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IW GEM IN WAY G LE CNuméro 26 février 2011 SPECIAL GP NUMERO

GIW 26 fev 2011

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GIW 26 février 2011 spécial GP

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011

SPECIAL GPNUMERO

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Février 2011, les échéances seprécipitent, les entretiens d’embauchese suivent et se ressemblent, les notes

tombent. Quelques-unes feront sonner le bulletinun peu faux, mais la mélodie est là, la partition s’écritau fur et à la mesure, au rythme des cafés du Tempo.

Après la frénésie des listes, ce sont les GP qui vont faire vibrer l’école.D’ici avril, une bonne quarantaine de projets arriveront à maturité, et les res-

ponsables com’ rivalisent d’inventivité pour séduire leur public. Jusqu’ici, le Gem in Way a été unanime-ment plébiscité comme moyen de promotion auprès des étudiants, nous vous remercions pour cette

marque de reconnaissance.

En sus du traditionnel dossier, vous aurez donc le plaisir de trouver un bref récapitulatif des projets quivous seront proposés dans les semaines à venir. De la dégustation des vins du terroir au festival

Roots’Secours, il y en aura pour tous les goûts, pour tous les styles. Bonne lecture, et bon vent.

Emile Grihangne

P26 Culture cin

é & book’in

P15ID

EESP11 Le Battl

e

P22 GP

P4 NEWS

P6 DOSSIER

SOMMAIRE

IWGGEM IN WAY

EMILE

REDAC’ CHEF

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3 Mémo

Avant d’entrer en matière, remar-quons que nous sommes en fé-vrier et que tous les 1A se

préparent donc à montrer ce dont ilssont capables à travers leur GPs, pourmêler plaisir et travail j’ai donc décidéde mener mon analyse sous forme deQQOQC !

Quoi : Si nous regardons la révolutionsous le spectre du changement, ils’agit en fait d’une volonté de change-ment radical, d’une véritable ruptureet l’occasion d’une remise en questiongénérale. Avant d’être une action, larévolution est surtout un état d’esprit,une volonté même si cela ne suffit pastoujours.

Quand : Lorsqu’un sentiment de stag-nation, voire de retour en arrière, de-venu insupportable s’impose à nous,c’est à ce moment que l’envie de faireune révolution apparait. Elles se pro-

duisent globalement au moment où l’onse dit « Y’en a marre ! », que l’on nepeut plus et que l’on ne veut plus tolé-rer la situation du moment.

Où : Il est difficile de situer une révo-lution puisqu’au niveau strictementgéographique, elles se produisent unpeu partout. Mais au-delà de cet as-pect, on peut situer celles-ci dans noscerveaux. Une révolution cherche sur-tout à dévoiler une autre réalité pos-sible et à montrer que la situation quinous déplait actuellement peut êtrechangée – ce dont nous doutons sou-vent avant que la révolution ne se soitproduite.

Qui : Naturellement nous pensons enpremier à une population, cependantla révolution peut se faire à des ni-veaux très différents. Les révolutionsnationales, dont la Révolution Fran-çaise semble être le meilleur exemple,

sont les plus remarquables et les plusremarquées, car l’acte de manifesta-tion et ses conséquences témoignentde cette révolution. Mais elles se pro-duisent aussi chez une personne à partentière - on pourrait qualifier cela derévolution personnelle. En effet, cer-tains décident de changer de vie, detout modifier pour repartir à zéro.Entre ces deux extrêmes il y a des ré-volutions « intermédiaires » commel’arrivée au pouvoir de Mandela enAfrique du Sud en 1994.

Comment : Pour finir, il faut savoirqu’une révolution se fait avant toutgrâce à une volonté, une envie deprendre les choses en main, d’oser.Mener une révolution demande beau-coup de courage car son succès n’estjamais garanti.

Catherine Carow

Depuis quelques semaines, nos journaux n’ont cessé de parler de cette désormais célèbre « révolution du jasmin » -expression qui entre dans la lignée des autres révolutions « orange » (Ukraine, 2004) ou encore « du jean » (Biélorussie,2006). Et tous les observateurs mondiaux misent sur une propagation de ce phénomène à l’ensemble du Maghreb. Pourfaire écho à l’un de mes précédents mémo sur le Changement, observons de plus près la Révolution.

La Révolution

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Agenda

10 Février : Le Forum t’emmène visiter Becton Dickinson19 février : Plongée sous glace by ICODu 25 au 27 Février : Pars à Venise avec Aloha !8 mars : Dolce Vita organise une conférence sur le thème « Microcrédit et émancipation de la femme dans les PED »16 Mars : Forum et speed-recrutement PME de 16h à 20h

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4 News

Le Gala. On omettra les passagesconcernant les salles de cours ettoilettes, mais on en retiendra le

défilé fou fou fou d’Avant-Garde, la mo-quette si gentiment posée par nos lis-teux préférés, lechampagne, lesrobes et costards,l’ambiance, le vomi(mais non, vousavez mal lu), et tantde bonnes chosesen une seule soirée! Alors pour tout ça,un grand merci àl’équipe du Gala et àleur travail acharnéqui a transforméune école métal-lique en palacedigne des meil-leures soirées VIP !

Et place au grandvainqueur, j’ainommé le bidiesse.Vous savez, cesgugus en orange,au smile colgate et aux blagues quiSONT drôles ! Yes, the BDS ! Malgréune première soirée annulée, bien loinde se démonter, cette bande de co-pains s’est démenée (remarquez lesrimes !) pour vous offrir les meilleures

soirées, la meilleure ambiance, laMEILLEURE ASSO, le meilleur fêtard, lesmeilleures chopeurs, de peu les meil-leures colocs et tant de moments depure éclate ! Vous avez sûrement en-

core les bleus de vos chutes à la pati-noire, vous aurez pour toujours lesouvenir du BDS comme meilleur co-pain de vos soirées et de vos journées!

Et si vous n’êtes pas encore en larmesdevant tant de bonheur partagé, voilàqui devrait vous faire fondre : le BDSest partout dans vos vies, il gère votrerégime, encadre vos chopes et vos

moments de ca-maraderie et…bon, vous l’aurezcompris, pasquestion de lesoublier lesoranges !

Enfin, je me doisde féliciter Mat-thieu Grangerpour sa ressem-blance avec undes rappeursfrançais les plusnazes qui soit etAltigliss pour leurchallenge si at-tendu. Plus quequelques se-maines avanttoutes ces pe-tites réjouis-

sances, en attendant profitez de laguimauve de la Saint-Valentin et deschocolats qui vont avec mais n’oubliezpas : FAITES DU SPORT GROS TAS !!

Hélène Delarroqua

Si je vous dis « Jean-Michel », vous me répondez ? « Micheeeeeeeeeeeel !! » bien sûr ! Ceux n’ayant pas eu la réponseen tête ne sont même pas dignes de lire ces lignes, consacrées au BDS, élue meilleure asso au Gala ! Comme quoi, chezles rédacteurs du GIW, on les aime bien quand même !

Super Dupont à l’honneur

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5 Portrait

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Voici les faits. J’allai à jeun, le re-gard vif et la truffe au vent à tra-vers les rues de Grenoble. D’un

pas décidé, je me dirigeai sereinement,presque naïvement, vers cette grandeentourloupette que constitue la “bouffedes sportifs”. Inutile de préciser queladite “bouffe des sportifs” présenteassez peu de ressemblances avecl’image du gymnaste antique. Et pourcause, nous sommes bien loin du fa-meux Mens sana in corpore sanoprôné avec entrain par le penseur latinKeith Richards. Songez donc à l’embus-cade dans laquelle le jeune 1A à l’hy-giène de vie irréprochable tombe avecfracas, lorsqu’il pénètre dans l’antredu BDS pour revisiter les Diony-siaques. Des hommes oranges, tout àcoup, chantent avec furie, et lèventvers le ciel d’immenses chopes pleinesde carburant pour schizophrène enmal de dédoublement. Un homme saindans un corps sain, non, absolumentpas, par contre un homme sain dansun porcin, oui certainement.

Après quelques verres estampillésBDS me voilà donc un tantinet guilleret,malgré cela je tiens toujours droit surma chaise et mon discours conserveun semblant de cohérence. Assis à madroite, mon vaillant colocataire estquant à lui en grande difficulté, je peux

le lire dans son regardvitreux et le deviner àson souffle tiède. Lepauvre souffre d’uneinsolation cruellementcontractée à l’ESCa-rette quelques heuresauparavant ; une inso-lation atroce et despo-tique qui l’empêche,malgré ses effortssurhumains, de semêler au bouillantdébat qui fait alors rage dans la salle.Pris de dépit, le brave colocataire dé-pose les armes, se dirige vers la sortieet se jette dehors afin de respirer unpeu d’air frais. Il est alors 21h, la bouffedes sportifs a démarré depuis seule-ment une demi-heure et mon coloca-taire se trouve déjà à genoux.

C’est alors que la soirée bascule. Sansrien me dire, sans prévenir qui que cesoit, le coloc défoncé décide alors derentrer seul chez nous, complètementsaoul et à pied — pour la beauté dugeste. N’ayant pas vu disparaitre monfidèle camarade de table, démarrealors pour moi une heure et demie ter-rible faite d'inquiétude et d’idéesnoires, durant laquelle je partage montemps entre la recherche désespéréede mon acolyte et les appels vains sur

son téléphone portable. Inutile de direque durant cet intervalle de temps cri-tique et terrifiant, je ne bois stricte-ment rien tant l'inquiétude meverrouille le gosier. Puis, chassant ledésespoir accumulé au cours de cetteheure et demie infernale, la délivrancese montre enfin sous la forme d’unSMS m’annonçant l’arrivée à bon portde mon colocataire sain et sauf. Il vasans dire que ces quelques lignes tex-totées à la fois positives et rassu-rantes, m’ont rendu euphorique.J’étais soulagé. Je pouvais enfin me lacoller. Par conséquent, ce SMS annon-çait, en creux, le début de mon alcoo-lisation intensive et par la mêmeoccasion l’arrivée soudaine de mon fa-meux jumeau…

Docteur Brice & Mister Boulesteix

Ou les chroniques d’outre-moi

SCHIZOPHRÉNIE MON AMIE

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Nous sommes le 4 juin, il est troisheures de l’après-midi et nousnous trouvons au troisième

étage du musée d’art contemporain deLyon où l’on expose les œuvres de Ben.Vous marchez de plus en plus vite, untableau où sont collés pêlemêle uneéponge, un taille crayon et des bou-chons vous interpelle, une insondableincompréhension vous absorbe peu àpeu mais vous préférez taire vos ré-serves parce que vous n’êtes pas unpopuliste, un incompétent ou un sot,vous ne faites pas partie de ces arrié-rés conservateurs qui ne comprennentrien à l’art contemporain assénant desrépliques du genre « j’aurais pu lefaire », « ça ne veut rien dire » etc.

Pour comprendre ce raisonnement quiclôt tout débat avant qu’il ne com-mence et qui émane en réalité d’uncertain discours lié à l’art mais quel’on retrouve aussi en politique, il esttrès intéressant de considérerl’énoncé fondateur de la pensée libé-rale de Mandeville dans la Fable desabeilles (1704) : « les vices privés[l’égoïsme, l’avidité…] font la vertu pu-blic » autrement dit « ce que vous pre-

nez pour un vice est en réalité unevertu » ou bien « si vous vous en tenezau premier degré c’est du vice, maissi vous le prenez au second degréc’est de la vertu. » Il faut reconnaitreque ce discours est foncièrement per-vers puisqu’il revendique le fait depouvoir tout dire et son contraire : levice est la vertu, le blanc est noir etc.et anéantit ainsi toute possibilité d’ar-gumentation critique.

Que se passe-t-il alors ? Le philosopheDany-Robert Dufour apporte un élé-ment de réponse (La Cité perverse. Li-béralisme et pornographie). Pouratteindre ce « second degré », il suffitque celui qui parle exhibe ce que per-sonne ne doit exhiber : c’est la provo-cation. Par celle-ci, j’appelle l’autre àme suivre, en le mettant au défi d’oserle faire. Par cet acte provocateur, j’in-vite l’autre à mon niveau, je circons-cris un lieu où nous sommes entrenous, cercle restreint d’esprits supé-rieurs, décomplexés contrairement àl’espace public, marqué d’inhibitionsmultiples. Cette ruse rhétorique comprometdonc l’interlocuteur en suscitant son

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intérêt avant sa connivence et l’obligeà répondre affirmativement à l’impla-cable question « vous voyez ce que jeveux dire ? » de l’amateur du BelgeJan Fabre qui exposait un choix d’ex-crétions au Louvre, de l’amateur descaniches géants de Jeff Koons etc.sous peine d’être exclu de ceux qui sa-vent, de devenir l’imbécile qui ne mé-rite pas d’entrer dans le cénacle desinitiés.

L’art contemporain a été réduit à del’innovation, à la production de l’im-prévu, certes, mais dépourvu de sens.L’art vraiment révolutionnaire ouvreun rire salutaire, l’art contemporainouvre un rire nihiliste, qui se moquedes valeurs. Cet art n’existe que par lapuissance du moment qui le reconnaitcomme tel. Jean Baudrillard dans unarticle courageux de 1996 avait déjàdénoncé cette décadence : « Le pas-sage de la médiocrité au niveau esthé-tique ne sauve rien, bien au contraire: c’est une médiocrité puissance deux.Ça prétend être nul. Ça dit « je suis nul» et c’est vraiment nul. »

Charles Perragin

L’art contemporain est aujourd’hui en proie aux vices d’artistesauto-proclamés dont les œuvres sont plus les fruits de l’orgueil,de la gourmandise ou de l’envie que de la pure nécessité. Nousavons vu alors apparaître quelque chose de nouveau : un artmédiatisé, dont la légitimité est fondée sur le snobisme et lavaleur marchande. Mais cette déliquescence a causé un péchébien plus grand : l’éclipse d’artistes plus discrets dont l’œuvrea conservé une vraie dimension libératrice.

L’art postmoderne

et le vice

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Bon. Je vais vous la faire courte :moi, le péché, ce n’est pas vrai-ment mon truc. Je suis très pu-

reté, du genre à m’engager en faveurde la zoophilie et du dépucelage sodo-mite pour toutes les femmes enfer-mées par les tenailles de la religion.Bref, j’ai décidé de frapper un grandcoup en prenant purement et simple-ment en otage le dossier du Gem InWay, le temps d’une page, c’est plussûr. Histoire de ne pas me faire virerde l’asso pour cet outrage au meilleurjournal de l’école, v’là t-y pas que j’aichoisi de ne pas trop m’éloigner duPéché. Je vais donc vous parler de lapêche.

La pêche est un sport à part entière,et comme tout sport, c’est un peul’école de la vie.L’humilité, je l’ai apprise face à un ca-chalot blanc. L’art d’écrire des articlesvides de sens et d’intérêt, je l’ai acquisà la lecture de « Truite Mag ». La ragede vivre, ce sont mes élevages d’asti-cots qui me l’ont enseignée. Ils ont faitde moi un homme.Ainsi donc, selon une récente étude dela CROUTE (Centre de RecherchesOrientées Unilatéralement vers le Tra-vail Européen), 98% des employeursprivilégieraient un candidat sans di-

plôme qui pratique la pêche en compé-tition à un jeune diplômé d’HEC. PetitsGemiens complexés, rassurez-vousdonc, et start fi-shing. Puis Keepfishin’, comme l’achanté Weezer.

Au quotidien, lapêche vous aideraà surmonter vosnuits de détresse,à vous accompa-gner dans l’in-somnie. Vousvous passionne-rez, grâce à la chaîne Chasse et Pêche,à la dure loi de la pêche dans les côtescroates : le respect des quotas pourles cabillauds, le destin de Zlatko, vieuxloup de mer condamné à revendre sonactivité et qui n’a d’autre issue que dese consacrer à la confection de sabotstraditionnels.

Histoire de vous convaincre, j’ai illus-tré cet article par une photo authen-tique de Jesus Christ à la pêche dansle Jourdain. Ce coquin de barbu venaitune nouvelle fois de changer la face dumonde en transformant une vulgairecarpe en sympathique poisson rouge,que nous appellerons « Bubulle ». Jes’

avait simplement la folie des gran-deurs et ne se rendait pas compte quele quidam n’a pas de place chez lui

pour un tel aquarium. On lui pardonne.

Je vais conclure cette honte depseudo-article avec la blague que m’acontée un vieil ami pêcheur, Adam : Qu’est-ce qu’un poisson susceptible ?Bah, un poisson qui prend facilementla mouche.Il m’a également dit « Jusqu’à la fin demes jours, perché sur mon pêcher, jeprêcherai le péché ». Je lui ai répondu« Tais-toi donc, vieil alcoolo, et donne-moi une belle daurade ».

Mon nez dans vos yeux.

Paul Markovic

Salut, la pêche ? Une accroche de ouf malade, c’est précisément ce que je viens de vous faire, les cocos. Oh, je sensdéjà la jalousie, la vilaine jalousie, pointer le bout de son nez dans vos yeux. Et je meurs d’envie de finir deux phrasesconsécutives par « nez dans vos yeux ». Passons.

La pêche originale

Dossier

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9 Dossier

Je n’ai aucune prétention philoso-phique, je n’en ai ni la capacité nile temps. Je n’ai aucune préten-

tion religieuse : non seulement j’exècretoute propagande de telle ou tellecroyance, mais en outre cela relève dela sphère la plus intime qui soit, et quidonc ne devrait pas être source deconflits. Je n’ai aucune prétention uni-versaliste, je ne suis qu’unétudiant d’une ESC qui pro-fite de sa position pourécrire un article sur ce qu’ilveut.Même si le dogme religieuxne gouverne plus forcé-ment nos vies, la moralereste ancrée en nous. Elleest propre à chacun, et sebase sur des critères pure-ment personnels, qui nais-sent de la culture, du droitou de l’expérience. Com-ment alors parler de péchécapital, s’il existe aujourd’hui plus desept milliards de morales différentes?

Je crois cependant que nous avonstous quelque chose de commun : la vo-lonté d’être heureux. Si simple et à lafois si compliqué. Pour ChristopherMcCandless, surnommé Alexander Su-pertramp, il faut un voyage jusqu’au finfond de l’Alaska pour comprendre, surson lit de mort, qu’il a été heureux jus-

tement en cherchant le bonheur. Pourles autres, c’est un inconscient qui avoulu jouer à l’ermite, ou un suicidairequi s’est lancé dans le Grand Nordsans la préparation adéquate. Là estpour moi la seule chose importante :quoique nous fassions, il faut le fairedans le but d’être heureux. Je ne melancerai pas dans une grande discus-

sion sur ce qu’est le bonheur, mais jeveux juste dire que le seul péché estde ne pas vouloir être heureux, ou dumoins cesser d’être malheureux.

Et là surgit la question d’autrui… Com-ment agir lorsque son bonheur va àl’encontre de celui des autres ? C’estbien là que le bât blesse. Certains pas-seront outre, et finiront certainementà leur tour par voir leur bonheuranéanti par celui d’un autre. D’autres

s’abstiendront, pour éviter à l’autre lasouffrance du malheur. Parmi ceux-ci,certains en tireront même une joie,celle de voir un visage s’apaiser, unsourire s’illuminer, comme sur cesphotos qui immortalisent des amispartageant de grands éclats de rire etoù l’on voit chacun sourire à pleinesdents. Comment ne pas vouloir être à

leur place ?

Car nous ne sommes riensans les autres. Pour ceuxqui ont vu Into The Wild,c’est sur cette « révéla-tion » que Supertrampmeurt, tout en s’imaginantrentrer chez lui, chez safamille, retrouvant ses pa-rents et sa sœur. Quelleironie quand on pense qu’ila fui ces derniers pourpouvoir être heureux, etque tout au long de ses

pérégrinations, il n’a été seul qu’à lafin. Cessons de vivre seuls, cessons devivre dans ce que je considère commel’unique péché. Posez ce journal, etallez avec votre famille, vos amis, vosamoureux : vers ceux que vous aimez.Soyez heureux merde, c’est tout ce quicompte.

Thibaut Forest

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Tout ce qui compte, c’est nous.

Pas sept, mais un seul ?

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10 GP

Tu en as marre du

langage kikoo lol?Tu veux défier tesamis, prendre ta re-vanche sur le cau-chemar de tonenfance, ou simple-ment tout donnerpour faire rire tescorrecteurs?

Alors arme-toi de courage, fais chauffer ton stylo et

viens te frotter aux mots de la Grande Dictée.

Rejoins notre invité suprise le mercredi 16 mars

dans l'audito, et tente de gagner un des nombreux lots!

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11 Le Battle

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Ce mois-ci et pour la première fois del’année, le battle oppose 3 adversaires, àsavoir les trois listes finalistes. Qui desdonkey shots, des vis ta mine ou des celt’xa été le meilleur ? Quelle liste fera le meil-leur BDE ? Et enfin quelle liste a trafiquéles votes aux play-offs et ne mérite passa place au second tour ?

En matière de petit déjeuner et de gouter,les vis ta mine semblent avoir une lon-gueur d’avance, leurs smoothies, pizzas,et autres fruits étaient bien meilleurs que les margaritas froides des celt’x ou encore les carottes fades des donkeyshots. Avantage aux Vis ta mine !

Au niveau du style, les celt’x sont certainement les plus originaux, en effet, se promener en kilt à Grenoble en janvierrelève de l’exploit, et ce ne sont certainement pas les vis ta mine avec leurs polos jaunes démodés depuis les années 80qui peuvent rivaliser. Seulement, les donkey shots, avec leurs polos bleus ciel façon Xpression, sont bien plus classesque les celt’x qui semblent ne jamais laver leurs kilts. Avantage donc aux Donkey shots !

Les Vis ta mine sont bien plus beaux que les celt’x ou les donkey shots. Avantage Vis ta mine.

Quelle liste a été la plus originale lors du premier tour ? Si les vis ta mine étaient certainement les meilleurs au niveaude la communication, avec dès le premier jour des affiches mystérieuses dispersées aux quatre coins de l’école, lescelt’x les ont pris de court en invitant lors de leur goûter Shauna, un mouton désormais célèbre dans tout GEM. Enfin,les donkey shots nous ont surpris en se faisant virer de la mezz lors de leur goûter, mais peut-on faire confiance à unBDE qui ne sait pas amadouer la sécurité ? Avantage aux Celt’x.

Les nuits du burger des donkey shots restent des événements très attendus, on leur pardonnera leur retard chroniqueet les quelques indigestions dues à la mauvaise cuisson. Avantage Donkey Shots.

Les celt’x avaient le plus de nominés aux dauphins d’or. Avantage Celt’x

Alors que les Vis ta mine comptent parmi leurs rangs bien plus de membres d’Altigliss que les deux autres listes, lesdonkey shots sont les seuls à avoir réussi à emmener la moitié des gémiens au ski… Avantage aux Donkey Shots !

On assiste donc à une vistoire des Donkey Shots avec 3 points contre 2 pour chacune des autres listes. On attenddonc avec impatience une revanche de ces dernières !

Le battle : Donkey shot, Vis ta mine et

Celt’x

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12 Chronique

Une pratique vieille de plus de6000 ans : Des représentationsde skieurs datant de plus de

6000 ans ont été retrouvées près dela mer Blanche (dans le Nord-Ouest dela Russie)! On a aussi retrouvé unegravure vieille de plus de 4000 ans surun rocher de l’île de Rodoy en Norvège! Sur cette gravure, on peut voir unskieur s’aidant d’une sorte de bâtonrecourbé : il s’agit probablement del’ancêtre de nos bâtons de ski. Lesdeux bâtons datent de 1912. Les skis servaient alors de moyen de

transport dans laneige. Pour s’adap-ter à la naturechangeante desmontagnes, les po-pulations de télé-marks norvégiensont perfectionnéleur ski de descente,tandis que les sué-dois, finlandais etrusses, ont déve-loppé des tech-niques deprogression surterrain plat.

Le télémark :

C’est avec l’inven-tion du télémark, par le norvégien Son-dre Norheim en 1868, que le ski devientune technique de descente. Le télé-mark, qui n’attache pas les talons auxskis, permet de tourner en descente.Avant de tourner, le skieur doit faireun grand pas et fléchir le genou inté-rieur (la génuflexion est née). Les skisde l’époque étaient en bois et des la-nières d’osier torsadées entourant lepied faisaient office de fixations.En 1937, le télémark tombe dans l’oubli,mais il est aujourd’hui remis au goûtdu jour avec un matériel moderne.

L’arrivée du ski alpin :

C’est l’autrichien Zdarsky qui, jugeantles skis nordiques inadaptés pour lesfortes pentes, crée des skis pluscourts avec des fixations métalliquesen 1890. Entre temps, les premiersJeux Olympiques d’hiver, qui se dérou-lent à Chamonix en 1924, reconnais-sent deux disciplines au ski : le skiNordique et le ski Alpin.

Le ski aujourd’hui :

C’est une pratique largement répandue: on compte 64 millions de skieurs àtravers le monde (dont 8 millions enFrance) : 50 millions sont des skieursalpins et 14 millions des skieurs nor-diques. Mais c’est aussi un véritablebusiness, avec un chiffre d’affaire del’activité touristique en montagne es-timé à 6 milliards pour la France, pourl’année 2009-2010.Enfin, c’est devenu une véritable disci-pline sportive, dans laquelle les Fran-çais s’illustrent d’ailleurs plutôt bien !La preuve en est de la victoire duskieur Jean-Baptiste Grange, qui aremporté le slalom de Schlamding, enAutriche, le mois dernier.

Fleur Frenot

En ce moment, c’est LA saison pour commencer le ski (ou pourparfaire ses capacités pour ceux qui maîtrisent déjà bien cedomaine). Mais d’où nous vient cette étrange idée d’attacher

Ski qui l’a inventé ?

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14 Actu

A l’abordage !

Le butin est lourd de noms. Barack Obama : compteTwitter piraté le 5 janvier 2009. Nicolas Sarkozy :

compte Facebook piraté les 23 et 25 janvier 2011. Mark Zuckerberg : compte Facebook piraté le25 janvier 2011. Les pavillons noirs rôdent sur les côtes des réseaux sociaux… Si vous vous sentezl’âme d’un flibustier, voici quelques tours à ajouter à vos sabres. Le navire des pirates avance masqué dans le brouillard d’un faux profil et prend brusquement lecontrôle de votre boîte mail : son équipage de marins aguerris hameçonne facilement votre motde passe ou le récupère en répondant à une simple question du type « Quel nom est tatoué dansun cœur sur votre bras ? ». C’est comme ça qu’ils ont eu la boîte mail de Sarah Palin (« 2012 »).De même, une bouteille de rhum dans une main et un crochet à l’autre suffisent pour hijackervotre session en volant votre cookie d’authentification si vous avez choisi de « garder votresession active ». Un perroquet pourrait le faire. Alors, rendez-vous surl’Ile de la Tortue ?

« La grande culture ne vous rend pas fiers ! »

Au contraire : elle vous rappelle votre médiocrité,votre finitude. Ce sont les mots du philosophe Alain Finkielkraut le 29 janvier dernier lors des Etats Généraux duRenouveau à Grenoble. Alors qu’il s’exprimait sur le devoir de mémoire, déclarant qu’il ne devait y avoir seulementune mémoire des crimes, mais qu’il fallait laisser une place à l’admiration, on l’a interpellé sur l’affaire Céline : le21 janvier dernier, Frédéric Mitterand décidait de retirer le romancier et antisémite notoire de la liste des célébrationsnationales pour 2011. L’avis de Fifi ? Crier à la censure aujourd’hui serait grotesque. Mais l’héritage de Louis-Ferdinand Céline est sans aucun doutecontradictoire : écrivain de génie (dans Voyage au bout de la nuit avant tout), être humain ignoble, « cet hommepose un problème insoluble ». Alors comment le résoudre ? En entretenant sa mémoire par sa lecture, mais paspar des commémorations. Après tout, on ne demande pas à un écrivain d’être un saint. Et l’on ne peut se priver desa création, nous en avons besoin pour créer. Et Finkielkraut de conclure : « Sans la culture, notre perception s’ap-pauvrit. »

17,2 %

C’est le nombre d’Allemands pour lesquels les Juifs ont « trop d’in-fluence » (d’après la fondation F.-Ebert) ; 10 % souhaitent un «chef » à la poigne de fer. Dans le même temps, l’exposition surHitler fait fureur à Berlin. De quoi être troublé, comme Paul Ri-coeur, par « l’inquiétant spectacle que donne le trop de mémoireici, le trop d’oubli ailleurs. »

Eléo

nore

Mag

nin

Il peut attendre

Au vu des accidents liés à un usage immodéré du texto, le géantaméricain du téléphone AT&T a lancé une campagne sur le thème« il peut attendre ». Pour paraphraser Marx, à force de produirede l’utile, la production engendre un excès de messages inutiles :« T où ? » Devant toi ! Freine !

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Peut-être en avez déjà eu étantpetit, cette petite boule de poilest un des animaux de compagnie

incontournables des foyers français. De son vrai nom « cavia porcellus »,le cochon d’Inde a un passé intéres-sant : avant de finir dans une cagedans votre chambre, ce curieux animal

a voyagé. Ses ancêtres ont fait un trèslong voyage par bateau depuis les loin-taines contrées d’Amérique, ce qui luia valu le surnom de «cochon de mer »aux Pays-Bas. Le cobaye est égale-ment connu sous d'autres noms danscertaines régions françaises, commeen Isère où l'on l'appelle parfois «gouri », en Normandie « caouïc » ou «porc marin ». En Limousin il devient un« goui-goui » dans une partie de l'Au-vergne il est appelé « rat de mer ».Mais trêve de verbiages, venant en aux

faits. Le cochon d’Inde n’est pas celuique vous croyez. Vous désiriez adopterun adorable petit compagnon affec-tueux pour agrémenter vos longsaprès-midis d’été ? Que nenni, le co-chon d’Inde est timide, dort générale-ment toute la journée et s’active lanuit. Si vous pensiez offrir Mout-Mout

à votre petite cousinepour ses 6 ans évitez-donc de le disposer danssa chambre si vous tenezà sa santé mentale. Si teln’est pas le cas, les effetsse feront sentir sousquelques jours, patience … Et si par hasard vous re-grettiez votre achat,quelques conseils utiles

afin de rentabiliser votre investisse-ment. Comme nous n’incitons pasnotre lectorat à l’assassinat pur et durde Mout-Mout et que nous désapprou-vons toute atteinte physique incon-grue, nos préconisations ont déjà ététestées et pratiquées, elles sont natu-relles et admises dans la plupart desmœurs des populations de cette pla-nète.Première idée, lui mettre la pression.On dit qu'il ne faut jamais rien fairetourner au-dessus de leur tête car

cela leur rappelle le mouvement desprédateurs et des rapaces. L'animalrisque d'être terrorisé. Soit. Deuxième idée, l’animal a besoin d’unespace vital minimal, une cage de 80cm de largeur par exemple, afin de sedépenser, de courir et de gambadergaiement (dans la mesure du possible).Ainsi, deux solutions : une cage de 30cm de long qui le rendrait obèse (voiridée suivante pour exploiter cette pos-sibilité). Egalement, le laisser paîtredans votre jardin (balcon toléré), et at-tendre que la nature suive son cours(vous avez vraiment besoin d’un dessin?).Troisième idée, âmes sensibles s’abs-tenir. Vous me trouviez dure ? Atten-dez d’avoir lu ce qui suit. La viande decochon d’Inde est particulièrement ap-préciée en Amérique du Sud. De nom-breux villages défavorisés se lancentdans leur élevage afin de les revendreen boucherie (d’où l’idée de l’engrais-ser …). Si vous voulez en savoir plus,taper « viande cochon d’inde » surGoogle et regardez le premier résultat.Si vous ne me croyez pas, demandez àSOS …

Laurence Vallat.

Le cochon d’Inde :

un investissement durable.

15 Idées

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L’animal multitâche par excellence.

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16 Idées

Disons-le d’emblée : une entre-prise n’est pas une entité malé-fique, ravie de saccager la forêt

amazonienne pour le pognon. La plu-part ont d’ailleurs mis au point une po-litique de responsabilité sociale etenvironnementale (RSE). Simplement,il ne faudrait surtout pas que cela af-fecte leur taux de marge.Une multinationale peut être composéede plus de 2000 centres de profit in-dépendants, dont le but est de maximi-ser le bénéfice. Une part de larémunération des responsables decentres étant indexée sur le résultat,il va de soi que les vœux de la direc-tion en termes de responsabilité sontvoués à rester pieux : il coûte parexemple beaucoup moins cher d’en-terrer discrètement ses déchetsdans une décharge sauvage que de fi-nancer leur valorisation. Systèmed’autant plus vicieux que les top ma-nagers ferment souvent les yeux (ets’en frottent les mains)Peut-on changer ces pratiques ànotre niveau de consommateur ? OUI,en achetant aux entreprises ayantdes pratiques plus saines. Se posealors le problème du greenwashing.Les labels permettent d’évaluer im-partialement ( ?) les pratiques desentreprises, en auditant leur proces-sus de production de A à Z : rémuné-

ration des sous-traitants, fret, naturedes investissements… Cependant, lamultiplication des labels depuis ledébut des années 1990 nuit à la lisibi-lité de l’ensemble. De plus, des scan-dales comme l’affaire Enron, et lacollusion entre l’auditeur et l’entre-prise, ont provoqué une crise deconfiance encore présente, qui mèneà mettre toutes les firmes dans lemême sac. De là, comment rétablircette confiance ? Faut-il labelliser leslabels jugés indépendants ? Vous voyez

l’impasse. L’Etat est appelé à jouer iciun rôle crucial.

D’autre part, moins de 20% desconsommateurs se déclarent prêt àpayer un surcoût pour acquérir unbien ou service plus « vert ». Ce chif-fre laisse rêveur ! Aurions-nous lesentreprises que l’on mérite ? Le rêvelowcost est rendu possible par le dum-ping social et environnemental, il nefaut point se leurrer. On n’achète pasun aller-retour Paris-Dublin à 20€sans nuire aux conditions de travaildes salariés.Dans la chaîne de production, l’ac-tionnaire, pour dégager du dividende,fait pression sur l’entreprise, qui,pour baisser les coûts, fait pressionsur ses sous-traitants, qui fera mé-caniquement pression sur l’environ-nement, ses employés, et finalementle consommateur pour rester com-pétitif. Reste à savoir qui bougera lepremier : l’actionnaire qui tempèreson appétit, ou le consommateur, quiconsentira à mettre la main au por-tefeuille pour favoriser les entre-prises responsables, mais pluschères ? La réponse, quoi qu’on enpense, est entre nos mains.

Jordan Goyon

Tous pourris !

On accuse souvent les entreprises d’avoir recours à des pratiques irresponsables pour augmenter leur profit. Cependant,les consommateurs sont-ils prêts à s’investir à hauteur de leur bonne volonté apparente ? La réponse se joue malheu-reusement là où ça fait mal (non, un peu plus haut) : le portefeuille.

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17 Idées

Lundi dernier, alors que je déam-bulais dans les rayons de Mono-prix, bien décidée à en finir avec

mes courses de la semaine, je fis unehalte au rayon bio. Car oui, aujourd’huimême les petits supermarchés decentre-ville arborent fièrement leur

rayon biologique : cosmétiques, ali-mentation, papèterie… Il y en a pourtous les goûts et … pour tous les prix !C’est là quelque chose de surprenant :contrairement aux idées reçues, lesproduits issus de l’Agriculture biolo-gique ne sont pas toujours plus chersque les autres produits. Dans le do-maine des crèmes pour le visage parexemple, un soin hydratant Cattier biocoûte deux euros de moins qu’un soin

Diadermine. Mieux encore, le produitbio des marques distributeurs (Mono-prix, Carrefour…) n’est jamais pluscher que n’importe quel autre produitéquivalent non bio. Existerait-il unehiérarchie entre les produits biolo-giques ? Faut-il alors privilégier le bio,

quitte à avoir dubio bas degamme ou pré-férer un produitnon bio demarque (bio Mo-noprix vs gammede soin LaRoche-Posay)?

La hiérarchiedes produits bio-logiques pro-vient de lasévérité des cri-

tères requis : plus le label est exigeant,plus les matières premières sont dequalité, plus le produit est cher. Parmiles labels reconnus, BDIH (Weleda, Dr.Hauschka…), né en 1951 en Allemagne,garantit une qualité optimale : 100%des ingrédients sont issus de l’agricul-ture biologique (contre seulement 10%minimum pour les labels français Eco-cert et Cosmétiques Bio), interdictiondes tests sur animaux, des matières

premières génétiquement modifiés,des colorants et parfums de syn-thèse... Attention toutefois aux confu-sions inconscientes : naturel ne veutpas dire bio et bio ne veut pas toujoursdire non testé sur animaux. Les pro-duits l’Occitane en Provence ou YvesRocher n’ont rien de biologiques ; Cat-tier ne vous garantit pas de laisser nospetites bêtes tranquilles. De la mêmefaçon, un produit biologique n’est pasforcément local, aussi faut-il nuancerla faible empreinte écologique des pro-duits biologiques sur l’environnement.Certes, les labels garantissent uneproduction eco-friendly (recyclage, trisélectif…), toutefois, le transport et ladistribution ont un impact considéra-ble sur l’environnement.

En fait, la révolution biologique répondtout autant à un besoin individualisted’avoir des produits de qualité qu’à uncombat idéologique pour la sauve-garde de la planète. Et après tout,qu’importent les motivations réelles(préserver sa santé, se faire plaisir…) de cette consommation responsable,le résultat est le même : 44% des fran-çais consomment du bio au moins unefois par mois et ce n’est qu’un début…

Charlotte Carron-Cabaret

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La Bio-mania

C’est beau, c’est bio ; il me le faut ! Retour sur l’effet de mode des produits biologiques…

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18 GP

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19 Insolites

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Un homme de foi et de cœur.

En démantelant un réseau de trafiquantsde drogue, la police est remontée jusqu’àun curé de campagne. Un curé toxico ?Que nenni. Ce dernier détournait l’argentde sa paroisse pour le donner à… sonamant qui en profitait pour s’acheter de ladrogue. Ecarté du droit chemin par sa pas-sion amoureuse, le curé aurait versé prèsde 200 000 euros à son cher et tendre «pour qu'il puisse vivre et faire la fête ».L’ecclésiaste a cependant affirmé que «malgré tous ces tourments sa foi était toujours intacte ». Dieu merci !

Ce matin, un renard a tiré sur un chasseur.

C’est bien connu les renards sont rusés, surtout en Biélorussie. Alors qu’un chasseur s’ap-prochait de la proie qu’il venait de toucher, cette dernière dans un élan sublime se jeta surson assaillant, déclenchant alors la gâchette de son fusil. Tel est pris qui croyait prendrecomme on dit. Ce valeureux renard peut être fier de lui.

Au nom de la loi

En caroline du nord, il est interdit de chanter faux.A Lehigh, Nebraska, les trous dans les beignets ne doivent pas être vendus.Au Texas, il est illégal de tirer sur un bison du second étage d'un motel.En Virginie de l’Ouest, il est interdit aux hommes d'avoir des rapports sexuels avec un ani-mal de plus de 20 kilos.A Nogales en Arizona, il est illégal de porter des bretelles.

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20 Sport

C’est donc Mathieu Molho, élève depremière année à Gem, qui a ac-cepté de répondre à nos ques-

tions finement rédigées. Il a vingt ans,est originaire d’Orléans et il fait partiedu GHB.

X : « Mathieu, as-tu pratiqué d’autressports que le handball ? »M : «Avant le Handball je me suis es-sayé à plusieurs sports : football, judo,tennis, escalade mais j’ai rapidementopté par le handball. Je me sentaisplus à l’aise dans un sport collectif etl’esprit de ce sport m’a tout de suitebeaucoup plu. »

X : « Comment as-tu commencé etpourquoi avoir choisi le handball ? »M : « Mon premier souvenir de handballdate de la victoire des « Costauds »contre la Suède, aux championnats dumonde 2001 : c’est ce match qui m’adonné envie de faire du handball. L’année suivante j’ai commencé avecun groupe d’amis dans le club de notrequartier, rapidement on a été sélec-tionné pour jouer dans les équipesjeunes départementales et régionales.Cinq ans plus tard on participait en-semble aux championnats de Francejeune. » Les « Costauds » est le nomde l’équipe de France de handball : j’aidemandé à … qui a demandé à … qui a

demandé à… Google.

X : « Dans quel club jouais-tu avantd’arriver à Grenoble et à quelle fré-quence ? »M : « Durant le lycée j’ai intégré le PôleEspoir Handball de Chartres, j’y suisresté deux ans avant de signer uncontrat au HBC Gien qui évolue en Na-tionale 1. Le rythme était assez intense puisqueje m’entraînais une à deux fois par jouret que nous partions en déplacementles week-ends. Pendant les vacancesil nous arrivait de partir en stage enFrance ou à l’étranger. Ça reste pour moi l’une de mes plusbelles expériences. Ensuite, j’ai dû faireun choix entre les études et le hand-ball, et en deuxième année de prépa j’aidonc arrêté le handball. »

L’équipe de handball de Gem a doncparticipé au premier tour de la Coupede France, à Lyon pour y affronter l’EMLyon et l’ESC Dijon le week-end du 22janvier.X : « Quel a été votre classement ? »M : « Nous a battu L’EM Lyon 26 à 8(Bravo !)ce qui nous fait terminer à lapremière place du groupe, l’ESC Dijonayant déclaré forfait. Grâce à ce ré-sultat nous recevrons à Grenoble ledeuxième tour de la coupe de France

des ESC où l’on tentera de décrocherun billet pour le Final 6 à l’ESCP. »

X : « Est-ce que tu as un projet profes-sionnel ou autre en rapport avec lehandball? Lequel ? »M : « Ce n’est pas ma priorité à courtterme mais si j’ai l’opportunité un jourde travailler dans le monde du sport,ça pourrait être un challenge intéres-sant. »

Et comme le thème de ce mois-ci s’yprête bien, nous pouvons poser unepetite question ayant trait au péché :X : « alors, le savon dans les douches…mythe ou réalité ? »M : « on vous attend tous dans le ves-tiaire à la fin du deuxième tour pourvous révéler notre secret… » Et bien voilà, j’ai donc l’honneur d’invi-ter toute l’équipe d’Xpression à se ren-dre dans les douches du GHB aprèsleur match (12 joueurs quand même).Toute déclinaison à l’invitation doit êtreaccompagnée d’un certificat médicalen béton et tout oubli de sa savonnettepersonnelle sera sanctionné.D’ici là bonne chance au GHB pour sequalifier !

Camille Roque

Xpression pressionne le GHB

Non, non, Xpression n’a pas pour objectif de défier le GHB (Grenoble Handball, l’équipe de handball de Gem pour les non-initiés) même si cela offrirait un beau spectacle au public, nous en sommes convaincus ! Face à des entraînements tropintenses qui nuisaient gravement à notre inspiration, nous avons préféré interroger un joueur de l’équipe de handball deGem, afin d’évaluer si oui ou non nous pourrions un jour les battre.

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21 GP

Pour tous les amateurs de musique et pour les autres, la GP Roots’Secours organisera deux concerts.

Le 21 février, c’est à la salle Berlioz qu’aura lieu le spectacle Jazz mettant en scène « les Shamiz », groupe local d’élec-tro-swing et « Nuages de Swing », un trio manouche fortement influencé par Django Reinhardt. Pour rythmer cettescène Jazz, la troupe Impro’pulsion, interviendra pour offrir un spectacle plein d’humour et de créativité. Dans un espritde solidarité, avec deux types d’entrée : 3€+ 1 kg de pâtes ou 5€, Roots’Secours promet de vous faire passer une soiréeoriginale, dans une ambiance chaleureuse et remplie de talents.Fin Mars ou début Avril, aura lieu le gros concert Drum’n’Bass, une soirée où vous pourrez vous laisser transporter pardes beats de Drum jusqu’à l’aube. Précisions sur le lieu et les artistes à venir.

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« Du terroir à la vigne »…

Le 19 et 20 mars 2011, la GP « Autour du vin » et la GP « Produits du terroir » organisent en-

semble un évènement inédit intitulé « Du Terroir à la Vigne », un salon œnologique et gastronomique qui réunira 15 viti-culteurs venant de toutes les régions viticoles de France et 10 producteurs de la région iséroise. Partez à la découvertedu terroir français en dégustant les produits exposés et en participant aux deux conférences données par Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde en 1992. La manifestation se déroulera le 19 et 20 mars, de 10h à 19h, à la halle Clé-menceau de Grenoble. Vins, fromage, spécialités iséroises, profitez-en, le prix d’entrée est de 3,50 euros pour lesétudiants au lieu de 5 euros !

Parce qu'à GEM on aime respecter les traditions, la St Patrick va débarquer à l'école pour une journée de folie!

Cette journée est faite pour toi si:- Tu aimes le vert et que tu as toujours eu envie d’en porter sans jamais trouver le bon jour…- T'as déjà voulu placer le mot "leprechauns" dans une conversation mais t'as jamais réussi - Tu aimes consommer "modérément" la bière - Manger du chou ne constitue pas une épreuve digestive pour tes intestins- T'as encore du mal à comprendre que les kilts ce n’est pas Irlandais- Tu joues de la harpe celtique depuis des années mais t'as jamais osé l'avouer- T'as un pote roux et t'aimerais bien lui rendre hommage- Tu sais qu'au fond de toi... l'Irlande... Il y a que ça de vrai! Alors n'hésite pas à participer à toutes nos activités le mercredi 16 mars à l'école! Tous les Patrick seront là pour tefaire découvrir la culture irlandaise par le biais d’une chasse aux indices qui te fera gagner de nombreux cadeaux. Trouvel’indice mobile (de toute façon, tu ne pourras pas le rater.. !) et il te mènera dans ta quête pour devenir Irlandais d’unjour… Tu pourras aussi assister à la projection d’un film pour rentrer encore mieux dans l’ambiance de la journée quis’accompagnera d’un gouter pour éviter ta hantise du ventre qui grouille. Mais que serait cette fête sans un pot dans unbar à l’Irish pour retrouver tous tes potes autour des boissons spécifiques à l’Irlande ?! On vous attend nombreux et onvous réserve encore plus de surprises ! En bref, si tu veux passer un moment fun tout en gagnant des cadeaux et en temarrant avec tes potes, there’s only one day to be : Saint Patrick’s Day !

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Tu en as marre des soirées électro ? Ou pire des rockeursqui dansent sur de l’électro ? Tu en as marre des tableauxdu musée de Grenoble ? Tu veux enfin t’éclater sur du bonson ?

Le 16 avril, la GP Urban Art te concocte un énorme évènement couvrant toute la diversité dela culture Hip Hop. Des artistes du bombing (Graffiti), au deejaying, en passant bien sûr parl’indispensable break dance, seront là pour combler les amateurs et émerveiller les novices.Un concert est également en suspens… Mais l’équipe est sur le coup pour vous en mettre pleinles yeux !

GP Urban Art

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Fiers d’être Gémiens ? La GP Olympiades t’offre la possibilité de défendre les couleurs

de notre école lors d’un tournois multisports le 19 mars 2011 sur le campus de Saint-Martin-d’Hères. Au programme Basket, Foot, Hand, Volley, Rugby et Athlétisme (4x100 et 4 x 400). Pour 7€, la GP Olympiades te propose de passer une journée à la fois sportive et divertissante.Des animations seront proposées tout au long de la journée et on s’occupe du déjeuner et unpot sera organisé à la fin du tournoi. Tu repartiras même avec un tee-shirt au nom de tonécole ! Les Olympiades, c’est l’occasion unique d’asseoir la domination de l’ESCG sur les autresGrandes Ecoles et Universités grenobloises. Alors n’attends plus, viens t’inscrire au plus viteauprès du Bureau de Sports.Pour tout renseignement contactez [email protected] et retrouvez-nous OlymiadesGem Facebook !

« La GP Handisport » est un projet qui vise à organiser une après-midi dédiée à la

sensibilisation à la situation de handicap physique dans le milieu sportif. Elle aura lieu le jeudi7 avril sur une place Grenobloise, et sera en un mot LA GP qui a le mérite d’être fun, intéres-sante, pour la bonne cause ET qui vous fera perdre ce maudit ventre flasque ! Oui, tout cela àla fois, c’est pas du bidon !D’abord un tournoi handisport pour les différentes équipes étudiantes où vous aurez contrevous ingénieurs et lycéens ([email protected] pour les inscriptions), ainsi quedes stands tenus par les différents clubs de Handisport présents pour vous sensibiliser auhandicap sportif ; puis, car on sait que vous adorez TLMVPSP, un challenge « connaissances» sera organisé. Last but not least, la remise des prix sera suivie d’un buffet qui permettra àtout le monde de boire un coup tranquillement et d’oublier la défaite ! On vous attend nombreux

"La première étape de l’ESCale…Oyé matelots !!! Les équipages qui participeront à la croisière sont attendus le 15 mars pourplonger dans cette grande aventure ! Toute l’équipe de la GP « soirée de lancement de l’ESCale» vous a concocté une petite soirée ponctuée d’animations sympas pour découvrir le mondede la voile et créer dès lors un esprit d’équipe digne de ce nom ! Chorégraphies, noms d’équi-pages par bateaux et animations en partenariat avec le Yacht Club de Charavines. De nombreuxlots seront à gagner !Soyez tous prêts à défendre les couleurs de votre équipage !"

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24 Musique

Si je vous demande les yeux dansles yeux, après qu’on se soit cra-ché dans la main, qu’on ait mêlé

nos sangs dans un serment tribal etpeu respectueux de l’hygiène, alorsque je vous suspends du haut de latour de GEM à la force de mes braspuissants, bref si je vous questionneen toute honnêteté sur vos goûts mu-sicaux, avouez qu’il y a de grandeschances pour que vous me répondiez« baaah… Ch’ais pas, plutôt du reg-gae… », « Du rock meuf ! Y a que ça devrai ! », « PUNK ! ANARCHIE !!!! », « Lahouse tu connais ? » ou encore « RapUS powa ‘ dude ! ».

C’est vrai que selon mon grand-père,éminent spécialiste de la jeunesse re-belle et président du comité « Ser-rons-leur la vis à ces racailles car demon temps… », nous avons le don pourécouter des musiques de révolution-naires.

Reggae ? Les joints, les dreads, lespantalons de toile, la flemme, la sieste,le comportement amorphe.Rock ? La drogue, le Air guitar, les bag-gys, le regard de drogué lors des meil-leurs solos.Metal ? La drogue, les pantalons déchi-rés, les vêtements noirs, les coupes decheveux improbables, les bijoux poin-tus, la surdité précoce.

House ? La drogue,la surdité précoce,la danse de zombie.Rap ? Les chaus-sures larges, lestyle US jusqu’aubout de la cas-quette, les textes hyper agressifs.Comment qu’on est des voyous ! Seulement je me pose une question…Si toute notre génération se révolte dela même manière dans ses choix mu-sicaux, peut-on vraiment se qualifierde rebelles ? Si la jeunesse se diviseen catégories musicales bien connues,où est le refus de se fondre dans lamasse ?

Une seule solution pour nager à nou-veau à contre-courant comme nousavons la réputation de le faire. Se met-tre à écouter… du classique !Imaginez la tête de vos potes quandvous sortirez « Hé les mecs vous avezentendu le dernier Chopin ? C’est d’labombe ! » Vous pouvez être sûrs qu’onvous regardera comme on regardaitles premiers fans des Sex Pistols !Alors pour devenir un rebelle New Age,quelques conseils :

1) Ne changez rien à votre stylevestimentaire. Tout est dans l’effet desurprise ! Qui plus est vous aurez dumal à trouver des fringues de l’époque

de Mozart.2) Ne changez pas le volume devotre chaîne hifi. Vous êtes déjà à moi-tié sourd et tout votre immeuble doitsavoir qu’un vrai vaurien vit ici, doncvolume à fond !3) Ne piquez pas les disques devos grands-parents. Il y a une limite auvintage, pas de recyclage ! Piratez desopéras entiers en toute illégalité !Aaaah le frisson de l’interdit…4) Ne vous plantez pas dans lesmorceaux écoutés. De même qu’unrappeur qui écoute Tony Parker perdtoute crédibilité, mettre à fond desmorceaux incendiés par la critique neservira pas votre réputation. Quelquesvaleurs sûres pour commencer : FourSeasons de Vivaldi, Also Sprach Zara-thustra de Richard Strauss (relative-ment récent donc vous passezvraiment pour un badass), Ride of theValkyries de Wagner, N°2 Adagio forStrings de Barber et les 5ème, 7èmeet 9ème symphonies de Beethoven.Classic on !

Claire Moutier

Classic’s not deaaaaaad !!!

Attention clichés !

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25 Cinéma

C’est le mois des amoureux. Lemois où les célibataires luttentà grands renforts de cuites

contre la déprime (le chocolat c’estsooo out!). C’est aussi le mois où,qu’on soit en couple ou non, on aimeêtre romantique. Il y a des soirscomme ça où on veut juste se blottircontre sa moitié ou son traversin,une tasse de thé chaud ou un verrede vin blanc à la main, et regarder unbon film romantique tout larmoyant,sentant la rose et l’utopie, et magni-fique parce que ça n’arrive jamaisdans la vraie vie (là encore ne nousvoilons pas la face).

Je vais vous conseiller trois films qui

mériteraient d’être bien plus connuspour leur originalité et qui ne vousferons pas vous dire « et pourquoipas moaaaaaa ??? ».

Vous ne ferez aucun parallèle entrevotre vie et celle des personnages dupremier film parce que l’époque estbien trop différente de la nôtre. Ils’agit du Voile des Illusions (The Pain-ted Veil). Dans les années 20, Kitty(Naomi Watts) accepte, pour lesconvenances, d’épouser Walter (Ed-ward Norton), médecin bactériolo-giste. A peine mariée à cet hommequ’elle n’aime pas elle se voitcontrainte de le suivre à Shanghai oùil doit mener des recherches. Elle yrencontre Charlie (Liev Schreiber).Un très beau film sans aucun rapportavec les habituelles histoires decoups de foudre improbables. Je suis

prête à parier quevous verrez beau-coup de monde d’unautre œil après ça.

En parlant de coup defoudre improbable,celui de Keri Russelet Jonathan Rhys-Meyers dans AugustRush explose tous lesrecords d’utopie !C’est romantique àsouhait, et tellement

impossible que le film ne raconte pasleur histoire. L’histoire c’est celle ded’August Rush, un orphelin un peusimplet, qui ne pense qu’à retrouver

ses parents. Heureusement pour luiun clochard (Robin Williams siouplait)va déceler chez lui un véritable donpour la musique. Pas de larmes, pasde drame, juste d’excellents acteurs,du rêve, de l’espoir et donc un com-plément de romance comme explicitésusditement. En gros finie la déprime!

Enfin, on s’enfonce encore plus dansl’irréel et on fait un petit détour parla douce paranoïa avec Turn Left,Turn Right. Vous connaissez leconcept qui fait flipper tout le monde:« l’âme sœur ». Et si nous n’avionsqu’une seule personne qui nous étaitdestinée??? Dans ce film taïwanais(unique film asiatique distribué parWarner Bros), un violoniste terrifiépar les femmes et une traductricechinois/polonais ne cessent de secroiser. Finiront-ils par se rencon-trer? Pas évident compte-tenu du faitque le destin n’est pas le seul à vou-loir les séparer. Ce film est ZE filmqui met de bonne humeur ! Il est ir-réaliste du début jusqu’à la fin etpourtant on ne fait que sourire, sou-rire et pousser malgré soi des «oooooow! » attendris. Un des meil-leurs films romantiques et vraimentaucune, mais alors pas la plus riqui-qui, chance de faire un parallèle avecsa vie. Juste un excellent moment!

Claire Moutier

…On ne le répètera pas !

Soyez romantique…

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26 Book’In

«Celui qui n’est pas passionné de-vient tout au plus un pédagogue; c’est toujours par l’intérieur

qu’il faut aller aux choses, toujours,toujours en partant de la passion ».Zweig laisse ainsi s’exprimer l’un despersonnages principaux de sa nou-velle, La confusion des sentiments. Lapassion, force obscure au cœur de sonœuvre, est vécue par Roland, un étu-diant de 19 ans, en proie à une affec-tion troublante pour son professeur dephilologie. S’il se laisse gagner par dessentiments passionnés pour celui qu’ilinstaure comme son « maître », il setrouve dans une situation de détresseet de confusion extrême qui ne peutlaisser le lecteur indemne.

Très émouvante, cette époustouflantenouvelle de Zweig se dévore en un riende temps et nous plonge dans lesméandres de la psychologie, dans l’in-conscient d’un personnage à la limitede la folie. Dans cette atmosphère ten-due, le jeune homme et son maître en-tretiennent une relation ambigüe,voilée, à laquelle seule la chute apporteun soulagement. La révélation des sen-timents, signe de libération, reste tou-tefois enveloppée d’une pudeur, d’unmal être intense que l’écriture nousfait ressentir dans les dernières lignesde l’œuvre : « Je frémis, en proie à unedouble sensation, à la fois étrange etterrible : mon âme s'abandonnait à lui,

et pourtant j'étais épouvanté jusqu'autréfonds de moi-même par la répulsionqu'avait mon corps à se trouver ainsiau contact d'un homme - affreuseconfusion de sentiments qui faisaitdurer cette seconde, pendant laquelleje ne m'appartenais plus, à tel pointque j'en avais perdu la notion du temps».

Les personnages de Zweig se battentavec l’inavoué, l’interdit, perdent et re-gagnent tour à tour le contrôle de leur

être au milieu d’une centaine de pages.Si elle est brève, la nouvelle n’en n’estpas moins dense et procure à qui-conque voudra l’ouvrir une ineffablesensation de confusion.

Freud lui-même a salué l’authenticitéavec laquelle l'auteur d'Amok et duJoueur d'échecs restituait le troubled'une passion et le malaise qu'elle en-gendre chez celui qui en est l'objet.

Estelle Lorphelin

Avec ce roman chargé d'émotions, Zweig nous livre à mots couverts la réalité des passions.

Zweig, La confusion des sentiments

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27 Tendances

1- Vous êtes chic négligé. Lesfilles ont un petit trou dans leurs col-lants et des chaussures très chèresmais un peu usées. Les garçons ont

une barbe de 3 jours, s’habillent chezAmerican Apparel et ont un tatouagevolontairement kitsch et raté.2- Vous êtes nomade. Les nou-veaux branchés ne sont pas casaniers,ils aiment aller de maison en maison,de ville en ville, ils s’intéressent au

monde parce que c’est important pourleur ouverture culturelle et leur déve-loppement personnel. Ils prennentainsi plaisir à raconter leur expérience

absolument boulever-sante à Bamako ou enAlaska. 3-Vous portez un ac-cessoire camel en cemoment. Oui, cette cou-leur beigeasse, autre-fois réservée auxpantalons des parisiensen vacances à Deauville,se porte sur tout etavec tout. Si pour vous« camel » n’évoque quele nom d’un mammifèredu désert, il faut revoirvotre garde-robe. Autrepossibilité : vous êtes aucourant de cette ten-dance qui envahit lesmagazines fémininsmais vous ne la prati-quez pas, par choix. 4-Vous êtes un peu hip-pie mais pas trop.

Certes, vous auriez aimé faire partiede la foule de Woodstock, protestercontre la guerre du Vietnam et assis-ter au mouvement de libération desmœurs ; cependant vous ne vouscontentez pas de copier les soixante-huitards, c’est trop « déjà-vu » quand

même.5- Vous dites bien « hip » et non« hype » parce que vous connaissez ladifférence entre ces deux mots anglo-saxons, contrairement à la vulgairefoule. 6- Vous écoutez Animal Collec-tive et Grizzly Bear. Vous aimez parlerdes autres groupes dont vous seulavez la connaissance ou de ceux quevous avez aimés avant tout le monde. 7- Vous possédez un appareilphoto argentique. 8- Vous portez des lunettes.Comme Elvis Costello et Buddy Holly. 9- Vous êtes sarcastique. 10- Vous chinez. Vous aimez lesobjets vieux et décalés évidemment, latête de cerf empaillée est votre Graal. 11- Vous aimez le street art. 12- Vous geekez sur Tumblr, Twit-ter, Blogspot. 13- Vous êtes adepte du « do ityourself » ou du « Re-use it ». Vousrafistolez de vieux objets, cultivezvotre propre potager, customisez leblazer hérité de papi, réparez un véloacheté chez Emmaüs… Vous n’êtes pasobligatoirement artiste mais créatif auquotidien. 14- Et surtout, vous n’aimez pasles gens branchés et vous ne vousconsidérez pas comme tel.

Marine Protais

On dit que le propre de l’attitude branchée est justement d’être indéfinissable. Il peut paraître alors peu approprié dedresser une liste des caractéristiques typiquement « hip » ou « hipster » -mot désignant les jeunes bobos, adeptes dela culture non mainstream- mais pourtant personne n’échappe aux clichés, même les gens super stylés.

Etes-vous branchés ?

IWGGEM IN WAY

Page 28: GIW 26 fev 2011

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