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DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE DU GOUVERNEMENT DEVANT LE PARLEMENT DOCUMENT RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE SERVICES DU PREMIER MINISTRE Février 2019 DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE DU GOUVERNEMENT DEVANT LE PARLEMENT DOCUMENT

Février 2019 - premier-ministre.gov.dz · droit et d’une administration publique moderne et plus transparente ; (ii) la poursuite des réformes économiques et financières ; (iii)

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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

SERVICES DU PREMIER MINISTRE

Février 2019

DECLARATION DE POLITIQUE GENERALEDU GOUVERNEMENT DEVANT LE PARLEMENT

DOCUMENT

RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

SERVICES DU PREMIER MINISTRE

Février 2019

DECLARATION DE POLITIQUE GENERALEDU GOUVERNEMENT DEVANT LE PARLEMENT

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TABLE DES MATIERES

Désignation

page

Introduction……………………………………………………………………………

1

Chapitre Premier : l’amélioration de la Gouvernance et le renforcement de l’Etat de

droit……………………………………………………………………………………

2

Section une : La modernisation de la gouvernance territoriale et des rapports avec les

citoyens…………………………………………………………….........................

2

Section deux : La numérisation de l’administration publique……………………….

4

Section trois : La poursuite de la modernisation de la gouvernance

financière………………………………………………………………………………

4

Section quatre : La poursuite de la réforme et de la modernisation de la

justice………………………………………………………………………………….

6

Chapitre deuxième : L’activité économique…………………………………………

8

Section une : Le secteur de l’agriculture, du développement rural et de la

pêche……………………………………………………………………………………

9

Section deux : Le secteur de l’industrie et des mines………………………………….

10

Section trois : le secteur de l’énergie…………………………………………………..

12

Section quatre : le tourisme et l’artisanat………………………………………………

13

Section cinq : le secteur du commerce…………………………………………………

15

Chapitre troisième : Le renforcement des infrastructures de base et des prestations

aux citoyens…………………………………………………………………………….

17

Section une : les secteurs des travaux publics et des transports……………..…………

17

Section deux : le développement des ressources en eau……………………….............

18

Section trois : la modernisation des télécommunications………………………..........

19

Chapitre quatrième : Les progrès réalisés dans le développement

humain………………………………………………………………………………….

20

Section une : en matière d’environnement………………………………………..........

20

Section deux : le développement de l’habitat et de l’urbanisme……………………….

21

Section trois : les efforts en matière d’éducation nationale…………………………….

22

Section quatre : le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche

scientifique…………………………………………………………………………….

23

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Section cinq : le développement de l’enseignement et de la formation

professionnels………………………………………………………………………….

25

Section six : le développement de la santé…………………………………...………..

26

Chapitre cinquième : le développement social et culturel……………………………

27

Section une : la solidarité nationale, la famille et la femme……………………………

27

Section deux : dans le domaine du travail et de la protection sociale………………….

29

Section trois : la prise en charge des moudjahidine et ayants droits et la promotion de

la mémoire……………………………………………………………………………..

31

Section quatre : la prise en charge de la jeunesse et des sports………………………..

32

Section cinq : les affaires religieuses……………………………………………..........

32

Section six : la communication…………………………………………………..........

33

Section sept : la culture………………………………………………………………..

34

Chapitre sixième : La communauté nationale à l’étranger, la politique étrangère et la

défense nationale………………………………………………………………………

35

Section une : la prise en charge de la communauté nationale à l’étranger……………..

35

Section deux : une politique étrangère offensive………………………………………

36

Section trois : une politique de défense dynamique……………………………………

38

Conclusion : Les vertus de la continuité.

39

Annexe I : Réalisations des années 2017 et 2018.

Annexe II : Réalisations des années 2014 à 2018.

Annexe III : Réalisations de la période 1999 à 2019.

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INTRODUCTION

En date du 21 Septembre 2017, l’Assemblée Populaire Nationale a adopté le Plan d’Action

présenté par le Gouvernement pour la poursuite de la mise en œuvre du Programme de Son

Excellence M. le Président de la République.

Conformément à l’article 98 de la Constitution, le Gouvernement présente la Déclaration de

politique générale par laquelle il rend compte de la mise en œuvre de son Plan d’Action,

laquelle a été conduite dans une conjoncture intense à tout point de vue.

Ainsi, au plan politique, le Gouvernement a eu à organiser les élections locales du mois de

Novembre 2017, ainsi que le renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la

Nation en Décembre 2018. Il a également mis en route la préparation des élections

présidentielles d’Avril 2019

Au plan sécuritaire, le pays vit une accalmie constante, fruit de la mobilisation et des

sacrifices de l’Armée Nationale Populaire et des forces de sécurité, dans un environnement

régional instable.

Dans le domaine de la Gouvernance, les Pouvoirs publics se sont attelés à poursuivre et

dynamiser les réformes dans tous les domaines, notamment : (i) la consolidation de l’Etat de

droit et d’une administration publique moderne et plus transparente ; (ii) la poursuite des

réformes économiques et financières ; (iii) et l’ouverture des chantiers relatifs à la mise en

concordance de la politique des subventions publiques avec les règles de transparence et

d’équité sociale.

Au plan financier, le Gouvernement a d’abord veillé à assurer la mobilisation interne du

financement nécessaire à la mise en œuvre du budget public, et à mobiliser aussi les

ressources nécessaires pour le financement de l’économie nationale.

Au plan économique, les importants programmes publics d’investissements, le nombre

appréciable des investissements locaux et étrangers qui se sont engagés dans notre pays, ainsi

que les retombées de l’important soutien de l’Etat à l’agriculture, ont assuré une croissance

substantielle hors hydrocarbures, évaluée à 2,4% en 2017 et à 3,4% en 2018. Par contre, le

secteur des hydrocarbures a souffert à la fois des fortes fluctuations des prix mais aussi de la

baisse de la production locale de pétrole due à la réduction du quota national, et des

opérations de remise à niveau des installations pétrolières du pays.

Au plan social, les dix huit derniers mois ont été marqués par la préservation d’une politique

sociale soutenue, dans tous les domaines, qu’il s’agisse de l’intervention de l’Etat pour la

promotion du développement humain ou qu’il s’agisse de la politique de justice sociale et de

solidarité nationale portée par d’importantes subventions publiques, directes et indirectes.

La communauté nationale à l’étranger a été plus que jamais au centre des actions initiées

par le Gouvernement.

Au niveau international, la diplomatie algérienne impulsée et orientée par M. le Président de

la République, s’est distinguée par une présence active sur tous les fronts, en Afrique, dans le

Monde Arabe, avec l’Europe et avec le reste du Monde.

Tel est donc le bref résumé du rapport que le Gouvernement soumet au Parlement.

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CHAPITRE PREMIER :

L’AMÉLIORATION DE LA GOUVERNANCE ET

LE RENFORCEMENT DE L’ETAT DE DROIT.

SECTION UNE :

LA MODERNISATION DE LA GOUVERNANCE TERRITORIALE

ET DES RAPPORTS AVEC LES CITOYENS

L’Administration de l’Intérieur et des Collectivités locales poursuit sa dynamique de réforme

et de modernisation.

-1- La généralisation des documents d’identité biométrique a déjà atteint 13 millions de

passeports biométriques et près de 11 millions de cartes d’identité biométriques, alors que la

délivrance des permis de conduire biométrique a été entamée.

-2- La mise en place d’un Numéro d’Identification National (NIN) a été généralisée pour

tous les citoyens. Cette base informatique déjà connectée à plusieurs départements

ministériels a permis l’allégement de nombreux dossiers administratifs précédemment fournis

par les administrés, et permet aussi d’accélérer le traitement de plusieurs actes administratifs.

-3- La promotion de la Décentralisation est désormais un objectif majeur pour le

Gouvernement, conformément aux Directives répétées de M. le Président de la République.

Dans ce contexte, un comité interministériel a entamé le transfert de compétences du niveau

ministériel à celui des wilayas.

Ce processus a déjà concerné 14 mesures, notamment : (i) L’approbation des plans directeurs

d’aménagement et d’urbanisme des villes de moins de 1 million d’habitants ; (ii) La

délivrance des permis de construire pour les ensembles immobiliers de plus de 600

logements ; (iii) La délivrance des agréments des agents et promoteurs immobiliers ; (iv) La

délivrance des permis de construire pour tous les projets d’investissements ; (v) L’octroi de

concessions foncières dans les zones industrielles, les zones d’activités et les zones

d’extension touristique ; (vi) La réalisation et l’aménagement des zones industrielles et des

zones d’extension touristique ; (vii) La validation au niveau du guichet local « ANDI » de tout

investissement inférieur à 10 milliards DA ; (viii) La délivrance des titres et permis

d’exploitation des carrières d’agrégats.

Ce processus de décentralisation des actes et décisions administratifs se poursuivra

notamment à la lumière des recommandations issues de la rencontre entre le Gouvernement et

les Walis.

-4- La modernisation de la gouvernance territoriale : Le chantier de révision et de fusion

de la législation relative aux Assemblées Populaires Communales et de Wilaya est engagé et

son résultat aboutira devant le Parlement en 2019.

En vue de conforter davantage la décentralisation : (i) les attributions des walis délégués du

Sud viennent d’être renforcées de sorte à renforcer le rapprochement du service public en

direction du citoyen ; (ii) de nouvelles circonscriptions administratives ont été smises en place

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au niveau des métropoles régionales ; (iii) enfin de nombreuses délégations communales sont

créées à travers le pays. En parallèle, une politique de formation et de recyclage a été mise en

place au profit des personnels des collectivités locales ; cette politique a également bénéficié à

près de 2000 élus locaux.

-5- Les Finances locales : Le projet de Loi relatif à leur réforme est déjà engagé et aboutira

devant le Parlement en 2019. La réforme des finances locales constituera une mutation

profonde dans la gouvernance locale et notamment dans la promotion de la décentralisation.

-6- La délégation de service public : Celle-ci qui est désormais instituée n’est pas une

démarche de privatisation mais bien de valorisation de multiples infrastructures locales,

sportives, culturelles et autres souvent inexploitées, faute de moyens chez les collectivités

locales, et qui le seront à l’avenir par voie de concession notamment à des jeunes micros

entrepreneurs. La même démarche permettra d’améliorer l’efficacité de certains services

locaux qui seront concédés également.

-7- Le développement local : La dotation budgétaire des Programmes communaux de

développement (PCD) a été relevée de 60 à 100 milliards DA pour chacun des exercices 2018

et 2019. Cet effort du budget de l’Etat est complété par l’apport de la Caisse de Solidarité des

Collectivités Locales qui, durant les années 2017 et 2018, a alloué un total de 136 milliards

DA au financement de centaines de projets locaux de développement.

Par ailleurs, de multiples programmes ont été exécutés ces deux dernières années notamment

pour (i) améliorer l’alimentation des localités en eau potable, (ii) impliquer davantage les

communes dans le recours aux énergies renouvelables (iii) et assurer le succès des saisons

estivales dans les wilayas côtières.

Enfin, le développement des zones frontalières a fait l’objet de la définition de programmes

complémentaires pluriannuels.

-8- En matière d’Etat de Droit et de promotion des libertés publiques, des chantiers ont

été ouverts dans le sillage de la révision constitutionnelle, pour la mise à jour de la législation

relative (i) aux réunions et manifestations publiques (ii) ainsi qu’aux partis politiques.

-9- En matière de sécurité publique, d’importants efforts sont déployés en matière de lutte

contre les fléaux sociaux, notamment dans les milieux de la jeunesse. De plus la préservation

de la sécurité et de l’ordre publics est au centre du renforcement du maillage du territoire en

structures adaptées. Par ailleurs, le recours de la police judiciaire aux méthodes modernes a

sensiblement amélioré les résultats atteints.

-10- Enfin, en ce qui concerne la lutte contre la migration clandestine et illégale, des

opérations de rapatriement de migrants illégaux sont organisées dans le cadre d’accords

conclus avec leurs pays d’origine. Ces opérations sont réalisées avec tous les

accompagnements médicaux et humanitaires requis et à la seule charge de notre pays.

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SECTION DEUX :

LA NUMÉRISATION DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE.

Un Comité intergouvernemental est chargé du suivi de ce dossier sous la coordination du

secteur du Numérique.

Ce travail progresse de manière satisfaisante, avec notamment : (i) La généralisation graduelle

de l’accès de toutes les administrations publiques au même fichier du Numéro d’Identifiant

National (NIN) ; (ii) La connexion progressive des Administrations centrales avec l’ensemble

de leurs services déconcentrés au niveau des wilayas et même des communes ; (iii) La mise

en place en cours du référentiel national de sécurité informatique au niveau de toutes les

administrations et services publics ; (v) La finalisation de la mise en application de la

signature électronique ; (vi) Le lancement d’un « DATA CENTER » devant abriter les

données numériques de toutes les administrations et services publics.

SECTION TROIS :

LA POURSUITE DE LA MODERNISATION

DE LA GOUVERNANCE FINANCIERE

L’avènement de l’économie de marché d’une part, et la volonté de réformer et moderniser la

gouvernance du pays d’autre part, sont derrière l’effort en cours depuis quelques années, pour

la modernisation de la Gouvernance financière. Celle-ci se développe notamment à travers :

(i) La modernisation de la gestion du budget ; (ii) Le renforcement de la lutte contre les fléaux

économiques et financiers ; (iii) La modernisation de l’administration du Domaine ; (iv) Le

concours de l’Administration du Trésor ; (v) Ainsi que la modernisation du système bancaire

et financier.

-I- EN CE QUI CONCERNE LA MODERNISATION DE LA GESTION

BUDGETAIRE : On relèvera notamment :

-a- La promulgation de la nouvelle Loi organique relative aux lois de finances qui véhicule

une réforme profonde de la conception du budget de l’Etat, laquelle mise en application à

partir de 2022 ;

-b- La promulgation et la mise en chantier de nouvelles réglementations relatives aux

dépenses d’équipement de l’Etat. Ces textes permettront notamment : (i) Une meilleure

fluidification de la notification des autorisations de programmes annuelles ; (ii) et

l’assainissement de la nomenclature des investissements publics pour l’adapter aux capacités

financières de l’Etat.

-c- Une réforme de la comptabilité de l’Etat et des collectivités locales, à travers : (i)

L’élaboration de la nouvelle nomenclature du plan comptable de l’Etat ; (ii) ainsi que des

normes d’écritures comptables adaptées aux normes internationales ;

-d- Le lancement de la réforme de la finance locale, dont la finalité est notamment de doter les

collectivités locales de ressources plus significatives.

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-II- EN CE QUI CONCERNE LA LUTTE CONTRE LES FLEAUX ÉCONOMIQUES

ET FINANCIERS : On relèvera notamment :

-a- Un renforcement du contrôle fiscal et de la lutte contre la fraude fiscale : Cette

démarche d’ensemble a eu déjà pour résultats : (i) Une amélioration des recouvrements

fiscaux proche de 15% ces dernières années ; (ii) Une amélioration appréciable également des

résultats de la lutte contre la fraude fiscale.

-b- Un renforcement de la lutte contre la fraude douanière : (i) Les contrôles au frontières

ont été intensifiés contre la contrebande notamment sur les produits subventionnés ; (ii) La

lutte contre la fuite des capitaux s’est accrue aussi, et sera renforcée par un contrôle des

valeurs réelles des produits importés pour combattre la surfacturation ; (iii) en outre, plusieurs

conventions de coopération ont été conclues entre notre Administration des Douanes et celles

d’autres pays, ce qui ne manquera pas d’avoir un impact positif supplémentaire sur la lutte

contre la fraude douanière.

-c- Un renforcement du contrôle à postériori de l’exécution de la dépense publique :

Avec notamment : (i) une meilleure prise en charge des observations formulées dans les

rapports annuels de la Cour des Comptes ; (ii) et un renforcement des moyens de l’Inspection

Générale des Finances, qui intensifie le nombre de ses interventions.

-III- EN CE QUI CONCERNE LE CONCOURS DE L’ADMINISTRATION DU

DOMAINE NATIONAL : On relèvera notamment :

-a- La finalisation proche du chantier du cadastre à travers l’ensemble du territoire national.

Ce dernier, en cours depuis plusieurs années déjà, a atteint des niveaux importants qui

augurent de son parachèvement à la fin de cette décennie.

-b- L’établissement des actes de concession foncière en faveur du secteur économique. A ce

titre, (i) la délivrance des actes de conversion du droit de jouissance perpétuelle en concession

agricole a été parachevée ; (ii) alors que l’établissement des actes de concession au profit des

investisseurs bénéficiaires d’assiettes foncières, évolue d’une manière globalement

satisfaisante.

-IV- EN CE QUI CONCERNE L’APPORT DE L’ADMINISTRATION DU TRESOR :

On relèvera que, outre la modernisation de ses propres services, l’Administration du Trésor

contribue notamment :

1°. Au financement de l’économie sous plusieurs formes, notamment à travers : (i) Les prêts

du Fonds National de l’Investissement qui totalisent près de 3000 milliards DA destinés à plus

de 200 projets dans les secteurs de l’industrie, de l’énergie, des travaux publics, des

ressources en eau, des transports, du tourisme et de la communication ; (ii) Des prêts

dépassant 400 milliards DA accordés aux banques pour rétrocession aux entreprises

économiques publiques, notamment dans les secteurs de l’énergie, des ressources en eau, des

transports, et de l’habitat.

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2°. A la gestion de la dette publique : Avec l’épuisement de sa propre épargne logée au

Fonds de régulation des recettes (FRR) le Trésor a enregistré une augmentation de la dette

publique.

-a- Ainsi la dette extérieure de l’Etat est de 1,797 milliards de dollars en Juin 2018, y compris

le prêt de 1,0 milliard de dollars contracté en 2016 auprès de la Banque Africaine de

Développement. La dette extérieure publique représente 1,06% du PIB.

-b- La dette publique interne atteint désormais 36% du PIB, un ratio encore bien raisonnable,

notamment du fait des emprunts contractés par le Trésor auprès de la Banque d’Algérie au

titre de l’article 45 bis de la Loi sur la Monnaie et le Crédit.

-V- EN CE QUI CONCERNE LA MODERNISATION DU SYSTEME BANCAIRE ET

FNANCIER : On relèvera plusieurs réalisations durant ces deux dernières années,

notamment : (i) la modernisation du système d’information des banques publiques ainsi que la

modernisation des systèmes d’information des acteurs du marché financier ; (ii)

l’amélioration de la trésorerie des banques publiques grâce aux rachats par le Trésor des titres

émis au profit des banques ; (iii) l’amélioration des fonds propres des banques locales grâce à

une nouvelle disposition du Conseil de la Monnaie et du Crédit ; (iv) l’adoption par le Conseil

de la Monnaie et Crédit du règlement permettant la mise en place de la « finance dite

islamique ».

-VI- EN CE QUI CONCERNE LA POURSUITE DE LA MODERNISATION DU

SECTEUR DES ASSURANCES : La numérisation de l’activité des assurances est en voie

d’achèvement. Cela s’accompagne de la simplification des procédures de gestion des dossiers

de souscription d’assurances et de déclaration de sinistres. En outre, les entreprises

d’assurances ont mis en place de nouvelles offres d’assurance avec couverture complète pour

les ménages et pour les PME-PMI.

SECTION QUATRE :

LA POURSUITE DE LA REFORME

ET DE LA MODERNISATION DE LA JUSTICE

La réforme de la Justice a été le premier chantier engagé par M. le Président de la République.

Cette réforme qui a réalisé d’importantes avancées a vu ses objectifs s’élargir davantage avec

la révision constitutionnelle de 2016. C’est ce vaste chantier que le Gouvernement est attelé à

poursuivre à travers : (i) L’adaptation du cadre législatif pertinent ; (ii) La modernisation de la

Justice et de l’appareil judiciaire ; (iii) La valorisation des ressources humaines du secteur et

le renforcement des infrastructures judiciaires ; (iv) L’approfondissement de la réforme

pénitentiaire.

-I- EN CE QUI CONCERNE L’ADAPTATION DU CADRE LEGISLATIF : Une

dynamique soutenue se poursuit.

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-a- Parmi les nouvelles lois et révision de lois déjà promulguées nous citerons : (i) La loi

organique relative à l’exception d’inconstitutionnalité, norme nouvelle dans notre pays et qui

instaure un contrôle à postériori des lois notamment au bénéfice du justiciable ; (ii) La Loi

organique sur le Conseil d’Etat qui prend en charge les nouvelles dispositions

constitutionnelles ; (iii) La loi sur la protection des données personnelles qui vient combler

un vide en la matière ; (iv) Les modifications successives apportées au Code de procédure

pénale ; (v) La révision de la loi relative à l’organisation judiciaire notamment pour mettre en

œuvre le double degré de juridiction au sein du tribunal criminel, réorganiser le casier

judiciaire et réformer le régime de contrainte par corps.

-b- Parmi les projets de lois en cours de finalisation et qui aboutiront devant le Parlement

durant cette législature, nous citerons des révisions, des mises à jour et de nouveaux textes

relatifs : (i) à la prévention et la lutte contre la corruption ; (ii) au Code Civil notamment pour

prendre en charge les sûretés ; (iii) au Code pénal ; (iv) au Code de Commerce ; (v) au Code

de procédure civile ; (vi) au trafic des stupéfiants ; (vii) au régime des changes ; (viii) à la

lutte contre à la cybercriminalité ; (ix) et au droit des citoyens à accéder aux documents et

informations publics comme le prévoit la Constitution.

-II- EN CE QUI CONCERNE LA MODERNISATION DE LA JUSTICE : Des avancées

notables ont été réalisées.

-a- Dans le domaine de l’Action publique, on notera notamment, (i) la fonctionnalité du

Tribunal criminel avec son double degré de juridiction, (ii) la généralisation progressive du

recours au bracelet électronique dans l’exécution des peines, avec l’appui d’une unité centrale

de contrôles des personnes soumises à ce régime pénal, (iii) ainsi que la mise en œuvre de

nouvelles procédures de poursuite pénale en matière de crimes et délits commis à l’étranger

par des étrangers et portant atteinte à la sûreté de notre Etat ou à ses intérêts fondamentaux.

-b- En matière d’exécution des peines, on citera notamment, (i) la mise en place d’un

nouveau cadre de recouvrement des amendes et des frais de justice qui a déjà permis la

rentrée de plus de 7 milliards DA, (ii) ainsi que la mise en place (avec le recours à une banque

de données) de nouvelles dispositions relatives au casier judicaire des personnes coupables de

délits en matière de circulation routière, d’alcoolisme, de consommation de stupéfiants.

-c- En matière de police judiciaire, celle-ci a été renforcée par la désignation de plus de 1700

nouveaux officiers en même temps qu’elle bénéficie de cycles de perfectionnement encadrée

par la Magistrature. De plus, une interconnexion a été mise en place entre les services

techniques et scientifiques de la police judiciaire et les juridictions pour une plus grande

célérité dans le traitement des dossiers.

-d- S’agissant des auxiliaires de justice, on citera l’ouverture de deux concours de 1500

places chacun, pour le renforcement des corps des notaires et des huissiers. Dans le même

temps, on notera une relation plus sereine entre les avocats et les magistrats au niveau des

juridictions. Par ailleurs, l’utilisation des techniques de signatures et d’authentification

électronique a été élargie au auxiliaires de Justice, notamment les notaires.

-e- Enfin, la numérisation de la Justice a permis l’accès du citoyen à distance à des

prestations judiciaires dont le retrait du casier judiciaire, et du certificat de nationalité signés

électroniquement, la rectification des erreurs de l’état civil, et l’institution du « LAFIF », acte

reconnu en droit musulman, par preuve testimoniale pré constituée.

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-III- CONCERNANT LE RENFORCEMENT DES MOYENS DE LA JUSTICE :

-a- En matière d’infrastructures judiciaires, on relèvera notamment : (i) Le parachèvement

du réseau des Cours de Justice à travers l’ensemble des wilayas du pays ; (ii) L’ouverture de

44 tribunaux administratifs alors que les quatre derniers le seront à brève échéance ; (iii) La

réhabilitation et la modernisation de nombreuses juridictions déjà en place.

-b- En ce qui concerne les ressources humaines : On notera notamment : (i) l’ouverture

d’une nouvelle Ecole supérieure de la Magistrature, d’une capacité de 1000 élèves qui

permettra ; (ii) la mise en place d’une nouvelle politique de formation des magistrats en

quatre années ; (iii) et le renforcement du recyclage des magistrats en activité, y compris en ce

qui concerne l’arbitrage international, la cybercriminalité, la propriété intellectuelle.

IV : CONCERNANT LA REFORME PENITENTIAIRE : On relèvera notamment : (i) La

poursuite de la formation et du recyclage des personnels concernés ; (ii) Une amélioration

relative du réseau des infrastructures pénitentiaires alors que la prison de SERKADJI a

définitivement été fermée et transformée en Musée ; (iii) La poursuite et le renforcement de la

politique de formation des détenus qui a atteint lors de la dernière année scolaire près de

43.000 inscrits dans l’enseignement général et près de 3300 lauréats aux examens, alors que

près de 39.000 détenus ont suivi une formation professionnelle couronnée par près de 30.000

réussites ; (iv) La poursuite d’une politique de réinsertion notamment en liberté

conditionnelle, en semi liberté, et en suspension provisoire de peines au bénéfice de plus de

5000 détenus ; (v) et l’accompagnement de détenus pour leur réinsertion professionnelle qui a

bénéficié à plus de 1000 individus ces deux dernières années.

CHAPITRE DEUXIEME :

L’ACTIVITE ÉCONOMIQUE

La période couverte par ce rapport a été marquée par une activité économique soutenue,

laquelle a été appuyée aussi par le règlement des créances détenues sur l’Etat et par le retour

d’une liquidité suffisante au niveau des banques de la place.

Ainsi, la croissance qui a été de 3,2% en 2016 s’est poursuivie à un niveau moindre en 2017

(1,4%) et connaitra une remontée en 2018 avec une projection de 2,2%. Cette croissance est

modeste du fait du recul du secteur des hydrocarbures, car hors hydrocarbures, la croissance

aura été de 2,2% en 2017 et s’annonce de 3,4% en 2018.

Selon les données fournies par l’Office National des Statistiques, le second trimestre 2018 a

enregistré les résultats suivants pour la croissance : (i) Croissance globale : + 2,8% ; (ii)

Secteur des hydrocarbures : -8,2% ; (iii) BTPH : + 3,0% ; (iv) Services marchands : + 2,6% ;

(v) Agriculture : + 8,9%.

En valeur, le Produit intérieur brut est passé de 160 milliards USD en 2016 à 168 milliards

USD en 2017 et il se projette à 184 milliards USD en 2018.

L’inflation a été maitrisée avec une moyenne nationale en baisse constante, passante de 6,4%

en 2016, à 5,6% en 2017, et 4,5% pour les dix premiers mois de 2018.

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SECTION UNE :

LE SECTEUR DE L’AGRICULTURE, DU DEVELOPPEMENT RURAL

ET DE LA PECHE

-I- LE DEVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE :

Grâce aux importants soutiens publics successivement décidés en sa faveur par M. le

Président de la République, le secteur de l’agriculture a réalisé un véritable décollage qu’il

s’agit désormais de prolonger et de canaliser. En effet, l’agriculture représente aujourd’hui

12,3% du Produit intérieur brut national, avec une valeur globale de production supérieure à

3200 milliards DA, et des emplois assurés à plus de deux millions six cents mille personnes.

De plus, et à l’exception des céréales, du lait et des viandes, la production agricole locale

couvre les besoins du marché et dégage déjà des excédents pour l’exportation.

Du fait d’une faible pluviométrie, l’année 2017 a été difficile notamment pour les céréales, le

secteur réalisant une croissance de 1% uniquement. L’année 2018 aura par contre été plus

positive, avec une croissance de 8,9% au second trimestre. Ainsi, la production céréalière est

passée de 35 millions de quintaux à plus de 60 millions de quintaux. Les fourrages ont

augmenté de près de 9 millions de quintaux. La production de maraichage est passée de 130 à

136 millions de quintaux. La production de viandes dépasse les 10 millions de quintaux, alors

que la production de lait atteint 3,5 milliards de litres.

Les Pouvoirs publics œuvrent à soutenir cette dynamique sous diverses formes.

Ainsi en terme d’infrastructures, (i) Les surfaces irriguées ont été portées à plus de 1,3

millions d’hectares ; (ii) Les réseaux d’électrification agricole ont été étendus de 10%

atteignant 7000 kilomètres ; (iii) Plus de 4300 kilomètres de pistes agricoles ont été ouvertes ;

(iv) Près de 2000 forages d’eau ont été réalisés ou réhabilités.

En terme de protection sanitaire et phytosanitaire : (i) D’importantes campagnes de

vaccination de bovins, d’ovins et autres ruminants ont été menées ces deux dernières années;

(ii) une action particulière est engagée pour faire face aux nouvelles épidémies qui menacent

le cheptel ; (iii) Un programme substantiel a été financé par l’Etat pour garantir aux

cultivateurs la disponibilité de semences saines et pour protéger aussi la production de dattes.

En terme de perfectionnement des connaissances : Près de 47.000 agriculteurs et près de

14.000 techniciens du secteur, ont bénéficié de programmes de formation et de recyclage.

En terme de soutien au développement agricole : Les programmes de soutien aux

différents segments de l’activité agricole ont été relancés à titre prioritaire. Ainsi, la dotation

budgétaire destinée au différents fonds de soutien à l’activité agricole a été doublée en 2018

pour atteindre 61 milliards DA.

Du point de vue logistique : l’activité agricole est notamment accompagnée par : (i) Un

programme de réalisation de 30 silos qui sera parachevé en 2019 ; (ii) Un vaste programme de

réalisation d’entrepôts frigorifiques portant sur des centaines de milliers de mètres cubes ; (iii)

L’ouverture du centre d’abattage moderne de Bougtob dans la wilaya de El Bayadh (le

troisième du genre).

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Concernant le foncier agricole : nous relèverons notamment ce qui suit : (i) La conversion

du droit de jouissance en acte de concession agricole est en voie de parachèvement pour plus

de 200.000 concernés qui travaillent près de 2,3 millions d’hectares ; (ii) La situation de près

de 23.000 bénéficiaires de l’accès à la propriété foncière sur une superficie de 167.000

hectares a été régularisée ; (iii) La mise en valeur de terres forestières par des attributions à

32.000 bénéficiaires pour des activités arboricoles ; (iv) L’attribution de près de 1,2 million

d’hectares du domaine privé de l’Etat, au bénéfice de plus de 36.000 concessionnaires pour

l’investissement dans le domaine agricole ; (v) La poursuite du programme de concession des

fermes pilotes publiques à des investisseurs nationaux avec lesquels l’Etat conserve une

minorité de blocage de 34%.

Ainsi, une première série de 35 fermes pilotes ont déjà été mises en partenariat, en 2013 et

2017, sur une surface totale de 14.000 hectares. Ces partenariats qui ont réussi ont généré plus

de 47 milliards DA d’investissements engagés et permis la création de 2000 nouveaux

emplois.

Une seconde opération a été décidée à la fin de l’année en cours. Elle concerne 97 fermes

pilotes soit une surface de près de 92.000 hectares, sur lesquels seront engagés plus de 450

milliards DA d’investissements essentiellement en fonds propres, avec la création de près de

24.000 nouveaux emplois. Enfin, l’organisation de la profession agricole a bénéficié de l’installation de 14 Conseils

nationaux interprofessionnels. De plus, les Assises nationales de l’Agriculture (des forets et

de la pêche) organisées cette année ont vu leurs recommandations prises en charge par le

Gouvernement.

-II- CONCERNANT LES FORETS : Les deux dernières années ont notamment enregistré :

(i) La plantation de plus de 250.000 plants d’oliviers et d’arbres fruitiers par près de 6.000

bénéficiaires de programmes publics aidés ; (ii) Le reboisement de plus de 8000 hectares ;

(iii) Le renforcement des capacités de lutte contre les incendies par l’acquisition

d’équipements appropriés et le déploiement de colonnes mobiles, ce qui a eu pour résultat une

protection largement réussie des forets contre les incendies.

-III- S’AGISSANT DE LA PECHE : On relèvera notamment : (i) La réception de nouveaux

abris de pêche et la prise en charge modernisée des infrastructures existantes ; (ii)

L’installation de récifs artificiels le long de la côte ; (iii) L’attribution d’une quarantaine de

nouvelles concessions pour la création d’établissements d’aquaculture ; (iv) et l’entrée en

production de 19 nouvelles fermes aquacoles.

SECTION DEUX :

LE SECTEUR DE L’INDUSTRIE ET DES MINES

-I- L’AMÉLIORATION DE L’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES : Les Pouvoirs

publics sont attelés à mettre en place plusieurs mesures complémentaires, toutes destinées à

améliorer l’environnement de l’investissement. Parmi ces mesures nous citerons notamment :

1°. Un travail normatif conduit par le Comité national d’amélioration de

l’environnement des affaires qui œuvre notamment à la numérisation des procédures et actes

liés à l’investissement avec le concours de la Banque Mondiale. En outre, la liste des activités

non éligibles aux avantages du Code de l’investissement a été réduite en tenant compte des

déficits existants à travers plusieurs wilayas du pays.

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2°. Un renforcement des capacités d’intervention de l’ANDI avec notamment : (i) La mise

en place de quatre centres spécialisés à son niveau central ; (ii) Le déploiement des Guichets

uniques dans toutes les wilayas du pays ainsi qu’au niveau des dix nouvelles wilayas

déléguées du sud.

3°. Un accroissement de l’accompagnement à la création des Petites et Moyennes

Entreprises : Les réaménagements de l’Agence de Développement de la PME donnent déjà

des résultats sur le terrain. De plus, le Fonds de garantie des crédits aux PME est devenu plus

actif et a pris en charge près de 400 dossiers depuis le début de cette année.

4°. Un suivi plus étroit des entreprises publiques économiques de l’Industrie pour veiller

(i) à la bonne mise en œuvre de leurs programmes de modernisation sur crédits bonifiés, (ii) à

une meilleure intégration de leurs besoins et productions ; (iii) ainsi qu’à la promotion de

leurs capacités d’exportation.

5°. Une augmentation de l’offre de foncier industriel, avec le lancement effectif de 50

nouvelles zones industrielles à travers une quarantaine de wilayas, sur concours budgétaire

d’un montant total de 100 milliards DA. La quasi totalité ces nouvelles réalisations (qui

couvrent près de 12.000 hectares) sont confiées aux wilayas concernées et elles seront livrées

au cours de l’année 2019.

6°. Une décentralisation de la gouvernance de l’acte d’investissement. Au renforcement

des capacités d’intervention du Guichet unique de l’ANDI, est venu s’ajouter la décision du

Gouvernement de placer l’intégralité des actes administratifs liés à l’investissement sous

l’autorité du Wali assisté de son Exécutif local.

-II- LA PROGRESSION DE L’INVESTISSEMENT :

L’investissement dans le pays connaît une progression palpable. Ainsi, au delà des projets

d’envergure nationale dont les lancements et les inaugurations se succèdent, l’ANDI

enregistre également un important flux de projets initiés par des investisseurs dans tous les

secteurs.

Ainsi, de Janvier 2017 à Septembre 2018, ce sont 8000 projets d’investissements qui ont été

déclarés auprès de l’ANDI et qui sont de nature à générer plus de 200.000 emplois. La quasi

totalité de ces projets sont portés par des investisseurs nationaux.

Les indications fournies par les banques de la place font état 3588 projets financés en 2017 et

2018 dans les secteurs hors agriculture pour un montant total de 2329 milliards DA. Pour le

secteur agricole, il est fait état de 8925 projets financés pour un total de 137,7 milliards DA.

La progression de l’industrie nationale est une réalité palpable sur le terrain. Les besoins

nationaux sont désormais couverts y compris pour les industries agro-alimentaires,

électroniques, de matériaux de construction ou de produits sidérurgiques. Les exportations de

produits industriels se multiplient peu à peu avec les encouragements des Pouvoirs publics.

La bataille à présent et d’organiser la communauté des opérateurs pour qu’elle s’investisse

davantage dans les créneaux de l’industrie des exportations, qu’il s’agisse de la chaine

d’activités liées aux exportations ou qu’il s’agisse du transport de fret maritime et aérien.

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-III- LA RELANCE DU SECTEUR DES MINES : Un effort substantiel de recherche et de

mise en valeur est conduit par l’Office de recherche géologique et minière, avec un

financement public.

En parallèle, l’exploitation des mines de phosphates vient de connaître un nouveau départ

avec le projet de BLED EL HEDBA, dans la wilaya de Tébessa, qui décuplera la production

phosphatière et entrainera une véritable industrie d’engrais dans l’est du pays.

Pour les mines de fer, des préparatifs sont en cours en vue d’une prochaine relance à même

d’accompagner le développement de l’industrie sidérurgique locale. Celle-ci concernera

d’abord les mines de BOUKHADRA et OUENZA qui verront l’augmentation de leurs

productions.

Pour le gisement de GARA DJEBILET dans la wilaya de Tindouf, des essais en laboratoire et

des contacts avec des partenaires sont en cours et nous rapprochent de sa mise en valeur au

cours de la prochaine décennie.

SECTION TROIS

LE SECTEUR DE L’ENERGIE

-I- CONCERNANT LES HYDROCARBURES :

L’évaluation des perspectives nationales en matière d’hydrocarbures à l’horizon 2030 a été

mise à jour par la SONATRACH. Cette approche est portée par une volonté résolue de

multiplier la prospection et la mise en valeur de toutes les potentialités en hydrocarbures,

terrestres, maritimes, conventionnels et non conventionnels. Cette démarche permettra de

doubler les volumes annuels de découvertes pour compenser l’épuisement des réserves en

place. Elle permettra également de créer des dizaines de milliers d’emplois directs.

Par ailleurs, les champs pétroliers et gaziers font l’objet d’un effort soutenu de remise à

niveau, ce qui explique la baisse actuelle de 13% de la production de pétrole

La SONATRACH a également engagé une stratégie de valorisation accrue de nos

hydrocarbures. C’est le cas avec le développement local et à l’international des capacités de

raffinage de pétrole brut. C’est aussi le cas à travers le développement de la pétrochimie à

l’image du nouveau complexe de production de polypropylène à Arzew.

Par ailleurs, SONATRACH est attelée à la renégociation des contrats d’exportations de gaz

avec ses clients étrangers, un processus qui se déroule dans de bonnes conditions.

Enfin, un projet de révision de la loi sur les hydrocarbures est en cours de préparation pour

améliorer l’attractivité de notre pays en matière d’exploration et d’exploitation de cette

richesse nationale, alors qu’une concurrence rude se déroule dans ce domaine sur la scène

internationale.

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-II- CONCERNANT LES ENERGIES RENOUVELABLES :

L’année 2017 a vu l’entrée en service de 05 installations d’une capacité globale de 125

mégawats disséminées dans les régions de Msila, Ouargla, Djelfa, Laghouat, et Batna. En

outre, un appel d’offres a été lancé cette année pour mobiliser la participation des

investisseurs locaux à la production de 150 mégawats d’électricité photovoltaïques. En

parallèle, 150 autres mégawats seront réalisés par les entreprises publiques du secteur.

En outre, la SONATRACH (qui produit déjà de l’électricité photovoltaïque pour ses propres

champs) a été chargée par le Gouvernement de prendre le leadership dans la production de

l’électricité photovoltaïque ainsi que dans la création d’un environnement industriel dans ce

domaine et cela en mobilisant des partenaires étrangers de renommée.

C’est donc avec ces actions combinées que l’objectif de production de 4500 mégawats sera

atteint dans les cinq prochaines années.

En ce qui concerne l’efficacité énergétique, le programme tracé en ce domaine connaît une

accélération grâce à une plus forte implication des collectivités locales, que ce soit pour

l’éclairage public ou que ce soit pour l’alimentation des équipements publics. Ces efforts

viennent s’ajouter à ceux déjà en cours notamment dans la conversion des véhicules à la

motorisation au GPL.

CONCERNANT LA PRODUCTION CLASSIQUE D’ÉLECTRICITÉ :

Durant les années 2017 et 2018, une puissance nouvelle de près de 2200 mégawats a été mise

en service au nord du pays avec le renforcement des centrales de AIN DJASSER, AIN

ARNAT, RAS DJINET et BOUTLELIS.

Au sud, le Pôle « In Salah, Adrar, Timimoun » a été renforcé par une nouvelle puissance

installée de 34 mégawats en turbines à gaz. A cela s’ajoutent une série de centrales au diesel,

de turbines à gaz mobile et de microcentrales totalisant plus de 110 mégawats lesquelles sont

disséminées dans plusieurs localités des wilayas de Tamanrasset, Adrar, Tindouf, Béchar,

Illizi, et Ghardaïa.

Enfin, l’alimentation des foyers en énergie se poursuit à un rythme toujours soutenu. Ainsi,

les années 2017 et 2018 ont enregistré le raccordement de plus de 550.000 foyers à

l’électricité et de près de 500.000 foyers à l’alimentation au gaz naturel.

SECTION QUATRE

LE TOURISME ET L’ARTISANAT.

Le secteur du tourisme et de l’artisanat poursuit son évolution qui attire de plus en plus

d’investisseurs et d’opérateurs et qui bénéficie également d’un soutien constant de l’Etat.

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-I- LE DEVELOPPEMENT CONTINU DU TOURISME :

Au titre de l’aménagement de l’encadrement du tourisme, nous relèverons notamment : (i)

Le parachèvement cette année, de la totalité des 48 schémas directeurs d’aménagement

touristique de wilayas ; (ii) L’approbation des 59 plans d’aménagement touristique à même

d’accueillir plus de 130.000 nouveaux lits. Ce sont là près de 3500 hectares désormais

disponibles pour concession ; (iii) L’aménagement de 103 plages alors que 28 autres sont en

cours ; (iv) Le lancement en 2019 de l’aménagement de plus de 100 zones d’extension

touristique sur concours budgétaire de l’Etat et sous la supervision des walis.

Au titre de la promotion de l’investissement touristique : Celui-ci est désormais

décentralisée au niveau des Walis appuyés par leurs Exécutifs locaux. Cette décentralisation

concerne autant la concession du foncier touristique que la validation des projets

d’investissements touristiques d’un maximum de 05 milliards DA.

Au titre des investissements dans l’industrie touristique : Le bilan des deux dernières

années se présente notamment comme suit : (i) 89 réalisations achevées avec une capacité de

8200 lits et une création de 3300 emplois, ce qui porte le parc hôtelier national à plus de 1300

établissements avec une capacité de 115.000 lits ; (ii) 809 projets en cours de réalisation avec

une capacité supérieure à 103.000 lits et près de 44.000 emplois ; (iii) 1037 projets en instance

de lancement avec une capacité supérieure à 145.000 lits et plus de 55.000 emplois.

Au titre de la modernisation du parc hôtelier public : Ce parc a bénéficié d’un important

programme de mise à niveau concernant 65 unités. (i) 13 établissements ont été rénovés et

remis en exploitation. (ii) 36 autres établissements sont en cours de rénovation. (iii) 08 hôtels

publics sont en instance de mise en rénovation. Toutes ces opérations sont accompagnées

d’un programme de remise à niveau des personnels.

Concernant le secteur thermal : 26 établissements sont en exploitation et 32 projets sont en

cours de réalisation. 09 nouvelles concessions thermales ont été octroyées dont 03 pour la

réalisation de centres de thalassothérapie.

L’activité touristique connaît une forte progression interne dont témoigne le taux

d’occupation des infrastructures notamment en saison estivale. Cette activité connaît

également un développement sous la forme de la « location chez l’habitant » qui enregistre

une véritable expansion. Le flux de touristes étrangers est quant à lui en phase de renaissance,

y compris dans les zones touristiques du sud du pays.

-II- LA PRISE EN CHARGE DE L’ARTISANAT :

Le secteur de l’artisanat recouvre actuellement 360.000 activités génératrices de 960.000

emplois réels. Il bénéficie d’un soutien multiforme de l’Etat.

Ainsi, pour la formation et la qualification des artisans : Celle-ci est dispensée sous

diverses formes à savoir : (i) Une formation technique pour plus de 5300 artisans par an ; (ii)

Une formation par apprentissage dispensée à plus de 7000 artisans porteurs de projets ; (iii)

Une formation pour des formateurs qui a ciblée plus de 200 techniciens. (iv) L’organisation

d’ateliers de formation avec le concours de compétences étrangères dans des spécialités

particulières.

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Pour la promotion de l’activité artisanale : Celle-ci est accompagnée notamment avec : (i)

La distribution de près de 900 locaux à des artisans au sein de 81 maisons et centres de

l’artisanat réalisés par l’Etat ; (ii) L’organisation de manifestations promotionnelles locales et

nationales ainsi que l’envoi de quelques artisans prendre part à des expositions à l’étranger ;

(iii) L’institution du prix national de l’artisanat et des métiers.

SECTION CINQ

LE SECTEUR DU COMMERCE

A travers ses propres réformes, le secteur du commerce accompagne le développement de

l’économie hors hydrocarbures, et concoure aussi à l’amélioration des conditions de vie des

citoyens.

-I- AU TITRE DE LA RÉGULATION DU MARCHE ET DE LA PROTECTION DES

CONSOMMATEURS :

1°. En ce qui concerne la régulation du commerce : Ce volet a notamment connu la

révision de la loi relative aux conditions d’exercice des activités commerciales dont il a

résulté : (i) L’institution d’un portail électronique ; (ii) L’encadrement de la fermeture des

unités de production pour arrêts techniques ; (iii) La suppression des autorisations préalables à

l’inscription au registre de commerce pour exercer des activités réglementées ; (iv) Et

l’obligation faite au commerce de respecter les permanences de jours de fêtes légales ;

2°. En ce qui concerne l’organisation des marchés et des activités : On relèvera

notamment : (i) La mise en place de dispositifs de régulation des marchés des produits de

large consommation ainsi que des matériaux de construction ; (ii) La mise à jour de la

nomenclature des activités économiques soumises à inscription au registre de commerce ; (iii)

Ainsi que le lancement du registre de commerce électronique qui concerne 800.000

commerçants déjà et dont l’usage sera généralisé durant le premier semestre 2019.

3°. En ce qui concerne l’approvisionnement du marché : Celui-ci n’a pas connu de

perturbations majeures au cours de ces deux dernières années et lorsque des tensions sont

apparues, des mesures ont été prises. (i) Il en a été ainsi pour la disponibilité du lait en sachet :

la tension surgie a vue les pouvoirs publics augmenter les quantités de poudres servies

mensuellement aux laiteries publiques et privées. (ii) Il en est de même pour la disponibilité

de la pomme de terre qui voit chaque fois l’intervention du stock régulateur du SYRPALAC

pour contribuer à l’approvisionnement durant la période de soudure des récoltes.

Par ailleurs, les Pouvoirs publics poursuivent leur concours financiers pour la régulation du

marché, notamment à travers : (i) le fonds de remboursement partiel des frais de transport des

marchandises vers le sud (près de 2 milliards DA déboursés sur la période 2017 et 2018), (ii)

et la compensation globale pour l’huile alimentaire (plus de 3 milliards DA pour les deux

dernières années).

4°. En ce qui concerne l’amélioration des circuits commerciaux et la protection des

consommateurs : La réalisation des marchés par les Pouvoirs publics se poursuit.

-a- Un programme de réalisation de 08 marchés de gros au service de plus de 30 wilayas est

en cours pour un montant de 19 milliards DA avec la réception de deux unités (à Sétif et Ain-

Defla), alors que les autres unités sont à un taux de réalisation de 60% en moyenne.

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-b- En parallèle, 291 marchés couverts ont été lancés à travers le pays pour un coût de 10

milliards DA. 29 ont été réceptionnés. 18 autres sont en voie de livraison. 17 autres sont à un

taux d’avancement de 80% en moyenne.

5°. La protection des consommateurs : Les cas d’intoxications alimentaires ont reculé ces

deux dernières années, grâce à la multiplication des contrôles de qualité des produits mis à la

consommation. Cette évolution positive a été rendue possible par le renforcement du réseau

des laboratoires (25) et de meilleurs équipements pour les brigades de contrôle (acquisition de

près de 500 valisettes équipées).

6°. En ce qui concerne le contrôle commercial et la lutte contre les fraudes : Les services

de contrôle et de lutte contre la fraude agissent avec persévérance. Parmi les infractions

constatées, 40% concernent le non respect de la traçabilité de la transaction, et 15% le non

respect de l’obligation de facturation.

-II- AU TITRE DE LA REDUCTION DES IMPORTATIONS ET DE LA

PROMOTION DE LA PRODUCTION LOCALE : Le déséquilibre continu de la balance

de commerciale impacte négativement la balance des paiements extérieurs et contribue

fortement à l’érosion continue des réserves de change du pays, qui sont de 84 milliards USD à

fin Octobre 2018. Face à cette situation, diverses formules ont été mises en place pour la

réduction des importations. Un régime de licences d’importations a été institué en 2016, puis

remplacé par une liste de produits interdits à l’importation qui a donné quelques résultats. Ces

différentes approches ont permis de stabiliser le volume des importations à près de 33

milliards USD à fin Septembre 2018.

Désormais, le Gouvernement utilisera un Droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS)

consistant en une taxe additionnelle dont le taux varie de 30% à 200% de la valeur de la

marchandise importée. Ce dispositif offre l’avantage d’être conforme aux engagements

commerciaux extérieurs du pays. Il permettra en plus la collecte de recettes supplémentaires

pour le Trésor public.

Le DAPS est mis en place en concertation avec la communauté des producteurs locaux. Une

première liste de près de 2000 sous positions douanières a été élaborée et sera révisée

trimestriellement. Les produits dont la production locale couvre largement les besoins du

marché intérieur seront placés sur la liste des produits interdits à l’importation qui demeure en

vigueur.

-III- LA PROMOTION DES EXPORTATIONS HORS HYDROCARBURES :

C’est là désormais un objectif stratégique au vu de la réduction de nos revenus extérieurs et

des perspectives de recul de la production de nos hydrocarbures conventionnels à moyen

terme.

Le Gouvernement œuvre à encourager le développement des exportations hors hydrocarbures

par le biais de facilitations et de soutiens, notamment : (i) Des aménagements substantiels en

matière de rapatriements des revenus des exportations ; (ii) et l’encouragement des opérateurs

économiques à investir dans les métiers de la chaîne des services à l’exportation, depuis le

regroupement des produits et leur conditionnement, jusqu’au fret aérien et maritime, ou

l’activité de démarcheurs vers les marchés extérieurs.

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En attendant que nos opérateurs s’engagent eux mêmes dans ces domaines, les Pouvoirs

publics ont (i) renforcé les capacités de fret aérien, (ii) organisé des ouvertures de routes

commerciales nouvelles notamment en direction de la Mauritanie, (iii) et encouragé les

exportations en direction de notre voisinage au Sud en général.

Par ailleurs, le Gouvernement œuvre à préparer le terrain à nos exportations hors

hydrocarbures vers d’autres destinations par le biais de l’adhésion à des ensembles

commerciaux intégrés à l’image de la Zone continentale africain de libre échange, de la Zone

arabe de libre échange depuis des années déjà, ou de la zone franche avec l’Union européenne

qui sera effective à la fin de cette décennie. En outre, des accords d’échanges commerciaux

préférentiels sont en négociations avec certains pays africains et arabes notamment.

CHAPITRE TROISIEME :

LE RENFORCEMENT DES INFRASTRUCTURES DE BASE

ET DES PRESTATIONS AUX CITOYENS.

SECTION UNE :

LES SECTEURS DES TRAVAUX PUBLICS ET DES TRANSPORTS.

Les secteurs des transports et des travaux publics ont enregistré une progression spectaculaire

durant les deux dernières décennies dotant ainsi le pays des infrastructures de base nécessaires

au développement économique. Cependant, ces secteurs ont pâti ces dernières années des

tensions sur le budget public. Cette situation a été assainie, permettant la relance des

chantiers.

Dans le domaine des infrastructures routières : il a été enregistré (i) le lancement des

travaux pour parachever l’autoroute Est-Ouest entre Dréan et la frontière tunisienne sur 84

kilomètres. Ces travaux ont progressé de 75% déjà ; (ii) la livraison d’un linéaire global de

164 kilomètres de sections de pénétrantes autoroutières dans les wilayas de Béjaïa, Tizi

Ouzou et Tipaza ; (iii) le lancement de 64 kilomètres de dédoublement de la Route Nationale

n° 1 à travers la wilaya de Djelfa ; (iv) la livraison d’un total de 520 kilomètres de routes

nationales et de chemins de wilayas ainsi que de 76 ouvrages d’art ; (v) et la réhabilitation

d’un réseau total de 1600 kilomètres de routes diverses ;

Dans le domaine des infrastructures ferroviaires : nous relèverons l’achèvement cette

année d’un total de 546 kilomètres de lignes nouvelles ou modernisées, comprenant

notamment : (i) la desserte de l’aéroport d’Alger ; (ii) le raccordement de la zone industrielle

de Bellara à Jijel ; (iii) la voie Boughezoul-Tissemssilt sur 139 kilomètres ; (iv) la voie Msila-

Boughezoul sur 151 kilomètres ; (v) la voie Sétif-El Gourzi sur 108 kilomètres ; (v) et la voie

Oued Sly- Yellel sur 193 kilomètres.

En outre, les travaux seront engagés à la fin de cette année pour la modernisation et le

dédoublement de la ligne ferroviaire minière reliant le port de Annaba à Tébessa sur 388

kilomètres en passant par Djebel Onk, Bouchegouf, et Souk Ahras.

Dans le domaine aéroportuaire : L’extension des aéroports de El Bayadh et In Aménas a été

achevée. En outre, il sera procédé en 2019 à la réception des nouvelles aérogares d’Alger et

d’Oran.

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Dans le domaine portuaire et maritime : On enregistre : (i) La livraison de 08 réalisations

de confortement et de protection au niveau des ports d’Oran, d’Arzew, de Ténés, de

Cherchell, de Dellys, et de fronts de mer à Jijel, Skikda et Bou Ismail ; (ii) La livraison des

gares maritimes de Bejaïa et d’Alger ; (iii) La réception de ports de pêche et abris pêche dans

les wilayas de Tlemcen, Bejaïa et Témouchent ; (iv) En outre, il sera incessamment procédé

au lancement des travaux de réalisation du nouveau Port centre de Cherchell ainsi que

d’extension du Port de Annaba.

En ce qui concerne le transport urbain : Il a été enregistré : (i) La mise en service des

Tramways de Sidi Bel Abbès, de Ouargla et de Sétif ; (ii) La réception des extensions du

métro d’Alger vers l’Est et vers l’ouest ; (iii) L’engagement des travaux d’extension du

tramway de Constantine vers Mendjeli ; (iv) et la poursuite des travaux du tramway de

Mostaganem.

En ce qui concerne le transport ferroviaire : Nous citerons la conduite par la SNTF de

programmes pour : (i) La réhabilitation de 200 voitures de voyageurs ; (ii) L’acquisition de 17

nouveaux autorails ; (iii) L’engagement de procédures d’acquisition d’équipements roulants

nécessaires pour la voie ferrée minière Est ; (iv) et l’amélioration des prestations aux

voyageurs.

En ce qui concerne le transport maritime : On relèvera un renforcement des capacités

nationales par : (i) L’acquisition de deux navires cargos ; (ii) La contractualisation de

l’acquisition d’un navire de transport de voyageurs de 1800 passagers et 700 véhicules de

capacités ; (iii) 08 remorqueurs portuaires.

En ce qui concerne le transport aérien : On notera : (i) L’ouverture de l’activité transport

de fret aux investisseurs privés ; (ii) L’acquisition de trois nouveaux appareils par

« TASSILI » alors qu’AIR ALGERIE finalise son programme de renouvellement de sa flotte ;

(iii) ainsi que la révision de l’organisation de l’Aviation civile pour l’ériger en Agence.

SECTION DEUX :

LE DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES EN EAU.

La mobilisation des ressources en eau demeure un objectif stratégique pour le pays qui est

placé en zone de stress hydrique structurel. C’est pourquoi, le secteur a continué ces deux

dernières années à bénéficier de concours financiers appréciables, en dépit de la conjoncture

difficile.

La démarche en cours d’exécution pour la mobilisation des ressources hydriques s’appuie

notamment sur : (i) Le dessalement pour la bande côtière ; (ii) Des interconnexions entre les

barrages et les systèmes de transferts ; (iii) Le développement de l’utilisation industrielle et

agricole des eaux et des boues ; (iv) et l’exploitation des ressources souterraines du Sahara

Septentrional.

Au titre des résultats atteints durant ces deux dernières années nous relèverons notamment :

-1- La réception de 04 barrages dans les wilayas de Mascara, Médéa, Msila et Laghouat, avec

une capacité totale de 208 millions de mètres cubes ;

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-2- La mise en service de 224 forages avec un débit journalier de près de 300.000 mètres

cubes au bénéfice d’une population de 1,5 million d’habitants dans différentes régions ;

-3- La réalisation de 09 projets structurants d’alimentation en eau potable pour une population

de 3 millions d’habitants, notamment : (i) Dans les régions de Sétif et Oum El Bouaghi ; (ii)

Dans les agglomérations de Tlemcen, Naama et Sidi Bel Abbès ; (iii) Dans le couloir

Mohamadia-Sig-Mascara ; (iv) Dans la région de Bordj Bou Arreridj ; (v) et dans les wilayas

de Batna et Khenchela ;

-4- L’accès de 367 nouvelles communes à une distribution quotidienne d’eau potable. A la fin

de l’année en cours, 80% de la population bénéficiera d’une alimentation quotidienne en eau

potable ;

-5- La réalisation de deux stations de déminéralisation à El Oued ainsi que d’une trentaine

d’ouvrages de stockage d’une capacité de 47.000 mètres cubes, travers d’autres wilayas ;

-6- La réalisation de stations d’épuration dans les wilayas de Batna, Bordj Bou Arreridj,

Mostaganem, Mila et Illizi, ainsi que de réseaux d’assainissement dans les localités de

Ouargla, Alger, Biskra, et Ouenza ;

-7- Des travaux d’irrigations agricoles à travers : (i) 05 grands périmètres couvrant plus de

15.000 hectares dans les wilayas de Médéa, Oum El Bouaghi, Bouira, et Batna ; (ii) 04

retenues collinaires pour l’irrigation agricole dans les wilayas de Tissemssilt, Khenchela et

Bordj Bou Arreridj ; (iii) et 08 forages albiens pour irriguer plus de 16.000 hectares dans la

wilaya de Biskra.

Les derniers mois de l’année 2018 ont enregistré notamment : (i) La réception de plus de 200

autres réalisations (stations d’épuration, réservoirs, forages, retenues collinaires ; (ii) Le

lancement de l’approvisionnement de 12 communes de la wilaya de Mila à partir du Barrage

de Beni Haroun dont elles sont limitrophes ; (iii) Le lancement du transfert d’eau au profit de

la ville de Béchar à partir du champ captant de Béni Ounif ; (iv) L’engagement des

réalisations de 04 stations de dessalement à Tarf, Bejaia, Skikda et Alger.

Par ailleurs, un important programme a été arrêté pour la lutte contre les risques

d’inondations. Il connaîtra une mise en œuvre intense en 2019.

SECTION TROIS :

LA MODERNISATION DES TELECOMMUNICATIONS

Au plan législatif : Deux lois ont été promulguées, l’une relative à la Poste et aux

Télécommunications électroniques, l’autre au Commerce électronique. Ces deux textes

accompagneront le développement de la Poste, des Télécommunications électroniques et du

Commerce électronique déjà naissant.

Dans le domaine de la Poste : 112 nouveaux bureaux de poste ont été ouverts durant ces

deux dernières années alors que 680 autres ont été modernisés. Au total, « Algérie Poste »

dispose aujourd’hui de 3867 bureaux à travers le pays. Parallèlement le système de

distribution du courrier a été renforcé par la réalisation de 11 nouveaux centres et la

réhabilitation de 25 autres. Le service des Chèques Postaux a amélioré son rendement et mis

un terme aux pénuries de liquidités.

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Enfin, dans le cadre de la préparation de son évolution vers le métier de Banque (en plus du

service postal), « Algérie Poste » a développé une série de services financiers électroniques

nouveaux (notamment pour le paiement des factures, et le virement automatique).

En ce qui concerne les télécommunications :

-a- Pour le réseau national, « Algérie Télécom) a déployé un supplément de plus de 14.000

kilomètres de fibres optiques, portant ainsi son propre réseau à près de 94.000 kilomètres ;

-b- Pour le réseau international, d’importants progrès sont enregistrés avec : (i) Le quasi

doublement de la bande passante sortant de Annaba par voie maritime, et la mise en place

d’une liaison de secours par connexion au réseau tunisien ; (ii) Le câble sous marin reliant

Alger, Oran et Valence déjà déployé et en voie de mise en exploitation ; (iii) Et la prochaine

mise en service, du projet MEDEX consistant à relier notre réseau au système de câble sous

marin international.

En ce qui concerne le réseau numérique : (i) 1683 communes et localités ont été connectées

pour l’accès au réseau numérique. (ii) Grâce à l’apport du satellite « ALCOMSAT 1 », le

réseau de télécommunications satellitaires a été renforcé avec 92 installations VSAT et 2023

balises de géolocalisation. (iii) Le Gouvernement travaille au branchement de l’ensemble des

établissements scolaires et hospitaliers au réseau numérique (soit au total plus de 30.000

établissements), pour les faire bénéficier de prestations pédagogiques et médicales à distance.

En ce qui concerne la maitrise des technologies du numérique : La réalisation des cyber-

parcs de Annaba, Ouargla et Oran a été dégelée. En outre, les start up sont encouragées à

contribuer au développement d’une industrie de supports informatiques.

CHAPITRE QUATRIEME :

LES PROGRES REALISÉS DANS LE DEVELOPPEMENT HUMAIN

L’Algérie occupe la 85ème

place (sur 189) en terme de niveau de développement humain

global avec un indice de 0,754. Avec cet indice, notre pays dispose d’une espérance de vie de

76,3 ans, d’une durée de scolarité attendue de 14,4 ans, ainsi que d’un revenu national brut

par habitant élevé. Au niveau maghrébin, l’Algérie occupe le premier rang devant la Tunisie

(95ème

), la Libye (108ème

), le Maroc (123ème

) et la Mauritanie (159ème

). Comparativement aux

Etats membres des « BRICS », notre pays se classe devant la Chine, l’Afrique du Sud et

l’Inde et se situe au même niveau que le Brésil.

SECTION UNE : EN MATIÈRE D’ENVIRONNEMENT

Parmi les opérations principales menées dans ce domaine, ces deux dernières années, nous

citerons notamment :

-1- Le parachèvement et la validation de stratégies nationales et de plans d’actions

relatifs à : (i) La biodiversité ; (ii) Le climat ; (iii) La lutte contre les pollutions marines ; (iv)

La gestion des déchets intégrés.

-2- L’élaboration d’études et d’inventaires relatifs notamment : (i) Aux sites à classer en

aires protégées ; (ii) A la préservation du littoral ; (iii) Aux vulnérabilités aux changements

climatiques.

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-3- Le lancement d’une cinquantaine d’opérations financées par l’Etat (pour 15

milliards DA) relatives : (i) A la gestion des déchets ; (ii) A la biodiversité ; (iii) A

l’éducation environnementale ; (iv) Au changement climatique.

-4- La réalisation d’infrastructures dont : (i) 12 maisons de l’environnement ; (ii) 02

centres de tris, 02 casiers d’enfouissement, et 33 unités de traitement de déchets à travers les

wilayas ; (iii) des Etablissements de collectes de déchets.

-5- La réalisation de campagnes de formation et de sensibilisation, et notamment : (i)

L’accompagnement de jeunes porteurs d’idées de projets verts ; (ii) La formation de près de

12000 personnes aux questions environnementales.

-6- La poursuite du contrôle et de la régulation environnementale, avec notamment : (i)

Plus de 4000 inspections avec plus de 2000 sanctions ; (ii) L’augmentation des taxes relatives

aux activités polluantes et aux stockages des déchets dangereux.

SECTION DEUX :

LE DEVELOPPEMENT DE L’HABITAT ET DE L’URBANISME.

Le secteur de l’Habitat (et son corollaire l’urbanisme) a enregistré des progrès extraordinaires

durant les deux dernières décennies. C’est cette dynamique qui a été maintenue durant ces

deux dernières années, en dépit de la conjoncture difficile pour les finances publiques.

En matière de logements : Entre Août 2017 et fin 2018, 288.000 logements ont été livrés,

comprenant : (i) 120.109 logements locatifs publics ; (ii) 20.464 logements promotionnels

aidés par l’Etat ; (iii) 66.669 logements location vente ; (iv) 8.275 logements promotionnels

publics ; (v) 72.323 logements ruraux.

Par ailleurs, la période allant d’Août 2017 à fin 2018 aura vu le lancement de plus de 300.000

nouveaux logements en réalisation, ce qui dote ainsi le pays d’un programme en cours

substantiel pour livraison en 2019.

En outre, les Pouvoirs publics ont mis en place de nouvelles approches en matière de

logements et comptent les promouvoir, à travers notamment : (i) La relance du logement

promotionnel aidé avec une nouvelle version ; (ii) L’encouragement à la promotion

immobilière privée ; (iii) et la mise en place de mesures incitatives pour dynamiser le marché

locatif du logement.

En matière d’équipements publics : Les Pouvoirs publics ont décidé de mettre un terme aux

livraisons de cités de logements dépourvues d’équipements publics d’accompagnement

devant y être édifiés. Dans ce cadre, la période allant d’Août 2017 à décembre 2018 aura

enregistré le lancement de 760 équipements de cités (dont 521 infrastructures scolaires),

parmi lesquels 400 ont été livrés.

En matière d’urbanisme : Durant la période couverte par ce bilan, il a été enregistré

d’importantes réalisations en matière d’urbanisme dont notamment : (i) L’achèvement des

Plans directeurs d’aménagements urbains (PDAU) de 1493 communes (soit un taux de 97%) ;

(ii) L’approbation des PDAU de 1265 communes (soit un taux de 82%) ; (iii) et l’approbation

de 5284 plans d’occupation des sols (POS) sur près de 7000 inscrits.

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La réalisation des programmes de VRD primaires et secondaires se poursuit à rythme soutenu

grâce à la mobilisation de la ressource financière nécessaire. Ces progrès permettront de livrer

près de 30.000 logements supplémentaires dans les nouvelles villes de Sidi Abdallah, Bouinan

et Ali Mendjli.

SECTION TROIS : LES EFFORTS EN MATIERE

D’EDUCATION NATIONALE.

Le secteur de l’Education Nationale tient une place stratégique et majeure dans l’action du

Gouvernement.

C’est un secteur stratégique au regard de l’effectif scolaire qu’il prend en charge, soit plus de

9,2 millions d’élèves tous cycles confondus (en augmentation de 3,7%) et qui continuera de

croître chaque année du fait de la poussée démographique. C’est aussi un dossier majeur du

fait du poids de ses personnels (près de 750.000 agents), de la densité de son réseau (près de

30.000 établissements et plus de 390.000 divisions pédagogiques tous cycles confondus) ainsi

que de l’importance de ses besoins de toute nature (deuxième poste budgétaire de l’Etat avec

un total de 767,5 milliards DA alloués à son fonctionnement et à son équipement en 2019).

Il importe de souligner le bon déroulement des examens scolaires, sans perturbations

significatives, ainsi que la préservation du climat social dans ce secteur, malgré certaines

tensions jugulées grâce à un dialogue social intense.

-I- DANS LE DOMAINE PEDAGOGIQUE : Des avancées ont été réalisées en ce

concerne notamment : (i) La mise en place d’un système de standardisation des normes

qualitatives ; (ii) L’élaboration d’un plan national stratégique de formation des personnels de

l’éducation nationale ; (iii) L’adoption d’une nouvelle approche pour le renforcement de

l’enseignement et de l’apprentissage dans le cadre d’un système pédagogique innovant ; (iv)

L’adoption d’une réforme des examens de 5ème

et du Baccalauréat qui sera mise en place

graduellement à partir de cette année pédagogique ; (v) Et l’extension du champ géographique

d’enseignement de Tamazight porté à 44 wilayas avec l’apport de moyens supplémentaires.

-II- EN CE QUI CONCERNE LES MOYENS NECESSAIRES A LA SCOLARITE :

1°. Pour les établissements scolaires : Un important effort a été fait avec le dégel de plus de

2000 infrastructures pédagogiques, en même temps que les services compétents de l’Habitat

et des Wilayas ont été fortement mobilisés pour l’accélération de la livraison des

établissements neufs et de la réhabilitation de 9000 autres établissements. Au final, les

tensions sur les capacités d’accueil ont été amoindries durant la rentrée scolaire de Septembre

2018. Cependant, ce sera à partir de la rentrée de 2019 que la situation se normalisera. Enfin,

face à la remontée de la croissance démographique, le gouvernement a arrêté un programme

d’intensification des constructions d’établissements scolaires et prohibé aussi toutes nouvelles

livraisons d’ensembles d’habitations sans infrastructures scolaires nécessaires.

2°. Pour la disponibilité des livres scolaires : La mobilisation des ressources financières et

des imprimeries pour la production de plus de 59 millions d’ouvrages, ainsi que la

contribution active d’autres secteurs notamment des collectivités locales, pour leur

acheminement ont concouru à la disponibilité des ouvrages scolaires dans tous les

établissements et partout à travers le territoire national dès le début de la rentrée scolaire.

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3°. Pour les personnels pédagogiques : L’Education nationale totalise près de 750.000

agents dont 89,9% d’enseignants et autres personnels pédagogiques. Les postes budgétaires

additionnels requis ont été dégagés pour cette année scolaire. Le programme de formation et

de recyclage des personnels enseignants a également vu sa dotation budgétaire triplée cette

année.

4°. Pour les cantines scolaires : Au nombre de plus de 15.000, ces infrastructures sont mieux

prises en charge cette année par les communes auxquelles elles ont été transférées en 2016

sans préparatifs. Toutes les cantines étaient fonctionnelles dès le mois de Septembre dernier,

grâce au recrutement de 35.000 agents en cours d’installation pour les encadrer. Notons que

le secteur dispose également de 724 internats.

5°. Pour le transport scolaire : Le parc de 12.000 bus scolaires en exploitation est en cours

de renforcement important. Ainsi, 3500 bus ont été commandés auprès des entreprises locales

pour un montant de 25 milliards DA et sont en cours de réception et de distribution. Une autre

commande de 3500 bus a également été engagée, ce qui aboutira au quasi doublement du parc

des bus scolaires à la fin de l’année 2019.

6°. Pour la scolarisation des élèves handicapés : La collaboration entre les Départements de

la Solidarité Nationale et de l’Education Nationale a permis d’assurer une scolarisation

adaptée dans des établissements spécialisés, à près de 35.000 élèves handicapés, ainsi qu’à

plus de 2500 autres en cycles préscolaires.

7°. En ce qui concerne une plus grande insertion de l’école dans son environnement :

Plusieurs conventions ont été signées entre le Ministère en charge et d’autres secteurs

notamment pour : (i) Une meilleure coordination avec les Assemblées Populaires

Communales au sujet du statut type de l’école primaire ; (ii) L’organisation d’activités

périscolaires au profit des élèves, avec le concours des secteurs des Moudjahidine, de la

Culture, et de l’Environnement ; (iii) La prévention de la violence en milieu scolaire.

8°. La numérisation du secteur de l’Education nationale : (i) Cette modernisation est déjà

bien avancée au niveau de la gestion des ressources et des programmes du secteur. (ii) Elle va

être mise en œuvre en 2019, appui à l’enseignement proprement dit, grâce à la connexion de

27.000 établissements scolaires avec l’appui du nouveau satellite dont dispose notre pays.

SECTION QUATRIEME : LE DEVELOPPEMENT DE

L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

SCIENTIFIQUE

L’université nationale poursuit sa croissance et a atteint 1.583.000 étudiants à la rentrée 2018.

Le secteur gère ses dizaines d’universités et centres universitaires en s’appuyant sur un

processus de réforme continue, et une amélioration substantielle des moyens. La recherche

scientifique n’est pas en reste dans cette évolution.

-I- UNE REFORME UNIVERSITAIRE CONTINUE : A ce titre nous relèverons

notamment :

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-a- Une démarche d’assainissement de la nomenclature des domaines et filières est en cours,

en collaboration avec les différents secteurs employeurs ainsi que la Fonction Publique. Cet

effort de rationalisation a déjà débouché sur la réduction des offres de formation ramenées de

3000 à 690 pour les Licences, et de 4000 à 1700 pour les Masters. Au niveau du Doctorat un

nouveau système d’habilitation des offres de formation est engagé en s’appuyant sur la filière

et non la spécialité en attendant la mise en place de l’école doctorale ;

-b- La révision des listes des revues et périodiques scientifiques par la commission

scientifique nationale, ce qui facilitera davantage les publications par les étudiants doctorants

et par les enseignants chercheurs ;

-c- Une mise à jour des programmes d’enseignement en médecine, avec le concours du

Ministère de la Santé, par rapport aux avancées réalisées au niveau international. Les

enseignants hospitalo-universitaires ont bénéficié de cycles de formations spécialisées pour

s’adapter à cette réforme ;

-d- La réactivation de la relation entre les universités et les entreprises en intégrant des

professionnels dans l’élaboration des offres de formation, ainsi que par la création d’espaces

de liaisons ;

-e- La mise en place d’un Centre de recherche spécialisé pour analyser les causes des échecs

et des déperditions universitaires afin d’améliorer le rendement de l’université ;

-II- LE RENFORCEMENT DES EFFECTIFS ENSEIGNANTS : Les deux dernières

années universitaires ont enregistré le recrutement de près de 5.500 nouveaux enseignants

chercheurs et enseignants hospitalo-universitaires, ce qui porte le total du corps enseignant

des universités à près de 62.500 personnes.

-III- LE RENFORCEMENT DES INFRASTRUCTURES PÉDAGOGIQUES : Plus de

88.000 nouvelles places pédagogiques ont été réceptionnées ces deux dernières années,

portant le parc total à près de 1.500.000 places pédagogiques réparties entre plus de 60

universités et centres universitaires. En outre, 11 établissements d’enseignement universitaire

privé ont été agréés.

-IV- L’APPUI A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE :

-a- En terme de moyens on relèvera que (i) Les ressources budgétaires allouées

annuellement à la recherche scientifique ont été portées à 20 milliards DA par an comme

décidé par M. le Président de la République ; (ii) 80 nouveaux laboratoires de recherche et

centres de calculs intensifs ont été réceptionnés ; (iii) 08 équipes de recherches mixtes ont été

mises en place entre l’université et l’entreprise, et 25 autres équipes seront lancées dans le

courant de l’année 2019 ; (iv) et plus de 400 chercheurs permanents ont été recrutés.

-b- En terme de dynamisation de la politique de recherche, on relèvera notamment : (i)

L’inscription au rang de programmes nationaux prioritaires, de la recherche dans la sécurité

alimentaire et dans la santé des citoyens ; (ii) La mise à jour du mécanisme de sélection des

projets dans le cadre des programmes nationaux prioritaires ; (iii) et l’encouragement de la

communauté des chercheurs à la création d’entreprises innovantes, et au lancement de

pépinières et d’incubation de projets ;

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-V- L’AMÉLIORATION DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES ET LA PROMOTION

DE LA VIE ESTUDIANTINE : (i) Les capacités d’accueil ont été renforcées par 63.000

nouveaux lits (portant la capacité globale à 739.000 unités) ainsi que 06 restaurants centraux ;

(ii) Les activités culturelles et scientifiques sont encouragées avec la création de 200

associations culturelles et de 488 clubs scientifiques ; (iii) La promotion des activités

sportives universitaires est soutenu à travers plus de 250 associations sportives estudiantines.

SECTION CINQ : LE DEVELOPPEMENT DE L’ENSEIGNEMENT ET

DE LA FORMATION PROFESSIONNELS

La formation et l’enseignement professionnels ont gagné en importance dans le système

national de formation et sont appelés à être davantage sollicités à l’avenir, au rythme de

l’accélération de la diversification de l’économie nationale.

-I- L’OFFRE DE FORMATION : Sa capacité demeure stable.

-a- Ainsi l’année 2017 a vu un effectif global de 522.000 stagiaires, élèves et apprentis en

formation. Les effectifs ayant achevé leur formation avec succès durant la même année se

sont élevés à 285.000, dont 201.000 diplômés et 84.000 certifiés.

-b- La rentrée de septembre 2018 s’est caractérisée notamment par : (i) L’accueil de 550.000

stagiaires, élèves et apprentis ; (ii) La mobilisation de près de 400.000 postes pédagogiques

nouveaux répartis en 260.000 pour la formation diplômante et 140.000 pour la formation

qualifiante ; (iii) La progression des filières industrielles qui représentent 25,4% de l’offre

globale, aux côtés de l’agriculture (avec 9,3%), du bâtiment et travaux publics (avec 12,4%)

et de l’hôtellerie, tourisme et artisanat (avec 15,7%) ; (iv) Le renforcement de la prise en

charge des candidats issus de la fin du cycle secondaire, avec 65.000 postes de formation dont

30.000 débouchant sur le Brevet de Technicien et 35.000 débouchant sur le Brevet de

Technicien Supérieur ; (v) et le renforcement des capacités techniques du secteur avec

l’acquisition en cours de près de 500 sections d’équipements techniques et pédagogiques.

-II- LES INFRASTRUCTURES PEDAGOGIQUES ET LES PERSONNELS

FORMATEURS : (i) Les années 2017 et 2018 ont vu la mise en service de 39 nouvelles

structures de formation dont 21 Instituts et 18 Centres de formation ; (ii) Les personnels

formateurs totalisent près de 31. 000 enseignants

-III- LE DEVELOPPEMENT DE L’APPRENTISSAGE : La loi relative a l’apprentissage

a été enrichie avec, notamment, la mise en place d’un dispositif de suivi, et d’évaluation

technique et pédagogique ainsi que la généralisation des plans de formation en entreprise. Le

Fonds national de l’apprentissage a mobilisé près de 5 milliards DA pour le soutien aux

apprentis et aux établissements.

-IV- LE DEVELOPPEMENT DE LA FORMATION CONTINUE ET DU

PARTENARIAT : Les conventions avec les secteurs se sont multipliées pour encadrer la

formation continue de leur main d’œuvre. En outre, le Conseil de partenariat de la formation

et l’enseignement professionnels est entré en activité dans sa nouvelle composition.

-V- LA VALIDATION DES COMPETENCES ACQUISES PAR L’EXPERIENCE : Un

dispositif destiné à cette validation a été mis en place cette année au niveau de l’Office

national de développement et de promotion de la formation continue.

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-VI- L’ENCADREMENT DE L’OFFRE PRIVEE DE FORMATION

PROFESSIONNELLE : Un texte réglementaire a été publié cette année pour réguler les

conditions de création, d’ouverture et de contrôle de l’établissement privé de formation ou

d’enseignement professionnel. A ce jour, le total des établissements privés de formation

professionnelle s’élève déjà à plus de 700, offrant plus de 51.000 places de formation.

SECTION SIX :

LE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE LA SANTE.

La nouvelle loi sanitaire constitue une mise à jour profonde de la politique nationale de santé

publique qui conjugue les principes du pays dans ce domaine, (notamment le maintien de la

gratuité des soins) avec l’ouverture du secteur à de nouveaux apports ainsi qu’aux

innovations.

La mise en œuvre de la politique nationale de la population : La croissance

démographique connaît une poussée avec un pic de 2,17% en 2016 et un seuil de 2,09% en

2017. C’est dire l’intérêt accru que représente la politique nationale de la population qui s’est

concentrée ces deux dernières années notamment sur : (i) La promotion de la planification

familiale ; (ii) L’approche multisectorielle de ce dossier ; (iii) La consolidation de la veille

démographique ; (iv) Ainsi que la coopération avec les organisations internationales dans ce

domaine.

La réduction des déficits territoriaux d’accès aux soins : L’accent a été mis sur le

lancement et la livraison des infrastructures médicales. Durant les dix huit derniers mois, 130

nouvelles infrastructures médicales publiques ont été livrées (hôpitaux, polycliniques et

structures de proximité) alors que 83 autres établissements sont en cours de réalisation. En

outre, le lancement de la construction des Centres Hospitalo-universitaires de Béchar et de

Ouargla interviendra au cours du premier semestre 2019. Enfin, un programme est en cours de

mise en œuvre pour améliorer les équipements médicaux des établissements publics de santé

qui enregistrent des déficits.

De son côté, le secteur privé a enregistré ces deux dernières années l’ouverture de 114

établissements de santé alors que 23 autres sont en cours de réalisation.

Le renforcement de la prévention sanitaire : Il se poursuit notamment à travers : (i)

L’amélioration de la disponibilité des ressources humaines médicales et paramédicales ; (ii)

L’amélioration de la disponibilité des médecins spécialistes qui sera consolidée par les

nouvelles dispositions prises en faveur de ces compétences (primes de zones, garanties du

logements, regroupement familial si nécessaire…) ; (iii) Le renforcement des activités de

soins à domiciles et des activités des unités sanitaires mobiles ; (iv) Ainsi que le

développement du secteur médical privé.

La protection et la promotion de la santé : Ce volet majeur de la politique nationale de

santé publique, est mis en œuvre à travers plusieurs actions visant à : (i) Réduire la mortalité

maternelle et infantile notamment ; (ii) Renforcer la lutte contre les maladies transmissibles et

non transmissibles ; (iii) Consolider la protection sanitaire en milieu de formation notamment

scolaire, grâce aux déploiements permanents d’importantes équipes médicales et aux

opérations de contrôle sanitaire ; (iv) Réduire les taux de mortalité dues aux intoxications

alimentaires et aux envenimation par scorpions. Des programmes sont déployés à cette fin.

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Un effort est fait également pour augmenter la disponibilité des vaccins curatifs ; (v) et

renforcer les capacités médicales de nos hôpitaux grâce à des partenariats avec des équipes

spécialisées, ce qui contribue aussi à réduire les transferts pour soins à l’étranger.

L’amélioration de la disponibilité des médicaments : Le Gouvernement a procédé cette

année à un assainissement financier de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux en mettant à sa

disposition 152 milliards DA de crédits pour la prise en charge de ses dettes ainsi que 130

milliards DA pour assurer l’approvisionnement des hôpitaux en 2018 et 2019.

La modernisation et la rationalisation de la gestion de la santé publique : A ce sujet on

relèvera que : (i) un important programme de numérisation de la gestion du secteur de la santé

est en cours. Il sera renforcé dès l’année prochaine par la connexion de près de 4000

institutions et services déconcentrés de la santé publique avec leur administration centrale, (ii)

alors que la réforme hospitalière sera relancée en 2019 pour la mise en œuvre de la

contractualisation des soins dans les hôpitaux.

CHAPITRE CINQUIEME

LE DEVELOPPEMENT SOCIAL ET CULTUREL

SECTION UNE :

LA SOLIDARITE NATIONALE, LA FAMILLE ET LA FEMME

-I- EN CE QUI CONCERNE LA SOLIDARITE NATIONALE : Celle-ci est un des axes

majeurs de la politique publique en attachement aux valeurs de justice sociale. C’est une

dimension bien inscrite dans le programme de M. le Président de la République et fortement

traduite aussi dans le Plan d’Action du Gouvernement. Celle-ci se déploie sous plusieurs

formes.

1°. Au profit des personnes handicapées : (i) Près de 270.000 personnes handicapées

bénéficient auprès de l’Etat, d’une aide sociale et d’une prise en charge de leur protection

sociale, le tout pour un coût annuel de plus de 14 milliards DA. (ii) En outre, de nombreuses

mesures ont été prises pour améliorer l’insertion professionnelle des personnes handicapées

ainsi que leur accessibilité à leur environnement physique, social et culturel.

2°. Au profit des familles en difficulté : Celles-ci font l’objet de : (i) La mise en place d’une

banque de données sur la famille ; (ii) La dynamisation du dispositif d’accueil, d’écoute et

d’orientation des familles en difficultés sociales ; (iii) Le renforcement de l’aide matérielle

aux familles en difficultés (au bénéfice de plus de 150.000 personnes), et la lutte contre la

mendicité familiale ; (iv) La consolidation du programme d’aide aux familles productives à

faibles revenus, notamment en milieu rural.

3°. Au profit de la femme en difficulté : (i) Une importante action est poursuivie

annuellement en matière de protection au profit de plus de 12.000 femmes en détresse ; (ii)

Certaines de ces femmes bénéficient de micros crédits ou d’emplois pour disposer d’un

revenu ; (iii) Le Fonds de la pension alimentaire a également été activé, et a versé des

pensions à près de 1000 femmes divorcées et près de 1500 enfants.

4°. Au profit des personnes âgées : Les conditions de vie des personnes âgées sont l’objet

d’un intérêt soutenu de l’Etat, notamment à travers :

Page 31: Février 2019 - premier-ministre.gov.dz · droit et d’une administration publique moderne et plus transparente ; (ii) la poursuite des réformes économiques et financières ; (iii)

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-a- L’encouragement à la prise en charge des personnes âgées au sein de leur propre

environnement familial, et cela : (i) En menant si nécessaire une médiation auprès de la

famille pour le maintien en son sein de la personne âgée ; (ii) En fournissant à domicile une

assistance médicale et sociale aux personnes âgées ; (iii) Et en apportant une aide matérielle

aux descendants dans le besoin pour la garde de leurs parents âgées ; (iv) L’assistance des

personnes âgées hors du milieu familial ;

-b- La prise en charge des personnes âgées en milieu spécialisé : (i) Les Pouvoirs publics

gèrent un réseau de 33 foyers accueillant annuellement près de 2000 personnes âgées. (ii)

Pour renforcer ces capacités d’accueil, une nouvelle régulation permet désormais aux

investisseurs privés de réaliser des centres d’accueil de personnes âgées qui seront gérés selon

un cahier des charges précis.

-c- L’assistance matérielle et financière aux personnes âgées : (i) L’Etat délivre une carte

spéciale de personne âgée dont le nombre approche 130.000 en 2018, carte qui octroie une

priorité dans les espaces publiques. (ii) Par ailleurs, une allocation forfaitaire de solidarité est

versée aux personnes âgées démunies. Le nombre des bénéficiaires de ce soutien est proche

de 300.000 personnes en 2018.

5°. Au profit de l’enfant en difficulté ou démunie : Dans ce domaine nous relèverons : (i)

Une sensibilisation de la société aux problèmes de l’enfance menée par voie de campagnes

publicitaires ; (ii) L’organisation d’une protection de l’enfance en danger, soit en placement

dans des établissements spécialisés pour enfance assistée (près de 3000 cas), ou en kafala

(près de 800 cas), ainsi que d’accueil de la petite enfance (près de 123.000 cas) ; (iii)

L’organisation de séjours balnéaires au profit de près de 10.000 enfants et jeunes des wilayas

du sud et des hauts plateaux au niveau des plages du nord ; (iv) Une aide sous forme de

trousseaux scolaires au profit de plus de 300.000 enfants de familles démunies ; (v) La

fourniture annuelle de lots d’habillement et cadeaux pour l’aïd au profit de près de 40.000

enfants de familles démunies.

6°. Le soutien financier aux familles et personnes démunies : Dans ce domaine, le

Gouvernement a poursuivi la distribution et la mise à jour du dispositif d’Allocation

forfaitaire de solidarité (AFS), avec : (i) Une amélioration continue du ciblage des

bénéficiaires de cette allocation ; (ii) Le versement de cette allocation à près de 950.000

personnes en 2018 dont près de 300.000 personnes à charge ; (iii) La prise en charge de la

couverture sociale de tous ces bénéficiaires par l’Etat.

II. EN CE QUI CONCERNE LA PROMOTION DE LA PLACE ET DU RÔLE DE LA

FEMME : La promotion du rôle et de la place du rôle de la femme dans la société et

notamment dans le milieu professionnel sont au centre de l’Action du Gouvernement en

application des options engagées par M. le Président de la République et des dispositions de la

Constitution révisée.

A ce titre, nous relèverons que : (i) Les filles demeurent la majorité dans la population

scolaire du cycle secondaire ainsi que dans la population estudiantine ; (ii) Les femmes sont

présentes de manières significatives dans de nombreux corps civils et sécuritaires des

personnels de l’Etat, atteignant même des positions de majorité comme dans les secteurs de la

santé et de l’éducation nationale ; (iii) Dans le milieu de l’entreprenariat les femmes font des

avancées remarquées dans la création d’entreprises, et notamment de micros entreprises dans

tous les secteurs.

Page 32: Février 2019 - premier-ministre.gov.dz · droit et d’une administration publique moderne et plus transparente ; (ii) la poursuite des réformes économiques et financières ; (iii)

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Le Gouvernement œuvre à promouvoir la nomination de cadres féminins aux différents

emplois supérieurs de l’Etat. Cela vient s’ajouter à la place désormais établie de la femme

dans les assemblées élues, et notamment le Parlement.

SECTION DEUX : DANS LE DOMAINE DU TRAVAIL ET DE LA

PROTECTION SOCIALE

-I- EN CE QUI CONCERNE LA SECURITE SOCIALE : Le champ de couverture de la

sécurité sociale a augmenté de 9% au cours des douze derniers mois, atteignant ainsi près de

13.400.000 assurés sociaux auxquels s’ajoutent 25 millions d’ayants droits. Au total, ce sont

donc plus de 39 millions de personnes, soit 91% de la population, qui bénéficient de la

sécurité sociale.

Les bénéficiaires du système du Tiers payant pour les soins de santé ont augmenté de 8%

durant les douze derniers mois.

La prochaine mise en œuvre de la contractualisation des soins dans les hôpitaux permettra à la

Caisse nationale de sécurité sociale de voir son importante contribution au financement des

hôpitaux (au côté de la part essentielle revenant au budget de l’Etat) identifiée d’une manière

transparente et certainement moins couteuse.

Par ailleurs, un effort est mené pour rationaliser les dépenses de remboursement de

médicaments qui constituent 34% des dépenses de la sécurité sociale, avec 134 milliards DA

par an.

-II- EN CE QUI CONCERNE LE SYSTÈME NATIONAL DE RETRAITE : Ce dernier

est fondé sur des normes sans égal dans le bassin méditerranéen, qu’il s’agisse du taux de

pension de retraite, ou qu’il s’agisse des règles de calculs de la pension basées notamment sur

les salaires des cinq dernières années.

La Caisse nationale des retraites qui gère 3,2 millions de retraités est en déficit chronique

depuis 2013. Ce déficit a d’abord consommé les réserves de la Caisse elle-même. Il a été

comblé par la suite grâce à la solidarité entre les caisses sociales (et notamment la CNAS) qui

ensemble, ont mobilisé plus de 1000 milliards DA.

Depuis 2018, le concours de l’Etat s’est avéré indispensable avec d’abord une subvention

budgétisée de 500 milliards DA pour l’exercice en cours, celle-ci s’est avérée insuffisante

pour boucler l’année en cours, nécessitant un appoint de 64 milliards DA.

A partir de 2019, le déficit de la Caisse Nationale des Retraites sera comblé grâce à des prêts

du Fonds National de l’Investissement qui seront alloués sur une durée de 40 ans avec 20 ans

de différé et une prise en charge des intérêts par le Trésor. Cette nouvelle approche pourra

être maintenue au delà de 2022, date de cessation des emprunts du Trésor auprès de la Banque

d’Algérie (dit « financement non conventionnel »). L’année 2019 verra l’octroi d’un

minimum de 600 milliards DA de crédits FNI à la Caisse des Retraites.

Cependant, cette intervention financière de l’Etat devra être relayée par une réforme graduelle

et profonde du dispositif national de retraite, tant dans ses sources de financement, que dans

les règles d’âge et de base de calculs des pensions, comme cela se fait ailleurs dans le monde.

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Cette approche rénovée, qui n’aura pas d’effets rétroactifs, sera promue avec le concours d’un

dialogue social élargi.

-III- EN CE QUI CONCERNE L’ÉVOLUTION DU CHOMAGE : La relance de

l’activité qui a suivi l’allègement de la crise financière a permis un recul du chômage dont le

taux est passé de 11,7% en Septembre 2017 à 11,1% en Avril 2018. Ce léger recul global s’est

accompagné de la même tendance baissière du chômage chez les jeunes (recul de 28,3% à

26,4%), et notamment chez les diplômés universitaires (recul de 18,2% à 16,8%) ainsi que

chez les diplômés de la formation professionnelle (recul de 14,2% à 12,8%).

-IV- EN CE QUI CONCERNE LA REGULATION DU MARCHE DU TRAVAIL :

L’Inspection du travail poursuit ses interventions partout à travers le territoire national, pour

garantir le respect de la législation du travail et pour promouvoir le recours à la main d’œuvre

locale chaque fois que cela concorde avec les offres d’emplois. Elle contribue aussi à

l’encouragement de la conciliation face aux conflits de travail, tout comme les Pouvoirs

publics veillent à faire respecter l’ensemble des dispositions édictées en matière d’exercice du

droit de grève.

Parallèlement, la période allant d’Août 2017 à Novembre 2018 a vu l’Agence Nationale de

l’Emploi (ANEM) et les organismes privés agréés procéder au placement de 586.000

demandeurs d’emplois.

-V- EN CE QUI CONCERNE LA CONTRIBUTION A LA LUTTE CONTRE LE

CHÔMAGE : Les dispositifs publics de promotion de l’emploi qui sont gérés par le

Ministère du Travail ont été mis à contribution et ont offert une activité à plus de 146.000

personnes de Janvier 2017 à Août 2018. Ce total se répartit en près de 93.000 contrats du

Dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP), et près de 54.000 contrats de travail

aidés (CTA).

Par ailleurs, les dispositifs d’emplois d’attente gérés par le Ministère chargé de la Solidarité

Nationale ont permis la prise en charge de plus de 122.000 personnes durant la période allant

de Janvier 2017 à Août 2018. Ce total se décompose comme suit : (i) plus de 47.000 contrats

temporaires au titre du Dispositif d’insertion sociale des jeunes diplômés (PID), (ii) près de

72.000 contrats temporaires au titre du Dispositif d’activités d’insertion sociale (DAIS), (iii)

et près de 4000 contrats temporaires au titre du dispositif de Travaux d’utilité publique à

Haute intensité de main d’œuvre (TUP-HIMO).

-VI- EN CE QUI CONCERNE LES DISPOSITIFS D’APPUI A LA CREATION

D’ACTIVITÉS : De multiples mesures ont été prises ces deux dernières années pour

dynamiser davantage les dispositifs d’encouragement de la micro entreprise, dont nous

citerons notamment : (i) Une plus grande coordination avec les secteurs de l’Enseignement

supérieur et de la Formation professionnelle pour susciter chez les étudiants et stagiaires le

désir de créer leur propre entreprise ; (ii) La conclusion de plusieurs conventions avec divers

secteurs d’activités pour promouvoir la création de micros entreprises ; (iii) Un travail de

sensibilisation auprès des jeunes de la communauté à l’étranger qui a rencontré un

engouement certain ; (iv) L’instauration d’une approche nouvelle permettant la création de

micro entreprise par autofinancement seulement.

De Janvier 2017 à Septembre 2018, les dispositifs ANSEJ et CNAC ont ensemble, permis le

démarrage de plus de 13.000 micros entreprises, génératrices de plus de 31.000 emplois.

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Parallèlement, et de Janvier 2017 à Octobre 2018, le dispositif du micro-crédit géré par le

secteur de la Solidarité nationale pour la création d’activités à domicile, a enregistré près de

100.000 bénéficiaires dont l’essentiel sont des femmes.

SECTION TROIS : LA PRISE EN CHARGE DES MOUDJAHIDINE ET

AYANTS DROITS ET LA PROMOTION DE LA MEMOIRE.

-I- EN CE QUI CONCERNE LA PRISE EN CHARGE DES MOUDJAHIDINE ET

AYANTS DROITS : Ce volet majeur constitue un devoir moral et légal de l’Etat en direction

des artisans de la Révolution du 1er

Novembre 1954. Il a enregistré notamment : (i) Un

versement régulier des pensions aux Moudjahidine et ayants droits en même temps que le

fichier des concernés fait l’objet d’un assainissement continu ; (ii) L’organisation de la prise

en charge médicale des moudjahidine et ayants droits au niveau des hôpitaux civils et

militaires ; (iii) Le renforcement du réseau des centres de soins et de repos destinés à cette

catégorie et leur réhabilitation.

-II- EN CE QUI CONCERNE LA PRISE EN CHARGE DE LA MÉMOIRE DE LA

LUTTE DU PEUPLE ALGÉRIEN : Outre la place significative prise par l’enseignement de

l’Histoire nationale dans les programmes des différents paliers de l’Education nationale

notamment, un travail de mémoire se poursuit au fil des décennies, travail qui, au cours de ces

deux dernières années a notamment enregistré : (i) Le parachèvement de l’ouverture d’un

Musée du Moudjahid au niveau de chaque chef lieu de Wilaya ; (ii) La réalisation ou la

relance des chantiers de réalisation du Complexe de la wilaya IV Historique à Médéa, du

Commandement de la Wilaya I historique à Khenchela, du Mémorial d’Oran ; (iii) La

réhabilitation de plusieurs cimetières de chouhadas ainsi que des centres de torture de l’armée

coloniale.

Parallèlement, les Pouvoirs publics veillent à initier des actions de nature à promouvoir la

connaissance de l’Histoire de la résistance et de la lutte de libération nationale auprès de la

population par des programmes et actions dont notamment : (i) La mise en place de

programmes de visites des musées du moudjahid et des sites de la Révolution par les élèves et

étudiants ; (ii) L’organisation de manifestations commémoratives des grandes dates de la lutte

de libération nationale à travers les différentes régions du pays et à la mémoire des grands

héros de la révolution ; (iii) L’organisation de conférences et la diffusion de publications et de

films sur l’histoire du mouvement national et sur la lutte de libération nationale ; (iv) la

conduite d’un travail d’écriture de l’Histoire de la Révolution avec le concours de

l’Université ; iv) La conduite d’un important programme de baptisation de sites au nom des

martyrs de la Révolution dans toutes les régions du pays et dans tous les secteurs d’activités.

-III- EN CE QUI CONCERNE LA PROMOTION DE LA MÉMOIRE AU NIVEAU

INTERNATIONAL : De nombreuses actions sont réalisées régulièrement ou initiées au

niveau de l’étranger pour la promotion de la Mémoire Nationale.

1°. Ainsi vis à vis de la France : -a- La tradition a été désormais établie de commémorer

annuellement la résistance de notre peuple sur le sol du colonisateur et notamment les

évènements du 17 Octobre 1961 ; -b- Un processus a été engagé entre les gouvernements des

deux pays (i) pour la récupération des crânes de héros de la résistance à la colonisation au

19ème

siècle (ii) pour récupérer une copie des archives de l’Algérie durant la période coloniale,

et pour éclairer davantage le dossier des disparus pendant la Révolution.

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2°. Vis à vis d’autres pays avec lesquels l’Algérie a partagé sa propre lutte ou a aidé

leurs mouvements de libération nationale : (i) Une coopération de plus en plus riche s’est

établie avec les amis et les alliés de la Révolution algérienne au Maghreb et dans le reste du

Monde arabe ; (ii) Des activités interétatiques sont organisées pour consolider les liens avec

des Mouvements de libération africains que l’Algérie indépendante a soutenu.

SECTION QUATRE :

LA PRISE EN CHARGE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS.

L’action du secteur de la Jeunesse et des Sports se déploie autour de quatre axes :

1°. La promotion des activités de jeunesse : Ce domaine a vu notamment : (i) L’accès de

plus de 2,2 millions de jeunes a des activités d’animation socio-éducatives, d’échanges et de

loisirs de jeunes ; (ii) L’organisation de 21 festivals au profit des jeunes ; (iii) L’offre de

vacances balnéaires à plus de 300.000 jeunes des wilayas de l’intérieur ; (iv) Et la prise en

charge de plus de 400 projets associatifs de jeunes ;

2°. Le développement de la pratique sportive : Dans ce cadre, le département de la

Jeunesse et des sports a organisé en 2018, les Jeux africains de la jeunesse. Il veille aussi,

notamment : (i) Au soutien financier de près d’une cinquantaine de fédérations sportives avec

des subventions publiques ; (ii) A la mobilisation d’une importante dotation financière (près

de 4 milliards DA) pour la bonne préparation de nos sélections nationales qui prendront part

aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 et aux Jeux Méditerranéens d’Oran en 2021 ; (iii) et

à la régulation de la lutte contre le dopage et contre la violence dans les stades ;

3°. Le développement des infrastructures sportives : (i) A la fin 2016, le parc national des

infrastructures sportives s’élevait déjà à 7231 unités ; (ii) Au cours des 18 derniers mois, il a

été réceptionné 214 nouvelles infrastructures sportives d’importances diverses ; (iii) 153

autres infrastructures seront réceptionnées à la fin de l’année 2018 ; (iv) Enfin, les grands

stades de football de Baraki (Alger), Tizi Ouzou et Oran seront réceptionnés au début de

l’année 2019.

4°. La formation des compétences du secteur et l’encadrement de la jeunesse : (i) Les

deux dernières années ont enregistré la formation de plus de 4800 cadres destinés aux filières

jeunesse et sports ; (ii) 45% de cet effectif a été réservé aux wilayas du sud et des hauts

plateaux pour y améliorer l’encadrement de la jeunesse locale.

SECTION CINQ :

LES AFFAIRES RELIGIEUSES.

1°. En matière de préservation du référent religieux national : Les Pouvoirs publics ont

veillé : (i) Au renforcement du rôle de la Mosquée en matière de campagnes de sensibilisation

autour de nos valeurs et de mobilisation des fidèles par des prêches d’unification, de paix et

de civisme ; (ii) A l’unification des programmes d’enseignement religieux ; (iii) A la

normalisation nationale de l’Adhan à travers le pays ; (iv) Au lancement de la Mosquée

virtuelle ; (v) et au contrôle de l’importation du Coran et des autres livres religieux.

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2°. En matière de Wakf : Il a été procédé : (i) A l’actualisation du cadre réglementaire

d’exploitation des biens wakf notamment à travers le concours de financements par les

investisseurs et l’autorisation d’investissements financés par le Wakf ; (ii) au lancement de

nouveaux projets d’investissements wakf ; (iii) et à l’actualisation des valeurs locatives des

biens wakf.

3°. En matière de Zakat : Le Fonds national a enregistré sa meilleure collecte en 2017 ainsi

qu’une augmentation du nombre de ses bénéficiaires qui a atteint près de 300.000.

4°. En matière de culture islamique : Les Pouvoirs publics ont poursuivi : (i) La

propagation de la culture islamique auprès des jeunes et de l’enfance ; (ii) La distribution du

Saint Coran avec un total de 230.000 exemplaires cette année ; (iii) et l’intensification de

l’activité des centres culturels en direction du public notamment par l’organisation de

séminaires et de conférences.

5°. En matière de formation : On relèvera : (i) La poursuite des programmes de formation

des personnes du culte à plusieurs niveaux ; (ii) La sortie cette année d’une première

promotion d’imams « morched » détenteur de la licence universitaire ; (iii) et le renforcement

de l’encadrement des mosquées par le recrutement de 1200 imams (iv) et la préparation d’un

second concours pour le recrutement cette année aussi de 2000 autres imams en 2019.

6°. En ce qui concerne l’organisation du Hadj : Cette opération s’est bien déroulée pour les

Hadj 2017 et 2018 avec notamment un bon encadrement des hadjis qui s’est reflété aussi dans

la diminution du nombre des victimes.

7°. En ce qui concerne les réalisations de Mosquées : (i) Plusieurs Mosquées Principales de

chefs lieux de wilaya sont en cours d’achèvement à Tébessa, Laghouat, Tipaza, Mascara,

Blida, Relizane et Béchar ; (ii) Par ailleurs la Grande Mosquée d’Alger est en voie

d’achèvement grâce à une mobilisation intense des départements ministériels concernés.

SECTION SIX :

LA COMMUNICATION.

Les deux dernières années ont enregistré la poursuite du développement des moyens de

communication dans notre pays.

Aujourd’hui, l’Algérie compte plus de 200 titres de presse écrite de diverses catégories, une

quarantaine de chaines de télévisions, une cinquantaine de radios publiques nationales et

locales, et plus d’une vingtaine de journaux électroniques.

Il est vrai que toute cette corporation des médias se déploie d’une manière quelque peu

anarchique, l’Autorité de régulation de l’audiovisuel n’arrivant pas à exercer réellement son

mandat alors que l’Autorité de régulation de la presse écrite n’est pas encore mise en place

avec le concours de l’Exécutif mais aussi des deux chambres du Parlement.

En ce qui les concerne, les Pouvoirs publics poursuivent leurs efforts pour le développement

de la presse locale. Dans ce cadre, nous citerons notamment :

-i- L’installation de 115 émetteurs FM au bénéfice de la radio, dont la grande majorité dans

les wilayas du sud et des hauts plateaux ;

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-ii- Le déploiement, au bénéfice de la télévision de 12 nouveaux émetteurs de la TNT. En

outre, un bouquet comportant cinq chaines de télévisions publiques, 55 chaines de radios

publiques et le fil de l’Agence de presse est désormais diffusé par le biais du Satellite

ALCOMSAT 1 à l’intérieur du pays et vers l’étranger ;

-iii- Un important effort de formation universitaire dans le domaine des médias ;

Enfin, c’est le lieu de préciser également que la publicité n’est guère contrôlée par l’Etat. En

effet, sur un marché publicitaire annuel de 11,5 milliards DA, seuls 7,2 milliards DA

empruntent le circuit de l’ANEP. De plus, cette manne publicitaire va à plus de 80% à la

presse privée tous médias confondus.

SECTION SEPT :

LA CULTURE.

La scène culturelle nationale connaît une activité de plus en plus dense au fil des années. Cela

est le fruit d’actions promues ou réalisées par les Pouvoirs publics mais aussi d’une

production culturelle dynamique réalisée par divers acteurs privés, troupes, chaines de

télévisions, et divers salons.

1°. Au niveau des Pouvoirs publics nous relèverons les activités structurantes suivantes :

(i) Une rationalisation des dépenses publiques pour l’organisation des manifestations

culturelles dont l’effet le plus marquant est une participation accrue des artistes locaux ; (ii)

L’encouragement de l’investissement dans le domaine de la culture pour permettre

l’émergence d’une industrie culturelle dans toutes ses dimensions. Jusqu’à présent cet

investissement s’est surtout concentré sur l’édition du livre qui a enregistré de grands progrès

en qualité et en diversité ; (iii) La réalisation des infrastructures culturelles qui se poursuit

intensément à travers le territoire national. Ce patrimoine sera désormais davantage mis en

valeur y compris avec le concours de la délégation de service public ; (iv) La poursuite de la

formation des compétences dans le domaine de la culture qui concerne près de 1500 étudiants

avec des vagues annuelles de 700 étudiants ; (v) L’organisation de plus de 7500 activités

culturelles par année à travers le pays ; (vi) Le soutien à des productions cinématographiques

et théâtrales.

2°. En ce qui concerne le patrimoine culturel, on relèvera notamment : (i) Un effort soutenu

de récupération des œuvres culturelles nationales de plusieurs sortes qui ont été l’objet d’actes

de pillage ; (ii) La poursuite de la réhabilitation des sites du patrimoine culturel, y compris la

Casbah d’Alger ; (iii) L’amélioration de la surveillance et de la protection des parcs nationaux

culturels notamment au sud du pays.

3°. En ce qui concerne le rayonnement international de la culture algérienne : Celui-ci se

poursuit à travers l’organisation de plusieurs semaines culturelles, manifestations et

expositions culturelles à travers différents pays, dont nous citerons pour ces deux dernières

années, l’Afrique du Sud, l’Egypte, la France, la Chine et les Etats Unis, ainsi que la

participation à plusieurs salons du livre et festivals du théâtre et du cinéma dans le monde.

Cette présence culturelle algérienne à l’étranger s’accompagne de l’organisation dans notre

pays, de plusieurs manifestations culturelles étrangères.

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4°. En ce qui concerne la prise en charge des artistes et personnalités de l’art et de la

culture : A ce sujet nous relèverons notamment : (i) L’amélioration de la protection sociale

des artistes ; (ii) La protection accrue de leurs droits d’auteurs ainsi qu’une lutte sévère contre

le piratage ; (iii) Et la grande considération témoignée par l’Etat aux artisans de la culturelle

algérienne à travers les nombreuses décorations qui leur ont été décernées par M. le Président

de la République.

CHAPITRE SIXIEME :

LA COMMUNAUTE NATIONALE A ETRANGER, LA

POLITIQUE ETRANGERE ET LA DEFENSE NATIONALE.

SECTION UNE : LA PRISE EN CHARGE DE LA COMMUNAUTE

NATIONALE A L’ETRANGER

La Constitution révisée en 2016 a été plus explicite que jamais quant aux responsabilités de

l’Etat dans la protection des droits et des intérêts de ses ressortissants à l’étranger dans le

respect du droit international, ainsi qu’en ce qui concerne le renforcement des liens entre la

Communauté algérienne à l’étranger et sa Patrie d’origine.

C’est dans ce cadre que s’inscrivent les initiatives et les actions des Pouvoirs publics en

direction de la communauté nationale à l’étranger.

C’est ainsi qu’un réseau de 115 Consulats et sections consulaires activent à l’étranger au

service de la Communauté nationale, veillant à fournir les prestations requises aux membres

de la Communauté et, le cas échéant, agissant aussi auprès des autorités des pays hôtes pour

apporter l’assistance et la protection consulaires à nos ressortissants.

L’introduction des prestations numériques et biométriques a grandement amélioré les

prestations de nos services consulaires au profit de nos ressortissants établis à l’étranger, qu’il

s’agisse de l’établissement des documents d’identité (extrait de naissance, passeport, et carte

nationale d’identité) ou qu’il s’agisse de l’obtention des documents judiciaires dont le

certificat de nationalité et le casier judiciaire.

En outre, des adaptations ont é té introduites dans la législation et la réglementation nationales

au bénéfice de nos ressortissants à l’étranger à l’image de la délivrance de passeports

d’urgence en cas de nécessité (15.000 durant ces deux dernières années), ou qu’il s’agisse des

rectifications à distance des erreurs dans les actes d’état civil.

Parallèlement, les Pouvoirs publics veillent sans cessent à améliorer les relations entre la

communauté nationale à l’étranger et la Patrie.

Il en est ainsi dans le domaine de l’encadrement cultuel notamment en France (pays où réside

l’essentiel de la communauté nationale), à travers le rôle de la Grande Mosquée de Paris et à

travers l’envoi régulier de groupes d’imams pour assister nos ressortissants dans

l’accomplissement de leurs devoirs religieux.

Il en est de même, notamment en France également, en matière d’éducation nationale, à

travers le rôle dévolu à l’Ecole internationale algérienne de Paris, ainsi qu’aux soutiens

indirects apportés à l’éducation de nos jeunes enfants par le biais du mouvement associatif.

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En outre, et sur instruction de M. le Président de la République, le Gouvernement a engagé

depuis l’année dernière, de nouvelles initiatives en direction de la Communauté nationale à

l’étranger.

Il s’agit d’abord du projet d’ouverture d’une banque algérienne en France, un dossier qui

progresse auprès des autorités monétaires françaises en vue de l’obtention de leur agrément, et

pour lequel, la Banque Extérieure d’Algérie a déjà pris les dispositions requises.

Il s’agit ensuite de la possibilité offerte à nos compatriotes résidents à l’étranger d’acquérir un

logement promotionnel public en Algérie. Cette offre a fait l’objet de campagnes

d’explication dans les principaux pays de résidence de nos compatriotes. Elle a reçu un

accueil positif et de nombreuses demandes ont déjà été enregistrées.

Il s’agit également de l’occasion offerte aux jeunes de la communauté nationale de bénéficier

en Algérie des dispositifs d’appui à la création de la micro entreprise, une offre qui a été

accueillie avec beaucoup d’intérêt, de nombreux dossiers ont même été introduits déjà.

Il s’agit enfin, de l’invitation aux membres de la Communauté nationale à l’étranger à venir

investir en Algérie avec un traitement équivalent aux nationaux résident dans le pays.

Plusieurs dossiers ont été introduits dans ce cadre auprès de l’ANDI.

SECTION DEUX :

UNE POLITIQUE ETRANGERE OFFENSIVE

Sous la direction de M. le Président de la République, la diplomatie algérienne s’est

distinguée ces deux dernières années par la continuité, le dynamisme et la constante, et cela

au niveau des différentes régions du monde.

La sécurité de notre sous région demeure une préoccupation majeure de l’action extérieure de

notre pays.

Il en est ainsi de nos efforts pour le dénouement de la crise en Libye. Ces efforts se sont

traduits par un soutien sans faille à la mission du Représentant spécial des Nations Unies pour

la Libye. Ils se sont traduits également par une contribution substantielle aux réunions des

pays voisins de la Libye ainsi qu’aux conférences internationales conviées sur ce dossier.

Dans toutes ces occasions, l’Algérie plaide pour une solution politique inclusive en Libye,

sans ingérence étrangère, et dans le respect de l’intégrité et de la souveraineté de ce pays

voisins. En outre, l’Algérie entretient un dialogue intense avec toutes les composantes

politiques et sociales en Libye auprès desquelles elle plaide en faveur du consensus national et

de la réconciliation nationale. Enfin, l’Algérie manifeste régulièrement les marques de sa

solidarité fraternelle en direction des populations libyennes voisines de notre pays.

Au Mali également, l’Algérie qui a promu l’Accord de paix demeure active pour le suivi de

sa mise en œuvre. A ce titre, notre pays préside toujours le Comité de suivi de cet accord, et

entretient un dialogue actif avec les parties prenantes qu’elle encourage à s’approprier ce

processus de paix et de réconciliation nationale au Mali.

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Au Sahel en général qui est exposé à une instabilité chronique découlant de foyers de

tensions périphériques, l’Algérie est présente à travers des actions de solidarité multiformes

en direction des pays de la région. Elle apporte également sa contribution à la lutte contre le

terrorisme, soit à titre bilatéral soit dans le cadre des mécanismes régionaux africains mis en

place, à savoir le Comité d’Etat-Major Conjoint (CEMOC) et l’Unité de Fusion et de Liaison

(UFL) entre Services de renseignement.

Au Maghreb, l’Algérie œuvre, chaque fois que possible, à la consolidation des relations

multiformes avec ses voisins. C’est le cas avec la Tunisie, avec laquelle, la coopération ne

cesse de se densifier dans tous les domaines, y compris au niveau frontalier. Avec la

Mauritanie, les liens viennent de se consolider avec l’ouverture d’une voie de passage

routière entre les deux pays, ce qui promet un flux accru d’échanges commerciaux.

Au sein de l’UMA, l’Algérie ne cesse de relancer ses partenaires pour la tenue des réunions

ministérielles statutaires et pour examiner et mettre en œuvre les propositions de réformes

qu’elle a soumises.

Au Sahara Occidental, notre pays poursuit son engagement constructif aux côtés des Nations

Unies pour une solution à même de permettre l’exercice du droit à l’autodétermination par le

peuple sahraoui. En parallèle, l’Algérie apporte son soutien aux réfugies sahraouis présents

sur son sol et cultive des relations de solidarité avec la République Arabe Sahraouie

Démocratique (RASD).

Dans le reste du Monde Arabe, la cause Palestinienne demeure au centre des préoccupations

internationales algériennes. L’Algérie s’acquitte de l’intégralité de ses devoirs de solidarités

financières, humanitaires et autres envers le peuple palestinien. Elle prend part activement à

toutes les délibérations arabes, islamiques et onusiennes sur la question palestinienne en

plaidant avec force la solution fondée sur la consécration d’un Etat palestinien souverain avec

El Qods pour capitale.

Face aux crises et conflits qui secouent le Monde arabe, l’Algérie plaide également pour des

solutions politiques fondées sur les règles du respect de la souveraineté des Etats et du

dialogue entre les parties concernées. C’est le cas en Syrie, au Yémen.

En parallèle, l’Algérie œuvre à promouvoir ses relations bilatérales d’échanges et de

coopération avec plusieurs pays arabes, notamment, l’Egypte, les Emirats Arabes Unis et

Qatar.

Ailleurs en Afrique, notre pays assume un rôle de pivot dans l’évolution politique et

économique de l’Union Africaine. Elle a également renforcé ses relations de coopération et de

concertation avec de nombreux partenaires africains, notamment les pays du Sahel, l’Afrique

du Sud, le Nigéria, l’Ethiopie, et les autres pays d’Afrique australe.

Avec l’Union Européenne la relation d’association est dense et variée. Elle s’exprime

d’abord par les concertations de haut niveau qui existent entre notre pays et la Commission.

Elle s’exprime aussi dans le cadre multilatéral notamment au sein des « 5+5 » que l’Algérie

copréside actuellement. Nos relations avec l’Europe s’appuient également sur des cadres

traditionnels de coopération stratégique bilatérale de haut niveau qui se sont d’ailleurs réunis

ces deux dernières années avec plusieurs pays, notamment, l’Espagne, l’Italie, la France, et le

Portugal.

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La diplomatie algérienne a une vocation planétaire chaque fois qu’il s’agit de promouvoir nos

liens traditionnels d’amitié ainsi que les intérêts stratégiques de notre pays.

Ainsi avec la Russie, les relations multiformes gagnent sans cesse en intensité. Elles ont

notamment été marquées ces deux dernières années par la visite du Premier Ministre russe à

Alger.

Avec les Etats Unis d’Amérique, le dialogue est intense dans divers domaines, stratégique,

sécuritaire, politique et économique, avec plusieurs échanges de visites de haut niveau ainsi

que la multiplication de rencontres économiques bilatérales.

Avec la Chine, le 60ème

anniversaire de l’établissement de nos relations aura été marqué par

l’adhésion de notre pays à l’initiative chinoise de la Ceinture et de la Route, vaste projet de

coopération notamment avec ce pays et l’Afrique. En outre, le partenariat économique est en

train de se renforcer substantiellement avec le projet mixte dit « phosphate intégré » à l’Est du

pays ainsi que le projet de « Port centre » dont le lancement est imminent.

Tels sont donc quelques repères d’une activité diplomatique nationale intense qui durant les

deux dernières années, s’est également illustrée pat la signature de plus de 200 accords

bilatéraux et multilatéraux montrant ainsi la densité de notre politique de coopération et

l’élargissement de son cadre juridique.

La diplomatie algérienne s’investit également de plus en plus au service de la promotion de

l’économie nationale à l’extérieur. Ainsi, plus d’une douzaine de grandes manifestations

économiques nationales ont été organisées à l’étranger ces derniers mois, en Europe

(Belgique), aux Etats Unis (Washington) en Afrique, et dans le Monde arabe (Nouakchott).

Par ailleurs, et en sa qualité de membre du Comité national intersectoriel chargé de

l’amélioration du climat des affaires, le Ministère des Affaires Etrangères apporte sa

contribution à cet effort de modernisation de l’environnement économique dans notre pays.

SECTION TROIS :

UNE POLITIQUE DE DEFENSE DYNAMIQUE

Le Gouvernement salue d’abord les efforts et les sacrifices de l’Armée Nationale Populaire,

digne héritière de l’Armée de Libération Nationale. Il s’incline également avec respect à la

mémoire des martyrs du devoir national dans les rangs de l’ANP et des corps de sécurité.

Conduite sous la Haute autorité de M. le Président de la République, Ministre de la Défense

Nationale, la politique de défense s’est distinguée ces deux dernières années par la prise en

charge de défis multiples.

Il en est ainsi du parachèvement de la lutte contre les résidus du terrorisme et contre le crime

organisé à l’intérieur. Dans ce domaine des résultats remarquables ont été concrétisés,

consolidant ainsi la quiétude et la sécurité à l’intérieur du pays ainsi que la sécurité au niveau

des frontières, où les trafics de drogue et la contrebande ont été fortement contenus.

Il en est de même pour la préservation de la sécurité et de l’intégrité du territoire national par

rapport aux multiples foyers de crise et de tension qui subsistent dans notre voisinage

immédiat.

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L’Armée Nationale Populaire a pris les dispositions organisationnelles appropriées au niveau

de nos frontières terrestres et en assure un suivi régulier et efficace. Les résultats probants de

cette action se confirment à travers les armements et les quantités de drogues interceptées

ainsi qu’à travers les redditions de terroristes enregistrés.

Parallèlement, l’Armée Nationale Populaire poursuit de manière diligente le processus de sa

modernisation et de sa professionnalisation, aidée en cela par les moyens nécessaires mis à sa

disposition par le Chef de l’Etat.

Enfin, l’Armée Nationale Populaire développe au fil des années une politique efficace

d’assistance aux populations isolées ou sinistrées, face aux calamités et aux catastrophes

naturelles.

CONCLUSION : LES VERTUS DE LA CONTINUITÉ

Le Gouvernement a exposé le bilan de son action durant les années 2017 et 2018. Ce bilan qui

reflète de nombreuses avancées dans la mise en œuvre du programme de M. le Président de la

République. Ces avancées soulignent les vertus de la continuité, qu’il s’agisse de la continuité

dans le quinquennat actuel de Son Excellence le Président Abdelaziz BOUTEFLIKA, ou qu’il

s’agisse de la continuité dans le processus de reconstruction nationale conduit par le Chef de

l’Etat. Voilà pourquoi, ce document est accompagné d’annexes résumant les résultats du

quinquennat 2014 à 2018 mais aussi de la période allant de 1999 à 2018.

-I- : Un bilan quinquennal 2014 à 2018 riches en réformes et en

réalisations : Les cinq dernières années ont été marquées par l’exécution quasi totale des

engagements pris par le Chef de l’Etat lorsqu’il s’est présenté devant le peuple en Avril 2014.

« A » : Cinq années riches en avancées dans la modernisation de l’Etat :

-1- Il en est ainsi dans le domaine de la Justice, qui, durant ces cinq dernières années, a

enregistré le parachèvement du déploiement d’un réseau complet de juridictions à travers

toutes les wilayas, dotées d’un effectif suffisant de magistrats. La modernisation de la Justice

s’est également concrétisée au profit du justiciable, notamment, avec l’instauration du second

degré de juridiction en matière criminelle et l’avènement de l’exception d’inconstitutionnalité

contre la Loi qui pourra être soulevé devant le Conseil Constitutionnel.

-2- Il en est de même de la modernisation de l’Administration par la progression de son

maillage du territoire au profit du sud du pays et des grandes agglomérations et dans le futur,

au bénéfice du reste du pays. Il en est de même aussi dans ce domaine avec le développement

de la numérisation des actes administratifs. Il en est de même enfin en ce qui concerne

l’avancée significative dans la décentralisation.

-3- Le secteur économique est le troisième exemple illustrant la progression des réformes

durant ces cinq dernières années. Une structuration plus souple a été mise en place dans la

gestion des entreprises publiques fortement consolidées par l’Etat. L’acte d’investir a

bénéficié de nombreux allègements et soutiens pour tous les opérateurs : qu’il s’agisse de la

mise à disposition du foncier industriel ou qu’il s’agisse du maintien de taux d’intérêts

inférieurs au niveau de l’inflation. Désormais, c’est le développement des exportations hors

hydrocarbures qui est une bataille mobilisant l’Etat en soutien aux opérateurs.

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« B » : Cinq années riches en réalisations malgré une conjoncture financière difficile : La

crise des prix du pétrole a commencé en 2014 atteignant son paroxysme en 2016 et n’a connu

qu’une modeste amélioration depuis lors. Comme de nombreux autres pays pétroliers,

l’Algérie a perdu jusqu’à 70% de ses revenus aux pires moments de cette crise. Cependant, ce

choc extérieur n’a pas bloqué le rythme de reconstruction du pays.

Les résultats physiques de ces cinq dernières années sont tout simplement impressionnants. Ils

sont largement reflétés dans l’Annexe « II » au présent document et nous en citerons ici

quelques exemples à titre d’illustration :

-1- En matière de réalisations sociales et culturelles : (i) Logements distribués : 1.800.000

unités ; (ii) Lycées et Collèges livrés : 870 ; (iii) Etablissements de formation professionnelle

réceptionnés : 100 ; (iv) Places pédagogiques nouvelles dans les universités : 201.000 ; (v)

Hôpitaux réalisés : 29 ; (vi) Foyers raccordés au gaz naturel : 1.650.000 ; (vii) Foyers

raccordés à l’électricité : 1.940.000.

-2- En matière d’infrastructures de base : (i) Ressources en eau : 08 barrages, 02 stations

de dessalement, 1300 forages ; (ii) Réseau routier : 3900 kilomètres d’autoroutes, rocades et

routes nationales ; (iii) Réseau ferroviaire : 1.100 kilomètres.

-3- En matière d’investissements : (i) Budget d’équipement de l’Etat : 16.200 milliards DA ;

(ii) Investissements économiques financés par les banques : 8.385 milliards DA pour 163.000

projets ; (iii) Investissements agricoles soutenus par l’Etat : 351 milliards DA pour 66.700

projets.

-4- En matière de lutte contre le chômage : (i) Emplois d’attente (activités de courte durée

ou à domicile) : 1.300.000 ; (ii) Recrutements de travailleurs (y compris les contrats

pluriannuels aidés par l’Etat) : 2.413.000 ; (iii) Création de micros entreprises (ANSEJ et

CNAC) : 310.000 emplois à travers 135.700 projets.

-II- Le bilan 1999 à 2018 : Une véritable renaissance nationale fruit de la

continuité : L’appréciation du bilan de la période allant de 1999 à 2018, sous la conduite de

M. le Président de la République, peut se faire de deux manières, à savoir, celle des résultats

atteints, ou celle des processus que la continuité à rendu possible.

« A » : L’appréciation par les bilans des réalisations : Il est possible de lire cette période

par ses réalisations physiques imposantes. L’Annexe « III » à ce document en donne une

image exhaustive souvent, marquée par le quasi doublement des capacités du pays dans tel ou

tel domaine. C’est le cas du logement avec une livraison totale de plus de 4 millions d’unités

comparée au potentiel antérieur de 5 millions d’unités. C’est le cas des livraisons de lycées

supérieures à 1300 unités contre près de 1200 unités disponibles auparavant.

Le bilan physique de la période 1999 à 2018 peut également être complété par l’évolution des

indicateurs du développement humain qui ont enregistré des sauts qualitatifs remarquables à

l’image : (i) du taux de scolarisation aujourd’hui quasiment proche de 100% ; (ii) des taux de

raccordements à l’eau potable, aux réseaux d’assainissement, ou à l’électricité très proches

aussi de 100% ; (iii) de l’alimentation des foyers en gaz qui est passée de 30% à près de 60%

aujourd’hui ; (iv) ou enfin du chômage ramené de 30% à 11%.

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« B » : L’appréciation par les processus conduits grâce à la continuité : Tout processus de

développement exige du temps et de la continuité, encore mieux lorsqu’il s’agit d’une

reconstruction nationale à l’issue d’une tragédie multidimensionnelle. Là également trois

exemples peuvent illustrer les fruits de la continuité sous la direction du Président

BOUTEFLIKA.

Le premier est celui du rétablissement de la paix et de la réconciliation nationale.

L’Algérie n’est pas le seul pays qui a eu à affronter une tragédie interne, faite de violence et

de destruction. Cependant, c’est le seul pays qui a réussi à restaurer totalement la paix et la

sécurité, mais mieux encore, à rétablir une véritable réconciliation nationale, au point de

devenir une référence mondiale en la matière. Cela est le fruit de la persévérance favorisée par

la continuité de la direction politique nationale.

Le second exemple est celui de la restauration de l’indépendance financière du pays : En

1999, l’Algérie sortie d’un programme d’ajustement structurel, faisait face à un endettement

extérieur de plus de 30 milliards USD. C’est la continuité qui a permis de mener une politique

financière multidimensionnelle. Il s’agissait de (i) rembourser par anticipation et par étapes,

plus de 25 milliards USD de dettes à partir de 2003, (ii) de solder une dette extérieure

additionnelle de plus de 6 milliards USD avec la Russie, (iii) de mettre un terme au recours à

l’endettement extérieur public ou privé alors que le pays dispose d’importantes réserves de

change, (iv) de mener une gestion prudente des réserves de change (v) et de constituer une

importante épargne du Trésor au niveau du Fonds de régulation des recettes. Ce sont ces

différentes mesures qui ont permis à notre pays de faire face sans dommages majeurs à la

grave crise des prix du pétrole, survenue il y a cinq années.

En effet, la chute du prix du baril en 1986 avait coûté à notre pays l’arrêt du processus de

développement, puis un endettement extérieur étouffant, et enfin un ajustement structurel

douloureux comme prix du rééchelonnement de la dette. Plus près de nous, la chute des prix

du baril à partir de 2014, a acculé des pays pétroliers à la récession et poussé d’autres à

contracter des programmes d’ajustement financier.

Grâce à Dieu, notre pays a pu traverser cette tourmente avec des ressources financières

extérieures suffisantes préservant son indépendance de décision économique. Ce faisant, le

processus de développement n’a pas été bloqué même s’il a connu un ralentissement, avant

d’être relancé grâce à des mesures financières internes prises souverainement et utilement.

Le troisième exemple est celui de la maturation du développement économique : Le

processus de développement économique national a sans doute quelques carences à corriger.

Il est souvent décrié partant de lectures immédiates. Cependant, son analyse plus attentive ne

pourrait manquer de confirmer l’apparition graduelle de ses premiers fruits.

Dans le domaine agricole par exemple, l’important programme de soutien public à

l’investissement, aux productions stratégiques ainsi qu’à l’irrigation, donne déjà des résultats

probants. Le pays réduit de plus en plus sa dépendance en matière de viande et de lait et

relèvera ce défi à partir du sud du territoire dans quelques années. Pour le reste de la

production agricole, l’Algérie dépasse de plus en plus le seuil de l’autosuffisance et dégage

des capacités supplémentaires destinées à une exportation croissante.

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Dans le domaine de l’investissement d’entreprise, les importants avantages incitatifs concédés

au niveau fiscal et parafiscal ainsi que les crédits bonifiés, sont à l’origine des dizaines de

milliers d’investissements notamment nationaux, de tailles diverses qui se retrouvent à travers

le pays dans tous les domaines depuis l’hôtellerie, jusqu’à l’agriculture et aux industries

diverses. Les partenaires étrangers font de plus en plus confiance à la stabilité politique mais

aussi juridique de notre pays et les grands projets mixtes se multiplient.

Ce faisant le facteur temps démontre son importance surtout dans un pays qui sortait de

l’insécurité et de l’insolvabilité pour remonter la pente graduellement sous la direction

éclairée et persévérante du Président Abdelaziz BOUTEFLIKA.

A travers ces rappels sur l’évolution du pays depuis 1999, y compris le quinquennat 2014 à

2018 qui s’achève, le Gouvernement entend situer clairement son bilan de près de deux

années, dans une accumulation d’efforts et de résultats.

Ces rappels et ce regard sur le passé permettent aussi quelques affirmations conclusives au

sujet de l’avenir.

En premier lieu, la poursuite de la construction nationale exige une continuité dans la

démarche. Les politiciens penchent souvent vers le slogan de « la rupture ». Les bâtisseurs

croient plutôt dans la continuité qui évite les déperditions et parfois même les régressions.

En second lieu, de nombreux défis s’accumulent devant notre pays. Les uns sont d’origine

interne et découlent de données financières ou de la forte poussée démographique. Les autres

sont extérieurs, découlant de l’instabilité durable de notre sous région et des incertitudes

mondiales notamment au plan économique.

En troisième lieu enfin, face aux défis de l’avenir, notre pays aura tout à gagner de la

continuité conjuguée avec le rassemblement des énergies politiques, sociales et économiques,

grâce au débat et dialogue pour forger des consensus nationaux multiples à la mesure des

enjeux nationaux.

* * *

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SERVICES DU PREMIER MINISTRE

Déclaration de politique générale - Février 2019

ANNEXE I : BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES DES ANNEES 2017 ET 2018

ANNEXE II : BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES DE LA PERIODE 2014-2018

ANNEXE III : BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES AU TITRE DE LA PERIODE ALLANT DE 1999 à JUIN 2018

DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE

ANNEXES

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Déclaration de politique générale – Février 2019

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ANNEXE I

BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES

DES ANNEES 2017 ET 2018

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Déclaration de politique générale – Février 2019

2

1 - INFRASTRUCTURES SOCIO ECONOMIQUES REALISEES DURANT LES ANNEES 2017- 2018

Désignation

Unité

Année

2017

1er sem.

2018

2ème sem.

2018 (prév.)

Total

Année 2018

TOTAL

2017-2018

Habitat -

Nombre total de logements livrés 287.281 103.367 262.633 366.000 653.281

Education Nationale

Etablissements scolaires (Lycées- Collèges) Nombre 103 41 144 185 288

Salles de classes Nombre 76 308 4 342 4 650 7.706

Cantines scolaires Nombre 80 40 169 209 289

Enseignement Supérieur

Places pédagogiques Nombre 25.500 12.000 51.100 63.100 88.600

Places d’hébergement Nombre 21.616 7.000 24.300 31.300 52.916

Restaurants universitaires Nombre 6 01 05 06 12

Formation Professionnelle

Instituts de formation et enseignement professionnels Nombre 26 13 03 16 42

CFPA Nombre 7 24 05 29 36

Jeunesse et Sports

Complexes sportifs de proximité Nombre 31 12 31 43 74

Salles Omnisports – salles polyvalentes Nombre 14 32 36 68 82

Piscines – bassins de natation Nombre 25 17 39 56 81

Maisons de jeunes et auberges de jeunes Nombre 31 21 46 67 98

Santé

Hôpitaux (y compris hôpitaux spécialisés) Nombre 07 03 17 20 27

Polycliniques Nombre 20 18 41 59 79

Centres de santé Nombre 00 00 01 01 01

Centre anti cancer Nombre 03 01 01 02 05

Complexes mères et enfants Nombre 01 00 04 04 05

Salles de soins Nombre 56 03 09 09 65

Energie et Mines

Raccordement en gaz Nb foyers 348.186 964.178 100.169 1.064.347 1.412.533

Raccordement en électricité Nb foyers 408.975 788.540 93.560 882.100 1.291.075

Culture

Bibliothèques Nombre 45 04 15 19 64

Maisons de culture Nombre 03 - 02 02 05

Centres culturels Nombre 03 01 - 01 04

Théâtres Nombre - - 04 04 04

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Déclaration de politique générale – Février 2019

3

Désignation

Unité

Année

2017

1er sem.

2018

2ème sem.

2018 (prév.)

Total

Année 2018

TOTAL

2017-2018

Ressources en eau

Barrages Nombre 04 00 00 00 04

Projets d’AEP Nombre 57 04 05 09 56

Stations d’épuration Nombre 05 02 13 15 20

Réservoirs et châteaux d’eau Nombre 141 76 50 126 267

Retenues collinaires Nombre 7 01 16 17 24

Travaux Publics et Transports

Réalisation de Routes nationales km 172 72 - 244 416

Réalisation Chemins de Wilayas et communaux km 155 64 - 219 374

Réalisation de lignes ferroviaires nouvelles km 1.928 82 - 2.010 3.928

Modernisation et doublement de lignes ferroviaires km 1.630 111 - 1.741 3.371

Electrification de lignes ferroviaires km 492 00 - 492 492

Réalisation du Métro d’Alger (extensions) km 00 05 - 05 05

Réalisation Tramway de Sétif et Ouargla km 00 25 - 25 25

Gares routières U 80 4 - 84 164

Agriculture

Extension de la superficie agricole utile (SAU) ha 10.562 - - 30.000 40.562

Plantation d’arboriculture fruitière et viticulture ha 15.645 5.588 2.500 8.088 23.733

Mise à niveau des exploitations agricoles Nombre 6 880 4.102 212 4.314 11.614

Plantation pastorale ha 1 237 224 2.073 2.297 3.534

Désenclavement par ouvertures de pistes kms 464 694 983 2.231 2.695

PCD

Montants des crédits alloués (Milliard DA) (Mrd DA) 65,5 70,0 70,0 130,5

Nombre total d’opérations réalisées Nombre 14.000 7.950 - 7.950 21 950

dont :

- réparation d’établissements scolaires Nombre 403 264 - 264 667

- aménagements urbains Nombre 3.631 2.010 - 2.010 5 641

- projets d’AEP et d’assainissement Nombre 5.120 2.761 . 2.761 7.881

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Déclaration de politique générale – Février 2019

4

2 - INVESTISSEMENTS FINANCES PAR LES BANQUES EN 2017 ET 2018 U : Million DA

Secteur d’Activité

Année 2017 1er sem. 2018 2eme sem. 2018 (prév.) Total Année 2018 Total 2017-2018

Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant

BNA 874 356.717 120 444.144 191 269.408 311 713.552 1.185 1.070.269

CPA 294 194.115 205 75.673 212 99.252 417 174.925 711 369.040

BDL 465 139.071 382 94.515 336 78.837 718 173.352 1.183 312.423

BEA 174 241.542 72 60.522 92 173.609 164 234.131 338 475.673

CNEP 28 12 .411 72 37.261 71 52.507 143 89.768 171 102.179

Total ……. 1.835 943.856 851 712.115 902 673.613 1.753 1.385.728 3.588 2.329.584

3- INVESTISSEMENTS ETRANGERS REALISES PAR LE SECTEUR DE L’ENERGIE EN 2017 ET 2018

Secteur d’Activité

Année 2017 1er sem. 2018 2eme sem. 2018 (prév.) Total Année 2018 Total 2017-2018

Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant

Exploration – Développement 52 157.700 24 5.800 - - - 147.400 76 305.100

4 -INVESTISSEMENTS ETRANGERS REALISES DANS LE CADRE DE L’ANDI EN 2017 ET 2018

Année 2017 1er sem. 2018 2eme sem. 2018 Total Année 2018 Total 2017-2018

Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant

Investissements directs et en partenariat 116 271.663 10 44.414 - - 10 44.414 126 316.077

5- INVESTISSEMENTS REALISES PAR LE SECTEUR DE L’AGRICULTURE EN 2017 ET 2018

Secteur d’Activité

Année 2017 1er sem. 2018 2eme sem. 2018 * Total Année 2018 Total 2017-2018

Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant Nombre Montant

Budget d’Equipement

(Mise en valeur, Forets, Agriculture, Pêche)

380 5.573 83 548 259 16.394 342 16.942 722 22.515

Investissements financés à travers les Fonds

dont :

7.205 60.449 2.933 23.270 3.495 31.502 3.628 54.772 8.203 115.222

Développement de l’investissement agricole. 6 880 14.644 2.800 7.183 3.250 7.317 3.250 14.500 7.500 29.144

Régulation de la production agricole (primes) 00 36.781 00 14.205 00 15.795 00 30.000 00 66.781

Lutte contre la désertification 83 800 33 135 112 3.009 145 3.144 228 3.944

Développement rural et la mise valeur

des terres par la concession

172 6.116 72 1.376 95 1.601 167 2.977 339 9.093

Appui aux éleveurs et aux petits exploitants 37 305 16 179 20 2.512 36 2.690 73 2.995

TOTAL GENERAL …… 7.585 66.022 3.016 23.818 3.754 47.896 3.970 71.714 8.925 137.737

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5

6 - DEPENSES D’EQUIPEMENT DE L’ETAT EN 2017 ET 2018

Milliard de DA

Année

2017

Année

2018

Total

2017-2018

Investissements 2.206 2.400 4.606

Opérations en capital (Dont soutien à l’activité économique) 449 1.100 1.549

Total Budget d’équipement…… 2.655 3.500 6.155

7 - EMPLOIS CREES DANS LE CADRE DES DISPOSITIFS RELEVANT DU SECTEUR DE LA SOLIDARITE NATIONALE

Dispositif

Emplois créés

En 2017

Emplois créés

1ER Sem 2018

Emplois créés

2ème Sem 2018

Emplois créés

En 2018

Total

2017-2018

Dispositif d’Activité à l’Insertion Sociale (DAIS) 309.155 218.441 71.455 289.896 599.051

Programme d’insertion sociale des jeunes diplômés (PID) 36.178 6.721 20.000 26.721 62.899

ANGEM 62.766 21.211 5.613 26.824 89.590

TUP HIMO 00 3.883 3.883 3.883

Blanche Algérie 6.384 00 800 800 7.184

TOTAL………. 414.483 246.373 101.751 348.124 762.607

8 - EMPLOIS CREES DANS LE CADRE DES DISPOSITIFS RELEVANT DU SECTEUR DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE LA

SECURITE SOCIALE

Dispositif

Emplois créés

En 2017

Emplois créés

1ER Sem 2018

Emplois créés

2ème Sem 2018

Emplois créés

En 2018

Total

2017-2018

ANSEJ 9.805 4.630 4.597 9.227 19.032

CNAC 8.299 3.582 9.647 13.229 21.528

DAIP (Contrats d’insertion) 54.634 20.313 64.095 84.408 139.042

Contrats de Travail Aidés (CTA) 32.664 15.316 14.294 29.610 62.274

ANEM (Placements classiques) 350.903 184.745 211.585 396.330 747.233

AUTRES (Placements par les organismes privés agréés) 15.182 7.465 7.150 14.615 29.797

TOTAL………. 471.487 236.051 311.368 547.419 1.018.906

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6

ANNEXE II

BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES DE LA PERIODE 2014-

2018

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7

I- INFRASTRUCTURES ECONOMIQUES ET SOCIALES REALISEES DURANT LA PERIODE 2014-2018

Désignation

Unité

Réalisations

2014-2018

Habitat

* Total des Logements réalisés

- Logements sociaux : 527.227

- Logements LPA : 114.906

- Logements location vente (AADL) : 135.678

- Logements promotionnels participatifs (LPP) : 20.029

- Logements ruraux : 678.679

Nb logt

1.176.520

Education Nationale

* Lycées Nombre 459

* Collèges Nombre 415

* Salles de classes Nombre 5.114

* Cantines scolaires Nombre 654

Enseignement Supérieur

* Places pédagogiques Nombre 201.100

* Places d’hébergement Nombre 123.185

Formation Professionnelle

* Instituts de formation professionnelle Nombre 11

* CFPA Nombre 89

Jeunesse et Sports

* Infrastructures sportives et de jeunesse réalisées dont :

488 Terrains sportifs de proximité, 155 salles omnisports, 107 piscines, 33 Complexes sportifs de proximité,

14 Stades de football, 230 Maisons et auberges de jeunes.

Nombre

1.441

Santé

* Hôpitaux ( y compris hôpitaux spécialisés ) Nombre 29

* Polycliniques et centres de santé Nombre 128

* Centre anti cancer Nombre 04

* Maternités et Complexes mères et enfants Nombre 12

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8

Culture

* Infrastructures culturelles réalisées: (Bibliothèques, Maisons

de culture, Centres culturels, Théâtres, Salles de cinéma…)

Nombre

183

Energie et Mines

* Raccordement en gaz (Nombre de foyers raccordés) Nombre 1.649.571

* Raccordement en électricité (Nombre de foyers raccordés) Nombre 1.939.647

Ressources en eau

* Barrages Nombre 08

* Projets d’AEP Nombre 210

* Projets d’assainissement Nombre 560

* Stations d’épuration Nombre 26

* Réservoirs et châteaux d’eau Nombre 808

* Retenues collinaires Nombre 27

* Forages Nombre 1.326

* Stations dessalement Nombre 02

Travaux Publics et Transports

*Développement et modernisation du réseau routier

(rocades, routes nationales, chemins de wilayas ..)

(km) 3.560 kms

*Réalisation infrastructures portuaires Nombre 14

*Réalisation de ports et abris de pêche 05

*Développement et modernisation du réseau ferroviaire (km) 1.091 kms

*Réalisation de transports par câble (km) 4,92 kms

*Réalisation de gares routières Nombre 26

* Crédits alloués au titre des PCD durant la période 2014-2018

(projets d’AEP et d’assainissement, chemins et pistes, réparation d’établissements scolaires, aménagements urbains….)

460,5

Milliards DA

*Montant des dépenses d’équipement de la période 2014-2018

16.232

Milliards DA

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II – INVESTISSEMENTS REALISES DURANT LA PERIODE 2014-2018

*Investissements réalisés dans le cadre de l’ANDI au titre de la période 2014-2018 Nombre

projets.

Montant

(Milliard DA)

- Investissements directs et en partenariat 26.024 projets

8.385 Milliards DA

*Investissements financés par les établissements

financiers durant la période 2014-2018

Nombre

projets.

Montant

(Milliard DA)

- BDL 53.878 321

- CPA 1.041 805

- BNA 34.217 1.056

- BEA 704 1.468

- BADR 72.978 494

- CNEP 458 490

Total …………… 163.276

projets

4.634

Milliards DA

* Investissements réalisées dans le secteur agricole

durant la période 2014-2018

Nombre

projets.

Montant

(Milliard DA)

- Budget d’Equipement (Mise en valeur, Agriculture, Autres.. 2.600 47 Mrds DA

- Opérations d’investissements financées à travers les fonds (FNRDA – Autres fonds) 64.119 304 Mrds DA

Total ………….. 66.719

projets

351

Milliards DA

*Investissements étrangers réalisés dans le secteur de

l’énergie durant la période 2014-2018

Nombre

projets

Montant

2014-2018

- Développement 113 597 Mrds DA

- Exploration 39 74 Mrds DA

Total ………….. 152

projets

671

Milliards DA

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10

III- EMPLOIS CREES AU TITRE DE LA PERIODE 2014-2018

EMPLOIS CREES DANS LE CADRE DES DISPOSITIFS RELEVANT DU SECTEUR

DE LA SOLIDARITE NATIONALE Emplois créés

2014-2018

- Dispositif d’Activité à l’Insertion Sociale (DAIS) 545.828

- Programme d’insertion sociale des jeunes diplômés (PID) 205.001

- ANGEM 458.814

- Autres 81.648

Total………. 1.291.291

EMPLOIS CREES DANS LE CADRE DES DISPOSITIFS RELEVANT DU SECTEUR

DU TRAVAIL ET DE L’EMPLOI Emplois créés

2014-2018 DAIP

- Contrats d’insertion

- Contrats de Travail Aidés (CTA)

415.275 183.897

ANEM (Placements classiques) 1.745.657 AUTRES (Placements par les organismes privés agréés) 68.374

Total………. 2.413.203

DISPOSITIFS ANSEJ - CNAC

Nbre Projets

financés

Emplois créés

2014-2018

ANSEJ 85.735 191.133

CNAC 49.988 119.375

Total…….. 135.723 310.508

IV - AUTRES INDICATEURS ECONOMIQUES ET FINANCIERS 2014-2018

2014 2015 2016 2017 2018

PIB ( Milliard DA) 17.228 16.702 17.406 18.876 20.509

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11

SERVICES DU PREMIER MINISTRE

ANNEXE III

BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES

AU TITRE DE LA PERIODE ALLANT DE 1999 à JUIN 2018

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Déclaration de politique générale – Février 2019

12

BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES

AU TITRE DE LA PERIODE ALLANT DE 1999 à JUIN 2018

SECTEUR : HABITAT

Désignation Parc existant fin

1998

Réalisations

1999-2009

Réalisations

2010 – Juin 2018

Total des réalisations

1999- juin 2018

En Cours

de réalisation

Fin juin 2018

- Logement public locatif - 499 422 748 290 1 247 712 330 685

- Logement promotionnel ( AADL – LPP – Autres) - 672 144 560 558 1 232 702 405 464

- Habitat rural - 567 074 1 029 859 1 596 933 226 044

Total………… 5 129 868 1 738 640 2 338 707 4 077 347 962 193

1999 2010 Juin 2018

- Taux d’occupation des logements

………………………. 5,7 4,9 4,5

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13

BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES

AU TITRE DE LA PERIODE ALLANT DE 1999 à JUIN 2018

SECTEUR : EDUCATION NATIONALE

1. Réalisations physiques durant la période allant de 1999 à fin Juin 2018

Désignation Parc existant

fin 1998

Réalisations

1999-2009

Réalisations

2010 – Juin 2018

Total des

réalisations

1999- juin 2018

En Cours

de réalisation

Fin juin 2018

- Lycées 1 183 610 711 1 321 329

- Collèges 3 224 1.548 713 2 261 483

- Ecoles primaires 15 507 3.359 1.423 4 782 1123

- Internats 812 313 73 386 36

- Cantines scolaires 4 321 2.637 1 770 4 407 638

2. Evolution des Indicateurs pédagogiques

1999 2010 Juin 2018

- Taux de scolarisation des enfants de 6 ans 92,5 97,9 98,6

- Taux de scolarisation des filles de 6 ans 90,8 97,3 98,5

- Taux de scolarisation des enfants de 6 à 15 ans 87,6 94,3 96,1

- Taux de réussite au brevet 69,4 61,2 56,9

- Taux de réussite au baccalauréat 24,6 61,2 55,9

- Effectifs scolarisés 7 587 545 7 531 613 8 500 062

- Effectifs enseignants 324 147 351 252 406 644

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14

BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES

AU TITRE DE LA PERIODE ALLANT DE 1999 à JUIN 2018

SECTEUR : ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET RECHERCHE SCIENTIFIQUE

1. Réalisations physiques durant la période allant de 1999 à fin Juin 2018

Désignation Parc existant

fin 1998

Réalisations

1999-2009

Réalisations

2010 – Juin 2018

Total des

réalisations

1999- juin 2018

En Cours

de réalisation

Fin juin 2018

- Universités 31 18 14 32 00

- Ecoles supérieures 22 04 17 21 00

- Places pédagogiques 420.000 620.000 332.000 952.000 146.300

- Places d’hébergement 192.000 324.000 171.000 495.000 76.000

- Restaurants universitaires 22 35 41 76 18

2. Evolution des Indicateurs pédagogiques

1999 2010 Juin 2018

- Nombre de places pédagogiques 419.500 1.042.600 1.392.000

- Nombre de places d’hébergement 182.200 436.600 700.100

- Enseignants 17.500 37.700 60.000

- Etudiants graduation 408.000 1.034.000 1.508.000

- Etudiants post graduation 20.800 59.000 75.000

- Diplômés ( année N -1) 44.531 150.014 370.000

- Nombre de boursiers de la graduation 338.300 780.000 932.000

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15

BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES

AU TITRE DE LA PERIODE ALLANT DE 1999 à JUIN 2018

SECTEUR : FORMATION ET ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS

1. Réalisations physiques durant la période allant de 1999 à fin Juin 2018

Désignation Parc existant

fin 1998

Réalisations

1999-2009

Réalisations

2010 – Juin 2018

Total des

réalisations

1999- juin 2018

En Cours

de réalisation

Fin juin 2018

- Instituts d’enseignement professionnel (IEP) 00 05 09 14 25

- Instituts nationaux spécialisés de la formation

professionnelle 38 47 45 92 87

- CFPA 426 213 160 373 133

- Internats 69 138 256 394 189

2. Evolution des Indicateurs pédagogiques

1999 2010 Juin 2018

- Effectifs total en formation

(y compris apprentissage) 269.625

521.513

623.862

- Effectifs enseignants 9.563 13.925 24.398

- Nombre d’établissements privés 505 475 706

- Nombre de Stagiaires des établissements privés 20.512 11.655 28.121

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16

BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES

AU TITRE DE LA PERIODE ALLANT DE 1999 à JUIN 2018

SECTEUR : SANTE

1. Réalisations physiques durant la période allant de 1999 à fin Juin 2018

Désignation Parc existant fin

1998

Réalisations

1999-2009

Réalisations

2010 – Juin 2018

Total des

réalisations

1999- juin 2018

En Cours

de réalisation

Fin juin 2018

- Hôpitaux et Centres spécialisés 202 20 36 56 72

- Polycliniques et Centres de santé 1.704 228 173 401 60

- Maternité et complexes mères et enfants 64 09 10 19 12

- Centres anti cancer 03 00 07 07 05

2. Evolution des Indicateurs de développement humain

1999 2010 Juin 2018

- Lit d’hôpital par millier d’habitants 1,9 1,74 1,71

- Nombre d’habitants par médecin généraliste 1.799 1.335 1.338

- Nombre d’habitants par médecins spécialistes 3.042 1.883 1.541

- Nombre d’habitants par pharmacien 6.557 3.950 3.660

- Nombre d’habitant par chirurgien dentiste 3.830 3.140 3.135

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Déclaration de politique générale – Février 2019

17

BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES

AU TITRE DE LA PERIODE ALLANT DE 1999 à JUIN 2018

SECTEUR : RESSOURCES EN EAU

1. Réalisations physiques durant la période allant de 1999 à fin Juin 2018

Désignation Parc existant fin

1998

Réalisations

1999-2009

Réalisations

2010 – Juin 2018

Total des

réalisations

1999- juin 2018

En Cours

de réalisation

Fin juin 2018

- Barrages 43 20 17 37 05

- Stations d’épuration 12 100 76 176 56

- Réservoirs et châteaux d’eau 12.000 1.274 1.091 2.365 247

- Forages - 3.719 1.979 5.698 330

- Retenues collinaires 304 124 81 205 24

2. Evolution des Indicateurs de développement humain

1999 2010 Juin 2018

- Linéaire national du Réseau D’AEP 50.000 km 95.000 km 127.000 km

- Taux de raccordement au réseau d’eau potable 78 % 93 % 98 %

- Dotation quotidienne moyenne par habitant 123 L 170 L 180 L

- Linéaire national du réseau d’assainissement 21.000 km 42.000 km 47.000 km

- Taux de raccordement à l’égout 72 % 86 % 91 %

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18

BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES

AU TITRE DE LA PERIODE ALLANT DE 1999 à JUIN 2018

SECTEUR : TRAVAUX PUBLICS ET TRANSPORTS

Réalisations physiques durant la période allant de 1999 à fin Juin 2018

Désignation Parc existant fin

1998

Réalisations

1999-2009

Réalisations

2010 – Juin 2018

Total des

réalisations

1999- juin 2018

En Cours

de réalisation

Fin juin 2018

TRAVAUX PUBLICS

- Autoroute (km) 24 557 575 1.132 84

- Rocades (km) 30 376 1.302 1.678 730

- Routes nationales (km) 26.583 2.783 3.226 6.009 487

- Chemins de Wilayas (km) 23.219 1.974 1.693 3.657 156

- Ports 26 13 07 20 03

- Aéroports 29 07 03 10 01

TRANSPORTS

- Réseau ferroviaire – lignes nouvelles (km) 1.551 18 318 336 1.233

- Réseau ferroviaire – Renouvellement voie et ballast 633 356 148 504 485

- Gares routières (km) - 04 80 84 18

- Métro (km) 00 00 14,9 14,9 16

- Tramway (km) 00 00 06 tramways

87,6 km 06 tramways

87,6 km

02 tramways

24,59 km

- Téléphériques (km) 03 téléphériques

12,2 km - -

05 téléphériques

10,2 km

02 téléphériques

4,3 km

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Déclaration de politique générale – Février 2019

19

BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES

AU TITRE DE LA PERIODE ALLANT DE 1999 à JUIN 2018

SECTEUR : ENERGIE

1. Réalisations physiques durant la période allant de 1999 à fin Juin 2018

Désignation Parc existant fin

1998

Réalisations

1999-2009

Réalisations

2010 – Juin 2018

Total des

réalisations

1999- juin 2018

En Cours

de réalisation

Fin juin 2018

- Nombre de foyers raccordés au gaz naturel 1.335.161 1.481.802 2.565.209 4.047.011 27.847

- Nombre de foyers raccordés à l’électricité 3.885.311 1.299.234 2.058.318 3.357.552 26.283

- Centrales Electriques ( en MW) 5.557 6.104 9.423 15.527 9.827

2. Evolution des Indicateurs de développement humain

1999 2010 2017 Juin 2018

- Taux de raccordement au gaz ( %) 30,5 % 45,7 % 57,5 % 58,4 %

- Taux de raccordement à l’électricité (%) 86,5 % 98,0 % 99,7 % 99,7 %

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Déclaration de politique générale – Février 2019

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BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES

AU TITRE DE LA PERIODE ALLANT DE 1999 à JUIN 2018

SECTEUR : AGRICULTURE

Réalisations physiques durant la période allant de 1999 à fin Juin 2018

Désignation Parc existant fin

1998

Réalisations

1999-2009

Réalisations

2010 – Juin 2018

Total des

réalisations

1999- juin 2018

En Cours

de réalisation

Fin juin 2018

- Extension de la superficie agricole utile 8 215 730 207 610 113 128 320 738 -

- Plantation d’arboriculture fruitière et viticulture 512 960 392 948 106 711 499 659 -

- Plantation pastorale 121 016 324 597 51 080 375 677 205

- Désenclavement par ouverture de pistes (km) 1 486 12 596 10 576 23 172 2 231

- Lutte contre la désertification (nombre de projets) - 1 572 2 898 4 470 153

- Reboisement – Plantation forestières 1 032 955 278 877 207 691 486 568 -

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BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES

AU TITRE DE LA PERIODE ALLANT DE 1999 à JUIN 2018

SECTEUR : JEUNESSE ET SPORTS

Réalisations physiques durant la période allant de 1999 à fin Juin 2018

Désignation Parc existant

fin 1998

Réalisations

1999-2009

Réalisations

2010 – Juin 2018

Total des

réalisations

1999- juin 2018

En Cours

de réalisation

Fin juin 2018

- Stades omnisports 39 26 16 42 11

- Complexes sportifs de proximité 78 301 295 596 92

- Salles Omnisports et salles polyvalentes 247 345 328 673 126

- Terrains sportifs de proximité et aires de jeux 299 1.961 2.523 4.484 194

- Piscines et bassins de natation 76 213 123 336 142

- Maisons et auberges de jeunes 578 238 366 604 96

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BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES

AU TITRE DE LA PERIODE ALLANT DE 1999 à JUIN 2018

SECTEUR : CULTURE

Réalisations physiques durant la période allant de 1999 à fin Juin 2018

Désignation Parc existant

fin 1998

Réalisations

1999-2009

Réalisations

2010 – Juin 2018

Total des

réalisations

1999- juin 2018

En Cours

de réalisation

Fin juin 2018

- Maisons de culture 21 17 04 21 05

- Centres culturels 02 24 04 28 01

- Palais de la culture 02 01 01 02 00

- Bibliothèques 04 118 259 377 36

- Musées 16 05 11 16 03

- Théâtres régionaux 17 06 14 20 13

- Opéra 00 00 01 01 00

- Institut de formation musicale 03 05 03 08 03

- Ecoles des beaux arts 01 04 04 08 05

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BILAN DES REALISATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES

AU TITRE DE LA PERIODE ALLANT DE 1999 à JUIN 2018

SECTEUR : POSTE, TELECOMMUNICATIONS et NUMERIQUE

Réalisations physiques durant la période allant de 1999 à fin Juin 2018

Désignation Parc existant

fin 1998

Parc à fin

2009

Parc à

fin juin 2018

Total des

réalisations

1999- juin 2018

- Nombre d’abonnés à la téléphonie fixe 1.500.000 3.591.819 5.906.078 4.406.078

- Nombre d’abonnées au téléphone mobile GSM-3G-4G 00 32.729.824 48.879.704 48.879.704

- Nombre d’abonnés à Internet 00 673.918 35.211.683 35.211.683

- Nombre d’instituions de l’Etat reliées au réseau internet 00 3.847 33.349 37.196

- Nombre d’entreprises reliées au réseau internet 00 3.037 23.511 26.548

- Nombre d’universités reliées au réseau internet

33 1.980 2010

- Nombre de bureaux de poste reliées au réseau internet 900 2.338 511 2.849

- Nombre de bureaux de poste 3.278 79 498 577

- Nombre de clients de comptes CCP 4.125.302 - - 17.576.865

- Nombre de Guichets automatiques de Banque (GAB) 110 - - 1.169