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• Séances de 3h combinant théorie / TD et TP
• Lundi et mardi après-midi de 14h à 17h
• Local 4/18 du B5a
Le cours comprends 30h de théorie et 40h de TP. Les heures de théorie s’accompagnent de nombreux
travaux dirigés et illustrations
Le cours est divisé en deux grandes parties
• Une introduction aux Systèmes d’Information Géographique avec applications dans le logiciel QGIS
• Une partie dédiée à la rédaction cartographique
• Les notes seront disponibles sur eCampus (actuellement non accessibles)
Roland Billen : [email protected] / 04 366 3637
Jean-Paul Kasprzyk : [email protected] / 04 366 5089
Romain Neuville : [email protected] / 04 366 5752
ORGANISATION
• Évaluation continue TP : résultats et participation
• 20 %
• Examen pratique
• 50 %
• Examen théorique
• 30 %
Résultat total est l’agrégation des cotes obtenues dans les différentes parties
EVALUATION
• Semaine du 10 fev : INTRO SIG - Vecteur
• Semaine du 17 fev : INTRO SIG - Image
• Semaine du 24 fev : Congé
• Semaine du 2 mars : INTRO SIG - Vecteur
• Semaine du 9 mars : INTRO SIG - Image
• Semaine du 16 mars : INTRO SIG
• Semaine du 23 mars : CARTO
• Semaine du 30 mars : CARTO
• Semaine du 20 avril : CARTO
• Semaine du 27 avril : CARTO
• En mai, séances de réserve + travail intégratif
PLAN DU COURS (PROVISONNEL)
Crédit :
Une grande partie du contenu (textes et
figures) des transparents présentés est issue
des notes de cours du titulaire précédent, le
Professeur Jean-Paul Donnay
Systèmes d’information géographique (SIG)
Un système d'information géographique (SIG) est un système
d'information (SI) conçu pour recueillir, stocker, traiter, analyser,
gérer et présenter tous les types de données spatiales et
géographiques.
Le caractère géographique des données / informations fait que
toutes ces tâches requièrent des compétences distinctes ou
supplémentaires par rapport aux tâches analogues des SI
classiques (base de données).
Les SIG peuvent être vu comme l’évolution de la cartographie. Ils
permettent le croisement d’informations à caractère géographique
et des analyses spatio-temporelles complexes.
Ils s’appuient sur des logiciels, des SIG-logiciel, tel que QGIS ou
ArcGIS.
Les SIG relèvent de la Science de l’Information Géographique ou
de la Géomatique.
« Information concernant des phénomènes implicitement ou explicitement associés à
une localisation à la surface de la Terre. » (ISO 19101, 2000)
• L’information géographique est matérialisée par des données localisées et des
métadonnées géographiques.
➢ La localisation suppose la définition préalable :
➢ d’un référentiel de localisation à la surface de la Terre;
➢ de caractéristiques spatiales propres à chaque entité, permettant de la localiser
dans le référentiel.
INFORMATION GÉOGRAPHIQUE
Caractéristiques géo-spatiales des entités
Géométrie (ponctuelle, linéaire, surfacique ou volumique)
• Chaque entité où sont observées les données géographiques dispose d’une géométrie :
« Représentation spatiale quantitative d’une entité ou d’une partie d’entité géographique ».
• Une géométrie est formée d’une ou plusieurs primitives géométriques (points, pixels…), elles
mêmes positionnées dans un système de coordonnées.
• Une géométrie doit être référencée vis-à-vis d’un référentiel de localisation terrestre.
• La géométrie apparaît comme un attribut spécifique, mais non unique, d’une entité
géographique.
Autres attributs
• Identification
• Attributs descriptifs qui relèvent de domaines (sémantiques / thématiques) qui traduisent leur
échelle de mesure (qualitatifs / quantitatifs)
INFORMATION GÉOGRAPHIQUE
1. Phénomènes géographiques discrets
• Un phénomène concret et localisé du monde réel occupe toujours une certaine superficie
(emprise au sol). Exemples : parcelle, bâtiment, voirie, plan d’eau…
• Un phénomène non matérialisé (abstrait) du monde réel peut présenter une
emprise surfacique, linéaire ou ponctuelle : commune, centre de gravité…
Généralisation conceptuelle
• Il est possible de modifier cette notion d’emprise (la dimension des géométries).
• Besoins fonctionnels. Ex: une voirie peut être considérée (alternativement ou
simultanément) comme un élément zonal (caractéristiques du revêtement…) ou
comme un ou plusieurs éléments linéaires (bordures, axe central, etc.).
• Échelle d’analyse. Ex: La taille relative des entités vis-à-vis de l’étendue du terrain
considéré par l’analyse peut amener à réduire les dimensions des entités (murs et
clôtures linéaires, pylônes ponctuels, etc.).
TYPOLOGIE DES PHÉNOMÈNES GÉOGRAPHIQUES
Arbres isolés :
Ponctuels
(échelle d’analyse)
Parcelles :
Zonales
(besoin fonctionnel)
Voiries :
Zonales
& Linéaires
(besoins
fonctionnels)
Taques d’égout :
Ponctuelles
(échelle d’analyse)
Bâtiments :
Zonaux
(échelle d’analyse)
TYPOLOGIE DES PHÉNOMÈNES GÉOGRAPHIQUES
2. Phénomènes géographiques continus
• Les phénomènes géographiques (concrets ou abstraits) peuvent s’étendre de façon continue
sur tout le territoire d’analyse. Ex : orographie, phénomènes climatiques, champs et surfaces
réalisés par modélisation et simulation numériques, etc.
• Ces phénomènes présentent un ou plusieurs attributs (toujours quantitatifs) dont les valeurs
varient en chaque point de l’espace, en 2D ou en 3D.
• Il existe une infinité de points de valeurs distinctes : il n’est pas possible de concevoir
une collection infinie d’entités géographiques porteuses des valeurs d’attributs…
• Le phénomène est appréhendé par une collection de points, de lignes ou plus
rarement de surfaces ou de volumes élémentaires, tous localisés et porteurs d’une
valeur de mesure, correspondant à un échantillonnage (sondage) du phénomène.
• La restitution des valeurs du phénomène en n’importe quel point de l’espace
d’analyse est obtenue par un processus d’interpolation entre les localisations de
valeurs connues.
TYPOLOGIE DES PHÉNOMÈNES GÉOGRAPHIQUES
90 45 65 40 55 25
55
48
457550755270
90
105
75
66
60
55
50
60
66
70
80
95
80
70
60
78
88 102
104
90
80
70
60
51
54
60
64
71
75
75 73
80
70
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
0
1
2
3
4
5
6
7
Points de mesure échantillonnant un phénomène
spatialement continu
Restitution du phénomène spatialement continu
selon un procédé d’interpolation
(logiciel Surfer)
TYPOLOGIE DES PHÉNOMÈNES GÉOGRAPHIQUES
MODES DE REPRÉSENTATION
Matriciel / Maillé / Image / Raster >< Vectoriel
PPNC1 : orthophotoplans couleur
(source: MRW)
PICC2 : cartographie numérique en 3D
(source: MET)
VECTORIEL
=
« Couches
constituées
d’objets »
MATRICIEL
=
« Images
constituées
de pixels »
1PPNC : Plans Photographiques Numériques Communaux2PICC : Projet Informatique de Cartographie Continue
Mode vectoriel – mode objet
[+] Bonne représentation des phénomènes discretsBonne sortie graphiqueRequêtes, mise à jour
[-] Difficulté de simulation de processus continusAnalyse spatiale impossible à l’intérieur des polygones (objets considérés comme homogènes)
Mode matriciel – mode image
[+] Bien adapté aux phénomène continus
[-] Énorme volume de donnéesQualité graphique assez pauvre
MODES DE REPRÉSENTATION
Compromis entre
précision et volumePPNC1 : orthophotoplans couleur
(source: MRW)
PICC2 : cartographie numérique en 3D
(source: MET)
VECTORIEL
=
« Couches
constituées
d’objets »
MATRICIEL
=
« Images
constituées
de pixels »
Système
de coordonnées de
référence
Information
géographique
Localisation
Géométrie Sémantique
(Thématique)
Phénomène
géographique
Système d’information géographique
Information
géographique
Localisation
Géométrie Sémantique
(Thématique)
Phénomène
Géographique
discret
Vecteur Raster
Système d’information géographique
Information
géographique
Localisation
Géométrie Sémantique
(Thématique)
Phénomène
Géographique
continu
RasterVecteur
Système d’information géographique
Système
de coordonnées de
référence
Information
géographique
Localisation
Géométrie Sémantique
(Thématique)
Phénomène
géographique
Vecteur Raster
Analyse spatial
Visualisation / carte
Système d’information géographique
Système
de coordonnées de
référence
Information
géographique
Localisation
Géométrie Sémantique
(Thématique)
Phénomène
géographique
Vecteur Raster
Télédétection
satellitesPhoto
grammétrieLaserscanTopographieGNSS
Autres
sources de
données
Analyse spatial
Visualisation / carte
Nuage
de points
• Système de référence géodésique
• Modèle de la Terre (ellipsoïde) approximant le géoïde et selon lequel sont fixées les positions des points en longitude et latitude.
• Ex. WGS84, ETRS89 avec ellipsoïde GRS80, Belgium Datum 72, BeRef…
• Système de projection cartographique
• Système d’équations transformant les coordonnées géodésiques du système précédent en coordonnées planes.
• Ex. projection de Mercator, UTM, projection conique conforme de Lambert…
• Système de référence planimétrique ou quadrillage cartographique
• Définit l’origine, l’orientation, les unités…du système de coordonnées cartographiques (cartésiennes) dans le plan de projection.
• Ex. Lambert belge 1972, Lambert belge 2008, ETRS89_LAEA, ETRS89_TMzn…
• Système de référence altimétrique
• Fixe le niveau de base, la direction, l’unité des hauteurs (altitudes), par rapport à une surface de référence (géoïde le plus souvent).
• Ex. Deuxième Nivellement Général – DNG – de l’IGN belge, European Vertical Reference System (EVRS) selon lequel est établi le United European Leveling Network (UELN)…
SYSTÈMES DE COORDONNÉES DE RÉFÉRENCE
SYSTÈME GÉODÉSIQUE OU « DATUM »
• Un datum géodésique est un système de référence défini par 8
paramètres:• Position 3D de l’origine du système (3 paramètres)
• Orientation 3D des axes (3 paramètres)
• La taille de l’ellipsoïde (1 paramètre: a)
• La forme de l’ellipsoïde (1 paramètre: b ou f ou e)
• … permet de définir de manière équivalente la position d’un point dans un système
cartésien 3D ou dans un système géodésiques (latitude, longitude, hauteur ellipsoïdale)
Coordonnées catésiennes Coordonnées géodésiques
Z
X
Y
Meridien de
référence
Axe de rotation
de la Terre
Equateur
Parallèle
Méridien
de référence
Méridien
locale
Normale
Z
X
Y
COORDONNÉES GÉODÉSIQUES
Les points du territoire sont localisés sur l’ellipsoïde en coordonnées géodésiques qui
différent des coordonnées géographiques / astronomiques.
• Latitude géodésique () : angle fait par la normale à l'ellipsoïde et le plan de
l‘équateur.
• Longitude géodésique () : angle fait par le plan contenant la normale à
l'ellipsoïde et un plan méridien de référence (les deux plans se recoupant le
long de l’axe des pôles !).
COORDONNÉES GÉODÉSIQUES
Coordonnées tri-rectangulaires
(cartésiennes) géocentriques
• Si l’on connaît précisément la position
du centre des masses de la Terre,
on peut développer un système
cartésien et géocentrique de
coordonnées 3D (X, Y, Z).
• Le plan (X, Y) correspond au plan
équatorial (X dans la direction du
méridien origine).
• L’axe (Z) correspond à l’axe des
pôles.
SYSTÈMES GÉODÉSIQUES LOCAUX
Ellipsoïdes et systèmes géodésiques locaux
• Dimensions d’ellipsoïdes calculées en différentes parties du monde, au XIXe et XXe s. pour s’ajuster au mieux aux variations locales du géoïde.
Exemples :
Hayford (International 1924) : a = 6.378.388 m – f = 1/297
Clarke 1880 a = 6.378.249,145 m – f = 1/293,465
Bessel 1841 a = 6.377.397,155 m – f = 1/299,1528128
• On amène l’ellipsoïde choisi tangent au géoïde au centre du territoire à cartographier, par translations et rotations de l’ellipsoïde.
• En ce point fondamental, la perpendiculaire au géoïde (verticale) se confond avec la perpendiculaire à l’ellipsoïde (normale) :
→ les coordonnées astronomiques du point fondamental valent les coordonnées géodésiques.
a = demi grand axe (ou rayon équatorial)
b = demi petit axe (ou demi axe polaire)
f = coefficient d’aplatissement = (a – b) / a
SYSTÈMES GÉODÉSIQUES LOCAUX
• Belgium Datum 72 (BD72)
• Système de référence officiel basé sur l’ellipsoïde international (Hayford).
• Le point fondamental du BD 72 est situé à l’Observatoire d’Uccle :
L0 = 0 = 4°22’02’’ 952 E = = 50°47’57’’ 704 N
N.B. Les coordonnées planes (x, y) Lambert 72 figurant sur les cartes topographiques belges de base sont obtenues par projection des coordonnées géodésiques BD72.
• European Datum 1950 (ED50)
• Réseau géodésique européen (OTAN) utilisant les réseaux de triangulation nationaux de 1er ordre, réalisé après la Seconde Guerre mondiale.
• Basé sur l’ellipsoïde international (Hayford) avec un point fondamental établi à Postdam.
N.B. Les coordonnées géodésiques figurant sur les cartes topographiques belges de base sont exprimées par rapport à ED50 (et non BD72 !).
SYSTÈMES GÉODÉSIQUES GLOBAUX
• Ellipsoïdes globaux associés
• Des ellipsoïdes de révolution s’ajustant globalement à la forme du géoïde et centrés
sur le centre des masses de la Terre sont définis pour l’obtention des longitudes et
latitudes géodésiques des points à la surface de la Terre.
Exemples
• ITRS (International Terrestrial Reference System)
• Système de référence international fixant les méthodes, conventions, algorithmes et
constantes nécessaires à sa réalisation.
• ITRF (F pour Frame) : réseau formé de 800 stations sur 500 sites dont les coordonnées
sont calculées en permanence selon plusieurs techniques de géodésie spatiale (dont
GPS).
• Ellipsoïde associé : GRS80 (Geodetic Reference System) adopté par l’Union
Internationale de Géodésie et de Géophysique en 1979.
SYSTÈMES GÉODÉSIQUES GLOBAUX
• WGS84 (World Geodetic System)
• Système géodésique spatial mis au point par le département de la défense américain lors
du lancement du programme NAVSTAR GPS.
N.B. Conçu d'une manière similaire à l'ITRS, il subit des améliorations régulières surtout dédiées aux calculs de
précision des orbites des satellites.
• Ellipsoïde associé : WGS84, propre au système et de même nom, ayant remplacé
GRS80 pour des raisons de précision spécifique (GPS).
• ETRS89 (European Terrestrial Reference System)
• Système de référence terrestre stable, applicable à tous les pays de la plaque tectonique
eurasienne et attaché à la réalisation de l'ITRS de 1989.
N.B. À chaque nouvelle réalisation d'un ITRF, les écarts à l'endroit des points du réseau matérialisant l'ETRS89 sont calculés et
publiés (ex. ETRF2000).
• Ellipsoïde associé : GRS80.
SYSTÈMES GÉODÉSIQUES GLOBAUX
• BEREF (Belgian Reference Frame)
• Des campagnes GPS ont permis à l’IGN de déterminer les coordonnées
ETRS89 des quelque 4200 points géodésiques matérialisant le réseau
géodésique belge BEREF.
• Ellipsoïde associé : GRS80.
N.B. Ce réseau s’appuie notamment sur 5 stations
permanentes du réseau européen EPN (European
Permanent Network).
N.B. Les coordonnées planes (x, y) Lambert 2008
sont obtenues par projection des coordonnées
géodésiques BEREF.
Stations EPN en Belgique : Bruxelles,
Dentergem, Dourbes, Redu, Waremme
ER
Modèlemathématique
),(
EN
R
RS =
Mise à l’échelle
R
),(
Projection
Représentation Cartographique
x
y
),(fy
),(fx
=
=
LE SCHÉMA GLOBAL
PROJECTIONS CARTOGRAPHIQUES
• Consistent à projeter les coordonnées (, ) des
points d’un système géodésique sur une
surface plane ou développable dans un plan :
• Le plan : projections azimutales.
• Le cylindre : projections cylindriques.
• Le cône : projections coniques.
• Les surfaces développables peuvent être
tangentes ou sécantes à la surface terrestre.
N.B. Cette opération ne peut se faire sans altérations !
Les projections coniques peuvent être considérées comme
formant tous les cas intermédiaires entre les azimutales et
les cylindriques.
PROJECTIONS CARTOGRAPHIQUES
• Aspects des projections
• Selon la position du point de tangence ou de la (les) ligne(s) sécantes, la projection peut être développée :
• En aspect direct.
• En aspect transverse (rotation de 90°).
• En aspect oblique (position quelconque).
• Propriétés des projections
• Conformité : conservation des angles (et des formes).Requise pour toutes les cartes topographiques actuelles.
• Équivalence : conservation des superficies.Requise pour certaines cartes thématiques (densités…).
• Projections aphylactiques : ni conformes, ni équivalentes.Utilisées avec de faibles altérations pour les atlas et cartes murales par ex.
• Équidistance : ne peut être garantie que dans certaines directions (jamais dans toutes !).Propriété secondaire pouvant s’ajouter à une propriété fondamentale.
PROJECTIONS CARTOGRAPHIQUES
• Système de coordonnées cartographiques
• Quadrillage
• Après projection, les points du territoire cartographié sont positionnés en coordonnées
planes (x, y) exprimées en mètres (ou km) dans un système cartésien, ou quadrillage, où :
- l’axe des ordonnées (y) est parallèle à l’image du méridien central ;
- l’axe des abscisses (x) est perpendiculaire au précédent ;
- l’origine des coordonnées correspond au croisement de l’image du
méridien central et celle du parallèle origine
• Fausse origine
• La position de l’origine des coordonnées du quadrillage est souvent située au milieu ou hors
du territoire cartographié, engendrant des coordonnées négatives.
• Pour conserver des coordonnées rectangulaires strictement positives, on effectue une
translation de l’origine, en x et éventuellement en y, déterminant la position d’une « fausse
origine ».
PROJECTIONS CARTOGRAPHIQUES
• Systèmes de coordonnées « Lambert belge »
• Projection conique conforme sécante de Lambert
• Conique :• Convergence des méridiens : l’angle entre les
images des méridiens (sur le plan) est inférieurà la différence de longitude (sur la Terre).
• Aspect direct : l’origine du système de coordonnées planes est l’image du sommet du cône (S).
• Conforme :• Les angles (directions) sont conservés.
• Les altérations de superficie et de distances restent minimes (car territoire limité).
• Sécante :• Intersection de la surface terrestre par
le cône selon 2 parallèles, constituant 2 lignes d’échelle conservée.
• Échelle locale sous-estimée entre les 2 parallèles, surestimée au-delà.
PROJECTIONS CARTOGRAPHIQUES
• Lambert 1972
• Projection des coordonnées (, ) du système géodésique BD72.
• Utilisé pour toutes les cartes topographiques belgesactuelles publiées à 1:10.000 et 1:20.000.
N.B. Translation en abscisse depuisl’image du sommet du cône.
• Lambert 2008
• Projection des coordonnées (, ) du système géodésique BEREF.
• Les données BEREFsont compatibles avec lesdonnées géodésiquesWGS84 fournies par GPS.
N.B. Translation en abscisse depuisle centre de projection (latitude etlongitude origine).
Système géodésique BEREF
Ellipsoïde GRS80
Latitude origine 50° 47' 52,134'' N
Longitude origine (méridien central) 4° 21' 33,177'' E
1er parallèle sécant 49° 50' N
2e parallèle sécant 51° 10' N
Fausse origine – translation en abscisse 649.328 m
Fausse origine – translation en ordonnée 665.262 m
Système géodésique Belgium Datum 1972
Ellipsoïde International 1924
Latitude origine 90° N
Longitude du point fondamental
(du méridien central)
4° 22' 02,952'' E
1er parallèle sécant 49° 50' 00,00204''
2e parallèle sécant 51° 10' 00,00204''
Fausse origine – translation en abscisse 150.000,013 m
Fausse origine – translation en ordonnée 5.400.088,438 m
PROJECTIONS CARTOGRAPHIQUES
• ETRS89-LCC
• Projection Lambert Conformal Conic (LCC) des coordonnées géodésiques ETRS89.
• Prônée dans le cadre de la directive européenne INSPIRE pour la diffusion de
données géographiques et la production de cartes aux échelles inférieures ou égales
à 1:500.000 dans tous les pays de l’U.E.
Système géodésique ETRS89
Ellipsoïde GRS80
Latitude origine 52° N
Longitude origine (méridien central) 10° E
1er parallèle sécant 35° N
2e parallèle sécant 65° N
Fausse origine – translation en abscisse 4.000.000 m
Fausse origine – translation en ordonnée 2.800.000 m
• Système de coordonnées UTM (Universal Transverse Mercator)
• Projection cylindrique conforme de Mercator
• En aspect direct, la conformité est obtenue par une espacement des images des
parallèles, parallèlement à l’image de l’équateur formant la ligne de tangence et
d’échelle conservée :
PROJECTIONS CARTOGRAPHIQUES
N.B. C’est la seule projection permettant de figurer les routes à cap constant (loxodromies) selon des droites dans le plan, d’où son intérêt, dès son origine, pour la navigation.
• Le système UTM
• Système universel de coordonnées rectangulaires, utilisant une même projection des points définis dansun système géodésique international.ex. ETRS89, WGS84 ou ED50.
• Projection cylindrique conforme de Mercator en aspect transverse.
• Cylindre tangent (très légèrement sécant) à un méridien constituant la ligne d’échelle conservée.
• Universalité par la répétition de la projection sur 60 fuseaux jointifs de 6° de longitude (3° de part et d’autre du méridien central du fuseau).
• Le champ limité permet de réduire les altérations de superficie et de distance.
N.B. Exclusion des régions polaires, au delà de 80° S et de 84° N (système UTM complété par le système UPS– Universal Polar Stereographic – au niveau des pôles).
PROJECTIONS CARTOGRAPHIQUES
Les coordonnées UTM
• Coordonnées calculées dans le plan de projection de chaque fuseau.
• Chaque fuseau (« zone ») est numéroté de 1 à 60, d’Ouest en Est
• Fuseau n° 1 compris entre -180° et -174°, centré sur le méridien -177°.
• Les abscisses et coordonnées sont désignées, d’abord par le numéro du zone, puis par les lettres E
et N, pour « Easting » et « Northing ».
• Le centre de projection est situé à l'intersection de l'Équateur et du méridien central du fuseau, mais
pour éviter des coordonnées rectangulaires < 0, une fausse origine est définie par translation :
• E0 = + 500 000 m (hémisphères Nord et Sud).
• N0 = + 10 000 000 m (pour le seul hémisphère Sud).
84°
PROJECTIONS CARTOGRAPHIQUES
• ETRS89-TMzz
• Projection Transverse Mercator (TM) des coordonnées géodésiques
ETRS89. zz correspond au numéro de zone (fuseau).
• Prônée dans le cadre de la directive européenne INSPIRE pour la diffusion
de données géographiques et la production de cartes aux échelles
supérieures à 1:500.000 dans tous les pays de l’U.E.
N.B. Le facteur d’échelle
inférieur à 1 traduit la très
légère sécance du cylindre
autour du méridien central
(constante UTM).
Système géodésique ETRS89
Ellipsoïde GRS80
Latitude origine 0° N
Longitude origine (exemple TM31) 3° E
Facteur d’échelle 0,996
Fausse origine – translation en abscisse 500.000 m
Fausse origine – translation en ordonnée 0 m
PROJECTIONS CARTOGRAPHIQUES
• Quelques autres projections utiles
• ETRS89-LAEA
• Projection Lambert Azimuthal
Equal Area (LAEA) en aspect
oblique des coordonnées
géodésiques ETRS89.
• Prônée dans le cadre de la
directive européenne INSPIRE
pour des applications statistiques
à n’importe quelle échelle dans
tous les pays de l’U.E.
N.B. Les statistiques agrégées par carreaux
de 1 à 100 km de côté selon le quadrillage
Grid-ETRS89-LAEA sont notamment
diffusées par Eurostat (GEOSTAT 2006) et
plusieurs agences européennes.
Système géodésique ETRS89
Ellipsoïde GRS80
Latitude origine 52° N
Longitude origine (méridien central) 10° E
Fausse origine – translation en abscisse 3.210.000 m
Fausse origine – translation en ordonnée 4.321.000 m
PROJECTIONS CARTOGRAPHIQUES
• WGS84 / Pseudo Mercator (Popular Visualisation Pseudo Mercator )
• Projection de Mercator (aspect direct) des coordonnées WGS84, utilisant la
formulation sphérique.
• Proposée pour la visualisation cartographique grossière dans des applications Web
(ex. Google Earth, OpenLayers…).Système géodésique WGS84
Sphère de rayon 6.378.137 m
Latitude origine 0°
Longitude origine 0°
Limites d’extension en latitude +85° N à -85° S
Fausse origine – translation en abscisse 0 m
Fausse origine – translation en ordonnée 0 m
PROJECTIONS CARTOGRAPHIQUES
• Identification : Spatial Reference Identifier (SRID)
• Valeur unique (entier) utilisée pour identifier sans ambiguïté un système de coordonnées géographiques.• Le système peut être en 2D ou en 3D, projeté (coordonnées rectangulaires) ou non projeté (coordonnées
géodésiques).
• Standardisation
• La documentation d’un SRID est standardisée par l’OGC (reprise par l’ISO) et décrite
sous forme textuelle (format WKT) et porte au moins sur :
• Le système géodésique (datum) : nom, ellipsoïde, demi-grand axe, coefficient d’aplatissement, méridien central, unité d’angles et unité de longueur;
• Le quadrillage (si le SRID concerne un système projeté) : nom de la projection, latitude origine, méridien central, translations en x et y de la fausse origine.
N.B. Certains systèmes prévoient une documentation sur la troisième dimension z.
CODIFICATION DES SYSTÈMES DE COORDONNÉES
DE RÉFÉRENCE
• Code EPSG (European Petroleum Survey Group)
• Nomenclature établie à l’origine par l’EPSG, gérée depuis 2005 par l’International Association
of Oil & Gas Producers (OGP) Surveying and Positioning Committee ( http://www.epsg.org/ ).
• Fournit un SRID entier pour des centaines de systèmes de coordonnées « géographiques »
(géodésiques) et « projetés ».
Code
EPSG
Système de Coordonnées
de RéférenceDescription au format WKT
4258 ETRS89 +proj=longlat +ellps=GRS80 +towgs84=0,0,0,0,0,0,0 +no_defs
4313 Belge 1972+proj=longlat +ellps=intl +towgs84=-106.869,52.2978,-103.724,0.3366,-
0.457,1.8422,1.2747 +no_defs
4326 WGS84 +proj=longlat +ellps=WGS84 +datum=WGS84 +no_defs +towgs84=0,0,0
3034 ETRS89-LCC+proj=lcc +lat_1=35 +lat_2=65 +lat_0=52 +lon_0=10 +x_0=4000000 +y_0=2800000
+ellps=GRS80 +towgs84=0,0,0,0,0,0,0 +units=m +no_defs
3035 ETRS89-LAEA+proj=laea +lat_0=52 +lon_0=10 +x_0=4321000 +y_0=3210000 +ellps=GRS80
+towgs84=0,0,0,0,0,0,0 +units=m +no_defs
3857 WGS84 / Pseudo Mercator+proj=merc +a=6378137 +b=6378137 +lat_ts=0.0 +lon_0=0.0 +x_0=0.0 +y_0=0 +k=1.0
+units=m +nadgrids=@null +no_defs
31370Belgian 1972 /
Belgian Lambert 72
+proj=lcc +lat_1=51.16666723333333 +lat_2=49.8333339 +lat_0=90
+lon_0=4.367486666666666 +x_0=150000.013 +y_0=5400088.438 +ellps=intl
+towgs84=-106.869,52.2978,-103.724,0.3366,-0.457,1.8422,1.2747 +units=m +no_defs
CODIFICATION DES SYSTÈMES DE COORDONNÉES
DE RÉFÉRENCE