Projections de films :

Auditorium de la Grande Galerie de l’ÉvolutionLes 13 et 26 janvier et le 3 février 2013, à 15h30 (tickets à retirer dans le hall 30 minutes avant chaque séance)

Conférences en partenariat avec l’Université permanente de Paris

Grand Amphithéâtre du Muséum

Lundi 18 mars 2013 à 14h30 : — Gigantisme chez les mammifères terrestres — Illustrations paléontologiques par Pascal Tassy, paléontologue, professeur, Muséum national d’His-toire naturelle« Les éléphants aussi ont commencé petits »… Ce slogan qui détourne le titre d’un film de Werner Herzog permet d’aborder l’un des aspects les plus spectaculaires de l’évolution, observé par les paléon-tologues depuis longtemps, la tendance à devenir de plus en plus grand. Cependant tendance ne veut pas dire loi et quantité d’exceptions existent.

Mercredi 20 mars 2013 à 14h30 — Manger et être mangé : deux problèmes à résoudre par les dinosaures — Par Vincent Bels, professeur, Muséum national d’Histoire naturelle

Jeudi 21 mars 2013 à 14h30— Études des performances physiques (titre non définitif) — Par Florent Goussard, docteur en paléontologie, ingénieur en imagerie scientifique, Muséum na-tional d’Histoire naturelle.

Lundi 25 mars 2013 à 14h30 — Le gigantisme des mammifères marins actuels (titre non définitif) — Par Christian de Muizon, paléontologue, direc-teur de recherche, CNRS, Muséum national d’His-toire naturelle

Mardi 26 mars 2013 à 14h30— Pourquoi le gigantisme est rare chez les espèces terrestres contemporaines — Par Norin Chai, vétérinaire, Muséum national d’Histoire naturelleComprendre la disparition de la mégafaune (ani-maux de grande taille) du Pléistocène pourrait ex-pliquer pourquoi le gigantisme est rare chez les espèces terrestres contemporaines. Si les change-ments éco-climatiques ont souvent été désignés comme responsables de ces extinctions, l’étude comparative de ces dernières sur les différentes parties du globe à la fin de la dernière glaciation, souligne le rôle prépondérant, si ce n’est décisif, de l’Homme. Fondamentalement, les raisons principales de la rareté du gigantisme à notre époque ne sont pas d’ordres physiologiques, ni évolutives, ni envi-ronnementales mais plutôt d’ordre écologique. Il est tout simplement inadapté à un monde dominé et façonné par une seule espèce, invasive, agres-sive, prédatrice et concurrente, Homo sapiens.

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Informations pratiques

— Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution 36, rue Geoffroy Saint-Hilaire - Paris 5e Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles (120 places)

— Grand Amphithéâtre du Muséum 57, rue Cuvier - Paris 5e Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles (300 places)

— Tous les détails de ces rencontres sur www.mnhn.fr

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Œufs de colibri, de sauropode et Aepyornis (oiseau éléphant) ©AMNH/D. Finnin

Nid de Titanosaure©AMNH/D. Finnin

Illustration©Michel Fontaine

Illustration©Michel Fontaine

© Raúl Martín

Crâne de Diplodocus ©AMNH/D. Finnin

© AMNH/D. Finnin Nid de Titanosaure©AMNH/D. Finnin

Crâne de Camarasaurus©AMNH/D. Finnin

Cube représentant la quantité de végétaux ingérés en un jour par un Mamenchisaurus© AMNH/D. Finnin

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Illustrer : visuels libres de droits

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© AMNH/D. Finnin

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© AMNH/D. Finnin

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© Jean-François Tournepiche, Musée d’Angoulême

© Lilian Cazes, MNHN© Mazan© Mazan

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Visiter : les autres expositions au Muséum

La Galerie de PaléontologieUn nouveau locataire est attendu dans la Galerie de Paléontologie : le Carnotaurus, un dinosaure carnivore. Les fossiles exposés illustrent les formes ani-males qui se sont succédé pendant 600 millions d’années. Les grands vertébrés fossiles sont les vedettes de cette démonstration : le tricératops et ses 70 millions d’années, le diplodocus et ses 25 mètres de long. La scénographie de cet ensemble est devenue patrimoniale, véritable témoignage des idées évolutionnistes, à un moment donné de l’histoire des sciences naturelles.Cette collection historique est toujours étudiée par des équipes de recherche composées d’anato-mistes, d’archéozoologues, de paléontologues et de systématiciens. Elle continue d’être enrichie de nouveaux spécimens.L’édifice fut construit entre 1894 et 1897, en vue de l’exposition universelle de 1900.

Visites guidées : Fossiles, dinosaures, évolution de la vieLe samedi et pendant les vacances scolaires— Horaires et dates sur le site mnhn.frRéservation obligatoire au 08 26 10 42 00 (0,15€ TTC/min) du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h, et sur le site cultival.fr

Galeries d’Anatomie comparée et de Paléontologie2, rue Buffon – Place ValhubertHoraires d’ouverture : de 10h à 17h, tous les jours sauf le mardi et le 1er mai ; jusqu’à 18h samedi, dimanche et jours fériés d’avril à septembre.Tarifs : 7e plein tarif / 5e tarif réduit

Exposition au Cabinet d’Histoire du Jardin des Plantes – du 15 octobre 2012 à janvier 2013Georges Cuvier, aux origines de la paléontologieÀ l’occasion du bicentenaire de la publication de l’ouvrage de Georges Cuvier Recherches sur les ossements fossiles, le Muséum rend hommage à ce grand scientifique en présentant au Cabinet d’Histoire les manuscrits et les dessins prépara-toires de cette œuvre fondatrice de la paléontologie.L’exposition témoigne par ailleurs de la vie et de l’intense activité scientifique de Cuvier au Muséum, au travers notamment de ses archives et de ses publications.

Cabinet d’Histoire du Jardin des Plantes57, rue Cuvier – Rez-de-chaussée de l’Hôtel de MagnyHoraires d’ouverture : de 10h à 17h, tous les jours sauf le mardi et le 1er mai ; jusqu’à 18h samedi, dimanche et jours fériés d’avril à septembre.Tarifs : 3e plein tarif / 1e tarif réduit

Exposition photographique dans le Jardin des Plantes – du 11 octobre 2012 au 1er février 2013Dans les coulisses du Muséum : Les paléontologues par Jacques Vekemans.Les chercheurs du Muséum sont présents sur deux chantiers de fouilles de stature internationale : Strud, dans la Province de Namur, en Belgique, où Gaël Clément dégage les amphibiens les plus anciens ; Angeac en Charente, où Ronan Allain, découvre, lui, des dinosaures. La réalisation d’un reportage photo sur ces deux sites montre la réalité d’un terrain de recherche, l’action, la méthodologie, les outils et les conditions des découvertes. De retour à Paris au département d’Histoire de la Terre du Muséum, lumière sur quelques interve-nants discrets mais indispensables : préparateur, monteur, illustrateur. Chacun d’eux, par sa spécifi-

cité, prolonge et amplifie l’action du paléontologue sur le terrain en rendant possible la préservation, la présentation, l’illustration, le classement de pièces majeures.

Lire : publications et ouvrages grand public

Dinosaure, la vie en grandL’album de l’expositionDestiné aux familles, cet album très illustré suit l’exposition pas à pas et fourmille d’informations.Éditions du Muséum64 pages - 10e

Les dinos d’AngeacUne histoire illustrée, des fiches sur les dinosaures, un carnet de fouilles paléontologiquesTextes d’Isabelle Dethan, dessins de Mazan, fiches descriptives des dinosaures et reptiles de Ronan Allain (Muséum national d’Histoire naturelle) et carnet de fouilles paléontologiques de Jean-Fran-çois Tournepiche Éditions EIDOLA66 pages – 10e

Les dessous des dinosaures et des premiers mammifèresCécile Colin-Fromont et Luc VivèsÉditions du Muséum / Editions Tourbillon48 pages – 12e

Les Galeries d’Anatomie comparée et de Paléontologie – L’album Pour découvrir l’histoire scientifique, culturelle et patrimoniale de ces galeries.Cécile Colin-Fromont et Luc VivèsÉditions du Muséum. 96 pages – 12e

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Conception de l’exposition

L’exposition Dinosaure, la vie en grand est dirigée par Mark Norell, Conservateur du département de Paléontologie des vertébrés de l’American Muséum of Natural History de New York, qui a mené un tra-vail remarquable sur la biologie des dinosaures. Elle présente également le travail du co-commissaire de l’exposition, le Professeur Martin Sander de l’Uni-versité de Bonn en Allemagne, qui a rassemblé une équipe de recherche pluridisciplinaire composée de spécialistes en sciences des matériaux, en nutrition animale, en médecine sportive, en biomécanique et en paléontologie pour tenter de découvrir à quoi ressemblaient les sauropodes et les raisons pour lesquelles ils ont atteint une telle taille.

L’exposition est organisée par l’American Museum of Natural History de New York (www.amnh.org) en collaboration avec Coolture Marketing, Bogota (Colombie). Elle a été conçue et produite par le Département des Expositions de l’American Museum of Natural History de New York sous la direction de David Harvey, vice-président principal du dé-partement Expositions.

Coolture Marketing, Bogota, ColombieCoolture Marketing est l’une des premières entre-prises de marketing culturel créées en Amérique latine. Elle vise à soutenir les expositions d’envergure mondiale et à promouvoir l’éducation, la culture et le divertissement en mettant en avant le sens de la responsabilité.www.coolturemarketing.com—

L’exposition Dinosaure, la vie en grand a été adaptée par le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris. Conseiller scientifique pour la partie Angeac : Ronan Allain, Muséum national d’Histoire naturelle.Remerciements : Musée d’Angoulême, Commune d’Angeac-Charente, Carrières Audouin et Fils,Conseil général de Charente, UNICEM.

L’American Museum of Natural HistoryL’American Museum of Natural History de New York compte parmi les institutions scientifiques, culturelles et éducatives les plus prestigieuses au monde. Depuis sa création en 1869, la mission du Muséum consiste à découvrir, interpréter et diffuser les connaissances sur les différents groupes humains, la planète Terre et l’Univers à l’aide d’un vaste programme de recherche scientifique, d’éducation et d’expositions. Il poursuit son objectif ambitieux grâce à ses équipements et à ses ressources considérables puisque le muséum new-yorkais abrite 46 halls d’expositions permanentes, des laboratoires de recherche de pointe, l’une des plus grandes bibliothèques d’histoire naturelle de l’hémis-phère occidental ainsi qu’une collection permanente de plus de 32 millions de spécimens et d’artefacts cultu-rels. Le spectaculaire Frederick Phineas and Sandra Priest Rose Center for Earth and Space inauguré en février 2000, abrite le Hayden Planetarium ré-cemment reconstruit et présente des expositions remarquables sur la nature de l’univers et notre planète. Le Muséum qui compte plus de 200 scien-tifiques, soutient les départements de recherche en anthropologie, en paléontologie, en zoologie des ver-tébrés et des invertébrés et en sciences physiques. Depuis le lancement de la Richard Gilder Graduate School en 2006, l’American Museum of Natural History de New York est devenu le premier muséum américain autorisé à octroyer le titre de Ph. D (doctorat). Il a accueilli l’année dernière près de 5 millions de visi-teurs du monde entier et propose des expositions et des Space Shows qui peuvent être vues dans cinq conti-nents, permettant ainsi d’attirer plusieurs millions de visiteurs supplémentaires. En outre, le site Internet du muséum new-yorkais et le développement des applications pour appareils mobiles étendent ses col-lections, ses expositions et ses programmes éducatifs à des millions de personnes au-delà de ses murs.www.amnh.org

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